Les Bulles de Montmartre 2017-2018 - VOCABULAIRE DE LA BD

ANGLE DE VUE : hauteur à laquelle se trouve placé le lecteur par rapport au sujet représenté.

- PLONGEE :  Vue de dessus.  Elle peut être utilisée comme un procédé de dramatisation   de   la   scène   en   donnant   un   sentiment   d’infériorité, d’écrasement, voire de menace sur la personne ou la scène représentée.

© Mon Père était boxeur, Barbara Pellerin, Vincent Bailly et Kris, Futuropolis, 2016.

- CONTRE PLONGEE :  Vue   de   dessous.   Elle   peut   servir   à   donner   de l’importance au sujet représenté, à le magnifier.

© L’anniversaire de Kim-Jong-Il, Delcourt, 2016

-BANDE (ou STRIP) : série de cases situées sur une ligne horizontale.

© La différence invisible, Mademoiselle Caroline, Julie Dachez, Delcourt, 2016.

BORDS PERDUS : vignettes qui vont jusqu’au bord de la page, sans laisser de marge blanche. Le dessin n’a pas de limite spatiale et semble se poursuivre au-delà de la page.

©. Ce qu’il faut de terre à l’homme.Martin Veyron, Dargaud, 2016.

BULLE (ou PHYLACTERE ou BALLON) : désigne l’espace, généralement cerné d’un trait, qui entoure le texte exprimé ou pensé par les personnages.

©. Ce qu’il faut de terre à l’homme.Martin Veyron, Dargaud, 2016

CADRAGE : Délimitation de la portée d’espace représentée à l’image. Disposition     des décors et personnages dans l’image. Le Surcadrage ou le cadre dans le cadre : Il s'agit d'utiliser un élément du décor pour recadrer un élément (souvent le personnage principal) à l'intérieur de la case. 

©. Mon Père était boxeur, Barbara Pellerin, Vincent Bailly et Kris, Futuropolis, 2016.

COMPOSITION :  Art de choisir, de disposer et de coordonner les divers éléments constitutifs d’une vignette.

CASE (ou VIGNETTE) : Dessin bordé par un cadre, qui constitue l’unité de base de la narration en bande-dessinée. Lorsqu’elle prend la dimension d’une page, on parle de case-planche. 

© La différence invisible, Mademoiselle Caroline, Julie Dachez, Delcourt, 2016

CHAMP et CONTRE-CHAMP  :   l’alternance   champ/contrechamp   permet   de présenter   la   même   scène   de   deux   points   de   vue   opposés   :   devant/derrière, gauche/droite,   va-et-vient   d’un   protagoniste   à   l’autre   dans   une   scène   de conversation. Le hors-champ  désigne   ce   que   l’on   ne   voit   pas   mais   qui   a   une existence dans le récit.

©. Mon Père était boxeur, Barbara Pellerin, Vincent Bailly et Kris, Futuropolis,2016.

DECOUPAGE : Distribution du scénario dans une suite de cases qui forment une séquence narrative.

ECHELLE DE PLANS :   Variation   de   la   distance   à   laquelle   le   personnage   est représenté.

- GROS PLAN : Avec le gros plan, le décor disparait. Il cadre généralement le visage ou une partie du visage et fait ressortir les jeux de physionomie.

- PLAN RAPPROCHE : angle de vue qui coupe le personnage au niveau du 

Buste

© L’anniversaire de Kim-Jong-Il, Delcourt, 2016

- PLAN AMERICAIN : angle de vue qui coupe le personnage à mi-cuisse. (Ce nom vient du cinéma et notamment des westerns, car il s’agissait de montrer le personnage tout en ayant le pistolet dans le cadre.)

©. Ce qu’il faut de terre à l’homme.Martin Veyron, Dargaud, 2016.

- PLAN D’ENSEMBLE vue qui se focalise sur un lieu. Les personnages sont suffisamment visibles pour que l’on comprenne leurs actions.

©. Ce qu’il faut de terre à l’homme. Martin Veyron, Dargaud, 2016.

©. Mon Père était boxeur, Barbara Pellerin, Vincent Bailly et Kris, Futuropolis,

ENCADRE NARRATIF (cartouche) : espace souvent rectangulaire situé dans la case. Cet espace permet au narrateur de donner des indications le plus souvent spatiales ou temporelles.

© La différence invisible, Mademoiselle Caroline, Julie Dachez, Delcourt, 2016.

INSERT : enchâssement d’une case dans une autre.

LIGNES DE FUITE : lignes imaginaires qui relient les points de fuite et permettent de créer la perspective et une illusion de profondeur. 

©.Mon Père était boxeur, Barbara Pellerin, Vincent Bailly et Kris, Futuropolis, 2016

.LIGNES DE FORCE : Lignes imaginaires  qui  permettent de découper  la  case.  Les points où elles se rejoignent, sont les points forts où l’on doit placer l’action pour que le regard du lecteur y soit automatiquement attiré.

MONTAGE : Succession de vignettes dans la page (de gauche à droite, de haut en bas par exemple). De nombreux jeux sont possibles et leur espacement est aussi porteur de sens.

© L’anniversaire de Kim-Jong-Il, Delcourt, 2016.

ONOMATOPEE : assemblage de lettres imitant un bruit, un son.

© Ce qu’il faut de terre à l’homme.Martin Veyron, Dargaud, 2016

PERSPECTIVE : procédé qui permet de montrer plusieurs plans (premier plan, second plan etc. …) et une impression de profondeur.

© L’anniversaire de Kim-Jong-Il, Delcourt, 2016.

PLANCHE : page de bande-dessinée

TIRETS DE MOUVEMENTS : petits traits qui soulignent le mouvement d’un élément de l’image.

TYPOGRAPHIE : manière dont le texte est imprimé (caractères, forme, épaisseur, disposition)

© Ce qu’il faut de terre à l’homme, Martin Veyron, Dargaud, 2016.