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Question : comment a évolué ladata.over-blog-kiwi.com/1/49/21/14/20150918/ob_17ff1a_les-euro... · dans le monde, les populations furent frappées par une autre calamité que la

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Étude de deux graphiques

Question : comment a évolué la

population mondiale de l’Antiquité à la

fin du XIXème siècle ?

Document 1 :

Document 2 :

Quelle méthode

pour étudier un

graphique ?

Rappel de

la méthode

Suite du

cours

Méthode 1 : étudier un tableau

statistique ou un graphique montrant une

évolution historique (1ère étape)

L’analyse du

document

La rédaction de la

réponse

La structure de la

réponse

Repérer le titre du

document pour en

dégager le thème

Annoncer le thème

du document dans

une phrase

d’introduction

1er § de la réponse

Suite de la méthode

Méthode 1 : étudier un tableau statistique ou un

graphique montrant une évolution historique

(2ème étape)

L’analyse du

document

La rédaction de la

réponse

La structure de la

réponse

Repérer les données

importantes : que

mesurent les chiffres ?

comment évoluent

globalement les

chiffres entre la

première date et la

dernière date ?

L’évolution est-elle

continue ou peut-on

distinguer différentes

périodes ? À quelle(s)

date(s) observe-t-on

une rupture ?

La réponse doit mettre

en évidence

l’évolution globale

entre la date la plus

ancienne et la date la

plus récente, mais

aussi les différentes

périodes dans cette

évolution. Il faut citer

des chiffres pour

justifier votre propos. Il

faut expliquer les

évolutions mises en

évidence en utilisant

des connaissances.

Il faut structurer

rigoureusement la

réponse en

construisant plusieurs

paragraphes (au

moins deux) : un §

pour décrire

l’évolution et un §

pour expliquer cette

évolution.

Retour vers

le document

1 à étudier

Retour

vers le

doc 2

Etude d’un tableau et d’un texte, en utilisant une carte et un extrait d’article d’historien.

Question : que nous apprennent ces deux témoignages sur l’épidémie qui a frappé l’Europe au milieu du 14ème

siècle ?

Consigne : expliquez les informations extraites des deux témoignages en utilisant la carte et l’article extrait de la revue L’Histoire.

« L'an du Seigneur 1348, en France et presque partout dans le monde, les populations furent frappées par une autre calamité que la guerre et la famine : je veux parler des épidémies. (...) Ledit fléau, à ce que l'on dit, commença chez les mécréants [en fait en Asie centrale, dans l'empire mongol], puis vint en Italie ; traversant les monts, il atteignit Avignon, où il frappa quelques cardinaux et enleva tous leurs domestiques. Puis, peu à peu, (...) de ville en ville, de bourg en bourg, finalement de maison en maison, de personne à personne, (...) parvint jusqu'en Allemagne, moins terrible pourtant là-bas que chez nous. » (…)

JEAN DE VENETTE, Chronique latine (1368), dans P. BENAERTS et Ch. SAMARAN, Choix de textes historiques. La France de 1328 à 1610, Paris, Les Belles Lettres, 1926.

Pierre Brueghel – Le triomphe de la mort, 1562. Musée du Prado, Madrid.

Une évocation littéraire de la peste :

« A l’époque de la marche à pied, du cheval, des chars à bœufs aux roues grinçantes et de la marine à voile, la peste avançait au pas et moissonnait devant elle. Vingt-cinq millions de morts en Europe au quatorzième siècle. Les médecins en toge portaient des masques blancs à long bec d’oiseau, bourrés d’herbes aromatiques pour filtrer les miasmes. La terreur est proportionnelle à l’accélération des moyens de transport. La peste attendait la vapeur, l’électricité, le chemin de fer et les hauts navires à coque en fer. Devant la grande terreur en noir, ça n’est plus la faux et son sifflement sur les tiges, c’est la pétarade de la moissonneuse-batteuse lancée à pleine allure au milieu des blés. Aucune thérapie. La peste est imprévisible et mortelle, contagieuse et irrationnelle. Elle sème la laideur et la mort, répand sur le monde le jus noir ou jaune des bubons qui percent sur les corps. »

Patrick Deville Peste & Choléra, 2012

« Disparue d'Occident après le VIème siècle, la peste (du latin pestis, « fléau ») ressurgit durant l'année 1347. Elle aurait pris naissance en Asie centrale, dans le territoire qui entoure le lac Balkhach. Au début du XIVème siècle, la population, encore nomade, commence à se sédentariser et croît rapidement avec le développement économique. L'épidémie qui éclate en 1338 se transforme en catastrophe. La peste va suivre les routes du grand commerce, vers les comptoirs génois de Crimée. En 1347, celui de Caffaest assiégé par les Tartares [Mongols] dont l'armée, atteinte par la peste, est décimée. Ils imaginent alors de réduire les Génois par la maladie en faisant catapulter dans la place des cadavres de pestiférés. La maladie pénètre dans la ville. Et les galères génoises emportent dans leurs flancs les germes mortels. En juillet 1347, à la première escale des galères, Constantinople est touchée. En septembre, elles abordent à Messine, en Sicile, d'où elles sont rejetées. Même scénario à Gênes puis, en novembre, à Marseille. Mais trop tard : les trois villes deviennent trois nouveaux foyers d'où la peste se répand rapidement suivant les axes de communication. L'année 1348 est la plus terrible. À l'Est, la peste atteint le plateau d'Anatolie. Plus loin, l'Inde est touchée. En Arabie, La Mecque est dévastée, contaminée par les pèlerins venus d'Égypte. La « Peste noire » ou « Grande Peste » gagne l'ensemble de l'Europe occidentale de 1348 à 1357. En 1348, elle touche une grande partie de la France, l'Italie, l'Angleterre, l'Allemagne de l'Ouest et la Péninsule ibérique ; en 1349, l'Allemagne et la Scandinavie, ainsi que les Pays- Bas ; en 1352, la Russie. Seules quelques régions situées à l'écart des routes, comme les zones montagneuses, ont pu être épargnées. L'épidémie associe forme bubonique (qui survient après la piqûre d'une puce infectée) et forme pulmonaire (contagieuse d'homme à homme, active en hiver). La mort survient, généralement, dans les trois jours. Face à ce fléau, la médecine médiévale est impuissante. On estime que l'Europe perdit alors plus du tiers de sa population. »

La Peste noire arrive, extrait de J. MARSEILLE, « Peste, guerre et famine : les grands malheurs », dans L'Histoire, n° 239, janvier 2000, p. 45.

Etude d’un tableau

Question : comment évolue la part de la

population européenne dans la

population mondiale depuis l’Antiquité ?

Document :

Comment faire pour étudier

l’évolution de la part de la

population européenne dans la

population mondiale ?

En calculant des pourcentages…

Par exemple, pour – 400 :

(32 / 152) x 100 = 21%

Calculez les

pourcentages pour

les autres années :

résultats

L’évolution de la part de la population

européenne dans la population mondiale

(en pourcentage)

-400 JC 500 1000 1300 1400 1500 1700 1800 1900 2000

21 17,2 20 16,7 20 17,4 18,3 18,3 20,1 26,1 12,9

L’étude de l’évolution de la part de la population européenne dans la

population mondiale est désormais plus facile à réaliser…

Tableau à recopier et à commenter à l’oral

Comment expliquer l’augmentation observable au XIXème siècle ?

Le modèle de la transition démographique

Etude de cartes

Question : quelles sont les destinations

des Européens qui quittent l’Europe entre

le 15ème et le 19ème siècles ?

Documents : cartes

Méthode : étudier une carte

Suite du

cours

Méthode 2 : étudier une carte

Analyser la carte Rédiger la réponse Structurer la réponse

Repérer le titre de la

carte pour en identifier

le thème

Annoncer le thème de

la carte

L’annonce du thème

de la carte constitue le

1er § de la réponse

Observer chaque

élément de la légende

et localiser sur la carte

chacun de ces

éléments

Localiser chaque

élément de la légende

et expliquer les

localisations observées

en utilisant des

connaissances

Votre réponse doit être

rigoureusement

structurée en

construisant plusieurs

paragraphes (au moins

deux) : un § pour la

description de la carte

et un § pour

l’explication des

localisations

Retour à la carte

Trace écrite pour le cours :À la suite d’une forte croissance économique et de la dépression

économique de 1873 à 1896, de nombreux Européens émigrent vers l’Amérique du Nord, l’Argentine, le Brésil, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et les colonies africaines et asiatiques.

Quelques chiffres :

• Population européenne en 1850 : 266 millions d’habitants

• Population européenne en 1900 : 401 millions d’habitants

• Émigrants européens entre 1870 et 1900 : 30 millions de personnes

• Émigrants européens entre 1900 et 1914 : 20 millions de personnes

Ces migrations favorisent l’essor du commerce européen également facilité par la baisse des coûts de transport (chemins de fer, transports maritimes), l’ouverture de voies maritimes plus courtes grâce au percement d’isthmes par des canaux (Suez en 1869, Corinthe en 1893 et Panama en 1914).

Les Européens investissent dans le monde entier profitant d’un mouvement important de construction de trains, de voies ferrées, de ports, de lignes télégraphiques et téléphoniques, de tramways, d’usines, d’équipements électriques…

Prenez des notes sur les documents qui

suivent

Golden Door d’Emanuele Crialese (2007)

Bande-annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18720649&cfilm=54150.htmlSynopsis :

« Début du XXème siècle. Dans un coin perdu de la campagne sicilienne, vit une famille de paysans qui s'échinent sur le même lopin de terre depuis des générations. Ils mènent une existence en harmonie avec la nature et cohabitent avec les esprits de leurs défunts. La monotonie de leur vie quotidienne est interrompue par des récits du Nouveau Monde, de leurs habitants, et des innombrables richesses de cet Eden...Salvatore décide de vendre tout ses biens : sa terre, sa maison, son bétail pour partir avec ses enfants et sa mère âgée mener une vie meilleure de l'autre côté de l'océan. Mais pour devenir citoyen du Nouveau Monde, il faut mourir et renaître un peu. Il faut abandonner les traditions séculaires et les vieilles croyances de sa terre, il faut être sain de corps et d'esprit savoir obéir et jurer fidélité si l'on veut franchir "La Porte d'Or"... »Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54150.html

Documents photographiés lors d’une visite du

musée d’Ellis Island à New-York en juillet 2012 :

Statue de la Liberté

inaugurée en 1886Caricature de 1921

Etude d’un extrait de The Immigrant, film de James Gray (2013)

Bande annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19539362&cfilm=194666.html

Synosis :

« 1921. Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la terre promise, New York. Arrivées à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine. Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un souteneur sans scrupules. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée, à la prostitution. L’arrivée d’Orlando, illusionniste et cousin de Bruno, lui redonne confiance et l'espoir de jours meilleurs. Mais c'est sans compter sur la jalousie de Bruno... »

Source : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=194666.html

Photo

d’Ellis

Island en

1945

1892 : ouverture d’Ellis Island

1900 : reconstruction des

bâtiments après un incendie

1924 : la création de quotas pour

l’immigration aux Etats-Unis fait

chuter le nombre d’arrivées

d’étrangers

1954 : fermeture d’Ellis IslandPhotographie

prise en

1908 par

Adolfo

Rossi

Contrôle médical

en 1914

Les étapes de la sélection des

immigrants à Ellis Island

Lewis W Hine (1874-1940) : Sociologue de

formation, il commence sa carrière de

photographe en 1904 en réalisant un

documentaire sur l’arrivée des migrants

européens à Ellis Island. Par ses

photographies, Hine témoigne de la réalité

sociale des migrants.

Lewis W. Hine, Madone italienne, ellis Island,

1905. Légende : « le jour où cette

photographie fut prise, 12000 immigrants

sont arrivés à Ellis Island »

« L’île d’Ellis est l’endroit où le gouvernement américain reçoit la première visite des émigrants : c’est l’antichambre de la Terre Promise. Nul colon ne peut débarquer s’il n’a passé par là.

On a bâti, sur une île minuscule, située au milieu de la baie de New York, une construction en briques et en fer qui, de loin, a l’air d’un grand casino. Je me tenais, par un clair matin de juin, devant la passerelle du débarcadère par où allaient défiler les émigrants. Le navire accosta, et le défilé commença. Italiens du Nord et du Sud, Slovaques, Russes, Hollandais, Arméniens, Juifs, Allemands, Roumains, Hongrois, Grecs, Monténégrins, des jeunes gens, des vieillards, des enfants, des femmes ; des allures fortes, décidées, des silhouettes fatiguées, énergies déjà aux trois quart abattues, des airs ouverts, souriants, braves, des regards timides, fuyants, des dos qui saluent sans raison et des tailles qui se redressent, et des moustaches provocantes. Tous ces gens sont encombrés de paquets mal ficelés, de caissetinssans couvercles, de valises bondées, à demi ouvertes, de ballots éventrés, de nippes et de couvertures, de cartons défoncés, de faisceaux d’ustensiles, de parapluies, de paniers , de boites, de cabas, d’étuis à violons, à mandoline, à guitare, de mouchoirs à carreaux enveloppant du linge ou des vêtements, des sacs en serpillère qu’ils portent à la main, sur leur dos ou sur leur tête. […]

Tout le monde est canalisé vers un hall immense où un premier tirage se fera. Ils sont là, 3000, chacun un papier vert à la main et un numéro épinglé à la poitrine : bêtes marquées pour le sacrifice, troupeau ahuri, effaré et docile, qui obéit au moindre geste des officiers en dolman orné de ganse noire. On les bouscule, on les presse, ils n’opposent aucune résistance, ne disent pas un mot de protestation, comme endormis, hébétés par les quinze jours de mer, l’imprévu de cette organisation, de ces formalités, et surtout, sans doute, par l’inconnu qu’ils sentent gronder là, tout près d’eux, derrière ces barrières qui se dressent encore entre eux et leur définitive liberté. […]

La première formalité à remplir est celle de la visite des médecins. On place les arrivants à la queue-leu-leu, et on les dirige vers un grand hall divisé dans toute sa longueur par des barrières et des grillages. Quand ils se présentent à l’entrée de la salle, deux médecins inspecteurs en uniforme, dolmans noirs et boutons de cuivre, les reçoivent et très vite les dévisagent. Un leur dit : « Regardez-moi bien en face ! Les gens obéissent comme des hypnotisés, demeurent immobiles tandis que le médecin leur retourne prestement la paupière pour s’assurer qu’ils n’ont pas le trachoma, maladie contagieuse des yeux, leur fait ouvrir la bouche, dont ils vérifient la santé des muqueuses, se plongent les mains dans une bassine d’eau mélangée de sublimée et passe au niveau suivant. Tout cela demande moins de temps que je n’en ai mis à vous le dire. […] Lorsque les immigrants ont subi l’examen médical, ils arrivent groupés par nationalité devant des inspecteurs chargés de les interroger dans la langue de leur pays sur leur état civil, leur passé, leur moyen d’existence, leurs relations aux États-Unis et leurs projets. »

Source : Jules Huret, journaliste français, En Amérique. Tome 2, De San Francisco au Canada, Paris, 1909.

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Apprenez bien tout le cours

Révisez bien les méthodes

étudiées pendant le cours