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La Corporation de Gestion de la - Réseau de la Voie maritime · de plan d'entreprise (en millions de dollars) ... ce qui en fait la plus longue de l’histoire de la Voie maritime;

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La Corporation de Gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent

La Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent (CGVMSL) est unesociété sans but lucratif qui a été créée en 1998 par les utilisateurs de la Voie maritime et

d’autres parties intéressées. Conformément aux disposi-tions de la Loi maritime du Canada, la CGVMSL gère

et exploite les installations canadiennes de la Voiemaritime du Saint-Laurent au nom du gou-

vernement fédéral, en vertu d’un accord àlong terme conclu avec Transports Canada.

Nos principes directeurs

Cap sur le succès... En route vers l’avenir.

Notre mission : Nous faisons transiteréconomiquement et efficacement les naviresdans un réseau de voies navigables sécuritaire,fiable et écologique pour répondre aux besoins detransport de nos clients.

Notre vision : La CGVMSL et ses partenaires – le réseau detransport de choix.

Nos valeurs : intégrité, respect, ouverture, innovation

Comment nous joindre

Siège social202, rue Pitt Cornwall (Ontario) K6J 3P7Tél. : (613) 932-5170Courriel : [email protected] Web : www.grandslacs-voiemaritime.com

Région Maisonneuve 151, rue de l’Écluse Saint-Lambert (Québec)J4R 2V6Tél. : (450) 672-4110

Région Niagara508, avenue Glendale St. Catharines (Ontario)L2R 6V8Tél. : (905) 641-1932

Photos de la couverture (de haut en bas)

Navire de la compagnie Jumbo et un camion semi-remorquedans le port de Sarnia (mai 2005). (Photo Thies Bogner, MPA, F/PPO)

Une foreuse mécanique construite en Allemagne et destinée àMinneapolis-St. Paul est déchargée du navire battant pavillonantiguais Scan Partner au terminal portuaire public Clure deDuluth. (Photo gracieuseté du port de Duluth)

Le Pineglen remonte le canal Welland, à l’approche del’écluse 3. (Photo Jeff Cameron)

Le navire océanique Seneca quitte l’écluse 8 du canalWelland, se dirigeant au nord sur le lac Érié.

Concepteurs graphiques : Walters & Greene AssociatesImpression : National Printers

Juin 2005

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TABLE DES mATIÈRES

3 message du président

6 Rapport sur les opérations

19 Régie

21 Résumé financier

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Normes de service supérieures

Le réseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent offre pour les cargos et les navires decroisière :• 15 écluses efficaces et des chenaux de jonction bien entretenus reliant Montréal au lac Érié

et donnant accès à 3 700 km d’eaux navigables• un dossier hors pair en matière de sécurité • des inspections conjointes des gouvernements canadien et américain, sans double emploi• la certification ISO 9001 : 2000 pour l’inspection des navires, du contrôle du trafic et les

opérations d’éclusage• un système informatisé de pointe pour la gestion du trafic • un système d’identification automatique des navires• la navigation 24 heures par jour, même par mauvais temps, pendant toute la saison de

navigation de neuf mois• un site Web binational constituant la source d’information la plus complète sur le réseau

Grands Lacs -Voie maritime, y compris : des données en temps réel sur la navigation, desliens à des sites pertinents du gouvernement et des transports maritimes commerciaux, unensemble complet de services de cybercommerce

La Voie maritime est un important atout économique du Canada et des États-Unis. En 46 ansd’activités, elle a servi au transport de plus de 2,2 milliards de tonnes de marchandises valantplus de 265 milliards de dollars. Des navires de 50 pays du monde entier ont transité dans nosécluses en toute sécurité plus de 255 000 fois.

2004 – Une année à souligner

En 2004, nous avons célébré le 50e anniversairedu début de la construction de la Voiemaritime et le 175e anniversaire de l’ouverture du premier canal Welland.

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Résultats 2004-2005 : points saillants

• La plus longue saison de l’histoire de la Voiemaritime – 281 jours

• Disponibilité du réseau à 99,56 % du tempsdurant la saison

• Augmentation réussie de la profondeur à 26 pi 6 po

• Augmentation globale du trafic de 6,5 p. 100, à43,4 millions de tonnes

• 2 683 transits de navires dans la section MLO,104 de plus qu’en 2003

• 3 185 transits de navires dans le canalWelland, 158 de plus qu’en 2003

• La saison la plus fructueuse depuis2000

• Les revenus totaux des péages ont suivila tendance du tonnage et ont augmentéde 12,5 p.100, à 70,3 millions de dollars.

• La Corporation a de nouveau surpasséles objectifs du plan d’entreprise encontenant efficacement les coûtscontrôlables

• Coûts contrôlables et renouvellementdes actifs s’élevant à 93,2 millions dedollars, contre 96,4 millions prévus auplan d’entreprise

• Réserve théorique de 14,5 millions dedollars au terme de la 7e annéed’activité

• Total de 51,7 millions de dollars ensalaires, traitements et coûts des pen-sions, soit 86,0 p. 100 des frais d’ex-ploitation totaux

• Programme de renouvellement des ac-tifs (entretien et réparations importantesaux écluses, canaux, ponts, immeubleset autres éléments d’infrastructure)s’élevant à 32,1 millions de dollars

• Conversion complète de l’écluse 7 àl’hydraulique

15

10

5

020042000 2001 2002 2003

Examen quinquennal du trafic combinépar produit (en millions de tonnes)

Céréales Minerai de fer Charbon Autres cargaisonsen vrac

Cargaisonsgénérales

Résultats par rapport au plan d'entreprise (en millions de dollars)

Réel Plan d'entreprise Plan d'entreprise approuvé

2000/0

1200

1/02

2002/0

3

1999/0

0

* Comprend 6 mois d'activités de l'AVMSL et 6 mois de la CGVMSL

2006/0

7200

7/08

2005/0

6200

3/04

2004/0

5

Premier plan d'entreprise

102

100

98

96

94

92

90

88

86

84

82

80

78

76

74

72

70

1998/9

9*

Deuxième plan d'entreprise

0

100

80

60

40

20

Comparaison des résultats aux objectifsde plan d'entreprise (en millions de dollars)

Chiffres réels Plan d'entreprise

72,37283,201

Revenus Coûts contrôlables(frais d'exploitation)

Renouvellementdes actifs y compris dépensesd'immobilisation

61,324 62.712

32,970 33,386

62,172

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La CGVmSL : La forcemotrice de l’Autoroute H20Ensemble, le fleuve Saint-Laurent, la Voie maritime du Saint-Laurent et les Grands Lacs forment l’Autoroute H2O. Cette autoroute maritime de 3 700 km(2 400 milles) située entre le Canadaet les États-Unis est aussi appelée leréseau Grands Lacs-Voie maritimedu Saint-Laurent.

L’Autoroute H2O rejoint directement le cœur commercial, industriel et agricole de l’Amérique du Nord. Elle est une voie de transport dégagée pouvant soulager les pressions s’exerçant sur les artères routières congestionnées et offrant les avantages suivants :

• le trajet le plus court jusqu’au centre industriel et récréatif del’Amérique du Nord à partir de nombreux ports européens;

• plus de 65 ports dotés de toutes les installations voulues;• frais de manutention, de quai, de débarcadère et d’acconage

inférieurs à ceux des ports océaniques; • excellentes liaisons intermodales avec un vaste réseau de routes

et de chemins de fer assurant un service porte-à-porte complet;• transports écologiques, sûrs et fiables;• ample capacité pour transporter davantage de marchandises.

Les transports maritimes réduisent les coûts, la congestion et la pollution terrestre...

• Les navires ne consomment que 10 à 20 p. 100 autant d’énergieque les camions.

• Avec un seul litre de carburant, un navire transporte une tonnede marchandises sur 240 km. En train, la distance baisse à moinsde 100 km, et en camion, à moins de 30 km.

• Les navires aux dimensions maximales de la Voie maritime, deuxfois aussi longs et à moitié aussi larges qu’un terrain de football,transportent autant de marchandises que 870 camions ou 225wagons de train.

• Les navires produisent 1/10e des gaz à effet de serre émis par lescamions et la moitié de celle causée par les trains (en grammespar tonne-km).

• Un seul accident maritime est enregistré pour 13,7 accidents detrain et 74,7 accidents de camion. Et un seul déversement ma-ritime est enregistré pour 10 déversements de train et 37,5déversements de camion.

Parmi les commanditaires, parrains et organismes appuyant l’Auto-route H2O se trouvent les deux entités de la Voie Maritime du Saint-Laurent, les grands ports du réseau et des groupes d’intérêt maritimes.

Notre Voie a de l’avenir...

Un ensemble remorqueur-chaland passe sous le Garden City Skyway à St. Catharines (mai 2005).

(Photo Thies Bogner, MPA, F/PPO)

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mESSAGE DU PRÉSIDENT

L’année 2004, qui marquait le 50e anniver-saire du début de la construction de la Voiemaritime, a donné aux parties intéressées à

la CGVMSL plus d’une raison de célébrer. Aprèsplusieurs années de faible trafic, la Voie maritimea franchi un cap, augmentant aussi bien le volumede marchandises que les revenus. Tandis que letonnage total augmentait de 6,5 p. 100, les revenusont progressé de plus de 12 p. 100 grâce en parti-culier à la vigueur du marché de l’acier. Les

revenus totaux de l’exer-cice s’élèvent à 74 mil-lions de dollars, dont70,3 millions de dollars enpéages, soit 7,6 millionsde dollars de plus qu’en2003-2004. Notre septièmeannée d’activité a ainsiété la plus fructueusedepuis 2000.

Au plan opérationnel,2004 a aussi été uneannée marquante. Nous

avons augmenté la profondeur de 3 pouces à 26 pi6 po dans tout le réseau; la saison de navigation aduré 281 jours, ce qui en fait la plus longue del’histoire de la Voie maritime; et nous avons ter-miné les travaux à une deuxième écluse dansnotre projet de conversion à l’hydraulique. Lesrelations avec le milieu maritime ont été trèsbonnes et si les nouvelles exigences en matière desécurité maritime nous ont imposé beaucoup detravail, nous avons respecté toutes les échéancesfixées et obtenu nos certificats de conformité.

Encore une fois, la CGVMSL a surpassé les objectifsde son plan d’entreprise en maîtrisant efficacementses dépenses. Nos coûts contrôlables de l’année sont2,8 millions de dollars sous le montant du plan, à60,2 millions de dollars dont 51,7 millions de dollarspour les salaires et avantages. La partie de ce mon-tant consacré aux avantages sociaux des employéss’est élevée à plus de 41 p. 100 des salaires.

Les coûts de renouvellement des actifs ont été de1 p. 100 sous le montant approuvé dans le plan, à33 millions de dollars. Des dépenses ponctuellessupplémentaires de 4,2 millions de dollars ont étéengagées pour réhabiliter les génératrices de notrecentrale électrique.

Des mesures stratégiques en vue deréaliser la visionTout en exécutant notre mission de façon exem-plaire en 2004, nous n’avons pas négligé notrevision de l’avenir. Ainsi, des ressources et desefforts importants ont été déployés en 2004 pourfaire progresser nos initiatives stratégiques clés :

* augmenter les revenus;* innover pour optimiser le réseau actuel;* créer les conditions pour permettre à nos

employés de réussir.

Augmenter les revenus Notre stratégie générale en matière de développe-ment des marchés consiste à démontrer d’abordpourquoi le réseau maritime devrait être utilisépour procurer des avantages, puis comment tirerparti de ces avantages. Cette démarche exige à lafois un axe « large » de promotion et de sensibilisa-tion du public à l’égard des retombées environ-nementales et sociales positives, et un axe « étroit »d’initiatives centrées sur les marchandises et con-sistant à démontrer comment nous pouvonsapporter une valeur ajoutée sous forme de réduc-tion des coûts, de fiabilité et de capacité disponible.

L’année a été chargée et productive en ce qui con-cerne le marketing de la Voie maritime. Avec l’ap-probation du conseil d’administration du finance-ment de diverses initiatives de promotion et d’ap-pui en vue d’attirer de nouvelles marchandises,nous avons débuté l’année avec une première etnous l’avons terminée avec une autre première.

À partir du printemps dernier, nous avons menédans le corridor Toronto-Windsor une campagnede promotion recourant à divers médias. Elle a ététrès réussie et elle a évolué pour devenir le projetAutoroute H2O visant à doter l’ensemble duréseau Grands Lacs-Voie maritime du Saint-Lau-rent d’une image de marque. Déjà, 18 grandsports y ont souscrit, et le logo Autoroute H2Odevient de plus en plus visible.

Et pour boucler l’année, en mars 2005, nous avonsmis en œuvre le premier changement important ànotre tarif des péages en 20 ans, en prévoyant desdroits d’éclusage réduits pour les nouvellesmarchandises dans le canal Welland.

Tout au long de l’année, nous avons coopéré avecdes intervenants importants pour promouvoir les

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transports maritimes et inciter le gouvernement àprendre des mesures pour les appuyer, et nous enrécoltons les fruits. Au palier fédéral, nous avonsvu le lancement du Conseil maritime et industrielnational, et Transports Canada a organisé sa Con-férence maritime nationale sur le thème du trans-port maritime à courte distance.

Au palier provincial, la coopération de l’industriemaritime avec le gouvernement du Québec et legouvernement de l’Ontario a été couronnée desuccès. Au Québec, l’appui enthousiaste du mi-nistère des Transports a permis le lancement dediverses initiatives créant des exemples concretsde transports maritimes à courte distance. EnOntario, la CGVMSL est devenue membre fonda-teur du Forum des transports maritimes de l’On-tario, un premier pas en vue de garantir que lemode maritime assume sa place légitime dans lestransports en Ontario.

Tout en encourageant une utilisation accrue de laVoie maritime, la CGVMSL demeure consciente deses responsabilités en matière de bonne inten-dance de l’environnement. Nous continuons deveiller à concilier l’utilisation commerciale et l’é-cologie de la voie navigable et des zones environ-nantes. L’an dernier, en plus de divers projets deprotection de l’environnement et d’assainissementde terrains de la Voie maritime, nous avons initiédes mesures plus proactives face aux défis del’avenir en matière d’environnement.

Innover pour optimiser le réseau actuelNous devons cultiver les nouvelles possibilitésd’affaires en étant innovateurs dans la façon dontnous offrons nos services. Dans cette optique,nous poursuivons activement des initiativesvisant à définir diverses nouvelles façons de fonc-tionner et à réduire les obstacles à l’arrivée de

nouveaux utilisateurs. Notre but consiste à fournirà nos utilisateurs un contexte opérationnel stableet connu, tout en trouvant la souplesse et les élé-ments de valeur ajoutée nécessaires pour attirerde nouveaux clients.

Nous utilisons les fonds du plan de renouvelle-ment des actifs à la fois pour assurer la fiabilité denotre infrastructure à l’avenir et pour doter notreéquipement de nouvelles technologies. La pro-fondeur accrue et la saison de navigation pluslongue qui deviennent maintenant la norme sontaussi des fruits de l’innovation, notamment duSIA et de notre technologie de pointe dans la ges-tion du trafic. Nous avons réalisé des pas de géantdans notre stratégie de commande à distance decertaines structures, et nous avons lancé une étudede faisabilité sur l’application de nouvelles tech-nologies au processus d’amarrage des navires. Sielle s’avère efficace, elle améliorera grandement lasécurité des éclusiers tout en réduisant la duréedes transits dans le réseau.

Nous avons fait appel à notre personnel pour par-ticiper à cet élan, et les résultats ont été excellents.Notre Groupe de support en innovation a déjàrécolté des idées d’employés de tous les échelonsde l’organisation, et un budget a été prévu danschaque région pour mettre à l’essai et appliquerdes améliorations novatrices rapides à nos métho-des et services.

Créer les conditions pour permettre à nosemployés de réussirEn 2004, notre vision et nos trois axes stratégiquesnous ont poussés à raffiner notre organisation ori-entée sur les processus en regroupant lesressources nécessaires afin de réaliser notre visiontout en poursuivant nos activités conformément ànotre mission. Notre nouvelle structure renforce la

Un traversier pour camions à proximité dupont Ambassador à Windsor.

Un navire battant pavillon étrangerapporte des produits d’acier dans lesGrands Lacs inférieurs. (Photo gracieuseté de l’administrationdu port de la Voie maritime de Duluth)

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Vingt-et-une pales de turbines d’éoli-ennes fabriquées au Danemark et auRoyaume-Uni sont déchargées duBavaria au terminal portuaire publicClure de Duluth avant d’être livrées parcamion dans le Sud du Manitoba. (Photo gracieuseté de l’administrationdu port de la Voie maritime de Duluth)

Le Laurentien de la CSL dans l’écluse de Saint-Lambert. (Photo Thies Bogner, MPA)

responsabilité régionale à l’égard des résultatsd’exploitation, de la gestion efficace en tirant partides ressources humaines et de l’appui aux prio-rités organisationnelles. Les divers groupes del’organisation ont la responsabilité de contribuerau progrès dans la réalisation de notre vision, defournir à tous des services de soutien communsefficaces, et de veiller à ce que nous disposionsdes plans et des nouvelles initiatives qui garan-tiront notre succès futur.

La structure organisationnelle est certes impor-tante puisqu’elle clarifie les rapports hiérarchiqueset les responsabilités. Cependant, je crois ferme-ment que notre succès continu viendra du fait queles employés et les gestionnaires adoptent nosvaleurs et travaillent à la réalisation de nos objec-tifs communs. Nos valeurs de l’intégrité, durespect, de l’ouverture et de l’innovation définis-sent le cadre de toutes nos interactions et de notrefaçon de travailler. C’est en y souscrivant quenous trouverons le succès. Avec nos initiatives enmatière de planification de la relève, de mieux-être et d’« emplois d’avenir », nous sommes bienen voie d’assurer le succès de la CGVMSL et deses employés.

Prêts à relever les défis à venirNous avons appris à bien connaître les défis et lechangement; ils font partie du quotidien à la Voiemaritime et nous prévoyons qu’il en restera ainsi.Nous connaissons déjà plusieurs des défis quinous attendent à l’avenir et nous nous préparonsdéjà à les relever. Le moindre d’entre eux n’est pasla perte imminente d’employés actuels qui par-tiront à la retraite. Il devient donc chaque annéeplus urgent de définir nos emplois d’avenir et demettre au point des programmes de formation, deperfectionnement et d’embauche adaptés.

Pour le bien de la voie navigable, nous conti-nuerons de nous efforcer à attirer de nouvellesmarchandises, à faire des transports maritimes àcourte distance une partie intégrante du réseau detransport et à progresser face aux questionsenvironnementales.

Nos employés et tous les membres de la directionont à cœur les intérêts de la CGVMSL, et j’ai énor-mément apprécié leurs efforts au cours de l’annéeécoulée. De même, l’appui que j’ai reçu du conseild’administration a été essentiel aux progrès quenous avons accomplis et à l’orientation de nosefforts pour l’année à venir. La CGVMSL a l’avan-tage de jouir de solides partenariats, d’un appuigouvernemental croissant et d’un personnel loyal.Par conséquent, nous sommes en excellente pos-ture pour faire face aux défis et notre avenir à tousest prometteur.

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RAPPORT SUR LES OPÉRATIONS

NOS ACTIVITÉS

DONNÉES DE BASE

Longueur de la saison

En 2004, la Voie maritime a été ouverte 281jours. C’était la saison de navigation la pluslongue de son histoire. Le canal Welland a

ouvert le 23 mars et la section Montréal-lacOntario (MLO), le 25 mars. La Voie maritime aofficiellement fermé le 30 décembre à Saint-Lam-bert, bien que le dernier navire a quitté le canalWelland le 31 décembre. La date de fermeture tar-dive a été négociée avec les expéditeurs et lestransporteurs, qui souhaitaient rattraper une par-tie du terrain perdu en raison de grèves dans l’in-dustrie du minerai de fer et de problèmes d’ap-provisionnement dans le commerce du charbon.

Transits Durant la saison de navigation 2004, il y a eu2 683 transits de navires dans la section MLO –soit 104 de plus qu’en 2003. Dans le canalWelland, il y en a eu 3 185 – soit 158 de plus qu’en2003. Le tonnage total des marchandises trans-portées a augmenté de 6,5 p. 100 par rapport à2003, à 43,5 millions de tonnes.

Revenus des péagesComme le tonnage, les revenus des péages ontaugmenté en 2004. Ils ont progressé de 12,5 p. 100,à 70,3 millions de dollars. La hausse est plusgrande que celle du tonnage en partie à cause del’augmentation obligatoire de 2 p. 100 du tarif despéages et en partie à cause de l’importante aug-mentation des marchandises générales, qui fontl’objet d’un tarif plus élevé.

FAITS SAILLANTS SUR LE TRANSPORTDE MARCHANDISES

En 2004, la vigueur de l’activité économique auCanada et aux États-Unis a aidé à stimuler l’aug-mentation du trafic sur la Voie maritime. Cepen-dant, des grèves à des mines de fer au Labrador etau Québec ont interrompu les transports pendantl’été. En outre, même si les récoltes de céréales ontété plus abondantes, des problèmes de qualité etune vive concurrence entre pays exportateurs ontcontribué à une diminution des transports de

Trafic combiné par produit 2004-2005

Autrescargaisonsen vrac 35 %

Charbon 10 %

Cargaisonsgénérales 10 %

Minerai de fer 24 %

Céréales 21 %

céréales. En revanche, l’élimination des tarifsdouaniers américains sur l’acier importé aentraîné une augmentation des importations d’aci-er. En tout, le transport de marchandises a aug-menté dans la section MLO de 6,6 p. 100, à30,8 millions de tonnes, et dans le canal Welland,de 7,6 p. 100, à 34,3 millions de tonnes.

CéréalesLe Canada a récolté davantage de céréales en 2004qu’en 2003, mais des conditions météorologiquesdéfavorables ont fait que le produit était d’unequalité inférieure à la moyenne. Les expéditionsde céréales canadiennes ont baissé dans la sectionMLO de 5,2 p. 100, à 5,5 millions de tonnes, etdans le canal Welland, de 5,4 p. 100, à 5,2 millionsde tonnes.

Aux États-Unis, de bonnes récoltes ont fait aug-menter les expéditions totales de céréales – dansla section MLO, de 5,8 p. 100, à 3,57 millions detonnes, et dans le canal Welland, de 0,9 p. 100, à3,81 millions de tonnes.

La diminution des expéditions canadiennes a étésupérieure à l’augmentation des expéditionsaméricaines, de sorte que les expéditions totalesde céréales ont baissé de 1,5 p. 100 dans la sectionMLO et de 3,2 p. 100 dans le canal Welland.

Minerai de ferDes grèves à des mines du Labrador et du Québecont réduit les expéditions dans la section MLO de9,95 p. 100, à 8,34 millions de tonnes. Dans lecanal Welland, l’augmentation des transportsdescendants a plus que compensé la diminution

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Canal Welland (en millions de tonnes)

2002-2003

Minerai de fer

Céréales Charbon Autrescargaisonsen vrac

Cargaisonsgénérales

2003-2004 2004-2005

0

2

4

6

8

10

12

0

2

4

6

8

1010

Section Montréal-Lac Ontario (en millions de tonnes)

2002-2003

Céréales Mineraide fer

Charbon Autrescargaisonsen vrac

Cargaisonsgénérales

2003-2004 2004-2005

des transports remontants, de sorte que les trans-ports ont augmenté en tout de 1,1 p. 100, à6,63 millions de tonnes.

CharbonDans la section MLO, les transports de charbonont augmenté de presque 200 p. 100, à640 000 tonnes. La demande industrielle a plusque compensé la diminution des expéditions des-tinées à la production sidérurgique. Dans le canalWelland, l’augmentation a été de 0,8 p. 100, à4,23 millions de tonnes.

Autres cargaisons en vracLes transports d’autres cargaisons en vrac ontaugmenté dans la section MLO de 11,6 p. 100, à8,56 millions de tonnes, et dans le canal Welland,de 13,0 p. 100, à 11,39 millions de tonnes. Grâce àune bonne disponibilité de navires, de nombreuxproduits ont affiché une augmentation impres-sionnante : pierre calcaire, +75 p. 100; gypse,+40 p. 100; fluorine, +30 p. 100; urée et produitsconnexes, plus de +100 p. 100; bois à pâte,+300 p. 100; et aliments pour animaux, +50 p. 100.Le coke, la pierre, le sel, le ciment et la ferrailleont aussi augmenté.

Cargaisons généralesLe transport de cargaisons générales (surtout l’aci-er) a connu une forte augmentation en 2004 grâceà la croissance économique et à l’élimination des

tarifs à l’importation aux États-Unis. Les transportsétaient en hausse de 65,0 p. 100, à 4,2 millions detonnes dans la section MLO et de 77,3 p. 100, à2,99 millions de tonnes dans le canal Welland.

PerspectivesGrâce à la solide activité économique prévue tantau Canada qu’aux États-Unis en 2005, le trafic surla Voie maritime devrait augmenter l’an prochain.La congestion aux ports de la Côte Ouest due àune augmentation de la sous-traitance et à la mon-dialisation augure aussi bien pour le trafic sur laVoie maritime. Nous prévoyons que notre initia-tive de réduction des frais d’éclusage à l’égard desnouvelles marchandises dans le canal Welland,lancée au début de la saison de navigation 2005,apportera une augmentation du tonnage cetteannée.

Les transports de céréales devraient augmenterlégèrement par rapport à 2004, de meilleuresrécoltes entraînant une hausse du trafic à l’automne.À court terme, la concurrence entre routes d’expor-tation pourrait limiter les exportations de céréalescanadiennes passant par le corridor de l’Est.

Malgré la forte valeur du dollar canadien, onprévoit que les expéditions de minerai de fer aug-menteront dans les deux sections de la Voie ma-ritime pour compenser l’incidence des grèves de2004 sur les stocks. Cependant, des conflits de tra-vail persistants dans l’industrie continuerontprobablement de limiter les expéditions de mi-nerai de fer et la production sidérurgique en 2005.La demande réduite de charbon en raison desoucis environnementaux, la baisse de la produc-tion de coke dans l’industrie sidérurgique et lafermeture de la centrale électrique au charbon

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Lakeview en avril 2005 feront baisser le transportde charbon sur la Voie maritime.

MESURES DU SERVICE

Dans l’ensemble, 89 p. 100 des transits de navireont été accomplis dans les délais normaux à deuxheures près, contre 91 p. 100 l’année passée. Laraison principale du léger allongement de la duréemoyenne du transit en 2004 est l’imposition, àtitre de précaution, de vitesses réduites dans cer-tains secteurs de la Voie maritime pour les naviresexploitant le tirant d’eau majoré de 26 pi 6 po; enoutre, ces navires exigeaient plus de temps pourentrer dans les écluses et en sortir.

Dans la section MLO, les retards des naviresimputables à la CGVMSL ont baissé de 36 p. 100(942 heures); ils ont augmenté de 7 p. 100(834 heures) dans le canal Welland en raison d’uneaugmentation du trafic. Cependant, le retard moyenpar transit était de seulement 21 minutes dans lasection MLO et de seulement 16 minutes dans lecanal Welland, soit dans les deux cas bien en deçàde l’objectif d’un retard inférieur à 30 minutes.

Il y a eu 23 incidents touchant des navires com-merciaux durant la transit, soit en moyenne3,5 incidents par 1 000 transits. Bien que ce soitdavantage qu’en 2003, il reste que c’est uneamélioration par rapport aux statistiques de 2001

Dragage d’entretien dans lechenal de la Voie maritime sousle pont Champlain (été 2004).

et 2002. Ces résultats surpassent du reste l’objectifde la norme de service, qui est de 5 incidents par1 000 transits. Les échouements de navires con-stituent le type d’incident le plus fréquent; ilsdécoulent surtout d’une erreur humaine ou deproblèmes touchant l’appareil à gouverner.

Le temps de bon fonctionnement du réseau,l’indice qui mesure la fiabilité physique à courtterme, a été de 99,71 p. 100 en 2004, par rapport àl’objectif de 99,75 p. 100. L’indice de disponibilitédu réseau, qui prend en compte toutes les causesde retard relevant de la Voie maritime, a été de99,56 p. 100, soit mieux que l’objectif de 99,0 p. 100.

La CGVMSL tient à assurer constamment la fiabi-lité de l’infrastructure. Dans cette optique, elleétablit depuis plusieurs années un indice defiabilité qui mesure la bonne condition du réseauà long terme. En 2004, l’indice de fiabilité estdemeuré inchangé par rapport au 3,11 de 2003.Cet indice prend en compte l’état de chaque struc-ture en regard de son importance.

À la suite d’une évaluation du risque à l’échelle dela CGVMSL, il a été déterminé qu’un indice de fia-bilité plus raffiné était nécessaire. Un nouvel indicetenant compte à la fois de l’état et du risque a doncété mis au point et appliqué en parallèle. Ce nou-vel indice aurait été de 10 403 en 1999; en 2003, ilse serait amélioré à 6 590; il était à 5 870 en 2004.

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La certification ISO 9001 : 2000 se poursuitLa certification ISO 9001 : 2000 du Lloyd’s Registerest une marque largement reconnue d’un servicede qualité. Les services de la Voie maritime l’ontobtenue sur de nombreux aspects. En 2004, nousavons franchi un pas important en recevant cettecertification pour l’exploitation des structures, ycompris les écluses et les ponts. Ainsi, les troisprincipaux processus des opérations – exploitationdes structures, contrôle du trafic maritime etinspection des navires – sont maintenant certifiésISO; ils font l’objet d’une vérification régulièrepour s’assurer qu’ils continuent de se conformer ànos normes de qualité supérieures.

AUGMENTATION DE LA PROFONDEUR

En 2004, nous avons réalisé un grand progrès enaugmentant la profondeur utilisable du réseau dela Voie maritime de 3 pouces. Nous avons pu lefaire notamment grâce à notre système d’identifi-cation automatique des navires (SIA) et à l’analysedétaillée du lien entre vitesse et dégagement sousla quille. Chaque pouce supplémentaire de pro-fondeur permet à un navire de transporter100 tonnes de marchandises de plus dans la Voiemaritime. L’an dernier, nous avons ainsi pu attirerdavantage de navires océaniques. L’augmentationdu tirant d’eau permis de 8,0 m (26 pi 3 po) à8,08 m (26 pi 6 po) s’applique à tous les naviresintérieurs et aux navires océaniques dotés depropulseurs d’étrave.

Durant la saison, 406 transits de navires ayant untirant d’eau supérieur à 8,0 m ont été enregistrésdans le canal Welland, et 414 dans la section MLO.Dans le canal Welland, presque 16 p. 100 des tran-sits de navires intérieurs et 13 p. 100 des transits denavires océaniques se sont faits avec un tirant d’eausupérieur à 8,0 m; dans la section MLO, les chiffressont de 25 p. 100 et 13 p. 100 respectivement.

Pour qu’une profondeur d’eau suffisante continued’être disponible pour les navires à long terme,nous avons commencé le dragage d’entretien duchenal entre les écluses 1 et 2 du canal de la RiveSud. Le ministère fédéral des Pêches et Océans aaccepté le rapport d’étude des répercussions envi-ronnementales de la Voie maritime en avril 2004 etle premier volet du projet de trois ans a été ter-miné à l’automne 2004. Deux volets supplémen-

Déchargement de matériel fabriqué en Espagne et enItalie, destiné au projet UE-1 de Syncrude près de

Fort McMurray (Alberta). (Photo gracieuseté de l’administration du port de

la Voie maritime de Duluth)

taires sont prévus pour 2005 et 2006 en vued’éliminer davantage de sédiments accumulésdans le canal. La valeur totale du projet estestimée à plus de 5 millions de dollars.

CENTRE DE CONTRÔLEDES OPÉRATIONS

Nous continuons d’ajouter de nouvelles fonctionsau Centre de contrôle des opérations, installationde pointe inaugurée en 2003 sur le canal Welland.La commande à distance du pont 11 a débutédurant la saison de navigation 2004, après desessais techniques concluants. Les préparatifs à lacommande à distance des ponts 4 et 21 ont débutéà la fin de la saison de navigation et se sont pour-suivis pendant l’hiver. Le contrôle de ponts seratransféré au Centre de contrôle des opérationspendant la saison de navigation 2005. Les quatreponts-levis du canal Welland seront alors touscommandés à distance, ce qui rehaussera la sécu-rité et l’efficacité du canal.

SIA (SYSTÈME D’IDENTIFICATIONAUTOMATIQUE)La saison de navigation 2004 était la deuxièmeannée complète d’exploitation du SIA entièrementintégré au Système de gestion du trafic. L’exploita-tion du SIA a été très stable, tant à terre qu’à borddes navires. Le nombre de problèmes touchant destranspondeurs de navires a été réduit sensiblement– presque à zéro – durant l’année.

Un programme de surveillance de la vitesse desnavires au moyen du SIA a été lancé en 2004. Ilpermet à la fois de mieux surveiller la vitesse dansles secteurs du fleuve délicats au plan environ-nemental et de contrôler la vitesse des naviresexploitant un tirant d’eau supérieur à 26 pi 3 po.

Durant la saison, un groupe de travail composé dereprésentants de l’industrie, des pilotes et de laVoie maritime a été créé pour examiner des utilisa-

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tions supplémentaires du SIA pour améliorer l’effi-cacité de la voie navigable. Il se penche sur desoptions telles que : réduire la dépendance à l’égarddes communications VHF avec les navires; créerdes modules de programmation des éclusages; etréduire le nombre d’aides à la navigation.

INNOVATION EN VUED’AMÉLIORER LE SERVICE

Un des objectifs stratégiques de la CGVMSL con-siste à innover en vue d’améliorer le service. Danscette optique, nous rechercherons des possibilitésde rehausser la sécurité, la fiabilité et l’efficacitégrâce à des innovations technologiques ou enchangeant nos méthodes.

Pour encourager l’innovation chez les employés etpour aider à susciter et recueillir des idées quiamélioreront les méthodes et les services, laCGVMSL a mis sur pied un Groupe de support eninnovation. Jusqu’à présent, plus de 140 idées ontété reçues. Un budget a été affecté à chaque régionpour mettre à l’essai et mettre en œuvre des inno-vations pouvant être appliquées rapidement.

À ce titre, les essais concernant de nouvelles tech-nologies d’amarrage des navires dans les éclusesrevêtent une importance stratégique. Deux projetsen ce sens étaient en cours l’an dernier.

Deux dispositifs de crochets à dégagement rapidecomportant un treuil commandé à distance ont étémis en place à l’écluse de Beauharnois à des finsde recherche-développement. En outre, afin derehausser l’efficacité et la sécurité durant leséclusages, nous prévoyons mettre en œuvre unetechnologie d’autopositionnement des navires. LeCentre de développement des transports (CDT)appuie le projet financièrement, et nous avonscoopéré avec Innovation maritime pour examinerdiverses technologies et les mettre à l’essai. Aprèsavoir étudié les possibilités, la technologie du ba-layage laser a été retenue comme étant la plusprometteuse en vue d’essais sur le terrain. Ceux-cise dérouleront en 2005.

CODE ISPS(Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires)Partout au monde, de nouvelles mesures de sécu-rité visant les navires et les ports ont été adoptéesen 2004. La Voie maritime a reçu les certificats de

conformité au Code ISPS à la date voulue, ayantrespecté les exigences du Règlement sur la sûretédu transport maritime (RSTM) entré en vigueur le1er juillet 2004 et relevant de Transports Canada.À cette fin, la CGVMSL a préparé et appliqué unvaste plan de sécurité des installations maritimes.

Des améliorations physiques, y compris aux clô-tures, à la signalisation, aux caméras et aux dis-positifs de contrôle de l’accès, ont été apportéespour assurer la sécurité à toutes les écluses etautres installations. Des vérifications et des exerci-ces visant les divers éléments du plan de sécuritésont effectués régulièrement.

Des programmes de formation continue en sécu-rité ont été mis en place dans les deux régions. Lesstratégies de communication en matière de sécu-rité comportent de nouveaux volets concernantaussi bien notre site Internet public que notre siteintranet pour les employés.

Les exigences de la sécurité touchent aussi nosclients. Les navires doivent maintenant donner unpréavis de 96 heures avant de pénétrer dans leseaux canadiennes. Tous les navires étrangersarrivant dans la Voie maritime font maintenantl’objet d’une vérification initiale aux fins de lasécurité réalisée par des inspecteurs de laCGVMSL, de la Sûreté maritime à TransportsCanada et de la Garde côtière des États-Unis.

Programme de contribution pour la sûreté maritimeLa CGVMSL a présenté une demande de fonds envertu du Programme de contribution pour lasûreté maritime de Transports Canada avant ladate d’échéance de sa première ronde de projets le31 décembre 2004. Sa demande a été approuvée envue d’un remboursement qui pourra atteindre75 p. 100 de ses dépenses.

RENOUVELLEMENT DES ACTIFS

Cette année, la CGVMSL a mené à bien 33,5 mil-lions de dollars en travaux au titre de son plan derenouvellement des actifs. Dans la région Niagara,l’investissement s’élève à 22,3 millions de dollarscontre 9,6 millions de dollars dans la régionMaisonneuve et 1,6 million de dollars affectés à desprojets organisationnels; 4,2 millions de dollars deplus ont été consacrés à l’amélioration de la centralehydroélectrique de la région Niagara. Comme tou-

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jours durant l’hiver, toutes les composantes vitalesdu réseau de canaux de 225 km de la Voie maritimeont été inspectées et préparées à la prochaine saisonde navigation. Tous les travaux ont été terminés àtemps pour l’ouverture du réseau en mars.

Un certain nombre de projets gérés par le siègesocial de la CGMSL ont été réalisés aussi biendans les régions qu’au siège social. Parmi eux fi-gurent la pose d’appareils pour la perceptionautomatisée des péages des embarcations de plai-sance, qui a coûté 0,15 million de dollars, et la pre-mière phase d’un projet d’amélioration de l’infra-structure des télécommunications dans lesrégions, au coût total de 0,9 million de dollars.

MaisonneuveUn grand projet de réparation et de recalage desportes a été entrepris à l’écluse 1, au coût de1,6 million de dollars. Les travaux de la premièreannée d’un projet de dragage pluriannuel ont ététerminés au coût de 0,85 million de dollars. Unprojet pluriannuel de peinture du pont 10 a ététerminé, au coût de 0,85 million de dollars.

Près de 50 projets ont été réalisés dans la régionen 2004-2005. Ils visaient entre autres des amélio-rations aux systèmes de commandes électriques,de distribution et de communication ainsi quedivers projets liés à la réparation et à l’améliora-tion de ponts, des structures des écluses, des rivesdes canaux et de structures connexes.

Le montant de 9,6 millions de dollars consacré aurenouvellement des actifs dans la région Maison-neuve comprend 1,1 million de dollars pour destravaux d’entretien régulier effectués principale-ment par les employés de la Voie maritime.

NiagaraLe projet de conversion des commandesmécaniques à des commandes hydrauliques s’estpoursuivi au coût de 6 millions de dollars. Lestravaux ont continué en vue de l’automatisation etde la commande à distance des ponts isolés. Lepont 4 a été automatisé et les préparatifs ont étéeffectués pour la commande à distance du pont 21.Le coût des deux projets s’est élevé à 1,1 million dedollars. Poursuivant son programme de réhabilita-tion du béton des écluses, la CGVMSL a dépensé3,5 millions de dollars pour la réparation du bétonet le regarnissage des écluses en palier.

Plus de 60 projets ont été menés à bien au cours del’année. Ils visaient entre autres des réparationsstructurelles et la peinture au pont 4, la peinture etla remise en état des butées des portes à l’écluse 8,le dragage en aval de l’écluse 1, divers projetsd’amélioration des communications et des com-mandes électriques et une variété de travaux liés àla réparation ou l’amélioration des ponts, des éclu-ses, des rives des canaux et de structures connexes.

Parmi les 22,3 millions de dollars consacrés aurenouvellement des actifs dans la région Niagara,2 millions de dollars ont été consacrés à destravaux d’entretien régulier effectués principale-ment par les employés de la Voie maritime.

Projet de conversion à l’hydrauliqueUne première écluse de la Voie maritime a étéentièrement convertie à l’hydraulique en 2004, cequi conclut avec succès un projet pilote de deuxans. L’écluse 7 fonctionne désormais entièrement àl’hydraulique et l’écluse 6, en partie. À la lumièredu fonctionnement efficace de l’équipement del’écluse 6 durant la saison de navigation 2004 ainsique des leçons apprises dans la pose, la mise à

Un entrepreneur regarnit un mur d’éclusedurant les travaux hivernaux de 2005.

Un nouveau cylindre hydraulique à la porte 4 de l’écluse 7. (Photo Iqbal S. Biln)

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l’essai et l’entrée en service de l’équipementhydraulique de l’écluse 7, nous prévoyons pour-suivre les travaux aux autres écluses au cours desquatre prochaines années. En raison de la forteaugmentation du prix de l’acier en 2004, une nou-velle analyse coûts-avantages a été effectuée; elle aconfirmé la viabilité du projet.

On estime que le programme de six ans de con-version de toutes les écluses du canal Welland àl’hydraulique coûtera environ 60 millions de dol-lars. Les portes busquées, vannes et défenses desécluses seront entièrement converties.

AUGMENTER LES REVENUSLe plan stratégique de la CGVMSL est fortement axésur l’élargissement du marché, auquel elle s’emploiede diverses façons. Nous travaillons plus étroite-ment que jamais avec les intervenants de la Voiemaritime pour renforcer notre message commun etattirer de nouvelles marchandises dans le réseauGrands Lacs-Voie maritime du Saint-Laurent.

Les entités canadienne et américaine de la Voiemaritime mettent leurs moyens en commun etcoordonnent leurs efforts pour mieux utiliser lesressources disponibles. Nous réalisons des progrèsavec notre organisation de marketing parapluiesous l’égide de la marque Autoroute H2O.

INITIATIVE DE DÉVELOPPEMENTDES MARCHÉS

Transports maritimes à courte distance et conteneursUne grande partie des efforts déployés par laCGMVSL en développement des marchés a étéinvestie en vue d’assurer la promotion commer-

ciale du réseau comme un tout. Les ressources demarketing et de promotion de divers intervenantsont été regroupées à cette fin. Une attention parti-culière a été accordée aux transports maritimes àcourte distance. Nous sommes encouragés par lesuccès de l’Union européenne, depuis 1992, pource qui est de faire valoir les transports maritimes àcourte distance comme option écologique et effi-cace pour les transports locaux.

Nous avons participé activement à des discus-sions avec les expéditeurs, les transporteurs et lesports en vue d’implanter les transports maritimesà courte distance dans la Voie maritime. Outre lesavantages évidents pour l’industrie maritime, lestransports maritimes à courte distance apportentdes avantages à la société en général par rapportaux transports routiers : ils réduisent la congestionroutière, les frais de réparation des routes et lanécessité de construire de nouvelles routes. C’estpourquoi tant Transports Canada que l’Adminis-tration maritime des États-Unis font la promotiondes transports maritimes à courte distance; lesdeux organismes ont récemment organisé des con-férences à ce sujet qui ont connu un solide succès.

Droits d’éclusage réduits dans le canal Welland L’hiver dernier, la CGVMSL a négocié avec Trans-ports Canada le lancement d’une initiativecoopérative en vue d’attirer de nouvellesmarchandises, de récupérer des marchandises per-dues et de promouvoir les transports maritimes àcourte distance.

Le 23 mars 2005, les droits d’éclusage ont étéréduits dans le canal Welland pour les navires

Le Puffin de Canfornavau large du port de Thunder Bay. (Photo gracieuseté de Canfornav)

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transportant de « nouvelles » marchandises. Lenouveau tarif varie selon les tonneaux de jaugebrute d’un navire au lieu d’être fondé sur desmontants fixes. Tous les navires admissibles enprofitent et jusqu’à présent, nous avons enregistréde bons résultats en termes de nouvelles marchan-dises transportées par le canal.

Les droits d’éclusage réduits s’appliquent à toutesles « nouvelles » marchandises, que l’on définitcomme étant soit des marchandises con-teneurisées, soit comme des marchandises dont ilne s’est pas transporté plus de 10 000 tonnesmétriques en moyenne par année entre 2001 et2003. Toute cargaison répondant à cette définitiondemeurera admissible aux droits réduits jusqu’à lasaison de navigation 2007.

Distributrices de billets pour les embarca-tions de plaisanceLa CGVMSL a adopté une nouvelle méthode depaiement automatisé pour simplifier les formalitésd’éclusage des embarcations de plaisance. Des dis-tributrices de billets ont été disposées à chaqueextrémité du canal Welland et le seront aux deuxextrémités de chaque écluse de la section MLO aucours de l’été 2005. Elles produisent un ouplusieurs billets contre paiement par carte decrédit. L’utilisation de ces machines sera obliga-toire à partir de la saison de navigation 2006; lespaiements au comptant ne seront plus acceptés.

Diversification dans les services connexesConformément à l’énoncé de mission de laCGVMSL, nous prévoyons diversifier nos activitésdans les services maritimes connexes et en tiranttout le parti possible de nos éléments d’actif. Danscette optique, la CGVMSL a entrepris une pre-mière étude sur l’utilisation des terrains, pourévaluer la façon dont certains pourraient aider audéveloppement de nos activités de base.

En outre, nous avons déjà pris des mesures pouraugmenter les avantages que procure la centraleélectrique de la Voie maritime, près de l’écluse 4sur le canal Welland, et produire de l’électricitésupplémentaire grâce aux déversoirs du canal. Lacentrale fournit de l’électricité pour l’exploitationdes structures du canal, des écluses, des ponts, del’équipement de communication et de l’éclairageainsi que pour apporter des recettes grâce à la

L’ancien pupitre de commande à lacentrale de l’écluse 4 du canalWelland sera bientôt remplacé par del’équipement de pointe.

vente d’électricité excédentaire. En janvier 2005, laCGVMSL a reçu son permis de productiond’électricité de la Commission de l’énergie del’Ontario; elle est donc maintenant un producteurd’électricité indépendant.

Les génératrices de la centrale ont été complète-ment remises à neuf et elles peuvent être con-trôlées à distance à partir du Centre de contrôledes opérations. La formation des employés de laCGVMSL est en cours, et les économies en résul-tant commenceront à l’automne 2005.

La CGVMSL a conclu avec Ontario Power Genera-tion (OPG) un accord de principe permettant l’utili-sation de l’eau excédentaire lorsque le débit de larivière Niagara le permet. Nous optimiserons ainsila quantité d’électricité que nous produirons aucours des quatre prochaines années, ce qui pourraitrapporter jusqu’à 500 000 $ en revenus supplémen-taires sans exiger d’investissements supplémen-taires. Nous nous employons actuellement à obtenirles approbations requises des diverses autoritéscompétentes, y compris le Comité international duNiagara et le ministère des Affaires étrangères.

INITIATIVES PROMOTIONNELLES

Posidonia 2004Une délégation de 21 représentants de l’industrie etdu milieu maritime du réseau Grands Lacs-Voiemaritime du Saint-Laurent s’est rendue à Athèneset au Pirée (en Grèce) au début de juin 2004 pourparticiper à Posidonia 2004, un salon maritimebiennal. Elle a rencontré des représentants de troisentreprises propriétaires ou exploitantes de navires,présenté un exposé lors d’une rencontre organiséepar la Chambre de commerce américaine-hel-lénique et participé à une rencontre organisée parle Service commercial des États-Unis. La délégationa elle-même organisé de concert avec la SLSDC undîner-réception auquel ont participé l’ambassadeurdu Canada en Grèce, le responsable des Servicescommerciaux des États-Unis et 85 représentants dumilieu maritime du monde entier.

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Plus de 1 650 entreprises de 74 pays ont exposédes produits maritimes à l’intention de quelque20 000 visiteurs. En tant qu’exposant important ausein du pavillon des États-Unis, la délégation dela Voie maritime a commandité un stand d’exposi-tion où ses représentants ont distribué de nom-breux documents sur la Voie maritime et oùétaient affichés des images de la Voie maritime.Des réunions tenues durant le salon ont permis deconclure de nouveaux marchés.

CAMPAGNE AUTOROUTEH2OAu cours de l’annéeécoulée, la CGVMSL s’estemployée à promouvoir leréseau Grands Lacs-Voiemaritime du Saint-Laurent,principalement au moyende la campagne AutorouteH2O. Au moment de l’ouver-ture de la Voie maritime, nousavons lancé cette initiative utilisantdes panneaux-réclames ainsi que de la publicitédans les journaux et à la radio dans le corridorWindsor-Toronto pour faire mieux connaître lesavantages des transports maritimes et du réseaude la Voie maritime. La campagne a été bien reçue,et son succès a mené à la phase 2 du projet :l’établissement du thème « Autoroute H2O »comme la marque officielle duréseau Grands Lacs-Voie maritimedu Saint-Laurent. Nous avons invitéles ports canadiens et américains às’associer à nous pour promouvoir lamarque et récolter les fruits d’unevaste visibilité. Jusqu’à présent,18 ports se sont joints aux entités de laVoie maritime et la marque AutorouteH2O devient bien connue. Les portsutilisent le logo Autoroute H2O dediverses façons, par exemple en l’af-fichant dans leurs documents de promo-tion et de marketing, leurs sites Web, leurpublicité et leurs panneaux-réclames.

UNE ANNÉE À CÉLÉBRER

En 2004, nous avons célébré deuxanniversaires : les 50 ans du début de la

construction de la Voie maritime en 1954; et les175 ans de l’ouverture du premier canal Wellanden 1829.

Les anniversaires ont été d’excellentes occasionsd’organiser des activités promotionnelles, et nosefforts ont été soutenus par ceux d’autres organ-ismes. Radio-Canada et le History Channel desÉtats-Unis ont réalisé des documentaires sur laVoie maritime et le canal Welland et les ont dif-fusés à quelques reprises au cours de l’année.En outre, la conférence internationale de 2004sur les voies navigables a été organisée àSt. Catharines pour souligner l’anniversaire ducanal.

La CGVMSL a affiché un nouveau logo du 50e

anniversaire sur ses documents promotionnels etassuré une présence dans les ports et les collec-tivités le long de la Voie maritime, pour commu-niquer le message sur les avantages des trans-ports maritimes. De nombreux employés ont par-ticipé localement à des défilés, expositions etautres journées portes ouvertes, donnant beau-coup de visibilité à la CGVMSL. Des souvenirsde l’anniversaire ont été produits à l’intentiondes employés et des clients; ils ont été distribuésà titre d’articles promotionnels.

Montage réalisé par larevue Canadian Sailings.

Photo couleur ThiesBogner, MPA

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www.grandslacs-voiemaritime.comLe site www.grandslacs-voiemaritime.com, qui seclasse régulièrement premier dans les recherches surGoogle au sujet de la Voie maritime et des GrandsLacs, continue de s’affirmer comme la source défini-tive d’information sur les questions touchant la Voiemaritime et les Grands Lacs. Il a servi plus de1,8 millions de pages d’information en 2004, com-muniquant le message de la Voie maritime à desdizaines de milliers de visiteurs du monde entier.

Aujourd’hui, les utilisateurs viennent dans notresite pour obtenir des avis et autres nouvelles de laVoie maritime, télécharger des formulaires, vérifi-er la position de leurs navires et obtenir des ren-seignements pour une vaste gamme de projets derecherche. Il s’agit aussi bien d’agents commerci-aux ou de transporteurs que d’étudiants en géo-graphie, histoire ou économie.

DES ACTIVITÉS PLUSÉCOLOGIQUESLes transports maritimes procurent d’importantsavantages environnementaux, et nous voulons lesfaire connaître dans le grand contexte dudéveloppement d’un réseau de transport durable.En 2004, nous avons arrêté une stratégie en cesens tout en adoptant une approche proactive faceaux éventuelles menaces environnementales.

Nous tenons fermement à rendre la Voie maritimeplus écologique et à prêcher par l’exemple dans lafaçon dont nous assurons à l’interne la gestionenvironnementale. La protection de l’environ-nement est une grande priorité dans la planifica-tion de nos projets, et le conseil d’administrationreçoit régulièrement des rapports sur les progrèsréalisés par l’entité dans la gestion des questionsenvironnementales.

LA BONNE INTENDANCEDE L’ENVIRONNEMENT

Adoptant une démarche proactive face à l’inten-dance de l’environnement, la CGVMSL consacredes efforts et des fonds importants au repérage età l’assainissement de tout site contaminé dont ellea hérité lors de sa création. Ce travail se poursuit,et certains sites ont déjà été nettoyés conformé-ment aux normes réglementaires.

En 2004, la CGVMSL a investi presque 100 000 $pour évaluer et circonscrire des problèmes sup-plémentaires. L’assainissement environnementalest un processus complexe et long mettant encause un grand nombre d’organismes de régle-mentation et exigeant de nombreux tests etanalyses ainsi qu’une planification soigneuse.Nous avons accordé un contrat visant la réalisa-tion d’évaluations environnementales de phase Iet phase II à l’égard d’une série de sites. Dans laphase I, les experts-conseils que nous avonsretenus évaluent l’historique d’utilisation dechaque site et examinent les dossiers ainsi queles résultats des inspections des lieux en vue depréciser les endroits contaminés et le type decontamination. La phase II consiste à préleverdes échantillons des sols et de l’eau souterrainesur une période prolongée, à la lumière desrésultats de la phase I, pour déterminer s’il y aou non contamination et, le cas échéant, quelleen est la nature et l’étendue.

GESTION DES RÉSERVOIRSDE PRODUITS PÉTROLIERS

Jusqu’à présent, la CGVMSL a investi plus de500 000 $ pour moderniser ses réservoirs de pro-duits pétroliers en fonction des normes actuelles –en particulier, le Code de recommandations tech-niques pour la protection de l’environnementapplicable aux systèmes de stockage hors sol etsouterrains de produits pétroliers et de produitsapparentés entériné par le Conseil canadien desministres de l’environnement (CCME). Ce pro-gramme vise à réduire le risque de fuites,lesquelles sont la cause principale de contamina-tion du sol et de l’eau souterraine au Canada.

GESTION DE L’EAU POTABLE

La CGVMSL doit rendre compte de la gestionresponsable de l’approvisionnement en eaupotable à ses écluses. Nous fournissons de l’eauen bouteille pour la consommation humaine, maisle Code canadien du travail exige que nous fournis-sions aussi de l’eau potable pour la préparation

Un des navires de Wagenborg à l’écluse d’Iroquois.

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des repas, la vaisselle et l’hygiène personnelle. Encette matière, nous respectons les exigences lesplus sévères de Santé Canada ainsi que desautorités ontariennes et québécoises.

En 2004, la CGVMSL a remplacé le dispositif detraitement de l’eau potable à l’écluse Iroquois. Lenouvel équipement assure la chloration et la dés-infection à ultraviolets. Le puits approvisionnantle centre d’entretien à Iroquois a aussi été dotéd’un système de désinfection à lampe ultravio-lette. Les nouveaux dispositifs satisfont auxnormes de la réglementation ontarienne sur laprotection de l’eau potable.

Nous avons aussi sensiblement augmenté lafréquence des inspections des installations et desanalyses des paramètres microbiologiques, chi-miques et physiques de l’eau qu’elle fournit dansses installations.

RENFORCER NOTRE PERSONNEL

QUESTIONS DE SANTÉ ETDE SÉCURITÉ

Programme de mieux-êtreNotre nouvelle politique sur la santé et la sécurité aété examinée avec la participation de tous lesemployés, et des comités ont été formés dans toutel’organisation pour lancer un programme de mieux-être. Le programme a commencé à susciter l’intérêtdes employés de la CGVMSL, ce qui est essentiel àson succès et à son appropriation par les employés.Des comités régionaux du mieux-être font rapportsur leurs plans d’action au comité organisationnel,lequel formule des recommandations quant auxmesures touchant toute l’organisation.

L’an dernier, nous avons effectué un sondage ausujet du mieux-être. Il a révélé la priorité que lesemployés attachent aux divers besoins associés au

mieux-être. En haut de liste figuraient l’accès à ungymnase, des activités physiques, la gestion dustress, la conciliation du travail et de la vie per-sonnelle, la croissance personnelle et les possibi-lités d’avancement. Le consensus dans le domainedu mieux-être est que de telles activitésaméliorent la santé et réduisent les frais médicauxet autres. Comme l’âge moyen des employés de laVoie maritime est de 49 ans, le rendement pourraitêtre considérable. La CGVMSL lancera en 2005 unprogramme fondé sur les recommandations issuesde l’enquête.

Statistiques sur les absences résultant de blessures Les rapports annuels sur la santé et la sécurité à laCGVMSL ont été présentés comme il se doit àDéveloppement des ressources humaines Canada.Dans l’ensemble, nous avons continué d’enregis-trer de bons résultats en matière de gestion de lasécurité. Nos statistiques sur le temps perdu enraison de blessures ont augmenté légèrement en2004-2005, arrivant à une fréquence de 1,58 par100 années-personnes en 2004-2005, contre 1,15 en2003, et un indice de la gravité de 16,24 par 100.La région Maisonneuve a connu six accidentsentraînant des absences, qui ont fait perdre53 jours de travail; dans la région Niagara, deuxaccidents ont fait perdre 5 jours; le siège social n’aenregistré aucun accident.

Prévention de la consommation de drogue oud’alcool au lieu de travail Notre politique de détection, de prévention et dedépistage de la consommation de drogue ou d’al-cool dans les fonctions vitales à la sécurité, for-mulée en 2003 avec l’accord du syndicat, a conti-nué d’être appliquée dans toute la CGVMSL. Elledevient du reste partie intégrante de la culture desécurité de la CGVMSL. Tous les nouveauxemployés dans des postes délicats ont été soumisà des tests de consommation de drogue avantd’être confirmés. Nous examinons actuellementdes moyens d’améliorer le protocole d’exécutionde ces tests après les heures de travail régulières,

Rick Sinnige, Benoît Nolet, Jim Wheeler et CraigFreeman (de gauche à droite) ont participé à lasemaine « au travail en vélo » dans le cadre de laSemaine nord-américaine de la sécurité et de la santéau travail, du 2 au 6 mai 2005 à Niagara.

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ce service n’étant pas offert ou aisémentdisponible dans les collectivités où se trouvent lesinstallations de la Voie maritime.

Travail individuel et ergonomieNous sommes proactifs face à la réglementationéventuelle sur le travail individuel et l’ergonomie.Nous avons préparé des projets de politiques etprévu des mesures qui amélioreront l’ergonomiedu milieu de travail, y compris de la formation. Cesmesures sont en cours dans toute l’organisation.

RESSOURCES HUMAINES

Emplois d’avenirLe projet « Emplois d’avenir » appuie la stratégiede la CGVMSL voulant créer les conditions pourpermettre à nos employés de réussir.

La Voie maritime vit une période de changementet de transition, en ce qui concerne tant sesemployés que la nature de son travail. Notreemployé moyen a 49 ans, et plus de la moitié denos employés pourront prendre leur pensiondans les huit prochaines années. Par ailleurs, enplus d’un nouvel énoncé de vision et de valeurs,nous avons entrepris certaines importantes ini-tiatives technologiques qui transforment lesprocessus fondamentaux des opérations et del’entretien – telles que : le nouveau Centre desopérations dans la région Niagara; les moyensd’amarrage des navires; le SIA; la conversion àl’hydraulique.

Le projet Emplois d’avenir détermine quels sontles principaux changements et tendances dansnotre travail et quelles incidences ils ont sur lesemplois associés à nos processus de base. Le butultime consiste à définir les emplois de l’avenirà la Voie maritime, en veillant à ce que nous dis-posions dans l’organisation des personnes avecles aptitudes voulues pour les assumer efficace-ment.

Les trois phases du projet sont les suivantes :établir un plan de transition face aux changementsdans le travail; évaluer les principales implications

pour les emplois et créer de nouveaux profils; etenfin, élaborer un plan de transition.

De possibles scénarios de changement ont étéélaborés en s’appuyant sur un ensemble d’hy-pothèses concernant le volume du trafic, le degréd’exploitation à distance et le niveau d’interven-tion manuelle dans le processus de base d’amar-rage des navires. L’étude a montré comment lesopérations seraient organisées dans chaque scé-nario. Il a aussi produit une analyse préliminairede l’efficacité, des temps morts et de l’incidencesur les ensembles d’aptitudes des principauxemplois.

Le travail se poursuit dans le cadre de la périodede 2004 à 2008; le plus long terme (5 à 10 ans) seraexaminé de plus près dans les deux ou troisprochaines années à la lumière des recherches etd’une étude rigoureuse des changements tech-nologiques qui pourraient être mis en œuvre.

Sondage d’opinion auprès des employésUn sondage d’opinion auprès des employés a étéeffectué en mai 2004. Le taux de réponse a atteintenviron 70 p. 100, ce qui est un succès selon lesnormes du groupe Hay Management chargé duprojet, et un taux suffisant pour assurer la fiabilitédes données et des conclusions. Le derniersondage systématique des employés avait eu lieuen 1996 et un mini-sondage avait été mené en1998. Hay Management a analysé les renseigne-ments donnés par nos employés; elle a aussidéterminé les points forts de la CGVMSL et lesdomaines ayant besoin d’amélioration. Les résul-tats ont été communiqués aux employés et ils fontmaintenant l’objet de discussions.

Les résultats du dernier sondage indiquent quenos points forts relatifs comprennent la clartéstratégique, l’encadrement des équipes, les condi-tions de travail, la sécurité au travail et, de façongénérale, le dévouement à la tâche. Les principauxdomaines ayant besoin d’amélioration sont leleadership de l’organisation et la gestion du ren-dement. Des plans d’action sont en cours pours’attaquer à ces questions.

Régime de pensionLa caisse du régime de pension de la CGVMSLatteint maintenant quelque 120 millions de dol-

Yuna Milli, adjointe administrative auxServices maritimes, au bureau de laCGVMSL à Saint-Lambert.(Photo Thies Bogner, MPA)

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lars, soit davantage que 62 p. 100 des régimes fig-urant dans le répertoire des caisses de pensioncanadiennes et deux fois autant que la régimemédian.

En conséquence de l’évaluation obligatoire effec-tuée en 2004, la CGVMSL versera des montantsforfaitaires au régime au cours des prochainesannées, de sorte que les contributions contin-ueront de dépasser les débours. Le régime sebonifie à un rythme supérieur à 10 p. 100 parannée en raison des contributions régulières (del’employeur et de l’employé), des montants for-faitaires visant à financer le déficit de solvabilité etdes gains sur les investissements.

Des changements ont été apportés à la stratégied’investissement, de façon à augmenter le pour-centage des avoirs en actions et à retenir les ser-vices d’un gestionnaire spécialisé pour la partiedu fonds constituée d’actions internationales.

En juin 2004, la CGVMSL a rencontré son comitéconsultatif de la pension, comme l’exige la Loi surles régimes de retraite, pour évaluer l’état, la valeuret les obligations du régime. Peu après, le comitéa distribué à tous les employés et pensionnés dela CGVMSL un communiqué au sujet de cetteinformation.

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Équité en matière d’emploiEn novembre 2004, la Commission canadienne desdroits de la personne (CCDP) a constaté que laCGVMSL respectait les 12 exigences prévues parla Loi sur l’équité en matière d’emploi. Ceci confirmeque l’organisation a réalisé les engagementsqu’elle avait pris auprès de la CCDP à la suited’une vérification de suivi en mai 2002.

La CGVMSL continue de bien progresser dans laréalisation de son plan triennal d’équité enmatière d’emploi (avril 2003 à mars 2006), en par-ticulier en ce qui concerne l’élimination des obsta-cles dans le lieu de travail.Dans la dernière année,nous avons aussi formulé de nouvelles politiquessur l’adaptation du milieu de travail, l’équité enmatière d’emploi et la diversité, comme l’avaitdemandé l’agent de vérification de la conformitéde la CCDP. Ces politiques ont été élaborées enconsultation avec les représentants syndicaux etsont en voie d’être communiquées à tous lesemployés.

Glen Rutherford positionne un naviredescendant prêt à entrer dans le lacOntario, à l’écluse 1 du canal Welland.

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RÉGIE

Membres du Conseil d'administration de laCGVMSL, de gauche à droite:première rangée:R. Corfe, D. Smith, P. Cathcartdeuxième rangée: R. Swenor, G. Véronneau, W. Keays, R. Gaudreau, N. FoxAbsent: G. Robichon

Membres du :1. Comité de régie2. Comité des ressources

humaines3. Comité des vérificateurs4. Comité du renouvelle-

ment des actifs* Président du comité

(Photo Thies Bogner, MPA)

La Corporation de Gestion de la Voie Mari-time du Saint-Laurent est régie par un con-seil d’administration de neuf membres.

Celui-ci est chargé de veiller à la viabilité à longterme de la Corporation et de la Voie maritimecomme partie intégrante de l’infrastructure destransports au Canada. Le conseil d’administrationsupervise de nombreux aspects du mandat de laCGVMSL, y compris la planification stratégique,la gestion des risques, la planification de la relève,la politique en matière de communications et l’in-tégrité des contrôles internes de la Corporation.En outre, il examine les états financiers et l’orien-tation future de la CGVMSL et il fixe des limites àl’autorité de la direction, à ses responsabilités etaux dépenses imprévues.

Des comités du conseil d’administration se con-sacrent à la régie, aux ressources humaines, à lavérification et au renouvellement des actifs.

Membres de la Corporation (au 31 mars 2005)

Conseil d’administrationJ. Douglas Smith 1, 2

Président du conseilReprésentant les armateurs domestiques

Peter G. Cathcart 2

Représentant le gouvernement ontarien

Richard J. Corfe Président et chef de la directionCorporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent

W. Nick Fox 4*

Représentant le secteur du grainVice-président, terminaux et opérations dans l’EstJames Richardson International

Richard Gaudreau 1, 3

Représentant le gouvernement fédéralLanglois Kronström Desjardins, L.L.P.

William Keays 3*

Représentant le gouvernement québécoisDirecteur du développement des affaires Genivar

Georges H. Robichon 1*

Représentant les armateurs internationauxPremier vice-président et conseiller juridique principalFednav Limitée

Robert J. Swenor 2*

Représentant le secteur fer et acier

Guy C. Véronneau 3, 4

Représentant les autres industries et groupes

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Dirigeants

Richard CorfePrésident et chef de la direction

Michel DroletVice-président, Région Niagara

Adina JusterVice-présidente, Région Maisonneuve

Carol LemelinVice-président, Finance et administration

Yvette HoffmanAvocate-conseil et secrétaire

Membres de l’industrie2004-2005

Acier et minerai de fer

Compagnie minière IOCMontréal (Québec)

Compagnie minière Québec Cartier Montréal (Québec)

DofascoHamilton (Ontario)

Stelco Inc.Hamilton (Ontario)

Armateurs domestiques

Algoma Central CorporationSt. Catharines (Ontario)

Groupe Desgagnés Inc.Québec (Québec)

Lower Lakes Towing Ltd.Port Dover (Ontario)

McKeil Marine Ltd.Hamilton (Ontario)

St. Marys Cement Co.Toronto (Ontario)

Societé maritime CSL Inc.Montréal (Québec)

Upper Lakes Group Inc.Toronto (Ontario)

Armateurs internationaux

Agence maritime NavitransMontréal (Québec)

Canfornav LimitedMontréal (Québec)

Christensen Shipping CorporationMontréal (Québec)

Colley Motorships LimitedMontréal (Québec)

Fednav International LtéeMontréal (Québec)

Montreal Marine Services Inc.Longueuil (Québec)

Montship Inc.Montréal (Québec)

Robert Reford (division de MRRM(Canada) Inc.)Montréal (Québec)

Robin Maritime Inc.Montréal (Québec)

Services maritimes Inchcape Montréal (Québec)

Autres

AGP Grain Ltd.Minneapolis (Minnesota)

Essroc Canada Inc.Mississauga (Ontario)

General Chemical Canada Ltd.Mississauga (Ontario)

IMC Canada Ltd.Regina (Saskatchewan)

Keystone Canada Inc. Montréal (Québec)

Lafarge Canada Inc.Hamilton (Ontario)

La société canadienne de sel, limitéePointe-Claire (Québec)

OmniSource CorporationBurlington (Ontario)

Ontario Power GenerationToronto (Ontario)

Petro-CanadaOakville (Ontario)

Redpath SugarsToronto (Ontario)

Céréales

ADM Agri-Industries Ltd.Windsor (Ontario)

Agricore UnitedWinnipeg (Manitoba)

Alfred C. Toepfer (Canada) Ltd.Winnipeg (Manitoba)

Bunge du Canada LtéeQuébec (Québec)

Cargill LimitedWinnipeg (Manitoba)

Commission canadienne du bléWinnipeg (Manitoba)

James Richardson Int’l LtdWinnipeg (Manitoba)

Louis Dreyfus Canada LtdCalgary (Alberta)

Saskatchewan Wheat PoolRegina (Saskatchewan)