Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°952 du 23SEPTEMBRE

2016

P.3

L’OTR parle des recetteset de ses investissements

Réunion Comité de direction-directeurs et chefs de divisionsP.4

Peniel Mlapa et GillesSunu ont dit oui au Togo

FOOTBALL/Sélection nationaleP.5

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

P.3 P.4En procédant à une adaptation des nomenclatures d’activités et de produits

L’INSEED veut une image plusfidèle du tissu économique national

au prochain recensement

Le ministère de la Sécurité avertitL’usage des vitres teintées,sans autorisation, est puni

de 30.000 francs Cfa

Juguler la sécurité et la sûreté denos mers, nos océans et nos côtes

Faure E. Gnassingbé,Président de la République

A trois semaines du sommet extraordinaire de l'Union Africaine sur lasécurité et la sureté maritimes et le développement en Afrique que notrepays abritera du 10 au 15 octobre prochains, je souhaite m'adresser àvous mes chers compatriotes de la cybercommunauté.

Le choix de ce thème pour ce grand rendez-vous n'est pas anodin. Ilconstitue l'un des enjeux majeurs des prochaines années. C'est l'un desdéfis importants auxquels l'Afrique et le monde entier sont confrontés etqu'ils continueront de subir, si rien n'est fait pour juguler durablement lesquestions de sécurité et de sûreté de nos mers, nos océans et nos côtes.

Le parallèle entre ces challenges et la problématique du développementéconomique de notre continent, appelle de notre part, la recherche fonda-mentale des causes pour des solutions endogènes et la définition d'actionsconcertées en vue de l'émergence de nos jeunes nations.

Les côtes africaines nourrissent un vaste creuset de sujets d'intérêtsvitaux. Lesquels sujets vont de la piraterie maritime à la protection de nos

(suite à la page 2)

*La FIACAT et l’ACAT-Togo en font de même

Faure Gnassingbésur le Sommet Maritime

2

L’UNION N°952 du 23 Septembre 2016

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: patrie006@yahoo.fr

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeGuillaume BOGLA

Paul Ahyi exposé au siège de l’Union Européenne

pastels, profils gravés sur métal ousilhouettes repoussées sur laiton,il créait de véritables icônes d’Afri-que.

Il maitrisait la technique du zota,bois brûlé au chalumeau. Et il sculp-tait avec force, à la gouge et aumaillet, le teck de Tsévié ouKpalimé.

Il modelait l’argile de Bassar etmoulait le ciment coloré pour desfresques géantes. Enfin il maîtrisaitles pigments au feu de son fourpour des céramiques éclatantes.

Exposition

Depuis le 21 septembre, l’œuvrepublique de Paul Ahyi fait l’objetd’une l’objet d’une présentation ori-ginale à l’initiative de la Délégationde l’Union européenne au Togo.

Son ambassadeur, NicolasBerlanga Martinez avec le soutienactif de Charlotte Santos-Ahyi, ainvité le ministre de la Communi-cation et de la Culture, Guy Lo-renzo, à saluer la parution d’un planguide de Lomé, abondamment il-lustré et renseigné sur les créa-tions publiques de l’artiste.

Cette publication est le résultatd’un travail engagé pour protégerce patrimoine togolais exception-nel par la Galerie Curios et l’éditeurMacMit animés par Michel et Os-car Aveline.

Une exposition très colorée faitla démonstration pédagogique del’importance de cette œuvre.

Paul Ahyi dessinait la femme afri-caine, dans sa beauté de mère, desœur ou d’amante. Portraits aux

Culture rime avec littérature

Brèves

A la question « Dites-moi ce quela culture évoque chez vous », plusd’un tiers de Français ont réponduLecture et littérature. 37% des Fran-çais associent la lecture et la littéra-ture au mot «culture», loin devant lamusique et le cinéma, observe uneétude du ministère de la Culture etde la Communication sur les repré-sentations de la culture dans la po-pulation française, qui confirme quelire est bien considéré comme une

activité culturelle quel que soit lesexe, l’âge ou le degré d’éducation.

Le département des études, dela prospective et des statistiques duministère de la Culture et de la Com-munication a publié lundi 19 sep-tembre une étude de Jean-MichelGuy sur «Les représentations de laculture dans la population fran-çaise». L’étude a été menée auprèsd’un échantillon de 1500 personnes.

Paul Ahyi captait aussi la lumièredes pâtes de verre dans des ara-besques de fer forgé. Peu d’artis-tes contemporains maîtrisent à cepoint toutes ces techniques.

Paul Ahyi a disparu en 2010.Considéré comme le plus grandartiste africain contemporain selonle spécialiste Pierre Amrouche,Paul Ahyi avait été élu en septem-bre 2009 «Artiste de l’Unesco pourla paix», distinction consacrant des

personnalités qui mettent» leur in-fluence, charisme et réputation auservice du message de l’Unesco».Parmi les personnalités ainsi re-connues on compte notamment lemusicien Manu Dibango (Came-roun), le musicien Gilberto Gil (Bré-sil) ou encore le chanteur et fonda-teur des Gypsy Kings ChicoBouchikhi (France). Il était diplôméde l’Ecole Nationale Supérieuredes Beaux-Arts de Paris en 1959.

sonores, créant une musiqueaux ambiances uniques et spé-cifiques qui allient le jazz, lemétal et la pop et où les nom-breuses influences du musicienapparaissent par petites tou-ches. Guillaume Perret n’a ja-mais caché son goût pour l’hybride.Il choisit donc de se démultiplier.Sur l’instrument, bien entendu,grâce au dispositif mis en place, iloccupe tous les rôles. GuillaumePerret explore le son, le sien qu’ildistord à tel point que l’on peutcroire que tout ceci tient de la pro-grammation. Il n’en est rien : toutest joué en temps réel !

Le concert de Guillaume Perretà Lomé s’inscrit dans une grandetournée africaine organisée parl’Institut Français. Après l’Institutfrançais du Togo, il se rendra àMada, au Rwanda, en Ouganda,en Éthiopie, en République Démo-cratique du Congo, après avoirégalement performé au Ghana eten Côte d’ivoire.

Guillaume Perret, saxofrançais sur la scène de

l’IFT ce samedi

Musique

Ce samedi 24 septembre à20H00, l’Institut Français duTogo accueille Guillaume Per-ret, le saxophoniste françaispour un concert live exception-nel.

Lomé est l’une des premièresdates de la grande tournée africainede l’artiste par l’Institut Français.Performant en solo avec ses saxo-phones et ses machines filtrant leson, Guillaume Perret offre au pu-blic l’ampleur d’un orchestre en-tier à lui tout seul.

Grand habitué de la scène qu’ila partagé avec des musiciens dumonde entier, c’est en solo que lesaxophoniste Guillaume Perret seprésente sur la scène de l’InstitutFrançais du Togo. Pour autant toutau long du concert, il varie les plai-sirs : plages minimales, irruptionsbalkaniques, tentations électroni-ques, pause mélancolique, re-bonds plus denses, pas décalésvers la piste de danse… L’audi-teur est maintenu dans une at-tention constante, captivé pardes couleurs sonores qui sedémultiplient. Guillaume Perret propose un

spectacle qui s’articule autourde son instrument et des ma-chines qui l’accompagnent. Ilutilise son saxophone en l’as-sociant à de nombreux effets

La saga Millénium se prolongeavec des récits inédits

Bande dessinée

Après les trois romans de StiegLarsson déclinés en six albumsBD, Dupuis poursuit la série Millé-nium avec des récits inédits. Lepremier tome paraîtra le 28 octo-bre.

Les éditions Dupuis publieront le28 octobre une nouvelle bandedessinée tirée de l’univers de Mil-lénium. Après l’adaptation des ro-mans de Stieg Larsson en six to-mes, l’éditeur prévoir une trilogiecomposée de récits inédits, regrou-pés dans la série «MilléniumSaga». Les âmes froides, premieralbum de cette collection, sera tiréà 14 000 exemplaires.

Toujours scénarisé par SylvainRunberg, mais cette fois-ci dessinépar l’Espagnole Belén Ortega (prixdu meilleur manga espagnol pourHimawari), Les âmes froidesplonge dans un thème d’actualité,un scandale à la WikiLeaks.

L’éditeur résume ainsi l’histoire :«Lorsque l’on retrouve la trace deLisbeth Salander, elle s’apprête à

pirater, avec un groupe dehackers, un gigantesque data-center et à révéler au grand jourles dossiers sulfureux des servi-ces secrets suédois. Mais leurcombat n’est pas gagné : Trinity,une pirate amie de Lisbeth, vientd’être kidnappée. Face à un teladversaire, seul un homme deréseau comme Mikael Blomkvistsemble pouvoir l’aider. Le journa-liste travaille alors sur une impor-tante enquête autour de l’arrivée del’extrême droite aux portes du pou-voir, un sujet qui ne s’avèrera passi éloigné des préoccupations deLisbeth...»

Les six albums BD de Milléniumsont parus entre 2013 et 2015. L’andernier, Actes Sud a publié un qua-trième roman des aventures deLisbeth Salander et MikaelBlomkvist, Ce qui ne me tue pas,écrit par Davis Lagercrantz. Uncinquième livre est prévu au prin-temps prochain.

(suite de la page 1) responsable.Ces dernières semaines, les

différents entretiens que j'ai eusavec mes pairs, les différentesvisites d'Etat en Chine, en Israël,ma présence au Kenya, au Zim-babwe, au Rwanda, m'ont con-vaincu que la mobilisation seragrande. Il nous reviendra, cherscompatriotes de gagner notresésame en confirmant notrehospitalité légendaire.

À New York, d'où je partageavec vous ces quelques lignesque m'inspirent ces moments degrande réflexion, je participe à la71ème session ordinaire desNations Unies placée sous lethème "Les objectifs de dévelop-pement durable, un élan univer-sel pour transformer notremonde ". J'y défendrai le bilandu Togo, pays pilote pour la miseen œuvre des ODD. En initiant ily a quelques mois le pro-gramme d'urgence de dévelop-pement communautai re(PUDC), notre politique de dé-veloppement a franchi un pasdécisif vers la réalisation desODD.

Depuis 2012, sur mes orien-tations, le gouvernement a en-gagé plusieurs chantiers, grâceà une appropriation anticipée deces objectifs en vue d'une crois-sance soutenue, génératriced'emplois décents. La Stratégiede Croissance Accélérée et dePromot ion de l'Emploi(SCAPE), la stratégie nationalede développement 2013-2017 etla création d'un Fonds Nationalde la Finance Inclusive (FNFI)figurent notamment au nombredes politiques et programmesqui ont permis à notre pays d'en-registrer un recul de la pauvretéde 61,7% en 2006 à 55,1% en2015.

Cependant les défis restentencore importants. C'est pourcette raison que toutes nos éner-gies doivent converger sans re-lâche vers la recherche de voieset moyens appropriés pour ré-duire durablement la pauvreté.Je puis affirmer sans me trom-per que nous sommes sur labonne trajectoire, pourvu quenous maintenions tous ensem-ble notre boussole commune, àsavoir l'amour pour notre patrie,nonobstant nos différences carle développent a un seul ennemi,la pauvreté.

Travaillons donc inlassable-ment au bien-être de nos popu-lations pour garantir aux géné-rations d'aujourd'hui et celles fu-tures, un avenir radieux. Toutesvos initiatives contributives danscette optique sont les bienve-nues.

ressources, en passant par la luttecontre la pêche illicite, la pollution,l'économie bleue, la lutte contrel'érosion côtière, les trafics illicitesde tous genres, la protection del'environnement marin, etc.

Par exemple, Il est estimé quela pêche illicite fait perdre 170 mil-liards de francs CFA annuelle-ment à l'Afrique de l'ouest. Cettepêche qui contribue de façon in-dispensable à la sécurité alimen-taire et nutritionnelle de plus de 200millions d'Africains et apporte desrevenus à plus de 10 millions depêcheurs mérite une grande at-tention.

Ainsi que vous l'auriez noté,notre survie en est tributaire. Nousy sommes interpellés et devronsprendre conscience de l'urgencede mesures courageuses. La ré-flexion qui sera engagée ici dansnotre belle capitale devra aboutirà la définition d'une charte contrai-gnante permettant d'accélérer lesréformes et d'amener nos pays àune responsabilité sociétale ac-crue.

Chers compatriotes, en prenantl'initiative de ce sommet sousl'égide de l'Union Africaine, le Togofait le bon choix. Celui de contri-buer très activement à impulserdes changements qualitatifs. Lerendez-vous de Lomé, au delà deconférer de nouveau à notre paysle rôle de carrefour de grandesrencontres régionales voire inter-nationales, consacrera surtout lapertinence des échanges et je l'es-père, l'originalité des mesuresidoines qui détermineront l'avenirde notre économie. Nous ne de-vons pas perdre de vue que ledéveloppement durable de nospays exige les conditions sine quanone de paix et de sécurité.

Chers amis de la toile, près de4.000 participants dont une qua-rantaine de mes pairs, Chefsd'Etats et de gouvernements sé-journeront dans notre capitale.

D'ores et déjà, les différents mi-nistères s'investissant dans cedossier ont été instruits, à s'em-ployer à la sensibilisation de nosconcitoyens sur les enjeux liésaux retombées du sommet. De-puis deux années, des Togolai-ses et Togolais œuvrent à la réus-site de ce sommet.

Notre politique en matière demodernisation de nos infrastruc-tures a connu une accélérationsans précédent et notre industriehôtelière redevient progressive-ment un secteur moderne pour-voyeur d'emplois.

Les avantages pour notre payssont certains mais il appartient àchacun et à tous d'y contribuer àtravers une participation citoyenne

Faure Gnassingbésur le Sommet Maritime

Juguler la sécurité et la sûreté denos mers, nos océans et nos côtes

3NATIONALES

L’UNION N°952 du 23 Septembre 2016

Jean Afolabi

Pour avoir adhéré à la tendance mondiale à l’abolition de lapeine de mort

L’Union Européenne, félicite le Togo

En procédant à une adaptation des nomenclatures d’activitéset de produits

L’INSEED veut une image plusfidèle du tissu économique

national au prochain recensementLa Nomenclature d’activités pour

les Etats membres d’Afristat(NAEMA) et la Nomenclature desproduits pour les Etats membresd’Afristat (NOPEMA) sont des dis-positions communes aux paysd’Afrique subsaharienne visant àharmoniser les travaux statistiqueset leur coordination. Or, à ce jour,le Togo n’a pas encore de nomen-clatures nationales d’activités et deproduits et, par conséquent, n’apas encore procédé à l’adaptationde la NAEMA et de la NOPEMA àses réalités. Alors même que, se-lon les mots de Kokou YaoN’Guissan, directeur général del’INSEED, «l’expérience et lespratiques internationales ontmontré que les pays qui dispo-sent d’un système d’informationsstatistiques performant sont ceuxqui ont su le bâtir autour des deuxpiliers principaux que sont les ré-pertoires et les nomenclatures».A côté, l’actuel système togolaisd’informations statistiques sur lesentreprises ne répond plus aux at-tentes grandissantes des déci-deurs publics, des investisseursprivés, des entreprises, des cher-cheurs, des analystes et des or-ganismes nationaux et internatio-naux.

Il faut donc faire comme lesautres et ne pas continuer à resteren marge du mouvement d’en-

tion pénale du pays. Depuis cettedate, le Togo a voté en faveur desrésolutions de l’Assemblée géné-rale des Nations Unies appelant àun moratoire universel sur les exé-cutions capitales. Le 21 janvier2015, suite à une mission de laFIACAT et de l’ACAT Togo, leConseil des ministres togolais aadopté un avant-projet de loi autori-sant l’adhésion au deuxième Pro-tocole facultatif se rapportant auPacte international relatif aux droitscivils et politiques, visant à abolir lapeine de mort. Cette loi a ensuiteété adoptée à l’unanimité par l’As-semblée nationale togolaise le 9juillet 2015. Le Togo a finalisé ceprocessus auprès des NationsUnies ce 14 septembre 2016.

«La FIACAT et l’ACAT-Togosouhaitent féliciter le Togo pour cetengagement en faveur de la pro-tection du droit à la vie. La FIACATet l’ACAT-Togo invitent maintenantle Togo à s’engager en faveur del’adoption du projet de protocoleadditionnel à la Charte africaine

Dans un communiqué del’Union européenne, le porte-pa-role de la Haute représentante del’Union pour les affaires étrangè-res et la politique de sécurité etvice-présidente de la Commissioneuropéenne a salué le pas franchipar le Togo en déposant, le 14 sep-tembre auprès des Nations Unies,l’instrument de ratification du 2ème

Protocole facultatif se rapportantau Pacte international relatif auxdroits civils et politiques, visant àabolir la peine de mort. Ce faisant,le Togo renforce la tendance mon-diale à l’abolition de la peine demort, en devenant le 82ème Étatpartie à ce traité important dont l’en-trée en vigueur sera le 14 décem-bre 2016 au Togo, et le 12ème enAfrique. L’Union européenne réaf-firme son objectif de travailler àl’abolition universelle de la peinede mort.

Selon un autre communiqué dela Fédération internationale de l’ac-tion des chrétiens pour l’abolitionde la torture (FIACAT), en date du16 septembre à Paris, «cette ad-hésion rend l’abolition irréversi-ble au Togo d’un point de vue juri-dique». Et d’ajouter que, d’un pointde vue politique, elle démontre l’en-gagement du Togo en faveur del’abolition universelle de la peinede mort.

Cette adhésion intervient justeavant l’Examen périodique univer-sel du Togo par le Conseil desdroits de l’homme des NationsUnies qui aura lieu le 31 octobreprochain. Les députés togolais ontaboli la peine de mort à l’unanimitéle 23 juin 2009 ; la peine de mortavait alors été retirée de la législa-

tional de la statistique et des étudeséconomiques et démographiques(INSEED) organise, les 21, 22 et23 septembre 2016 à Lomé, unatelier technique d’adaptation desnomenclatures d’activités et deproduits d’Afristat aux réalités éco-nomiques du Togo. Sur finance-ment de la Commission del’UEMOA à travers le ProgrammeStatistique Régional. Cet atelier re-groupe les cadres de l’INSEEDainsi que ceux des services sec-toriels du Système statistique na-tional.

Les travaux permettent de pré-senter des nomenclatures reflétantune image plus fidèle du tissu éco-nomique national selon les sec-teurs d’activités et des produits.L’application effective de ces no-men clatures fac ilit era lacomparabilité des données ou desagrégats économiques du Togoavec ceux des Etats membresd’Afristat et au niveau international.

Kokou Yao N’Guissan se ditconvaincu que cette opérationd’envergure permettra de présen-ter des nomenclatures reflétant uneimage plus fidèle du tissu écono-mique national selon les secteursd’activités et des produits. Surtoutque, avant la fin 2016, le Togo sepropose d’organiser un recense-ment économique ou un recense-ment général des entreprises.

Faure E. Gnassingbé, Président de la République

des droits de l’homme et des peu-ples sur l’abolition de la peine demort en Afrique», conclut le com-muniqué de la FIACAT.

En rappel, selon les termes duProtocole facultatif, aucune per-sonne relevant de la juridiction d’unEtat partie ne sera exécutée. Cha-que Etat partie prendra toutes lesmesures voulues pour abolir lapeine de mort dans le ressort desa juridiction. Il ne sera admisaucune réserve au Protocole, endehors de la réserve formulée lorsde la ratification ou de l’adhésion etprévoyant l’application de la peinede mort en temps de guerre à lasuite d’une condamnation pour uncrime de caractère militaire, d’unegravité extrême, commis en tempsde guerre. Les Etats parties auProtocole feront état, dans les rap-ports qu’ils présentent au Comitédes droits de l’homme en vertu del’article 40 du Pacte, des mesuresqu’ils auront adoptées pour don-ner effet au Protocole.

économique national», a insistéKokou Yao N’Guissan.

A rappeler, en français facile, quela nomenclature est une norme declassification ou un système de clas-sification qui permet d’organiser l’in-formation pour en faciliter le traite-ment et l’exploitation ; c’est un lan-gage commun qui permet d’avoirune vision donnée d’un univers ;c’est l’«inventaire des termes pro-pres à un domaine défini». Par sastructure, la nomenclature permetd’organiser les données statistiquesdepuis les informations détailléesjusqu’au niveau agrégé. Leur codi-fication vise donc à faciliter les dé-pouillements, l’exploitation, le traite-ment informatique et la ventilation desinformations. Les problèmes de la-bels, de noms et les erreurs con-sécutives aux manipulations des li-bellés trouvent ici une solution. Ilexiste plusieurs nomenclatureséconomique s, socia les etenvironnementales, en usage pourdes besoins spécifiques mais arti-culées ou reliées aux nomenclatu-res internationales par des tablesde passage. Les nomenclaturesd’activités et les nomenclatures deproduits sont des nomenclatureséconomiques. Elles permettent l’im-matriculation de chaque activité etproduit par un caractère qui permetde l’identifier de façon unique.

A l’issue de l’atelier, les projets

semble des pays voisins. Car, il ya plus de cinq ans, en sa 20ème

session du 11 avril 2011 tenue àN’Djamena au Tchad, le Conseildes ministres d’Afristat a amendéet adopté le règlement relatif auxnomenclatures pour les Etatsmembres. D’après le nouveaurèglement, tous les pays membresd’Afristat devraient avoir actualisé,à fin 2015 au plus tard, toutes leursnomenclatures. La Commission del’UEMOA, elle, enjoint chaquepays d’avoir ses nomenclaturesadaptées au plus tard à la fin del’année 2016. Et c’est pour répon-dre à cet impératif que l’Institut na-

L’opération ne peut être réaliséeavec des nomenclatures non ac-tualisées. Le dernier dénombre-ment des unités économiques réa-lisé au Togo date de 2003. Il s’agis-sait d’un recensement général desentreprises de type moderne, opé-rant dans les secteurs de l’indus-trie, du commerce et des servicessur toute l’étendue du territoire na-tional. Les résultats servaient parti-culièrement à estimer les agrégatsde la comptabilité nationale dans lesecteur industriel, commercial etdes services. «Treize ans après,ces données ne présentent plusune réelle photographie du tissu

des nomenclatures d’Afristat adap-tées ainsi préparés seront soumispour avis au Conseil national de lastatistique. Cette étape précéderala présentation du projet au Gou-vernement et l’officialisation desdeux projets par des textes régle-mentaires. Après l’officialisation desnomenclatures adaptées, l’Institutentreprendra des actions techni-ques (élaboration de tables de pas-sages entre les nouvelles et lesanciennes nomenclatures) et desactions de sensibilisation (séminai-res, formations…) pour appuyerl’utilisation des nouvelles nomen-clatures.

Photo de famille des participants, au milieu le directeur général de l’INSEED

gement et d’urbanisme que le mi-nistère élabore et fait approuver parle conseil des ministres. Ainsi, leprogramme d’achat de terrain,commencé en 2015 avec l’acqui-sition de 24 hectares à Davié dansla préfecture de Zio, au nord deLomé, se poursuit. En cette année2016, le ministère compte acheter25 autres hectares sur le budgetdu Fonds spécial pour le dévelop-pement de l’habitat, grâce à la sub-vention de l’Etat. L’objectif visé estdonc de mettre fin aux lotissementsclandestins qui sont légions et con-duisent à un développement anar-chique des villes. Avec cette opé-ration, le projet de logements so-ciaux, entre autres, se voit baliserla voie.

Pour le faire propriétaire terrien et éviter les lotissementsclandestins

L’Etat va acquérir encore25 hectares en 2016

nisation des collectivités détentricesdes terres. L’autre conséquenceen est que les villes et autres ag-glomérations s’étalent de façonanarchique, sans harmonie et à unrythme insupportable par les ser-vices compétents en matière d’as-sainissement, de voirie et de ré-seaux divers ; des bidonvilles, desquartiers insalubres et précairesse développent. Aussi, pour y met-tre fin, le ministère de l’urbanisme,de l’habitat et du cadre de vie s’est-il lancé dans l’acquisition des hec-tares de terre au profit de l’Etat.

Par cette opération, fortementsoutenue par le Chef de l’Etat, à encroire le cabinet de FiatuwoSessenou, il sera possible, à l’ave-nir, de mettre aisément en œuvreles schémas directeurs d’aména-

L’incontestable constat sur le fon-cier au Togo est que la terre ap-partient aux privés (c’est-à-direaux collectivités) et non à l’Etat. Ilen découle que les prix d’achatflambent suivant le rythme des hu-meurs des propriétaires terrienset leurs descendants, aujourd’huiexponentiellement malhonnêtesdans les actes de double vente.Le pauvre citoyen acquéreur estpris dans un engrenage. Pis est,l’Etat lui-même manque de terrespour installer des équipementssociaux collectifs, si ce n’est queses réserves sont revendues àd’autres personnes. Encore quel’Etat, de son côté, et dans beau-coup de cas, n’a jamais respectéles règles d’une expropriation lé-gale qui obligent à une juste indem-

*La FIACAT et l’ACAT-Togo en font de même

ECO-NATIONALE4

L’UNION N°952 du 23 Septembre 2016

Lors du salon Top Resa du 20 au 23 septembreLa renaissante industrie touristique

du Togo exposée à Paris

convenables. C’est ainsi que les di-visions des impôts d’Adidogomè,d’Agoè, de Lomé nord- est, Lomésud-est et la division des opérationsdouanières de la région Maritimeont quitté leur cadre vétuste ; le postede douanes de Mango et les divi-sions des opérations douanières deLomé Port et des impôts de Karaont refait leur toilette ; la constructiond’un logement douanier à Tindjasséet la réfection du poste de douanede la localité sont prévues ; le bu-reau des douanes de Cinkassé, leposte de douane de Ponio, la divi-sion des impôts de Lomé nord-ouest et le contrôle préfectoral desimpôts d’Aného sont réfectionnés.En matière informatique, un logicielde gestion fiscale a été mis en placeau niveau des impôts, de mêmequ’un autre logiciel de gestion ducontentieux douanier. Un réseaud’interconnexion de l’Office et uneinterconnexion Otr-Utb ont été dé-ployés pour renforcer l’échange dedonnées et le recouvrement des re-cettes par la banque. On n’oubliepas l’informatisation des magasinset aires de dédouanement et desdivisions régionales des impôts quieffectuaient, jusque-là, des opéra-tions manuelles ; la télé-déclarationet le payement mobile des taxes àpartir du téléphone.

France, l’Institut de formation doua-nière de Casablanca au Maroc…Sans oublier la formation militaire debase assurée par les Forces ar-mées togolaises aux agents desdouanes. En interne, plusieurs for-mations ont porté sur le renseigne-ment et l’analyse des risques, la fis-calité et les procédures douanières,le Sydonia World, l’optimisation despratiques managériales, l’utilisationd’un logiciel de gestion fiscale, lavaleur en douane, les échanges derenseignements en matière fiscale,le protocole et les relations publi-ques, les techniques d’accueil pro-fessionnel et des modules en infor-matique. Déjà, au total, 7.281 agentsen ont bénéficié. Et, en perspecti-ves, la création prochaine d’un ins-titut de formation professionnelle pourle compte de l’Office, la formationdes agents en e-learning et aux mé-tiers.

Parallèlement, l’Office indiqueque, sur le plan logistique, le parcqui comptait 157 véhicules et 60motos, à la fusion des deux ancien-nes régies, s’est agrandi de 70 nou-veaux véhicules et 13 motos. Eninfrastructures, il a été entrepris destravaux de réhabilitation ou de cons-truction de nouveaux locaux et desdéménagements de certaines divi-sions dans des immeubles plus

Périodiquement, avec les direc-teurs et chefs de divisions, le Co-mité de direction de l’Office togolaisdes recettes (Otr) passe en revueles activités aux fins d’éventuelsrecadrages pour s’assurer de l’at-teinte des objectifs définis. C’est aussile moment de familiariser les ca-dres supérieurs et moyens de l’Of-fice avec les nouveaux outils degestion et de lutte contre la fraude etla corruption dans le cadre du pro-cessus de réformes en cours.L’exercice a été encore répété endébut de semaine. A l’occasion, lespremiers responsables de l’Offices’auto-satisfassent du bilan à mi-par-cours de l’évolution de la collectedes recettes : à fin juin 2016, 49,8%de la prévision annuelle de 575 mil-liards de francs Cfa sont réaliséscontre 44,2% un an auparavant. Lasatisfaction tient du fait que «ledeuxième semestre est plus in-tense en activités économiques etle maximum de recettes se collecteau cours de cette période».

Mis à part la revue des activités,la rencontre a permis de revisiterles opérations de renforcement descapacités opérationnelles de l’Office.Lequel renforcement se traduit parla formation du personnel, l’amélio-ration des parcs automobile et infor-matique, la construction et la réhabi-litation d’infrastructures, les réformesvisant à assurer la fluidité des opé-rations aux contribuables, etc. Auplan de la formation du personnel,des actions ont été menées en in-terne, au plan national et internatio-nal. On cite des formationsdiplômantes, notamment à l’Ecolenationale d’administration du Togo,l’Ecole belge de vérification, l’Ecolenationale des finances publiques en

Le Togo participe une fois en-core au salon International FrenchTravel Market (IFTM) Top Resadu 20 au 23 septembre 2016 àParis en France. Rendez-vousfrançais de référence de la profes-sion, le salon Top Resa est un ren-dez-vous d’affaires et de conquêtede marché pour tous les profes-sionnels de l’industrie touristique(les tours opérateurs, les agencesde voyages, les restaurants, leshôtels, les agences de loisirs et tou-tes autres entreprises d’affaires). Ilreprésente des occasions de ren-contres professionnelles et de né-gociation pour des grands ache-teurs du marché et affiche des in-novations à chaque édition favora-ble au développement des activi-tés des secteurs économiques,surtout touristique.

A cette édition 2016, la déléga-tion est conduite par le Secrétairegénéral du ministère en charge du

tourisme et comprend des respon-sables d’agences de voyages etla toute nouvelle Miss Togo 2016,élue le 27 août dernier Mlle BalbinaKokoè d’ALMEIDA. Dans la ca-pitale française, l’administration na-tionale du tourisme et les réceptifssaisissent l’occasion pour rencon-trer, négocier, discuter des possi-bilités d’organisation de voyage dedécouverte et d’agrément vers ladestination Togo, et comprendre

Réunion Comité de direction-directeurs et chefs de divisionsL’OTR parle des recetteset de ses investissements

Photo de la délégation togolaise stand du Togo à Top REZA 2016 à Paris

rité, un casier judiciaire datant demoins de trois mois, une copie dela carte d’identité nationale ou dupasseport du requérant, un timbrefiscal de 2.000 francs Cfa et desfrais d’étude de dossier d’un mon-tant de 10.000 francs Cfa. En casd’autorisation, la pose de la vignettesur le pare-brise est subordonnéeau paiement d’une redevance de50.000 francs Cfa contre une quit-tance délivrée par la régie de recet-tes de la direction des transportsroutiers et ferroviaires. L’autorisa-tion est renouvelable tous les deuxans dans les mêmes conditionsque son obtention.

Tout usager de la route qui en-freint à la réglementation est punid’une amende de 30.000 francsCfa, indique l’arrêté interministérielqui porte la signature de NinsaoGnofam, Adji Otèth Ayassor et YarkDamehame.

sement.Qu’à cela ne tienne, tout véhicule

automobile mis en circulation, surl’ensemble du territoire, doit dispo-ser de vitres avant, arrière et latéra-les de nature à offrir au conducteurun champ de visibilité suffisant pourconduire avec sûreté ; et permettreaux agents préposés au contrôlede voir clairement l’intérieur du vé-hicule et ses occupants. Sauf auto-risation préalable écrite, délivrée parle ministre chargé de la sécurité, ilest interdit de mettre en circulationou de conduire un véhicule aux vi-tres teintées, même d’origine par leconstructeur. Cette autorisation estmatérialisée par une vignette appo-sée sur le pare-brise du véhiculepar les services techniques du mi-nistère chargé des transports.

La demande d’autorisation com-prend une lettre de motivation adres-sée au ministre chargé de la sécu-

Les réseaux sociaux ont an-noncé, pour le début octobre, lé dé-but d’une opération de contrôle vis-à-vis des voitures aux vitres tein-tées ou fumées. Et ils ont vite fait lerapprochement avec les mesuresprises dans le cadre du renforce-ment de la sécurité en lien avec latenue du sommet sur la sécuritémaritime. On ne peut pas trop endouter. Surtout que l’information por-tant réglementation de l’usage devitres teintées sur les véhicules auto-mobiles n’est publiée par le minis-tère de la sécurité, sur son portailweb, que le 9 septembre 2016 alorsmême que l’arrêté interministériel estpris depuis le 30 septembre 2015 ;il y a bientôt un an. En ville, fait teinterses vitres qui veut, du jour au len-demain. Les usagers ignorentl’existence d’un tel cadre légal. L’of-ficialisation de l’arrêté est donc unacte de sensibilisation et d’avertis-

Le ministère de la Sécurité avertitL’usage des vitres teintées, sans

autorisation, est puni de 30.000 francs Cfa

les évolutions du marché. Cetteparticipation du Togo à Top Resarépond à la politique de promotiondu tourisme togolais à l’étranger etde la relance du secteur touristi-que national. Et ce, trois moisaprès la tenue à Lomé du Foruminternational de l’investissementhôtelier en Afrique qui avait re-groupé les grands groupes et chaî-nes de l’hôtellerie mondiale et de larestauration.

Henry Gapéri, Commissaire Général de l’OTR

Late Pater

par rapport à la même période del’année précédente. S’agissant ducommerce spécial, les échangescommerciaux du Togo au premiertrimestre 2016 comparés à lamême période de 2015 sont mar-qués par une régression des ex-portations, une progression desimportations et une aggravation dudéficit commercial. L’encours dela dette publique a progressé, pas-sant de 1.386,8 milliards de FCFAà fin décembre 2015 à 1.463,2 mil-liards de FCFA à fin mars 2016enregistrant une hausse de 5,5% .La dette intérieure représente58,3% de la dette publique totale.

Pour l’ensemble des huit paysde l’Union monétaire ouest afri-caine, le montant total à lever entrejuillet et septembre 2016 se situe à1 122 milliards, dont 847 milliardsen Obligations et un (1) Sukuk de150 milliards pour la Côte d’Ivoire.

L’organisation matérielle del’émission es t assuré e parl’agence UMOA-Titres en parte-nariat avec la Banque centrale desEtats de l’Afrique de l’ouest(Bceao), conformément au Règle-ment N°06/2013/CM/UEMOA du28 juin 2013.

Besoins de financement à court terme du TogoLe Trésor public veut mobiliser

35 milliards le 30 septembre

Au plan national, l’année 2016connaîtrait un taux de croissancede 5,4% sous l’hypothèse de bon-nes performances attendues auniveau de tous les secteurs del’économie. Une reprise est at-tendue au ni veau du secteurprimaire qui devrait rattraper lacontraction observée en 2015. Lesproductions de phosphate, declinker et de ciment seraient enhausse tout comme l’ensembledes industries manufacturières etdes industries extractives.

Suivant une note de la Directionde la Dette publique, l’activité éco-nomique au Togo reste globale-ment bien orientée. La croissancedu PIB réel en 2016 serait de5,4% . Au niveau de la demandeglobale, la croissance serait es-sentiellement portée par les inves-tissements publics et privés. Auterme des trois premiers mois del’année 2016, le taux d’inflationmesuré par l’indice harmonisé desprix à la consommation est de1,4% .

Sur le plan monétaire, les cré-dits à l’économie et la masse mo-nétaire à fin mars 2016 régressentrespectivement de 3,5% et 3,1%

L’agence UMOA-Titres et leTrésor du Togo portent à la con-naissance du public qu’ils organi-sent un appel d’offres pour la ces-sion, valeur vendredi 30 septem-bre 2016, de bons du Trésor d’unmontant de 35 milliards au taux d’in-térêt multiple, sur une durée dedeux ans. L’échéance est logique-ment attendue le jeudi 27 septem-bre 2018. La valeur nominale uni-taire est fixée à 1 million de francs.Cette opération s’inscrit dans lecadre de l’exécution du pro-gramme d’émissions de titres pu-blics du Togo, en conformité avecla stratégie à moyen et long termede gestion de la dette, visant à ga-rantir sa capacité à honorer seséchéances, indique-t-on à l’agenceUMOA-Titres.

Cette opération est composéed’une seule et unique tranche. Lestitres émis sont remboursables lepremier jour ouvré suivant la dated’échéance. Les intérêts sont paya-bles d’avance et précomptés surla valeur nominale des bons, pré-cise l’avis.

En rappel, le Trésor du Togo adéjà bouclé quatre émissions, aucours du premier trimestre (dontune d’obligations), une émissiond’obligations le 25 avril et unesixième le 25 mai dernier. Pour lecompte du troisième trimestre, 33milliards ont été déjà mobilisés le14 juillet dernier, contre 30 milliardssollicités par le Togo. Ce qui porteà 204,326 milliards le montant to-tal récoltés par le Togo au coursdes sept opérations. Si les bonsde vendredi prochain venaient àêtre couverts entièrement, le Tré-sor public aurait récolté 239,326milliards.

Mashoud Yérima Amadou, Directeur général du Trésor public

5SPORTS

L’UNION N°952 du 23 Septembre 2016

Peniel Mlapa et Gilles Sunu ont dit oui au TogoFOOTBALL/Sélection nationale

Le Togo va bientôt pouvoir compter sur deux recrues de choix pour porter le maillot des Éperviers, l'attaquantPeniel Mlapa et le milieu offensif Gilles Sunu. L'annonce de ces deux arrivées a été faite par la Fédération Togolaisede football sur son site Internet.

Hervé A.

Montpellier est tombé d'accord avec Stéphane Sessègnon annoncele Midi Libre. Le Béninois, libre de tout contrat, a toutefois demandé undélai avant de signer son contrat.

Montpellier, en quête de joker pour dynamiser son secteur offensif,a trouvé la perle rare. Le Midi Libre a annoncé jeudi après-midi que lesHéraultais se sont mis d'accord avec Stéphane Sessègnon (31 ans),un temps en contact avec des clubs chinois cet été. Le président-délégué du club pailladin Laurent Nicollin l'a confirmé au quotidienrégional.

"Tout est OK pour nous. La visite médicale est OK, nous noussommes entendus sur les conditions salariales et le contrat est prêt.Simplement, le joueur nous a demandé quarante-huit heuressupplémentaires afin de régler quelques affaires personnelles àLondres, où vit sa famille ", a-t-il indiqué. L'affaire a de fortes chancesd'être entendue donc.

L'international béninois, libre de tout contrat depuis la fin de sonaventure avec West Bromwich Albion (2 buts en 25 matches dePremier League la saison passée), signerait un contrat de deux ansavec le MHSC. Frédéric Hantz, qui le connaît bien pour l'avoir eu sousses ordres au Mans (en 2006/07), espère que Stéphane Sessègnonpermettra à Montpellier d'améliorer ses statistiques offensives (12eattaque de L1 avec 6 buts en 6 journées).

Montpellier sur le pointde s'offrir Sessègnon !

La CAN 2017 approche et lessélections veulent être à 100% pouravoir des chances de soulever letrophée. Le Togo a commencé untravail presque de "recrutement " desbi-nationaux à travers sonsélectionneur national, Claude Le Roy.

En mission de prospection depuisquelques jou rs dans leschampionnats européens pour lecompte de l'Equipe nationale du Togo,Claude Le Roy a déjà réussi àconvaincre deux joueurs, notammentPeniel Mlapa, l'attaquant de Bochum(deuxième division allemande) etGilles Sunu, le milieu offensif d'Angers(première division française).

La tâche de Claude Le Roy nes'arrête pas là car Khaled Narey,défenseur âgé de 22 ans qui joue àGreuther Fürth en deuxième divisionallemande, et Frédéric KangniAnanou, défenseur âgé de 19 ansqui évolue en première divisionhollandaise avec Roda, sontégalement sur ses tablettes même sila venue de ces deux joueurs semble

Le Tribunal Arbitral du Sport(TAS) confirme bien que Michel Pla-tini a travaillé pour la FIFA entre 1998et 2002 mais réfute l'existence d'uncontrat oral entre le Français et l'ins-tance dirigeante du football mondialà hauteur de 1 million de francs suis-ses par an. "Aucun élément depreuve contemporain à la conclu-sion de l'accord oral ne démontreque M. Blatter et M. Platini auraienteffectivement convenu, de manièrecontraignante, que la FIFA allait en-gager l'Appelant (Platini) en tant queconseiller technique pour un mon-tant de 1 million de francs suisses.

Pourquoi Platini est suspendu

Les coaches les mieuxnotés d'Europe !

Selon une étude menée en Espagne, Diego Simeone serait unentraîneur plus qu'emblématique en Liga, devant Zinedine Zidane.

La confirmation de la réduction de la durée de son contrat (de 2020à 2018) a mis tous les médias espagnols en émoi. La preuve queDiego Simeone est un entraîneur qui ne laisse personne indifférent.D'ailleurs, la société de consulting Comunicar es Ganar vient de pu-blier une étude selon laquelle le technicien argentin est plus que jamaisconsidéré comme étant l'une des plus fortes personnalités du cham-pionnat ibère. Mieux, il serait, selon cette étude, le meilleur entraîneurde la Liga.

Pour mieux comprendre le classement, l'entreprise a indiqué lescritères choisis. "C'est un outil qui permet d'évaluer la valeur, le po-tentiel et la projection des marques et des attributs des principauxentraîneurs de référence à partir de ces dix catégories : la carrière,les réseaux sociaux, le site internet, les relations avec les médias,les messages véhiculés, la communication non verbale, les spon-sors, le leadership, la responsabilité sportive, la marque."

Et d'après ces points, Simeone est premier coach de Liga avec unenote de 78,6/100. Promu entraîneur de l'équipe première du RealMadrid la saison dernière, Zinedine Zidane est deuxième avec 74,3/100 ! Double vainqueur du championnat espagnol (2015 et 2016),gagnant de la Ligue des Champions, de la Supercoupe d'Europe et duMondial des Clubs (2015), Luis Enrique n'est, en revanche, mêmepas sur le podium (4e, 66,3/100).

La vente du Milanremise en cause

Selon l'agence Bloomberg, la cession de l'AC Milan est remise encause. Le groupe d'investisseurs chinois qui souhaite racheter le clubde football italien a produit un faux document bancaire lors de lanégociation.

La société Fininvest de Silvio Berlusconi avait accepté le mois dernierde vendre l'AC Milan, qu'il détenait depuis plus de trente ans, à hauteurde 740 millions d'euros auprès de "Sports Investment ManagementChangxing". Pour montrer sa solidité financière, les investisseurschinois avaient produit au cours de la négociation des documentsprovenant de la banque chinoise Jiangsu. Or, celle-ci indique à l'agenceBloomberg qu'elle n'a jamais produit de tels documents.

Les documents en question ne sont pas mentionnés dans le contratfinal signé avec Fininvest, précise Bloomberg. De son côté, leconsortium chinois, qui chercherait de nouveaux partenaires, a déjàpayé quelque 100 millions d'euros à Fininvest, assure ne jamais avoirprésenté de tels documents contrefaits. "Nous ne confirmons avoirjamais envoyé un tel document", assure Sino-Europe SportsInvestment Management Changxing dans un communiqué.

L'accord de vente prévoit que l'AC Milan bénéficiera d'uninvestissement de 350 millions d'euros au cours des trois prochainessaisons. Un nouveau stade est notamment envisagé ainsi que l'entréeen bourse du club. Si le processus se poursuit comme prévu, la ventedoit être effective d'ici la fin de l'année.

Le 9 mai dernier, le Tribunal arbitral du sport réduisait la suspension de Michel Platini de six à quatre ans. Attendues par Michel Platini,les motivations du Tribunal arbitral du sport de maintenir sa suspension ont été publiées mardi et sont accablantes pour l'ancienprésident de l'UEFA.

beaucoup plus compliquée.Longtemps courtisé par la

Fédération Togolaise de Football(FTF), Peniel Mlapa l'ancieninternational espoir allemandd'origine togolaise a finalementadressé au secrétariat de la FTF,un engagement signé en vued'engager la procédure pour sonchangement de nationalité sportive.

Le natif de Lomé avait déjà donnéson accord pour venir "humerl'atmosphère" de la sélectionnationale à l'occasion de larencontre Togo contre Djibouti de ladernière journée des éliminatoiresde la CAN 2017. Mais il s'était vuopposer un refus par la direction deson club, qui a évoqué uneblessure du joueur.

De son côté Gilles Sunus forméau centre de la Berrichonne deChâteauroux, est passé parArsenal, Derby County, Evian-TG,Lorient avant d'atterrir au SCOAngers. Il compte à ce jour 133matches chez les professionnelspour 14 buts inscrits.

Attaquant au style comparé à

celui de l'ancien internationalattaquant français Thierry Henry,Gilles Sunu a disputé la finale duchampionnat d'Europe U17 en2008 avec l'Equipe de Francebattue par l'Espagne. En 2010 ilremporte la Coupe d'Europe U19avec la France face à l'Espagne.En 2011, l'ancien pensionnaire ducentre de Châteauroux a participé

Il n'existe aucun échange écrit en-tre les parties datant de l'époque,qui se référerait à la conclusion del'accord oral", explique les trois ju-ges du TAS dans leur rapport. Cesderniers précisent que les différen-tes déclarations de Blatter et Platini"ne sont pas des preuves contem-poraines de l'accord oral" et met-tent en avant qu'il était évident pourles deux hommes de donner uneversion concordante.

Les justifications "peucrédibles" de Platini

Tout l'argumentaire de Platini pourjustifier son contrat oral et le verse-

ment tardif de son contrat a été re-jeté par le TAS, qui juge ces justifi-cations "peu crédibles". Au sujet ducontrat oral, le TAS estime qu'àl'époque, Platini était un dirigeantexpérimenté et qu'il aurait dû savoir"qu'un contrat de l'importance decelui qu'il prétend avoir conclu de-vait être couché sur papier". Lesjuges mettent aussi en avant l'inco-hérence des explications de l'an-cien international tricolore sur lemontant de sa facture auprès de laFIFA : "M. Platini a seulement ré-clamé 500.000 francs suisses paran, alors que, selon ses propres

Rome retire sa candidaturement non ! (...) Non aux cathédra-les dans le désert (...). Nousn'hypothèquerons pas l'avenir decette ville", a-t-elle martelé, en as-surant que les Jeux étaient toujours"une sorte de rêve qui se trans-forme en cauchemar" pour les ha-bitants.

La semaine dernière, le prési-dent du Comité olympique italien(Coni), Giuseppe Malago, avaitprévenu que ce retrait redouté dusoutien de la mairie de Rome re-viendrait à enterrer le projet. LeMouvement 5 étoiles (M5S, anti-partis et populiste), dont Mme Raggiest issue, avait récemment répétéson opposition à la candidature, aumotif que les Romains attendent

JEUX OLYMPIQUES 2024

La nouvelle maire de Rome,Virginia Raggi, a déclaré ce mer-credi en conférence de pressequ'il serait "irresponsable" desoutenir la candidature de Romepour les jeux Olympiques de 2024,laissant la voie libre à Paris, Bu-dapest et Los Angeles, les autresvilles candidates.

"Nous avons respecté la trêveolympique et paralympique et main-tenant nous sommes devant vous(...). Il est irresponsable de dire ouià cette candidature", a déclaré MmeRaggi, élue en juin dernier aprèsavoir répété pendant toute sa cam-pagne que la ville surendettée avaitd'autres priorités que les JO.

"Non aux Jeux du béton ! Absolu-

à la Coupe du Monde U20 enColombie.

Lors de l'été 2010, Gilles Sunuest champion d'Europe des moinsde 19 ans avec l'équipe de France,en battant l'Espagne sur le score de2-1 avec un but du milieu offensif,mais alors qu'il est en haut de l'affiche,il se blesse et souffre d'une lésion ducartilage à la jambe droite.

FOOTBALL

allégations, 700.000 francs suissespar an lui auraient été dus. Il auraitoublié le montant exact qu'il avaitperçu entre 1999 et 2002. PuisqueM. Platini a pris la peine de faireune facture portant sur une créanceaussi ancienne, il a certainementréfléchi avec soin au montant quidemeurait impayé". Alors que Pla-tini avait avancé la mauvaise situa-tion financière de la FIFA pour retar-der le paiement de son dû en 2010,le TAS rejette cet argument en dé-montrant que le paiement aurait puavoir lieu dès 2003 ou 2007 au plustard.

d'abord qu'on règle les problèmesde transport ou de propreté de leurville qui croule sous une dette de 13milliards d'euros.

Le Coni avait pourtant assuré quel'organisation des JO-2024 ne coû-

terait pas un centime aux contribua-bles romains. Le budget, évalué à5,3 milliards d'euros, devait être en-tièrement à la charge du comitéolympique, des sponsors et de l'Etatitalien.

6 MESSAGE

L’UNION N°952 du 23 Septembre 2016

7ACTU-PLUS

L’UNION N°952 du 23 Septembre 2016

Résultats du tirage N°1340 de LOTO BENZ du mercredi 21 Sept. 2016Numéro de base

06 27 75 1548

LOTO BENZ

Loterie Nationale TogolaiseCOMMENTAIRE DU TIRAGE N°1339

DE LOTO BENZ DU 14 Septembre 2016

Le tirage hebdomadaire de LOTO BENZ a été effectué ce mercredi 21 Septembre 2016par la LONATO à son siège à Lomé et porte le N° 1340.

Lors du dernier tirage, c’est à BADOU, AMLAMÉ, ADÉTA et LOMÉ que des gagnants degros lots ont été enregistrés.

La ville de BADOU s’est démarquée par un lot de 500.000 FCFA et un gros lot de 1.250.000F CFA gagnés auprès des opérateurs 2158 et 2109.

Les points de vente 20323 et 4102 basés à AMLAMÉ et ADÉTA ont recensé respective-ment un lot de 750.000 FCFA et un lot de 500.000 FCFA.

A LOMÉ, nous avons dénombré, un lot de 500.000 F CFA, deux lots de 750.000FCFA et un gros lot de 1.250.000 FCFA gagnés auprès des opérateurs 9004, 50345,

60322 et 60144.

Après le grand tirage du 29 Juillet 2016, des gros lots restent encore à gagner augrattage et au tirage avec les tickets de la TCE 2016. Au grattage, vous pouvez gagnerjusqu’à 5.000.000F CFA. Au tirage des gros lots sont encore à enlever:

Pour la série K un gros lot de 2.000.000F CFA et un lot de 1.500.000F CFA.Pour la série Y un lot de 1.500.000F CFA et un lot de 1.000.000F CFA.Alors n’hésitez pas !Tentez votre chance en achetant à 200F CFA vos tickets de la TCE 2016 dans les

points de vente habituels (agences, postes et jeux sur ordinateur et auprès desvendeurs ambulants).

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans lesAgences Régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

Panier de la ménagère à Lomé en aoûtBaisse de 3,4% des prix, liée aux Tomates rondes et les premières récoltes d’igname

Jean Afolabi

En août 2016, le niveau généraldes prix à la consommation a pour-suivi sa baisse amorcée le moisprécédent après une période dehausse entre avril et juin 2016. Labaisse est de 3,4% contre une lé-gère diminution de 0,1% au moisprécédent, indique l’Institut nationalde la Statistique et des études éco-nomiques et démographiques(Insteed) ; qui explique que cettebaisse est essentiellement l’effet dela régression des prix des produitsde la fonction de consommation«Produits alimentaires et boissonsnon alcoolisées» (-10,2% ) ; etdans une moindre mesure celledes fonction de consommation«Transports» (-0,5% ), «Loge-ment, eau, gaz, électricité et autrescombustibles» (-0,5% ), «Santé» (-1,5% ), «Biens et services divers»(-0,8% ) et «Tabac et stupéfiants»(-0,2% ).

La baisse considérable des prixdes produits de la fonction de con-sommation «Produits alimentaireset boissons non alcoolisées» s’ex-plique en partie par l’apparition surles marchés des premières récol-tes des produits du poste «Tuber-cules et plantain» (-43,4% ). Labaisse observée au niveau despostes «Poissons et autres pro-duits séchés ou fumés» (-14,8% ),«Légumes frais en fruits ou racine»(-25,4% ), «Sel, épices, sauces etproduits alimentaires non déclarésailleurs» (-12,0% ) et «Céréalesnon transformées» (-2,3% ) a éga-lement contribué à celle des prixdes produits de cette fonction.

S’agissant de la fonction de con-sommation «Transport», la dimi-nution des prix des produits est liéeau poste «Carburants et lubrifiants»(-2,2% ). Concernant la fonction deconsommation «Logement, eau,gaz, électricité et autres combusti-bles», la baisse observée estattribuable au poste «Combustiblessolides et autres» (-6,0% ). Pource qui est de la fonction de con-sommation «Santé», sa baisse estdue à celle du poste «Médica-ments traditionnels» (-11,6% ). Lespostes «Appareils et articles poursoins corporels» (-14,0% ) et «Vinet boissons fermentées» (-1,8% )sont à la base de la baisse respec-tive des fonctions de consomma-tion «Biens et services divers» et«Tabac et stupéfiants».

Parmi les produits qui ont enre-gistré une baisse, l’Institut nationalde la Statistique cite : «Igname» (-49,7% ) ; «Sardinelles (Adiadoè)fumées» (-44,3% ) ; «Tomatesrondes (Pomme)» (-56,1% ) ; «Pi-ment rouge frais» (-20,1% ) ;«Chinchard (Akpala) fumé» (-5,7% ) ; «Anchois (Doèvi) fumé»(-8,5% ) ; «Bananes douces» (-22,2% ) ; «Charbon de bois» (-6,1% ) ; «Cure dents» (-29,4% ) ;«Riz importé brisé vendu au petitbol» (-4,4% ) ; «Piment vert(Gboyébessé)» (-34,8% ) ; «HerbeZangara pour paludisme» (-26,0% ) ; «Jus de bissape» (-

43,5% ) ; «Sel de cuisine gros cris-taux» (-23,8% ) ; «Cossette de ma-nioc» (-18,7% ) ; «Maïs séché engrains crus vendu au grand bol» (-1,2% ) ; «Essence ‘SUPER’ dansles stations services administrés»(-3,8% ) ; «Banane plantain mûre»(-15,8% ) ; « Manioc râpé(Agbélima)» (-12,5% ) ; «Riz im-porté longs grains vendu au petit bol»(-2,0% ) ; «Carottes» (-41,8% ) ;«Jus de citron» (-26,4% ) ; «Gas-oilordinaire dans les stations servicesadministrés» (-4,0% ) ; «Saladeverte locale (Laitue)» (-18,8% ) ;«Hareng (Manvi) fumé» (-5,3% ) ;«Gboman» (-9,3% ) ; «Haricotsrouges secs» (-8,6% ) ; «Huile depalme traditionnelle (Zomi)» (-2,5% ); «Riz local longs grains vendu aupetit bol» (-10,4% ) ; «Sucre raffinéen poudre» (-5,0% ) ; «Arachide dé-cortiquée cru e» (-5,1% ) ;«Chinchard f rais (Akpalamoumou)» (-1,6% ) ; «Anchois(Doèvi) séché» (-14,3% ) ; «Farinede manioc (Gari)» (-2,8% ) ; «Maïsen pâte (Mawoè )» (-5,7% ) ; «Ta-pioca petit grain» (-3,7% ) ; «Pétrolelampant à la pompe» (-3,7% ) ;«Aubergine locale» (-8,5% ) ;«Gombos frais» (-3,1% ) ; «Gin-gembre frais» (-12,3% ) ; «Chouxvert» (-44,1% ) ; «Anchois (Doèvi)frit» (-10,4% ) ; «Piment rouge sec»(-11,1% ) ; «Viande de bœuf avecos au kg» (-0,8% ) ; «Poulet vivantde chair» (-6,6% ) ; «Betterave» (-16,2% ) ; «Akpan» (-10,0% ) ; «Es-sence super de rue» (-1,7% ) ;«Carpe frite à l’huile rouge» (-4,9% ); «Pomme fruit» (-5,3% ) ; «Con-combre» (-9,8% ) ; «Pain en ba-guette» (-1,4% ) ; «Pintade localevivante» (-7,8% ) ; «Pommes deterre» (-3,9% ) ; «Ailes de pouletcongelé» (-1,4% ) ; «Essence mé-lange de rue» (-1,6% ) ; «Sardine àl’huile végétale» (-1,5% ) et

(Agbéli)» (+3,2% ) ; «Loyer brutmensuel d’une maison en duravec toilettes externes (Ch + Sa-lon)» (+0,8% ) ; «Pain sucré arti-sanal sucré» (+1,9% ) ; «Pain arti-sanal salé» (+3,3% ) ; «Drap de liten coton (2 Places)» (+2,0% ) ;«Saloumon fumé» (+0,6% ) ;«Mélange 2 temps» (+0,4% ) ;«Loyer brut mensuel d’une cham-bre avec toilettes externes (2 ch +salon)» (+1,0% ) ; «Noix de Cocosec» (+4,9% ) ; «Ablo» (+3,3% ) ;«Croissant sans beurre» (+8,0% ); «Kéké» (+7,3% ) ; «Viande debœuf grillée (Tchitchinga)» (+6,6% ); «Cacao avec du lait en poudre(MILO)» (+1,5% ) ; «Potasse(Akanhoun)» (+6,3% ) ; «Sé-same» (+1,4% ) ; «Beignet du ha-ricot (Gawou)» (+11,1% ) ; «Sucreraffiné en morceaux» (+0,8% ) ;«Cola fraîche» (+3,6% ) ; «Huiled’Olive» (+1,1% ) et «Ail frais»(+2,8% ).

Calculé hors produits alimen-taires, le niveau général des prix aconnu une baisse de 0,3% contreune hausse de 0,2% le mois pré-cédent. L’inflation sous-jacente (va-riation mensuelle de l’indice ‘’horsénergie, hors produits frais») a di-minué de 0,4% contre une progres-sion de 0,2% le mois précédent.Le niveau des prix des produits frais

produits des fonctions de consom-mation «Produits alimentaires etboissons non alcoolisées» (-9,5% ); «Transports» (-1,8% ) ; «Loge-ment, eau, gaz, électricité et autrescombustibles» (-0,6% ) ; «Santé»(-1,8% ) et «Biens et services» (-0,3%).

S’agissant des nomenclatures etsuivant l’état, cette progression estexpliquée par le recul des prix desproduits frais (-13,2% ) et dans unemoindre mesure une baisse desprix des produits de l’énergie et pro-duits hors énergie hors produits res-pectivement de 0,3% et 3,7%. Pource qui est des secteurs de produc-

tion, cette variation trimestrielle estinfluencée principalement par la ré-gression des prix des produits dusecteur primaire (-14,4% ) et ceuxdu secteur secondaire (-2,5% ). Lesprix des produits du secteur tertiaireont faiblement augmenté de 0,2% .Suivant la durabilité, cette baisse estl’action de la régression des prix desproduits non durables (-6,2% ). Lesprix des services ont connu un ac-croissement de 0,2% . Concernantla provenance, la diminution de l’in-dice est marquée par la baisse con-juguée des prix des produits locaux(-4,5% ) et des prix des produits im-portés (-1,4% ).

Par rapport à août 2015 (glisse-ment annuel), le niveau général desprix a connu un recul de 1,4% dueessentiellement à la baisse des prixdes produits des fonctions «Articlesd’habillement et chaussures» (-12,6% ) ; «Produits alimentaires etboissons non alcoolisées» (-3,0% ); «Communication» (-14,2% ) et«Transports» (-4,2% ). Cependant,les prix des produits des fonctionsde consommation «Enseigne-ment» (+18,0% ) ; «Logement, eau,gaz, électricité et autres combusti-

bles» (+13,8% ) et «Restaurants etHôtels» (+28,4% ) ont connu unehausse.

En ce qui concerne les nomen-clatures secondaires, cette baisseest à mettre à l’actif des prix desproduits frais (-4,7% ) et des pro-duits de l’énergie (-12,0% ). Au re-gard de la provenance, ce niveaus’explique par la baisse conjuguéedes prix des produits locaux (-1,2% ) et des produits importés (-2,0% ). Quant à la durabilité, les prixdes produits non durables (-2,7% )ont principalement impacté labaisse du niveau général des prix.Pour ce qui est des secteurs deproduction, la baisse du niveau gé-néral dépend essentiellement del’évolution des prix des produits destrois (03) secteurs : primaire (-4,3% ); secondaire (-1,1% ) et tertiaire (-0,7%).

Le taux d’inflation calculé sur labase des indices moyens desdouze derniers mois, s’est établi à1,8% en août 2016 contre 2,1% enjuin et juillet 2016 et contre 2,0% enmai 2016. En juillet 2016, ce tauxd’inflation était de1,0% dans la zoneUEMOA.

et celui des produits énergétiquesont enregistré une baisse respec-tive de 13,2% et de 1,6% . Au re-gard de la provenance, les prix desproduits locaux ont connu unebaisse de 4,6% contre un recul desprix des produits importés de 0,6% .Du point de vue de la classificationsectorielle, les prix des produits dessecteurs primaire et secondaire ontdiminué respectivement de1 4,8%et de 2,1% . Pour ce qui est de ladurabilité, on note une baisse de5,8% des prix des produits nondurables et une légère hausse de0,1% des prix des services.

Le niveau des prix du mois deaoût 2016, comparé à celui du moisde mai 2016 (évolution trimestrielle)a connu une baisse de 3,3% sousl’influence de la hausse des prix des

«Tchoukoutou local artisanal» (-2,9%).

Quant aux produits ayant enre-gistré une hausse, il est cité ;«Oignon frais rond» (+13,6% ) ;«Œuf cuit de poule de race»(+75,0% ) ; «Mangue greffée»(+143,% ) ; «Crabes frais (Aglinvimoumou)» (+15,2% ) ; «Adémè»(+5,6% ) ; «Crevettes fraîches(Bolou moumou)» (+44,5% ) ;«Pains sucré artisanal» (+1,9% ) ;«Pains artisanal salé» (+3,1% ) ;«Pétrole lampant vendu en vrac»(+1,5% ) ; «Poulet congelé importé»(+2,4% ) ; «Loyer brut mensueldans une cour commune avec toi-lette externe (Studio)» (+1,2% ) ;«Greffe (Tissage)» (+3,8% ) ; «Ha-ricots blancs secs» (+1,3% ) ;«Chips» (+9,0% ) ; «Manioc frais

L’UNION N°952 du 23 Septembre 2016

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