Avril 2015

E n 2010, les exploitations ayant leursiège dans les deux entités compo-sant la future région Languedoc-

Roussillon – Midi-Pyrénées mobilisent autotal 103 300 unités de travail annuel (UTA).L’essentiel de cette force de travail est em-ployée de manière permanente dans les ex-ploitations. La main-d’œuvre saisonnière,qui représente 11 % du volume de travailglobal mobilisé, a plus de poids en Langue-doc-Roussillon (en mobilisant 15 % des UTAtotales, principalement en arboriculture etviticulture), qu’en Midi-Pyrénées (8 %).

Un peu plus de 140 200 personnes travail-lent à titre permanent dans les exploitationsagricoles de la nouvelle région, ce qui re-présente 90 000 unités de travail annuel(UTA). Languedoc-Roussillon - Midi-Pyré-nées figure ainsi à la 2ème place du palmarèsmétropolitain, devancée par Aquitaine - Li-mousin - Poitou-Charentes (167 300 per-sonnes, 112 600 UTA) et suivie par Au-vergne - Rhône-Alpes.

En ce qui concerne le taux de féminisationdans l’emploi agricole permanent, avec32 % des effectifs qui sont féminins, il estlégèrement supérieur dans la future régionà ce qui est observé dans la moyenne na-tionale. En revanche, la quotité de travaildes femmes y est en général plus faiblepuisque les UTA féminines ne pèsent quepour 28 % dans le total, taux strictementconforme à la moyenne métropolitaine. Ausein de cette population agricolepermanente, la main-d’œuvre familiale re-présente 86 % des UTA permanentes dansles exploitations agricoles de la région, soit5 points de plus qu’au niveau national. Elleest très impliquée en Midi-Pyrénées, où cetaux atteint 91 %, contre 78 % en Langue-doc-Roussillon.

Les contributions respectives des deux ter-ritoires composant la future région sontassez équilibrées, Midi-Pyrénées dominantcependant légèrement avec un poids globalde 60 %. Ce rapport entre les deux an-

ciennes régions est stable quelle que soit lacatégorie de main-d’œuvre permanente quel’on considère, à l’exception notable dessalariés pour lesquels le rapport s’inverse.

Au total, ce sont 90 800 chefs d’exploita-tions ou coexploitants, soit 63 700 UTA, quidirigent les 78 300 exploitations de la nou-velle région. Le taux de féminisation deschefs d’exploitations (ou 1ers coexploitants)est plus élevé dans la nouvelle région qu’auniveau national (26 % contre 22 %). En re-vanche, la part des chefs ayant moins de40 ans est de 16 %, un taux similaire à celuiobservé au niveau national. La part deschefs d’exploitation (ou 1ers coexploitants)dans la main-d’œuvre permanente estsensiblement plus élevée dans la future ré-gion (56 % en nombre de personnes, 60 %en nombre d’UTA) que dans la moyennemétropolitaine (respectivement 51 % et53 %). Cette sur-représentation des chefs sefait au détriment de la part des salariéspermanents qui ne constituent dans la fu-ture région que 11 % des personnes impli-quées dans le fonctionnement des exploi-tations agricoles à titre permanent (16 % enmoyenne métropolitaine) et 14 % des UTA(19 % en moyenne métropolitaine)

À la deuxième place du palmarès de l’emploi agricole permanent

La nouvelle région se situe à la deuxième place du palmarès pour l’emploiagricole permanent avec plus de chefs et moins de salariés qu’ailleurs.Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées est la 2ème région française pour lenombre d’actifs permanents mobilisés en agriculture. Midi-Pyrénées etLanguedoc-Roussillon jouent à parts à peu près égales.

La main-d’œuvre permanente mobilisée par les exploitations agricoles selon la région de leur siège

Source : Agreste - Recensement de l'agriculture 2010

Avril 2015Sources : Insee - Recensement de la population (données par canton au 1er janvier 2011) - Géofla édition 2013 ® IGN - Protocole IGN/MEDDTL 2011

Part de l'agriculture, de la forêt etdes industries agroalimentaires

dans les emplois(salariés et non salariés)

Avril 2015Sources : Agreste - Recensement agricole 2010 - ©IGN BD-ALTI®-©IGN ROUTES 500®- Géofla édition 2013 ® IGN - Protocole IGN/MAAF 2011

Emploi agricole : nombre d'Unitésde Travail Annuel par commune

(2010)

Unité de travail annuel (UTA) : unité demesure de la quantité de travail fourni surune exploitation agricole, équivaut au travaild'une personne travaillant à temps pleinpendant une année.