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La dépêche de l’Aube www.ladepechedelaube.org Hebdomadaire de la fédération de l’Aube du Parti Communiste Français N° 1194 du 10 août - Prix : 0,58 € Lettre à un ami Mon cher Michel, Tu es abonné à la Dépêche, mais c’est sans doute par internet que tu liras ce petit mot, à toi seul destiné. Tu déplores de- puis quelques semaines que le journal soit illisible quand tu le sors de ta boite aux lettres (tout à fait réglementaire). Des déchirures, des froissements, des perforations diverses don- nent à notre modeste hebdomadaire des airs de précieux do- cument d’archive. en ton désarroi, je t’ai entendu incriminer l’entreprise char- gée d’acheminer le courrier et même son personnel. D’autres fois, tu soupçonnes une main malveillante d’intervenir dans ta boite aux lettres. quoi qu’il en soit, rends-toi à l’évidence, mon bon ami : tu es la cible d’une main vengeresse qui t’a démasqué et qui poursuit d’une haine commune un journal et son destinataire. Il ne te reste qu’à avoir quelque indulgence pour le désespoir d’un citoyen déçu par le score de Marine Sarkozy, craignant du même coup maintenant pour son emploi, pour son pou- voir d’achat, pour sa retraite, pour l’avenir de ses enfants. et avoue que par ton engagement exhibé, tu apparais bien comme le principal responsable de cette gauche radicale qui dirige aujourd’hui tous les soviets de France. Tu me demandais « Que faire ? » question plus que séculaire, et toujours d’actualité… L’HUMEUR DE GUY CURE Vacances estivales échoués sur les récifs de l’austérité Selon l’Observatoire des iné- galités, environ 40% des ou- vriers, en moyenne, partent chaque année en congés d’été contre 70% des cadres supé- rieurs. Ces derniers déclarent à 40% prendre aussi des va- cances d’hiver - au moins une annnée sur deux - contre 9% des ouvriers seulement. De- puis la fin des années 90, les écarts entre les niveaux de vie se sont accentués. Une “tendance” bien plus marquée pour les foyers modestes dont le taux de départ a diminué de 14% en dix ans contre 4% pour les plus aisés. 19% des français bénéficient d’aides diverses aux vacances. La rai- son financière, ce ne sera pas là un scoop, est la principale raison invoquée (52%) : “plus on monte dans l’échelle so- ciale, plus on a de chances de partir en vacances. [...] De fait, un budget vacances pour une famille peut représenter plu- sieurs milliers d’€ : impossible pour la majorité des bas sa- laires, constate l’Observatoire. Encore s’agit-il ici de statis- tiques générales à moduler en fonction des distorsions entre territoires. Dans notre dépar- tement, avec un fort taux de chômage et son niveau de sa- laires inférieur de 16% à la moyenne nationale, la barre des 50% de ceux qui ne partent pas est largement franchie. VACANCES DE CRISE ? Ou crise des vacances ? Selon le Credoc, centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, 49% des personnes interrogées s’atten- daient en 2010 à une détério- ration de leurs conditions de vie dans les cinq années sui- vantes en raison de la crise. Les hausses de prix ont modi- fié les comportements. On part moins loin, moins long- temps et on économise sur l’hébergement et la restaura- tion. La nouvelle ministre du tourisme, Sylvia Pinel, expli- quait, le 11 juillet, rester « très vigilante sur [...] l'émergence d'une fracture touristique entre ceux qui ont les moyens de partir et ceux qui ne les ont pas ». La vigilance de la mi- nistre va-t-elle être accompa- gnée de mesures favorisant les 34% d’enfants d’ouvriers qui sont privés de vacances ? à voir, car sa principale préoc- cupation semble uniquement tournée vers les profession- nels du tourisme dont elle a annoncé vouloir soutenir la fi- lière “ dans un contexte de concurrence mondiale aiguë”. Intention évidemment saluée par le président des agents de voyages, Georges Colson. LA VRAIE FRACTURE Cette pseudo fracture “touris- tique” n’est-elle pas plutôt le symptôme d’une autre cassure qui érige des cloisons de plus en plus étanches entre couches sociales ; des murs d’argent ? Un des actes marquants du Front populaire fut l’instaura- tion, le 20 juillet 1936, des congés payés. En pleine crise aussi à cette époque. Devrait- t-on tirer gloriole cocardière, comme le faisait récemment un quotidien du soir, de ce que la “clientèle” étrangère sou- tient notre industrie touris- tique, alors que des millions de français n’ont plus les moyens de s’offrir des vacances ? Alors que de plus en plus de français n’ont plus les moyens d’aller en vacances, que ceux qui partent vont moins loin et moins long- temps, les temps ne sont-ils pas venus, là aussi, de faire voir un vrai changement ? PAR LDA Le gouvernement de la gauche laissera-t-il les rangs des “oubliés” des vacances grossir d’année en année ? Des mesures s’imposent. L’esprit et le message universel de l’olympisme ont totalement disparu des jeux actuels. Le sport et les sportifs de haut niveau sont devenus une marchandise : les esclaves du roi Argent. PAR RÉMI C’est un cirque médiatico-éco- nomique dans l’arène duquel s’affrontent des automates à records. En coulisse, jubilent les actionnaires qui évaluent le retour sur investissement en fonction du métal de la mé- daille obtenue. C’est le comice mondial des marques et des sponsors. Panem et circenses, du pain et des jeux, ironisait déjà au 1 er siècle de notre ère le poète latin Juvénal. Vingt siècles ont passé, ce ne sont même plus des jeux, c’est un tripot sordide où le centième de seconde grapillé rapporte des milliards, où un lancer de poids trop court peut faire dé- visser le cours d’une action à la City ou à Wall Street. La Grande-Bretagne a été le berceau du capitalisme sur le- quel s’est plus tard penchée la mauvaise fée Thatcher qui, dans les années 1980-90, en fit le laboratoire d’expérimen- tation des systèmes néolibé- raux des von Hayek, Popper, Friedman et autres membres de la très discrète mais très influente Société du Mont-Pè- lerin. C’est au nom de leurs dogmes que les peuples suent sang et eau, que la planète est pillée de ses ressources ; des ressources comme l’eau ou les terres dites rares qui sont ac- caparées, vendues et utilisées sur l’échiquier politique inter- national. C’est la machinerie cachée du théâtre olympique. L’esprit dévoyé de ces jeux est un indicateur de l’état de nos sociétés. à l’époque de la glo- balisation de la compétitivité, les enjeux outrepassent les ré- sultats des compétitions, la concurrence sur les stades est l’image exacerbée de celle qui agit à tous les niveaux dans notre vie sociale, profession- nelle, personnelle même. On exhibe des compétiteurs cou- verts de lauriers et de gains à l’aune du succès. Le message est évident : faites donc comme eux. Mais dans le même temps, outre Manche, les soins à do- micile, les repas du midi pour les personnes âgées sont sup- primés, on taille dans le vif des dépenses sociales, notamment celles destinées au logement, l’école est touchée par des res- trictions en cascade. Le gouver- nement a trouvé 30 milliards d’€ pour organiser ses jeux ! Le sport doit s’affranchir de la logique du profit et revenir à sa vocation initiale : l’épanouissement de l’être humain. la première cause de la privaton de vacances d’été (52%) est la cause du manque d’argent. PLINe Le jeUNe, HISTORIeN, HOMMe POLITIqUe ROMAIN pétition Pour un référendum sur le nouveau traité européen “Dans le gouvernement comme dans le corps humain, les maladies les plus graves viennent de la tête.” Jeux olympiques Le comice mondial du néolibéralisme à retourner à la fédération de l’Aube du PCF 22 ter , avenue Anatole-France 10000 - TROYES François Hollande s’était engagé à renégocier le traité pour la stabilité, la coordinaon et la gouvernance (TSCG), appelé aussi pacte budgétaire, signé par N. Sarkozy et A. Merkel. Il n’en est rien. Or ce texte durcit encore les traités de Maastricht et de Lisbonne et prône à la fois l’austérité à perpétuité, et le contrôle des budgets par la Commission de Bruxelles. Pourtant l’expérience montre que cee orientaon n’a fait qu’enfoncer les pays européens dans la crise et les peuples dans la souf- france. N. Sarkozy bau, son traité ne doit pas être appliqué. Il faut aujourd’hui un débat public sur les orientaons euro- péennes et un référendum sur le nouveau traité. Seul le peu- ple souverain peut décider de son avenir. C’est une queson de démocrae. Je demande au président de la république de convoquer la tenue d’un référendum sur l’approbation ou non de ce traité (tscG). Nom - Prénom Adresse Signature n’attendez plus, achetez le bon de soutien : 20 € à la fédération de l’Aube du PCF 22 ter , av. Anatole-France 10000 - TROYES 03 25 73 43 40 Dans les sections ou auprès des militants du PCF Un car partira de Troyes, le dimanche 16 septembre à 6 h 30, avec un arrêt à Romilly (7 h 15) prix : 15 € (gratuit moins de 15 ans) le programme, les infos sur : http://www.humanite.fr la fête approche...

La dépêche HISTORIeN HOMMe POLITIqUe ROMAIN · ple souverain peut décider de son avenir. C’est une question de démocratie. Je demande au président de la république de convoquer

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Ladépêchede l ’Aube

www.ladepechedelaube.org

Hebdomadaire de la fédération de l’Aube du Parti Communiste Français N° 1194 du 10 août - Prix : 0,58 €

Lettre à un amiMon cher Michel,

Tu es abonné à la Dépêche, mais c’est sans doute par internetque tu liras ce petit mot, à toi seul destiné. Tu déplores de-puis quelques semaines que le journal soit illisible quand tule sors de ta boite aux lettres (tout à fait réglementaire). Desdéchirures, des froissements, des perforations diverses don-nent à notre modeste hebdomadaire des airs de précieux do-cument d’archive.

en ton désarroi, je t’ai entendu incriminer l’entreprise char-gée d’acheminer le courrier et même son personnel. D’autresfois, tu soupçonnes une main malveillante d’intervenir dansta boite aux lettres. quoi qu’il en soit, rends-toi à l’évidence,mon bon ami : tu es la cible d’une main vengeresse qui t’adémasqué et qui poursuit d’une haine commune un journalet son destinataire.

Il ne te reste qu’à avoir quelque indulgence pour le désespoird’un citoyen déçu par le score de Marine Sarkozy, craignantdu même coup maintenant pour son emploi, pour son pou-voir d’achat, pour sa retraite, pour l’avenir de ses enfants. etavoue que par ton engagement exhibé, tu apparais biencomme le principal responsable de cette gauche radicale quidirige aujourd’hui tous les soviets de France.

Tu me demandais «Que faire ?» question plus que séculaire,et toujours d’actualité…

L’HUMEURDE GUY CURE

Vacances estivales

échoués sur les récifs de l’austérité

Selon l’Observatoire des iné-galités, environ 40% des ou-vriers, en moyenne, partentchaque année en congés d’étécontre 70% des cadres supé-rieurs. Ces derniers déclarentà 40% prendre aussi des va-cances d’hiver - au moins uneannnée sur deux - contre 9%des ouvriers seulement. De-puis la fin des années 90, lesécarts entre les niveaux devie se sont accentués. Une“tendance” bien plus marquéepour les foyers modestes dontle taux de départ a diminuéde 14% en dix ans contre 4%pour les plus aisés. 19% desfrançais bénéficient d’aidesdiverses aux vacances. La rai-son financière, ce ne sera paslà un scoop, est la principaleraison invoquée (52%) : “pluson monte dans l’échelle so-ciale, plus on a de chances departir en vacances. [...] De fait,un budget vacances pour unefamille peut représenter plu-

sieurs milliers d’€ : impossiblepour la majorité des bas sa-laires”, constate l’Observatoire.Encore s’agit-il ici de statis-tiques générales à moduler enfonction des distorsions entreterritoires. Dans notre dépar-

tement, avec un fort taux dechômage et son niveau de sa-laires inférieur de 16% à lamoyenne nationale, la barredes 50% de ceux qui ne partentpas est largement franchie.

VACANCES DE CRISE ?Ou crise des vacances ? Selonle Credoc, centre de recherchepour l’étude et l’observationdes conditions de vie, 49% despersonnes interrogées s’atten-daient en 2010 à une détério-ration de leurs conditions devie dans les cinq années sui-vantes en raison de la crise.

Les hausses de prix ont modi-fié les comportements. Onpart moins loin, moins long-temps et on économise surl’hébergement et la restaura-

tion. La nouvelle ministre dutourisme, Sylvia Pinel, expli-quait, le 11 juillet, rester «trèsvigilante sur [...] l'émergenced'une fracture touristique entreceux qui ont les moyens departir et ceux qui ne les ontpas ». La vigilance de la mi-nistre va-t-elle être accompa-gnée de mesures favorisantles 34% d’enfants d’ouvriersqui sont privés de vacances ?à voir, car sa principale préoc-cupation semble uniquementtournée vers les profession-nels du tourisme dont elle aannoncé vouloir soutenir la fi-

lière “dans un contexte deconcurrence mondiale aiguë”.Intention évidemment saluéepar le président des agents devoyages, Georges Colson.

LA VRAIE FRACTURE

Cette pseudo fracture “touris-tique” n’est-elle pas plutôt lesymptôme d’une autre cassurequi érige des cloisons de plusen plus étanches entre couchessociales ; des murs d’argent ?Un des actes marquants duFront populaire fut l’instaura-tion, le 20 juillet 1936, descongés payés. En pleine criseaussi à cette époque. Devrait-t-on tirer gloriole cocardière,comme le faisait récemmentun quotidien du soir, de ce quela “clientèle” étrangère sou-tient notre industrie touris-tique, alors que des millions defrançais n’ont plus les moyensde s’offrir des vacances ?

Alors que de plus en plus de français n’ont plus lesmoyens d’aller en vacances,que ceux qui partent vontmoins loin et moins long-temps, les temps ne sont-ilspas venus, là aussi, de fairevoir un vrai changement ?PAR LDA

Le gouvernement de la gauche laissera-t-il les rangs des “oubliés” des vacances grossir d’année en année ? Des mesures s’imposent.

L’esprit et le message universel de l’olympismeont totalement disparu des jeux actuels. Le sport et les sportifs de haut niveau sont devenus unemarchandise : les esclavesdu roi Argent.PAR RÉMI

C’est un cirque médiatico-éco-nomique dans l’arène duquels’affrontent des automates àrecords. En coulisse, jubilentles actionnaires qui évaluentle retour sur investissementen fonction du métal de la mé-daille obtenue. C’est le comicemondial des marques et dessponsors. Panem et circenses,du pain et des jeux, ironisaitdéjà au 1er siècle de notre èrele poète latin Juvénal. Vingtsiècles ont passé, ce ne sontmême plus des jeux, c’est untripot sordide où le centièmede seconde grapillé rapportedes milliards, où un lancer de

poids trop court peut faire dé-visser le cours d’une action àla City ou à Wall Street.La Grande-Bretagne a été leberceau du capitalisme sur le-quel s’est plus tard penchée lamauvaise fée Thatcher qui,dans les années 1980-90, enfit le laboratoire d’expérimen-tation des systèmes néolibé-raux des von Hayek, Popper,Friedman et autres membresde la très discrète mais trèsinfluente Société du Mont-Pè-lerin. C’est au nom de leursdogmes que les peuples suentsang et eau, que la planète estpillée de ses ressources ; des

ressources comme l’eau ou lesterres dites rares qui sont ac-caparées, vendues et utiliséessur l’échiquier politique inter-national. C’est la machineriecachée du théâtre olympique.L’esprit dévoyé de ces jeux estun indicateur de l’état de nossociétés. à l’époque de la glo-balisation de la compétitivité,les enjeux outrepassent les ré-sultats des compétitions, laconcurrence sur les stades estl’image exacerbée de celle quiagit à tous les niveaux dansnotre vie sociale, profession-

nelle, personnelle même. Onexhibe des compétiteurs cou-verts de lauriers et de gains àl’aune du succès. Le messageest évident : faites donc commeeux. Mais dans le même temps,outre Manche, les soins à do-micile, les repas du midi pourles personnes âgées sont sup-primés, on taille dans le vif desdépenses sociales, notammentcelles destinées au logement,l’école est touchée par des res-trictions en cascade. Le gouver-nement a trouvé 30 milliardsd’€ pour organiser ses jeux !

Le sport doit s’affranchir de la logique du profit et revenir à savocation initiale : l’épanouissement de l’être humain.

la première cause de la privation de vacancesd’été (52%) est la cause du manque d’argent.

PLINe Le jeUNe, HISTORIeN, HOMMe POLITIqUe ROMAIN

pétition Pour un référendumsur le nouveau traité européen

“Dans le gouvernement comme dans le corps humain, les maladies les plus graves viennent de la tête.”

Jeux olympiques

Le comice mondial du néolibéralisme

à retourner à la fédération de l’Aube du PCF22ter, avenue Anatole-France 10000 - TROYES

François Hollande s’était engagé à renégocier le traité pour lastabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), appeléaussi pacte budgétaire, signé par N. Sarkozy et A. Merkel. Iln’en est rien. Or ce texte durcit encore les traités de Maastrichtet de Lisbonne et prône à la fois l’austérité à perpétuité, et lecontrôle des budgets par la Commission de Bruxelles. Pourtantl’expérience montre que cette orientation n’a fait qu’enfoncerles pays européens dans la crise et les peuples dans la souf-france. N. Sarkozy battu, son traité ne doit pas être appliqué.Il faut aujourd’hui un débat public sur les orientations euro-péennes et un référendum sur le nouveau traité. Seul le peu-ple souverain peut décider de son avenir. C’est une questionde démocratie.

Je demande au président de la république de convoquer la tenue d’un référendum sur

l’approbation ou non de ce traité (tscG).

Nom - Prénom Adresse Signature

n’attendez plus, achetezle bon de soutien : 20 €

à la fédération de l’Aube du PCF22ter, av. Anatole-France

10000 - TROYES 03 25 73 43 40Dans les sections

ou auprès des militants du PCF

Un car partira de Troyes, le dimanche16 septembre à 6 h 30,

avec un arrêt à Romilly (7 h 15)

prix : 15 € (gratuit moins de 15 ans)

le programme, les infos sur :http://www.humanite.fr

la fête approche...

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Société nouvelle La Dépêche de l’Aube 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - SARL au capital de 300 €. Durée : 99 ans Gérant-directeur : Jean LEFEVRE - Associés à parts égales : Jean Lefèvre, Anna Zajac, Hugues Petitjean, Françoise Cuisin, Geneviève Delabruyère - Inscription CommissionParitaire : n° 0216 C 87550 - Abonnements : 1 an = 30 € - Régie, publicité, petites annonces : La Dépêche de l’Aube - Imprimerie JMI, parc du Grand Troyes, quartierSavipol Fondateur, 8, rue Robert-Schuman 10300 - SAINTE-SAVINE.

Guy Cure pestait à juste titre (DA n° 1190) contre les dos d’ânenombreux placés dans les villages pour ralentir les voitures.C’est parfois utile et, comme la force de frappe, dissuasif. Maistrop, c’est trop. La commune à laquelle pense sans doute Guyest celle des Bordes-Aumont sur la route de Chaource.

Voilà un maire qui a coupé la circulation pendant trois moispour des travaux (bonjour les frais supplémentaires pour ceuxqui allaient travailler et empruntent la D 444 ! Mais bravo pourles beaux trottoirs et les caniveaux nouveaux !). Ce maire pré-cautionneux a donc mis cinq ou six dos d’âne et réduit la cir-culation à 30 km/h. Toujours insatisfait, il vient d’ajouter àl’entrée de la commune, côté Chaource), un nouveau dosd’âne, plus gros que les autres comme une bosse de droma-daire. Le plus bête dans l’affaire, c’est que ce ralentisseur fonc-tionne dans les deux sens, pour entrer et pour sortir ! entreron comprend. Fais gaffe ! dit le dos d’âne. Mais pour sortir, ildevrait se tasser pour que l’automobiliste reprenne sa vitessede croisière. et bien, non, notre maire a décidé de laisser en-core un petit souvenir et une bosse au cul de votre carrosserie.

«La mer : une telle quantité d’eau frise le ridicule» disait HenriMonnier. Remplacez eau par dos d’âne et ça marche aussi.

MALICETTE

Qu’on se le dise !Notre bien nommée Malicette a glissé la semaine dernière un“canard” (fausse nouvelle en termes journalistiques) dans sonbillet d’humeur. elle eut, à sa décharge, de facétieux prédéces-seurs, tel le physicien Georges Gamow qui expliqua, par le ma-gnétisme terrestre inversé, à la sourcilleuse revue scientifiquebritannique Nature que, dans l'hémisphère sud, les vaches ru-minaient en sens inverse de leurs congénères septentrionales.

Il ne s'agissait évidemment que d'une innocente malicetterieet, quitte à baisser le pavois de notre fierté locale, Gilles Mil-lière continuera à faire vibrer d'émotion nos tympans avecl'Orchestre Symphonique de l’Aube. qu'on se le dise !

LDA

éCOUtEZ-VOIR...CE QUI VOUS CHATOUILLE & VOUS GRATOUILLE

traversée dangereuse

fEStIVAL d’AVIgNON ( SUItE )PAR JEAN LEFÈVRE

BLUE par la Cie Marion Collé. Ce spectacle proposeun savant mélange de sons, vidéo, textes pendant quel’artiste use du filin tendu pour évoluer.

«Le fil est dangereux, le fil a une âme, le fil fait mal, arrache lapeau, écorche les tibias, râpe, scalpe, marque, entaille. Je suispassionnée par cet agrès. La rencontre avec le fil est une his-toire.» Marion Collé, fil-d’aciériste, danse sur 12 mm de câble.Elle y vit avec douceur ou violence. Le public a peur. Bien faitpour lui. Marion Collé sort du Centre National des Arts duCirque de Châlons. Les textes sont de Marion Collé et du pré-cieux Guillevic :«Avez-vous une fleur que vous préférez ?- La fleur le sait-elle ?»Contact : Cie Marionka, en résidence à la Salamandre de Vitry-le-François.

je sais plein de chosesCie Atipik, spectacle pour adultes à partir de 18 mois !

Théâtre d’objets, théâtre d’ombre et de papier, marionnettes,tout est conçu pour les enfants jusqu’à 80 ans. C’est un peu unemignardise. Les enfants ont apprécié. Les adultes qui ont toutvu, moins. L’enfant est mort en eux. Le texte d’Ann et PaulRand, a été mis en scène par les deux complices du jeu, Élisa-beth Algisi et Juliette Moreau. Il y a, c’est sûr, un beau travailde recherche qui permet une aventureuse découverte auxenfants. Contact : e. Algisi. 08700 joigny-sur-Meuse.

Blue

romilly s/s - pique-nique citoyen

Vendredi 31 août à 18 hSalle de la Béchère

Au terme de la période estivale et à deux semaines de la fête de l’Humanité, le Front de Gauche Romilly-Nogent organise une initiative conviviale qui sera le coup d’envoi de la rentrée sociale.

avec la participation de Jean-pierre cornevin,secrétaire départemental et membre du Conseil National du PCF

J’ai déjà présenté Himmelweg dans le n° 1192.

La pièce montre comment les nazis montèrent un scénario pourtromper les émissaires de la Croix Rouge désirant s’assurer desbonnes conditions de détention des prisonniers. La mise enscène eut lieu au camp d’extermination de Terezin. Les nazisn’en étaient pas à leur coup d’essai car ils avaient déjà filmé leghetto de Varsovie en mai 1942, utilisé des Juifs pour tournerdes scènes et projeté des extraits partout en Allemagne. Le butétait double en montrant que les Juifs ne vivaient pas mal (lesriches organisent des bals) et que les Juifs étaient une raceignoble (indifférence envers les pauvres et les cadavres).

HIMMELWEg (2)

La fermeture de la piscine de Sainte-Savine et dugrand bassin de la celle de La Chapelle-Saint-Luclaissent une situation qui n’est malheureusement pasinédite pour les 190 000 habitants de l’aire urbaine deTroyes, à savoir une seule piscine ouverte sur les deuxde la ville centre.

Sachant que de nombreuses familles auboises sont privées devacances faute de revenus suffisants, la baignade dans une pis-cine municipale représente souvent le seul avant-goût de va-cances pour des jeunes et moins jeunes bien au-delà du strictpérimètre de la ville de Troyes. Intervenant au conseil munici-pal du 12 juillet dernier, Anna Zajac, élue communiste à Troyeset au Grand Troyes, a proposé la création d’une piscine àl’échelle de l’agglomération et un accès aux habitants hors deTroyes dans les mêmes conditions que les Troyens.

UN ACCÈS ÉQUITABLE AUX SPORTS ET AUX LOISIRS

La mutualisation des équipements sportifs dans le GrandTroyes pour permettre un accès équitable aux services publicspour l’ensemble de ses habitants est une question politique im-portante dans une agglomération qui s’étend sans trop de co-hérence. Un investissement d’une dizaine de millions d’euros àl’échelle du budget annuel du Grand Troyes ne parait pas êtreinsurmontable pour doter l’agglomération Troyenne d’une pis-cine digne de ce nom. Concernant l’exploitation d’un tel équipement, la mutualisationdu personnel et une mise en réseau des équipements de ce type,permettraient d’offrir une meilleure qualité de service notam-ment en termes d’ouvertures, ou d’activités proposées. Il est entout cas nécessaire d’examiner la situation actuelle, et de toutremettre à plat de façon coordonnée en s’appuyant sur unevraie analyse des besoins et une concertation avec la populationconcernée. L’étude de la construction d’une nouvelle piscine doitdébuter sans plus de délai et des solutions pour permettre àl’ensemble des habitants du Grand Troyes et même au-delà, debénéficier d’un accès équitable aux équipements existants.

PAR FLOB

Grand Troyes

Pour une mutualisation des équipements sportifs

souscription pour l’humanitéDans l’obligation de déménager à quinze jours de la fête, l’Humanité a àfaire face, en plus des tracas et soucis d’organisation, à des dépensesexceptionnelles. Le journal a ouvert une souscription et lance un appel àses lecteurs et amis. Les chèques (ouvrant droit à 66% de déductiond’impôt) sont à libeller à :

«Presse et pluralisme» et à envoyer à l’Humanité, secrétariat du direc-teur, 164, rue A.-Croizat 93528 - Saint-Denis cedex

La piscine Lucien Zins, anciennement piscine du Vouldy.

OPTIQUE BARALBINESociété à Responsabilité Limitée

au capital de 10 000 eurosSiège social : 24 Avenue Général Leclerc

10200 BAR SUR AUBE511 503 914 RCS TROYES

Aux termes d'une décision de dissolution endate du 1er Août 2012, la société OPTIQUELAMOTTE, Société à responsabilité limitéeau capital de 15 245 euros, dont le siège so-cial est 111 rue Nationale 10200 BAR SURAUBE, immatriculée sous le numéro 419 735766 RCS TROYES a, en sa qualité d'asso-ciée unique de la société OPTIQUE BARAL-BINE, décidé la dissolution anticipée deladite Société.Conformément aux dispositions de l'article1844-5 alinéa 3 du Code civil et de l'article 8alinéa 2 du décret n° 78-704 du 3 juillet 1978,les créanciers de la société OPTIQUE BA-RALBINE peuvent faire opposition à la dis-solution dans un délai de trente jours àcompter de la publication du présent avis.Ces oppositions doivent être présentées de-vant le Tribunal de commerce de TROYES.

Pour avis

HARMONIE DES SENSSociété à responsabilité limitée

au capital de 10 000 eurosSiège social : 20, Rue de Preize

10000 TROYES498 789 593 RCS TROYES

Aux termes d'une décision en date du 30juin 2012, l'associée unique, statuant en ap-plication de l'article L. 223-42 du Code decommerce, a décidé qu'il n'y avait pas lieu àdissolution de la Société.

Pour avis

La Gérance

Dissolution MAISONS LUCA

SARL au capital social de 7622,45 Euros

Siège social : 6 rue Joseph Marie JACQUART

10600. LA CHAPELLE SAINT LUCR.C.S. TROYES 418 197 901

Le 25 juillet 2012, l'Associé Unique a décidéla dissolution, sans liquidation, de la société,entraînant la transmission universelle du pa-trimoine à celui-ci, savoir la société LE PERACONSTRUCTION, SA au capital de 180000euros dont le siège social est à LA CHA-

PELLE SAINT LUC (AUBE-10600), 15 rueJean-Baptiste COLBERT, immatriculée auRCS de TROYES sous le numéro 351 522941, conformément aux termes de l'article1844-5 alinéa 3 du Code civil. Les créancierspeuvent former opposition dans les 30 joursde la présente publication au Tribunal deCommerce de TROYES.

Pour avis.

Aux termes d'un acte sous seings privés endate du 02/08/12 à TROYES, il a été consti-tué une société présentant les caractéris-tiques suivantes :Forme : Société par actions simplifiéeDénomination : INNOVASCIENCESiège : 2 rue Gustave Eiffel 10430 RO-SIERES PRES DE TROYESDurée : quatre-vingt-dix-neuf ans à compterde son immatriculation au R.C.S deTROYESCapital : 100 000,00 eurosObjet : La recherche et le développement enautres sciences physiques et naturelles. Lafabrication de spécialités pharmaceutiqueset parapharmaceutiques. Le commerce deproduits pharmaceutiques.Exercice du droit de vote : Tout associé peutparticiper aux décisions collectives sur justi-fication de son identité et de l'inscription encompte de ses actions au jour de la décisioncollective. Sous réserve des dispositions lé-gales, chaque associé dispose d'autant devoix qu'il possède ou représente d'actions.Transmission des actions : La cession desactions de l'associé unique est libre. En casde pluralité d'associés, toute cession d'ac-tions à un tiers, un associé, est soumise àl'agrément de la collectivité des associés.Président : M. Thibaud MILEWSKI, demeu-rant 27 rue d'Aumont, 10800 ISLE AUMONT

POUR AVIS

Le Président

VEHOLISociété à responsabilité limitée

au capital de 3 000 eurosSiège social : 7 voie Châtelaine

10700 TORCY LE GRAND488249434 RCS TROYES

Le 01/08/12, l'AGE a décidé, à compter dumême jour, d'étendre l'objet social aux acti-vités d'acquisition, de mise en valeur, de ges-tion et d'exploitation par location ou par toutautre moyen, de tous biens immobiliers et demodifier en conséquence l'article 2 desstatuts.

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abonnez-VOUS ! : 30 €La Dépêche de l’Aube 22ter, avenue Anatole-France

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DEUX CLICS, DEUX CLAQUES

Selon des chiffres del’Urssaf, rendus publicsle 2 août et portant surenviron 4 000 contrôlesaléatoires, un peu plusde 7 % des entreprisesopérant en France frau-dent la Sécurité sociale

en ne déclarant pas un employé ou la totalité de son activité.Le premier secteur concerné est celui des hôtels, cafés et res-taurants où presque 6 % des employés le seraient illégale-ment en tout ou en partie. Viennent ensuite le commerce dedétail alimentaire et les salons de coiffure. Le secteur du bâti-ment et des travaux publics (BTP), «très concerné», n’a toute-fois pas été pris en compte dans cette étude.

DÉLINQUANCE

Il a fait le porte-paroledu gouvernement, puis leministre de l’Outre-Mer,de l’intérieur, du budget,de l’économie, des fi-nances, de l’industrie. Etvoilà qu’on lit dans lapresse du 3 août qu’il

saurait même pêcher ! Mais où s’arrêtera-t-il ? Contrairement àmon voisin, qui déhotte à six heures du matin pour aller astico-ter le brochet, F. Baroin, à l’occasion d’une sortie halieutiqueimprovisée à Verrières, fut accueilli par le président de la fédé-ration et fut cliché (18x19,5 cm !) par la presse ; ceux-ci s’étant,on s’en doute, trouvés là par un providentiel hasard. Après unevisite au zoo de Roland-Garros, le couple bling-bling s’est doncadonné aux joies simples de la nature, tout en ayant soin d’enpréserver la faune. La presse nous révèle qu’il est reparti bre-douille. Ministre, on a fait des gorges chaudes de ses compé-tences, on s’est gaussé de son ignorance de l’anglais. Quepensent les pêcheurs de cette doublette de précieux ridicules ?

IL SAIT TOUT FAIRE !