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E5.T?TC3R'2 KB LA CCKUI383ECH P0U3 Id PROTET TO?! ÜK3 J’FMDÜS ET
rlJSTB EES TOICÏ1S
Genève, le £4 Aoûfc 1925*
NE DÛli PAS SlïïTTr SERVICE DE DlSTK.ij'J^ ^ 4
7 Z Z / / /-? //<? j
0,451»1986»IV7
OS* I S ï’AUïS BANS LE rROOHfi-OBIBPÏ
lè-o partie.
A L E P
Les travaux do lu Section d*Alep ont été menés selon
los principes établis dans le projet approuvé par la Société
des Hâtions en 1922,
sauver les femmes et les enfants., donner de 1 1 lnst:.-uctien à
o eux que nous avont? sa uvé3 et leur 1 our-gir les moyen 3 de b r on
commencer leur nouvelle •vie»
L'eus sommes intimement persuadés que s1 il l Ton n ’y
ajoute 1 ‘instruction et les soins, la libération serait dans bien
des cas,, non seulement inutile mais néfaste. ‘I7lle serait également
impossible parce que o rost surtout la certitude do cesser d'etre
sans ressources et sans foyer, qui encourage ces malheureux du
rement éprouvés à s Adresser à nous.
résultat appréciable* étant donné que les populat'.or.s dos Mino
rités do l T0riont ont eu3 au cours de ces dix dernières années,
de très grands déboires aussi bien du fait do leurs amis que
do leurs ennemis, et par conséquent, sont devenus méfiants>
Cette confiance absolue est peut être la meilleure arme que
nous possédions dans toute cette oanpagne, aussi avons-nous
grand sein do ne jamais entreprendre une tA'ho que nous ne
iTous poursuivons avec la même ardeur deux objets,
Ils ont une entière confiance en nous, ce qui est lin
—• £ —
puissions mener à bonne fin, do sorte que pars orme no puisse
jamais nous accuser do ne pas avoir tenu nos promesses»
A.. - ouv\re Jl e_ sj^uvotage^
Lo sauvetago effectif dépend principalement de l’ac
tivité do nos stations, et celles-ci ont rencontré de grandes
difficultés au coure de cette année.
En novembre, nous avons appris la triste nouvelle du
décès subit de JCriber Agha, notre agent à Delr-el-3or, mort
d'une maladie cerdlaquet,
ïïous avons perdu en lui un excel1m t collaborateur,
an homme a1un caractère très pur et très désintéressé qui a
libéré un grt̂ nd nombre de femmes et dTenfants arméniens, Lès
lo début do 1 ‘armistice, il a consacré la plus grande partie de
son activité à cette t&che et c’est principalement à ses efforts
qaron pout à présent considérer les environs de Deir-el-Zor
comae pratiquement "nets".
La veuve de Kribor Agha continue maintenant son
oeuvre en suivent des principes différents, mais la station
fermera ses portes d^s que lu situation à Ras-el-Àin nous per
mettra d'y envoyer les réfugiés venant de Ilassidje par chemin
de fer, au lieu de lour faire traverser le désert en passant
lar Deir-el-Zor„
Dans 1 ’Intervalle, notre station de Hassidjo a été
également privée ce son chef.
Immédiatement après l'envoi de notre dernier rapport,
nous avons été obligés, à notre extrême regret, de fermer cette
station parce que nos fonds étaient absolument insuffisants.
Gruoo à l ‘activité de l’agent, Vasil-Sabagh, et aux communi
quons qu: on avait réussi à établir avec ilardln, cette station
~ 3 -
déversait do véritables torrents 6e réfugiés* Si nous avions
piij à co moment, nous procurer lus capitaux nécessaires pour
la maintenir, elle at/.re it donné d ‘o::o clients résultats, mais
n'ayant pu y parvenir* nous avons ôu la farmer. VAEML que cetto
oeuvre intéressait vivement oat parvenu, néanmoins à mainte
nir les relations par 1’intoiméd iaire d'amis personnels et à
sauver de nombreuses personnes, même après son départ,
Il se trouvait à Alep lorsque nous avons appris
la mort de Fribor-'Agha; il sTest rendu immédiatement à Beir-
el-Zor pour liquider les comptes .e la station, et voir s r il
pouvait offrir quoique adoucissornent à la peine de la veuve.
Fondant qur il se trouvait à Deir-el*-Zor, il se sen
tait trop fortement attiré par Hassidju, où il espérait tou
jours pouvoir rouvrir la station= Hélas, il n ’a pu en être
ainsi! A son retour, dans une vallée proche do Hassidje, il
a été attaqué par des Arabes dont 1:unique objet était de le
tuer pour ee venger des libérations qu’il avait effectuées-,
Le Gouvernement français a pris immédiatement en mains
la poursuite des meurtriers et plusieurs Arabes ont été mis en
prison*
La mort de VASIL nous ut triste profondément, c Tétait
un homme d ’une rare auc’uce qui eût bravé tous les dangers pour
sauver une jeune fille ou un enfant en détresse, Il existe bien
peu d:hommes d'une telle trempe. La station de Kassidje est
rouverte _à jpré sont, mais son successeur n : obtient pas le s
mêmes résultats» Il n 1 en est pas cependant entièrement res
ponsable; la guerre turc o--kurde a provoqué la fermeture rigou
reuse de la fr entière tr.rquo, do sorte que les communications
avec Mardin ont éti complûtornant coupées, or. au printemps
dernier, c ’était do cette ville que nous venait av. moins la
moitié dos réfugiés,
- 4 -
Lu fermeture de la frontière a mis fin ausa1 à
l'activité de la stftion de Djeraboulus, depuis longtemps nous
n'avons plue vu apparaître à Alep aucun do nos muletiers, ni
de nos autres collaborateurs venant do ïurqule, de sorte que
notre campagne do printemps a rencontré de nombreux obstacles.
Par c qntre, nous avons, cette fols, disposé de
fonds suffisants, do sorte que nous avons pu saisir toutes les
occasions qui sroffraient à nous, même si elles exigeaient une
dépense un peu plue élovéo, et nous avons ainsi réussi, malgré
tous les obstacles, à libérer à peu près deux cent cinquante
personnes cotte année.
Un nouveau champ d'action a'ouvre maintenant à nous,
à savoir la région environnant Ras-El-Aln, où, en 1916, les
déportés des survivants, plus de quatro-vingt mille Arméniens
ont été massacrés, et où, par conséquent, des milliers d 'en
fants des deux sexes ent été vendus. Bien quo le plus grand
nombre d'entre eux a lent été' emmenés dans d 'autres parties du
pays, on suppose qu'il en reste environ deux mille (2000)
dans les réglons situées autour ou au delà de Ras-El-Aln.
Cette ville est occupée, à l'heure actuelle, par
los troupes françaises et dos trains réguliers circulent assu
rant ses communications avec Alep.
Nous cherotons là notre vole et nous essayons de
trouver les méthodes les plus efficaces. La tache ne sera pas
aisée, ma Is nous espérons cependant pouvoir, à force do patien
ce et de soins affectueux, falro oeuvre utile également en cette
localité, et ramener dans leurs foyers un grand nombre de nos
enfants perdus.
Le résultat dépendra naturellement, dans une large
mesure, do l'attItudo des autorités françt:lses, mais nous
avor.s 1 ien. da oxoirc çu/1 elles nous record eront one aids M o n
veillante,
Co résultat dépend va également des for1 da mis à
notre disposition, Dos cm1g nous ont, de chez oixx, apporté
une collaboration active ot l1oeuvre do sauvetage dont la
Société dos Mations a pris 1Tinitiâtivo est généreusement
soutenue par diverses sociétés,
Du 1er janvier au 30 juin de cette année, nous
avons reçu les subventions suivantes :
le Commonwealth britarniaue
Femmes australiennes £ 38
Société des Dames arméniennes, Londros 300
Bille Lands Missions Aid Society, Londres 200
Amie de 1*Arménie 524
Imperial War Relief Fund 38
Fonds du Lord-Maire 300
Allemagne,
Dr. Lopalus, pn-esdem 132/10 mk. or « 660
Puisse.
Sociétés suisses t 5527 fr. suisses 220
Miss Anna Gllpln 50
L 2330.- sterlings
*• 6 -*
B, Ti0_ i:Pci'ugo': et V Inst ruction,
Octte partie de notre oeuvra s1eat poursuivie
sans Interruption d ’aocune sovte* Kotro expérience s !acrols-
sant, nous avons de mieux en mieux réussi a ro trouver les
fa.Ki5.lXo8 de nos réfugiés, sorte qu’on fait, nous abritons
rarement cent personnes û^rs le Refuge, lîos métiers ont
donné un meilleur rend orient et les garçons et les jeunes
filles sont en mesure do subvenir à leurs propres besoins
su bout d Juno période relativement courte,
Les Amis danois do 1*Arménie, qui nous ont si grande
ment aidés dans le p&rtiio éducative de notre oeuvra* ont
mis lo comble à leurs bienfaits en nous onvcyent au printernes
une Danoise, Mademoiselle Jenny Jonsen, collabora trio o très
compétente et très expérimentée.
Mademoiselle 2anson a été mise à la tête de la
station d ’Alep* Elle surveillo 1 :écolo et les établissements
industriels, soigne les malades et les prend en r.ffection.
211e est une vraie mèro pour nos pauvres réfugiés, et c ’est
là en réalité la partie la plus importante de tou to notre
oeuvre»
Graoo à son énergie nous avons pu également, dans
une certaine mesure, venir en aido aux nombreuses personnes
souffruntae, femmes et onf^nts, un dehors du Refuge. Cependant
oenuae cotto activité est encore à et e débuts, j o n* on par
lerai que dans le rapport de l'année prochaine-,
- 7 -
G o Pro je t_ Colon 1 5a.t iqn_o
?*o développement de ce et, a partie de l'ooavrs cm,
ncus 1 ‘ospéicns5 est destinée à prendre une très grande import
tcnce, a été quelque peu retardé par les conditions cl imatér la
quas très dure g de 1! hiver et du printemps do cette année.
Pour ce motif, y.ou3 n ’avons pec tenté de fonder un
nouxoau villagOj mais nons avons envoyé nos plus petits
garçons, ainsi quo quelques jeunes gens, eu villege déjà exis
tant mentionné dans mon rapport de 1 :année dernière» J.ie écolo
a été fondée pour eux et pour les enfants du village, et ils
prennent déjà un goat très vif aux travaux cgricoles.
L ‘ un des jeunes gens, à vrai dire, est déjà marié,
ot il s: es i; etebli dans le village on qualité, do fermier;
6 'autres sont en train de bat ir leurs propres habitations au.
cour3 de cet été; on leur a distribué des lopins de terre
qu’ils en seme ne ont et où ils cultivent leur jardin,, Dans très
peu de temps.-, sans doute, nous commencerons à voir nos jeunes
filles arriver au village commo épouses,
Hais nous devons organiser d ‘autres colonlos dans
cette région^ Il importe beaucoup qu'il existe nno population
1 rménlonno à le. ou elle nos j eunc^ «son 3_ jnaJ_S2 ont. D_e_rajrtrc h^,_
Ici encore c*ost à lu Société des Nations qul il ap-*
parti ont do prendre 1 :initiative; il se trouvera ensuite suf
fisamment de personnes pour au ivre sen exemple» Il nous suffit
de mentionner le fait quo deux villages arméniens ont déjà été
fondés dans le voisinage, sans aucune assistance pécuniaire
do notre parte ITotro exemple et lTapput moral de la Société
dos ITations ont suffi à les encourager à quitter l’affreux
camp de réfugiés d :Alepc 7)’autres étaient disposés à los suivre
« 8 «
>v printemps; mais le mauvais temps les a effrayés.. Il était trop dif
ficile de coianonoar dans css conditional
3M outre, des sociétés philanthropiques Lntei'vLoMrojfrir earn a
doute et fourniront les fonds nécessaires à coe g on s qui sont si dé-
nuée de tout quTiHs no pouvant commencer par leurs propres moyens,
font le monde est les de venir on aide aux /^menions qui sont dans les
samps* parce que la tâche semble ne pas devoir prendre fin; mais si
ses bienfaiteurs voient les résultats pratiques du projet de colonisa
tion ils s1 empresseront de lui prêter leur concours*
Si nous donnons 1 ‘aide nécessaire pour sauver une grande
partie dos femmes ot â os enfants do la zone de Bas-el-Z-in on môme
tamps quo los réfugiés provenant de nos sources habituelles, cela
implique que nous aurons encore à sauver et à établir au moins 2., 000
personnes; pour cette entreprise nous devrions demander 10-000 livres
à la Société des Hâtions., Los subventions du dehors achèveront le projet
£•il était Jamais possible d ’envisager d-établissement dans
les villages des réfugiés arméniens entassés dans lo camp d’-alep -
certains d ’entre eux y sont déjà depuis cinq ans et un grand nombre
en train de mour>.rs surtout les petits enfants ~ cette tâche exige
rait dos fonds plus importants parce qu'il s1agit d !au moins 30-000
personnes»
Le plus grand encouragement et 1 7aide la plus efficace que
pourrait recevoir la population du Syrie seraient de voir la Société
des Rations manifester sa confiance dans 1 :avenir de la Syrie on
établissant un projet concrct de colonisation> ‘fout lo monde sait que
lravenir de la Syrie dépend de la culture Intense de son sel fertile.
Mais pour arriver à ce résultat, il faut créer un sentiment de confian
ce plus profond, Oes capitaux s’obstinent à rester dans les villes cù
ils ne peuvent môme p^s être complètement utilisés, et la population
s‘y accumule, cherchant vainement des emploistandis que la campagne
attend que les capitaux et les travailleurs viennent à elle-, C :ost une
situation très pénible, mais si 1 1 on disposait dos me yens nécessaires,
grands résultats pourraient ”tie obtenus,
- 9 -
Ilème Partie
flOITSTAUTTITOPUS.» -
Les services de la Commission a Constantinople ont
leur siège dans la Maison de la Société des Hâtions,, La Maison
comprend an dortoir et un réfectoire pour les enfants, ainsi
rr.o le bureau de le CommiasLcn„ L J expérience a montré que ce
système est à la fois économique et efficcce, et qu’il permet
aréviter les frais do l rancien buroau«
2.12 cours de l!ennée dernière, l:activité de la
Commission s‘est développée, peur répondre aux besoins urgents
résultant d e nombreuses années de guerre, des mouvements de
populations» etc, » qui ont sévi à ce carrefour internati onal.-
la Maison de la 3oc !été des Kations est devenue un centre bien
connu où les foirmes et les enfants, séparés de leurs familles,
souffrant des conséquences de la guerre, etc,. peuvent chercher
assistance, protection ot conseils» L'oeuvre de la Commission
s:est développée sur uno baso purement internationale et huma-
nitbi.ro et la Cocra 1 ss 1 on s'est efforcée de mettre à exécution
les instructions qui lui ont été données par 1'Assemblée de
Vannée dernière,,
Gre'ce à l'aide flnanc,ièro qui lui eut venue de
l’étranger, la Commission a pu collaborer avec plusieurs Insti
tutions charitables du pays, et leur procurer de l ’assistance,
Ce système a facilité, dans une granda mesure, la tâche de la
Commission, consistant à secourir et à placer les femmes et les
enfants,, 3414 enfants ont été secourus de diverses manières pen
dant l'année écoulée; les fonds supplémentaires qui nous sont
parvenus do 1 1 étranger nous ont permis d 'accorder à chaque
malheureux une al do plus Importante. Bon nombre des enfants qui
— 10 —
ont passé précédemment par la Maison ont pu rejoindre leurs
fans ill es, d'autres nnt 4té adoptés, tandis que certains d1 entre
eux étaient placés dans les écoles, A part ces 1414 enfants,
1456 adultes ont reçu des secours divers. 12 enfants sont éle
vés dans dos écolos américaines et angle isos et tout ou partie
des frais de pension sont payés par des Américains qui s'inté
ressent à eux»
La Diroctrico amérloalne, Miss Oaris E. Mills, a
intéressé dos organisations ot dos personnalités américaines
à 11 oeuvre internationale de la Commission; l’aide financière
obtenue de cette façon triple presque le montant des ressour
ças officielles de la Commission, Cetto générosité a permis
à la Commission de développer son programme et do faire face
à "beaucoup de "besoins urgents de femmes et d̂ e nfants nécessi
teux do toutes nationalités, qui se trouvaient dans une situa
tion des plus critiques, ?our diverses raisons, les appels
adressés à la Commission so sont multipliés, et ses travaux so
sont étendus et ont gagné en importance : en effet, l 'activité
que déploie ici la Société do üoeours pour le Proche-Orient,
ainsi que celle de la Crolx-Rougo américaine et d'autres oeuvres
do secours de la ville, a é t é extrêmement réduite, les ressour
ces des institutions charitables du f>ays ont baissé, et de$
milliers do chômeurs ont aggravé la crise. Actuellement, la
Commission constitue à Constantinople le seul centre internatio
nal auquel les femmes et los enfants peuvent s'adresser pour ob
tenir l'aide matérielle ainsi que les conseils et la protection
dont Ils ont besoin.
D'autre part, notre Maison a fonctionné comme centre
d!où los fermes et les enfants ont été dirigés vers les con
sulats, Institutions, etc., susceptibles de s'occuper d'eux.
11 -
Los malheuroux particulièrement dignes d1 intérêt reçoivent des
lettres de reoommandation et d ’ introduction, et nous nous effor
çons de veiller à co qu'ils obtiennent l ’aide nécessaire pour
les visas* etOi , La Commission a enregistré 252 cas de ce genre--
Grâce à des fonda offerts par des amie de l'étranger, il a été
possible de consentir des prêts modiques destinés à aider des
femmes et des enfants à payer le loyer de leur chambre et à
se mettre au travail.; ,T)ans les conditions actuelles, co système
constitue une forme indispensable de protection ainsi qu'une
mesure préventive fort utile» J-a fermeture du Bureau internatio
nal d:2icigration a dirigé choz nous un plus grand nombre de cas
de ce genre,
La Commission a pu aider dan» une certaine mesura
r ’:Ecolo de Bonheur”, foyer pour enfante recueillis dans les
rues, Cette institution a été ciééo 11 y a trois ou quatre ans
par Madame lïaar, et elle u accompli une nuuvra magnifique on
sauvant et on plaçant des enfante des ruou ainsi que, parfois,
des enfants arrachés aux trafiquants» Miss Mills va être placés
à la tête d :un Comité chargé de développer cette oeuvre, Los en
fants de toutes nationalités sont reçus dans ce foyer, puts pla
ces dans leurs institutions nationales respectives, lorsqu'il
est devenu possible de los mêler sans dangor a d1autres enfants»
Los 11 American ,Yomcn?s Hospltuls11, dont la présidente
est la Dcctcrosse -risther Pohl Lovojoyj et la vice-présidente,
la Doctoresse Angcnottu pnrry, a porté ses subsides destinés aux
femmes ot aux enfants malados de 500 à 700 dollars mensuellement
os qui nous a permis de nous occuocr d run plus grand nembro de
fermes malades nécessiteuses. 620 fournies et 2>15 enfants ont
reçu dus soins médicaux, Ces ressources ont suffi pour répondra
- 2.2 t-
qijj: besoins, et pour alder oil outre les malades russes de la
ville, lorsque les autres fonds étaient épuises» La Commission
a reçu l'assurance quo cotte contribution serait maintenue
tant t>ue le besoin s1 en forait sentir» Actuellement, elle cons
titue à Constantinople le seul secours médical extérieur, à
an moment où le nombre des malades à hospitaliser sTaccroit do
jour en jour; elle a permis à la Commission de venir en aide
à un grand nombre de malheureux.
Au cours de Vrrmée dernière le hSave the Children
Fund" britannique a envoyé par 1'Interraédiairo de notre Commis
sion des vivres et do 1T argent, pour une valeur de 575 livres
sterling, en vue de secourir à Constantinople dos enfants sous-
alimentés de toutes nationalités-, Sur cette somme, 200 livres
ont été employées pour distribuer des provisions à des enfants
qui venaient solliciter Vase is tance do la Maison^ Du lait, des
fèves- du riz et du suoro pour une valeur de 250 livres ont ser
vi à nourir pendant l'hiver 266 enfants ot bébés turcs affamés.
En outrer un subside de 125 livres a été accordé à 1 1 oeuvre
remarquable de deux femmes turques éminentes, Madame Husein . Bey
et la Doctoresse Safoe Allee, qui s Tintéressent vivement à la
protection de 1*enfance. Lea "American Women’s Hospitals'1 ont
envoyé trois tonneaux do cacao; qui a é':ê distribué de la même
can i ère à des enfants grocs, russes, arméniens et turcs,. Ces vi
vres ont permis à bon nombre d’entre eux de passer les mois
hiver,
f utre ces diverses activités, la Maison de la Société
àes üations a aidé des femmes et des enfants à vendre los arti
cles qu'ils avaient confectionnés, et elle a ainsi contribué
à assuror lour existence,, Ces ventes de travaux industriels et
- I'd -
mtv/i":.eIs ont produit la aoscme de le 642 livres turques,
Le n Christian Ecierco Pelief of Jlner ica” a fait don
d'une nouvelle somme de 1QCGC dollars, pour secourir les
malheureux do toutes nationalités, Ces ressources ont permis
dTalder "beaucoup d’indigents à émigrer dans d'autres pays* où. Ils
onb pu subvenir eux-mêmes à leur entretien. Ce fonds a également
aidé à secourir des anfants arméniens nécessiteux, qui se trou
vaient dans des camps de réfugiés de la ville.
Mre William E„ Johnson, Président do la Ligue Uni
verselle contre 1 Alcoolisme, a rendu visite à notre Maison; 11
pourvoit à 1 Tinstruction, au Collège do Constantinople, de deux
jeunes filles turques qui so destinent à notre oeuvre; il s ’in
téresse également à d'autres malheureux, Mo Johnson entretient
dos relations amicales avec l:oeuvre du 11 Croissant Vert”, so
ciété turque pour la lutte contre 1 Alcoolisme et les stupéfiants,
Iious avons pu collaborer avec lui dans une certaine mesure, en
obtenant des renseignements relatifs aux stupéfiants,
L TEcolo britannique pour les enfants russes nous a
prêté son concours, et a reçu dos élèves sur la recommandation
de la Commission. Jne petite somme lui a été allouée pour cou
vrir lours frais d'études, L ?Ecolo britannique pour les enfants
russes a pour but à la fois d'abriter, d'habiller et de nourlr
oes enfants, et de pourvoir à leur instruction^ Elle s'ect
heurtée à de graves difficultés financières au cours de l'année
dernière, et 11 serait fort dommage de devoir la fermer quand
l'oeuvro qu'elle u entreprise est encore loin d 7êtro accomplie.
Mme William H» Moore, de New-ïork, a rendu visite
à notre Malson et a fait un don de 1.000 dollars dostlné à accor
der des socours pressants, M. RoE„ Olds, do JDanslng (Michigan),
- 14 -
a oontinué à nous permettre par sos dons de rendre des services
aux malheureux do toutes les nationalités; voici trois ans qu’il
nous favorise do ses libéralités» D'autres amis ont envoyé des
sommes moins importantes.
Le total dos sommes reçues d’organisations et de
donateurs étrangers atteint le montant de $ 14*417,89 1/3.
Los fonds qui nous viennent de 1' étranger ont été
dépensés conformément au désir do chaque donateur, et co système
a contribué à étendre notre activité» Des reçus sont établis en
double poujVchaque dépense, et un compte détaillé, accompagné des
reçus, est adressé aux donateurs. Les fonds de 11 étranger sont
utilisés directement en faveur dos femmes et dos enfants, sans
subir aucun prélèvement pour les frais généraux. Tous nos frais
généraux sont compris dans los dépenses d'exploitation du la
Maison do la Société des Nations, soldées sur le crédit ouvert
par la Société des Nations. Ce crédit, do 1.509 livres, nous
permet de poursuivre les travaux do la Commission, de secourir
financièrement bon nombre de femmes et d 'enfants et d'allouer
dos subsides à diverses Institutions. Un état semestriel vé
rifié dec dépenses, pour la période s'étendant du 1er janvier
au 30 juin, a été adressé au Chef de la comptabilité. Les fonds
étrangers sont consacrés à 1*assistance médicale, à l'achat de
vivres, aux frais d 'instruction, de transport, etc., d'adultes
et d'enfants sans ressources, ütant donné que l'argent constitue
un élément très important pour assurer la protection des malheu
reux, lo système des fonds supplémentaires correspond bien à
l'esprit de notre oeuvre. L'appui moral do la Société des Nations
ot l'emploi intégral des dons, sans retenue pour les frais gé
néraux, sont dos facteurs do premier ordre pour provoquer ces
- 15 -
libéralités, qui sont recueillies surtout par des amis améri
cains de Miss Mills ainsi que par des Américains qui ont visité
notre Maison» Le crédit do la Société ost entièrement absorbé
par les frais dExploitâtion de la Maison et par dos interven
tions qui relèvent directement de l’activité de la Commission.
Des membres influants de toutes les nationalités re
présentées à Constantinople, ont collaboré à notre oeuvre et y
ont apporté leur concours bénévole^ Ainsi, nos frais généraux
ont été très réduits^ La situation est encore troubléo, et notre
activité reste essentielle pour un grand nombre d'adultes et
d1enfants. Constantinople est peut-être le carrefour internatio
nal lu plus vaste où presque toutes les nationalités souffrent
des conséquences de la guerre, et la Maison constitue le seul cen
tre international auquel dos femmes et des enfants nécessiteux
peuvent s’adresser, pour obtenir aide, protection et conseils.
Si la Société des Itatinna pouvait renouveler pour une année
le môme crédit,, et soutenir ainsi notre oeuvre telle qu’elle
existe auj ourd:hui, nous sommes convaincus que de grandes mi
sères pourraient être soulagées et beaucoup de bien accompli,
pour une dépense relativement faible imputée au budget de la
Soclété»