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L’agriculture biologique se porte bien, malgré un ralentissement net de la croissance en France (moins de conversions et augmentation de la consommation réduite par rapport aux années précédentes). Le salon Biofach de Nuremberg, qui s’est tenu en Allemagne mi-février, a enregistré 41 794 visiteurs, soit près de 1 500 visiteurs de plus qu’en 2012 (site Biofach). Les entreprises rivalisent d’ingéniosité pour se démarquer et un espace du salon était réservé aux innovations. Ces dernières concernent de nouveaux produits (dans leur composition ou leur présentation), ainsi que des présentations originales (packaging surprenant…). Les entreprises françaises présentes sur place maintiennent leurs projets de développement de produits biologiques, en France comme à l’étranger, tout en recherchant à développer un approvisionnement de proximité. Selon le produit, la proximité peut se décliner du département à l’échelle nationale, voire de l’Europe. L’objectif étant sans doute de répondre à la demande des consommateurs, mais aussi de sécuriser la filière et parfois de s’inscrire dans une démarche de territoire. Si la newsletter Bio-Marché.Info regrettait l’absence d’hommes politiques lors de l’ouverture de ce salon Biofach, tels que la Ministre de l’Agriculture allemande Ilse Aigner ou le Commissaire Européen Dacian Ciolos, les politiques ont en revanche été bien présents sur le stand de l’Agence Bio lors du Salon international de l’agriculture, qui s’est tenu à Paris une semaine après le salon de Nuremberg. Le Président François Hollande est ainsi venu sur le stand le 23 février. Stéphane Le Foll est passé à deux reprises, avec le premier ministre Jean-Marc Ayrault et ensuite avec Benoit Hamon, le ministre délégué en charge de l’Économie sociale et solidaire, afin de signer une convention sur les contrats d’avenir avec la FNAB. Delphine Batho, ministre de l’Écologie est également passée, ainsi que Corinne Lepage, Jean-Luc Mélenchon, Ségolène Royal, Danielle Auroi… Contrairement à 2011 où les personnalités politiques devaient parfois être accostées lors de leur passage à proximité du stand, ces dernières semblent venir discuter beaucoup plus volontiers sur le stand en 2013. Stéphane Le Foll a par ailleurs également ouvert le séminaire international de l’Agence Bio du jeudi 28 février. Néanmoins, ce séminaire a, de mon point de vue, peu porté sur l’action politique (témoignage de Joao nofre, Chef de l’Unité AB à la Commission européenne, avec la révision du règlement européen sur l’AB notamment), mais s’est plus attaché aux actions et aux fondamentaux de l’agriculture biologique. Nadia El-Hagge Scialabba, responsable du programme agriculture biologique à la FAO, a présenté les actions de la FAO dans le domaine de la bio ainsi que de nombreuses initiatives d’introduction ou de développement de l’AB et de ses techniques dans le monde. Sont ensuite intervenus les représentants des « pionniers de la bio », suivis par le témoignage d’un agriculteur retraité et de son petit fils, qui démarre la troisième génération de paysans bio sur la ferme familiale. Les intervenants suivants ont parlé de confiance (capital de l’avenir de la bio), de la société (action des jeunes avec le Young Food movement, des coopératives d’agriculteurs ou de consommateurs, de l’importance du lien entre le mouvement bio et la société…), etc. Dominique Marion, président de la FNAB, a pris la parole pour rappeler la place de l’agriculture biologique dans l’économie sociale et solidaire, les producteurs bio étant, pour lui, également acteurs d’une transition sociale. L’innovation sociale dans l’agriculture peut en effet être le levain d’un changement de société même s’il n’est pas à lui seul suffisant. Dans cette vision, les paysans et acteurs de la bio ont un rôle, mais ils doivent cependant s’efforcer de trouver des partenaires pour élargir le cercle de ceux qui agissent vers ce changement. Sophie Valleix Responsable d’ABioDoc Marché Numéro 186 - Février 2013 La bio entre politique, économie et fondamentaux Écologie et ruralité Vie professionnelle Recherche et système spécifique Production animale Production végétale

La bio entre politique, économie et fondamentaux Production … · Salon international de l’agriculture, qui s’est tenu à Paris une semaine après le salon de Nuremberg. Le

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Page 1: La bio entre politique, économie et fondamentaux Production … · Salon international de l’agriculture, qui s’est tenu à Paris une semaine après le salon de Nuremberg. Le

L’agriculture biologique se porte bien, malgré un ralentissement net de la croissance en France (moins de conversions et augmentation de la consommation réduite par rapport aux années précédentes). Le salon Biofach de Nuremberg, qui s’est tenu en Allemagne mi-février, a enregistré 41 794 visiteurs, soit près de 1 500 visiteurs de plus qu’en 2012 (site Biofach). Les entreprises rivalisent d’ingéniosité pour se démarquer et un espace du salon était réservé aux innovations. Ces dernières concernent de nouveaux produits (dans leur composition ou leur présentation), ainsi que des présentations originales (packaging surprenant…). Les entreprises françaises présentes sur place maintiennent leurs projets de développement de produits biologiques, en France comme à l’étranger, tout en recherchant à développer un approvisionnement de proximité. Selon le produit, la proximité peut se décliner du département à l’échelle nationale, voire de l’Europe. L’objectif étant sans doute de répondre à la demande des consommateurs, mais aussi de sécuriser la filière et parfois de s’inscrire dans une démarche de territoire. Si la newsletter Bio-Marché.Info regrettait l’absence d’hommes politiques lors de l’ouverture de ce salon Biofach, tels que la Ministre de l’Agriculture allemande Ilse Aigner ou le Commissaire Européen Dacian Ciolos, les politiques ont en revanche été bien présents sur le stand de l’Agence Bio lors du Salon international de l’agriculture, qui s’est tenu à Paris une semaine après le salon de Nuremberg. Le Président François Hollande est ainsi venu sur le stand le 23 février. Stéphane Le Foll est passé à deux reprises, avec le premier ministre Jean-Marc Ayrault et ensuite avec Benoit Hamon, le ministre délégué en charge de l’Économie sociale et solidaire, afin de signer une convention sur les contrats d’avenir avec la FNAB. Delphine Batho, ministre de l’Écologie est également passée, ainsi que Corinne Lepage, Jean-Luc Mélenchon, Ségolène Royal, Danielle Auroi… Contrairement à 2011 où les personnalités politiques devaient parfois être accostées lors

de leur passage à proximité du stand, ces dernières semblent venir discuter beaucoup plus volontiers sur le stand en 2013. Stéphane Le Foll a par ailleurs également ouvert le séminaire international de l’Agence Bio du jeudi 28 février. Néanmoins, ce séminaire a, de mon point de vue, peu porté sur l’action politique (témoignage de Joao nofre, Chef de l’Unité AB à la Commission européenne, avec la révision du règlement européen sur l’AB notamment), mais s’est plus attaché aux actions et aux fondamentaux de l’agriculture biologique. Nadia El-Hagge Scialabba, responsable du programme agriculture biologique à la FAO, a présenté les actions de la FAO dans le domaine de la bio ainsi que de nombreuses initiatives d’introduction ou de développement de l’AB et de ses techniques dans le monde. Sont ensuite intervenus les représentants des « pionniers de la bio », suivis par le témoignage d’un agriculteur retraité et de son petit fils, qui démarre la troisième génération de paysans bio sur la ferme familiale. Les intervenants suivants ont parlé de confiance (capital de l’avenir de la bio), de la société (action des jeunes avec le Young Food movement, des coopératives d’agriculteurs ou de consommateurs, de l’importance du lien entre le mouvement bio et la société…), etc. Dominique Marion, président de la FNAB, a pris la parole pour rappeler la place de l’agriculture biologique dans l’économie sociale et solidaire, les producteurs bio étant, pour lui, également acteurs d’une transition sociale. L’innovation sociale dans l’agriculture peut en effet être le levain d’un changement de société même s’il n’est pas à lui seul suffisant. Dans cette vision, les paysans et acteurs de la bio ont un rôle, mais ils doivent cependant s’efforcer de trouver des partenaires pour élargir le cercle de ceux qui agissent vers ce changement.

Sophie Valleix Responsable d’ABioDoc

Marché

Numéro 186 - Février 2013

La bio entre politique, économie et fondamentaux

Écologie et ruralité

Vie professionnelle

Recherche et système spécifique

Production animale

Production végétale

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AGENDA – FRANCE - EUROPE Du 14 au 15 mars 2013, à Paris Séminaire Apiculture « Comment soutenir les forces de vie de la ruche ? Accompagnement et soins en apiculture biodynamique » Tél. : 03 89 24 13 36 [email protected] / http://www.bio-dynamie.org Du 15 au 19 mars 2013, à Châteaubriant (44) Festival « Lumières sur l’environnement : Films ; Documentaires ; Débats » http://www.atlanticcine.com/evenements/evenements/item/447-lumi%C3%A8res-sur-lenvironnement-2013 Le 19 mars 2013, à Annecy (74) L’agriculture biologique, un atout pour les collectivités territoriales Tél. : 04 75 61 19 35 - Fax : 04 75 79 17 68 [email protected] / http://www.corabio.org Le 26 mars 2013, à Recoubeau-Jansac (26) Journée viande ovine bio : Circuits de commercialisation ; Engraissement des agneaux Tél. : 04 75 61 19 35 – Fax : 04 75 79 17 68 [email protected] / http://www.corabio.org Le 22 avril 2013, à la Maison Nationale des Eleveurs à Paris Journées Techniques « Restitution du projet Casdar CedABio 2009-2011 » Tél. : 02 31 77 12 79 / [email protected] http://www.itab.asso.fr/downloads/actus/22avril-cedabio.pdf Les 28 et 29 mai 2013, en Poitou-Charentes Séminaire national Eau et Bio, organisé par la FNAB http://www.fnab.org/index.php?option=com_content&view=article&id=524:seminaire-national-eau-a-bio-28-et-29-mai-2013&catid=33:evenements&Itemid=50 Du 14 au 16 juin 2013, à Nice (06) Salon Bionazur http://www.bionazur.com Du 21 au 23 juin 2013, à Zofingen (Suisse) Salon Bio Marché Tél. : (0)62 745 00 03 – Fax : (0)62 745 00 02 [email protected] / http://www.biomarche.ch http://www.myswitzerland.com/fr/accueil/service-actualites/manifestations/event-4569580.html Du 2 au 4 juillet 2013, à Vilnius (Lituanie) 7th European organic congress Tél. : +32 2 280 12 23 – Fax : +32 2 735 7381 http://www.ifoam-eu.org Du 7 au 10 septembre 2013, à Bologne (Italie) Salon Sana Tél. : 39 051 282351 – Fax : 39 051 6374031 [email protected] / http://www.sana.it/en/ Les 13, 14 et 15 septembre 2013, à Obernai (67) Salon BIObernai http://www.biobernai.com Du 20 au 21 octobre 2013, à Malmö (Suède) Nordic Organic Food Fair to co-locate with Natural Products Scandinavia Tél. : 01273 645134 [email protected] / http://www.nordicorganicexpo.com

Pour plus d’informations sur les évènements bio de l’année :

www.abiodoc.com

AGENDA – QUEBEC - AMERIQUE DU NORD Le 8 mars 2013, à Gatineau (QC) Gestion des ravageurs en horticulture biologique Tél. : +1 819 983-2293 / [email protected] http://www.formationagricole.com/detailformation.asp?qCours=3588

Le 15 mars 2013, à Sherbrooke (QC) Forum sur les dérives des OGM agroalimentaires Tél. : +1 819 562-4413 http://www.portail.atestrie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=407:forum&catid=57:lutte-aux-ogm&Itemid=141

Le 18 mars 2013, à Longueuil (QC) Journée d’information production maraichère biologique Tél. : +1 450 679-0540 poste 8778 / [email protected] http://www.cetab.org/UserFiles/CalendarActivitiesPDF/Journ%C3%A9e%20production%20maraich%C3%A8re%20biologique.pdf

Le 20 mars 2013, à Ripon (QC) Production de semences biologiques Tél. : +1 819 983-2293 / [email protected] http://www.formationagricole.com/detailformation.asp?qCours=3519

Le 13 et 14 avril 2013, à Joliette (QC) Culture biologique de la camerise Tél. : +1 450-753-7486 poste 350 / [email protected] http://www.formationagricole.com/detailformation.asp?qCours=3768

Les 4 et 5 mai 2013, à Joliette (QC) Culture biologique de l’argousier Tél. : +1 450-753-7486 poste 350 / [email protected] http://www.formationagricole.com/detailformation.asp?qCours=3609

Du 16 au 18 mai 2013, New York (NY, USA) Sustainable Cosmetics Summit

Tél: +1 415 254-1116 / [email protected] http://www.sustainablecosmeticssummit.com/

Les 25, 26 mai et 8,9 juin 2013 à Québec (QC) Cours de conception d’un jardin-verger diversifié Tél. : +1 514-830-9640 / [email protected] https://sites.google.com/site/stefansobkowiak/foretnourriciere

Pour plus d’informations :

www.cetab.org

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3 Biopresse 186 – Février 2013

SOMMAIRE

Agenda – France - Europe .......................................... 2 Agenda – Québec - Amérique du Nord ....................... 2 Productions animales ............................................... 4 Apiculture .................................................................... 4 Elevage ....................................................................... 4 Productions végétales .............................................. 8 Arboriculture ................................................................ 8 Contrôle des adventices ............................................. 9 Fertilisation ................................................................ 10 Grandes cultures ....................................................... 10 Jardinage biologique ................................................. 13 Maraîchage ............................................................... 14 Plantes aromatiques et médicinales ......................... 15 Protection phytosanitaire .......................................... 16 Sol ............................................................................. 17 Viticulture .................................................................. 18 Marché ..................................................................... 21 Filière ........................................................................ 21 Santé ........................................................................ 25 Statistiques ............................................................... 25 Ecologie & ruralité .................................................. 27 Agriculture durable .................................................... 27 Agriculture-environnement ........................................ 27 Développement rural ................................................. 29 Energie ..................................................................... 30 Vie professionnelle ................................................. 32 Annuaire.................................................................... 32 Economie .................................................................. 32 Etranger .................................................................... 33 Généralités................................................................ 35 Organisation de l'AB ................................................. 35 Politique agricole ....................................................... 36 Réglementation ......................................................... 36 Recherche & système spécifique .......................... 37 Agriculture biodynamique.......................................... 37 Agriculture tropicale .................................................. 38 Agroforesterie ........................................................... 39 Biotechnologies ......................................................... 39 Recherche................................................................. 40 Ressources génétiques ............................................ 40 BRÈVES ABIODOC .................................................. 43 Bulletin d’Abonnement .............................................. 49 Tarif du Service Documentaire .................................. 49 Bon de commande .................................................... 51 Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités ......... 53

Directeur de publication

Etienne JOSIEN Directeur général adjoint de VetAgro Sup

---------------------------------------- Rédactrice en chef Sophie VALLEIX

---------------------------------------- Réalisation

Esméralda RIBEIRO & Louis ROUSSEAU ---------------------------------------- Ont collaboré à ce numéro :

Aurélie BELLEIL, Julie GRENIER, Esméralda RIBEIRO, Louis ROUSSEAU,

Elisabeth ROUX, Myriam VACHER-VALLAS, Sophie VALLEIX

Revue éditée et imprimée par ABioDoc Centre National de Ressources en

Agriculture Biologique

VetAgro Sup – Campus agronomique de Clermont – 89, Avenue de l’Europe - BP 35 - 63370 LEMPDES

(France) Tél : 04.73.98.13.99 – Fax : 04.73.98.13.98 [email protected] - www.abiodoc.com

Revue réalisée en collaboration avec le CETAB+ Centre d’expertise et de transfert en agriculture

biologique et de proximité

Cégep de Victoriaville 475 Rue Notre-Dame Est, Victoriaville

Québec, G6P 4B3 (Canada)

Tél : 819-758-6401 poste 2772 [email protected] – www.cetab.org/

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Production animale

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Apiculture

1er congrès européen de l’apiculture : A la recherche d’espace sans pesticides ROGER Anne-Françoise Le premier congrès européen de l’apiculture s’est tenu du 11 au 14 octobre 2012, à Agen. La mobilisation des apiculteurs a été forte, reflétant l’inquiétude au sein de la filière, mais aussi l’engouement pour celle-ci. La demande des consommateurs pour les produits mellifères biologiques reste forte et les installations suffisent pour compenser les départs. Toutefois, la filière est fragilisée par le manque d’espaces vierges de pesticides. Au vu de la difficulté à trouver des zones d’un rayon de trois kilomètres exclusivement bio, les ruchers se développent essentiellement dans des zones sauvages. Ce congrès a été l’occasion de rappeler, à partir de travaux scientifiques, l’impact des pesticides sur les abeilles. La mortalité annuelle des abeilles, en partie liée aux insecticides, est d’environ 30 % par ruche conventionnelle et de 15 à 20 % par ruche biologique. A la suite d’un rapport formulant une centaine de propositions, un plan pour l’apiculture devrait être prochainement présenté par le gouvernement. Un encart fait le point sur la menace que représentent les OGM pour l’apiculture et notamment sur les règles d’étiquetage en cas de présence d’OGM dans les miels. Mots clés : APICULTURE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / PESTICIDE / ABEILLE / MORTALITE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / ETIQUETAGE / PLAN D'ACTION BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 2 pages (p. 25-26) rrééff.. 118866--005577 ;; Rédaction : ABioDoc

Elevage

Des chercheurs au plus près des pratiques agricoles POULAIN Cécile / MOLLIER Pascale Cet article présente la ferme expérimentale de l’Inra-Mirecourt, dans la plaine des Vosges. Convertie à l’agriculture biologique depuis 2004, cette exploitation est le siège de deux systèmes d’élevage bio conduits en parallèle, le premier 100 % herbager et le second en polyculture-élevage. Ces deux systèmes sont minutieusement suivis (performances du troupeau, alimentation, production fourragère…) afin d’étudier les phénomènes de transition vers l’agriculture biologique et l’autonomie. La démarche pas à pas engagée vise deux objectifs principaux : évaluer la durabilité agroenvironnementale et économique de ces modes de production, et partager les savoir-faire et connaissances acquis. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / SYSTEME HERBAGER / POLYCULTURE ELEVAGE / FERME EXPERIMENTALE / CONVERSION / RECHERCHE / VOSGES / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / PRATIQUE AGRICOLE / AGRICULTURE DURABLE / BOVIN LAIT / FOURRAGE INRA MAGAZINE n° 22, 01/10/2012, 3 pages (p. VI-VIII) rrééff.. 118866--004433 ;; Rédaction : ABioDoc

Des puces chez les poulets POULAIN Cécile La plateforme avicole biologique AlterAvi du Magneraud suit, depuis 2009, les performances zootechniques, environnementales et sanitaires d’un élevage de 6000 poulets. Ceux-ci sont tous équipés d’une puce RFID qui permet aux expérimentateurs de suivre leurs mouvements du bâtiment au parcours, et ainsi de distinguer les casaniers des explorateurs. Cette différenciation a permis de mettre en évidence plusieurs éléments : - les explorateurs sont plus soumis à la présence de parasites et les traitements pourraient ainsi être plus ciblés ; - les explorateurs émettent plus de rejets et leur meilleure répartition sur le parcours améliorerait la durabilité environnementale du système ; - les poulets préfèrent marcher à l’ombre, un parcours arboré peut donc les inciter à sortir plus. Une étude génétique a, par ailleurs, permis de mettre en évidence un lien entre le comportement exploratoire des poulets et leur filiation génétique. La présence de plantes aromatiques sur le parcours est également étudiée pour la lutte contre le parasitisme. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / AVICULTURE / POULET / STATION D'EXPERIMENTATION / RECHERCHE / PARCOURS / COMPORTEMENT DE L'ANIMAL / PUCE ELECTRONIQUE / MALADIE PARASITAIRE / GENETIQUE ANIMALE / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / CHARENTE MARITIME INRA MAGAZINE n° 22, 01/10/2012, 2 pages (p. 26-27) rrééff.. 118866--004455 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production animale

Brebis laitières en Aveyron : Associer la génétique et l’œil du berger POYADE Gaëlle Xavier Aigoui est éleveur de brebis laitières bio à Séverac-le-Château, en Aveyron. Dans cette interview, il confie les clés de la réussite de son élevage de 860 brebis, un élevage rentable, durable, et qui produit un lait de qualité. Cette qualité repose essentiellement sur l’alimentation et la génétique du troupeau. En effet, Xavier et son associé n’hésitent pas à faire des dépenses sur ces postes : 15 % des animaux sont achetés en centre de sélection et le tourteau de soja acheté pour complémenter la ration est d’origine française ou européenne. Ces dépenses sont compensées par une meilleure qualité du lait et une production plus importante. La rentabilité et la durabilité de l’élevage passent aussi par l’autonomie alimentaire, contrainte particulièrement importante en bio, le suivi sanitaire du troupeau ou encore l’ambiance des bâtiments. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN LAIT / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / SELECTION ANIMALE / AVEYRON / TEMOIGNAGE / RENTABILITE / MALADIE PARASITAIRE / SUIVI SANITAIRE BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 2 pages (p. 39-40) rrééff.. 118866--005588 ;; Rédaction : ABioDoc

Production laitière bio : Renforcer son autonomie pour sécuriser la filière DESARMENIEN Didier Face à une déstabilisation temporaire de l’équilibre offre/demande à prévoir en 2013 suite aux fins des périodes de conversions initiées en nombre significatif en 2010 et 2011, la question se pose de l’intérêt pour les producteurs de réduire quelque peu leur production laitière. En effet, vouloir produire plus sous-entend, pour un grand nombre d’éleveurs laitiers biologiques, d’acheter plus de fourrages et de concentrés. Avec le coût croissant de ces matières premières, le gain final est limité (en termes économiques), phénomène qui peut s’accentuer avec l’afflux de production à prévoir prochainement et pouvant amener à une baisse du prix du litre de lait. Aussi, réduire sa production temporairement peut s’avérer une stratégie payante : produire moins sous-entend acheter moins et augmenter son autonomie, d’où une compensation partielle de la perte liée à la réduction du volume de lait vendu. Cette compensation peut être encore plus importante s’il est possible à l’agriculteur de faire plus de céréales de vente, culture intéressante vu la demande et le prix de vente des céréales biologiques. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / ELEVAGE LAITIER / FILIERE / FILIERE LAIT / LAIT / BOVIN LAIT / AUTONOMIE / ECONOMIE / FRANCE VOIX BIOLACTEE (LA) n° 70, 01/10/2012, 2 pages (p. 22-23) rrééff.. 118866--008844 ;; Rédaction : ABioDoc

Production laitière biologique en Bretagne : productivité et coût alimentaire maîtrisé sont possibles ROGER Françoise / PRIGENT A. / RIGAUD Julien Un tiers des élevages laitiers biologiques adhérents à Bretagne Conseil Elevage (BCEL) ont une moyenne d’étable supérieure à 6 500 kg/vache laitière. Ce résultat amène à s’interroger sur les moyens d’atteindre un tel niveau de productivité tout en maîtrisant le coût alimentaire et en maximisant l’autonomie alimentaire. Ainsi, BCEL a mené une étude auprès de 215 fermes laitières bio adhérentes pour identifier les facteurs permettant d’atteindre de tels résultats technico-économiques : rigueur technique pour une production de fourrages de qualité, respect de l’équilibre des rations et transitions alimentaires longues. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / VACHE LAITIERE / COUT DE PRODUCTION / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / FOURRAGE / RATION / TRANSITION ALIMENTAIRE / PRODUCTIVITE / BRETAGNE / ENQUETE / RESULTAT TECHNICO-ECONOMIQUE / ETUDE ALTER AGRI n° 116, 01/11/2012, 2 pages (p. 28-29) rrééff.. 118866--007700 ;; Rédaction : ABioDoc

Cadre réglementaire pour l'élevage cunicole biologique ROINSARD Antoine Ce document a été réalisé dans le cadre du Programme CASDAR RFI LapinBio : "Développer une production cunicole durable en AB", 2010-2012. LapinBio est un projet de recherche expérimentation piloté par l’ITAB, porté par l’ITAVI. Cette fiche, intitulée "Cadre réglementaire pour l'élevage cunicole biologique", traite des aspects suivants : Cadre réglementaire ; Constitution et renouvellement du cheptel ; Logement des animaux ; Alimentation ; Prophylaxie, soins vétérinaires ; Abattage et transport ; Densité d'élevage. http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / LAPIN / REGLEMENTATION / FRANCE / CUNICULTURE / RENOUVELLEMENT DU CHEPTEL / LOGEMENT DES ANIMAUX / CONSTITUTION DU CHEPTEL / ABATTAGE DES ANIMAUX / ALIMENTATION DES ANIMAUX / TRANSPORT DES ANIMAUX / SANTE ANIMALE / DENSITE 2012, 4 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) / ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) rrééff.. 118866--110088 ;; Rédaction : ABioDoc

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Biopresse 186 – Février 2013 6

Production animale

Les différents modes de logement du lapin biologique GIDENNE Thierry Ce document a été réalisé dans le cadre du Programme CASDAR RFI LapinBio : "Développer une production cunicole durable en AB", 2010-2012. LapinBio est un projet de recherche expérimentation piloté par l’ITAB, porté par l’ITAVI. Cette fiche, intitulée "Les différents modes de logement du lapin biologique", traite des aspects suivants : Logement ; Les parcours végétalisés, clôturés et partiellement ombragés ; Les cages mobiles ; Logement semi plein-air et parc fixe ; Vide sanitaire. http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / LAPIN / CUNICULTURE / LOGEMENT DES ANIMAUX / PARCOURS / CAGE MOBILE / BATIMENT D'ELEVAGE / FRANCE 2012, 4 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) / ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) rrééff.. 118866--110099 ;; Rédaction : ABioDoc

Alimentation du lapin en élevage biologique GIDENNE Thierry Ce document a été réalisé dans le cadre du Programme CASDAR RFI LapinBio : "Développer une production cunicole durable en AB", 2010-2012. LapinBio est un projet de recherche expérimentation piloté par l’ITAB, porté par l’ITAVI. Cette fiche, intitulée "Alimentation du lapin en élevage biologique", traite des aspects suivants : Principes généraux de nutrition cunicole ; Recommandations pour la composition d'un aliment granulé complet ; Matières premières et aliments fréquemment utilisés. http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / ETUDE / LAPIN / CUNICULTURE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / NUTRITION ANIMALE / ALIMENT DES ANIMAUX / ALIMENT COMPLET / GRANULE / MATIERE PREMIERE / COMPOSITION DES ALIMENTS / CEREALE / VALEUR ALIMENTAIRE / FOURRAGE / PROTEAGINEUX / PATURAGE / MINERAUX / OLIGO ELEMENT / FRANCE 2012, 4 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) / ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) rrééff.. 118866--111100 ;; Rédaction : ABioDoc

Gestion de la santé en élevage cunicole biologique CABARET Jacques / BOUCHER Samuel Ce document a été réalisé dans le cadre du Programme CASDAR RFI LapinBio : "Développer une production cunicole durable en AB", 2010-2012. LapinBio est un projet de recherche expérimentation piloté par l’ITAB, porté par l’ITAVI. Cette fiche traite de la « Gestion de la santé en élevage cunicole biologique". http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / LAPIN / CUNICULTURE / SANTE ANIMALE / REGLEMENTATION / TRAITEMENT / VACCIN / FRANCE 2012, 2 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) / ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) rrééff.. 118866--112211 ;; Rédaction : ABioDoc

Exemple 1 : GAEC saveurs du râble ROINSARD Antoine Ce document a été réalisé dans le cadre du Programme CASDAR RFI LapinBio : "Développer une production cunicole durable en AB", 2010-2012. LapinBio est un projet de recherche expérimentation piloté par l’ITAB, porté par l’ITAVI. Cette fiche présente le GAEC saveurs du râble, situé en Mayenne : Présentation de la ferme ; Assolement et surfaces destinées à l'atelier cunicole ; Description de l'atelier cunicole ; Conduite alimentaire et logement ; Résultats économiques. http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / LAPIN / CUNICULTURE / ASSOLEMENT / SURFACE AGRICOLE / ATELIER CUNICOLE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / CONDUITE D'ELEVAGE / LOGEMENT DES ANIMAUX / RESULTAT ECONOMIQUE / FRANCE / MAYENNE / TEMOIGNAGE 2012, 2 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) / ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) rrééff.. 118866--112233 ;; Rédaction : ABioDoc

Exemple 2 : GAEC Gwez Avalou ROINSARD Antoine Ce document a été réalisé dans le cadre du Programme CASDAR RFI LapinBio : "Développer une production cunicole durable en AB", 2010-2012. LapinBio est un projet de recherche expérimentation financé par le CASDAR, piloté par l’ITAB, porté par l’ITAVI. Cette fiche présente le GAEC Gwez Avalou, situé en Ille-et-Vilaine : Présentation de la ferme ; Assolement et surfaces destinées à l'atelier cunicole ; Description de l'atelier cunicole ; Conduite alimentaire et logement ; Résultats économiques. http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / LAPIN / CUNICULTURE / ATELIER CUNICOLE / ASSOLEMENT / SURFACE AGRICOLE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / LOGEMENT DES ANIMAUX / RESULTAT ECONOMIQUE / CONDUITE D'ELEVAGE / TEMOIGNAGE / ILLE ET VILAINE 2012, 2 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) / ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) rrééff.. 118866--112244 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production animale

GAEC de l’Egaillerie : Maintenir une cohérence dans l’évolution de son exploitation DUMAS Mélissa Cet article présente le GAEC de l’Egaillerie, situé en Vendée. Basé sur un système intensif des années 70 à 90, cet élevage laitier avec 3 associés produisait alors 9500 L/vache, avec une ration maïs/soja et zéro pâturage. A la fin des années 90, un changement d’orientation s’opère. Avec la volonté de réduire les coûts de production du lait, le système a évolué peu à peu vers l’autonomie et l’économie, notamment via la réintroduction du pâturage. En 2010, 63 % de la SAU était conduite en prairies multi-espèces. En 2012, une nouvelle page s’est inscrite avec l’arrivée de deux nouveaux associés, via le regroupement de deux exploitations, et la conversion à l’agriculture biologique. L’article décrit le fonctionnement de ce nouveau système et les motivations pour la conversion à l’AB, ainsi que les éléments clés de cette évolution sans rupture de l’exploitation. Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / CONVERSION / ELEVAGE LAITIER / PATURAGE TOURNANT / BOVIN LAIT / AUTONOMIE / RESULTAT TECHNICO-ECONOMIQUE / GROUPEMENT D'EXPLOITATION AGRICOLE EN COMMUN / SYSTEME HERBAGER / AGRICULTURE DURABLE / TRAJECTOIRE / TEMOIGNAGE / VENDEE ATOUT TREFLE (L') n° 68, 22/09/2012, 3 pages (p. 6-8) rrééff.. 118866--007722 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

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Arboriculture

Biodiversité fonctionnelle en verger de pommier : Les chauves-souris consomment-elles des ravageurs ? JAY Michel / BOREAU DE ROINCE Catherine / RICARD Jean-Michel / et al Des travaux menés au Ctifl entre 2009 et 2012 ont porté sur l’implication des prédateurs dans le contrôle des ravageurs du pommier. Cet article présente les observations réalisées sur le rôle des chauves-souris dans le contrôle des populations de carpocapse de la pomme et de tordeuse orientale. La recherche d’ADN de ces ravageurs dans les fèces de chauves-souris (pipistrelles de Kuhl et pipistrelles pygmées) a permis de montrer qu’elles consommaient bien ces insectes, et qu’elles sont donc de réels auxiliaires pour l’arboriculture. Leur présence est favorisée aux abords des vergers par un environnement de qualité. Mots clés : ARBORICULTURE / VERGER / INSECTE RAVAGEUR / POMMIER / MAMMIFERE AUXILIAIRE / CHAUVE-SOURIS / RECHERCHE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / LUTTE BIOLOGIQUE / ENVIRONNEMENT DU VERGER / VAUCLUSE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / PROTECTION DES VEGETAUX INFOS CTIFL n° 286, 01/11/2012, 7 pages (p. 28-34) rrééff.. 118866--004422 ;; Rédaction : ABioDoc

Châtaigne : Lutte contre le carpocapse et le cynips GOULETTE Myriam Suite à la journée Châtaigne de début septembre 2012 à Dournazac (Haute-Vienne), cet article présente différents moyens de lutte biologique contre deux des principaux ravageurs des châtaigniers : le cynips et le carpocapse. Le cynips, arrivé en France en 2007, est originaire de Chine. Pour lutter contre ce ravageur, tous les espoirs reposent sur le Torymus, un micro-hyménoptère parasitoïde naturel du cynips. Celui-ci a déjà fait ses preuves au Japon et a été lâché en 2011 en France mais son implantation peut être longue, nécessitant une période de 6 à 8 ans. Concernant le carpocapse, la cumulation de plusieurs méthodes de lutte semble la solution la plus optimale : récolte totale et fréquente, broyage ras et fréquent, renforcement de la présence de mésanges et de chauves-souris, sélection variétale, lâchers de Trichogrammes ou encore diffusion de Bacillus thuringiensis. Mots clés : ARBORICULTURE / CHATAIGNIER / LUTTE BIOLOGIQUE / CARPOCAPSE / CYNIPS / FRANCE / INSECTE RAVAGEUR / AUXILIAIRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / METHODE DE LUTTE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / PROTECTION DES VEGETAUX BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 2 pages (p. 44-45) rrééff.. 118866--006600 ;; Rédaction : ABioDoc

Lutte biologique par conservation : Favoriser les prédateurs naturels en vergers GOULETTE Myriam Le Ctifl a édité, fin 2012, un ouvrage qui synthétise l’ensemble des connaissances actuelles sur le contrôle biologique « naturel » des ravageurs, intitulé « Biodiversité et régulation des ravageurs en arboriculture fruitière » et co-rédigé par Jean-Michel Ricard. Cette lutte, transversale à l’agriculture biologique et conventionnelle, consiste non pas à lâcher des auxiliaires mais plutôt à favoriser la présence de prédateurs naturels tels que les chauves-souris, les oiseaux, les araignées… Les outils de recherche récents ont permis de mesurer l’activité des prédateurs à travers l’analyse de leur régime alimentaire, et ainsi de montrer leur bonne efficacité. L’ouvrage du Ctifl donne également quelques conseils d’aménagement et de gestion des infrastructures agro-écologiques favorisant la présence des prédateurs auxiliaires. Mots clés : ARBORICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / LUTTE BIOLOGIQUE / PREDATEUR / AUXILIAIRE / RECHERCHE / INTERVIEW / FRANCE / CONTROLE DES RAVAGEURS / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / PROTECTION DES VEGETAUX BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 1 page (p. 46) rrééff.. 118866--006611 ;; Rédaction : ABioDoc

Arboriculture : L’entretien du rang de plantation dans une noyeraie conduite en culture biologique GAZEAU Stéphanie Le noyer est un arbre d’été : ses besoins en eau et minéraux sont élevés de mai à début juillet. De ce fait, l’entretien du rang en nuciculture biologique requiert une grande attention. Pour limiter la concurrence entre l’arbre et l’herbe, deux types de conduite sont privilégiés. L’enherbement total (spontané ou semé) en est un, mais n’est applicable qu’en situation où le stress hydrique est peu marqué. Pour l’entretien du rang et des inter-rangs, il est, dans ce cas, possible de faucher (par satellite escamotable au passage du tronc), de tondre, d’utiliser un rouleau (qui couche l’herbe) ou de faire pâturer les noyeraies. La seconde conduite, plus exigeante en temps, consiste à enherber les entre-rangs et à désherber mécaniquement le rang (sur 1 mètre de chaque côté de la ligne de plantation), et cela, de préférence en alternant les différents outils (dents, brosses, disques, rotatifs animés). L’article explicite les avantages et limites de chacun de ces outils, tout en signalant que l’outil idéal reste à inventer. http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : ARBORICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / NOYER / RANG / ENTRETIEN DES CULTURES / PLANTATION / ENHERBEMENT / TECHNIQUE AGRICOLE / FAUCHAGE / ROULAGE / INTER-RANG / DESHERBAGE MECANIQUE / MATERIEL AGRICOLE / OUTIL À DENT / OUTIL À DISQUE / OUTIL ROTATIF / BROSSE / NOYERAIE / SOL L'AUXILIAIRE BIO n° 19, 01/09/2012, 2 pages (p. 5-6) rrééff.. 118866--009999 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Dossier : Couleurs orange ; Origine Méditerranée ; L'île aux clémentines ; Côté santé... et cuisine AMMANI Mathilde Les agrumes (oranges, citrons et limes, pomélos) et petits agrumes (clémentines, mandarines, kumquats...) sont les fruits les plus cultivés dans le monde… Ce sont aussi les fruits les plus traités, juste après les raisins et les baies (framboises, mûres…), selon l’Autorité européenne de sécurité alimentaire… La France importe chaque année près de 1 million de tonnes d’agrumes… Le « cul vert » des agrumes bio, en début de saison, même s’ils sont mûrs, s’explique par l'absence de passage en atmosphère d’éthylène. Les producteurs bio n'utilisent pas la cire, ni bien sûr les traitements (désherbants, insecticides, fongicides…) avant et après récolte. L’agrumiculture bio française représente 2 % des surfaces fruitières bio totales. En Corse, 18 producteurs certifiés bio cultivent 135 ha. Cependant, sur les 1 200 ha en IGP (Indication géographique protégée), 40 seulement sont bio. La clémentine est un hybride naturel de la mandarine et d’une variété d’orange avec des conditions de reproduction particulière (le clémentinier a la propriété de pouvoir faire des fruits sans être pollinisé). Les agrumes sont riches en vitamine C, en antioxydants. Côté cuisine, sont proposées : la confection d’une confiture légère marron orange, d’une huile parfumée à l’orange, d’un pudding polenta orange cranberries. Des encarts présentent : la petite exploitation bio des Morell (Communauté valencienne, Est de l’Espagne) ; un entretien avec Franck Curk, ingénieur agronome, qui a longtemps travaillé à la station de recherches agronomiques Inra-Cirad, à San-Giuliano, en Corse ; un bref témoignage de Patrick Bergman (Corse), qui cultive 20 ha de vergers (IGP et AB), sur la culture des agrumes en bio ; la distinction entre pomélo et pamplemousse… Mots clés : AGRUME / ORANGE / RECETTE DE CUISINE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SANTE / VITAMINE C / ANTIOXYDANT / CLEMENTINE / CORSE / INDICATION GEOGRAPHIQUE PROTEGEE / TEMOIGNAGE / ESPAGNE CONSOM'ACTION n° 67, 01/01/2013, 7 pages (p. 28-35) rrééff.. 118866--002244 ;; Rédaction : ABioDoc

Le Néflier commun (Mespilus germanica) DUMAS Mélissa Le Néflier commun est cultivé, entre autres, pour ses vertus médicinales et ses fruits. Originaire d’Asie, cette plante a été importée en Europe par les romains, où elle a trouvé un climat tempéré qui lui convient et qui a permis sa mise en culture, notamment en France. Ses fruits, les nèfles, sont des fruits d’hiver consommés à complète maturité. Ses vertus médicinales consistent en des effets diurétique, astringent et tonique, et le fruit est ainsi utilisé contre les problèmes cutanés, d’estomac et de bouche. Mots clés : NEFLIER / PROPRIETE MEDICINALE / BOTANIQUE / FRUIT / ARBORICULTURE / BOIS / NEFLE ATOUT TREFLE (L') n° 68, 22/09/2012, 1 page (p. 14) rrééff.. 118866--007755 ;; Rédaction : ABioDoc

Contrôle des adventices

Ecimeuse : Nouveau système de coupe rotatif RIPOCHE Frédéric Cet article présente la nouvelle écimeuse mise au point par Pascal Gury, céréalier bio en Vendée, et le constructeur Jacques Richardeau, gérant de JR Agri Distribution en Charente-Maritime. L’outil aspire, broie et hache les adventices dépassant la culture, avec une efficacité relativement bonne sur la folle-avoine notamment. Un système hydraulique entraîne la coupe et un autoguidage peut être utilisé. L’outil devrait être finalisé dans le courant du premier trimestre 2013 et les premières fabrications devraient être lancées cet été. Mots clés : GRANDE CULTURE / MATERIEL AGRICOLE / ECIMEUSE / CONTROLE DES ADVENTICES / PROTOTYPE / FOLLE AVOINE / VENDEE / CHARENTE MARITIME BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 1 page (p. 57) rrééff.. 118866--006666 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Fertilisation

Dossier : Compostage RIVRY-FOURNIER Christine / POUPEAU Jean-Martial Si le compostage représente moins une évidence pour les nouveaux bio qu’il ne l’était pour les pionniers, la technique est néanmoins remise au goût du jour par le retour de l’agronomie. Après un rappel de la réglementation en bio dans le domaine ainsi que des atouts de l’utilisation de compost, le dossier s’intéresse à la pratique du compostage : les règles de base (un rapport C/N de départ entre 20 à 50, une aération par retournement, une humidité suffisante mais pas excessive…), la détermination de la maturité du tas (observation, analyses) et des témoignages d’agriculteurs. En termes de produits, les déchets ménagers triés à la source sont certifiables en bio depuis le printemps 2012, pour un prix allant généralement de 20 à 50€/t HT. Des échanges paille-fumier sont possibles, avec des haras par exemple, comme c’est le cas pour Joël Auger, céréalier bio en Eure-et-Loir, qui se fournit également en déchets verts. Henri Doublier, céréalier bio en Seine et Marne, a monté sur sa ferme, en 2003, une plateforme de compostage alimentée en déchets verts. Si la qualité des produits fournis s’est améliorée (moins de plastique, moins de thuya aux effets allélopathiques), l’agriculteur regrette la concurrence des industriels. Les usines de méthanisation et les agriculteurs conventionnels recherchent aussi maintenant des déchets verts. L’apport de compost est intéressant pour les terres céréalières et le co-compostage, mélange de déchets verts et d’effluents d’élevage, fournit un très bon amendement. En maraîchage, si la majorité des agriculteurs achètent des amendements commerciaux, certains réalisent cependant leur propre compost, tel Jacques Bourcier, éleveur bovin – maraîcher biodynamiste, en Loire-Atlantique. Loïc de Barmon, maraîcher et producteur de légumes de plein champ bio, près d’Angers, fabrique son compost à base de fumier de cheval dans lequel il ajoute ses déchets végétaux. Mots clés : FERTILISATION / COMPOSTAGE / SOL / COMPOST / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDE CULTURE / MARAICHAGE / DECHET VEGETAL / TEMOIGNAGE / EURE ET LOIR / SEINE ET MARNE / MAINE ET LOIRE / LOIRE ATLANTIQUE / FRANCE / DECHET MENAGER / REGLEMENTATION / INTERET / CONDUITE TECHNIQUE / FUMIER BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 9 pages (p. 27-35) rrééff.. 118866--112266 ;; Rédaction : ABioDoc

Grandes cultures

Culture des protéagineux biologiques en Bretagne : résultats de deux années d’essai JOHAN Gaëtan Les résultats de deux années d’essai sur l’implantation de diverses espèces et variétés de protéagineux en Ille-et-Vilaine sont présentés dans cet article. Il s’agit de comparer le comportement de 5 types de légumineuses à graines en culture pure en semis de printemps : le pois protéagineux (Audit et Nitouche), la féverole (Espresso et Divine), le lupin blanc (Amiga et Energy), le lupin bleu (Arabella et Probor) et le soja (Protina). Ces deux premières années d’essai ont connu des conditions climatiques limitantes (printemps trop sec ou trop humide). Il apparaît que : - les protéagineux n’apprécient guère les printemps secs ; - lors d’un printemps trop humide, la maîtrise du désherbage reste la question primordiale ; - la culture en pur des pois protéagineux de printemps reste délicate ; - la féverole reste le protéagineux le plus adapté à la Bretagne ; - le soja peut se développer en Ille et Vilaine avec des variétés très précoces ; - le lupin blanc peut être cultivé dans le Nord de l’Ille et Vilaine ; - le lupin bleu mérite d’être de nouveau testé. A noter que la PAIS a également mis en place 3 essais variétaux de légumineuses à graines (lupin, soja et féverole) qui mettent également en évidence l’intérêt de la culture de féverole de printemps pour la Bretagne. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDE CULTURE / PROTEAGINEUX / SOJA / BRETAGNE / RECHERCHE / POIS PROTEAGINEUX / FEVEROLE / LUPIN BLANC / VARIETE / LUPIN BLEU / ILLE ET VILAINE / LÉGUMINEUSE À GRAINES / ESSAI VARIETAL SYMBIOSE n° 174, 01/12/2012, 2 pages (p. 18-19) rrééff.. 118866--008822 ;; Rédaction : ABioDoc

La herse étrille : Repères technico-économiques CHAPUIS Stéphane / COOP DE FRANCE CENTRE / FEDERATION REGIONALE DES COOPERATIVES AGRICOLES Cette fiche a été élaborée dans le cadre du Programme CasDar (compte d'affectation spéciale "Développement agricole et rural") LPC Bio (Légumes de Plein Champ Bio), porté par Bio Centre, et qui avait pour objectif d'accompagner le développement et la structuration de la filière légumes biologiques de plein champ, en zones céréalières, dans les régions du Centre et du Nord de la France. Cette fiche technique, consacrée à la herse étrille, traite notamment des aspects suivants : Principe de fonctionnement ; Conception ; Le choix de la dent ; Réglages et astuces ; Adaptations ; Efficacité ; Éléments de prix de revient. http://lpcbio.org/PDF/fiche-lpc-materiel_etrille.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / HERSE ETRILLE / FRANCE / DONNEE TECHNICO ECONOMIQUE / MATERIEL AGRICOLE / LEGUME DE PLEIN CHAMP / LEGUME / FONCTIONNEMENT / OUTIL À DENT / REGLAGE / EFFICACITE / PRIX DE REVIENT / CONTROLE DES ADVENTICES / DESHERBAGE 2012, 5 p., éd. BIO CENTRE rrééff.. 118866--110044 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

L'écimeuse : Repères technico-économiques CHAPUIS Stéphane / COOP DE FRANCE CENTRE / FEDERATION REGIONALE DES COOPERATIVES AGRICOLES Cette fiche a été élaborée dans le cadre du Programme CasDar (compte d'affectation spéciale "Développement agricole et rural") LPC Bio (Légumes de Plein Champ Bio), porté par Bio Centre, et qui avait pour objectif d'accompagner le développement et la structuration de la filière légumes biologiques de plein champ, en zones céréalières, dans les régions du Centre et du Nord de la France. Cette fiche technique, consacrée à l'écimeuse, traite notamment des aspects suivants : Principe de fonctionnement ; Conception ; Réglages ; Efficacité ; Éléments de prix de revient. http://lpcbio.org/PDF/fiche-lpc-materiel_ecimeuse.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LEGUME DE PLEIN CHAMP / ECIMEUSE / MATERIEL AGRICOLE / DONNEE TECHNICO ECONOMIQUE / CONTROLE DES ADVENTICES / FONCTIONNEMENT / CONCEPTION / REGLAGE / EFFICACITE / PRIX DE REVIENT / LEGUME / FRANCE 2012, 3 p., éd. BIO CENTRE rrééff.. 118866--110055 ;; Rédaction : ABioDoc

Cultiver des haricots verts biologiques destinés à la transformation : Repères technico-économiques SERVICE CULTURE CONSERVES DU BLAISOIS Cette fiche a été élaborée dans le cadre du projet CAS DAR n°9016 « Accompagnement du développement et de la structuration de la filière légumes de plein champ en zones céréalières biologiques » (programme LPC Bio, porté par Bio Centre). Elle aborde plusieurs aspects de la production du haricot vert : Carte d’identité (caractéristiques physiologiques, besoins de la plante) ; Place dans la rotation, choix de la parcelle ; Itinéraire technique (Calendrier de production ; Exemple d’un itinéraire technique après oignon en sol limoneux de Beauce (campagne 2010) ; Semis ; Variétés ; Fertilisation ; Climat et eau ; Désherbage ; Maladies et ravageurs ; Récolte et transport) ; Contexte de la production. http://lpcbio.org/PDF/fiche-lpc-ITK-haricot.pdf Mots clés : HARICOT VERT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LEGUME DE PLEIN CHAMP / PHYSIOLOGIE VEGETALE / RECOLTE / ROTATION DES CULTURES / ITINERAIRE TECHNIQUE / SEMIS / VARIETE / FERTILISATION / CLIMAT / EAU / DESHERBAGE / MALADIE / RAVAGEUR / TRANSPORT / FRANCE / GRANDE CULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / BEAUCE 2011, 6 p., éd. BIO CENTRE rrééff.. 118866--003366 ;; Rédaction : ABioDoc

Cultiver le pois conserve en agriculture biologique : Repères technico-économiques SERVICE CULTURE CONSERVES DU BLAISOIS Cette fiche a été élaborée dans le cadre du projet CAS DAR n°9016 « Accompagnement du développement et de la structuration de la filière légumes de plein champ en zones céréalières biologiques » (programme LPC Bio, porté par Bio Centre). Elle aborde plusieurs aspects de la production du petit pois biologique : Carte d’identité (caractéristiques physiologiques) ; Place dans la rotation, choix de la parcelle ; Itinéraire technique (Calendrier de production ; Exemple d’itinéraire technique ; Semis ; Variétés ; Fertilisation ; Désherbage ; Maladies et ravageurs ; Irrigation ; Récolte). http://lpcbio.org/PDF/fiche-lpc-ITK-pois.pdf Mots clés : POIS / CONSERVE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROTECTION DES VEGETAUX / PHYSIOLOGIE VEGETALE / SEMIS / ROTATION DES CULTURES / ITINERAIRE TECHNIQUE / VARIETE / FERTILISATION / DESHERBAGE / MALADIE / RAVAGEUR / IRRIGATION / RECOLTE / PETIT POIS / LEGUME DE PLEIN CHAMP / FRANCE 2011, 6 p., éd. BIO CENTRE rrééff.. 118866--003377 ;; Rédaction : ABioDoc

La charrue à versoir ou à disque : Repères technico-économiques BIO CENTRE Cette fiche a été élaborée dans le cadre du Programme CasDar (compte d'affectation spéciale "Développement agricole et rural") LPC Bio (Légumes de Plein Champ Bio), porté par Bio Centre, et mené pour accompagner le développement et la structuration de la filière légumes biologiques de plein champ, en zones céréalières, dans les régions du Centre et du Nord de la France. Cette fiche technique, consacrée à la charrue à versoir ou à disque, traite notamment des aspects suivants : Principe de fonctionnement ; Conception ; Réglages et adaptation ; La version à disques ; Éléments de prix de revient. http://lpcbio.org/PDF/fiche-lpc-materiel_charrue.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LEGUME / LEGUME DE PLEIN CHAMP / MATERIEL AGRICOLE / CHARRUE / DONNEE TECHNICO ECONOMIQUE / CHARRUE A DISQUES / TRAVAIL DU SOL / LABOUR / SOL / FONCTIONNEMENT / CONCEPTION / REGLAGE / PRIX DE REVIENT / FRANCE 2012, 5 p., éd. BIO CENTRE rrééff.. 118866--110066 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

La bineuse : Repères technico-économiques CHAPUIS Stéphane / COOP DE FRANCE CENTRE / FEDERATION REGIONALE DES COOPERATIVES AGRICOLES Cette fiche a été élaborée dans le cadre du Programme CasDar (compte d'affectation spéciale "Développement agricole et rural") LPC Bio (Légumes de Plein Champ Bio), porté par Bio Centre, et mené pour accompagner le développement et la structuration de la filière légumes biologiques de plein champ, en zones céréalières, dans les régions du Centre et du Nord de la France. Cette fiche technique, consacrée à la bineuse, traite notamment des aspects suivants : Principe de fonctionnement ; Conception ; Les pièces travaillantes (Dans l'inter-rang : les dents, les lames / dents plates, les disques / les versoirs, les étoiles ; Sur le rang : les doigts plastiques, les herses et houes) ; Le guidage (Fixe ; A correction manuelle ; Autoguidée ; Autopilotée ; Par guidage du tracteur) ; Réglages ; Efficacité ; Éléments de prix de revient. http://lpcbio.org/PDF/fiche-lpc-materiel_bineuse.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / LEGUME / LEGUME DE PLEIN CHAMP / BINEUSE / DONNEE TECHNICO ECONOMIQUE / FONCTIONNEMENT / MATERIEL AGRICOLE / CONTROLE DES ADVENTICES / CONCEPTION / INTER-RANG / RANG / GUIDAGE / REGLAGE / EFFICACITE / PRIX DE REVIENT / FRANCE 2012, pages, éd. BIO CENTRE rrééff.. 118866--110077 ;; Rédaction : ABioDoc

Evolution du matériel : L’offre est-elle adaptée ? POUPEAU Jean-Martial L’offre de matériel agricole est-elle adaptée aux besoins des producteurs biologiques ? A l’approche du Sima 2013, cette question a été posée à quatre spécialistes en machinisme : Eric Canteneur et François Cornuault de l’Union Cuma des Pays-de-la-Loire, Olivier Bouilloux du Sedarb et Jean Champion de la Chambre d’agriculture de la Drôme. Pour eux, le besoin de matériel porte surtout sur la gestion des adventices en grandes cultures (désherbage mécanique et écimage). Concernant les améliorations récentes, les systèmes d’autopilotage et les petites améliorations permettant, entre autres, de travailler au plus près des rangs, sont les plus intéressants (doigts souples en étoile sur bineuse, réglage hydraulique…). Toutefois, le prix des outils reste un frein majeur à leur acquisition. Une des tendances à venir pourrait d’ailleurs être l’achat en commun de matériel, qui permettrait aux agriculteurs d’investir sur des outils plus lourds. Le développement de matériel polyvalent adaptable à différents types de culture pourrait aussi être un gros avantage. Mots clés : MATERIEL AGRICOLE / TEMOIGNAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDE CULTURE / SYSTEME DE GUIDAGE / DROME / CONTROLE DES ADVENTICES / DESHERBAGE MECANIQUE / PAYS DE LA LOIRE / BOURGOGNE / INNOVATION / FRANCE BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 3 pages (p. 41-43) rrééff.. 118866--005599 ;; Rédaction : ABioDoc

Grandes cultures bio sans bétail BÄR Markus Au sud-est de Genève, à Thônex (Suisse romande), un essai de grandes cultures bio sans ou avec peu de bétail est en place depuis 1999. Josy Taramarcaz (domaine de Mapraz), qui en évoque les résultats dans un entretien, précise que la fertilité du sol est maintenue sans engrais de ferme par la rotation des cultures. Le domaine de Mapraz possède des sols assez lourds, profonds et fertiles avec des teneurs en humus situées entre 3,9 et 5,6 %. Après douze ans et deux rotations des cultures, les rendements de blé sont inférieurs de seulement 10 % à la moyenne bio, la féverole n’a subi aucune baisse de rendement, les pois protéagineux ne sont arrivés qu’à 25 % du rendement moyen en bio... Pour les fermes avec peu ou pas de bétail, l’écoulement des céréales, des pois protéagineux et des autres cultures ne pose pas de problèmes mais celui de l’herbe est plus difficile… Josy Taramarcaz précise les conditions de l’essai : une seule rotation pendant les six premières années avec blé-tournesol-blé-féverole-blé-trèfle violet pour la production de semences et deux rotations culturales depuis 2006, l'une avec une prairie temporaire et l'autre avec deux..., 16 m3 de déchets verts ont été épandus tous les deux ans sur la moitié de la surface de l’essai. Josy Taramarcaz aborde les aspects liés au contrôle des adventices. Parmi les résultats applicables, la prairie temporaire de deux ans reste un atout pour lutter contre le chardon et l'approvisionnement en azote peut être régulé par la rotation. Mots clés : GRANDE CULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SUISSE / SOL / ROTATION DES CULTURES / ESSAI / RENDEMENT / FERME DE REFERENCE / AZOTE / VULPIN / ENGRAIS VERT / PRAIRIE TEMPORAIRE / CHARDON / CONTROLE DES ADVENTICES / TRAVAIL DU SOL / SYSTEME DE GRANDES CULTURES SANS ELEVAGE / BLE / POIS PROTEAGINEUX / FEVEROLE / FAUX SEMIS / FERTILITE DES SOLS / LEGUMINEUSE / RECHERCHE BIOACTUALITES n° 10/12, 01/12/2012, 2 pages (p. 14-15) rrééff.. 118866--003344 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Dossier Grandes Cultures : Des rendements nettement supérieurs aux années précédentes TRUTEAU Jérôme / BERNARDEAU Julien / QUIRIN Thierry Depuis 2006, plusieurs variétés de blé, triticale et orge d’hiver sont testées sur différents sites du Poitou-Charentes. Cet article fait le point sur les résultats de la campagne 2011-2012. En 2012, les conditions climatiques auront permis une bonne implantation, un développement précoce, puis un bon remplissage des grains. Les rendements, homogènes et non affectés par les maladies présentes, auront été supérieurs à ceux des années précédentes : 40 qx/ha en moyenne pour le triticale et l’orge d’hiver (30 en 2011) et 30 qx/ha pour le blé tendre (20 en 2011), et ce, avec un taux de protéines moyen supérieur à l'année précédente. Les prix des céréales ont été similaires à ceux de la campagne précédente. Un détail des résultats (rendement, taux de protéines, couverture relative et hauteur moyens d’une quinzaine de variétés) est présenté pour le blé tendre des stations de Vandré (17) et d’Archigny (86). Des préconisations sont ensuite répertoriées pour ces mêmes variétés : productivité, teneur en protéines, compromis rendement – protéines, précocité, morphologie, sensibilité aux maladies, situations pédoclimatiques, régularité. Une synthèse pluri-annuelle des rendements des essais depuis 2006 (et 2007) est présentée pour les Terres d’Aubue (86) et les Terres de Groies (17). Des préconisations sont fournies pour chacune des variétés étudiées, avec des variétés confirmées (Attlas, Arezzo, Renan, Saturnus, Chevalier, Pireneo, Aerobic et Midas), d'autres à développer (Acoustic, Aligator, Athlon) et d'autres à suivre. http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDE CULTURE / RENDEMENT / ESSAI / RECHERCHE / POITOU-CHARENTES / BLE TENDRE / VARIETE / PROTEINE / TENEUR EN PROTEINES / ESSAI VARIETAL / TRITICALE / ORGE L'AUXILIAIRE BIO n° 19, 01/09/2012, 7 pages (p. 12-18) rrééff.. 118866--110011 ;; Rédaction : ABioDoc

Jardinage biologique

Planter, semer... même en hiver GOEPFERT Josiane Josiane Goepfert donne des exemples possibles de semis et plantation de légumes en hiver, assortis, pour certains, de techniques de culture : trio oignon-ail-échalote et salades de printemps même dans le nord de la France (Mulhouse, Jura) ; pois et fèves (façade atlantique, Bretagne, Sarthe), variété ancienne de pois mangetout (Haute-Saône), pommes de terre (Besançon)... Certaines graines de légumes ont même besoin de geler pour germer (cerfeuils tubéreux et musqué, chervis et maceron). Parmi les protections, toutes ont leurs qualités et leurs défauts : les tunnels en plastique ont l'avantage de pouvoir être déplacés ; le châssis (châssis froid ou tiède), qui réclame une attention constante, sera choisi en fonction du climat et des légumes à produire. Les couches chaudes se réalisent également sous un châssis... Mais la serre reste la meilleure des protections des cultures de primeurs. Un encart présente rapidement les légumes primeurs et ceux issus de variétés précoces, un autre parle de deux variétés de choux ayant survécu à - 30°C. Un graphique présente la façon de réaliser une couche chaude. Mots clés : PLANTATION / SEMIS / HIVER / LEGUME / FRANCE / TUNNEL / SERRE / CHASSIS / COUCHE CHAUDE / LEGUME PRIMEUR / VARIETE PRECOCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / JARDINAGE QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 197, 01/11/2012, 5 pages (p. 22-26) rrééff.. 118866--001144 ;; Rédaction : ABioDoc

Fèves et pois dans le Midi LECLERC Blaise La fève s’accommode des températures fraîches et supporte les petites gelées (- 3°C), mais craint les grands froids… Même si les mois d’octobre et novembre sont recommandés pour les semis de fèves ou de pois précoces, en bordure de mer et dans les zones ne connaissant presque jamais de gelées, la fève se sème jusqu’en janvier. Elle est en revanche très sensible aux premières attaques de pucerons. Un jardin fleuri, le semis de roquette à côté des fèves, du romarin autour du potager accueilleront des insectes auxiliaires. Concernant le pois, les températures idéales pour sa croissance se situent entre 18 et 23 °C le jour et entre 7 et 10 °C la nuit. Dans le Midi, il est recommandé de le semer en automne. En terres lourdes et riches en argile, le petit pois est semé dans une rangée remplie de compost bien mûr. L’intérêt des semis d’automne est aussi de faire profiter la fève et le pois des pluies hivernales. Dans le Sud, la production des pois ou des fèves se terminera vers la fin juin au plus tard et pourra être suivie de celle de poireaux d’hiver… Mots clés : FEVE / POIS / SUD / PROTECTION DES VEGETAUX / COMPOST / SEMIS / ASSOCIATION DE CULTURES / FRANCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / JARDINAGE / PETIT POIS / CONDUITE TECHNIQUE QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 197, 01/11/2012, 2 pages (p. 27-28) rrééff.. 118866--001155 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Réguler les insectes au jardin... Par une approche globale GREVISSE Désiré La présence anormale d'insectes est un signal qui avertit d'un déséquilibre de l'écosystème-jardin. C'est au jardinier qu'il revient de déterminer les méthodes les plus douces pour retrouver, dans une optique globale, l'équilibre entre les différentes composantes minérales, végétales et animales. Les actions possibles pour remédier à cette situation concernent : une bonne fertilisation, le travail du sol, un contrôle de l’humidité, la présence d’une grande biodiversité, la rotation des cultures, le compagnonnage, le choix de variétés résistantes, les manipulations adéquates de végétaux. Mots clés : INSECTE / JARDIN / FERTILISATION / TRAVAIL DU SOL / HUMIDITE / BIODIVERSITE / ROTATION DES CULTURES / JARDINAGE / VARIETE RESISTANTE / SEMIS / PRODUCTION VEGETALE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROTECTION DES VEGETAUX / CULTURE ASSOCIEE VALERIANE n° 99, 01/01/2013, 4 pages (p. 22-25) rrééff.. 118866--002200 ;; Rédaction : ABioDoc

Maraîchage

Essai maraîchage 2012 : Diversification en culture biologique sous abris en Provence : Essai variétal en oignon bottes de fin d’hiver (blanc et rouge) MAZOLLIER Catherine / SASSI Abderraouf / SURENA Gérald / et al La culture d’oignons bottes semble être une culture potentiellement intéressante en rotations sous abris car elle s’avère peu ou pas sensible aux ravageurs et maladies de la salade, culture fréquente sous abris. Cependant, on ne dispose pas de références en PACA sur cette culture en production sous abris en termes de variétés, planning de production, potentiel de rendement… Aussi, un essai a été mis en place pour évaluer 9 variétés d’oignons blancs et 3 d’oignons rouges en culture de fin d’hiver sous abris. Il ressort qu’en oignon plat, les variétés sont assez décevantes dans ces conditions de culture. En oignon blanc oblong, la variété Rebouillon est la plus intéressante et Elody est également satisfaisante, mais plus tardive. Les autres variétés testées sont intéressantes, mais plus tardives également. En oignon rouge, les 3 variétés sont très tardives et sensibles aux pourritures. Elles seront à revoir dans des conditions de culture moins denses. Il sera nécessaire de valider ces résultats dans ce créneau de culture. La densité de plantes s’est révélée trop élevée. Ce travail a également confirmé les besoins très importants en main d’œuvre pour la récolte, l’épluchage et la confection des bottes. Mots clés : MARAICHAGE / PROVENCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CULTURE SOUS ABRI / OIGNON / OIGNON BLANC / OIGNON ROUGE / OIGNON BOTTES / VARIETE / ESSAI VARIETAL / RECHERCHE / PROVENCE ALPES COTE D'AZUR MARAICHAGE BIO INFOS n° 74, 01/10/2012, 8 pages (p. 1-8) rrééff.. 118866--008811 ;; Rédaction : ABioDoc

5 ans d’essai mulchs en maraîchage en Savoie KERDRANVAT Anne / CLERC Fabrice L’ADABio, association des agriculteurs biologiques de l’Ain, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, a suivi un essai mulchs mis en place chez un maraîcher bio pendant cinq ans. L’objectif était d’évaluer les effets de différents mulchs (paille, BRF, compost) sur l’enherbement de la parcelle et les effets de leur incorporation sur la fertilité du sol pendant et après la culture. Après une présentation du dispositif expérimental mis en place, les auteurs rapportent les principaux résultats concernant les rendements, la structure du sol, la température du sol, l’évolution de la concentration en azote minéral, la dégradation de la matière organique, l’humidité du sol, la capacité de drainage et l’enherbement. Le bilan est plutôt mitigé, aucun effet récurrent n’ayant été observé. Toutefois, les adaptations réalisées en cours d’essai ont permis d’améliorer la situation. Principal point positif : la très bonne dégradation des trois types de mulchs utilisés. La mesure des rendements va se poursuivre dans les années à venir pour évaluer un éventuel arrière-effet. Mots clés : MULCH / SOL / MARAICHAGE / SAVOIE / EXPERIMENTATION / PAILLE / BOIS RAMEAL FRAGMENTE / COMPOST / CONTROLE DES ADVENTICES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATIERE ORGANIQUE DU SOL ECHO MO n° 98, 01/11/2012, 4 pages (p. 3-6) rrééff.. 118866--005566 ;; Rédaction : ABioDoc

Des matériels adaptés aux besoins : La filière bio trace son sillon RIPOCHE Frédéric En maraîchage biologique, acquérir du matériel adapté aux besoins n’est pas toujours évident, notamment dans les petites structures pour lesquelles le prix du matériel est un frein important à l’achat. Cet article présente des initiatives pouvant permettre de dépasser cette contrainte : - l’autoconstruction et les ateliers de formation destinés aux agriculteurs et aux jeunes en formation par Adabio Autoconstruction (Rhône-Alpes) ; - Mécabio, le projet de Bio Centre, qui recense les innovations en matériel agricole pour le maraîchage dans le but d’améliorer la technicité et de limiter la pénibilité du travail (projet en recherche de financements) ; - le recensement des initiatives chez des producteurs par la Frab Bretagne ; - l’entreprise Terrateck, spécialisée en matériel adapté aux petites et moyennes surfaces ; - le choix d’outils polyvalents comme à l’espace-test Biopousses dans la Manche. Mots clés : MATERIEL AGRICOLE / MARAICHAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AUTOCONSTRUCTION / INITIATIVE / FORMATION COURTE / INNOVATION / PETITE EXPLOITATION / FRANCE BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 5 pages (p. 47-51) rrééff.. 118866--006622 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Dossier travail du sol : Cultiver sans labourer en maraîchage biologique de plein champ : Quels résultats sur planches permanentes ? VEDIE Hélène / CLERC Fabrice / LHOTE Jean-Michel / et al Depuis 2001, plusieurs essais de travail du sol en maraîchage bio ont été mis en place sur des stations expérimentales ou chez des producteurs. Les suivis ont permis de comparer l’effet de différentes techniques de travail du sol sur les résultats culturaux, sur les indicateurs de fertilité physique, biologique et chimique du sol, et sur l’organisation du travail. Il ressort que les planches permanentes (PP) génèrent des rendements globalement comparables à ceux de l’itinéraire de référence. On note toutefois que les adventices sont plus nombreux sur les planches permanentes, ce qui peut engendrer une surcharge de travail. Sur la majorité des sites, la structure du sol est légèrement plus favorable pour les planches permanentes, mais la structure du sol est nettement plus compacte sous le passage des roues et peut se répercuter un peu latéralement. On ne note pas d’effet notable sur l’activité biologique selon les modalités choisies mais la structuration des communautés diffère entre les modalités, avec une proportion de vers endogés plus importante sur les PP. Le gain de temps peut être important si l’itinéraire de départ est intensif mais les essais montrent que le gain n’est pas systématique. Par contre, des avantages d’organisation de travail sont soulignés par les producteurs pour les PP : plus grande souplesse de calendrier d’intervention, meilleure organisation des assolements… Ainsi, les PP sont une alternative possible au labour. Les résultats sont fortement dépendants du contexte (type de sol, cultures, outils utilisés…etc). Le facteur type de sol semble un facteur de réussite crucial. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / MARAICHAGE / TRAVAIL DU SOL / NON LABOUR / CULTURE DE PLEIN CHAMP / SOL / PLANCHE PERMANENTE / RECHERCHE / FRANCE / TECHNIQUE AGRICOLE / LEGUME DE PLEIN CHAMP MARAICHAGE BIO INFOS n° 74, 01/10/2012, 4 pages (p. 1-4) rrééff.. 118866--009966 ;; Rédaction : ABioDoc

Maraîchage : SolAB, quelles données acquises sur les aspects agronomiques et la fertilité des sols en maraîchage ? LHOTE Jean-Michel Le programme CASDAR SolAB sur la fertilité des sols a impliqué plusieurs filières (céréales, arboriculture...) et intervenants de différentes régions. En maraichage, 4 stations sont concernées. Cet article présente les résultats de l'ACPEL, en Poitou-Charentes (un site sableux, l’autre argilo calcaire). L’étude vise, d’une part, à étudier les conséquences sur la productivité et sur la fertilité des sols de la pratique en planches permanentes (PP) par rapport aux pratiques classiques (labour, rotobêche) et, d’autre part, à perfectionner les méthodes d’observations simplifiées de la fertilité des sols (test d’infiltration beer kan et test bêche ou d’observation de structure). Le suivi des critères de productivité montre une minéralisation

azotée plus précoce et plus importante avec PP en situation sableuse. Concernant les comptages d'adventices, l'étude ne met pas en évidence de différences significatives selon les modalités. Les rendements sur PP sont (sauf exception) équivalents voire supérieurs à ceux en situation classique. Les PP permettent une meilleure organisation de l’assolement mais nécessitent des outils particuliers et une bonne connaissance de son sol. Quant à la fertilité des sols, plusieurs analyses ont été réalisées : biologique (Célesta), physique (via des profils culturaux et les méthodes simplifiées) ainsi que chimique (analyses sous différentes approches : classique, Hérody). Les différentes analyses et observations montrent que, sur les 4 ans de la durée de l'étude, la pratique de PP ne modifie pas radicalement les équilibres au niveau des sols. Par ailleurs, deux nouveaux outils d'appréciation de la fertilité de sols ont été testés : le test bêche et l'infiltrométrie de type beer kan. Les essais ont permis d’attester de leur facilité de mise en œuvre et de mettre en avant certaines limites (temps passé et conditions de terrain pour le test beer kan, interprétation des résultats dans les deux cas...). http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOL / MARAICHAGE / FERTILITE DES SOLS / RECHERCHE / PLANCHE PERMANENTE / ETUDE / POITOU-CHARENTES / ADVENTICE / MINERALISATION DE L'AZOTE / ANALYSE DE SOL / RENDEMENT / PROFIL CULTURAL / OUTIL / TEST / EVALUATION / ANALYSE HERODY / ANALYSE CELESTA / TEST BECHE / BEER KAN / INFILTROMETRIE / BIOMASSE MICROBIENNE / MATIERE ORGANIQUE / EXPERIMENTATION / OUTIL DE DIAGNOSTIC / LABOUR / COMPARAISON L'AUXILIAIRE BIO n° 19, 01/09/2012, 5 pages (p. 7-11) rrééff.. 118866--110000 ;; Rédaction : ABioDoc

Plantes aromatiques et médicinales

Nouvelle culture : La gentiane prend racine POYADE Gaëlle La gentiane, plante sauvage de montagne utilisée dans la fabrication de certaines liqueurs, a été récoltée en bio pour la première fois dans le Massif Central après cinq années de culture. Cette plante pousse naturellement dans les estives pâturées, mais certains modes d’arrachage et surtout certaines pratiques d’élevage (labours, chaulage, fauche des prairies) la menacent. En parallèle d’une étude sur sa durabilité réalisée par le Comité des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (CPPARM), l’idée de la cultiver a fait son chemin. Pernot-Ricard fut le premier, à partir des années 70 et, en 2006, la Sicarappam semait le premier hectare en bio, récolté pour la première fois en 2012. Malgré une rentabilité qui semble limitée, cette expérience permettra d’approfondir les connaissances sur la gentiane et donc de faciliter sa sauvegarde. Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / GENTIANE / MASSIF CENTRAL / PLANTE SAUVAGE / CULTURE / RECOLTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CUEILLETTE / MOYENNE MONTAGNE BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 1 page (p. 54) rrééff.. 118866--006644 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Protection phytosanitaire

Les stimulateurs de défenses naturelles des plantes, une stratégie prometteuse pour la protection intégrée des cultures PAJOT Emmanuel Les plantes, comme les animaux, ont la capacité de déclencher un certain nombre de mécanismes de défense qui s’activent en présence de molécules de bio-agresseurs. Le concept de « résistance induite » par des stimulateurs des défenses naturelles (SDN), molécules naturelles ou de synthèse, a été introduit en 1975 par Albersheim et al. Depuis, les SDN font l’objet de diverses études. Cet article présente un état des lieux des connaissances acquises et des travaux et actions menés sur le sujet jusqu’à maintenant. L’auteur y aborde la situation sur le marché des SDN, les atouts et limites de la stratégie des SDN, et les initiatives pour les développer. Mots clés : STIMULATEUR DE DEFENSE NATURELLE / RECHERCHE / METHODE ALTERNATIVE / PROTECTION DES VEGETAUX / DEVELOPPEMENT / OUTIL D'AIDE A LA DECISION VIVRE LA VIGNE EN BIO / VINI VITIS BIO n° 109 - 110, 01/11/2012, 4 pages (p. 32-35) rrééff.. 118866--005522 ;; Rédaction : ABioDoc

Le vinaigre : Efficacité antifongique et antibactérienne sur semences potagères et grandes cultures MARCHAND Patrice / COULOMBEL Aude Dans le cadre de la recherche de traitements pour les semences biologiques, le vinaigre a fait l’objet de plusieurs expérimentations sur semences potagères et de grandes cultures, dont certains résultats sont repris dans cet article. En effet, son principe actif, l’acide acétique, a des actions fongicide, herbicide et bactéricide. Par ailleurs, utilisé à une faible concentration de 0,5 %, le vinaigre aurait un effet positif sur la capacité de germination des semences (tests effectués sur tomates et graines de poivre). A l’inverse, si la concentration est supérieure à 2,5 %, un effet inhibiteur de la germination peut apparaître. En grandes cultures, l’utilisation de 30 à 50 ml de vinaigre par kilo de semences s’est avérée particulièrement efficace contre la carie du blé, sans effet inhibiteur de la germination. Mots clés : PROTECTION DES VEGETAUX / VINAIGRE / TRAITEMENT DES SEMENCES / MARAICHAGE / GRANDE CULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EXPERIMENTATION / MONDE / CARIE ALTER AGRI n° 116, 01/11/2012, 2 pages (p. 30-31) rrééff.. 118866--007711 ;; Rédaction : ABioDoc

Des applications localisées d’huiles essentielles sur foyers de puceron lanigère ONDET Sophie-Joy / CORROYER Nathalie / CHAPELLE Anne Des essais ont été faits en 2012, en région PACA et Normandie, sur le contrôle du puceron lanigère en verger biologique à partir d’huiles essentielles d’origan compact et de sauge médicinale. Réalisés à partir de répétitions de pulvérisations localisées de ces huiles à diverses concentrations, ces essais ont montré un impact positif de ces huiles pour limiter les colonies de ce parasite. L’étude va se poursuivre afin de voir comment optimiser le coût d’un tel traitement et tester sa faisabilité à grande échelle. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ARBORICULTURE / PUCERON LANIGERE / PROTECTION DES VEGETAUX / HUILE ESSENTIELLE / RAVAGEUR / BOUCHES DU RHONE / NORMANDIE / TRAITEMENT / ORIGAN COMPACT / SAUGE OFFICINALE / ESSAI / RECHERCHE / PROVENCE ALPES COTE D'AZUR / POMMIER ARBO BIO INFOS n° 173, 01/10/2012, 3 pages (p. 5-6) rrééff.. 118866--008833 ;; Rédaction : ABioDoc

Biodiversité et régulation des ravageurs en arboriculture fruitière RICARD Jean-Michel / GARCIN Alain / JAY Michel/ et al La prise de conscience de l'importance de la biodiversité gagne chaque jour davantage les esprits. Les agriculteurs en particulier, tout en veillant à la rentabilité de leur activité, sont mis au défi de maintenir la durabilité de leur exploitation en respectant le plus possible l'environnement. Au-delà de son intérêt patrimonial, la biodiversité rend des services fondamentaux à l'homme et à l'agriculture dont on commence juste à percevoir les multiples impacts : lutte contre les ravageurs, fertilité des sols, pollinisation... Tous les acteurs de la production fruitière se doivent donc de prendre en compte la valeur de la biodiversité au quotidien. Cet ouvrage présente d'abord des notions d'agro-écologie pour se focaliser ensuite sur la régulation des ravageurs des vergers par leurs ennemis naturels. Il propose également des méthodes de suivi et de diagnostic de la biodiversité dans les exploitations, associé à un fascicule d'aide à l'identification des principaux ordres et familles d'arthropodes des vergers. Le rôle des infrastructures agro-écologiques et les principes de la lutte biologique par conservation sont abordés avec des conseils de mise en œuvre et de gestion. Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / PROTECTION DES VEGETAUX / ARBORICULTURE / PRODUCTION FRUITIERE / AGROECOLOGIE / LUTTE BIOLOGIQUE PAR CONSERVATION / HAIE / ETUDE / RAVAGEUR / AUXILIAIRE / PSYLLE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMPARAISON BIO-CONV / ABRI / RECHERCHE / LUTTE BIOLOGIQUE / PRATIQUE AGRICOLE / IMPACT / PAYSAGE / ACARIEN / PUCERON / COCHENILLE / MOUCHE / TORDEUSE / NICHOIR / CAMPAGNOL / BANDE ENHERBEE / BANDE FLEURIE / FRICHE / JACHERE / AMENAGEMENT 2012, 472 p., éd. CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) rrééff.. 118866--008866 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Taupin : des pistes à tester chez soi LE MOINE Régis Les taupins sont des ravageurs importants des cultures. Les pertes peuvent aller de 25 à 100 % selon le degré d’infestation de la parcelle. Dans le cadre d’un programme de recherche de 3 ans, le GAB d’Armor a testé diverses stratégies de lutte contre le taupin. Un essai s’est concentré sur l’utilisation d’engrais verts pouvant avoir un effet néfaste sur les populations de larves de taupin, comme la moutarde brune. En effet, celle-ci libère du glucosinate, substance aux propriétés répulsives contre les ravageurs du sol. Une autre hypothèse testée a conduit à réaliser plusieurs travaux du sol avant le semis de maïs pour ramener les larves à la surface et favoriser ainsi leur disparition (prédateurs, outils, soleil, terrain sec…). Enfin, une dernière expérience a consisté à appliquer un produit issu de la fermentation des céréales comme traitement de la semence pour éloigner les larves de taupin (pulvérisation du produit ou pralinage de la semence). Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / GRANDE CULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / TAUPIN / RECHERCHE / ESSAI / BRETAGNE / MAIS / CEREALE / RAVAGEUR / COTES D'ARMOR SYMBIOSE n° 173, 01/11/2012, 2 pages (p. 18-19) rrééff.. 118866--008855 ;; Rédaction : ABioDoc

Taupins et Tipule : Mieux le connaître pour mieux le maîtriser DUMAS Mélissa L’identification des ravageurs des cultures est primordiale à l’agriculteur pour agir au mieux. Dans ce contexte, l’auteur présente le taupin et la tipule des prairies, deux insectes dont les larves causent des dégâts importants à la levée sur maïs et prairies. Leur cycle de vie, les conditions favorables à leur présence, des méthodes d’évaluation des risques et de lutte alternative sont décrits. Une grille d’évaluation pour le taupin, basée sur le précédent, la date de semis et le type de sol, est notamment présentée. Mots clés : INSECTE RAVAGEUR / TAUPIN / TIPULE / MAIS / PRAIRIE / CYCLE DE VIE / LUTTE ALTERNATIVE / EVALUATION DES RISQUES / PROTECTION DES VEGETAUX / FRANCE ATOUT TREFLE (L') n° 68, 22/09/2012, 3 pages (p. 11-13) rrééff.. 118866--007744 ;; Rédaction : ABioDoc

Sol

Il était une fois, le sol (2/3) ; Symbioses au pays des racines GOULFIER Guylaine Les nutriments, puisés par la plante dans le sol, composent la sève brute qui circule vers l’appareil aérien de celle-ci… Cependant, une partie non négligeable de la sève élaborée, jusqu’à 20 % et plus, est acheminée par les racines dans le sol et constitue la rhizodéposition. L’émission dans le sol, par l’extrémité de la racine, de substances carbonées, est à l’origine du fonctionnement de la rhizosphère. A l’autre bout de la chaîne, la mort des bactéries et champignons de la rhizosphère (prédateurs…) libère des éléments minéraux absorbables par la plante. Si les besoins de la rhizosphère en éléments minéraux changent, la plante modifie la composition de sa rhizodéposition... Ainsi, une plante réputée gourmande en potasse sélectionne des populations bactériennes capables de prélever efficacement cet élément dans le sol. La rhizosphère permet également de désagréger la roche-mère (attaque chimique). Le colloque scientifique organisé par la SNHF (Société nationale d'horticulture de France), en mai 2012, à Paris, a permis d'évaluer les connaissances acquises autour des associations symbiotiques qu'entretiennent la très grande majorité des plantes - via leurs racines - avec des champignons (mycorhizes) ou des bactéries du sol. Un schéma montre la vie biologique d'une plante, de la dégradation de la roche-mère à la photosynthèse, et un tableau présente la quantité d'êtres vivants dans 1 g de terre (micro-flore et micro-faune). Mots clés : SOL / RACINE / RHIZOSPHERE / MICRO-ORGANISME / PLANTE / JARDINAGE / BACTERIE / MICRO-NUTRIMENT / ETUDE / FRANCE / HUMUS / VIE BIOLOGIQUE / DECOMPOSITION / VEGETAL / MINERAUX / MYCORHIZE / SYMBIOSE / NUTRITION VEGETALE / DEFENSE NATURELLE DES PLANTES QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 197, 01/11/2012, 5 pages (p. 50-54) rrééff.. 118866--001166 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Viticulture

Réflexions sur la régénération de la vigne LEGER-COURMONT Albert / JULIAN Louis / KASLER Guy / et al A travers diverses réflexions, l’auteur aborde, dans cet article, la question de la régénération de la vigne. Dans un premier temps, deux chercheurs de l’INRA partagent leurs connaissances concernant l’impact des méthodes de reproduction végétative (greffe, bouture…) sur l’évolution génétique des vignes. Actuellement, malgré l’avancée de la recherche sur la génétique, aucune étude n’a permis d’apporter de réponse. Une deuxième partie de l’article retrace l’intégration du labour dans les vignobles et ses effets possibles sur la symbiose entre racines et mycorhizes, et donc sur la santé des pieds de vigne. Une troisième partie présente les différentes techniques de propagation et de multiplication de la vigne, leurs avantages et leurs inconvénients (semis, bouture simple ou enracinée, marcottage ordinaire, renversé ou multiple, provignage et greffe). La problématique de la dégénérescence des vignes et son histoire sont ensuite abordées. Enfin, une dernière partie rend hommage à Albert Léger-Courmont, fondateur de l’Association pour la régénération de la vigne, qui a contribué à la rédaction de cet article. Mots clés : VITICULTURE / VIGNE / RECHERCHE / REPRODUCTION VEGETALE / BOUTURAGE / GREFFAGE / LABOUR / DEGENERESCENCE VIVRE LA VIGNE EN BIO / VINI VITIS BIO n° 109 - 110, 01/11/2012, 13 pages (p. 5-17) rrééff.. 118866--004488 ;; Rédaction : ABioDoc

Le soufre poudre, oui mais ? CHASTAING Séverine Dans le cadre d’une réflexion sur les modalités de réduction des doses de soufre en poudrage, l’ITAB a mené une consultation nationale sur l’utilisation de ce produit, utilisé en AB notamment pour la lutte contre l’oïdium et l’excoriose. Cet article rapporte les principaux résultats de cette consultation : formes de soufre poudre utilisées, avantages et inconvénients. Ils permettent de conclure sur la possibilité de réduire les doses de soufre poudre habituellement utilisées et sur la nécessité de mener des essais pour un usage plus efficient. Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOUFRE / POUDRE / PRODUIT DE TRAITEMENT / LUTTE CURATIVE / LUTTE PREVENTIVE / FRANCE / PROTECTION DES VEGETAUX VIVRE LA VIGNE EN BIO / VINI VITIS BIO n° 109 - 110, 01/11/2012, 2 pages (p. 17-18) rrééff.. 118866--004499 ;; Rédaction : ABioDoc

Fiche technique Matavigne PROMMATA Cette fiche technique présente le porte-outils Matavigne, conçu pour travailler le sol et effectuer les opérations de désherbage mécanique sur l’inter-rang (sous-solage, décompactage, désherbage et griffage) et sur le rang (décavaillonnage et cavaillonnage ou buttage). Plusieurs positions de travail sont possibles, derrière ou sur l’outil, en fonction des travaux à réaliser. Les accessoires et innovations techniques du Matavigne sont décrits, ainsi que les outils pouvant être utilisés : sous-soleuse, dent flexible, buttoir à ailes réglables, décavaillonneuse. Mots clés : VITICULTURE / MATERIEL AGRICOLE / TRAVAIL DU SOL / DESHERBAGE MECANIQUE / PORTE OUTILS VIVRE LA VIGNE EN BIO / VINI VITIS BIO n° 109 - 110, 01/11/2012, 4 pages (p. 19-22) rrééff.. 118866--005500 ;; Rédaction : ABioDoc

Adapter la vinification bio sur les rosés KORALEWSKI Magali-Eve Face au nouveau contexte réglementaire relatif à la vinification en agriculture biologique (mis en application le 1er août 2012), le Centre du rosé a étudié les changements éventuels sur les pratiques œnologiques. Cet article aborde notamment trois interdictions : celle de la PVPP (Polyvinylpolypyrrolidone, utilisée pour maîtriser la couleur des vins rosés), celle du sulfate d’ammonium, et celle du bisulfite d’ammonium. L’auteur présente brièvement quelques alternatives utilisables en viticulture biologique : des auxiliaires à base de dérivés de chitine ou à base de protéines de pois pour remplacer la PVPP, le phosphate d’ammonium ou des préparations à base de dérivés de levure pour remplacer le sulfate d’ammonium, l’utilisation de SO2 (dioxyde de soufre) pur ou associé à du potassium pour remplacer le bisulfite d’ammonium. Mots clés : REGLEMENTATION EUROPEENNE / VITICULTURE / VINIFICATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PRODUIT ALTERNATIF / VIN ROSE / FRANCE REUSSIR VIGNE n° 187, 01/07/2012, 1 page (p. 33) rrééff.. 118866--005533 ;; Rédaction : ABioDoc

Le positionnement du Bt sur eudémis en question GALBRUN Claudine Bacillus thuringiensis (Bt) est préconisé en application du stade « tête noire » à la première éclosion pour lutter contre l’eudémis, mais de récentes études menées par Marc Guisset (Chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales) montrent qu’une utilisation avant le stade « tête noire » présenterait de meilleurs résultats. Par ailleurs, l’adjonction de saccharose au Bt paraît plus efficace qu’une application de Bt seul. Mots clés : VITICULTURE / ETUDE / PROTECTION DES VEGETAUX / INSECTICIDE / EUDEMIS / BACILLUS THURINGIENSIS / LUTTE BIOLOGIQUE / EXPERIMENTATION / PYRENEES ORIENTALES / SACCHAROSE / RAVAGEUR REUSSIR VIGNE n° 187, 01/07/2012, 1 page (p. 26) rrééff.. 118866--005544 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

L’effet produit du Pyrévert confirmé CHARLES Marie-Noëlle Le Pyrévert est le seul insecticide utilisable en viticulture biologique et qui est efficace contre la cicadelle de la flavescence dorée. Toutefois, son utilisation est parfois remise en cause et une étude a été réalisée en 2012 par le SRAL et la Fredon Aquitaine pour ré-étudier son efficacité et son mode d’application. Ainsi, il a été montré que le Pyrévert était efficace quel que soit le nombre de larves avant traitement. Par ailleurs, des échecs de lutte ont pu être observés sur des parcelles non-épamprées ou avec une pulvérisation très hétérogène. Ainsi, la création de bonnes conditions de traitement peut permettre de limiter le nombre de passages. Cela pourrait aussi être le cas si les dates d’application coïncidaient avec les pics d’éclosion des cicadelles, stratégie quelque peu difficile à réaliser du fait de la faible rémanence du Pyrévert. Mots clés : VITICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / CICADELLE / FLAVESCENCE DOREE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EXPERIMENTATION / GIRONDE / DORDOGNE / INSECTICIDE / EFFICACITE DU TRAITEMENT / PULVERISATION REUSSIR VIGNE n° 192, 01/01/2013, 1 page (p. 29) rrééff.. 118866--005555 ;; Rédaction : ABioDoc

Coopératives vinicoles : La bio entre deux eaux GOULETTE Myriam Malgré un important mouvement de conversion à l’agriculture biologique les 3-4 dernières années dans les coopératives vinicoles, celles-ci semblent encore sous-représentées dans la filière viticole biologique. Mi-2012, en France, 173 coopératives sur 700 ont produit du vin issu de raisins biologiques. Seulement trois d’entre elles produisent exclusivement du vin bio. Pour les autres, la part du bio serait très variable, mais aucun chiffre précis n’existe à ce jour sur cette question. Le projet de développer une gamme bio, souvent à l’initiative des coopérateurs, nécessite un volume minimum pour que les coopératives acceptent de se lancer. Toutefois, un refus peut pousser certains à aller voir ailleurs. Avec l’accroissement des volumes de vins bio, se pose aussi la question des débouchés : seront-ils suffisants pour absorber tous les volumes ? Aujourd’hui, le risque d’une commercialisation en conventionnel semble exister. Un encart présente le projet Ventoux Versant Bio, dont l’objectif est de convertir les vignes pour protéger la ressource en eau. Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VIN / PRODUIT BIOLOGIQUE / CONVERSION / COMMERCIALISATION / COOPERATIVE VITICOLE / FRANCE / REGLEMENTATION / EAU / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / PROVENCE ALPES COTE D'AZUR BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 2 pages (p. 52-53) rrééff.. 118866--006633 ;; Rédaction : ABioDoc

Vins d'hier et vins d'aujourd'hui FOURES Jacques J. Fourès a observé l’évolution des vignobles avec le rôle des œnologues dans les chais des appellations moyennes où la qualité de la vinification n’était pas toujours optimale, l’apparition des désherbants, insecticides, engrais chimiques… dans les vignobles, le durcissement de la règlementation des AOC et, en 1970 et 1971, le retour de la prospérité des grands crus… De même au cours du temps, l’œnologie vit apparaître : les premières levures, la mode des filtrations à outrance, l’augmentation des doses de soufre, la hausse des quantités de produits entrant dans les vins (tanin, enzymes…), soit la modification de la typicité de l’appellation, de la durée de conservation des vins ou une variation de leurs PH (entraînant une fragilisation accrue). La perte d’identification des vins au terroir et la modification des besoins nutritionnels nécessaires à la vie des racines de la vigne participent à l’uniformisation des vins… J. Fourès s’intéressa alors aux vins biodynamiques, redécouvrant les qualités des vins de ses débuts et des vignes en meilleure santé. Les stimulateurs de défense des plantes intéressent aussi l’œnologie (tanins et goût du vin) et l’alimentation (antioxydant). Par ailleurs, les raisins, en biodynamie, présentent des qualités particulières qui vont faciliter le bon déroulement de la fermentation et de la vinification… Certains puristes s’efforcent de réaliser des vins sans soufre mais, pour J. Fourès, le soufre a un rôle antioxydant important et, à dose modérée, il préserve les arômes et les parfums. Le soufre est également un antifongique et antibactérien puissant. Sans soufre, l’élaboration des vins est très délicate et J. Fourès a rarement dégusté d’excellents vins n’en contenant pas. La règlementation de vinification Demeter est très stricte et interdit d’ajouter dans le vin des intrants extérieurs non indispensables… Les vins biodynamiques ont, pour J. Fourès, beaucoup de personnalité. Mots clés : FERMENTATION / VITICULTURE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / FRANCE / PORTUGAL / VINIFICATION / SOUFRE / ANTIOXYDANT / OENOLOGIE / VIN / VIGNE / PROTECTION DES VEGETAUX / QUALITE / APPELLATION D'ORIGINE CONTROLEE / REGLEMENTATION / VIGNOBLE / HISTOIRE / INTRANT / TERROIR / TEMOIGNAGE BIODYNAMIS n° 80, 01/12/2012, 10 pages (p. 17-26) rrééff.. 118866--002277 ;; Rédaction : ABioDoc

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Production végétale

Viticulture : Reconnaissance des cicadelles de la vigne au stade larvaire DUFFAU Léa / BOURLON Audrey / AVELINE Nicolas / et al Cette fiche propose des critères de reconnaissance au stade larvaire des cinq espèces de cicadelles majoritairement présentes dans les vignobles du Sud-Ouest : cicadelle verte (CV), italienne (CI), de la flavescence dorée (CFD), pruineuse (CP ou Metcalfa pruinosa) et Phlogotettix cyclops (PC). Des critères morphologiques sont exposés : couleur (CV : du vert au rose, CI : blanchâtre à jaunâtre, CFD et PC : présence de deux tâches noires sur le dernier segment du corps) et taille (CV : entre 0,7 mm et 2 mm, CFD : jusqu’à 5 mm, etc.). Les modes de déplacements sont indiqués (en crabe pour la CV, en ligne droite pour la CI, en sautant pour la CFD, etc.), ainsi que les cycles de vie (nombre de générations par an – 1 à 3 -, etc.). Cette fiche donne également la description des dégâts qu’elles peuvent engendrer (CI : non significatifs, PC : non connus, CV : diminution de la surface foliaire, CFD : transmission de la flavescence dorée conduisant au dépérissement de l’ensemble du plant, CP : développement de pourriture acide liée au miellat rejeté). http://www.penser-bio.fr/L-auxiliaire-bio Mots clés : VITICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROTECTION DES VEGETAUX / CICADELLE / FLAVESCENCE DOREE / VIGNE / DEGAT / CYCLE / MALADIE / LARVE / SUD OUEST FRANCE / CICADELLE VERTE / CICADELLE ITALIENNE / INSECTE RAVAGEUR / DESCRIPTION / SUD OUEST / FRANCE / CICADELLE DE LA FLAVESCENCE DOREE / PHLOGOTETTIX CYCLOPS / CICADELLE PRUINEUSE L'AUXILIAIRE BIO n° 19, 01/09/2012, 3 pages (p. 19-21) rrééff.. 118866--110022 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

MMAARRCCHHEE

Filière

Dossier de presse : 10ème Baromètre Agence Bio / CSA 2012 : 64% des Français ont consommé bio en 2012, 43% au moins une fois par mois, une vraie tendance de fond qui s'affirme AGENCE BIO Dans un contexte économique difficile, les Français se raccrochent à des valeurs fondamentales en matière d'achats. D'après la 10ème édition du Baromètre Agence Bio / CSA, ils sont 71% à déclarer privilégier les produits respectueux de l'environnement et/ou du développement durable lorsqu'ils effectuent leurs achats ; ils étaient 66% en 2011. Cette conscience environnementale croissante est en harmonie avec la montée en puissance de l'agriculture biologique en France. 64% des Français ont consommé bio en 2012 et la part des consommateurs réguliers (au moins une fois par mois) s'élève à 43% alors qu'elle était de 37% en 2003 et de 40% en 2011. 8% des Français sont des "Bio-quotidiens", ce sont les plus assidus. 15% des Français sont des "Bio-hebdos", c'est-à-dire qu'ils mangent bio au moins une fois par semaine et 20% sont des "Bio-mensuels" : ils consomment des produits bio au moins une fois par mois. Enfin, 21% des Français sont des "Bio-occasionnels", ils consomment bio de temps en temps. Au sommaire de ce dossier de presse : 1 - 10ème Baromètre Agence Bio / CSA 2012 : La consommation bio : une vraie tendance de fond qui fait son chemin ; 2 - Rappel des chiffres clés de la bio ; 3 - 2013 : la Bio sur tous les fronts ; 4 - Les fondamentaux de la Bio. http://www.agencebio.org/upload/actu/fichier/Dossier_Presse_AgenceBIO_06022013.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONSOMMATION / CONSOMMATEUR / COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / FILIERE / FRANCE / BAROMETRE / STATISTIQUES / MARCHE / COMMUNICATION / DEVELOPPEMENT DE L'AB / MANIFESTATION / INFORMATION / REGLEMENTATION / FONDEMENT 2013, 69 p., éd. AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique) rrééff.. 118866--009911 ;; Rédaction : ABioDoc

Rayon fruits & légumes : Valoriser les clémentines corses en rayon BIO-LINEAIRES Originaire d'Asie du Sud-Est, la clémentine fut découverte, dans les années 1900, par le père Clément. Elle serait issue du croisement naturel entre mandarinier et bigaradier (orange amère). Le premier clémentinier a été planté en Corse en 1925. Sa culture se localise aujourd'hui principalement dans la plaine orientale de la Corse. En 2007, la clémentine de Corse obtenait officiellement le signe d’origine et de qualité IGP (Indication d’Origine Protégée). Des conseils portent sur les critères qualitatifs à vérifier au moment de l’achat de clémentines, ainsi que sur les principes à respecter au moment de sa mise en rayon (emplacement de premier choix, étalement ou présentation en caisses, réassort…). Mots clés : CLEMENTINE / CORSE / HISTOIRE / ACHAT / LINEAIRE / MAGASIN / CONSEIL / INDICATION GEOGRAPHIQUE PROTEGEE BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 25) rrééff.. 118866--000011 ;; Rédaction : ABioDoc

Rayon fruits : La châtaigne bio : la qualité dans la diversité... BIO-LINEAIRES En raison du potentiel de production à venir, de ses multiples qualités nutritionnelles et de ses diverses présentations (bocaux, purées, châtaignes cuites et pelées prêtes à l’emploi, farine, etc.), la châtaigne devrait rapidement s’imposer dans les rayons des magasins bio… En 2010, 13 % des surfaces des fruits bio étaient affectées à la châtaigne et 17 % pour les noix. L’article présente : - Le marché de la châtaigne : dont celui de la châtaigne élaborée bio qui est un marché en pleine expansion ; l'alimentation des industries de transformation (qui absorbent 80 % des importations françaises de châtaignes) ; - Le + BIO à la production (les châtaigneraies conduites en bio sont exemptes d'engrais chimiques, sans usage de désherbants...) ; - Origine – Variétés (un vaste programme de réhabilitation a été lancé en Dordogne avec le soutien de l'Agence Bio) ; - Qualités nutritionnelles (valeur nutritionnelle comparable aux céréales) ; - Châtaignes fraîches : bien les choisir, les conserver ; - Stockage et désinsectisation avec, pour clés de la réussite, la mise au point, en bio, des techniques de « désinsectisation par injection contrôlée de vapeur incorporée dans un flux de châtaignes » ; - Châtaigne élaborée bio dont les châtaignes cuites et pelées prêtes à l’emploi. Sont brièvement précisés : la différence entre châtaigne et marron, des conseils pratiques destinés aux clients (éplucher, cuire, faire griller les châtaignes) et la façon dont la bière à la châtaigne et la farine de châtaigne sont élaborées. Mots clés : CHATAIGNE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MARCHE / TRANSFORMATION / PRODUCTION / FRANCE / IMPORTATION / INDUSTRIE / PRODUCTION LOCALE / DORDOGNE / STOCKAGE / TRADITION / VARIETE / VALEUR NUTRITIONNELLE / QUALITE / INNOVATION BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 3 pages (p. 27-31) rrééff.. 118866--000022 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

Repères : La bio : dynamisme dans une conjoncture difficile BIO-LINEAIRES Dans un contexte de baisse de la consommation alimentaire au premier semestre 2012 (- 1 % pour les achats des ménages en Hyper et Super (source SymphonyIRI)), le marché des produits bio continue son essor. Toutes catégories confondues, on dénombrait, au 30 juin 2012, plus de 36 400 opérateurs bio (24 015 producteurs, 12 442 opérateurs aval). L'augmentation des surfaces certifiées bio est estimée à 25 % en 2012 (173 000 ha étaient en dernière année de conversion fin 2011). La croissance est observée dans le secteur laitier, des céréales bio, et selon les régions, dans les secteurs de la viticulture et de la production fruitière. De 38 % en 2009, la part (en valeur) des produits bio "importés" consommés en France devrait passer sous la barre des 30 % en 2012. Compte tenu des décisions d'engagement en bio prises depuis le 1er septembre 2010 jusqu'à fin juin 2012, environ 12 500 agriculteurs auraient, à titre strictement indicatif, l'intention de convertir leur ferme à la bio d'ici le 1er septembre 2015. Les perspectives de développement concernent la viticulture (triplement des surfaces du vignoble au cours des quatre dernières années) et l'arrivée des premiers "vins bio" (grâce à la nouvelle règlementation entrée en application le 1er août 2012), ainsi que la restauration commerciale (cahier des charges national réglementant l'utilisation de la mention bio, depuis le 1er octobre 2012). Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / STATISTIQUES / DEVELOPPEMENT DE L'AB / FRANCE / PRODUCTION / OPERATEUR / PERSPECTIVE / CONVERSION / VIN / VITICULTURE / RESTAURATION COMMERCIALE / CROISSANCE / CEREALE / FRUIT / EXPLOITATION AGRICOLE / FILIERE LAIT / MARCHE / IMPORTATION / SURFACE AGRICOLE / CERTIFICATION BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 33) rrééff.. 118866--000033 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier : Le choix du bio GEVAERT Pierre / MERCIER Elisabeth / FERNANDEZ Sauveur / et al Ce dossier, intitulé "Le choix du bio", est constitué des articles suivants : - Une société au bout du rouleau ; - Produire bio : une alternative d'avenir ; - Marchés, Amap, boutiques, GMS, Internet : ça bouge ! ; - Les cantines : porte d'entrée vers la bio ; - La bio, une prise de conscience écocitoyenne. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOCIETE / AGRICULTURE DURABLE / HISTOIRE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / COMMERCE / CONSOMMATION / CIRCUIT DE DISTRIBUTION / FILIERE / FRANCE / GRANDE SURFACE / MAGASIN SPECIALISE / VENTE DIRECTE / INTERNET / VENTE / AGRICULTEUR / CONSOMMATEUR / CANTINE / RESTAURATION COLLECTIVE / RESTAURATION HORS DOMICILE / ECO-CITOYEN / SANTE / ALIMENTATION HUMAINE / SOCIOLOGIE / ETUDE BIOCONTACT n° 232, 01/02/2013, 20 pages (p. 22-58) rrééff.. 118866--008899 ;; Rédaction : ABioDoc

Dossier : Rayon surgelé, un potentiel non exploité BIO-LINEAIRES Selon une enquête de Bio-Linéaires, dont les résultats sont présentés en fin de dossier, 71 % des clients concernés par les surgelés sont insatisfaits par l'offre qu'ils trouvent en magasin bio… Le dossier aborde plusieurs aspects du rayon surgelé : - Surgelé, un marché bio toujours en progression… (marché en croissance depuis 2005, détenu à + de 65 % par les spécialistes du surgelé conventionnel) ; - Surgelé : définition et mode d’emploi de la réfrigération, surgélation, congélation ; la surgélation : comment ça marche… ; matières premières irréprochables ; les techniques de surgélation ; - Surgelé : les avantages : pourquoi faire confiance aux produits surgelés ? ; avantages des produits surgelés pour la filière bio et les clients ; - Surgelé : choisir le bon équipement : deux grandes familles (meubles à groupe extérieur, logé) ; où implanter le rayon surgelés biologiques ? ; quels meubles utiliser ? ; - Surgelé : faire le bon référencement : exemple d’implantation et assortiment type selon la taille du mobilier et la surface du point de vente ; tenir compte de la saisonnalité ; périodes estivales ; - Surgelé : donner les bons conseils : conseils clients ; - Surgelés : focus sur les produits proposés : 10 grandes familles (légumes et fruits (3ème gamme), pomme de terre, pizzas et tartes salées, plats cuisinés…) ; - Les surgelés, il ne faut pas les oublier ! : les poissons et produits de la mer surgelés sauvages ou bio ; les fruits et les légumes surgelés bio ; les quiches et les pizzas surgelées bio ; sans oublier les sorbets et les crèmes glacées bio ; vos conseils de consommation et cuisson pour préserver au mieux les nutriments des surgelés ; - Motivations et comportements des acheteurs de surgelés bio en magasins spécialisés. Mots clés : PRODUIT SURGELE / MARCHE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FILIERE / APPORT NUTRITIONNEL / ENQUETE / DISTRIBUTION / COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / EQUIPEMENT / CONSEIL / MAGASIN BIO / PRODUIT BIOLOGIQUE / REFRIGERATION / SURGELATION / CONGELATION / MATIERE PREMIERE / IMPLANTATION / SAISONNALITE / PRODUIT TRANSFORME / LINEAIRE BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 14 pages (p. 37-63) rrééff.. 118866--000044 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

Focus produit : Soupes prêtes à l'emploi... BIO-LINEAIRES De nombreux avantages poussent à développer l'offre des soupes en magasin. Sur le plan nutritionnel, elles favorisent l’hydratation du corps, ont un effet satiétogène et sont un allié de la minceur, ont une forte teneur nutritionnelle, contiennent des fibres. Sur le plan de la gestion du rayon, selon les types de soupes "prêtes à l'emploi", certaines se conservent à température ambiante et d'autres au rayon frais. La diversité de l'offre permet de répondre à de nombreuses demandes du consommateur. Les soupes "prêtes à l'emploi" bio contiennent : des légumes issus de l'AB, une eau purifiée ou de source, moins de sel, peu ou pas de sucre (non raffiné), pas de matières grasses végétales hydrogénées... Une rubrique « À retenir » fait un point statistique sur le marché des soupes et le comportement des consommateurs. Un graphique présente la répartition des différents segments en % : 59 % (briques), 21 % (déshydratées)... Mots clés : SOUPE / MARCHE / PRODUIT BIOLOGIQUE / STATISTIQUES / COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / LINEAIRE / INGREDIENT / APPORT NUTRITIONNEL / SEGMENT DE MARCHE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 67) rrééff.. 118866--000066 ;; Rédaction : ABioDoc

La bio, dans la crise ! BIO-LINEAIRES "La bio, dans la crise !", tel était le titre de la présentation de Jacques Dupré, directeur Insight de SymphonyIRI Group, à la conférence Eco-food, du 18 septembre 2012. Les chiffres présentés ne concernent que les Produits de Grande Consommation (PGC) en GMS. On intègre dans cette catégorie les produits d'entretien, d'hygiène, les produits de l'épicerie sucrée et salée, les liquides (boissons rafraîchissantes sans alcool - BRSA -, bières, cidres, alcools), les surgelés, les glaces, la crème et les produits frais non laitiers en libre service en poids fixe. Un ralentissement de la croissance du chiffre d'affaires est observé depuis 6 mois mais, en dehors du mois de mars, les chiffres restent positifs. Selon Jacques Dupré, le marché du bio semble impacté par la crise qui s'installe petit à petit dans l'alimentaire. Certains distributeurs ont déjà pris en compte ce ralentissement vraisemblable de la "demande bio" dans leur politique d'assortiment. Les produits locaux pourraient représenter une vraie concurrence pour les produits bio dans l'avenir. Mots clés : STATISTIQUES / PRODUIT BIOLOGIQUE / MARCHE / GRANDE SURFACE / CHIFFRE D'AFFAIRES / PRODUIT ALIMENTAIRE / CONSOMMATION / FILIERE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 35) rrééff.. 118866--001188 ;; Rédaction : ABioDoc

Mesure de l'introduction des produits bio en restauration collective : Rapport Mai 2012 - Etude n° 1101977 CSA L'étude initiée par l’Agence Bio, en 2009, sur l’évaluation des besoins en produits biologiques pour la restauration collective (étude Gressard/CSA/Agence Bio 2009) est actualisée tous les ans. Principaux enseignements en 2012 : Avec les fortes progressions observées en 2010 (+ 6) et en 2011 (+ 11), les établissements de restauration collective qui proposent des produits bio sont maintenant majoritaires (57 % contre 46 % en 2011). Si la hausse (+ 11 points) est observée sur tous les segments, à l’exception des établissements en gestion concédée, le marché du bio est toujours mené par les établissements publics (67 %), de l’enseignement (73 %) et ceux servant plus de 500 repas par jour (75 %). Il est toujours porté par les produits frais (89 %), les produits laitiers (82 %), les légumes frais (77 %) et par des produits d’origine française (83 %). Les pâtes représentent 47 % et le vin 8 %. L’introduction se fait encore dans 40 % des cas sous la forme de produits et d’ingrédients bio plutôt que de plats ou de menus entièrement bio (respectivement 26 % et 34 %). Lorsqu’ils sont introduits, la part des produits bio dans les achats reste stable (12 % contre 11 % en 2011). Sur certaines cibles, il existe encore un potentiel non-négligeable d’établissements pouvant introduire des produits bio dans les années à venir : le secteur privé, la restauration du secteur santé et social, les restaurants collectifs servant 1 à 200 repas par jour. Les établissements ayant introduit des produits bio en 2011 et en 2010 devraient augmenter la part du bio dans leurs achats dans les 5 prochaines années. http://www.agencebio.org/upload/pagesEdito/fichiers/Barometre_restaurationbio_AgenceBIO2012.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RESTAURATION COLLECTIVE / ETUDE / PRODUIT BIOLOGIQUE / STATISTIQUES / RESULTAT / METHODOLOGIE / MARCHE / ENQUETE / ACHAT / FOURNISSEUR / PRODUIT FRAIS / FRUIT / PRODUIT LAITIER / LEGUME / PRODUIT CARNE / PRODUIT SURGELE / EPICERIE / BOISSON / BILAN / FILIERE / PERSPECTIVE / EVOLUTION / FRANCE / COMMUNICATION / BESOIN / FORMATION 2012, 42 p., éd. CSA - Le Baromètre de l'Union des Maisons Françaises rrééff.. 118866--004400 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

Actes du colloque "Restauration collective : comment introduire des produits Bio dans les menus ?" LECOEUR Céline / BOUCHEZ Marie Plus de 250 participants, élus, représentants de l'Etat, de la Région, des collectivités locales et des établissements scolaires, se sont réunis, au Lycée Agro-environnemental de Tilloy-lès-Mofflaines (Pas-de-Calais), le 19 mai 2011, pour débattre de l'introduction des produits bio en restauration collective, lors d'un colloque intitulé "Restauration collective : comment introduire des produits Bio dans les menus ?". Ce colloque a été organisé par A PRO BIO, Pôle de Ressources, de Promotion et de Développement de la filière bio du Nord-Pas-de-Calais. 20 % de produits issus de l'agriculture biologique et des circuits de production locale en restauration collective publique d'ici à 2012 : tel était l'objectif fixé par le Grenelle... L'objectif de ce colloque était de répondre aux questions suivantes : Comment concilier contraintes budgétaires et respect des recommandations nutritionnelles ? Comment introduire des produits bio et locaux en région Nord-Pas-de-Calais tout en respectant les contraintes des marchés publics ? Où et comment s'approvisionner en produits bio et locaux en région Nord-Pas-de-Calais ? Comment développer une offre alimentaire en produits biologiques dans la région ? Trois interventions de spécialistes, suivies d'une table ronde avec des acteurs locaux impliqués dans la restauration collective, ont permis d'y répondre et d'enrichir les nombreux échanges et débats entre les participants. http://draf.nord-pas-de-calais.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/20110519_Actes_du_Colloque_RHD_cle05f5c1.pdf Mots clés : RESTAURATION COLLECTIVE / PRODUIT BIOLOGIQUE / COLLOQUE / ALIMENTATION HUMAINE / NORD PAS DE CALAIS / FILIERE / OFFRE / SURCOUT / CIRCUIT COURT / MARCHE PUBLIC / PROCEDURE / EVALUATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROTEINE / COMPOSITION / TOXICITE 2011, 39 p., éd. A PRO BIO rrééff.. 118866--111122 ;; Rédaction : ABioDoc

Yarrah aliments bio pour chiens et chats : un choix logique ORGANIC PRO En vingt ans, Yarrah Organic Petfood est devenue leader du marché européen des aliments bio pour chiens et chats. Arthur Hartman, responsable de la qualité, et Jolanda Huizing, responsable pour le marketing et la communication, expliquent la démarche de Yarrah. Qu’ils soient conventionnels ou bio, tous les aliments pour chiens et chats font l’objet d’un certain nombre d’obligations légales, établies à l’échelle européenne (Fediaf). Yarrah se distingue des aliments conventionnels par l’origine des matières premières. La certification est conforme à la législation hollandaise « Eko » et réalisée par l’organisme de certification néerlandais Skal. Les aliments sont également conformes au règlement suédois Krav. Comme il n’y pas encore de règlementation européenne, Yarrah dépend de cahiers des charges nationaux. Les ingrédients

Yarrah qui composent les aliments pour chiens et chats sont : du poulet (utilisé plus que d’autres viandes), du bœuf (qui provient de ranchs en Uruguay où le bétail vit uniquement d’herbe), du poisson (issu de pêche durable). Les aliments de l’entreprise Yarrah garantissent une traçabilité, sont sans arôme, contiennent des micronutriments naturels. La gamme comporte un aliment végétalien pour chiens (les chats ont besoin de taurine qui vient de la viande). Selon Yolanda Huizing, les magasins bio ont un rôle important pour la distribution des produits Yarrah. Mots clés : ALIMENT DES ANIMAUX / CHIEN / CHAT / PRODUIT CERTIFIE / QUALITE / TRAÇABILITE / ENTREPRISE / PRODUIT BIOLOGIQUE / MAGASIN BIO / POULET / BOEUF / INGREDIENT / INGREDIENT VEGETAL / MARCHE / EUROPE / PAYS-BAS BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 2 pages (p. 20-21) rrééff.. 118866--001199 ;; Rédaction : ABioDoc

Observatoire 2012 des produits biologiques en restauration collective AGENCE BIO Depuis 2009, l’observatoire national des produits biologiques en restauration collective mesure chaque année le niveau d’introduction des produits biologiques dans le secteur de la restauration collective à caractère social, les différentes voies retenues ainsi que les perspectives de développement. L’introduction des produits biologiques dans la restauration collective constitue en effet un des axes d’actions de la loi "Grenelle 1" visant à favoriser le développement de l’agriculture biologique. Début 2012, près de 6 restaurants collectifs sur 10 proposaient des produits bio, ne serait-ce que de temps en temps. Ce document fait un point sur : la restauration collective à caractère social en France ; la place des produits bio dans ce secteur ; la typologie des établissements introduisant des produits bio dans leur restaurant collectif ; les produits bio les plus introduits ; les formules et la fréquence retenues ; l'importance croissante accordée à la saisonnalité et à l'origine ; le marché des produits bio en restauration collective ; le coût de l'introduction des produits bio ; le bilan positif et les perspectives à horizon 2012-2013. La dernière page du document présente le Comité "Actions en restauration collective bio" (ARC BIO). http://www.agencebio.org/upload/pagesEdito/fichiers/observatoire_restaurationbio2012.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PRODUIT BIOLOGIQUE / RESTAURATION COLLECTIVE / FRANCE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / FILIERE / OBSERVATOIRE NATIONAL 2012, 4 p., éd. AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique) rrééff.. 118866--112222 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

Santé

Zoom produit : Le son de riz, un trésor nutritionnel... BIO-LINEAIRES Le son de riz biologique commercialisé dans les magasins bio comporte généralement le son et le germe, conférant ainsi à ce produit tous les bienfaits de ces deux parties. L'article présente la façon dont il est obtenu, sa composition (lipides, protéines, fibres, toutes les vitamines du groupe B et aussi des minéraux). Le son de riz s'utilise de la même façon que la levure de bière, le germe de blé, le son d'avoine ou de blé, ajouté à des préparations habituelles (mélangé aux flocons d'avoine, de sarrasin, dans les smoothies...). Pour élaborer le son de riz biologique, les riz utilisés sont européens et garantis sans OGM. Mots clés : SON DE RIZ / VALEUR NUTRITIONNELLE / LIPIDE / PROTEINE / FIBRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROPRIETE / COMPOSITION / SANTE BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 71) rrééff.. 118866--000088 ;; Rédaction : ABioDoc

Plante du mois : L'ashwagandha, le ginseng indien BIO-LINEAIRES L'Ashwagandha (Withania somnifera) est une racine indienne utilisée depuis plus de 2000 ans en médecine ayurvédique. Cette plante est à conseiller pour redonner de l'énergie, soulager les articulations douloureuses, soutenir la glande thyroïde, limiter les troubles du sommeil, relaxer les muscles... Elle est également à conseiller en périodes de convalescence ou d'examens... Des études ont révélé certaines autres spécificités de la plante comme son activité antioxydante. Mots clés : PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / ASHWAGANDHA / MEDECINE AYURVEDIQUE / PROPRIETE / SANTE / CONSEIL BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 79) rrééff.. 118866--000099 ;; Rédaction : ABioDoc

Statistiques

Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique - Edition décembre 2012 - Données 2011 INTER BIO NORMANDIE Cette 3ème édition de l'Observatoire Normand de l'Agriculture biologique, fruit du travail d'Inter Bio Normandie, en collaboration avec les Groupements Régionaux d'Agriculture Biologique et les Chambres d'agriculture de Normandie, dresse un état des lieux de l'agriculture biologique normande. Au sommaire de ce document : - L'agriculture biologique en Normandie (2011 : la production bio poursuit sa croissance en France et en Normandie ; L'Orne : le premier département bio normand (en surfaces agricoles) ; L'élevage bovin : l'activité dominante bio en Normandie) ; - Les productions animales bio en Normandie (La production de bovins lait ; de bovins viande ; de viandes blanches : porcs et volailles de chair ; de poules pondeuses ; d'ovins ; de chèvres) ; - Les productions végétales bio en Normandie (Les surfaces fourragères ; Les surfaces en céréales ; en oléagineux ; en protéagineux ; en légumes ; en fruits ; en plantes à parfum, aromatiques et médicinales) ; - Focus sur la filière céréalière bio normande (La production de céréales en Normandie ; Organismes collecteurs et stockeurs bio en Normandie ; La meunerie en Normandie : une bonne valorisation des cultures locales ; La transformation en pain : la boulangerie bio en Normandie) ; - Les préparateurs bio en Normandie (Retour sur les données nationales ; En Normandie) ; - La commercialisation et la consommation des produits bio (La consommation alimentaire de produits bio : où en est-on ? ; Les distributeurs bio ; - La vente directe) ; - Les relevés de prix (Pourquoi le lait et la farine bio ? ; Étude du lait UHT demi-écrémé et de la farine T55 sur l'agglomération caennaise) ; - Aller plus loin... (L'apiculture biologique : petite filière en Normandie ; La formation, des nouveautés en maraîchage bio ; Le recensement agricole 2010) ; - Conclusions et perspectives. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / NORMANDIE / STATISTIQUES / FILIERE / OBSERVATOIRE REGIONAL / DEVELOPPEMENT DE L'AB / PRODUCTION ANIMALE / PRODUCTION VEGETALE / FILIERE CEREALES / TRANSFORMATION / COMMERCIALISATION / CONSOMMATION / PRIX / ETUDE / LAIT / FARINE / APICULTURE / DISTRIBUTION / VENTE DIRECTE 2012, 52 p., éd. INTER BIO NORMANDIE rrééff.. 118866--009922 ;; Rédaction : ABioDoc

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Marché

L'agriculture bio en Rhône-Alpes - Edition 2013 - Repères 2012 : Les chiffres de la production, transformation et distribution CORABIO / BIOCONVERGENCE L'agriculture biologique en Rhône-Alpes en 2012, ce sont : 2 864 exploitations agricoles bio (7,3 % des exploitations régionales), la région est d'ailleurs la 1ère région française en nombre d'exploitations bio ; ce sont aussi 96 075 ha en bio et en conversion (6,2 % de la SAU régionale) ; ce sont encore 1 149 préparateurs bio (12 % des préparateurs bio nationaux), la région est la 1ère en nombre de préparateurs bio, et 539 distributeurs bio (12 % des distributeurs bio nationaux)... Cette publication de Corabio et de Bioconvergence présente les chiffres de l'agriculture bio en Rhône-Alpes au niveau de la production, de la transformation, de la consommation, de la distribution. Elle fait aussi un point sur les productions végétales (légumes frais ; fruits ; vin ; plantes aromatiques et médicinales ; grandes cultures : céréales et oléo-protéagineux) et les productions animales (bovins : valorisation de la viande ; lait et produits laitiers ; caprins et ovins lait ; porcs ; ovins viande ; poulets de chair ; œufs ; apiculture). http://www.corabio.org/images/stories/Publications/2basse%20definition%20du%2020.12%20corabio%202013.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / STATISTIQUES / RHONE ALPES / DEVELOPPEMENT DE L'AB / PRODUCTION AGRICOLE / TRANSFORMATION / CONSOMMATION / DISTRIBUTION / PRODUCTION VEGETALE / PRODUCTION ANIMALE / LEGUME / FRUIT / VIN / PLANTE AROMATIQUE ET MEDICINALE / GRANDE CULTURE / CEREALE / LAIT / OLEOPROTEAGINEUX / BOVIN VIANDE / VIANDE BOVINE / PRODUIT LAITIER / CAPRIN / OVIN LAIT / PORCIN / OVIN VIANDE / POULET DE CHAIR / OEUF / APICULTURE / FILIERE 2013, 40 p., éd. CORABIO (Coordination Rhône-Alpes de l'Agriculture Biologique) / BIOCONVERGENCE rrééff.. 118866--009955 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

EECCOOLLOOGGIIEE && RRUURRAALLIITTEE

Agriculture durable

Nourrir les vaches et préserver les oiseaux des marais POULAIN Cécile / MOLLIER Pascale En Charente-Maritime, une expérimentation système menée par l’Inra applique les principes de l’agroécologie. Située en zone marécageuse, l’exploitation de polyculture élevage (bovin) se veut productrice d’animaux, de cultures mais aussi de biodiversité. La gestion des cultures et prairies, via le pâturage notamment, est réfléchie de façon à favoriser la nidification des espèces d’oiseaux présentes dans la région (hauteur d’herbe au printemps…). L’expérimentation suit une démarche pas à pas dans le but d’atteindre des objectifs quantitatifs : amélioration de la biodiversité, amélioration de la qualité de l’eau et des sols, augmentation de l’autonomie du troupeau. Mots clés : AGRICULTURE DURABLE / BIODIVERSITE / CHARENTE MARITIME / BOVIN / AGROECOLOGIE / POLYCULTURE ELEVAGE / OISEAU / MARAIS / STATION D'EXPERIMENTATION / QUALITE DE L'EAU / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / RECHERCHE INRA MAGAZINE n° 22, 01/10/2012, 1 page (p. XI) rrééff.. 118866--004444 ;; Rédaction : ABioDoc

Agriculture-environnement

Espaces non cultivés et biodiversité en vergers : Vers une meilleure prise en compte TRONEL Claude / RICARD Jean-Michel Les espaces non-cultivés sont des puits de biodiversité qui interagissent avec les espaces cultivés. Ainsi, ils doivent être considérés à part entière comme des éléments de l’exploitation agricole et de son territoire et donc être pris en compte dans la gestion globale du système. En arboriculture par exemple, les interactions entre le verger et son environnement contribuent au bon fonctionnement du système de production, les espaces non-cultivés (haies, bandes enherbées, fossés…) constituant des habitats semi-naturels qui favorisent la présence d’auxiliaires. De ce fait, il est important d’y limiter et d’y raisonner les interventions humaines. Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / ARBORICULTURE / BIODIVERSITE / HAIE / BANDE ENHERBEE / FOSSE / VERGER / ENVIRONNEMENT DU VERGER / AUXILIAIRE / FAUNE / FLORE / BIODIVERSITE FONCTIONNELLE INFOS CTIFL n° 286, 01/11/2012, 4 pages (p. 24-27) rrééff.. 118866--004411 ;; Rédaction : ABioDoc

Protection des troupeaux contre la prédation GARDE Laurent Les grands prédateurs sauvages se développent en France depuis deux décennies dans les Alpes, le Jura, les Pyrénées et gagnent aujourd'hui les Vosges et le Massif central. Ils entrent inévitablement en confrontation directe avec des formes d'élevage qui se sont déployées en leur absence, dans un contexte socio-économique de main d’œuvre devenue rare et chère dans les exploitations. Face à une prédation en augmentation rapide, les éleveurs doivent protéger leurs troupeaux en tenant compte des conditions et limites de mise en oeuvre, et des contraintes engendrées pour le triptyque que constituent l'animal, le milieu naturel et le travailleur. Les connaissances acquises sont majoritairement issues du massif alpin et des systèmes d'élevage ovins allaitants confrontés aux loups. Mais le présent ouvrage explore aussi la diversité des systèmes d'élevage ovins, caprins, bovins, face aux différents prédateurs (loups, lynx, ours, chiens divagants). Dans tous les cas, les outils de protection décrits sont les mêmes. Par contre, leur mise en œuvre, leur efficacité, les contraintes qu'ils engendrent, dépendent des contextes de prédation et d'élevage. La protection des troupeaux relève d'une démarche globale. Elle nécessite pour cela de disposer de diagnostics individualisés, d'une boîte à outils garnie d'une diversité de solutions à combiner selon les cas, enfin d'une action d'accompagnement des exploitations et d'aménagement, raisonnée en fonction des spécificités d'un territoire. Vingt ans après l'arrivée des loups en France, cette synthèse est plus nécessaire que jamais : tous les acteurs concernés font face à deux réalités incontournables ; la première, c'est que la présence des prédateurs sauvages est un phénomène durable dans la société contemporaine ; la deuxième, c'est que tous les systèmes d'élevage et toutes les exploitations n'auront pas la même capacité d'y faire face, aussi bien réfléchis que soient les dispositifs publics. Mots clés : ELEVAGE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / TROUPEAU / PREDATEUR / PASTORALISME / PROTECTION DES ANIMAUX / FRANCE / LOUP / EFFAROUCHEMENT 2012, 312 p., éd. CARDÈRE ÉDITEUR / CERPAM (Centre d'Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée) rrééff.. 118866--008888 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

Viticulture respectueuse du climat sur le Domaine de Beudon GATTINGER Andreas Le domaine viticole de Beudon à Fully VS (Suisse) que cultivent Jacques et Marion Granges est situé sur un plateau qui surplombe la vallée du Rhône. Il compte 12,5 hectares en tout, 9,5 hectares de surface agricole utile dont 6,5 hectares de vigne. Les vignes sont situées à différentes altitudes : sur le plateau entre 740 et 890 mètres, et en plaine, entre 464 et 485 mètres. La pratique de la biodynamie a permis de faire monter la teneur en humus à 3,9 pour cent (= 2,2 % de carbone organique). Sur ces sols, poussent les raisins utilisés pour faire de nombreux vins : Fendant, Cuvée antique, Johannisberg… En plus du raisin pour le vin, les Granges produisent aussi du raisin de table, des pommes, des poires, des plantes aromatiques et médicinales… Le couple de vignerons a reçu le prix « Entreprise Climatique de l’année 2012 » de Bio Suisse pour ses efforts visant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre… D’après les bilans climatiques des domaines viti-vinicoles conventionnels et biologiques effectués dans le monde entier, les émissions de gaz à effet de serre varient de 0,35 à 2,5 kg éq CO2 par bouteille de 75 cl de vin. Avec ses 0,57 kg éq CO2, le Domaine de Beudon fait partie des domaines viticoles les plus efficaces dans ce domaine. La mise en bouteilles représente, la plupart du temps, la plus forte contribution aux émissions de gaz à effet de serre, suivie par les transports et la culture de la vigne. Outre l'application des principes de l'agriculture biodynamique, le domaine viticole des Granges a opté pour l’énergie hydraulique et conçu l’« électro-Beudon », un tout-terrain… Les Granges continuent de développer le domaine tout en accordant une grande importance à l’encouragement de la biodiversité. Des encarts présentent : le prix climatique décerné par Bio Suisse en 2012, le bilan climatique de la production viti-vinicole du Domaine de Beudon, Fully VS. Mots clés : SUISSE / VITICULTURE / VIN / DOMAINE VITICOLE / CLIMAT / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / BIODIVERSITE / BILAN / ENERGIE HYDRAULIQUE / GAZ A EFFET DE SERRE / PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT / TEMOIGNAGE / EMISSION / DIMINUTION / CHANGEMENT CLIMATIQUE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT BIOACTUALITES n° 10/12, 01/12/2012, 3 pages (p. 4-6) rrééff.. 118866--003311 ;; Rédaction : ABioDoc

L'attitude des européens à l'égard de la sécurité alimentaire, de la qualité de l'alimentation et de l'environnement rural : Rapport : Eurobaromètre spécial 389 COMMISSION EUROPEENNE Les données recueillies dans le cadre de cette enquête Eurobaromètre spécial permettent d’identifier l’attitude du public en matière d’achat de denrées alimentaires, d’évaluer le niveau de connaissance des labels de qualité et les perceptions concernant le lien entre l’agriculture et la préservation de l’environnement naturel et rural. L'enquête présentée a été conduite par le réseau TNS Opinion & Social dans les 27 Etats membres de l'Union européenne, entre le 10 et le 25 mars 2012 (26 593 répondants)... Les résultats font ressortir les préoccupations des citoyens (exprimées en %) : nécessité de production suffisante de produits alimentaires pour répondre aux besoins de la population mondiale (76 %) ; capacité de production alimentaire nationale de l'UE et de ses Etats membres pour répondre aux besoins de leurs populations (94 % en Grèce, 11% au Danemark et aux Pays-Bas) ; niveaux de préoccupation à l’égard de la production alimentaire nationale et de préoccupation à l’échelle européenne étroitement liés (83 %). Pour la majorité des citoyens européens, l’UE devrait : aider les autres pays à accroître leur production alimentaire (84 %), accroître sa production alimentaire pour moins dépendre des importations provenant d’autres pays (81%), produire plus de denrées alimentaires pour pouvoir répondre à la demande croissante des consommateurs à l’intérieur et hors de l’UE (77 %). La qualité (96 %), le prix (91 %) et l’origine des denrées alimentaires (71 %) sont considérés comme des aspects importants dans la plupart des Etats membres. Les jeunes citoyens de l’UE sont moins attentifs à la qualité et à l’origine des produits (60 %). 47 % des citoyens européens considèrent que la marque du produit est importante. 67 % vérifient si les produits qu’ils achètent possèdent un label de qualité. Seule une minorité de citoyens européens connaît les logos des systèmes de qualité alimentaire de l'UE. Une majorité de citoyens européens estime que l'agriculture contribue à la beauté des paysages (86 %), aide à préserver et protéger les zones rurales (89 %) et est bénéfique pour l'environnement (81 %). http://ec.europa.eu/agriculture/survey/2012/389_fr.pdf Mots clés : STATISTIQUES / EUROPE / SECURITE ALIMENTAIRE / ALIMENTATION HUMAINE / ENVIRONNEMENT / RURALITE / CITOYEN / ENQUETE / RESULTAT / AGRICULTURE / DEVELOPPEMENT RURAL / PRODUCTION ALIMENTAIRE / MONDE / LOGO / QUALITE / ACHAT / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT 2012, 38 p. + Ann., éd. COMMISSION EUROPEENNE rrééff.. 118866--111111 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

Développement rural

Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : des initiatives innovantes pour les territoires : Boîte à outils pour les collectivités territoriales THÉODORE Mélanie / WILLOT Mélise / LABRIET Julien Dans différentes régions, producteurs, consommateurs, acteurs sociaux, élus locaux, citoyens… participent à de nouvelles initiatives associant activités économiques et action sociale. Il s’agit de projets de circuits de proximité, également vecteurs de solidarité, qui cherchent d'une part à donner accès au plus grand nombre à une alimentation de qualité au travers de l’accessibilité sociale ou géographique ; et/ou d'autre part à accompagner l’insertion économique et sociale des personnes les plus éloignées du monde du travail. En 2012, la FNAB a édité un recueil d’expériences innovantes pour valoriser ces circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique. Pour accompagner leur essaimage sur de nouveaux territoires, elle vient de réaliser deux boîtes à outils, l’une à destination des collectivités territoriales et l’autre à destination des producteurs. Toutes deux ont été réalisées avec le soutien de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) du MAAP et dans le cadre du Programme national de l’alimentation (PNA). Leur objectif : accompagner les acteurs souhaitant initier ou soutenir un projet de circuit de proximité alimentaire intégrant une dimension sociale. Au sommaire de la boîte à outils à destination des collectivités territoriales : 1 - De la production au projet de territoire : les circuits de proximité à dimension sociale comme laboratoire d'expériences ; 2 - Se mobiliser en faveur des circuits de proximité à dimension sociale ; 3 - Politiques territoriales : mobiliser les bons cadres et moyens d'action ; Conclusion : des projets collectifs et partenariaux. http://www.fnab.org/images/files/Se%20former%20s%20'informer/Nos%20publications/BaO-collectivites-28%2001%2013%20version%20%20web_vdef.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOCIETE / CIRCUIT COURT / VENTE DE PROXIMITE / POLITIQUE PUBLIQUE / POLITIQUE TERRITORIALE / TERRITOIRE / DEVELOPPEMENT SOCIAL / DEVELOPPEMENT DE L'AB / DEVELOPPEMENT DURABLE / ECONOMIE SOCIALE / ECONOMIE SOLIDAIRE / PROJET / COLLECTIVITE TERRITORIALE / COOPERATION / DEVELOPPEMENT RURAL / INITIATIVE / SOLIDARITE / INSERTION / FRANCE / CIRCUIT DE PROXIMITÉ / ALIMENTATION HUMAINE / SECURITE ALIMENTAIRE / PRODUIT LOCAL 2013, 68 p., éd. FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des Régions de France) rrééff.. 118866--009900 ;; Rédaction : ABioDoc

Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : intégrer une dimension sociale à un projet collectif de commercialisation en circuits courts : Boîte à outils à destination des producteurs THÉODORE Mélanie / WILLOT Mélise / LABRIET Julien Dans différentes régions, producteurs, consommateurs, acteurs sociaux, élus locaux, citoyens… participent à de nouvelles initiatives associant activités économiques et action sociale. Il s’agit de projets de circuits de proximité, également vecteurs de solidarité, qui cherchent d'une part à donner accès au plus grand nombre à une alimentation de qualité au travers de l’accessibilité sociale ou géographique ; et/ou d'autre part à accompagner l’insertion économique et sociale des personnes les plus éloignées du monde du travail. En 2012, la FNAB a édité un recueil d’expériences innovantes pour valoriser ces circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique. Pour accompagner leur essaimage sur de nouveaux territoires, elle vient de réaliser deux boîtes à outils, l’une à destination des collectivités territoriales et l’autre à destination des producteurs. Toutes deux ont été réalisées avec le soutien de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) du MAAP et dans le cadre du Programme national de l’alimentation (PNA). Leur objectif : accompagner les acteurs souhaitant initier ou soutenir un projet de circuit de proximité alimentaire intégrant une dimension sociale. Au sommaire de la boîte à outils à destination des producteurs : 1 - Qu'est-ce qu'un circuit de proximité à dimension sociale ? ; 2 - Pourquoi œuvrer au développement de circuits de proximité à dimension sociale en agriculture biologique ? ; 3 - Construire collectivement un circuit de proximité à dimension sociale en agriculture biologique : éléments de méthode ; 4 - Région, département, commune et groupement de communes : comment les collectivités territoriales peuvent vous soutenir ? ; Annexes : Glossaire ; Fiches pratiques ; Fiches d'expérience. http://www.fnab.org/images/files/Se%20former%20s%20'informer/Nos%20publications/BaO-producteur-30-01-2013%20version%20web.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CIRCUIT DE PROXIMITÉ / CIRCUIT COURT / COMMERCIALISATION / PROJET / PROJET COLLECTIF / SOCIETE / DIMENSION SOCIALE / AGRICULTEUR / DEVELOPPEMENT SOCIAL / COLLECTIVITE TERRITORIALE / ACTION COLLECTIVE / PANIER / SOLIDARITE / FRANCE / ALIMENTATION HUMAINE / SECURITE ALIMENTAIRE / TERRITOIRE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / DEVELOPPEMENT RURAL / INSERTION / ECONOMIE SOLIDAIRE / ECONOMIE SOCIALE 2013, 72 p., éd. FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des Régions de France) rrééff.. 118866--112255 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

Dossier : Transmission. Julien voit ses cédants comme des passeurs BESNARD Antoine 15 % des fermes bio seront à transmettre dans les 5 prochaines années. Le grand défi, c’est donc de faire en sorte qu’elles restent en bio. Portrait de Julien Bode, jeune maraîcher, installé depuis le 1er janvier 2012, et de son cédant : les difficultés, les problèmes administratifs rencontrés, les atouts de la transmission… Les clés de la réussite d’une transmission de ferme sont ensuite présentées. Une interview de la FD CIVAM 35 permet d'indiquer des actions mises en place pour favoriser la transmission : cafés transmissions, diagnostic transmission qui évalue toutes les possibilités de la ferme, mise en relation, suivi individuel ponctuel, rencontre des agriculteurs de plus de 55 ans… La transmission n’est pas aisée, notamment en élevage où il faut reprendre un cheptel, des bâtiments, des droits, des surfaces… Un cédant peut avoir une appréhension vis-à-vis d’un jeune qui souhaite s’installer en bio... La transmission est aussi un sujet tabou : les gens repoussent l’échéance et se retrouvent à gérer la situation dans l’urgence alors qu’il faut s’y prendre 5 à 10 ans à l’avance… Enfin, un dernier témoignage porte sur le rachat d’une ferme par la foncière Terres de liens. Ceci assure le maintien de la terre dans une vocation agricole et facilite beaucoup les choses en matière de transmission : chaque exploitant locataire d'une partie des terres qui s’en va s’engage à trouver un successeur qui s’intègre bien au projet. Ensuite, pour le repreneur, il n’y a que le matériel à racheter (terres en location). Mots clés : DEVELOPPEMENT RURAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TRANSMISSION / TRANSMISSION D'EXPLOITATION / MARAICHAGE / FINISTERE / BRETAGNE / INSTALLATION AGRICOLE / FONCIER SYMBIOSE n° 173, 01/11/2012, 5 pages (p. 11-15) rrééff.. 118866--009988 ;; Rédaction : ABioDoc

Energie

Bois-énergie sous tension BOUCHER Sandrine Le bois-énergie est la première des énergies renouvelables en France (46 %) et ses perspectives sont ambitieuses. Pour atteindre l'objectif européen de 23 % d'énergies renouvelables en 2020, il est prévu de doubler la production de chaleur (de 8,8 MTep en 2006 à 15 MTep) et de multiplier par six celle d'électricité tirée de la biomasse. L’article fait un point sur : la bûche (80 % de la consommation nationale de bois-énergie), le rythme d’équipement des foyers, les objectifs du Grenelle en termes de chauffage au bois, le label France Bois Bûche ; les granulés bois, l’apparition d’un nouveau marché (chaufferies collectives industrielles), l’évolution des prix, la mondialisation du marché, la production française (fin 2012, environ 70 granulateurs devraient se partager le marché, dont 10 à 15 dotés d’une capacité de 50 à 80 000 t/an) ; l’approvisionnement en sciure (que les granulateurs disputent aux papetiers et aux fabricants de panneaux), l’investissement des

producteurs français dans les ressources de la forêt (petits bois, branches, coupes d’éclaircies) dont dépendent notamment les unités de cogénération biomasse géantes ; la disponibilité nécessaire en bois (seule 60 % de la croissance naturelle est utilisée), la production des plaquettes et sa dépendance au marché du bois d’œuvre, l’abondance de la ressource mais dont l’exploitation se développera lorsque le prix augmentera, la filière. Le débat repose sur la multiplication des projets d’unités de cogénération, dévoreurs de plaquettes, alors que les ressources locales sont incertaines ou déjà insuffisantes dans certaines régions. L’article s’appuie sur les réflexions de spécialistes et présente, sous forme de tableaux, les différents combustibles et le prix en KWH des énergies domestiques. Mots clés : BOIS ENERGIE / ENERGIE RENOUVELABLE / GRANULE BOIS / PROJET / PRIX / PLAQUETTE / CHAUFFAGE / CHAUFFERIE / COMBUSTIBLE / FORET / MARCHE / CONCURRENCE / ENERGIE / MONDE / COMPARAISON / ENVIRONNEMENT / FRANCE QUATRE SAISONS DU JARDIN BIO (LES) n° 197, 01/11/2012, 6 pages (p. 70-75) rrééff.. 118866--001177 ;; Rédaction : ABioDoc

Manger et s’éclairer CAUVIN Brigitte Les chercheurs de l’unité mixte de recherche SYSTEM (Cirad-Inra-SupAgro) ont mis en place, sur le domaine de la Valette, à Montpellier, une installation expérimentale associant panneaux photovoltaïques et production agricole sur une même parcelle. Inspirés en partie de l’agroforesterie, de tels systèmes agrivoltaïques pourraient contribuer à répondre aux enjeux alimentaires et énergétiques de la planète. Les rendements des cultures et des panneaux placés à quatre mètres du sol sont évalués et comparés à des systèmes où les deux types de production sont séparés dans l’espace. Les premiers résultats montrent qu’une exploitation agrivoltaïque de 100 ha pourrait produire autant d’aliments et d’électricité qu’une exploitation de 135 à 175 ha sur laquelle les deux productions seraient séparées. En 2013, un nouveau dispositif de 2 hectares va être mis en place pour tester d’autres modalités, jusqu’alors évaluées grâce à un modèle numérique. Mots clés : ENERGIE / AGRICULTURE / PANNEAU PHOTOVOLTAIQUE / CEREALE / LEGUME / EXPERIMENTATION / RECHERCHE / PRODUCTION ALIMENTAIRE / FOURNITURE D'ENERGIE / ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE / HERAULT / ENERGIE RENOUVELABLE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT INRA MAGAZINE n° 22, 01/10/2012, 2 pages (p. 30-31) rrééff.. 118866--004466 ;; Rédaction : ABioDoc

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Écologie et ruralité

Quelles consommations d’énergie dans les systèmes laitiers herbagers ? DUMAS Mélissa L’outil P.R.A.I.R.I.E a été conçu pour évaluer les consommations énergétiques et les possibilités d’économie d’énergie des élevages bovins lait. Une dizaine d’exploitations du GRAPEA ont pu bénéficier de ce diagnostic, et leurs résultats sont présentés dans cet article. Ceux-ci montrent une grande variabilité de la quantité d’énergie utilisée pour produire 1000 L de lait : de 86 à 150 EQF/1000L (EQF : Equivalent Fioul). La moitié de cette consommation est généralement consacrée à l’alimentation du troupeau (production et achats), d’où un impact direct de ce poste. Une analyse plus détaillée de la quantité d’énergie nécessaire à la production de différents types de fourrages et à l’achat de concentrés a été réalisée. Globalement, il faut deux fois plus d’énergie pour produire une tonne de foin qu’une tonne d’herbe pâturée, et trois fois plus d’énergie pour une tonne de maïs ensilage, là encore, avec des variabilités importantes. Mots clés : CONSOMMATION D'ENERGIE / EXPLOITATION AGRICOLE / ELEVAGE LAITIER / SYSTEME HERBAGER / FOURRAGE / CONCENTRE / DIAGNOSTIC ENERGETIQUE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / BOVIN LAIT ATOUT TREFLE (L') n° 68, 22/09/2012, 2 pages (p. 9-10) rrééff.. 118866--007733 ;; Rédaction : ABioDoc

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Vie professionnelle

VVIIEE PPRROOFFEESSSSIIOONNNNEELLLLEE

Annuaire

Annuaire des fournisseurs bio et en conversion de Rhône-Alpes : Restauration collective - Novembre 2012 CORABIO En préambule de cette nouvelle édition de l'Annuaire des fournisseurs bio et en conversion de Rhône-Alpes - Restauration collective, sont abordés les points suivants : - Repas bio en pratique ; - Qu'est-ce que l'agriculture biologique ? ; - Je m'engage en agriculture biologique ; - Une prise en compte de la saisonnalité des produits ; - Pourquoi les produits bio peuvent-ils être plus chers ? ; - 7 recommandations de base pour introduire des produits biologiques en restauration collective et garantir une maîtrise des coûts ; - Établir une relation partenariale avec les fournisseurs bio de proximité ; - Les règles de communication des produits bio intégrés en restauration collective. L'annuaire liste ensuite les fournisseurs de produits bio de la restauration collective par type de produits (cet annuaire a été conçu dans une logique de développement durable, c'est-à-dire avec le souci de promouvoir prioritairement les agriculteurs et les entreprises de Rhône-Alpes) : - Multiproduits ; - Boissons ; - Épicerie ; - Fruits ; - Légumes ; - Pains ; - Poissons ; - Produits laitiers ; - Viandes et volailles. http://www.corabio.org/images/stories/Publications/121119_annuaire%20rhf.pdf Mots clés : ANNUAIRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FOURNISSEUR / PRODUIT BIOLOGIQUE / RHONE ALPES / RESTAURATION COLLECTIVE / CIRCUIT DE PROXIMITÉ / BOISSON / EPICERIE / FRUIT / LEGUME / PAIN / POISSON / PRODUIT LAITIER / VIANDE / VOLAILLE / FILIERE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / ADRESSE / ENTREPRISE / AGRICULTEUR / PRODUIT LOCAL 2012, 53 p., éd. CORABIO (Coordination Rhône-Alpes de l'Agriculture Biologique) rrééff.. 118866--009944 ;; Rédaction : ABioDoc

Economie

Hold-up sur l'alimentation : Comment les sociétés transnationales contrôlent l'alimentation du monde, font main basse sur les terres et détraquent le climat CETIM / GRAIN "Hold-up sur l'alimentation" est un recueil d'articles produits par GRAIN (petite organisation internationale qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité) au cours de ces dernières années. Il est organisé en trois parties : - Agrobusiness : L'agrobusiness dans le monde : deux décennies de pillage ; La grande arnaque du lait ; A qui profite la sécurité sanitaire des aliments ? ; Une nouvelle offensive dans le monde de la viande industrielle ; Révolution verte au Malawi : les dessous du "miracle" ; Des lois pour en finir avec l'agriculture indépendante ; La lutte contre la contamination par les OGM dans le monde ; - Alimentation et crise climatique : Alimentation et changement climatique : le lien oublié ; Le système alimentaire international et la crise climatique ; La terre au secours de la Terre ; - Accaparement des terres agricoles et le futur de l'agriculture : Les nouveaux propriétaires fonciers ; L'Afrique livrée au big business ; Des acteurs clés dans l'accaparement mondial des terres agricoles ; Des investisseurs saoudiens seraient prêts à prendre le contrôle de la production du riz au Sénégal et au Mali ; Le rapport de la Banque mondiale sur l'accaparement des terres ; Il est temps de proscrire l'accaparement des terres. Mots clés : ALIMENTATION HUMAINE / FONCIER / TERRE AGRICOLE / CHANGEMENT CLIMATIQUE / MONDE / LAIT / SECURITE SANITAIRE / ALIMENT / INDUSTRIE DE LA VIANDE / REVOLUTION VERTE / MALAWI / AGRICULTURE / INDEPENDANCE / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / CONTAMINATION / LUTTE / CRISE / AFRIQUE / SENEGAL / MALI / RIZ / ACCAPAREMENT DES TERRES AGRICOLES / INVESTISSEMENT / ARABIE SAOUDITE / BANQUE / SOCIETE / SECURITE ALIMENTAIRE 2012, 174 p., éd. CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) / GRAIN rrééff.. 118866--003388 ;; Rédaction : ABioDoc

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Vie professionnelle

Références économiques en agriculture bio : Pays de la Loire : Résultats 2011 CER FRANCE PAYS DE LA LOIRE Cette étude, éditée par CER France Pays de la Loire, présente les résultats technico-économiques et financiers de clôtures 2011 des exploitations en production biologique, rencontrées à l'échelle des Pays de la Loire. Au sommaire : - I. Le contexte marché : La production bio rattrape la consommation ; - II. Le contexte régional : La région Pays de la Loire participe à la croissance de la production bio ; - III. Les résultats des producteurs en agriculture biologique 2011 ; - IV. Résultats des producteurs spécialisés en bovins viande 2011 ; - V. Les résultats des producteurs laitiers 2011 ; - VI. Résultats des producteurs spécialisés en aviculture 2011 ; - VII. Résultats grandes cultures 2011 ; - VIII. Résultats économiques en maraîchage 2011. http://extranet.resotic.fr/htmdocs/documents/cer85/monCER/fichiers85/REFERENCES/BIO2012/index.html# Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / STATISTIQUES / PAYS DE LA LOIRE / PRODUCTION / RESULTAT ECONOMIQUE / CONSOMMATION / BOVIN VIANDE / PRODUCTEUR LAITIER / AVICULTURE / GRANDE CULTURE / MARAICHAGE / ECONOMIE 2012, 41 p., éd. CER FRANCE PAYS DE LA LOIRE rrééff.. 118866--003399 ;; Rédaction : ABioDoc

Etranger

Actualité internationale : La bio au Canada : un marché en évolution qui s'organise... BIO-LINEAIRES Selon une récente étude d'Eco Ressources Consultants (sur la base des données de l'OTA (2011) et de Macey (2004)), le marché canadien du bio varierait entre 2,2 et 2,8 milliards de dollars en 2010... En 2008, les Canadiens achetaient surtout les produits biologiques auprès de détaillants conventionnels qui ont grandement stimulé l'émergence de produits biologiques sous les marques de distributeurs au cours de la décennie 2000-2010 (MAPAQ, 2005). La forte croissance de la vente directe est le fait le plus remarquable dans la distribution des produits bio : 19,6 % des ventes en 2008 (AAC, 2010) contre 3 % en 2003 (MAPAQ, 2005)… Des graphiques présentent : la répartition des ventes de produits biologiques, par type de produit, au Canada, en 2008 (Source : Pellard et Homes (2011) ; la répartition des ventes au détail des produits bio en valeur et parts de marché 2008 (source : AAA 2010). Un récent sondage réalisé en 2011 au Québec (Filière biologique du Québec) révèle le comportement de consommateurs dans cette province… Mots clés : CANADA / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MARCHE / STATISTIQUES / PRODUIT BIOLOGIQUE / PRODUCTION / TRANSFORMATION / DISTRIBUTION / VENTE DIRECTE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / PRIX / COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / QUEBEC / FILIERE / ENQUETE / COÛT BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 115) rrééff.. 118866--001122 ;; Rédaction : ABioDoc

Cosmétique : Cosmétique naturelle et bio : "Leben wie Gott in Deutschland" ? 3ème partie BIO-LINEAIRES En Allemagne, comme en France, la cosmétique naturelle n’est pas définie règlementairement. En France, il existe néanmoins des cosmétiques "bio" avec des certifications privées (Cosmébio, Nature & Progrès, BDIH, NaTrue, Soil Association…). L’article reprend l’historique des cosmétiques bio et naturels en Allemagne, avec le logo BDIH, la certification Demeter, le logo international Natrue, le logo Eco-control… Ces nombreux labels compliquent la « lecture » du produit. Un encart est réservé au Congrès professionnel allemand de la cosmétique naturelle. Mots clés : COSMETIQUE / MARQUE / LABEL / COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / PRODUIT BIOLOGIQUE / PRODUIT NATUREL / MARCHE / ALLEMAGNE / FRANCE / COMPARAISON BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 4 pages (p. 87-93) rrééff.. 118866--001100 ;; Rédaction : ABioDoc

Actualité internationale : Suisse, la belle croissance du bio continue... BIO-LINEAIRES En Suisse, pour la première fois depuis sept ans, Bio Suisse a enregistré, en 2011, plus de nouvelles reconversions que de départs, nombre qui a encore augmenté de 27,1 % en 2012 par rapport à 2011. Le nombre de producteurs bio représente aujourd'hui 11 % environ de l'ensemble des exploitations agricoles suisses. Le chiffre d'affaires du marché bio suisse était, en 2011, de 1,45 milliard d'euros (4 milliards en France). Le bio atteint pour la première fois une part de marché de 6 % de l'ensemble des produits alimentaires et toutes les familles de produits les plus demandées ont progressé... Mais un nombre encore plus élevé de familles paysannes bio sera nécessaire pour couvrir la demande des consommateurs suisses - surtout pour les céréales et les oléagineux. Bio Suisse, la principale organisation bio de Suisse et la propriétaire de la marque Bourgeon, continue de s'engager dans le développement du marché, la vulgarisation, la recherche... Des graphiques présentent le marché suisse des produits biologiques de 2007 à 2011 (chiffre d'affaires total en millions de francs suisses, évolution des différents canaux de distribution), ainsi que la répartition de la distribution des produits biologiques par canaux de distribution 2011. Mots clés : SUISSE / CROISSANCE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / PRODUIT BIOLOGIQUE / APPROVISIONNEMENT / MARCHE / DISTRIBUTION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CHIFFRE D'AFFAIRES / PRODUIT ALIMENTAIRE / STATISTIQUES BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 117) rrééff.. 118866--001133 ;; Rédaction : ABioDoc

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Vie professionnelle

La Chèvrerie du Moulin du Wez, un modèle dans la transmission des savoirs MAERCKX Sophie / DEKETELAERE Hélène La Chèvrerie du Moulin du Wez est située à Mierchamps, près de la Roche-en-Ardenne (Belgique). Bernard Moreau, riche d'une expérience de plus de trente ans, y élève en bio une cinquantaine de chèvres et transforme leur lait en fromage. Margot, sa fille cadette, s’investit dans l’activité de la ferme en développant le maraîchage. Cette chèvrerie participe à la formation à l'installation en agriculture paysanne comme ferme-école de l'EPI (Ecole paysanne indépendante). B. Moreau a toujours travaillé dans un esprit d’autonomie, tant pour le matériel que pour l’alimentation du bétail (autoproduction du fourrage et achat d'avoine). Il a réalisé une étable en bois et en autoconstruction et, dans ce même esprit, deux nouveaux bâtiments dans le cadre de la formation de l’EPI. Une trentaine d’ares sont consacrées au maraîchage en traction animale. B. et Margot commencent par un travail du sol de la bande qui sera cultivée l’année suivante, plantent ensuite du seigle… Mots clés : BELGIQUE / CHEVRERIE / MARAICHAGE / INSTALLATION A LA TERRE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / CAPRIN / AUTONOMIE FOURRAGERE / TEMOIGNAGE / TRAVAIL DU SOL / AUTOCONSTRUCTION / BATIMENT DE STOCKAGE / BATIMENT D'ELEVAGE / FORMATION / AGRICULTURE PAYSANNE / ECOLE VALERIANE n° 99, 01/01/2013, 3 pages (p. 38-40) rrééff.. 118866--002222 ;; Rédaction : ABioDoc

Flore & Pomone : Défendre nos variétés locales de pommes et de poires PARIZEL Dominique A Enines, du côté de Jodoigne (Belgique), le verger de l’association Flore & Pomone possède plus de quatre cent cinquante variétés de pommes, de poires et de prunes. Jean-Pierre Wesel a installé ce verger conservatoire en 1978-79 afin de sauvegarder du patrimoine génétique. L'association a développé la co-gestion, un système qui consiste à adopter des lignes du verger et à s’engager à les entretenir… Les variétés trouvées au verger sont très différentes quant au goût mais également du point de vue de la culture et, à ce titre, l’association a un rôle de conseil auprès des personnes qui souhaitent installer un verger chez elles. JP. Wesel rapporte, par exemple, que certaines variétés en haute tige ne peuvent être conservées que trois jours… Les ruches de l’apiculteur Geert Groessens complètent parfaitement l’éco-système verger… Un contact de la NBS (Nationale Boomgaardenstichting) devrait permettre de s’associer à un projet de coopération régionale appelé Ontmoet je buren (Rencontre ton voisin). Il se déroulerait sur deux ans, et se clôturerait, en 2014, avec une grande exposition de fruits... Mots clés : POMME / POIRE / VARIETE LOCALE / ASSOCIATION / VARIETE ANCIENNE / VERGER CONSERVATOIRE / RESSOURCE GENETIQUE / PROJET / BELGIQUE / CONDUITE TECHNIQUE / TEMOIGNAGE / GESTION / RUCHER / BOIS RAMEAL FRAGMENTE / BENEVOLAT VALERIANE n° 99, 01/01/2013, 3 pages (p. 41-43) rrééff.. 118866--002233 ;; Rédaction : ABioDoc

Du coton équitable en Inde HOHMANN Patrick La Remei AG, dont Patrick Hohmann est le fondateur et directeur, produit des articles de prêt-à-porter en coton bio équitable dans une chaîne de production dont la transparence est contrôlée. Elle est active sur plusieurs continents. L’établissement du prix est pratiqué selon une gestion associative. L’économie associative exige généralement un sens des responsabilités très élevé et des compétences, à la fois économiques et humaines. Le travail sur le budget avec des Asiatiques, des Indiens, des Africains, des Européens et des Américains est sans cesse l’occasion d’éprouver les caractères spécifiques de chaque culture. Dans l’article, les perceptions d’un occidental, d’un Indien, d’un Africain sont citées en exemple. L’économie associative semble se présenter comme la solution aux questions sur l’économie mondiale, sur les prix. Un prix équitable n’est pas le même pour tous, mais c’est un prix qui laisse à chacun un espace de développement, un prix transparent… Mots clés : INDE / COTON / COMMERCE EQUITABLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AFRIQUE / ASIE / OCCIDENT / GESTION / BUDGET / ENTREPRISE / ECONOMIE / SOCIETE BIODYNAMIS n° 80, 01/12/2012, 4 pages (p. 36-39) rrééff.. 118866--003300 ;; Rédaction : ABioDoc

Nous devons développer le bio en direction de la durabilité JAUN Stephan L'agriculture biologique suisse est championne du monde pour l'écologie, affirme Urs Niggli, le directeur du FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique), en Suisse, qui pense qu'elle recèle par contre encore un potentiel de développement pour l'aspect social de la durabilité. En Suisse, la combinaison de la loi sur la protection de l’environnement, des exigences pour les paiements directs, de la mentalité suisse et des directives suisses pour l’agriculture biologique a mené à une plus grande durabilité écologique (biodiversité ou protection du sol). Urs Niggli présente les atouts de l'agriculture biologique suisse en matière de durabilité et certaines failles de la règlementation européenne. Cependant, en Suisse, il reste des choses à améliorer comme la consommation d’énergie… Urs Niggli pense également que l’agriculture biologique va toujours plus tenir compte des aspects sociaux - aussi en Suisse. Côté recherche, le FiBL va maintenant se pencher sur les cycles car la pénurie mondiale des ressources va s'aggraver rapidement (recherche notamment sur les mouches hermetia, qui transforment les déchets alimentaires en protéine fourragère pour les non-ruminants). En outre, Urs Niggli estime que la discussion sur les cahiers des charges bio suisses va devoir être relancée et que le label Bourgeon doit être exigeant aussi dans les processus de transformation. Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DURABILITE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / SUISSE / BIODIVERSITE / REGLEMENTATION / MONDE / LABEL / ECOLOGIE / RECHERCHE / TRANSFORMATION / EVALUATION BIOACTUALITES n° 10/12, 01/12/2012, 2 pages (p. 10-11) rrééff.. 118866--003333 ;; Rédaction : ABioDoc

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Vie professionnelle

Remodeler le paysage selon l'idéal de la nature BÖHM Irène L'Autrichien Markus Pölz a aménagé, avec Fabienne Frölich, propriétaire du « Grüne Perle », à Nuglar SO, en Suisse, un terrain selon les principes de la permaculture. Tous deux sont designers en permaculture. En référence aux méthodes et aux principes éthiques de la permaculture (Bill Mollison) et à des explications de Markus Pölz, l’article présente les principaux fondements des systèmes de permaculture : création de microclimats favorables, système de plantation et de culture ininterrompues du sol, diminution de l’empreinte écologique et nécessité "d’intensifier écologiquement" la production. En outre, l’article présente les projets qui sont initiés, en Suisse, autour de la permaculture : formation de designer, conçue par Beat Rölli, président de l’association « Permakultur Schweiz » ; "Centre de l'Unité" de Schweibenalp (20 ha en première année de reconversion Bourgeon) et projet de permaculture alpine « Alpenblühen », à 1 100 mètres d’altitude. La ferme de 14 hectares de Lorenz Kunz, à Esslingen ZH, qui respecte le Cahier des charges de Bio Suisse depuis l’an 2000, est aussi en permaculture (production laitière, porcherie souterraine pour ses quatre truies d’élevage, réalisation de plusieurs étangs reliés entre eux). Mots clés : FORMATION / PERMACULTURE / PROJET / SUISSE / AGRICULTURE DURABLE / MICROCLIMAT / SOL / ALPES / ECOLOGIE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / PORCIN / TERRASSE / FORET / ETANG / ELEVAGE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / INTERACTION / NATURE / PAYSAGE / LABEL / RECONVERSION BIOACTUALITES n° 10/12, 01/12/2012, 3 pages (p. 16-18) rrééff.. 118866--003355 ;; Rédaction : ABioDoc

Généralités

Le changement social BOULC'H Stéphane / RETOLAZA EGUREN Inigo / NIYONKURU Deogratias / et al Dans ce numéro, les rédacteurs des Echos du COTA s’interrogent sur le changement social. Ce changement doit-il impliquer le changement des acteurs ? des solutions proposées ? des modes d’interprétation ? C’est aussi l’occasion pour eux de repenser la justification de leurs actions. Pour tenter d’apporter des réponses, plusieurs initiatives et réflexions sont exposées ici : - l’appui des ONG du Nord au changement social au Sud ; - fiche-outils ; - l’ADISCO et ses partenaires pour le changement politique et social ; - de la planification à la conversation stratégique ; - CNCD-11.11.11 : ensemble pour traduire le changement social dans des actions concrètes ? ; – commerce équitable et changement social, vers un partenariat renforcé ; - changement social : de nouvelles stratégies s’imposent. Mots clés : CHANGEMENT / SOCIETE / PHENOMENE DE SOCIETE / RELATION NORD SUD / INITIATIVE INTERNATIONALE / COMMERCE EQUITABLE / PARTENARIAT / ORGANISATION NON GOUVERNEMENTALE / COOPERATIVE / BELGIQUE / BURUNDI / MONDE / SOCIAL ECHOS DU COTA n° 136, 01/09/2012, 34 pages (p. 1-34) rrééff.. 118866--004477 ;; Rédaction : ABioDoc

Organisation de l'AB

Fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes : Guide 2012-2013 : Un réseau professionnel de 34 fermes pour découvrir l'agriculture biologique CORABIO Le réseau des fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes comprend 34 fermes réparties sur l'ensemble du territoire rhônalpin et représentant toutes les filières de production : élevages bovin, caprin, ovin, porcin et avicole, arboriculture, viticulture, maraîchage, grandes cultures, plantes aromatiques... Dans cette édition de 2012/2013 du guide des fermes démonstration bio de Rhône-Alpes, on retrouve notamment : une présentation du réseau de fermes de démonstration ; une page consacrée aux fondements de l'agriculture biologique ; deux pages sur le thème "Tout savoir pour devenir agriculteur bio" ; 34 fiches de présentation des fermes du réseau. http://www.corabio.org/images/stories/Publications/guidefdd2012.pdf Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RESEAU / RHONE ALPES / ORGANISATION DE L' AB / FERME DE DÉMONSTRATION / PRINCIPE DE L'AB / INSTALLATION AGRICOLE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / PRODUCTION ANIMALE / PRODUCTION VEGETALE / FERME DE REFERENCE 2013, 48 p., éd. CORABIO (Coordination Rhône-Alpes de l'Agriculture Biologique) rrééff.. 118866--009933 ;; Rédaction : ABioDoc

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Vie professionnelle

Diagnostic partagé des freins au développement de l’AB en Picardie pour structurer un projet de transfert participatif MISCHLER Pierre / MELIN Aurélie La Picardie est la région française où l’agriculture biologique est la moins développée, avec seulement 0,7 % de sa SAU convertie en 2011. Dans ce contexte, et dans le but de mettre en place un projet de transfert en AB, l’association Agro-Transfert a réalisé un diagnostic sur les freins au développement de l’AB en Picardie, basé sur une étude de la visibilité de la bio sur internet et sur des enquêtes auprès des agriculteurs. L’accès à l’information sur l’agriculture biologique s’avère plus difficile au Nord de la France (Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais, Picardie) qu’au Sud du pays (Languedoc-Roussillon, PACA, Rhône-Alpes), avec des ressources moins nombreuses et plus longues à obtenir (documents, formations, évènements). Par ailleurs, les freins au développement de l’AB sont majoritairement techniques (gestion des adventices, fertilisation azotée) et économiques (culture sans pesticides de betteraves, de pommes de terre…). Ainsi, le projet de transfert participatif devra valoriser l’expertise des acteurs du terrain afin de produire des références, des méthodes de capitalisation des innovations, des règles d’action issues des agriculteurs et une méthode de conseil en AB. Mots clés : PICARDIE / ORGANISATION DE L' AB / DEVELOPPEMENT DE L'AB / INFORMATION / FREIN A LA CONVERSION / DIAGNOSTIC / INTERNET / ENQUETE / COMMUNICATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE ALTER AGRI n° 116, 01/11/2012, 3 pages (p. 25-27) rrééff.. 118866--006699 ;; Rédaction : ABioDoc

Politique agricole

Actualité syndicale : Synabio : 13 propositions pour le nouveau Plan Bio BIO-LINEAIRES En lien avec les responsables du nouveau Gouvernement, le Synabio (Syndicat national des entreprises bio au service des filières de l'agriculture biologique) participe à l'élaboration du prochain Plan national bio. Le syndicat participe au Comité de Pilotage et a transmis, au ministère de l'Agriculture, une première liste de 13 propositions pour le nouveau plan bio. Elles s'articulent autour de quatre axes principaux : - Axe 1 : Développement et structuration des filières ; - Axe 2 : Exemplarité de l'agriculture bio en termes de développement durable ; - Axe 3 : Valorisation de l'agriculture bio française ; - Axe 4 : Appui transversal au développement. Mots clés : FRANCE / SYNDICAT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / POLITIQUE AGRICOLE / FILIERE / STRUCTURATION DES FILIERES / DEVELOPPEMENT DE L'AB / PLAN DE DEVELOPPEMENT / SOUTIEN / VALORISATION / CONSOMMATION / RECHERCHE / INNOVATION / FORMATION BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 107) rrééff.. 118866--001111 ;; Rédaction : ABioDoc

Réglementation

L'hygiène en point de vente : Règles et exigences de la traçabilité en magasin bio BIO-LINEAIRES Le Règlement CE 178/2002 (« Food Law ») précise un certain nombre de règles de base conçues pour que le marché ne comporte que des aliments sûrs, pour les humains comme pour les animaux. La démarche de traçabilité consiste à donner la possibilité de retrouver la trace des différentes étapes et lieux de vie d’un produit, depuis sa création jusqu’à sa consommation, et, pour les acteurs opérant à tous les niveaux du processus d’une filière, il s’agit de suivre les flux des matières premières, denrées agricoles… et de mettre en place la documentation nécessaire pour identifier chaque opération. Le concept « paquet hygiène », dont le règlement CE 178/2002 est central, recouvre deux notions : « le tracing » (toutes les informations concernant la vie du produit) ; « le tracking » (localisation du produit dans le temps et dans l’espace). Mots clés : MAGASIN BIO / TRAÇABILITE / HYGIENE / POINT DE VENTE / REGLEMENTATION / EUROPE / PRODUIT BIOLOGIQUE / DISTRIBUTION BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 65) rrééff.. 118866--000055 ;; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

RREECCHHEERRCCHHEE &&

SSYYSSTTEEMMEE SSPPEECCIIFFIIQQUUEE

Agriculture biodynamique

Le jardin biodynamique en hiver LECLAIRE Michel L'agriculture biodynamique peut apporter des réponses aux difficultés posées par le réchauffement climatique mais aussi par l'exacerbation des aléas météorologiques (périodes de sécheresse avec de fortes chaleurs, orages violents avec beaucoup d'eau et de vents violents). La période hivernale est un temps d’activité intense dans les profondeurs de la terre (réception des forces de cristallisation). Les recommandations de Michel Leclaire sont de divers ordres : finir de bêcher et de labourer les parcelles libres et procéder au compostage (fumier mis en compostage avec les préparations biodynamiques qui dirigent la fermentation) ; tailler les arbres et arbustes fruitiers dès la fin du risque de gel… Plusieurs activités en février : continuer à retourner les planches libres ; prévoir ce qui sera nécessaire en cours d’année (semences, fumure, matériel divers…) ; repiquer l’ail de printemps… ; semer les fèves, les premiers petits pois ; semer, sous couverts (châssis, tunnels, serres), des carottes, des navets, des radis roses et rouges… Plusieurs activités en mars : proscrire le travail de la terre, lorsqu’elle est encore humide ; continuer à tailler les arbres fruitiers ; faire une pulvérisation de décoction de prêle sur le verger ; commencer les pulvérisations de bouse de corne… Seront semer des légumes-feuille (poireaux...), des légumes-racine (carottes de printemps, navets hâtifs, radis divers…), des légumes-fruit (tomates, courgettes…) ; toutes les fleurs annuelles. Des repiquages pourront également débuter (laitues, batavias blondes ou rouges…). Mots clés : JARDIN / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / HIVER / LEGUME / LEGUME RACINE / LEGUME FRUIT / LEGUME FEUILLE / SEMIS / REPIQUAGE / TRAVAIL DU SOL / COMPOSTAGE / TAILLE / ARBRE FRUITIER / FORCE COSMIQUE / CHANGEMENT CLIMATIQUE / JARDINAGE BIODYNAMIS n° 80, 01/12/2012, 5 pages (p. 3-7) rrééff.. 118866--002255 ;; Rédaction : ABioDoc

Indépendance fécondante : Demeter Suisse a 75 ans MOSER Peter L'Association suisse pour la Biodynamie a fêté, en 2012, son 75ème anniversaire. L’idée et la pratique de l’agriculture biodynamique ont été posées par Rudolf Steiner, fondateur de l'anthroposophie, dans les années vingt. Ses applications ont été mises en œuvre, au début des années trente, en Suisse. Pour l’auteur, la caractéristique - du point de vue historique - de l’agriculture biodynamique est sa capacité à entretenir son indépendance de pensée et à exercer une influence même sur des acteurs en dehors de ses propres structures. Par exemple, dans le cadre du Règlement fédéral sur les prix ou celui du nouvel ordre agricole. En biodynamie, l’agriculture n'est pas seulement réduite à un système de production mais considérée dans son environnement culturel et social. Mots clés : SUISSE / ASSOCIATION / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / EVOLUTION / SOCIETE / AGRICULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / INSTITUTIONNALISATION / PRIX / AUTORISATION / CHARTE / ORGANISATION DE L' AB BIOACTUALITES n° 10/12, 01/12/2012, 2 pages (p. 8-9) rrééff.. 118866--003322 ;; Rédaction : ABioDoc

Manger biodynamique à l'école DREYFUS Laurent L'école Perceval de Chatou est une des deux écoles pratiquant la pédagogie Steiner autour de Paris. On trouve également, à Chatou, l'Institut de formation des maîtres et un Institut de pédagogie curative (pour la formation d'éducateur). Jean-Christophe Deluz, le cuisinier de l'école, essaie au maximum d'appliquer les principes de l'alimentation dynamique sachant qu'il faut une bonne compréhension du comportement humain et des besoins spécifiques des enfants. Malgré la proximité des Halles de Rungis, s'approvisionner en produits biodynamiques ou biologiques est compliqué : pour se procurer entre 35 et 150 kg de fruits ou de légumes par jour, il faut gérer plusieurs fournisseurs… Dans un entretien, JC. Deluz évoque les circonstances qui l’ont mis sur la voie de la cuisine dynamique, la perception qu’ont les enseignants et les enfants de la cuisine de l’école et de son travail, ainsi que les contraintes sanitaires liées à l’utilisation de produits frais, la nécessité d’un respect rigoureux de normes (HACCP, GEMRCN) parfois difficiles à concilier avec la qualité dynamique recherchée. L'approche de l'alimentation est un véritable travail d'équipe, transversal, entre les enseignants, la direction de l'école et la cuisine. Depuis peu, les cuisiniers des écoles Steiner françaises se rencontrent pour échanger sur leurs pratiques et leurs problématiques. A l’échelle internationale, le Goetheanum propose un stage sur la cuisine dynamique en restauration collective. Mots clés : ALIMENTATION HUMAINE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / RESTAURATION COLLECTIVE / YVELINES / APPROVISIONNEMENT / NORME / PRODUIT FRAIS / REPAS / ECOLE / CUISINE / GASPILLAGE ALIMENTAIRE / STAGE / RENCONTRE PROFESSIONNELLE BIODYNAMIS n° 80, 01/12/2012, 5 pages (p. 28-32) rrééff.. 118866--002288 ;; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

Une vinocure de polyphénols au Château Vent d'Autan DREYFUS Laurent Anne et Olivier Godin sont retournés vivre sur la ferme des parents d’Anne, à l'ouest de Cahors, dans le Lot, en 1986. Anne a récupéré son droit à replanter de la vigne et le couple a inscrit son activité en agriculture biodynamique en 1992. La surface cultivée en vignes est d'abord passée à 6,5 ha puis s'est réduite à 1 ha après la diversification actuelle : production de compléments alimentaires à base de polyphénols extraits des pépins de raisin et élargissement de la gamme de leurs productions vinicoles : verjus, vins aromatisés à la framboise, au cassis, ratafia, vin de noix et de pêche… Anne Godin produit du Cahors, un pur Mauzac, du vin du Quercy. Elle s’engage dans les organismes professionnels de l’agriculture bio, dans sa région, puis dans l’association pour la régénération de la vigne… Mais, l’avenir de la bio avec le label européen l’inquiète (avec, par exemple, le projet d’autorisation de métabisulfyte dans le vin bio). En 2001, Olivier s’intéresse aux propriétés médicinales du raisin. Les premières analyses réalisées par l’Université de Bordeaux montrent que les vins du Château Vent d’Autan contiennent trois fois et demie plus de polyphénols que les vins de la région. Outre la production innovante de compléments alimentaires (possible grâce à un brevet désormais protégé), Olivier construit un espace de remise en forme qui propose la vinocure : hammam, luminothérapie… Des encarts présentent : la Terra Preta (terre noire en portugais) biodynamique du Château Vent d’Autan, préparation utilisée à la plantation (jardin, arbres et buissons forestiers) ; les polyphénols et le resvératrol. Mots clés : AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / VITICULTURE / POLYPHENOL / VIN / LOT / DIVERSIFICATION / SANTE / RAISIN / COMPLEMENT ALIMENTAIRE / PARCOURS / TEMOIGNAGE / PLANTATION / DOMAINE VITICOLE / RESVERATROL BIODYNAMIS n° 80, 01/12/2012, 5 pages (p. 12-16) rrééff.. 118866--002266 ;; Rédaction : ABioDoc

La carotte, une racine porteuse de lumière ACREMANT Joel La couleur orange de la carotte est due au carotène (ou carotine), substance étroitement apparentée à la chlorophylle et qui, comme elle, rend possible dans les feuilles vertes l'absorption de la lumière. Le carotène est un corps gras capable d'emmagasiner de la chaleur et de la restituer. L'organisme humain est capable d'élaborer, à partir de cette substance, de la vitamine A. La carotte est aussi particulièrement riche en substances minérales, en silice et fer... Dans les réserves de la racine de cette plante, il y a formation directe de sucre et d’huiles volatiles. Ce légume est conseillé comme tonique général et intellectuel, reminéralisant, anti-anémique, facteur de croissance, dépuratif… Les carottes, consommées crues, rapées, doivent être accompagnées d’un corps gras (meilleure assimilation). Elles se prêtent à la cuisson à l’étuvée… Il est souhaitable d’avoir une large palette d’aromates pour varier la dégustation de ce légume. Une recette indienne « Halwa de carottes » est présentée.

Mots clés : CAROTTE / SANTE / ALIMENTATION HUMAINE / RECETTE DE CUISINE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / PROPRIETE / RACINE / VALEUR NUTRITIONNELLE BIODYNAMIS n° 80, 01/12/2012, 3 pages (p. 33-35) rrééff.. 118866--002299 ;; Rédaction : ABioDoc

Agriculture tropicale

L'élevage traditionnel, une source et un support pour l'innovation agro-écologique : la pratique du piquet aux Antilles BOVAL Maryline / COPPRY Ode / NAVES Michel / et al L’élevage « au piquet », ou encore à l’attache, est pratiqué en Guadeloupe (bovin, caprin, voire porcin), et plus généralement aux Antilles, mais également sous de nombreuses autres latitudes. Si cette pratique a semblé un temps archaïque, elle se développe à nouveau avec la crise économique. Une enquête sur plus de 250 exploitations, en Guadeloupe, a mis en évidence une grande diversité de pratiques, notamment en fonction de la zone géographique (présence de zones dortoirs, longueur de l’attache…). Les éleveurs considèrent l’élevage au piquet comme un outil de gestion à la fois souple et intensif, économique (peu d’investissements…), adapté aux surfaces réduites ou morcelées et qui permet d’exploiter des parcelles cultivées après la récolte. Les productions de viande sont estimées à 350-500 kg de poids vif/ha/an. En Guadeloupe, le revenu de la vente des animaux est à associer à la vente de fumier, de plus en plus rémunératrice. Un inconvénient de cette conduite réside dans les contraintes de déplacements individuels (véritable problème au-delà de 30 bêtes), estimés à environ 15 minutes/animal/jour. Pour cela, les éleveurs familiarisent très jeunes leurs animaux et sélectionnent les plus dociles. Dans les terrains escarpés ou arbustifs, les animaux sont souvent attachés par les cornes pour éviter le risque de strangulation. Pour les animaux, le stress lié à l’attache au piquet serait atténué par les interventions quotidiennes des éleveurs et par la prévisibilité de l’évènement (la réaction de stress étant surtout induite par la façon dont l’animal se représente l’évènement perturbateur). Une démarche de recherche a été menée, tentant de concilier les pratiques traditionnelles bien maîtrisées par les agriculteurs, les ressources localement disponibles et des acquis scientifiques, dans l’optique d’améliorer les performances individuelless et à l’hectare. Les résultats ont montré une bonne croissance de génisses élevées au piquet et ils ont permis de mieux comprendre les relations herbe-animal. Au final, l’élevage au piquet s’est révélé performant des points de vue écologique, économique et social. Mots clés : ELEVAGE / AGRICULTURE TROPICALE / GUADELOUPE / ATTACHE DES ANIMAUX / ETUDE / RECHERCHE / FOURRAGE / PRATIQUE D'ELEVAGE / OBSERVATION / ÉLEVAGE AU PIQUET COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA (LE) n° 62, 01/12/2012, 11 pages (p. 87-97) rrééff.. 118866--112277 ;; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

Agroforesterie

L’agroforesterie ? Oui mais... DAURIOS Mickaël L’agroforesterie fait de plus en plus d’émules. Toutefois, cette pratique n’est pas simple et elle nécessite du temps, des soins et des techniques bien spécifiques. Cet article apporte quelques éléments de réflexions sur le développement de la filière et sur les conditions de ce développement. Pour cela, l’auteur, de la structure Arbres et Paysages 33, s’appuie sur l’exemple de la Ferme du Moulinat, en Gironde. Un premier bilan rapporte les dégâts liés au gibier, l’inadaptation de certaines essences implantées ou encore les effets de l’emploi de Bois Raméal Fragmenté (BRF). Par ailleurs, des effets bénéfiques sont observés, notamment sur la croissance des arbres qui profitent d’une présence plus forte de l’agriculteur-sylviculteur et donc de soins particuliers. Question débouché, la création d’une coopérative régionale pourrait faciliter les ventes. Mots clés : AGROFORESTERIE / GIRONDE / FILIERE / EXPERIENCE / DEBOUCHE / ESSENCE FORESTIERE / DEGAT DE GIBIER VIVRE LA VIGNE EN BIO / VINI VITIS BIO n° 109 - 110, 01/11/2012, 4 pages (p. 23-26) rrééff.. 118866--005511 ;; Rédaction : ABioDoc

Biotechnologies

Dossier : L'OGM est incompatible avec la citoyenneté PARIZEL Dominique / FICHERS Marc / SOURICE Benjamin L’étude menée par l’équipe du Professeur Séralini sur l’impact du maïs NK603 sur des rats a provoqué de nombreuses réactions amenant les autorités à interroger diverses instances comme l’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Ce dossier présente une analyse de ce qui s’est passé, de ce que cela démontre, des protocoles mis en place pour expertiser l’impact des OGM ou encore des vides juridiques ou méthodologiques autour de l’expertise en général face à des questions complexes souvent multi-pluridisciplinaires. Une des questions soulevées (parmi d’autres) est de savoir si un scientifique, très spécialisé, est apte à expertiser les effets multiples d’un produit, comme un OGM ? Comment peut-il donner un avis sur les impacts possibles en termes environnemental ou sociétal, s’il est spécialisé en toxicologie ou en génétique ? La place du citoyen est aussi soulevée, ainsi que l’importance de la transparence. Mots clés : ETUDE / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / EXPERTISE / LEGISLATION / SANTE / ENVIRONNEMENT / TRANSPARENCE / SOCIETE / INDEPENDANCE / CITOYEN / CITOYENNETE / SCIENTIFIQUE / RECHERCHE / SCIENCE / TOXICITE / BIOTECHNOLOGIE VALERIANE n° 99, 01/01/2013, 15 pages (p. 6-20) rrééff.. 118866--009977 ;; Rédaction : ABioDoc

Hold-up sur le vivant : Ethique & manipulations SARTOR Pierre L'évolution des biotechnologies a pris un tournant majeur avec le développement des OGM et des méthodes de séquençage de l'ADN. La brevetabilité du vivant est au centre d'un débat de société qui touche bien des domaines : droit, économie, éthique, écologie... Sur un sujet complexe et mal connu du public, cet ouvrage propose une démonstration qui s'appuie sur de nombreux exemples, pour convier le lecteur à réagir et à faire preuve de lucidité. Pédagogique et engagé, il permet de prendre la mesure de découvertes déterminantes pour l'avenir de l'humanité. Mots clés : BIOTECHNOLOGIE / ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / VIVANT / BREVET SUR LE VIVANT / SOCIETE / ETHIQUE / ASPECT JURIDIQUE / GENE / ECONOMIE / RECHERCHE / DROIT / ECOLOGIE 2012, 128 p., éd. EDITIONS SANG DE LA TERRE rrééff.. 118866--110033 ;; Rédaction : ABioDoc

Expertise des OGM : L'évaluation tourne le dos à la science JACQUEMART Frédéric La question des OGM reste enfermée dans des controverses conflictuelles qui masquent largement l’essentiel du problème, cette partie hors du champ de la technique mais qui conditionne le futur. Pour régler cette question technique, Inf’ogm a pris le parti d’éplucher quelques dossiers et de comparer les positions des experts lorsqu’ils sont en position de scientifiques et lorsqu’ils sont en position d’experts, pour montrer leurs contradictions. D’autant que l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA), interrogée pendant plusieurs années sur l’innocuité du maïs MON810, a finalement, selon l'auteur, répondu à côté de la question, admettant implicitement ses faiblesses. Ce document, rédigé par Frédéric Jacquemart, docteur en médecine, spécialiste de biologie médicale et docteur es sciences, et édité par Inf’OGM, se présente comme suit : - 1. Le maïs MON810, présentation ; - 2. Les conditions de l’évaluation ; - 3. Analyses statistiques ; - 4. L’affaire MON810 ; - 5. Evaluation allergologique ; - 6. Autres dossiers de demandes. http://reseau-environnement-sante.fr/2012/10/17/ressources/expertise-des-ogm-levaluation-tourne-le-dos-a-la-science/ Mots clés : ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / EXPERTISE / SCIENCE / EVALUATION / MAIS MON810 / STATISTIQUES / EVALUATION ALLERGOLOGIQUE / ORGANISATION / TOXICOLOGIE / CONTROVERSE / PROTEINE VEGETALE / TEST / METHODE / POLEMIQUE 2012, 62 p., éd. INF'OGM rrééff.. 118866--111133 ;; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

Recherche Les politiques publiques des sciences de l’environnement et des technologies à l'épreuve du développement durable VINDIMIAN Eric L’auteur présente son analyse sur les conséquences d’une recherche publique non dédiée à la compréhension du fonctionnement des écosystèmes mais plutôt axée sur le développement d’un progrès supposé à travers l’innovation technique. Or, considérer que la technologie est la solution à tout, même aux problèmes qu’elle génère en termes d’environnement ou de santé publique, amène à deux effets majeurs : des financements publics ne permettant pas d’avancées majeures et le maintien de la vision que l’environnement, la biodiversité sont des contraintes et non des atouts. Favoriser par un financement public pertinent, la recherche sur le fonctionnement de la biosphère ou des écosystèmes permettrait d’apporter à la sphère économique et technique les connaissances nécessaires pour développer des innovations techniques faisant de l’environnement un atout. C’est l’approche que promeut l’agriculture écologiquement intensive, basée sur le développement de techniques agricoles inspirées du fonctionnement des écosystèmes. Ainsi, un financement public d’une recherche centrée sur l’environnement et non sur la technologie, cette dernière étant du ressort des entreprises, serait la base d’un vrai développement durable. Mots clés : POLITIQUE PUBLIQUE / ENVIRONNEMENT / TECHNOLOGIE / DEVELOPPEMENT DURABLE / RECHERCHE PUBLIQUE / FINANCEMENT / INNOVATION / SCIENTIFIQUE / EXPERT / TERRITOIRE / MONDIALISATION / SCIENCE LES DOSSIERS DE L'ENVIRONNEMENT DE L'INRA n° 33 - Rio + 20 : comment rechercher un développement durable ?, 01/06/2012, 13 pages (p. 47-59) rrééff.. 118866--008877 ;; Rédaction : ABioDoc

Ressources génétiques

Disponibilités en semences bio : De nouvelles espèces hors-dérogation RIVRY-FOURNIER Christine Si la production de semences bio s’accroît (4 776 ha en 2012, soit 1,5 % des surfaces en multiplication), elle ne comble toujours pas les besoins qui augmentent également. Toutefois, le recours aux demandes de dérogation se stabilise et est même en recul pour certaines espèces (oléagineux, céréales à paille, fourragères). Fin 2012 et début 2013, de nouvelles espèces sont passées en hors-dérogation : l’oignon jaune hybride, les feuilles de chêne de plein champ vertes et rouges ou encore le triticale (au 1er avril 2013). La liste des espèces disponibles est visible sur le site du Gnis : www.semences-biologiques.org. Mots clés : SEMENCE VEGETALE / RESSOURCE GENETIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DEROGATION / FRANCE / MULTIPLICATION DES SEMENCES / PRIX BIOFIL n° 85, 01/01/2013, 1 page (p. 56) rrééff.. 118866--006655 ;; Rédaction : ABioDoc

Focus produit : Blé khorasan et blé khorasan Kamut® : bien les identifier BIO-LINEAIRES Relancé alors qu'il allait disparaître, le blé khorasan se cultive librement dans le monde… Le blé Khorasan est l’ancêtre du blé dur moderne et trouve son origine dans le croissant fertile. Parmi les caractéristiques particulières de cette ancienne céréale, l’étude de IFAA (International Food Allergy association), aux USA, révèle que le khorasan Kamut® est mieux supporté par 70 % des personnes sensibles au blé. Le blé khorasan vendu sous la marque kamut® est exclusivement en culture biologique et jamais modifié génétiquement. La société Kamut Enterprises of Europe bvba (KEE) a déposé le mot « Kamut » et utilise la marque Kamut® afin de protéger et de préserver les caractéristiques originelles du blé Khorasan et garantir certains critères de qualité aux consommateurs. Ceux-ci sont présentés dans l'article, ainsi que les spécificités de la culture du Khorasan kamut® et la façon dont la protection de la marque kamut® est assurée par la société KEE. Mots clés : ORIGINE / HISTOIRE / CARACTERISTIQUE / CEREALE / BLE / MARQUE / VARIETE ANCIENNE / PROTECTION / KAMUT / PROPRIETE / RESSOURCE GENETIQUE / SANTE BIO LINEAIRES n° 44, 01/11/2012, 1 page (p. 69) rrééff.. 118866--000077 ;; Rédaction : ABioDoc

Rencontres Internationales « Maisons des Semences Paysannes » KENDALL Jennifer Plus de 300 agriculteurs, techniciens, chercheurs mais aussi jardiniers de plus de 15 nationalités différentes se sont retrouvés, en Dordogne, fin septembre 2012, à l’occasion des Rencontres Internationales « Maisons des Semences Paysannes ». Ces organisations collectives de gestion des semences paysannes se multiplient à travers le monde. Elles permettent le partage des semences et des savoir-faire qui y sont liés. En se retrouvant pendant quatre jours à Boulazac, les organisations ont pu échanger sur leurs modes de fonctionnement, sur la législation, sur les financements, visiter des fermes ou encore échanger des semences. Les collectifs français avaient préalablement capitalisé leurs expériences à travers une enquête en 2011, mettant déjà en évidence la diversité des dispositifs existants, en fonction notamment des espèces végétales concernées. Mots clés : RESSOURCE GENETIQUE / SEMENCE VEGETALE / MULTIPLICATION DES SEMENCES / BANQUE DE SEMENCES / SEMENCE PAYSANNE / DORDOGNE / FRANCE / MONDE / RENCONTRE ALTER AGRI n° 116, 01/11/2012, 1 page (p. 5) rrééff.. 118866--006677 ;; Rédaction : ABioDoc

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Recherche et système spécifique

Partout dans le monde, des semences paysannes DIVE Delphine / BOUTIAU Bernard / BAUDAUT Yves / et al Les Rencontres Internationales des Maisons des Semences Paysannes (organisées par le Réseau Semences Paysannes) se sont tenues à Périgueux (Dordogne), en septembre 2012. Trois cents participants sont venus d’une vingtaine de pays différents, de tous les continents : des paysans essentiellement, mais aussi des chercheurs (INRA, CNRS), des animateurs de structure, des agronomes… Le Réseau Semences Paysannes (RSP), créé en 2003, est à l’origine de cette conscience commune en faveur des semences paysannes comme une résistance créatrice, pour la biodiversité cultivée et pour l'autonomie des paysans… La définition de semences paysannes par le RSP est la suivante : « Nous entendons par « variétés paysannes », les variétés que nous, paysans, sélectionnons et que nous ressemons et continuons à faire évoluer dans nos champs pour les adapter à de nouvelles nécessités agronomiques, alimentaires, culturelles, ou dues aux changements climatiques. Nous considérons que ces activités sont un droit imprescriptible de chaque paysan, chaque jardinier… ». Ailleurs dans le monde, il est question de semences créoles, natives… Ces rencontres ont été marquées par la présence de fortes personnalités (François Delmond, Guy Kastler, Philippe Catinaud…) et l’émergence de nombreux collectifs. Nature & Progrès Belgique a présenté le projet de Maison de la Semence Citoyenne… Des encarts sont réservés à la présentation de collectifs en faveur des Semences paysannes : "Centre de Développement Agricole et Artisanal" (Togo), Association Deccan Development Society (Inde), association Pétanielle (France), association Arche Noah (Autriche), « casa de sementes » (Brésil), réseau SEED (Luxembourg), association Kaol Kozh (Bretagne). Mots clés : SEMENCE PAYSANNE / RENCONTRE / FRANCE / MONDE / BELGIQUE / LUXEMBOURG / BRESIL / BRETAGNE / COLLECTIF / AUTRICHE / ASSOCIATION / RESEAU / TEMOIGNAGE / DEFINITION / AFRIQUE DE L'OUEST / RESSOURCE GENETIQUE / SEMENCE VEGETALE VALERIANE n° 99, 01/01/2013, 4 pages (p. 26-29) rrééff.. 118866--002211 ;; Rédaction : ABioDoc

Divherba, maison de la semence fourragère de l’AVEM GRESSIER Estelle Tout éleveur souhaite mettre en place un type de prairies parfaitement adapté à son contexte pédoclimatique et à son type d’élevage, mais les variétés commerciales ne répondent pas toujours à ces attentes. L’AVEM (Association Vétérinaires-Eleveurs du Millavois), engagée dans une approche de la santé animale qui englobe tous les aspects du sol à l’animal, s’est, elle aussi, interrogée sur l’adaptation des semences fourragères avec un objectif d’autonomie. Dans le contexte du projet CASDAR ProAbiodiv, Divherba, la Maison de la semence de l’AVEM, a été créée en janvier 2012. Ses travaux pour les trois premières années portent notamment sur : - le recensement des ressources fourragères locales et la caractérisation de leur adaptabilité (notamment sur le sainfoin) ; - la sélection participative du sainfoin ; - la multiplication et la diffusion des populations intéressantes ; - la qualité sanitaire et d’usage des graines produites ; - ou encore la conservation des lots de graines d’intérêt. Mots clés : RESSOURCE GENETIQUE / SEMENCE PRAIRIALE / AVEYRON / AUTONOMIE FOURRAGERE / MULTIPLICATION DES SEMENCES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / SELECTION PARTICIPATIVE / SEMENCE VEGETALE ALTER AGRI n° 116, 01/11/2012, 2 pages (p. 6-7) rrééff.. 118866--006688 ;; Rédaction : ABioDoc

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Les Brèves

BBRRÈÈVVEESS AABBIIOODDOOCC

Lancement du 8

ème Appel à projets Avenir Bio

L’Agence Bio lance le 8

ème appel à projets destiné à

soutenir des initiatives de développement des filières biologiques. Les aides du Fonds Avenir Bio sont complémentaires des dispositifs existants et doivent permettre de donner plus d’impact et d’amplitude à des projets d’envergure nationale ou supra régionale et/ou présentant un caractère pilote et très innovant pour le développement de l’agriculture biologique. Les candidats à cet appel à projets doivent déposer leur dossier auprès de l’Agence Bio au plus tard le 3 avril 2013. Le texte de l’appel à projet, ainsi que toutes les pièces jointes à remplir sont téléchargeables à l’adresse : http://www.agencebio.org/pageEdito.asp?IDPAGE=147&n2=135

Source : Agence Bio, fév. 13 2

ème édition du concours photo de l’Agence Bio

L’Agence Bio lance la 2

ème édition du concours

photographique : « Les Terroirs Bio des régions de France ». Ce concours est ouvert à toutes les personnes intéressées par l’agriculture biologique, les femmes et les hommes qui la développent. Les participants ont jusqu’au 16 avril 2013, 14 h, pour présenter une série de 6 clichés témoignant de la Bio dans les régions, à travers ses acteurs, ses métiers, ses techniques et la diversité de ses produits. Au maximum, les œuvres de 15 candidats seront présélectionnées par un jury constitué notamment de photographes et de représentants de l’Agence Bio. Les 3 lauréats, sélectionnés, d’une part, par le jury professionnel (1

er et 2

ème prix), d’autre part, par le

public (3ème

prix), se verront remettre un montant total de 4 500 euros. Les compositions présélectionnées seront soumises au vote du public lors d’une exposition qui se tiendra dans le cadre du Printemps BIO, première quinzaine de juin. Pour plus d’informations : www.agencebio.org

Source : Agence Bio, fév. 13

Enquête Ufc-Que Choisir sur le “sans Ogm” Selon une enquête réalisée par l’Ufc-Que Choisir, la grande distribution française n’utilise pas assez l’étiquetage « sans Ogm », dispositif entré en vigueur l’été dernier. Selon son enquête dans 324 grandes surfaces, seules deux enseignes, Carrefour et Auchan, ont fait cet effort pour leurs produits de marques distributeurs (MDD), proposant tous deux « une véritable gamme de produits « sans Ogm » ». « Si l’indisponibilité actuelle de produits laitiers « sans Ogm » peut s’expliquer par la longueur de la mise en place de cette filière, pour les autres aliments en revanche les professionnels ne peuvent arguer de la récente entrée en vigueur de la règlementation, puisque les contours des modalités de communication du « sans Ogm » étaient connus dès 2008 », déplore l’association. « Est-ce qu’ils sont en train de faire des tests ou est-ce que cela ne les intéresse pas ? », s’interroge Olivier Andrault, chargé de missions au sein d’Ufc-Que Choisir et responsable de l’enquête.

Sources : Ufc Que Choisir, http://www.bio-marche.info, 28 fév. 13

Suisse : le moratoire sur les OGM en danger ? Alors que les Chambres fédérales suisses viennent de prolonger le moratoire sur les OGM, le Conseil fédéral veut lever l’interdiction à l’échéance fin 2017. Selon Swissinfo, « le gouvernement veut aller de l’avant et profiter de ce délai pour finaliser la modification de la loi sur le génie génétique et les ordonnances d’application ». Son idée consiste à créer un régime de coexistence entre cultures conventionnelles et cultures génétiquement modifiées, avec la possibilité de créer des régions sans OGM. Selon le Programme national de recherche (PNR 59) sur les plantes génétiquement modifiées, aucun risque significatif, ni pour la santé ni pour l’environnement, n’a été relevé. Ainsi, les chercheurs considèrent qu’une interdiction durable n’est scientifiquement pas justifiée. Le gouvernement propose alors de mettre en place un dispositif protégeant les cultures conventionnelles des mélanges indésirables et des disséminations non contrôlées d’OGM dans l’environnement. Pour l’association suisse StopOgm et ses organisations membres, « …les propositions règlementaires ne sont pas applicables en réalité. Les distances d’isolations ne permettent pas d’éviter les contaminations dans le petit territoire suisse, mais uniquement de garantir le 0,9 % du seuil d’étiquetage. » Pour en savoir plus : http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/Genie_genetique:_le_Conseil_federal_veut_lever_linterdiction.html?cid=34864828 http://www.stopogm.ch/

Sources : StopOGM, http://www.bio-marche.info, 16 fév. 13

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Les Brèves

IFOAM France – 10 ans de concertation pour la Bio Réunis le 28 janvier 2013 à Paris, les adhérents du groupe français d’IFOAM (Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique) ont constaté la maturité de leur association et envisagé une nouvelle étape. Créée en 2004 sous le nom d’AsAFI, l’association des adhérents français d’IFOAM rassemble les principales composantes de la bio française, avec des représentants des producteurs, des transformateurs, des organismes de contrôle, de la recherche, de la formation et de la documentation, d’interprofessions régionales, de marques bio privées et de consommateurs. Sa mission est de faciliter la concertation entre les bio français pour mieux défendre leur vision de l’agriculture dans les échanges avec les autres pays du monde. Au sein du groupe IFOAM Europe, les Français ainsi réunis ont pu faire entendre leur voix et construire avec leurs homologues bio des arguments destinés à la Commission européenne pour que les principes et les intérêts de l’agriculture biologique soient respectés dans les choix règlementaires ou pris en compte dans les choix politiques (Politique Agricole Commune par exemple). En 2012, l’association a aussi obtenu sa reconnaissance en tant que groupe IFOAM à part entière. Sept autres groupes IFOAM existent dans le monde, dont seulement deux groupes nationaux, le Japon et maintenant la France. Source : Communiqué de presse d’IFOAM France,

7 fév. 13 Canada : FAQ sur la norme nationale AB L’Agence canadienne d’inspection des aliments, en partenariat avec la Fédération Biologique du Canada (FBC), a mis en place le Comité d’interprétation des normes biologiques (CIN). L’objectif de ce comité est de conseiller le Bureau Bio-Canada sur l’interprétation de questions relatives à la Norme nationale sur l’agriculture biologique. Les questions soulevées par les entreprises au sujet de la Norme nationale sont désormais publiées et les réponses sont affichées pour une période de 60 jours aux fins d’examen et de commentaires. Pour en savoir plus : http://www.organicfederation.ca/fr/questions-et-r-ponses-du-cin-en-consultation-publique

Sources : Organic Federation, http://www.bio-marche.info, 18 fév. 13

Mouvement FNH : I Field Good La Fondation Nicolas Hulot souhaite attirer l’attention sur la place et le rôle de l’agriculture dans notre société. Pour la fondation, une autre agriculture est possible : une agriculture d’avenir, écologique, juste et solidaire. Elle désire mettre en lumière les opportunités d’un changement de modèle agricole grâce aux propositions issues de son Think tank et de sa participation à différents réseaux. Elle souhaite aussi donner la parole à ceux qui mettent en pratique ces nouveaux modèles et encourager tous ceux qui souhaitent s’engager en ce sens. Dans cet esprit, elle appelle au soutien des citoyens et lance le mouvement « I Field Good » ! L’objectif du mouvement I Field Good (J’me champs bien) est de rassembler le plus grand nombre de citoyens autour de la nécessité de changer 4 orientations de la Politique Agricole Commune à travers les yeux et les témoignages de 4 agriculteurs qui les incarnent par leurs parcours et par les réseaux agricoles qu’ils représentent. C’est ainsi qu’Agnès (Cameroun / ACDIC (Association citoyenne de défense des intérêts collectifs)), Stéphanie (Allemagne / BIOLAND / FNAB), Christophe (France / Terre de Liens) et Quentin (France / CIVAM) ont accepté de témoigner. Le mouvement propose plusieurs contenus sur les sites www.ifieldgood.org ; www.fnh.org

Source : Dossier de presse FNH, fév. 13 Label « Bio Sud Ouest France » Après avoir lancé avec la Région Midi-Pyrénées, l’année dernière, la bannière « Sud Ouest France », la Région Aquitaine crée une marque bio interrégionale, « Bio Sud-Ouest France ». Cette initiative vise à faire connaître au plus grand nombre les produits bio du Sud-Ouest au travers d’une identification de marque précise et ainsi à guider les consommateurs vers des produits bio et locaux. « Bio Sud-Ouest France » permet de :

- Valoriser une production et un

approvisionnement local,

- Soutenir les producteurs bio locaux et

favoriser de nouvelles installations

d’agriculteurs bio,

- Identifier clairement aux consommateurs ces

produits bio originaires du Sud-Ouest.

Pour cela, un cahier des charges très strict et une procédure de contrôle précise ont été élaborés : ils n’autoriseront l’apposition du logo qu’aux produits issus des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées et seuls les organismes déjà officiellement habilités à contrôler les produits bio seront autorisés à vérifier l’origine Aquitaine et Midi-Pyrénées des produits Bio Sud-Ouest.

Source : Communiqué de presse du Conseil Régional Aquitaine, 13 fév. 13

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Les Brèves

Bio’Export : programme d’accompagnement en Rhône-Alpes

Pour la sixième année consécutive, Organics Cluster Rhône-Alpes propose son accompagnement dans le dévelopement des activités à l’international. « Bio’Export » est un programme d’accompagnement adapté au marché des produits biologiques qui permet entre autres de définir sa stratégie export, d’identifier les clients potentiels, de mieux connaître et de développer de nouveaux marchés et d’adapter ses gammes et produits à la demande extérieure. Bio’Export 2013 permettra à 8 entreprises de bénéficier de l’accompagnement d’un spécialiste international du marché des produits biologiques (3,5 jours de conseil individuel et 4 ateliers collectifs). Pour participer, il suffit de télécharger le dossier d’inscription et de l’envoyer avant le 21 mars 2013. Pour en savoir plus : http://www.organics-cluster.com/Bio_EXPORT.769.o.html

Sources : OrganicsCluster, http://www.bio-marche.info, 7 fév. 13

Pesticides dans les cheveux : une enquête en milieu viticole réalisée par Générations Futures

Générations Futures a présenté à la presse, le 19 février, les résultats de son enquête portant sur la détection de pesticides dans les cheveux de salariés viticoles, et réalisée par le laboratoire Judzu Science. 25 personnes ont accepté de donner des échantillons, dont 15 salariés viticoles de la commune de Listrac, en Gironde. Ils sont en charge de travaux dans les vignes mais pas des traitements. Cinq autres sont ruraux, vivant à moins de 250 mètres des vignes, et cinq habitent loin de ces zones. 35 molécules ont été recherchées. Les prélèvements ont été réalisés en octobre et novembre 2012, les cheveux gardant l’historique des expositions à toute substance sur trois mois. Les résultats montrent que « les salariés sont plus exposés que les riverains qui eux-mêmes en ont plus que ceux qui résident loin des vignes ». Parmi les résultats : quatre échantillons de cheveux sur quinze salariés présentent des traces ou résidus de dix pesticides. L’étude indique que la moitié des pesticides retrouvés est suspectée d’être cancérigène. Pour François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, « notre enquête a ses limites en raison du nombre limité de volontaires testés et demande à être confirmée. Néanmoins, on a toutes les raisons de croire qu’elle est représentative de l’exposition des salariés viticoles et des proches riverains ». Il demande aux pouvoirs publics de « retirer les produits classés cancérigènes et suspectés d’être perturbateurs endocriniens et que dans le cadre du plan Ecophyto, la réduction des usages soit tenue ». L’association demande aussi un accroissement de la distance de sécurité pour les zones non traitées proche des habitations et que les règles soient respectées comme l’obligation de non traitement avec des vents supérieurs à 19 km/h.

Source : www.campagnesetenvironnement.fr, 19 fév. 13

Une monnaie CO2 pour inciter les éleveurs à produire propre

Le méthane entérique des ruminants représentait 5 % des émissions de gaz à effet de serre en France en 2010, soit l’équivalent de 26 Mt de CO2. Afin d’inciter les éleveurs à réduire les quantités de méthane émises par leurs vaches, Valorex et l’Association Bleu-Blanc-Cœur (BBC) ont mis en place une « monnaie CO2 » : les émissions de méthane des vaches sont régulièrement mesurées et leurs diminutions sont converties en quantité équivalente de CO2, déposée sur un « compte épargne CO2 » par BBC. Cette monnaie permet ensuite aux éleveurs d’acheter divers produits insérés dans une démarche développement durable de fournisseurs et distributeurs qui acceptent d’être rémunérés pour partie en « tonnes de CO2 », qu’ils redonnent ensuite à BBC. Un « cercle vertueux » incitatif, tant pour les éleveurs que pour les fournisseurs. Les éleveurs peuvent se procurer des produits qui leur sont utiles pour moins cher, payés en euros et en CO2. Les fournisseurs, quant à eux, développent leur portefeuille client et diminuent leurs frais commerciaux. Les éleveurs qui souhaitent entrer dans la démarche s’engagent à nourrir leurs vaches avec des graines et fourrages riches en protéines et en Oméga 3 : lin, lupin, féverole, luzerne, etc., une alternative au système « maïs-soja » qui permet d’obtenir des produits de meilleure qualité nutritive car enrichis en acides gras insaturés et appauvris en saturés. Cette alimentation permet également de diminuer les émissions de méthane entérique, comme le prouve une étude menée par l’Inra et Valorex et publiée en 2001. Cette diminution du méthane émis peut aller jusqu’à 64 % mais se situe en moyenne aux alentours de 20 %.

Source : www.campagnesetenvironnement.fr, 14 fév. 12

Site Infloweb sur les adventices

Le CETIOM, l’ACTA, AgroSup Dijon, ARVALIS-Institut du végétal, la FNAMS, l’INRA, l’ITAB et l’ITB proposent Infloweb, un site web qui rassemble et synthétise, de façon pédagogique, des connaissances scientifiques et techniques sur plus de 40 adventices majeures des grandes cultures. Les contenus, rédigés par des experts du domaine, sont destinés à un large public d’agriculteurs, conseillers, enseignants et étudiants, pour aider au raisonnement des stratégies de désherbage. L’entrée se fait par adventice. On accède à des informations utiles sur sa description botanique, sa biologie, son affinité vis-à-vis des milieux et des cultures, les facteurs favorables à son extension… Des informations sont données sur les moyens de lutte disponibles. En AB, les ressources utilisées sont celles issues du projet Désherbage Mécanique. Site : www.infloweb.fr

Source : Du côté de l’lTAB et de son réseau, fév. 13

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Les Brèves

La PAC dans le budget UE

L’Europe vient d’annoncer, le 8 février, lors du sommet des chefs d’Etats et de gouvernements, son budget pluriannuel 2014-2020. Il est en hausse de 3,7 % par rapport à 2007-2013, en termes de crédits de paiements (dépenses effectives). Soit 908 milliards d’euros contre 942,8 milliards. Une grande première. La somme dévolue à la Politique agricole commune (PAC) est en diminution par rapport au précédent budget de 11,3 %, en passant de 420 milliards d’euros à 373,2 milliards, dont 277,9 milliards d’aides directes aux agriculteurs. Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, a toutefois qualifié cette enveloppe d’un « vrai progrès par rapport aux propositions de compromis » de novembre dernier. Mais c’est le Parlement européen qui aura le dernier mot sur le cadre financier pluriannuel de l’UE pour 2014-2020. Le vote doit intervenir en juillet. Au-delà de son enveloppe à proprement parler, l’accord sur la PAC fait la part belle à l’environnement et à la flexibilité. Le texte propose de conditionner ainsi 30 % des aides directes au respect des normes environnementales. L’accord offre également la possibilité aux Etats d’effectuer des transferts, à hauteur de 15 %, entre les sommes consacrées aux revenus des agriculteurs et celles dévolues au développement rural. Ce chiffre de 15 % montera à 25 % pour les Etats les moins bien dotés dont les agriculteurs touchent moins de 90 % de la moyenne européenne des paiements par hectare.

Source : www.campagnesetenvironnement.fr, 12 fév. 13

Lutte contre le gaspillage alimentaire : Think.Eat.Save En janvier 2013, l’Organisation des Nations Unies a lancé une campagne mondiale contre le gaspillage alimentaire à laquelle le France est associée. Think.Eat.Save vise ainsi à accélérer la lutte contre le gaspillage alimentaire, en valorisant, via un portail, les initiatives en cours à travers le monde. Site : http://www.thinkeatsave.org

Source : Agriniouzes n° 13, 24 janv. 13

Proposition de loi : renforcement de la démocratie sanitaire et environnementale

La proposition de loi relative à l’indépendance de l’expertise en matière de santé et d’environnement et à la protection des lanceurs d’alerte a déjà été adoptée en première lecture par le Sénat, puis l’Assemblée nationale, le 31 janvier 2013. La proposition de loi a pour objet d’instaurer un droit minimal de soulever un problème en assurant au lanceur d’alerte une protection juridique, dès lors que son action n’a pas de caractère diffamatoire. Cette protection juridique doit s’accompagner d’une indépendance dans l’expertise. L’Article 1

er de la proposition de loi porte sur la

création d’une nouvelle commission administrative : « une commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé et d’environnement ». Cette commission aura pour mission d’émettre des recommandations générales afin d’harmoniser les différents codes de déontologie existants dans les établissements publics et de diffuser les bonnes pratiques à l’ensemble des établissements intervenant dans les domaines de la santé et de l’environnement. Ce texte, né d’une initiative parlementaire et repris par le gouvernement, marque une nouvelle étape dans l’indépendance de l’expertise environnementale et sanitaire.

Source : Lettre des agriculteurs de France n° 516, 8 fév. 13

CVO bio et CNIEL : réaction de la FNAB

Depuis plus de 10 ans que la commission bio du CNIEL existe, la FNAB considère que les producteurs laitiers bio de son réseau ont toujours été volontaires et ont participé activement aux réunions. Ils ont été moteur sur la mise en place d’indicateurs d’évolution du marché, des volumes produits et en conversion et de suivis des coûts de production du lait bio. Ils ont apporté leur expertise et leur point de vue pour essayer de construire une filière laitière bio dans les principes de l’économie sociale et solidaire. Or, depuis bientôt deux ans, ils demandent à ce que l’ensemble de leurs CVO (Contributions Volontaires Obligatoires) financent des actions de communication et de développement pertinentes sur la bio. La FNAB estime que cette demande n’a pas été entendue car seulement 11 % du montant total des CVO bio (132 000 € sur 1,2 millions €) servira à la communication sur le lait bio en 2013. Les producteurs bio demandent d’avoir un droit de regard et de décision sur la destination des fonds des CVO pour lesquels ils participent. Ils demandent que, dans le cadre du futur programme « ambition bio 2017 », la gouvernance des interprofessions évolue pour faire une place légitime aux représentants des producteurs bio, afin que l’ensemble des fonds payés par les acteurs des filières bio servent réellement leurs intérêts professionnels.

Source : Communiqué de presse de la FNAB, 30 janv. 13

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Mortalité des abeilles : une famille de pesticides suspendue pour 2 ans ? La Commission européenne propose d’interdire pour deux ans l’utilisation des insecticides de la famille néonicotinoïdes sur maïs, colza, tournesol et coton. C’est ce qui a été suggéré lors de la réunion du comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale le 31 janvier. Objectif : profiter de ce temps pour mettre en place de nouvelles expérimentations afin d’affiner les données sur ces molécules insecticides dont l’utilisation comporterait, selon les avis de l’Efsa, des risques pour les abeilles. En France, cette éventuelle suspension ne concernerait que le maïs, avec deux produits des marques Syngenta et Philagro. Les ministres Stéphane Le Foll et Delphine Batho, respectivement chargés de l’Agriculture et de l’Ecologie, ont aussitôt salué cette proposition et affirmé leur volonté de voir évoluer la règlementation dès le 1

er juillet 2013.

Pour le ministère de l’Agriculture, « cette proposition permet de tirer les conséquences des avis de l’Efsa de façon claire et harmonisée pour l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne ». En juin 2012, Stéphane Le Foll avait décidé le retrait de l’autorisation de mise sur le marché d’un produit à base de néonicotinoïde sur colza. Les environnementalistes souhaitent une interdiction totale de tous les insecticides de la famille des néonicotinoïdes.

Source : www.campagnesetenvironnement.fr, 5 fév. 13

Plan de développement durable de l’apiculture Pour développer la filière apicole et répondre aux enjeux soulevés par les mortalités importantes d’abeilles enregistrées en divers points du globe et en France, le ministre Stéphane Le Foll a présenté un plan de développement durable de l’apiculture, en février 2013. Ce plan a le mérite de rappeler qu’avec ses diversités climatiques, géographiques et de cultures, la France devrait être un des premiers pays apicoles du monde. Or, le constat est sans appel, car sur les 40 000 tonnes de miel consommées en France tous les ans, seulement 18 500 tonnes sont produites sur le territoire national. Par ailleurs, même s’il évoque l’importance et les problèmes rencontrés par la filière apicole, Univers Nature regrette qu’il ne soutienne pas plus la biodiversité et ne remette pas en cause l’agriculture intensive, celle-là même qui pourrait être en partie responsable des atteintes à l’équilibre des colonies d’abeilles. Accès au Plan de développement : http://agriculture.gouv.fr/Plan-de-developpement-durable-de-l-apiculture

Sources : Agriniouzes n° 17, 22 fév. 13 ; Univers Nature, 20 fév. 13

Film « Des abeilles et des hommes » Ce film, soutenu par le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, présente, à travers la planète, des femmes et des hommes qui travaillent au quotidien avec les abeilles et qui font tous le même constat : l’Apis millefera disparaît sans que l’on sache vraiment pourquoi. Ce film « Des abeilles et des hommes » (durée 1 h 28), de Markus Imhoof, est sorti en salle le 20 février 2013. Pour voir la bande annonce : http://vimeo.com/57841633 Catalogue de variétés potagères pour le jardin et de variétés de conservation Dans un communiqué du 8 février, l’interprofession des semences (GNIS) rappelle que l’enregistrement au catalogue de variétés potagères destinées au jardinage amateur et de variétés « de conservation » est gratuit. Malheureusement, très peu de nouvelles inscriptions profitent de cette gratuité car d’autres contraintes existent. La variété doit être homogène (la tolérance de hors type n’est que de 10 % !) et stable, alors que la qualité des semences paysannes vient de leur diversité et de leur variabilité qui leur permet de s’adapter sans intrants chimiques dans des conditions de cultures diversifiées et de plus en plus changeantes. Il faut amener la preuve de l’ancienneté des variétés de conservation. Selon les auteurs du communiqué, la commercialisation des semences est réduite à de toutes petites niches commerciales encadrées par des limitations quantitatives (petits sachets et quota de production) et géographiques. Le Réseau Semences Paysannes (RSP) et Les croqueurs de carottes estiment qu’une large part de la Commission européenne souhaite n’exiger que le nom de ces variétés, leur région d’origine et une description sommaire pour autoriser la commercialisation de leurs semences. Si c’était le cas en France, cela permettrait une meilleure diffusion de ces variétés. Site : www.semencespaysannes.org

Communiqué de presse Réseau Semences Paysannes et Les croqueurs de carottes,

12 fév. 13

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Les Brèves

Etude sur les prix des produits bio et réaction de la Fnab Le magazine 60 millions de consommateurs a publié, dans son numéro de janvier 2013, un dossier comparatif de prix et de qualité d’achats d’un panier type de produits bio. Les produits issus de l’agriculture biologique coûteraient 50 à 65 % plus cher que leurs équivalents conventionnels, affirme « 60 millions de consommateurs ». L’association de consommateurs compare les prix et la qualité de 14 produits bio et conventionnels achetés dans la grande distribution française. Finalement, seules les marques de distributeurs permettraient de démocratiser le bio, selon le magazine. Pour la Fédération nationale de l’agriculture biologique des régions de France (FNAB), cette conclusion est faussée : « L’approche « prix » a le mérite de poser la question des coûts et marges et progresse vers des notions plus qualitatives. Ce dossier montre cependant, une nouvelle fois, les limites d’une approche consumériste qui peine à évoluer dans son approche globale de la filière agro-alimentaire et du rôle et de la place des consommateurs dans son évolution vers plus de durabilité économique, sociale et environnementale. Ce sont justement les marges de la grande distribution qui sont exagérées. « […] A l’exception de produits d’appels bio et locaux, la grande distribution se fonde sur un modèle de filière agroalimentaire intégrée qui pénalise le producteur et le consommateur ». La FNAB demande que les enseignes s’engagent dans une structuration de filière durable et équitable en faveur des paysans et des consommateurs ».

Sources : FNAB, http://www.bio-marche.info, 14 fév. 13

Lancement d’un nouveau think tank alimentaire Un nouveau think tank alimentaire, baptisé « Food tank », a été lancé à Washington DC (Etats-Unis), le 10 janvier dernier. Son ambition est d’être « une voix nouvelle et audacieuse dans la lutte pour un meilleur système alimentaire, y compris une agriculture pour améliorer la santé, une réduction de la faim et de la pauvreté, endiguer le flot de l’obésité, et améliorer la nutrition ainsi que la protection de l’environnement. » Son premier projet sera de créer une bibliothèque en ligne gratuite, afin de faire un état de l’art mondial autour de l’alimentation et de l’agriculture. Ce think tank a également pour objet de créer une communauté de membres actifs pour « aider à investir dans les changements nécessaires et passer le message qu’il existe de meilleures façons de nourrir le monde. » Les co-fondateurs sont deux femmes. La fondatrice et directrice exécutive du « Projet 30 », un Think Et do tank sur le système alimentaire mondial reliant des problèmes de la faim et de l’obésité, et la directrice du programme de l’alimentation et de l’agriculture au « Worlwatch Institute ». Elles sont convaincues que des solutions existent pour les agriculteurs, les

décideurs, les consommateurs et ceux qui les entourent pour construire un meilleur système alimentaire, par la reproduction et la promotion des pratiques innovantes qui fonctionnent déjà sur le terrain. Parmi ces solutions, on retrouve : les systèmes agricoles durables et diversifiés, les initiatives mondiales pour prévenir les pertes alimentaires, les jardins maraîchers, des programmes de repas scolaires, les marchés de producteurs, etc. Elles appellent à davantage d’investissements dans le secteur agricole et dans la recherche pour y arriver. Site : http://foodtank.org Source : Lettre des agriculteurs de France n° 515,

1er

fév. 13

Vient de paraître

« Formation 2013, se former pour réussir une agriculture durable » La toute nouvelle édition de la brochure « Formation 2013, se former pour réussir une agriculture durable », des instituts techniques agricoles (ITA) éditée par l’ACTA est parue en décembre 2012. En page 33 notamment, figurent les stages de formation à l’AB :

- Reconnaissance et maîtrise des adventices en production biologique ;

- Produire du blé de qualité en agriculture biologique ;

- Gestion de la fertilisation en système biologique ;

- Maîtriser le stockage et la conservation, en organismes stockeurs ou à la ferme, des grains issus de l’Agriculture Biologique ;

- Autonomie alimentaire en élevage bovin viande biologique ;

- Produire des oléagineux en agriculture biologique.

Pour se procurer ce document (52 pages, brochure gratuite), s’adresser à : Béatrice Tapia, E-mail : [email protected], tél. : 01 40 04 50 51 Acta, le réseau des instituts des filières animales et végétales 149, rue de Bercy, 75 595 Paris Cedex 12 ou sur le site : www.acta.asso.fr

Page 49: La bio entre politique, économie et fondamentaux Production … · Salon international de l’agriculture, qui s’est tenu à Paris une semaine après le salon de Nuremberg. Le

49 Biopresse 186 – Février 2013

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53 Biopresse 186 – Février 2013

Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités

A PRO BIO 4 rue Dormagen, 59 350 SAINT ANDRE LEZ LILLE - FRANCE Tél. : 03 20 31 57 97 - Fax: 03 20 12 09 91 [email protected] / http://www.aprobio.fr/apb/ Actes du colloque "Restauration collective : comment introduire des produits Bio dans les menus ?" http://draf.nord-pas-de-calais.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/20110519_Actes_du_Colloque_RHD_cle05f5c1.pdf

LECOEUR Céline / BOUCHEZ Marie - 39 p.

AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique) 6 Rue Lavoisier, 93 100 MONTREUIL-SOUS-BOIS - FRANCE Tél. : 01 48 70 48 30 - Fax : 01 48 70 48 45 [email protected] / http://www.agencebio.org

Dossier de presse : 10ème Baromètre Agence Bio / CSA 2012 http://www.agencebio.org/upload/actu/fichier/Dossier_Presse_AgenceBIO_06022013.pdf

AGENCE BIO - 69 p. Observatoire 2012 des produits biologiques en restauration collective http://www.agencebio.org/upload/pagesEdito/fichiers/observatoire_restaurationbio2012.pdf

AGENCE BIO - 4 p.

BIO CENTRE Cité de l'Agriculture, 13 Avenue des Droits de l'Homme, 45 921 ORLÉANS CEDEX 9 - FRANCE Tél. : 02 38 71 90 52 - Fax : 02 38 71 91 06 [email protected] / http://www.bio-centre.org/

La herse étrille http://lpcbio.org/references.php

CHAPUIS Stéphane / FEDERATION REGIONALE DES COOPERATIVES AGRICOLES / COOP DE FRANCE CENTRE - 5 p. L'écimeuse http://lpcbio.org/references.php

CHAPUIS Stéphane / FEDERATION REGIONALE DES COOPERATIVES AGRICOLES / COOP DE FRANCE CENTRE - 3 p. Cultiver des haricots verts biologiques destinés à la transformation http://lpcbio.org/references.php

SERVICE CULTURE CONSERVES DU BLAISOIS - 6 p. Cultiver le pois conserve en agriculture biologique http://lpcbio.org/references.php

SERVICE CULTURE CONSERVES DU BLAISOIS - 6 p. La charrue à versoir ou à disque http://lpcbio.org/references.php

BIO CENTRE - 5 p.

La bineuse http://lpcbio.org/references.php CHAPUIS Stéphane / FEDERATION REGIONALE DES COOPERATIVES AGRICOLES / COOP DE FRANCE CENTRE - 7 p.

CARDÈRE ÉDITEUR Rue du Pont de Nizon, , 30 126 LIRAC - FRANCE Tél. : 04 66 79 90 42 - Fax : 09 72 13 11 11 [email protected] / http://www.cardere.fr/

Protection des troupeaux contre la prédation GARDE Laurent - 312 p. - 22 €

CER FRANCE PAYS DE LA LOIRE 29 Avenue Joxé, BP 60411, 49 104 ANGERS CEDEX 02 - FRANCE http://www.pleinchamp.com/partenaires/cerfrance-pays-de-la-loire

Références économiques en agriculture bio http://extranet.resotic.fr/htmdocs/documents/cer85/monCER/fichiers85/REFERENCES/BIO2012/index.html#

CER FRANCE PAYS DE LA LOIRE - 41 p.

CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) 6 Rue Amat, 1202 GENEVE - SUISSE Tél. : +41 (0)22 731 59 63 - Fax : +41 (0)22 731 91 52 [email protected] / http://www.cetim.ch

Hold-up sur l'alimentation : Comment les sociétés transnationales contrôlent l'alimentation du monde, font main basse sur les terres et détraquent le climat CETIM / GRAIN - 174 p. - 10 €

COMMISSION EUROPEENNE B-1049 BRUXELLES - BELGIQUE http://ec.europa.eu/index_fr.htm

L'attitude des européens à l'égard de la sécurité alimentaire, de la qualité de l'alimentation et de l'environnement rural : Rapport http://ec.europa.eu/agriculture/survey/2012/389_fr.pdf

COMMISSION EUROPEENNE - 38 p. + Ann.

CORABIO (Coordination Rhône-Alpes de l'Agriculture Biologique) INEED Rovaltain Tgv, 1 Rue Marc Séguin - BP 11150 Alixan, 26 958 VALENCE CEDEX 9 – France - Tél. : 04 75 61 19 35 - Fax : 04 75 79 17 68 [email protected] / http://www.corabio.org

Fermes de démonstration bio de Rhône-Alpes : Guide 2012-2013 http://www.corabio.org/images/stories/Publications/guidefdd2012.pdf

CORABIO - 48 p. Annuaire des fournisseurs bio et en conversion de Rhône-Alpes : Restauration collective – Nov.2012 http://www.corabio.org/images/stories/Publications/121119_annuaire%20rhf.pdf

CORABIO - 53 p. L'agriculture bio en Rhône-Alpes - Edition 2013 - Repères 2012 http://www.corabio.org/images/stories/Publications/2basse%20definition%20du%2020.12%20corabio%202013.pdf

CORABIO / BIOCONVERGENCE - 40 p.

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Coordonnées des Éditeurs des ouvrages cités (suite)

CSA - Le Baromètre de l'Union des Maisons Françaises 2 Rue de Choiseul, CS 70215, 75 086 PARIS - FRANCE Tél. : 01 44 94 40 00 - Fax : 01 44 94 40 01 [email protected] / http://www.csa.eu/accueil.asp Mesure de l'introduction des produits bio en restauration collective http://www.agencebio.org/upload/pagesEdito/fichiers/Barometre_restaurationbio_AgenceBIO2012.pdf CSA - 42 p.

CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) 22 Rue Bergère, 75 009 PARIS - FRANCE Tél. : +33 (0)1 47 70 16 93 - Fax : +33 (0)1 42 46 21 13

[email protected] / http://www.ctifl.fr/ Biodiversité et régulation des ravageurs en arboriculture fruitière RICARD Jean-Michel / JAY Michel / GARCIN Alain / ET AL. - 472 p. - 50 €

EDITIONS SANG DE LA TERRE 18 Impasse Mousset, BP 60001, 75 560 PARIS CEDEX 12 - FRANCE Tél. : 01 40 01 09 49 - Fax : 01 40 01 09 94 [email protected] / http://www.sangdelaterre.fr Hold-up sur le vivant : Ethique & manipulations SARTOR Pierre - 128 p. - 13 €

FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des Régions de France) 40 Rue de Malte, 75 011 PARIS - FRANCE Tél. : 01 43 38 38 69 - Fax : 01 43 38 39 70 http://www.fnab.org Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : des initiatives innovantes pour les territoires http://www.fnab.org/images/files/Se%20former%20s%20'informer/Nos%20publications/BaO-collectivites-28%2001%2013%20version%20%20web_vdef.pdf THÉODORE Mélanie / LABRIET Julien / WILLOT Mélise - 68 p. Circuits de proximité à dimension sociale en Agriculture Biologique : intégrer une dimension sociale à un projet collectif de commercialisation en circuits courts http://www.fnab.org/images/files/Se%20former%20s%20'informer/Nos%20publications/BaO-producteur-30-01-2013%20version%20web.pdf THÉODORE Mélanie / LABRIET Julien / WILLOT Mélise - 72 p.

INF'OGM 2B Rue Jules Ferry, 93 100 MONTREUIL - FRANCE Tél. : 01 48 51 65 40 - Fax : 01 48 51 95 12 [email protected] / http://www.infogm.org Expertise des OGM : L'évaluation tourne le dos à la science http://reseau-environnement-sante.fr/2012/10/17/ressources/expertise-des-ogm-levaluation-tourne-le-dos-a-la-science/ JACQUEMART Frédéric - 62 p. - 6 €

INTER BIO NORMANDIE Antenne Basse-Normandie, 6 Rue des Roquemonts - CS 45 346, 14 053 CAEN CEDEX 4 - FRANCE Tél. : 02 31 47 22 25 - Fax : 02 31 47 22 60 http://www.bio-normandie.org Observatoire Normand de l'Agriculture Biologique- Edition décembre 2012 - Données 2011 INTER BIO NORMANDIE - 52 p. - 8 €

ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) 149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCE Tél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 66 [email protected] / http://www.itab.asso.fr/ Cadre réglementaire pour l'élevage cunicole biologique http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php ROINSARD Antoine - 4 p. Les différents modes de logement du lapin biologique http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php GIDENNE Thierry - 4 p. Alimentation du lapin en élevage biologique http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php GIDENNE Thierry - 4 p. Gestion de la santé en élevage cunicole biologique http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php CABARET Jacques / BOUCHER Samuel - 2 p. Exemple 1 : GAEC saveurs du râble http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php ROINSARD Antoine - 2 p. Exemple 2 : GAEC Gwez Avalou http://www.itab.asso.fr/programmes/lapinbio.php ROINSARD Antoine - 2 p.

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55 Biopresse 186 – Février 2013

La BIOBASE

Plus de 25 000 références bibliographiques en agriculture biologique sont accessibles gratuitement sur la Biobase, base de données documentaire

francophone, issue d’une veille internationale franco-québecoise !

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www.cetab.org/biobase

Produits documentaires d’ABioDoc

COMPILATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

16 € Revue bibliographique sur la

Filière Viande Biologique qui regroupe 251 références

bibliographiques inscrites dans la Biobase à la date du 15 mars 2011, et classées en 6 thèmes

8 € Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre un justificatif) / Abonnés Biopresse :

16 € Revue bibliographique sur l’introduction de produits biologiques en Restauration Collective

qui regroupe 291 références biblioraphiques inscrites dans la Biobase, à la date du 15 mars 2011,

et classées en 7 thèmes

8 € Tarif Agriculteurs / Etudiants (joindre un justificatif) / Abonné Biopresse :

GUIDE TECHNIQUE

15 € Créer ou développer une activité de transformation de produits biologiques !

Destiné aux agriculteurs et artisans engagés dans la bio, ce guide aide à prévoir en amont tous les aspects nécessaires à cette activité. Prix format électronique : 12 €

ANNUAIRE DES ORGANISMES EUROPÉENS DE LA BIO

20 € Cet annuaire regroupe les coordonnées

des organismes européens de l’agriculture biologique en recherche, formation, développement et certification (Edition 2012)

Prix format électronique : 18 €

GUIDE DES PRINCIPAUX ORGANISMES FRANÇAIS INTERVENANT EN AB

15 € Ce guide présente 39 organismes

français intervenant en agriculture biologique : des administrations et GIP, des organismes de recherche et expérimentation, de formation, de documentation, de développement et d’organisation de la filière, des associations gestionnaires de marques privées et des organismes certificateurs. (Edition 2012)

Prix format électronique : 12 €

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CETAB + LA MISSION

La raison d’être du CETAB+ est de soutenir le développement et la pérennité de l’agriculture biologique dans la province de Québec au Cana-da. Le CETAB+ se donne aussi pour mission d’appuyer l’agriculture de proximité et la valeur ajoutée à la ferme. LES SERVICES

Information et veille technologique

Transfert technologique

Soutien aux intervenants

Recherche appliquée

Formation continue

Services-conseils personnalisés

Analyses sectorielles

www.cetab.org

ABioDoc

SES MISSIONS

Créé en 1993, ABioDoc, service de VetAgro Sup et soutenu par le ministère français de l’Agriculture, a pour missions de réaliser la veille, le traitement et la diffusion d’information intéressant les acteurs de l’agriculture biologique, à l’échelle française et inter-nationale.

LES SERVICES

Gestion du fonds documentaire

Gestion et alimentation de la Biobase

Gestion de la base des Acteurs de la Bio,

regroupant organismes et personnes

Edition du Biopresse

Service questions ­ réponses

Participation à des projets de recherche –

développement

www.abiodoc.com

Le partenariat entre ABioDoc et le CETAB+ SES MISSIONS

L’entente permet d’amplifier pour tous la mise à disposition d’informations en lien avec l’agriculture biologique et de renforcer la mise en réseau entre les deux zones géographiques. SES REALISATIONS

Un partage de la veille (Le CETAB+ voit à couvrir les documents produits en Amérique du Nord et ABioDoc

répertorie les publications d’Europe et du reste du monde) ;

Une alimentation commune de la Biobase, la base de données documentaire ;

L’édition commune du Biopresse ;

Des synergies dans le cadre des services questions-réponses ;

Des transferts d’informations et de contacts.