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'){e\)l| . ' . , . . :i,....1t:al:a

lnd itIérente aux modes etaux sty ies, Pénélope Mi lnersui t son pet i t bonhomme dechemin au gré de ses envieset de ses émot ions. Connuepour ses port ra i ts , e l le noussu rprend aujou rd'hu i avecune nouvel le sér ie inspiréede la.nrythologie, et nous l ivrete Trut t oe 5e5 dernters t ravùu\_

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.....

. . . . .ArÈgarder les denières æuvres de Pénélope MilneI on seraItenté d y voir un tournantdans sa carl ère, Anticonformist-",cettepAstèlliste britannique, Loto se dàdoption, ne voito o . r à 1 1 o d 5 s o l c l ê t i n e r e r c o n t e u ^ ê g l e d t o - enar(Dl, to -onI"ù^ê(oirdleqr .por. l reecerrr" . ,oeLieux etde renconûes, glane à chaque réVolution ce qui pl!stôt a été lahsé inachevé. "/e vais cette spirale se concen-trea tauiôuB plus riche de nes décauveftes et de non vecu,

. etj'espère bientôt en approcher le cæur."'

Pntique des Arts : Vous venez de GÊnde,Bretatne, paysde hquarelle. Comment avervous découvert lè pasiei?De e opp \,4tlne : ToLr d Lit po. na,à a. 8r;ce o une.o-r-manditaire pour lâqueLLejhvais exécuté un portrait. Pourr ereTer( e. el lend o' fp- là boitedepa(felaFror ndrdêt i_| . I e Lor 'end r ,00 bà on e(s .Ja,àt(" .e lormee à

" I'aime le coté direct du pàsret ; tes i,l; ff;t;::ii; ;:.."#:bâtonnets caurant sur Ie support me ra pLu pour ron ."'J.teà jii".i.

donnent I'impression de danser! , l"::: ll,jl e9:f y-"lll:'00 qts er m erats rou ourssenttemaL-

dd.oi-e à/e( ur o- l i . en( e|e. na r- _e par" re deba.rassaitdofcdunecontrainte. Ces bâtonnetscouGntsurle support rne donnent l'impression de danser I

PDA:Vous nâvez pas pourautant abandonné les autrestechniques...P M. i Pour moi, la peinturc est une pepétuelleexploration.5 le pastela pris Lâvantage, mon désir de ïavailler Lhuileet lhquarclle est toljours aLssi vil I màrrive dàborder unmême sujet dans plusieufi techniques;je détermine laquellelonctionne le mieux et pourquoi. Varjer le ûrédium permet de raf raîchir le regard, d'explorer de rnanière différcnteune même problématiqùe... etaussi de ne jarnais s'ennuyer l

' PDA I Comment avez-vous trouvé votre rtyle?P lV. rJ'exprime tout s rnplement ce q!ivientde moi. Enê .o le d ; r . . e rp fd \d i \ / o len (epo r r r " , " re .pd r p . i .

Poi ssonner ie pai sienne.7 5 x 5 5 c m .

coveat EaftJen Ie soi.50 x 70 cm.

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cipe, ce qLriavait été fa t avant rnoi. Puis progressivemenl'e ie r i . I be eede -oLI celo et r; i p"ir.êq-e jdva,ên,, iede peindrc, de la manière dontje le ressentàis.C'estenerdrrrle pLus sincèfe possible que jii élaboré rnon styLe pe6onneL.

PDA: Cornmentêtes-vous passée du portraitetdu nuà ladanse et à la mythologie?P [,4.: Toltes rnes ceuvres sont associées à des €nv es,jhilongtemps peint rnes enfants car rnafamilleétait le centrede ma vle. Puisdes rencontres mbnt nspiré de nombreuxportralts.j aiàussicroisé le chemin d un modèle, Camille,qlr m a donné envie de me confronter au thème de llnt -mité et de la féminité. QueLques jours à Lofdres et c'estl àh i rdr Le po t " ( l .n 'e e i ce 'd \ ' l lp là -u i t e . rcepc i lolementq!rime saisit. C'est aujourd'hui la rnlthologie, sujet' Id8 i d Fpà e(e l lence.cui f iê 'dDrr \e. i . e .à oà)cueô5t lê poin .o1lrrn onr'ê lolrej -ôs or t/ê , er der o (d'une perpétuelle recherche sur La lumière. Peut-être urËcertaine idée de I'hurnain..

PDA: Vove palette àu55i semble àvoir change...P \4. c le .e pl " àv.n. tour a i r l .ene obotdp. AvF( ,c:rn),thes, j'exprime le mouvement,la pàssion, la sensuaLité,aur.U--ê^l Ine pdleft . pl t ( for e.e s. "con.ddn) Inétat d esprit totalement différent de mes nus qui bàignaientdans une atmosphère sereine, ou de mes scènes de nlarc5e o r .ê ( herLhd \ d ràorer à\eL f idel i e -pquêjF vo,ats.La couleur est le vecteur de rnes sentiments : elle tndut ceque jercssens. Elleestliée au momentvécu,dbù,après !nepériode deSris, une palette aujourd'h! plusgaieet libre.

PDA : La couleur est-elle siimportante au fond ?P À,1.:Pas autantque la lLmière, c'est ceriain. lbi touioursété plus intéressée par les valeurs que par les couleurs et

Pratique des Arls SPÉCrAL PASTTL 77

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f l : r i ro f 'LMJ TFI ER

le sépare toljours clairement Les delx Créer Latrois èmedimension par Le 5 mpletravai desvaleursestun processusfasclnantenpeint!€. lsuff i tderéalserunchemlrçLr senfonce dans le paysage pouremmener le spectate!rdans rnespace magiq!eet imaSinaire. Les couLe!15 ne me seTVentcu À accentù€r ce Dh€nomene

. i o l ô l o o è . ô D è F s ' l ' ; i î o u i o L ' r s ë t i t t f v ; i t l c t e " . c c

: - " ^ " - : : " ^ :^ ' i ^ - " i t p ; r te r t r le r r , ' quept les<ou leu t ,\ente\ er p !5 et e5 50nt nat .i;il;;(;iu"n;;1.;';s.,,; et ie sépare bien les dewx. ,violet dans lbmbre, !n orangedans une lLrmière] plusie les exagère P! s, parunieu avecLe5 .ompLémertaires et uf€ confrontation entre couleu15lro de5 etcha!des,je Les fa stoutes fonctionneren5ernble.

CONTACÎ

Té1.:05 65ll ll 0l

Merl ilabrtu ro eto plijtrrrme

{atti'lt by th. tlittdctr.70 x 50 cnr .

PDA : Sincérité et émotion semblent étrc vo5 moteur5...I [1 : Qland ie suû arrivée en France. j'aiété émerve llée& ' " f . t t " q t " o ê . D o r à r r d o . e p d , t ô ' êcontrastes de couleurs étaientextraordina res ei rnon erv ede peindre rrépresç b Le. Cèn Lrne émotion de cet ordre qlel'a envledetrad! re. Qlafdle regarde une æu\'r€deTurner.I maginesonsent imentaLrmomenloùiLLâpeif te,unedsp!te avec sa maîtresse, !ne prolonde séréniié,..Je ne peLlxcro re qu' I ia8 ssa t iuste de déi r re !n Lielr . Conrme lamls que La pe nturea, seLon mo, Le poLtvoirde nousla re

MpÂu4$LP^srrrs. Ioùrer /ei mafgues me conrienrent. Renben.sennelier ou Unis. : peu n'impatte tant ltLp je trouvr

t àt t tà ,dt l \ , , dP, ,pà| . - . I lè , ud a t . d D a d ê , . - d e \ ' ê . . d n è n ô . J , . t ë n e ê r IP^ptERs. J'ai adopté lp papiet Lakta, fait tnain,.!n'prcvenân.e dis moDLagnes.le 1'Himaleya. ll est très (tasouple et ÉsistanL et oftre une tÊs belle suriace sàttne(ll a aussi l avantàge, paû noi qui pa6 sâns toujaus sa. L j d i d F . p t o t . . - . - f - , . t | F t F [ . - 1 - . - . F r p h q ut t o t . . t f è . , - t t - . . p ç i . , , n u ô , r i . ù h F . . u . . " )

d'auùes papierc lPastelCard au papier pastel),très biejaussi, je rcste tidè|e pat habnude et par canfatt à cetui.\5a seùle linlitatian est san lôrnat l5A x 70.n).

î Ftûuv r.* Lh tt:t{btt ? *5t.Iarantelle, Cir:é etaujourd'hui Pandore: jaipu tavaices irèmes gfâce à rn, rercanûe avcc Sabtina. une.ftt, .lL - -

I . ,ion. ,- dp doJr.! uJ..! . ôrJFnpu . JnFà n . \ - , t d n , - , a 1 - u ê , o t 1 L . p a u , , - . F . . - . t èt . o : . ê ê t j , h . . . . u r u l p . 1 ) . , t È , h o . . p t 1 1 - . p - . - L- ; - è . t L \ è n n p j p à , , q t ê . . , n F t è , o L . - n u . l

l'akitude,là pose quisolt à Ia lois exprcssive, naturetieet .:onfoûab|e. le prcnds det tâs de photos, réyise les' t a i à t è - , , . F t t , F

t u " , o n f o . i i , . I t , ê . . è a r ,d p J ê - l . p t o o : e p ô u \ . o . u t è - . ) - u i a t

partaSer ces emot ons.

LEï My1r4E3, UN'rflÈt\Ær.rn ûït1:p"tt?t t

Élrdes a! pàneletfL6àin poùr Pardora.

Les rnythes grecs \ontle pnlo"Eement d'une sétie Éàlisity a deux ans ave. sabtina sut le thème (le la daùse.le Douris tùe atttan.c poùr les nythes depuis l?ùtànc.outre teut lecturc, je ne souyL"ri avot detslné sarsrclâche, ave( ma s@ut,tous les dieux et cléesses dupanùéoh grcc. PlL6 Éæûnen!, iai suivi un atelierd'é.titure qui n'â replangée au c.Eû de cet univers ettbùvie d'écrùe des fables nythologiques n'a salsie palsurptise. Une nuiL j'ai réinvenÉd un jerle nythe deCn:é. Mâts alo,s qLrc j'étais capable de décrne avec unegtande facilité des sitùatiaùs très visue es, i'étais bloqué,à I'iclee ae rcs mettre sur papiet lt m'afa|; deux àt)s poltrou\et le langage.tue je rcchef.lâù. san! êrre er.or€sÛte cl'y êtrc paNenue, bur esr ercore e, gerrattor...

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: . 1 1 ) t :

C-. mythe, comme celLri de Circé, nte donne 'occasion . l 'expérimemter Ltne autt-c imàge de la femrncEt de pârler d'érnotion, à travefs des hlst.r i fes et t fagô.l ies d'une extrême beauté_

Je m'attarde un peu plu5lonEtemp5 sur différentespadi€sducorps(main td épaule Eenou,

v saEe)et du fond Je p65e d un mot fà un autresanschercheràlef n i r a f ndeEarderunef ludi tédam Lepocssus. Petit à pett Les contouret Le

Après une mise€n p lâce rap d€de mon sujet aù fusain,le démarre

au pdte. Quellues Lum ère5,qurersortent bÈn sur.e pap er chaudposem Les prem ers.epères a dànt

le ftNàille pLus longuenent Le vi5age La gam mede.ouL€ur ne me convient pa! ericore, mais je

i : is à8dde, e b leu qu fa i técho au vêtement .jàLrerne te ntes v ve5 et sôurder , re.ôuvre etlu i tapose. iurquà ce qùe le mod€lé e i Ihdmôn e

En reSardànt nron modèh, je notetoutes Leslente5 que l€ perço s,

même faiblement, €1 hs phce pùhehures en Les *aEéËnt parfois:vioLet ôûe. jaune, lur!uo se. rert.

D dées parh lum ère, e l lescoiiespondent a6si a Latmosphère

étÈn8e que i'e$aie de conférer

Je détâche la iEUrc dù fônd parun cho x de couleùr et de raleu^

opposées.Je rey ens àus sur Lescontour', à fondre ou marqùer !elonlimpact Lumineux. La supùpos t on etLe crcisement des raiures parendroitsenompées, iorm€nt ûne trarne coLoré€et amènent proSre$iyement h volume

le reprend5 €f j ldeman his toûeen placantà dro te h boite de

Paidore doir dotiailLû une Lumière. eiàve.eLLe les malheûs de hteresôuj

forme dànimaux. dbu le lézard lva s fautede tr0uver Le mouvement escompté.le

préfère Leffaer €t y fevenir plus tard (àùfnaL, elle trouvûa s p Là.e à Sàu.h4