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A L'HOPITAL Gambetta disait que l'anticléricalisme n'est pas un article d'exportation. Nos grands médecins proclament aujour- d'hui que l'anticléricalisme n'est pas davan- tage un article d'hôpital. Nous lisons en effet dans l'Eclair sous le titre : RENDEZ-NOUS LES SOEURS l'article suivant que nous reproduisons sans autre commentaire : Un mouvement d'ensemble se fait jour en France à cette heure pour le maintien et le retour des religieuses dans les hôpitaux. Provoqué par le D r Eug. Vincent, ex-chi- rurgien en chef de l'Hospice de la Charité de Lyon, et par M. Jean Domin, auteur des Infirmières laïques, et promoteur du péti- tionnement à Marseille, ce mouvement ré- pond bien au désir des médecins et des po- pulations. Voici le texte de la pétition pour le main- tien ou le retour des soeurs adressée par le D r Eug. Vincent aux médecins français de tous les partis : Les soussignés, chirurgiens des hôpitaux, médecins des hôpitaux, anciens internes ou anciens externes des hôpitaux, Déclarent qu'au point de vue de l'expérience ou du dévouement dans les soins d-onnés aux malades, les religieuses hospitalières ont droit à dss éloges et à des remerciements. Les établissements qui ont voulu substituer au personnel des soeurs un -personnel laïque n'ont pas eu à s'en féliciter ; ce changement s'est fait parfois au détriment des malades, et toujours au détriment des budgets hospitaliers. Ce motif économique impressionne surtout les administrateurs ; mais les médecins récla- ment le service des soeurs parce qu'il est plus régulier et plus dévoué. Quant aux malades, ils préfèrent tes soins maternels des religieuses : ce sentiment est général aussi bien dans les hôpitaux civils que dans les hôpitaux militaires Sans doute, il y a de bonnes infirmières laïques, mais il faut bien reconnaître qu'une infirmière laïquene peut pas, malgré sa bonne volonté et tout le dévouement dont elle est capa- ble, se consacrer entièrement à ses malades. 'EUe a nécessairement d'autres soucis, et, pour le plus grand nombre, la créationd'un foyer, l'entretien d'un ménage sont incompatibles avec les exigences légitimes de l'hôpital. Pour ces motifs, les médecins soussignés sont d'avis qu'il faut maintenir les soeurs dans les hôpitaux et promouvoir leur entrée ou leur retour dans les établissements qui sont privés de leurs srrvices. Le D r Vincent dit dans sa lettre aux méde- cins dont il sollicite les signatures : « La pré- sente pétition n'entre nullement dans un pro- gramme de parti. C'est au seul point de vue de la liberté et de l'humanité que nous nous plaçons ; c'est un avis de médecin que nous nous permettons de réclamer de votre con- fraternité, pour le plus grand bien des mala- des dans les hôpitaux. » M. Jean Domin fait dans les départements une enquête dans le but de dresser la statis- tique des hôpitaux français desservis soit par des soeurs, soit par des laïques et re- cueille auprès de nos confrères de province des témoignages, des chiffres, des adhésions prouvant la supériorité de la charité reli- gieuse sur l'assistance laïque. Ces enquêtes préparent un pétitionnement général. Le mouvement est donc bien lancé, il est populaire, et il appelle le concours de tous les bons Français. Nous le recommandons à nos lecteurs, et nous leur demandons de donner à cette belle cause l'appui de leur influence, de leur té- moignage, de leur adhésion. Adhésions de médecins à M. le Docteur Eug. Vincent, quai Gailleton, 2, Lyon. Adhésions et témoignages divers à M. Jean Domin, publiciste, rue Sainte, 39, Mar- seille, L'Enseignement Complémentaire L'Association Polytechnique de Cannes En matière d'enseignement l'oeuvre de l'Etat souvent a besoin d'être complétée. C'est le pourquoi des Associations Po- lytechniques. Cannes en possède une. Ce qu'est el ce que fait -cette associa- tion, M. Pavec, secrétaire de cette -si uti- De institution, l'a dit en .excellents termes lors de la, distribution des prix faite aux élèves des cours de cette année. Voici ce très intéressant discours : Monsieur le Maire, Pour la seconde fois vous avez accepte de vous asseoir au fauteuil de la présiden- ce et. de donner aux professeurs et aux t'Ièr-es la récompense la plus précieuse ; celle de votre éloquente parole et de vo- tre sympathie agissante ; grâce à vous, la subvention augmentée nous a permis de faire plus et mieux, nous en sommes aussi très reconnaissants A la municipalité^ ipar votre générosité, nos diplômes 'très modestes sont devenus, encadrés, de jolies et durable? ut (esta lions plus chères aux élèves. Veuillez croire. Monsieur le Maire, à tous nos sentiments de vive gratitude. Combien nous sommes heureux de voir à votre droite le Docteur Guizol, notre nouveau Président, car nous savons la profonde estime que vous lui portez, et nous y sommes très sensibles, puisque le Docteur a été élu de suite à l'unanimité, les professeurs le considèrent comme le plus disne de guider les destinées de leur Association. Ce bonheur ne peut nous faire oublier les regrets que nous adres- sons à M. Duval, sur sa demande devenu président 1 - honoraire, qu'il soit assuré que nous lui conserverons son profond sou- venir de sympathie et de reconnaissance. Mesdames, Messieurs, C'est à vous maintenant de subir mea remerciements, et je vous en dois beau- coup, votre, présence affirme l'intérêt que vous portez à notre oeuvre d'éducation complémentaire ; et permettez-moi de re- mercier tout particulièrement M. Brémond •d'avoir bien voulu nous honorer de aa présence. Mais, vous êtes venus pour applaudir des lauréats, et je vais m'açquitter aussi brièvement que possible de ma tâcihe de rapporteur. Nos cours, pendant cette période, ont iré-uni encore plus que par le passé de- nombreux et bons élèves. Cela était à pré- voir ; à cause de cours nouveaux très uti- les, à cause aussi, pour chacun des pro- fesseurs, de la recherche du mieux ; car tous nous avons le désir d'élargir chaque année le chemin tracé, afin de le rendre plus accessible et plus généralement pro- fitable. C'est ainsi que le cours de langue an- glaise a été dédoublé : l'un élémentaire, l'autre; supérieur ; mais malgré ce. parta- ge judicieux des élèves, il a fallu de la part de Madame Sangiorgi, directrice de l'International School et de son excellent professeur Miss Canning un grand dé- vouement et le sens le plus pratique de l'instruction devant des classes de io élè- ves. Heureusement, que le cours d'italien de Madame Eccheli n'en n'a pas eu autant, car dans ce cas, Madame Sangiorgi se se- rait, cru obligée de passer la plupart de ses soirées rue Borniol pour seconder et faciliter l'enseignement des. professeurs de l'International School, et malgré son at- tachemont si persistant à celle oemre, •c'eut été iiine bien lourde tâche. Madame EccheLi -a obtenu de très- bons trésiuJtats ayant trouvé plusieurs élèves exemplai res. Cette harmonie entre les élèves et le professeur ne peut pas être plus pleine- ment réalisée qu'au cours d'allemand. L'idéal pour Mademoiselle Kiihne est l'en- seignement gratuit. Elle a trouvé dans l'oeuvre qu'elle a contribué à fonder une heureuse manière de le réaliser. Pour Ma- demoiselle Kùhne, l'élève n'est pas un su- jet du moment, c'est une intelligence qu'il faut continuer à suivre et à cultiver, aussi, malgré ses deux cours, elle n'a pas hésité à donner des leçons supplémentai- res, et pour la prochaine période, il est question d'un troisième cours d'allemand destiné à perfectionner ceux qui sont ar- rivés en tête du cours supérieur. Nous sommes heureux de féliciter les élèves de l'estime qu'ils portent à leur professeur, puisque je vois sur le cahier de présence qu'ils ont été tous dignes de tout éloge. Ils ont su justement reconnaître que notre vice-présidente possédaLt nu- plus haut point la science et la conscience de l'ensei- gnement. Nous nous félicitons de la reprise des cours de comptabilité, d'autant plus que pour ses débuts à l'Association, M. Don- nât, chef de comptabilité à la Banque Al- gérienne, grâce à ses connaissances éten- dues et précises, a su, épargnant l'achat d'aucun livre, faire un cours dont le meil- leur éloge est de signaler les résultats im- médiats ; et je ne saurais mieux faire que de vous iiiire le compte-rendu que je trou- ve dwnis !e cahier de présence .de ce couirs: u Le cours de comptabilité a été suivi avec exactitude par une vingtaine d'élèves, et ainsi, grâce aux deux leçons hebdomadai- res, nous avons pu en quelques mois en- seigner lathéorie du commerce, la tenue des livres en partie double, les calculs et monnaies étrangères et les arrêtés des comptes courants. Quelques élèves ayant de fortes notions commerciales au déburt des cours ont suivi avec intérêt nos leçons jusqu'à la date fixée pour les composi- tions. Ils n'ont pas tenu à concourir, afin de laisser aux autres élèves la chance d'u- ne récompense bien méritée. Nous approu- vons le gcsle qui nous permet de récom- penser des élèves ayant acquis par leur tenue excellente toutes leurs notions de comptabilité au cours d'adulte. Et mainte- nant voici quelques résultats pratiques : M. Rondel, employé dans un grand établissement de crédit de notre ville, élève de deuxième année, ayant commencé ses études ;\ l'Association en 1912 avec M. Christophe comme professeur, a suivi avec assiduité notre cours igiS-igi/j. M. Gary rentrera très probablement dans une banque importante. Un profes- seur de comptabilité de Cannes, Mademoi- selle Leroy, est une de nos élèves ; elle a suivi avec assiduité les leçons pratiques données à notre cours ». Encouragés par ces succès, nous déci- dons de créer pour la prochaine période un cours moyen, et nous perfectionnerons les élèves de deuxième année ai!l cours su- périeur, alin de leur permettre de tirer profit des connaissances acquises. A rause de la nature des cours, des ré- sultais immêdialcment pratiques sont aus- si à signaler pour la sténographie que continue a enseigner avec succès Mlle Cresp à une trentaine d'élèves, et, pour la dactylographie que ce professeur a bien voulu montrer aussi cette année à une vingtaine d'élèves. Donc, à l'examen de sténographie, no- tamment Mesdemoiselles Mars, Giraud, Pierrugues ont oblenu, grâce à la métho- de Duployé, le diplôme sténographique de l'Académie de Bordeaux, pendant la session iqi3-igi4. Voici, du reste, affichées près de vous ces excellentes attestations. Mademoiselle Cresp a voulu obtenir le •maximum de résultait, elle a parfaitement rempli son programme pour ses deux comrs. Deux cours aussi ont été faits par Mlle. Aubert, professeur de piano et de solfège, cependant il n'y en avait qu'un prévu et affiché ; mais il s'est présenté 16 élèves tous très résolus ; alors Mlle Aubert n'a pas hésité à organiser un cours supplé- mentaire par semaine, et nous ne sau- rions trop l'en féliciter : le piano et le solfège ne s'apprennent pas en quelques mois,méVne avec les meilleures, démonstra- tions. Que les élèves le sachent bien. Maintenant, permettez-moi de nouveau d'attirer votre attention sur les murs fie cette salle. Vous pouvez constater que l'on a apnris à voir et à raisonner. Les élèves de la première division de dessin vous donnent des aspects d'ensemble très cons- truits et bien en valeur. Ceux de la secon- de division, dont les études de début ont été bornées aux sujets de premier plan, pourront, les plus forts du moins, a la prochaine période, étendre utilement le champ de leur vision et de leurs connais- sances. Les progrès ont été cette année beaucoup plus sensibles, M. Pavec ayant aussi donné deux cours de dessin par se- maine, suivis trè assidûment. M. Ramos, professeur de modelage, a de même aim couirs de plus el je vous in- vite à regarder de près, à l'issue de cette, réunion, des travaux qui se sont rendus dignes d'être moulés et d'autres non moins intéressants en terre. M. Ratnos ai>^- 1 ' Paris par les exigences du métier, n'a pu malheureusement être des nôtres aujour- d'hui, mais il saura du moins le bien que nous disons de son savoir et de la façon d'en faire profiter des élèves intéressant. Cependant tous les arts pratiques ne sont nas également pratiqués, et notre vi- ce-président M. Cros, dont, tout le monde connaît la science et le talent, n'a eu, cette année, contrairement a la pér 1913 que des débuts sans suite à son cours de peinture céramique. Quant à la puériculture, contrairement a toutes nos prévisions basées sur 1 éru- dition dui docteur Galippe et le grand in- térêt, et l'utilité de l'hygiène du nourris- son et de l'enfant, ce cours n'a pas é'é suivi. Nous sommes désolés que le Doc- teur n'ait pas eu la satisfaction qui s'im- posait à sa généreuse tentative ; il a droit à toute notre reconnaissance. Et cela ne nous empêche pas de son- ger, pour un avenir immédiat, à la créa- tion de cours nouveaux. Bien que /es sal- les nous manquent, -nous •espérons vive- ment pouvoir, ennovembre, afficher ce- lui de droit usuel et commercial, peut-être aussi de littérature, et il est question pour les jeunes femmes et jeunes filles d'un cours de coupe, dessin et pratique. Voilà des choses qu'il nous faudra bien connaître en temps utile, et, à ce propos, laissez-moi adresser un remerciement cor- dial à tous nos collaborateurs qui savent si bien nous seconder ; je veux parler de MM. les journalistes, je veux parler aussi du directeur du: Bureau de Bienfaisance, M. Mouton, sa collaboration spontanée nous est précieuse, aussi, avec quel nlai- sir, nous avons tous applaudi dernière- ment à la distinction que lui ont valu ses devoirs-administratifs. Tous nos remercie- ments pour avoir paré notre siège social de ces emblèmes divers, mais opportuns, puisque notre comité est composé de per- sonnes de cinq nationalités. Cependant, depuis, cinq ans qu'il existe, nous n'avons connu que la plus parfaite entente. Aussi, n'est-il pas réconfortant, de voir ces dra- peaux multicolores, harmonisant leurs couleurs pour cette cause philanthropi- que, flotter vers un même but, sous le •souffle d'im même idéal. Le Secrétaire de l'Association Polytechnique de Cannes, G. PAVEC. Contre l'Impôt surle Revenu CULTIVATEURS ! Vous réclamiez ledégrèvement de l'im- pôt foncier. Les votes du Sénat et de la Chambre en Mars 1914, vous l'ont accor- dé, avec application à partir du 1er Jan- vier IQI5. C'est une. question réglée ! Prenez garde que, maintenant, l'imnôt sur le revenu ne vous enlève ce que vous venez d'arracher aux législateurs, toujours souples ù la veille des élections généra- les. N'oubliez pas que M. Malvy, ministre de l'intérieur, fut rapporteur du projet d'impôt sur le revenu appliqué aux finan- ces communales, celui-là même qui a prévu « que tout citoyen ayant i5o francs de revenu en salaires ou autrement », se- rait soumis à l'impôt sur le revenu et à la déclaration contrôlée. A bon entendeur salut ! L'Impôt sur le Revenu c'est l'Inquisi- tion Fiscale ! CONTRIBUABLES 1 Riches ou pauvres.^ grands ou petits, avec l'impôt sur le revenu vous devrez su- bir la déclaration contrôlée, c'est-à-dire l'inquisition fiscale. Vous devrez livrer le secret de vos af- faires privées. Vous devrez raconter aux fonctionnai- res (combien y en aura-t-il de discrets ) vos gains comme vos déboires, vos béné- fices comme vos pertes. Et puis, entoute sincérité, qui pourra dire vraiment ce qu'il a gagné dans l'an- née ? Et les récoltes perdues 1 el les factures qui ne rentrent pas 1 et les faillites ! et les coupons qui ne sont pas payés ! et les salaires mangés par le chômage ! Les Français qui ont vécu libres jus- qu'ici ne voudront pas devenir « la chose des agents du fisc », qui seront eux-mê- mes aux ordres des politiciens. L'Impôt sur le Revenu c'est pour tous les citoyens l'Inquisition Fiscale ! c'est la déclaration et la délation ! THEATRES ET CONCERTS AU CASIN'O DE CANNES Rappelons que c'est aujourd'hui Ven- dredi i5 Mai qu'a lieu au Petit Casino la 1™ représentation du célèbre comique Auge, qui interprétera le rôle créé par lui à Paris dans : Coeur d'Artichaud, Folie-vaudeville mili- taire en 3 actes, de MM. Henry MOREÂU et MONTBART. Cette pièce fut cet hiver le gros succès parisien. Le spectacle commencera par : Le Réveil du Fêtard, comédie en 1 acte de M. Léon Favey. La location est ouverte et (s'annonce comme un très grand succès. HOTEL DES ANGLAIS Maison du premier urdre. Appartement! •Ompleti avec islle de bain. Chauffage oen- iraL Ouvert du t " octobre an 1" juin. 8411 Chronique Locale LE TEMPS QU'IL FAIT A Partt Ciel brumeux. Vent du Nord. Température à 7 heures du matin : 11. Baromètre : 773. A Lytn Ciel légèrement nuageux. Température à 7 heures du matin : 12. Temps probable assez beau. ÏSn Justice de Paix Nous lisons dans le Petit Provençal : « M. le Maire jouait vraiment cle mal- heur, avant-hier, en justice de paix. Sa police avait amené, devant le tribunal, trois cha<rrelées d'adversaires politiques, tous ont elle acquittés. Nous avions parlé de lapremière affaire. La deuxième avait trait à une infraction à la loi sur l'affi- chage é'eatonal ; la troisième concernait ruai cocher de place qui n'a pas l'heur de •paire aux maîtres du jour. Trois pour- suites, trois acquittements, tel fut le bilan •dii i3 Mai, -chiffre fatidique 1 » Et encore nous demandons : Pourquoi la personnalité du Maire de Cannes dans ces affaires. La police fait de= procès-verbaux et poursuit. C'est qu'e'l-e suppose en avoir le droit et le devoir. Le j.U'gie -apprécie a-ulremen-t. Pourquoi on parei'ile matière parier « d'adversaires politiques, » Nous ne croyons pas que ce soit très habile. Caisse d'Epargne de Cannes. Au COÛTS des lances des 10, 12 et i4 mai, les dépôts ont été de 53.128 francs et les retraits de 19.175 fr. 89, •soit 'Uin excédent de dépôts de 34.o5a fr. n . Cela ne signifie pas évidemment que la municipalité Capron ait toutes les ver- tus. Mais cela permet, de dire et de répéter que lorsqu'on l'accuse de causer la ruine de tout le monde à Cannes on exagère... pour le moins. Pour la propagande d'été. Ainsi qu'il le fajit depuis cinq ans, notre con- frère M. L. Andrau, va. entreprendre l'été prochain une véritable tournée de profpar gande avec une automobile réclame, pour la Riviera, envisitant toules les stations de France, Belgique, Suisse, etc. Les principales villes de la Côte d'Azur se sont unies à cette oeuvre de propagande par le « Livre d'Or » ce grand et nmgni- fiqiiie album illustré de tout ce quii est beau dans notre région et que notre con- frère irûpalrtïl ou envoie gratuitement à tous lies élablissemenits : hôtei's, casinos, cercles, cabinets 1 de.médecins ; etc. de France et des principales villes de l'étran- ger. Nous applaudissons à celle initiative en faveur de la Riviera car il fa/ut désormais que notre région soit toujours plus visi- tée -afin que £on développement soH nor- mal;. A I fijirn » Quemd-PIaffe (Somme) LuUCEl Paris-Boulogne (la plus jolie plage) l'Hôtel Bellrvuc. 42 chambres, très bien achalandé ; élément parisien. Fa- culté d'acquérir fonds. S'adresser à M e Vas- seur, notaire à Douai (Nord). 9443 Fête de l'A. S. C. — L'Association Sportive de Cannes offrira demain soir sa- medi, à 8 h. 3o, une soirée agréable à ses membres et à ses amis dans le joli local du Cercle de l'Union. Au programme, un concert avec le concours de i'a sociéié « Comoedia ». A 10 heures 3o, Bal avec l'excellent or- chestre /Egitna. Voilà de quoi satisfaire tous les goûts. Nos infatigables footballers vont pouvoir montrer leur virtuosité autre part que BUT le groond de la Bocca. •tir» Maur», la demander partout Réunion des Syndicats. — Les délé- gués des différents groupements et syndi- cats réunis sous l'initiative du Quartier Ouest, sont priés d'assister à la réunion qui aura Heu demain samedi,. 16 Mai. à 8 h. 1, au siège de la Société des Régates Cannoises. Ordre du jouq : Question du Gaz ; Compte rendu de la délégation. Pour les Candidats aux Fonctions publiques Carrière de Dames. Dame employée des Postes et Télégra- phes. Date officielle : 26 Juin 1914. Délai d'inscription, 23 mai igii. Age, 18 à 25 ans. Traitement, 1100 à 2200 frs. In- demnités de. résidence, 4oo fr. à Paris. Avantages divers. Aucun diplôme n'est exigé. Carrières de Jeunes Gens Contrôleur civil slagiaire en Tunisie Date probable, fin 1914. Age, 21 à 28 ans. Traitement, 4ooo à 12000 francs. Avantages divers. Licence exigée. Institut National agronomique. Date officielle, 4. 5et 6juin 1914. Délai d'ins- cription, 1 5Mai 191/i. Age minimum, 17 ans. Aucun diplôme n'est -exigé. Rédacteur au Ministère des Finances. Date probable, fin 1914. Age, 22 à 3o ans. Traitement, i5oo à 0000 francs. Accès aux emplois supérieurs. Baccalauréat exigé. E!ève pifjueur au service de la voie et des bâtiments des chemins defer de l'E- tat. Date officielle, 8juillet 1914. Jfê- lai d'inscription. a5 mai 1914. Age mini- mum, 18 ans. Traitement de début, ia5 francs par mois. Indemnités de résidence (3oo francs à Paris). Aucun diplôme n'est exigé. Rédacteur au Ministère du Travail et de la Prévoyance sociale. Date probable, fin. 191/1. Age. 23 à 3i ans. Traitement, 25oo à 5ooo fr. Baccalauréat exigé. Expéditionnaire à la Caisse des DéDôts et Consignations. Date probable, 3* trimestre 1914. Age, 22 à 3o ans. Traite- ment, 1800 à 4ooo fr. Certificat d'études primaires exigé. Rédacteur au Ministère du Commerce et de l'Industrie. Date officielle, 9 no- vembre igifl. Délai d'inscription, 12 oc- tobre igii. Age, 22 à 3o ans. Traitement 25oo à 5ooo francs. Licence exigée. Commis stagiaire à la Banque de l'Al- gérie. Date officielle, i5 juin 1914. Délai d'inscription, a5 mai igifl. Àg«, iS à 3o ans. Traitement, 1.800 à 3.000. Ac- cès aux emplois supérieurs. Aucun diplô- me n'est exigé. Contrôleur des Mines. Date proba- ble, juillet igi4. Ag-e, 21 à 3o ans. Trai- tement, 2200 à 35oo fr. Accès aux em- plois supérieurs de 4ooo à 5ooo francs.Au- cun diplôme n'est exigé. Commis de la Trésorerie d'Algérie. Date probable : à* trimestre 191*4. Age : 22 à 3o ans. Traitement, 2000 à 3200 fr. Accès aux emplois supérieurs. Aucun di- plôme n'est exigé. Les lecteurs qui ont besoin de rensei- gnements au sujet d'un des emplois in- diqués ci-dessus ou dune carrière admi- nistrative quelconque peuvent s'adreaser de notre part à MM.les Directeurs de l'E- cole du Fonctionnaire, 4o, Avenu* Dau- mesnil, Paris. Joindre o fr. 10 et ne pas oublier d* mentionner' sa qualité de lecteur du Littoral. Les Directeurs de l'Ecole du Fonction- naire ont bien voulu également s'erpagw à adresser à tous ceux de nos lecteurs qui eu feront la demande accompagnée de 1 fr. 5o en timbres-poste ou mandat pour tous frais l'Annuaire Carus (livre des can- didats et candidates aux emploi* adminis- tratifs) un fort volume contenant 780 pages de texte complet et donnant tous les renseignements utiles sur ioutet les fonctions publiques, condition* d'ad- mission, concours, traitement, avenir, etc. Roc Fleuri de l'Ester el à Mandelieu- Cannes. Station hivernale de premier or- dre. Cure de montagne et cure marina réunies. Climat vivifiant. Eau, électrici- té, téléphone. Dix minutes du tr^m. Res- taurant. Terrain & vendre à partir de a francs le mètre. S'adresser au proprié- taire : M. Dénia Bodden. Patrons coiffeurs. Dans sa dernière réunion, le Syndicat des patrons coif- feurs a renouvelé son bureau. Ont é(é cluis : Président, Thomas Altxmt ; vice-prési- dent, Ordan Joseph ; secrétaire, Goepfert Ed. ; secrélahie-adjaint, CaJverre J.-B. ; .' trésorier, Asto-im Henri ; trésorier-adjoint, , Saja E-unes't, Les membres du bureau du Syndicat des patrons 'coiffeure sont priés d'assister à la réunion qui anira lieu ce son* vendredi. Présence indispensable. Les .membres du Syndicat pourront as- sister à cette 'réunion. Graveur, fi. rue Bo*ra, Cannât. Fête de la Saint-Jean Les jeunes gens et hommes mariés des quartiers du Grand Jas et du Four-à-Chaux. faisant ou désirant faire partie de la fête de la St- Jean sont invités à assister à la réunion, qui aura lieu demain soir Samedi à 8 heur res | au café Boyer. Publications de Mariages. Da i5 Mai igiii- Entre ; Achille Giacobi, employé de Commer- ce et Eugénie, Etiennette Pardon, sana profession. — Jean, Baptiste Girard 1 , peintre et Ma- rie Chatoux, sans profession. François, Marie Duverney, bijoutier et Hilda, Juliette Klefstad-Sillonville.sans profession.

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A L'HOPITALGambetta disait que l'anticléricalisme

n'est pas un article d'exportation.Nos grands médecins proclament aujour-

d'hui que l'anticléricalisme n'est pas davan-tage un article d'hôpital.

Nous lisons en effet dans l'Eclair sous letitre : RENDEZ-NOUS LES SŒURS l'articlesuivant que nous reproduisons sans autrecommentaire :

Un mouvement d'ensemble se fait jour enFrance à cette heure pour le maintien et leretour des religieuses dans les hôpitaux.

Provoqué par le Dr Eug. Vincent, ex-chi-rurgien en chef de l'Hospice de la Charité deLyon, et par M. Jean Domin, auteur desInfirmières laïques, et promoteur du péti-tionnement à Marseille, ce mouvement ré-pond bien au désir des médecins et des po-pulations.

Voici le texte de la pétition pour le main-tien ou le retour des sœurs adressée par leDr Eug. Vincent aux médecins français detous les partis :

Les soussignés, chirurgiens des hôpitaux,médecins des hôpitaux, anciens internes ouanciens externes des hôpitaux,

Déclarent qu'au point de vue de l'expérienceou du dévouement dans les soins d-onnés auxmalades, les religieuses hospitalières ont droità dss éloges et à des remerciements.

Les établissements qui ont voulu substituerau personnel des sœurs un -personnel laïquen'ont pas eu à s'en féliciter ; ce changements'est fait parfois au détriment des malades, ettoujours au détriment des budgets hospitaliers.

Ce motif économique impressionne surtoutles administrateurs ; mais les médecins récla-ment le service des sœurs parce qu'il est plusrégulier et plus dévoué. Quant aux malades, ilspréfèrent tes soins maternels des religieuses :ce sentiment est général aussi bien dans leshôpitaux civils que dans les hôpitaux militaires

Sans doute, il y a de bonnes infirmièreslaïques, mais il faut bien reconnaître qu'uneinfirmière laïque ne peut pas, malgré sa bonnevolonté et tout le dévouement dont elle est capa-ble, se consacrer entièrement à ses malades.'EUe a nécessairement d'autres soucis, et, pourle plus grand nombre, la création d'un foyer,l'entretien d'un ménage sont incompatiblesavec les exigences légitimes de l'hôpital.

Pour ces motifs, les médecins soussignéssont d'avis qu'il faut maintenir les sœurs dansles hôpitaux et promouvoir leur entrée ou leurretour dans les établissements qui sont privésde leurs srrvices.

Le Dr Vincent dit dans sa lettre aux méde-cins dont il sollicite les signatures : « La pré-sente pétition n'entre nullement dans un pro-gramme de parti. C'est au seul point de vuede la liberté et de l'humanité que nous nousplaçons ; c'est un avis de médecin que nousnous permettons de réclamer de votre con-fraternité, pour le plus grand bien des mala-des dans les hôpitaux. »

M. Jean Domin fait dans les départementsune enquête dans le but de dresser la statis-tique des hôpitaux français desservis soitpar des sœurs, soit par des laïques et re-cueille auprès de nos confrères de provincedes témoignages, des chiffres, des adhésionsprouvant la supériorité de la charité reli-gieuse sur l'assistance laïque.

Ces enquêtes préparent un pétitionnementgénéral.

Le mouvement est donc bien lancé, il estpopulaire, et il appelle le concours de tousles bons Français.

Nous le recommandons à nos lecteurs, etnous leur demandons de donner à cette bellecause l'appui de leur influence, de leur té-moignage, de leur adhésion.

Adhésions de médecins à M. le DocteurEug. Vincent, quai Gailleton, 2, Lyon.

Adhésions et témoignages divers à M.Jean Domin, publiciste, rue Sainte, 39, Mar-seille,

L'EnseignementComplémentaire

L'Association Polytechnique de Cannes

En matière d'enseignement l'œuvre del'Etat souvent a besoin d'être complétée.

C'est le pourquoi des Associations Po-lytechniques.

Cannes en possède une.Ce qu'est el ce que fait -cette associa-

tion, M. Pavec, secrétaire de cette -si uti-De institution, l'a dit en .excellents termeslors de la, distribution des prix faite auxélèves des cours de cette année.

Voici ce très intéressant discours :

Monsieur le Maire,

Pour la seconde fois vous avez acceptede vous asseoir au fauteuil de la présiden-ce et. de donner aux professeurs et auxt'Ièr-es la récompense la plus précieuse ;celle de votre éloquente parole et de vo-tre sympathie agissante ; grâce à vous,la subvention augmentée nous a permisde faire plus et mieux, nous en sommesaussi très reconnaissants A la municipalité^ipar votre générosité, nos diplômes 'trèsmodestes sont devenus, encadrés, de jolieset durable? ut (esta lions plus chères auxélèves.

Veuillez croire. Monsieur le Maire, àtous nos sentiments de vive gratitude.

Combien nous sommes heureux de voirà votre droite le Docteur Guizol, notrenouveau Président, car nous savons laprofonde estime que vous lui portez, etnous y sommes très sensibles, puisque leDocteur a été élu de suite à l'unanimité,les professeurs le considèrent comme leplus disne de guider les destinées de leurAssociation. Ce bonheur ne peut nousfaire oublier les regrets que nous adres-sons à M. Duval, sur sa demande devenuprésident1- honoraire, qu'il soit assuré que

nous lui conserverons son profond sou-venir de sympathie et de reconnaissance.

Mesdames,Messieurs,

C'est à vous maintenant de subir mearemerciements, et je vous en dois beau-coup, votre, présence affirme l'intérêt quevous portez à notre œuvre d'éducationcomplémentaire ; et permettez-moi de re-mercier tout particulièrement M. Brémond•d'avoir bien voulu nous honorer de aaprésence.

Mais, vous êtes venus pour applaudirdes lauréats, et je vais m'açquitter aussibrièvement que possible de ma tâcihe derapporteur.

Nos cours, pendant cette période, ontiré-uni encore plus que par le passé de-nombreux et bons élèves. Cela était à pré-voir ; à cause de cours nouveaux très uti-les, à cause aussi, pour chacun des pro-fesseurs, de la recherche du mieux ; cartous nous avons le désir d'élargir chaqueannée le chemin tracé, afin de le rendreplus accessible et plus généralement pro-fitable.

C'est ainsi que le cours de langue an-glaise a été dédoublé : l'un élémentaire,l'autre; supérieur ; mais malgré ce. parta-ge judicieux des élèves, il a fallu de lapart de Madame Sangiorgi, directrice del'International School et de son excellentprofesseur Miss Canning un grand dé-vouement et le sens le plus pratique del'instruction devant des classes de io élè-ves.

Heureusement, que le cours d'italien deMadame Eccheli n'en n'a pas eu autant,car dans ce cas, Madame Sangiorgi se se-rait, cru obligée de passer la plupart deses soirées rue Borniol pour seconder etfaciliter l'enseignement des. professeurs del'International School, et malgré son at-tachemont si persistant à celle œmre,•c'eut été iiine bien lourde tâche. MadameEccheLi -a obtenu de très- bons trésiuJtatsayant trouvé plusieurs élèves exemplaires.

Cette harmonie entre les élèves et leprofesseur ne peut pas être plus pleine-ment réalisée qu'au cours d'allemand.L'idéal pour Mademoiselle Kiihne est l'en-seignement gratuit. Elle a trouvé dansl'œuvre qu'elle a contribué à fonder uneheureuse manière de le réaliser. Pour Ma-demoiselle Kùhne, l'élève n'est pas un su-jet du moment, c'est une intelligencequ'il faut continuer à suivre et à cultiver,aussi, malgré ses deux cours, elle n'a pashésité à donner des leçons supplémentai-res, et pour la prochaine période, il estquestion d'un troisième cours d'allemanddestiné à perfectionner ceux qui sont ar-rivés en tête du cours supérieur. Noussommes heureux de féliciter les élèves del'estime qu'ils portent à leur professeur,puisque je vois sur le cahier de présencequ'ils ont été tous dignes de tout éloge.Ils ont su justement reconnaître que notrevice-présidente possédaLt nu- plus hautpoint la science et la conscience de l'ensei-gnement.

Nous nous félicitons de la reprise descours de comptabilité, d'autant plus quepour ses débuts à l'Association, M. Don-nât, chef de comptabilité à la Banque Al-gérienne, grâce à ses connaissances éten-dues et précises, a su, épargnant l'achatd'aucun livre, faire un cours dont le meil-leur éloge est de signaler les résultats im-médiats ; et je ne saurais mieux faire quede vous iiiire le compte-rendu que je trou-ve dwnis !e cahier de présence .de ce couirs:u Le cours de comptabilité a été suivi avecexactitude par une vingtaine d'élèves, etainsi, grâce aux deux leçons hebdomadai-res, nous avons pu en quelques mois en-seigner la théorie du commerce, la tenuedes livres en partie double, les calculs etmonnaies étrangères et les arrêtés descomptes courants. Quelques élèves ayantde fortes notions commerciales au déburtdes cours ont suivi avec intérêt nos leçonsjusqu'à la date fixée pour les composi-tions. Ils n'ont pas tenu à concourir, afinde laisser aux autres élèves la chance d'u-ne récompense bien méritée. Nous approu-vons le gcsle qui nous permet de récom-penser des élèves ayant acquis par leurtenue excellente toutes leurs notions decomptabilité au cours d'adulte. Et mainte-nant voici quelques résultats pratiques :

M. Rondel, employé dans un grandétablissement de crédit de notre ville,élève de deuxième année, ayant commencéses études ;\ l'Association en 1912 avec M.Christophe comme professeur, a suiviavec assiduité notre cours igiS-igi/j.

M. Gary rentrera très probablementdans une banque importante. Un profes-seur de comptabilité de Cannes, Mademoi-selle Leroy, est une de nos élèves ; elle asuivi avec assiduité les leçons pratiquesdonnées à notre cours ».

Encouragés par ces succès, nous déci-dons de créer pour la prochaine périodeun cours moyen, et nous perfectionneronsles élèves de deuxième année ai!l cours su-périeur, alin de leur permettre de tirerprofit des connaissances acquises.

A rause de la nature des cours, des ré-sultais immêdialcment pratiques sont aus-si à signaler pour la sténographie quecontinue a enseigner avec succès MlleCresp à une trentaine d'élèves, et, pour ladactylographie que ce professeur a bienvoulu montrer aussi cette année à unevingtaine d'élèves.

Donc, à l'examen de sténographie, no-tamment Mesdemoiselles Mars, Giraud,Pierrugues ont oblenu, grâce à la métho-de Duployé, le diplôme sténographiquede l'Académie de Bordeaux, pendant lasession iqi3-igi4.

Voici, du reste, affichées près de vousces excellentes attestations.

Mademoiselle Cresp a voulu obtenir le•maximum de résultait, elle a parfaitementrempli son programme pour ses deuxcomrs.

Deux cours aussi ont été faits par Mlle.Aubert, professeur de piano et de solfège,cependant il n'y en avait qu'un prévu et

affiché ; mais il s'est présenté 16 élèvestous très résolus ; alors Mlle Aubert n'apas hésité à organiser un cours supplé-mentaire par semaine, et nous ne sau-rions trop l'en féliciter : le piano et lesolfège ne s'apprennent pas en quelquesmois,méVne avec les meilleures, démonstra-tions. Que les élèves le sachent bien.

Maintenant, permettez-moi de nouveaud'attirer votre attention sur les murs fiecette salle. Vous pouvez constater que l'ona apnris à voir et à raisonner. Les élèvesde la première division de dessin vousdonnent des aspects d'ensemble très cons-truits et bien en valeur. Ceux de la secon-de division, dont les études de début ontété bornées aux sujets de premier plan,pourront, les plus forts du moins, a laprochaine période, étendre utilement lechamp de leur vision et de leurs connais-sances. Les progrès ont été cette annéebeaucoup plus sensibles, M. Pavec ayantaussi donné deux cours de dessin par se-maine, suivis trè assidûment.

M. Ramos, professeur de modelage, ade même aim couirs de plus el je vous in-vite à regarder de près, à l'issue de cette,réunion, des travaux qui se sont rendusdignes d'être moulés et d'autres non moinsintéressants en terre. M. Ratnos ai>^-1'Paris par les exigences du métier, n'a pumalheureusement être des nôtres aujour-d'hui, mais il saura du moins le bien quenous disons de son savoir et de la façond'en faire profiter des élèves intéressant.

Cependant tous les arts pratiques nesont nas également pratiqués, et notre vi-ce-président M. Cros, dont, tout le mondeconnaît la science et le talent, n'a eu,cette année, contrairement a la pér1913 que des débuts sans suite à soncours de peinture céramique.

Quant à la puériculture, contrairementa toutes nos prévisions basées sur 1 éru-dition dui docteur Galippe et le grand in-térêt, et l'utilité de l'hygiène du nourris-son et de l'enfant, ce cours n'a pas é'ésuivi. Nous sommes désolés que le Doc-teur n'ait pas eu la satisfaction qui s'im-posait à sa généreuse tentative ; il a droità toute notre reconnaissance.

Et cela ne nous empêche pas de son-ger, pour un avenir immédiat, à la créa-tion de cours nouveaux. Bien que /es sal-les nous manquent, -nous •espérons vive-ment pouvoir, en novembre, afficher ce-lui de droit usuel et commercial, peut-êtreaussi de littérature, et il est question pourles jeunes femmes et jeunes filles d'uncours de coupe, dessin et pratique.

Voilà des choses qu'il nous faudra bienconnaître en temps utile, et, à ce propos,laissez-moi adresser un remerciement cor-dial à tous nos collaborateurs qui saventsi bien nous seconder ; je veux parler deMM. les journalistes, je veux parler aussidu directeur du: Bureau de Bienfaisance,M. Mouton, sa collaboration spontanéenous est précieuse, aussi, avec quel nlai-sir, nous avons tous applaudi dernière-ment à la distinction que lui ont valu sesdevoirs-administratifs. Tous nos remercie-ments pour avoir paré notre siège socialde ces emblèmes divers, mais opportuns,puisque notre comité est composé de per-sonnes de cinq nationalités. Cependant,depuis, cinq ans qu'il existe, nous n'avonsconnu que la plus parfaite entente. Aussi,n'est-il pas réconfortant, de voir ces dra-peaux multicolores, harmonisant leurscouleurs pour cette cause philanthropi-que, flotter vers un même but, sous le•souffle d'im même idéal.

Le Secrétaire de l'AssociationPolytechnique de Cannes,

G. PAVEC.

Contre l'Impôt sur le RevenuCULTIVATEURS !

Vous réclamiez le dégrèvement de l'im-pôt foncier. Les votes du Sénat et de laChambre en Mars 1914, vous l'ont accor-dé, avec application à partir du 1er Jan-vier IQI5.

C'est une. question réglée !Prenez garde que, maintenant, l'imnôt

sur le revenu ne vous enlève ce que vousvenez d'arracher aux législateurs, toujourssouples ù la veille des élections généra-les.

N'oubliez pas que M. Malvy, ministrede l'intérieur, fut rapporteur du projetd'impôt sur le revenu appliqué aux finan-ces communales, celui-là même qui aprévu « que tout citoyen ayant i5o francsde revenu en salaires ou autrement », se-rait soumis à l'impôt sur le revenu et àla déclaration contrôlée.

A bon entendeur salut !L'Impôt sur le Revenu c'est l'Inquisi-

tion Fiscale !

CONTRIBUABLES 1Riches ou pauvres.̂ grands ou petits,

avec l'impôt sur le revenu vous devrez su-bir la déclaration contrôlée, c'est-à-direl'inquisition fiscale.

Vous devrez livrer le secret de vos af-faires privées.

Vous devrez raconter aux fonctionnai-res (combien y en aura-t-il de discrets )vos gains comme vos déboires, vos béné-fices comme vos pertes.

Et puis, en toute sincérité, qui pourradire vraiment ce qu'il a gagné dans l'an-née ?

Et les récoltes perdues 1 el les facturesqui ne rentrent pas 1 et les faillites ! etles coupons qui ne sont pas payés ! et lessalaires mangés par le chômage !

Les Français qui ont vécu libres jus-qu'ici ne voudront pas devenir « la chosedes agents du fisc », qui seront eux-mê-mes aux ordres des politiciens.

L'Impôt sur le Revenu c'est pour tousles citoyens l'Inquisition Fiscale ! c'est ladéclaration et la délation !

THEATRES ET CONCERTSAU CASIN'O DE CANNES

Rappelons que c'est aujourd'hui Ven-dredi i5 Mai qu'a lieu au Petit Casino la1™ représentation du célèbre comiqueAuge, qui interprétera le rôle créé par luià Paris dans :Cœur d'Artichaud, Folie-vaudeville mili-taire en 3 actes, de MM. Henry MOREÂUet MONTBART.

Cette pièce fut cet hiver le gros succèsparisien.

Le spectacle commencera par :Le Réveil du Fêtard, comédie en 1 acte

de M. Léon Favey.La location est ouverte et (s'annonce

comme un très grand succès.

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Chronique LocaleLE TEMPS QU'IL FAIT

A ParttCiel brumeux.Vent du Nord.Température à 7 heures du matin : 11.Baromètre : 773.

A LytnCiel légèrement nuageux.Température à 7 heures du matin : 12.Temps probable assez beau.

ÏSn Justice de Paix

Nous lisons dans le Petit Provençal :« M. le Maire jouait vraiment cle mal-

heur, avant-hier, en justice de paix. Sapolice avait amené, devant le tribunal,trois cha<rrelées d'adversaires politiques,tous ont elle acquittés. Nous avions parléde la première affaire. La deuxième avaittrait à une infraction à la loi sur l'affi-chage é'eatonal ; la troisième concernaitruai cocher de place qui n'a pas l'heur de•paire aux maîtres du jour. Trois pour-suites, trois acquittements, tel fut le bilan•dii i3 Mai, -chiffre fatidique 1 »

Et encore nous demandons :Pourquoi la personnalité du Maire de

Cannes dans ces affaires.La police fait de= procès-verbaux et

poursuit. C'est qu'e'l-e suppose en avoir ledroit et le devoir.

Le j.U'gie -apprécie a-ulremen-t.Pourquoi on parei'ile matière parier

« d'adversaires politiques, »Nous ne croyons pas que ce soit très

habile.

Caisse d'Epargne de Cannes. —Au COÛTS des lances des 10, 12 et i4 mai,les dépôts ont été de 53.128 francs et lesretraits de 19.175 fr. 89, •soit 'Uin excédentde dépôts de 34.o5a fr. n .

Cela ne signifie pas évidemment que lamunicipalité Capron ait toutes les ver-tus.

Mais cela permet, de dire et de répéterque lorsqu'on l'accuse de causer la ruinede tout le monde à Cannes on exagère...pour le moins.

Pour la propagande d'été. — Ainsiqu'il le fajit depuis cinq ans, notre con-frère M. L. Andrau, va. entreprendre l'étéprochain une véritable tournée de profpargande avec une automobile réclame, pourla Riviera, en visitant toules les stationsde France, Belgique, Suisse, etc.

Les principales villes de la Côte d'Azurse sont unies à cette œuvre de propagandepar le « Livre d'Or » ce grand et nmgni-fiqiiie album illustré de tout ce quii estbeau dans notre région et que notre con-frère irûpalrtïl ou envoie gratuitement àtous lies élablissemenits : hôtei's, casinos,cercles, cabinets1 de .médecins ; etc. deFrance et des principales villes de l'étran-ger.

Nous applaudissons à celle initiative enfaveur de la Riviera car il fa/ut désormaisque notre région soit toujours plus visi-tée -afin que £on développement soH nor-mal;.

A I fijirn » Quemd-PIaffe (Somme)LuUCEl Paris-Boulogne (la plus jolie

plage) l 'Hôtel B e l l r v u c . 42 chambres,très bien achalandé ; élément parisien. Fa-culté d'acquérir fonds. S'adresser à Me Vas-seur, notaire à Douai (Nord). 9443

Fête de l'A. S. C. — L'AssociationSportive de Cannes offrira demain soir sa-medi, à 8 h. 3o, une soirée agréable à sesmembres et à ses amis dans le joli localdu Cercle de l'Union.

Au programme, un concert avec leconcours de i'a sociéié « Comœdia ».

A 10 heures 3o, Bal avec l'excellent or-chestre /Egitna.

Voilà de quoi satisfaire tous les goûts.Nos infatigables footballers vont pouvoirmontrer leur virtuosité autre part que BUTle groond de la Bocca.

• t i r» Maur», la demander partout

Réunion des Syndicats. — Les délé-gués des différents groupements et syndi-cats réunis sous l'initiative du QuartierOuest, sont priés d'assister à la réunionqui aura Heu demain samedi,. 16 Mai. à8 h. 1, au siège de la Société des RégatesCannoises.

Ordre du jouq : Question du Gaz ;Compte rendu de la délégation.

Pour les Candidatsaux Fonctions publiques

Carrière de Dames.

Dame employée des Postes et Télégra-phes. — Date officielle : 26 Juin 1914.Délai d'inscription, 23 mai igi i . Age, 18à 25 ans. Traitement, 1100 à 2200 frs. In-demnités de. résidence, 4oo fr. à Paris.Avantages divers. Aucun diplôme n'estexigé.

Carrières de Jeunes GensContrôleur civil slagiaire en Tunisie

Date probable, fin 1914. Age, 21 à 28ans. Traitement, 4ooo à 12000 francs.Avantages divers. Licence exigée.

Institut National agronomique. — Dateofficielle, 4. 5 et 6 juin 1914. Délai d'ins-cription, 1 5Mai 191/i. Age minimum, 17ans. Aucun diplôme n'est -exigé.

Rédacteur au Ministère des Finances. —Date probable, fin 1914. Age, 22 à 3o ans.Traitement, i5oo à 0000 francs. Accès auxemplois supérieurs. Baccalauréat exigé.

E!ève pifjueur au service de la voie etdes bâtiments des chemins de fer de l'E-tat. — Date officielle, 8 juillet 1914. Jfê-lai d'inscription. a5 mai 1914. Age mini-mum, 18 ans. Traitement de début, ia5francs par mois. Indemnités de résidence(3oo francs à Paris). Aucun diplôme n'estexigé.

Rédacteur au Ministère du Travail et dela Prévoyance sociale. — Date probable,fin. 191/1. Age. 23 à 3i ans. Traitement,25oo à 5ooo fr. Baccalauréat exigé.

Expéditionnaire à la Caisse des DéDôtset Consignations. — Date probable, 3*trimestre 1914. Age, 22 à 3o ans. Traite-ment, 1800 à 4ooo fr. Certificat d'étudesprimaires exigé.

Rédacteur au Ministère du Commerce etde l'Industrie. — Date officielle, 9 no-vembre igifl. Délai d'inscription, 12 oc-tobre ig i i . Age, 22 à 3o ans. Traitement25oo à 5ooo francs. Licence exigée.

Commis stagiaire à la Banque de l'Al-gérie. — Date officielle, i5 juin 1914.Délai d'inscription, a5 mai igifl. Àg«, iSà 3o ans. Traitement, 1.800 à 3.000. Ac-cès aux emplois supérieurs. Aucun diplô-me n'est exigé.

Contrôleur des Mines. — Date proba-ble, juillet igi4. Ag-e, 21 à 3o ans. Trai-tement, 2200 à 35oo fr. Accès aux em-plois supérieurs de 4ooo à 5ooo francs.Au-cun diplôme n'est exigé.

Commis de la Trésorerie d'Algérie.Date probable : à* trimestre 191*4. Age :22 à 3o ans. Traitement, 2000 à 3200 fr.Accès aux emplois supérieurs. Aucun di-plôme n'est exigé.

Les lecteurs qui ont besoin de rensei-gnements au sujet d'un des emplois in-diqués ci-dessus ou dune carrière admi-nistrative quelconque peuvent s'adreaserde notre part à MM.les Directeurs de l'E-cole du Fonctionnaire, 4o, Avenu* Dau-mesnil, Paris.

Joindre o fr. 10 et ne pas oublier d*mentionner' sa qualité de lecteur duLittoral.

Les Directeurs de l'Ecole du Fonction-naire ont bien voulu également s'erpagwà adresser à tous ceux de nos lecteurs quieu feront la demande accompagnée de1 fr. 5o en timbres-poste ou mandat pourtous frais l'Annuaire Carus (livre des can-didats et candidates aux emploi* adminis-tratifs) un fort volume contenant 780pages de texte complet et donnanttous les renseignements utiles sur ioutetles fonctions publiques, condition* d'ad-mission, concours, traitement, avenir,etc.

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Patrons coiffeurs. — Dans sa dernièreréunion, le Syndicat des patrons coif-feurs a renouvelé son bureau. Ont é(écluis :

Président, Thomas Altxmt ; vice-prési-dent, Ordan Joseph ; secrétaire, GoepfertEd. ; secrélahie-adjaint, CaJverre J.-B. ; .'trésorier, Asto-im Henri ; trésorier-adjoint, ,Saja E-unes't,

Les membres du bureau du Syndicat despatrons 'coiffeure sont priés d'assister à laréunion qui anira lieu ce son* vendredi.Présence indispensable.

Les .membres du Syndicat pourront as-sister à cette 'réunion.

Graveur, fi. rue Bo*ra, Cannât.

Fête de la Saint-Jean — Les jeunesgens et hommes mariés des quartiers duGrand Jas et du Four-à-Chaux. faisant oudésirant faire partie de la fête de la St-Jean sont invités à assister à la réunion,qui aura lieu demain soir Samedi à 8 heurres | au café Boyer.

Publications de Mariages. — Dai5 Mai igiii- — Entre ;

Achille Giacobi, employé de Commer-ce et Eugénie, Etiennette Pardon, sanaprofession.

— Jean, Baptiste Girard1, peintre et Ma-rie Chatoux, sans profession.

François, Marie Duverney, bijoutieret Hilda, Juliette Klefstad-Sillonville.sansprofession.