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eulalie-fernandez
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La crise de 2007-2010
Conception : C Bouquillion et V Gay-Chanteloup, mars 2010, formation continue professeurs SES
L’enchaînement des événements : Du chaos financier au KO économique
Crise financière
Crise de l’immobilier américain
Crise bancaire
Crise d’insuffisance de
la demande
Crise majeure de liquidité
De la crise des subprime à la crise financière
Titrisation de ces prêts : ils sont regroupés, transformés et vendus sous forme de titres sur les marchés financiers
2006 : augmentation des taux d’intérêt : début des défauts de paiement des ménages
Chute de l’immobilier
Faillites d’intermédiaires financiers
Chute des bourses
Des milliards de pertes dont on ne sait pas qui les détient
Vente des biens immobiliers
Effondrement de la valeur des subprime
Subprime : prêt hypothécaire réalisé auprès de ménages à faibles revenus. Fort risque de non remboursement. Accordés principalement entre 2004 et 2006
Crise financière
De la crise financière à la crise majeure de liquidité
Le prêt interbancaire est bloqué
Crise financièreCrainte sur la solvabilité des banques
Faillite de Lehman Brothers (sept 08)
Février 2008 : Les banques centrales baissent leurs taux d’intérêt
Les banques n’ont aucune confiance entre elles
Crise de liquidité
De la crise de liquidité à la crise bancaire
Crise bancaire
Crise de liquidité
Chute des marchés financiers
Dégradation du portefeuille des
banques
La règle des fonds propres
fait que le risque quantifié
augmente
Les banques doivent vendre leurs actifs sur
les marchés financiers
La réglementation bancaire s’avère être procyclique
Les banques réalisent des pertes massives et doivent se refinancer
Les gouvernements sauvent leurs banques: injection massive de liquidités
De la crise financière à la crise économique
Perte des banques
Baisse de l’immobilier
Chute des marchés financiers
Perte de confiance des ménages
Pour rétablir leurs profits elles rationnent le crédit et
augmentent son coût
Baisse de l’investissement et
consommation
Contraction de la
demande
Crise économique
Plus de possibilité de prêts hypothécaires
Faillites des entreprises
Augmentation du chômage
Les causes de la crise
La titrisationLa volatilité des marchés
L’inefficacité de la réglementation
bancaire
Excès de liquidité depuis 1987
Les déséquilibres du
commerce extérieur
Chute de l’immobilier
Augmentation des prix du pétrole et de l’alimentation
Désolvabilisation des ménages
La crise de 2007- 2010 (?)
Inégalités mondiales
Hausse des taux d’intérêt Bulles
spéculatives
Nouvelle gouvernance des entreprises (priorité
au profit à CT)Mondialisation
Insuffisance de la demande
Les déséquilibres des échanges mondiaux : cause structurelle de la crise
Pression à la baisse sur les
salaires
Mouvements de capitaux
importants et volatilité des
marchés
Chute du $, sauf vis-à-vis
du yuan
Faible croissance de
la consommation
Difficulté d’exporter des
pays : augmentation concurrence
Excédents importants de la Chine et de l’Allemagne
Crise économique
Risque d’appauvrissement
brutal des épargnants
Épargne qui doit trouver à se placer au
niveau mondial
Les inégalités mondiales : cause structurelle de la crise
Insuffisance de la demande mondiale
Augmentation du prix des matières premières et de l’alimentation
Forte demande de produits primaires des pays émergents
Crise économique
Fonds spéculatifs
Développement des agro carburants au détriment de l’alimentation
Augmentation des inégalités au nord
La demande se dirige de plus en plus vers les produits à bas prix
Destruction des emplois industriels dans les pays du nord
Pour compenser la baisse de leur pouvoir d’achat, les ménages anglo-saxons s’endettent
Développement des pays émergents : les revenus des plus riches augmentent
Augmentation de l’épargne mondiale
Baisse des taux d’intérêt
Pas de développement d’une demande interne
Pression à la baisse des salaires au nord
Donc la crise de 2007 est la conjonction de plusieurs crises
Crise de la finance
globalisée
Crise des inégalités mondiales
Crise des déséquilibres des échanges
mondiaux
Cause conjoncturelle Causes structurelles
Les réponses à la crise
Baisse des taux d’intérêt et création
monétaire
Sauvetage des banques et garantie
des dépôts
L’intervention du FMI
Les politiques de relance
Les décisions du G20
Sauvetage des banques et garantie des dépôts
Pas de déstabilisation de l’économie
Création d’un aléa moral : les actionnaires comme les déposants n’ont aucun risque
Pas de panique bancaire
Toujours + de prise de risques de la part des banques
Points positifsPoints négatifs
Détérioration du bilan des banques centrales
Baisse des taux d’intérêt et création monétaire
Reprise de la croissance et baisse du chômage
Création des conditions d’une nouvelle bulle spéculative dans un domaine, tôt ou tard
Relance keynésienne de la demande
Points positifs Points négatifs
Les politiques de relance Octobre 2008
Dépenses d’investissement
Points positifs
Positif à court terme sur la demande
Effet seulement à long terme sur l’offre
Augmentation des aides aux ménages en difficultés
Mise en œuvre rapide dans pays développésForte propension à consommer des ménages concernés
Risque de préférence pour l’épargne de précautionDéficits publics à CT et MTRisque que ces mesures soient comprises comme non temporaires
Baisse des taxes, impôts et cotisations sociales
Baisse de l’incitation au travailDifficilement réversible
Mise en œuvre rapideTemporaireSi bien ciblées => augmentation de la demandeAugmentation de la demande de travail, baisse du chômage
Points négatifs
L’intervention du FMIPoints positifs Points négatifs
Ouverture de crédit de ligne modulable
Pas de détérioration de la note des pays SouplessePas de conditionnalitéPermet des plans de relance
Peu utilisésPour pays à «fondamentaux solides»
Volonté de renforcer les règles micro et macro-prudentielles
Mise en place du Conseil de Stabilité Financière avec le G20
Essentiellement des études, réelle volonté de réformer le système financier ?
Les décisions du G20lors des sommets du 15 novembre 2008 et 2 avril 2009
Reconnaissance de la dimension keynésienne de la crise
Aucune portée réglementaire : la bonne volonté affichée se traduira-t-elle dans les actes ?
Prise en compte des dysfonctionnements des marchés
Points positifs Points négatifs
Volonté de renforcer les règles prudentielles
La stabilité du système financier n’est toujours pas un objectif
La politique de l’UE
Principe de subsidiarité
Une politique commune est possible mais est confrontée à des obstacles :
Le PSC encadre les politiques à mener
Chocs asymétriques Choc symétriqueCas de 2007
Indépendance totale de la BCE
Absence d’un contribuable européen
Politiques publiques sont désorganisées
La Commission rappelle la clause de « déficit public excessif » à 20 pays en 2009
Absence de solidarité financière dans l’UE : c’est le FMI et la BRI qui viennent au secours des États les plus en difficultés
Quelles sorties de crise ?
Création de régulation économique mondiale : G20 ?
Comme avant ?
Le rétablissement des comptes des banques permet de penser que
la crise est finie
Changement de la réglementation bancaire
Les causes structurelles de
la crise demeurent
Une révision du partage de la VA au niveau mondial ?
Augmentation de la part des salaires dans la VA
Suppression de crises financières massives
Maintien d’un chômage qui se
résorbera lentement
La croissance des pays émergents dépend de causes internes
Régulation mondiale de la finance + politique
keynésienne ?
Anticipation sur les crises, qui limite leur impact
Jeu international coopératif plus efficace
Suppression des causes structurelles
de la crise
Merci de votre attention