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LA DIVISIONOU
PULVERISATION
LA DIVISIONOU
PULVERISATIONO. BENAZIZ
La division ou le broyage conduit par
fragmentation mécanique à une réduction de
la taille des particules solides.
Le terme pulvérisation est utilisé lorsque la
fragmentation ou la division conduit à une
poudre c’est-à-dire à des particules de taille
réduite.
La division ou le broyage conduit par
fragmentation mécanique à une réduction de
la taille des particules solides.
Le terme pulvérisation est utilisé lorsque la
fragmentation ou la division conduit à une
poudre c’est-à-dire à des particules de taille
réduite.
La pulvérisation peut être précédée d’opérations
préliminaires diverses dont le but est d’amener la
matière première sous une forme convenable
pour la pulvérisation.
Elle est suivie d’une opération importante:
tamisage afin d’obtenir une poudre de
granulométrie bien définie adaptée à l’usage.
La pulvérisation peut être précédée d’opérations
préliminaires diverses dont le but est d’amener la
matière première sous une forme convenable
pour la pulvérisation.
Elle est suivie d’une opération importante:
tamisage afin d’obtenir une poudre de
granulométrie bien définie adaptée à l’usage.
Opérations préliminaires
a. Mondation
Elle consiste à débarrasser la matière
première de toutes les parties inutiles.
Exemple: mondation des amandes
a. Mondation
Elle consiste à débarrasser la matière
première de toutes les parties inutiles.
Exemple: mondation des amandes
b. Division grossière
Opération nécessaire pour les produitsvolumineux car les appareils de pulvérisationproprement dite n’acceptent les fragmentssolides qu’au dessous d’une certaine taille.
on peut avoir recours :
- au concassage (marteaux, pilons);- à la rasion (rabots, limes);- à la section (coupe-racine)
b. Division grossière
Opération nécessaire pour les produitsvolumineux car les appareils de pulvérisationproprement dite n’acceptent les fragmentssolides qu’au dessous d’une certaine taille.
on peut avoir recours :
- au concassage (marteaux, pilons);- à la rasion (rabots, limes);- à la section (coupe-racine)
c. Dessication
pour les drogues d’origine animale ouvégétale, les différentes opérationsprécédentes peuvent être suivis de dessicationqui rendra plus facile la pulvérisationultérieure.
c. Dessication
pour les drogues d’origine animale ouvégétale, les différentes opérationsprécédentes peuvent être suivis de dessicationqui rendra plus facile la pulvérisationultérieure.
MécanismesLa division mécanique d’une particule solide peut se
faire par différents mécanismes tels que:
• Compression;• Percussion ou choc• Abrasion ou attrition
Ces mécanismes peuvent être mis en œuvreséparément ou simultanément dans les différentsappareils utilisés.Pour les substances très dures, on a recours à lapercussion et à la compression, pour les substancesfragiles à l’abrasion et au cisaillement et pour lessubstances molles à l’arrachement.
La division mécanique d’une particule solide peut sefaire par différents mécanismes tels que:
• Compression;• Percussion ou choc• Abrasion ou attrition
Ces mécanismes peuvent être mis en œuvreséparément ou simultanément dans les différentsappareils utilisés.Pour les substances très dures, on a recours à lapercussion et à la compression, pour les substancesfragiles à l’abrasion et au cisaillement et pour lessubstances molles à l’arrachement.
Facteurs intervenant dans le choix d’unappareil de pulvérisation
1. Les propriétés de la substance à pulvériser
- la dureté;- friabilité;- élasticité;- taux d’humiditéla nature du principe actif et sa sensibilité à lachaleur peuvent aussi intervenir car certainsbroyeurs provquent une élévation detempérature appréciable.
1. Les propriétés de la substance à pulvériser
- la dureté;- friabilité;- élasticité;- taux d’humiditéla nature du principe actif et sa sensibilité à lachaleur peuvent aussi intervenir car certainsbroyeurs provquent une élévation detempérature appréciable.
2. La taille des particules à pulvériser et cellesdes particules à obtenir
Chaque appareil de broyage a un rapport deréduction déterminé
2. La taille des particules à pulvériser et cellesdes particules à obtenir
Chaque appareil de broyage a un rapport deréduction déterminé
3. La forme des particule à obtenir
La forme des particules à obtenir varie avec leprocédé de pulvérisation.
4. le rendementL’appareil choisi doit assurer un rendement
convenable.Le fonctionnement peut être continu ou discontinu.
3. La forme des particule à obtenir
La forme des particules à obtenir varie avec leprocédé de pulvérisation.
4. le rendementL’appareil choisi doit assurer un rendement
convenable.Le fonctionnement peut être continu ou discontinu.
Appareils de pulvérisation ou debroyage
Appareils de pulvérisation ou debroyage
1. Appareils de laboratoire1. Appareils de laboratoire
• Mortier : C’est l’instrument le plus utilisé pourles petites quantités ; mortiers de formesdiverses, couverts ou non, en porcelaine,verre, fer, acier inoxydable,…
• Porphyres : pour les poudres très fines. Ilssont constitués par une plaque en silice trèsdure. La poudre est écrasée à l’aide d’un pilonen acier ou une autre matière très dure.
• Mortier : C’est l’instrument le plus utilisé pourles petites quantités ; mortiers de formesdiverses, couverts ou non, en porcelaine,verre, fer, acier inoxydable,…
• Porphyres : pour les poudres très fines. Ilssont constitués par une plaque en silice trèsdure. La poudre est écrasée à l’aide d’un pilonen acier ou une autre matière très dure.
• Broyeurs à hélices, broyeurs à couteaux :(type moulin à café ou mixer ménagers)Ces appareils donnent d’excellents résultats ettrès rapidement.
• Tamis et cribles : pour les substances trèsfriables. Il suffit souvent pour les pulvériser dela frotter sur un tamis. Ce procédé est utilisépour détruire les agglomérats de poudre.
• Moulins : (type moulin à poivre).
• Broyeurs à hélices, broyeurs à couteaux :(type moulin à café ou mixer ménagers)Ces appareils donnent d’excellents résultats ettrès rapidement.
• Tamis et cribles : pour les substances trèsfriables. Il suffit souvent pour les pulvériser dela frotter sur un tamis. Ce procédé est utilisépour détruire les agglomérats de poudre.
• Moulins : (type moulin à poivre).
2. Appareils industriels
• Meules horizontales ou verticales : (Typemoulin pour céréales)
Broyeur à meules verticales Broyeur à meules horizontales
Source: Le Hir. Abrégé de pharmacie galénique
• Concasseur à mâchoires
Source: Le Hir. Abrégé de pharmacie galénique
• Broyeurs à cylindres lisses ou cannelés :La grosseur des particules est réglée parl’écartement des deux cylindres dont lescannelures viennent s’emboîter en tournant.Les substances sont entraînées et écraséesdans l’intervalle qui les sépare.
• Broyeurs à cylindres lisses ou cannelés :La grosseur des particules est réglée parl’écartement des deux cylindres dont lescannelures viennent s’emboîter en tournant.Les substances sont entraînées et écraséesdans l’intervalle qui les sépare.
Broyeur à cylindres lisses Broyeur à cylindres cannelés
Source: Le Hir. Abrégé de pharmacie galénique
• Broyeurs à dents ou à pointes : le produit àbroyer est déchiqueté par passage entre deuxplaques métalliques circulaires et parallèlesdont l’une est fixe tandis que l’autre tourne àgrande vitesse autour de son axe. Les deuxplaques sont hérissées de pointes ou de dentsdisposées en cercles concentriques autour del’axe de rotation.
• Broyeurs à dents ou à pointes : le produit àbroyer est déchiqueté par passage entre deuxplaques métalliques circulaires et parallèlesdont l’une est fixe tandis que l’autre tourne àgrande vitesse autour de son axe. Les deuxplaques sont hérissées de pointes ou de dentsdisposées en cercles concentriques autour del’axe de rotation.
Source: Le Hir. Abrégé de pharmacie galénique
• Broyeurs à marteaux : l’axe de rotation portedes bras articules en métal. Lancés à trèsgrande vitesse ces marteaux viennent frapperles parois de l’enceinte cylindrique enpulvérisant la poudre à broyer.
Source: Le Hir. Abrégé de pharmacie galénique
– Broyeurs ou moulins à boulets (ou galet):Renferment des récipients cylindrique ousphériques, en métal ou en porcelaine.Le produit à pulvériser est placé à l’intérieurde ces récipients avec un nombre de boules demétal ou de porcelaine.Après fermeture, on fait tourner l’ensembleautour d’un axe horizontal. Les frottements etles chocs entre boulets et parois réalisent unepulvérisation assez semblable à celle du pilondans le mortier.
– Broyeurs ou moulins à boulets (ou galet):Renferment des récipients cylindrique ousphériques, en métal ou en porcelaine.Le produit à pulvériser est placé à l’intérieurde ces récipients avec un nombre de boules demétal ou de porcelaine.Après fermeture, on fait tourner l’ensembleautour d’un axe horizontal. Les frottements etles chocs entre boulets et parois réalisent unepulvérisation assez semblable à celle du pilondans le mortier.
Source: Le Hir. Abrégé de pharmacie galénique
Broyeur à boulets
–Broyeurs planétaires à boulets :c’est une variante du procédé précédent.Les récipients tournent autour d’un axesitué à l’extérieur. Les boulets tournentautour du récipient qui tourne elle-même àtrès grande vitesse autour de l’axeextérieur.
–Broyeurs planétaires à boulets :c’est une variante du procédé précédent.Les récipients tournent autour d’un axesitué à l’extérieur. Les boulets tournentautour du récipient qui tourne elle-même àtrès grande vitesse autour de l’axeextérieur.
Source: Le Hir. Abrégé de pharmacie galénique
– Microniseurs à aircomprimé ou broyeur àjet :Les particules àpulvériser sontentraînées dans unviolent courant d’airdans une enceinteconçue de telle sorteque les particules ysubissent un grandnombre de chocs.
– Microniseurs à aircomprimé ou broyeur àjet :Les particules àpulvériser sontentraînées dans unviolent courant d’airdans une enceinteconçue de telle sorteque les particules ysubissent un grandnombre de chocs.
Source: Le Hir. Abrégé de pharmacie galénique
Tamisage
L’opération de division ou de broyageest généralement suivie del’opération de tamisage dans le butde séparer les particules tropgrossières qui doivent subir unnouveau traitement.On utilise des tamis.
L’opération de division ou de broyageest généralement suivie del’opération de tamisage dans le butde séparer les particules tropgrossières qui doivent subir unnouveau traitement.On utilise des tamis.
Contrôle granulométrique despoudres
• L’analyse granulométrique consiste àdéterminer la distribution de taille desparticules dans un échantillon donné.
• Plusieurs techniques existent et sont baséessur différents principes:– Tamisage ( Séparation mécanique);– Par diffraction LASER;– par microscopie;– Autres,…
• Plusieurs techniques existent et sont baséessur différents principes:– Tamisage ( Séparation mécanique);– Par diffraction LASER;– par microscopie;– Autres,…
a. Analyse granulométrique par tamisage
• Méthode très utilisée en pharmacie;• Le principe consiste à superposer 8 à
10 tamis dont l’ouverture de mailles vaen décroissant du tamis supérieur autamis inférieurs.
• L’échantillon (100g) à analyser est placédans le tamis supérieur;
• On fait subir à l’ensemble desvibrations pendant 10 à 15 minutes;
• Les tamis sont pesés avant et aprèsl’analyse. La différence de poids nousdonne le pourcentage de refus surtamis;
• on trace la courbe donnant lepourcentage de refus en fonction del’ouverture de maille.
• Méthode très utilisée en pharmacie;• Le principe consiste à superposer 8 à
10 tamis dont l’ouverture de mailles vaen décroissant du tamis supérieur autamis inférieurs.
• L’échantillon (100g) à analyser est placédans le tamis supérieur;
• On fait subir à l’ensemble desvibrations pendant 10 à 15 minutes;
• Les tamis sont pesés avant et aprèsl’analyse. La différence de poids nousdonne le pourcentage de refus surtamis;
• on trace la courbe donnant lepourcentage de refus en fonction del’ouverture de maille.
b. Compteur Coulter de particules
• Mesure la taille des particules en suspensiondans un liquide par la détection de larésistance électrique lors du passage d’unesolution d’électrolytes dans laquelle sontdispersées les particules à travers un orificecalibré.
• Mesure la taille des particules en suspensiondans un liquide par la détection de larésistance électrique lors du passage d’unesolution d’électrolytes dans laquelle sontdispersées les particules à travers un orificecalibré.
c. Analyse granulométrique parmicroscopie
• La détermination de la taille des particules parmicroscopie se fait à l’aide d’ une échellemicrométrique.
• La détermination de la taille des particules parmicroscopie se fait à l’aide d’ une échellemicrométrique.
c. Analyse granulométrique enutilisant un granulomètre LASER
• Basée sur le principe de la diffraction LASER enmesurant la variation angulaire de l’intensité delumière diffusée lorsqu’un faisceau LASER traverseun échantillon de particules disperées;
• La taille des particules représente le diamètre de lasphère équivalente ayant le même volume que laparticule;
• Permet de mesurer la taille des particules dunanomètre au millimètre;
• Basée sur le principe de la diffraction LASER enmesurant la variation angulaire de l’intensité delumière diffusée lorsqu’un faisceau LASER traverseun échantillon de particules disperées;
• La taille des particules représente le diamètre de lasphère équivalente ayant le même volume que laparticule;
• Permet de mesurer la taille des particules dunanomètre au millimètre;
Références bibiographiques
• R. Denine, Cours de pharmacie galénique,Office des Publications Universitaires.2008
• Y. Rossetto, Pharmacotechnie Industrielle φ41,I.M.T, 1998
• A. Le HIR, J-C. CHAUMEIL, and D.BROSSARD,Pharmacie Galénique. 2009, EDITIONMASSON
• P. WHERLÉ, Pharmacie galénique. 2007,EDITION MALOINE
• www.malvernpanalytical.com
• R. Denine, Cours de pharmacie galénique,Office des Publications Universitaires.2008
• Y. Rossetto, Pharmacotechnie Industrielle φ41,I.M.T, 1998
• A. Le HIR, J-C. CHAUMEIL, and D.BROSSARD,Pharmacie Galénique. 2009, EDITIONMASSON
• P. WHERLÉ, Pharmacie galénique. 2007,EDITION MALOINE
• www.malvernpanalytical.com