L â€™©volution du domaine militaire et ses implications sur l

Master 2 GARD-2008-2009

L ’évolution du domaine militaire et ses implications sur l ’urbanisme, l ’aménagement et l ’environnement.

Thème 1 : Présentation de la problématique, des parties prenantes etdes politiques poursuivies par le ministère de la défense (3 H 00).

Thème 3 : La prise en considération par les armées des préoccupationsenvironnementales (4 H 00).

Thème 2 : L ’évolution du domaine militaire de l ’armée de terre depuis 1945et ses conséquences en matière d ’occupation de l ’espace (3 H 00).


Thème 2 : L ’évolution du domaine militaire de l ’armée de terre depuis 1945et ses conséquences en matière d ’occupation de l ’espace (3 H 00).

Le devenir des ouvrages fortifiés

La politique de développement des grands camps

La mise en œuvre de la procédure des échanges compensés

La politique immobilière du ministère de la défense depuis1987 et la reconversion du patrimoine de l ’armée de terre


Le devenir des ouvrages fortifiés

* Typologie et localisation des ouvrages

* Evolution de la politique poursuivie par l ’armée de terre après 1945

* Devenir des ouvrages anciennement attribués à l ’armée de terre


* Typologie et localisation des ouvrages

- Les fortifications et citadelles édifiées en application des préceptes de Vauban (XVIIème)

3ème système Vauban

Le Pré Carré

Neuf-Brisach


- La fortification Séré de Rivières (fin XIXème)

Bâtis entre 1874 et 1885 : 166 forts, 43 petits ouvrages, 250 batteries

Organisation

Fort de Frouard (Nancy)

Casernement maçonné

Tourelle mitrailleusesTourelle

2 canons 75

Coupole Mougin (2 canons 155)


Ouvrage d ’interdiction(Bourg St Maurice)

Batterie de l ’Eperon - NancyTourelle à éclipse - 2 canons de 155 mm


- La fortification allemande dans les départements annexés (fin XIXème)

11 Festen et plusieurs centaines d ’ouvrages secondaires

Mutzig : Feste Kaiser Wilhelm II(1 500 hs, 30 pièces d ’artillerie,

252 ha)

Batterie d ’artillerie Abris

d ’infanterie

Observatoired ’artillerie


- La Ligne Maginot (1927-1935) et les ouvrages STG

PO des Granges Communes

Hackenberg - bloc 8 Casernement de sûreté

Blockhaus STG

49 gros ouvrages (artillerie), 44 petits ouvrages (intermédiaires) plusieurs milliers d ’ouvrages STG


- La fortification allemande sous l ’occupation (1940-1944)

Clamard

St Cloud

Omaha

Granville

Mur de l ’Atlantique


Localisation des ouvrages : exemple du nord-est


* Evolution de la politique poursuivie par l ’armée de terre après 1945

- Dans un premier temps, le maintien en état des ouvrages principaux.

La Ligne Maginot a prouvé son utilité : préparation de la mobilisation, résistance des ouvragesimportants

Dessus de l ’ouvrage du Schoenenbourg Bloc d ’artillerie ouvrage du Hochwald


Les raisons de ce maintien

- la fortification apporte des garanties au profit de la protection du territoire contre les attaques brusquées et les infiltrations ;

- la fortification permet (organisations en hérisson ) de protéger les axes principaux,d ’influencer la manœuvre ennemie (passages obligés), de protéger un éventuel repli derrière le Rhin, de protéger les principales infrastructures (gares, usines aérodromes) ;

Les possibilités techniques d ’améliorer la fortification sont réelles

- matériaux plus résistants, résistance au souffle, à la chaleur, aux radiations, ...

Un comité technique des fortifications (CTF) est créé en août 1950

- rôle essentiel du CTF : suivre l'exécution du programme financé parla loi de réarmement du 8 janvier 1951 ;

Les travaux portent tant sur l'infrastructure que sur les matériels,systèmes de transmission et armements. Sont initialement concernésprès de 150 ouvrages divers dont 45 d’importance : 23 ouvragessouterrains d’artillerie et 22 d’infanterie.


- Dans une seconde phase, l ’abandon de la quasi totalité des ouvrages.

Les raisons de cet abandon

Les ouvrages du nord et du nord-est n ’ont plus aucun rôle à jouer dans les plans de l ’OTAN.L ’EMAT décide en août 1960 de ne plus utiliser les grands ouvrages d ’artillerie en tant que moyens de défense actif

Les frais de gestion des ouvrages sont trop élevés.

Les conséquences de cet abandon

- création de commissions ad hoc pour les ouvrages « français » et les ouvrages construits pendant l ’occupation ;

- désignation des ouvrages qui méritent d ’être conservés par la défense :

pour des besoins opérationnels (centres de communication, entrepôts, casernement)

au titre du devoir de mémoire (Vaux, Douaumont, Hackenberg, …)

- recherche de propriétaires futurs (défense externe armée de terre, autres départements ministériels,collectivités, particuliers …)



* Devenir des ouvrages anciennement attribués à l ’armée de terre

Des ouvrages conservés au profit de l ’Etat-défense : ils perdent la caractéristique d ’ouvrage défensif

L ’armée de terre conserve en 1970 près de 150 ouvrages implantés dans les centres urbains ou sur des emplacements géographiquement intéressant (promontoires pour les relais des transmissions …).


Des fractions d ’ouvrages sont mises à la disposition des autres armées

Exemple des glacis des forts de la RP pour la gendarmerie


Des ouvrages font l ’objet de projets d ’aménagementProjet d'aménagement à des fins civiles d'emprises militaires localisées en région

parisienne e n 1966 (suite a u CIAT du 29 juin 1964).

Opérations d’urbanisme cas. Denfert-Courbevoie 5 433m²Total : 44 433m² fort de Nogent 9 000m²

fort de Champigny 30 000m²Immeubles à aménager fort de Stains 169 048m²Total : 246 990m² fort de Villiers 77 942m²Projet de construction non déterminé Versailles quart. de la Reine 10 502m²

Versailles manège, av. Thiers 14 000m²Total : 30 640m² Versailles caserne Denfert 6138m²Construction logements fort d’Aubervilliers 13 000m²Affectataires désignés fort d’Ivry 40 000m²Total : 88 156m² fort de Bicêtre 10 516m²

fort de Romainville 25 000m²Construction logements Vanves rue Lamerous 25 200m²Non affectés batterie de Palaiseau 22 503m²Total : 47 703m²Aménagements divers fort de Romainville 10 000m²Construction établist d'enseignement cas. Clignancourt 21 000m²Total : 435 300m² dont fort d’Aubervilliers 267 000m²1er degré : 37 000m² fort de Romainville 67 000m²2ème degré : 208 300m² fort de Charenton 29 300m²Supérieur : 199 000m² St Cyr l’Ecole 50 000m²Espaces verts Paris quartier Carnot 81 575m²Total : 374 575m² fort de Nogent 25 000m²

fort d’Ivry 25 000m²fort de Romainville 13 000m²fort de Noisy le Sec 100 000m²fort de Rosny 60 000m²fort de Chelles 70 000m²

Immeubles soumis au Marly le Roi - trou d’Enfer 162 370m²régime forestier Versailles, bat. de St Cyr 28 570m²total : 190 940m²Equipements sportifs fort de Romainville 22 000m²


Opération d ’urbanisme sur les glacis du fort de la Duchère (années 1960) Lyon


La difficulté de la reconversion des ouvrages : les coûts de mise en sécurité et de réhabilitation

Cas de la citadelle d ’Amiens

Les bâtimentsen 1999


Autres cas ...

Citadelle de Verdun : la difficulté de remettre en état les remparts (près de 1 M€ pour les 2,4 Km linéaire)


PO des Granges Communes (Alpes)

La difficulté de la reconversion des ouvrages : des immeubles isolés

Sospel (06) - fort Suchet(ouvrage Séré de Rivières et

CORF)


Des ouvrages inutilisés mais acquis par les collectivités locales

Nice : avec vue sur la baie des Anges,en milieu urbain, la batterie ducimetière russe ...


Des ouvrages dont les superstructures ne sont pas utilisées


Des ouvrages dont les superstructures sont reconverties

Metz, partie du fort Bellecroix

Granville, poste de la société nationale de secours en mer dans un ouvrage du mur de l ’Atlantique


Des ouvrages qui marquent le paysage

Granville (50)

Le Havre (76)

Metz (57) - Bellecroix

Documents

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