La « Art Factory » d’OrangeRésidence d’artistes - Création et excellence

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Défi nition

La résidence artistique désigne l’accompagnement d’un projet porté par un artiste, afi n de favoriser la création. Elle consiste à accueillir un artiste sur un calendrier pré-défi ni. La résidence met à disposition de l’artiste des moyens techniques, humains et fi nanciers.

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Ce projet est une résidence de projets artistiques, axée sur les enjeux d’innovation du groupe.

Il a pour enjeu de fédérer des équipes autour de projets multidisciplinaires porteurs de sens

et de pérennité.

C’est un projet ambitieux qui se veut précurseur d’un nouveau modèle d’innovation et de collaboration

où l’artiste aurait sa place de façon pérenne et récurrente dans l’entreprise.

Le projet est nourri d’éléments fondateurs :Un texte fondateur qui explique la démarche

Une charte qui propose un cadre ambitieux à ce projetUn protocole de collaboration de ces projets en résidence

En quelques mots-clés,

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L’art peut être un outil de compré-hension des mutations en cours. Ainsi, les pratiques artistiques de pointe sont devenues un enjeu dans la compétition mondiale de l’innovation. Certains artistes sont des explo-rateurs et des expérimentateurs de haut niveau qui inventent les usages et les technologies de demain.

Orange. Sa force est de pouvoir être menée en transverse avec des com-pétences diversifiées et complémen-taires.Elle a pour but de monter des projets multidisciplinaires avec des acteurs motivés par des enjeux d’innovation. Ces projets auront des temporalités différentes en fonction des sujets mais auront pour vocation de s’inscrire dans le temps notamment pour inspirer les processus d’innovation des équipes d’Orange.

Pour répondre aux ambitions tech-nologiques du groupe, les équipes d’Orange ont imaginé un projet de résidence de création pour des artistes et designers. Il s’agira d’accompagner ces derniers dans leurs projets afin de monter une co-production en mode collaboratif et multidisciplinaire.

Cette proposition de résidence est le résultat d’une réflexion partagée et soutenue à l’interne du groupe

Création et innovation sont les mots-clés de ce nouveau projet de résidence.

1. Expérimenter et explorer des voies nouvelles avec des pratiqueurs d’avant-garde

2. Anticiper les usages futurs par la création, inventer de nouveaux services et faire vivre de nouvelles expériences

3. Inventer de nouveaux modèles coopératifs en favorisant les croisements interdisciplinaires

Le projet de résidence a essentiellement trois finalités :

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Le texte fondateur

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Les pratiques artistiques de pointe sont progressivement devenues un enjeu dans la compétition mon-diale de l’innovation, notamment dans le domaine du numérique.Orange a tout intérêt à développer les opportunités en matière d’in-novation provenant du monde de l’art contemporain, des arts numé-riques et, plus largement, de tous les autres acteurs ou réseaux de créativité : design exploratoire, net art, phone art, bio art, etc.Les artistes ne sont pas simple-ment des rêveurs ou des utopistes, ce sont des explorateurs et des expérimentateurs de haut niveau qui inventent les usages et les

technologies de demain, et si cer-tains ont choisi les logiciels libres ou le copyleft, d’autres déposent des brevets et deviennent parfois des entrepreneurs. Ils touchent simultanément des experts et des publics plus larges. Travailler avec les meilleurs d’entre eux est une opportunité pour Orange. Pour souligner cet intérêt, notons que la commission européenne a pris en compte le rôle majeur des artistes comme catalyseurs de l’innovation. En juin 2015, un projet européen a vu le jour pour soutenir les initiatives prises en ce sens : the STARTS platform.

ec.europa.eu/digital-agenda/en/ict-art-starts-platform

Le texte fondateur

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A l’international, des acteurs comme Telefonica, NTT, Dassault Système, et bien d’autres ne s’y sont pas trompés en investissant dans l’art en lien avec l’innovation.

Telefonica, l’opérateur télécom espagnol, investit dans de nombreuses collaborations avec des artistes à l’international. Leur fondation Vida est aussi un exemple en la matière en termes de collaborations artistiques. vida.fundaciontelefonica.com/en

A Tokyo, la NTT, opérateur télécoms japonais, a créé en 1997 le Musée InterCommunication Center (ICC) consacré à l’art numérique, afi n de commémorer le 100eme anniversaire de la mise en service du téléphone au Japon. En plus des expositions permanentes et tempo-raires avec des artistes internationaux et japonais, l’ICC organise des ateliers, des spectacles, des colloques, édite des publications avec pour objectif de faire progresser la communication entre artistes et scientifi ques.www.newmuseum.org/artspaces/view/ntt-intercommu-nication-center

Dassault Systems a ouvert son « cave » (Cave Automatic Virtual Environment ) à des artistes pour expérimenter la réalité virtuelle. L’un des projets les plus emblématiques est certainement celui avec l’artiste Maurice Benayoun : « Tunnel under the Atlantic ».www.youtube.com/watch?v=idOwCf03jmg

«Tunnel under the Atlantic» Maurice Benayoun.

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En 1996, le célèbre festival Ars Electronica né en 1979, ouvre le Ars Electronica Center et tisse des partenariats avec des entreprises privées autour de ses champs de recherche. Siemens a été un grand partenaire. HP en est un autre aujourd’hui. Les drones est l’un des sujets actuels traités avec des entreprises dans ce cadre.

Ars Electronica Center, Linz, Autriche.

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Autodesk a monté une résidence qui produit des résultats intéressants avec des artistes, designers, makers. L’artiste en résidence 2015 est une jeune artiste nouveaux médias Moreshin Allahyari.

Material speculation : ISIS est un projet de modélisation et d’impression 3D basé sur la reconstruction des statues de la période romaine de la ville de Hatra et des Artefacts assyriens de Ninive qui ont été détruits en 2015.

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Google à Paris, a dans le sein de son Institut Culturel, un Lab ouvert à des artistes en résidence. En 2014, il a accueilli 89+, résidence pour artistes nés après la chute du Mur de Berlin. Une publication « Nouvelles expériences en art et technologie » est née de cette résidence ainsi qu’un événement à la Fondation Cartier. Le Lab soutient aussi des projets de recherche liés à l’art et l’innovation. PSA a exploré avec l’agence Décalab la piste du véhicule autonome avec les artistes Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon.

Depuis plusieurs années, Orange est présent sur ce terrain des projets artistiques. Citons ici deux projets emblématiques.

Valeurs croisées, Samuel Bianchini

En France la tendance est aussi à la collaboration entre les entreprises et le monde artistique, mais la réalité reste bien en dessous des potentialités.

L’œuvre « Valeurs Croisées » réalisée en 2008 avec l’artiste Samuel Bianchini et Orange Labs sert encore de référence dans les conférences pour la thématique « collaborations art et entreprise ». Ce même artiste avec des compétences d’ingénieur, continue sa collaboration avec Orange dans le cadre d’un partenariat avec l’EnsadLab (le laboratoire de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs) où il est lui-même enseignant.

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SurExposition, Samuel Bianchini, Fête des Lumières, Lyon

Le concours « Push your art » mené en 2013 sur le thème de la 3D avec le Palais de Tokyo s’adressait aux jeunes artistes. Dix d’entre eux on été sélectionnés pour 3 jours de master class, de pratique de la 3D, et d’une rencontre ouverte au grand-public avec le cinéaste Wim Wenders.

Le Nu tramé, Mathieu Mercier, 2013, impression jet d’encre, 50*70mm. Courtesy de l’artiste.

L’œuvre « SurExposition », née de cette collaboration avec l’EnsadLab, a été exposée lors de la Fête des Lumières 2014 à Lyon et verra naitre une seconde édition en 2015 dans le cadre de ce nouveau projet de résidence Orange.

Le capital de savoirs et de compétences développé lors de ces projets doit servir de socle pour Orange, afi n de développer une stratégie ambitieuse de résidences de création.

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Les artistes produisent des dispo-sitifs innovants questionnant les nouveaux usages et les techniques de pointe. Ces travaux peuvent alimenter les méthodes d'innova-tion et les réflexions de domaines aussi divers que l'ergonomie, la psychologie expérimentale, mais aussi les recherches informatiques, les sciences dures et/ou expéri-mentales comme la biologie, les mathématiques, la physique, etc. Les pratiques artistiques sont, dans cette perspective, à mettre en résonance avec des expéri-mentations scientifiques de leur

époque : les artistes, comme les scientifiques, cherchent, expéri-mentent, formulent de nouvelles hypothèses, remettent en question les grilles de lecture établies.Les philosophes créent des concepts, les scientifiques des fonctions, et les artistes des percepts1. Chacun dans son domaine ne cesse de questionner la réalité, de la reformuler en produisant de nouvelles visions, et donc en créant un nouveau statut de la réalité, une nouvelle objectivité. Ces travaux sont différents dans leur statut mais

Expérimenter et explorer des voies nouvelles

1 « Qu’est ce que la philosophie ? » Deleuze et Guattari La philosophie n’est ni contemplation, ni réflexion ni communication. Elle est l’activité qui crée les concepts. Comment se distingue-t-elle de ses rivales, qui prétendent nous fournir en concepts (comme le marketing aujourd’hui) ? La philosophie doit nous dire quelle est la nature créative du concept, et quels en sont les concomitants : la pure immanence, le plan d’immanence, et les personnages conceptuels. Par là, la philosophie se distingue de la science et de la logique. Celles-ci n’opèrent pas par concepts, mais par fonctions, sur un plan de référence et avec des observateurs partiels. L’art opère par percepts et affects, sur un plan de composition avec des figures esthétiques. La philosophie n’est pas interdisciplinaire, elle est elle-même une discipline entière qui entre en résonance avec la science et avec l’art, comme ceux-ci avec elle ; trouver le concept d’une fonction, etc.C’est que les trois plans sont les trois manières dont le cerveau recoupe le chaos, et l’affronte. Ce sont les chaoïdes. La pensée ne se constitue que dans ce rapport où elle risque toujours de sombrer.

sont semblables dans leur objec-tif : explorer et expérimenter de nouvelles manières de concevoir le monde. Et alimenter par consé-quent la conception de nouveaux services, de nouveaux dispositifs relationnels, de nouveaux modèles, que ce soit de manière micro ou macro, individuelle ou collective, sociale ou technique.

Observer et collaborer avec certains artistes est devenu légitime -et indispensable- dansles entreprises et les grands centres de recherche mondiaux.

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L’art qui nous intéresse ici n’est pas une fin en soi, c’est un outil de compréhension des mutations en cours. Par exemple le « bio art » questionne de manière pertinente et non caricaturale les innovations en matière génétique, invente des modèles de réseau de commu-nication inspiré du monde naturel et c’est un moyen de créer de nouvelles perspectives, à l’image de Leonard de Vinci qui crée des nouvelles techniques, des formes de représentation inédites. Certains artistes ont eu une capa-cité d’anticipation à plus ou moins long terme : anticipation d’usages, de pratiques, de normes, de tech-nologies… Les résultats produits

Anticiper les usages futurs par la création, inventer de nouveaux services et de nouvelles expériences

sont souvent en rupture, c’est le propre de l’artiste contemporain que de se singulariser, mais cette rupture n’est pas coupée du public car le travail de monstration, dans l’art numérique notamment, oblige l’artiste à considérer le spectateur comme un élément moteur du travail. Ce paradoxe apparent, rupture d’usages d’un côté, lien continu avec le public de l’autre,est comparable à un véritable processus d’innovation. La nou-veauté crée de la rupture tout en trouvant un écho immédiat chez les « spectateurs ». De futurs services peuvent être construits à partir des résultats de ce processus artis-tique et technologique2.

2 Sur la question de l’anticipation des usages par les artistes, une thèse a été menée au sein de FTRD : E. Mahé, Pour une esthétique in-formationnelle. La création artistique comme anticipation des usages sociaux des TIC ?, soutenue en nov. 2004, Université Rennes 2 (disponible en format PDF sur simple demande).

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Designers expérimentaux, déve-loppeurs, scientifiques, artistes et utilisateurs peuvent collabo-rer pour produire des « œuvres » collectives : installations artistiques, interfaces collaboratives, articu-lation entre logiciel libre et perfor-mance artistique. Ces productions ne sont d’ailleurs pas nécessairement perçues comme de l’art mais comme des « espaces de sociabilité », des mises en lien, des représentations de données partagées, une forma-lisation esthétique de communau-tés, des espaces relationnels, mais aussi des logiciels, des plate-formes technologiques partagées, etc.

Les pratiques artistiques ne sont pas nécessairement le fait d’un seul individu reconnu comme « artiste », mais le sont souvent de plusieurs créateurs, de collectifs en ligne, d’amateurs ou de « proams », voir des spectateurs eux-mêmes : les formes organi-sationnelles et les processus de création sont, dans ce cas, aussi intéressants à observer que les résultats produits. L’analyse de ces processus et de ces modes d’organisation font l’objet d’études sociologiques, historiques...Les nombreux types d’usages artistiques sont le résultat de croisements interdisciplinaires et de remise en question des segmentations traditionnelles.

Inventer de nouveaux modèles coopératifs

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En conclusion :Comme ce texte fondateur le démontre, les pratiques artistiques d’avant-garde sont devenues un enjeu dans la compétition mon-diale de l’innovation à au moins trois niveaux : 1) Le marketing stratégique et les processus d’innovation : de la R&D aux produits. 2) La participation à la recherche fondamentale : sciences expéri-mentales et sciences humaines.3) Une logique de marque : image, valeurs, impact sociétal.

Il s’agit aussi pour Orange de continuer son engagement auprès de la culture et de la création artistique, vecteur d’innovation mais aussi de sens. Les collaborations avec les artistes

Une place, pas une posture

ne seront pas des « coups mé-diatiques » mais bien des collabo-rations sur lesquelles les équipes capitaliseront de manière pérenne dans leurs travaux d’innovation, dans leurs méthodes de travail interdisciplinaires.

Dans ses collaborations avec les artistes, Orange ne prétend pas faire, il fait ! Il expérimente, fait participer, montre, teste, ouvre ses portes et ses savoir-faire : il joue un rôle actif, s’engage. Il ne s’agit donc pas d’une posture mais bien de s’inscrire dans la société de manière active avec tous ses acteurs et notamment les plus innovants : les artistes, desi-gners et makers d’aujourd’hui.

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La charte

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La charte Ce qu’est ce projet

Ce projet est une résidencepour artistes et pour les chercheurs en design, totalement imbriqué aux objectifs d’innovation du groupe Orange.Il est donc porteur de résultats.

Ce projet est lié à l’innovation, et aura plusieurs finalités dont l’innovation et les ressources humaines. Les projets aboutis pourront donner lieu à une monstration (exposition, atelier, événementiel, conférences).

Ce projet se veut totalement ouvert, aux équipes, il doit être appréhendable par tous les collaborateurs du Groupe. Autour de cette résidence, des ateliers, des conférences seront organisés. Ce projet doit exister avec et pour tous les collaborateurs. Un référent de compétences sera mis en œuvre pour permettre à tous de collaborer au projet.

Le projet de l’artiste sera choisi en fonction des valeurs positives et d’excellence qu’Orange veut insuffler dans l’esprit de cette résidence. Le comité de sélection se donne le droit de discuter du projet artistique non pas sur des valeurs « j’aime » ou « j’aime pas » mais dans le cadre de critères artistiques, technologiques, humains, des stratégies d’innovation et de valeurs propres à Orange.

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Ce projet est ambitieux et en phase avec les projets d’innovation du groupe.Les artistes et designers de recherche seront sélectionnés sur des critères d’excellence et par des équipes issues de l’innovation, de la recherche. L’accompagnement sera assuré par un acteur neutre extérieur à Orange, com-pétent dans les domaines artistiques et les sujets d’innovation.

Ce projet s’inscrit avec des temporalités adaptées aux enjeux. Un calendrier de résidences sera mis en place avec des tailles de projets correspondant aux enjeux d’Orange.Small : 3 mois Medium : de 3 mois à 6 mois Large : de 9 mois à 1 an

Ces résidences produiront de la documentation et nourriront l’innovation et ses méthodes de travail dans le temps.

L’organisation du projet sera souple et agile avec des collabora-teurs référents qui s’assureront de la bonne mise en œuvre du projet.Il s’agit de créer les conditions de fabrication de l’œuvre.La résidence ne devra pas alourdir les projets des équipes mais au contraire lui donner une nouvelle dynamique.

La charte Ce qu’est ce projet

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Ce projet n’est pas :Du mécénat artistiqueUne opération de communicationRéservé à quelques unsUn projet d’apparenceUne usine à gazUne cerise sur le gâteau de l’innovationEphémère

En conclusion, ce projet est : Un projet d’innovation

AmbitieuxPorteur de résultats AgileOuvert aux collaborateursPluridisciplinaire Qui s’inscrit dans la durée

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Le protocole

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IntroductionOrange souhaite soutenir la création. De par ses projets déjà réalisés, Orange est déjà largement impliqué dans ce domaine et plus largement dans la culture.Les artistes ne sont pas simplement des rêveurs ou des utopistes, ce sont des explorateurs et des expérimen-tateurs de haut niveau qui inventent les usages et les technologies de demain.

Expérimenter et explorer des voies nouvellesLes artistes produisent des dispositifs innovants questionnant les nouveaux usages et les techniques de pointe. Les pratiques artistiques sont à mettre en résonance avec des expérimentations scientifi ques de leur époque : les artistes, comme les scientifi ques, cherchent, expérimentent, formulent de nouvelles hypothèses, remettent en question les grilles de lecture établies.

Inventer de nouveaux modèles coopératifsLes nombreux types d’usages artistiques sont le résultat de croisements interdisciplinaires et de remise en question des segmentations traditionnelles. Designers expérimentaux, développeurs, scientifi ques, artistes et utilisateurs peuvent collaborer pour produire des œuvres collectives : installations artistiques, interfaces collaboratives, articulation entre logiciellibre et performance artistique…

Création et excellence

Les philosophes créent desconcepts, les scientifi ques des fonctions, et les artistes des percepts. Chacun dans son domaine ne cesse de questionner la réalité, de la reformuler en produisant de nouvelles visions, et donc en créant un nouveau statut de la réalité, une nouvelle objectivité. Ces travaux sont diff érents dans leur statut mais sont semblables dans leur objectif : explorer et expérimenter de nouvelles manières de concevoir le monde, que ce soit de manière micro ou macro, individuelle ou collective, sociale ou technique.

Travailler avec les meilleurs d’entre eux, c’est une chance pour Orange.

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Le cadre de la résidenceC’est dans ce contexte qu’Orange a choisi d’ouvrir ses laboratoires de recherche, ses départements d’innovation, afin de partager ses compétences technologiques et ses compétences humaines avec les artistes et designers de recherche.

1. Le choix de l’artiste La pré-sélection est assurée par un acteur externe, ici Décalab pour la saison 1. Orange se donne la liberté de choisir les artistes avec lesquels il veut travailler. Les dossiers sont déposés systématiquement auprès du référent externe qui fait une première sélection.Dans un second temps, les dossiers des artistes sélectionnés sont soumis au comité de pilotage animé par des

2. Le temps de la résidencePour répondre aux enjeux d’innovation d’Orange et à sa volonté d’accompagner les artistes dans les meilleures conditions pour une création d’excellence, la résidence accueille des artistes sous trois formats :- SMALL, 3 mois de résidence - MEDIUM, 6 mois de résidence- LARGE, 12 mois de résidence

3. Les conditions de résidenceIl s’agit d’une résidence technologique et d’une production. Il ne s’agit pas d’assurer simplement un soutien financier au montage d’un projet artistique mais bien de monter une production ensemble.Il s’agit d’une résidence basée sur un calendrier défini en amont. Cela ne signifie pas que l’artiste a nécessité d’être présent sur le site Orange. Il peut aussi travailler dans son atelier ou bureau. Les conditions d’hébergement et de rémunération de l’artiste seront définies dans le contrat avec l’artiste.

acteurs d’Orange, des personnalités extérieures et l’acteur externe.Les artistes seront sélectionnés dans un cadre international et issus essentiellement de l’art contemporain, des nouveaux médias, mais aussi du spectacle vivant, et de toutes les autres formes d’art qui pourraient nourrir l’innovation (cinéma, BD, littérature…).

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4. Le mode de collaborationOrange reste propriétaire de ses outils et solutions techniques. Afin de ne pas bloquer l’artiste pour la maintenance de son œuvre et en garantir la pérennité, le contrat spécifiera très précisément les conditions d’utilisation de ces outils et solutions techniques. L’artiste maitrise son projet artistique, il en reste l’auteur et le propriétaire intellectuel. Il ne s’agit donc pas d’une co-création. Cependant, toute œuvre produite dans le cadre de cette résidence est le résultat d’un projet commun. Un projet commun qui est la somme de : le projet de résidence, la collaboration avec l’artiste et le choix du projet artistique.

5. Un engagement mutuelOrange met à disposition ses moyens technologiques, financiers et humains dans le cadre de la production menée avec l’artiste. Celui-ci en retour s’engage :- A parler de son travail auprès des équipes qui l’accompagneront dans son projet mais aussi aux collaborateurs d’Orange dans le cadre de workshops ou de petites conférences. - Les œuvres produites et montrées dans ce dispositif à l’interne et à l’externe sont destinées à un public large.

6. Le piloteLe pilote sera mis en place dans les conditions décrites dans le protocole. Cependant pour faciliter la mise en place de cette première résidence, la sélection sera effectuée avec des artistes vivant en France. Le jury sera composé uniquement de référents Orange et de l’acteur externe en charge de la sélection des artistes.Ce pilote donnera lieu à une documentation et une ana-lyse qui permettront la mise en place d’un référentiel pour la réussite du projet à long terme.

Pour chaque projet, un contrat est mis en place avec l’artiste et Orange et définit ainsi clairement les condi-tions de production, les moyens mis en œuvre qu’ils soient technologiques ou humains.

L’artiste s’engage à parler de son travail, expliquer sa démarche auprès des publics qu’il sera amené à rencontrer. - Il s’agit d’une collaboration, un véritable échange construit sur des valeurs positives entre l’artiste et Orange et ses collaborateurs. Les valeurs d’Orange telles que l’empa-thie, l’humilité, mais aussi l’excellence seront des critères de sélection des projets et des artistes.

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L’équipeArmelle Pasco,

Directrice des partenariats culturels et institutionnels, Orange

Nathalie Brugeas, Directrice d’écosystème expérientiel,

Orange Innovation Marketing Technologies

Catherine Ramus, Ingénieur designer Orange Labs

Décalab, agence d’innovation par l’art et le design de recherche