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La France n’a jamais compté autant de demandeurs d’emploi sans activité en métropole : ils étaient 3,224 millions fin mars, plus que le record de 1997 (3,195 millions). Sans surprise pour ce 24 ème mois continu : toujours plus de demandeurs d’emploi et aucune embellie ne se profile à l’horizon ! Faut-il appeler cela un record et comment ne pas y voir plutôt un désastre. Un record, on peut en être fier, mais ces chiffres là signent un cortège de difficultés, de malaises, de problèmes sociaux, une mise en danger, en fragilité tels qu’on ne peut leur appliquer le terme de record. Les chiffres traduisent aussi le désastre annoncé, prévisible des politiques d’emploi suivies tant par ce gouvernement que par les précédents. On ne dira jamais assez que les aides aux entreprises, les allègements sociaux et fiscaux accordés sans contreparties ne donnent jamais que des effets d’aubaine. Les plus fragiles restent les moins qualifiés, les plus précaires. Le chômage des SOMMAIRE L@ LETTRE Semaine du 29 avril au 5 mai 2013 n° 443 Case 408 - 263 rue de Paris - 93516 Montreuil Cedex Tel. : 01 55 82 83 40 - Fax : 01 55 82 83 33 - www.ugict.cgt.fr - [email protected] www.facebook.com/ugict - www.twitter.com/cgtcadrestechs 1/7 BILLET DE LA SEMAINE UN RECORD ? NON UN DÉSASTRE ! UGICT La référence syndicale INGÉS CADRES TECHS Mur des « cons » : la CGT soutient le Syndicat de la magistrature Sages-femmes des hôpitaux publics : mobilisation unitaire pour les salaires le 22 mai Siège de l’AFPA: un plan de départ qui inquiète Thales : la CGT alerte contre les risques psychosociaux Renault Cléon : suicide d’un technicien victime de pression et de chantage Un an après la présidentielle : Thierry Lepaon écrit à François Hollande Indemnisation des intermittents du spectacle : la CGT se félicite des préconisations du rapport Gille Mécontentement : 70 % des Français craignent une explosion sociale Retraite : trois salariés sur quatre partent « dès que possible » Salaires en Allemagne : le printemps social s’annonce chaud bouillant Soirée-débat de l'UGICT-CGT : mercredi 15 mai 2013

L@ LETTRE - ugict.cgt.fr · L@ LETTRE N° 443 DU 29 AVRIL AU 5 MAI 2013 2/7 femmes, déjà lourdement frappées par le temps partiel subi, et des seniors demeurent lui aussi très

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La France n’a jamais compté autant de demandeurs d’emploi sans activité en métropole : ils étaient 3,224 millions fin mars, plus que le record de 1997 (3,195 millions). Sans surprise pour ce 24ème mois continu : toujours plus de demandeurs d’emploi et aucune embellie ne se profile à l’horizon ! Faut-il appeler cela un record et comment ne pas y voir plutôt un désastre. Un record, on peut en être fier, mais ces chiffres là signent un cortège de difficultés, de malaises, de problèmes sociaux, une mise en danger, en fragilité tels qu’on ne peut leur appliquer le terme de record. Les chiffres traduisent aussi le désastre annoncé, prévisible des politiques d’emploi suivies tant par ce gouvernement

que par les précédents. On ne dira jamais assez que les aides aux entreprises, les allègements sociaux et fiscaux accordés sans contreparties ne donnent jamais que des effets d’aubaine. Les plus fragiles restent les moins qualifiés, les plus précaires. Le chômage des

SOMMAIRE

L@ LETTRESemaine du 29 avril au 5 mai 2013 n° 443

Case 408 - 263 rue de Paris - 93516 Montreuil CedexTel. : 01 55 82 83 40 - Fax : 01 55 82 83 33 - www.ugict.cgt.fr - [email protected]

www.facebook.com/ugict - www.twitter.com/cgtcadrestechs 1/7

BILLET DE LA SEMAINE

UN RECORD ? NON UN DÉSASTRE !

UGICTLa référence syndicale

INGÉSCADRESTECHS

Mur des « cons » : la CGT soutient le Syndicat de la magistrature Sages-femmes des hôpitaux publics : mobilisation unitaire pour les salaires le 22 maiSiège de l’AFPA : un plan de départ qui inquièteThales : la CGT alerte contre les risques psychosociauxRenault Cléon : suicide d’un technicien victime de pression et de chantageUn an après la présidentielle : Thierry Lepaon écrit à François HollandeIndemnisation des intermittents du spectacle : la CGT se félicite des préconisations du rapport GilleMécontentement : 70 % des Français craignent une explosion socialeRetraite : trois salariés sur quatre partent « dès que possible » Salaires en Allemagne : le printemps social s’annonce chaud bouillantSoirée-débat de l'UGICT-CGT : mercredi 15 mai 2013

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femmes, déjà lourdement frappées par le temps partiel subi, et des seniors demeurent lui aussi très inquiétant, tandis qu’à l’entrée dans la vie active, la perspective d’un CDI recule de plus en plus pour les jeunes diplômés à qui l’on impose des stages hors cursus. À cela il faut ajouter les centaines de milliers de ruptures conventionnelles qui sont la plupart du temps des licenciements déguisés. Avec tout cela, la loi prétendument et pompeusement baptisée « sécurisation de l’emploi » votée le 16 avril dernier va encore permettre aux entreprises de licencier en toute sécurité en fragilisant davantage le statut du contrat de travail et son contenu. Le tout aboutira à une véritable insécurité pour tous les salariés nouvellement amputés de nombreux droits. Les mêmes qui prétendent que les licenciements d’aujourd’hui feront les

emplois de demain, nous disent aussi que nous coûtons encore trop cher, que nous ne travaillons pas assez et que nos prélèvements sociaux et fiscaux sont des freins à l’embauche. Les ferments de cette crise sont clairement dénoncés aujourd’hui, bien au-delà des rangs de la CGT ou des organisations syndicales mondiales et européennes : l’austérité ne fait que renforcer cette crise et elle tourne le dos à une politique dynamique de croissance et d’emploi. C’est le message que martèleront nombre de manifestants le 1er Mai dans le monde et dans notre pays. Mais également durant la semaine d’action décidée par la Confédération Européenne des Syndicats, du 7 au 14 juin 2013, avec les 80 organisations qui la composent et le slogan est « changer de cap contre les politiques d’austérité ».

MUR DES « CONS » LA CGT SOUTIENT LE SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE

La CGT a apporté vendredi son soutien au Syndicat de la magistrature après le tollé suscité par un « mur des cons » dans le local de ce syndicat où figurent des portraits de personnalités, estimant que « l’action et la pensée syndicale ne peuvent être criminalisées en démocratie ».

« Depuis deux jours, le courroux politico-médiatique s’est abattu sans relâche sur nos camarades du Syndicat de la magistrature. Les raisons invoquées sont disproportionnées et délirantes », affirme dans un communiqué la CGT.

« Les déchaînés du mur des cons et leurs partenaires leur reprochent donc d’avoir acté leur liberté de penser syndicale, leur liberté de penser le fait et l’individu politique avec humour dans un local privé ! N’a-t-on donc plus le droit en France d’avoir de l’humour ? », demande la CGT.

« Après la criminalisation de l’action syndicale, après le rejet inacceptable du texte d’amnistie, nous sommes contraints de constater que la liberté de penser dans un lieu privé devient criminel », affirme la CGT. En revanche, la CGT estime que « les propos et discours homophobes entendus ces derniers temps, les appels indirects à la haine ou les menaces de guerre civile de la part de responsables politiques, associatifs, religieux ne sont pas sanctionnés à la hauteur du danger que ces actes collectifs représentent pour notre démocratie ».

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SAGES-FEMMES DES HÔPITAUX PUBLICS MOBILISATION UNITAIRE POUR LES SALAIRES LE 22 MAI

La CGT, Force Ouvrière, L’UNSA et SUD, accompagnés dans leurs démarches par l’UNSSF et l’ANSFT, ont décidé en intersyndicale d’appeler les sages-femmes des hôpitaux et de la territoriale à une journée d’action gréviste le 22 mai 2013, car elles se sentent les oubliées des négociations salariales. À noter que la CFDT, invitée à cette intersyndicale ne s’est pas jointe à cet appel. Dans leur communiqué commun, les organisations affirment que « toutes les sages-femmes fonctionnaires sont concernées : exigeons des salaires à la hauteur de nos qualifications et de nos responsabilités. [...] L’urgence, aujourd’hui pour les sages-femmes fonctionnaires, ce sont les salaires ! »

SIÈGE DE L’AFPA UN PLAN DE DÉPART QUI INQUIÈTE

L’Association française pour la formation des adultes (Afpa), en difficulté depuis qu’elle est soumise à la concurrence depuis 2009, a ouvert un plan de départs volontaires pour son siège de Montreuil.

Pour remettre à flot l’association, au bord du gouffre, et lui donner pour la première fois des capacités d’investissement, le gouvernement avait annoncé une recapitalisation de 220 millions sur 5 ans. « Il y a une immense inquiétude car la recapitalisation a tardé », confie Jacques Coudsi pour la CGT qui a tiré la sonnette d’alarme en 2012. Les réductions d’effectifs envisagées sont « irréalistes » et « susceptibles d’amplifier les difficultés de l’Afpa ». Après la phase de sauvetage financier, il appelle la direction à « vite » engager les changements promis.

THALES LA CGT ALERTE CONTRE LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX

Le syndicat CGT du groupe de défense Thales a dénoncé jeudi « une organisation du travail pathogène » et des rapports sociaux « qui se dégradent » conduisant à « la multiplication des altercations, des arrêts de travail, des dépressions ».

« L’écart ne cesse de s’accroître entre le travail réel et le travail prescrit et, la direction maintient ses organisations du travail pathogènes, poursuit la casse des collectifs de travail et la non- reconnaissance de l’implication des personnes », alerte la CGT dans un communiqué.

Elle dénonce également des suicides « renvoyés aux faiblesses supposées des personnes ou à l’absence de signe extérieur de souffrance » par la direction alors que « c’est le travail qu’il faut soigner dans le groupe ». La CGT réclame que trois cas de suicide « connus » (en 2008, 2009, 2012) soit requalifiés en accidents du travail.

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RENAULT CLÉON SUICIDE D’UN TECHNICIEN VICTIME DE PRESSION ET DE CHANTAGE

Un technicien de maintenance de Renault s’est suicidé dans la nuit de dimanche à lundi sur son lieu de travail à l’usine de Cléon (Seine-Maritime) a déclaré le syndicat CGT qui évoque une lettre de ce père de deux enfants, âgé de 35 ans, dans laquelle il dénonce « pression » et « chantage » de la part du groupe. « Il a laissé sur place deux lettres, l’une pour sa famille et l’autre à l’attention de la direction, dans laquelle il dénonce les pressions », explique Pascal Le Manach, délégué syndical CGT. Dans ce second courrier, la victime écrit « Merci Renault. Merci ces années de pression, chantage aux nuits. Où le droit de grève n’existe pas. Ne pas protester sinon gare. La peur, l’incertitude de l’avenir sont de bonne guerre, paraît-il ? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos ». Allusion à Carlos Ghosn, le P-DG du groupe. Selon la CGT, la direction avait menacé de « façon collective » certains salariés travaillant la nuit de « redescendre en équipe (de jour), avec une perte financière très importante à la clé ». La CGT a demandé la tenue lundi d’un Comité d’hygiène et de sécurité exceptionnel « pour montrer la responsabilité de Renault dans ce décès », a-t-il dit.

UN AN APRÈS LA PRÉSIDENTIELLE THIERRY LEPAON ÉCRIT À FRANÇOIS HOLLANDE

Dans une lettre adressée vendredi 26 avril à François Hollande, le secrétaire général de la CGT en appelle à une « rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur » en France et en Europe.

« Il n’est pas habituel que le secrétaire général de la CGT écrive au président de la République française. D’impérieuses raisons m’y conduisent », écrit-il. Il rappelle au chef de l’État qu’il a été élu pour une « rupture avec la politique économique et sociale menée précédemment » et « la CGT s’était clairement exprimée pour un changement de majorité dans l’intérêt des salariés ».

« Or, nous sommes contraints de constater l’écart grandissant entre vos engagements et les actes. Le décalage est immense entre les attentes des salariés et les réponses politiques apportées », affirme le leader du premier syndicat français en rappelant notamment la hausse continue du chômage.

Thierry Lepaon estime que « la rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur budgétaire doit être à l’ordre du jour en France et en Europe ». Pour la CGT, la prochaine conférence sociale des 20 et 21 juin doit avoir pour ordre du jour « l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat, l’emploi, la politique industrielle, les services publics, une protection sociale de haut niveau, les droits à la retraite ». « La démocratie sociale et les moyens de l’exercer doivent aussi en être partie prenante », écrit-il.

Le secrétaire général de la CGT estime que l’accord sur la sécurisation de l’emploi « divise les Français, les salariés, les organisations syndicales, les parlementaires, y compris ceux de la majorité ». Dès lors, comment ce texte « pourrait-il devenir loi de la République ? », demande-t-il.

Enfin, le leader de la CGT regrette le rejet par le gouvernement de la proposition de loi sur l’amnistie sociale. « Derrière cette loi se joue aussi la condamnation de la politique de votre prédécesseur dont la brutalité a contraint nombre de salariés à se mobiliser et à agir », écrit-il au président. « Beaucoup ont voté pour vous et vous les rejetez. La poursuite de cette attitude serait incompréhensible ».

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INDEMNISATION DES INTERMITTENTS DU SPECTACLELA CGT SE FÉLICITE DES PRÉCONISATIONS DU RAPPORT GILLE

Le rapport de la mission parlementaire sur le régime d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, adopté à l’unanimité et publié mercredi 17 avril, a reçu un accueil favorable de la fédération CGT du Spectacle. Pour cette organisation syndicale très représentative dans la profession qui a été le fer de lance de nombre de mobilisations sur cette question « il en ressort 27 recommandations qui pour la plupart sont en phase avec nos orientations et nos propositions ».

Le député Jean-Patrick Gille, rapporteur de la mission, invite à « dépasser les polémiques » sur le sujet et estime qu’une approche « strictement comptable » « ne peut suffire à guider la décision ».

« Il faut maintenir un soutien efficace à un secteur porteur d’emplois non délocalisable et en forte croissance ». Le rapport chiffre le coût des règles spécifiques d’indemnisation des intermittents inférieur au milliard d’euros avancé par la Cour des comptes. Un chiffrage alarmiste pourtant « régulièrement brandi par les détracteurs du système ». Ainsi, en se basant sur des chiffres de l’Unedic, le surcoût réel des annexes 8 et 10 de l’assurance-chômage se monte à 320 millions d’euros, par rapport à ce que coûterait un passage des artistes au régime général. Par ailleurs, les députés reconnaissent que « les conditions d’affiliation au régime de l’intermittence sont plutôt restrictives par rapport au droit commun ; le montant et la durée de versement des prestations semblent, en revanche, plus avantageux ». On est donc loin d’une exception frisant le privilège comme l’ont souvent assuré les représentants du Medef.

Le patronat a du s’étrangler en lisant dans le rapport qu’« on ne peut envisager de supprimer un régime d’assurance-chômage qui constitue un filet de sécurité essentiel en contrepartie de l’hyper-flexibilité exigée des professionnels du spectacle ».

« Le rapport met à raison l’accent sur l’apport économique des secteurs du spectacle et de l’audiovisuel, se félicite la CGT Spectacle. Il tord le cou aux chiffrages fantaisistes sur le déficit des annexes. La Fédération CGT du Spectacle ne ménagera pas ses efforts pour que les pouvoirs publics reprennent à leur compte ces recommandations afin d’améliorer les droits des artistes interprètes et auteurs, des techniciens, des ouvriers et des réalisateurs afin qu’ils puissent vivre décemment de leur métier.»

MÉCONTENTEMENT 70 % DES FRANÇAIS CRAIGNENT UNE EXPLOSION SOCIALE

Un sondage IFOP pour Dimanche Ouest France, révèle que sept Français sur dix (70 %) estiment que la France pourrait connaître une explosion sociale au cours des prochains mois dans un contexte marqué par de nombreux plans sociaux et une forte tension entre l’exécutif et la rue, principalement dans le cadre des mobilisations des opposants au mariage pour tous, analyse l’IFOP, est jugé « certain » par près d’un Français sur cinq (19 % des 1 005 personnes interrogées par l’IFOP). Il est jugé « probable » par 51 % des sondés.

Lors de précédents sondages, en 1998 pour l’Événement du Jeudi et en 2009 pour Challenges, le risque d’explosion sociale était craint respectivement par 64 % et 66 % des Français.

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RETRAITE TROIS SALARIÉS SUR QUATRE PARTENT « DÈS QUE POSSIBLE »

Une étude conjointe de la Drees (statistiques des ministères sociaux), du COR (Conseil d’orientation des retraites), de la Cnav (Caisse nationale de l’assurance vieillesse) et de la DSS (Direction de la Sécurité sociale), publiée vendredi 26 avril, révèle qu’une large majorité des nouveaux retraités dit être partie à la retraite dès que possible, souvent après avoir rempli les conditions pour obtenir une pension à taux plein. Signe des temps, 31 % ont donné comme raison la peur d’une nouvelle réforme.

SALAIRES EN ALLEMAGNE LE PRINTEMPS SOCIAL S’ANNONCE CHAUD BOUILLANT

Un vaste mouvement de grève pour les salaires a mobilisé plus de 12 000 salariés de la première compagnie aérienne européenne hier lundi 22 avril à l’appel du syndicat Verdi. Il a entraîné la quasi paralysie de la compagnie pour un mouvement qui se voulait un deuxième avertissement. Fin mars, une première grève d’avertissement dans le cadre du même conflit avait déjà obligé Lufthansa à annuler quelque 700 vols. Ces mouvements coïncident avec des négociations salariales annuelles tendues. Verdi réclame une hausse de salaire de 5,2 % sur 12 mois pour quelque 33 000 salariés de Lufthansa en Allemagne et demande des garanties sur l’emploi. Quant aux métallos, ils prévoient des grèves dès cette semaine. Les entreprises ont « des carnets de commandes et des bénéfices stables ou en croissance », argumente Knut Giesler, responsable régional d’IG Metall en Rhénanie du nord-Westphalie. « Il doit donc y avoir un plus confortable pour les salariés, seule une hausse forte des revenus donnera une nette impulsion à la croissance, en Allemagne et en Europe ». Les salariés d’Amazon devraient eux aussi suivre les métallos car ils doivent se prononcer dans les prochains jours sur le principe d’une grève.

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Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict-CGT) ● 263 rue de Paris ● Case 408 ● 93516 Montreuil Cedex Tél. : 01 55 82 83 40 ● Fax : 01 55 82 83 33 ● [email protected] ● www.ugict.cgt.fr

SOIRÉE-DÉBAT

MERCREDI 15 MAI 2013 17h30 ● 19h30

Siège de la CGT - 263 rue de Paris - 93100 Montreuil

Hall des fédérations ● Salle Mezzanine

(Métro : Porte de Montreuil, ligne 9) 27

ème livraison

CHAMPAGNE ! Histoire inattendue

Les éditions de l’Atelier - octobre 2012

Avec la participation de l’auteure Claudine Wolikow, de Bernard Stephan, directeur des éditions de l’Atelier

Et la présence exceptionnelle de Christian Jojot, secrétaire général de la Fédération des coopératives du champagne

Claudine Wolikow, historienne, a été experte auprès de l’Institut national des appellations d’origine (INAO) pour la révision de l’aire d’appellation « Champagne ».

L’ouvrage a été coécrit avec Serge Wolikow, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne et chercheur à la Maison des sciences de l’Homme de Dijon. Il est notamment responsable de la chaire Unesco « Culture et traditions du vin ».

L’histoire du vin de France, le vin le plus récent des productions vinicoles françaises et pourtant le plus connu d’entre eux, cette histoire recèle bien des surprises que ce beau livre nous aide à découvrir. Pour ne pas déguster idiot !

Les profondes connaissances sur le sujet de la part des auteurs que ce livre met en valeur, les nombreuses rencontres et recherches auxquelles ils se sont livrés, les belles illustrations qu’ils nous offrent à découvrir, combleront toutes celles et ceux qui au-delà de leur goût pour le précieux breuvage aiment à connaître d’où viennent et comment se font les œuvres qui marquent notre riche culture française.

L’étonnement, la curiosité et le plaisir que nous apportera sans nul doute la rencontre avec le secrétaire général de la Fédération des coopératives du champagne, combleront notre envie de comprendre par quelle alchimie se sont mêlées l’histoire ouvrière de cette activité de production et sa gestion démocratique !

Déjà un nouveau management : est-ce aussi ce qui fait la qualité et la réputation du produit ??? En tout cas, pour son 50

ème anniversaire, l’Ugict-CGT ne pouvait faire

moins que de l’associer à un produit aussi emblématique que le champagne, à l’histoire prestigieuse et au futur assurément durable ! Ce beau livre récemment sorti nous en offre l’occasion.

Vous viendrez bien trinquer ?!