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N° 156 - FÉVRIER - MARS 2021

LA RÉFÉRENCE

DÉCO / DESIGN DEPUIS + DE

20 ANS

MAISON SAINE, ESPRIT LÉGER

Électroménager et revêtements

LES NOUVELLES PARADES AUX VIRUS

PLEINS FEUX

SUR LES LUMINAIRES SCULPTURAUX

PISCINES D’EXCEPTIONPlongée dans les tendances

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ui a dit que le design devait nécessairement être froid pour être séduisant ? Que les intérieurs cosy ne pouvaient pas être spectaculaires, ou inversement, que le fameux « effet waouh » annihilait forcément toute sensation de confort ? Chaque

reportage, chaque visite guidée que nous vous proposons dans ce nou-veau numéro de Résidences Décoration prend le contre-pied de ce cliché : d’un chalet privé sur les pistes suisses à un appartement parisien de standing, d’une villa monumentale au Colorado à une mai-son patrimoniale de Londres, l’hiver sera douillet, ou ne sera pas !

Accueillantes, ces demeures regorgent de partis pris audacieux, de tissus d’éditeurs chaleureux, de motifs graphiques, de nuances assu-mées – un sujet par ailleurs traité de A à Z avec toutes les tendances fortes de la saison dans nos pages « Bien choisir ». Elles misent en outre sur d’incroyables luminaires qui, telles des sculptures, éclairent agréablement le quotidien, et sur des cheminées, poêles ou radiateurs remarquables par leur esthétique comme par leurs performances. Électroménager et revêtements, à qui l’on demande toujours davantage pour rendre nos maisons saines, ne sont pas en reste et visent l’excel-lence, même dans l’apparence. Quant à la piscine individuelle, véritable bulle de bien-être sécurisée, c’est – avec 175 000 bassins installés en 2020 – la grande gagnante dans un secteur plus créatif et dynamique que jamais. Autant de dossiers totalement d’actualité, truffés de bons conseils pour s’équiper.

En somme, ces résidences et ces idées à piocher donnent toutes le « la » d’une nouvelle conception de la décoration, à l’aune de l’époque incertaine que nous vivons. Celle où l’on ose (enfin) revendiquer son côté casanier, mais toujours avec style ! L’avènement du « bel et bien chez-soi ». n

ÉLODIE DECLERCK

RÉDACTRICE EN CHEF

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Aujourd’hui, je vais nager au Belize.

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SOMMAIRE156FÉVRIER-MARS 2021

Tendances

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14 MADE IN... MadeinItalie,Belgique,Danemark,France: zoomsurlescréationsoriginales dumoment,issuesdusavoir-fairedepays emblématiquesdudesign!

22 ARCHI Architecture,architectes,projets, chantiers,lectures...Dunouveau, dubeauettoujoursdel’archienvogue.

Visitesguidées

28 UN CHALET, EN SUISSE Uncoconauborddespistes,revisitéfaçon bateaudeluxeparl’architected’intérieur SabrinaMonteleone-Oeino.

38 UN APPARTEMENT, À PARIS Toutenmatières,teintesactuelles etmiseenscène,cethaussmannien redessinelescodesdugenre.

44 UNE PROPRIÉTÉ, DANS LE COLORADO Observatoirerêvé,celodgevitrés’ouvre engrandsurunédenpréservé, peuplédewapitisetcernédemontagnes.

54 UNE MAISON VICTORIENNE, À LONDRES StéphanieCoutasatraversélaManche pouressaimerl’artauquotidien danslademeurededeuxcollectionneurs.

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62 LA MAGIE DE LA MAMOUNIA Nouveauvisagepourlemythique palacemarrakchirevisitéavectalent parleduoJouinManku.

67 ESPRIT CARAVANSÉRAIL Deslanterneséclatantes pourprolongerl’évasion.

68 CURIOSITÉS L’artetledesignn’ontpasdefrontières! Manifestations,collaborationsetrévélations.

Choisir

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TENDANCESCOUPSDECŒUR

Avant-première mondialeRaf Simons rhabille Ligne Roset et Cinna

Bel anniversaire ! Pour ses 160 ans, le Groupe Roset a été gâté par Kvadrat, célèbre éditeur de textile haut de gamme danois. Ses assises sont revêtues des 10 nouveaux coloris du tissu Vidar, créés par Raf Simons. Entre les deux maisons,

l’histoire d’amour dure depuis 25 ans. Cadeau naturel donc, mais qui fait entrer dans la boucle le très demandé créateur de mode belge, avec qui Kvadrat collabore depuis 2014. Du blanc crème au brun chocolat, du bleu nuit au violet foncé en passant par la brique et les neutres terreux, la nouvelle palette de couleurs s’appuie sur le sens inné du style et les

intérêts éclectiques de Raf Simons, qui vient par ailleurs de rejoindre la maison de couture Prada.Canapé « Prado », design Christian Werner, tissu Vidar Raf Simons pour Kvadrat, à partir de 4 636 €, Cinna.

Prestige Écriture architecturée

On craque pour « Varius », la collection de Caran d’Ache imaginée avec Kengo Kuma, l’un

des plus grands architectes contemporains. Alliant matières nobles et naturelles, son design inédit s’inspire du chidori, motif

récurrent dans les créations de Kengo Kuma, basé sur un jouet traditionnel fait d’ingénieux

emboîtements de pièces de bois. Gravé à différentes profondeurs, chaque modèle est

un objet rare où délicatesse japonaise et savoir-faire de la maison suisse s’épousent.

Édition limitée à 1000 exemplaires, 3 versions (stylo plume, roller, stylo bille), à partir de 920 €, Caran d’Ache.

CréationMarchande de tapis

Après l’ouverture de sa galerie parisienne (12 rue des Saints-

Pères, Paris 6e), l’artiste et créatrice britannique Lady

Deirdre Dyson lance sa nouvelle collection 2021 « Paper & Stone ». Sept modèles d’exception et trois

tentures murales, inspirés par deux matériaux du quotidien, le

papier et la pierre. Deirdre Dyson.

PAR ÉLODIE DECLERCK

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TENDANCESCOUPSDECŒURPAR ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛ

Nouvelle générationHumour, audace,

générosité !Baptiser son entreprise « Maison Fragile » montre l’esprit de Mary Castel qui mesure la vulnérabilité du secteur de la porcelaine. Mais en sollicitant des personnalités telles que le chef Alain Passard, l’artiste Jean-Michel Tixier ou

la photographe Sonia Sieff, elle bouscule les codes. Plus encore

lorsqu’elle lance Le Reflet, collection pensée et décorée par

des personnes trisomiques. Maison Fragile.

Sur un plateauVous avez dit télétravail ?

Pile dans la tendance, cette table conçue par le Studio Jean-Marc Gady pour Eurokera ! 1,10 m sur 2,40 m et 6 mm d’épaisseur... Les dimensions du plateau en vitrocéramique de la « Smart Platform » lui permettent de

jouer sur plusieurs tableaux. On cuisine sur les quatre zones à induction. On s’y attable à six ou huit convives. On y travaille grâce aux deux zones de recharge mobile sans fil (détection automatique) pour ordinateur,

téléphone, etc. On aussi peut lui adjoindre une caméra 360° et un projecteur interactif connecté. « On s’oriente vers une perméabilité entre les différents espaces de notre intérieur. Notre objectif est que cela soit harmonieux

et intuitif pour l’utilisateur », explique Émilie André, directrice de la création au Studio Jean-Marc Gady. Pas étonnant que ce mobilier aussi beau que fonctionnel ait décroché le Grand prix Stratégies du Design 2020.

Studio Jean-Marc Gady pour Eurokera.

C’est dans l’air Françaises et écolos

Fabriquées en Occitanie, les peintures Colibri contiennent

zéro solvant, zéro COV, zéro composé organique volatile cancérigène, et en prime,

assainissent l’air grâce à leurs nanocapteurs. Plus d’hésitation,

on saisit ses pinceaux et on les plonge dans ces pots aux couleurs renversantes.

Colibri Peinture.

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Créer au-delà des conventions

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TENDANCESCOUPSDECŒURPAR LUCIE TAVERNIER

Pépite lyonnaiseTêtes chercheuses

Charmées par le style Memphis, les lignes des années 50 et l’esprit moderniste, les deux Lyonnaises et amies d’enfance Thaïs Gaillard, venue du marché de l’art, et Marie Gireud,

juriste, ont rassemblé en 3 ans seulement une communauté de « designers artisans » hexagonaux et européens derrière leur label Folks, mi-galerie en ligne mi-éditeur. Le

tandem a en effet très vite décidé de lancer sa propre collection. Accessoires, petit mobilier, luminaires, art de la table... Derrière chacune des pièces singulières et souvent uniques, une même philosophie : celle de l’autoproduction et du slow design, de l’exception et du savoir-

faire, le tout associé à une volonté assumée de se jouer des frontières mouvantes entre objet du quotidien et œuvre d’art. Pour le reste, les créations signées Lucia Dos Santos,

Haeghen Paris, Pia Chevalier ou Élisa Uberti, une vingtaine de talents émergents au total, forment un univers joyeusement hétéroclite, élégant et furieusement dans l’air du temps.

Folks.

Icônes d’ailleursHéritage revisité

L’arrivée en Europe de l’éditeur Luteca, jusqu’alors cantonné à New York et Mexico, révèle la jeune garde du design en

Amérique latine, et éclaire par ricochet tout un pan méconnu de son histoire, celle des pionniers du modernisme mexicain,

pétris d’influences précolombiennes et espagnoles, entre autres. Parmi eux, Michael van Beuren, adoubé par le MoMA en 1941 pour avoir appliqué les principes du Bauhaus à des

pièces issues de la culture populaire mexicaine, chaises inclinables tissées en tête. Une vraie découverte.

« Alacran Chaise » par Michael van Beuren, Luteca.

LifestyleEntre Orient et Occident

Du rouge vif et du rose éclatant, des lignes géométriques et des

formes organiques, des références évidentes à la culture japonaise sublimées par le savoir-faire de

maisons italiennes et américaine : avec sa collection Maiko, qui invoque

l’esprit des geishas en devenir, K3 réveille l’hiver avec raffinement.

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TENDANCESMADEIN...ITALIE

Reflet de savoir-faire Rondeur sophistiquée

Trois nouveaux miroirs viennent augmenter les collections de

Bonaldo. La firme installée à Padoue depuis 1936 a fait ses premiers pas

dans le monde du design à l’aube du millénaire, en associant sa culture de la production locale à des signatures pointues et internationales. Comme celle de Ryosuke Fukusada, à qui l’on

doit ce modèle à bord céramique « Edgeless ». Pour imaginer ce bel

objet décoratif, il s’est inspiré de l’absence d’angle des éventails

japonais traditionnels. Prix sur demande - Bonaldo.

PAR LUCIE TAVERNIER

Édition spécialeNouveau souffle

« Un classique est une œuvre qui persiste dans le temps, dotée de caractéristiques uniques et

essentielles qui lui permettent de continuer à se distinguer dans le brouhaha des modes passagères », a joliment écrit le plus transalpin des écrivains, Italo Calvino. L’assertion colle à merveille à la lampe de

table « Lumière », autre pur produit de la Botte, devenu un incontournable du design grâce à sa simplicité recherchée. Éditée par Foscarini, cette création de Rodolfo Dordoni fête ses 30 ans en

grande pompe avec une série limitée de 1 100 pièces, numérotées et signées par le designer himself.

Conservés, bien sûr, son ultra reconnaissable pied tripode en aluminium (paré pour l’occasion d’une subtile teinte champagne) ainsi que sa silhouette iconique coiffée d’un abat-jour en verre. Mais ce dernier s’offre un aspect facetté dans la version « Pastilles » et une myriade de petites bulles d’air emprisonnées dans la version « Bulles », grâce à

deux techniques traditionnelles de soufflage. 2 tailles, à partir de 464 €, Foscarini.

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Atelier Collections, la valeur éternelle du design Atelier Collections est le fruit de la collaboration entre Ideal Standard et le studio de design italien Palomba Serafini Associati. Des combinaisons harmonieuses de vasques, meubles, robinetteries, toilettes et baignoires qui laissent libre cours à la créativité. Chacune des collections est intégrée dans un univers qui rend chaque projet unique, alliant innovation et fonctionnalité. Conca, Extra, Blend, Joy, Ipalyss, Around révolutionnent l’esthétique des salles de bain d’aujourd’hui. Des coloris contemporains, un large choix de dimensions, des matériaux de qualité redéfinissent la notion d’habitat moderne. Une nouvelle ère de design pour faire de votre salle de bain, un lieu d’émotions.

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TENDANCESMADEIN...BELGIQUE

Étagères racéesLa petite musique de Julien Renault

Point de rencontre entre le design contemporain et les savoir-faire de la menuiserie artisanale, attaché à la

durabilité et à l’authenticité, l’éditeur bruxellois Cruso a fait appel à son compatriote Julien Renault pour dessiner une collection d’étagères murales à géométrie variable.

Fort justement nommées « Notes », ces belles pièces en noyer ou chêne massif au minimalisme étudié et

chaleureux évoquent une portée de musique suspendue, grâce à un système de fixation intelligent et innovant en

acier laqué magnétique, qui évite de multiplier les vis. Graphique, poétique, ludique... et pratique !

Disponible en trois longueurs (30 cm, 60 cm et 90 cm) avec une profondeur de 22,5 cm, à partir de 110 €, Cruso.

Glenn SestigAlliance multiculturelle

Pour la seconde année consécutive, le Belge Glenn Sestig, architecte minimaliste reconnu pour sa signature sophistiquée, collabore avec la maison GioBagnara. Après les tables et chaises « Lloyd », le créateur décline une série de plateaux

et de boîtes mixant les matières nobles : bois de noyer canaletto, travertin, cuir. « Depuis le XVe siècle, des échanges culturels entre la Flandre et Gênes,

berceau de GioBagnara, se sont établis. Avec Glenn Sestig, architecte-designer de talent, nous perpétuons cette tradition », affirme l’enseigne de luxe italienne. Décidément dans l’actu, Sestig s’offre dans le même temps une monographie,

qui décortique ses œuvres et ses sources d’inspiration. « Glenn Sestig – Architecture Diary », 368 pages, 60 €,

Éditions Oscar Riera Ojeda.

PAR LUCIE TAVERNIER ET ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛ

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Sa simplicité d’utilisation permet de faire disparaître votre piscine en moins d’une minute. Ces solutions sont très appréciées dans les projets urbains, où le terrain doit être optimisé au maximum.

Aqualift vous propose de vous accompagner de la création à la réalisation d’une piscine à fond mobile.Notre bureau d’étude est en capacité de relever les projets les plus ambitieux : de la piscine à forme complexe à la piscine implantée sur le toit d’un IGH, nos équipes vous accompagnent à chaque étape de votre projet. L’installation du fond mobile est assurée par nos équipes certifiées Aqualift.

Grâce aux nombreuses options de personnalisation, la technologie brevetée Aqualift s’adapte à tous les projets : couloir de nage, piscine intérieure, paysagée, spa de nage, piscine à débordement ou encore piscine miroir.

Nous pouvons réaliser tous les rêves de vos clients : intégrer un bar, des tabourets immergés ou même un jacuzzi au sein d’une piscine, tout cela est possible avec Aqualift.

TENDANCESMADEIN...DANEMARK

Hi-techDe l’or en barre !

Si l’innovation fait partie de l’ADN de Bang & Olufsen, la marque qui fête ses 95 ans

n’oublie jamais l’esthétique ! Avec sa collection Gold, composée de neuf produits revisités parmi les plus populaires – « Beolab » (ci-

contre), « Beosound », « Beoplay »... – elle en met littéralement plein la vue. En hommage aux moments précieux, passés en famille ou entre amis, ces incontournables se parent de couleurs et de matières évoquant les notions de chaleur et de valeur pérenne : aluminium

doré, cuir d’agneau authentique, chêne massif et marbre de Carrare. « Cette collection

célèbre aussi les souvenirs que nous créons avec nos clients », souligne Gavin Ivester, vice-

président du design chez Bang & Olufsen. Bang & Olufsen.

PAR ÉLODIE DECLERCK

RéinventéeUne variante dans l’air du temps

Avec son design minimaliste caractéristique, la chaise pliante « Cuba » signée Morten Gøttler est, depuis plus de vingt ans, un classique chez Carl Hansen & Søn. Sa nouvelle version, tout juste révélée, se distingue

par une assise et un dossier en corde danoise papier. Plus légère mais aussi plus raffinée, cette variante met en lumière le savoir-faire de la maison, forte d’une longue tradition de travail avec ce matériau dont le nom parle de lui-même. Obtenue à partir de papier torsadé, la corde danoise papier offre un cordage fin et résistant. Nécessitant huit heures de travail à la main, « ce tissage est plus formel que la sangle en coton, plus décontractée, du modèle originel », explique Knud Erik Hansen, le président de Carl Hansen & Søn.

Pour les amateurs de chic au naturel !« MG501 Cuba Chair », cadre en chêne huilé/savonné, tissage en corde danoise papier,

hauteur d’assise 39 cm, H76 x P79 x L61 cm, 1 008 €, Carl Hansen & Søn.

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Respectueuses de l’environnement, elles fonctionnent aussi au gaz renouvelable.

Chaudières à gaz - Pompes à Chaleur - Systèmes Solaires

LA LONGÉVITÉ DE NOS CHAUDIÈRESREPOSE SUR DEUX SECRETS :NOTRE ART DU GESTE MADE IN FRANCE,ET LA NOBLESSE DE NOS MATÉRIAUX

Nous sommes les seuls à créer et fabriquer nos chaudières en France. C’est un art, c’est le nôtre. Depuis notre création en 1936,notre entreprise est familiale. Nos innovations sont plébiscitées. Avec le gaz renouvelable d’ores et déjà injecté dans le réseau gaz naturel,

nos chaudières vous accompagneront longtemps. À découvrir sur frisquet.com

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TENDANCESMADEIN...FRANCEPAR ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛ ET LUCIE TAVERNIER

InattenduToilettes revisitées

Inventées en 1885 par un fabricant anglais de poterie, les toilettes modernes n’étaient pas sorties de leur

zone de confort depuis cette date. Cet incontournable méritait donc une réinterprétation placée sous le signe de l’esthétique contemporaine, sans pour autant que

soient négligées ergonomie et hygiène. C’est le parti pris de Trone, jeune entreprise française qui s’est donnée

pour mission de « rendre l’intime sublime » en collaborant avec des designers, des ingénieurs et des artisans. Son premier modèle, « Icone 0 », réussit le pari de rendre

désirable cet objet fonctionnel grâce à des lignes raffinées, une palette de coloris et de textures tendance, associées, last but not least, à une fabrication Made in

France exemplaire, de sa cuvette en céramique émaillée à Desvres à son assise en frêne. Quant au réservoir

transparent, il met en scène une ressource précieuse. Big Mamma, Season ou Barrière ont déjà leur « Trone ».

En version « unis », « originaux » ou « capsule », à partir de 1 520 € HT, Trone.

Imprimés oniriquesUn sacré coup de pouce

Designer textile et papier, Charlène Juille, 27 ans, vient d’ouvrir son studio, Ánemos – anémone en

grec. « Élue jeune Talent 2020 de la Chambre de Métiers et de l’Arti-sanat d’Île-de-France, j’ai ensuite osé créer ma propre structure et étoffer mes collections inspirées de la faune marine et de la flore

terrestre », confie-t-elle. La jeune artiste, qui dessine ses motifs à la main avant de les retravailler en

infographie, caresse un rêve : réali-ser des panoramiques sur mesure.

Studio Ánemos.


TENDANCESARCHIPAR ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛ

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Du ring au muséeCirconvolution nippone

Le rond, une évidence pour Tadao Ando qui vient d’achever la métamorphose de la Bourse de commerce à Paris afin

d’abriter la Collection Pinault d’art contemporain. « En hommage à la mémoire de la ville, gravée dans les murs de la Bourse de commerce, j’ai créé un espace qui

s’emboîte à l’intérieur de l’existant pour le revitaliser. J’ai inscrit un cercle dans un cercle, trait d’union entre le

passé, le présent et le futur », raconte-t-il. « À la Pointe de la Douane à Venise, autre musée Pinault, j’avais tracé un cube dans un triangle, des formes originelles qui, pour être justes

doivent rester radicales. » C’est en lisant des ouvrages notamment sur Le Corbusier, que l’architecte japonais

autodidacte, boxeur professionnel au départ, s’est initié à l’art d’utiliser le béton, son matériau privilégié.

Bourse de Commerce - Pinault Collection.

ExclusifSéries limitées,

séries convoitéesAu premier étage du 2 avenue Montaigne,

dans un appartement haussmannien devenu boutique écrin, Gilles & Boissier exposent

et vendent « Les Choses », mobiliers, textiles, luminaires... imaginés pour leurs projets d’hôtels, boutiques, restaurants,

résidences privées. Seuls ou alliés à de jolies maisons, Dorothée Boissier et Patrick Gilles, architectes d’intérieur, déclinent un univers

esthétique et design. Gilles & Boissier.

Nouvelle jeunesseComme chez

Marlène DietrichC’est au Lancaster, près des Champs-Élysées que l’actrice passa la fin de

sa vie. Pour restaurer sa suite comme l’ensemble du boutique-hôtel, Jean-Philippe Nuel a procédé par touches

mesurées : luminaires contemporains, parquets éclaircis et tapis « Écorce » que la maison J.D. Staron Paris va éditer et

vendre dès le mois de février.J.D. Staron Paris.

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TENDANCESARCHIPAR ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛ

Scénarios colorés Imaginer des îles

Poser des îlots, former un archipel en inventant des structures, du mobilier… Inciter à l’évasion à travers

la suggestion de ces terres sans attache, telle a été la démarche de la designer industrielle Matali Crasset.

Invitée à s’exprimer à l’occasion du 1 % artistique de l’École Normale Supérieure de Paris-Saclay, dans le cadre de la

construction de son nouveau bâtiment conçu par l’agence Renzo Piano Building Workshop, elle a projeté dans l’atrium

son « Archipel tonique ». En orange et vert, ces espaces évolutifs, mobiles pour certains, répondent aux envies des étudiants et des visiteurs en fonction de leur état d’esprit, des jours et des heures. Avec toujours la même intention :

intégrer le design dans les entreprises du patrimoine. Matali Crasset.

City de rencontresMieux que des showrooms

Cosentino, entreprise espagnole, leader mondial dans la production de surfaces

innovantes pour l’architecture, implante dans les plus grandes villes des « Cosentino City ».

Ces immenses espaces, lieux d’exposition dédiés aux professionnels, facilitent les

rencontres entre les corps de métier avec des démonstrations grandeur nature, en 3D, en projections, etc. Les derniers-nés

– Barcelone, Tel-Aviv (en photo), Amsterdam – portent à 15 le nombre de cities. Beau chiffre

pour fêter les 40 ans de la marque.Cosentino.

Défis urbanistiquesÀ la page, et en page !

À 56 ans, Jeanne Gang, architecte américaine, dirige un studio novateur dans lequel elle œuvre afin que le bâti s’inscrive dans une démarche de

protection de l’environnement. Sous le titre « Studio Gang », Phaidon publie, illustrations à l’appui, une

monographie de cette agence.Phaidon.

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VISITESGUIDÉES

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28LES DECKS D’UN CHALET SUISSEConvivialité et intimité

s’entremêlent dans cette villa des neiges conçue

comme un yacht.

38ÉCRIN

PARISIENArty, luxueux, cosy, un haussmannien

se métamorphose sans renier son passé.

44UN LODGE DANS LE COLORADO

Au cœur d’une réserve, cette résidence toute vitrée et vibrante de style fait la

part belle à la nature.

54LONDON CALLING

Quand une maison victorienne se réinvente

avec panache, mariant l’art aux objets du quotidien.

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VISITEGUIDÉE


COMME UN YACHT SUR UN OCÉAN

DE NEIGE

POUR SUBJUGUER SES CLIENTS, GRANDS NAVIGATEURS, LA DÉCORATRICE D’INTÉRIEUR MONÉGASQUE SABRINA MONTELEONE-OEINO A CONÇU LEUR CHALET, EN SUISSE ROMANDE, SELON LA MÊME LOGIQUE QU’UN BATEAU DE LUXE. EMBARQUEMENT IMMÉDIAT !TEXTE ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛ PHOTOS YVAN GRUBSKI

BAIN DE SOLEILCeints d’un bastingage,tous les extérieurs sont équipés confortablement. Ici, famille et amis peuvent partager les moments de convivialité. Salon extérieur, fauteuils, table et tabouret Paola Lenti ; chaise Roda ; plateau Rivière ; plaids Sabrina Monte-Carlo.


VISITEGUIDÉE


epuis trente-deux ans à la barre de sa société, Sabrina taille sa route entre studio de design, architecture d’intérieur et boutiques d’art de la table. Avec une spécialité affichée et revendiquée : l’agencement de yachts de luxe qui représente

60 % de son activité. « Et 100 % de plaisir avec, à mes côtés, un équipage en grande majorité féminin, 30 femmes sur 35 salariés, dont ma sœur et mes deux filles !», s’enthousiasme-t-elle. Cette passion marine s’explique en partie par la profession de son mari, architecte naval, mais aussi parce que prendre la mer la bouleverse de bonheur d’autant plus quand elle navigue à bord d’un bateau sûr, beau et confortable.

Il y a deux ans, un couple d’amis navigateurs souhaitant agrandir leur chalet suisse propose à Sabrina de concevoir sa nouvelle organisation et sa décoration. Les premiers échanges roulent sur les croisières, les escales, les yachts admirés de port en port. Et si, leur suggère l’architecte designer, on s’inspirait de cet univers pour restructurer votre chalet ? Sa proposition intrigue, interpelle mais retient l’attention de ses interlocu-teurs. La propriété, construite il y a quatorze ans, alors que

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RED DINGUE !Dans la cabine 4, l’ambiance est pimentée de rouge. Cette couleur intense souligne les moindres détails de l’espace nuit. Tête de lit en tissu Hermès ; linge de lit Sabrina Monte-Carlo ; chevets B&B Italia ; lampes Porta Romana ; rideaux Chivasso ; suspension Contardi pour Sabrina Monte-Carlo ; accessoires Pigment.

SUR LES PLANCHESLe balcon filant de la suite parentale autorise des instants de détente plus intimes. Fau-teuils, table basse et coussins B&B Outdoor ; accessoires Pigment et GioBagnara.

TEA FOR TWOLa décoratrice, passionnée d’art de la table, propose les meilleures maisons dans ses boutiques Sabrina Monte-Carlo et en ligne. Et oriente le choix de ses clients. Ici, service « Balcon du Gua-dalquivir » de Hermès et plateau en cuir « Victor Tray » de GioBagnara.

SE FAIRE LA MALLEDans la cabine 2, les couleurs neutres font vibrer la chaleur boisée des murs. Les accessoires soulignent l’esprit nostalgique de cette pièce. Tête de lit et linge Sabrina Monte-Carlo ; rideaux et coussins Casamance ; appliques murales Contardi ; lampes Porta Romana ; chevets personnels ; accessoires Pigment.

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UN CHALET OUVERT SUR UNE VUE SPECTACULAIRE, TOUT SCHUSS.


VISITEGUIDÉE


IMMACULÉE CONCEPTIONLa Master Bedroom fait vivre le blanc dans des matières moelleuses et réconfortantes. Linge de lit et plaid Sabrina Monte-Carlo ; lampe de chevet Arteriors ; canapé et table basse Gior-getti ; coussins Larsen ; tapis White Carpet ; appliques murales Baccarat ; console Porta Romana ; vases Daum ; plateau Rivière.

LIGNES PURES, BOIS CLAIR ET BLANC : L’ESSENCE DU PAYSAGE EN VIS-À-VIS

SE DÉCLINE LARGEMENT À L’INTÉRIEUR.

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les enfants de la famille étaient encore petits, s’avère un rien étriquée et peu adaptée. Tout est à repenser, la circulation, la distribution des pièces. « Attachés au lieu et à sa vue excep-tionnelle sur les pistes, mes amis ne souhaitaient pas acqué-rir ailleurs un chalet plus grand », précise Sabrina. Sans trop y croire, la station étant protégée, ils sollicitent un permis de construction pour augmenter la surface habitable, leur terrain le leur permettant. À leur grand étonnement, sans doute un peu grâce aux recommandations et suggestions de Sabrina, l’au-torisation leur est accordée, assortie d’un certain nombre de contraintes. C’est alors que l’image d’un grand yacht naviguant sur un océan neigeux s’impose. La décoratrice la partage spon-tanément avec ses clients et leur expose aussi ses deux idées-forces : ouvrir davantage sur l’extérieur et les pistes la façade arrière du chalet, en ajoutant de grandes baies vitrées de plus de huit mètres carrés. Le mari, skieur émérite, approuve, tout comme les enfants désormais jeunes adultes qui s’imaginent quitter le chalet skis aux pieds dès l’ouverture des remontées. Second axe porteur, la création de petits salons, quatre en tout avec le jardin d’hiver, ressemblant à des cabines autorisant tout un chacun à lire, regarder la télévision, écouter de la musique, papoter à deux ou trois, grignoter... sans gêner les autres. De novembre à avril, le chalet devient le lieu permanent de vie et de travail des douze membres de la famille, et du personnel utile à son bon fonctionnement. C’est une maison qui bouge,

qui accueille des amis et des voisins, en particulier le week-end. Dès lors, il était important de créer, exactement comme sur un bateau, des espaces très intimes, feutrés, pour s’isoler, en dehors des cinq chambres, toutes avec leur propre salle de bains. Bref, des decks et des cabines !

Les propriétaires étant, comme Sabrina, amateurs d’art, la décoratrice, pour répartir les pièces et les meubler, a d’abord recensé toutes les œuvres, estimé avec la famille leur impor-tance sentimentale, leur impact. Puis, elle les a placées de-ci de-là pour juger du rendu. Ensuite seulement, et en fonction de ces peintures, photos, sculptures, Sabrina a sélectionné mobi-lier, textiles, lumières, couleurs... les mieux appropriés.

Comme un peintre, l’architecte d’intérieur aime partir d’une toile immaculée, d’une base très neutre – bois clair, blanc, nuances douces – qui constitue un support, un socle perma-nent. Ensuite, si le besoin s’en ressent, elle projette une teinte forte et opte également pour des tissus et matières qui person-nalisent les lieux, comme ce ravissant modèle « Les 3 Vallées » de Pierre Frey, reproduisant des scènes de village de montagne et de descentes à skis. « Par expérience, je sais qu’on se lasse vite d’un intérieur très présent, très conceptuel. En procédant ainsi, il suffit ensuite de changer les rideaux, les coussins, de repeindre par-ci par-là, pour créer une nouvelle ambiance, sans entreprendre de gros travaux ni tout remettre en question », précise Sabrina. Un principe qu’elle a appliqué notamment

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VISITEGUIDÉELA LUMIÈRE PASSE À TABLE Le choix d’une grande table en verre reflétant le paysage enneigé confère clarté et légèreté à la salle à manger. Table Sabrina Monte-Carlo ; chaises B&B Italia ; suspension Contardi pour Sabrina Monte-Carlo ; chandelier, applique murale et lampadaire Baccarat ; rideaux Dedar ; vaisselle Hermès ; verres Riedel ; côté salon, fauteuils Sabrina Monte-Carlo en tissu Dedar.

APRÈS LE SPORT, ODE AU CONFORTDans le salon du deck 2, famille et amis prennent plaisir à s’installer en pente douce dans des canapés accueillants. Suspension Contardi ; tapis et chaises B&B Italia ; canapé Giorgetti ; table basse Arman ; lampadaire Bleu Nature ; tissu coussins « Les 3 Vallées » Pierre Frey ; rideaux Dedar.

LUXE, CALME ET INTIMITÉ Sur le deck 3, ce salon plus confidentiel constitue un véritable écrin pour des conversations en petit comité ou pour bouquiner à l’abri de l’agitation. Œuvre d’art provenant d’Indonésie ; canapés et table basse Sabrina Monte-Carlo ; plaids « Avalon » d’Hermès ; rideaux Dedar ; appliques Baccarat ; tapis Norki ; accessoires Rivière.

UNE PARTITION SUR MESURE CRÉÉE POUR LES BELLES TRIBUS, À LA

FOIS CONVIVIALE ET INTIME.


VISITEGUIDÉE

dans la Master Bedroom où le blanc éclate, ravissant, rafraî-chissant, mis en valeur par de beaux meubles, de beaux objets en cristal Lalique et Baccarat, de jolis plaids. De même, dans les pièces à vivre, elle a joué avec quelques éléments colorés, de la porcelaine Hermès, des verres rouges, des luminaires assez présents, pour les vitaminer sans les alourdir. « Je vou-lais un chalet cosy, facile à vivre, où on peut s’allonger de tout son long sur les canapés, les tapis, sans craindre de bousculer l’ordre des choses. Une vraie habitation, pas une maison sur papier glacé », sourit la décoratrice.

Ensuite, la logique lui a soufflé la circulation sur les trois niveaux avec, au rez-de-chaussée, le ski-room en liaison directe avec l’extérieur et deux chambres. Au premier étage, un petit salon, le dining-room, le jardin d’hiver idéal pour prendre un verre, et un mini-spa apprécié au retour du ski. Viennent ensuite les trois chambres offrant toutes une vue sur les pistes, dont la sublime Master avec son coin dressing, son bureau pour mon-sieur et comme toutes les autres, sa propre salle de bains. « Une fois le chantier terminé, le baby blues m’a terrassée. J’ai quitté à reculons ce navire si douillet, si réconfortant. Avec juste un regret… mais techniquement c’était compliqué à réaliser, l’ab-sence d’une belle et grande piscine », conclut Sabrina. n


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JEU DE PISTES Dehors les vrais sapins, les remontées et les skieurs. Dedans, ils sont reproduits sur le papier peint « Les 3 Vallées » de Pierre Frey. Canapé Giorgetti ; table basse Arman ; tasse « Balcon du Guadalquivir » Hermès ; plateau Rivière.

UN TALENT POLYMORPHEAprès une expérience dans l’industrie de la mode, Sabrina Monteleone-Oeino s’est consacrée au design intérieur et à l’agencement de yachts de luxe. La décoratrice est à la tête d’un studio et de plusieurs boutiques Sabrina Monte-Carlo.

FORTE IMPRESSIONAu bout du couloir, cette mini-alcôve est tapissée

avec le tissu outdoor « Campus rouge marinière » de Dedar, design Sabrina Monte-Carlo.

MONTÉE GRAPHIQUE Ou plutôt sous l’escalier, dans le sas de circulation, cette œuvre d’art de l’artiste coréen Moh aimante les regards, éclairée par une applique Bleu Nature.

LES PASSIONS DE SABRINA : L’ART, L’ART DE VIVRE, L’ART DE LA

TABLE, L’ART DU VOYAGE.

VISITEGUIDÉE


BIEN ÉCLAIRÉELe couloir de l’entrée dévoile la salle à manger derrière une verrière contemporaine dessinée par la décoratrice, qui laisse naviguer la lumière naturelle. Le soir venu, une suspension Moooi, arachnéenne et sculpturale, prend le relais. Appliques DCW Editions ; table avec plateau en céramique marbrée sur mesure ; chaises PH Collection ; tissu Dedar ; vase Galeries Lafayette.


TEXTILES EXCLUSIFSPour habiller le canapé Bolia qui structure le salon, Cynthia Apolinario a choisi dans la tissuthéque de la marque la référence « Ascot », une première ! Les rideaux ont été réalisés sur mesure par une couturière parisienne dans un voile de coton Dedar. Table d’appoint « Bell Side Table », design Sebastian Herkner, ClassiCon ; vase en verre Zara Home et bougie Baobab Collection.

ÉCRIN PARISIEN

AVEC CET APPARTEMENT HAUSSMANNIEN REVISITÉ ET PENSÉ POUR UNE FAMILLE D’AUJOURD’HUI,

LA DÉCORATRICE CYNTHIA APOLINARIO COCHE TOUTES LES BONNES CASES : CONVIVIALITÉ, INTIMITÉ

PRÉSERVÉE, CONFORT ET PRATICITÉ... SANS SE PRIVER D’UN RAFRAÎCHISSANT PIED DE NEZ

AUX CODES STYLISTIQUES DU GENRE !TEXTE LUCIE TAVERNIER

PHOTOS JEAN-LOUIS CARLI


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DOUCES FLAMMESTout en courbes, le fauteuil « Pacha » de Pierre Paulin, réédition Gubi, appelle à profiter du coin cheminée, point d’orgue du salon. Entièrement encastré, comme la télévision juste au-dessus, le foyer électrique à Leds « Opti-V double » de Dimplex reproduit jusqu’aux craquements du bois. Table basse PH Collection ; vase en verre fumé et laiton AYTM ; luminaire tube Maison Sarah Lavoine ; tapis Linie Design.

CHIC INTEMPORELDepuis la cuisine ouverte, le salon et la salle à manger s’offrent au regard. Immaculés mais ponctués de pièces fortes, ces espaces à vivre desservent le reste de l’appartement. Peinture « Strong White » de Farrow & Ball ; photophores sur pied Vips & Friends de part et d’autre de la reproduction d’une photographie de Brigitte Bardot signée Terry O’Neill.

LE VASTE ESPACE À VIVRE, ARCHITECTURÉ ET DÉCLOISONNÉ, EST RYTHMÉ

PAR UN DIALOGUE TRANCHÉ ENTRE COULEURS ET MATIÈRES.

CUISINE SPECTACLEEntièrement sur mesure, la cuisine marie son bleu profond au subtil marbré de la céramique haut de gamme «XTONE», collection Nuba chez Porcelanosa. Une asso-ciation sublimée par les touches de laiton de la robinetterie, des assises AYTM et de la suspension dessinée par Cynthia Apolinario qui surplombe le coin repas. Électro-ménager Smeg et De Dietrich.


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COMME À L’HÔTELUne paroi coulissante en verre fumé permet de cloisonner sans séparer l’espace chambre de la salle de bains. Dans ce petit espace, le moindre recoin a été exploité pour offrir du rangement sans avoir à choisir entre douche à l’italienne et baignoire (modèle « Calipso » sur Masalledebain.com). Lit sur mesure ; linge de lit Zara Home ; coussins en cuir « Coria », teinte Pale Mint, AYTM.

BELLES PERSPECTIVESCréés de toutes pièces, les couloirs ont le sens du détail. Le parquet chevron en chêne est encadré par des lamelles de laiton, dessinant un élégant tapis au sol, avec rappel sur les portes sur mesure. Les moulures anciennes, lorsqu’elles étaient manquantes, ont été rajoutées pour offrir des transitions cohérentes avec les espaces desservis.

rop cloisonné l’haussmannien ? Engoncé dans un autre temps ? Cet appartement niché au 3e étage d’un immeuble du boulevard Pereire, près de la porte Maillot à Paris, fait fi des défauts qu’on attri-

bue d’ordinaire aux logements sis dans les bâtisses en pierre de taille qui ont changé le visage de la capitale au XIXe siècle. Il faut dire que la décoratrice Cynthia Apoli-nario, qui signe la métamorphose de ce lieu baigné d’une lumière aimantée par le choix chromatique d’une palette immaculée, est partie d’une feuille blanche, ou presque. Ses clients, un producteur de musique et sa femme, étaient à l’origine à la recherche d’un appartement pour vivre avec leurs deux petites filles, mais aussi recevoir et travail-ler, le tout avec style. Aujourd’hui, face au cœur battant de ce 120 m2 percé de verrières contemporaines, avec en enfilade, salle à manger so chic, salon très cosy et cuisine bleu magistral, le coup de foudre, ressenti par le couple

à la première visite paraît relever d’une folle évidence. Pourtant, alors divisé en deux parties sans aucune cohé-rence, dont l’une sans le moindre charme dédiée à la loca-tion, et l’autre vétuste et dans son jus, le bien demandait beaucoup d’imagination pour pouvoir se projeter. Auda-cieux, le couple prend néanmoins le temps de soumettre son projet à Cynthia Apolinario, l’une de leurs connais-sances, décoratrice à la tête d’Apolinario Paris, cabinet d’architecture et décoration d’intérieur fondé il y a 4 ans. « Cet appartement offrait un beau cadeau de départ : l’ab-sence de murs porteurs, rare dans l’haussmannien », se souvient-elle. Ayant gardé d’une autre vie outre-Atlantique le goût du challenge, la décoratrice se laisse happer par le défi et décide de faire abattre toutes les cloisons. Elle obtient un plateau quasi-brut, d’où repartir de zéro pour ne perdre aucun mètre carré et redistribuer les pièces avec fluidité. L’exercice lui permet également d’apporter le nec plus ultra en matière de confort à ce logement fonctionnel, sans que cela soit visible. Toute la partie technique, de la climatisation réversible haut-perchée dans les faux-pla-fonds des couloirs à la télévision et à la cheminée encas-trées du salon, jusqu’au système de rétro-projecteur dans la chambre parentale, est savamment dissimulée.

Mais plus qu’un sens de l’épure, cet écrin au style affirmé révèle un art du contraste maîtrisé. « Je voulais laisser dialoguer le mobilier, les objets soigneusement choisis, avec la beauté de cette architecture classique », commente Cynthia Apolinario, qui n’a pas hésité à ressus-citer d’authentiques moulures là où elles avaient disparu du fait des anciens occupants. Sur la toile de fond consti-tuée par un parquet en chêne massif, posé dans tout l’ap-partement pour apporter de l’unité, le moindre détail est pensé, jusqu’aux courbes des placards conçues pour ne pas heurter le regard. Surtout, cette passionnée d’hôtelle-rie de luxe, inspirée par les architectes d’intérieur russes, a particulièrement soigné le choix des matières et des cou-leurs. Une luxueuse céramique aux nervures subtiles pour un effet marbre, du laiton par touches mesurées, des tex-tiles texturés taillés dans un camaïeu raffiné... voilà son fil conducteur décliné de pièce en pièce. « Avec mes clients, nous avons opté pour une vraie harmonie, jusqu’aux cou-verts blancs rehaussés de laiton, et à la vaisselle, assiettes grises et verres fumés et biseautés, que j’ai choisis pour eux », sourit Cynthia Apolinario. Harmonie, mais surtout pas monotonie ! Arty, luxueux, cosy et contemporain, l’es-prit des lieux cousu main par cette experte ès air du temps parvient à casser les codes de l’appartement familial pari-sien grâce à une identité visuelle forte, qui imprime long-temps les rétines ! n

CYNTHIA APOLINARIO, DÉCORATRICE À SUIVRELa vocation tardive de cette ancienne styliste est née en jetant un œil curieux au-dessus de l’épaule du décorateur Philippe Puron, son voisin de bureau à Los Angeles. Depuis son retour en France, cette autodidacte crée pour ses clients « des lieux à vivre et à rêver ».

ESPRIT COIFFEUSEDans la salle de bains de la suite parentale, au-dessus du meuble vasque Inbani, un carrelage effet chevron, dynamisé par le laiton de la robinetterie et des miroirs Habitat. Suspensions Areti ; cosmé-tiques Zara Home, Humdakin et Urban Apothecary London.

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AVEC UN VRAI LUXE DE DÉTAILS, LE MARIAGE DU CONTEMPORAIN

ET DE L’ANCIEN CONJUGUE CONFORT ET CARACTÈRE



VISITEGUIDÉE


UN LODGE CONTEMPORAIN

INSPIRÉQUAND ON DÉCROCHE LE DROIT

DE CONSTRUIRE UNE MAISON AU CŒUR DE STARWOOD, RÉSERVE NATURELLE D’ASPEN, STATION DE SKI LA PLUS CHIC DU COLORADO,

ON LA « PERCE » DE TOUTES PARTS POUR OBSERVER FAUNE ET FLORE.

TEXTE ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛ PHOTOS DAVID O. MARLOW

DOUBLE VUENathalie Ryan a convaincu l’architecte de remplacer la porte d’entrée en métal par un sas vitré dans lequel la nature s’encadre littéralement. Plafond en noyer ; revêtement mural Porcelanosa. À gauche, sculpture « Mountain Water » de Richard Edelman.


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orsqu’ils apprennent qu’une parcelle de cinq hec-tares est en vente dans la réserve protégée de Starwood, à dix minutes en voiture d’Aspen où ils possèdent une résidence, ces Américains de Palm Beach s’y précipitent. Et découvrent une

plaine leur évoquant celle du Serengeti en Tanzanie, où ils se rendent souvent en safari. Ici, pas de « big five » mais des hordes de wapitis, cervidés au port noble, broutant en contre-bas. Grands marcheurs, madame et monsieur sillonnent pen-dant des heures le terrain, prenant de nombreuses photos de la course du soleil, des monts de Maroon Bells ou du col Independence. Starwood les foudroie littéralement. 700 hec-tares, sauvegardés grâce au chanteur de country John Den-ver, décédé dans un crash aérien. Ce compositeur, musicien et acteur amoureux de « son » Rocky Mountain, aimait s’y retirer et avait convaincu les autorités de classer cette enclave peuplée de nombreux animaux sauvages, à deux pas de la très sélecte station d’Aspen, lieu de rendez-vous des VIP. Son combat gagné, il composa « Starwood in Aspen », une chan-son que tout le monde fredonne ici.

Il apparaît vite comme une évidence que c’est à Starwood que notre couple souhaite bâtir une « mansion » pour partager avec leurs quatre enfants et leurs petits-enfants

cette nature intacte comptant 120 hectares viabilisés dans le respect de règles drastiques. Ayant failli, quelques mois aupa-ravant, acheter une propriété décorée par Nathalie Ryan, il la contacte avant même d’avoir choisi un architecte et l’invite à se rendre sur le terrain. « J’ai été époustouflée, suffoquée par la beauté brute de ce sanctuaire si proche de la ville. Je n’y étais jamais venue car n’y pénètre pas qui veut. Comme dans les réserves africaines, des rangers surveillent les allées et venues pour que la faune vive sans stress et que les quelques propriétaires ne soient pas dérangés », confie la décoratrice.

Nathalie adhère à la vision de ses clients : ériger une demeure semblable à un lodge africain design, intégrée dans son environnement. Elle accepte le chantier sans connaître l’identité de l’architecte et commence à cogiter, si bien que lorsque Steev Wilson – fondateur du cabinet d’architecture Forum Phi à Aspen – la contacte, elle a déjà des idées bien pré-cises. D’emblée, ils s’accordent à merveille et se complètent. L’un aux États-Unis, l’autre en France, échangent en visio-conférences illustrées d’images 3 D. Ils invitent fréquemment leurs clients à entrer dans la boucle. « Nous avons télétra-vaillé bien avant que la Covid n’incite nombre d’entreprises à le faire. C’était fluide, efficace, à la grande surprise de nos commanditaires, inquiets au départ de n’avoir pas sous la

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NAGER FACE AUX WAPITISLa piscine chauffée et éclairée autorise la baignade, même l’hiver,

sans perturber la faune sauvage. Elle prolonge la grande salle de séjour et l’un des salons. Plafond à caissons de verre designé par

Nathalie Ryan ; parasol « Market Umbrella » Frontgate, transats et chaises « Bitta Lounge » Kettal.

TRANSPARENCEOn circule dans la maison entre de larges baies pour rester connecté à la nature. À l’extérieur, les arbres en bronze « Srub Oak » ont été sculptés par le propriétaire. À l’intérieur, murs en noyer, tapis sur mesure de la célèbre maison américaine Stark Carpet.

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POUR PRÉSERVER « SON » ROCKY MOUNTAIN HIGH,

LE MUSICIEN DE COUNTRY JOHN DENVER CRÉA STARWOOD.

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BOUFFÉE D’ÉPUREDe la Master Bedroom, la plaine se dévoile à l’infini. Lit sur mesure, tissu « Davia Cream » Nancy Cor-zine ; banquette sur mesure, tissu « Chapka » gris Lelièvre ; canapés « JB Lounge Chair » et ottoman « JB Ottoman Rectangular », en alpaga, collection Bright Chair, The Bright Group ; suspension, appliques et lampes Galerie Glustin ; tapis sur mesure Stark Carpet.

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TRANSCRIRE LES ÉMOTIONS ET LES RÊVES DES PROPRIÉTAIRES

À TRAVERS LA DÉCORATION.


main leur décoratrice franco-canadienne », s’amuse Nathalie.Rapidement sort de terre une maison de famille de

1 000 m2, à deux étages avec un toit végétalisé, planté de sedums et d’herbes indigènes, en écho aux pâturages. Il cache aussi 134 panneaux solaires qui font de cette propriété la plus grande centrale solaire du comté de Pitkin. Pour décider de la meilleure orientation des pièces, le cabinet Forum Phi dispose des centaines de photos du terrain prises par le propriétaire. Les quatre acteurs principaux – la décoratrice, l’architecte, l’épouse et le mari – prennent leur rôle au sérieux. La décora-trice précise : « Le couple est très soudé, dialogue beaucoup. L’un et l’autre respectent les avis, les points de vue de chacun, apprécient les compétences. Un vrai plaisir. »

Pour reprendre l’idée maîtresse d’un lodge, d’un observa-toire, le verre est largement utilisé. Dans presque toutes les

pièces, des portes coulissantes vitrées, certaines de plus de 4,50 m de haut, invitent la nature à l’intérieur en ouvrant la perspective sur la plaine et l’horizon. Les quatre suites avec salle de bains, situées au rez-de-chaussée, communiquent ainsi directement avec la terrasse, la piscine, le spa et le bar-becue. La chambre parentale, le bureau du rez-de-chaussée, le grand séjour et la salle à manger jouent les belvédères, comme au cœur d’une réserve animalière. Même la cuisine, organisée autour de son îlot en pierre, ouvre sur un paysage sans pareil allant jusqu’aux sommets enneigés l’hiver.« Nous avons choisi chaque matériau et chaque teinte, en référence à celles et ceux de la plaine et des montagnes aux différentes heures du jour : noyer, plâtre vénitien, bronze, verre, couleurs bleues, vertes, crème, brunes, etc. J’ai aussi travaillé les plafonds comme un cinquième mur. Ainsi, coffrés

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DES MONTS ET MERVEILLESLes propriétaires aiment s’installer dans ce bureau largement vitré. Au premier plan, daybed en fourrure Norki « Milo chaise » The Bright Group ; coussins en alpaga Holly Hunt ; bureau « Blare Writing Desk » design Joseph Jeup pour Holly Hunt ; tentures « Topo Flanelle » Lelièvre.

OR ABSOLUDans l’entrée, un ravissant coin lavabo apprécié des invités. Mosaïque Studium Mosaic ; sol « Habana Dark Classico » de Porcelanosa ; miroir de Murano, Galerie Glustin ; suspensions « Chamont Pendant » de Jonathan Browning pour The Bright Group.

BAIN SYLVESTRETout en élégance, la salle de bains de la Master Bedroom se fait discrète au profit de la vue. Baignoire acrylique « Elise 5 » MTI Baths ; robinets collection « O » de THG Paris ; sol « Persian White Pulido » Porcelanosa ; sus-pension en cristal assemblée à la main, « Rock Edge Chandelier » de John Pomp Studios ; tentures « Old World Weavers » couleur platinum Erato.


TRAITER LE PLAFOND COMME LE CINQUIÈME MUR D’UNE PIÈCE EN

L’HABILLANT DE LÉGÈRETÉ.


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malgré leur hauteur, ils participent à l’esprit intimiste et cha-leureux de la maison. »

Une maison qui depuis un an vit quasiment autant l’hiver, colonisée par les enfants, que l’été, appréciée par les parents. Le père aime sculpter des œuvres en métal, travailler ses pho-tos dans son studio-atelier au rez-de-chaussée. C’est lui qui a créé, dans le jardin, une impressionnante forêt de chênes indigènes, fondant 1 250 kg de bronze. La maman, férue d’art et de mode, consulte revues et sites pour dénicher des œuvres rares. Avec la décoratrice, de New York à Paris, elle a glané mobilier, tapis, tissus, objets. « Le designer est un capteur de rêves qui a besoin de comprendre la vision du client et de la traduire. Et, quand ce dernier vit les émotions que le designer a essayé de projeter dans sa maison, il sait qu’il a créé ce qui pourrait être qualifié, en toute modestie, de chef-d’œuvre », estime Nathalie Ryan avec bonheur et plaisir, un an après la fin du chantier. n

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POINT DE RENCONTRELa famille aime se retrouver autour du comptoir bar dessiné par Nathalie Ryan. Ses panneaux en noyer, perforés de minuscules points, laissent passer la lumière. Chaises en noyer huilé « Cahn Bar Stool » The Bright Group ; parquet en noyer ; moquette sur mesure Stark Carpet ; tableau de l’artiste peintre Gene Davis, 1964.

GLOBE-TROTTERCréatrice, il y a dix ans, du studio Kirei, beauté et élé-gance en japonais, l’architecte d’intérieur franco-canadienne Nathalie Ryan réalise de plus en plus de projets aux États-Unis, en Asie, en Italie et au Moyen-Orient.

CIRCULATION RYTHMÉEPour animer les murs et les marches en noyer de l’esca-lier desservant le premier étage, Nathalie Ryan a opté pour une moquette aux dessins saccadés, réalisée sur mesure chez Stark Carpet. Plots lumineux Luminosity.

CERCLES VERTUEUXTout en rondeurs, le salon dévoile les monts de Starwood. Sofas de Vladimir Kagan pour Holly Hunt ; tissu « Bridget Meringue » de Pierre Frey ; fauteuils « Mesa Occasional Chair » et coussins, Holly Hunt ; table basse en cristal de roche et buffet de Erwan Boulloud, Galerie Glustin ; tapis sur mesure Stark Carpet ; tableau « Fibonacci Sequence “72” round » de Kelsey Brookes.

PROJET COSIGNÉ PAR LA DÉCORATRICE ET L’ARCHITECTE

ET RÉALISÉ, AVANT L’HEURE, EN TÉLÉTRAVAIL.

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JARDIN SECRETEn été, cette courette constitue un écrin de verdure et d’intimité pour toute la famille. Sièges et coussins « Cord » de la collection Aston et table ovale « Sullivan » en pierre Béola argentée, le tout Minotti ; bou-gies « Trano » Baobab Collection ; table ronde « Time Piece » en céra-mique et cuivre, Sé Collections.

OH MY GOLD !Idéalement associé au gris neutre et aux teintes denses comme ici le noir et le bleu, le doré apporte une touche déco très chic. Fauteuil « Gae » et lampadaire « Pinoc-chio », en bronze et onyx, les deux en édition limitée, Achille Salvagni Atelier ; tentures en velours « Tsar » Élitis, personnalisées avec une frise peinte à la main par Cécile Gauneau.

LONDON CALLING

QUATRE MOIS SEULEMENT POUR RÉINVENTER DE FOND EN COMBLE UNE MAISON VICTORIENNE

À SOUTH KENSINGTON. DÉFI RELEVÉ AVEC PANACHE, ENTHOUSIASME ET ASTUCES

PAR STÉPHANIE COUTAS, ARCHITECTE D’INTÉRIEUR FRANÇAISE.

TEXTE ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛ PHOTOS FRANCIS AMIAND


LE GRAND BLEULe « Hague blue n° 30 » de Farrow & Ball insuffle dans le salon-bibliothèque une atmos-phère confidentielle et apaisante. Tapis sur mesure Stark Carpet ; canapé Stéphanie Coutas Design, tissu «West Parchment» Larsen ; table « Incontro » de Francesco Perini, Gallery Fumi ; lampadaire «Pinocchio» Achille Salvagni Atelier ; voilages « Baomi » Zimmer Rohde.

COUP DOUBLEPile dans la tendance bouclette,

Stéphanie Coutas a choisi le tissu « Bridget » de Pierre Frey pour habiller de douceur le canapé du grand salon.

Ici aussi, le doré est à l’honneur avec la table « Bronze Cambium » Stéphanie

Coutas Design et la boîte « Moon Gold Box », une œuvre de Nancy Lorenz.

DE LA TÊTE AUX PIEDSMoulures, cheminée, parquet à chevrons... les codes classiques de la salle à manger sont twistés par une tête de mort stylisée et des céramiques finition bronze patiné. Table sur mesure Stéphanie Cou-tas Design, en marbre Arabescato Fantastico sur piètement laiton, plateau taillé en biais avec angles arrondis pour les enfants. Chaise « Dining » de la collection Aston, Minotti ; bols en céramique de Shizue Imai pour Chahan Gallery ; œuvre murale « Skull Mask 1 » de Thomas Houseago.


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RÉVEILLER LE CARACTÈRE CLASSIQUE AVEC DES PIÈCES DE MOBILIER ET DES TEXTILES

GRAPHIQUES ET VISUELLEMENT IMPACTANTS.

n des quartiers les plus smart de Londres, au sud de Hyde Park avec ses allées bordées d’écuries, ses rues exquises, le long desquelles s’alignent les maisons victoriennes. Rares et convoitées ! D’où l’excitation de ce couple tren-tenaire en dénichant l’une de ces demeures de

quelque trois cents mètres carrés habitables. Idéale, pour élever leurs jeunes enfants à proximité du plus embléma-tique parc londonien, recevoir leurs amis et étoffer leur collection d’art. Mis en relation avec Stéphanie Coutas, les jeunes propriétaires lui exposent leur projet avec un impératif incontournable : remettre les clés dans quatre mois avec en corollaire un budget sans limite. Stéphanie évalue les risques, les délais ultracourts, même si la maison ne nécessite aucuns travaux lourds mais juste une scéna-risation parfaite. Frondeuse, l’énergique blonde aime les « opérations commandos ». « L’adrénaline stimule les neu-rones et contraint à sortir de sa zone de confort. J’ai vite sauté dans l’Eurostar pour juger sur place. »

La demeure, située à l’angle de deux allées, séduit d’em-blée Stéphanie. De plus, ce jour-là, un soleil généreux dif-fuse une belle lumière traversante dans les pièces. Pas de hauts plafonds, pas de volumes impressionnants mais un charme fou, avec des recoins, un beau parquet, des envo-lées vers le jardin. Bref, le cadre idéal pour résoudre la triple équation : vivre, se distraire, collectionner. Les minutes étant comptées, décoratrice et clients s’accordent rapide-ment. Stéphanie leur propose de placer au cœur du projet, et donc de la maison, l’extraordinaire sculpture « Out of the woods 217 » de l’artiste américain Wendell Castle. Elle la visualisait, mise en scène au centre du salon pour tourner autour, l’admirer ou jouer. Ils acceptent d’acquérir cette œuvre et de lui accorder le « rôle-titre ». Dès lors, la distri-bution des pièces lui est apparue évidente. L’entresol avec sa courette accueillerait chambre d’enfants et chambre d’amis. La bibliothèque, pour lire à la lumière naturelle dans une ambiance dedans-dehors, s’étalerait au rez-de-chaussée, qui donne accès par deux marches au jardin, pensé comme un salon extérieur. La cuisine et la salle à manger jouiraient aussi de ce coin de verdure. Les enfilades du premier se prê-teraient aux réceptions et le troisième étage au sommeil avec la master suite et les autres chambres.

En trois semaines, les agenceurs avec lesquels Stéphanie Coutas travaille, relèvent les cotes. L’étroitesse des pièces exige des trésors d’inventivité. Et pour éviter la connotation muséale, la décoratrice choisit comme ligne conductrice de marier subtilement objets du quotidien et pièces artistiques. « Je me suis bien sûr concentrée sur la mise en scène de la

sculpture de Wendell Castle en prenant en compte la lumière et du tableau de Daniel Buren, une des premières acquisi-tions des propriétaires. J’ai imaginé deux tapis comme des socles graphiques servant de support à la sculpture. »

Dans la salle à manger, la table de marbre taillée sur mesure a été dessinée pour accompagner les lignes de fuite de la pièce. Son piétement en bronze brillant souligne le noir mat et adoucit le brutalisme de « Skull Mask », œuvre de Thomas Houseago. Partout, Stéphanie a disposé des objets très texturés qui racontent des histoires comme, dans la bibliothèque, les vases d’Antoinette Faragallah, les pièces d’orfèvrerie de Roland Daraspe ou celles alliant cristalli-sation, céramique et cristaux de sel de Lukas Wegwerth.

Tout en conservant son cachet classique, chaleureux et enveloppant avec ses parquets et ses cheminées d’origine, la demeure s’est peu à peu projetée dans un univers très contemporain où les objets du quotidien transcendés se marient sans façon avec les œuvres d’art. Et si la décora-trice a remis les clés pile quatre mois après le début des tra-vaux, elle regrette de n’avoir pu revoir la maison à cause des restrictions sanitaires. « J’en rêve ! C’est important de voir comment les occupants s’approprient leur bien méta-morphosé », conclut Stéphanie avec un rien de nostalgie. n


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PETITE MAIS JOLIEPeu de place une fois encore pour la salle de douche vintage et d’origine, avec son sol en mosaïque, son meuble en bois blanc et la douche mélan-geant le marbre et la faïence.

COCON OUATÉQui a dit que le blanc était froid ? Dans la chambre parentale, il installe au contraire une ambiance très réconfortante. Tête de lit chromée, tissu «Chenille Basket» de GP & J.Baker ; chevet, bois vernis pailleté et chrome, Stéphanie Coutas Design ; lampe « Marie » en marbre, design Toni Grilo, Haymann ; pouf en cuir et nubuck, Stépha-nie Coutas Design.

UNE SPÉCIALISTE AVERTIEExperte en art, la décoratrice Stéphanie Coutas pose près de la sculpture « Out of the woods 217 » de Wendell Castle, décédé récemment. Au mur, toile de Daniel Buren, 1970. Au sol, tapis Stéphanie Coutas Design pour J.D. Staron.

ÎLOT TRÉSOR Dans le dressing attenant à la chambre, la com-mode Stéphanie Coutas Design arbore ses finitions précieuses : piétement en bronze martelé, tiroirs en verre tissé, tablette en verre, intérieur gainé de suédine. Rideaux Wolf Timber pour Ido. Photo de Faye Dunaway, « The morning after » de Terry O’Neill.

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67SHOPPING INSPIRANT

Des lanternes bijoux, pour s’offrir l’esprit du palace mythique

de Marrakech.

68CURIOSITÉS

Collaborations entre fleurons du bon goût, événements, lieux d’exception... le plein d’actus.

62LA MAMOUNIA, NOUVELLE ÈRE

Ode à un dépaysement raffiné, le décor revisité de ce palais oriental est notre

prochaine oasis.

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ENTRE HÔTEL ET PISCINETrois tentes imaginées pour étonner les clients fidèles.

Deux invitent à flâner, lire, déjeuner en petit comité. La troisième révèle une œnothèque avec cave à vins et salle de dégustation privatisable.

TRÈS SOLLICITÉSLa première phase de rénovation de la Mamounia achevée, les designers

Patrick Jouin et Sanjit Manku, se consacrent au nouveau Terminal 2F d’Air France à Roissy et à la boutique Van Cleef & Arpels de Hong Kong.

LA MAMOUNIA, RÉINVENTÉE

APRÈS LA RÉNOVATION DE JACQUES GARCIA IL Y A ONZE ANS, LE DUO DE DESIGNERS

FRANÇAIS JOUIN MANKU OFFRE UN PÉTILLANT BAIN DE JOUVENCE AU PALACE MYTHIQUE PRESQUE CENTENAIRE DE MARRAKECH.

TEXTE ANNE-MARIE CATTELAIN-LE DÛPHOTOS ALAN KEOHANE


ARTDEVIVRE

DOLCE VITALe nouveau restaurant italien, sous son immense verrière

avec son mobilier outdoor élégant, ressemble à un jardin d’hiver noyé dans la végétation. Les jours de grand soleil, son toit

transparent se voile de stores. Les tables s’organisent autour de la cuisine ouverte.

VERSION RIADLe patio prolonge le Salon de thé Pierre Hermé avec

ses colonnes, son bassin et ses lanternes modernisées. Endroit serein pour, de 9 h à 18 h, succomber au péché de gourmandise,

entre viennoiseries et café, cocktails signature, lobster roll et Icone, le vin blanc de la Mamounia.

TOILES CONTEMPORAINESInterprétation moderne des tentes berbères, l’étonnante

œnothèque. Son escalier ocre débouche sur une pièce de dégus-tation avec, au centre, une table en pierre de lave surmontée d’un monumental lustre en cordes rouges et sable tressées

à la main par des artisans marocains.

RENDEZ-VOUS GOURMANDAu jardin, le pavillon de la piscine attire dès le matin les épicuriens

autour de son buffet, véritable corne d’abondance. Les designers ont coiffé d’un gigantesque lustre rond les différents

kiosques et la fontaine de céramique bleue autour de laquelle gravitent les hôtes.

FRENCH TOUCHL’impressionnant lustre se reflétant dans la fontaine, à moins que ce ne soit le contraire, aimante vers l’espace gourmand

de Pierre Hermé. À la carte : quelques plats salés, dont le délicieux pain perdu curry-curcuma, et ses pâtisseries emblématiques,

macarons, Ispahan, etc.

BULLES OR, PERLES NOIRES !Intime, chic, en chêne fumé et marbre, dédié au champagne

et au caviar, le bar Churchill – l’ancien Premier ministre britannique aimait se réfugier ici – se prolonge par une salle de projection

aux fauteuils profonds. Pour revoir « L’homme qui en savait trop » d’Hitchcock, tourné à la Mamounia en 1956.

« SE PROMENER, AU HASARD, SUIVRE LES LANTERNES ESSAIMÉES COMME LES CAILLOUX DU PETIT POUCET, POUR DÉCOUVRIR DES

LIEUX UNIQUES ET ENCHANTEURS. » Sanjit Manku

élicate mission que la rénovation d’un des palaces les plus mythiques au monde, sans troubler son histoire ! En acceptant de s’y atte-ler, les designers Patrick Jouin et Sanjit Manku

mesuraient le risque, ignorant alors que la Covid entrave-rait un rien le chantier. N’empêche, en octobre, après neuf mois de fermeture imposée autant par les travaux que par le virus, la Mamounia rouvrait ses lourdes portes en bois clouté pour accueillir ses hôtes. Émotion de compter parmi ces privilégiés, d’atterrir dans les jardins piquetés du jaune foncé des premières oranges et de revoir enfin les bâtiments ocre aux balcons vert amande. Le seuil franchi, tout semblait

spectaculaire lustre de corde. « Pour écrire ce chapitre de La Mamounia, confira Patrick Jouin, je me suis répété ces mots de Giuseppe Tomasi di Lampedusa dans Le Guépard : Il faut que tout change pour que rien ne change. » Alors, le duo a imaginé des surprises, des endroits enchanteurs à découvrir au hasard. Il a aussi osé, avec l’aval de Pierre Jochem, direc-teur général du palace, intervenir sur des objets symboliques, comme les énormes lampes en verre coloré et à godrons rem-placées par des lanternes plus contemporaines, réalisées sur mesure par la Maison Brossier Saderne en Maine-et-Loire.

identique. Dans la suite, hormis la lumière plus présente grâce aux nouvelles portes-fenêtres, on retrouvait vite ses repères.

Le thermomètre affolé frôlant les 32 degrés, un plongeon dans la piscine s’imposait avant d’interviewer les designers. Soudain, en pénétrant dans le jardin, le doute surgit devant les trois tentes en toile, dressées entre restaurant et piscine. Impossible de se souvenir de leur présence. Jetant un œil dans celle entrouverte, l’évidence s’imposait. Le mobilier et les tapis rutilants signaient la nouveauté. Deux tentes invitaient à flâner, lire, déjeuner, en comité restreint. La troisième cachait en ses entrailles une œnothèque et une cave surmontées d’un

« J’aime, pour expliquer notre intervention, parler comme un peintre de repentirs, rénovation en profondeur assurant à La Mamounia son intemporalité », précise de son côté Sanjit Manku. Ainsi, par touches, les deux associés ont réen-chanté les espaces de restauration : le Salon de thé de Pierre Hermé ; L’Italien et L’Asiatique confiés à la super star de la cuisine internationale, le plus américain des chefs français, Jean-Georges Vongerichten ; le bar Churchill ; le pavillon de la piscine et la table marocaine de Rachid Agouray, dotée d’un rooftop et d’une grande tente berbère. « Nous avons

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ARTDEVIVRE

BRITISH STYLEFauteuils club havane fleurant bon le cuir, lumière diffuse des

lanternes traditionnelles revisitées, sans renier le passé du palace, les designers l’inscrivent, avant son centième anniversaire en 2022,

dans l’époque actuelle pour qu’il continue à écrire son histoire.

RÊVES D’ORIENTRepensées par Jacques Garcia en 2009, les 209 chambres

et suites de ce Leading Hotel of the World se patinent sans vieillir. Ouvrant pour la plupart sur les sept hectares de jardins

aux effluves d’orangers et de citronniers, elles entraînent les hôtes vers un ailleurs parfumé et serein.

L’ANCIEN ET LE NOUVEAUPour regagner l’incroyable spa dirigé par Sophie Demaret, ex-spa

manager de l’hôtel Crillon à Paris, on a le plaisir de traverser le plus beau des patios. Les lanternes et les mosaïques noires et blanches

témoignent de l’éternel savoir-faire artisanal marocain.

abattu des murs pour ouvrir L’Asiatique sur l’extérieur, mixé le décor marocain d’origine avec du mobilier exclusif, telles les tables en émaux et métaux de la Nantaise Marie-Hélène Soyer, les lumières de Stéphane Carratero de l’entreprise parisienne Voyons Voir. » L’Italien, lui, joue les jardins d’hi-ver, en écho à la végétation, avec ses parois de verre coulis-santes, ses cuisines ouvertes éclairées par une suspension gigantesque de Lasvit, son four à pizza et son mobilier Cas-sina, lui aussi fabriqué sur mesure. Le soir venu, c’est au Churchill, installés sur trois des neuf places intérieures, oui

neuf, accoudés sur le marbre noir du bar, que nous avons trinqué à cette délicate renaissance. Avant de gagner, autre nouveauté, le cinéma aux vingt fauteuils bleu nuit, jouxtant le Churchill, pour visionner un documentaire sur le visage rajeuni tout en rondeurs sensuelles de la Mamounia, Sanjit Manku assurant alors : « Nous pouvons construire des lieux scintillants, glamour, puissants mais sans aucune pointe d’agressivité. Du coup, il n’y a jamais beaucoup d’angles.» Et Jouin de renchérir : « Les angles droits, ce n’est pas forcé-ment nous ! » n

« SUGGÉRER L’ENVIE DE RESTER LÀ POUR TOUJOURS, DE SAVOURER LE TEMPS D’UN

MOMENT DE PLAISIR. » Patrick Jouin

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ARTDEVIVRES’INSPIRER

À l’orientale Pour reproduire l’ambiance de La Mamounia,

ces lanternes, à poser ou à suspendre dedans comme dehors, revisitent avec un souffle contemporain

l’esprit des Mille-et-une Nuits. PAR ÉLODIE DECLERCK ET LUCIE TAVERNIER

Japonisante. Lampe « Hanabi », piètement en nickel

et diffuseur en verre soufflé et gravé à la main, Ø22 x H28 cm, 320 €, CFOC.

Classique. Lanterne solaire outdoor « Led Tink »

en aluminium gris, Ø15 x H25 x P15 cm, 99,90 €, Keria.

Texturée. Lampe « Seychelles » en métal et abat-jour

en verre soufflé, design Pierre Dubois

& Aimé Cécil, Ø30 x H70 cm, 1 180 €, Roche

Bobois.

Art déco. Lanterne « Smoki » en verre et laiton, H27,5 cm, 58 €,

Caravane.

Architecturée. Lanterne « Cube » en maté-

riau composite et revêtement de poudre métallique, métal doré laqué et verre Pyrex®, design Massimiliano Raggi, H71 cm, 1 056 €, Contardi

chez Lightonline.

Sophistiquée. Lanterne à suspendre « The

Others L » en fibres Dedon et aluminium, design Stephen Burks,

Ø45 x H78 cm, 1 030 €, Dedon chez Silvera.

Graphique. Lampe « Lantern Ambre » en polymère thermoplastique hautement transparent, design Fabio Novembre,

9,5 x 9,5 x H31 cm, 178,50 €, Kartell chez

Made in Design.

Ovoïde. Lampe rechargeable

« Lucerna » en aluminium et verre soufflé, design Luca Nichetto, Ø19 x H34 cm,

780 €, Ethimo.


ARTDEVIVRECURIOSITÉS

Ouverture imminenteÉcrin monacal pour donation d’exception

C’est l’actualité qui fait bruisser le monde culturel ! Aux confins du Poitou, de l’Anjou et de la Touraine,

l’Abbaye Royale de Fontevraud s’apprête à inaugurer un musée d’art moderne. À la Fannerie, anciennes écuries des mères abbesses, s’expose désormais la collection privée des Cligman, industriels du textile. Un dessin de

Degas, une toile de Derain, une œuvre d’art primitif, des verreries de Maurice Marinot ou une sculpture de Rodin entament ensemble un dialogue très personnel, grâce à la scénographie de Constance Guisset, qui s’est frottée

avec succès à ce site inscrit aux Monuments historiques. Comme avant elle le duo Jouin Manku, à qui l’on doit le

restaurant étoilé et l’hôtel de l’Abbaye. Musée d’Art moderne de Fontevraud – Collections nationales Martine et Léon Cligman - fontevraud.fr

Expo Le textile à l’heure danoise

Après un an et demi de travaux, la Maison du Danemark rouvre ses portes sur les Champs-Élysées avec une exposition d’art textile. En partenariat avec le fabricant de tissus Kvadrat, dix artistes

danois et français, peintres, sculpteurs, tapissiers ou photographes, explorent matières, couleurs et textures à travers des œuvres sensuelles et tactiles. En filigrane d’installations contemporaines

comme de tapisseries murales poétiques et graphiques, une réflexion sur le temps, l’espace et la forme, émerge. Au-delà, cet instantané de la scène actuelle danoise invite à découvrir la

métamorphose de ce lieu culturel, repensé par l’agence danoise COBE.« In a slow manner », du 3 février au 28 mars 2021 – maisondudanemark.dk

Champagne Coffret rebelle

Il fallait oser s’attaquer au jéroboam Blanc de Blancs de la maison Ruinart, dont la forme si emblématique est directement héritée

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SpiritueuxCollaboration au sommet

De la rencontre entre The Glenturret, plus ancienne distillerie d’Écosse en activité,

et la maison Lalique, cristallerie symbole du luxe à la française, est née une carafe

en édition limitée. En cristal brillant et givré, son motif évoquant un champ d’orge ondoyant

sous la brise au petit matin a été sculpté à la main par les artisans Lalique pour mettre en scène la robe dorée d’un single malt rare

de 33 ans d’âge. Deux œuvres d’art !The Glenturret Provenance, 320 exemplaires, 11 024 €,

theglenturret.com

Art africainUn nouveau visage

chez ArtcurialChristophe Person est depuis peu le directeur du département d’Art Contemporain Africain d’Artcurial,

maison de ventes aux enchères pluridisciplinaire. Engagé dans la promotion et la valorisation de la création de ce continent, il a pour

mission de développer cette spécialité à Paris et à Marrakech.

artcurial.com

Contract

Nouvelle urbanitéAdagio, leader de l’appart’hôtel, vient d’inaugurer à Paris Bercy Village un

concept d’appartement inédit destiné à essaimer en Europe, signé par

l’architecte d’intérieur Didier Versavel. Sa pièce maîtresse ? Un daybed design, urbain et multifonction, dessiné avec le

concours exclusif de Ligne Roset.adagio-city.com

PAR LUCIE TAVERNIER

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Origami. « Carmen », suspension à Led, en tissu blanc plissé et métal laqué, H200 x L128 x P128 cm. Pensée par le studio bruxellois PaulinePlusLuis pour la marque Hartô, 649 €, chez Keria.

Art déco. « Suspension 215 », pièce de collection en verre optique extra-blanc créée dans les années 30. H62 cm (hors hauteur de la tige, réalisée sur mesure), diamètre 25 cm, finition à la demande (ici nickel mat), à partir de 10 670 €, Atelier Jean Perzel.

Abstraction. Suspension « Tron » en laiton vernis, une création du sculpteur Éric de Dormaël pour DCW Éditions. Existe en quatre modules différents à assembler, prix sur demande, DCW Éditions.

Esprit mobile. Suspension « Screen XXL », 13 écrans en cannage noir gansés de tissu et structure en métal peint, équipée d’une cordelière textile et d’un pavillon en métal adaptable DCL, H90 x Ø150 cm, (hauteur totale 345 cm), 737,30 €, Market Set.


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Poétique. « Yanzi Sus-pension 1 », en acier laqué, laiton et verre soufflé, design Neri & Hu, éclairage Led, L156 x 31 cm, 1 350 €, Artemide.

À pleins tubes. Suspensions « Arbor Pendant 01 » en aluminium, acier inoxydable et plaquage chêne, design Karl Zahn. L73 x P27 x H28 cm, prix sur demande, Roll & Hill, chez Silvera Poliform Paris.

Raffiné. Lustre « Gravity » en métal finition dorée, design Kateryna Sokolova, H170 x Ø120 cm, 3 250 €, Forestier.


CHOISIRSECHAUFFER

BBC. Poêle à bois étanche à double flux (prise d’air de combustion par le conduit de fumée) adapté aux maisons et bâtiments basse consommation, rendement 82 %, « Slimfocus », 7 681 € HT, Focus.

Rotative. Cheminée suspendue au bio-éthanol offrant une vue intégrale sur les flammes, « Thales », prix sur demande, Glamfire.


Gain de place. Poêle à pellets étanche et ventilé de profondeur réduite (28 cm), porte en fonte et façade en acier, rendement jusqu’à 93 %, « Alea », à partir de 2 244 € HT, MCZ.

Puissant. Ce poêle à bûches est idéal pour chauffer une grande pièce ou un espace ouvert, large porte incurvée, panneaux de convection en option, rendement 80 %, « Cove 3 », à partir de 3 589 € TTC, Charnwood.

Le feu mis en scène. Foyer encastré à large vitre escamotable (125 cm), excellent rendement (76 %). Disponible en de multiples dimensions, en simple ou double face, nombreuses finitions (cadres, devantures, habillages et sur mesure). « Stûv 21/125 », à partir de 5 091 €, Stûv.

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De la chaleur plein la vue Que l’on préfère se chauffer avec un poêle à bois ou électrique, une cheminée ou un radiateur, dans tous les cas, il est possible de le faire avec élégance, voire de façon spectaculaire ! DOSSIER RÉALISÉ PAR BÉNÉDICTE LE GUÉRINEL

Poêles design et performantsLes poêles à bois savent désormais jouer la carte du design. Les fabricants proposent aujourd’hui des appareils qui s’intègrent parfaitement dans les intérieurs contemporains, des modèles aux lignes plus minimalistes. D’autres sont savamment travaillés à la façon de sculptures d’acier faisant converger tous les regards. Même les poêles de masse, dits à accumulation, pourtant imposants, soignent leur style. Le look traditionnel régional cède la place à des esthétiques épurées aux coloris sobres.

Concernant la performance des matériaux, l’acier monte plus vite en température et chauffe rapidement la pièce. La fonte possède une plus grande inertie et restitue longuement la chaleur par rayonnement. Pierre, brique ou béton, utilisés pour les poêles de masse, stockent l’énergie et la restituent jusqu’à plus de 24 heures après l’extinction du feu.

Décorative attitude côté cheminéesLa cheminée à foyer fermé – à ne pas confondre avec l’insert, encastré dans un foyer existant – peut s’offrir


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Grand format. Foyer au gaz d’une longueur de 179,6 cm, pilotage par télécommande, rendement 81,8 %, « S1700/370 », 7 470 € TTC, Seguin.

Connecté. Façade en glace de verre massive auto-rayonnante, soufflerie intégrée, régulation ultra-précise, « Campaver Bains Ultime 3.0 », 1 536 € TTC, Campa - Muller Intuitiv.

Totalement cintré. Radiateur à eau chaude en acier chromé, design Leo Salzedo, « Archibald », 1 076 € HT, Acova.

Graphique. Radiateur à chaleur douce avec façade en Corian® avec effet « vagues », s’adapte seul aux habitudes de vie des habitants, pilotable à distance, « Irisium », à partir de 1 403 €, Atlantic.

Bi-matière. Cheminée à bûches en pierre bleue du Hainaut et soubassement en mélaminé coloris Chêne Milano, rendement 73,4 %, « Chanclair », à partir de 9 674 € TTC, Cheminées Philippe.

Défi architectural. Foyer à bûches en acier brut de 8 mm d’épaisseur formant une unité avec l’escalier grâce à un mur de soutien en béton, « RIII », prix sur demande, Rüegg.


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n’importe quelle esthétique, de la plus simple à la plus sophistiquée puisqu’elle est fabriquée sur mesure. Son corps en acier ou en fonte à double-paroi chauffe à la fois par convection et par rayonnement. Les dimensions de l’appareil doivent être adaptées au volume à chauffer. C’est pourquoi, dans un vaste espace, on trouve des cheminées de taille parfois impressionnante. Encastrer une cheminée dans un mur entre deux pièces permet d’avoir une vision du feu des deux côtés. Attention, si le conduit traverse une pièce située au-dessus, il devra être doté d’un caisson de protection. Plus spectaculaires encore, les cheminées suspendues sont idéales dans de très grands volumes car la chaleur rayonne tout autour. Dans une pièce cathédrale, l’effet est encore plus bluffant avec la vue sur l’immense conduit tombant du plafond.

Cheminées au gaz : ultra contemporainesLes cheminées au gaz offrent de nombreux avantages : allumage par télécommande, pilotage à distance, chauffage efficace et à la carte, jolies flammes... Autre atout, leur design. En effet, il est possible d’obtenir des cheminées de plus de deux mètres de long pour un rendu visuel tout à fait exceptionnel. Sans parler de la personnalisation du décor avec de fausses bûches, des galets immaculés, de fausses braises, du gravier blanc… et des jeux de miroirs qui démultiplient les effets de flammes. En termes d’encadrement, tout est possible. Et l’on peut même encastrer la cheminée dans le mur à n’importe quelle hauteur, et opter pour une, deux, voire trois faces vitrées.

Des radiateurs résolument arty Certains radiateurs poussent l’audace décorative jusqu’à devenir des œuvres d’art. On en trouve désormais qui arborent des formes de sculptures abstraites et d’autres qui se confondent avec des tableaux d’artistes peintres.

D’ailleurs, les marques n’hésitent pas à nouer des partenariats avec des designers pour aller toujours plus loin dans le style : modèles posés au sol, suspendus au plafond, faisant office de séparation dans la pièce… Si l’acier et l’aluminium restent les matériaux de prédilection, l’originalité passe aussi par l’utilisation de matières plus rares comme la pierre, la lave, l’ardoise, le verre, le miroir ou encore le Corian® et autres Solid Surfaces. Le design ne doit pas

faire oublier l’efficacité. La plupart des radiateurs nouvelle génération sont à inertie. Très économiques (de 30 à 45 % d’économies d’énergie par rapport à d’anciens modèles), ils offrent en outre un excellent confort thermique en diffusant une chaleur douce et homogène particulièrement agréable. En effet, le corps de chauffe du radiateur (solide ou liquide) stocke la chaleur puis la restitue lentement, même après arrêt de l’appareil, ceci sans dessécher l’air ambiant. n

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Anti-odeurs. Frigo-congélateur side-by-side équipé d’un filtre à charbon actif FreshAir qui purifie l’air en circulation et retient les odeurs désagréables, 8 tiroirs, 268 litres, « BLU Performance SGNef 4335-21 », 1 999 €, Liebherr.

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Respectueux de la peau. Lave-linge avec programme « Anti-allergie » conçu pour les vêtements nécessitant un entretien spécial pour détruire les germes, et adapté aux personnes souffrant d’allergies cutanées, « W6124XW », 1 999 €, Asko.

Deux en un. Nettoyage intelligent pour cet aspirateur-robot tout-terrain de petite taille, qui offre une double fonction d’aspiration et de lavage, « HGO-300 », 299 €, Hoover.

Sans fil. Aspirateur multi-cyclonique qui minimise la perte d’aspiration et filtre 99,999 % des particules, très léger (1,48 kg), autonomie 60 mn, « Samsung JetTM 75 », 549 €, Samsung.

Extra clean. Lave-vaisselle connecté avec zone pour les plats les plus sales, élimine les résidus incrustés à l’origine des mauvais germes grâce à trois buses d’eau rotatives à arrosage constant dans le panier supérieur, « SMI8YCS01E Série 8 », 1 149,99 €, Bosch.

Ingénieux. Lave-linge associant deux technologies distinctes, le Smart Dual Spray et le système antibactérien ABT, qui garantissent une propreté de la machine et du linge, « I-Pro Series 7 », à partir de 549 €, Haier.

Sus aux virus et bactériesLa pandémie qui a touché la planète nous incite à revoir nos règles d’hygiène. Aujourd’hui, une maison propre n’est plus suffisante. Il faut combattre au mieux microbes et agents infectieux. Zoom sur les parades disponibles.DOSSIER RÉALISÉ PAR BÉNÉDICTE LE GUÉRINEL

e rapport est étroit entre hygiène et santé, plus encore lorsque frappe une pandémie

telle que la Covid-19. Pour obtenir une maison exempte de virus et bactéries, il existe différentes solutions. Mais attention, désinfecter ne suffit pas. Il faut avant tout nettoyer taches, saletés et moisissures afin de limiter les risques de voir apparaître des germes pathogènes. La désinfection permet d’éliminer ensuite microbes et agents infectieux et rompre ainsi la chaîne de contamination lorsque quelqu’un est malade dans le foyer.

Électroménager bactéricideCertains réfrigérateurs disposent d’un traitement antibactérien. Ce système fonctionne grâce aux parois internes de l’appareil, recouvertes d’un composé inorganique à base d’ions d’argent. Comme l’air dans le réfrigérateur est sans arrêt en mouvement, les bactéries et autres micro-organismes sont déplacés avec lui et sont détruits dès qu’ils entrent en contact avec l’argent. Du côté des lave-linges, quelques fabricants proposent des modèles permettant de désinfecter le linge grâce à certaines options. La technologie à l’oxygène actif, par exemple, produit un phénomène d’électrolyse qui élimine les bactéries dès 30°. Autre option, celle qui

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Connecté. Purificateur d’air avec 5 étapes de purification, retient les particules polluantes et traite les mauvaises odeurs et bactéries pour un résultat absolu, « Pure A9 », 449,99 €, Electrolux.

Compact. Appareil capable d’éliminer 99,5 % des polluants aériens et 99,9 % des virus dans l’air traité, détruit COV et mauvaises odeurs, indication colorée de la qualité de l’air, « Purificateur série 800 », 169,99 €, Philips.

Breveté. Purificateur d’air haute performance reposant sur une technologie Airocide brevetée par la NASA, élimine les allergènes dans l’air et 99,99 % des virus, bactéries et moisissures aéroportés, « APS 200 PM 2.5 », 999 €, Abiotec chez Cdiscount.

Trois en un. Appareil permettant de purifier, ventiler et chauffer, filtres HEPA et à charbon actif, technologie Dyson Cryptomic™ qui détruit le formaldéhyde en continu, détecte et affiche en temps réel la qualité de l’air, « Pure Hot+Cool Cryptomic™ », 699 €, Dyson.

Sans fil. Station de charge à induction 2-en-1 pour smartphone avec stérilisateur UV-C intégré, design Manuela Simonelli et Andrea Quaglio, « Oblio », 79,90 €, Lexon.

Rapide. Purificateur d’air combinant un ioniseur et un filtre HEPA 13, élimine bactéries et virus (dont le coronavirus), sensation de propreté, programme rapide, réglage de la puissance, « Hygiène Shield », 219,99 €, Beko.

Chaud et froid. Climatiseur réversible avec purificateur d’air PM1, offre une qualité d’air avancée qui neutralise les odeurs, les substances nocives et tue les particules supérieures à 0,1 micron, prix sur demande, LG.

consiste à injecter de l’air dans l’eau de lavage afin de créer une mousse où la lessive est déjà dissoute avant d’entrer en contact avec le linge. La vapeur d’eau, combinée à un programme de lavage, permet également d’éliminer bactéries et allergènes présents sur les vêtements. En ce qui concerne les lave-vaisselles, certains appareils disposent d’une fonction antibactérienne, hygiène ou stérilisation, particulièrement utile pour les biberons et les planches à découper. Il s’agit d’un lavage/rinçage/séchage à haute température (à partir de 65°), qui garantit une élimination plus efficace des germes. Les aspirateurs également, s’ils sont dotés d’un bon système de filtration et d’une isolation renforcée, sont capables de filtrer l’air pour en éliminer les particules allergènes. Les filtres HEPA (en particulier H13 et H14), EPA (E12) et ULPA sont les plus efficaces en débarrassant l’air des particules les plus fines (de l’ordre du micron). Il faut toutefois les laver et/ou les changer tous les 6 à 12 mois pour qu’ils gardent toute leur efficacité et conservent une puissance d’aspiration optimale.

Purifier l’air ambiant L’air qui circule dans nos logements, bureaux et autres espaces confinés est 8 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur avec ses fumées d’échappement et industrielles. Vicié, il provoque allergies, problèmes respiratoires et maux de tête. Dans ce contexte, le purificateur d’air prend tout son sens. Cet appareil filtre et supprime les polluants pour assainir l’air ambiant. Celui-ci est aspiré puis passe par une série de filtres, chacun jouant un rôle particulier. Le pré-filtre capte les microparticules (grosses poussières, poils d’animaux…). Le filtre HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aériennes) retient les acariens, pollens, moisissures, bactéries et virus de plus de 0,3 micron. Le filtre à charbon actif absorbe les composés chimiques tels que l’ozone ou les gaz toxiques et détruit les mauvaises odeurs.


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Il existe des purificateurs d’air fonctionnant par catalyse, qui détruisent les polluants sans rejeter d’ozone. Dans tous les cas, l’appareil doit être adapté à la taille de la pièce, et si possible certifié par un laboratoire indépendant. Certains appareils « intelligents » intègrent un logiciel permettant de visualiser la qualité de l’air, d’enregistrer les données de mesure et de faciliter la maintenance.

De multiples solutions de désinfection Avec le coronavirus, on a vu apparaître des stations de désinfection avec technologie UV. Elles sont très pratiques pour aseptiser en quelques minutes les objets du quotidien fréquemment utilisés par une ou plusieurs personnes de la famille : clés, carte bleue, portefeuille, lunettes, téléphone, télécommande, tablette, biberons, petits jouets… Pour une cuisine particulièrement hygiénique, il existe des plans de travail antibactériens. Ceux en Solid Surface, par exemple, tels que le Corian®, le Hi-Macs® ou le Dekton®, sont non poreux et donc antibactériens. L’absence de joints apparents empêche les infiltrations d’eau et donc la prolifération de microbes, germes et moisissures, raison pour laquelle ces matériaux ont tout d’abord été utilisés dans les laboratoires et les hôpitaux.Également, les robinets sans contact se démocratisent. À déclenchement électronique, ils se mettent en marche dès qu’ils détectent un mouvement devant le capteur. Cela évite de toucher le robinet et d’y échanger des bactéries. Il existe aussi des plaques de déclenchement de chasse d’eau sans contact pour les toilettes. Enfin, la technologie vapeur est désormais utilisée par des produits nomades permettant non seulement de défroisser les vêtements mais aussi de les désinfecter. Ces appareils se développent pour purifier les coussins, les poignées de porte, les rampes d’escalier, les jouets, etc. De quoi vivre avec l’esprit plus tranquille. n

Check du coude. Technologie EasyTouch : il suffit de toucher le mitigeur à l’aide du poignet ou du coude pour un contrôle parfait du débit de l’eau, bec orientable et mousseur extractible en option, « Minta Touch », 531 € TTC, Grohe chez Au Fil du Bain.

Unique. Plan de travail en céramique photocatalytique certifiée ISO, antibactérienne, anti-pollution, anti-odeurs et facile à nettoyer grâce à l’application de dioxyde de titane (TiO2) et d’argent sur le plan, sur devis, « Caranto Ker » Veneta Cucine.

Nomade. En plus de lisser et d’embellir les fibres délicates, ce purificateur-vapeur élimine 99,9 % des virus (dont le coronavirus) et bactéries et 100 % des acariens présents sur textiles et objets du quotidien, « Iggi », 199 €, Laurastar.

Vertueux. Salle de bains en Dekton®, matériau remarquable en termes de résistance aux UV, aux rayures et aux chocs thermiques, très faible porosité qui empêche le dépôt et l’incrustation de bactéries et virus, prix sur devis, Cosentino.

Non poreux. Salle de bains en Krion® Coverlux™, matériau constitué de minéraux, résines et pigments, offrant durabilité, hygiène et facilité d’entretien, 944,83 € la plaque de 2440 x 1220 x 10 mm, Porcelanosa.

En papier. Cuisine en Fenix, un matériau fait de papier et résines thermodurcissables, opaque, doux au toucher, anti traces de doigts, surface fermée qui empêche la poussière et l’eau de s’infiltrer, sur devis, Fenix.

Infrarouge. Plaque de chasse d’eau sans contact,

activation commandée par capteur infrarouge,

déclenchement mécanique en option, économie d’eau

3/6 litres, « SIGMA10 », 750 € HT, Geberit.


CHOISIRDÉCORER


Le + tendanceAvec ce décor mural, conçu en hommage aux architectes et designers italiens des 60’s comme Gio Ponti, Nobilis réinterprète le cabinet de curiosités. Minéraux, planètes et objets fantas-més peuplent ici les tablettes de l’étagère d’un collectionneur imaginaire. « Curiosités », collection Grand Angle, 411 €, le panneau de 280 x 330 cm, Nobilis.

Papiers peints et tissus d’éditeurs Les bons accordsRéminiscences architecturales en Technicolor, inspirations métissées, décors blanc de blanc – ou presque – et effets de matières plus vrais que nature se disputent la vedette des dernières collections des plus grands éditeurs de textiles et de revêtements muraux. DOSSIER RÉALISÉ PAR CÉLINE DE ALMEIDA

Archi stylé Cette tendance audacieuse, voire excentrique, s’inspire de symboles architecturaux classiques, tels que les colonnes et les arches, ou de motifs graphiques, issus de mouvements artistiques majeurs comme les Arts déco, et fait souffler un vent de fraîcheur sur les murs des intérieurs,

modernes ou classiques. Son signe distinctif ? Une palette de couleurs vives pour une touche décalée. Les textiles jouent la carte de la sobriété dans un camaïeu de couleurs coordonnées ou misent sur des dessins abstraits en noir et blanc pour un contraste ultra désirable.

Précieux. Découpé et positionné à la main selon une technique traditionnelle d’incrustation, ce revêtement mural en marqueterie de bois se décline en différents coloris et motifs. « Sycamore », 160,37 € le mètre linéaire, Omexco.

Abstrait. Des motifs arty, évoquant irrésistiblement le mouvement de Memphis, pour ce papier peint réalisé en collaboration avec l’atelier de céramique aixois Buffile. « Vrillette », papier peint intissé, laize 140 cm,179 € le mètre, Pierre Frey.

Graphique. Cette reproduction reprend les codes Art déco en alternant courbes et lignes géomé-triques. « Portulan de Marco Polo », papier peint intissé, 3 coloris au choix, disponible sur mesure, panneau de 360 x 280 cm, 1 290 €, Quinsaï.

“Formes architecturales et

géométriques s’invitent sur les murs à travers de grands décors panoramiques. Des touches de couleurs ou objets fantastiques, l’ancrent dans un monde onirique. » ÉRIC VALÉRO, DIRECTEUR ARTISTIQUE, NOBILIS


Le + tendanceUn effet peau de serpent pour ce tissu en jacquard de soie, élaboré à partir d’un dessin d’archive. Son signe distinctif : des effets mats et brillants nés du contraste entre le satin de soie et la trame de viscose et lin. Idéal pour confectionner des rideaux ou habiller des sièges. « Propolis », collection French Riviera, 8 coloris au choix, laize 144 cm, 199 € le mètre linéaire, Misia.

Alliances ethniques Le style tribal s’exporte sur les murs et les surfaces textiles des intérieurs en quête d’évasion. Direction l’Afrique : du nord, avec des rideaux inspirés des motifs graphiques des tapis marocains, au sud, au gré de fauteuils habillés

de tissu wax revisité, sans oublier l’Inde, à travers une palette de couleurs épicées : curry, ocre ou safran… Les papiers peints ne sont pas en reste avec des créations hautes en couleur, en version abstraite pour les adeptes des ambiances contemporaines, ou naïve pour les amateurs de premier degré.

Raffiné. Version chic et colorée des imprimés navajo, ce motif est proposé en plusieurs duos de couleurs vibrantes : violet et jaune, rose et orangé ou bleu et vert. « Alps », papier peint intissé, à partir de 158 € le rouleau de 1005 x 100 cm, Missoni Home.

Réminiscence. Direction le Sahara avec ce tissu brodé dont les motifs s’inspirent des maisons traditionnelles d’Oulata. Échappée, collection Escale, en coton jute et polyester, 4 coloris au choix, laize 137 cm, 198 € le mètre linéaire, Élitis.

Ludique. Cette réinterpré-tation colorée de la toile de Jouy met en scène le thème de l’oisiveté. Nappe en popeline de coton, 270 x 170 cm, 310 €, Maison Thevenon et Victor Cadène chez French Cliché/Studio Marant.

“Les motifs africains réinventés et les

colorations chaudes, mêlées de vibrations d’émeraude, de bleu, de safran et d’oranger, apportent un souffle plus contemporain dans le monde du textile. » ARIANE DALLE, DIRECTRICE ARTISTIQUE TEXTILE D’ÉLITIS

In&out. Le wax revisité s’exporte jusque dans le jardin grâce à cette collection déclinée dans différents coloris attrayants. « Talete », tissu outdoor 100 % trevira (non feu), laize 140 cm, 156 € le mètre linéaire, Rubelli.

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Le + tendanceIncontournable en décoration intérieure, le motif visage se décline ici en version chic et épurée, blanc sur un fond sable. Des dessins presque abstraits, comme tracés d’un coup de crayon, capables de se fondre dans un décor immaculé. De quoi rhabiller son canapé ou ses fenêtres pour l’hiver ! « Epsilon », 100 % coton, laize 140,5 cm, 37,40 € le mètre linéaire, Scion chez Au Fil des Couleurs.


Le + tendanceCette maison d’édition, lancée en octobre der-nier, invite des artistes contemporains à transpo-ser leurs œuvres dans l’univers de la décoration intérieure, et plus précisément de la décoration murale. La preuve en image, avec ce décor aux strates colorées, inspiré de l’art nippon éponyme, imaginé par le studio américain Porter Teleo. « Kintsugi », prix sur demande, Asteré.

White spirit Luminosité et esprit cocooning sont au rendez-vous de cette ambiance chic et minimaliste, évoquant irrésistiblement un chalet contemporain. Au programme : des revêtements immaculés, mettant en scène une large palette de faux unis texturés, sublimés par des tissages douillets sur

les assises, comme par exemple la laine bouclette, star incontestable de la saison. Seules exceptions à la règle, les touches de couleurs inspirées des différentes nuances du bois – en clin d’œil à l’architecture de haute montagne – viennent, si besoin, réchauffer l’ensemble.

“Il ne s’agit pas de repartir d’une toile

blanche, mais plutôt d’une envie de matières et de textures qui se traduit par un retour au naturel et un éloignement des fibres synthétiques. » PIERRE FREY, DIRECTEUR COMMUNICATION, PIERRE FREY PARIS

Subtil. Ce faux uni aux motifs délicats apportera relief et texture aux décors monochromes, sans trop attirer le regard. « Amala », tissu 100 % acrylique, 5 coloris au choix, laize 141 cm,168 € le mètre linéaire, Pierre Frey.

Texturé. Un coloris naturel pour ce tissu bouclé graphique rythmé par de fines rayures. « Helsinki », collection Signature Borealis, en laine et lin, laize 136 cm, 189,20 € le mètre linéaire, Lelièvre Paris.

Matelassé. Deux couches de textile, garnies de ouate et maintenues par des coutures dessinant des alvéoles en relief, confèrent à ce tissu un effet cocooning. « Sycamore », laize 146 cm, 69 € le mètre linéaire, Thevenon.

Tendance. Véritable best-seller de cette saison, le tissu bouclette se décline ici dans une version chic et douillette. « Oceano », en coton, viscose et lin, coloris Snow, laize 140 cm, 165 € le mètre linéaire, Dedar.

Cette saison, les revêtements et tissus d’éditeurs jouent la carte du naturel pour habiller les intérieurs en quête d’authenticité. Des papiers peints marquetés ou recouverts d’écorces, des décors panoramiques et des effets de matières ultra réalistes, marbrés ou mouchetés, rehaussés de notes métalliques, pour une atmosphère sereine et

cossue. Les textiles, déclinés dans un camaïeu or et terracotta, des roses doux et une large palette de gris/bruns, installent des ambiances chaleureuses avec des textures riches et savamment coordonnées.

Sur mesure. Des effets de matière plus vrais que nature pour ces décors muraux entièrement person-nalisables. « Onix », collection Grain Attraction, à partir de 53 € le m2 sur support non tissé, CO.DE.

Au naturel. Mention spéciale pour ce revêtement mural en liège sur intissé, un matériau durable et parfaitement à sa place dans les intérieurs contemporains. « Alternative », largeur 91 cm, prix sur demande, Casamance.

Audacieux. Ce motif haut en couleur évoque la texture particulière de l’ambre. « Storm Blotch Superwide », tissu en velours jaune, 100 % coton, laize 93 cm, 177 € le mètre linéaire, Timorous Beasties.

“Les textures naturelles, directement inspirées

de la terre, de la pierre, et des métaux précieux, apportent apaisement et équilibre à nos intérieurs. » CÉLIA MONTMARTIN, STYLISTE CHEZ CASAMANCE

Moderne. Les motifs de ce tissu jacquard rendent hommage au travail géométrique de l’architecte américain Frank Lloyd Wright. « Ennis », en lin, coton et fibres synthétiques, laize 140 cm, 35,66 € le mètre linéaire, Agena.

Retour aux sources

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Baignade naturelle. En neuf comme en rénovation, ce procédé écologique permet de créer un bassin de nage sans produits chimiques grâce à une zone de régénération associée, qui assure naturellement la filtration. Réalisation Biopool Olivier André, Bioteich®.

Écologique. Sur mesure en panneaux en acier ondé, cette piscine éco-responsable est chauffée par des panneaux solaires et par une couverture spéciale qui sécurise également le bassin. De plus, son système de filtration consomme peu d’énergie. Waterair.

Graphique. Voici un couloir de nage de 10 m de long sur 2,5 m de large qui s’intègre idéalement à son terrain. Il est doté d’un discret escalier et installe un style contemporain par-faitement coordonné avec la plage en pierre naturelle. Irrijardin.

Vue imprenable. Cette piscine de 8 x 4 m, en maçonnerie tradition-nelle avec débordement, surplombe le lac d’Annecy et s’accompagne d’un spa intégré dans la plage en bois. Architecte Arquitect Conception, réalisation Aqua Premium (74), Carré Bleu.

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Piscine, les tendances d’un été réussiEt si le bonheur n’était qu’à quelques brasses ? Aujourd’hui, la piscine n’est plus un signe extérieur de richesse et se met à la portée de tous et de toutes les envies. DOSSIER RÉALISÉ PAR OLIVIER WACHÉ

près être restés chez nous des semaines durant, plus de force que de gré en raison

de la pandémie et des mesures de confinement, un besoin d’extérieur se fait plus que jamais ressentir. Mais dans un contexte où tous nos repères changent, profiter de la vie « comme avant » n’a rien d’assuré. Voilà pourquoi la piscine privée prend aujourd’hui une toute autre dimension. À elle seule, elle symbolise tout ce à quoi nous aspirons : la promesse d’une bulle de bien-être dans un espace sécurisé,

des moments qui conjuguent sport, détente et plaisir. L’engouement pour la piscine n’est d’ailleurs pas une vue de l’esprit : selon la Fédération des Professionnels de la Piscine et du Spa (FPP), le marché en France a progressé malgré la situation de 6,3 % en 2020 par rapport à 2019, soit près de 175 000 bassins supplémentaires dont 58 000 piscines enterrées.Plus créatif que jamais, le secteur rivalise d’offres pour combler les attentes des consommateurs, qu’il s’agisse d’un solo, d’un couple, d’une famille plus ou moins nombreuse et

quel que soit l’âge des utilisateurs. Même le lieu n’est plus un critère déterminant pour l’acquisition d’une piscine, puisqu’il existe aujourd’hui une gamme de bassins qui s’intègrent partout : en intérieur ou en extérieur, à la campagne sur un grand terrain comme dans une maison de ville disposant d’un petit carré de verdure… Et les défenseurs de l’environnement seront comblés, puisqu’aujourd’hui les équipements optimisent la consommation d’eau et il existe sur le marché des solutions écologiques avec les bassins naturels qui évitent les traitements.

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Géométrique. Familiale, cette piscine en gunite (béton armé projeté) avec revêtement Quartzroc® HPM Gris se compose d’un grand bassin de 9 x 4 m et d’un petit de 2,5 x 3,5 m offrant une plage immergée. Ils sont séparés par des plots assurant la sécurité. Diffazur Piscines.

Dedans dehors. Trophée d’Or 2019 de la FPP, caté-gorie piscine d’exception, ce bassin miroir de 11 x 3,5 m installé entre intérieur et extérieur est équipé d’un fond mobile qui se relève et recouvre l’eau. Réalisation Piscine JMS, L’Esprit Piscine.

Parfaite intégration. Cette piscine « Bora » de 12 x 5 m est équipée d’un escalier Largeo qui occupe toute la largueur du bassin et en facilite l’accès. Un liner gris clair a été choisi pour la note contemporaine. Aquilus.

XS. Ce modèle « Bo3.5 » sur mesure offre un bassin de moins de 10 m2 à structure en aluminium double peau breveté, avec volet immergé gris dans le même ton que le liner coloris ardoise. Un escabanc permet une entrée en douceur dans le bassin. Piscinelle.

Sportive. Cette piscine en forme de couloir de nage offre un bassin de 11 x 3 m équipé d’un liner gris foncé et d’un escalier d’angle maçonné. Elle est entourée d’une plage en bois composite gris anthracite. Desjoyaux.

Architectural. Trophée d’Argent 2020 de la FPP, catégorie piscine d’exception, ce couloir de nage de 15 x 3,5 m équipé d’un escalier de 4 marches, crée un superbe effet graphique avec son liner Armakor Gris Noir. Réalisation PSB Tradition, Everblue Piscines.

Discrète. Trophée d’Or 2020 de la FPP, catégorie piscine de moins de 10 m2, cette réalisation de 5 x 2 m avec pompe à chaleur est dotée d’un fond mobile en bois qui se confond parfaitement avec la plage en ipé. Piscines de France Bordeaux.

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En pleines formes…La seule limite semble donc être l’imagination. Les piscinistes sont disposés à réaliser tous les souhaits de leurs clients, à commencer par la forme. Libre, c’est-à-dire sans angle (en haricot, ronde, ovale…) ou géométrique, les bassins la déclinent à l’envi. Côté tendances, en dehors du traditionnel rectangle, le carré et le couloir de nage séduisent depuis quelques années. L’un comme l’autre sont un atout à la fois esthétique et pratique. Bassin long (de 15 à

d’un espace pour discuter, se reposer, bronzer tout en étant agréablement rafraîchi. Autre avantage : la plage immergée est agréable pour qui ne sait pas nager et pour jouer avec les enfants. Cet aménagement a pris le pas sur le traditionnel escalier, mais il peut aussi se combiner avec quelques marches discrètes qui permettent de rejoindre la partie profonde du bassin. Pour donner à sa piscine un effet « waouh », rien de tel qu’un fond mobile. Relevé, il dissimule totalement la piscine et laisse apparaître peu à peu le bassin lorsqu’on l’actionne. Le système à débordement est un autre aménagement surprenant qui permet à l’eau de s’écouler librement sur un côté. Sans bordure

25 m) et étroit (2 à 3 m), le couloir de nage s’intègre harmonieusement à son environnement. Il évoque une rivière qui passerait au fond du jardin, un bassin d’ornement, et il y ajoute le plaisir de pouvoir effectuer des longueurs en toute quiétude. Il plaira donc autant aux amateurs de style qu’aux sportifs. La piscine carrée séduit aussi pour la rigueur de sa silhouette qui apporte du caractère au jardin. Elle se décline en tout petit modèle de moins de 10 m2, confortable pour

ni margelle, la ligne d’horizon est ainsi dégagée et offre une vue imprenable. C’est un choix idéal par exemple pour mettre en perspective une vue sur mer. Le débordement est souvent associé à la piscine à effet miroir laquelle, lorsqu’elle est inutilisée, offre un effet saisissant avec sa surface parfaitement immobile. Depuis quelques années, certains piscinistes vont encore plus loin dans le sensationnel et proposent des constructions intégrant le verre transparent sur au moins un côté du bassin. L’eau semble ainsi comme en lévitation. Avec des éclairages adaptés, la piscine devient alors un élément véritablement spectaculaire, de jour comme de nuit. n

se rafraîchir et pratique car cette superficie ne nécessite aucune demande d’autorisation. Également, le carré peut prendre ses aises dans de grandes dimensions, voire se distinguer en se multipliant pour se déployer en L ou en T avec originalité.

Tout est permis…Il n’est pas rare qu’une piscine se complète d’une plage immergée, un élément très en vogue actuellement. Son atout est d’offrir la possibilité

ACTUSTENTATIONS


HIGH SOCIETY, OU L’ART DE SUBLIMER LA LITTÉRATURE À TRAVERS L’OBJETAvec sa dernière édition limitée, Baobab Collection célèbre le retour d’un classicisme intemporel où passion, magnificence et romantisme se font l’écho d’une bourgeoisie so chic !

La collection High Society, allégorie des protagonistes et héros d’une littérature passionnée, renvoie à un monde sophistiqué où parfums et décoration ne font plus qu’un. Les dernières créations de la marque belge de bougies parfumées et diffuseurs « Grand Luxe » sont le prétexte à une créativité mise au service de l’objet comme à celui de l’univers olfactif qu’il renferme. Les bougies sont habillées d’un écrin de verre soufflé bouche, boosté par des motifs graphiques Art déco gravés à la main.Au-delà d’être les symboles d’une époque, Gatsby, Louise et Swann, héros de récits que nous avons toutes et tous en mémoire, se transmuent en de véritables objets à poser, à admirer. Quant aux fragrances associées, elles sont le parfait miroir de la magnificence d’une vie hors du commun.Les parfums d’encens et d’ambre encapsulés dans un verre vert foncé reflètent ainsi toute la séduction précieuse et impalpable d’un Gatsby toujours aussi magnifique. Pour Swann, représentation idéalisée de toute la pensée romantique des salons littéraires du XIXe, c’est un parfum léger et mystérieux. Et pour se faire l’écho de toute la complexité du personnage de Louise de Rênal, le parfum s’est doté d’effluves sensuelles et passionnées, issues d’un mélange de baies, de jasmin et de fève de tonka, sublimé dans un écrin rouge profond.

Des fragrances aux allures bourgeoises voire aristocratiques déclinées en grands diffuseurs Totem, disponibles en 5 et 2 litres, et mini Totem. Édition limitée de bougies et grands diffuseurs de parfums, à partir de 94 €. www.baobabcollection.com

PRÉCIEUSE SECONDELa manufacture horlogère suisse Frédérique Constant introduit « Small Seconds » dans sa collection Ladies Automatic, un modèle tout en technicité, aux formes sensuelles. Son boîtier de 36 mm, ultra féminin, se décline en deux finitions, acier ou acier plaqué or rose, et révèle un cadran au motif guilloché où, à 9h, la petite seconde prend place au centre d’un disque soleillé. À 6h, s’ajoute un guichet indiquant la date, harmonisé à la couleur du boîtier.Cette nouvelle ligne offre le choix entre trois tons nacrés de cadran – blanc, bleu ou brun – et se pare d’un bracelet en cuir d’alligator qui vient parachever toute son élégance. Animée par un mouvement mécanique à remontage automatique, visible au verso, cette pièce horlogère « Swiss Made » garantit une réserve de marche de 38 heures.

Ladies Automatic Small Seconds à partir de 1 495 € www.frederiqueconstant.comDistribuée chez les horlogers-bijoutiers et dans les grands magasins. Point de vente : 01 48 87 23 23


UNE ARCHITECTURE COMPLEXE MISE À NU La « Newport Squelette » automatique, lancée par l’Atelier d’Horlogerie française Michel Herbelin, dévoile sans complexe son intimité. Dédiée exclusivement à la gent féminine, cette montre magnifiée par un bracelet mesh, réalisé à partir d’un maillage tout en acier inoxydable poli et facetté, se démarque par son parti pris audacieux : la totale transparence ! Éditée en série limitée à 300 exemplaires, cette pièce horlogère made in France, étanche à 100 mètres, mise sur le design aux tons bruts et industriels du mécanisme décoré à la main. Son cadran transparent avec rehaut argenté auxquels s’ajoutent des index en nickel, recouverts de matière luminescente, met en exergue un mouvement automatique et révèle toute l’orchestration du temps. Amatrices de belles mécaniques ? Foncez !

À partir de 1 990 € www.michel-herbelin.com Distribuée chez les horlogers-bijoutiers et dans les grands magasins. Point de vente : 03 81 68 67 67

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1965 : Jean Perzel associe la lentille de Fresnel au bronze pour sublimer la lumière.Ainsi débute la légende…

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