26
RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER, HALILHODZIC, DUNGA, KLINSMANN ET PEKERMAN CANDIDATS Page 23 PUBLICITÉ LIBERTE QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNESGROUPÉES) - FAX : (021) 30 78 70 - N°5717MERCREDI 15 JUIN 2011 ALGÉRIE 10 DA- FRANCE 1 - GB 1£ 20 - ISSN1111- 4290 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Page 3 DE LA LUNE DE FIEL À LA LUNE DE MIEL ? Pages 10, 11, 12, 13, 14, 15 et 18 Louiza/Liberté OUVERTURE HIER DES ASSISES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE F.2220 F.1962 SUPPLÉMENT ÉCONOMIE RELATIONS ALGÉRO-FRANÇAISES

LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

RENDEZ-VOUSPOUR LE

CHANGEMENTOU DEFOULOIR ?

LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN

TROUSSIER, HALILHODZIC, DUNGA,KLINSMANN ET PEKERMAN CANDIDATS

Page 23

PUBLICITÉ

LIBERTEQUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - TEL. : (021) 30 78 47/48/49 (LIGNES GROUPÉES) -

FAX : (021) 30 78 70 - N° 5717 MERCREDI 15 JUIN 2011 ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

Page 3

DE LA LUNEDE FIEL

À LA LUNEDE MIEL ?

Pages 10, 11, 12, 13, 14, 15 et 18

Louiza/Liberté

OUVERTURE HIER DES ASSISESDE LA SOCIÉTÉ CIVILE

F.2220

F.1962

S U P P L É M E N TÉ C O N O M I E

RELATIONS ALGÉRO-FRANÇAISES

Page 2: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMercredi15 juin 2011

2 LIBERTE

L e ministre de Nicolas Sarkozy ne traînepas l’image d’un va-en-guerre comme

son prédécesseur, Bernard Kouchner quiétait venu en 2008 à Alger pour ensuite lais-ser libre cours à ses ressentiments d’un autresiècle. Un fiel nauséabond et néo-colonialis-te que nourrit encore à l’égard de l’Algérieune bonne partie de la classe politique et pasqu’au sein de la droite revancharde. AlainJuppé n’avait, certes, pas fait preuve de com-préhension à l’égard de l’Algérie en guerrecontre le terrorisme islamiste lorsqu’il avaitoccupé les bureaux du Quai d’Orsay entre1993 et 1994, mais l’homme a, apparem-ment, changé puisque c’est à lui que le pré-sident français Nicolas Sarkozy a confié lamission de faire oublier les travers et calculsdésastreux de la diplomatie française,notamment pour ses relations avec leMaghreb et le monde arabe. Et, en ce quiconcerne les relations franco-algériennes, cechoix d’une personnalité politique qui, sou-ligne-t-on à Paris, a le sens de l’État, peutsembler le bon. Cela sera vérifié tout de suiteaprès ses entretiens avec son homologuealgérien, le Premier ministre et le présidentBouteflika. D’abord et c’est le porte-paroledu Quai d’Orsay qui le souligne : “C'est unevisite importante entre deux pays partenaires depuissi longtemps, entre deux acteurs du sud et du nordde la Méditerranée, et importante aussi parce quenous avons avec nos partenaires algériens toute unelongue série de sujets politiques et diplomatiques àaborder.” Des ministres français recommen-cent à fouler le tarmac d’Alger et l’ambassa-deur de France en Algérie fait preuve d’ungrand dynamisme. Il est sur tous les fronts dela coopération et du business. Plus de com-mentaires publics pouvant être interprétéscomme une ingérence. Nicolas Sarkozy faitmontre de sa volonté d’ouvrir une nouvelle

page avec l’Algérie en désignant en automne2010 son “Monsieur Algérie”, en la personnede l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin,un homme du sérail de la bonne vieille droi-te française mais ouvert sur les autres,notamment le Sud, comme son physique fait

de rondeurs. Cependant, pour que le proces-sus soit vraiment enclenché, il aura falluattendre le départ de Claude Guéant dusecrétariat général de l’Élysée qui avait prisdu poids dans la gestion de la politique arabeet africaine française. De nombreux ana-lystes en étaient convaincus. Et pour accep-ter le poste que lui a offert Sarkozy, Juppéaurait exigé la cessation des interventions deGuéant, lequel, sorti de l’ombre élyséenne,se révèle, par ailleurs, raciste, xénophobe,islamophobe et anti-immigrés jusqu’au boutde ses ongles. La désignation de NicolasGalley comme conseiller aux affaires maghré-bines et du Moyen-Orient auprès du prési-dent français est significative du poids deJuppé au Quai d’Orsay. C’est un proche del’ancien Premier ministre que Jacques Chiracavait souhaité voir reprendre sa relève à l’É-lysée. Galley a également effectué un passa-ge par le cabinet de Dominique de Villepin,l’autre Premier ministre chéri par Chirac.Dans les milieux diplomatiques, le conseilleraux affaires du Maghreb/Machrek est consi-déré comme un bon connaisseur du dossieralgérien. En plus d'être marié à uneAlgérienne, il a occupé des postes diploma-tiques à Alger de 1988 à 1991(deuxième puispremier secrétaire de l'ambassade deFrance). Son passage par Alger est intervenuà un moment crucial de la vie politique algé-rienne : la transition démocratique de 1989,suivie de l'interruption du processus électo-ral en 1991. Raffarin est venu deux fois àAlger, son interlocuteur, Benmeradi, ministre

de l’Industrie, lui a rendu la pareille une foisà Paris. Renault, Sanofi, Lafarge, GDF Suez,Total, Saint-Gobain Cristal Union, FilièreLaitière, Macif, Alstom… gagnent des placesen Algérie. Ce sont des contrats quidevraient déboucher sur 30 000 emploisdirects et 100 000 emplois indirects pourl’Algérie et une grande bouffée d’oxygènepour le commerce, l’industrie et les servicesfrançais en crise.

Ce n’est qu’une mise en bouche car, le 30mai, quelque quatre cents PME étaient der-rière Raffarin à Alger pour prospecter le mar-ché algérien. De nombreux projets en pério-de d’incubation ont mûri à travers les discus-sions qui se sont passées ces dernièressemaines entre industriels français et leurshomologues algériens, sous le coup de pous-se de Raffarin et de représentants algériens,habilités par l’Élysée pour les premiers et El-Mouradia pour les seconds. Il reste des arbi-trages à trouver pour d’autres projets et unjour il faudra bien ouvrir le dossier politiquecar, quelle que soit l’avancée de la coopéra-tion économique, les deux pays doivent don-ner à leur relation sa dimension politique, lasortir des calculs conjoncturels qui sontpériodiquement établis à Paris comme àAlger. L’Algérie des réformes sera certaine-ment plus à même d’obtenir ce qu’elle a tou-jours poursuivi, d’autant que la France, à encroire Juppé, a mis, dans le placard ses vel-léités hégémoniques au parfum néocolonia-liste.

D. BOUATTA

PUBLICITÉ

ALAIN JUPPÉ À ALGER

Le bon départ ou un autre feude paille ?

La visite de 24 heures d’Alain Juppé, outre qu’elle intervient à un moment particulier des vents de révoltesqui soufflent dans le monde arabe, aura été laborieusement préparée par les deux parties.

LE NOUVEL AMBASSADEUR ÉGYPTIEN EN ALGÉRIEPRÉSENTE SES LETTRES DE CRÉANCES

Objectif : surmonter les effetsd’Omdurman 2009

L’ Égypte de l’après-Moubarak semble accor-

der une importance particu-lière à ses relations avecl’Algérie, comme en témoi-gnent les missions assignéesau nouvel ambassadeurégyptien à Alger. AzzedineFahmi Mahmoud, qui a remishier les copies figurées deslettres de créances l'accrédi-tant en qualité d'ambassa-deur extraordinaire et pléni-potentiaire de la Républiquearabe d'Égypte à MouradMedelci, le ministre algériendes Affaires étrangères,entame rapidement sa mis-sion dans notre pays.

À voir le contenu du com-muniqué de la représenta-tion diplomatique à Algerannonçant son arrivée, ons’aperçoit que Le Caireambitionne d’entretenir desrelations exceptionnellesavec l’Algérie. En effet, aprèsle froid qui avait caractériséles rapports algéro-égyp-tiens au lendemain de ladouble confrontation defootball entre les sélectionsdes deux pays dans le cadredes éliminatoires de la CANet du Mondial 2010, et larévolution de la jeunesseégyptienne, qui a emporté

Moubarak et son clan, lesnouveaux dirigeants cairotesentendent dynamiser lesrelations bilatérales. Danscette optique, AzzedineFahmi a déclaré à l’agencede presse Mena que le maré-chal Tantaoui, présidentégyptien par intérim, sonChef du gouvernement, leDr Issam Chérif lui ont confiéla délicate mission de rendreles relations entre les deuxpays exemplaires. Le princi-pal objectif que lui a assignéle ministre des Affairesétrangères, Nabil al-Arabi,est de réactiver la coordina-tion et la concertation stra-tégiques avec les autoritésalgériennes, particulière-ment en cette période où larégion connaît des dévelop-pements rapides et succes-sifs.

L e s u c c e s s e u rd’Abdelaziz Seïf al-Nasr, l’an-cien ambassadeur égyptien,se voit également chargéd’œuvrer pour la relance desinvestissements dans lesdeux pays, qui ont connu unnet coup d’arrêt ces derniersmois. Les ressortissantségyptiens en Algérie et lesAlgériens en Égypte serontau centre d’intérêt du nou-

veau chef de la représenta-tion diplomatique à Alger,qui devra veiller à régler leursproblèmes dans les deuxpays et répondre à leursdoléances. Ainsi, la volontéexiste de part et d’autre pourredonner un essor considé-rable aux liens entre les deuxpays, comme le montre l’ac-tivité de l’ambassadeurd'Algérie au Caire et sonreprésentant permanentauprès de la Ligue arabe, les-quels ont été reçus, lundi,par le ministre égyptien desAffaires étrangères, Nabil al-Arabi. Selon des sources del'ambassade algérienne auCaire, les discussions ontporté sur les relations bilaté-rales et les moyens de sur-monter les effets de la crisenée à la suite d'un match defootball entre les deux paysen novembre 2009.

La visite attendue du pré-sident du Conseil desministres égyptien, le Dr

Issam Chérif, en Algérie, afinde redonner une impulsionaux relations bilatérales quiont “de tout temps été excel-lentes” entre l'Algérie etl'Égypte, a été égalementévoquée.

MERZAK TIGRINE

D.R

.

F.2237

Page 3: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

Mercredi15 juin 2011 3LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

L es travaux des premiers étatsgénéraux de la société civile se

sont ouverts, hier, au Palais desnations du Club-des-Pins, ce lieuinterdit en temps normal auxsimples citoyens. À vrai dire,même en cette occasion (dédiéeexclusivement à la société civile),la grande majorité des partici-pants, excepté quelques repré-sentants de syndicats autonomes,est essentiellement issue d’orga-nisations officielles ! Ainsi, le faitsaillant qui marque cette “kermes-se” reste, indubitablement, la pré-sence, une fois n’est pas coutu-me, de certains représentantsautonomes, dont les très entre-prenantes organisations syndi-cales du secteur de la santé, leSPNSP, le SNPSSP, ou encore leCollectif autonome des médecinsrésidents algériens, (Camra). Cesderniers sont invités par le Conseilnational économique et social(Cnes) de Mohamed-Seghir Babès,organisateur officiel de l’évène-ment, pour prendre part aux diffé-rents ateliers prévus durant lestrois journées que durera cetterencontre.

Si les représentants des syndi-cats autonomes ont répondufavorablement à l’appel du Cnes,c’est parce qu’ils veulent, naturel-lement, saisir cette occasion et enfaire une tribune de dialogue, cevolet qui a souvent fait défautavec leurs tutelles respectives, àmême de faire entendre leur voix.“Nous souhaitons que nos doléances etpropositions trouvent enfin un écho encette occasion”, a déclaré, en marge,le Dr Sid-Ali Merouane, un desmembres du Camra, invité àprendre part à l’atelier n°2 intituléétrangement “Système de protectionsociale et solidarité nationale : lesconditions de sa pérennité et de sa dura-bilité”. Le représentant des rési-dents, en grève depuis quelquesmois, qui veut ainsi positiver laparticipation de son organisationà cette rencontre, ne manque pasde mettre en avant certaines pro-

positions préparées par le Camras’articulant essentiellement sur “lanécessité de réformer la politique natio-nale de santé publique, dans le but depermettre une meilleure couverture sani-taire, et sans… le service civil”.

Le Dr Merouane mise sur “lavolonté du Cnes”, autant est que,dit-il, ce fut cette même institu-tion qui avait encadré un comitéad hoc en octobre 2010, dont lefameux rapport remet en causel’instauration du service civil. “Leservice civil est un système qui a contri-bué à la désarticulation du système desanté et la discontinuité des soins (…)”,selon ce même rapport, se rappel-le le Dr Merouane.

“SAHAT ETAHRIR”AU CLUB-DES-PINS !

Côté officiel, l’initiative n’a évi-demment pas manqué d’accueillirl’assentiment du président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika,initiative organisée d’ailleurs sousson haut patronage.

Le chef de l’État, qui entend“libérer la parole des différentes compo-santes de la société civile dans le cadred’une approche basée sur de nouveauxrapports consensuels entre la base et lesommet de la pyramide sociale”, selonle président du Cnes, Mohamed-Seghir Babès, étant donné que lereprésentant personnel du prési-dent de la République, initiale-ment annoncé pour lire son allo-cution, a tout simplement man-qué au rendez-vous. Intervenant àl’ouverture des travaux de cetterencontre, première du genre,M. Babès n’a pas manqué de fairele lien avec le “Printemps arabe” etprésenter l’évènement commeétant “une des déclinaisons de cePrintemps arabe, à vivre à ciel ouvert,pour aboutir à une démocratie partici-pative”.

Agissant en chef d’orchestre,le président du Cnes estime, ainsi,que l’occasion est offerte pour“ouvrir le dialogue avec toutes les com-posantes de la société”, tout encomptant implicitement transfor-

mer le Palais des nations en une“place de révolution”, allusion faite àla fameuse “Sahat Etahrir”. Le ren-dez-vous du Cnes a, par ailleurs,fait des mécontents même parmiles représentants d’organisationsofficielles.

C’est le cas, notamment, desprésidents de la Cnec et del’Onem, en l’occurrence MM.Khaled Bounedjma et KhalfaM’barek, qui n’ont pas hésité àquitter la grande salle du Palaisdes nations, en guise de protesta-tion contre le fait que l’hymnenational n’a pas été chanté dansson intégralité à l’ouverture destravaux. Ces deux représentants,respectivement des fils de chahidet enfants de chouhada, n’ont, enoutre, pas apprécié l’absence duposter du président de laRépublique dans la salle. Ce qui afait dire à Khaled Bounedjma queles organisateurs de l’évènementveulent davantage “plaire à laFrance !”

FARID ABDELADIM

PAR SAÏD CHEKRI

Le bon sens d’une démagogieL a société civile ! Que de fois en a-t-on enten-

du parler, sans jamais savoir exactement dequoi elle est faite. La rencontre, qui se tient auClub-des-Pins sous l’égide du Conseil nationaléconomique et social, et dont on sait qu’elle estinspirée par El-Mouradia, a déjà le mérite dedécliner la composante de cette Arlésienne, dumoins telle que la perçoit le pouvoir.

Il est vrai que la participation de syndicatsautonomes, souvent en rupture de ban avec legouvernement, tout comme la présence d’obser-vateurs étrangers et de certains acteurs dont l’au-tonomie est avérée, peut conférer à ces assisesun soupçon de crédibilité, peut-être même un peude sérieux, mais cela n’enlève rien au bien-fondéde ce sentiment de scepticisme qui prédominechez la majorité des Algériens, voire même chezceux qui participent à ces états généraux. “Nesommes-nous pas invités juste pour la galerie,pour légitimer l’action et ce qui en sortira ?” s’in-quiètent déjà certains d’entre eux, ceux dont leparcours, fait de luttes continues, ne souffre jus-qu’ici d’aucune compromission.

Sans préjuger des résultats d’un conclave quine fait que commencer, on ne peut en espérergros, tant la démagogie semble de mise. Pas seu-lement chez Babès qui jure que l’événement estdigne du “Printemps arabe” qui sonne le glas desdictatures de la région, mais aussi chez ce prési-dent du Forum de Crans-Montana, venu tout droitdes montagnes suisses pour nous (ré)administrercette bonne vieille leçon : pour les pays du Sud, ladémocratie ne s’importe pas. Et puisqu’en l’ab-sence de démocratie, nous importons tout lereste, pourquoi le Nord en perdrait-il le sommeil ?L’affirmation de M. Carteron est peut-être utilepour qui veut laisser entendre qu’il ne nous impo-se rien, histoire de se laver par avance de touteaccusation d’ingérence, mais certainement inop-portune puisque, jusqu’ici, c’est plutôt le totalita-risme soviétique, puis celui des mollahs et, enfin,celui de Mugabe que nous avons importés etimposés à la société sans la consulter autrementque par le biais de scrutins frauduleux.

Mais ne jurons de rien : en croyant faire de ladémagogie, M. Babès a peut-être dit un fait dont ilne soupçonne pas un seul instant la véracité : quele pouvoir en soit à convier au Palais des nationsdes organisations dont les membres se font bas-tonner par la police sur les places d’Alger estincontestablement un signe que la société se libè-re des griffes d’un régime oppresseur. Si cetterencontre n’a été conçue que comme défouloir,c’est raté : elle ne sauvera pas le régime,condamné désormais autant par l’histoire que parla géographie.

S. C.

Sans préjuger desrésultats d’un

conclave qui ne faitque commencer, onne peut en espérer

gros, tant ladémagogie semble

de mise. Passeulement chez

Babès qui jure quel’événement est

digne du“Printemps

arabe” qui sonnele glas des

dictatures de larégion, mais aussi

chez ce président duForum de Crans-

Montana.

L’ÉDITO

OUVERTURE HIER DES ASSISES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

Rendez-vous pour le changementou défouloir ?

Le président du Cnes a présenté l’évènement comme étant “une des déclinaisons de ce Printemps arabe,à vivre à ciel ouvert, pour aboutir à une démocratie participative”.

HÔTES ÉTRANGERS DE BABÈS

“On n’exporte pas la démocratie”L e président du Forum de Crans-Montana, Jean-

Paul Carteron, invité des premières Assises de lasociété civile organisées par le Cnes, a considéré quela dynamique des sociétés, que ce soit dans la sphè-re arabe ou en Europe, est le signe de “la fin de la mon-dialisation inhumaine”. Aussi a-t-il plaidé en parallèlepour une régulation de l’économie au service del’homme.

Fustigeant la mondialisation qui “a déconnecté l’éco-nomie du territoire”, la crise financière, les subprimes…sont passées par-là ; il a estimé logique et naturellela réaction des sociétés contre ce système à l’originede la crise qui a touché “à un degré ou un autre tous lespays”. Ce qui s’est passé, a-t-il dit, “est une fracturegénérationnelle”, plus grave que la fracture écono-mique, parlant des réactions “révolutionnaires”.

Même s’il reconnaît les effets de la crise, lesinégalités dans certains pays d’Europe où l’on vitavec moins de 600 euros par mois, les cas grec, por-tugais et irlandais étaient totalement absents de sondiscours.

Optimiste pour l’avenir, le président du ForumCrans-Montana a affirmé déceler “une volonté sûre deBouteflika d’ouvrir un débat que l’histoire rend de plus en plusindispensable en Algérie”. Et d’être rejoint, en plus expli-

cite, par le président de l’Association internationaledes Cnes sur la perception de la démocratie au Sud,la démocratie n’étant pas, selon lui, un modèleunique, une recette à appliquer à la lettre. “On n’ex-porte pas la démocratie.” Elle est une expérience collec-tive de la société.

Ce que va tenter de démontrer Michel Kamano,président du Cnes de Guinée et président del’Ecosoc, à travers la révolution dans son pays. Il y aeu un soulèvement populaire pour le changement degouvernance qui a conditionné le passage vers ladémocratie à l’exclusion des responsables dumoment de l’élection présidentielle. Une révolutionréussie, pas comme celle louée par la représentante“sociale” de l’UE, la révolution tunisienne, en ce sensqu’elle est principalement populaire, sans chef, nileader.

En définitive, “les invités spéciaux” de M. Mohamed-Seghir Babès n’ont pas apporté de touche particuliè-re, en dehors, peut-être, d’une caution à ce débat oùbeaucoup de figures rappellent ou incarnent, mal-heureusement, l’immobilisme. Des responsablesd’associations budgétivores, sans assise populaire etfortement arrimées au système.

DJILALI B.

Louiza/Liberté

Hier, au premier jourdes états généraux de

la société civileau Palais des nations.

Page 4: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMercredi15 juin 20114 LIBERTE

APRÈS L’AVOIR EXPÉRIMENTÉE DANS LE CIVIL

La médiation sera introduite dansles affaires pénales

A fin de réduire les pourvois en cassationsous lesquels croule cette institution,

le ministère de la Justice prévoit, en effet, lamise en place de mécanismes permettantla médiation juridique, dans le cas desaffaires liées aux délits et infractionsmineurs, ne portant pas atteinte à l’ordrepublic. Selon les juristes, il existe près de140 sortes de délits qui peuvent être trai-tés, en dehors des tribunaux, en lesconfiant à un médiateur légal. La médiationjudiciaire dans le pénal sera appliquée dèsl’entrée en vigueur de la prochaineConstitution, a annoncé le ministre de laJustice devant le Sénat, précisant qu’unprojet de loi dans ce sens a été élaboré.

Depuis son installation à ce poste, leprésident de la Cour suprême n’a pas cesséde sensibiliser le ministre de la Justice surcette question. Durant la cérémonie d’ou-verture de l’année judiciaire, organisée aumois d’octobre dernier, M. KaddourBaradja, a indiqué qu’il avait entamé unedémarche tendant à limiter les recours àcertains cas seulement, pour permettre unmeilleur fonctionnement de la Cour suprê-me, submergée par ce genre de procéduresjudiciaires.

Certains pourvois en cassation auprèsde la Cour suprême ne sont pas justifiés,avait martelé son président. “Beaucoup d’af-faires ne nécessitent pas de recours. Certaines par-ties introduisent des recours contre des décisions dejustice pour gagner du temps simplement”. 71 711recours ont été enregistrés auprès de cette

instance durant l'année judiciaire 2009-2010. Durant la session judiciaire précé-dente, 13 790 recours ont été égalementcomptabilisés dans des affaires civiles et 57981 recours dans des affaires pénales, soit80% du total des recours. Depuis quelquesmois des stages de formation sont organi-

sés au profit des médiateurs afin d’amélio-rer leurs capacités de communication, denégociation et de dialogue pour rapprocherles points de vue des protagonistes et arri-ver à un accord.

Selon des avocats rencontrés à la courd’Alger, la médiation judiciaire est un pro-cessus d’accompagnement non autoritairedes parties en litige, qui permet une écono-mie de temps et d’argent par rapport à laprocédure judiciaire ordinaire. Elle offre, enoutre, une possibilité de négociation entreles deux parties, une solution garantissantles intérêts mutuels des justiciables et unepréservation de la qualité des relationsentre les parties. La médiation a été déjàappliquée dans le cadre des affaires civiles,à partir de février 2009, à la suite de l’entréeen vigueur du code de procédure civile etadministrative.

Elle a été proposée depuis par les jugessurtout dans des conflits ayant trait au fon-cier (le droit de la propriété, droit de passa-ge, l’indivision ou la copropriété, aux désa-gréments dus au trouble de voisinage),dans des litiges liés aux violations descontrats (prestation de services défaillante,non-conformité des travaux, malfaçon...),dans les litiges commerciaux (dettes ou fac-tures impayées, réparations et indemni-tés...) et dans des contentieux du secteurdes Télécoms et Internet relatifs aux fac-tures disproportionnées par exemple.

N. HAMMADI

Louiza/Liberté

La médiation juridique prévuepar le ministère de la Justice

permettra de réduire lespourvois en cassation.

L’USINE D’ALUMINIUM ALGAL PLUS DE M’SILA DANS L’IMPASSE

Sixième jour de grève de la faim des ouvriersL es ouvriers de l’usine algéro-jordanienne

de transformation d’aluminium de M’sila,en grève de la faim depuis mercredi dernierdevant la Maison de la presse de M’sila, per-sistent dans leur mouvement. “À ce jour, toutesnos revendications formulées depuis plus d’un moissont restées sans suite”, a déclaré l’un des repré-sentants des travailleurs grévistes.

La principale revendication des travailleursest “la mise en place d’une commission des autorités

compétentes pour enquêter sur les circonstances liées àla privatisation de l’usine d’aluminium en 2004”.Selon les grévistes, l’usine avait été cédée pourun montant “dérisoire” ne dépassant pas les“300 millions de dinars”, alors qu’elle valait “réel-lement plus de deux milliards de dinars”.

La seconde revendication est le départ desinvestisseurs privés. De leur côté, les tra-vailleurs hospitalisés ont fait part de leur “déter-mination” à poursuivre leur grève de la faim, endépit de leur état de santé. Selon une sourcehospitalière, les grévistes de la faim ont été

admis à plusieurs reprises durant la journéed’hier à l’hôpital, mais refusent de se faire soi-gner.

Notre source a indiqué que les travailleursadmis au service des urgences souffrent d’hy-poglycémie et refusent tout traitement jusqu’àla satisfaction de leurs revendications. Cependant,les grévistes ne désespèrent pas et attendentune solution. Pour les responsables de lawilaya, les revendications de ces ouvriers ontété transmises aux responsables concernés.

CHABANE BOUARISSA

LES FAMILLES DES OTAGES REÇUES HIER À L’AMBASSADE DE JORDANIE

“L’affréteur n’existe pas dans le fichier jordanien”L es familles des 17 marins, pris

en otages par des piratessomaliens, ont observé, hier, unsit-in devant l’ambassade deJordanie. Sur les lieux, les prochesdes otages ont appris, selon lereprésentant de l’ambassade, quel’affréteur du navire “MV Blida” estinconnu en Jordanie, de mêmeque sa société qui n’a aucun siègedans son pays.

C’est ce que nous a affirmé,hier, Mlle Benkaci dont le jeunefrère figure parmi les otages. “Nousavons été bien accueillis par le représen-

tant de l’ambassadeur, mais celui-ciignore tout de l’identité de l’affréteur etde la société. On nous appris que l’af-fréteur tout comme sa société ne sontpas installés en Jordanie”, nous a-t-elle expliqué.

Le représentant de l’ambassa-deur aurait souhaité, selonMlle Benkaci, être informé bienavant de cette situation pour ten-ter de participer au dénouementde cette affaire. “Mais les représen-tants de l’ambassade nous ont assuréqu’ils feront le maximum pour la libéra-tion des otages. L’État jordanien ne veut

pas que cette affaire entache les solidesrelations qui existent entre les deuxpays. L’ambassade tiendra au courantet d’une manière officielle les hautesautorités de l’État jordanien”, a-t-elleprécisé.

Les familles des otages ontremis une lettre aux représentantsde l’ambassadeur dans laquelleelles expriment “leur ras-le-boldevant les lenteurs observées pour lalibération des membres de leur famille”.Le document évoque, également,“les engagements non tenus de l’affré-teur jordanien qui mène les négociations

avec les pirates et qui avait promis derégler le problème”. Les familles desotages se sont ensuite dirigées,dans l’après-midi, vers le siège del’entreprise IBC, propriétaire dunavire “MV Blida”, où ils ont obser-vé un autre sit-in pour exiger uneprise en charge efficace de leursdoléances.

Les familles, visiblement trèsdéterminées, ont expliqué qu’ellestiendraient la prochaine fois unsit-in devant le ministre desTransports puis devant la prési-dence de la République. “La dyna-

mique de la contestation sera maintenuejusqu’à la libération de leurs proches”,expliquent-elles.

Pour rappel, le vraquier battantpavillon algérien, le “MV Blida”,avait à son bord un équipage de27 membres, dont 17 de nationa-lité algérienne. Le capitaine dunavire ainsi que 5 membresd’équipage sont de nationalitéukrainienne. Les 4 autresmembres sont de nationalité phi-lippine (2), jordanienne (1) etindonésienne (1).

M. T.

LE SIÈGE DE L’APC D’EL-MAÂRIF INCENDIÉ●● Des citoyens ont incendié, hier matin, le siège de l’APC d’El-Maârif, à 45 kilomètres au suddu chef-lieu de la wilaya de M’sila. Les contestataires, au nombre de 300, dit-on, ont incendiéaussi le parc de la mairie et deux bus. L’origine de cette contestation est un terrain qui devaitabriter un hangar et que certains convoitaient, du fait de son positionnement idéal. Les responsables de la commune et de la daïra ont décidé d’affecter ce terrain pour cette activi-té de froid. “Dès que les aménagements ont commencé, les habitants du village de Banyou, 7kilomètres du chef-lieu de la commune, n’ont pas accepté la décision, en arguant qu’il leur reve-nait de droit de bénéficier de ce terrain situé pas loin de leur village”, a précisé un habitant de lacommune. “Malgré l’intervention des éléments de la Protection civile et des services de sécuri-té, le feu a consumé plusieurs bureaux”, ajoute-t-il. L’intervention des forces de l’ordre a réussi à calmer les esprits et éviter le pire. Notons qu’unedizaine de jeunes ont été blessés.

C. B.

SYNDICAT NATIONALDES JOURNALISTESCOMMUNIQUÉ●● “Notre confrère, Hamid Yacine,journaliste au quotidien arabophoned’El Khabar a été officiellement inculpé,le13 juin 2011 par le juge d’instructionen charge de l’affaire Ali Tounsi”, a indi-qué un communiqué du SNJ. Tout comme notre confrère, leSyndicat national des journalistesexprime sa surprise de ce que leconcerné, cité comme simple témoinen raison d’un article sur l’affaire qu’ilavait rédigé le 16 mars 2010, se voitsignifier son inculpation à l’issue deson troisième passage chez le juged’instruction, lundi dernier. Et ce, envertu de l’article 301 du code pénal, luisignifie-t-on. Plus d’une année aprèsles faits et la parution de l’article incri-miné, il est ainsi reproché à HamidYacine d’avoir violé le secret de l’ins-truction. C’est d’autant plus surprenantcomme mutation dans le statut du pré-venu, de témoin à accusé.Pour quelle raison alors inculper unconfrère qui n’a fait que son travail dejournaliste ? Le rebondissement delundi dernier inquiète le Syndicat auplus haut point.

P/Le Syndicat nationaldes journalistes

Le secrétaire généralKAMEL AMARNI

CHUTE MORTELLED'UN ENFANT DU PONT D’OUEDDJENANE À SIDI-AÏSSA●● Un garçon, répondant aux initiales de L.A., âgé de 10 ans, est décédé dimanche aprèsune chute accidentelle de pont de l’ouedDjenane, en plein centre-ville de Sidi-Aïssa,soit à 93 kilomètres du chef-lieu de la wilayade M’sila. Il était en train de jouer avec sonjeune frère âgé de 5 ans, lorsqu’il perdral’équilibre pour tomber dans une retenued’eau et n’a pu survivre à la chute. Le corps aété déposé à la morgue de l’hôpital de la villeet une enquête a été ouverte par la sûreté dedaïra. C. B.

La nouvelle a été accueillieavec un grand soulagementau niveau de la Coursuprême.

Page 5: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

●● Cela fait plusieurs

semaines que l’opération devaccination des enfantscontre la polio estsuspendue à Sétif. En effet,des parents se rendentchaque jour aux différentscentres de préventionmaternelle et infantile auniveau des différentesstructures de santé publiquesans pouvoir faire vaccinerleurs enfants contre lapoliomyélite. La pénurieconstatée à travers lesdifférents établissements

publics de santé deproximité de la wilayainquiète les parents. Selonun paramédical, la ruptureconcerne notamment lesvaccins des enfants de 3 à18 mois. Prévu par lecalendrier national, cevaccin oral est prescritcontre la diphtérie, letétanos, la coqueluche, lapoliomyélite ainsi que lesdoses de l’HaemophilusInfluenza b (HBV). Ainsi, desmilliers d’enfants en bas âgesont privés de ces vaccins.

LERADAR

DDEELLIIBBEERRTTEE

5LIBERTE

CELA DURE DEPUIS PLUSIEURSSEMAINES

Rupture de vaccinspour enfants à Sétif

Mercredi15 mai 2011

DOUANES

Un site Internet “new look” pour

les douanes

[email protected] animée par Hamid Saïdani

ASSISES DU CNES

Pas de portrait,ni de photodu Président

●● Les participants aux

Assises de la société civile,organisées par le Conseilnational économique etsocial, ont remarqué avecsurprise l’absence deportrait ou de photo duprésident de la République,ce qui d’habitude est

imposé et fait partie durituel officiel. Un participantau réflexe du parti unique etadepte du culte de lapersonnalité, sans doutevoulant se distinguer, atenté d’intervenir pours’élever contre cette“omission”. Sans succès.

●● La Direction générale

des douanes va lancer trèsprochainement un nouveausite Internet, comportantdes prestations douanièresmodernes, des informationset des renseignements quiintéressent les voyageurs etles opérateurséconomiques, selon lechargé de communication.

En outre, la Directiongénérale des douanes aprocédé, ces derniers mois,à l’application d’un nouveauservice, baptisé “téléphonemobile douanes”, permettant au citoyend’appeler pour recevoirn’importe quelleinformation à travers uneligne de téléphonie mobile.

●● Comme nous l’avions

annoncé dans l’une de nosprécédentes éditions, latitularisation desenseignants en statistiquesdiplômés en mathématiquesest devenue effective. La wilaya de Boumerdès estla première à avoir officialiséla titularisation de cettecatégorie d’enseignantspuisque 17 d’entre eux ontété titularisés avant-hiersuite à une réunion ayantregroupé la Direction del’éducation, la direction dela Fonction publique et lecontrôleur financier.

L’information nous a étéconfirmée hier parMme Tassadit Saheb,directrice de wilaya del’éducation de Boumerdès. Cette commission localecompte passer à une autrevitesse pour fairepermaniser les 23 autresenseignants en optionéconomie recensés dans lawilaya. “Nous attendons seulementl’accord de la direction généralede la Fonction publique poursatisfaire la revendication de ces23 enseignants économistes”,indique-t-elle.

ADJOINTS D'ÉDUCATION À BÉJAÏA

LE SYNDICAT DÉNONCE LEUREXCLUSION DE L’EXAMEN DU BAC●● Les adjoints d’éducation étaient par le passétoujours convoqués à l’examen du baccalauréat. Etsans rémunération. Les adjoints d’éducation relevantde la daïra de Béjaïa n'ont pas été “convoqués” pour lebac, qui se déroule présentement. Qu'est-ce qui achangé depuis ? Un nouveau texte, la circulairen°121 du 15 septembre 2009, est venu réparer cetteinjustice. Ce corps d’éducation est convoqué au mêmetitre que les autres encadreurs de l’examen et surtoutrémunéré. C’est le cas des différents examens de2009/2010. Seulement l’examen de cette année, lesadjoints d’éducation des établissements scolaires de ladaïra de Béjaïa ont été “omis” et remplacés par desenseignants. D’où la montée au créneau du Syndicatnational des travailleurs de l’éducation de la daïra deBéjaïa, lequel vient d’interpeller le directeur del’éducation pour les rétablir dans leurs droits enappliquant la circulaire, qui stipule clairement que“seuls les adjoints d’éducation doivent travailler ausecrétariat”.

SORTIE AUJOURD’HUI DE “PROJET URBAIN”

Un ouvrage au servicedu développement

durable

IL REMETTRA JEUDI LE PRIX DU CONCOURS DE L’ÉLOQUENCEEN LANGUE FRANÇAISE

ALAIN JUPPÉ À ORAN●● Le ministre français des Affaires étrangères, quientame à partir d’aujourd’hui une visite en Algérie,fera jeudi un crochet par la ville d’Oran. Ce serapour lui l’occasion de rencontrer à 15h45 quelquesjeunes Oranais au Centre culturel français d’Oran.Le ministre participera, également, à la remise desprix du concours d’éloquence en langue françaiseOran-Bordeaux. Plus d’une quinzaine de médiasfrançais et algériens seront présents à cettecérémonie pour voir ces Algériens “jongler” avec lalangue de Voltaire. TITULARISATION DES ENSEIGNANTS

EN STATISTIQUES

Boumerdès, premièrewilaya à appliquer

la mesure●● Le premier volume de

l’ouvrage Projet urbain, guideméthodologique, intituléConnaître le contexte de dévelop-pement durable, réalisé parEwa Berezowska-Azzag, seraprésenté aujourd’hui.L’ouvrage, édité parSynergie, est principalementdestiné aux professionnelsde l’urbanisme. Pour sesconcepteurs, le Projet urbainpeut concerner autant l’éla-boration d’une vision globa-le d’avenir d’un territoireurbain, la création des villes

nouvelles ou la maîtrise desextensions en cours, que lerenouvellement ou la régé-nération des quartiers ouencore des aspects théma-tiques ciblés(maîtrise du métabolismeurbain, protection contre lesrisques majeurs, valorisationpatrimoniale, améliorationde l’attractivité et de com-pétitivité urbaine, prise encharge des changements cli-matiques dans l’aménage-ment urbain, et biend’autres).

ELLES PROFITAIENT DE LA SITUATIONCONFUSE ENGENDRÉE PAR L’ACTIONDES HABITANTS DE SIDI-NÂAMANE7 PERSONNES ARRÊTÉES EN FLAGRANT DÉLIT DE VOL LORS DE LA FERMETURE DE LA RN12●● Sept personnes ont été arrêtées en flagrant délit de volcommis sur des usagers de la RN12, reliant Tizi Ouzou àAlger, dimanche dernier lors de sa fermeture par leshabitants d’Ouled Ouaret, dans la localité de Sidi-Nâamane,a-t-on appris hier à travers un communiqué rendu public parla sûreté de wilaya de Tizi Ouzou. Les mis en causeprofitaient, selon ledit communiqué, de la situation confuseengendrée par le blocage total de la circulation sur cet axeroutier pour commettre des vols sur les usagers. Présentéesau parquet de Tizi Ouzou, lundi, les sept personnes ont étémises en détention préventive. Une quantité de 1848cannettes de bière, volées d’un camion semi-remorquecoincé dans l’embouteillage monstre engendré par l’actionde protestation, ont été récupérées par la police lors de sonintervention.

Page 6: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

L’ACTUALITÉ EN QUESTIONMercredi15 juin 20116 LIBERTE

“TEST DRIVE” DE LA CHEVROLET NEW SAIL À SHANGHAI

La marque au nœud papillonvoit grand

Dévoilée à l’occasion du salon de l’automobile d’Alger, la remplaçante de la Chevrolet Aveo, la Sail,n’a rien à envier à son aînée.

L e véhicule vient se mesurer àun modèle populaire. L’Aveo

n’est pas une voiture quelconquepuisqu’elle a déjà été le modèle leplus vendu en Algérie en 2008. Laremplaçante de l’Aveo adopteraun nouveau sigle pour lui assurerune carrière commerciale sanspréjugés. Sur le marché algérien,elle porte donc le nom de la Sail.

Pour mieux s’imposer et volerla vedette à son prédécesseur, laSail a démontré, lors d’un “testdrive”, effectué au Ride and DriveWhite SGM, à Shanghai, lundi der-nier, qu’elle était compacte etfacile à manier tout en “exhibant”sa force et sa solidité.

Véritable bête de route, levéhicule surprend au fur et àmesure qu’on change de reliefpour solliciter ses puissances,tant sur la chaussée normale quesur des routes défoncées. La flui-dité avec laquelle s’adapte la voi-

ture aux différents obstacles missur sa “route” démontre sa capaci-té et sa ténacité. C’est un véhicu-

le qui passe partout et qui réservebien des surprises au conducteuret aux passagers. Le véhicule offre

toute la sobriété et le raffinementde par sa conception stylistiquequi nous renvoie à l’originalité.D’abord par le design, ensuite parles matériaux et les finitions irré-prochables. Que ce soit dans laversion HB ou NB avec une moto-risation 1.2 ou 1.4, le véhicule

offre un réel plaisir de conduite etne consomme que 5,7 litres aucent.

Le véhicule construit en Chinejouit de tout le savoir-faire deGeneral Motors. Pour démontrerque la Sail est sur un pied d’égali-té avec ses concurrentes euro-péennes, Shanghai GeneralMotors (SGM) a mis les petitsplats dans les grands. Le véhiculesubit une batterie de tests dans lePan Asia Tachnical Automotive(Patac), le centre de développe-ment du groupe américain enChine, allant du test crash au testacoustique. Pour le premier, lavoiture est passée par trois étapesdurant sa conception et 38 testscrash. Pour s’assurer de la fiabilitédu véhicule SGM, celui-ci a ététesté dans des conditionsextrêmes de chaleur, du froid eten altitude. Par ailleurs, les res-ponsables de la marque au nœudpapillon ont fait tester égalementdeux nouveautés ; le N300 et leCN100 deux monospaces respec-tivement pour un usage utilitaireet familial. Ces deux modèlesdevraient arriver sur notre marchéavant la fin de l’année en cours.

D. S.

D. R

.

LORS DE SA VISITE DANS LA WILAYAD’ANNABA

Benhamadi en visite chezDjezzy et Nedjma

L ors de la visite de travail mara-thon qu’il a effectuée à tra-

vers la wilaya d’Annaba en débutde semaine, le ministre de laPoste et des Technologies de lacommunication et de l’informa-tion a inauguré la toute nouvelleagence de l’opérateur de télépho-nie mobile Nedjma, avant de serendre dans les locaux de Djezzy.

Il se félicitera, en la circonstan-ce, de l’extension et l’optimisa-tion de la couverture réseau danscette wilaya, qui compte pasmoins de 500 000 abonnés, ainsique l’intensification du program-me d’aménagement des points devente desdits opérateurs de télé-phonie mobile. En plus d’avoirassuré que son département pro-jette de confirmer à leur poste

tous les contractuels activantdans le secteur dans le cadre desdispositifs d’insertion profession-nelle, M. Benhamadi a réitéré ladétermination de son départe-ment ministériel à créer, d’ici à2014, 100 000 emplois directs etplus de 300 000 indirects, tou-jours au profit des jeunes, durantla même période.

Le ministre a, enfin, soulignél’urgence de mettre en place lesmécanismes nécessaires afin deredynamiser les deux opérateurspublics, Algérie Télécom etAlgérie Poste. Il demandera auxresponsables du secteur de seconcerter avec la tutelle pourl’instauration d’un contrat de per-formance.

B. BADIS

DROIT DE RÉPONSES uite à votre article paru dans votre journal le 11 juin 2011,

nous vous prions de bien vouloir insérer en lieu et placenotre droit de réponse ci-dessous. Nous démentons ferme-ment l’article publié par votre journal faisant allusion à unecondamnation de M. Hadj Zoubir Miloud et d’un mandat d’ar-rêt contre M. Hadj Zoubir Nasreddine pour fuite. M. HadjZoubir Miloud, âgé aujourd’hui de près de 80 ans, est unentrepreneur et homme honorablement connu sur la placed’Alger pour ses différentes réalisations à travers tout le ter-ritoire national depuis presque 40 ans, subit une cabale enbonne et due forme depuis plus de deux mois par un groupede personnes qui n’en veulent qu’à sa respectabilité. Son fils,M. Hadj Zoubir Nasreddine, actuellement à l’étranger pour

des soins assez délicats depuis plus de deux mois et demi,car une première affaire a été jugée par la justice entre lesdeux parties et qui s’est terminée par un non-lieu au profit deMM. Hadj Zoubir Miloud et Hadj Zoubir Nasreddine. L’affaireactuelle est en cours d’instruction et, donc, n’a pas encoredonné lieu à des condamnations par la justice. Pour cela,nous espérons qu’à l’avenir, votre journal ne publie plus cegenre d’informations non fondées qui nuisent à la familleHadj Zoubir.

Aussi, toute la famille Hadj Zoubir peut présenter toutesles garanties de solvabilité de MM. Hadj Zoubir Miloud etHadj Zoubir Nasreddine envers leurs clients.

Signé la famille Hadj Zoubir

R éorientation remarquée deHewlett-Packard (HP) qui prio-

rise ses objectifs avec pour grandchallenge le développement duSoftware, domaine pour lequel HPa déboursé pas moins de 10 mil-liards de dollars en plus des 15autres milliards pour le rachat dessociétés de services.

Ce qui augure une nouvelle èredans la bataille du software reflé-tant une mutation des besoins dumarché.

Aujourd’hui présente dans12 pays africains et dont lenombre devra évoluer à 20, d’ici lafin de l’année, HP réaffirme sonintérêt en direction des émergentsdont le potentiel n’est pas à négli-ger.

Pour l’Algérie, HP nourrit l’am-bition de se hisser carrément enhaut du podium pour ce qui desIT. “Nous sommes, avec notre staff enAlgérie, constamment à l’écoute denotre clientèle. Nous continuerons àrécolter les informations nécessairespour mieux répondre aux attentes aussibien des grands comptes que du grandpublic”, a déclaré hier, Anas Jwaied,vice-président HP chargé desventes régionales Software auMoyen-Orient, Méditerranée etAfrique.

L’occasion pour l’orateur, lorsdu point de presse organisé hier àl’hôtel Sheraton, de présenter le

géant américain de l’informatiquequi pèse 129 milliards de dollarsen termes de CA, avec 3,6 mil-liards de dollars pour le Software,ses réalisations et ses ambitions,mais aussi et surtout les nouveau-tés lancées.

Aussi, HP a dévoilé hier unenouvelle suite logicielle permet-tant de gérer, mesurer et améliorerla performance de l’IT et d’en res-tituer des indicateurs au traversd’une représentation consolidée.Cette suite permet aux DSI d’éva-luer, de développer, de gérer etd’aligner l’IT sur les processusmétiers pour en améliorer l’agilitéet en diminuer les coûts. HP ITPerformance Suite tire profit del’approche HP en matière de ges-tion du cycle de vie de l’adminis-tration et du développement desapplications, et elle intègredes outils de gestion de la perfor-mance tels qu’Itil (InformationTechnology Infrastructure Library).

En outre, HP a développé plusde 170 indicateurs standards deréférence (KPI), dont 48 sontinclus à l’offre HP IT PerformanceSuite CIO Édition.

En abordant le portfolio trèsvarié qui fait, d’ailleurs, la force deHP, l’orateur a parlé de plusieursautres solutions innovantesbasées sur son architecture“Converged Infrastructure” avec pour

objectif : améliorer l’agilité desentreprises en simplifiant ledéploiement et la fourniture desservices IT.

Mais il abordera, dans le détail,son offre Cloud Computing avecde nouvelles solutions de fourni-ture de services IT Hybrides quipourrait, en effet, intéresserl’Algérie investi dans la construc-tion de la société de l’informationavec pour feuille de route le pro-gramme e-Algérie.

Certes, les priorités de l’Algériepeuvent être différentes desautres marchés, mais cela n’ex-clut, en aucun cas, la nécessité detenir compte de l’évolution destechnologies.

Il s’agit, pour HP, de trouver lebon argument et convaincre pourêtre choisi comme partenaire etd’être présent au moment oppor-tun. En attendant, HP continueson ascension et décide, selonl’animateur de la conférence, d’in-vestir 2 milliards de dollars dansdes projets liés au CloudComputing, en octroyant des faci-lités de financement à ses futursclients.

But affiché : favoriser l’adop-tion de cette technologie et aiderles clients du groupe à financerleur stratégie de déploiementdans le Cloud.

NABILA SAÏDOUN

HP PRÉSENTE SON IT PERFORMANCE SUITE POUR L’ENTREPRISE

Réorientation sur le Software

COMMUNIQUÉ DE WATANIYA TÉLÉCOM ALGÉRIE

NEDJMA SPONSORISE LA CÉRÉMONIE“TROPHÉE EXPORT” DE L’ANNÉE 2010

●● Partenaire privilégié des opérateurs économiquesnationaux, Wataniya Télécom Algérie-Nedjma sponsorise,pour la deuxième fois consécutive, la cérémonie de remisede trophées aux meilleurs exportateurs algériens, “TrophéeExport” de l’année 2010. Cet événement, prévu le 15 juin 2011 à Alger, est organisépar le World Trade Center Algeria. Il récompense, depuis2003, les entreprises algériennes ayant réalisé lesmeilleures performances à l’export, hors hydrocarbures. Àcette occasion, Nedjma présentera ses solutions et offresvoix et data dédiées aux entreprises, dont le Blackberry. Àtravers ce sponsoring, Nedjma confirme sa position d’entre-prise citoyenne, amplement engagée dans la promotion et lesoutien aux opérateurs économiques algériens.

De notre envoyée spéciale en Chine :DJAZIA SAFTA

Page 7: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

T elle est la principale idée défen-due, hier, par l’ensemble des

intervenants conviés au colloque :“Ressources naturelles maghrébines et ledéveloppement sont-ils suffisants ?” orga-nisé par la Confédération des cadresde la finance et de la comptabilité(CCFC) au Bastion-23, à Alger.

Intervenant sur cette probléma-tique, Zidane Ould H’mida, ingénieurconsultant en développement minieret ancien ministre mauritanien, aexpliqué le grand décalage entre lesrichesses naturelles maghrébines etleur sous-exploitation.

“Nous avons, au Maghreb, un grandretard en matière minier. On trouve lephosphate et le pétrole et d’autres res-sources et on s’arrête”, déplore-t-il,avant de lancer que “80% des réservesdu monde en matière de phosphate sont auMaghreb, c’est un outil plus important quele pétrole puisqu’on a 5 à 6 siècles deréserves en la matière, mais malheureuse-ment, il n’existe aucune politique maghré-bine de phosphate”.

Aussi et tout en expliquant quel’avenir du Maghreb doit êtreconstruit sur les énergies renouve-lables, l’intervenant n’a pas encoreune fois manqué de regretter l’ab-sence d’idées communes auMaghreb en matière d’énergie solai-re. Intervenant de son côté, AhmedBelhamed du Maroc recommanderaaux pays du Maghreb de travailler

ensemble pour un développementen commun. “Les pays du Maghreb doi-vent engager cette mutation ou elle seraengagée sans eux et contre eux”, prévient-il. “Les richesses naturelles sont la proprié-té des peuples”, dit-il, avant de noterque “l’environnement interne doit rimeravec l’État de droit”.

Dans ce cadre et tout en souli-gnant que l’UMA n’a rien apporté enmatière de développement auMaghreb, l’intervenant déplore lesdiscussions de l’Europe avec chaquepays du Maghreb isolément aprèsl’échec de l’UPM.

Intervenant pour sa part,Mustapha Jouili, chercheur enTunisie, a plaidé pour l’impératif d’untravail en commun des pays duMaghreb, “puisqu’ils sont complémen-taires en matière de ressources naturelles”.

Ce qui manque chez l’un, on leretrouve chez l’autre, note-t-il. KarimMahmoudi, le président de la CCFC,indiquera, quant à lui, que “lesrichesses maghrébines sont plus que suffi-santes et en plus elles sont complémen-taires”, avant d’expliquer, à ce pro-pos, que “nos richesses maghrébines sontexploitées par les gouvernants et leurs sous-traitants, mais pas par les peuples”.

“La problématique du Maghreb reste,pour le moment, amputée de sa démocrati-sation, c’est-à-dire la possibilité pour cetterégion d’élire ses responsables qui soientréellement représentatifs”, dit-il.

L’AMBASSADEUR DE CHINE :“L’ALGÉRIE PEUT DEVENIR

EXPORTATRICE DE CÉRÉALES”Avec le nouveau plan de dévelop-

pement de plus de 286 milliards dedollars, l’Algérie a les moyens de sondéveloppement malgré la crise.L’ambassadeur, qui expliquera l’im-portance des ressources naturellesalgériennes, pense que l’Algérie “vadevenir le plus grand pays de l’Afrique”.Relevant que l’Algérie se situe parmiles dix premiers pays importateursmondiaux de céréale, l’ambassadeurestime qu’“un jour, l’Algérie deviendraexplorateur de ce produit”. Son argumentest que “l’Algérie a les moyens”. Deplus, l’Algérie est créditée d’un grandmarché, d’une position stratégiqueet une richesse en matière de res-sources humaines, note l’ambassa-deur. Évoquant les ressources enmatière d’hydrocarbures, l’interve-nant recommande à l’Algérie “deconstruire une base industrielle pour l’au-tosuffisance”. Évoquant l’expériencechinoise en matière de développe-ment, le conférencier indiquera quele gouvernement de son pays a insti-tué un certain nombre de mesurespour ce faire. Il s’agit, entre autres,d’accélérer le changement du modede développement économique avecl’ouverture sur l’extérieur. “Il fautrecourir au développement pour relever lesdéfis et régler les problèmes”, dit-il, tout

en faisant remarquer que “le dévelop-pement est le choix unique pour la prospé-rité du pays et c’est la priorité dans la gou-vernance”.

CONSEILLER AUPRÈSDE L’AMBASSADE DU BRÉSIL :“LE PROBLÈME CE N’EST PAS

LES RECETTES”Le conseiller auprès de l’ambas-

sade du Brésil a expliqué, de soncôté, que 98% des exportations algé-riennes en hydrocarbures peut êtreinterprété “comme avantage ou commeobstacle”. Le problème, selon lui, n’estpas tant les recettes “mais les utilise-t-on ?” s’interroge-t-il. Recommandant,par ailleurs, l’impératif d’une intégra-tion économique en tant qu’alterna-

tive et stratégie, l’intervenant exhor-tera l’Algérie de “rattraper” son retarden matière de développement.Abordant l’expérience brésilienne enmatière de développement, leconseiller de l’ambassadeur brésilienindiquera que 46% d’énergie produi-te au Brésil est une énergie renouve-lable, alors que la moyenne mondia-le est de 13%. Tout en indiquant queles usines brésiliennes travaillent defaçon autosuffisante, il indiquera que25% des entreprises de l’éthanoldans son pays sont étrangères. Enmatière de perspectives, l’interve-nant notera que son pays ambition-ne d’atteindre une véritable autono-mie en matière énergétique.

NADIA MELLAL

Mercredi15 juin 2011 7LIBERTE L’ACTUALITÉ EN QUESTION

RESSOURCES NATURELLES AU MAGHREB

Plaidoyer pour une approche communeLes richesses naturelles du Maghreb sont plus que suffisantes, cependant se pose le problème

de leur exploitation optimale en faveur du développement de cette région.

F.2243

PUBLICITÉ

AMENDEMENT DE LA LOI 90-31 SUR LE MOUVEMENT ASSOCIATIF

La Fédération des personneshandicapées répond à Ould Kablia

D ans le cadre des réformes politiques et en réponseaux sollicitations de M. Daho Ould Kablia, ministre

de l’Intérieur et des Collectivités locales (lettre n°2 794 du16 mai 2011), la Fédération algérienne des personneshandicapées a formulé des propositions concernantl’amendement de la loi 90-31 du 4 décembre 1990, régis-sant le mouvement associatif. La fédération estime que lerôle des associations et de la société civile a été “pervertipar toutes les actions d’embrigadement mises en œuvre lors descampagnes électorales”, peut-on lire dans la lettre de répon-se de la fédération.

Toujours aussi critique, elle redéfinit les objectifs desassociations déclarant que leur mission consiste à “porterles attentes des citoyens, les transmettre aux centres de décision etde proposer des alternatives aux carences identifiées contrairementà ce que croient beaucoup d’associations qui assimilent leur rôle àfaire allégeance aux commis locaux ou nationaux”.

Selon elle, pour aboutir à une société civile saine ilfaut d’abord modifier les compréhensions “erronées” sur lerôle des associations et les amener à changer leurs pra-tiques par un discours clair, par des formations et notam-ment la mise en œuvre de projets.

S’agissant de l’amendement de la loi 90-31, la fédéra-tion estime que cette dernière doit être souple, généreu-se et doit s’adapter aux changements et aux développe-ments de la société civile à l’échelle internationale.

Elle doit également promouvoir les valeurs de solida-rité, de responsabilité, de citoyenneté, de dignité, detransparence et de la reconnaissance de la société civilecomme acteur essentiel de la gouvernance.

Parmi les propositions formulées par la fédération oncitera : l’interdiction aux associations d’adhérer auxcomités de soutien en faveur d’un candidat aux électionscommunales, législatives, présidentielle et l’interdiction

de création d’association par des personnes qui ontcommis des malversations. Selon la fédération, toute ins-titution de l’État qui signe une convention de partenariatavec une ONG internationale doit y associer automati-quement une fédération ou une association nationaleintervenant dans le domaine.

La création des espaces de concertation et de propo-sitions avec le mouvement associatif au niveau desministères, des wilayas, des communes et la mise enplace d’un institut de recherche et de formation de lasociété civile ont été suggérées.

Cet institut, selon la fédération, aura pour mission laformation des associations en management, en ingénie-rie sociale et un espace d’apprentissage de la démocra-tie. L’auteur de la lettre propose, également, l’ouverturedes espaces au sein de l’APN et du Conseil de la nationpour donner aux associations l’opportunité de faire partdes préoccupations des citoyens.

La Fédération des personnes handicapées demandeau ministère de l’Intérieur de clarifier les critères d’agré-ment ou d’autorisation pour la création d’association,tout en les obligeant de déclarer annuellement lesrecettes provenant des dons et legs et dissoudre lesassociations qui n’activent pas depuis des années maisqui continuent à cautionner des décisions ou actions.

Pour les associations de personnes handicapées, lafédération réclame la même subvention que celleoctroyée essentiellement aux associations sportives parles communes.

De plus, la création d’écoles ou de crèches prenant encharge des enfants handicapés doit être soumise à uncahier des charges garantissant la compétence de l’enca-drement recruté.

NABILA AFROUN

LES ESPACES PUBLICS SQUATTÉSPAR LES REVENDEURS

L’informel a progresséde plus de 20% à Oran

L’activité informelle à Oran aconnu une augmentation de

plus de 20% depuis le début de l’an-née. Au centre-ville, dans les quar-tiers populeux, sur les esplanades, lamoindre parcelle d’espace libre, ycompris le long des axes routiers à lapériphérie de la ville, l’on trouve unemultitude de revendeurs occasion-nels très rodés au système et règlesde l’informel.

Les mètres carrés de trottoirssont partagés entre revendeurs desproduits en tous genres. Certains ontmême “dessiné” une forme de cartedes espaces occupés, comme le fontactuellement les revendeurs de fruitset légumes que l’on retrouve sur lesaxes routiers menant au quartierpériphérique de haï Sabbah, à l’estd’Oran. Leur installation à cetendroit a été vite repérée par lescitoyens, toujours plus nombreux à yfaire leur marché et qui se justifient.“Je trouve qu’on doit laisser ces vendeursgagner leur vie. En plus, c’est moins cherque sur les marchés d’Oran. Et avec lacherté de la vie, moi, je dois compter lemoindre centime”, nous explique unpère de famille. Depuis les émeutesde janvier, la trêve de la chasse auxrevendeurs informels a été une déci-sion politique, mais il semble quecela est en passe d’être fini. En effet,

le wali d’Oran a récemment donnéinstruction aux P/APC et chefs dedaïra, ainsi qu’aux brigades de laDCP et des impôts pour sévir et libé-rer les espaces publics. Le coordina-teur de l’UGCAA locale rappelle à quiveut bien l’entendre que des propo-sitions concrètes ont été formuléespour aider à l’intégration, dans lasphère commerciale légale, d’unepartie de ceux agissant dans l’infor-mel. Ainsi, l’établissement d’une“carte géographique du commerce” per-mettrait de redessiner les espaces etl’implantation des commerces selonl’activité, la création de marchés ausein des nouveaux quartiers en fonc-tion du type de population résidente,ou encore la récupération desanciennes galeries. Ce sont autantde mesures à même d’apporter dessolutions à ce phénomène ou d’enatténuer l’ampleur. “Certaines de nospropositions ont dérangé et nous n’avonsjamais eu de réponse. Mais, il faut quel’État soit clair dans sa politique et, sur-tout, impliquer les organisations représen-tatives des commerçants”, ajoute notreinterlocuteur. Celui-ci estimequ’avant toute chose, il est impératifd’avoir des statistiques sur l’ampleurde l’informel et d’en délimiter lescontours.

D. LOUKIL

SIGNATURE HIER D’UN ACCORD STRATÉGIQUESONATRACH-GAS NATURALOPTION D’UNE PRISE DE PARTICIPATIONDANS LA SOCIÉTÉ ESPAGNOLE●● Sonatrach et Gas Natural ont signé hier un accord stratégique qui met fin aucontentieux entre les deux parties. Selon ses termes, Sonatrach et la société espagnoleGas Natural ont convenu de régler leurs différends existants suite à la sentence duTribunal arbitral de Genève datée d’août 2010 (Gas Natural sommée de payer 1,5 mil-liard de dollars à Sonatrach, donnant gain de cause à la compagnie nationale pétrolièreconcernant sa demande de revalorisation des prix du gaz). Cet arrangement ouvre lesportes au développement du partenariat entre les deux compagnies. En effet, il est sti-pulé que “la signature des accords a permis aux deux entreprises d’analyser les éven-tuels partenariats qui pourraient être développés dans différents domaines, y compris lapossibilité pour Sonatrach d’acquérir une participation minoritaire dans le capital de GasNatural Fenosa et la possibilité pour cette dernière de prendre des participations dansdes projets de Sonatrach et également de développer d’autres projets de partenariat.”

K. R.

Page 8: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

La Jordanie veut se frayer une place parmi les destinations touristiques mondiales. Profitant des crises qui secouentl’Egypte, la Syrie, mais aussi la Tunisie, les responsables jordaniens du tourisme lorgnent une partie des touristes

algériens qui passaient généralement leurs vacances en Tunisie.

De notre envoyé spécial : AZZEDDINE BENSOUIAH

“V ous avez plus d’un million detouristes qui vont chaqueannée en Tunisie. Si on arri-ve à en avoir, ne serait-ce quedix pour cent d’entre eux chez

nous, ce serait formidable”. Les propos sont ceuxd’un dirigeant d’une agence de voyages etancien membre de la commission d’anima-tion touristique. Notre interlocuteur se ditmême prêt à mobiliser son avion pour trans-porter les touristes algériens à des prixattractifs. Le prix du billet Alger-Amman estcédé à près de 50 000 DA par Air Algérie,seule compagnie à assurer un vol hebdoma-daire vers la capitale jordanienne. Volontésincère ? Ou simple bluff ? En tout cas, lesopérateurs du tourisme jordanien sont una-nimes à dire que leur pays a besoin d’explo-rer tous les gisements de tourisme, pourbooster ce secteur qui subit de plein fouetles crises qui secouent l’Egypte et la Syrie.

Pour le moment, la plupart des tour-opé-rateurs inscrivent le produit jordanien dansun package incluant soit la Syrie, soitl’Egypte, soit Israël. Généralement, les tou-ristes envoyés par ces trois pays passent unenuit ou deux, pas plus, en Jordanie, pour yvisiter les principaux sites historiques. Endeux mois (octobre et novembre 2010), 148000 touristes ont passé une seule nuit enJordanie. Ce tourisme ne rapporte rien auxgérants des hôtels qui demandent que leproduit touristique jordanien soit commer-cialisé comme destination à part entière.Pour cela, ils avancent leurs atouts.

D’abord un produit touristique varié :médical, religieux, balnéaire et historique,ensuite, et surtout, un pays où l’on se senten sécurité, où les femmes se promènent ets’attablent sur les terrasses de café, au-delàde minuit, sans jamais être inquiétées.Ensuite, la gentillesse et la tolérance desJordaniens font que ce royaume mérite d’êtrevisité.

TOURISME MÉDICAL : DES HÔPITAUXÀ DONNER ENVIE D’ÊTRE MALADE !S’il est un secteur dont les Jordaniens

peuvent s’enorgueillir c’est bien celui de lasanté. Le pays dispose des trois types d’hô-pitaux : militaires, publics (pour les fonction-naires) et privés. Ces derniers connaissent undéveloppement considérable et font le maxi-mum pour attirer des malades des paysétrangers. Deux arguments plaident en leurfaveur : la qualité des soins et les tarifs, deuxfois moindres que ceux pratiqués en Europe.Le pays est classé comme cinquième centremondial en termes de tourisme médical. Seshôpitaux privés sont, pour un bon nombred’entre eux, reconnus et certifiés mondiale-ment. Pour le moment, le tourisme médicalrapporte à la Jordanie un milliard d’euros paran.

Le pays dispose de 68 hôpitaux privés,dont 15 de grande envergure, en plus de sixhôpitaux universitaires qui viennent s’ajouteraux quatre universités de médecine. Le paysn’envoie aucun patient à l’étranger. Même s’ilest concurrencé par l’Egypte, le Liban et laTunisie, dans le domaine du tourisme médi-cal, il a des arguments à faire valoir, notam-

ment la qualité et les tarifs. En plus, pour lespatients arabes, les tarifs sont les mêmesque ceux pratiqués aux Jordaniens. Les hôpi-taux privés proposent 32% des lits enJordanie, 37% des admissions, 44,5% desopérations chirurgicales et 34,4% des accou-chements.

On parle d’un nouveau concurrent : laville médicale de Dubaï. Mais pour les spé-cialistes jordaniens, cette ville ne disposepas de cadres, “on va importer des médecins, on vafaire appel à des médecins de passage”.

Parmi ces hôpitaux qui font la fierté de laJordanie, “l’hôpital spécialisé”. Créé en 1990 etcomplètement opérationnel en 1993, cetétablissement a une capacité de 282 lits etcomptabilise 350 admissions quotidiennes. Ileffectue toutes sortes d’opérations, saufcelle du foie. Il forme également des méde-cins dans neuf spécialités.

L’établissement a opéré, par le passé, unetrentaine d’enfants algériens souffrant demalformations cardiaques, de même qu’ilreçoit fréquemment des demandes d’expli-cations de la part de patients algériens.

L’hôpital ne connaît pas de problème desurcharge : il n’y a pas de délai d’attentepour les opérations. En plus, toutes les ana-lyses médicales sont faites sur place.

Autre motif de fierté pour l’hôpital spé-cialisé : de nombreux arabes viennent cher-cher une solution au problème de stérilité.Les interventions effectuées par l’hôpitalconnaissent un taux de réussite de 36%,sachant que le plus fort taux de réussiteenregistré à travers le monde est de 38%.

Au centre anti-cancer Hussein, baptisé aunom du défunt roi, mort de cancer, l’activitébat son plein. Cet établissement privé spé-cialisé compte 187 consultants, dont 85 àtemps plein et 97 en formation. Il dispose de82 pharmaciens et de 543 infirmières. D’unecapacité de 180 lits, l’établissement a eu àtraiter 3000 cas en 2010, dont 30% d’étran-gers. Le centre affiche un taux de réussite de

60 à 65%, soit le même taux qu’en Occident.Il affiche fièrement ses performances :

1 000 enfants ont été guéris totalementdu cancer (leucémie). L’établissement réalise1 000 implantations de la moelle par an. Auregard de la forte demande, un projet d’ex-tension est en cours d’exécution et devraitêtre achevé en trois ans.

Si pour les patients jordaniens, le traite-ment pourrait se faire grâce à l’envoi d’infir-mières à domicile, le patient étranger, lui,devrait rester pendant toute la période dutraitement (entre trois et six mois, et parfoisun an).

Mais les responsables de cet établisse-ment se plaignent des cas “désespérés” qui arri-vent à l’hôpital. “S’ils étaient venus au premierstade de la maladie, on aurait pu les sauver”, nousavoue le docteur Imad M. Treish, chef de l’of-fice des opérations.

Sur place, nous rencontrons un Algérienqui en avait gros sur le cœur, pour avoir subitous les travers du système de santé algérien.

Il accompagnait sa femme atteinte de cancer.De prime abord, il était surpris de l’accueilréservé par les Jordaniens, la propreté deslieux et les services qui y sont disponibles.Une semaine après, nous le croisons dansl’avion, sur le chemin du retour. Le verdict esttombé : malheureusement sa femme ne peutpas être sauvée. Mais il aurait quand mêmetout tenté et vu qu’il pouvait la sauver s’ilavait, dès le départ choisi de l’extirper dusystème de santé algérien.

Pour rester en rapport avec l’Algérie, dansl’hôpital de Jordanie, un établissement privéspécialisé, c’est un robot qui se charge desopérations sur le cerveau. Il a été conçu parun Algérien vivant en France, le professeurBenabid. Ceci pour l’anecdote. L’hôpital,d’une capacité de 100 lits, prend en chargetoutes les spécialités, notamment les greffesd’organes, dont le foie. 58 nationalités sontsoignées dans cet établissement dont desAméricains.

A. B.

Mercredi15 juin 20118 LIBERTEREPORTAGE

PROFITANT DES CRISES EN ÉGYPTE, EN SYRIE ET EN TUNISIE

LA JORDANIE OUVRESES BRAS AUX

TOURISTES ALGÉRIENS

POURQUOI LA CNAS A ANNULÉ LA CONVENTIONAVEC LES HÔPITAUX JORDANIENS ?

●● L’Algérie avait signé, du temps de Yahia Guidoum, alors ministre de la Santé, uneconvention pour le transfert de malades algériens en Jordanie. Le protocole d’accordsigné en 1996, a été annulé il y a cinq ans, suite à la visite du ministre du Travail enJordanie. Sur place, le ministre avait constaté que les malades algériens étaient trans-férés dans des hôpitaux bas de gamme, avec en sus, des surfacturations des tarifs desoins. Ce qu’il faut savoir c’est qu’en Jordanie, il existe des hôpitaux de renomméemondiale, mais il existe aussi des hôpitaux ne disposant pas de moyens adéquatspour des opérations compliquées. Des patients algériens l’ont appris à leurs dépens.Comme ce ressortissant qui avait conclu, via internet, son admission dans un hôpitaljordanien bas de gamme. Une fois sur place, le patient algérien subira une opérationdélicate par un personnel non qualifié et avec des tarifs gonflés. Dans l’avion qui nousramenait vers Alger, nous avons croisé deux vieux qui avaient fait le déplacementpour rien en Jordanie, l’un n’ayant pas trouvé sur place son médecin traitant et l’autreétant venu trop tard pour subir le traitement adéquat. Des Algériens continuent à venirse soigner à leurs propres frais, et à leurs risques, en Jordanie, alors qu’une conven-tion bien négociée et mutuellement bénéfique aurait pu soulager pas mal de souf-frances.

A. B.

Page 9: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

De notre envoyé spécial : AZZEDDINE BENSOUIAH

Une bande côtière d’à peine 20 kilo-mètres, dont près de la moitié estoccupée par le seul port du pays.Mais El Akaba compte 28 hôtels,dont quatre de classes 5 étoiles, et

quatre de classe 4 étoiles. En tout, la villefranche compte 3437 lits. Le secteur du tou-risme emploie 2500 personnes. C’est le sec-teur qui attire le plus d’investissements(50%). Sept hôtels de grande classe (5 à 7étoiles) sont en cours de construction, sanscompter les autres de classe quatre étoiles.

La ville accueille annuellement entre 700et 800.000 touristes, en majorité desEuropéens. La tension sur les structuresd’hébergement est telle que tous les appar-tements de la ville sont à louer. La tempéra-ture ambiante (24 à 25 degrés) fait que la fré-quentation y est importante durant toutel’année, sauf en juin et juillet, que ce soit parles touristes ou par les Jordaniens. Maisdepuis le déclenchement du " printempsarabe ", la ville subit de plein fouet la crise :60 à 70% de recul de l’activité touristique.Les professionnels du tourisme pointent dudoigt la politique gouvernementale en lamatière et demandent à ce que la Jordaniesoit proposée comme destination touris-tique à part entière, ne dépendant d’aucunautre pays. Face à cette crise, le gouverne-ment jordanien suggère aux hôteliers derevoir à la baisse leurs tarifs et de ne pas lesaugmenter pour la saison prochaine. Maispour le président de l’association des hôtelsd’El Aqaba " il est impossible de comparer laJordanie à l’Egypte, en matière de tarifs, enraison du coût des charges qui sont plus éle-vées chez nous et de la main d’œuvre qui estdix fois plus chères chez nous par rapport àl’Egypte ". Le pays, qui compte énormémentsur les revenus du tourisme, est entraind’agrandir l’aéroport d’Amman, " Queen Aliainternational ". Les travaux confiés aux "Aéroports de Paris " devraient être achevésen 2013, pour donner lieu à un " mini Roissy". Pour l’aéroport d’El Aqaba, même si sonextension n’est pas encore à l’ordre du jour,il adhère à l’open sky et peut, donc, recevoir,toutes sortes d’avions, à tout moment. Laville côtière a des atouts à faire valoir, notam-ment son statut de ville franche, mais aussisa proximité des destinations touristiques lesplus convoitées : 1heure 30 de Petra etmoins d’une heure de l’Oued Rum (désertjordanien). Mais la ville reste très animée,surtout le soir. Ses terrasses de café, ses

boutiques et ses restaurants font d’elle unlieu privilégié de villégiature et de bonnesaffaires.

MER MORTE :UNE DESTINATION DE RÊVE

S’il est une destination à ne pas rater enJordanie, c’est bien la mer morte. Ce coin leplus bas au monde (plus de 400 mètres au-dessous du niveau de la mer) avec un tauxd’oxygène dix fois plus élevé que n’importequel autre endroit au monde. La région, pastrès éloignée de la capitale Amman (45 kilo-mètres) dispose d’une vingtaine de com-plexes hôteliers de grand luxe. Conçus sousforme de villages disposant de tout leconfort et d’une gamme variée de soins etd’espaces de détente, de quoi rendre leséjour des plus agréables et des plus inou-bliables. La mer morte est réputée pour sesvertus curatives, notamment en ce quiconcerne les problèmes de peau. Mais elleconstitue également un lieu de plaisance etde repos idéal.

Une cure avec un bain de boue et uneplongée dans la mer morte restent lemoment fort di séjour. Mais les clients dispo-sent de tout le confort dans les salles de Spa,aussi luxueuses que diversifiées et qui rivali-sent en offres dont le but est d’apporter leconfort et le sentiment de bien être à tousles touristes. Bien sur, ces complexes hôte-liers de renommée mondiale ne sont pas à laportée de toutes les bourses. Il faut savoirqu’une nuitée dans ces complexes varieentre 150 et 250 euros, sans compter lesfrais des soins en Spa (entre 30 et 90 euros).

Les produits de la mer morte, surtout laboue et le sel sont très appréciés et trèsdemandés par les touristes, notamment pourles soins du corps, du visage, des mains etdes pieds. Mais la mer morte est menacée dedisparition. Chaque année, elle perd aumoins 40 mètres, du fait de la très forte éva-poration. Ses principales sources d’eau,notamment le lac Tibériade et le fleuve duJourdain ont été " pompés " par les Israéliens,

mais les Jordaniens aussi puisent toutes lesautres sources, en raison du manque criardd’eau dans la région. Un projet de transfertde l’eau à partir de la Méditerranée a étéenvisagé par les Jordaniens, mais lesIsraéliens refusent arguant que le canal tra-verserait leur territoire et créerait des pro-blèmes. Autre idée : ramener l’eau de la merrouge, mais c’est un peu plus loin et, donc,plus couteux.

Pas loi de là se trouve la réserve naturelleEl Mujib. Des canyons traversés par un filetd’eau très prisés par les amateurs d’aven-tures et de sports de montagne.

Des bungalows ont été construits, sur lesrives de la mer morte, pour les touristes depassage, qui voudraient passer la nuit, touten profitant des canyons d’El Mujib. Unendroit où l’on peut apprécier le silence et labeauté du paysage, surtout à l’heure du cou-cher de soleil.

TOURISME RELIGIEUX :DE MADABA À PETRA

en passant par la grotte de Loth Terre deprophètes, la Jordanie compte de nombreuxsites religieux témoignant du passage deProphètes et de civilisations anciennes.

Madaba, la ville chrétienne, est citée dansla Bible. La ville est réputée pour samosaïque ancestrale. Pas loin se trouve ElMaghtas, ou Bethanie, là où le Christ a faitson baptême. Un peu plus loin se trouve lemont Nébo, là où Moise a contemplé pour ladernière fois la terre Sainte (Jérusalem), sansjamais y pénétrer, après avoir fui l’Egypte.

La grotte du prophète Loth, ou encore leslieux des batailles menées par les compa-gnons du Prophète Mohamed sont autant delieux proposés aux touristes avides de faireun voyage dans le temps.

Mais le lieu le plus visité et le plus priséreste Petra avec son fameux " trésor ". La villefondée au 8ème siècle avant JC. Elle est com-posée de nécropoles taillées à la roche etoffre un spectacle unique au monde.

Bien sur, tous ces sites religieux et histo-

riques attirent des milliers de touristes et,par voie de conséquence, des complexestouristiques à même de recevoir tout ce beaumonde et offrir tout le confort aux visiteurs.Toutefois, les Jordaniens font une distinctionentre touristes arabes, qui sont considérésau même titre que les ressortissants jorda-niens et les autres touristes. A titred’exemple, le touriste européen, qui visitePetra devra payer 60 euros de droits d’en-trée, alors que le touriste arabe ne paye que20 euros. Tous les sites sont protégés etdotés de plaques signalétiques et des pan-neaux d’information. En Jordanie, il faudraitpasser impérativement par des agences devoyage pour visiter ces lieux, tout commepour aller dans le désert de l’Oued Rum.

OUED RUM, BAINS DE MA’IN,LA NATURE SE PAYE !

Le désert jordanien offre des paysagesféériques, ressemblant à notre Tassili,notamment du côté de Djanet. Mais celareste un désert en miniature. Et pourtant, aumoins une dizaine de camps de toiles dispo-sant de toutes les commodités, sont dressésà l’entrée du circuit. Ce dernier, qui ne durepas plus de deux heures, est ponctué pardeux haltes, où des tantes, avec thé et pro-duits artisanaux pour les touristes, sont dres-sées. Au bout, une escalade sur un rocherpour contempler le coucher de soleil, puisretour au camp de toiles, pour un dîner à latraditionnelle, sous les torches et les bougiesdisposées un peu partout, dans une ambian-ce de rêve.

Les Jordaniens savent faire de l’excellenttravail avec peu de moyens. Le circuit estproposé à bord de simples pick up. Maisdans les camps de toile, tout le confort estdisponible, à commencer par les sanitaires etles salles de bains, dont la propreté n’a rienà envier aux cinq étoiles.

Pas très loin de Amman, les thermes deMa’in, les seuls dont dispose le pays, sontd’une beauté exceptionnelle, avec deschutes d’eau chaude qui jalonnent les mon-tagnes et des hôtels de luxe qui y font face,la station thermale est un haut lieu de reposet de soins.

Le luxe et la qualité des soins ont leurprix, mais cela vaut la peine, eu égard à laqualité de services et des soins offerts auxpensionnaires.

Des projets grandioses de complexes touristiques sont en cours de réalisation, un peu partout à travers les sites touristiquesen Jordanie. Toutes les grandes chaînes hôtelières mondiales y sont présentes. Mais depuis le mariage de la sœur du roi avec le président des Emirats arabes unis, le pays connait un boom des investisse-ments, notamment en matière de réalisationde complexes touristiques de grande enver-gure.

La Jordanie veut sa part du flux mondialdes touristes et met les moyens pour les atti-rer. Les Algériens, connus pour être degrands dépensiers, pourraient y trouver unebonne destination de vacances, où les ser-vices sont irréprochables, pour peu que nosagences de voyages et celles de la Jordanienouent des liens mutuellement bénéfiques.

A. B.

Mercredi15 juin 2011 9LIBERTE REPORTAGE

TOURISME BALNÉAIRE

DES ATOUTSET DES RISQUES

D.R

.

0523

PUBLICITÉ

La Jordanie n’a pas été tropgâtée par la nature, maisdispose quand même dequelques destinations touris-tiques. La seule ouverturesur la mer Rouge se trouveà 300 kilomètres au sudd’Amman.

Page 10: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

Mercredi 15 juin 201110 LIBERTE

L e forum algéro-français a été sanctionnépar la conclusion de trois contrats de

partenariat : deux dans l’industrie, le dernierdans les services. En ces temps de disette enmatière d’investissements directs étrangers,on ne peut pas faire la fine bouche. Unenouvelle démarche plus pragmatique dans ledéveloppement des relations économiquesentre l’Algérie et la France se met en place.La logique côté français ne semble plusstrictement commerciale. Développer lesexportations vers l’Algérie via despartenariats industriels paraît plus efficace encontexte de forte concurrence des paysémergents Chine, Turquie, Brésil et Inde. Leprincipe du commerce industrialisant oubliédepuis au moins 20 ans refait surface côtéalgérien.

Il est attendu à Alger de ses rapportscensés être privilégiés un transfert de savoir-faire, une création d’emplois et unecontribution efficace à la couverture debesoins, notamment en médicaments, en

biens de consommation utiles comme lesvéhicules. Mais le chemin est seméd’embûches. Deux dossiers qui sont pourl’heure bloqués mettent à l’épreuve lavolonté des deux parties de sceller unpartenariat gagnant-gagnant. Renaultacceptera-t-il les conditions algériennes, encontrepartie d’un accès plus privilégié aumarché algérien ? La partie algérienneconsentira-t-elle à accorder à Renault unavantage conséquent, le crédit à laconsommation ouvert de nouveau mais cettefois uniquement pour la production locale, àgarantir les conditions, en un mot, d’uneplus grande viabilité du projet. Il est questionégalement de rentabilité dans le projet deréalisation d’un complexe de vapocraquaged’éthane à Arzew.

Le déficit d’éthane pour toute la durée ducontrat obligera Sonatrach à construire unnouveau gazoduc pour alimenter lesinstallations pétrochimiques à partir de Hassi-R’mel ou d’autres gisements de gaz du Sud-

Est. Cela suppose un coût supplémentaire àpayer. Au-delà de cette question technique, ledossier renvoie à la question de l’arbitrageentre les projets pétrochimiques. Ce projetbénéficie cependant d’un avantage,l’éthylène et le polyéthylène sont fortsdemandés sur les marchés extérieurs. Sur lemarché intérieur, il pourrait permettre lacréation de milliers de PME et une plusgrande intégration de l’industrie algérienne.

Une nouvelle lune de miel pourrait doncs’annoncer dans les relations entre les deuxpays. Mais encore une fois, il ne faut pasoublier que le développement rapide du paysdépend de la diversification de ses échangeséconomiques. Cela ne veut pas dire qu’il neconvient pas d’encourager cette nouvelleimpulsion dans les relations économiquesentre les deux pays. Un élan devant êtreconforté toutefois par des actes et non paspar de beaux discours !

K. [email protected]

S U P P L É M E N T É C O N O M I EY

ahia/Liberté

L’épreuvede vérité

Par K. REMOUCHE

Relations algéro-françaises

DE LA LUNE DE FIELÀ LA LUNE DE MIEL ?

Page 11: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

DE LA LUNE DE FIEL À LA LUNE DE MIEL ? Mercredi15 juin 2011 11LIBERTE

ALGÉRIE-FRANCE

“JE T’AIME, MOI NON PLUS”Le lourd contentieuxhistorique entre les deuxpeuples et les deux États,peut-il être mis entreparenthèses sous l’autel dela realpolitik ?

A. HAMMA

P our Pierre Lellouche, secrétaired’État français au commerce,“ceux qui regardent dans le rétrovi-seur se trompent de direction. Etc’est trop souvent le cas dans la rela-

tion franco-algérienne… Une nouvelle page estentrain de s’ouvrir”.

Abdelmadjid Bouzidi, professeur d’éco-nomie et ancien conseiller à la présidencede la République chargé des questionséconomiques, dans une réflexion sur lesrelations entre les deux pays, intitulée“Enfin le gagnant- gagnant ?” s’est interrogé: “Est-ce enfin le vrai départ ?” Question dontla gravité, s’il en faut, se justifie par lesnombreuses tergiversations, dans unpassé récent, de la partie française qui nevoulait voir en notre pays qu’un débouchécommercial pour écouler ses marchan-dises.

LA LEVÉE DE BOUCLIERS !La réaction de la France et notamment

celle des responsables du port de la villede Marseille – dont le courroux ne pouvaits’expliquer que par des “atavismes néocolo-niaux” de l’ancienne puissance occupante– après l’adoption des mesures contenuesdans la loi de finances complémentaire2009, avaient fait réagir Ouyahia qui avaitqualifié ces décisions de légitimes et rele-vant de la souveraineté nationale, enréponse à la levée de boucliers observéesur la rive nord de la Méditerranée.

Au même moment, anticipant sur lesconséquences de telles réactions auniveau des autorités algériennes, LaurenceParisot, présidente du Medef lors de savisite à Alger en novembre 2009, avaitdéclaré : “L’Algérie est un pays riche, présen-tant d’énormes potentialités pour les firmes fran-çaises. Nous avons l’ambition d’y rester le pre-mier investisseur.”

L’HEURE DU PRAGMATISME OU LEDÉBUT DU DÉGEL ?

En vérité, le gouvernement français, pre-nant la mesure de l’importance du marchéalgérien, et constatant l’érosion de la part deses entreprises sur ce même marché – qui estpassée de 25% il y a de cela quelquesannées, à 15% aujourd’hui –, du fait notam-ment de la rude concurrence qui les opposeà d’autres puissances et aux pays émer-geants, tels que la Chine et la Turquie, s’estrendu à l’évidence et revoie sa stratégie endirection de notre pays. “La donne a radicale-ment changé et le mythe de la chasse gardée du mar-ché captif ou du marché facile est finie… La concur-rence n’est plus seulement allemande, américaine ouitalienne. Elle est aussi chinoise, coréenne et turque; elle est efficace et sans complexe.” C’est en cestermes que Pierre Lellouche s’est adresséaux 200 patrons français, venus en force,assister au Forum économique algéro-fran-çais sur les PME, qui s’est tenu du 30 au 31mai à Alger. Cette rencontre, coprésidée parMohamed Benmeradi et Jean-Pierre Raffarin,respectivement ministre algérien del’Industrie de la PME et de la Promotion del’investissement et ancien Premier ministrefrançais et néanmoins, influent homme poli-tique au sein de la majorité parlementaire deson pays, chargé du suivi de la coopérationéconomique entre l’Algérie et la France, aregroupé environ 700 PME dont 500 algé-

riennes et 200 françaises et a suscité plus de4 000 rendez- vous d’affaires entre les entre-prises des deux pays.

L’OMBRE DU LOBBY ANTI-ALGÉRIENDans son allocution lors de ce forum,

Raffarin a déclaré entre autre réflexions : “Ledéfi auquel nous faisons face, c’est de créer au niveaulocal des emplois pour que les populations puissenttrouver leur épanouissement chez elles”. Voilà quiest dit ! Que les Algériens restent chez eux !Cette approche ne peut-elle pas, sommetoute, être interprétée comme un compromisen direction des lobbys anti-algériens ?Interprétation vite dissipée pourrions-nousdire par Pierre Lellouche “La relation de cœurprofonde et la solidarité qui lient les deux pays endépit de toutes les difficultés et de ce que l’on peutentendre ici et là”, c’est là, un aveu du secrétai-re d’État français au commerce qui découvresubitement une amitié avec les Algériens. Cequi ne le n’a pas empêché, au même momentet dans les mêmes lieux, de recouvrer savraie nature, pour riposter à une questiondes journalistes à propos des déclarations deKouchner sur la génération de Novembre 54: “La plupart des jeunes dans nos pays sont nésaprès 62. Ce qui doit nous occuper, c’est l’avenir. Onne va pas rejouer les guerres et les douleurs du passé.Je le crois vraiment… Le monde est en train dechanger vite, avec l’émergence de nouvelles puis-sances. Les liens entre l’Afrique et l’Europe, ont une

signification complètement différente par rapport auXXIe siècle. Notre intérêt c’est de regarder ensemblevers l’avenir dans le respect mutuel sans faire l’im-passe sur ce qui s’est passé. Il ne s’agit pas d’ou-blier.” Oui, monsieur Lellouche, il ne s’agit pasd’oublier ! Les Algériens sont d’accord avecce que vous affirmez, si par ailleurs, vousmanifestez l’audace et le courage politiquede reconnaître la part de votre responsabili-té historique dans ce qui arrive aux jeunesMaghrébins d’aujourd’hui. Alors tout serapossible et nos deux peuples construiront,dans leurs intérêts mutuels, des relationsapaisées au-delà des seules préoccupationséconomiques.

LA FRANCE, PREMIER FOURNISSEURET DEUXIÈME CLIENT DE L’ALGÉRIEIl faut rappeler tout de même, que bien

qu’ayant perdu des parts sur le marché algé-rien, la France demeure notre premier four-nisseur avec près de 6 milliards de dollars etnotre quatrième client avec 4,5 milliards dedollars en 2O10 selon les chiffres desdouanes algériennes. En outre, les statis-tiques avancées lors de ce forum parUbifrance, évaluent les IDE français enAlgérie à 2,5 milliards d’euros ce qui fait dece pays le premier investisseur hors hydro-carbures et le deuxième tous secteursconfondus derrière les USA.

A. H.

Yahia/Liberté

A u-delà de certains com-mentaires anecdo-

tiques parus dans la presse,la démarche de partenariatcouronnée par la tenue du29 au 31 mai 2011 du pre-mier Forum d’affaires algé-ro français me parait nonseulement féconde maisgénéralisable à nos parte-naires économiquesmajeurs. J’expliquerai pour-quoi dans cette chronique.Voyons d’abord si leconcept de «chasse gardée» a fait son temps et exami-nons ensuite l’état réeld’émergence du partenariatprofitable aux deux parties.Ainsi il n’y a pas si long-temps nos grands parte-naires économiques, euro-péens, américains et asia-

tiques, passaient d’abordpar Paris pour disposer desclés de lecture du marchéalgérien. Ce qui confortait leconcept de « chasse gardée». Mais, depuis, la mondiali-sation est passée par là etl’émergence des BRIC,notamment de la Chine, afait le reste.A présent même PierreLellouche, secrétaire d’Etatfrançais au Commerce exté-rieur, estime que “le mythede la chasse gardée est ter-miné … et que pour laFrance, l’Algérie est un par-tenaire respecté, que noussommes prêts à accompa-gner sur le chemin du déve-loppement dans un rapportéquilibré et mutuellementbénéfique”. Il a ainsi souli-gné, pour illustrer son pro-pos, que la France avaitperdu des parts de marchéen précisant que “la part demarché de la France tourne

autour de 15%, alors qu’elleétait il y a 20 ans environ de25%”. Cela est vrai. Maispour restituer toute la réali-té des échanges j’ajouteraique le déficit commercialdemeure structurellementdéficitaire pour l’Algérie quin’exporte en France queseulement près de 8% dutotal de ses exportations.En 2010 ce déficit commer-cial s’est élevé à 1,543 mil-liards de dollars. Il n’y a quedeux façons de le réduire :augmenter les exportationsou diminuer les importa-tions. Aussi la promotiond’un partenariat industrielalgéro français en est unélément de la solution en cequ’il fera augmenter desexportations algériennes,singulièrement vers laFrance. Cette approche estdu reste valable pour lesautres grands partenairesindustriels avec lesquels

notre balance commercialeest déficitaire. On peut citerla Chine (-3,218 milliards dedollars) et l’Allemagne (esti-mée à plus de -2 milliardsde dollars). Je disais que la mondialisa-tion ouvre les marchés à laconcurrence et il n’y a plusnulle part de « chasse gar-dée ». La preuve en estdonnée par notre secteurde la pharmacie et le médi-cament. Ainsi, avant mêmeque ne sèche l’encre de laconvention signée par M.Mansouri Abdelkrim, direc-teur général de l'Andi et parM. Thierry Lefebvre, direc-teur général de SanofiAventis Algérie, portant surla production sur le site deSidi Abdellah de médica-ments de forme sèche et deforme liquide, un autregrand projet pharmaceu-tique est initié avec le grou-pe américain PhRMA. Une

lettre « d’intention et d’en-gagement » a été signée parce dernier le 9 juin 2011 àl’effet d’implanter dans lemême site « un pôle inter-national de biotechnologieet de production de médica-ments ». Smail Chikhoune,président du Conseil d’af-faires algéro américain(USABC), déclare, pourillustrer l’importance duprojet, qu’il s’agit de « fairede l’Algérie une plaquetournante pour la régionAfrique du Nord MoyenOrient afin de reproduirel’expérience de Singapouroù l’Etat avait mis à leurdisposition des infrastruc-tures ». D’autres exemples,dans d’autres secteurs,peuvent être cités.Ceci étant, en ajoutant à cecontrat obtenu par le grou-pe pharmaceutique SanofiAventis, ceux d’Alsthom, deSt Gobain, d’Axa et en rap-

pelant ceux de Technip(rénovation et extension dela raffinerie d’Alger) etGDF/Suez (permis d’explo-ration hydrocarbures), onpeut observer que le parte-nariat algéro français a fait,dans la discrétion, unebonne partie de son che-min. Si les projets avecRenault (voitures) et Total(cracking d’éthylène) abou-tissent c’est un pas de plusqui sera fait.Sur fond de ralentissementde la croissance en Europeet aux Etats-Unis et de poli-tiques économiques mon-diales non coopératives, lespartenariats bilatérauxindustriels et de servicesentre les pays émergents etles pays avancés sont pournous des véhicules appro-priés de développement.Avec la France certes, maispas seulement.

M. M.

EN TOUTE LIBERTÉ

ECHANGES ALGÉRO-FRANÇAIS :DE LA CHASSE GARDÉE À LA STRATÉGIE GAGNANT-GAGNANT ?

mustaphamekideche@ymai l . com

PAR MUSTAPHA MEKIDECHE

Page 12: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

DE LA LUNE DE FIEL À LA LUNE DE MIEL ?Mercredi15 juin 201112 LIBERTE

LES DEUX DOSSIERS QUI BLOQUENT LE DÉVELOPPEMENT DES ÉCHANGES

7 MILLIARDS DE DOLLARSD’INVESTISSEMENTS EN JEU

R enault serait-il en pole positionpour devenir le premier

investisseur dans l’assemblage devéhicules particuliers sous lamarque au losange en Algérie ? Laconférence de presse, le 30 maidernier, a livré des détails sur le

projet. La partie algérienne asoumis au partenaire français uncahier des charges : assemblage de150 000 véhicules, un tauxd’intégration élevé. Si sur le plantechnique, les écueils semblentêtre surmontés, les négociations sepoursuivent sur le voletcommercial, le côté le plus difficiledes discussions. Il s’agit d’uninvestissement évalué à 1 milliardde dollars. Si véritablement il yaune volonté forte des deux partiesde faire aboutir le projet, deparvenir à rentabiliser lesinstallations, Renault serait alors enforte position sur le marchéalgérien qui absorbe bon an, malan 200 000 véhicules par an aumoins.

En d’autres termes, consentira-t-il à jouer le rôle de lièvre ? En toutcas, si le projet se concrétise, ilaurait une longueur d’avance. Laquestion est de savoir si l’Étatalgérien veut jouer efficacementson rôle de régulation ? Accorderdes avantages à la productionlocale, user de l’arme du crédit à laconsommation pour les biensproduits localement inciterait desconstructeurs à investir dansl’assemblage de véhicules.

À l’instar du rôle pionnier jouépar la branche pharmaceutique,l’Algérie a une excellenteopportunité pour appliquer leprincipe du commerceindustrialisant dans le secteurautomobile. Quant au projet de

réalisation d’un complexe devapocraquage à Arzew d’un coûtestimé à 6 milliards de dollars, lesnégociations buteraient sur undétail technique très important.Les deux partenaires, Sonatrach etle géant Total, ne disposeraient passuffisamment d’éthane pour toutela durée du contrat. Solutionenvisagée : construire un gazoduc àpartir de Hassi R’mel alimentant lesinstallations d’Arzew à partir de cegisement super géant ou d’autreschamps de gaz au Sud-Est.

Ce qui rendrait plus coûteux leprojet. La partie algérienne auraitalors demandé à Sonatrach uneétude portant sur la rentabilité duprojet, en fonction de cettenouvelle donnée. “Le gouvernement

algérien s’engage sur ce projet. Onattend les conclusions de l’étude deSonatrach pour donner le feu vert”, avaitrépondu le Premier ministreOuyahia aux chefs de la délégationfrançaise, respectivement Jean-Pierre Rafarrin et Claude Lellouche,secrétaire d’État français auCommerce extérieur. Si ce projet seconcrétise l’année en cours, 2011pourrait être l’année de Total enAlgérie.

C’est en 2011 également que lacompagnie française devraprésenter à Alnaft le projet dedéveloppement en partenariat avecSonatrach du gisement de gaz del’Ahnet, estimé à 3 milliards dedollars.

K. R.

TROIS CONTRATS ONT ÉTÉ SIGNÉS AU COURS DU FORUM

Sanofi, AXA et Saint-Gobainse positionnent sur le marché algérien

A u cours du forum algéro-français, troisaccords ont été conclus. Le premier porte

sur la réalisation d’une usine de médicamentsà Sidi Abdallah.

En effet, le projet de Sanofi-Aventis deconstruire une nouvelle usine de médica-ments et un centre de distribution à SidiAbdallah, près de Zeralda, a été finalisé. Lesgrandes lignes du contrat ont été communi-quées officiellement au cours du forum departenariat Algérie-France, tenu les 30 et 31mai derniers. Le dossier Sanofi-Aventis, faisaitpartie de la pile de dossiers stratégiques pourlesquels Jean-Pierre Raffarin, l’envoyé spécialde l’Élysée pour les affaires économiques enAlgérie, a négocié durant près d’une annéeavec les autorités algériennes. Ce projet quiavait reçu la validation du Conseil nationaldes investissements, et dont une conventiond’investissement a été signée avec l’Andi enfévrier 2011, coûtera 6,6 milliards de dinars etproduira à terme 80% des volumes de diffé-rentes formes pharmaceutiques distribuéessous le label Sanofi en Algérie. Les médica-ments produits concernent les maladies desdomaines de l’oncologie et du diabète, desmaladies thrombotiques, cardiovasculaires,du système nerveux central ou encore de lamédecine interne, ce qui devrait permettre àl’Algérie de réduire ses importations en médi-caments, et par ricochet la facture d’importa-tion dont le volume 1,66 milliard de dollars en2010, ne cesse d’inquiéter. L’objectif affirmépar les institutions publiques est clair : déve-lopper la fabrication locale des médicamentsafin de produire en Algérie 70% des besoinsen médicaments. Ce projet, outre le fait qu’ilintègre des transferts de technologie, seracréateur de valeur ajoutée et d’emplois.

Depuis 2002, Sanofi-Aventis Algérie a éta-bli de nombreux partenariats avec des pro-ducteurs locaux tels que Saidal, ProdiphalProduction, Biopharm et Sandoz. Sanofi-Aventis Algérie, qui emploie plus de 630 colla-borateurs, a réalisé en 2010 un chiffre d’af-

faires de 20,7 milliards de dinars. Le labora-toire dispose aujourd’hui de deux usines : uneà Aïn Benian (12 millions d’unités en formesliquides), une autre à Oued Smar (17 millionsd’unités en formes sèches) en partenariat(70/30%) avec Saidal et Winthrop Pharma. Leportefeuille de Sanofi-Aventis en Algérie,comporte 162 médicaments commercialisés,dont 52 fabriqués localement (43 princeps et9 génériques) sur ses propres sites et 8 chezses partenaires locaux. Avec 32 millions d’uni-tés en 2009 et 36 millions en 2010, Sanofi-Aventis se positionne comme le premier pro-ducteur privé local. Sa part du marché s’élèveà 13,5%. Le laboratoire est également le pre-mier investisseur étranger en production loca-le et le deuxième au niveau national derrièrel’opérateur public Saidal.

L’ASSUREUR FRANÇAIS S’INSTALLE EN ALGÉRIE

Pour sa part, l’assureur français Axa asigné, le 31 mai à Alger, l’accord de partena-riat lui permettant d’opérer en Algérie avecdeux entreprises publiques, la Banque exté-rieure d’Algérie (BEA) et le Fonds nationald’investissements (FNI). Au terme de cetaccord, Axa et ses deux partenaires ont crééune coentreprise dont l’assureur françaisassurera le management et possèdera 49%des parts, la BEA 15% et le FNI 36%. Selonl’accord conclu, AXA aura une participationde 49% dans la compagnie d’assurancesqu’elle lancera en Algérie tandis que les 51%restants seront répartis entre la BEA (15%) etle CNI (36%). Les capitaux de ces entreprisessont fixés au minimum prévu par la loi du paysd’origine, soit 1 milliard de DA (10 millionsd’euros) en assurance-dommages, 2 milliardsde DA (20 millions d’euros) en assurance-vie,qui augmenteront avec leur développementsur le marché. “C’est un accord qui vise ànous permettre de développer nos activitésdans l’ensemble des branches sur le marchéalgérien. Ça se fera sous marque Axa puisquela société s’appellera AXA Algérie Assurance”,a déclaré le dirigeant d'Axa pour la régionMéditerranée et Amérique latine Jean-Laurent

Granier, en marge du forum algéro-français. Lemanagement est confié à AXA, explique-t-il,“parce qu’AXA amène sa connaissance tech-nique, son expertise sa technologie sur lemarché algérien”. “Nous allons commencer endéveloppant une distribution à la fois propreavec des points de vente AXA, des établisse-ments AXA, mais également en bancassuran-ce en profitant de l’accord pour développer labancassurance via le réseau de la BEA.”Concernant les produits proposés, Jean-Laurent Granier indique que “nous démarronsavec des produits pour les particuliers et desproduits pour les entreprises. Les produitspour les particuliers seront bien sur le produitauto, celui qui est obligatoire et que tout lemonde souhaite avoir. Mais également desproduits d’assurance-vie, dans le cadre denotre partenariat avec la BEA, notamment lesproduits emprunteurs et les produits décèsaccident pour permettre au gens qui emprun-tent d’avoir une couverture en cas de décès”.Pour les entreprises AXA Algérie Assurancedémarrera avec deux types de produits. Desproduits en multirisques professionnels,notamment pour les artisans ou les PME-PMIet également des produits très importants.Des produits de prévoyance et santé collecti-ve, des produits pour les employés des entre-prises. “La forte innovation que nous ame-nons sera notamment de faire des produits enfrais médicaux et en santé qui seront des pro-duits qui prendront une couverture total desfrais médicaux”, précise le dirigeant d'AXA.AXA est le deuxième assureur français, aprèsla Macif, à être autorisé à s’installer en Algérie.AXA Algérie Assurance table sur 87 millionsd’euros de chiffre d’affaires en Algérie aucours des cinq prochaines années.

LA SOCIÉTÉ ALVER ABSORBÉEBloquée depuis trois ans, suite à un diffé-

rend relatif au prix de cession contesté par lecollectif des salariés, le contrat de cessiond'Alver (Oran) au groupe Saint-Gobain, a étéfinalisé à la faveur de la tenue à Alger duforum de partenariat algéro-français. À lafaveur de ce contrat, cette filiale du groupe

industriel des verres et abrasifs (Enava) a étécédée à 100% au groupe français. C’est doncune privatisation à 100% décidée par les pou-voirs publics.

Le montant de l’acquisition, par le groupefrançais d’Alver, n'a pas été dévoilé. L’État quia instauré la règle 49/51 régissant le partena-riat et l’investissement à travers la loi definances complémentaire 2009, n’a pas appli-qué dans le cas de cette cession à 100% augroupe français. Sur ce sujet, le ministre del’Industrie a expliqué lors de la conférence depresse sanctionnant le forum de partenariatAlgérie-France que les négociations au sujetde l’entreprise Alver ont débuté en 2007, cequi signifie que la règle 49/51 ne s’appliquepas dans ce cas, car la loi n’a pas un effetrétroactif. Les discussions portaient sur deséléments extérieurs à l'accord de privatisationlui-même. Le dossier piétinait, car il y avaitune question de dettes à régler, et de l’oppo-sition de ses employés à sa privatisation et sacession à un groupe étranger par crainte delicenciements. La veille de la tenue du forum,le ministre de l’Industrie, M. MohamedBenmeradi, avait précisé que les difficultés quientravaient la réalisation de ce projet ont été“aplanies”. “Les salariés seront maintenus selon desengagements et un cahier des charges bien scellés.

Les intérêts des travailleurs seront préservés”, adéclaré Abdallah Henni, directeur général dugroupe Enava, à l’issue de la signature ducontrat. Alver-Saint-Gobain Algérie a inscritdans son plan d’action de passer à l’exporta-tion. “La tendance sera inversée dans les cinq annéesà venir. Alver-Saint-Gobain exportera vers les paysméditerranéens et peut-être ailleurs. Compte tenu dela notoriété de l’entreprise, nous n’avons pas dedoute”, a précisé Abdallah Henni. Pour sa part,Jérôme Fessard, responsable du pôle condi-tionnement de Saint-Gobain, a souligné quele groupe est le premier producteur mondialde verre d’emballage pour l’industrie agroali-mentaire. Il a annoncé que l’usine Alverd’Oran sera considérablement modernisée.“Nous allons y opérer des transferts de technologieimportants.”

S. S.

0166

PUBLICITÉ

Par SAÏD SMATI

Industrie mécanique etpétrochimie sont deuxsecteurs qui pourraientimpulser les échangeséconomiquesalgéro-français.

Par K. REMOUCHE

Page 13: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

DE LA LUNE DE FIEL À LA LUNE DE MIEL ? Mercredi15 juin 2011

13LIBERTE

DÉMARCHE ENTREPRENEURIALE

PARLER LE MÊME LANGAGESelon la partiefrançaise, la Franceest le premierinvestisseur horshydrocarbures enAlgérie.

Dans le communi-qué final qui asanctionné leforum algéro-français qui s’esttenu les 30 et 31

mai dernier, on retrouve nette-ment une profonde satisfactionde ses organisateurs français.

“Le forum de partenariat et la 3e

visite à Alger de M. Jean-PierreRaffarin ont permis de redynamiser etpour une large part, de refonder lesrelations économiques entre les deuxpays tant au niveau des PME que desgrands groupes dont les investissementsen Algérie sont essentiels pour la créa-tion d’emplois, le transfert de savoir-faire et l’innovation”, lit-on.

Jean-Pierre Raffarin, l’envoyéspécial du président français, par-lait d’un changement positif dansle climat des affaires en Algérie.Un climat qui a été jusque-làempreint de paradoxe. SelonSamir Sayah, directeur de CMSAlgérie, les hommes d’affairesalgériens et français parlent lefrançais mais ne parlent pas for-cément le même langage.

Un bon climat des affaires,c’est d’abord une question d’op-portunité et ensuite une questionde langage des affaires qui n’estmalheureusement pas toujours lemême des deux côtés. Pour SamirSayah, l’erreur de l’investisseurfrançais est de se dire, c’est un

peu la France (au sens business).Je suis sur un terrain qui n’est pasinconnu. De l’autre côté, lesAlgériens font à peu prêt la mêmeerreur en se disant : les Françaisnous connaissent, pourquoi ilsréagissent comme ça. Pourquoiils ne comprennent pas plus.C’est paradoxal mais «c’est cetteproximité, cette facilité de communi-quer, celle de la langue française, quipoussent à commettre des erreurs». Lapremière préoccupation d’uninvestisseur étranger qui veutvenir sur le territoire algérien estde savoir s’il y a une opportunitéet quelles sont les conditionsgénérales pour qu’il puisse tra-vailler. Quant c’est du partenariat,c’est de chercher un partenaire.De l’autre côté, les Algériens sontdans la même perspective.

Cependant, on oublie sou-

vent, du point de vue algérien,qu’on est face à des investisseursqui sont habitués à l’internatio-nal, qui travaillent sur des normesde process notamment en termesde dialogue et d’échange, un peusophistiqué. Des investisseursqui vont vite, trop vite et qui neprennent pas forcément le tempsde comprendre le langage busi-ness algérien. Un langage qui a saparticularité.

Notre économie est relative-ment jeune. Nos hommes d’af-faires évoluent très vite dans lacomplexité et dans des affaires. Ilfaut, ajoute Samir Sayah, prendrele temps de se connaître et desavoir quelles sont les perspec-tives recherchées des deux côtéset essayer de trouver un terraind’entente. Selon lui, ce Forum quia été riche en débats et en

échanges, semble montrer queles autorités algériennes et fran-çaises ont fait un pas vers «l’inves-tissement durable».

Cette rencontre avait, en effet,réuni 665 entreprises des deuxpays et 1000 hommes d’affairesreprésentant divers secteursd’activité, entre autres l’agricultu-re, le bâtiment, la santé les TIC etl’énergie. L’activisme des opéra-teurs économiques des deuxpays (4 172 rendez-vous de type«B to B») a permis d’envisagerd’ores et déjà plusieurs joint ven-tures à concrétiser prochaine-ment.

Il s’agit notamment d’un pro-jet qui sera concrétisé entre deslogisticiens français et des entre-prises algériennes dans le domai-ne portuaire, d’un joint ventureentre un bureau d’études français

et des organismes algériens pourla réalisation de zones indus-trielles, un joint venture dans lasécurité et le conseil ainsi qu’unprojet d’exportation de dattesalgériennes vers l’Europe.

Outre ces projets, les deuxparties se sont mises d’accordpour la mise en place de plusieursForums ciblés qui se tiendrontl’année prochaine. A citer parti-culièrement des forums pour lamaintenance industrielle, l’agri-culture, l’agro-industrie, les TIC etla santé. Ces rencontres sedérouleront entre les opérateursfrançais et leurs homologuesalgériens ainsi que des institu-tions publiques. Selon le secré-taire d’État au Commerce exté-rieur français, Pierre Lellouche,les entreprises françaises sontaujourd’hui au nombre de 450 enAlgérie, avec un stock d’investis-sements de 2,5 milliards d’euros,ce qui fait de la France le premierinvestisseur étranger en Algériehors hydrocarbures.

«Nos entreprises sont aujourd’hui lepremier employeur étranger en Algérieavec 35 000 fiches de paie, et plus de100 000 si l’on compte les emploisindirects. C’est 2,5 fois plus qu’il y aquatre ans. Nos entreprises financentmassivement la formation, 5 fois plusqu’en 2005. Nos investissements enAlgérie ont été multipliés par 10 en 10ans», avait-t-il ajouté lors de sondiscours inaugural du Forum.

Les projets déjà réalisés ou encours dépassent largement les 5milliards d’euros d’investisse-ments annoncés par NicolasSarkozy lors de sa visite à Algeren 2007. Selon le secrétaire d’É-tat, aux 2,5 milliards d’euros déjàinvestis, il faut ajouter «au moins 4ou 5 milliards d’euros supplémen-taires» pour les autres projets encours de réalisation.

S. S.

Jean-Pierre Raffarinen visite à Alger le

30 mai dernier.

Yahia/Liberté

CAMILLE SARI, ÉCONOMISTE, PROFESSEUR À LA SORBONNE, À LIBERTÉ, À PROPOS DES RELATIONS ALGÉRO-FRANÇAISES

“RELANCER LA COOPÉRATION SUR DES FONDEMENTS PRAGMATIQUES” Dans un entretien accordé àLiberté, le Docteur Camille Sariexpose les conditions de mise enplace de relations apaisées,basées sur le respect et l’intérêtmutuels.

Liberté : Comment arriver à un partena-riat gagnant-gagnant entre l’Algérie et laFrance ?

●● Dr Camille Sari : pour la petite histoire, en1987, lors de ma première participation à laFoire d’Alger avec 20 sociétés de la région deMontreuil-sous-Bois, notre regroupement affi-chait comme mot d’ordre le partenariat mutuel-lement avantageux. Les diplomates françaisraillaient ce «concept venu des pays de l’Est».Maintenant, c’est repris par tout le monde. Leconseil que je donnais à mes entrepreneursfrançais est d’inscrire leur action dans la duréeet de ne pas faire des “coups” sans lendemain.J’encourageais les sociétés à développer desactivités en Algérie, y compris dans la sous-trai-tance et la coproduction. Ce qui fut fait parCR2J dans le domaine des appareils de traite-ment de l’eau, de Quinette dans l’installationdes fauteuils, de AVS dans les équipements dela télévision...et je peux citer des dizainesd’exemples. Les sociétés françaises n’ont passu développer ce type de relation. Peut-être que les sociétés algériennes ne l’ont

pas exigé comme le font les Chinois. Il y avaitaussi un problème de productivité et de condi-tions de compétitivité insuffisantes pour que cesoit mutuellement avantageux. Je me souviensde la société Bapaume qui a cherché à déloca-liser une partie de ses activités de fabricationde circuits imprimés mais les coûts de produc-tion étaient élevés. Procédés Hallier, une socié-té dirigée par un Franco-Algérien, a cherchédésespérément à délocaliser sa production deluminaires à Béjaïa, avant de se heurter au prixexorbitant du foncier. Il ne suffit pas d’avoir lavolonté politique, mais les conditions de pro-duction et la réglementation doivent être aurendez-vous.

Comment compte faire la France pourcontrebalancer la présence de plus enplus visible des Chinois en Afrique etplus particulièrement en Algérie ?

●● Le temps où des Algériens allaient faireleurs emplettes à Marseille est terminé. Lesimportations par les cabas, qui s’élevaient jus-qu’à 7 milliards de francs dans les années1980, ne sont plus de mise. Les produits chi-nois arrivent sur le marché algérien et partouten Afrique en quantité et en prix abordablespour la ménagère. Dans certains créneauxcomme le textile, la chaussure, l’électroména-ger et autres biens de consommation, l’offrechinoise est imbattable. Mais attention à la qua-lité et aux risques hygiéniques et sanitaires. La France doit se concentrer sur des produitsmoyens et haut de gamme avec un niveautechnologique inatteignable, pour le moment,par les Chinois, comme l’aéronautique, lesbiens de consommation classés luxe et spécifi-quement “french touch’’, le traitement de l’eau,

le métro et le TGV, les énergies renouvelables,le nucléaire, le pétrole, la chimie, pharmacie etparapharmacie et l’agro alimentaire. J’avaisécrit dans mon récent ouvrage, “Algérie etMaroc, quelles convergences économiques ?”,qu’à court terme l’Algérie ne pourrait pas espé-rer attirer des investisseurs en vue de fabriquerdes biens destinés à la réexportation, car sesstructures industrielles, son niveau de producti-vité et les lacunes en matière de management,en plus de l’instabilité législative, empêchentd’atteindre les standards internationaux . Parcontre, il est tout à fait possible, et même sou-haitable d’encourager (en assouplissant lesréglementations en vigueur) des industries desubstitution aux importations. L’Algérie importe tout et j’ai dénoncé le lobbydes importateurs qui veulent maintenir le statuquo. Il est possible de satisfaire au moins par-tiellement les besoins de la population par uneproduction nationale en développant des copro-ductions avec les sociétés françaises, eu égardà la proximité géographique et à la facilité decommuniquer dans la langue de Molière dansles produits de première nécessité et pharma-ceutiques. Cette tâche sera d’autant aisée quele marché algérien sera intégré régionalement.Un marché de 26,6 millions d’habitants n’a pasle seuil critique pour générer des économiesd’échelles. Par contre, lorsque l’on raisonne entermes d’un marché de 90 à 100 millions d’ha-bitants, cela change tout. La sidérurgie algé-rienne et les grandes sociétés nationalesétaient configurées pour le marché maghrébin,voire plus largement à l’échelle africaine.

Pourquoi est-il nécessaire de doper lesrelations entre les deux pays, et com-

ment y arriver ? D’un côté, c’est J.P.Raffarin qui est M. Algérie, et de l’autrec’est le ministre de l’Industrie,Benamadi, qui est M. France : qu’est-cequi s’est fait jusqu’ici de concret et com-ment faire pour éviter que les dossiersqui fâchent n’occultent ou parasitentl’essentiel des relations économiquesqui se sont, malgré tout, maintenues parailleurs, à un niveau acceptable ?

●● Un industriel français qui venait en Algériedepuis 1969 disait, la France et l’Algérie sontcomme un couple qui a divorcé mais qui necesse de s’aimer. J’ai vécu depuis 1986 deshauts et des bas dans les relations algéro-fran-çaises et je dois dire franchement que les tortssont partagés, mais je ne suis pas en positionde juge et je ne pourrai en donner la part incom-bant à l’autre. Chaque mot ou geste venant dela France était décortiqué et là aussi il y a unlobby qui n’a jamais accepté l’indépendance del’Algérie, mais il est ultra minoritaire. Je pense que l’Algérie et la France doiventrepartir sur des bases rationnelles et pragma-tiques. Les secteurs sur lesquels travaillent lesdeux parties présentent un intérêt mutuelle-ment avantageux. La France a une avance technologique dans leferroviaire, le verre, l’eau et les énergies renou-velables, l’assurance et la banque, l’ingénierieet les nouvelles technologies, la formation,l’agro-alimentaire. L’Algérie a besoin de trans-fert de technologies dans ces domaines. Mais àun moment donné, il convient de poser le pro-blème régionalement ; quelles coopérationsentre l’Union européenne et un Maghreb éco-nomique à construire ?

D. Z.

Entretien réalisé par :DJAMEL ZIDANE

Par :SAID SMATI

Page 14: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

ENTRETIENMercredi15 juin 201114 LIBERTE

ANDREY PESTOV, DIRECTEUR DE GAZPROM ALGÉRIE, À LIBERTÉ

“NOTRE PREMIÈRE PRIORITÉEN AFRIQUE EST L’ALGÉRIE”

Liberté : Où en est le projet de déve-loppement du champ de gaz d’El-Assel ?

●● Andrey Pestov : On a découvert desréserves estimées à 30 millions de tonneséquivalent pétrole, essentiellement du gazgrâce à un premier puits positif réalisé en2010. Nous poursuivons les travaux de déli-néation pour déterminer l’étendue de ceréservoir. Nous comptons forer un secondpuits en 2011. La seconde phase d’explora-tion s’achève en 2012. Si tout se passe bien,on compte présenter le plan de développe-ment du gisement d’El-Assel situé dans lebassin de Berkine à Alnaft en 2012-2013.Nous sommes toujours ouverts à des discus-sions avec Sonatrach en vue de partenariatsaussi bien en Algérie qu’à l’étranger.

Quel est l’état actuel du marché inter-national du gaz ?

●● L’année 2011 va nous montrer une situa-tion tout à fait nouvelle. Par rapport à l’année2010 où on a enregistré encore les effets dela crise économique mondiale sur le marché,on assiste à des indices de reprise de lademande mondiale de gaz. Les signaux decette reprise sont reflétés par l’évolution desexportations de gaz de Gazprom, le numéro1 mondial.

Quelle a été l’évolution des exporta-tions de gaz de Gazprom ?

●● Gazprom a exporté vers l’Europe 138,6milliards de mètres cubes en 2009, contre140 milliards de mètres cubes en 2010.Durant l’année 2011, les exportations à

l’étranger de Gazprom ont connu une crois-sance de 30%. Si on compare les trois pre-miers mois de 2011 par rapport à la mêmepériode de 2010, la croissance des exporta-tions de gaz vers l’Europe s’établit à 12%. En2009-2010, des compagnies commeGazprom et Statoil au regard de la dépres-sion de la demande ont accepté que les prixde 10% à 30% des quantités soient fixés enréférence aux prix spot. Gazprom a acceptépar exemple que les prix de 10 à 15% desquantités prévues par les contrats long termesoient déterminés en rapport avec les coursspot. Durant les quatre premiers mois de2011, les prix spot se sont rapprochés desprix moyens des contrats long terme deGazprom. Les estimations de Gazprom pourl’année 2011 sont très positives. Le marchéeuropéen connaît une croissance de lademande. Les prix du gaz vendu en Europepar Gazprom ont augmenté. On est passé à400 dollars pour 1 000 mètres cubes début2011. On estime que les prix vont atteindre500 dollars vers la fin de l’année. Des évène-ments dans le monde vont soutenir la ten-dance, en particulier la sortie annoncée del’Allemagne du nucléaire.

Quelles sont les perspectives enmatière d’exportation de gaz à moyenterme ?

●● Gazprom escompte exporter pour 152milliards de mètres cubes de gaz en Europeen 2011. Au cours de l’année 2010, sur une

production globale de 509 milliards demètres cubes, 277 milliards de mètres cubesont couvert les besoins domestiques, 70 mil-liards ont été vendus dans les pays de l’ex-CEI. Les exportations globales ont atteint218 milliards de mètres cubes en 2010.Gazprom a réalisé, en 2010, en Russie etailleurs, 68 découvertes y compris celle d’El-Assel en Algérie. Les nouvelles réserves sontestimées à 547 milliards de mètres cubes,soit un taux de renouvellement des réservesde 108%. Les réserves de Gazpom s’établis-sent à 33 600 milliards de mètres cubes, soitles premières au monde. Leur durée est esti-mée à 66 ans. En 2020, Gazprom escompteporter la production à 640-660 milliards demètres cubes. Elle anticipe une forte crois-sance de la demande asiatique, surtout duJapon.

Le gaz non conventionnel va-t-il bou-leverser cette évolution ?

●● Gazprom ne croit pas que le gaz nonconventionnel aille inonder le marché et queles États-Unis ne vont plus importer de gaz.Tout simplement parce que les coûts d’extra-ction des gaz non conventionnels ne sontpas compétitifs. Le gaz conventionnel, ducoup, a un bel avenir au cours des pro-chaines décennies.

Qu’en est-il des projets de Gazpromdans le GNL ?

●● Gazprom a produit, en 2010, 10 millions

de tonnes de gaz naturel liquéfié via le pôleSakhaline II. La participation des partenairesétrangers dans ce pôle est de 50%. Y partici-pent notamment les compagnies japonaisesMitsui et Mitsubishi. Gazprom doit choisirentre deux options pour développerSakhaline II, soit construire un troisièmetrain de 10 millions de tonnes/an, soitconstruire une usine sur un autre site d’unecapacité de 10 million de tonnes/an.Shtokman est un autre projet de Gazprom enmer de Barents en Russie. Les réserves degaz à proximité sont estimées à près de 390milliards de mètres cubes. Gazprom a pourpartenaires dans ce projet Total avec 25% etStatoil 24% (Gazprom 51%). Le projet seraexécuté en trois phases : premier train de 7,5milliards de mètres cubes, second train de7,5 milliards de mètres cubes, le dernier decapacité équivalente. Ce projet est gelé àcause de la déprime de la demande en2009-2010. En 2012, Gaprom aura une capa-cité de production de 27 milliards de mètrescubes de GNL (soit les capacités actuelles deSonatrach).

Quelles sont les perspectives de par-tenariat avec Sonatrach ?

●● Nous comptons profiter de cette volon-té politique affichée par les deux parties pourrenforcer notre coopération avec Sonatrach.La possibilité de Swaps de quantités de gazest toujours envisagée avec Sonatrach.Gazprom recherche d’autres opportunitéspour renforcer cette coopération. Sonatrachest un partenaire stratégique. Nous souhai-tons avoir des relations plus intenses avecSonatrach dans tous les domaines.

Votre siège à Alger servira-t-il de pla-teforme pour vous développer enAfrique ?

●● Notre première priorité en Afrique estl’Algérie. Nous sommes également intéresséspar des partenariats avec Sonatrach dansdes pays de l’Afrique subsaharienne. Noussommes toujours intéressés par le projet degazoduc transsaharien appelé Nigal entre leNigeria et l’Algérie via le Niger destiné à l’ex-portation de gaz vers l’Europe.

K. R.

D. R

.

PUBLICITÉ

G.

Dans cet entretien, lepremier responsable de lareprésentation deGazprom en Algérieaborde l’évolution des prixdu gaz sur les marchésinternationaux, lesperspectives dedéveloppement desexportations de lacompagnie gazière russeno 1 mondial.

Entretien réalisé par :K. REMOUCHE

LES PRÉCISIONSDE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ALGÉRIE

“Faisant suite à l’article paru sur le quotidienLiberté en date du 8 juin, intitulé ‘’Les banquesprivées exclues du marché financier’’, SociétéGénérale Algérie tient à préciser que son dos-sier d’agrément portant sur l’activitéd’Intermédiaire en opérations de Bourse n’apas encore été déposé auprès de la Cosob etpar conséquent aucun refus ne lui a été signi-fié dans le cadre de cette démarche ".

Page 15: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

FINANCES Mercredi15 juin 2011 15LIBERTE

AMÉLIORATION DU CLIMAT DES AFFAIRES

LA TRIPARTITE ENTRE BONNESINTENTIONS ET “RÉALITÉ

DU TERRAIN”Vaut-il mieux encourager les entreprises existantes ou favoriser la création de microentreprises par les jeunes ?Pour l’essentiel, les mesures en faveur des entreprises adoptées par la tripartite de la fin mai dernier, et que les

banques sont chargées d’appliquer, viennent dans une large mesure “équilibrer” les décisions en faveur des jeunes et dela microentreprise annoncées au mois de février. Encore un de ces débats byzantins dont les Algériens ont le secret…

Par : HASSAN HADDOUCHE

Les vrais problèmes sont sansdoute ailleurs. Ils se situentprincipalement dans la capa-cité de l’administration et dusystème bancaire à traduireles décisions prises en dispo-

sitifs opérationnels, à assurer leur suivi régulier,et contrôler leur application.

Les résultats de la réunion tripartite du 28mai dernier, placée cette année, selon le vœuexprimé par le président Bouteflika lui même,sous le signe de “l’amélioration du climat desaffaires”, ont été salués à juste titre par l’en-semble des participants et de nombreux com-mentateurs. L’organisation à des intervallesplus ou moins réguliers de ce vaste exercice deconcertation économique et sociale est sansaucun doute un acquis important du paysageinstitutionnel algérien.

La participation, enregistrée cette annéepour la première fois, du Forum des chefs d’en-treprises, principale force de proposition dupatronat algérien au cours des dernièresannées, est certainement de nature égalementà renforcer la qualité du dialogue entre les par-tenaires sociaux. Le président du FCE, RedaHamiani, s’est félicité d’une démarche qui “metfin à l’unilatéralisme qui a prévalu ces dernièresannées” et appelle de ses vœux la “naissance d’unprocessus de dialogue”.

Les annonces traduisant ce que beaucoupconsidèrent comme l’apparition d’un nouveauclimat entre le patronat et le pouvoir politiquen’ont pas manqué à l’issue de la réunion du 28mai. La plus médiatisée d’entre elles concernela levée par le gouvernement algérien de l’obli-gation de recourir au crédit documentairecomme unique moyen de financement desimportations. Les entreprises de production debiens et de services pourront désormais impor-ter leurs équipements, intrants et autres pro-duits destinés à la production en ayant recoursà la remise documentaire. En cas d’importa-tions urgentes, les entreprises de productionpourront également recourir à la procédure dutransfert libre dans la limite d’un montant de 4millions de DA par an.

D’autres mesures au moins aussi impor-tantes n’ont peut-être pas reçu l’écho qu’ellesméritent. Il s’agit en particulier des décisionsqui concernent les crédits destinés à financerl’investissement des entreprises qui ferontl’objet d’une bonification ramenant le tauxd’intérêt pratiqué par les banques à 3,5%. Lapériode de différé associée au remboursementde ces crédits a en outre été portée à 3 anspour les crédits à moyen terme et à 5 ans pourles crédits à long terme. On retiendra égale-ment l’assouplissement attendu des pratiquesdes banques en matière de garanties ainsi queles mesures qui concernent le développementdu capital risque via les fonds régionaux d’in-vestissement. L’ensemble des décisionsannoncées a pour principale caractéristiqued’introduire ou de renforcer la discriminationnécessaire entre production nationale etimportations d’une part et de favoriser l’acted’investissement d’autre part. Elles ont doncpour ambition bienvenue de traduire en incita-tions économiques concrètes des orientationsaffichées de longue date par l’exécutif algérienmais qui n’ont pas toujours fait l’objet demesures d’accompagnement.

LES BANQUES DANS LE COLLIMATEUREn dépit du progrès incontestable qu’elle

représente par rapport à la pratique des der-

nières années en matière de définition de lapolitique économique par l’exécutif algérien,l’exercice de concertation auquel se sont livrésles partenaires sociaux le 28 mai dernier laisseégalement apparaître des limites évidentes. Onpeut relever tout d’abord que la quasi-totalitédes décisions et des mesures annoncéesconcernent exclusivement le secteur bancaire.Cette focalisation sur le financement desentreprises fait donc pour l’instant l’impassesur les nombreux problèmes signalés de longuedate en matière d’accès au foncier, de procé-dures douanières, de gestion des ports, de pra-tiques fiscales, de paiement des commandespubliques, etc., qui, tout autant que les ques-tions de financement, contribuent à polluerl’environnement des entreprises.

EFFETS D’ANNONCELa principale interrogation que soulève les

décisions de la tripartite concerne surtout leurapplication effective.

Outre qu’aucune des mesures annoncéesn’a fait l’objet d’un calendrier précis d’applica-tion, beaucoup d’expériences récentes n’inci-tent pas dans ce domaine à l’optimisme. On sesouvient par exemple que face au tollé provo-qué par l’instauration du crédit documentaire,la loi de finances 2010 avait introduit, au coursde l’été dernier, une dispense pour les produc-teurs nationaux. Malheureusement, quelque 6mois plus tard, une enquête réalisée par lejournal Liberté révélait que cette dérogation,destinée à permettre l’importation de piècesdétachées à hauteur de 2 millions de dinars paran, n’était toujours pas appliquée par lesbanques faute d’instruction émanant de laBanque d’Algérie.

Dans le même esprit, les annonces concer-nant la mise en route du capital risque par lesbanques publiques datent déjà de la fin 2008et n’ont pour l’instant reçu pratiquement aucu-ne application concrète ; les filiales chargéesde sa mise en œuvre étant, dans la plupart descas, toujours en cours de constitution.

Dans un autre registre, mais de façon enréalité tout à fait comparable, les mesuresadoptées par l’exécutif au début de l’année enfaveur de la création de microentreprises, dansle cadre de l’Ansej en particulier, ont fait l’objetau cours des dernières semaines tout d’abordde rumeurs, puis de commentaires voire d’en-quêtes réalisées par des organes de presse, lesplus alarmants au sujet de détournement mas-sif des dispositifs mis en place. Le moins quel’on puisse dire est que les responsables de la

mise en œuvre de ces dispositifs sont interpel-lés et qu’un bilan précis et rigoureux de leurapplication s’impose rapidement compte tenu

de l’importance des ressources mobilisées enleur faveur. C’est ce mode de gestion desaffaires économiques et financières dans notrepays au cours des dernières années, basé sou-vent plus sur les effets d’annonce que sur lesuivi effectif et la mise en œuvre de dispositifsopérationnels, qui provoquait récemment cecommentaire d’un expert proche du FCE : “Uneforme de confusion s’est installée entre les objectifs dela politique publique qui, pour l’essentiel, sont parta-gés par l’ensemble des partenaires économiques etsociaux et les modes opératoires par lesquels ils sonttraduits sur le terrain et qui, eux, restent très large-ment perfectibles.

Il serait recommandé, au moment de l’élaborationdes politiques publiques, de partir à chaque fois dessituations réelles et objectives vécues par les producteursnationaux et, à tout le moins, de veiller à ce que cesmêmes politiques soient accompagnées des dispositifsles plus opérationnels dans leur mise en œuvre et desystèmes d’évaluation de leurs performances. C’est labase de tout système de régulation dans les économiesmodernes. Dans un tel contexte, c’est l’économie natio-nale dans son ensemble qui gagnera à une concertationplus aboutie et plus régulière, c'est-à-dire réellementinstitutionnalisée, avec les organisations profession-nelles et patronales”.

H. H.

Louiza/Liberté

PUBLICITÉ

0523

Page 16: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

Mercredi15 juin 2011

18 LIBERTEQUE SAIT-ON ?

S’ATTAQUER À LA FACE CACHÉE DE L’ICEBERGPar : RABAH LARBI

A ujourd’hui, il est vrai, la par-tie française est en train defaire sauter quelques ver-rous, jusque-là fermés. Lavalse à deux temps observée

ces dernières semaines en est le meilleurtémoin, avec les successifs déplacements deresponsables de haut rang des deux pays.Même que quelques reconnaissances y ontété concédées. Mais, une fois tous ces préa-lables posés par la partie algérienne et admispar la partie française, est-ce que les comp-teurs vont être enfin remis à zéro pour discu-ter d’égal à égal, économiquement parlant ?Car, même si ce n’est qu’à ce moment-làseulement que les discussions sur les affairescommenceront, les Français auront tout demême le sentiment d’avoir fait des conces-sions et d’en attendre le renvoi de l’ascen-seur. Alors que les exigences préalables sontde nature “extraéconomiques’’ et tout à faitlégitimes.

On devrait, du côté des nôtres, ne pas sesentir redevable de quoi que se soit, dès quede l’autre côté de la rive, on desserre la vis !Et ce sentiment a, hélas, souvent prévaludans le passé. Faut bien croire qu’il y a enco-re des colonisés de la tête !

La situation semble avoir évolué, aujour-d’hui. On parle même de partenariatgagnant-gagnant. Et c’est ça le monde desaffaires. Un monde où il ne devrait pas y

avoir de place pour les perdants. C’est dansles jeux qu’il y a, à coup sûr, un gagnant et unperdant, pas dans le bisness, lorsque c’estbien négocié.

Les relations économiques algéro-fran-çaises ont souvent été à l’ordre du jour. Maisles tergiversations ont toujours pris le passur le terrain de la concrétisation. Les raisonssont multiples et proviennent des deuxcôtés. Du côté algérien pour notamment,l’intransigeance du “politiquement correct’’et de l’autre côté, les étranges lourdeursbureaucratiques, d’ailleurs, souvent dénon-cées par tous les partenaires étrangers.

ATTENTION À L’ICEBERG !Ainsi, si aujourd’hui, le partenariat algéro-

français promet de meilleurs jours et bienque nos politiques et responsables écono-miques aient travaillé sans compter, lespectre de l’administration algérienne avecses tentacules bureaucratiques risque enco-re de tout faire basculer, pour peu que l’onne pense sérieusement à y remédier. C’est unautre gigantesque chantier auquel il faudraapporter toutes les réponses. Incompétence,anarchie et désorganisation, corruption…sont les parties visibles de cet icebergbureaucratique. Même le Titanic n’a pasréussi à le contourner. Alors, attention aunaufrage ! Dans le bateau, ce n’est pas moinsde quelques centaines d’entreprises desdeux pays qui sont embarquées. Le dernierforum dans ce sens, à la fin du mois dernier,a réuni 700 sociétés, parmi les plus presti-gieuses, tous secteurs confondus.

Auparavant, des experts algériens réunisà l’occasion d'une rencontre-débat organi-sée au forum d'El Moudjahid, ont dressé untableau peu reluisant de l'état de l'économiealgérienne. Il a été question de faire toute lalumière sur les faiblesses et les lacunes queconnaît notre économie en proposant, aupassage, un “re-engineering” capable de lafaire sortir de sa dépendance des recettesdes hydrocarbures.

Pour Abdelahak Lamiri, PDG de l'Insim, lacroissance économique enregistrée ces der-nières années dans notre pays est “extensi-ve”. En d'autres termes, le résultat des res-sources injectées par les pouvoir publics,reste insuffisant. L’Algérie injecte 30% de res-sources pour avoir une croissance de 6%,alors que des pays comme la Corée du Sudinjectent 1% pour générer le même taux decroissance. Selon Lamiri, cette situations’explique par le fait que nos entreprises necréent pas de valeur ajoutée et la productivi-té est estimée à -1%.

Bien que plusieurs mesures positivesaient été prises ces dernières années : leremboursement de la dette, la sécurisationdes ressources, la réalisation des infrastruc-tures de base, le gel des privatisations, etc.Mais force est de constater que les faiblessesde l'économie algérienne persistent. Leconférencier juge que plusieurs indicateursconfirment l'échec des plans d'investisse-ment prônés jusque-là et qui devraientconsommer quelque 500 milliards de dollarsd'ici à 2014. Pour M. Lamiri, l'économienationale est victime d'erreurs de diagnosticet de thérapie et d'une certaine culture éco-

nomique. En dépit de ce tableau noir, M.Lamiri estime que l'économie nationale estcapable de relever le défi et de changer ladonne. Mais il faut beaucoup de temps. Pource faire, il préconise de donner à l'économietoute son autonomie, de procéder à undéveloppement décentralisé et d'encouragerla formation des ressources humaines, entreautres initiatives.

Un énorme potentiel naturel, une popula-tion jeune, des sites extraordinaires, un cli-mat tempéré, et… beaucoup de doutes. Ilfaut peut-être oser, maintenant !

[email protected]. L.

Dans le monde des affaires, il n’y a point de place aux sentiments. C’est connu, le bisness et l’amitié ne font pasbon ménage. Et tant que les relations économiques algéro-françaises resteront étroitement liées aux questions quifâchent, ça ne décollera pas ! Et les questions qui fâchent sont nombreuses entre les deux États. Tellementnombreuses que l’avion “économie” aura du mal à décoller avec tant de dossiers en plomb à son bord.

LIBERTÉ DE LA COMMUNICATION

Yahia

/Lib

erté

162 MILLIARDSDE DOLLARS

●● C’est le montant actuel desréserves de changes de l’Algérie,selon le ministre des Finances.

PUBLICITÉ

LES PHRASESDE LA SEMAINE

●● Karim Djoudi,ministre des Finances,s’adressant auxbanques : “À vous d’avoir uneposition offensive vis-à-vis des instruments depaiement et desclients.”

●● Abdelmalek Sellal,ministre desRessources en eau :“Les fuites restentimportantes et laclientèle mal prise encharge.”

●● Mohamed AbdouBouderbala, DG desDouanes : “60% desproduits (defonctionnement et derevente en l’état)importés sontcontrefaits : sur 40milliards de dinars

d’importation (dans ces postes), 25 milliardsde DA proviennent de la contrefaçon.”

LU POUR VOUS : LE MENSUEL DE L’ÉCONOMIE CAPITAL : “LE PISTON ET LE JOB EN FRANCE”■ Le mensuel de l’économie Capital du mois de décembre qui est parvenu à notre rédaction et qui est trèsconsulté par les opérateurs économiques tant en France que dans les pays francophones, traite des grandsdossiers de l’heure dont les crédits et les conditions de leur négociation ainsi que les passe-droits dans lespolitiques du recrutement. Tout devient affaire de piston, souligne la revue dans sa Une en gros pour signalerle danger de cette nouvelle pratique généralisée, en faisant un reportage sur terrain dans le secteur dulogement, de l’école, de la crèche où la gestion des CV et de la carrière est bien ficelée. L’enquête montre lesexemples de passe-droits qui marchent et ceux qui les utilisent en procédant à des recrutements sélectifs. La revue explique que cela est dû à a la crise économique obligeant les demandeurs d’emploi à des coups depouce pour trouver un job, dénicher un logement ou même obtenir une simple place dans une crèche en men-tionnant ces pratiques pas très civiques qui se répandent avec les complicités qui viennent d’en haut. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que cette pratique encourage une politique ségrégationniste qui nedit pas son nom, notamment à l’égard des émigrés et des Français d’origine maghrébine et africaine, pre-miers à être la cible en étant touchés de plein fouet par le chômage et l’insertion en dépit de leurs qualifica-tions. Intéressant à lire l’article dans la rubrique “succès et dérapages”, consacré à la multinationale de lavente et achat sur le net, la firme américaine installée à Seattle, Amazon, devenue le plus grand site de com-merce en ligne. Cette firme a mis au point une organisation d’une efficacité diabolique en ne fixant aucunelimite pour acheter et vendre les produits de toutes les gammes. La firme dispose de 1,6 millions de mètrescarrés d’entrepôts dans le monde en réalisant un bénéfice record de 902 millions de dollars en 2009. Elleassure la vente de 1 livre sur 10 aux États Unis. 73 produits sont commandés en une seconde. Chez nous, les ventes sur le net, ce n’est pas pour demain. C’est du rêve. Espérons qu’il se matérialise unjour proche pour pénétrer le monde surréaliste du commerce sur le net, notamment pour les livres et les der-nières nouveautés technologiques.

SMAIL BOUDECHICHE

Page 17: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

Mercredi15 juin 2011

19LIBERTE L’ALGÉRIE PROFONDE

C ette saison estivale sera certai-nement bien différente des pré-

cédentes vu que plusieurs pointsnoirs qui ont tant desservi cettedestination touristique ces der-nières années ont été annihilés.Désormais, le visage du centre dela ville balnéaire de Collo a reçu unlifting qui lui a rendu toute sasplendeur et sa notoriété.

Il a donc suffi d'une couched'asphalte au niveau de certainesroutes principales pour que lecentre-ville se débarrasse définiti-vement de ces nuages de poussiè-re qui ont tant affecté l'image decette ville touristique. Outre lemacadam, l'éclairage public aconnu une grande opération derénovation au point de faire dire aumaire de Collo M. Djamel Ghemiredque “Collo est la ville la plus éclairée dela wilaya”. En effet, aucune rue n'aété épargnée par ces opérationsd'éclairage. Même la corniche duTour du Phare, une route haute-ment touristique ignorée depuisdes lustres, a été concernée par lebitume et l'éclairage public. Unautre lieu qui va certainementreconquérir ses fidèles est la plagede Aïm Oum Lakssab (ex-Fontaine-des-sangliers).

L'aménagement de cette plage-pilote est achevé et les estivantsdisposeront de toutes les commo-dités nécessaires, à savoir l'infra-structure d'accompagnementcomme les parkings, douches ettoilettes, fontaines publiques, trot-toirs, éclairage public, des postes

de la Protection civile et de la gen-darmerie, un bureau d'orientationpour faciliter la vie aux estivants etaux touristes, et un boulevard bitu-mé de 330 mètres linéaires et desrampes au niveau des deux accès àla plage. Pour cette saison estivale,deux opérations PCD vont certai-nement rendre la baignade auniveau de la plage de La Baie-des-jeunes-filles, plus propre.

Il s'agit du renouvellement deséquipements des deux stations derelevage qui sera réalisé par l'ONAqui procède actuellement à l'instal-lation des pompes. Afin d'évitertoute fâcheuse surprise, notam-ment pour les baigneurs qui arri-vent de régions lointaines, ces sta-tions de relevage seront dotées degroupes électrogènes. Sachant quesans ces derniers la plage est auto-matiquement interdite à la baigna-de en cas de coupure de l'énergieélectrique qui induit le déverse-ment des eaux usées à la plage.Cette plage a subi une grande opé-ration de nettoyage pour la débar-

rasser des tonnes de détritus, char-riés par les eaux de l’oued Sial deshauteurs et que la mer rejettelorsque celle-ci est agitée.

De gros blocs de pierre ontaussi été ramenés par les crues del'oued qui est censé canaliser leseaux pluviales. D’autres opérationsde volontariat pour le nettoyagedes cités urbaines n'ont pas connude succès suite à la défection deshabitants car la cadre de vie estune autre paire de manches pourles élus locaux qui devront s'enoccuper sérieusement. D’ailleurs,

des citoyens s'interrogent sur lesgrands moyens qu'on utilise pouraméliorer le cadre de vie des tou-ristes qui passent au plus deuxmois par an, tout en ignorant celuide la majorité des habitants qui,eux, y vivent toute l'année.

En bref, la saison touristique auniveau de la ville balnéaire de Collosera plus courte, cette année, àcause du mois de Ramadhan maiselle sera certainement la meilleured'autant que la concurrence de laTunisie n'est plus de mise.

A. BOUKARINE

Collo a reçu un lifting qui lui a rendu toute sa splendeur

et toute sa notoriété.

SAISON ESTIVALE À COLLO

Un autre visage attend les estivants

D. R

.

L e marché Hassan-Harcha, érigédurant la période coloniale, est

un patrimoine cher aux Guelmissachant qu’il a accueilli des généra-tions qui conservent des souvenirsindélébiles de ce centre commer-cial, passage obligé des autoch-tones. Durant toute l'année, ilgrouillait de monde car chacuntenait à acheter des légumes frais,des fruits de bonne qualité, de laviande fraîche d'agneau, de che-vreau ou de veau, des fressures, desabats, des tripes, des pieds ou destêtes de mouton, de la cervelle deveau, des morceaux de foie, etc.

Dans un passé récent, il existait,au rez-de-chaussée, de ce centrecommercial, une poissonnerie quine désemplissait pas à longueurd’année, car elle proposait unevariété de poissons et de fruits demer ramenés par camion frigorifiquede Annaba, Skikda ou El-Kala. Lesfamilles guelmies affectionnaient lesproduits de la mer et les maîtressesde maison s'évertuaient à mijoter

d'excellents plats et recettes. Cesdernières années, les commerçantsdomiciliés de longue date dans cemarché couvert sont soit décédés,soit retraités et leurs étals, gérés parleurs descendants ou héritiers, sontà l’abandon.

En effet, concurrence oblige, lenouveau marché du boulevard duVolontariat est désormais privilégiépar la population, attirée par l’abon-dance, la qualité et les prix concur-rentiels des produits proposés.L'ancien marché couvert Hassan-Harcha périclite et il n'abrite plusqu'un seul marchand de fruits etlégumes et un seul boucher ! Leslieux sont désespérément vides carles anciens commerçants ont préfé-ré s'installer ailleurs pour se sous-traire aux frais de location, chargesdiverses et impôts ! La poissonneriea changé de vocation et elle a étéaménagée en locaux commerciaux.De l'avis des citoyens, il est souhai-table qu'une poissonnerie modernedotée d'équipements spécifiques

soit mise à leur disposition à l'oréede la saison estivale, synonyme degrosses chaleurs et de cas d'intoxi-cations alimentaires.

Guelma doit posséder cetteinfrastructure indispensable pourêtre au diapason des autres métro-poles.

HAMID BAALI

BRÈVESD E L ’ E S T

AFFAIRE DES DEUX SIAMOISES D'OUEDATHMANIA (MILA)ELLES SERONT TRANSFÉRÉES VERS UN HÔPITAL FRANÇAIS

●● Le mouvement de solidarité quis'est tissé autour de Zakat etSalsabil, deux siamoises d’OuedAthmania, et les efforts consentispar les autorités de la wilaya ont fina-lement abouti. En effet, selon uncommuniqué de la wilaya envoyé celundi à notre bureau, la commissionnationale des soins à l'étranger, rele-vant du ministère du Travail, del’Emploi et de la Sécurité sociale, adonné son aval quant à une prise encharge totale des deux sœurs quiseront, selon la même source, trans-férées, dans les meilleurs délais,vers un hôpital en France. S'agissantde la date de l'opération chirurgicaleque les deux siamoises devrontsubir, elle sera définie incessam-ment, soit dès l'achèvement de laprocédure administrative de prise encharge à l'étranger, souligne-t-on. Arappeler que Zakat et SalsabilAmokrane, siamoises âgées de 29mois, sont soudées l'une à l'autre auniveau de la partie postérieure de latête et que leurs deux cervelets sontlogés dans une seule et même cavitécérébrale, selon une expertise médi-cale établie à l'hôpital de Blida.

KAMEL BOUABDELLAH

OUM EL-BOUAGHIAÏN BEÏDA, ZONE DEPROSPECTION PÉTROLIÈRE

●● L’ANVRH (agence de régulation),vient d’accorder pour Sonatrach uneautorisation de prospection dans lawilaya d’Oum El-Bouaghi. Ce péri-mètre, dénommé Aïn Beïda, estd’une superficie de 15 412,28 km2 etconcerne les blocs 125 B, 127 B, 123A et 140 A. Selon la DEM (directionde l’énergie et des mines), Sonatrachentamera dans les prochains joursles travaux de géologie de terrain etd’acquisition sismique ainsi que lesforages stratigraphiques.

B. NACER

EN RÉPONSE À LA COLÈREDES HABITANTS D’EL HADAÏEK (SKIKDA)DES ACTIONS RAPIDESPOUR ATTÉNUER LA CRISEDE L’EAU POTABLE

●● La commission installée par lewali le jour de la protestationpublique de la soif des habitants d'ElHadaïek, au sud-ouest de Skikda, apris des dispositions rapides pouraméliorer l'AEP au niveau de cettecommune. Selon un communiquérendu public, hier, des actions ontété lancées pour atténuer cette criseet qui concernent le renforcement dela station de Zeramna dont la capaci-té passera de 20 litres/seconde à 35litres/seconde, la consolidation del'AEP par une alimentation à partir duréservoir de l'université et le lance-ment d'une étude pour le renforce-ment de l'alimentation en eaupotable à partir de Bir Samr. Enparallèle à ces actions, la forcepublique a été instruite pour éradi-quer les branchements illicites lon-geant l'adduction principale qui ali-mente les réservoirs d'El Hadaïek etqui ont sensiblement influé sur lacrise de l’eau qui touche particulière-ment cette commune.

A. BOUKARINE

GUELMA

La réalisation d'une poissonnerie est incontournable

EL TARF

ATTRIBUTION DE 300 LOGEMENTS À BOUTELDJA●● Selon les autorités locales de Bouteldja, 300 logements ruraux seront, dansles prochains jours, distribués. La liste définitive des attributaires sera finaliséedans une dizaine de jours et sera affichée au niveau des différents lieuxpublics. Par ailleurs, notre source affirme qu'une commission ad-hoc est à piedd'œuvre depuis samedi pour dégager une liste qui ne soulèvera pas la colèrede la population. Notons enfin que la municipalité a, au cours des différentsplans depuis 2005, bénéficié d'un quota conséquent, soit plus de 1000 unités.En outre, plus de 200 logements sont en voie de finalisation et seront attribuésprochainement.

TAHAR BOUDJEMAA

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

LA DIRECTION DE L’EMBAG POURSUIT EN JUSTICE 8 TRAVAILLEURSL a direction l’Entreprise nationale de l’emballage et des arts graphiques

(Embag) a engagé en référé une procédure judiciaire contre 8 tra-vailleurs pour empêchement à la fonctionnalité de l’usine. En attendant ladécision de justice, les ouvriers, lâchés par le syndicat de l’usine mais sou-tenus par les 400 grévistes, sont résolus à se battre sur le terrain de la jus-tice. Ils campent depuis 10 jours devant leur unité. Ces derniers maintien-nent le cap sur leur seule revendication : “augmentation des salaires’’. Unsalaire honteux qui n’atteint même pas le SNMG, fixé par l’État à 15 000 DA.Ils réclament une revalorisation de leurs salaires en adéquation avec la pro-ductivité du site et les profits générés. Les ouvriers sont tous déterminés àne rien lâcher jusqu'à obtention de leurs droits. “Nous sommes disposés ànégocier les salaires, dès aujourd'hui”, disent les grévistes.

CHABANE BOUARISSA

AÏN M’LILADES BÉNÉFICIAIRESATTENDENT LEURS LOTS DE TERRAIN DEPUIS 10 ANS

U n groupe de citoyens venus deAïn M’lila, titulaires de docu-

ments d’attribution de lots de terrain,notamment de la cité Sonatiba, s’estregroupé mercredi matin devant lesiège de l’agence foncière d’Oum El-Bouaghi pour être reçu par le direc-teur, lequel n’était pas sur les lieux.Sur place ils nous ont fait part de leursituation, certains ont payé 30 mil-lions d’autres moins, depuis 1997 et2001. Des centaines ayant, selon eux,des arrêtés sans qu’on ne leurdésigne les lots. Ils nous ont déclaréavoir soulevé le problème au wali àplusieurs reprises, au P/APW et audirecteur de l’agence mais jusque-làrien n’a été fait, en plus on a ramenéla superficie initiale de 200 m2 à 150m2. Contacté par téléphone, le direc-teur nous a expliqué que pour ce cas,le dossier est en cours de préparationpour la réunion du conseil d’adminis-tration lequel, après étude, prendrales décisions nécessaires. Dans lemême contexte, il nous dira à proposdes 200 lots de terrain de Sidi R’Ghis(commune d’Oum El-Bouaghi), dontplusieurs citoyens sont venus égale-ment réclamer à l’agence, que cela nepose aucun problème et que l’on esten train de finaliser les procéduresadministratives, y compris pour le ter-rain qui est domanial.

B. NACER

La saison estivale auniveau de la villebalnéaire de Collo seraplus courte, cette année,à cause du mois deRamadhan, mais ellesera certainement lameilleure d'autant que laconcurrence de la Tunisien'est plus de mise.

Page 18: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

Mercredi15 juin 2011 19LIBERTE L’ALGÉRIE PROFONDE

D ans le cadre de la généralisation de la carteChiffa, prévue pour le début de l’année

2012, la direction régionale de la Cnas de Blidavient d’élargir ce dispositif aux ayants droit desassurés titulaires de la carte Chiffa. Ce dispositifqui sera expérimenté dans un premier temps auniveau des wilayas du Grand Sud, de Blida, deGuelma et de Sidi Bel-Abbès, permettra aux titu-laires de cette carte de prendre des médica-ments qui leur sont prescrits à eux ou à leursayants droit sans dépenser un sou. Selon ledirecteur de la direction de la Cnas de Blida, leremboursement ne concernera cependant queles ordonnances de moins de 2 000 DA, en l’oc-currence deux ordonnances par trimestre et parpersonne. Au-delà de ce seuil fixé par la Cnas, leremboursement se fera par le biais du systèmeactuel. Cette nouvelle opération incitera sûre-ment les assurés de s’adresser à la Cnas pourpouvoir récupérer ou établir leurs cartes Chiffaafin de bénéficier de cette première expérience

qui ne sera généralisée qu’à partir du 1er aoûtprochain. En parallèle, la Cnas annonce l’élar-gissement du système du tiers payant à unenouvelle liste d’actes médicaux essentiels, endehors des consultations avec une revalorisa-tion dans le cadre du dispositif du médecin trai-tant. Afin d’expliquer et de sensibiliser ses assu-rés sociaux, la direction de la CNAS de la wilayade Blida, qui enregistre 455 000 bénéficiaires dece système et 321 pharmacies conventionnées,a procédé par des affichages de ces mesures auniveau des pharmacies, des centres de paie-ment, par des envois de lettres d’informationaux employeurs et par l’organisation de

réunions avec les correspondants d’entreprise.Une mesure incitative est également prévue, dèsle 1er juillet, à savoir l’introduction d’une mesureayant pour but l’encouragement de la produc-tion nationale de médicaments. Les pharma-ciens bénéficieront d’une majoration de 20% surle montant de chaque ligne de médicamentprescrit pour lequel ils délivrent un produitfabriqué en Algérie. Selon M. Haddou, uneréunion a regroupé tous les pharmaciens de lawilaya et ont pratiquement tous adhéré à cettepratique. Plus de 80% des pharmacies sontconventionnées avec la Cnas.

K. FAWZI

La Cnas annonce l’élargissementdu système du tiers payant à unenouvelle liste d’actes médicaux.

GÉNÉRALISATION DE LA CARTE CHIFA

Deux ordonnancespar trimestre et par personne

D. R

.

BRÈVESD U C E N T R E

FORMATIONPROFESSIONNELLEÀ TIZI OUZOU

GRÈVE DE SEPT JOURS ●● Le secteur de la formation pro-fessionnelle est paralysé par unegrève d’une semaine depuisdimanche dernier dans la wilaya deTizi Ouzou, à l’appel de la coordina-tion syndicale UGTA. Les syndica-listes demandent, à travers leur pla-teforme de revendications, un dia-logue “sérieux”, l’arrêt des intimida-tions orchestrées par certains direc-teurs, la transparence dans la ges-tion des ressources humaines, larégularisation des contractuels, larévision du statut particulier avecmise à niveau du régime indemnitai-re, la prise en charge du dossier deslogements vacants et le renforce-ment de l’encadrement au niveaudes établissements. “Comme atten-du, la paralysie du secteur, durantdeux jours, n’a pas fait sortir ladirection de wilaya de sa léthargie.Aucune invitation au dialogue n’aété adressée aux membres dubureau de wilaya du syndicat, ce quiprouve encore une fois la méprisaffiché par la première responsabledu secteur vis-à-vis du partenairesocial”, affirment les membres decette coordination dans une déclara-tion rendue publique. Une attitudequi démontre, selon les syndica-listes, la fuite en avant de la directri-ce de wilaya de la DFEP, qui “se trou-ve dans l’incapacité d’apporter desréponses aux doléances des tra-vailleurs”. C’est pourquoi les syndi-calistes exhortent les responsablesdu ministère afin d’engager un dia-logue dès lors que “la directrice dewilaya s’est définitivement disquali-fiée en tant qu’interlocuteur crédibleet sérieux”, faute de quoi, “nousnous réservons le droit d’appelertoutes les sections syndicales à des-cendre au ministère, durant lasemaine de grève, pour demanderune entrevue au ministre”, lit-onencore dans le document.

K. T.

APC D’EL-ATTAF(AÏN DEFLA)

JUSQU'OÙ IRONTLES DIVERGENCES ?

●●L’APC d'El-Attaf, qui compte plusde 55 000 habitants environ, est tou-jours bloquée à cause des conflitsinternes qui perdurent depuis unebelle lurette suite à la divergenceentre les élus. L'actuel P/APC, enl'occurrence M. Boudjella, directeurdes impôts, avait déjà déposé sadémission l' année dernière pour lesmêmes motifs, a été finalement reje-tée par l'ancien wali. Pour tenter decomprendre le fonds des problèmesqui se répercutent d'une façon néga-tive sur le développement local etparticulièrement sur l'environne-ment, le P/APC a affirmé à Libertéque la source des conflits reste lagérance et le transfert du souk heb-domadaire vers la zone d'activité quidépend de l'agence foncière depuis2005. Selon le premier responsablede l’APC, “le marché en question estconsidéré comme le poumon de laville en matière des ressourcesfinancières puisque sa location auxenchères a franchi les 10 milliardsde centimes durant l'exercice 2010/2011”. Et d'ajouter :“Malheureusement pendant les troisdernières années, seuls 30%desbénéfices de location reviennent à lacommune autant que détentrice dufonds de commerce contre70% àl'agence foncière de Aïn Defla, pro-priétaire du terrain. Cependant l'APCmère, qui s'est estimée lésée dansses droits de location, a fait appel eta obtenu finalement gain de cause.Depuis environ trois mois, les béné-fices de la location sont partagés augrand soulagement des administréset de l'administration, souligne lamême source. Il faut savoir que l'as-siette en question d'une superficietotale de 258 000 m2 a été vendue parles Domaines de la wilaya de AïnDefla en 2005 à l'agence foncièred'El-Attaf sous le numéro 01/2006d’un montant évalué à deux millionsde DA. Sur ce registre, l'APC ignoreles tenants et les aboutissants decette transaction qui reste néan-moins douteuses, indiquent nossources.

B. BOUZAR

L e ministre de la Pêche et desRessources halieutiques, M.

Khanafou, a effectué, dimanche, àBéjaïa, une visite d’inspection desprojets en voie de réalisation dansson secteur dans la région. Le portde pêche et de plaisance de Tala-Guillef, sur la côte ouest de Béjaïa,est le premier projet à être visitepar le ministre. D’une capacitéd’accueil de 50 embarcations de 9à 15 m pour la plaisance et de 100unités pour la pêche, ledit projetest à un stade d’avancement de90%. Il sera réceptionné, selon lesresponsables locaux du secteur, finaoût prochain. Il ambitionne uneproduction de 6000 t/an. Leministre a eu également à s’impré-

gner, sur le même site, des étudesfinalisées de l’abri de pêche de lacommune de Béni-Ksila, un projetinscrit à l’exercice de cette annéeet est déposé au niveau de la com-mission nationale des marchéspour le lancement des travaux.Avant de se rendre au niveau de laferme privée aquacole deTazeboujt, spécialisée dans l’éleva-ge du loup et de la daurade en bas-sin. Le patron de ladite ferme a faitpart au ministre du problèmed’acheminement d’alvins sur lequelse heurte actuellement sa fermepour entrer en production. Leministre a conseillé au plaignant des’organiser avec les autres aquacul-teurs pour des achats groupés et à

même de défendre leurs intérêts.L’aménagement du port de pêchede Béjaïa pour une flottille de 15chalutiers, 30 sardiniers, 40 petitsmétiers, 15 navires de pêche hau-turière et 50 embarcations de plai-sance est l’autre projet inspectépar le ministre. Il faut signaler quec’est la troisième visite effectuéeen moins de trois ans. Et ça ne“mord” toujours pas dans le secteur.En effet, selon le ministre, la wilayade Béjaïa affiche un retard énormedans l’investissement dans l’aqua-culture par rapport à d’autreswilayas. Deux fermes aquacolesexistent seulement dans la wilaya.Et dire que 21 sites, précise-t-il,ont été recensés dans la région.

S’agissant du problème d’avitaille-ment, le ministre estime que Béjaïan’est pas sous pression plus qued’autres régions du pays. Parailleurs, le ministre a annoncé quel’État va arrêter les investissementspour les équipements du fait queles ressources halieutiques sontfaibles. L’État marquera une pause,souligne-t-il, jusqu’à ce que la fina-lisation de l’étude d’évaluation desressources halieutiques soit faite.L’Algérie, qui s’est dotée d’un navi-re spécial, lancera son étude d’éva-luation par des scientifiques algé-riens et secondés par des cher-cheurs espagnols et coréens, à par-tir de septembre prochain.

L. OUBIRA

LE MINISTRE DE LA PÊCHE L’A CONFIRMÉ À BÉJAÏA

“La région est en retard en matièred’investissement dans l’aquaculture”

MÉDÉA

Le moineau espagnol ravage 360 ha de céréales

JOURNÉES PORTESOUVERTES SUR LESPORT MILITAIREÀ TAMANRASSET

L’ANP SÉDUIT LESFUTURS BACHELIERS●● À l’initiative de la VIe Région mili-taire, le centre de loisirs familial dela wilaya de Tamanrasset abrite du 9au 16 juin, des journées portesouvertes sur le sport militaire. Lamanifestation se veut une opportuni-té pour faire part de l’ensemble desexploits réalisés dans toutes les dis-ciplines du sport militaire ayantconnu, faut-il le signaler, une fulgu-rante ascension sur le plan des com-pétitions militaires tant nationalesqu’internationales. C’est aussi unecompagne qui vise à sensibiliser lesfuturs bacheliers en les exhortant àintégrer l’Armée nationale populaire.

RABAH KARECHE

Au-delà de ce seuil fixé par laCnas, le remboursement se ferapar le biais du système actuel.Cette nouvelle opération inciterales assurés de s’adresser aucentre payeur pour pouvoirrécupérer ou établir leurs cartesChifa afin de bénéficier de cettepremière expérience qui ne seragénéralisée qu’à partirdu 1er août prochain.

L e moineau espagnol, qui est un oiseau migrateur,est une espèce qui s’est sédentarisée dans cer-

taines zones du territoire de la wilaya où elle a beau-coup proliféré au cours de ces 5 dernières années. L’onfait savoir auprès des services de l’agriculture que lemoineau a déjà causé beaucoup de ravages auxchamps de blé situés dans les parties à potentielcéréalier.

C’est dans la plaine de Beni-Slimane, 60 km au sud-est du chef-lieu que les nuées de cet oiseau sontsignalées par les paysans qui n’arrivent pas à les éloi-gner de la zone où ils ont nidifié dans les végétationsluxuriantes. Les pertes de récolte ont touché d’impor-tantes superficies de blé estimées à environ 360 ha.Véritables ravageurs, les moineaux espagnols sontobservés ces derniers temps en train d’attaquer les

champs où la croissance de la végétation correspondà la phase pâteuse et laiteuse de l’épi de blé.Contrairement aux moineaux domestiques, les moi-neaux espagnols piquent les grains en faisant perdre àl’épi sa substance, ce qui a eu pour conséquence unechute des rendements des céréales estimée parendroits à 50%, explique-t-on.

Les agriculteurs se déclarent impuissants face à cemoineau redoutable par rapport au moineau domes-tique et dont la population a augmenté en dépit desnombreuses opérations de dénichage qui se sonttoutes révélées inefficaces. La lutte par épandage chi-mique n’ayant pu être déclenchée car non autoriséepour des raisons liées à la préservation de la biodiver-sité de la zone.

M. EL BEY

Page 19: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

A près une matinée consacrée au“Roman personnel et le récit de fic-

tion, quelle place pour l’autobiographie”,la rencontre s’est poursuivie dansl’après-midi avec “le moi imaginaire,les frontières du fictif face à la réalité”.Doris Gertraud Eibl (Autriche) s’in-téresse dans son propos à l’auteu-re Régine Robin (une écrivaine, his-torienne, traductrice et sociologuequébécoise d'origine française) quin’arrête pas d’investir dans sesœuvres fictionnelles d’interroga-tion sur les différentes formes de lamémoire, celle de soi. Pour cetteauteure “raconter sa vie, on l’a ditmaintes fois, c’est se mouler dans uncadre, un genre qui obéit à des lois, unestructure temporelle rétroactive et rétros-pective, un regard sur le passé, chronolo-gie d’évènements obligés (…)”. Laconférencière affirme que dans ce

cas, seule la fiction littéraire offre“l’espace discursif permettant à la fois dejouer du discours social et de ménager "laplace de l’hybride, de l’hétérogène,de l’autre"”.

Pour Nourredine Saâdi (Algérie),le moi imaginaire signifie l’auto-machin, comme disait l’homme delettres français Louis Aragon. Pourétayer son intervention, M. Saâdirecourt à son expérience de lecteuret d’écrivain affirmant que le “moi del’écrivain est le moi d’encre, car distinctdu moi de l’auteur”. Pour lui, le rap-port entre le réel et la littérature estbrouillé, car “il y a le sujet auto-par-lant”. L’auteur de la Nuit des originesdéclare que l’autofiction peut s’ac-corder à tout type d’écriture etqu’à travers elle “se déposent desmoments d’autobiographie”. Et d’ajou-

ter que dans l’écriture, le réel,l’imaginaire et le symbolique tra-vaillent ensemble à faire ressortirl’histoire. Et de conclure avec unecitation de l’écrivain russe VladimirNabokov : “La littérature est née le jouroù un jeune garçon avait crié au loup,alors qu’il n’y avait aucun loup derrièrelui.”

Le Roumain Adrian AluiGheorghe met en évidence la rela-tion intrinsèque entre le réel etl’imaginaire. Il pose la probléma-tique de savoir à quel point un écri-vain s’avère autofictionnel ou nel’est pas. L’intervenant a constatéque “toute autofiction qui n’excède pasla biographie n’est qu’une fiction man-quée, alors que toute fiction qui n’est pasune allégorie se voit réduite à une fiche àremplir par le psychanalyste”.

FICTION ET RÉALITÉ : PAS DE FRONTIÈRES

Pour Petros Markaris (Grèce), lafiction passe également par la villede l’auteur. L’écrivain est identifiéà sa ville. La réalité qu’il raconteest différente de cette du passé,car dans son travail d’écriture, ilest confronté à la réalité du pré-sent avec l’imaginaire du passé. “Àtravers des villes, des personnes et descaractères, on peut faire une intrusiondans le passé”, réalisant ainsi des“discussions” entre l’imaginaire et laréalité, celle des mémoires.

“Il n’y a pas de frontières entre leréel et le fictif.” C’est ce qu’a affirméFatima Bekhai (Algérie). Il estimpossible de dissocier ces deuxéléments, car l’un se nourrit del’autre, et que les deux tirent leurconstance du réel et du passé.

Clôturant les interventions,l’écrivain belge Jean-FrançoisDauven livre sa vision de l’autofic-tion qu’il considère comme unrefuge dans une société où l’indi-vidualisme est très présent.

Il la conçoit sans le moi, à tra-vers l’observation de l’extérieur,amplifiant dans l’écriture “lesdétails et les faits minuscules de la vie”,pour s’ouvrir sur l’autre qui estégalement un élément importantdans l’écriture de fiction.

Controversée depuis 1977,l’autofiction demeure, selon lesintervenants, un concept universi-taire. Elle permet à l’écrivain des’impliquer, de puiser dans sonmilieu sans sombrer dans l’auto-biographie, et de développer unrapport intrinsèque entre lui, lenarrateur, le personnage et le lec-teur.

AMINE IDJER

Mercredi 15 juin 2011LIBERTE CULTURE 21

TROISIÈME RENCONTRE DES ÉCRIVAINS ALGÉRO-EUROPÉENS

Le moi imaginaire : le fictif face à la réalité

Louiza/Liberté

DJELLOUL BEGHOURANOMMÉ AU GRADE DE CHEVALIER DANS L’ORDRE DES ARTS ET DES LETTRES●● L’homme de l’art, de la télévisionet du monde artistique en France,Mohamed Beghoura, connu sous lenom de Djelloul Beghoura, a éténommé au grade de chevalier dansl’Ordre des arts et des lettres, par leministère de la Culture et de laCommunication français. Cettedistinction entre dans le cadre de lapromotion des personnalitésétrangères du printemps 2011,décerné par le ministre de la culturefrançais, Frédéric Mitterrand.Originaire de la ville de Bordj Bou-Arréridj, Djelloul Beghoura apoursuivi des études supérieures dethéâtre et de cinéma à Paris, dans lesannées 1960. Il joue par la suite dansde nombreux longs métrages et despièces théâtrales. Etant considérécomme le premier “Arabe” à avoirinvesti l’audiovisuel français, DjelloulBeghoura animera plusieursémissions télévisées en accédant aufoyer des Français durant unetrentaine d’années. Il a animél’émission “Mosaïque”, pendant dixans sur Antenne 2. Il a égalementanimé en parallèle l’émission“Connaître l’Islam”, sur la mêmechaîne. Très respecté dans le mondede l’audiovisuel en France, ilenchaîne des reportages sur l’Algériesur TV5 Monde, notamment ceux surles patriotes. En 2005, il produitl’émission “Vivre l’Islam”, pourdémontrer les vraies valeurs de cettereligion bafouée après lesévènements du 11 septembre 2001.Passionné par son travail, il animerad’autres émissions comme “les Nuitsdu Ramadhan”. Après une carrièred’une trentaine d’années, DjelloulBeghoura se voit nommé chevalierdans l’Ordre des arts et des lettrespour ses innombrables reportagespour “Zone Interdite” sur la décennienoire en Algérie, sur Tlemcen,capitale de la culture islamique et lefestival des cultures des Déserts dumonde. Aussi, est-il le fondateur dela fondation Déserts du monde,auteur et producteur de reportagesur “le Monde arabe et la civilisationarabo-musulmane”. Parmi d’autrescombats qu’il mène, lasensibilisation des intellectuelsécrivains et journalistes à l’action del’Algérie dans la protection del’environnement.

HANA MENASRIA

Le colloque international consacré à la poésie et la musiqueandalouse à travers l’école de Tlemcen, portant sur le thème

“La nouba : empreintes passées et perspectives d’avenir”, s’estouvert lundi au palais de la culture d’Imama dans le cadre de lamanifestation Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011, enprésence du consul d’Espagne à Oran et avec la participationd’éminents chercheurs et historiens venus des universitésalgériennes, et de l’étranger (Maroc, Tunisie, Turquie, Espagne,Jordanie, France, États-Unis d’Amérique, Finlande, Allemagne,en l’absence, cependant, de la Syrie, du Yémen et de la Libyequi avaient donné leur accord avant les évènements tragiquesqui secouent ces pays islamiques). Organisé par le Centrenational de recherches préhistoriques, anthropologiques ethistoriques (CNRPAH) en partenariat avec l’université AbouBakr-Belkaïd, ce colloque de trois jours, le sixième depuis lelancement de la manifestation internationale à Tlemcen quicoïncide avec les journées culturelles du royaume d’Espagneavec comme toile de fond Grenade et sa cour des lions, vaaborder plusieurs thèmes parmi lesquels figurent “la noubaentre mythe et reconstitutions historiques”, “la nouba ;création, structuration et formes similaires et dérivées dans lemonde arabo-musulman”, “de la technicité de la nouba : tabc,mizan et techniques vocales et instrumentales”, “textes de la

nouba entre sémantique et interprétation chantée”,“l’enseignement de la musique dite andalouse entre passé,présent et perspectives d’avenir”. Nadir Marouf, professeur

émérite en anthropologie sociale et culturelle à l’université dePicardie Jules-Verne a intitulé son exposé : “Quelquesréflexions sur la çanaâ algérienne : le paradigme de la norme etde la marge, plaidoyer pour le système ouvert.” Il a mis enévidence le fait “que le répertoire que nous connaissons dansles trois écoles de musique algérienne relève d’unepatrimonialisation sédimentaire, c'est-à-dire qu’à des momentsdonnés de notre histoire, des permissivités qui portentsocialement parlant leur secret, ont pu avoir lieu”. Pour sa part,Nasr-Eddine Baghdadi, directeur des archives de la Radionationale, a évoqué la nouba tlemcénienne et celle de Béjaïa.“La nouba algérienne, a-t-il signalé, se compose de trois styles,à savoir celui de Tlemcen, d’Alger et de Constantine. La sourcede ses styles reste la même, cependant les influences localesont forgé les différents styles et ont permis de constater desnuances propres à chaque ville. Ces variantes montrentcombien la nouba algérienne est riche. Cependant, lasingularité de chaque style, si elle a permis l’émergence degrands interprètes dans chaque ville tels Cheik Redouane àTlemcen, Dahmane Ben Achour à Alger et Hadj Mohamed TaharFergani à Constantine, n’a pas empêché les maîtres de sedéplacer et de s’abreuver à d’autres sources.”

B. ABDELMADJID

COLLOQUE INTERNATIONAL À TLEMCEN

LA POÉSIE ET LA MUSIQUE ANDALOUSE

“L es problèmes socioéconomiques et politiques d'un pays du tiers-monde ont été racontés d'une manière plus narrative et plus

proche de la réalité, ce qui a créé une communication directe entre lesconteurs intervenants, les personnages de la pièce et le public. C'est ori-ginal d'avoir plusieurs conteurs dans une pièce théâtrale, cela laisselibre cours à l'imagination”, nous confie Rahmouni Asma, uneétudiante de l'université de Hadj-Lakhdar, après la représen-tation de la pièce théâtrale Lajoued (les généreux),d’Abdelkader Alloula. Une version signée Tayeb Dehimi, duThéâtre régional de Constantine, et présentée, dimanchedernier, au Théâtre régional de Batna. Légèrement refaçon-née ou re-stylisée par le metteur en scène Tayeb Dehimi,Lajoued a plongé le public dans de profondes réflexions surdifférents thèmes d'actualité qui gangrènent la vie sociale etpolitique des pays du Sud. La pièce, composée de quatre

tableaux, nous plonge dans “l'univers de l'écart”, c'est-à-dire letiers-monde. Elle transporte dans une humanité de gardiens,de cuisiniers, d'employés, de chômeurs, de gens simples,dans une humanité généreuse dans le geste, dans le partagede tout ce qui fait la vie, dans la colère transfigurée enhumour subversif. En premier lieu, la pièce nous conduit à lascène du parc animalier et du généreux Errebouhi Lahbib,ferronnier de son état, qui, dans sa quête, brave les interditspour faire tomber les masques et nous faire découvrir l'avidi-té et la cupidité de l'homme. Puis place au tableau de SakinaMesquina, cette femme laborieuse qui a perdu l'usage de sesmembres inférieurs au travail, et qui est laissée pour compte.Ensuite l'histoire d’Akli, ce personnage qui s'est sacrifiédurant toute sa vie pour la patrie et qui, après sa mort, faitdon de son squelette à un lycée, pour que les élèves des

classes sciences s'en servent comme support didactique. Eten dernier lieu, le tableau de l'hôpital, une situation dégra-dante et chaotique. Les quatre tableaux, reliés entre eux parle personnage de Jalloul Foudhali, un autre symbole de géné-rosité, nous exposent à la violence d'un tiers-monde en proiede certaines difficultés, notamment l’injustice et l’absence dedémocratie. La narration est souvent intelligemment inter-rompue par des chants, des danses, des acrobaties effectuéspar des comédiens et même par les interrogations des quatrepersonnages, représentant les généreux. Cette alternanceentre dialogue, action et narration a entretenu l'écoute et aaccroché le spectateur. De plus, les dictons et les proverbes,ont cimenté les propos des comédiens conteurs. Le théâtrerégional de Constantine a innové et a réussi son pari.

B. BOUMAÏLA

LAJOUED PRESENTÉE AU THÉÂTRE REGIONAL DE BATNA

Tous les problèmes sur le billard

Une relation d’inter-échange, decomplémentarité entreces deux éléments.Une implicationcertaine de la vie etde l’entourage del’auteur, apportantune consistance,brouillant les pistes,laissant le lecteurdans le doute, le flou,l’impliquantégalement dansl’histoire.

Page 20: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

SPORTSMercredi15 juin 2011

22 LIBERTE

MEETING IAAF DE RABATPERFORMANCES HONORABLES DESATHLÈTES ALGÉRIENS●● Lors du meeting international,Mohammed-VI de Rabat, comptant pourl'IAAF World Chalenge, Baya Rahouli apu se défaire de ses adversaires ensautant 14 m 34 à son 3e essai en triplesaut et réaliser par là même sa meilleureperformance depuis déjà plusieursannées. Par ce joli saut, Rahouli réalisedéjà les minimas “A” pour leschampionnats du monde qui sedérouleront au mois d'août à Daegu, enCorée du Sud. Après deux années dedisette, l'ancienne championne dumonde junior du triple saut revint l'annéedernière par une 4e place auxchampionnats d'Afrique et après uneannée de travail bien programmé parson entraîneur Mohamed Hocine, ellepointe dès sa première sortie parmi lesmeilleures triple-sauteuses du monde. Dans la course du 800 mètres, coincéeau départ par une adversaire dans lepremier couloir, le plus mauvais desurcroît, la championne d'Afrique en titredu 800 mètres, Zahra Bouras, réussittoutefois une course assez intelligenteet se classe deuxième avec un temps de2:01.30 devancée par la MarocaineHalima Hachlef. Au départ de cettecourse, il y avait la vice-championned'Europe 2010 à Barcelone laNéerlandaise Yvonne Hak qui s'estclassée 8e et aussi la BritanniqueJennifer Meadows vainqueur il y a unesemaine du meeting de Hengello en1:59.76 qui s'est classée 5e. ZahraBouras cette quasi-inconnue en 2010qui a créé la sensation en battant chezelle la meilleure athlète du monde surcette difficile distance a cette annéeréalisé deux stages d'entraînement d’unmois chacun en Afrique du Sud et enEspagne, et ce, premier test estimportant pour la planificationméthodologique du reste de la saisonsportive qui aura pour objectif leschampionnats du monde d'athlétisme deDaegu. Ce temps de 2:01.30 quireprésente également le minima “B” desstandards de l'IAAF lui permet d'avoir unrepère de référence pour poursuivre sapréparation. Zahra sociétaire du clubd'athlétisme d'El-Achour, par sacondition de championne d'Afrique, estdéjà qualifiée pour les championnats dumonde d'athlétisme. Dans lesrèglements de la Fédérationinternationale d'athlétisme, leschampions continentaux sont qualifiésautomatiquement aux championnats dumonde d'athlétisme.Le champion d'Algérie en titre de cross-

country Rabah Aboud s'est classé 6e aux5 000 mètres en 13:26.01 et ce tempsreprésente également un minima “B”pour les prochains championnats dumonde. Le médaillé de bronze deschampionnats du monde militaire (CISM)en battant son record sur cette distanceest sur une bonne base pour pouvoirêtre parmi les Algériens qui sont déjàqualifiés pour les mondiaux de cetteannée.

R. S.

MEETING DE STRASBOURGHADJ-LAZIB RÉALISE UN TEMPS DE 13'' 68 ●● Dans le 110 m haies du Meeting deStrasbourg, l’Algérien Othmane Hadj-Lazib continue ses “réglages” et s’estcontenté de la 5e place, en 13’’ 68.Le périple européen de l’enfant deHadjout n’est pas encore terminé. Hadj-Lazib sera au départ du 110 m haies àNantes, dans le prestigieux “Nant ‘haiesAtlantic”, prévu le 22 juin. Dans cemême Meeting de Nantes, il y aura auxcôtés de Hadj-Lazib, mais sur le 100 mhaies, le jeune Lyès Mokdel. Deux autres hurdlers algériens,spécialistes du 400 m haies, y serontégalement présents. Il s’agit de HouriaMoussa et Abderrahmane Hammadi. Cesera aussi l’occasion de voir Issam Nimasur le concours de la longueur.Toujours au Meeting de Strasbourg,Abdelhamid Zerrifi, dans le 3 000 msteeple, a couvert la distance en 8’ 38’’56 et reste loin de son record personnel(8’ 32’’ 23, depuis 2009). La course a été remportée par leKényan Paul Langat, en 8’ 24’’ 38, à plusd’une seconde de son compatrioteMbuga (8’ 25’’ 68). Dans le double tour de piste (800 m),Azzeddine Boudjeme a fait 1’ 47’’ 80.Là aussi, c’est un autre Kényan, J. Kinyor, qui a pris la première place,avec un chrono de 1’ 46’’ 23. Il adevancé son compatriote Limo (1’ 46’’29) et le Marocain Mohammed El-Amine.

S. M.

USMH : AFFIRMANT QUE DOUKHA A UN CONTACT AU PORTUGAL

Laïb : “Benabderahmane est libre de signer où il veut !” À l’approche de la fin de sai-

son, les spéculations vontbon train du côté d’El-Harrachnotamment, en ce qui concernele départ de certains stratèges del’équipe, à l’image de Boualem etBoumechra et même de l’entraî-neur Charef, mais le président duclub, Mohamed Laïb se veut ras-surant : “Croyez-moi, je ne veux pasfaire attention à toutes ces rumeurs, jene sais pas d’où ils puisent les infor-mations faisant état du départ deBoualem et Boumechra vers d’autresclubs, sachez que les deux joueursétaient chez moi dimanche jusqu’à uneheure tardive, on a tout évoqué, ilssont très intéressés de poursuivre leurparcours chez nous, car à l’USMH, ilsont réussi à rebondir et ont fait unebelle saison. Je serai toujours là pourles écouter et répondre à leurdoléances” nous affirme Laïb .“Pensez-vous réellement qu’un entraî-neur qui envisage de partir, commencedéjà à convoquer des joueurs issus desclubs inférieurs pour les tester ? C’estle cas de Boualem Charef, qui a déjàentamé sa campagne de recrutementcomme il l’a d’ailleurs toujours fait, cequi veut dire que cet entraîneur esttoujours en poste et sera avec nous lasaison prochaine” dit-il. À proposdu gardien de but, l’internationalAzzedine Doukha en fin decontrat et qui est “bombardé”d’offres mirobolantes de certainsclubs, Laïb indique : “Le cas du

gardien de but Doukha est un peu spé-cial, ce jeune a, selon mes informa-tions, un contact au Portugal, c’estune aubaine pour lui, je souhaite sin-cèrement qu’il réussisse un transfert

là-bas, car jouer en Europe reste lerêve de chaque joueur, maintenant s’ilne part pas, je suis prêt et disposé ànégocier un nouveau contrat avec lui”.Le départ du défenseur central

Farès Benabderrahmane à la JSK,ne semble pas trop gêner le bossde l’USMH, “Ce joueur est resté avecnous trois années, il a décidé donc dèsla fin de son contrat, qui expire cemois-ci, de partir à la JSK, libre à luide faire ses choix, je n’ai pas à com-menter le départ des joueurs, chaquejoueur est libre de choisir n’importequel club qui sied à son niveau et à sesambitions. À l’USMH, on a toujoursrespecté le choix des joueurs, on nes’immisce pas dans leur choix, on lesconseille parfois, pour qu’ils fassent lebon choix” dit-il. Concernant l’am-bition du club de finir sur lepodium, Laïb conclura :“Je ne vousle cache pas, on ambitionne de finirsur le podium et pourquoi pas arrachercette seconde place qui nous ouvriragrandement la participation à unecompétition internationale, mais entrele souhait et la réalité, il y a unegrande différence, cela dit, on fera toutpour finir en apothéose notre saison etoffrir à nos supporters une place quireflètera la véritable valeur de notrejeune équipe”. Notons quel’USMH, occupe la 4e place auclassement général, totalisant 40points, contre 44 pour le CRB enseconde position, que les ban-lieusards recevront justement austade de Lavigerie lors de la pro-chaine journée prévue le mardi21 juin dans un match capitalpour les deux équipes.

R.A.

IL EST REVENU SUR CE QUI S’EST PASSÉ ENTRE LUI ET GERETS LA VEILLE DU MATCH FACE À L’ALGÉRIE

Les confessions de TaârabtA del Taârabt qui s’est illustré en quittant

le camp de base des Lions de l’Atlas àquelques heures du derby du Maghreb, faceà la sélection algérienne de football, disputéle 4 juin dernier à Marrakech dans le cadredes éliminatoires de la CAN-2012 a regrettéson attitude et les déclarations qui ont suivison départ.

Invité dans l’émission “Match” diffuséelundi en fin de soirée sur la chaîne de télévi-

sion privée Medi1 TV, l’attaquant de QueensPark Rangers est revenu sur les raisons quil’ont poussé à péter les plombs.

“Je n’ai jamais réellement parlé à Gerets. Quandj’ai vu les emplacements des joueurs et que j’ai com-pris que je ne serais pas dans le onze de départ, je mesuis dit que ça faisait trois semaines que je bosse etj’ai explosé, j’avais envie de partir... Le coach ne m’apas manqué de respect, ni mal parlé, il a toujours étéhonnête avec moi. Le fautif c’est moi et j’assume”, a-

t-il expliqué et d’ajouter un peu plus loin “jepense que j’ai fait une grave erreur, je suis prêt àl’assumer, je tiens à m’excuser auprès des supporters,auprès de la FRMF et auprès du staff de l’équipenationale”.

Reste maintenant quelle sera la réactiondu technicien belge vis-à-vis des confessionsde Taârabt se demande la presse marocaineparue hier.

F .R.

IL A DÉPOSÉ SA CANDIDATURE AU POSTE D’ENTRAÎNEUR

Saâdane proche du Widad de Casablanca

R abah Saâdane est encontact avancé avec le

Widad de Casablanca.C’est du moins ce qui aété rapporté, hier, par plu-sieurs titres de la pressemarocaine qui ont indi-qué, en outre, que l’ex-sélectionneur national desVerts a déposé sa candida-ture pour prendre en mainla barre technique du clubde la capitale économiquedu Royaume alaouite aumême titre que le techni-cien français BertrandMarchand et le portugaisJosé Romao. Toutefois,connaissant bien le foot-ball marocain pour avoireu à diriger l’autre club dela capitale, en l’occurren-ce le Raja Casablanca avec

lequel il a remporté laLigue des championsd’Afrique durant la saison1989-1990, les dirigeantsdu Widad auraient préféréla piste de l’ex-coach del’Entente de Sétif d’autantplus qu’ils comptentbeaucoup sur son expé-rience notamment en vuede la phase des poules dela C-1. Pour rappel, leWidad de Casablanca, quis’est qualifié grâce unmatch d’appui face àl’équipe tanzanienne deSimba, suite à la disqualifi-cation du TP Mazembe,figure dans le groupe B encompagnie de l’Espérancede Tunis, Al-Ahly du Caireet le MC Alger.

F. R.

APRÈS AVOIR DONNÉSON ACCORD À SERRAR

L’USM ALGERCHIPE AMMOUR●● Alors qu’il était donnépresque acquis à l’Entente deSétif, Ammour, le jeune milieu deterrain du GC Mascara, a finale-ment préféré opter pour l’USMAlger. En effet d’après, une sour-ce digne de foi, le joueur qui arencontré avant-hier soir dans lacapitale les dirigeants usmistesdont un représentant du P-DGde la SSPA/USMA, Ali Haddad, afini par donner son accord défi-nitif pour porter les couleursrouge et noir la saison prochai-ne. Pour rappel, ce joueur, donton dit beaucoup de bien, étaitsuivi de près par AbdelhakimSerrar depuis quelque tempsdéjà. Il a été même supervisérécemment au cours du matchqui a opposé le GC Mascara à laformation de Hillal Sig par lemanager du club, RachidRadjradj.

F. R.

Zehani/Liberté

Yahia/Liberté

Page 21: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

Mercredi15 juin 2011 23LIBERTE SPORTS

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

D.R

.

TRANSFERTSMEHDI MOSTEFA VA SIGNER À L’AC AJACCIO●● Le défenseur international algérien,Mehdi Mostefa, va signer cet après-midià l’Athletic Club Ajaccio pour une duréede deux ans, a annoncé le nouveaupromu de la Ligue 1 française sur sonsite officiel. L’ancien joueur de Nîmes,relégué en National, a passé avec suc-cès sa visite médicale hier matin, préci-se la même source. Mehdi Mostefa aévolué au poste de milieu de terrain ausein de l’effectif du Nîmes Olympiquedepuis 2006. Né le 30 août 1983 àDijon, il a fait ses premiers pas au centrede formation de l’AS Monaco. En 2006-2007, il rejoint le FC Sète et retrouve leNational. Sa très belle saison lui a per-mis de signer au Nîmes Olympique aveclequel il obtient l’accession en Ligue 2dès sa première année au club. Il jouealors ses premiers matches en L 2 avecla formation gardoise en 2008-2009.

HADJ AÏSSA DEPUIS HIER À TUNISUN ALLER SANS RETOUR ?●● Parti hier à Tunis pour célébrer sesfiançailles avec une Tunisienne, LazharHadj Aïssa pourrait ne plus remettre lespieds chez l’Entente de Sétif. Et pour cause, la veille de sondéplacement vers le pays voisin, lemeneur de jeu sétifien s’est rendu dansla capitale des Hauts-Plateaux pour rencontrer les dirigeants afin qu’ils lui remettent une partie deson dû qu’il réclame depuis déjàquelques semaines. Finalement, il n’a pris aucun sou, ce quia, du reste, provoqué sa colère. On murmure, d’ailleurs, qu’il a décidé dene plus revenir sauf dans le cas où iltrouvera son argent lors de saprochaine virée sétifienne.

F. R.

LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN

Troussier, Halilhodzic, Dunga,Klinsmann et Pekerman candidats

D ans notre édition d’hier, nousévoquions une réunion de la

commission des candidaturespour le poste de sectionneurnational, sanctionnée par uncommuniqué. Un communiquéfaisant état de la sélection decinq candidats sur 43 candida-tures .

Aujourd’hui, Liberté dévoile lesnoms de ces potentiels candi-dats. Le premier entraîneur rete-nu n’est autre que le françaisPhilippe Omar Troussier. Anciensélectionneur du Japon (il a rem-porté la Coupe d’Asie en 2000),ce globe-trotter a entraîné un peupartout dans le monde, spéciale-ment en Afrique avec des clubscomme l’Asec Abidjan (championnational en 1990, 1991 et 1992)où il resta invaincu pendant 105matches, puis en tant que sélec-tionneur de la Côte-d’Ivoire. Il apoursuivi sa carrière d’entraîneuren Afrique du Sud puis au Marocpour ensuite prendre la tête de labarre technique des Super Eaglesdu Nigeria avec lesquels il a réus-si à se qualifier à la phase finalede la Coupe du monde 1998. Onle surnomme d’ailleurs “le sorcierblanc” eu égard à ses perfor-mances et son sens du dévoue-ment. Après une traversée dudésert, il signe un contrat le moisde février dernier avec le club chi-

nois Shenzhen Ruby. Sans surpri-se, le Bosniaque VahidHalilhodzic figure sur ladite liste.Son profil intéresse fortement laFAF et, selon certaines indiscré-tions, Halilhodzic est un potentielcandidat pour remplacerAbdelhak Benchikha. Son tempé-rament de gagneur et sa gestiondu groupe fait de lui un sélection-neur très respecté mais aussidemandé par les sélections et lesclubs européens. Ses expériencesréussies dans le championnatfrançais (il a drivé le PSG, le Staderennais pour ne citer que ceux-là)et turc (Galatasaray, Fenerbahce,Besiktas) font de lui un technicientrès respecté grâce à sesméthodes et notamment sarigueur et son dévouement. Celalui a valu d’ailleurs le surnom de“Coach Vahid”. Après avoir conduitla Côte-d’Ivoire en phase finalede la CAN-2010, il rejoint leDinamo Zagreb, avec lequel ildevient champion de Croatie.L’aventure avec le club croateprendra fin le mois de mai dernieren raison d’une dispute avec leprésident du Dinamo. DepuisVahid ne cache pas son intérêt deconduire une sélection nationaletelle que l’Algérie. La Fédérationalgérienne de football a retenu lacandidature de l’ancienne starallemande, Jürgen Klinsmann. Le

profil de l’un des meilleursbuteurs de la Manschaft. Durantses vingt ans de carrière, il a eu lachance de décrocher les plusgrands trophées, une Coupe dumonde en 1990 et un champion-nat d’Europe de football en 1996avec la sélection allemande. Entant qu’entraîneur, il a dirigél’équipe d’Allemagne de 2004 à2006 et fut le coach du Bayern deMunich de 2008 à avril 2009.

En 2010, il devint le coach duclub canadien de Toronto. Pour lapetite histoire, Klinsmann a déjàeu l’occasion de suivre une ren-contre de la sélection algérienne.C’était lors du Mondial 2010 àl’occasion d’un certain Algérie-Angletterre. Dans un entretienexclusif accordé à l’époque auxenvoyés spéciaux de Liberté, l’an-cien buteur allemand avait étéimpressionné par la prestationdes Verts, “vraiment, les Algériensont laissé une forte impression. Je nem’attendais pas à voir une telle résis-tance de la part d’une équipe, aussitechnique et tactique à la fois”, dira-t-il. Et d’enchaîner : “ L’Algérie a sucomment bloquer l’Angleterre. Ils ontjoué sans complexe face à une grandesélection. Je peux vous dire même queles Algériens auraient pu prétendre àun meilleur résultat.”. Et d’ajouter :“Si l’Algérie joue de la même manièreface aux USA, elle sera qualifiée pour

le deuxième tour. Votre équipe a été à lahauteur de l’évènement et si elle rééditela même prestation, elle n’aura aucunproblème pour franchir le cap du pre-mier tour”. Carlos Caetano BledornVerri plus connu sous le nom deDunga (47 ans) a été aussi retenusur la liste des candidatures.Vainqueur de la Coupe du monde1994, Dunga, au palmarès élo-quent en tant que joueur etentraîneur, a drivé plusieurs clubsen Europe tels que la Fiorentina,Pescara (Italie), Santos,International (Brésil). Il a aussidrivé la Samba, la sélection brési-lienne durant quatre ans (de2006-2010). Il était même présentsur le banc du Brésil lors duMondial sud-africain ayant étémarqué par l’élimination des Sud-Américains en quart de finale. Ladernière candidature retenuen’est autre que celle de José

Pekerman. Cet Argentin a coaché,entre autres, la sélection albice-leste, l’Unal Tigres (Mexique).Pour l’anecdote, lorsqu’il étaitjeune, il a été obligé de faire despetits boulots comme chauffeurde taxi pour subvenir aux besoinsfamiliaux. Ce sont en tout cas lescinq candidatures retenues pourle moment par la commission descandidatures laquelle s’apprête àentamer des discussions prélimi-naires avec les concernés. Enmême temps, la FAF a prolongé ledélai du dépôt des candidaturesjusqu’au 20 juin. Pour rappel, lacommission élargira ses consulta-tions aux éventuelles candida-tures de qualité qui lui parvien-dront avant la date de clôturefixée au 20 juin 2011. La commis-sion présentera ses conclusionsau prochain bureau fédéral.

NAZIM T.

COUPE DU MONDE 2014

Tour préliminaire de la zone Afrique le 11 novembre prochain

L’ édition du 27 juillet 2011 du classementmondial Fifa servira de référence pour les

différents tirages au sort de la Coupe dumonde 2014, prévus le 30 juillet à Rio deJaneiro, a indiqué la Fédération internationalede football (Fifa).

Seule la Concacaf fera exception à cetterègle, puisqu’elle a déjà utilisé le classement demars 2011 pour organiser le premier tour préli-minaire, précise la même source.

Pour le continent africain, cinquante-deuxpays africains sur les cinquante-trois prendrontpart aux éliminatoires qui débuteront le 11novembre.Les cinq représentants africains auMondial brésilien seront connus au plus tard le19 novembre 2013 à l’issue du tour final (play-off) qui sera disputé en aller et retour.

TOUR PRÉLIMINAIRE ■ match aller : 11 novembre 2011 ■ match retour : 15 novembre 2011

PHASE DE POULES 10 GROUPES DE 4 ÉQUIPES

■ 1re journée : 1-5 juin 2012 ■ 2e journée : 8-12 juin 2012 ■ 3e journée : 22-26 mars 2013 ■ 4e journée : 7-11 juin 2013 ■ 5e journée : 14 -18 juin 2013 ■ 6e journée : 6-10 septembre 2013

PHASE DE PLAY-OFF : 5 MATCHES EN ALLER ET RETOUR

Match aller : 11-15 octobre 2013 Match retour : 15-19 novembre 2013

LES CANDIDATURES DE ZICO,RANIERI, CUPER NON RETENUES ●● Les candidatures de Arthur Antunes Coimbra, dit Zico, Hector Cuper et ClaudioRanieri n’ont pas été retenues par la commission des candidatures pour le poste de sélectionneur national. Les trois techniciens cités avaient envoyé leur candidaturelors de l’appel lancé par la Fédération algérienne de football (FAF) pour le remplace-ment de Benchikha, démissionnaire. Ancien entraîneur de Kashima Antlers (Japon),Fenerbahçe (Turquie), Bunyodkor (Ouzbékistan), du CSKA Moscou (Russie) et del’Olympiakos (Grèce), Zico a occupé la saison dernière le poste de directeur sportif ausein du club brésilien de Flamengo. Ranieri a aussi drivé de grands clubs italiens telsque Parme, la Fiorentina ou encore la Roma alors que Cuper a occupé différentspostes : sélectionneur d’Argentine, Mallorca, Bétis, Parme, la sélection de la Géorgieou encore la Grèce.

N. T.

Page 22: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

LIBERTE24

RÉCIT DE YASMINA HANANE

S a tête menaçait d’exploser,elle ne pouvait rester là à ne

rien faire, alors que Mohand peut-être se mourait !

En fin de compte, la raisonl’emporta. Ghenima préféraattendre que les trois hommesressortent de la forge, même sicela devrait tarder, et voir ensuitede quoi il était question.

Elle attendit une éternité,avant que le trios des jeunes gensne quittent les lieux . Ils avaientl’air plus calme, et l’un d’eux lançaà l’intention des autres :

- Il va avoir encore quelquesdifficultés à marcher pendantquelques jours, mais il n’en mour-ra pas. Sa blessure au ventre estsuperficielle, et sa jambe droiteest tout juste contusionnée, jecraignais une fracture, il a dû rece-voir des coups brutaux.

- Et pourquoi, lance ironique-ment le deuxième. Hein, pourquoi? Pour les beaux yeux d’unefemme, tu vois donc où peuventmener ces diablesses !

- Ne dis pas de sottisesLounès, nous connaissons tousAïssa et ses caprices. C’est unorgueilleux, un vaniteux et unoiseau de mauvais augure. Il aenterré toutes ses épouses. Moipersonnellement, je ne consenti-rai jamais à lui accorder la main dema sœur, quel qu’en soit le prix.

- Oui, mais dans le cas actuel,c’est le père de la fille lui-mêmequi a engagé sa parole.

- Pense-tu ? On voit que tuconnais mal ce vautour.

- Assez parloté, lance le troi-sième homme, il se fait tard, etavec ce froid, il est temps pournous d’aller rejoindre noscouches.

- Tu as raison mon ami,Mohand s’est endormi, et nousreviendrons prendre de ses nou-velles au lever du jour.

Ils s’éloignèrent en discutantentre eux, et Ghenima sortit de sacachette. Elle jette un coup d’œilautour d’elle, puis s’avance à pasde loups vers la grange et entrou-vrit la porte.

Le feu crépitait dans l’âtre, etilluminait la pièce. Mohand étaitallongé sur le dos, les yeux clos, etle visage crispé. Il souffrait.Ghenima déglutit difficilement ets’approcha de lui. Elle remarquaque son visage était tuméfié etque du sang avait séché aux com-missures de ses lèvres.

Il avait une jambe enveloppéedans un drap blanc et légèrementsoulevée sur un petit tabouret enbois. Il se tenait le ventre, etGhenima vit encore du sang sur ledevant de sa chemise.

La jeune fille se mordit leslèvres jusqu’au sang. Mohand nel’avait pas trahie. Cette pensée lasoulagea momentanément. Maiselle prit soudain conscience del’ampleur du drame.

Mohand a provoqué Aïssa àcause d’elle, et maintenant, il est

dans un état qui ne lui permettrapas de mettre le nez dehors avantdes jours.

Comment va-t-elle vivrejusque-là. Il lui faudra bienattendre que Mohand soit surpied, pour qu’ils puissent prendre

ensemble la clé des champs. Etpuis, elle ne pourra jamais l’aban-donner, alors qu’il avait plus que

jamais besoin d’elle auprès de lui. (À suivre)

Y. H.

Les racines de l’amour

Dessin /A

mouri

DESENS G FAITSET DES

51e partie

RÉSUMÉ : Alors que Ghenima se morfondait etmaudissait tout le village, elle entendit des voixd’hommes et constate qu’on ramenait un blessé. C’étaitMohand ! Derrière le buisson où elle s’était cachée, ellen’eut aucun mal à deviner ce qui s’était passé.

Mercredi15 juin 2011

J ’aurais aimé vous avoir rencon-trée avant, glisse Mehdi à

Sorreya en l’aidant à ramasser lavaisselle sale. La vie aurait pu êtreplus attrayante …

Sorreya hausse les sourcils,n’arrivant pas à croire que ce grandet bel homme puisse être vulné-rable au point d’être dégoûté de lavie. Pourtant, il avait tout pour êtreheureux : une femme, deuxenfants, un travail où il est aimé etrespecté de tous.

- Comment pouvez-vous regret-ter de ne pas m’avoir connue ?Comment pouvez-vous croire quevotre vie aurait pu être meilleurealors que vous ne me connaissezpas ? rétorque-t-elle d’une voixlasse, tout en songeant aux rarescamarades qui l’avaient connue etqui avaient coupé court avec elle,

comme s’ils lui avaient découvertune tare, comme si le bonheuravec elle était impossible.

- Moi, je sais, lui affirme-t-il trèsgrave. Dès que je vous ai vue, j’aieu l’impression qu’on venait de meretirer d’une mer où j’étais en trainde me noyer.

- Vous exagérez ! s’écrie Sorreyaen se dirigeant vers la cuisine poury déposer la pile d’assiettes salesqu’elle venait de ramasser. Ellesourit à El-Hadja Fatima qui avaitretroussé les manches pour lui rin-cer la vaisselle, épaulée d’une deses belles-filles.

- Ce Mehdi me paraît très bien,lui dit El-Hadja. Apparemment, tului en as mis plein les yeux !

- El-Hadja, il est marié et pèredeux fois ! lui rappelle Sorreya avecun air de reproches dans les yeux.

Pourvu qu’il ne t’ait pas entendu, ildoit être dans le couloir !

En quittant la cuisine, elle l’ytrouve.

- Ne me dites pas que vousétiez en train d’écouter !

- Tout m’est tombé dansl’oreille, répond-il. Elle ne manquepas de jugeote, elle a bien vu quej’avais le coup de foudre pour toi.

- Encore une fois, tu exagères !rétorque-t-elle. Et puis, tu es enga-gé ailleurs, tu as d’autres responsa-bilités !

- Mais toi, tu n’en as pas !Pourquoi…

- Je ne veux pas d’un homme àpartager, l’interrompt-elle. Je veuxquelqu’un de libre !

- Nous sommes près à nousséparer ma femme et moi, luiapprend-il. Il y a longtemps quenous ne partageons rien .

- Mais tu as des enfants, lui rap-pelle-t-elle. Tu ne vas pas les lais-ser pour un amour où rien n’assurequ’il en est un !

- Moi, je suis sûr du contraire !Tewfik et son beau-frère étaient

sortis accompagner quelques amisvenus à pied alors qu’ils résident àl’autre bout du quartier. Par mesurede sécurité, ils avaient décidé defaire un bout de chemin avec eux.Sorreya et Mehdi, dès le retour deces derniers, n’ont plus l’occasionde se parler aussi librement. Ilspeuvent juste échanger des banali-tés, participant à la conversationqu’avait engagée Tewfik avec sabelle-famille. Sorreya a senti que lepère de Nora n’apprécie pas la pré-sence de Mehdi, qu’il ne comprendpas pourquoi il a tenu à passer lanuit ici. Malgré cette légère ten-sion, le grand ménage s’est fait. Àdeux heures du matin, il n’y avait

aucune trace qu’aux heures précé-dentes, il y a eu une fête et qu’unecentaine de personnes s’étaientretrouvées ici pour le dîner.

Tous reconnaissent que Sorreyaest une perle, qu’il n’y a pasmeilleure organisatrice.

- Tu en as de la chance Tewfik,dit Mehdi. Si seulement, j’enavais…

Il se tait en fermant les yeux,comme s’il en a trop dit.

(À suivre)A. K.

[email protected] :Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.

Dessin /A

mouri

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSEUNE NOUVELLE DE ADILA KATIA

9e partie

Rien que des chimères

RÉSUMÉ : Sorreya est écarlate. Nora remarque tout desuite son trouble. Sorreya la met au courant. Nora luiapprend qu’il a des problèmes avec sa femme. Sorreyane veut pas s’engager avec un homme marié, aussi beaufut-il. Même si elle désespère de trouver l’âme sœur,depuis longtemps…

[email protected] : Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.

Page 23: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

Mercredi15 juin 2011LIBERTE 25JEUX

◗◗ “Il n'y a pas demoments ordinaires.”

Dan Millman

◗◗ “Rien n'a plus devaleur qu'aujourd'hui.”

Johann Wolfgang vonGoethe

◗◗ “Celui qui sait profiterdu moment, c'est làl'homme avisé.”

Johann Wolfgang vonGoethe

◗◗ “Il faut perdre la moitiéde son temps pour pou-voir employer l'autre.”

John Locke

◗◗ “N'oubliez pas, on vitjuste pour quelques ren-contres.”

François Cheng

CCiittaatt iioonnssccééllèèbbrreess

Solution Sudoku n° 762

Solution mots croisés n° 41741 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille de9 cases sur 9, divisée elle-même en 9 blocs de 3cases sur 3. Le but du jeuest de la remplirentièrement avec deschiffres allant de 1 à 9 demanière que :

- chaque ligne contiennetous les chiffres de 1 à 9 ;- chaque colonnecontienne tous leschiffres de 1 à 9 ;

- chaque bloc de 3X3contienne tous leschiffres de 1 à 9.

Cette grille est de niveaumoyen : elle contient déjà30 chiffres.

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N° 546

R O Q U E N T I N SE B U R N E E N N EC E D O N O NH A R U S P I C E SE M U T R A C SR L A O S U DC R E U S E P H IH A N E R R E U RE S T A S U E R AS E S A M E S E C

5

4

1

9

3

2

8

7

6

3

8

6

1

5

7

4

2

9

7

2

9

4

8

6

5

1

3

4

7

3

6

1

8

2

9

5

1

6

2

5

7

9

3

4

8

8

9

5

2

4

3

1

6

7

2

3

7

8

9

4

6

5

1

9

1

4

3

6

5

7

8

2

6

5

8

7

2

1

9

3

4

3

8

1

7

53

6

2

9

1

3

5

7

8

2

7

4

6

9

8

2

1

9

5

1

7

5

3

9

8

Mots croisés N° 4175 : par Fouad K.

Décalcifier - Tenu - Au - Ivre - Or - Limitée - V - Rot - Séton - Te - Turcs - Enter - Ite - Ers - Êtes - Oestre - A - Ise - N - Ses -

Stress - Noël - Périra - An - Lei - Es - Us - Idées - Usé - Ti - Reg - Son - Ères - E - Alènes - Ore - Selon - Sautas.

Comment jouer ?Sudoku N° 763 : par Fouad K.M

OTS F

LÉCH

ÉS N

° 5

47

ParA. Ouabdeslam

Courtemusique--------------------Appareils decoupe

Camionneur----------------Cantined’étoilés

Biencharpenté----------------Contracté

Branché------------------Ruisseau------------------Bout de pis

Démonstratif-------------------Garantit-------------------Ferai rire

Possessif----------------Loyal----------------Saint

Ville serbe----------------Érode----------------Un drap

Utilise----------------Jalouse----------------Roulés

Horribles----------------Personnel----------------Vigne

Négation--------------------Certaine--------------------Romains

Vieux boeuf----------------Mal de portugaise

Nazi----------------Radium----------------Verbale

Saint----------------Ville allemande

Nickel----------------Possessif----------------Salée

Une bonneforme----------------Enchantées

Consonnesvoisines

Au Japon

----------------

Dentier

Ils cassent lacroûte----------------Démonstratif

Épate----------------Voyelles

Mélodie---------------------Aluminium---------------------Creux rocheux

Iridium----------------Unassureur

Erbium

----------------

Partit

Note----------------Demi-glossine

Plantesgrimpantes----------------Pareil

Bouquiner----------------Cupidon

Un temps----------------Monnaie------------------Argon

Crack

----------------

Géniteur

Menumorceau-----------------Ancien

▲▲

▲▲

▲ ▲▲

HORIZONTALEMENT - I - Affection caractérisée par une grandefragilité des muscles. II- Distinction du cinéma américain. Odeur d’unanimal chassé. III- Drame japonais. Sable mouvant. Gallium. IV- Cartelpétrolier. Canton suisse. V- Inflammations du cerveau. VI- Qui manquede dynamisme. Couleur de Manchester. VII- Lettres du Niger. Cobalt.C’est-à-dire. VIII- Excitantes. IX- Exprime. Sociable. X- Éprouve.

VERTICALEMENT - 1- Idées fixes. 2- Recueil de fables. Lettres deNamibie. 3- Actinium. Formuler avec précision. 4- Inflammation de latrompe utérine. 5- Sélection. Venu au monde. 6- Ville algérienne.Durillons. 7- Mère d’Abel. Moquerie. 8- Négation. Vieil Indien. Écorcede chêne. 9- Composant d’un mélange. 10- Cordage d’un navire.Poursuit en justice.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Vous aurez de grandes chances de fairedes bénéfices cette journée grâce auxinflux planétaires qui vous seront fort pro-pices. Vous devrez votre succès à votreénergie redoutable et à votre bonne fortu-ne. Vous ferez aussi des étincelles autourde vous.

LION(23 juillet - 22 août)

Dans votre métier ne cherchez pas à trop enfaire et ne recourez pas à des méthodesdéloyales ou illégales, de sérieux problèmesrisquent d’arriver plut tôt que vous le pen-sez. Côté cœur, vous retrouverez la sérénitéet la douceur, célibataire vous ferez une ren-contre qui vous fera planer.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Vous aurez l’occasion de vous faire remar-quer sur le plan sociale. Faites en sorteque ce ne soit pas dans le mauvais sens.Pour cela, soyez diplomate. Méfiez-vousde votre sens du commandement, qui nedoit pas entraîner d’excès d’autorité.

BALANCE(23 septembre -22 octobre)

Ce que vous entreprendrez cette journéevous conduira inéluctablement à la réussi-te, à condition toutefois que vous ne cher-chiez pas à réaliser ce qui dépasse vosforces. Journée propice à une grande opé-ration de remise en forme. De charmantesconquêtes amoureuses en perspective.

SCORPION(23 octobre- 22 novembre)

Cette journée vous nagerez dans uneatmosphère feutrée. Vos rêveries se ferontsensuelles, et tout en vous aspirera aucalme et à la sérénité. Les amitiés ne vousdécevront pas, et vous en connaîtrez desnouvelles. Santé: veillez sur elle.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Amateur de sensations fortes, vous avez lapassion des plats épicés et des saucesbien relevées. Mais sachez que cette ali-mentation ne vous réussit guère surtout encette journée. Accordez votre préférenceaux légumes et aux produits laitiers, quiauront pour effet, entre autres de calmervotre système nerveux.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Vous aurez la possibilité de commencerune relation intense avec l’étranger: ouune personne rencontrée lors d’un dépla-cement. Le système éliminatoire seradéfectueux, pensez à boire beaucoupd’eau. Dans le travail, il sera l’heure devous mettre à l’épreuve et d’affronter unecertaine mauvaise humeur ambiante.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Bien que désireux de protéger avant toutvotre tranquillité et votre bien être vousêtes conscient des problèmes et desdétresses de ceux qui n’ont pas de chan-ce. Vous les aidez volontiers mais seule-ment de culpabilité.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Excellente journée pour lutter contre lesinfections. Vous connaîtrez cette journéedes changements positifs dans votre vieprofessionnelle. La vie affective demeureraactive, préservée. La situation sociale serafavorisée surtout si vous exercez une pro-fession libérale, artistique ou commerciale.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

Au foyer, tout baignera dans l’huile. Soignezvotre look, cela pourra vous aider à influen-cer favorablement les autres. Au travail, nedispersez pas vos efforts à tout vent. Il seranécessaire de ralentir le rythme de vie etd’allonger les heures de sommeil.

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

À la maison vous vous préoccuperez soudai-nement de mille petits travaux qui auraient dûêtre faits depuis longtemps. Vous aurez enviede mettre la main à la pâte, de transformer etsurtout d’égayer votre logis. Pas d’emballe-ment excessif avant d’évaluer l’incidence quecela peut avoir sur votre budget.

GÉMEAUX(22 mai - 23 juin)

Aujourd’huiVotre bonne humeur retrouvée dénouerales différends qui existaient dans votrefamille. Dans le travail, des erreurs sontpossibles, erreurs souvent dues à un excèsd’optimisme. Refusez toutes les affairessur lesquelles vous n’avez pas un droit deregard permanent.

DE MEHDI

Page 24: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

OFFRES

D’EMPLOI—————————————Cherche une domestique pourgarder une personne âgée.Conditions : célibataire, sérieuse,sachant faire la cuisine, résidant àBéjaïa-ville. Salaire intéressant +hébergement assuré.Tél. : 0796 91.37.24 - F.2156

—————————————Société étrangère leader dans lamaintenance automobile cherchepour son centre un responsable decentre, assistante, chef d’atelier.Expérience obligatoire, salairemotivant. Envoyer lettre de moti-vation et CV à[email protected]. - BR30476

—————————————Entreprise privée dans le domainedu transport terrestre recrute unagent marketing avec expériencedans le domaine, diplômé d’uneécole ou Institut de commerce,maîtrise de l’outil informatique,maîtrise les langues française etanglaise. Mission prospection denouveaux clients. Envoyer CV+lettre de motivationau 021 94.59.38 ou par mail à :[email protected] -Epcom

—————————————Ste d’ing. en informatique recru-te informaticien expérience enmaintenance Hard, Soft.Env. CV : [email protected] - F2204

—————————————Société privée recrute un ingé-nieur d’Etat en biologie condi-tions diplôme obtenu 2010connaissance aux normesHACCP maîtrise l’outil informa-tique dégagé du service nationalEnvoyer CV par fax au 02150.32.78 email : [email protected] - Comega

—————————————Atelier de confection à TiziOuzou recrute piqueuses quali-fiées, salaire motivant. Tél. : 0770 170 397 - F.2238

—————————————Hôtel “les 3 Roses” (ex.Concorde) à Tizi Ouzou cherchechef de cuisine, cuisinier, récep-tionniste. Avantages : restaura-tion hébergement assurés.Tél. : 026 20.06.06 - 055690.37.43 - Fax : 026 20.01.70 -026 20.02.67 - F2225

—————————————Sarl Lyrina recrute des maçons etdes manœuvres centre d’affaireEl QodsTél : 021 34.12.50 - F2214

—————————————Cherche réparateur GSMTél. : 0557 [email protected] - ALP

—————————————Importante société privée cher-chons dans l’immédiat un direc-teur en comptabilité et financemaîtrisant parfaitement l’outilinformatique et les formalités detransit. Veuillez faxer votre CVau 021 75.45.12 - ALP

—————————————Institut à Hydra recrute uneesthéticienne 2 ans d’exp. épila-tion soins du visage manucurepédicure, massageTél. : 0770 38.63.98 - Comega

—————————————ELS cherche JD ing. GC TS VRDarchitecte, tech. dessinateurFax : 021 751 957 - Comega

—————————————Ecole privée Bouzaréah recruteenseign. arabe, français, prim.moyen. 92, route ObservatoireTél. : 0669 21.76.04 - 055032.85.56 - 021 90.20.24 - Acom

—————————————Spécial vacance d’été, ste étran-gère recrute des candidats âgésmoins de 30 ans résid. Alger,voulant travailler dans le com-mercial et profiter d’un salaireintéressant.Tél : 0551 78.62.47 - CPI

—————————————Ste privée recrute topographe,métreur-vérificateur exp. 2 ansmin. sur chantiers.Tél-fax : 021 37.60.84 email : [email protected] - BR35009

—————————————Cherche coiffeuse qualifiée maî-

trise coiffure soirée et esthétique.Tél : 0776 11.23.42 - BR35013

—————————————Société installée à Alger-Centrerecrute une assistante de directiondisponibilité, sens de l’organisa-tion, parfaite maîtrise de la languefrançaise, bonne maîtrise de l’ou-til informatique, bonne présenta-tion.Envoyer CV au 021 65.34.74 -F2236

—————————————S/privée recrute TS froid/climati-sation ing. génie climatique,architecte. CV :[email protected] - BR30495

————————————— Etablissement privé El Amelrecrute pour l’année scolaire2011-2012 des directeurs pédago-giques conseillers pédagogiquespour le palier du primaire et lecollège lycéeTél. : 0552 82.34.98 Fax : 02169.15.78 - F2191

————————————— Cherche hôtsse-serveuse pourrestaurant Sidi Yahia, AlgerTél. : 0699 10.78.58 - BR35014

————————————— Groupe scolaire privée lesGlycines Bouzaréah, Birkhadempur la rentrée prochaine recruteinstitutrices de français, sur-veillants généraux, secrétaire tri-lingue (arabe, français, anglais)adjoints d’éducation, enseignantsEnvoyer CV au 021 93.00.01 ourprendre rendez-vous au 02193.73.73 - F0523

—————————————Pharmacie à Hydra cherche ven-deur à partir de quinze heures(15h) qualifiés, avec expériencemaîtrisant CNAS. Veuillez-nous faxer votre CV au021 54.85.11 - Comega

—————————————Entreprise privée cherche 2 tech-niciens supérieurs en froid.Envoyer CV fax 021 [email protected] - ALP

COURS

ET LEÇONS—————————————SBL English School votre parte-naire pour améliorer votre anglaislance nouvelle promo 24 juin etcycle normal, 26 juin en accéléré Tél. : 021 81.55.36 - 056138.64.33 cité EPLF Rouiba enface Coca Cola.25, bd Mustapha Ben Boulaïd,Grande-Poste.Tél. : 021 74.20.58 - 077930.32.38 - F2074

—————————————Spécial vacances, profitez desvancances pour vous inscrire ànos cours accélérés d’anglais, defrançais, de bureautique et d’info-graphie (adultes, adolescents,enfants). Tarifs étudiés. CentrePro Info 06, rue Richelieu, Alger-centre. Tél. : 021 73.50.28/27 ou68, rue Belouizdad, Belcourt. 02166.04.13 - 65.31.84 - BR30477

—————————————NAVSI lance atelier-formationlangues française, anglaise, espa-gnole (session trois semaines) auGaridi I villa 88 Kouba, AlgerTél. : 021 28.61.38 - 021 28.62.46- 021 68.95.11 - F2177

—————————————NAVSI lance atelier-formationbureautique/PAO/3DSMax/main-tenance, micro à Garidi I Kouba,Oasis-Kouba. Tél. : 021 28.61.38- 021 77.62.03 - 021 28.62.46 -021 68.95.11 - F2177

—————————————NAVSI lance : atelier-formationphoto-caméra/montage numé-rique prise de sons-cablage-main-tenance au Garidi I Kouba etOasis Kouba. Tél : 021 28.61.38 -021 28.62.46 - 021 77.62.03 - 02168.95.11 - F2177

—————————————Ecole privée agréée à DélyIbrahim, une pédagogie créative,cadre agréable et spacieux, ins-criptions ouvertes : préscolaire-primaire et collège. Tél. : 055406.78.97 - Comega

—————————————Dessin musique langues de 5 ansà 99 ans préparation 5 AP, 4 AM,3 AS.

Tél. : 0553 95.75.81 - 02136.53.22 Bravo School Chéraga -F2221

————————————— Ecole Eveil-scolaire Hydra ins-crit. les enf. en maternelle-pré-scol. primaire, collège 6e-1AMtest 2106 prog. bilingue.Tél. : 0661 59.30.99 (à côtéToyota) BR30471

—————————————Formation IT certifiante CISCOOracle Linux MicroSoft + passa-ge d’examen officielTél. : 021 63.37.41www.mozytecdz.com - Comega

—————————————IMA spécial vacances accéléré enmaintenance (GSM, micros, pho-tocopieurs, RTV), vidéosur-veillance, électricité bâtiment,prise de vue et montage.Tél. : 021 27.59.36/73 - 055195.90.00 (El Madania) F1800

————————————Formations été 2011, pendant vosvacances, formez-vous à la 3D,l’infographie, la bureautique,l’anglais et le français, program-me (adultes, adolescents,enfants). Ecole Pro Advances :136 Bd Krim-Belkacem, Télemly(près école des Beaux-Arts).Tél. : 021 23.06.53 - 23.02.07 -BR30477

DIVERSES

OCCASIONS—————————————Vends centrale à béton “Elba”,30m3/h en parfait état de marcheavec 2 silos à ciment, 50 T, neufsjamais servi, lieu de visite Aïn-Ouessara (w. Djelfa), le tout àneuf millions de dinars. Tél. : 0778 21.84.83 - F2231

—————————————A vendre plotter de découpe àrepérage optique très bon état +une imprimante numérique grandformat.Tél. : 0554 59.69.34 - F2245

—————————————Location d’une pelle sur chenilleLibheer 942, Libheer 932 avecbrise roche, location d’un char-geur sur chenille 075,5, locationd’un bulldozer D85Tél. : 0770 49.68.30 - ALP

—————————————A vendre deux chambres froidespositif négatif 57 m3 102 m3moteur cheuvaux paneaux de 10Tél. : 0552 03.04.65 - BR5008

—————————————Vente chambre à coucher boismassif Tango prix 150 000Tél : 0553 84.42.58 - Comega

—————————————Vends fil berbelé conceirtina100% Galva org. USA QTT 200000 ML.Tél. : 0556 49.07.19 (plat) Acom

—————————————Vends gravure Lazer A 0 + maté-riel sérigraphie + imprimantesgrand format EpsonTél. : 0552 23.41.02 - F2242

AVIS DIVERS—————————————Développeur de sites Webcherche emploi voir le CV sur lesite : http://www.farouk.site90.netTél. : 0550 71.39.10 email : [email protected] - Acom

—————————————Réparation à domicile clim.chambre froide, machine à laver,chauffage plomberie.Tél. : 0550 79.67.55 - 077072.87.49 - 021 97.37.30 - AF

—————————————Inst. réparation réfrigérateur,congélateur, frigo-présentoirmachine à laver, cuisinière et cli-matiseur à domicile.Tél. : 0699 50.18.13 - 055130.44.72 H 24 7/7j -F2241

APPARTEMENTS—————————————P à p vend F4 2e étage 81 m2 vuesur la route principale deZemmouri 600 u Tél. : 0774 54.73.47 - Comega

—————————————Vends loue partenariat un terrainde 17 000 m2, 10 chariots unecharpente de 4000 m2Tél. : 0661 66.97.09 - ALP

—————————————

Vends F3 4e étage, ascens. librede suite au Sacré-Cœur et vendF4 4e étage propre à OuedRomane.Tél. : 021 23.88.44 - 055150.10.55 - F2244

—————————————Ag vend à Tizi Ouzou F3 K.Belkacem 90 m2 ds résidenceG.Sider, acté, F3 K. Belkacem,EPLF 100 m2 acte, F6 200 m2 +120 m2 terrasse quartier C acte +LF. Tél. : 0772 44.91.63 - F2247

—————————————El Achour “Résidence-Sahraoui”p à p vd joli F3 (100 m2) + g. bal-con 1er étage sans vis à vis libredans 4 mois.Svp interm. s’abstenir.Tél. : 0559 05.02.93 - BR30496

—————————————Boumerdès (Aliliguia) vend ouéch. c. terrain (w16) ensemble ouséparé 2 F4 135m2 chacun +garage situé ds villa 850 u p/1 F4(acte)Tél. : 0551 20.17.18 - 077430.19.81 - BR30439

—————————————Vente appartement F4 à SaïdHamdine, particulier vend trèsjoli appartement F4 97 m2 (avecacte) à Saïd Hamdine (cité EPLFvue dégagée sur avenue de SidiYahia) refait à neuf (chauffagecentral, climatiseurs, réserved’eau, pré installation TV et télé-phone, cuisine et sdb aménagéesplacards dans toutes leschambres, équipement de plom-berie et d’électricité de premierchoix)Tél : 0556 96.38.16 intermédiaireet agence s’abstenir - G

TERRAINS—————————————Particulier vend terrain à AïnNaâdja de 2140 m2 avec villa de300 m2 au rdc + 1 niveau livretfoncier.Tél : 0557 81.62.86 - F2251

—————————————Vends carcasse superficie 150 m2bâtie 110 m2 rdc 1er étage pluspoteaux décision permis, vendplate-forme poteaux sup. 150 m2bâti 110 m2 décision permisDouéra bien situé, vend villa R+1permis R+2 sup. 350 m2 bâti 150m2 Dély IbrahimTél. : 0553 81.21.74 - Comega

—————————————Vends terrain 200 et 300 m2proximité El Biar début routeneuve CarnotTél. : 0552 34.48.04 - Comega

—————————————Vends terrain industriel 800 m2zone d’activité Baba AliTél. : 0554 21.91.65 - BR35011

—————————————AG Mètre Carré vend terrain surhauteur de Kouba avec vue surbaie d’Alger sur 1500 et 870 m2Tél. : 021 28.32.16 - 066164.39.94/97 - ALP

LOCATIONS—————————————Loue à société hôtel centre-villeOran 28 chambres, appartement,café, restaurant, salle de fêtes.Contacter M. Ali 0661 50.56.76 -F2209

—————————————Loue gd F4 meublé 1er étage vuesur mer + garage Bd Bougara, gdF4 bien meublé 4e étage OuedRomane, parking et loue gd F4 +garage dans une résidence JolieVue KoubaTél : 021 23.88.44 - 055150.10.55 - F2244

—————————————Cherche location résidence pourambassade avec terrain 1500 m2jusqu’à 2000 m2 avec ttes comm-modités environs El Biar, Hydra,Ben Aknoun et ChéragaTél. : 0551 50.10.55 intermédiai-re s’abstenir - F2244

—————————————Urgent cherche location F2 ou F3meublé et propre environs HydraParadouTél : 021 23.88.44 - 055150.10.55 - F2244

—————————————A louer salon de coiffure dameavec équipement à Alger-Plagebien situéTél. : 0778 15.57.40 - Comega

—————————————

Urgent cherche location appts F2,F3, F5 Alger-Centre et environsChéraga, D. Ibrahim, Birkhadem,El Achour, Kouba, Bab Ezzouar,etc.Tél : 0771 23.16.43 - Comega

—————————————Loue appt F3 2e étage El AffrounBlida.Tél. : 0791 60.03.28 - 055948.26.55 - BR24451

—————————————Loue local 230 m2 place HusseinDey, Alger.Tél. : 0661 55.57.84 - Acom

—————————————Loue niv. villa + studio équipé aubord de mer per. juin à septembre Tél. : 0554 59.39.51 - 077116.34.21 - Acom

PROSPECTION—————————————Immo cherche tout type d’appar-tement ou niveaux de villa loca-tion ou achat pour client en atten-te Alger.Tél : 0552 66.04.44 - ALP

—————————————Ste étrangère cherche locationvilla meublée pour le mois dejuillet composée de 5 ou 6 ch etun salon environs Chéraga, DélyIbrahim.Tél : 0551 50.10.55- F2224

—————————————Essalam immob. cherche pourpromoteur très sérieux, terrain àDraria, Chéraga, Dély Ibrahim,Ben Aknoun et les environsTél. : 0550 47.45.31 - 055695.30.95 - F2047

VILLAS—————————————Part vend villa coloniale sur ter-rain de 482 m2 à H. Dey 5 unitésnégociable. Tél. : 0772 43.09.48 -0550 97.23.93 - F2223

—————————————Part vend villa à Dély Ibrahimspf. 700 m2 R+2 top finie à 99%+ jardinTél : 0556 81.60.28 - Epcom

—————————————Vends villa Sidi Khaled (Tigzirt)R+2+ comble, piscine garagepuits, acte. Tél : 0559 28.05.63 -0560 49.00.02 - F2246

—————————————Essalam immob. vend à El Biarcentre très belle résidence 2500m2 bâti 1000 m2 R+1Tél. : 0556 95.30.95 - 055047.45.31 - F2047

PROPOSITION

DE COMMERCE—————————————Pour raison santé vend ou louesupermarché w. Alger emplace-ment exceptionnel sur grandeartère commerciale, étudie toutespropositionsTél. : 0550 57.54.90 - BR35010

—————————————Diplômé en gestion touristiquecherche associé sérieux pour uneagence de voyage local et agré-ment disponiblesTél. : 0792 28.30.49 - BR35012

LOCAUX—————————————Cherche un hangar pour l’élevage400 m2 (10x40)Tél : 0556 27.93.21 - F2248

—————————————Loue local 14m/m4 convient pourpharmacie ou laboratoire ouautres situé à Cité El Makhfi O.Haddaj w 35Tél. : 0662 43.58.30 - F2255

—————————————Vends locaux dans un centre d’af-faire et commercial à M’douhasur RN 12 TO et Souk El HadTimizart projets en cours de réali-sation (possibilité de paiement entranches)Tél : 026 22.77.72/74 - 077088.74.47 - 0555 01.66.24 - F2213

DEMANDES

D’EMPLOI—————————————JH 34 ans chef comptable 8 ansd’exp. maîtrise SCF fiscalitéexpert-comptable finalistecherche emploiTél. : 0550 14.47.93 - BR35001

—————————————JH exp. caissier (banque) agent

de facturation cherche emploi.Tél. : 0776 97.95.94 - BR30317

—————————————JH 34 ans licence en scienceséconomiques option sciencesfinancières 3 ans d’expérience enaudit cherche emploi dans ledomaine libre de suite sérieuxTél : 0553 32.00.65—————————————JH licencié en droit, CAPA ayantdéjà travaillé comme journaliste,téléconseiller, professeur de fran-çais habite Dergana chercheemploi. Tél. : 0796 78.39.49—————————————JH 34 ans TS en informatiqueoption maintenance 2 ans d’expé-rience en informatique de gestioncherche emploi stable dansdomaine ou autres, possède per-mis de conduire B capable dedéplacements à travers le TNrésid. à Ouargla. Email : [email protected]él : 0552 82.39.89—————————————JH 29 ans DEUA en génie méca-nique 2 ans d’exp. habite à Alger-Centre maîtrise l’outil informa-tique Autocad, Word, Excel,Power Point, machines outil àcommande numérique, permis deconduite cherche emploiTél. : 0552 05.53.90—————————————JF cherche emploi comme secré-taire exp. 6 ans diplôme agent desaisie en informatique.Tél : 0771 62.42.28—————————————JH 35 ans marié sérieux TS enmachine roulante 8 ans d’exp.cherche emploi comme techni-cien supérieur machinisteTél. : 0773 84.83.81—————————————Conducteur de travaux BTPHsérieux 14 ans d’exp. chercheemploi dans entreprise privée ouétatique. Tél : 0664 51.55.28—————————————JH 29 ans ingénieur en construc-tion mécanique 2 ans d’exp. dansle domaine de pipeline chercheemploi. Tél : 0777 03.72.37—————————————Père de famille 36 ans sérieuxdynamique cherche emploichauffeur possède permis léger ettransport en commun avec deuxans d’exp. Tél. : 0698 72.61.36—————————————Père de famile 36 ans chercheemploi frigoriste possède diplô-me montage et dépannage leschambres froidesTél. : 0662 36.73.24—————————————F 27 ans BTS Compta/financelicence en science économiqueoption gestion ingéniorat d’affai-re 3 ans d’expérience commecomptable responsable trésoreriegestion financière, relation ban-caire, gestion caisse maîtrise l’ou-til informa. PC Compta, Sage,SAP, Intelix, cherche emploi dansles finances relation clientèlecommerciale cherche emploidans une société étrangère àAlger-Centre. Tél : 0555 19.40.77—————————————JD cherche emploi comme ges-tionnaire des stocks ou commeassistante avec une expérience de16 ans dans société étrangère pri-vée et sérieuseTél. : 0554 59.89.65—————————————JH 37 ans technicien agricole deproduction végétale et animaleavec un CV assez riche chercheemploi. Tél : 0774 66.22.71—————————————JH 27 ans DEUA en informatiqueayant une expérience de 4 ansdans la gestion de stock adminis-tration générale, résidant à Alger-Centre cherche emploiTél : 0777 24.42.37—————————————JH architecte maîtrise 2D 3Drégularisation villas, suivi dechantier cherche emploi avec Betou Etp. Tél : 0553 72.45.04—————————————JF 35 ans possédant permis deconduire 10 ans d’expériencecomme assistante de directioncherche emploi comme assistantede direction (étatique ou privée)Tél. : 0561 [email protected]

PUBLICITEMercredi15 juin 201126 LIBERTE

Pour toute publicité, adressez-vous à Liberté Pub : Lotissement Ezzitoune n°15 - Oued Romane,El Achour, Alger - Tél. : 021 30 78 97 - Fax : 021 30 78 99 - [email protected]

PETITESPETITESANNONCESANNONCESF.

2173

F.22

59

Page 25: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

➜ L'Afrique du Sud surprend lescandidats par la variété de sespaysages. Une nouvelle règle dujeu, celle des équipes groupées,vient bouleverser la course. Pourla première fois, les candidatsdoivent voyager et trouver unhébergement à quatre. Seuleune équipe ne subira pas celourd handicap. Entre tensionset alliances, les candidats ne sefont plus de cadeaux, car tousveulent participer à l'épreuved'immunité inspirée par leschercheurs d'or. Le gagnantdécrochera son passeport pourles quarts de finale de “Pékinexpress”. Les quatre autreséquipes devront redoublerd'efforts car le drapeau noir faitson retour dans la course.L'équipe marquée par cedrapeau sera rétrogradée d'uneplace au classement final. Tousle savent, à la fin de cette étape,une équipe échouera aux portesdes quarts de finale del'aventure.

Mercredi15 juin 2011

29T GRAMMESÉLÉLIBERTE

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-KhemistiTél / Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa

Rédaction : Tél. : (031) 91 20 39

Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue

Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50

Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy

(derrière le consulat de Russie)

Fax : (041) 39 21 99Tél. : (041) 39 21 93

MASCARAMaison de la Presse : Rue Senouci Habib -

MascaraTél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi

Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

BOUMERDÈS63/1, boulevard de

l’IndépendanceTél. / Fax : (024) 81 47 91

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C

2e étageTél. : (026) 22 67 13

Fax : (026) 22 83 83

BOUIRACité de la Gare - Bt n°2 -

Appt n°13 Tél. / Fax : (026) 94 12 88

BÉJAÏARoute des Aurès

Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09

TIARETMaison de la presse

Saim-DjillaliTél. / Fax : (046) 41 66 92

CHLEFCIA des Fonctionnaires

Bt C cage M n°03Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements

(NASR)Tél./Fax : (032) 41 12 59

TLEMCENRédaction - Publicité17, rue Naïmi-Rabah,

Beau-séjour, Tél. / Fax : (043) 20 70 70

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public)

Tél./Fax : (048) 65 16 45

SETIF9, rue Colonel Amirouche.

Tél/fax : 036 84 33 44

DIRECTION ET RÉDACTIONLotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger

Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Tél (021) 30 78 84 / Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99

ANEP 1, avenue Pasteur - Alger Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59

BUREAUX RÉGIONAUX

Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert e-mail : [email protected]

Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema

LIBERTE

PAOSARL - SAEC

IMPRESSIONALDP - SIE - SIO - SIA-SUD

DIFFUSION Centre : Liberté : 021 87 77 50

Ouest : Liberté - Est : SodipresseSud : Sarl TDS : 0661 24 209 10

Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger)

CB : 005 00107 400 229581020Les manuscrits, lettres et tous documents remisà la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuventfaire l’objet d’une quelconque réclamation.

NUMÉROS UTILES

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 23.50.50 /021.23.77.39- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad

021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/02149.71.53 021 49.71.54- Ministère de la Solidariténationale, de la Famille et de laCommunauté nationale àl’étranger. Personnes endifficulté ou en détresse :No vert : 15-27

HÔPITAUX- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65- CHU Beni Messous :021.93.15.50 - 021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12 (standard)

COMPAGNIES AÉRIENNESAIR ALGÉRIE

1, place Audin16001 Alger- Tél. : +213 21.74.24.28- +213 21.65.33.40Réservation : 021.68.95.05

AIGLE AZURAéroport d’Alger H - B- Tél. :+213 21.50.91.9121.50.91.91. Poste 49.31

AIR FRANCECentre des affaires,(ABC) Pins Maritimes- Tél. :021.98.04.04- Fax. :021.98.04.43

LA VIE RELIGIEUSE

Horaires des prières 13 rajab 1432

Mercredi 15 juin 2011Dohr.............................12h48Asr................................16h40Maghreb......................20h11Icha..............................21h52

Prières du matin14 rajab 1432Jeudi 16 juin 2011

Fadjr...............................3h37Chourouk.......................5h28

➜ Sammy, un enfant autiste,est le seul témoin du meurtrede ses parents. La policetente de le faire parler sansle brusquer et en respectantle traumatisme qu'il a subi.Chacun fait preuve de tact,de compréhension et debeaucoup de patience. Uneéquipe spéciale se rend enLouisiane pour le rencontrer.Sammy ne parvient àcommuniquer que parl'entremise de son piano.L'enquête de routine révèleque la famille de l'enfantrencontrait de gravesproblèmes financiers. Enétudiant le mode opératoiredu tueur, les agents sedemandent s'ils sont en faced'un meurtrier psychotiqueou s'il s'agit d'une personnevénale, en quête d'un butinqu'elle n'a pas trouvé...

BLANC COMME NEIGE

19H50

➜ Laurent Lucas livre uneincarnation inspirée et passionnéede Boris Vian, dans unebiographie fidèle à la réalité, parle réalisateur des Femmes du 6e

étage. “1946. Le premier roman deBoris Vian, l'Écume des jours, est enlice pour le prix de la Pléiade, concourslittéraire organisé en interne parGallimard pour ses jeunes auteurs. Toutle monde s'accorde à dire que Boris Viansera le grand gagnant de cette édition. Cependant, il est battu par l'obscurAbbé Grosjean. Commence alors pour Boris Vian une longue traversée du désertqui durera jusqu'à sa mort, en 1959. Quinze années pendant lesquelles iltentera avec l'énergie de sa jeunesse, mais aussi du désespoir, de prouver à toutle monde, et notamment à Gallimard, qu'il est un grand auteur, dont lesœuvres resteront dans l'histoire...”

➜ Après l'envolée des cours dupétrole et de l'énergie, les denréesalimentaires subissent à leur tour uneflambée des prix. Enquêtes en France, enAfrique et en Amérique du Sud sur lesvraies raisons de la crise alimentaire. Ausommaire : “Agrocarburants : de la nourrituredans nos réservoirs”. Près d'un milliardd'êtres humains souffrent de la faim.Pourtant, une bonne partie des récoltesde blé, de maïs, de colza, de soja et desucre finit dans le réservoir des voitures.Ainsi, 40% du maïs nord-américain sert àfabriquer des agrocarburants. “Brésil : harosur les terres agricoles”. Les géants del'agroalimentaire tentent de faire mainbasse sur les terres arables, aussi bien enAfrique qu'en Amérique du Sud.

➜ Depuis 2001, les 447 doubles pages soigneusement classéesdu carnet de Johannes Gutschmidt sont conservées aux archivesde Fribourg. Le journal de ce commandant, affecté à plusieurscamps de transit de soldats soviétiques en Pologne, Unionsoviétique et Biélorussie, fournit nombre de détails macabres surles horreurs de la vie des détenus. On y lit la politiquesystématique d'élimination des prisonniers par le froid, la faim,les épidémies et les mauvais traitements, voire le cannibalisme etle suicide. Sur les 5,5 millions d'hommes faits prisonniers parl'armée allemande, trois millions ont ainsi été exterminés. Lejournal de Gutschmidt est aussi un témoignage éloquent sur labiographie de cet officier attaché au Kaiser et à l'esprit prussien,qui ne sympathisa jamais avec le nazisme mais devint bourreau.

1939-1944, JOURNALD'UN COMMANDANT DE CAMP

PIÈCES À CONVICTION

19H35

V COMME VIAN

19H40

19H35

ESPRITS

CRIMINELS

19H45

PÉKIN EXPRESS,LA ROUTE

DES GRANDSFAUVES

19H45

➜ Blanc comme neige est un thrillerfranco-belge réalisé par Christophe

Blanc sorti en 2010. “Maxime,concessionnaire automobile, a tout pour êtreheureux : Michèle, une femme superbe, une

belle villa et un parcours professionnelenviable. Son univers vacille le jour où son

associé, Simon, est victime d'un meurtremaquillé en accident. Maxime découvre que

les activités de Simon n'étaient pas trèsclaires et qu'il était impliqué dans des

tractations douteuses avec des gangstersfinlandais. Plutôt que d'alerter la police, il

entend résoudre le problème avec l'aide de sesfrères, Abel et Grégoire, qui vivent de menus

larcins...”

Page 26: LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR … · RENDEZ-VOUS POUR LE CHANGEMENT OU DEFOULOIR ? LA FAF A PRÉSÉLECTIONNÉ UNE LISTE PRESTIGIEUSE POUR L’EN TROUSSIER,

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

www.liberte-algerie.com

DILEM [email protected]

PAR CHEIKH FERHAT

VOTRE MÉTÉO DU JOUR

Après dissipation de quelques nuages basen matinée près des régions côtières, il feratoujours beau sur l'ensemble des wilayas.Légère tendance orageuse sur le Hoggar-Tassili en début soirée. Les températuresstationnaires.Températures maximum prévues25° à Batna, Médéa, Djelfa, El-Bayadh, Sétif,26° à Naâma, Souk-Ahras, Tébéssa, 31° àTlemcen, Sid Bel-Abbès, Saïda, Guelma,Chlef, Mascara, 28° à Béjaïa, Mostaganem,

Alger, Annaba, Skikda, Jijel, Oran, Tiaret, 29°à Constantine, Tizi Ouzou, Bouira, Aïn Defla,34° à Laghouat, 38° à Biskra, El-Oued,Ghardaïa, 37° à Tamanrasset, 42° à Ouargla,Ilizi, Djanet, Béchar, Tindouf, 45° à Adrar, InSalah, 46° à Bordj Badji-Mokhtar, TinZaouatine

Météo marineMer belle à localement peu agitée avec desvents Nord-Est de 20 à 30 km/h.

PUBLICITÉ

PUBLICITÉ

L’ Algérie est à la recherche d’unentraîneur étranger pour son

équipe de football. Cela fait quatreans que l’activité du sélectionneurconsiste essentiellement à cher-cher… joueur à l’étranger.

On avait d’ailleurs fini par partiel-lement délocaliser la vie de cetteéquipe : regroupements, matchs depréparation, jusqu’à sa galerie qui,graduellement, s’est constituéed’Algériens émigrés.

Et comme la Fédération nationa-le de football connaît toutes les diffi-cultés, sauf celle de l’argent, ellen’aura aucune peine à poursuivrecette politique d’importation de com-pétences. La question des primes etindemnités ne connaît plus de tabouet le sujet s’étale sur la placepublique.

Il ne faut plus s’étonner qu’onlève une sélection nationale de foot-balleurs de championnats étrangersou qu’on ait recours à des entraî-neurs étrangers ; on a bien été cher-ché des ingénieurs et des archi-tectes, mais aussi des maçons, desferrailleurs, des plâtriers et des cof-freurs en Chine.

L’argent, cela permet de ne passe poser de questions : il n’y pas deblé ? Qu’à cela ne tienne : on l’im-porte puis on le soutient, si le marchémondial fait de la fièvre ; puis le lait,puis le sucre, puis l’huile…

Après la lourde défaite subie àMarrakech, la FAF ne s’est pas poséde questions : on a essayé Saâdane; on a essayé Benchikha. Sans résul-tat. Ou plutôt avec des résultatsscandaleux. Essayons un coacheuropéen.

Mais après ? Car, enfin, la solu-tion n’est pas inédite : d’une part,Cavalli et Leekens ont dû repartiravant le terme de leurs contrats res-pectifs et avec des bilans peu relui-sants et, d’autre part, même si l’ondoit quelque reconnaissance au tra-vail de Rogov, les meilleurs résultats

de l’équipe algérienne de football ontété obtenus avec des joueurs et desentraîneurs du cru.

Mais, comme l’autruche, les res-ponsables préfèrent replonger la têtedans le sable et repartir à nouveaudans leur dispendieux bricolage.

Ce ne sont pas de résultats quele pays a besoin, mais de footballcapable d’assurer des résultats. Onfait comme si les résultats s’achètentlà où ils se méritent ! Des joueurstoujours plus chers et des entraî-neurs toujours plus cotés ; des bud-gets toujours plus grands et dessponsors toujours plus prodigues :voici à quoi se résume la vie de lavitrine footballistique nationale. Etsans résultat, encore une fois.

Non seulement la démarchen’offre aucune garantie de résultat,puisqu’elle ne touche pas à la médio-crité affairiste du championnat local,mais elle est aussi pédagogiquementdangereuse. On a payé ceux quiconstruisent nos routes, nos bar-rages et nos maisons, on a payéceux qui nous concoctent une équipesportive présentable, mais cela n’arien changé à la qualité de nosroutes, de nos barrages, de nos mai-sons et de notre football. On importealors les managers… Et si cela nechange rien à l’imperfection du pro-duit, faudra-t-il changer plus haut ?Commencer par importer un prési-dent de fédération, par exemple. Oùs’arrêtera alors le niveau de sous-traitance de la qualité et du prestige?

Si la question se pose ainsi, encette époque de prospérité rentière,sous quelle forme se posera-t-elle siles pétrodollars venaient àmanquer ? Mais c’est vrai, la ques-tion ne se pose pas pour l’actuellegénération de dirigeants, les diri-geants de l’abondance ; elle se pose-ra. Mais ce sera un autre jour.

M. H.

Rente et incompétence

PAR M. HAMMOUCHE

CONTRECHAMP

[email protected]

AvisLes citoyennes et citoyensde Taguemount-Azouz sont

cordialement invités à la Waâdade Yemma Melkhir qui aura lieu lesjeudi 16 et vendredi 17 juin 2011.

Soyez les bienvenus.G

AF

MISE À JOUR DU CALENDRIER DU CHAMPIONNAT LIGUE 1 :WAT 2 - JSK 1

LES TLEMCÉNIENS RESPIRENT●● Tout auréolés par leur victoire de vendredi face au MC El-Eulma, les poulainsdu coach Abdelkader Amrani ont réussi à prendre le dessus sur la JSK (2-1), à l’oc-casion de la mise à jour du calendrier de la L1. Mebarki ouvre la marque devant uneéquipe de la JSK qui s’est présentée dans la capitale des Zianides, faut-il le rappe-ler, sans son entraîneur Rachid Belhout et de nombreux joueurs-clés ménagés pourla circonstance. Nessakh, en deuxième période, au prix d’un tir remet les pendulesà l’heure (51’). Mais c’était sans compter sur la volonté des locaux qui parviennentà mettre le but du k.o. à dix minutes de la fin par André. Une victoire qui permet auxTlemcéniens de respirer.

F. R.