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La Commission européenne 2010-2014 Profils et priorités COMMISSION EUROPÉENNE

La Commission européenne 2010-2014 - Profils et priorités

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La présente brochure donne un bref aperçu des travaux de la Commission européenne. Elle présente l’ensemble des commissaires, leurs portefeuilles politiques et les priorités qu’ils ont fixées pour leur mandat de cinq ans.

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La Commission européenne 2010-2014

Profils et priorités

La Commission européenne 2010-2014Profils et priorités

La Commission européenne — sous les auspices de son président, José Manuel Barroso — est composée d’un collège de vingt-sept commissaires originaires des pays de l’Union européenne. Chaque commissaire est chargé d’un domaine politique spécifique, sur le modèle des ministres d’un gouvernement. La présente brochure donne un bref aperçu des travaux de la Commission européenne. Elle présente l’ensemble des commissaires, leurs portefeuilles politiques et les priorités qu’ils ont fixées pour leur mandat de cinq ans.

NA-81-08-509-FR-C

ISBN 978-92-79-10629-3

Commission européenne

EN LIGNE Des informations sont disponibles dans toutes les langues officielles de l’Union européenne sur le site Europa europa.eu

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Des représentations ou des bureaux de la Commission européenne et du Parlement européen existent dans tous les États membres de l’Union européenne. Des délégations de l’Union européenne existent dans d’autres pays du monde.

Cette brochure et d’autres explications claires et concises sur l’Union européenne sont disponibles en ligne à l’adresse suivante: ec.europa.eu/publications

Commission européenneDirection générale de la communicationPublications1049 BruxellesBELGIQUE

Manuscrit achevé en avril 2010

Photos: Union européenne

Luxembourg: Office des publications de l’Union européenne, 201060 p. — 16,2 × 22,9 cm

ISBN 978-92-79-10629-3doi:10.2775/44124

© Union européenne, 2010

Reproduction autorisée

Printed in Germany

ImprImé sur papIer blanchI sans chlore

La Commission européenne 2010-2014

Profils et priorités

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La Commission européenne à l’œuvre . . . . . . . . 4José manuel barrosoFixer des objectifs à long terme pour l’Union européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Catherine ashtonFavoriser la paix, protéger les plus vulnérables et lutter contre la pauvreté . . . . . . .9Viviane redingUne ère nouvelle pour la justice et les droits fondamentaux en Europe . . . . 11Joaquín almuniaUne croissance économique fondée sur des marchés ouverts et compétitifs . . 13siim KallasDes transports rapides, sûrs et propres pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Neelie KroesEn avant toute vers le marché unique en ligne! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17antonio TajaniUne politique industrielle pour une économie verte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19maroš ŠefčovičPréserver le bon fonctionnement de la machine européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Janez PotočnikMettre le cap sur une Europe plus verte . . . . . 23Olli rehnL’argent compte et se compte . . . . . . . . . . . . . . 25andris PiebalgsLutter contre la pauvreté dans le monde . .27michel barnierPlacer les citoyens au cœur du marché intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29androulla Vassiliou L’importance de la mobilité et de la créativité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31algirdas ŠemetaChaque centime des contribuables européens doit être dûment comptabilisé et dépensé à bon escient . . . . . . .33

Karel de GuchtGénérer la prospérité, la stabilité et le développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35John dalliAccorder la priorité aux patients et aux consommateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37máire Geoghegan-QuinnTraduire la recherche en emplois . . . . . . . . . .39Janusz lewandowskiUn budget solide et sain, garant d’une Union européenne solide et saine . . 41maria damanakiUne croissance bleue pour une économie verte . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43Kristalina GeorgievaL’aide humanitaire à la manière européenne: rapidité, coordination et efficacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45Günther OettingerDes énergies vertes pour un avenir respectueux de l’environnement . . . . . . . . . .47Johannes HahnDes solutions sur mesure pour les régions européennes . . . . . . . . . . . . . 49Connie HedegaardConduire la lutte contre le changement climatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51Štefan FüleLa stabilité de l’Europe commence à ses frontières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53lászló andorAider à la réintégration dans le monde du travail — Un marché de l’emploi solidaire pour l’Union européenne . . . . . . . . 55Cecilia malmströmEntre protection et ouverture . . . . . . . . . . . . . .57dacian CioloşDe nouvelles perspectives pour la politique agricole commune . . . . . . .59

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la Commission européenne à l’œuvre L’Union européenne (UE) compte près de 500 millions d’habitants et 27 pays. Trois grandes institutions la dirigent: le Parlement européen (la voix du peuple), le Conseil de l’Union européenne (la voix des États membres) et la Commission euro-péenne (l’organe exécutif). La Commission européenne élabore des propositions de lois européennes, surveille la façon dont celles-ci sont appliquées et gère le budget de l’Union. Elle est composée de 27 commissaires, soit 1 pour chaque État membre.

Tous les cinq ans, un collège des com-missaires est nommé, dont le mandat coïncide avec la législature pour laquelle le Parlement européen est élu. Ce processus commence par la nomination du président de la Commission: les gouvernements des États membres choisissent un nouveau président, choix qui doit être confirmé par le Parlement. Après un premier mandat (de 2004 à 2009), José Manuel Barroso tient à nouveau les rênes de l’exécutif européen pour la période 2010-2014.

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Le président entrant examine avec les gouvernements nationaux les candidats potentiels aux fonctions de commissaire. Une fois tous les commissaires nommés, le président leur attribue des portefeuilles. Les candidats doivent ensuite être auditionnés pendant plusieurs heures par les députés européens, lesquels votent alors pour approuver ou rejeter la Commission dans son ensemble.

Les commissaires ne représentent pas le gouvernement de leur pays d’origine. Ils sont tenus d’agir de façon indépen-dante dans le seul intérêt de l’Europe. Chaque commissaire est responsable d’un domaine politique spécifique, allant de l’environnement à la concurrence ou au commerce. Il se voit confier une ou plusieurs directions générales et, dans certains cas, des agences euro-péennes.

Par rapport à la législature précédente, le président a modifié plusieurs por-tefeuilles de l’actuelle Commission: le portefeuille «environnement» a été scindé en «environnement» et «action pour le climat»; l’«innovation» a été ajoutée au portefeuille «science et recherche», et le portefeuille «justice, sécurité et affaires intérieures» a été attribué à deux commissaires, dont l’un est chargé de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté, et l’autre, des affaires intérieures.

Autre nouveauté: la Commission est désormais dotée d’un ministre euro-péen des affaires étrangères de facto, incarné par le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Ce dernier est responsable du nouveau service européen pour l’action extérieure (SEAE) et est nommé par le Conseil européen; il figure également au nombre des sept vice-présidents de la Commission. Le traité de Lisbonne dispose que cette fonction combine les compétences du commissaire aux relations extérieures et celles de l’ancien haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune.

Le traité de Lisbonne entraîne de nom-breuses modifications pour l’Union. Néanmoins, la reconfiguration de la Com-mission vise en premier lieu un objectif prioritaire depuis toujours pour celle-ci: aider l’Union à faire face aux difficultés qui affligent la société aujourd’hui et qui l’affligeront demain.

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«Le projet européen repose sur des valeurs de paix, de liberté, de justice et de solidarité.»

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garantir que la Commission joue un rôle à part entière dans la préservation du statut de l’Union en tant que protago-niste de la scène mondiale. Selon lui, les relations extérieures doivent jouer un rôle central dans la façon dont l’Union poursuit et atteint ses objectifs de poli-tique intérieure.

Avant d’arriver à la présidence de la Commission européenne, M. Barroso a occupé les fonctions de Premier ministre du Portugal. Il a également été titulaire de divers portefeuilles ministériels, dont ceux de l’intérieur et des affaires étrangères. Il a aussi œuvré dans le domaine universitaire, puisqu’il a dirigé le département des relations internationales de l’univer-sité de Lusíada. Il est né en 1956 à Lisbonne.

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Le président de la Commission européenne établit le programme et les priorités de la Commission européenne et travaille de concert avec les vingt-six autres commissaires à l’élaboration d’initiatives concrètes. Il convoque et préside les réu-nions des commissaires et peut attribuer des responsabilités spécifiques ou créer des groupes de travail.

Le président est membre du Conseil euro-péen et représente l’Union aux sommets internationaux dans tous les domaines de compétence de la Commission.

M. Barroso a été nommé pour la première fois en 2004. Au cours de son premier mandat, il a encouragé un programme axé sur la réforme économique. Il a mené des politiques ambitieuses en matière de changement climatique, d’énergie et d’amélioration de la réglementation. C’est également pendant cette période que l’Union a adopté et ratifié le traité de Lisbonne.

Reconduit dans ses fonctions en 2009, M. Barroso a dessiné pour les dix années à venir des perspectives rassemblées dans une stratégie: Europe 2020. Cette stratégie trace une voie de sortie de la crise économique et financière et presse l’Union européenne de se concentrer sur trois priorités qui se renforcent mutuel-lement: une croissance intelligente, une croissance durable et une croissance solidaire. M. Barroso entend également

Fixer des objeCtiFs à Long terme pour L’union européennePrésident

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«La crédibilité de l’Union européenne dépend de notre interaction avec nos partenaires mondiaux.»

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Mme Ashton traite d’autres questions de portée planétaire: non-proliféra-tion, lutte contre le terrorisme, droits de l’homme, énergie et changement climatique. Elle accorde également la priorité au renforcement des opérations de gestion de crise de l’Union, de manière à garantir que les missions sont dotées du personnel, de l’équipement et de la direction appropriés.

Née à Upholland, au Royaume-Uni, en 1956, Catherine Ashton a occupé divers postes ministériels dans le gouvernement britannique entre 2001 et 2008. En 2007, elle était pré-sidente de la Chambre des lords. Elle a rejoint la Commission européenne en 2008 en tant que commissaire au commerce.

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Catherine Ashton inaugure les fonctions de haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, fonctions créées par le traité de Lisbonne. Elle est donc responsable des relations extérieures de l’Union et de sa politique de sécurité et de défense. Elle est vice-présidente de la Commission euro-péenne et chef du service européen pour l’action extérieure, le corps diplomatique qui supervise le budget considérable de l’Union pour l’aide et l’assistance huma-nitaire, ainsi que les relations avec les pays du monde entier.

Le SEAE compte 130 «délégations euro-péennes» — comparables à des ambas-sades — et concentre les engagements internationaux de l’Union sur le triple plan politique, économique et militaire. La première priorité de Mme Ashton en sa qualité de chef de ce service est de garantir que l’Union est active et opérationnelle dans les affaires du monde; une action isolée n’est cependant pas envisagée et Mme Ashton accorde beaucoup d’importance à un partenariat efficace avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et les partenaires mondiaux de l’Union.

Favoriser La paix, protéger Les pLus vuLnérabLes et Lutter Contre La pauvretéVice-présidenteHaute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

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«Il ne peut y avoir de liberté sans sécurité ni justice.»

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des données à caractère personnel, tout en améliorant la protection consulaire à l’étranger et la reconnaissance mutuelle des documents juridiques nationaux. La commissaire coordonne également les efforts de communication par lesquels l’Union informe les citoyens et les médias sur ses activités.

Enfin, Mme Reding envisage de renfor- cer l’égalité entre les sexes dans tous les domaines de la politique européenne. La réduction de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, l’augmentation du nombre de femmes dans les processus décisionnels et la lutte contre la violence à l’encontre des femmes sont, en la matière, ses principales priorités.

De nationalité luxembourgeoise, Viviane Reding est née à Esch-sur-Alzette en 1951. Elle exerce son troisième mandat de commissaire européen. Son premier portefeuille (de 1999 à 2004) comprenait l’éducation, la culture, la jeunesse, les médias et le sport. Ensuite, de 1999 à 2004, c’est celui de la société de l’information et des médias qui lui a été confié. Mais sa carrière politique européenne a commencé plus tôt encore puisque, de 1989 à 1999, elle a siégé au Parlement européen.

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La Commission européenne 2010-2014 est la première à être dotée d’un commissaire à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté, domaines dans lesquels les attentes des citoyens à l’égard de l’Europe sont les plus fortes. Le traité de Lisbonne révolutionne la formulation des politiques qui s’y rapportent en donnant force de loi à la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et en plaçant les citoyens au cœur de toutes les politiques de l’Union.

La priorité de Viviane Reding est d’élaborer un véritable espace européen de justice où les citoyens, les consommateurs et les entreprises pourront exercer leur droit à la libre circulation à l’intérieur de l’Union. La commissaire prévoit de formuler un droit des contrats et de la consommation cohérent au niveau européen, d’élaborer des mesures pour résoudre les questions transfronta-lières relatives au droit de la famille et de renforcer le droit pénal européen pour les crimes transfrontaliers.

En tant que gardienne de la charte des droits fondamentaux de l’UE, Mme Reding veillera à ce que celle-ci inspire toutes les politiques européennes et elle appliquera une politique de tolérance zéro envers les États membres qui l’enfreignent.

Elle est également responsable de la mise en valeur de la citoyenneté européenne. Il s’agit de garantir le caractère confidentiel

une ère nouveLLe pour La justiCe et Les droits Fondamentaux en europeVice-présidenteJustice, droits fondamentaux et citoyenneté

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«La politique de concurrence est un outil essentiel à la compétitivité de l’Union européenne

sur la scène mondiale.»

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les priorités de M. Almunia, qui veut s’as-surer que les banques sortiront de la crise en pleine possession de leurs moyens, supprimer progressivement les mesures provisoires mises en place pour stabiliser le secteur financier et aider les entrepri- ses à traverser la crise. Il souhaiterait, lors- que la situation se sera améliorée dans ces domaines, moderniser les orienta- tions relatives aux aides d’État dans des sec- teurs comme la recherche et le développe-ment, la protection de l’environnement et le capital-risque. Cette démarche devra sti- muler la croissance verte et solidaire sur le plan social, laquelle repose sur la connais-sance, les compétences et l’innovation.

Une concurrence équitable à l’intérieur de l’Union européenne bénéficie tant aux entre-prises qu’aux consommateurs européens. Le commissaire à la concurrence est chargé de garantir le bon équilibre entre les premières et les seconds et de veiller à ce que ni les sociétés ni les gouvernements des États membres n’enfreignent les règles.

Dans tous les domaines politiques liés à l’économie se pose aujourd’hui un défi majeur que personne ne peut éluder: la crise économique, qu’il faut surmonter. Joaquín Almunia s’est engagé à relever ce défi en soulignant combien la politique de concurrence peut aider l’Europe à sortir du déclin économique, mieux armée pour une croissance équilibrée et durable.

M. Almunia aussi s’est engagé à sévir contre les entreprises et les gouvernements qui ne respectent pas les règles européennes de la concurrence: accords anticoncurrentiels entre les concurrents, mauvais comportement des sociétés dominantes et distorsion de la concurrence par des subventions illégales ne trouveront pas leur place dans l’Union. Il réfléchit également à diverses manières de renforcer les droits d’indemnisation pour les entreprises et les consommateurs victimes d’ententes illégales.

Le contrôle des subventions publiques aux entreprises figure également parmi

Né en 1948 à Bilbao (Espagne), Joa-quín Almunia est membre de la Com-mission européenne depuis 2004, date à laquelle il a reçu dans ses attributions les affaires économiques et monétaires. Sa carrière politique a débuté il y a plus de trente ans: Joaquín Almunia a siégé au Parlement espagnol de 1979 à 2004 et a fondé le groupe de réflexion «Laboratorio de alternativas» en 2002.

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une CroissanCe éConomique Fondée sur des marChés ouverts et CompétitiFsVice-président Concurrence

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«La libre circulation est l’une des plus grandes libertés des citoyens européens.»

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perspective nationale, une situation que le commissaire aimerait changer.

M. Kallas met également la promotion de l’usage des transports ferroviaire et publics en tête de ses priorités.

La circulation rapide et efficace des personnes et des biens à moindre coût est un principe essentiel d’une économie dynamique et d’une société cohésive, et l’Union aspire à être l’une et l’autre. Le commissaire aux transports a pour tâche de relever ce défi et doit aussi garantir la sûreté et la sécurité du système de transport européen. Un financement européen de plus de 104 milliards d’euros a été réservé aux réseaux transeuropéens pour la période 2007-2013.

Il incombe à Siim Kallas d’élaborer une politique des transports intégrée qui com-bine mobilité accrue et «décarbonisation» du transport. M. Kallas prévoit à cet effet de supprimer les obstacles à l’efficacité des transports, par exemple une signali-sation ferroviaire médiocre. Il convient de parvenir à un équilibre entre la protection des droits des usagers, le traitement des questions environnementales, l’amélio-ration de la sécurité et la rentabilité des entreprises de transport.

M. Kallas tient à accélérer la mise en service de systèmes de transport intel-ligents et espère augmenter les investis-sements dans l’infrastructure; selon lui, un traitement européen de la question offre une valeur ajoutée. Bien souvent, les décisions portant sur la construction de nouvelles infrastructures manquent de perspicacité et sont prises dans une

M. Kallas est bien connu en Estonie, où il a occupé plusieurs postes mi-nistériels et assumé les fonctions de Premier ministre de 2002 à 2003. Il est également connu au niveau européen: il a rejoint la Commission en 2004 pour s’occuper de l’administration, de l’audit et de la lutte antifraude. Il est né à Tallinn en 1948.

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des transports rapides, sûrs et propres pour tousVice-président Transports

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«Les technologies de l’information et de la communication touchent

tous les Européens au quotidien.»

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leur utilisation. Cinquièmement, elle prône l’application sur une échelle aussi grande que possible des normes ouvertes et des principes d’interopérabilité. Les organes gouvernementaux — tout comme les institutions européennes — doivent, notamment, être tenus de respecter ces principes.

Enfin, Mme Kroes est résolue à mettre en place un marché unique en ligne pour les biens et les services. Actuellement, l’Europe est une mosaïque de marchés et de réglementations nationaux fragmentés dont l’homogénéisation au bénéfice des particuliers et des entreprises forme la sixième et dernière pierre angulaire de la conception que nourrit la commissaire de la stratégie numérique pour l’Europe.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont intimement liées à tous les aspects de la vie moderne. Elles sont fondamentales pour améliorer la productivité et faire face à des difficultés majeures dans des domaines aussi divers que l’efficacité énergétique ou les soins de santé. L’ensemble des responsabilités relatives à la préparation de la stratégie numérique pour l’Europe forme dès lors un portefeuille de grande envergure.

Neelie Kroes met l’accent sur six domaines qu’elle considère comme les fondements de la stratégie numérique pour l’Europe. Pre- mièrement, elle appelle à un engagement plus fort en faveur de la recherche et de l’innovation dans le domaine des TIC. Chaque année, un financement européen de 1,7 milliard d’euros est attribué aux recherches en la matière. La commissaire espère augmenter ce montant grâce à des financements privés et publics.

Deuxièmement, elle plaide en faveur de l’investissement dans des réseaux à haut débit ouverts, qui permettent aux citoyens et aux entreprises d’être connectés n’im-porte où, n’importe quand. En troisième position sur sa liste figure la lutte contre la fraude et les autres formes de menace en ligne. Quatrièmement, Mme Kroes estime que chaque Européen doit avoir la possibilité de bénéficier de l’utilisation des TIC. C’est pourquoi l’Union agira pour faciliter l’accès des citoyens à ces technolo-gies ainsi qu’aux compétences nécessaires à

Née en 1941 à Rotterdam (Pays-Bas), Neelie Kroes a rejoint la Commission européenne en 2004 en tant que commissaire à la concurrence. Son premier contact avec Bruxelles date de la période 1989-1991, alors qu’elle occupait les fonctions de conseillère auprès du commissaire européen aux transports, après avoir été ministre des transports, des travaux publics et des télécommunications pendant sept ans.

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en avant toute vers Le marChé unique en Ligne! Vice-présidente Stratégie numérique

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«La politique industrielle et la lutte contre le changement climatique sont les deux faces

de la même médaille.»

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Antonio Tajani est né à Rome en 1953. Il a été député européen de 1994 à 2008 et vice-président du Parti po-pulaire européen de 2002 à 2006. Il a été vice-président de la Commission européenne, chargé des transports, de 2008 à 2010.

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M. Tajani souhaite également faciliter l’accès des PME au financement et amé-liorer leur fonctionnement quotidien. Ces mesures peuvent contribuer à augmenter leurs exportations. Son objectif est de développer une nouvelle culture d’en-treprise et d’innovation en Europe et de créer un environnement qui encourage les citoyens à monter de nouveaux projets entrepreneuriaux.

Également chargé de la politique spatiale et du tourisme, M. Tajani est résolu à renforcer ces deux domaines. Participer à des projets tels que le programme européen d’observation de la Terre (GMES) ou Galileo aide les entreprises européennes à conserver un avantage concurrentiel. Parallèlement, le tourisme compte parmi les activités économiques les plus importantes de l’Europe et exige une tactique plus coordonnée.

Une base industrielle moderne fortement axée sur les petites et moyennes entre-prises (PME): voici un aspect central de la stratégie Europe 2020, lequel jouera un rôle fondamental dans la sortie de la crise économique de l’Europe. Le com- missaire à l’industrie et à l’entrepreneuriat a pour mission de conduire l’Union vers une croissance économique dynamique. Il doit repérer de nouvelles sources de croissance durable et veiller à ce que l’Europe reste un espace attractif pour l’industrie. En même temps, l’Europe doit prendre le chemin d’une économie à faible intensité de carbone.

Dans le contexte d’une démarche visant à garantir que le secteur entrepreneurial européen sortira de la crise économique plus fort et plus compétitif qu’aupara-vant, Antonio Tajani prévoit de réviser la politique industrielle actuelle. L’in-dustrie doit devenir plus compétitive au niveau mondial et les entreprises, petites ou grandes, doivent être à même de répondre aux besoins économiques et environnementaux d’aujourd’hui de façon dynamique, durable et innovante. En plaçant l’«économie verte» au cœur de toute nouvelle politique industrielle, le commissaire entend aider l’Europe à endosser un rôle de premier plan dans l’écoefficacité, l’écoconception et l’éco-technologie.

une poLitique industrieLLe pour une éConomie verteVice-président Industrie et entrepreneuriat

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«Les institutions européennes devraient davantage se concentrer sur l’interaction

plutôt que sur le blocage réciproque.»

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Né en 1966 à Bratislava, Maroš Šefčovič a acquis de l’expérience en tant que commissaire à l’éducation, à la for-mation, à la culture et à la jeunesse avant de se voir confier le porte-feuille «relations interinstitutionnelles et administration». Il a passé une grande partie de sa carrière dans des ambassades et des représentations permanentes de la Slovaquie, no-tamment à Harare, Ottawa, Tel Aviv et Bruxelles.

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saires et la procédure de programmation législative.

Dans le droit fil des orientations politiques de M. Barroso, M. Šefčovič s’est engagé également à revoir le code de conduite des commissaires, dont il espère qu’il deviendra un document de référence et une source d’inspiration pour les autres institutions européennes. Le code couvre les aspects éthiques des activités des commissaires et est destiné à accroître la transparence.

L’Union européenne dépend, pour son bon fonctionnement, d’une connexion homogène entre ses rouages, qui la font tourner comme une machine bien huilée. Le commissaire aux relations interinstitutionnelles et à l’administration a pour mission de veiller aux relations entre la Commission européenne et les autres institutions, dont le Parlement et le Conseil. Il est également responsable des fonctionnaires de l’Union et de leur statut.

Le traité de Lisbonne a considérablement modifié le cadre interinstitutionnel: désormais, grâce à un pouvoir décisionnel étendu, le Parlement est pratiquement à égalité avec le Conseil. Cependant, ces modifications ont compliqué les relations de travail; aussi les relations interinstitutionnelles doivent-elles être revues. Maroš Šefčovič s’est engagé à renforcer les liens entre la Commission et le Parlement.

Parmi les principales tâches de M. Šefčovič figure la poursuite des travaux entamés par son prédécesseur sur la révision de l’accord-cadre interinstitutionnel, qui porte sur des questions telles que le flux d’informations entre la Commission et le Parlement. Il définit également les responsabilités politiques des commis-

préserver Le bon FonCtionnement de La maChine européenneVice-président Relations interinstitutionnelles et administration

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«L’Europe sera un continent vert ou ne sera pas.»

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Avant d’exercer ses fonctions actuelles, Janez Potočnik était commissaire à la science et à la recherche. Diplômé en économie, il a débuté sa carrière dans la recherche et le monde universitaire. En 1998, il a été nommé chef de l’équipe de négociation pour l’adhésion de la Slovénie à l’Union européenne, équipe qu’il a conduite jusqu’en 2004. Sa mission au gouvernement a été couronnée par deux années au poste de ministre des affaires européennes de 2002 à 2004. Il est né à Kropa, en Slovénie, en 1958.

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dans les États membres, ce qui ne doit pas exclure une certaine souplesse. Il veut apporter la certitude juridique et créer les règles du jeu équitables dont l’Europe à besoin pour avancer vers une économie et une société plus vertes.

La politique environnementale européenne traite une large gamme de questions. Parmi elles figurent la biodiversité, les thèmes sanitaires liés à la pollution ainsi que l’utilisation des ressources naturel-les telles que l’eau. Par son importance mondiale et stratégique, le changement climatique a été placé dans un porte-feuille distinct de la Commission pour la période 2010-2014.

Janez Potočnik est d’avis que cette res-tructuration est bénéfique, parce qu’elle remet en lumière des questions environ-nementales éclipsées par le changement climatique.

Selon le commissaire, le chemin qui mène à une société européenne ancrée dans la croissance verte comporte trois étapes: l’utilisation efficace des res-sources naturelles, la protection de la biodiversité et, enfin, l’application et le respect de la législation environnemen-tale existante.

M. Potočnik est déterminé à rompre le lien entre croissance et exploitation des ressources naturelles. Ce changement d’attitude consiste à passer de la simple protection de l’environnement à la prise en compte de sa valeur.

En outre, le commissaire est fermement convaincu que la Commission doit prendre des mesures pour veiller à ce que les réglementations environnementales européennes soient dûment appliquées

mettre Le Cap sur une europe pLus verteEnvironnement

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«Nous devons agir sur deux fronts: la croissance économique

et les finances publiques.»

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Olli Rehn est né à Mikkeli, en Finlande, en 1962. Il a fait son entrée sur la scène politique européenne en 1991, année de sa nomination à la présidence de la délégation finlandaise au Conseil de l’Europe. Il a rejoint la Commission européenne en 2004 en tant que commissaire aux entreprises et à la société de l’information. Ces fonctions de courte durée ont été suivies d’un mandat complet de cinq ans comme commissaire à l’élargissement.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/rehn

Dernier point, mais non le moindre, le mandat de M. Rehn englobe des instru-ments financiers innovants qui combinent des sources de financement publiques et privées. Leur utilisation simultanée et efficace est essentielle à la concrétisation des objectifs à long terme de l’Union.

L’amélioration du bien-être économique des citoyens européens est au cœur de la politique économique et monétaire de l’Union européenne. Le commissaire aux affaires économiques et monétaires doit aider à établir un contexte garantissant une croissance économique durable, un taux d’emploi élevé, des finances publiques en équilibre et la stabilité financière. Le bon fonctionnement de l’Union économique et monétaire (UEM) de l’Union européenne relève également de son domaine de compétence.

Olli Rehn s’est vu attribuer ce portefeuille en pleine crise financière mondiale; cette circonstance a évidemment eu une incidence sur ses priorités, lesquelles servent un objectif commun: relancer la croissance de l’économie européenne et le marché du travail en Europe.

Pour atteindre son but, le commissaire entend mieux coordonner les stratégies économiques des États membres. Il œuvrera également à la consolidation des finances publiques; il souhaite qu’une fois que les stimulations publiques en faveur d’une économie affaiblie auront produit leurs effets, l’Union adopte une stratégie de sortie de crise qui soit coordonnée.

Le pacte de stabilité et de croissance constitue un outil essentiel pour M. Rehn. Il permet d’observer de près les États mem-bres et de leur infliger des sanctions s’ils ne respectent pas les règles du jeu.

L’argent Compte et se CompteAffaires économiques et monétaires

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«Ma priorité est d’augmenter l’aide, de l’améliorer et d’en accélérer la distribution.»

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Andris Piebalgs occupait le poste de commissaire à l’énergie au sein de la première Commission Barroso. Avant son arrivée à Bruxelles, il a occupé trois postes ministériels en Lettonie (éducation, finances et af-faires européennes) et a présidé la commission budgétaire et financière du Parlement letton. Il est né en 1957 à Valmiera.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/piebalgs

Le commissaire a pris l’engagement de veiller à ce que toutes les politiques européennes comportent une compo-sante de développement. Selon lui, les citoyens européens peuvent être fiers des actions de l’Union dans ce domaine, notamment parce que celle-ci intervient au nom des valeurs européennes: soli-darité, démocratie, respect des droits fondamentaux et droit à l’éducation et aux soins de santé.

L’Union européenne fournit 60 % de l’aide mondiale, bien qu’elle ne pro-duise que 22 % du produit intérieur brut (PIB) de la planète. Le budget du Fonds européen de développement s’élève au total à 22,6 milliards d’euros pour la période 2008-2013. Le commissaire chargé de ce portefeuille doit veiller à ce que l’Union reste un défenseur de l’aide au développement, même en période de difficultés économiques. Les problèmes sont divers: sécurité alimentaire et sécurité de l’approvisionnement en eau, santé, éducation, sans oublier la consolidation des relations avec l’Afrique.

Andris Piebalgs compte bien, entre autres priorités, faire en sorte que l’Union res-pecte ses engagements au bénéfice des objectifs du millénaire pour le dévelop-pement. Ces derniers ont été approuvés par tous les membres des Nations unies dans le but de réduire la pauvreté dans le monde. Le commissaire pressera les Vingt-sept de maintenir intacte leur aide extérieure, en dépit d’une conjoncture économique difficile.

M. Piebalgs veut améliorer l’efficacité de cette aide en s’assurant que les pro-grammes de développement répondent aux besoins observés sur le terrain. Il veut aussi moderniser les relations entre l’Union et les pays pauvres en passant d’un rapport de donneur à bénéficiaire à un partenariat entre égaux.

Lutter Contre La pauvreté dans Le mondeDéveloppement

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«Nous devons placer la transparence, la responsabilité et l’éthique au cœur

du système financier.»

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Né à Grenoble en 1951, Michel Barnier est présent sur la scène politique depuis plus de vingt-cinq ans. Il a été commissaire à la politique régionale de 1999 à 2004 et ministre de l’agri-culture et des affaires étrangères en France. En 2006, il a été le conseiller de José Manuel Barroso pour la création d’une force de protection civile.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/barnier

intérieur; garantir que ce dernier joue son rôle en produisant la croissance dont l’Union a besoin.

Pendant son mandat, M. Barnier pré-voit de se rendre dans chaque État membre afin de s’adresser directement aux citoyens, aux consommateurs et aux entreprises et d’apprendre de ces derniers comment le marché intérieur fonctionne réellement. La contribution de ses interlocuteurs sera essentielle à la création d’un marché intérieur prêt à relever les défis du XXIe siècle.

Le marché intérieur est l’une des plus grandes réalisations de l’Union euro-péenne. Il repose sur le principe de la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux. Il a relevé le niveau de vie en Europe et créé des millions d’emplois. Les citoyens européens peuvent voyager, vivre et travailler dans l’État membre de leur choix et comparer les prix pour acquérir les biens et les ser-vices les moins chers. Les entreprises sont soumises à des charges administratives moindres et ont directement accès à un marché de 27 pays et de 500 millions de consommateurs.

Mais le chantier du marché intérieur n’est jamais tout à fait terminé, car il doit s’adapter aux changements politique, technologique et environnemental. La tâche de Michel Barnier consiste à faire face aux difficultés qui en découlent et à donner une nouvelle impulsion au marché intérieur, notamment en ce qui concerne l’assainissement des marchés financiers à la suite de la crise économique et la garantie de la pleine exploitation de la directive «Services».

Le principal objectif du commissaire est de «relancer» le marché intérieur suivant quatre grands axes prioritaires: renforcer la confiance dans les perspectives et la protection offertes par le marché intérieur; encourager la création et l’innovation; placer les citoyens au cœur du marché

pLaCer Les Citoyens au Cœur du marChé intérieur Marché intérieur et services

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«Si nous souhaitons que l’Europe soit concurrentielle au sein de la nouvelle économie mondiale, nous devons

libérer le potentiel d’excellence de l’éducation, de la recherche et de l’innovation.»

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Androulla Vassiliou, née en 1943 à Paphos (Chypre), a siégé à la Chambre des représentants chypriote de 1996 à 2006. Pendant la majeure partie de cette période, elle a également été vice-présidente du parti européen des libéraux, démocrates et réfor-mateurs. En février 2008, elle est devenue membre de la Commission européenne en tant que titulaire du portefeuille «santé».

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Européens la possibilité d’améliorer leurs compétences à l’étranger.

Mme Vassiliou considère que la straté- gie culturelle de l’Union — définie dans l’agenda européen de la culture — est un instrument essentiel pour le rayonnement des valeurs culturelles européennes, valeurs qu’elle souhaiterait promouvoir davantage grâce au label du patrimoine européen, symbole de l’histoire et de la diversité culturelle de l’Europe.

Une éducation et une formation de qualité, pour les jeunes comme pour les adultes, seront des facteurs déterminants de la transformation de l’Europe en une société de la connaissance. Androulla Vassiliou conduira les avancées dans ce domaine, tout en pilotant les programmes euro-péens de mobilité dans l’éducation et la formation. Le multilinguisme, autrefois traité séparément, est désormais inclus dans ce portefeuille. Mme Vassiliou est également chargée du sport.

L’Union européenne a mis de côté 7 mil-liards d’euros pour l’éducation et la formation tout au long de la vie pour la période 2007-2013. La commissaire a établi les priorités suivantes: améliorer les compétences des personnes; élargir l’accès à l’éducation et à la formation; aider les jeunes à devenir plus mobiles; façonner un environnement créatif. Consciente du rôle clé de l’enseignement supérieur, elle s’emploiera à augmenter la proportion d’étudiants européens diplômés de l’en-seignement supérieur (40 % d’ici à 2020 contre 31 % aujourd’hui). Elle s’appuiera sur l’Institut européen d’innovation et de technologie et sur les autres outils à sa disposition pour dynamiser et moderniser l’environnement de la recherche et des études. Elle travaille également à la nou-velle initiative «Jeunesse en mouvement», qui rassemble et simplifie les programmes existants, afin d’offrir à tous les jeunes

L’importanCe de La mobiLité et de La CréativitéÉducation, culture, multilinguisme et jeunesse

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«Au moment de prendre une initiative concrète, je me pose avant tout une question: comment cette

initiative profitera-t-elle aux entreprises et aux citoyens européens? C’est le fondement de toutes mes décisions.»

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Algirdas Šemeta est devenu mem-bre de la Commission européenne à l’été 2009 en tant que commissaire à la programmation financière et au budget. Cet économiste né à Vilnius en 1962 a été ministre des finances à deux reprises.

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les barrières fiscales qui empêchent les entreprises et les citoyens de profiter de tous les bienfaits du marché inté-rieur. L’Union doit également contribuer à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, qui privent chaque année les caisses publiques de milliards d’euros, et encourager un programme fiscal «vert» qui soit en adéquation avec les objectifs environnementaux européens. En outre, le commissaire prévoit de moderniser l’union douanière européenne de manière à économiser le temps et l’argent des entreprises, tout en continuant de garantir aux citoyens le niveau de protection le plus élevé.

Deux domaines — d’une part, la fiscalité et l’union douanière et, d’autre part, la lutte antifraude — ont été regroupés en un seul portefeuille dans la Commission 2010-2014. Selon Algirdas Šemeta, cela est parfaitement logique puisque la percep-tion des recettes par voie fiscale et leur dépense rationnelle sont les deux faces de la même médaille et doivent servir le même objectif: profiter à la société. Ces deux aspects sont soumis à des princi-pes identiques: transparence, simplicité, responsabilité et respect de l’argent des contribuables.

Guidé par ces principes, le commissaire a fait de la lutte contre la fraude une prio-rité. L’Office européen de lutte antifraude (OLAF) joue un rôle central dans cet effort, et M. Šemeta est donc résolu à en accroî-tre l’efficacité. Il préconise également de réaliser les audits des dépenses de l’Union européenne avec un soin et une diligence extrêmes, car l’utilisation abusive ou à mauvais escient de l’argent des citoyens ne saurait se justifier.

M. Šemeta s’est engagé en faveur d’une fiscalité de qualité qui soutienne la crois-sance économique et contribue à atteindre les objectifs sociaux et environnementaux de l’Europe. Il faut pour cela supprimer

Chaque Centime des ContribuabLes européens doit être dûment ComptabiLisé et dépensé à bon esCientFiscalité et union douanière, audit et lutte antifraude

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«La libéralisation doit être un outil générateur de prospérité, de stabilité

et de développement.»

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C’est en 2009 que Karel De Gucht a rejoint la Commission, où il s’est vu confier le portefeuille «développement et aide humanitaire». Avant son entrée sur la scène politique européenne, il a été ministre des affaires étrangères et Premier ministre de la Belgique. Il avait préalablement occupé divers postes ministériels et siégé au Parlement européen pendant quatorze ans, dans les années 80 et 90. Karel De Gucht est né à Overmere en 1954.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/degucht

avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP); 5) garantir que les entreprises européennes seront traitées de façon équitable et auront la possibi-lité de développer leurs activités. À cet effet, il améliorera l’accès au marché des pays tiers.

Au cours de son mandat M. De Gucht entend stimuler la croissance et l’emploi, tout en veillant au respect des droits sociaux.

Sur la scène commerciale internationale, les vingt-sept États membres négocient d’une même voix par l’intermédiaire du commissaire européen au commerce. Ce dernier représente donc l’Union euro-péenne aux négociations de l’Organisa-tion mondiale du commerce (OMC), où sont établies les règles du commerce international. Il est également chargé de conclure des accords commerciaux bilatéraux entre l’Union et différents pays ou entités du monde entier.

Le commissaire est par ailleurs responsable du cadre juridique et politique qui rend les échanges commerciaux possibles. En même temps, il doit veiller au maintien des autres priorités et à la protection des valeurs européennes au niveau mondial. Il est chargé de surveiller de près les normes de sécurité et d’hygiène, la protection de l’environnement et les conditions de travail, tout en garantissant que le commerce profite aux pays en développement.

Karel De Gucht s’est fixé cinq priorités pour son mandat de cinq ans. Il souhaite: 1) préserver et renforcer le système commercial multilatéral de l’OMC; 2) approfondir les échanges et les inves-tissements bilatéraux; 3) relever le niveau de la coopération avec d’autres écono-mies de premier plan — notamment les États-Unis et la Chine —; 4) conclure des accords de partenariat économique

générer La prospérité, La stabiLité et Le déveLoppementCommerce

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«Des normes alimentaires élevées doivent constituer un avantage concurrentiel

pour l’Union européenne.»

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Né à Qormi, à Malte, en 1948, John Dalli a occupé divers postes minis-tériels: économie, finances, affaires étrangères, politique sociale… En dehors du monde politique, il a exercé les fonctions de conseiller en gestion pendant près de dix ans.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/dalli

les traitements thérapeutiques, contre 3 % seulement par la prévention. Le com-missaire est déterminé à convaincre les parties intéressées que la prévention est un investissement qui prolongera l’espérance de vie et réduira les dépenses de santé à long terme.

Le programme du commissaire comprend l’introduction d’une plus grande équité dans le système de santé et la commu-nication de meilleures informations aux patients (en ce qui concerne, par exemple, la prescription de médicaments) et aux consommateurs (sécurité et droits).

L’Union européenne veut protéger la santé publique et la santé animale tout en renforçant la position des consom-mateurs et en veillant à leur sécurité. Il incombe au commissaire de vérifier l’existence de protections appropriées pour garantir la sécurité de la chaîne alimentaire et protéger l’Union contre les maladies animales.

S’il est vrai que les systèmes de santé relèvent des compétences nationales, le commissaire doit toutefois soutenir leur efficacité. Il coordonne également les politiques relatives aux produits phar-maceutiques et aux médicaments et aide les États membres à réagir de manière concertée aux pandémies humaines et animales.

La devise «Les patients d’abord, les consommateurs d’abord» guide les travaux de John Dalli, qui veut des consommateurs bien informés et capables de prendre des décisions avisées sur les aliments qu’ils consomment et les services qu’ils utilisent. M. Dalli estime que, grâce à l’innovation, les consommateurs peuvent continuer à jouir d’une sécurité et d’une technologie alimentaires et de soins de qualité.

M. Dalli accorde une importance consi-dérable à la prévention des maladies. Environ 97 % des dépenses de santé en Europe sont actuellement absorbées par

aCCorder La priorité aux patients et aux ConsommateursSanté et politique des consommateurs

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«La mise en valeur d’une culture de l’innovation en Europe me passionne, car une telle culture peut changer

la vie des individus et transformer notre société.»

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Née en 1950 à Galway, en Irlande, Máire Geoghegan-Quinn a été ministre du Gaeltacht, la communauté de langue irlandaise, de 1979 à 1981. Première femme à exercer les fonctions de ministre depuis l’indépendance de l’Irlande, elle a également détenu le portefeuille des affaires européennes et de la justice. Avant de rejoindre la Commission, elle était membre de la Cour des comptes européenne.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/geoghegan-quinn

péenne — telle la norme audio MP3 — ne sont pas toujours commercialisés par des sociétés européennes.

Une autre priorité concerne la réalisation d’un «espace européen de la recherche» où les connaissances et les chercheurs pourront circuler librement. Un moyen d’y parvenir pourrait être de faciliter le transfert des droits des chercheurs en matière de sécurité sociale et de retraite d’un pays à un autre. L’Union et ses États membres doivent collaborer plus étroitement pour mettre en place des infrastructures de recherche de classe mondiale et programmer la recherche de façon coordonnée.

Mme Geoghegan-Quinn s’est engagée à réduire les charges administratives associées au financement de la recherche européenne. Cette mesure incitera notamment les PME à une participation accrue.

La recherche et l’innovation sont essentielles pour remplacer les emplois perdus au cours de la crise économique et pour faire de l’Europe une économie de la connaissance durable et fructueuse. Ce principe est au cœur de la stratégie Europe 2020.

Au titre du septième programme-cadre de recherche et de développement (2007- 2013), l’Union européenne investit plus de 50 milliards d’euros, dont la plus grande partie servira au soutien de la collaboration transfrontalière, de manière à éviter les répétitions inutiles dans la recherche et à obtenir de meilleurs résultats grâce à l’opti-misation des ressources. Par l’intermédiaire du Conseil européen de la recherche, des subventions sont attribuées à des scien-tifiques démontrant leur excellence dans des recherches innovantes.

La Commission elle-même se livre à des travaux de recherche et soutient la for-mulation de politiques dans des domaines fondamentaux tels que la sécurité ali-mentaire, le changement climatique et la sûreté nucléaire. Ces actions sont menées par le Centre commun de recherche, sous les auspices de Máire Geoghegan-Quinn, premier membre de la Commission à être spécifiquement chargé de la politique européenne d’innovation. En coopération avec les autres commissaires, le Parlement européen, les États membres et les entre-prises, elle œuvrera à combler l’«écart d’innovation». Cette expression renvoie au fait que les succès de la recherche euro-

traduire La reCherChe en empLoisRecherche, innovation et science

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«L’Europe, pour moi, c’est surtout la somme de ses citoyens plutôt que de ses institutions.»

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Janusz Lewandowski est né en 1951 à Lublin, en Pologne. De 2004 à 2010, il a été député européen et a présidé la commission des budgets du Parlement. La carrière profession-nelle de cet économiste a débuté en 1974 lorsqu’il est devenu professeur associé en commerce international et transport maritime à l’université de Gdańsk, fonctions qu’il a occupées pendant dix ans.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/lewandowski

Directement ou indirectement, chaque citoyen européen contribue au budget de l’Union européenne. Ce budget, qui représente à peine plus de 50 centimes d’euro par citoyen par jour, permet à l’Union d’améliorer notre quotidien dans des domaines comme l’environnement, les transports, la santé, l’économie et l’éducation.

La principale tâche du commissaire à la programmation financière et au budget est d’établir et de gérer les plans annuels et pluriannuels de dépenses de l’Union. Le budget doit être approuvé par les représentants du peuple élus au suf-frage direct (le Parlement européen) et les gouvernements des États membres (le Conseil).

La première priorité de Janusz Lewan-dowski est de veiller à ce que la program-mation des dépenses se concrétise avec souplesse et efficacité. Le commissaire est convaincu que l’Union doit réformer son budget pour affronter les changements qui nous concernent et qui concerneront les générations à venir: climat, ordre économique mondial, sécurité et appro-visionnements énergétiques.

un budget soLide et sain, garant d’une union européenne soLide et saineProgrammation financière et budget

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«Le poisson est plus qu’un aliment. La pêche en soi est une culture et un mode de vie.»

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Née en Crète en 1952, Maria Damanaki évolue sur la scène politique depuis la fin de son adolescence. À 18 ans, elle rejoint un mouvement étudiant de l’École polytechnique d’Athènes opposé à la dictature des colonels. Durant le soulèvement populaire de 1973, elle lance des messages radiophoniques à partir d’un émetteur clandestin et se fait connaître sous le pseudonyme de «Voix de la révolte». Elle est députée européenne depuis vingt et un ans.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/damanaki

les accords de partenariat de pêche avec les pays tiers. Pour la période 2007-2013, le Fonds européen de la pêche dispose d’environ 3,8 milliards d’euros provenant du budget européen.

Des millions de personnes tirent leurs ressources du secteur maritime et de la pêche. Mme Damanaki est attentive tant à leur bien-être qu’à la qualité de l’environnement.

L’Union européenne élabore une politique maritime intégrée visant à concilier le potentiel économique des mers et des océans d’Europe, l’environnement marin et les besoins des communautés côtières. La politique commune de la pêche garantit la conservation et la gestion des ressources halieutiques, encourage la coopération internationale et la pêche responsable dans les eaux non européennes et soutient la compétitivité dans ce secteur.

Maria Damanaki est chargée de conso-lider la politique maritime, de générer une nouvelle croissance et de nouveaux emplois et de vérifier que ces mesures contribuent à une économie plus verte. Elle poursuit quatre priorités maritimes: susciter une croissance «bleue»; créer des emplois «bleus»; établir un nouveau système de surveillance maritime pour la sécurité des citoyens, de la pêche et des transports; enfin, appuyer la recherche marine.

La politique européenne de la pêche existe depuis 1983. Une réforme est désormais nécessaire afin de placer la pêche euro-péenne sur une trajectoire clairement orientée vers la durabilité environne-mentale, économique et sociale. Même si Mme Damanaki pilote cette réforme, elle entend toutefois veiller à ce que les décisions spécifiques soient prises à l’échelon local. Elle voudrait aussi renforcer

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«Nous sommes au premier rang de la solidarité européenne. Pour les personnes dans la détresse,

ce portefeuille est le plus important de la Commission.»

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Kristalina Georgieva est née en 1953 à Sofia, en Bulgarie. En 2008, elle a accédé aux fonctions de vice-présidente de la Banque mondiale, fonctions qu’elle a occupées jusqu’à ce qu’elle soit appelée à Bruxelles. La carrière de cette économiste au sein de la Banque mondiale a débuté en 1993 et était axée sur la stratégie environnementale et le développement durable, y compris la coordination du soutien de la Banque mondiale aux pays touchés par un conflit.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/georgieva

rapide, plus cohérente et plus visible aux catastrophes. Elle s’efforcera de donner une voix à ceux qui n’en ont pas en veillant au respect du droit humanitaire international et en se faisant entendre lorsque des travailleurs humanitaires sont tués, que des prisonniers sont maltraités ou que la violence sexuelle est employée comme arme de guerre.

Elle s’est engagée à tirer parti de l’aide humanitaire et des efforts européens consentis dans le passé pour améliorer la capacité de réaction de l’Union sur la base des enseignements tirés.

Chaque année, dans le monde, près de 300 millions de personnes sont victimes de catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme. Un nombre stupéfiant d’entre elles — au moins 42 millions — ont été contraintes de quitter leur domicile et de chercher refuge ailleurs. Il est probable que ces chiffres continuent à augmenter, conséquence du changement climatique. En tant que premier donateur mondial d’aide au développement et d’assistance humanitaire, l’Europe est à la pointe du dispositif de riposte à cette menace.

Kristalina Georgieva est la première à se charger de cette combinaison spécifique de domaines où sont mis en œuvre les instruments dont l’Union dispose pour l’aide humanitaire, la protection civile et les interventions d’urgence. Elle est chargée de déployer ces outils de la façon la plus efficace possible.

Avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, l’aide humanitaire est, pour la première fois, reconnue comme un domaine d’action à part entière. Le traité demande également la mise sur pied d’un corps volontaire européen d’aide humanitaire, tâche qui relève, elle aussi, des compétences de la commissaire.

La principale priorité de celle-ci est de garantir une réaction européenne plus

L’aide humanitaire à La manière européenne: rapidité, Coordination et eFFiCaCité Coopération internationale, aide humanitaire et réaction aux crises

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«L’avenir de la politique énergétique européenne doit être fondé sur la décarbonisation, une économie à faible

intensité de carbone, la sécurité des approvisionnements énergétiques et la solidarité.»

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Avant d’être nommé commissaire à l’énergie, Günther Oettinger a été ministre-président du Land allemand de Bade-Wurtemberg pendant quatre ans et demi. Né en 1953 à Stuttgart, il s’est lancé en politique en tant que membre de l’organisation de jeunesse de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) allemande, qu’il a présidée dans le Bade-Wurtemberg de 1983 à 1989.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/oettinger

plus solides dans l’Union permettra de garantir une meilleure sécurité des approvisionnements.

Le commissaire souhaite un dévelop-pement massif des sources d’énergie renouvelables. Il est convaincu que chaque État membre doit rester libre de choisir ses sources d’énergie et, notamment, de se tourner vers l’énergie nucléaire.

Il continuera de poursuivre l’objectif consistant à réaliser 20 % d’économie d’énergie. Des règles d’efficacité éner-gétique plus strictes pour les machines industrielles et les appareils ménagers contribueront à la concrétisation de cet objectif. Nous devons également réduire les coûts des investissements efficaces du point de vue énergétique.

Encourager l’utilisation des énergies renouvelables et réduire la consommation d’énergie sont depuis longtemps des objectifs clés de la politique énergétique européenne. L’Europe veut être le premier acteur mondial dans le domaine des technologies renouvelables et à faible intensité de carbone. La réduction de la dépendance envers les importations de gaz et de pétrole et le maintien de la stabilité des prix de l’énergie et des approvisionnements constituent éga-lement des priorités de cette politique énergétique.

La stratégie de Günther Oettinger en la matière repose sur trois piliers: compé-titivité, durabilité et sécurité des appro-visionnements. Le commissaire a pour priorités de décarboniser la consommation d’énergie, de développer une économie à faible intensité de carbone et de garantir à la fois la sécurité et la solidarité dans notre manière de nous approvisionner en énergie.

La politique énergétique européenne présente une dimension intérieure et une dimension extérieure. M. Oettinger envisage donc de renforcer la coordina-tion dans l’Union, ce qui devrait donner naissance, au bout du compte, à une politique européenne plus efficace envers les autres pays. Parallèlement, l’aména-gement d’infrastructures énergétiques

des énergies vertes pour un avenir respeCtueux de L’environnementÉnergie

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«L’investissement dans les régions est, pour l’Europe, synonyme de progrès

à tous les niveaux.»

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Johannes Hahn est né en 1957 à Vienne, en Autriche. Avant son affectation à Bruxelles, il était ministre de la science et de la recherche, après avoir siégé au parlement régional viennois et occupé divers postes de direction.

ec.europa.eu/commission_2010-2014/hahn

che également des solutions sur mesure pour chacune des régions européennes, conscient du fait que chacune d’entre elles a des atouts et des besoins qui lui sont propres. Il entend aussi élaborer une nouvelle politique urbaine pour l’Europe. Les villes représentent une plate-forme d’activité importante en Europe, dès lors que 80 % de l’ensemble des citoyens européens vivent en milieu urbain.

M. Hahn est convaincu que l’Europe doit être capable de se défendre face à la concurrence mondiale, et il consi-dère le soutien de la compétitivité des régions européennes comme une priorité essentielle.

Un peu plus d’un tiers du budget de l’Union européenne est consacré à la politique régionale. De 2007 à 2013, près de 347 milliards d’euros auront été investis dans des projets destinés à renforcer la cohésion économique et sociale, dont des revalorisations d’infrastructures, des activités de formation et des mesures de soutien à la recherche et à l’innovation. Il s’agit de parvenir à un développement équilibré et durable dans toutes les régions de l’Union.

Le commissaire responsable de ce porte-feuille travaille avec des acteurs nationaux, régionaux et locaux ainsi qu’avec le Comité des régions pour définir le concept de cohésion territoriale — concept introduit par le traité de Lisbonne — et lui donner une véritable signification.

Johannes Hahn se concentrera également sur la transition vers une économie davan-tage fondée sur la connaissance, une économie investissant dans l’innovation, et vers des produits et des méthodes de production plus intelligents et plus propres. Pour parvenir à une utilisation optimale des fonds d’investissement régionaux, il est essentiel d’évaluer les programmes de cohésion précédents et d’introduire des procédures simplifiées, des processus de gestion harmonisés et une coordination accrue avec les autres programmes de financement européens. M. Hahn cher-

des soLutions sur mesure pour Les régions européennesPolitique régionale

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«Le changement climatique exige que nous travaillions ensemble. Désunis, nous perdons;

unis, nous pouvons gagner.»

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Le changement climatique est une question parfaitement connue de Connie Hedegaard, puisqu’elle a pré-sidé le sommet de Copenhague sur le climat en 2009 en tant que ministre du climat et de l’énergie du Danemark. En dehors de la scène politique, elle a mené une brillante carrière de journaliste comme présentatrice de journaux télévisés et rédactrice pour le quotidien Politiken. Elle est née en 1960 à Holbæk.

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l’investissement dans les technologies efficaces du point de vue énergétique est synonyme de gain économique, et non de perte.

Mme Hedegaard entend aussi garantir que l’Europe tire les enseignements du sommet de Copenhague sur le climat: agir véritablement ensemble et apprendre à s’exprimer d’une même voix sur ce sujet important.

«Action pour le climat» est un nouveau portefeuille. Connie Hedegaard est chargée de préserver la position de tête de l’Eu-rope dans la lutte contre le changement climatique, de voir comment traiter au mieux les conséquences de celui-ci et de prendre la direction des négociations internationales sur la question.

Mme Hedegaard veut s’assurer que l’Union européenne atteint ses objectifs pour 2020 et au-delà en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle dirige également l’élaboration et l’application du système européen d’échange de quotas d’émission, système qui doit être lié à des systèmes similaires dans d’autres pays pour créer un marché international du carbone.

La commissaire a promis de promouvoir les technologies à faible intensité de carbone, qui non seulement seront béné-fiques pour le climat et l’environnement, mais créeront de nouveaux emplois. Elle s’est donc engagée à augmenter le financement de la recherche dans le domaine des technologies vertes et à faible intensité de carbone.

Sa première priorité est de faire en sorte que le changement climatique soit pris en considération dans la formulation d’initiatives dans tous les domaines. Elle souhaiterait voir l’Europe devenir la région du monde la plus «favorable au climat» d’ici à 2015 et prouver que

Conduire La Lutte Contre Le Changement CLimatiqueAction pour le climat

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«Les derniers élargissements ont clairement montré que cette politique a considérablement

profité aux citoyens dans l’ensemble de l’Europe.»

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Štefan Füle est né à Sokolov, en Ré-publique tchèque, en 1962. Au cours de sa carrière, il a été ambassadeur auprès de la Lituanie, du Royaume-Uni et de l’OTAN. Il a également assumé les fonctions de vice-ministre de la défense et de ministre des affaires européennes dans le gouvernement tchèque.

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en instaurant des rapports sur mesure avec chacun d’entre eux. M. Füle estime qu’il est d’une importance capitale pour la poursuite fructueuse de cette politique d’ouvrir un dialogue aussi large que possible avec les voisins de l’Union, de prendre leurs besoins en considération dans un esprit de partenariat et de leur prodiguer des encouragements adéquats.

Tout pays européen démocratique doté d’une économie de marché en état de fonctionnement et de la capacité administrative d’assumer les droits et les obligations inhérents à l’Union euro-péenne peut être candidat à l’adhésion. Le commissaire à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage est responsable des négociations avec les pays candidats. Il assiste également d’autres pays européens dans leur préparation à l’adhésion et dans l’éta-blissement de bonnes relations avec les pays parties à la politique européenne de voisinage.

Štefan Füle croit profondément à la poursuite du processus de réunification du continent européen qui a suivi la chute du rideau de fer et veut faire en sorte que l’Union devienne plus forte à chaque adhésion. Il n’est toutefois pas pensable d’emprunter un raccourci pour rejoindre l’UE. Le rythme de la réforme dans les pays candidats doit régir l’allure du processus d’adhésion. Le commissaire a l’intention d’utiliser le plus possible l’ensemble des instruments et des ressources à sa disposition pour aider les pays concernés à poursuivre leurs réformes.

La politique européenne de voisinage atteste la volonté de l’Union d’approfondir ses relations avec tous ses voisins, tout

La stabiLité de L’europe CommenCe à ses FrontièresÉlargissement et politique européenne de voisinage

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«L’Union européenne, ce sont les gens, et si nous l’oublions, c’est à nos risques et périls.»

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Avant d’endosser les fonctions de commissaire européen, László Andor était membre du conseil d’adminis-tration de la Banque européenne de reconstruction et de développement. Il a également été haut conseiller auprès du Premier ministre de Hongrie et de la Banque mondiale. Il est né à Zalaegerszeg en 1966.

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sonnes âgées par des mesures à long terme garantissant la mise en place de systèmes de retraite appropriés. Des services sociaux accessibles, abordables et de qualité sont, eux aussi, essentiels. Par ailleurs, M. Andor entend sortir de la pauvreté les groupes vulnérables, tels que la communauté rom et les personnes handicapées, et les réinsérer dans la société.

Le commissaire est en outre responsable du Fonds social européen (FSE), qui est doté d’environ 10 milliards d’euros par an pour la période 2007-2013. Le FSE a pour objet d’aider les Européens à acquérir de nouvelles compétences et à trouver de meilleurs emplois.

La création d’emplois est une priorité majeure de l’Union européenne et constitue la tâche principale du commissaire à l’emploi, aux affaires sociales et à l’inclusion, lequel a pour objectif de collaborer étroitement avec les États membres, les travailleurs et les entreprises pour s’attaquer au chômage et prévenir la pauvreté et l’exclusion sociale. Priorité parmi les priorités: combattre le chômage des jeunes. Ce travail s’appuiera sur l’initiative «De nouvelles compétences pour de nouveaux emplois» afin de garantir un emploi durable grâce aux «boulots verts» ainsi qu’un vieillissement actif dans un environnement professionnel sain et sûr.

Il sera particulièrement important d’encoura-ger les gouvernements à combiner flexibilité et sécurité sur les marchés du travail, de manière que les travailleurs puissent passer d’un emploi à l’autre en toute sécurité. László Andor se penchera également sur les moyens de supprimer les obstacles à la libre circulation des travailleurs dans l’Union grâce à une meilleure coordination des régimes de protection sociale et à la portabilité des droits à la retraite.

Les politiques qui viennent en aide aux groupes vulnérables et qui s’attaquent aux racines de la pauvreté sont également fondamentales. Le commissaire veillera, en particulier, à prévenir la pauvreté des per-

aider à La réintégration dans Le monde du travaiL — un marChé de L’empLoi soLidaire pour L’union européenneEmploi, affaires sociales et inclusion

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«Nos valeurs communes imprégneront tous nos travaux. Les citoyens européens doivent pouvoir envisager de vivre dans une Europe sûre et stable, où la liberté, l’intégrité et la

primauté du droit sont garanties en permanence.»

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Cecilia Malmström est née en 1968 à Stockholm. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’université de Göteborg. Elle a été députée européenne de 1999 à 2006, avant de devenir ministre des affaires étrangères en Suède, poste qu’elle a occupé jusqu’à son entrée à la Commission.

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La fonction de commissaire aux affaires intérieures est semblable à celle de minis-tre de l’intérieur dans de nombreux États membres. Sécurité, lutte contre le terro-risme et contre la criminalité organisée, tels sont les domaines de compétence de Cecilia Malmström, au même titre que le contrôle des frontières, l’asile et la migration. Les agences européennes telles que l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex) et l’Office européen de police (Europol) entrent aussi dans ses attributions.

Le traité de Lisbonne, la charte des droits fondamentaux de l’UE et le programme de Stockholm concernant la justice et les affaires intérieures de l’Union définissent le cadre du mandat de la commissaire. Poursuivre l’élaboration de la politique commune d’immigration et d’asile de l’Union, mettre en place un système efficace pour la migration légale et for-muler une stratégie de sécurité intérieure orientée vers l’action sont des priorités majeures.

Mme Malmström considère que la politique européenne d’asile et de migration doit s’appliquer en partenariat avec les pays tiers. Elle doit protéger les personnes dans le besoin, encourager la migration légale, mais aussi contrôler l’immigration

entre proteCtion et ouvertureAffaires intérieures

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clandestine. La commissaire est déterminée à faire respecter les droits de l’homme dans tous les domaines relevant des affaires intérieures.

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«Réforme ne signifie pas réduction du soutien financier, mais adaptation du système en vue

de relever les nouveaux défis.»

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Dacian Cioloş est diplômé en agronomie environnementale et en développe-ment agricole et a occupé diverses fonctions de direction et de conseil dans le domaine de l’agriculture. Il a également travaillé sur des projets concernant des exploitations agri-coles en Roumanie et dans d’autres États membres. En 2007 et 2008, il a exercé les fonctions de ministre de l’agriculture et du développement rural. Il est né en 1969 à Zalau.

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Il a fixé trois grandes priorités pour la PAC. Premièrement, il est déterminé à revoir la répartition des paiements directs afin de trouver une méthode plus équili-brée pour la répartition des fonds entre régions, agriculteurs et États membres. Deuxièmement, il préconise l’adoption de nouveaux mécanismes pour régler la question de la volatilité du marché, la crise du secteur laitier de 2009 ayant souligné les faiblesses des outils actuels. Enfin, il veut mettre en relief l’importance de la politique de développement rural et le rôle accru que celle-ci doit jouer dans la modernisation des exploitations agricoles européennes.

La politique agricole commune (PAC) a toujours été l’un des piliers centraux de la politique européenne. En tant que véritable politique «commune», financée essentiellement sur le budget de l’Union européenne plutôt que par les gouverne-ments, elle représente 34 % des dépenses de l’Union pour la période 2007-2013. Le titulaire de ce portefeuille peut fournir plusieurs types de soutien public, tels les paiements directs destinés à compléter les revenus des agriculteurs et à leur garantir ainsi des moyens d’existence. Mais il doit également veiller à la sécurité alimentaire dans le contexte des normes élevées qui régissent la production en Europe, au bien-être et au développement des communautés rurales, ainsi qu’à la compatibilité entre intérêts agricoles et intérêts environnementaux.

Le mandat de Dacian Cioloş consiste essentiellement à définir la forme que revêtira la PAC après 2013. Le commis-saire sait que les agriculteurs veulent une situation stable et prévisible, que les consommateurs ont besoin de denrées alimentaires sûres et saines et que les contribuables veulent avoir la certitude que leur argent est dépensé à bon escient. Il aspire à répondre à toutes ces attentes dans le courant de son mandat, tout en tenant compte des difficultés nouvelles liées au changement climatique, à la perte de biodiversité et à la rareté de l’eau.

de nouveLLes perspeCtives pour La poLitique agriCoLe CommuneAgriculture et développement rural

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l’Union européenne

États membres de l’Union européenne (2010)

Pays candidats

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Manuscrit achevé en avril 2010

Photos: Union européenne

Luxembourg: Office des publications de l’Union européenne, 201060 p. — 16,2 × 22,9 cm

ISBN 978-92-79-10629-3doi:10.2775/44124

© Union européenne, 2010

Reproduction autorisée

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La Commission européenne 2010-2014

Profils et priorités

La Commission européenne 2010-2014Profils et priorités

La Commission européenne — sous les auspices de son président, José Manuel Barroso — est composée d’un collège de vingt-sept commissaires originaires des pays de l’Union européenne. Chaque commissaire est chargé d’un domaine politique spécifique, sur le modèle des ministres d’un gouvernement. La présente brochure donne un bref aperçu des travaux de la Commission européenne. Elle présente l’ensemble des commissaires, leurs portefeuilles politiques et les priorités qu’ils ont fixées pour leur mandat de cinq ans.

NA-81-08-509-FR-C

ISBN 978-92-79-10629-3

Commission européenne