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Photos : DR LUNDI 6 FÉVRIER 2017 - 9 JOUMADA EL OULA 1438 - N° 8018 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Promouvoir une conception populaire et exigeante de la culture Contribution Par Yacine Teguia (P. 8 et 9) l WASHINGTON - ALGER Trump veut investir en Algérie Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l Le très controversé Donald Trump aurait-il jeté son dévolu sur l’Algérie ? A l’heure où il soulève un tollé mondial en fermant les portes des USA à une majorité de pays arabes et musulmans, il fait montre d’un visage avenant aux autorités d’Alger, se laissant même aller à des commentaires et des promesses flatteuses avec nos représentants officiels. l BTPH 1,1 million d’employés déclarés en 2016 l Hier au forum du quotidien El Moudjahid, le directeur général de la Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (Cacobath), Abdelmadjid Chikakri, a indiqué que le nombre des travailleurs du BTPH déclarés en 2016 a atteint 1,16 million dont environ 100 000 étrangers, toutes nationalités confondues. l LE FILM EST EN PHASE DE MONTAGE Une sortie internationale pour «Ben M'hidi» en septembre 2017 PAGE 11 l CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Le RND et le FLN prolongent leur guéguerre l Encore une fois, les élections législatives du 4 mai prochain ne dérogeront pas à la règle tout comme lors des précédents scrutins de l’ère pluraliste au vu de la bataille que se livreront les deux façades partisanes du pouvoir, le FLN et le RND avec, en arrière-plan, les élections présidentielles du printemps 2019. PAGE 3 PAGE 5 PAGE 3

l WASHINGTON - ALGER Trump veut investir en Algérie l filesecteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (Cacobath), Abdelmadjid Chikakri, a indiqué que le nombre

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LUNDI 6 FÉVRIER 2017 - 9 JOUMADA EL OULA 1438 - N° 8018 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Promouvoir une conceptionpopulaire et exigeante de la culture

Contribution Par Yacine Teguia (P. 8 et 9)

l WASHINGTON - ALGER

Trump veutinvestir enAlgérie

Editio

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74

l Le très controversé Donald Trump aurait-il jeté son dévolusur l’Algérie ? A l’heure où il soulève un tollé mondial en

fermant les portes des USA à une majorité de pays arabes etmusulmans, il fait montre d’un visage avenant aux autoritésd’Alger, se laissant même aller à des commentaires et despromesses flatteuses avec nos représentants officiels.

l BTPH

1,1 milliond’employésdéclarésen 2016

l Hier au forum du quotidien El Moudjahid, le directeur généralde la Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries dessecteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (Cacobath),Abdelmadjid Chikakri, a indiqué que le nombre des travailleurs du BTPHdéclarés en 2016 a atteint 1,16 million dont environ 100 000 étrangers,

toutes nationalités confondues.

l LE FILM EST EN PHASE DE MONTAGE

Une sortieinternationalepour «BenM'hidi» en

septembre 2017PAGE 11

l CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LESÉLECTIONS LÉGISLATIVES

Le RND et le FLNprolongent

leur guéguerre l Encore une fois, les élections législatives du 4 mai prochain ne dérogeront pas àla règle tout comme lors des précédents scrutins de l’ère pluraliste au vu de labataille que se livreront les deux façades partisanes du pouvoir, le FLN et le RND

avec, en arrière-plan, les élections présidentielles du printemps 2019. PAGE 3

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Un jour, un sondage

OUI : 45%

NON :50,3%

S. OPINION :4,8%

Résultat sondage

Etes-vous d’accord avec la décision du gouvernement de rééchelonnerles crédits des jeunes bénéficiaires de projets Ansej ?

NON Sans opinionOUI

Pensez-vousque Raouraoua va se retirer

de la présidence de la FAF ?

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Que sais-jede l’Ansej ?

Déjà, un drôle de mot ! I l possède une forteDéjà, un drôle de mot ! I l possède une forteparenté phonétique avec la collection d'une maisonparenté phonétique avec la collection d'une maisond'édition française célèbre. Ansej ? Que sais-je ?d'édition française célèbre. Ansej ? Que sais-je ?C’est un dispositif qui permet à des jeunes de créerC’est un dispositif qui permet à des jeunes de créerleur emploi avec l’aide substantielle de l’Etat. Quelleur emploi avec l’aide substantielle de l’Etat. Quelen est le bilan, à la fois financier et l’impact sur leen est le bilan, à la fois financier et l’impact sur lechômage. On imagine qu’il y a des institutions spéchômage. On imagine qu’il y a des institutions spé--cial isées pour dresser ce type de conclusions.cial isées pour dresser ce type de conclusions.Visiblement, deux types de problèmes courants liésVisiblement, deux types de problèmes courants liésà l’Ansej. Un : détournement de vocation. Les subà l’Ansej. Un : détournement de vocation. Les sub--ventions ne vont pas toujours pour l’activité qui lesventions ne vont pas toujours pour l’activité qui lesa motivées. Deux : le remboursement des prêts quia motivées. Deux : le remboursement des prêts quiest parfois, souvent, diff icile, pour ne pas direest parfois, souvent, diff icile, pour ne pas direimpossible. Dans les deux cas, il semble qu’il failleimpossible. Dans les deux cas, il semble qu’il failleagir. Pour le premier, il s’agit de contrôler. Pour lesagir. Pour le premier, il s’agit de contrôler. Pour lesprêts, le gouvernement vient de décider du réécheprêts, le gouvernement vient de décider du rééche--lonnement des remboursements. C’est utile pourlonnement des remboursements. C’est utile pourcertains, c’est l’aubaine pour d’autres.certains, c’est l’aubaine pour d’autres.

Le troisième problème, i l est philosophique,Le troisième problème, i l est philosophique,comment faire pour enlever à l'Ansej cette réputacomment faire pour enlever à l'Ansej cette réputa--tion de cadeau fait par l'Etat à des jeunes pour leurtion de cadeau fait par l'Etat à des jeunes pour leurmontrer qu'il fait ce qu'il peut contre le chômage. montrer qu'il fait ce qu'il peut contre le chômage.

A. T.A. [email protected]@yahoo.frfr

Lundi 6 février 2017 - Page 2

[email protected]

Deux mandatssuffisent ?

Nombreux sont ceuxNombreux sont ceuxau FLN qui estimentau FLN qui estimentque les militants quique les militants quiont fait deux manont fait deux man--dats de député nedats de député nedevraient pas posdevraient pas pos--tuler pour un troituler pour un troi --sième. Ils appuientsième. Ils appuientcette revendicationcette revendicationpar la nécessité depar la nécessité dela isser p lace àla isser p lace àd’autres milid’autres mili--tants.tants.

La nomination du professeur Kaci Madjid à la têteLa nomination du professeur Kaci Madjid à la têtede l’Onou a été très bien accueillie par la commude l’Onou a été très bien accueillie par la commu--nauté universitaire qui estime que ce pronauté universitaire qui estime que ce pro--fesseur, qui a occupé le poste defesseur, qui a occupé le poste device-recteur, peut défr icher lesvice-recteur, peut défr icher lesdossiers en instance au niveau dedossiers en instance au niveau del’Onou.l’Onou.

Un professeur à la têtede l’Onou

ERISCOOPERISCOOP

Quand l’État quémande une partiede son patrimoine

Les autorités locales de Ouled Moussa, dans l’ouest deLes autorités locales de Ouled Moussa, dans l’ouest dela wilaya de Boumerdès, n’en reviennent pas de ce quila wilaya de Boumerdès, n’en reviennent pas de ce quiadvient de leur projet de construction d’une auberge pouradvient de leur projet de construction d’une auberge pourjeunes. En 2010, ils ont opté pour un terrainjeunes. En 2010, ils ont opté pour un terraindomanial pour lancer ce projet. En 2013, unedomanial pour lancer ce projet. En 2013, unefois le même projet a atteint le taux d’avanfois le même projet a atteint le taux d’avan--cement de 30%, un bonhomme se présentecement de 30%, un bonhomme se présenteavec une décision délivrée par le Calpiref deavec une décision délivrée par le Calpiref deBoumerdès pour exiger pas moins que l’arrêtBoumerdès pour exiger pas moins que l’arrêtdes travaux. La justice lui a donné raison etdes travaux. La justice lui a donné raison etces travaux sont effectivement à l’arrêt.ces travaux sont effectivement à l’arrêt.Les responsables locaux tententLes responsables locaux tententmaintenant de raisonner le titulairemaintenant de raisonner le titulairede cette décision pour le partage dede cette décision pour le partage decette parcelle. cette parcelle.

S OIT DIT EN PAS SANTSOIT D IT EN PASS ANT

I l est des jourscomme ça où je mesurprends à rêver

que l’Amérique duWatergate, celle qui arenvoyé, sans ménage-ment, Nixon chez lui il ya un peu plus de qua-rante ans, se débarras-se, de nouveau, d’undirigeant aussi néfastepour elle que dange-reux pour le monde.

Cette autre épreuvenommée Trump quipense être apte àtriompher de tout sansjamais y laisser desplumes ! Au-delà desmesures qu’il a priseset celles en voie del’être, il y a le personna-ge à l’ambition démesu-rée qui, sous prétextequ’il est le premier gen-darme du monde, foncesur tout ce qui bouge et

pense avec certitudequ’il remettra del’ordre dans la maisonAmérique sans avoirrecours à l’aide étran-gère en général et àcelle des musulmans enparticulier. Il est vraique, mégalomanieaidant, on croit toujoursque l’on est le meilleuren tout. Voilà pourquoion peut tout promettre,convaincu qu’en surfantà grands coups sur lapeur des gens on gardel’influence qui fait roi etporte au pouvoir, sansse soucier réellementdes risques hautementencourus d’aller droitdans le mur. Le tempsest passé de dire leschoses avec la candeurqui leur sied parce qu’iln’y a plus de place nipour la candeur ni pour

les choses auxquelleselle pourrait s’appli-quer. En ces tempsincertains où le simplefait d’être musulmanvous cloue sur un bancqui ne compte plus lesaccusés, la peurdevient légitime et ledanger mérite d’êtrepris très au sérieux.

Au-delà du fait queles femmes soientmenacées de ne pluspouvoir disposer deleur corps comme ellesl’entendent, même si jedoute fort qu’elles selaissent dépouiller deleurs acquis, il y a fort àcraindre que le lou-foque ne cède le pas àl’exécution desmenaces formuléesdurant la campagneélectorale. Et cela nefait que commencer !

Il a quatre ans pourmettre le feu partout,pour défier toutes lesretenues imposées parla diplomatie dans lesrelations extérieures etpour revoir à son goûtle contenu des contratsà développer ou à pros-crire ! Mais pourquoipenser à la façon dontson cerveau fonctionnealors qu’un premieradepte du méchantDonald est déjà passé àl’acte dans une mos-quée québécoise ?

M. B.

Par Malika [email protected]

Trump entre spectacleet réalité !

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 6 février 2017 - PAGE3

WASHINGTON-ALGER

Trump veut investir en Algérie

Abla Chérif - Alger (Le Soir)- Dans les milieux diplomatiquesalgériens, l’information a fait trèsvite le tour. Lors de la cérémonieofficielle au cours de laquelle lenouveau Président des Etats-Unis reçoit les représentants despays étrangers accrédités auxUSA, Donald Trump lâche uncommentaire auquel l’ambassa-deur algérien ne s’attendait cer-tainement pas à ce moment.«Vous avez un très grand pays,riche, nous allons travaillerensemble. Je pense que je vaisinvestir chez vous.»L’ambassadeur le félicite unenouvelle fois pour son accessionà la Maison Blanche. Ses propossont fidèles au contenu du texteadressé par le Président algérienà Trump au lendemain de sa vic-toire. Alors que la majorité despays tardent à faire connaître leurréaction, Bouteflika, hospitalisé àGrenoble, qualifie cette électionde «brillante», de reflet de «laconfiance» placée en lui par sesélecteurs et du «témoignage dela reconnaissance» de ses capa-cités. Dans le lot des réactionsd’hostilité et des messages d’in-quiétudes à peine voilée des lea-ders de la planète, le message deBouteflika en devient singulier.

Aux critiques internes surcette promptitude à publier untexte aussi élogieux, des voixs’élèvent pour laisser entendreque «l’Algérie sait de quoi elle

parle». Mais les Algériens euxn’en sauront pas plus. «On»remarque seulement que les évè-nements qui se déroulent sem-blent bien accréditer cette thèse.La rapidité avec laquelle l’ambas-sadrice des Etats-Unis accréditéeen Algérie a tenu à démentir for-mellement le blocage d’un ressor-tissant algérien dans un aéroportnew-yorkais. L’agence de presse(APS) gouvernementale algérien-ne, qui ne s’avance jamais surdes terrains périlleux sans confir-mation, avait annoncé aupara-vant qu’un citoyen algérien figu-rait parmi une soixantaine de per-sonnes bloquées dans ce mêmeaéroport sans aucune raisonvalable.

Cette situation avait alertél’Algérie en raison de la coïnci-dence de cet évènement avec lapromulgation du fameux décretinterdisant l’accès des Etats-Unisaux ressortissants de sept pays.L’affaire se dénoue sans en livrerles tenants et les aboutissants.Mais les organes de presse éta-tiques algériens maintiennent lavéracité du blocage fait à unAlgérien. Des sources générale-ment bien informées sur cessujets affirment que l’affaire enquestion ne peut s’expliquer quepar deux raisons. Un cafouillageinduit par la décision de Trumpde fermer les frontières US à cer-tains pays, ou «un durcissementdu contrôle des douanes à

l’égard de certains pays».L’Algérie figure en effet sur uneliste de 23 pays qualifiés de«récalcitrants ou non coopéra-tifs» dressée l’été dernier parl’Agence américaine chargée del’immigration et du contrôle desdouanes. Les pays concernéssont accusés de ne pas remplirtoutes les conditions de coopéra-tion nécessaires telles que lerefus d’établir des vols chartersou les difficultés d’obtention decertains documents de voyage.

L’Algérie s’était alors officielle-ment engagée à régler le problè-me. Donald Trump avait perçucette décision, prise sous lerègne dObama, d’un mauvais œilet promis de traiter le problèmeau cas par cas avec les pays qui«coopèrent». L’Algérie en fait visi-blement partie.Loin des menacesproférées au monde musulman,souvent qualifié d’exportateur de

terrorisme, l’administration Trumppubliait, il y a deux jours, unefiche d’information via leDépartement d’Etat américainqualifiant l’Algérie de «partenairecapable (…) avec lequel lesEtats-Unis entretiennent une fortecoopération en matière de diplo-matie de maintien de l’ordre et dela sécurité».

Des sources diplomatiquesaffirment que l’intérêt premier sesitue au niveau géographique.«Avec l’Afrique du Sud, les USAont toujours considéré l’Algériecomme l’un des pays africainssur lesquels ils peuvent compterd’un point de vue stratégique.L’expérience algérienne enmatière de lutte anti-terroriste arenforcé ce sentiment. Ce dernierpoint attire particulièrementDonald Trump, apparemment,puisqu’il veut axer toute sa straté-gie sur la lutte contre le terroris-

me. Il veut donner de lui l’imagede l’homme qui a réussi à venir àbout des nébuleuses terroristeset c’est sur ce point particulierque l’Algérie l’intéresse.»

La dernière fiche de l’adminis-tration Trump révèle, en effet, queles Etats-unis ont l’intention «d’ai-der l’Algérie à parvenir à unediversification économique et àaccéder à l’Organisation mondia-le du commerce et libéraliser sonclimat d’investissement. Autantde vœux pieux émis en parallèleavec un programme de dévelop-pement de la société civile algé-rienne grâce à un fonds d’alloca-tions.

«Bien sûr, poursuit la mêmesource, il ne faut pas perdre del’esprit que Trump a, avant tout, lesens des affaires. Il a flairé lesbonnes occasions dans un paysvierge».

A. C.

Donald Trump.

Le très controversé Donald Trump aurait-il jeté sondévolu sur l’Algérie ? A l’heure où il soulève un tollé mon-dial en fermant les portes des USA à une majorité de paysarabes et musulmans, il fait montre d’un visage avenantaux autorités d’Alger se laissant même aller à des com-mentaires et des promesses flatteuses avec nos représen-tants officiels.

CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

Le RND et le FLN prolongent leur guéguerreEncore une fois, les élec-

tions législatives du 4 maiprochain ne dérogeront pas àla règle tout comme lors desprécédents scrutins de l’èrepluraliste au vu de la batailleque se livreront les deuxfaçades partisanes du pou-voir, le FLN et le RND avec,en arrière-plan, les électionsprésidentielles du printemps2019.

Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Au-delà de certains face-à-face, dont un fratrici-de puisque devant opposer les deux frèresBenhamadi, eux qui devront piloter, chacun,les listes du FLN et du RND à Bordj-Bou-Arréridj, le duo servant de façade politiqueau pouvoir prolongera sa guerre sourde etlarvée à la campagne électorale pour leslégislatives du 4 mai prochain dont elle ser-vira vraisemblablement de tremplin pour lerendez-vous de 2019. Et cette guéguerreentre ces deux frères ennemis était tout sim-plement appelée à être des plus «pimen-tées» à l’occasion de ce scrutin seulement siAmmar Saâdani n’était pas débarqué de latête du FLN de la même manière qu’il a étéintronisé comme secrétaire général de l’ex-parti unique. Car le prédécesseur de

Djamal Ould-Abbès s’est illustré, presque lelong de son règne à la tête du FLN, par sesattaques récurrentes contre le secrétairegénéral du RND et ceux qui étaient derrière.Il était allé jusqu’à l’accuser d’infidélité auprésident de la République puisque, selonlui, nourrissant des velléités présidentielles.Des accusations auxquelles AhmedOuyahia a opposé une presque indifférence,lui qui était, il est vrai, occupé à reprendre etasseoir son règne à la tête du parti.Seulement, le départ de Saâdani de la têtedu FLN, s’il a baissé la tension n’a pas pourautant dissimulé le contentieux entre les

deux partis du pouvoir. Car le directeur decabinet du président de la République a misà profit cette transition à la tête du FLN pourrelancer la polémique mais sur un tout autreterrain. C’est ainsi que Ouyahia soutenaitdétenir des dossiers compromettants surl’intrusion de l’argent sale dans la politiqueet les élections, ce qu’il dira combattre detoutes ses forces. Une accusation à peinevoilée à l’encontre du frère ennemi puisqueOuld-Abbès fait de la lutte contre le fléau dela chkara qui gangrène le vieux front un deses chevaux de bataille. Un secrétaire géné-ral du FLN qui a saisi l’accusation du patron

du RND et lui a répliqué sèchement, soute-nant «ne permettre à personne, quel quesoit son rang au sein de l’Etat, de toucher auFLN ou à ses militants» et que «la chkaran’aura aucune place avec moi ».

Aussi, Ould-Abbès ne tient-il pas à avertirson alter-go du pouvoir quant à toute velléitéde lui nuire lors de la campagne électoralepour les législatives du 4 mai prochain.«Nous, le FLN, n’avons ni ennemi ni adver-saire sur la scène politique. Nous allonsmener une campagne électorale civilisée.Nous respecterons tout un chacun parminos concurrents. Mais celui qui se permettrade nous agresser, qu’il sache que nous pos-sédons des munitions lourdes que nousn’hésiterons pas à utiliser», déclarait-il il y aune dizaine de jours, à l’occasion de l’instal-lation de la commission électorale du partiau niveau de la wilaya d’Alger.

Une guéguerre qui a pour enjeu véritableles élections présidentielles du printemps2019 que le duo ne perd pas de vue. Et pourcause, lors de sa première sortie médiatiqueen tant que patron de l’ex-parti unique,Ould-Abbès n’avait-il pas évoqué un cin-quième mandat pour le président de laRépublique, comme pour baisser de l’ardeurde Ouyahia à briguer la succession. Et ce,avant de «se reprendre» quelques joursaprès, certainement «rappelé à l’ordre»,pour assujettir cette éventualité à la volontédu concerné, à savoir celle du chef de l’Etatau vu de son état de santé.

M. K.

Djamal Ould-Abbès. Ahmed Ouyahia.

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os :

DR

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Mounira Amine-Seka - Alger(Le Soir) - M. Alioui a évoqué ladisponibilité de grandes surfacesen jachère soulignant les innom-brables avantages fiscaux et ladisponibilité des eaux, indiquantque le Sud algérien est un véri-table «réservoir agricole straté-gique». Se référant à de nom-breuses expériences réussies quiy ont été tentées, le SG de l’UNPAestime que l’investissement danscette partie du pays est «garantidans une large mesure».

Le SG a salué la décision dugouvernement d’interdire l’impor-

tation des agrumes et a invité lesparties concernées à «généralisercette démarche», en interdisantl’importation à d’autres filières deproduction, en promulgant detelles décisions avant le lancementdes campagnes de récoltes desdifférentes filières.

M. Alioui a également insistésur l’assainissement du foncieragricole et a demandé des explica-tions quant aux 39 000 contrats deconcession qui n’ont toujours pasété délivrés aux agriculteurs à tra-vers le pays, depuis 2010, appe-lant les parties concernées à les

indemniser financièrement du faitqu’ils ont subi des préjudices àcause de cette situation. Plus del’assainissement administratif, leSG a plaidé en faveur de l’ouvertu-re d’une «banque qui faciliteraitl'obtention de crédits saisonniersaux petits agriculteurs et éle-

veurs», tout en veillant à la réorga-nisation des marchés, à leurcontrôle et suivi.

En exposant leurs doléances,les agriculteurs de la wilaya deBoumerdès, et particulièrement leséleveurs de bovins et les produc-teurs de lait, se sont plaints du prix

élevé de l’aliment du bétail etrevendiqué l’augmentation du sou-tien accordé à la filière du lait etfromages, accordant de plusgrandes quantités aux wilayas ducentre du pays qui ne disposentpas de vastes pâturages. Il a étéquestion également de l’alarmanteavancée du béton sur le foncieragricole dans la wilaya deBoumerdès où les terrains agri-coles sont prélevés au nom de l’in-térêt public pour y implanter desprojets de logements ou d’équipe-ments publics.

L’autre problème qui a été sou-levé est celui de la facturation,cette mesure administrative pourlaquelle le fellah n’est pas formé,ce qui constitue un véritable obs-tacle pour les agriculteurs qui com-mercialisent leur propre produit.

En énumérant les différentsproblèmes et obstacles auxquelsfont face les agriculteurs, il est clairque le temps où l’Algérie fut le gre-nier de l’Europe est bien loin.

M. A.-S.

Le Soird’Algérie Lundi 6 février 2017 - PAGE4Actualité

Phot

o : D

.R.

C’est face à 300 agriculteurs venus exposer leurs pré-occupations, lors d’une rencontre à Boumerdès, que M.Mohamed Alioui, le secrétaire général de l’Union nationaledes paysans algériens (UNPA), a appelé les agriculteurs àexploiter les opportunités agricoles offertes dans le GrandSud, assurant être «totalement disposé à aider et àaccompagner les agriculteurs désireux d'investir dans leSahara algérien dans toutes les filières agricoles», ajou-tant qu’«il y a de véritables opportunités d’investissementagricole dans le Sud algérien».

Mohamed Alioui.

AGRICULTURE

L’UNPA appelle à exploiter les opportunitésagricoles dans le Grand Sud

AMAR GHOUL À SIDI-BEL-ABBÈS

Les ambitions de TAJ

Il a appelé au rassemblementdes nationalistes, des démo-crates et des islamistes, lesexhortant à serrer leurs rangspour les prochaines électionslégislatives afin de contrer lesforces occultes aux desseinsnoirs qui œuvrent pour déstabili-ser l’Algérie.

L’ex-ministre des Travauxpublics a martelé que son partiœuvre à mobiliser toutes lesforces vives du pays en faisant fides clivages idéologiques pourune Algérie stable et pleine d’es-poir, tous les courants de pen-

sée positive seront les bienve-nus. Cette visite de l’ex-ministres’inscrit dans le sillage des pro-chaines élections législatives etmunicipales.

A ce propos, il déclarera queson parti «compte 80% dejeunes qui seront représentésdans les prochaines listes élec-torales et je veillerai à ce quemes recommandations soientrespectées afin qu’ils puissentapporter leur contribution à lapromotion des institutionspubliques. Cette force jeune ysera pour beaucoup pour sauve-garder les acquis nationaux etcontribuer à l’édification d’uneAlgérie forte, prospère et pro-metteuse». C’est pourquoi, ajou-tera-t-il, «j’appelle les autoritéslocales à tendre l’oreille aux pré-occupations des jeunes qui sontl’espoir de l’Algérie au-delà detoutes les manœuvres insi-

dieuses menées contre cettedernière. Trois secteurs sont sal-vateurs pour le redressement denotre pays et de la crise actuelle,il s’agit de l’agriculture, de l’in-

dustrie et de l’économie.Evoquant la composition de sonparti, il a indiqué que 70% de sesmilitants n’ont aucune apparte-nance politique antérieure et ils

émergent de la société civile. Le«recrutement» pour son parti estune véritable mosaïque de par ladiversité de ses catégories.

A. M.

Dans la journée du same-di, le président du parti TAJ(Tajamou’ Amel el Djazaïr),M. Amar Ghoul, a animé unmeeting à la Maison de laculture Kateb-Yacinedevant une foule de mili-tants et de curieux.

CRISE EN LIBYE

Messahel réitère la position constantede l'Algérie pour un règlement politiqueLe ministre des Affaires magh-

rébines, de l'Union africaine et dela Ligue des Etats arabes,Abdelkader Messahel, a réitérédimanche à Alger la positionconstante de l'Algérie pour unrèglement politique de la criselibyenne, en rappelant ses effortscontinus loin de toute ingérenceextérieure, a indiqué le ministèredes Affaires étrangères dans uncommuniqué.

A l'issue d'une audience accor-dée à une importante délégationlibyenne représentant le com-mandement de l'opération «AlBounian El Marsous», composéenotamment d'officiers supérieurset conduite par son porte-parole,le général Mohamed Al Ghasri, M.Messahel a réaffirmé «la position

constante de l'Algérie pour unrèglement politique de la crise enLibye. Le ministre, a ajouté lamême source, a rappelé lesefforts continus de l'Algérie, «loinde toute ingérence extérieure»,pour le règlement de cette crise.La visite de la délégation libyen-ne, qui s'inscrit dans le cadre desconcertations sur les derniersdéveloppements de la situationen Libye, notamment sur lesplans politique et sécuritaire, faitsuite aux différentes rencontresen Algérie de responsables poli-tiques, de parlementaires, etautres représentants libyens, à lalumière des efforts de l'Algérie surla voie d'un dialogue inter-libyen,lit-on également dans le commu-niqué. «L'entretien a porté en par-

ticulier sur les voies et moyensvisant au renforcement du dia-logue inclusif, dans le cadre de ladynamique de la solution politiqueconsensuelle et de la réconcilia-tion nationale», a précisé le texte.Pour leur part, les membres de ladélégation libyenne, qui ont faitun exposé sur les opérations mili-taires et la libération de la ville deSyrte, ont salué «le rôle actif etconstant de l'Algérie en faveur dela solution politique dans le cadrede l'accord politique libyen du 17décembre 2015». «A cet effet, M.Messahel, a salué les succèsenregistrés dans la lutte antiterro-riste à Syrte, à Benghazi et dansd'autres localités de Libye», aconclu le communiqué.

(APS)

AÉROPORT D’EL-OUED

Atterrissage mouvementéd’un avion d’Air Algérie

CONDOLÉANCESLes membres fondateurs, Les membres fondateurs, la rédaction et l’ensemblela rédaction et l’ensemble

des travailleurs dudes travailleurs duSoir d’Algérie Soir d’Algérie présententprésentent

leurs sincères condoléances leurs sincères condoléances à leur collègue et amià leur collègue et ami

Abderrahmane Bettache suiteAbderrahmane Bettache suiteau décès de sa tante.au décès de sa tante.Que D i eu a c cue i l l eQue D ieu ac cue i l l e

l a d é funt e en Son Va s t el a dé fun te en Son Vas teParad i s .Parad i s .

Un avion ATR d'Air Algérie,assurant la liaison Alger-El Ouedavec 64 passagers à bord, aconnu dimanche vers 13 heuresun incident survenu juste aprèsson atterrissage, sans faire deblessés, apprend-on auprès decette compagnie aérienne.«L'ATR vol AH 6252 Alger-El

Oued, avec 64 passagers à bord,a connu un incident survenuaprès son atterrissage suite aucisaillement de la roue avant cequi a causé l'éclatement d'unpneu et la perte de contrôle», aindiqué une source d'Air Algérieen assurant que l'incident n'a faitaucun blessé.

L'avion a ainsi été «bloqué surpiste», selon la même source.

«Le dommage du train d'atter-rissage a été identifié commecause de l'incident» alors qu'AirAlgérie a demandé une expertisepour en «connaître la cause réel-le», poursuit-on de même source.

(APS)

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Le Soird’Algérie Lundi 6 février 2017 - PAGE 5Actualité

Abdelmadjid Chikakri est ainsirevenu sur l'évolution du nombrede bénéficiaires de cette assuran-ce contre les aléas climatiques etqui permet aux entrepreneurs duBTPH de rémunérer leursemployés durant les périodes oùles chantiers sont à l’arrêt à caused’intempéries. Il a souligné que le nombre des

employés bénéficiaires de cescongés payés s’était multiplié parcinq depuis 2001, passant de 200000 à 1,1 million. Les cotisationsrecouvrées auprès des 64 000entreprises concernées sont del’ordre de 31 milliards de DA,contre 4,5 milliards de DA pour 30000 entreprises en 2001. Le DG de la Cacobath, qui s’est

abstenu de révéler la situationfinancière de la caisse, se conten-tant d’une vague affirmation indi-quant qu’elle se porte bien et quesa trésorerie est équilibrée, a pré-cisé par ailleurs qu’elle disposedésormais de 41 agences dans 41wilayas dont 12 agences régio-nales. Que les contrôles effectuéspar les inspecteurs de la caisse ontpermis de déclarer 43 000employés qui travaillent au noir. Et qu’elle a versé pour 26 mil-

liards de DA de prestations dont500 millions de DA d’indemnités dechômage-intempéries pour près de

166 000 salariés. Il a enfin annon-cé que des démarches sont enga-gées pour élargir le réseaud’agences à l’ensemble deswilayas, chose qui se fera graduel-lement d’ici 2019. Il a aussi annon-cé que l’indemnité chômage-

intempéries devrait être élargiedès l’été prochain aux canicules. «Nous indemnisons déjà les

travailleurs des wilayas du Sudpour les journées dont la tempéra-ture dépasse les 45° et ce, dans lecadre d’une convention avecl’Office national de la météorologie(ONM). Et nous sommes en traind’examiner avec l’Office les condi-tions et les températures à partirdesquelles nous indemniseronsles travailleurs des wilayas desHauts-Plateaux», a-t-il déclaré.

L. H.

BTPH

1,1 million d’employés déclarés en 2016Hier au forum du quotidien El Moudjahid, le directeur

général de la Caisse nationale des congés payés et duchômage intempéries des secteurs du bâtiment, des tra-vaux publics et de l’hydraulique (Cacobath), AbdelmadjidChikakri, a indiqué que le nombre des travailleurs duBTPH déclarés en 2016 a atteint 1,16 million dont environ100 000 étrangers, toutes nationalités confondues.

Le ministre de la Formation etde l’Enseignement professionnels,Mohamed Mebarki, a indiqué, hier, queson secteur fait l’objet d’une réorganisa-tion totale afin de lui redonner sa placede cursus complémentaire ou supplé-mentaire à l’enseignement secondaire.

Naouel Boukir – Alger (Le Soir) –L’intervenant à la Radio Chaîne 3 a soutenu que«la formation et l’enseignement professionnels nesont définitivement pas le réceptacle de l’échecscolaire», même s’il avoue, parallèlement, que leregard que porte la société sur ce secteur est plu-tôt controversé et est souvent dévalorisé face auxformations et cursus académiques. Selon lui, larelation entre l’éducation nationale et son départe-ment «ne se pose pas en ces termes». Puisque,explique-t-il, la déperdition scolaire est certaine-ment issue «d’un système d’orientation mal fait»et non pas «d’incompétences chez certainsélèves qu’on oriente systématiquement vers desspécialités de travaux manuels qu’ils n’ont pas

forcément choisies». Pour corriger cette percep-tion erronée de son secteur, le ministre a indiquéque la partie «enseignement professionnel» faitl’objet d’un relooking en forme et en contenu.

Et ce, pour qu’il intègre, entre autres, l’ensei-gnement technique délaissé depuis longtempspar l’éducation «pour diverses raisons». Il a ainsiprécisé qu’il a été chargé par le Premier ministrede réorganiser ce cursus et qu’une commissionreprésentant son ministère, celui l’Education, del’Enseignement supérieur et de la Fonctionpublique avait été constituée pour réfléchir auxmoyens devant permettre de lui redonner vie etl’adapter aux besoins actuels. Il sera questiond’une «architecture des diplômes plus attractiveen vue de donner plus de choix aux élèves pas-sant du moyen au secondaire à travers un cursussupplémentaire», a-t-il ajouté.

L’objectif final de cette commission traitant duretour de l’enseignement technique est d’élaborerun diplôme délivré suite à trois années de forma-tion, en parallèle avec celles du lycée, pour don-ner droit à ses bénéficiaires aux mêmes grilles desalaires et ainsi qu’à l’accès aux formations supé-

rieures. C’est finalement un bac professionnel quine dit pas son nom. Outre les nouvelles spéciali-tés proposées par la formation et l’enseignementprofessionnels, cette réorganisation veut s’alignersur une plus forte adéquation entre le marché dela formation et celui du travail pour «faciliter l’em-ploi et l’employabilité», a souligné M. Mebarki.

L’intervenant précise que dans ce même sens,un autre chantier, ouvert depuis deux ans, com-mence à prendre forme. C’est celui de la constitu-tion de centres ou d’instituts de formation dans lesbassins industriels, en partenariat avec les entre-prises, adaptés à l’activité principale de leursrégions respectives. Il donne alors l’exemple deConstantine pour la mécanique, d’Oran pour lamaintenance automobile, de Sidi-Bel-Abbès et deBordj-Bou-Arréridj où les centres sont plutôt axéssur les spécialités relatives à l’électronique.

Et ce, de manière à créer un environnementpropice à la création d’un réseau de sous-traitancedans chaque pôle industriel créateur de valeurajoutée pour l’économie nationale.

N. B.

O ui, on achève bien les colo-nels ! Enfin, certains colo-nels, même dans l'Au-delà,

territoire pourtant réservé à Dieu !En lisant l’article de M. Nouri

Nesrouche sur El Watan en datede 4 février 2017 et ayant pour titre«Fitna dans les Aurès » qui traitaitdu baptême puis de la renonciationà ce même baptême d’un édificepublic à Batna, je suis tombé desnues et n'ai pu contenir mon senti-ment d'injustice et mon légitimecourroux à l'égard de cette commis-sion censée baptiser des lieux etdes édifices publics – commissioncomposée, en majorité, de faus-saires de l’Histoire et de fauxmoudjahidine, m'a-t-on confié ! Notre grand martyr-héros,

Mostefa Ben Boulaïd, Allah yerah-mou, aurait été outré et je l'imaginedans l’Au-delà, maudire et vomirces traîtres de notre glorieuseRévolution.Quant à Si El-Haouès, Allah

yerahmou, les personnes qui l’ontconnu vous diront que si sa mortn’avait pas été un peu trop précoce,son vœu aurait été d’interdire quedes rues ou des monuments nesoient nommés en son honneur etce, pour éviter que ne se développeun culte de la personnalité qu'il atoujours combattu ! Tel était Si ElHaouès, humble dans toute sasplendeur.Nous parlons ici de deux frères

qui, s’ils étaient vivants, auraientainsi baptisé chaque petite parcelle

de notre pays : L’ALGÉRIE GRA-VEE DANS NOS CŒURS, PASSUR NOS MURS.Tous les chouhada sont éligibles

au même statut devant LeMajestueux ; pourquoi ne leseraient-ils pas aussi bien ici-bas ?

Que va retenir le peuple algérienen général et les Aurassiens en par-ticulier du 100e anniversaire de lanaissance du chahid Mostefa BenBoulaïd si ce n’est cette sordide his-toire de nomination puis de re-nomi-nation de l’Université Batna 2 ? Quelle leçon va donner ce fias-

co aux générations à venir si cen’est un cours magistral demagouille et de petits calculs à des-sein purement affairiste.Si vous baptisez et commémo-

rez dans le but d’immuniser lesgénérations montantes et de leurinculquer l’amour de la patrie enleur injectant, graduellement, despetites doses de patriotisme, alors,par de tels actes mesquins, vousavez lamentablement failli ! Parcontre, vous avez grandementréussi à nous faire détester notreglorieuse Histoire.Si les vestiges de la Révolution

constituent des preuves descrimes du colonialisme français, untel acte peut facilement figurer dansle hit-parade de cette monstrueusecharte. Je reviens encore une foisvers ceux qui baptisent à tout-va : sivous aviez vraiment de la vénéra-tion, de l’adoration et de la considé-ration pour Mostefa Ben Boulaïd,

comment se fait-il qu’à ce jour,aucun monument n'ait été érigé enson honneur à Alger à l'exceptiond’une minuscule ruelle que le plussophistiqué des GPS ne sauraitlocaliser ? Pourquoi pas une stèle,en plein centre d’Alger, à l’instardes Horatio Nelson et WinstonChurchill à Londres ? Oui, «je vousai compris»: en gravant le nom deMostefa Ben Boulaïd sur tout ceque le béton génère à Batna, vouscirconscrivez le père de laRévolution algérienne, un symbolenational d’une des guerres des plusspectaculaires de l’histoire contem-poraine, à une petite région dansles Aurès et placez les famillesHamouda et Ben Boulaïd en rivali-té. Vous êtes odieux. Vous êtes dia-boliques ! Et encore ! Je ne suispas sûr que le diable aurait commisune telle ignominie ! Le nom deMostefa Ben Boulaïd est gravédans le cœur de tous les Algériens; une enseigne de plus sur un fron-ton d’université ne l’élèvera pasplus haut mais vous, il vous jetteracertainement en enfer. Sachez qu’une overdose de glo-

rification risque de tuer le héros unedeuxième fois. Cette fois-ci, ce nesera pas le poste-radio piégé quiaura commis le crime mais votrepropre ignorance crasse. Nos nobles traditions, dans la

vie de tous les jours, interdisent àun homme de demander en maria-ge une femme promise à quelqu’und’autre. Ah ! Comme étaient ver-

tueuses les valeurs de nos aïeux !Le baptême de l'Université Batna 2,lancé en grande pompe il y aquelques semaines, afin de rendre,enfin, hommage au martyr de laRévolution tombé au champ d'hon-neur, en l’occurrence Si El-Haouès, s'est soldé par un sordideet odieux revirement dont la victi-me, vous l'aurez deviné, n'est autreque... Si El-Haouès ! Ostracisme etpetitesse d'esprit, insulte à samémoire, dédain injustifié enverssa famille, voilà tout ce que ces cer-veaux embrumés ont pu engendrer.J’interpelle à cet effet, la com-

mission responsable des baptêmesdes lieux et édifices publics, lesreprésentants de la famille révolu-tionnaire, à savoir l’Onec,Organisation nationale des enfantsde chouhada, l’ONM , Organisationnationale des moudjahidine,l’Onem, Organisation nationale desenfants de moudjahidine, de réagiret surtout d’agir face à un acteaussi gravissime qui risque demettre le feu aux poudres et dedonner des arguments à ceux quiont toujours douté de notre patri-moine historique et de parer à cegenre de manœuvres lamentablesqui ne font que ternir les pages denotre Histoire et surtout d'expliquerau peuple algérien les tenants etles aboutissants de ce soudainrevirement et d’en dénoncer lescommanditaires et de traduire cesmalandrins devant la justice.La maison des parents et des

grands-parents de la familleHamouda, qui fut zaouïa pour lesfoukaras, a été léguée au ministèredes Moudjahidine à hauteur d'undinar symbolique à M'Chounèche ;elle abrite aujourd'hui le Musée ducolonel Si El-Haouès et resteouverte à tous les Algériens quiveulent connaître une partie de leurhistoire. Il est à noter que l’accèsest gratuit.In fine, je peux vous assurer,

cher M. Nesrouche, que la lignéedes Hamouda Ahmed BenAbderzak alias Si El-Haouès, estrestée zen devant pires tentativesd’humiliations, et ainsi vous rassu-rer qu’il n’y aura donc jamais defitna et que personne ne pourra bri-ser le cordon, plus qu’ombilical, quilie ces deux familles jumelles,sœurs par le sang et certainementpas à travers quelques petiteslettres latines sur du béton.

M. H.* Neveu de Si El-Haouès

On achève bien les colonels, enfin certains colonels !

Abdelmadjid Chikakri.

Phot

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FORMATION ET ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS

Mebarki réorganise son secteur

Par Mostefa Hamouda*mspbatna @yahoo.com

CONTRIBUTION

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D’après des citoyens contactéspar téléphone, plusieurs anoma-lies ont été constatées sur cetteliste qui n’a jamais été affichée parles autorités de la commune. Il y ad’abord le constat fait par la majo-rité des protestataires qui parlentd’un certain favoritisme et uneopacité totale dans l’élaborationde la liste et les critères de sélec-tion des dossiers.

Ainsi, selon les protestataires,des citoyens ayant déposé desdossiers depuis 2004 n’ont pas

bénéficié de logement alors qued’autres qui ont fait la demandepour la première fois ont étésélectionnés.

Dans leur colère, certains pro-testataires citent même desfamilles de la localité de Watoufqui ne sont pas dans le besoinmais qui ont bénéficié de loge-ments.

Cela étant, le P/APC qui inter-venait sur les ondes de RadioBouira dira au sujet des famillesde Watouf qui ont bénéficié de

logements, qu’il s’agit d’une déci-sion du wali de Bouira qui avait,lors de sa visite dans la communeau mois de décembre dernier,ordonné le recasement de cesfamilles pour permettre aux res-ponsables de la DTP de démolirleurs maisons et élargir la route duCW24 qui relie la RN5 depuisBechloul, jusqu’au chef-lieu de ladaïra de Bordj-Okhriss, un cheminde wilaya qui est inscrit pour êtrerequalifié en Route nationale.

Cela étant, pour les autresbénéficiaires, et face à la colèredes citoyens, c’est le chef de daïrade Bechloul qui s’est déplacé surles lieux, qui a expliqué aux pro-testataires les règles à suivre pourfaire aboutir leurs recours en lesétablissant individuellement, aveccitation des cas flagrants de béné-ficiaires qu’ils jugent non méritants

avant de les envoyer à la commis-sion des recours de la wilaya.

Vers midi, et après ces explica-tions du chef de daïra, la tension a

baissé d’un cran mais les protes-tataires continuaient à occuper leslieux.

Y. Y.

BOUIRA

Des citoyens ferment le siègede l’APC d’Ahl Ksar

Le Soird’Algérie Régions Lundi 6 février 2017 - PAGE6

Plusieurs dizaines de citoyens venus de diverses loca-lités de la commune, et ayant tous déposé un dossierpour postuler à un logement social, ont procédé hiermatin à la fermeture du siège de l’APC d’Ahl Ksar, à 30kilomètres au sud-est de Bouira, pour dénoncer la maniè-re avec laquelle la liste des 75 bénéficiaires de logementssociaux a été établie.

Phot

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L'association des ensei-gnants retraités a proposé sesservices au ministère del’Education lors de son assem-blée générale tenue dans lajournée du samedi 4 février aulycée Tamimi de M'sila.

Cette rencontre a permis aux pré-sents de débattre plusieurs points rela-tifs à leur retraite et au secteur del'éducation qu'on veut soutenir de prèsou de loin, notamment dans l'enrichis-sement des réformes éducatives entre-prises par la ministre apportant leurconcours émaillé d'une longue et riche

expérience acquise durant leurs activi-tés dans les salles de cours. Durantcette réunion, les retraités ont évoquéle point le plus chaud de cette assem-blée concernant le financement et lagestion des fonds des œuvres socialesde l'éducation, par l'application de l'ar-ticle n°4 de la loi 179/82 datée du 15/05/1982 ainsi que l'application de ladécision ministérielle n°01/12 paraphéeen date du 19/02/2012 qui donne enoutre le droit aux retraités de bénéficierdes avantages offerts à leurs collèguesencore en exercice par les œuvressociales, tels que le droit au crédit, lagratuité du livre scolaire pour leur pro-

géniture et la régularisation des loge-ments de fonction encore occupés parquelques retraités qui ne possèdentaucun lieu où aller. On réclame égale-ment un local qui servira de bureau oùles retraités peuvent se rencontrer poursoulever et débattre de leurs préoccu-pations.

Sans omettre de demander unebonne prise en charge de la scolaritédes enfants des enseignants retraitésou leur facil iter la tâche pour larecherche d'un poste de travail commec'est le cas dans tous les autres sec-teurs.

A. Laïdi

M'SILA

Les enseignants retraitésproposent leurs services

Dr Amor Bouchagour a faitsavoir à ce sujet que les soinsprodigués dans le cadre de l'hos-pitalisation à domicile ont concer-né en majorité des femmes, aunombre de 109, sur un total de178 malades recensés au titre del’année écoulée, dont 25 sontatteints d’un cancer.

Se positionnant à la jonctionentre le secteur hospitalier etambulatoire, l’unité HAD d’El-Khroub a assuré, durant le pré-cédant exercice, la prise en char-ge de 73 malades victimesd'accidents vasculaires cérébraux(AVC) dont 48 de sexe fémininainsi que des malades chro-niques, dans un état d'invaliditéprolongée, a précisé cette mêmesource.

Constituant «une alternativede soins» visant à humaniser laprise en charge médicale et psy-

chologique d'une certaine catégo-rie de malades, l’unité HAD d’El-Khroub a effectué 80 séances depsychothérapie ainsi que de larééducation fonctionnelle à raisonde 10 séances par semaine enmoyenne, en plus de l’organisa-tion de 15 sorties par mois, a-t-ilpar ailleurs ajouté.

L'unité d'hospital isation àdomicile et de prise en charge dela douleur a distribué, en outre,plus de dix glucomètres auxmalades diabétiques et dix mate-las anti-escarres, à titre gracieux,et assure également le transportdes malades dans une ambulan-ce médicalisée pour effectuerleurs examens dans les centresd'imagerie médicale, a-t-i ldétaillé. Les patients bénéficiantd'une hospitalisation à domicilesont généralement des patientsatteints de maladies chroniques

invalidantes ou encore desmalades en fin de vie ayant étépréalablement hospitalisés et quine peuvent pas le rester indéfini-ment, a-t-il en outre précisé.

Proposant des soins palliatifs,de la rééducation et un suivimédical aux patients concernés,

l'équipe en place de l'HAD, com-posée de kinésithérapeutes, depsychologues cliniciens, d'assis-tantes sociales et d'une infirmièrea été renforcée dernièrement parla venue d’une seconde infirmiè-re, a-t-on indiqué.

A noter que cette unité de

soins à domicile, visant à présen-ter des prestations humaniséesdans un environnement familier,a été lancée le 31 décembre2013 grâce au concours de l’hô-pital et de la commune d’El-Khroub notamment.

(APS)

CONSTANTINE

178 patients pris en charge par l’unité d'hospitalisationà domicile d’El-Khroub

MOSTAGANEMUne production de 124 000 q

de pomme de terre précoce attendueUne production de 124 000 quintaux de pomme de terre pré-

coce (primeur) est attendue dans la wilaya de Mostaganem encette saison agricole 2016-2017, a-t-on appris dimanche auprèsde la Direction des services agricoles (DSA).

Cette récolte est prévue sur une superficie de 550 hectaresdans les communes côtières de la wilaya dont Hadjadj, HassiMameche et Achaâcha pour un rendement de 180 à 200 q/ha,a-t-on ajouté. La cueillette de ce tubercule de large consomma-tion sera lancée au début de mars prochain, ce qui permettrade faire baisser les prix actuellement à 70 DA le kilogrammeaux marchés de la wilaya. La wilaya de Mostaganem avaitenregistré, la saison agricole précédente, la même productionsur une superficie de plus de 500 ha. Par ailleurs, 2 000 q depomme de terre d’arrière-saison de la saison agricole en cours2016-2017 ont été stockés dans le cadre du système de régula-tion Syrpalac.

A noter qu’une production de 943 750 q de pomme de terred’arrière-saison a été réalisée sur une superficie de 3 775 ha.

L’unité d'hospitalisation à domicile et de prise en char-ge de la douleur (HAD), domiciliée à l'hôpital Mohamed-Boudiaf de la commune d'El-Khroub (Constantine), a prisen charge 178 patients au cours de l’année 2016, a-t-onappris dimanche du coordinateur de cette unité.

PLAN D’URGENCE DE 2017

Installation en cours de 7 transformateursélectriques à Illizi

D’un montant de 178millions DA, cette opéra-tion, retenue dans lecadre d’un programmeprévoyant également laréalisation d’un réseauélectrique de 31,66 km,porte sur l’installation de

deux transformateursdans la commune d’Illizi.

La wilaya déléguéede Djanet a bénéficié dequatre de ces équipe-ments, dont un pour lacommune de Bordj-El-Haouès, tandis que la

commune d’In-Amenass’est vu accorder un seulde ces équipements, aprécisé la chargée de lacommunication, OuadaZahra.

L’installation de ceséquipements a étéconfiée à plusieurs entre-prises sous le contrôletechnique des cadres dela Sonelgaz, en vue delivrer l’opération dans lesdélais fixés, a ajouté laresponsable.

Cette opération, quivise la couverture desquartiers Tikniouine et lecentre-vi l le d’I l l izi etAzelouaz à Djanet, devrapermettre, une fois cesinstallations mises enservice, d’améliorer leréseau de distribution del’électricité et d’éviter lesperturbations dans la dis-tribution de cette éner-gie, notamment en pério-de estivale.

(APS)

Sept nouveaux transformateurs élec-triques sont en cours d’installation à traversla wilaya d’Illizi, dans le cadre du plan d’ur-gence de 2017 de la Société de distributionde l’électricité et du gaz du Centre (SDC-filia-le de Sonelgaz), a-t-on appris dimanche desresponsables locaux de l’entreprise.

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D’un autre côté, cette ren-contre avec les fellahs convo-quée par Hassane Mallaoui, prési-dent du bureau de Boumerdès decette organisation, n’a fait qu’exa-cerber la colère des fellahs de larégion qui n’ont pas tardé àréagir : «Un ancien gardien dudomaine autogéré qui squattecette organisation depuis plus de20 ans et qui ne fait rien pour lesfellahs sinon les abandonner àleur sort, a fait une grossièreerreur en utilisant les problèmesdes fellahs pour se faire une placesociale. Allez-y voir le bureau del’UNPA à Boudouaou, la porte estrouillée et le local est plein detoiles d’araignée», hurlait au télé-phone ce grand vigneron de laplaine de Sebaou. Il faut dire queHassène Mallaoui, l’indétournableprésident du bureau deBoumerdès de l’UNPA, a tenté ungrand coup pour mettre la pres-sion sur les décideurs du plusvieux parti pour avoir pas moins

que la tête de liste de la circons-cription de Boumerdès. Pour cefaire, il a ramené ce samedi unsoutien de taille en la personne deMohamed Allioui, secrétaire géné-ral de l’UNPA, et s’est risqué àimpliquer le wali de Boumerdès.En effet, dans l’invitation qui nousa été envoyée, il est questiond’une rencontre avec les fellahsde la région sous les auspices deAllioui et du wali de Boumerdès,Abderrahmane Madani Fouatih, etdont le thème est en rapport avecles problèmes et les préoccupa-tions des fellahs de la wilaya deBoumerdès. Le jour J, point dewali mais la députée et membredu bureau politique du FLNSalima Athmani qui s’est installéeà la tribune aux côtés de Allioui.D’autres députés et lePAPW/FLNistes étaient égale-ment présents dans la salleSennani. Le président du bureaude l’UNPA prend la parole pourdresser une longue liste de reven-

dications des fellahs deBoumerdès concluant son inter-vention par la promesse de laprise en charge des doléances decette frange sociale (les fellahs).Pour sa part, le secrétaire généralde l’UNPA a commencé son spee-ch par une intrusion dans ledomaine politique en revenant àl’occasion sur la décennie noirequi a vu, selon lui, les fellahs faireface aux terroristes seuls. «Toutesles terres sont-elles cultivées ?»,s’est-il interrogé en entrant dans levif du sujet laissant entendre, enoutre, qu’il y a des dysfonctionne-

ments dans le secteur. «Les res-ponsables qui géraient avant 1999le secteur agricole l’ont cassé»,s’est-il exclamé au grand plaisird’une foule à majorité FLNiste.Pour l’exemple, il cite la disparitionde 17 offices nationaux dissous.En abordant le problème de la fac-turation par les fellahs de leur pro-duction, démarche exigée par legouvernement, Allioui a lancéquelques fléchettes en directiondes départements de l’agricultureet du commerce remettant encause les compétences de cer-tains ministres. Puis, il énumère

quelques promesses comme cellede donner 12 000 hectares deterres dans les Hauts-Plateaux ouau sud du pays aux éleveurs deBoumerdès, Tizi-Ouzou et Bouira.Il leur demande de s’organiser àcet effet. Dans le même sillage, ila menacé d’ester en justice ledirecteur des services desdomaines de la wilaya deBoumerdès, lequel, d’aprèsAllioui, fait attendre depuis 2010les fellahs pour leur délivrer lesactes de concession. Passant à lachose pour laquelle il s’est dépla-cé à Boumerdès, le S/G de cetteorganisation paysanne lance : «Jedis aux fellahs ceci ; ceux quivous considèrent considérez-les,celui qui vous méprise, méprisez-le.» Et d’ajouter : «Ce sont les fel-lahs qui votent massivement. Ilsdoivent donc figurer en nombre etaux premières places des listesélectorales.» «Moi, je suis FLN etje n’ai aucun problème avec lesautres partis politiques.» Il ne fautpas exercer de la haute politiquepour comprendre le message ;Allioui veut des représentants deson organisation aux premièresloges des listes électorales et unvote au bénéfice du FLN. A la finde cette rencontre, nous avonsquestionné Mallaoui sur la multitu-de de postes qu’il occupe, notam-ment la présidence du conseild’administration de la CRMA(second mandat), président dubureau local de l’UNPA depuisplus de 20 ans, président de plu-sieurs coopératives et, semble-t-il,il est également élu au conseild’administration de laCRMA/Banque. Ce dernier nous aaffirmé qu’il n’est que présidentélu du CA de la CRMA et présidentdu bureau de l’UNPA. Un observa-teur avisé de la région ne peutque s’interroger : à quel momentla CRMA a-t-elle organisé cesélections pour permettre àMallaoui d’acquérir un secondmandat ? A moins que cette situa-tion ne l’arrange dans le secteurde la gestion.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Lundi 6 février 2017 - PAGE 7Régions

BOUMERDÈS

L’UNPA veut des candidats aux législativesL’UNPA (l’Union nationale des paysans algériens) de la

wilaya de Boumerdès a tenté d’impliquer le wali de cettelocalité afin d’influencer les décideurs du FLN et faire pen-cher la balance du choix des candidats aux législatives enfaveur des éléments de cette organisation paysanne.

Il n’est pas rare de voir danscette ville de gros pneus, desbois morts, des branches...déposés en plein milieu de lachaussée pour avertir qu'il y a làun trou. Les Guelmis déplorent àchaque fois ces crevasses quisont bel et bien plus nom-breuses, vue que les conditionsmétéo ont «aggravé la situation». En effet, la cité a connu ces

derniers jours de grandes préci-pitations, ce qui a dégradédavantage l'état de la chaussée.Même si les riverains sontconvaincus que le colmatagen’est pas suffisant, et il faudraitplutôt réhabiliter la chaussée enprofondeur, ces opérations res-tent, toutefois, très timides et sefont au ralenti. Les automobilistes sont exas-

pérés par l’état du réseau routierde Guelma. «Il y a des endroits,comme la cité Bara, où la route

est presque impraticable, etmême dans les rues locales ducentre-ville, Ahmed-Sebti-Bouhafs aux environs du théâtreromain, Jugurtha, Patrice-Lumumba... tellement on ne faitque rafistoler les nids-de-poule,qui représentent un éternelrecommencement», déplorent-ils. Mais les riverains s'interro-gent «où sont les élus locaux ?» Selon eux, ces derniers ont

jusqu'ici fait peu d'efforts pourremédier à cette situation désa-gréable. Donc le constat est defait alarmant ; à cela s'ajoutentles dos-d'âne installés d'unemanière quasi anarchique et lesinterminables travaux qui ont finipar changer la morphologie desroutes de la cité. «La faute est également à

imputer aux entreprises qui neprennent pas le soin de réfection-ner la chaussée après leurs tra-

vaux, et généralement les creuxsont couverts de pierres», décla-re un automobiliste de Guelma.Son point de vue est largementpartagé. Il en appelle à une urgente

intervention des services compé-tents de la commune surtout que,dit-il : «L’éclairage public faitdéfaut dans certains endroits dela ville.» A quelques mois des

élections locales, les Guelmisestiment que l'enjeu pour lesfutures Assemblées est de taille :faire oublier l’épisode désastreuxde la gestion de certaines APCde la wilaya qui avait valu à leursélus la réputation d'avoir laisséexsangues des chefs-lieux decommune, au grand dam desriverains.

Noureddine Guergour

GUELMA

Les dernières averses mettent à nu le défaut d'entretien des routes

A Guelma, les déformations de la chaussée communé-ment appelées nids-de-poule disputent l’espace avec lesusagers.

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DR

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L’Algérie ne dispose pas d’une poli-tique culturelle qui balise son che-min face aux défis du XXIe siècle.Beaucoup de ce qui avait été édi-

fié est détruit et ce qui est construit estsans rapport avec le niveau desdépenses publiques consenties ces der-nières années, qui plus est sans entraî-ner une nouvelle dynamique du secteurprivé et l’implication citoyenne, qu’onnous promettait comme les consé-quences mécaniques et certaines desorientations du pouvoir. Des disponibili-tés à ce type d’engagement existentpourtant, comme en atteste le succès dulancement du Sous-marin, le cercle cultu-rel du MDS, dans le prolongementd’autres espaces dédiés à la culture

comme La Baignoire ou les Ateliers sau-vages. Cependant, les approchesconservatrices, bureaucratiques ou ren-tières persistantes pèsent encore sur ladiversité de notre patrimoine, sur le plu-ralisme de nos expressions artistiques etl’émergence de nouvelles conceptionsesthétiques qui font résonner les batte-ments intimes de notre peuple. La cultureest encore à la marge, alors qu’elle est lecœur de la société qui pose l’exigence defaire murir, à un niveau supérieur, laquestion de l’identité nationale. Il n’estplus possible d’établir, par le haut, unprogramme culturel de gouvernement,mais il est devenu nécessaire de mettreen marche les citoyennes et les citoyensautour de ces enjeux. Ceci implique undébat vivant et de véritables libertés.

La production culturelle ne peut s’en-visager indépendamment de la sociétédont elle émane. Quel système social etidéologique lui donne sa signification?C’est en répondant à cette question quel’on peut dépasser les approches réduc-trices en matière de politique culturelle. Ilfaut donc interroger ce système dansses présupposés et ses conséquences,identifier les défis auxquels il fait face.De ce point de vue, le véritable moteurdu progrès culturel, c’est la volonté dedémocratisation de l’Etat et de la socié-té. Il est puissant et s’appuie sur unéventail de forces très large. «La famillequi avance» doit marcher unie pourpeser sur l’orientation et le rythme demise en œuvre d’une politique qui ouvreaux Algériens des perspectives d’épa-nouissement culturel, de renforcementde l’identité nationale et leur donne lesocle sur lequel s’adosser et se réinven-ter, plutôt que se laisser aller à la tenta-tion du repli sur soi. Par le passé, lasous-estimation des enjeux liés à la poli-tique culturelle - et aux questions idéolo-giques de manière plus générale - aconduit à des errements, à des alliancespolitiques contre-nature qui ont mené lepays vers l’affrontement au nom de lareligion, de la langue, de la culture ouentraîné la confiscation de notre histoireet des symboles de la Nation. En inté-grant tout ce qu’il y a de progressiste etdémocratique dans les composantes denotre identité nationale, en assurant larestitution à la société et la promotion de

l’ensemble des éléments de notre patri-moine culturel, social et politique nouspourrons affirmer l’algérianité.

Il ne s’agit plus seulement de se réap-proprier une identité niée par le colonia-lisme mais de l’inscrire dans le mouve-ment audacieux vers la démocratie, leprogrès général et l’universalisation. Il ya des années, le défunt Hachemi Chérifsoulignait, déjà, la nécessité de «rempla-cer la loi sur la généralisation de lalangue arabe par une loi-cadre fonda-mentale abordant cette question soustous aspects : politique, économique,social, culturel, historique, sa dimensionnationale, pédagogique, scientifique,civilisationnel, universel, etc.» La per-sonnalité nationale doit, en fait, être

conçue comme une trajectoire consti-tuée non seulement de nos héritagesmais aussi d’un projet : une Algériedémocratique et sociale. Il faut autantfaire de Yennayer une fête nationale quemener une politique culturelle qui soit unvecteur de représentation, d’interpréta-tion et de transformation du monde, carle partage de l’imaginaire, du sensible etdu symbolique est au centre des disposi-tifs d’acculturation et de socialisation desindividus. C’est la condition pour accom-plir notre avenir en tant qu’Etat et Nationet participer au renouveau perpétuelauquel contribuent les arts et la création.

La culture revêt une dimension straté-gique. Sa définition recouvre différentesmanifestations de la conscience sociale(sciences, techniques, arts, traditions etidentité), la place qu’elle occupe dans lasociété et la manière dont elle s’articuleaux autres sphères de l’activité sociale,mais aussi les projets au service des-quels les politiques culturelles sontmises en œuvre (au plan individuel, de lareprésentation et de l’organisation de lasociété, de la diplomatie et de la sécuriténationale). La culture participe ainsi durayonnement de l’Algérie dans le monde.Quand notre pays luttait et recouvrait sasouveraineté, des artistes ont exprimé legénie national comme Dib et KatebYacine, Racim et Issiakhem, Kaki etAnka, anticipant ou prolongeant le pres-tige de la guerre de Libération. LakhdarHamina offrait une Palme d’or aux paysdu Tiers-Monde qui redressaient la tête.L’Algérie devenue La Mecque des révo-lutionnaires accueillait le Festival pan-africain et la Cinémathèque était le refu-ge des artistes les plus novateurs quifuyaient les persécutions (Bunuel) ou quipouvaient y trouver soutien et encoura-gement (Youcef Chahine). Dans l’affron-tement avec le terrorisme islamiste, lesfemmes et les hommes de culture ontparticipé à briser l’isolement de notrepays, parfois au prix de leur vie (Alloula,Djaout, Asselah, Medjoubi, MatoubLounès, Hasni...). C’est pourquoi il estd’autant plus intolérable qu’une repré-sentation théâtrale puisse être empê-chée par des intégristes, en 2017, àl’université de Bouira.

La culture est un élément essentiel denotre reconnaissance mais aussi de

notre influence sur le cours du change-ment dans le monde. C’est un sujet àtraiter avec vigilance. Par exemple,qu’adviendra-t-il lorsque les barrièresdouanières seront abolies entre l’Algérieet l’Union européenne ? Les consé-quences au plan culturel ne semblent niprises en charge ni même évaluées.Notre pays sera-t-il uniquement un mar-ché pour les produits culturels en prove-nance de nos partenaires ? Il faut penserà protéger la culture des rapportsinégaux qui régissent le monde. Il estnécessaire, entre autres, de doter lecinéma algérien des moyens pour résis-ter. Car, après les chaînes satellitaires etles DVD pirates, nous serons envahispar des multiplex qui ne diffuseront quedes blockbusters. Pour faire face à cerisque, il faut permettre à des réseaux dedistribution indépendants de se consti-tuer et s’appuyer sur le numérique quiest un formidable moyen d’accès et depromotion de la culture. Mais, pour libé-rer les moyens de télécommunications etinternet des contraintes liées à la sécuri-té nationale, il faut donner, immédiate-ment, les ressources à l’ANP pour déve-lopper un réseau de télécommunicationsindépendant. Sinon comment imaginerdes bibliothèques numériques ou desplateformes de vidéo à la demande ?Sinon comment envisager des expé-riences d’autoédition comme celle quepropose le peintre Denis Martinez en dif-fusant ses œuvres à travers la toile ?Sinon comment concevoir un internetlibre interactif et citoyen qui garantiraitl’accès au réseau, le téléchargement etles droits et rémunérations des créateurset des auteurs afin de lutter aussi biencontre les inégalités numériques quecontre la marchandisation de cette révo-lution au potentiel émancipateur consi-dérable.

Il faut prendre garde, également, à ceque le processus de développementn’entraîne pas une réduction de la cultu-

re au divertissement, voire à la transfor-mer en une sorte d’illusion servant à dis-traire d’une réalité parfois pénible, unpeu à la manière du football aujourd’hui.Nous devons résolument nous détournerde la tentation de s’engager dans la voiedu culte du spectacle et de l’asservisse-ment aux goûts supposés d’un public demasse, mais aussi des présupposésesthétiques et des tabous moraux ousociaux qui fondent l’existence d’un telsystème où règnent les conceptionsbasées sur un pseudo-professionnalis-me et le formalisme esthétique. Cesapproches accompagnent toujours larégression culturelle et une politiqued’abandon. Les dérives qui menacentsont la réduction de l’œuvre d’art à unproduit à consommer, la starisation desartistes et une nouvelle forme de fanati-sation dont nous devons justementextraire notre société de manière radica-le en développant l’esprit critique.L’exposition, au Sous-marin, de l’artistepop art, El Mous Tach participe de lanécessaire réflexion autour de ces ques-tions urgentes. En détournant, retour-

nant et subvertissant les codes d’uneculture mondialisée pour se la réappro-prier, elle nous rappelle combien la cultu-re est le ciment de la cohésion nationaleet le reflet des transformations de notresociété, qu’elle est le rempart face auxvelléités d’uniformisation du monde et deremise en cause de la diversité qui fait larichesse de l’humanité à laquelle nousapportons notre contribution singulière.

Il y a lieu de s’interroger aussi sur lesconditions matérielles et sociales quipeuvent servir de socle à une relance dela culture. La crise budgétaire avec parexemple la réduction de 58% dessommes allouées au théâtre n’est passans conséquences. L’une d’entre ellesest la formidable résistance des tra-vailleurs du Théâtre régional de Béjaïaqui ont finalement obtenu de nouveauxfinancements par l’intermédiaire del’ONDA. Mais c’est le fait du prince etpuis d’autres défis sont là. Le développe-ment des inégalités, le nouveau rapportentre la population citadine et la popula-tion rurale, la massification de l’accès àl’université et la nouvelle place de la

science dans l’activité humaine ainsi quele développement spectaculaire desmoyens de communication sont autantd’éléments qui structurent le débat. Laculture doit être intégrée à une stratégiede développement durable qui donnetoute sa place au développementhumain. Le pouvoir veut, néanmoins,organiser l’activité culturelle en promul-guant des lois qui tournent le dos à l’exi-gence de la libérer de l’arbitraire maisaussi des contraintes du seul marché.Un des leviers d’une nouvelle politiqueest l’augmentation des ressourcesconsacrées à la culture. Il faut surtoutmultiplier les voies d’accès à ces res-sources pour les artistes et les acteursdu secteur de la culture. Il s’agit, entreautres, de rompre les rapports clienté-listes en favorisant la transparence et lesrecours dans l’accès aux moyens finan-ciers. Une place peut être laissée audéveloppement d’un marché de l’art et laproduction culturelle pourrait prendre,progressivement, une dimension indus-trielle en rapport avec le développementréel de la société et du pays.

Le Soird’Algérie Lundi 6 février 2017 - PAGE 8Contribution

Promouvoir une conceptionPar Yacine Teguia*[email protected]

Les familles, les femmes, les enfants doivent pouvoir se rendredans les lieux de culture sans subir de contraintes. Mais il fautpermettre une sociabilité qui ne soit pas basée uniquementsur la logique des centres commerciaux avec leurs multiplexespour y consommer des films comme on fait du shopping,favoriser la présence de la culture dans les lieux de vie, lescentres-villes, au travail, à l’école et l’université, dans lesquartiers mais aussi développer la culture itinérante. La rue,l’aménagement urbain doivent être au service de la culture.

Il faut, enfin, lutter contre les inégalités persistantes entrehommes et femmes, entre ville et campagne, entrearabophones, berbérophones et francophones. Dans le mêmemoment, il faut développer un effort considérable detraduction aussi bien dans le secteur du livre que dans ledomaine audiovisuel et cinématographique. Il faut donc sedonner les moyens d’encourager le travail sur les languesnationales (arabe, tamazight et parler algérien).

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Le Soird’Algérie Lundi 6 février 2017- PAGE 9Contribution

Les lois de fonctionnement de l’art etde la culture ne doivent cependant êtreni celles du seul marché, ni de la seuleentreprise. Là aussi le partenariatpublic/privé doit prendre le sens le pluspositif.

Il faut développer les moyens maté-riels de la vie artistique dans toute savariété, avec pour orientation la levéedes obstacles qui freinent l’accès descitoyens aux moyens de diffusion artis-tique. Les institutions culturellespubliques locales ou centrales, les mou-vements d’éducation populaires doiventpermettre de développer une culturepopulaire en préservant le champ de lacréation de toute instrumentation poli-tique et pour donner aux citoyennes etaux citoyens les moyens de réfléchir,d’agir et de s’émouvoir. Il faut encoura-ger les approches qui privilégient le

temps long d’un rapport vrai aux citoyenscomme aux créateurs. C’est notammentle cas avec les résidences et leséchanges culturels menés en liaisonavec le mouvement associatif qui saventrésister à la recherche du spectacle per-manent. Ces politiques-là vont de pairavec l’ambition de soutien aux créateurs,une réelle volonté d’éducation artistiquetout au long de la vie, de soutien auxpratiques en amateurs. C’est autant unepolitique des liens que des lieux. Il fautdonc favoriser la multiplication des lieuxde culture : associatifs, publics et privés.Rendre plus accessibles, ne serait-ceque du point de vue des horaires, ceuxqui existent déjà et qui, comme les mai-sons de jeunes, ferment au moment oùils devraient prendre le relai de l’école etde l’université. Enfin, il ne faut surtoutpas rester enfermé dans la seule logiqued’édification de lieux somptuaires liés àdes grands projets culturels, certesnécessaires, mais favoriser la proximité.

Un des enjeux essentiels est de per-mettre que les spectacles ou les exposi-tions soient des moments de communionentre les citoyens, des moments quicréent du lien social et politique. La cul-ture, ce n’est pas une affaire de jouis-sance personnelle et les lieux de culturedoivent être des lieux de partage et derencontre qui permettent d’autres ren-contres hors de la culture. Il faut fairepartager un monde commun tout en cul-tivant l’autonomie solidaire des groupeset des individus qui constituent la sociétéalgérienne. Cela passe par un autre rap-port à l’espace public qui nécessite deréhabiliter les anciennes infrastructuresculturelles, multiplier les nouvelles,développer les moyens de transport pourfaire reculer les assignations territo-riales, faire avancer la civilité, le civismeet créer de nouvelles convivialités. Lesfamilles, les femmes, les enfants doiventpouvoir se rendre dans les lieux de cultu-re sans subir de contraintes. Mais il fautpermettre une sociabilité qui ne soit pasbasée uniquement sur la logique descentres commerciaux avec leurs multi-plexes pour y consommer des filmscomme on fait du shopping, favoriser laprésence de la culture dans les lieux devie, les centres-villes, au travail, à l’écoleet l’université, dans les quartiers maisaussi développer la culture itinérante. La

rue, l’aménagement urbain doivent êtreau service de la culture. Les collectivitéslocales sont donc appelées à jouer unrôle plus important pour lutter contre lesinégalités et les déserts culturels.

Au cœur de la politique culturelle, il ya les acteurs culturels. Ni fous, ni assis-tés, le statut des artistes doit leur garan-tir les conditions matérielles et moralesde leur activité, leur liberté de rechercheet de création. On comprend bien que lafaiblesse de leur réaction est liée à ladispersion des professionnels, la petitetaille de la plupart des entreprises et sur-tout un chômage chronique entretenantune relative docilité de la profession. Onne peut non plus détacher les réactionsdu monde de la culture du contextegénéral : atteinte aux libertés, remise encause du droit d’association… Lesrevendications des professionnels, com-

munes à l’ensemble des catégories, nese sont exprimées ni au sein des institu-tions et des entreprises, en particulierdans le secteur public, ni à un niveaunational, ni par le canal des organisa-tions syndicales. Pourtant, l’une d’entreelles est connue depuis longtemps : lasécurité de l’emploi. Plutôt qu’unedémarche claire, on observe une poli-tique qui répond à des desseins politi-ciens et idéologiques. On cherche àenvoyer des signaux et à voir se rappro-cher certaines élites. C’est ainsi que lesrapports entre l’Etat et l’artiste sont par-fois réduits à une récompense versée,une commande de faible importance ouune prise en charge médicale. Au final,le pouvoir a réussi le tour de force de nerépondre ni à ceux qui voient l’art commeun moyen d’expression ni à ceux qui leconçoivent comme un moyen de gagnerleur vie. Il faut donc relever l’admirableobstination des artistes qui maintiennentou développent ce qui peut l’être.

Pour affronter les défis, il ne faut passous-estimer la nécessaire organisationdes élites culturelles, des syndicats pro-fessionnels indépendants, du mouve-ment associatif et des institutions liées àla culture. Un pôle d’opinion du mêmetype que le défunt rassemblement desartistes, intellectuels et scientifiques estune exigence. Il faut favoriser la mise enréseau au plan national et internationaldes acteurs du monde de la culture, lacirculation des artistes et des œuvres. Ils’agit, par ailleurs, de transformer lanature de nos échanges culturels etscientifiques avec l’étranger pour échap-per à la dépendance et développer lacoopération. Il est nécessaire de pro-mouvoir la professionnalisation auniveau du management, des techniciens,de développer la formation. Il faut per-mettre, aussi, l’éclosion de nouveauxtalents sans bafouer les artistes confir-més, au nom d’un jeunisme qui voudraitque tout soit périmé. Les bonnes inten-tions de nos jeunes sont insuffisantes.D’autant que les artistes affrontent unecontradiction permanente, entre lesencouragements à innover dispensésavant leur travail et ensuite les griefs den’avoir pas fait assez simple et populai-re. Cela révèle une conception de ladémocratisation de l’accès à la cultureréduite à un nivellement par le bas plutôt

que par un accroissement du niveau cul-turel général.

Mais, au final, l’offre culturelle n’estpas la problématique centrale et c’est laquestion du partage qui devrait être aucœur de la politique culturelle. Elle nerelève pas de la seule responsabilitédes artistes mais concerne le politique,l’Etat, le sens, l’ambition et les moyensqu’il investit dans le projet culturel natio-nal. Les progrès matériels de la sociétédoivent s’accompagner d’une vie cultu-relle saine et riche. Mais l’arbitraireempêche d’élever le niveau intellectuelde la société et de forger des citoyenséclairés, exigeants et ouverts. Face àtoutes sortes de ségrégations qui pri-vent nos concitoyens de toutes sortesd’expériences esthétiques, l’enjeu estdonc de créer un mouvement de renou-veau culturel qui associe la société.Comme dans les années 70, quand il yavait plus de 1 500 troupes de théâtreamateur, un puissant mouvement deciné-club et des campagnes d’alphabéti-sation qui atteignaient les usines et lescampagnes à travers le volontariat, tan-dis que les femmes étaient largementsensibilisées aux idées de planningfamilial. Ce mouvement a prémunil’Algérie du pire, en permettant à lasociété de développer les anticorps quiont préservé son aspiration au progrès.C’est encore aux jeunes qu’il fauts’adresser aujourd’hui, pour en faire descitoyens décidés à édifier une démocra-tie moderne. Et on ne peut pas espérercette mutation profonde sans une véri-table rupture dans la conception de laplace et du rôle de la culture qui seraitde l’ordre de la révolution. Un change-ment radical qui porterait aussi sur lareconnaissance et la valorisation despratiques culturelles issues des milieuxpopulaires, car la culture est partout etelle est l’œuvre de toutes et de tous.

Il faut développer une atmosphère derecherche et d’activisme culturel qui pro-pose des langages et des formes d’inter-vention novateurs, de courants alterna-

tifs, d’expérimentation, de vision critiquequi interrogent et amplifient les mouve-ments de création artistique, de débatssur le beau et le vrai mais qui doiventparticiper aussi d’une forme de désubli-mation de l’art pour le rendre plus acces-sible. Le rôle des moyens audiovisuelsest essentiel dans les domaines de l’in-formation, de la formation et de la vieculturelle et artistique. L’information doitêtre plurielle, démocratique et de qualité.Cela implique la libération et le dévelop-pement du champ médiatique. Dans untel cadre, le rôle des médias est de favo-riser un rapport vivant entre la création etle public, à rebours du consumérismeambiant. En effet, le monde de l’art n’estpas clos, on donne son avis, on s’indigneà propos des œuvres. Il faudrait doncmultiplier les journaux, les revues de vul-garisation ou spécialisées, les bulletinsprofessionnels ou d’associations cultu-relles. Il faut que la liberté, la démocratieet l’exigence culturelle s’imposent. Il fautune intervention citoyenne en faveurd’une démocratisation et d’une appro-priation populaire des médias. Internetconstitue une merveilleuse opportunité.

La culture pour tous, voilà le sloganauquel donner chair. C’est possible, enluttant contre les discriminations socialesdont on sait qu’elles se fondent aussi surdes différences de capital culturel. Il fautdonc lever les obstacles sociaux qui frei-nent l’essor culturel. Il faut une cohéren-ce dans les politiques scolaire, scienti-fique et universitaire, des arts et du patri-moine, de la jeunesse et de la vie asso-ciative. En particulier, il faut lutter contrela déperdition scolaire, s’assurer quel’immense majorité des nouvelles géné-rations arrive jusqu’au baccalauréat pourdisposer d’une véritable culture généraleet des outils pour s’approprier les bien-faits de la culture, en améliorant la quali-té des programmes pour développer lasensibilité esthétique. La culture est unmoyen pour accélérer le mouvementvers la citoyenneté. Pour permettre d’yaccéder, il faut favoriser non seulementl’alphabétisation, qui est une bataille enpasse d’être emportée, puisqu’il ne res-terait que 12% d’analphabètes, maisaussi encourager l’appropriation descodes du discours médiatique et esthé-tique. Il est nécessaire, aussi, de multi-plier les possibilités d’extension dessavoirs et savoir-faire tout le long de lavie. Il faut, enfin, lutter contre les inégali-tés persistantes entre hommes etfemmes, entre ville et campagne, entrearabophones, berbérophones et franco-phones. Dans le même moment, il fautdévelopper un effort considérable de tra-duction aussi bien dans le secteur dulivre que dans le domaine audiovisuel etcinématographique. Il faut donc se don-ner les moyens d’encourager le travailsur les langues nationales (arabe, tama-zight et parler algérien).

Le MDS s’est refondé autour de toutesces questions qui font du sens. C’est samanière de renouer avec sa belle histoireavec la culture, celle incarnée par BachirHadj Ali ou Hachemi Chérif, Benzine etAlloula. Les élections législatives etlocales qui doivent se tenir en 2017seront donc un moment pour, à la fois,

établir un bilan exhaustif de toutes lespolitiques et actions culturelles dévelop-pées depuis l’indépendance et mener ledébat nécessaire autour de ces ques-tions. La culture est un important indica-teur des performances des politiques. Lapolitique culturelle est en lien étroit avecle projet de société, avec le pacte républi-cain et démocratique qui fonde toute l’ac-tivité. Elle pose des questions d’agendade développement, elle exige d’adosserla politique culturelle aux plans de relan-ce, au système national d’aménagementdu territoire, à la nouvelle loi sur les col-lectivités locales et les réformes poli-tiques (loi sur les associations et la loi surl’information…). C’est ainsi que nouspourrons promouvoir une conceptionpopulaire et exigeante de la culture etl’inscrire dans un projet d’émancipationhumaine. Il s’agit d’engager une véritablebataille de l’imaginaire, créatif, divers,multiple, pour tenir à distance les risquesde standardisation des esprits et fairereculer la fatalité sociale.

Y. T.* Secrétaire général du MDS

populaire et exigeante de la culture

Quand notre pays luttait et recouvrait sa souveraineté, desartistes ont exprimé le génie national comme Dib et KatebYacine, Racim et Issiakhem, Kaki et Anka, anticipant ouprolongeant le prestige de la guerre de Libération. LakhdarHamina offrait une Palme d’or aux pays du Tiers-Monde quiredressaient la tête.

Par le passé, la sous-estimation des enjeux liés à la politiqueculturelle - et aux questions idéologiques de manière plusgénérale - a conduit à des errements, à des alliances politiquescontre-nature qui ont mené le pays vers l’affrontement aunom de la religion, de la langue, de la culture ou entraîné laconfiscation de notre histoire et des symboles de la Nation.

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Sur la base d’informa-tions faisant état d’unepratique douteuse où lesvictimes se laissaientdéplumer par un charlatan,âgé de 86 ans, les poli-ciers ont discrètement sur-veillé son domicile sis laBremer lorsqu’une femmeen est sortie. Interpellée,on retrouvera en sa pos-session des talismans. Laperquisition du domicile du

charlatan a mis en éviden-ce des ingrédients utilespour cette pratique, despages de Coran déchi-rées, un produit liquidedouteux et une somme de8 millions de centimes.

Cinq femmes ont étéretrouvées sur les lieux. Lecharlatan arrêté à la fin dela semaine écoulée a étéécroué.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Un charlatan nonagénaire écroué

Le Soird’Algérie Faits divers Lundi 6 février 2017 - PAGE10

La 4e Sûreté de wilaya de Sidi-Bel-Abbès aréussi à confondre un nonagénaire, prétendantrégler les problèmes de ses clientes avec destalismans, des mixtures, etc.

Phot

os :

DR

Un jeune âgé de 27ans a trouvé la mortaprès avoir reçu descoups causés par unengin sur son lieu deson lieu de travail.

Selon un communiquéqui nous a été transmispar la cellule de commu-nication de la Protectioncivile d'Oum-El-Bouaghi,la victime, qui travaillaitcomme ouvrier au niveaud'une station de concas-sage, a subi de gravesblessures après avoirchuté d 'un engin (une

grue). Selon les mêmesinformations, ce jeunerépondant aux initiales de

Z.D. a rendu l’âme surles l ieux de l 'accidentsurvenu en cette fin de

semaine vers 14 heuresau niveau de la carrièreAgrimed à Bir Djedidadans la commune d'Oum-El-Bouaghi. Les élémentsde l'unité principale sontintervenus pour constateret évacuer la dépouille dela v ict ime vers l 'EPHMohamed-Boudiaf duchef-l ieu de wilaya. Lagendarmerie qui a assis-té au transfert a ouvertune enquête pour éluci-der et déterminer lescauses exactes de cedrame.

Moussa Chtatha

OUM-EL-BOUAGHI

Accident de travail morteldans une carrière

Un réseau de trafi-quants de droguesévissant au chef-lieude wilaya a étédémantelé, ces der-niers jours, par la bri-gade de lutte contreles stupéfiants de laSûreté de wilaya.

Il s’agit de trois indivi-dus, âgés entre 35 et 45ans, habitant la vil le deBéjaïa, interpellés en fla-grant délit suite à uneminutieuse enquête menéepar les éléments de la bri-gade de lutte contre lesstupéfiants, indique la cel-

lule de communication dela Sûreté de wilaya. Les

narcotrafiquants ont étéarrêtés en possession

d’une importante sommed’argent, des armesblanches et une quantitéde kif traité destiné à lacommercialisation, précisedans son communiqué lacellule de communicationde la police.

Les mis en cause ontété présentés devant leprocureur de la Républiqueprès le tribunal de Béjaïasous le chef d’accusationd’«association de malfai-teurs, commercialisation etconsommation de drogueet détention d’armesblanches».

A. K.

BÉJAÏA

Un réseau de trafic de droguedémantelé

NAÂMA

Saisie de 50 kgde kif traité

Agissant sur information faisant état de l’activité d’unréseau de trafiquants de drogue sur la bande frontalièrede la wilaya de Naâma, les éléments de la BRI (Brigadede recherche et d’investigation), relevant de la Sûretéde wilaya de Naâma, qui ont tendu une souricière en lacirconstance, ont, au courant de la fin du mois écoulé,mis hors d’état de nuire la bande en question.

A l’issue de ce coup de filet, trois narcotrafiquantsont été arrêtés, 50 kg de kif traité, un véhicule de touris-me, ainsi qu’un montant de 298.500 DA ont été saisis,a-t-on appris.

Les mis en cause ont été placés sous mandat dedépôt par le procureur près le tribunal de Naâma, pourconstitution d’une bande de malfaiteurs et commerciali-sation de drogue.

B. B.

RELIZANE

Saisie de 1 090comprimés

psychotropesà El Matmar

Selon des sources crédibles a-t-on appris auprèsde la Sûreté de wilaya de Relizane, le procureur de laRépublique près le tribunal de la ville de Relizanevient hier de mettre en détention préventive une per-sonne poursuivie pour détention et commercialisationde comprimés psychotropes.

La genèse de cette affaire remonte en fin desemaine lorsqu’une information s’est glissée au siègede la Sûreté de daïra d’El Matmar faisant état de laprésence d’une personne qui commercialise descomprimés psychotropes en plein centre-ville d’ElMatmar. L’accusé principal fut tout de suite neutraliséet ne tardera pas à nier les faits reprochés à sonencontre, ajoute ledit communiqué. Après son inter-rogatoire, le mis en cause, a reconnu les faits qui luisont reprochés, indique-t-on.

A. Rahmane

ORAN

Saisie d’un quintalde kif à Bab EzzouarAprès avoir obtenu du tribunal l’élargissement de sa

compétence afin de poursuivre ses investigations à lasuite de la saisie de 3 quintaux de kif traité, fin 2016, lesservices de sécurité de la daïra de Boutlélis en collabo-ration avec la brigade mobile de la police judiciaire deDar El Beida d’Oran, ont pu arrêter deux individus à BabEzzouar à Alger et la saisie d’un quintal de kif, ainsi quela sommes de 120 millions de centimes, plusieurs télé-phones portables dont se servaient les trafiquants pourcommuniquer, ainsi que le véhicule qui servait pour letransport de ladite marchandise. Le groupe de trafi-quants avait étendu son trafic de stupéfiants des fron-tières ouest du pays jusqu’à l’étranger.

A. B.

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 6 février 2017 - PAge 11

[email protected]

AUDITOrIUM AïSSA-MeSSAOUDI De LA rADIOALgérIeNNeSamedi 11 février à 19h : ConcertL’Opéra italien s’invite à la Radio,avec Elisabetta Farris (Soprano),Laura Speranza (Mezzosoprano),Miro Solman (Ténor), SandroChiaretti (Basse) et le maestroMassimiliano Sinceri (piano). Lesinvitations sont à retirer à l’Institutculturel italien d’Alger (El-Biar),depuis jeudi 2 février 2017.PALAIS DeS rAïS, BASTION 23(BAB-eL-OUeD, ALger) Jusqu’au 10 février : Dans lecadre des Journées culturelles «LeSud inspire», expositions de

photographie «L'architecturesaharienne», «Escapade dans leparc culturel de l'Ahaggar», série«Portraits du Sud» du photographeFouad Bestandji, exposition detapis du M'zab par l'artisanBoualem Belhadj Ben Brahimet,exposition de bijoux traditionnelspar la Française Tonia Marek.SALLe IBN-ZeyDOUN De rIADH-eL- FeTH (eL-MADANIA, ALger)Jeudi 9 février à 19h : Concert deLamia Aït Amara, en promotion deson nouvel album Cham’s. Prix du billet : 500 DAVendredi 10 fevrier à 19h :Concert Il était une fois... àGrenade de Lila Borsali. Lestickets seront disponibles à partirde dimanche 5 février de 8h30 à

17h. Prix du billet : 500 DACOMPLexe CULTUreLABDeLwAHAB-SALIM(CHeNOUA, TIPASA) Jusqu’au 14 février : Expositiond’arts plastiques de l’artisteAbderrahmane Bakhti.INSTITUT FrANçAIS D'ALger(ALger-CeNTre) Mercredi 8 février à 18h: Soiréecourts-métrages. Films : Jardind’essai de Dania Reymond(France/Algérie, 43’, 2016), Je tepromets de Mohamed Yargui(Algérie, 17’, 2016) et Celui quibrûle de Slimane Bounia(Algérie/France, 17’, 2016), enprésence des réalisateurs.Réservez vos places à l'adresse :soireecourtsmetrages2017.alger@if

-algerie.com gALerIe SIrIUS (139, BD KrIM-BeLKACeM, TéLeMLy,ALger-CeNTre)Jusqu’au 9 février 2017 :Exposition collective «Printemps enhiver» de Zohra Sellal, ValentinaGhanem, Azwaw Mammeri etMoussa Bourdine. OPérA D’ALger BOUALeM-BeSSAïH (OULeD FAyeT,ALger) Samedi 11 février à 19h :Spectacle «Madiba. Le Musical». Prix du billet : 1000 DALieux de vente : A partir du mardi 8 février 2017 à Dar-Abdeltif et àl’opéra d'Alger Boualem-Bessaïh, de 10h à 17h.gALerIe BAyA DU PALAIS

De LA CULTUre MOUFDI-ZAKArIA (KOUBA, ALger)Jusqu’au 11 février 2017:Exposition Couleurs en prose del’artiste peintre Mohamed ChaffaOuzzani.gALerIe DeS ATeLIerSBOUFFée D’ArT (réSIDeNCeSAHrAOUI, LeS DeUx BASSINS,BeN-AKNOUN, ALger) Jusqu’au 18 février 2017 :Exposition-vente de l’artistephotographe Mizo.MUSée NATIONAL D’ArTMODerNe eT CONTeMPOrAIND’ALger (ALger-CeNTre) Mardi 31 mars 2017 : Expositionde mangas à l’occasion du 10e

anniversaire de la maison d’éditionalgérienne Z-Link.

LE FILM EST EN PHASE DE MONTAGE

Une sortie internationale pour Ben M'hidi en septembre 2017

Vu le nombreux public venuassister à l’Aube... Ismaêl de lacompagnie française Leila Soleilà la salle hadj-Omar, d’aucunsauraient souhaité voir la pièceprogrammée à la grande salle duThéâtre national algérienMahieddine-Bachtarzi. A chacunson goût, mais les représenta-tions à la petite salle Hadj-Omardu TNA ont un charme discretque n’a pas la grande salle dumême établissement avec sonluxe et ses balcons «bourgeois».D’ailleurs, les troupes indépen-dantes, algériennes et étran-gères, souvent préfèrent se pro-duire ici. A la salle Hadj-Omar, onest à deux pas des comédiens eton a parfois l’impression d’êtredans la pièce et pas seulementcomme décor.

Il y a quelques années, noussommes allés voir une troupemarseillaise. Nous arrivons àl’heure pile, sachant qu’en Algé-rie, arriver à l’heure c’est arriveren avance. Des prospectus sontdéposés sur une table. Nousdemandons à un homme de type«roumi», à l’air très sympa,debout tout près : «SVP, je peuxen prendre ?» «Oui, bien sûr,c’est pour vous», me répond-ilavant de m’indiquer la voie, d’unsigne qui veut dire : «Après vous!» Surprise, nous sommes sur lascène, passant au milieu descomédiens. C’est presque la finde la pièce. Un homme se met àchanter tellement faux que sonamie se sauve et vient s’asseoirsur une chaise près de nous, aumilieu du public. «S’il vous plaît,ne l’applaudissez pas, sinon il vacontinuer à chanter», supplie-t-elle le public. Cette proximité,cette interactivité et cette «inti-mité» sont parmi les charmesdes spectacles à la petite salleHadj-Omar.

K. B. [email protected]

Tous comédienset tous public

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Le réalisateur Bachir Derrais,cité par l’APS, a précisé que le film«devrait sortir à la même période»en France, en Italie, au Portugal etau Canada, alors que sa projectionen Espagne et dans des paysarabes était encore «en négocia-tion».

Le film dont le tournage la duréde mars 2015 à fin décembre 2016est en phase de montage et devraitêtre achevé dans les prochainessemaines, a ajouté Bachir Derrais,qui est également le producteurexécutif du long métrage.

Ben M’hidi a été tournée à Alger,Lakhdaria, Biskra, Béchar, Béjaïa etTlemcen. 30% du tournage a étéeffectué dans des studios en Tunisieoù l'équipe du film a reconstitué lesdécors de l’Algérie des années1940. Le scénario a été écrit parMourad Bourboune. L’histoire estbasée sur de nombreux témoi-

gnages de compagnons de LarbiBen M'hidi et de sa famille. Lebudget de près de 520 millions dedinars, a été débloqué à partségales par les ministères de la Cul-ture et des Moudjahidine. Ce projeta également bénéficié de finance-ments accordés par des opérateurséconomiques algériens publics etprivés atteignant au total une enve-loppe avoisinant les 700 millions dedinars, a encore précisé le réalisa-teur. Khaled Benaïssa (dans le rôlede Larbi Ben M'hidi), Nabil Asli etIdir Benaïbouche, font partie desacteurs distribués dans ce film dontla production exécutive a étéconfiée à la société algérienne LesFilms de la Source, qui a produit lefilm Voyage à Alger de AbdelkrimBahloul et fut coproducteur de Ceque le jour doit à la nuit du cinéastefrançais Alexandre Arcady, adaptédu roman éponyme de Yasmina

Khadra.Né en 1923 à Aïn M’lila, Larbi

Ben M’hidi est une figure marquantedu mouvement national. Il a étéd'abord militant actif du PPA (duParti du peuple algérien), puis duMTLD (Mouvement pour le triomphedes libertés démocratiques), avantde siéger au CRUA (Comité révolu-tionnaire d'unité et d'action) en1954.

Membre fondateur du Front delibération nationale (FLN), il est pen-dant la guerre de libération, respon-sable de l'Oranie puis de la ZAA(Zone autonome d'Alger), après saparticipation au Congrès de laSoummam en août 1956. Il a étéarrêté le 23 février 1957 par les sol-dats du général Massu, en pleinebataille d'Alger. Ben M'hidi est tortu-

ré puis assassiné dans la nuit du 3au 4 mars 1957 sur ordre du généralPaul Aussaresses.

Dans le film documentaired'Yves Boisset sur La Bataille d'Al-ger réalisé en 2006, le colonelJacques Allaire, à l'époque lieute-nant, qui avait arrêté Ben M'hidi en1957, déclare à son sujet : «Si jereviens à l’impression qu’il m’a faite,à l’époque où je l’ai capturé, ettoutes les nuits où nous avons parléensemble, j’aurais aimé avoir unpatron comme ça de mon côté, j’au-rais aimé avoir beaucoup d’hommesde cette valeur, de cette dimension,de notre côté. Parce que c’était unseigneur, Ben M’hidi. Ben M’hidiétait impressionnant de calme, desérénité et de conviction.»

K. B.

La sortie du film Ben M'hidi, une fiction his-torique consacrée au parcours du chahid LarbiBen M'hidi, figure emblématique de la luttepour l'indépendance de l'Algérie, est prévuepour septembre prochain.

Photo : D

R

L a comédie Keddab.com de Mourad Senou-ci sera jouée en tamazight en mars pro-chain sur les planches du Théâtre régional

de Béjaïa Abdelmalek-Bouguermouh (TRB), a-t-on appris mardi à Oran auprès de ce dramatur-ge. «Les répétitions ont démarré dans la mati-née au TRB en perspective de la générale quisera donnée vers la mi-mars prochain», a préci-sé à l'APS Mourad Senouci, auteur du texte ori-ginal en arabe dialectal, traduit en tamazight parMohamed Yargui.

La pièce est produite par la coopérative théâ-trale Les nomades et mise en scène par LyndaSellam assistée de Sadek Benbrahim. La scé-nographie est signée Boukhari Habbel, a-t-il fait

savoir, signalant que la production du texte origi-nal sera lancée par cette même coopérative,juste après la sortie de la pièce en version ama-zighe. Cette comédie, écrite par Senouci en2014, a pour protagonistes deux personnages(un couple), campés par Ferchouli Mohamed etAdnane Nassima.

En proie à une addiction aux réseauxsociaux, le mari se noie dans des relations vir-tuelles avec nombre d'interlocutrices. Il agit ainsià l'insu de son épouse, oubliant qu'elle est infor-maticienne de formation. Après la générale àBéjaïa, une représentation sera donnée à Oranavant l'entame d'une tournée nationale, a indi-qué Mourad Senouci, en se félicitant de cette

nouvelle traduction de ses textes, après unepremière expérience réussie avec Imraa minwarek adaptée de Ountha Essarab de WassinyLaâredj. Connu pour sa capacité à balancerentre les registres dramatique et ludique, Mou-rad Senouci compte nombre d'œuvres à succès,dont Metzeouedj fi otla (Un mari en vacances) etpour les enfants El-assad oua el hattaba (Le lionet la bûcheronne).

Ce dramaturge capitalise trente années depratique de l'art théâtral, résumées dans sonprécédent ouvrage Rihlet talatoune sana (Trenteannées de voyage), publié en novembre 2015par la maison d'édition Dar El-Baghdadi, baséeà Alger.

TR BÉJAÏA

Keddab.com de Mourad Senouci sera jouée en tamazight en mars

Le plasticien et photographealgérien Mounir Gouri est program-mé à l'exposition collectiveRéflexions esquissées sur unconflit inachevé ,prévue du 3 au 19février à la galerie d'art Al QudsGallery à Washington, annonce lagalerie sur son site internet.

Mounir Gouri partagera lescimaises de Al Quds Gallery avec

l'artiste franco-marocain AbdelkrimTajiouti, dans cette exposition orga-nisée par The Jerusalem Fund foreducation and community develop-ment (Le fonds Jérusalem pourl'éducation et le développementcommunautaire).

Inaugurée en 2000, Al QudsGallery s'est imposée comme unespace d'exposition d'art contem-

porain et une vitrine pour les tra-vaux d'artistes palestiniens etceux issus des pays arabes etmusulmans.

La galerie fait partie du FondsJérusalem, une organisation à butnon lucratif fondée en 1977 et quiregroupe également le programmed'éducation The Palestine Center etThe humanitarian link (Lien humani-

taire), dédié à l'amélioration desconditions de vie des réfugiéspalestiniens. Diplômé de l'Ecole desbeaux-arts de sa ville natale deAnnaba, Mounir Gouri avait pris partà plusieurs résidences de créationavant d'exposer ses œuvres pour lapremière fois en 2008, lors d'unerencontre des écoles d'art à Alger.

A 32 ans, il a déjà participé à un

grand nombre d'événements dédiésaux arts plastiques en Algérie, à laFoire des arts de Beyrouth (Liban),au Festival des arts numériques enFrance et en Italie, ou encore à laBiennale de l'image en mouvementen Argentine.

L'artiste a également exposé sestravaux dans plusieurs galeries d'arten France.

ARTS PLASTIQUES

Mounir Gouri expose à Al Quds Gallery à Washington

Page 12: l WASHINGTON - ALGER Trump veut investir en Algérie l filesecteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (Cacobath), Abdelmadjid Chikakri, a indiqué que le nombre

Le Soird’Algérie Sports Lundi 6 février 2017 - PAGE12

FOOTBALLÀ CAUSE D’UN DIFFÉREND SUR SES INDEMNITÉS DE DÉPART

Hidoussi maintenu à la barretechnique de la JS Kabylie

l Après avoir annoncé lelimogeage de l’entraîneurSofiane Hidoussi à l’issue de ladéfaite de la JS Kabylie devantl’USM El-Harrach jeudi dernier enmatch de la 18e journée de laLigue 1 Mobilis, le présidentMoh-Chérif Hannachi a changéd’avis et décide de reconduire letechnicien tunisien à cause d’undifférend financier. «On est obligés de maintenir

Hidoussi pour l’instant», a déclaréle président des Canaris quiexplique qu’il il n’a pas trouvé uncompromis sur le plan financiersur les indemnités de départ ducoach tunisien, alors Hannachiavoue qu’«il n’y a pas d’autrechoix que de le garder en poste»jusqu’à nouvel ordre. Hannachi apeur toutefois que son entraîneursaisisse la Fifa si le boss kabylene l’indemnise pas selon lesconditions de son contrat. Le tech-nicien tunisien aurait déjà prisattache avec son avocat pourentamer les démarches juridiquessi Hannachi ne l’indemnisait pas

selon son contrat. «J’ai rencontréles responsables du club avec les-quels j’ai discuté la résiliation demon contrat, mais sans trouver uncompromis. Leur proposition estloin de ce que j’attendais. Il m’étaitimpossible de l’accepter, alors jesaisirai la Fifa et la FAF s’il le fautpour avoir mes droits (…). Je n’aipas exigé la totalité de mesindemnités selon mon contrat quiexpire en 2018, mais ce qu’ilsm’ont proposé était en deçà de ceque j’ai réclamé. Moi, j’aurais aimétrouver un terrain d’entente sans

arriver à saisir les instances fédé-rales», a déclaré Hidoussi quidevrait poursuivre sa mission à latête du club kabyle. «On a étéobligés de le garder, mais il doit selimiter uniquement à son travailsur le terrain. Il ne doit pas s’atta-quer constamment à ses joueurs»,a par ailleurs indiqué Hannachi.Toutefois, Hidoussi a affirméqu’«aucun dirigeant ne m’a appelépour me dire que je suis maintenuà mon poste. Ce que je ne com-prends pas est que la direction aitannoncé mon limogeage dans la

presse avant que le président neme tienne responsable des mau-vais résultats de l’équipe. Vousme dites que les dirigeants ontdécidé de me maintenir, mais j’es-time que cette décision n’est pasnormale. On ne limoge pas unentraîneur aujourd’hui et le lende-main on décide de le garder à sonposte. Est-ce que cela va dansl’intérêt de l’équipe ? Moi, je dis etje le redis, les dirigeants m’ontlimogé et comme ils ont refusé dem’indemniser, je me présenteraiau stade pour qu’ils ne disent pasque c’est moi qui ai démissionnéde mon poste», a indiqué leTunisien sur les colonnes du quo-tidien sportif Compétition. Lemaintien de Hidoussi à la barretechnique devrait par ailleurs obéirà d’autres considérations, notam-ment la préparation de l’équipepour son entrée en lice en coupede la CAF avec son premiermatch face au Monrovia ClubBreweries FC du Liberia, prévuvendredi 10 février courant austade Antonitte-Tubman Stadium(ATS) de Monrovia.

Ah. A.

USM BEL-ABBÈSUn outsider auxdents longuesAprès avoir débuté timidement la

saison, l’USM Bel-Abbès surprend encette phase retour en enregistrant unsans-faute, avec trois victoires consé-cutives en autant de matchs, faisant del’équipe le leader de la seconde moitiédu championnat. En effet, El-Khadra,qui n’a réussi son premier succès de lasaison qu’à la 5e journée face à l’ESS,se distingue en cette phase retour enenchaînant avec trois succès dontdeux en déplacement à Alger face res-pectivement à l’USMH (16e journée) etle NAHD (18e journée) et compteenchaîner avec le quatrième ce week-end en accueillant le MC Oran à l’oc-casion de la 19e journée. Trois vic-toires, qu’aucune autre formation de laLigue 1 n’a réussies en cette phaseretour, qui place les Bel-Abbésiens enpremière position du podium de la 2emoitié du championnat, et troisième auclassement général avec 30 points,soit à trois longueurs du leader mou-loudéen ! Voilà qui ouvre grand l’appé-tit du team drivé par Si Tahar Cherif El-Ouazzani. «Face au NAHD, on étaitplus volontaires, j'avoue qu'on estvenus pour gagner ce match. Jeremercie mes joueurs qui ont appliquémes consignes à la lettre. Ce succèsnous pousse à travailler encore davan-tage», a indiqué l’ex-international ora-nais à l’issue de la victoire vendredi austade du 20-Août d’Alger. Sur le plandes statistiques, l’attaque de l’USMBAreste l’une des plus prolifiques duchampionnat avec 23 buts marqués,ex-æquo avec l’ESS et l’USMA, soitune moyenne de 1.27 but marqué parmatch, alors que la défense en aencaissé 19. «On espère rester sur lalancée en concrétisant d'autresexploits», a encore expliqué l’anciencapitaine du MC Oran qui vise uneplace sur le podium. Les supporters del’équipe de la capitale de la Mekerracommencent toutefois à prendre plaisirau goût des victoires… Ah. A.

LE DÉBUT DU CHAMPIONNAT DU GHANA REPORTÉ AU 11 FÉVRIER

Le MCA dès mercredi à Accra

Seize équipes formeront laGhana Premier tour League dontBechem United, club qui affronte-ra le MCA au premier tour de lacoupe de la CAF. Ce club crééen 1966 vient de perdre durantl’intersaison deux de ses joueurs.

Le premier, Osman Idrissu (19ans), est décédé jeudi derniersuite à des problèmes de santétandis que le second RichardBaffour a été transféré à El-Ismaïly d’Egypte. Par contre, leclub a enregistré l’arrivée, à titre

de prêt, de l ’attaquant deL’Asante Kotoko, EmmanuelOsei Carlos (24 ans), ainsiqu’Amed Toure, SaddickAbubakar, Diewisie Taylor,Owusu Bempah et Daniel Egyin.Il est à rappeler que cette

équipe ghanéenne, qui a rempor-té le trophée national la saisondernière, a perdu le 22 janvierdernier son match deSupercoupe face à Wa All Stars(0-1), le champion sortant. Lechampionnat du Ghana 2015-2016 s’est achevé le 18 sep-tembre dernier et Bechem Uniteda terminé en 7e position avec 42points soit neuf de moins que WaAll Stars.En coupe de la CAF,Bechem United reçoit le MCAdimanche prochain (12 février à15h) à Accra, le match retour estprévu le 18 février à Alger (stadedu 5-Juillet). Les Vert et Rouge,leaders de la Ligue 1 Mobilis, dis-puteront ce mardi au stade du 5-

Juillet leur match avancé de la19e journée face au NAHD. Ilsquitteront Alger jeudi à bord d’unvol spécial en direction duGhana. La rencontre sera officiéepar un trio d’arbitres du BurkinaFaso composé de MM. BoureimaSanogo, Kouka ChristianOuédraogo et Ahabou AbdouraWogbo.

M. B.

USM ALGERBeldjillali

indisponibletrois semaines

Le meneur de jeude l 'USM Alger,Kaddour Beldjillali,souffrant d'unedéchirure muscu-laire à une cuisse,sera indisponibletrois semaines, aannoncé la direction

des Rouge et Noir surson site officiel. «Beldjillali a contractécette blessure à l'entraînement, justeavant le match de la 18e journée contrele DRB Tadjenanet (0-0, ndlr). Les der-niers examens médicaux ont révéléune déchirure musculaire à une cuisse,qui l'éloignera des terrains pendanttrois semaines», a indiqué la directiondu club champion d'Algérie en titredans un communiqué. L'effectif usmistea été décimé par les blessures aucours des dernières semaines. Si cer-tains éléments comme les milieux deterrain Mohamed Benkhemassa et AmirSayoud ont réintégré le groupe derniè-rement, le défenseur NacereddineKhoualed et l'attaquant Ziri Hammar,opérés respectivement du tibia et duménisque, sont toujours convalescents.Des défections aux conséquencesnéfastes sur les résultats du club vice-champion d'Afrique 2015, qui reste surun nul vierge à domicile face au DRBT.

RC RELIZANE

Les Lions de la Mina ont assurél’essentiel face aux Hamraoua

l Ce que le coach MouazBouakaz peut bien tirer de positifde cette rencontre, c’est que toutd’abord, il y a eu cette efficacitéde sa ligne offensive qui a fait ladifférence en première période,en inscrivant deux jolis buts surses trois seules occasions. Une efficacité que les Lions de

la Mina gagneraient bien à repro-duire le week-end prochain lors-qu’ils auront à recevoir au stadede Zouggari-Tahar de Relizane,lors d’une rencontre comptant

pour la seizième journée du cham-pionnat de Ligue 1 Mobilis. L’autrepoint positif, c’est que malgrél’égalisation de leur adversaire dujour, le Mouloudia d’Oran, lesLions de la Mina ne se replièrentpas, au contraire, on a senti uneéquipe relizanaise plus volontaireet plus déterminée lorsqu’elle évo-luait même en déplacement etmême amoindrie de joueurspièces maitresses à l’image dudéfenseur et capitaine d’équipeZidane Mohamed El Amine enl’occurrence. Les Boussedra et

consorts ont d’ailleurs parfaite-ment géré leur fin de match, sansconcéder des occasions franchesde scorer aux Oranais, lesquelsont eu bien du mal à trouver lafaille face à un adversaire bienorganisé sur le terrain. Ce pré-cieux point ramené d’Oran va per-mettre aux coéquipiers deBenayad de bien préparer leurprochain match de championnatdans la sérénité la plus totale,c’est ce que recherchaientd’ailleurs les Relizanais.

A. Rahmane

USM ANNABAMourad Slatnisuccède àAbdelkrimLatrèche

L'ancien défenseur interna-tional algérien Mourad Slatniest devenu le nouvel entraîneurde l'USM Annaba (Div. amateurde football-Est) en remplace-ment d'Abdelkrim Latrèche,limogé, a-t-on appris auprès duclub. Le départ de Latrècheintervient après la défaiteconcédée sur le terrain del'USM Aïn Beïda (1-0) dans lecadre de la 17e journée duchampionnat. Aussi paradoxalque cela puisse paraître, les«Tuniques rouges» occupent latête du classement conjointe-ment avec l'AS Aïn M’lila avec35 points. Mourad Slatni (51ans) avait débuté la saison surle banc de l'USM Khenchela,également pensionnaire de ladivision amateur (Est), avant dequitter son poste en janvier der-nier. Il avait débuté sa carrièrede joueur à Annaba, avant deporter les couleurs du MC Algeret du CR Belouizdad.

À LA DEMANDE DES MOULOUDÉENSMCA-NAHD décalé à 18h

Alors qu’elle avait programmé le début de la rencontre à partir de17h, ce mardi 7 février, la LFP a fini par répondre favorablement à lademande des responsables mouloudéens qui avaient réclamé dedécaler le rendez-vous MCA-NAHD (match avancé de la 19e jour-née) d’une petite heure. Un changement d’horaire qui n’arrange pas,par contre, le service des sports de la télévision qui comptait initiale-ment retransmettre ledit derby.

M. B.

l Programmé pour le samedi 4 févier, le lancement du champion-nat du Ghana 2016-2017 de première division a été ajourné au samedi11 févier. Le lendemain, Bechem United accueillera le MC Alger, repré-sentant algérien en coupe de la CAF. Les adversaires du Mouloudiad’Alger seront exempts lors de cette première journée au cours delaquelle ils devaient affronter le néo-promu de Great Olympics.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 6 février 2017 - PAGE13

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FOOTBALLVERTS D’EUROPE

Guedioura fait son baptêmedu feu à Middlesbrough

l Le milieu internationalalgérien Adléne Guedioura aeffectué son baptême du feu avecson nouveau club Middlesbrough,qu'il a rejoint le 31 janvier enprovenance de Watford, samedi àl'occasion de la 24e journée dePremier League anglaise.Guedioura a fait son entrée

en jeu à la 62e minute du matchperdu sur le terrain de Tottenham(1-0). Le transfert du joueur de31 ans a été officialisé dans lesdernières heures du mercatohivernal. Middlesbrough, 15e au classe-

ment, est le dixième club dans lacarrière de Guedioura et le 5eanglais après Wolverhampton(2010-2012), Nottingham Forrest(2012-2013), Crystal Palace(2013-2015) et Watford (2015-2017). Malgré un temps de jeuappréciable chez les Hornets,Guedioura, qui vient de participeravec la sélection algérienne à laCoupe d'Afrique des nations(CAN) de 2017 au Gabon, a pré-féré changer d'air pour bénéficierd'une revalorisation salariale.

Saâdi se hisse à la 3e place grâce àun doublé face à Standard LiègeL'attaquant algérien, Idriss

Saâdi, muet depuis décembredernier, a retrouvé le chemin desfilets à l'occasion de la victoire deson équipe Courtrai sur le terrainde Standard de Liège (3-0),samedi soir dans le cadre de la25e journée du championnat de1re division belge de football.Saâdi, non retenu pour la Couped'Afrique des nations de 2017 au

Gabon alors qu'il était sur la listeélargie des Verts, a inscrit undoublé par lequel porte à 12 sontotal de buts cette saison. Cettemoisson lui a également permisde se hisser à la troisième placeau classement des buteurs quedomine Lukasz Teodorczyk(Anderlecht) avec 17 réalisations.Malgré cette victoire, Courtraireste dans le ventre mou du clas-sement (10e), alors queStandard, privé de l 'AlgérienIshak Belfodil, qui n'a plus gagnédepuis sept matchs, est toujoursneuvième.

Entraînement en solo pour M’BolhiLe gardien de but internatio-

nal algérien Raïs M’Bolhi, fraî-chement arrivé au Stade deRennes (Ligue 1 française defootball), est soumis à un travailindividuel, a rapporté le club bre-

ton samedi soir sur son site offi-ciel. «Les recrues Raïs M’Bolhi etFirmin Mubélé (RD Congo) onteu droit samedi à une séanceindividualisée en salle», écrit leclub. M’Bolhi (30 ans) a paraphéun contrat de 18 mois avec leStade rennais, rejoignant sesdeux compatriotes Mehdi Zeffaneet Ramy Bensebaïni. Il a passéplusieurs mois d' inactivité àAntalyaspor (Div. 1 turque) quine l'a même pas inséré dans saliste de joueurs pour la saison2016-2017. L'ancien sélectionneur de

l'Algérie et actuel entraîneur duStade rennais, ChristianGourcuff, a indiqué que M’Bolhiconstituait une «bonne doublure»pour le portier Benoît Costil. «Ilétait important d'avoir un gardiende qualité derrière Benoît.Edvinas Gertmonas est encore

dans une phase de formation.Pour l'avoir eu avec la sélectionalgérienne, il (M’Bolhi, ndlr) abeaucoup de qualités sur saligne. Il a la capacité de jouerplus haut, il a appris ça en sélec-tion», a-t-il déclaré.

Bensebaïni a rejoué, Zeffanehors service

Par ail leurs, le défenseurinternational algérien de RennesRamy Bensebaïni, blessé augenou, et qui était lui aussi indis-ponible a rejoué samedi soir àBordeaux dans le cadre de la 23ejournée. Le défenseur internatio-nal a été incorporé à la 77’ de larencontre (1-1). Par contre,l’autre défenseur algérien, MehdiZeffane, n’a pas été retenu pource match qui a vu le BordelaisAdam Ounas quitter le terrain àla 53’.

RENCONTREMJS-PRÉSIDENT

DU TARLSCap sur les AGEdes fédérations

sportivesApres la réunion qu’il a tenue avec

les secrétaires généraux des fédéra-tions en date du 15 janvier dernier autitre du processus de renouvellementdes instances sportives et l’implicationde tous les acteurs, le ministre de laJeunesse et des Sports El Hadi Ould-Ali a reçu en fin de semaine au siègede son département, le président dutribunal arbitral de règlement deslitiges sportifs ( TARLS).Lors de cette rencontre, le MJS a

tenu à rappeler à son vis-à-vis que latenue des assemblées générales élec-tives des fédérations sportives demeu-rent tributaires de l’étude et du traite-ment des recours introduitséventuellement aux commissionsmises en place lors des AGO, les-quelles commissions, sont les seuleshabilitées à statuer dans les 72 heures.Cela dit, en cas de non-acceptation

des recours, les requérants peuventsoumettre un appel au TARLS lequelse doit de trancher dans les meilleursdélais, a indiqué le ministre , ajoutanten ce sens qu’aucune AGE ne se tien-dra sans l’examen définitif et de maniè-re juste et claire des recours introduits.De son côté, le président du TARLSdevait rassurer le ministre quant à l’en-gagement et la mobilisation de sesmembres quant à l’application de cesdispositions conformément aux textesréglementaires y afférents.

Mourad Benameur

ESPAGNE

Les ambitions de Sévillefreinées par Villarreal

l Dominateur stérile, le SévilleFC a perdu deux points hier contreVillarreal (0-0), avec notamment unpenalty manqué par le FrançaisSamir Nasri, et a raté l'opportunitéde revenir à un point derrière leReal Madrid en tête duChampionnat d'Espagne. Au stade Sanchez-Pizjuan, le

gardien de Villarreal SergioAsenjo a livré une performancespectaculaire pour cette 21e jour-née de Liga, écœurant les atta-quants andalous par ses parades(17e, 76e, 82e). Et il s'est bien cou-ché sur la frappe écrasée deNasri depuis le point de penalty(49e), préservant le nul pour le«sous-marin jaune». «Nous avonseu beaucoup d'autres occasions.On ne peut pas se contenter dedire que Samir a raté ce penalty,on peut seulement dire que leurgardien l'a arrêté», a commenté ledéfenseur sévillan Adil Rami aumicro de beIN Sports Espagne.«Le gardien adverse peut êtresatisfait, il a sauvé un point. Etnous, nous ne pouvons pas nouscontenter d'un point», a ajouté l'in-ternational français. Ce résultat décevant ne fait

pas les affaires de Séville (3e, 43pts), qui laisse s'échapper le FCBarcelone à la deuxième place(2e, 45 pts). Surtout, l 'équipeandalouse rate l'occasion de reve-nir à portée du Real (1er, 46 pts,deux matchs en moins), dont larencontre prévue dimanche faceau Celta Vigo a été reportée àune date ultérieure en raison d'in-tempéries qui ont endommagé lestade Balaidos. Les Sévillans pourront sans

doute remâcher leur manque de

réussite dans la finition, commesur ce but du Français WissamBen Yedder annulé pour un hors-jeu très limite (59e). Résultat, cesont les ambitions sévillanes quien prennent un coup puisque leshommes de Jorge Sampaoli, bat-tus le week-end dernier parl'Espanyol Barcelone (3-1), n'ontpris qu'un point en deux journées.Il leur faudra se ressaisirdimanche prochain lors d'un diffi-cile déplacement sur la pelousede Las Palmas aux Canaries.

ALLEMAGNEDes supportersde Leipzig, dontdes femmes

et des enfants,attaqués àDortmund

Des supporters du BorussiaDortmund ont attaqué un grou-pe de supporters de Leipzig,parmi lesquels «des femmes etdes enfants en bas âge», endéplacement samedi pour lematch de Bundesliga entre lesdeux clubs, a annoncédimanche la police. Une partiedes 8 500 fans de Leipzig a étéattaquée à coup de cannetteset de pierres devant le SignalIduna Park, enceinte duBorussia Dortmund, où 81 630spectateurs ont assisté à la vic-toire de l'équipe locale, 1-0.«Avant le match, dans le quar-tier de Strobelallee (autour dustade), des cannettes et despierres ont été jetées à dessupporters de Leipzig», a expli-qué la police dans un communi-qué. Le club de Dortmund acondamné ces violences, alorsque 28 personnes ont été arrê-tées pour possession d'explo-sifs, violences, coups et bles-sures, troubles de l'ordre public,insultes et rébellion.

ITALIEDe pire en pirepour l'AC Milan

Rien ne va plus pour l'AC Milan, bat-tue hier sur son terrain par laSampdoria Gênes (1-0) et qui n'a prisdésormais qu'un seul point en quatresorties après la 23e journée du cham-pionnat d'Italie. Avec trois défaitesconsécutives et une cascade de bles-sures en prime, la situation commenceà être inquiétante pour l'équipe deVincenzo Montella, qui reste coincée àune triste 8e place. Hier, les Milanais se sont inclinés

sur un penalty transformé par leColombien Muriel après une faute dePaletta sur Quagliarella (70e). Et ils ontfini à 10 après l'expulsion de Sosa. LaSampdoria remonte de son côté à la10e place. Le choc de cette 23e journéeétait prévu en soirée (20h45) à Turin oùla Juventus, leader, recevait l'InterMilan, ambitieux 4e qui reste sur septvictoires consécutives en Serie A.Samedi soir, Naples avait de son côtélivré une nouvelle démonstration deforce en allant démolir Bologne 7-1 surson terrain. Mertens et Hamsik ont cha-cun réussi un triplé et Naples a provi-soirement pris la deuxième place enattendant le match de l'AS Rome (3e)mardi contre la Fiorentina.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 6 février 2017 - PAGE14

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TENNISCOUPE DAVIS

Serbie, France, Australie et USAen quarts, l'Argentine en sursis

l La Serbie, la France,l'Australie et les USA ont assurésamedi leur qualification pourles quarts de finale de la CoupeDavis dès la 2e journée, l'issuedes quatre autres rencontres,dont celle de l'Argentine, de cepremier tour étant beaucoupplus indécise. La Serbie de Djokovic a écar-

té une Russie combattive maisinexpérimentée, samedi à Nis(sud de la Serbie). En quart, elleaffrontera un adversaire plusrelevé, l 'Espagne de RafaelNadal ou la Croatie de MarinCilic, qui mène actuellement.Nenad Zimonjic et Viktor Troicki,vainqueurs du double russeAndrey Kuznetsov/KonstantinKravchuk 6-3, 7-6 (7/3), 6-7 (5/7),6-4, ont apporté le point de la vic-toire 3-0 à la Serbie. La France, même privée de

ses numéros 1 et 2, Jo-WilfriedTsonga et Gaël Monfils, a prouvéau Japon la qualité de son réser-voir. Après les victoires deRichard Gasquet et de GillesSimon vendredi en simple,Nicolas Mahut et Pierre-HuguesHerbert, qui forment l 'un desmeilleurs doubles au monde, ontdominé la paire japonaise YuichiSugita/Yasutaka Uchiyama 6-3,6-4, 6-4. Voilà donc les Françaisqualifiés dès le samedi, sansperdre un set. L'Australie, elle, a assuré très

aisément sa qualif ication à

Melbourne, Sam Groth et JohnPeers écrasant les Tchèques JanSatral et Jiri Vesely 6-3, 6-2, 6-2. Même en l'absence désor-

mais des frères Bryan, les Etats-Unis ont ensuite rejoint la bandedes qualif iés en écartant laSuisse à Birmingham, dansl'Alabama. Même poussés àdeux jeux décisifs, SteveJohnson et Jack Sock n'ont pastremblé face à Henri Laaksonenet Adrien Bossel, dominés 7-6(7/3), 6-3, 7-6 (7/5). Quant à laCroatie, finaliste sortante, si ellea repris l'avantage samedi 2-1,elle ne partait pas favorite hierpuisque, même à Osijek, i lsemble improbable que RobertoBautista, 16e mondial, s'inclinedevant Franko Skugor. L'Argentine, tenante du titre,

peut, elle, encore raisonnable-ment y croire contre l'Italie (1-2).

Les deux derniers simples,Carlos Berlocq-Paolo Lorenzi etGuido Pella-Fabio Fognini, peu-vent en effet pencher en leur

faveur, surtout devant leur publicbouillant. Les numéros 1 de la plupart

des équipes en lice dans ce 1ertour ont brillé par leur absence:Murray pour la Grande-Bretagne,Nadal pour l'Espagne, Cilic pourla Croatie, Raonic pour leCanada, Tsonga pour la France,Del Potro pour l 'Argentine,Tomas Berdych pour laRépublique tchèque, KeiNishikori pour le Japon, DavidGoffin pour la Belgique, StanWawrinka pour la Suisse. Seuls Novak Djokovic avec

les Serbes, Aleksander Zverevavec l'Allemagne, Nick Kyrgiosavec l'Australie, Jack Sock avecles Etats-Unis et Paolo Lorenziavec l'Italie ont fait honneur àleur rang.

BASKET-BALLLa Ligue d’Oum-El-Bouaghi est née

La balle au panier algérienne a enregistré la création dela ligue de wilaya d'Oum-El-Bouaghi (est de l'Algérie), sousla présidence d'Abdellah Filali. Cette Ligue, qui compte 15membres au sein de son assemblée générale, est compo-sée de 15 clubs.

ATHLÉTISMELe semi-marathon des Oasis

se tiendra le 18 févrierLa 6e édition du semi-marathon des Oasis (Ouargla) se

déroulera le 18 février 2017. Le choix de la date de cettecompétition qui aura lieu entre les villes de Sidi Khoualed,Aïn-El-Beïda et Ouargla n'est pas fortuit puisqu'il coïncideavec la Journée nationale du chahid. Une participation«nombreuse» est attendue.

TAEKWONDOStage d’initiateurfédéral à Saïda

Un stage de formation d'initiateur fédéral pour les affi-liés des Ligues de la région Ouest se tiendra du 9 au 12février à Saïda. Ce stage sera encadré par des membresde la Direction technique nationale.

KARATÉUne AGex vendredi prochainLa Fédération algérienne de karaté-do traverse une

période de tumultes. Aussi, les derniers événements ont

poussé la tutelle à convoquer une assemblée généraleextraordinaire ce vendredi 10 février au niveau du siège duCOA, à Ben-Aknoun (Alger). Le seul point à l’ordre du jourest la désignation d’un nouveau commissaire aux comptesde la FAK. Une mission qui ne semble pas avoir obtenu leconsentement des membres de l’AG lors de la dernièreAGO.

RUGBYDu nouveau en sélection

La Fédération algérienne de rugby (FAR) a procédé àdes changements au sein du staff technique du XV algé-rien, désignant Allam Boumediene comme sélectionneurpar intérim et Farid Chabouni au poste de directeur sportif,chargé de trouver un nouvel entraîneur national.

FOOTBALL ET JUDOExamen pour les

éducateurs sportifs L’examen d'accès pour suivre une formation d'éduca-

teur sportif à temps partiel grade 2, spécialité football, s'estdéroulé samedi à l'Institut national de formation supérieureen sciences et technologies du sport Abdellah-Fadel d'AïnBénian (Alger). Celui consacré au judo (grades 1 et 2) a eulieu jeudi au même endroit.

SPORTS DE BOULESL’élection de la FASB

le 24 févrierL’assemblée générale élective (AGE) de la Fédération

algérienne des sports de boules se déroulera le 24 févrierà l'Ecole nationale de formation supérieure en sciences ettechnologies du sport de Dély Brahim (Alger). L'AGE seraprécédée par la session ordinaire de la fédération qui setiendra le 10 du même mois, également à Dély Brahim.

NATATION : SAMAHBOUSSADIA

(FC OUED SMAR)Sur les traces deLaure Manaudou…

C o n s a c r é emeilleure nageusedu dernier cham-pionnat d’Algériede natation( m i n i m e s -cadets) qui aeu lieu récem-ment à Sétif,S a m a hBoussadia, socié-taire du FCO

(Oued Smar), consti-tue une autre révélation de

la natation algérienne. Déjà connue enpetite catégorie (école et benjamines),la jeune Samah, 14 ans, a marqué deson empreinte les derniers champion-nats en décrochant pas moins dequatre médailles d’or sur 100 et 200 mpapillon, 200 m dos et 200 m 4 nageset autant en bronze et en argent, sanscompter les premières places décro-chées dans les épreuves des relais.Bénéficiant du soutien de ses parents,dont son père Abdennour, et desencouragements de son entraîneur AzizRouabah et du président du club M.Chanane Mohamed, Samah vised’autres consécrations tant nationalesqu’internationales. Son souhait est d’at-teindre le sommet des grandesnageuses mondiales à l’image de l’ex-star de la natation mondiale, laFrançaise Laure Manaudou. Domiciliéeà la piscine Baha-Mohamed de Bab-Ezzouar, Samah espère que les res-ponsables algériens en charge de lagestion du sport accordent plus d’intérêtaux jeunes talents, mais aussi offrentles meilleures conditions de travail auniveau du bassin de Bab-Ezzouar, pour«remporter et décrocher d’autres tro-phées qui feront la fierté de l’Algérie».

A. Bettache

JAJ-2018 À ALGERL'Acnoa satisfaite

de l'état d'avancementdes préparatifs

L'Association des comités nationaux olympiques afri-cains (Acnoa) s'est félicitée de l'état d'avancement despréparatifs en prévision des Jeux africains de la jeunesse(JAJ) prévus à Alger du 17 au 27 juillet 2018. Réunis ven-dredi et samedi à Bamako (Mali) sous la présidence deson numéro 1, Lassana Palenfo, les membres du Bureauexécutif (BE) de l'Acnoa sont revenus sur les différentesréunions conjointes qui se sont tenues à Alger pour discu-ter des préparatifs relatifs à l'organisation des JAJ-2018.«Le Comité exécutif se réjouit de la mobilisation del'Algérie pour l'accueil de ces jeux. Le président de laCommission des jeux de l'Acnoa souligne l'excellentecoordination avec les responsables du Comité d'organisa-tion des JOJ (Cojaj)», a indiqué l'instance continentaledans son compte rendu publié hier. «Le BE de l'Acnoa ainformé les membres de l'instance que les préparatifs pourles JAJ-2018 avancent à grands pas et qu'une équipe estdéjà en place et travaille d'arrache-pied pour répondre auxattentes exprimées par l'Acnoa, l'Union des confédérationssportives africaines (Ucsa) et les différentes partiesconcernées», ajoute-t-on de même source. L'Acnoa a,dans le même sens, salué «le soutien apporté par les pou-voirs publics algériens pour garantir le succès de cesjoutes juvéniles» avec «une mention spéciale au ministèrede la Jeunesse et des Sports, à la wilaya d'Alger ainsiqu'au Comité olympique et sportif algérien (COA)». A la findes travaux, le Comité exécutif de l'Acnoa a «renouvelé saconfiance au président et son 1er vice-président(Mustapha Berraf, ndlr) et les a confortés pour poursuivreleur mission en faveur du développement du sport et del'épanouissement de la jeunesse en Afrique», a conclu lamême source. Plus de 4 000 athlètes, issus de paysmembres de l'Union africaine (UA) sont attendus à Algerpour participer aux JAJ-2018 qualificatifs aux Jeux olym-piques de la jeunesse (JOJ) prévus en septembre 2018 àBuenos Aires, en Argentine.

Brèves... Brèves... Brèves...

VOILELe CN Tipasa en tête

du classement nationalLe Club nautique de Tipasa (CNT) s'est emparé de la première

place du classement national des clubs de voile, en récoltant 2 639points pendant l'année 2016, soit 615 de plus que l'AN Alger-Plage(2e / 2 024 pts), au moment où l'EV Mostaganem complète le podiumavec 1 884 points, selon les résultats publiés par la Fédération algé-rienne de voile (FAV). Derrière ce trio de tête, deux clubs de lamême ville se sont emparés des 4e et 5e places, à savoir la JSMarsa et le CN Marsa, respectivement avec 1 790 et 1 552 points.Plus bas dans le classement, le FUN Gliss a pris la 6e place avec 1347 points, suivi du CAP Falcon (7e/1 311 pts) et du CRB Tipasa(8e/1 286 pts). Le Top 10 de ce classement national 2016 a été com-plété par l'ARBE Marsa (9e / 1 206 pts) et le NRB Hammamet (10e /1184 pts).

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 6 février 2017 - Page 15

Pour rappel, l’ONG de lutte contre la cor-ruption Transparency International (TI) arendu public mercredi 25 janvier 2017 sonIndice de perception de la corruption dans lesecteur public (IPC) pour l’année 2016 : 176pays y figurent, dont l’Algérie. Le score et leclassement en 2016 est désastreux : 3,4 sur10 et la 108e place, soit une énorme marchearrière.

1re enquête : Fondation Bertelsmann (BTI).Indice de transformation 2016

La Fondation Bertelsmann a été créée en1977 sous la forme d’une fondation privée.Ce think tank œuvre pour une meilleure édu-cation, un système économique juste et effi-cace, un système de santé préventif, unesociété civile dynamique et une compréhen-sion mutuelle renforcée entre pays. La Fon-dation Bertelsmann est indépendante et nonpartisane. Elle conçoit, initie et gère sespropres projets.

Questions liées à la corruption. Lesexperts examinent les questions suivantes :«Les titulaires de charge publique qui

abusent de leur position sont-ils poursuivisou punis ?» Les notes se situent entre : «1»,signifiant que « les titulaires de chargepublique qui violent la loi et se livrent à desactes de corruption agissent sans craindrede conséquences juridiques ou de publiciténégative» ; et 10, signifiant que «les titu-laires de charge publique qui violent la loi etse livrent à des actes de corruption sontpoursuivis avec rigueur dans le cadre de loisétablies et récoltent systématiquement de lapublicité négative».«Dans quelle mesure le gouvernement

combat-il efficacement la corruption ?»Les notes se situent entre : «1», signifiant

que « le gouvernement ne combat pas la cor-ruption et aucun mécanisme d’intégrité n’esten place» ; et «10», signifiant que «le gou-vernement lutte efficacement contre la cor-ruption et tous les mécanismes d’intégriténécessaires sont en place et efficaces».

Pays couverts. 129 pays et territoiressont notés. Les notes des pays sont sou-mises à une étape de revue intra régionale,suivie d’une revue interrégionale et unregroupement des notes.

Disponibilité des données. Publié pourla première fois en 2003, cet indice estpublié tous les deux ans. Les données sontextraites du rapport BTI 2016 qui a étépublié en février 2016, et sont accessibles àtous sur internet, à l’adresse suivante :https://www.bti-project.org/fileadmin/files/BTI/Down-loads/Zusaetzliche_Downloads/BTI_2016_Scores.xlsxCes données couvrent une période de deuxans s’étendant du 1er février 2013 au 31 jan-vier 2015.

2e enquête. Political Risk Services Guideinternational des risques pays 2016Basé dans les environs de Syracuse,

dans l’Etat de New York, aux Etats-Unis, legroupe Political Risk Services (PRS) tra-vaille depuis sa fondation en 1979 sur l’ana-lyse du risque politique. Depuis 1980, leGuide international sur le risque pays(ICRG) propose chaque mois des évalua-tions du risque politique, économique etfinancier dans des pays ou territoires jouantun rôle majeur dans l’économie mondiale.Ce guide couvre désormais 140 pays ou ter-

ritoires. Les évaluations proposées sont labase d’un système d’alerte en amont sur lesopportunités et les dangers potentiels pourchaque pays. L’équipe travaillant sur ceguide rassemble des informations dans ledomaine politique et les convertit en points derisques en se basant sur un modèle d’évalua-tion systématique. L’évaluation du risque poli-tique, aux côtés d’autres informations d’ordrepolitique, constitue la base de la notation durisque de l’ICRG. L’utilisateur peut ainsi véri-fier ces données afin de comparer la notationavec sa propre évaluation ou avec d’autressystèmes de notation du risque.

Questions liées à la corruption. L’ICRGest une évaluation de la corruption au sein dusystème politique. La forme de corruptionque rencontrent le plus souvent les entre-prises est la corruption financière sous formede demande de paiements spéciaux et depots-de-vin liés aux permis d’importation oud’exportation, au contrôle des changes, àl’assiette fiscale, à la protection policière ou àl’obtention de prêts. Le système de mesuredu risque prend particulièrement en comptela corruption en acte ou en puissance sousforme de clientélisme excessif, de népotisme,d’emplois réservés, d’échange de faveurs, definancement occulte de partis et de liens dou-teux entre des personnalités politiques et desentreprises.

Pays couverts. L’ICRG fournit une éva-luation mensuelle de 140 pays.Pour garantir la cohérence entre les pays

et territoires et la cohérence sur la durée, lespoints sont attribués par les rédacteurs del’ICRG sur la base d’une série de questionsconcernant chaque composante du risque.

Disponibilité des données. Le modèleICRG a été créé en 1980 ; les données sontpubliées tous les mois. Les données mobilisées pour l’IPC 2016

sont un assemblage d’évaluations trimes-trielles couvrant la période allant d’août 2015à août 2016. Les données sont accessiblesuniquement aux clients du guide internatio-nal sur le risque pays de PRS. www.prs-group.com

3e enquête : «Forum économiquemondial» 2016. Enquête d’opinion auprès

des cadres dirigeantsLe Forum économique mondial est une

organisation internationale indépendante quis’est engagée à améliorer l’état du monde.Le Forum invite des dirigeants d’entreprises,des responsables politiques, des universi-taires et d’autres acteurs de la société à défi-nir des programmes mondiaux, régionaux etindustriels. Fondation à but non lucratifcréée en 1971, le World Economic Forum,dont le siège est à Genève, en Suisse, nedéfend aucun intérêt politique, partisan ounational. L’enquête d’opinion auprès descadres dirigeants est conduite chaqueannée par le Forum économique mondial.Au fil du temps, l’enquête a évolué pour pou-voir rendre compte de nouvelles donnéesessentielles pour l’indice de compétitivitémondiale et pour d’autres indices publiés parle Forum.

Questions liées à la corruption. Lesquestions suivantes ont été posées aux per-sonnes interrogées. 1re question/Sur uneéchelle de «1» — très fréquent — à «7» —jamais/ «Dans votre pays, est-il fréquent que

des entreprises effectuent des paiementsnon référencés ou versent des pots-de-vinliés aux éléments suivants : a) importations etexportations ; b) services publics ; c) verse-ment annuel des impôts ; d) obtention decontrats publics et de licences d’exploitation; e) obtention de décisions judiciaires favo-rables». 2e question/Sur une échelle de «1» —

très fréquent – à «7» – jamais/ «Dans votrepays, le détournement, par des moyens cor-rompus, de fonds publics au profit d’entre-prises, d’individus ou de groupes divers est-il une pratique courante ?»

Pays couverts. En 2016, l’enquête aenregistré l’opinion de chefs d’entreprisedans 134 pays. Les données de l’enquête2015 ont été utilisées pour 7 pays : l’Egypte,Haïti, Guyana, Hong Kong, Myanmar, leNicaragua et le Swaziland. L’enquête est conduite dans chaque

pays ou territoire suivant des instructionsconcernant la sélection d’un échantillon.L’évaluation est donc effectuée de manièreuniforme, partout dans le monde, au mêmemoment de l’année.

Disponibilité des données. Le Foruméconomique mondial réalise cette enquêteannuelle depuis plus de 30 ans. Les don-nées ont été collectées au cours d’uneenquête menée entre janvier et juin 2016.Certaines données sont disponibles enannexe du Rapport sur la compétitivité mon-diale. Les données à l’échelle locale sontcommuniquées à TI par le Forum écono-mique mondial.http://www.weforum.org/

4e enquête : Projet «Variétés de démocraties» 2016

Variétés de démocraties (V-Dem) est unenouvelle approche en matière de conceptua-lisation et de mesure de la démocratie. Nousfournissons un ensemble de données pluri-dimensionnel et désagrégé qui reflète lacomplexité du concept de démocratie entant que système de droit qui va au-delà dela simple tenue d’élections. Le projet V-Demdistingue sept principes supérieurs dans ladémocratie qui peut être électorale, libérale,participative, délibérative, égalitaire, majori-taire et consensuelle. Il recueille des don-nées afin de mesurer ces principes.

Questions liées à la corruption. À quelpoint la corruption politique est-elle répan-due ? Le caractère directionnel de l’indice decorruption V-Dem se décline sur une échelleallant de «moins corrompu» à «plus corrom-pu». L’indice de corruption comprend desmesures de six types distincts de corruptionqui couvrent à la fois différents domaines etdifférents niveaux du monde politique, enfaisant une distinction entre la corruptionexécutive, législative et judiciaire. Dans ledomaine du pouvoir exécutif, les mesures

distinguent également la corruption principa-lement liée aux pots-de-vin et la corruptionliée aux détournements de fonds. Elles dis-tinguent aussi la corruption aux plus hautsniveaux du pouvoir exécutif (au niveau desdirigeants/du gouvernement) d’une part, etla corruption dans le secteur public en géné-ral d’autre part. Les mesures permettentainsi de saisir plusieurs types de corruption :la «petite corruption» et la «grande corrup-tion» ; les pots-de-vin et le vol ; la corruptionvisant à influencer le processus législatif etcelle qui en touche la mise en œuvre.Agrégation : l’indice est obtenu en pre-

nant la moyenne de (a) l’indice de corruptiondu secteur public (b) l’indice de corruption del’exécutif (c) l’indicateur de la corruptionlégislative et (d) l’indicateur de la corruptionjudiciaire. En d’autres termes, ces quatresphères gouvernementales sont pondéréesde manière égale dans l’indice produit.

Pays couverts. 76 pays ont été notésdans la mise à jour de 2016 de l’indice, lenombre de pays pris en compte devant aug-menter considérablement l’année prochaine.

Disponibilité des données. Les don-nées VDEM sont accessibles au public àl’adresse suivante : https://www.v-dem.net/en/data/data-version-6-2/ et le livredes codes est accessible à l’adresse suivan-te : https://www.v-dem.net/en/reference/ver-sion-6-mar-2016/

5e enquête : «Economist IntelligenceUnit». Notations des risques pays 2016La « Economist Intelligence Unit » (EIU)

a été créé en 1946 en tant qu’organe derecherche du journal The Economist. Elleest depuis devenue une entreprise interna-tionale de recherche et de conseil proposantdes renseignements dans le domaine éco-nomique pour les décideurs politiques par-tout dans le monde. 650 analystes travaillentà plein temps dans plus de 200 pays et ter-ritoires. Les notations des risques pays ontpour but de fournir une analyse détaillée et àjour des risques financiers dans plus de 140pays.

Questions liées à la corruption. Lesquestions suivantes sont utilisées pour guiderl’analyse. Existe-t-il des procédures claires etdes modalités de reddition de compte pourdiriger l’allocation des fonds publics et leur uti-lisation ? Des fonds publics sont-ils détournéspar des membres du gouvernement ou desfonctionnaires pour servir des intérêts privésou partisans ? Existe-t-il des fonds spécifiquespour lesquels il n’est pas nécessaire derendre des comptes ? Existe-t-il, de manièregénérale, des abus de ressources publiques? Sommes-nous en présence d’une fonctionpublique professionnelle, ou bien de nom-breux fonctionnaires sont-ils aucontraire directement nommés par le pou-voir politique ? Existe-t-il un organismeindépendant qui contrôle la gestion desfinances publiques ? Existe-t-il un pouvoirjudiciaire indépendant habilité à poursuivreles membres du gouvernement et les fonc-tionnaires pour d’éventuels abus ? Existe-t-ilune tradition de versement de pots-de-vinpour s’assurer un réseau et obtenir desfaveurs ?

Pays couverts. 129 pays/territoires ontété notés en 2016.

Disponibilité des données. L’EIU pro-pose des évaluations de risque pays depuisle début des années 1980. Des mises à joursont fournies chaque mois pour 100 pays ettous les trois mois pour les autres. L’indicede perception de la corruption utilise les don-nées disponibles au mois de septembre2016. Les données sont accessibles unique-ment aux abonnés au Service de risque paysde l’EIU. http://www.eiu.com

Synthèse faite par Djilali Hadjadj

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

INDICE 2016 DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION

Quels sont les organismes qui ont étudié l’Algérie ?Dans cette 2e et dernière partie de l’IPC 2016, nous présen-

tons à nos lecteurs les enquêtes sur l’Algérie menées par desorganismes internationaux. L’Algérie a fait l’objet de 6enquêtes : l’une d’elles avait été publiée dans la 1re partie —menée par Global Insight et qui a traité des notations desrisques pays 2015. Les 5 autres sont résumées ainsi : présenta-tion de l’organisation ; questions liées à la corruption ; payscouverts et disponibilité des données.

( 2e partie et fin)

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Le Soird’Algérie Lundi 6 février 2017 - PAGE 16Monde

Se félicitant des résultats dela réunion d'Astana les 23 et 24janvier dernier, le chef de ladiplomatie russe a rappelé que«Pour la première fois, étaientréunis autour d'une table, desreprésentants du gouvernementsyrien et ceux de l'oppositionarmée. Ces derniers n'avaient,auparavant, jamais pris part à

des contacts avec le gouverne-ment ou dans le processusdes pourparlers sur l'avenir de laSyrie». «Même si les parties

syriennes n'ont pas modifié leursapproches bien connues, ellesconfirment toujours qu'elles res-tent disposées au dialogue quenous souhaitons va se tenir sous

la forme de contacts directs», aajouté M.Lavrov. Pour le ministre russe, les par-

ticipants à la réunion d'Astana ontréussi à «améliorer le régime decessez-le-feu en Syrie» et ontfourni un mécanisme trilatéral pourfaire respecter le cessez-le-feu. «A la veille de cette réunion,

et à la faveur de l'implication dereprésentants de la Russie et dela Jordanie, les négociateurssont parvenus à signer desaccords aux termes desquels lesgroupes armés du front sud ont

adhéré au cessez-le-feu», apoursuivi Serguei Lavrov.

«Cependant, notre but n'estpas de substituer Genève au for-mat Astana», a-t-il déclaré, préci-sant que la Russie «salue lareprise des pourparlers inter-syriens sous les auspices del'envoyé spécial de l'ONU,Staffan de Mistura, et croit tou-jours que leur format devrait êtrelarge et inclusif, conformément àla résolution 2254 du Conseil desécurité de l'ONU». «Nous entreprenons des

mesures réalistes pour favoriserle processus de Genève, qui abénéficié d'une impulsion supplé-mentaire fournie par Astana», a t-il conclu. Les prochains pourparlers

politiques auront lieu le 20 févrierà Genève, sous l'égide desNations -Unies, «sur la base dela résolution 2254 du Conseil desécurité, des décisions perti-nentes du Groupe internationald'appui syrien et sur la base ducommuniqué de Genève du 30juin 2012», selon Moscou.

SYRIE

La Russie souhaite des «contacts directs»entre le gouvernement et l'opposition

Plusieurs familles syriennes ontembarqué dimanche à l'aéroportde Beyrouth pour rallier les Etats-Unis, au lendemain de la suspen-sion du décret migratoire bloquantl'entrée des Etats-Unis aux ressor-tissants de sept pays majoritaire-ment musulmans. «Plusieurs compagnies aériennes ont

autorisé dimanche des citoyens des septpays visés par le décret à se rendre versles Etats-Unis à partir de Beyrouth (...)», aaffirmé l'Agence nationale d'information(ANI). «Plusieurs familles syriennes pos-sédant des documents officiels leur per-mettant de rentrer aux Etats-Unis en tran-

sitant par des pays européens et arabesont quitté Beyrouth hier» (dimanche), aajouté l'ANI. Il n'existe pas de vol direct àpartir de Beyrouth vers les Etats-Unis.

Les Syriens utilisent généralementl'aéroport de Beyrouth pour se rendre àl'étranger, en raison de la guerre dans leurpays et l'absence quasi-totale de vols àpartir de Damas, à cause des sanctions etdes dangers sur la route reliant la capita-le à son aéroport. Une source de la compagnie libanaise

MEA a affirmé à l'AFP avoir autorisé lescitoyens de sept pays d'emprunter lesvols pour rejoindre les Etats-Unis. Un juge américain vendredi puis une

cour d'appel américaine dimanche ont

infligé un revers à l'administration du pré-sident américain Donald Trump, en reje-tant l'application du décret migratoire blo-quant l'entrée des Etats-Unis aux ressor-tissants de sept pays majoritairementmusulmans. Le décret, qui a engendré une vague

d'indignation et de protestations à traversle monde, fermait les portes des Etats-Unis pendant trois mois aux ressortis-sants d'Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudanet Yémen, le temps que les autoritésaméricaines revoient leur dispositifanti-terroriste. Il prévoyait également l'interdiction de

tous les réfugiés, ainsi que celle desSyriens jusqu'à nouvel ordre.

«Le décret d'abrogation aété adopté», a déclaré leministre de la Santé FlorianBodog, une information confir-mée par l'entourage duPremier ministre. Ce dernier, Sorin

Grindeanu, avait annoncésamedi renoncer à cette modi-fication du code pénal qui avaitprovoqué la colère de la rue. Une réunion du gouverne-

ment social-démocrate avaitdébuté à la mi-journée àBucarest tandis que des mil-liers de personnes commen-çaient à se rassembler dans lacapitale, déterminées à ne pasrelâcher la pression. Des centaines de milliers de

Roumains ont manifesté quoti-diennement depuis l'adoptionmardi, après des jours decontroverse, de ce texte qui,

notamment, réduisait sensible-ment les peines encouruespour abus de pouvoir et intro-duisait un seuil minimum depréjudice de 200.000 lei(44.000 euros) pour qualifierun délit. Le Premier ministre avait

assuré que la motivation dugouvernement avait été demettre le code pénal en confor-mité avec la Constitution. Un nouveau projet de loi

doit être rédigé, en vue, cettefois, d'être soumis auParlement. Il n'introduira pasde seuil délictuel de 200.000 leide préjudice pour les délits

d'abus de pouvoir. Le décretfaisait craindre à ses détrac-teurs un retour en arrière alorsmême que, sous la pression del'UE et de magistrats très offen-sifs, des centaines de dossierssur des malversations ont étéinstruits ces derniers années,marquant un tournant pour lalutte anticorruption enRoumanie. Le gouvernement a été criti-

qué pour vouloir mettre à l'abride la justice des élus et deshommes d'affaires, dont le chefdu parti social-démocrateactuellement en procès dansune affaire d'emplois fictifs.

BAHREÏN

Explosion d'unebombe àManama

Une explosion a eu lieu dimanchedans une grande avenue près deManama, la capitale de Bahreïn, sansfaire de victimes, a annoncé le ministè-re de l'Intérieur qui a dénoncé un acte«terroriste».

Plusieurs véhicules ont été endom-magés par l'explosion, a ajouté leministère sans autres précisions. Le petit royaume de Bahreïn est le

théâtre de troubles sporadiques depuis2011. Le mois dernier, trois personnes,reconnues coupables d'avoir tué despoliciers, ont été exécutées à Bahreïn.Par ailleurs, un policier a été tué parballe, également en janvier.

LIBAN

Des familles syriennes s'envolentpour les États-Unis

UKRAINE

Arrêt des hostilitésà Avdviïvka après

une semaine de combats

Le calme régnait hier dans la villed'Avdviïvka, dans l'est de l'Ukraine aprèsune semaine de combats ayant fait 27morts, ont rapporté des médias. L'armée ukrainienne a annoncé hier

qu'aucun soldat n'avait été tué depuis 24heures, pour la première fois depuis lareprise des combats la semaine dernière.

L'intensité des bombardementsvenant des rebelles avait diminué demoitié depuis 24 heures, selon les autori-tés ukrainiennes, tandis que les rebellesdisent qu'aucune des localités du frontsous leur contrôle n'a été bombardéecette nuit. Un porte-parole de l'armée ukrainien-

ne, Sergiï Klimenko, cité par l'AFP, a indi-qué qu'un accord de trêve verbal avaitété conclu, et était entré en vigueur à08h00 (06h00 GMT) hier matin. Cette trêve est destinée à permettre la

réparation des lignes d'électricité qui ontlaissé depuis plusieurs jours une grandepartie des 25.000 habitants sans courantni chauffage. Outre Avdviïvka, qui a dénombré 27

morts en une semaine, les combats dansd'autres parties de ces régions deDonetsk et Lougansk ont fait huit morts,selon des médias.

Un colonel de la Garde présiden-tielle chargée de la protection rap-prochée du chef de l'Etat a été enle-vé hier dans le sud du Yémen pardes éléments présumés du réseauterroriste Al-Qaïda, selon un respon-sable des services de sécurité. Le colonel Abdallah al-Kadr a été inter-

cepté près de la localité de Loder alorsqu'il se rendait par la route à Aden et il a

été emmené vers une destination incon-nue, a précisé cette source. Des éléments d'Al-Qaïda restent pré-

sents dans les environs de Loder qu'ilsavaient évacué vendredi après des affron-tements avec des combattants tribaux. Par ailleurs, les Emirats arabes unis,

membre de la coalition arabe, ont annoncéqu'un de leurs soldats avait été tué auYémen, sans plus de précisions. Ce pays a perdu des dizaines de mili-

taires depuis son intervention au Yémendont plus de 50 ont péri dans une seuleattaque au missile en septembre 2015 àl'est de la capitale Sanaa contrôlée par lesrebelles. Depuis l'intervention de la coalition

arabe en mars 2015, plus de 7.400 per-sonnes ont été tuées et près de 40.000blessées dans le conflit au Yémen oùtoutes les médiations de l'ONU et septcessez-le-feu ont échoué.

Moscou souhaite la tenue de négociations directes surl'avenir de la Syrie, entre représentants du gouvernementsyrien et de l'opposition, a indiqué le ministre russe desAffaires étrangères Serguei Lavrov dans un entretien aujournal autrichien Profil, repris hier par l'agence Tass.

ROUMANIE

Le gouvernement a abrogé son décretcontesté sur la corruption

YÉMEN

Un colonel de la Garde présidentielle enlevé dans le sud

Le gouvernement roumain a abrogé dimanche sondécret assouplissant la législation anticorruption qui aprovoqué plusieurs jours de manifestations d'uneampleur inédite en Roumanie depuis la chute du com-munisme, ont annoncé des sources ministérielles.

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Chaque soir, accordez-vousun moment de détente afind'optimiser la qualité de votresommeil ! Prenez ainsi letemps de vous détendre enpratiquant cet exercice derelaxation.

Position de départ : allongez-voussur le dos, bras détendus le longdu corps. Exercice : montez vos mains surles hanches en expirant. Inspirez.Et en expirant, faites glisserlentement vos bras sur votre corpsau-dessus de votre tête. Inspirez et

soufflez en revenant à la positionde départ. Durée : pratiquez cet exercice derelaxation pendant 5 à 10 minutesquotidiennement. Résultat : tout dépend du temps derelaxation et de votre capacité àfaire le vide dans votre esprit. Ainsi,au bout de 3 à 4 séances, votrecorps ressentira les bienfaitsimmédiatement. Conseil : détendez votre corps aumaximum, ne pensez à rien,respirez profondément et pratiquezcet exercice avant de vous coucheret avant de vous lever.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 6 février 2017 - PAGE 17

[email protected]

Photos: DR

250 g de farine, 125 g debeurre, 125 g de sucre, 1 œuf, 1 pincée de sel. Pourla ganache au chocolat :220 g de chocolat, 30 cl de crème liquide

Coupez le beurre enparcelles que vousmélangerez, à la cuillère enbois, au sucre, le tout dansune terrine. Une fois cela fait,ajoutez l'œuf et mélangez.Mettez la farine en une fois etla pincée de sel, et mélangezénergiquement toujours à lacuillère en bois puis terminezà la main. Laissez reposer15-20 min au frigo, enveloppéde cellophane. Préchauffezvotre four th.6 (180°C).Abaissez la pâte sur un plande travail enfariné de façon àobtenir un cercle de 2 mmd'épaisseur, piquez la pâte etplacez-la dans un moule lecôté piqué sur le fond dumoule. Faites cuire la pâte 15minutes environ. Pour la

ganache : faites chauffer lacrème liquide dans unecasserole. Dès l’ébullition,mettez-y le chocolat coupé enmorceaux hors du feu.Laissez le chocolat fondreavec la chaleur de la crème(recouvrez la casserole d'uneassiette pour garder lachaleur). Une fois la tarteprête ( c'est-à-dire plutôt tièdeet démoulée), versez-y lapréparation. Mettez le tout aufrigo et laisser prendre aumoins 1h 30.

Tarte gourmande,ganache au chocolat

VRAI. Les muscles sont lespremiers consommateursd'énergie de l'organisme,même quand nous dormons !Ils restent en effet dans unétat permanent de contraction: c'est ce qu'on appelle lemaintien du tonus musculaire.

Cette fonction a un rôlemajeur dans le métabolismede base qui représente leminimum d'énergie requis parle corps pour assurer sesfonctions vitales (activitéscardiaque, respiratoire,circulatoire, nerveuse,digestive, musculaire...). Pourune personne très sédentaire,le métabolisme de base (parexemple la respiration)mobilise environ 60% desdépenses quotidiennes et45% à 50% pour unepersonne très active. Ladigestion prend 10% et lereste est dédié à l'activitéphysique et intellectuellesupplémentaire. Bien sûr,plus l'activité physique est

intense, plus nos musclestravaillent et consomment descalories. Cela permet donc demaintenir ou d'accroître lamasse musculaire, ainsi que

le nombre de caloriesconsommées chaque jour !Voilà pourquoi l'exercicephysique est un bon moyende ne pas prendre de kilos.

VRAI-FAUXLes muscles consomment beaucoup de calories

Sauce aux fines herbes250 g de fromage blanc à 20% de MG, 2 c. à soupe devinaigre, 1 c. à café demoutarde, 1 bouquet decerfeuil, 12 bouquetsd'estragon, sel, poivreBattez le fromage blanc avec levinaigre, la moutarde, sel,poivre. Ciselez le cerfeuil etl’estragon, puis incorporez-les.

INFODonner confiance à votre enfant

Il réussit à monter les escaliers pour la premièrefois, à emboîter les cubes ensemble, à boiredans un grand verre, à mettre sa veste toutseul : félicitez-le haut et fort ! Ces gestes peuvent sembler anodins maispour lui, ce sont des exploits du quotidien. Dites-lui : «C'est très bien, je te félicite». Vous lirez leplaisir et la fierté dans ses yeux. Donnerconfiance à votre enfant, c'est lui donnertoutes les chances d'être un adulte heureuxqui osera entreprendre et sera courageux.

Mini-tartelettesoignons-anchois

Pâte brisée, sauce béchamel, 2 gros oignons, un petit bouquet de

persil ciselé, des filets d'anchois,sel, poivre noir et huile d'olive

Couper l'oignon en fines lamelles etle faire revenir dans une poêle avecun filet d'huile d'olive, le sel et lesépices. Préparer la sauce béchamelet la verser sur l'oignoncomplètement fondu. Ajouter le persilet mélanger le tout. Répartir cetappareil sur la pâte briséepréalablement enfoncée dans despetits moules à tartelettes. Faire unnœud avec les filets d'anchois.Enfourner 30 minutes environ à fourmoyen. Le dessus doit prendre unebelle couleur dorée.

Les colliersSi vous en portez un, évitezsurtout de porter des bouclesd'oreilles en même temps.Avec un cou long, mieux vautun collier court qu'un longsautoir, ou carrément l'un deces «pectoraux», quicouvrent le haut du buste etle cou, appelés aussi colliers«Massaï». Court, ilsupportera mieux un colliertrès fin un peu loin du visage.Les colliers vontgénéralement aux cousgraciles, avec cheveux courtsou coiffures relevées.

Les boucles d’oreilles Cheveux courts, cou massif,visage très fin ? Pour vos tenues de ville,

choisissez des bouclesd'oreilles de petite taille,mieux des «dormeuses»,pierres délicatementattachées aux lobes par unpetit anneau.Les boucles pendantes sontsouvent plus jolies avec descheveux longs. Et, pourilluminer votre visage lessoirées de fête, misez sur lesboucles de strass brillant ouautres pierres de couleur.Pensez aussi aux perles quidonnent un éclat particulierau teint, à condition de choisirla nuance : blanc rosé, sivotre teint est doré ; blancbleuté, si vous êtes châtain,brune, grise ou blanche, grisfoncé ou noir, si votre teintest mat.

TENDANCE Bijoux, pas de

faux pas

BIEN-ÊTRE

Relaxez-vous avant de vous coucher

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de dix équipementiers présents à la CAN 2017.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Trois autres équipementiers absents à la CAN»

1- ADIDAS2- PUMA3- QUELEMES4- KAPPA

5- UHL SPORT6- MAFRO SPORT7- MACRONSPORT8- O’NEILLS

9- ERREASPORTS10- AIRNESSSPORT

MOT RESTANT = JOMA - NIKE - BURRDA

I K E B U R R D A A L SN F A M T R O P S D L EA R A P P A U H L I I RM O K D E RO S S A N EJ P E S O AT O M P T SR R E L E U Q A M U R PO T M A C R O N S P O OP S S S E N R I A S T R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

A M B I A N C E - R E P O N S EV O U L U - R E G A L A - A I XE M E T - L E - E T S - C V - TR I E - B U T I N S - P L I A IT E - B A T I R A - G I - R E RI - L A - I N A - C O L L E - PS O U T A N E - P O U L E S - ES U I T E S - F E N T E S - A RE T - R R - P E R C E R - T U -M I N E - D O R M I R - M O - CE L U - H O R M I S - T O I S AN S - D E - T E S - P A R L E RT - R E G L E R - P A R T E N T- R E L I E R - S E C T E S - HD E S I R E - C A R T E S - N AE P I E E - M O U L E S - G A GS E N S - M A U V E S - T I - EI R E - T E R R E R - P A L E -

L A - S O - I T E - R A P E U RL - D I U R N E - P E T I T - EU L T E R U S - H A N T E S - MS A - U N E - S E R I E - - M PI S E R E - M E R L E - B A I LO S E S - G E R B E - P O R T AN E S - V E R R E - B A L E - C- S - F I L L E - P O L E - S EA - A I D A I - M O N I T E U RC E R T A I N E M E N T - I R A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M A D U R O - C H A V E Z - VN O I E - O C T E T - A M E R EI L E - D U R E S - C - U U - NC E - T O L E S - P A R E S S EO - A I N E S - R I V E S - U ZL O R G N E - - - - E T - L E UA V E R E - - - - - S - N O - ES I T E - V - - - - - M O T E L

- D E - T O T E M - S A - I R AS E - P O L I R - N O I R E S -E - S E M E R - C O I N - S - NC O U R B E - C O T E - S - G IT M - L A - P E U R - P U N I EE S S A I S - P R E S I D E N T

LETTRES DELETTRES DE

MONTE CARLOMONTE CARLO

- - - - - R M C - - - - - -- - - - - H O T E L S - - -- - - R A I N I E R - - - -- - - - - R A L L Y E - - -- - - - - - C A S I N O S -- - - - - M O N A C O - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Lundi 6 février 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Avalée----------------Nage----------------Caché

Facile----------------Imiter le lion

Sesmissions

Pronom----------------Autocar----------------Attaques

Consonnedouble----------------Arriérée----------------Sied

Arsenic----------------Shoot----------------VoyelledoubleA payer----------------Préposition----------------Malade

Rigole----------------Maligne

Issue----------------Tourner

Exagération----------------Voyelledouble

Sélénium----------------Cérium

Mer----------------Période

Loupas----------------Dans lepaquet----------------FortVisées----------------Crack----------------En l’état

Ruse----------------Assoiffé

Détesteras----------------Clôture----------------AperçoisHarnais

----------------Commérages

(inv)

Géant----------------

Carte

Rigole----------------

WilayaOrgane

----------------Nerveux

Invite----------------

CachaOsmium----------------Dans lecoin----------------Prière

Lanthane----------------Lutécium----------------Cube

Abri----------------Acérée

Dans lavessie

----------------Maestro

Possédais----------------Solidaire

A régler----------------Sec----------------Concept

Déteste----------------Menottes----------------Rejeta

Bulletin----------------

MétalTerre----------------Epreuve dekaraté----------------Banque

Air----------------Niais----------------Dans le gîte

Soncomparse

Hurlement----------------

NéonSon

personnageCreuse----------------Jaillit----------------Saut

1- FONDATEUR2- ÉTAT3- ILS SONTDOUZE4- EST TOLÉRÉ5- LEADER6- PAYS7- AUTRE PRA-TIQUE DUCULTE

MORMONS

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Mormons(le peuple)

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 6 février 2017 - PAGE 19

Près deBoumerdès----------------Continent

Elément----------------

DistanceHardi

----------------Titane

Confiant----------------Enlevé (ph)

Cube----------------Outil----------------Mammifère

Voyelledouble----------------Avant----------------Défaut

Préfixe----------------

TrempéSaison----------------Beauparleur----------------Naufrage

Pays----------------Part----------------Cube

Ferment----------------Condition----------------Coiffures

Possessif----------------

ShootAtome

----------------Pronom

Capitale----------------Sodium----------------Nobélium

Poisson----------------Calcium----------------Calme

Equipa----------------Pareil----------------JeuRassemblera----------------Sans avis

Sage----------------Poisson----------------CriaisEchouée

----------------Bronzé

Joindre----------------

ArticleTantale----------------Courroux----------------Poisson

Titres----------------

Esclavegrec

GlossineAstres

----------------Extrémisme

Fruit----------------

PauvretéSuffoque

----------------Liquide

Pli----------------Six à Rome

Pariais----------------

NuitFlatteur

----------------Rappel

Capitale----------------Près deSidi-Bel-Abbès

Sélénium----------------Sculptures

Méchant----------------

RouePeine

----------------Singe

Béryllium----------------

Eculés

Bovidés----------------Envoyai----------------VireMalle

----------------Voyelledouble

Saison----------------

Rongé(dés)

PronomAinsi

----------------Diplôme

Réconforte----------------

MoisGâteau

----------------Gaz

Contournée----------------

Ternes

Mâchoires----------------Dans le sol----------------ConfusePoissons

----------------Jaillis

Hôtel deville

----------------Joyeux

Siffles----------------Quémande

Panse----------------En directionde----------------CachePossessif----------------Paroi----------------Légume

Néon----------------

Fin desoirée

Utilisa----------------

Demeure

Argon----------------

VolEncerclée

----------------Rabais

Reconnaître----------------

UséeSage

----------------Fuite

Odeur----------------

Demi

Gourbi----------------

CrimeEnvoie

----------------Os

Danse----------------Molybdène----------------FeintesDétachement----------------

HabitPeuple

----------------Huile

Bâti----------------

ForêtLien

----------------Détester

Possessif----------------

Saisit

Caisse----------------

TrolleyEntière

----------------Givrés

Lac----------------

Tribunal(dés)

Traine----------------Possessif

Agis----------------

Direction

Tellure----------------

SaintDurée

----------------Cobalt

Cérium----------------

Cube

Cachée----------------Formation

Saisie----------------

PréauConjonction----------------

Ceinture

Evaluations----------------

Chiffre

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CRÉATION D’ASSOCIATIONConformément à la loi 06/12 du 12 janvier2012 relative aux associations, il a étécréé l'association des promoteurs immobi-liers de la wilaya de Tizi-Ouzou (A P I TO).Agréé sous le n° 131 du 25 janvier 2017 etsont élus :- Président : Touileb Hakim- SG : Ourrad Belkacem- 1er vice-président : Ourrad Mohamed ditDjamel

R 107121/B13

PENSÉEA ma mère

Mme BOUTER M née MalekDCD (6-2-2016)

Tragiquement seule sans toi, yema ! Yema,mon amie, ma fille, ma mère. Ton départbrusque nous a laissés fous de douleur. Tonfils reste inconsolable yema. Tes mainsdouces et noueuses tendues vers ton fils, tesmains généreuses, un baume pour moncœur meurtri, tendues vers moi, n’est-ce paslà, le signe de ta protection, de ta bénédictionqui se prolonge encore, yema, c’est aussi lesigne de ta présence invisible parmi nous.Yema, ma douce et tendre yema que tu nousmanques ! Les traces de ton passage sontpartout dans la maison, je les préserve ten-drement. Prends soin de mon pipo, yema, unjour, on sera tous réunis pour toujours. Ont’aime très fort, ton souvenir est si douloureuxyema continue à veiller sur nous yema.Repose en paix, ton devoir a été accompli. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.»Ta fille Leïla B.

X-Matrix

PENSÉETaïr née Rili Malika

1951 - 2015Maman

repose en paix, tu eset tu resteras tou-jours vivante dans

nos cœurs.Tes enfants

XMatrix/B1

Page 21: l WASHINGTON - ALGER Trump veut investir en Algérie l filesecteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (Cacobath), Abdelmadjid Chikakri, a indiqué que le nombre

Quand la religion se mêle aussi defootball : tous les amateurs dugenre connaissent ce spectacle

affligeant de joueurs se prosternantsur la pelouse après un but contrel'équipe adverse. Les défenseursalgériens du rituel, qui s'est propagépartout, trouvent que c'est normalpuisque les joueurs chrétiens font lesigne de croix, les musulmans ontaussi le droit à l'équivalent. Ceux-làfeignent de croire que c'est unréflexe naturel, en réponse au signechrétien, et non pas une attitude dic-tée par la nouvelle «bible» intégriste,au même titre que tout le reste. Seprosterner après un but marqué, ycompris contre une équipe de coreli-gionnaires, serait donc une ripostecivilisationnelle à un défi du mêmetype, comme dirait Huntington. Il estvrai que dans nos contrées, on adoreimiter les travers des autres, surtoutlorsqu'on ne veut pas, ou qu'on estincapables de les suivre sur des che-mins plus valorisants. On imite donc,spontanément ou sur injonctionvenue d'ailleurs, et le mimétisme enfootball peut nous conduire jusqu'àfaire comme l'Égypte, que nousdétestons pourtant, et qui nous lerend bien. Très bientôt, et à ce ryth-me de progression par l'absurde, ilfaudra bientôt ajouter aux tempsmorts décomptés en fin de match lespériodes de célébration-prosterna-tion collective.

Imaginons la durée des tempsadditionnels lors d'un match USMA-Mouloudia, se terminant par 6 à 6, cequi est illusoire par ces temps dedisette, et la cohue sur la pelousepour être bien vu à BeIN-Sports.Ceci, déduction faite du banc desremplaçants, des entraîneurs, des

soigneurs et des «thérapeutes»occasionnels appelés à la rescoussepour exorciser les mauvais sorts etautres gris-gris. Car, il n'y a rien deplus terrible pour un Algérien d'au-jourd'hui que d'être pris en flagrantdélit de manque de piété ou d'enga-gement religieux, à contre-courant dela mode dominante. Il n'est donc pasillusoire de penser que, d'ici pas trèslongtemps, on pourrait voir des tri-bunes entières, nonobstant leurorientation géographique, se com-porter en bons élèves du wahhabis-me footballistique. À ce jeu, beau-coup de joueurs algériens sont enpasse de se faire un nom, en mor-dant la pelouse face à la tribune,pour remercier Dieu d'avoir marquéun but après avoir tout perdu. En bonperdant et en solidarité avec la liguearabe de football de la télévision, jeme prosterne tout bas, et gavé decontrition à défaut de victoires,devant le seul pays arabe et musul-man, en finale de la CAN. L'Égypte,certes, n'a pas été très brillante niprolifique en buts et en prosterna-tions, aussi devrait-elle, sincèrementcette fois-ci, remercier Dieu d'êtrearrivée là. Après trois hold-up, homo-logués par la CAF et par la divineprovidence, mais à contrecœur,semble-t-il, les Égyptiens sont arri-vés, sans coup férir, en finale de laCoupe d'Afrique des nations, commeleurs matchs furent plutôt pauvresen buts, les cinq ou six Égyptiens,exaltés habituels et reconnus, n'ontpas eu très souvent à fourrer leurnez, outre mesure, dans la pelousegabonaise. Qui trop embrasse…Onpeut d'ailleurs se demander pourquoiils sont simplement cinq ou six àmanifester ainsi leur foi et leur joie,jetant du même coup la suspicionsur la tiédeur ou l'appartenance desautres joueurs. En tous cas, lesrécalcitrants du baiser à la pelouseont une réponse s'ils sont sommés

de rendre des comptes sur leurmanque d'enthousiasme religieux ousportif : l'hygiène. Car sans vouloirjouer les délicats ou les hypocon-driaques, il n'est guère très sain dehumer ou de mettre la partie la plusfragile et la plus importante du corpsau contact de ces pelouses.Imaginons la quantité astronomiquede microbes et de virus enfouis entreles brins d'herbe ou semés avec lescrachats et la morve que certainsjoueurs répandent négligemmententre deux tacles. Si on se met dansla posture du bon croyant pour invo-quer ou remercier Dieu, n'est-il pasrecommandé de vérifier que le lieuest d'abord indemne de toutes impu-retés ?

Comment des joueurs, manifeste-ment acquis au rigorisme wahhabiteet qui refusent souvent de serrer lamain à une femme de peur d'annihi-ler l'effet de leurs ablutions, peuventrespirer autant d'impuretés ? C'est làtout le secret du fondamentalismereligieux, unique ressort idéologiquede l'Islam politique qui peut, sansvergogne, dénicher tous les accom-modements possibles et s'en préva-loir. Si j'étais responsable du footballnational, voire ministre des Sports,et/ou de la Santé, j'interdirais cesrituels qui peuvent nuire à la santé,déjà pas brillante, de nos joueurs. Ilserait peut-être également tempsd'alerter les instances internationalesdu football, ainsi que l'Organisationmondiale de la santé (OMS) sur cestacles dangereux au fair-play. Et pourcouper l'herbe (des pelouses) sousles pieds des récalcitrants qui pour-raient crier «pourquoi l'autre, et pasmoi ?», on devrait, dans la foulée,interdire aux chrétiens de se signersur le terrain. Je ne pense pas quecette dernière mesure soit de natureà dissuader la religion de fouler l'her-be des pelouses et même de s'insi-nuer entre les brins, en dépit de ce

qu'ils subissent. Ces préoccupationsne semblent pas avoir atteint cetimam de Suez qui a décidé de saluerà sa manière «l'exploit» des footbal-leurs égyptiens en lui consacrantson sermon de vendredi dernier.

Tout en prenant soin de mettreDieu en avant et de le remercier pource nouveau don à l'Égypte, trop long-temps punie et sevrée, l'imam duvendredi lui a associé le gardien Al-Haddari. C'est en effet ce dernier quia qualifié l'Égypte en arrêtant deuxtirs au but burkinabè, avec l'aide deDieu s'entend, et l'imam ne s'est pasprivé de le rappeler, avec force. Il adonc appelé la jeunesse égyptienneà s'inspirer de l'exemple deMohamed Al-Haddari et d'apprendreà arrêter les penaltys avant d'ap-prendre à les marquer, inversantainsi la règle première du football.Avec les contraintes du bouclage demon journal, je ne pourrai pas vousdire si cet imam a eu raison, puis-qu'au moment où vous lirez cettechronique, la finale aura été jouée etgagnée…

A. H.

Qui trop embrasse la pelouse…

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail :[email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !

Autoroute Est-Ouest. Opération de mise à niveau en courssur le tronçon Lakhdaria-Bouira. Vous êtes bien sûr quec’est l’autoroute …

… qu’il faut mettre à niveau ?

C’est une main extraordinaire. Non, pas la main del’étranger. Elle, elle est devenue banale, commune,voire carrément vulgaire. Non ! La main qui m’intéres-se aujourd’hui est immense par son pouvoir. Certainsla disent magique. D’autres prétendent qu’elle esthabitée par les djinns ou les démons, selon lescroyances. Les uns et les autres ne l’ont pourtantjamais vraiment vue. Peut-être entraperçue pour cer-tains, et encore, j’ai de forts doutes là-dessus, telle-ment cette main a su se cadenasser, se rendre inac-cessible, inatteignable. C’est le propre des «entités»quasi surnaturelles. Elles relèvent d’un imaginaire col-lectif qui leur confère des contours fantasmagoriques,voire légendaires. Il faudra bien faire un jour la partdes choses, le tri entre le réel et le fantasmé danscette histoire. Reste ce qui est avéré, prouvé et vérifié: cette main peut tenir. Puis, elle peut lâcher. Quel quesoit l’objet ou la personne qu’elle tient ou qu’ellelâche. C’est un processus mécanique d’une précisionquasi diabolique. On pourrait se demander comment

une main peut tenir plusieurs personnes à la fois, ungroupe fourni de personnes, voire tout un clan. Et onpourrait se demander également comment cette mêmemain peut soudainement lâcher toutes ces personnesd’un coup, et les laisser choir brutalement au sol. Jene suis pas particulièrement versé dans l’analyse desmouvements mécaniques. Je remarque juste quecette «dynamique» particulière, celle du «Tenir-Lâcher» régule nos vies depuis des lustres et desampoules. D’ailleurs, le sol DZ résonne encore d’untout récent lâchage brutal, féroce et sans pitié. Celuide Raouraoua. La main aux pouvoirs immenses a-t-elle eu raison de s’ouvrir d’un coup et de laisser tom-ber Raouraoua après l’avoir aussi longtemps tenu,agrippé ? Je ne sais pas. Par contre, je remarquequ’une autre dynamique accompagne toujours celledu «Tenir-Lâcher». La dynamique des applaudisse-ments. Et celle-là, je dois bien l’avouer, m’intrigueencore plus. Comment, par quelle alchimie sorcière,les mêmes qui ont applaudi au «Tenage» deRaouraoua claquent des mains à s’en péter les join-tures de joie aujourd’hui qu’il a été lâché ? Le genrede mystère qui te condamne encore et encore à fumerdu thé pour rester éveillé à ton cauchemar qui conti-nue.

H. L.

Tenir, lâcher, la thermodynamiquedu sous-développement !

Par Ahmed [email protected]

KIOSQUE ARABE