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1 Estelle Cossettini Lénita Kunz Debora Bianchi Ana Paula Marco La folie dans la littérature 1 1 https://www.google.ch/search?q=folie&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiJ7_yV_7rTAhVkI8AKHe 18CSMQ_AUICCgB&biw=1536&bih=734#imgrc=qXl2ckUbWxDAAM:

La folie dans la littérature · 2017. 5. 15. · 3 2a folie est aussi très présente dans le roman d’Aurélia de érard de erval. n effet, celleci est différente de celle précédemment

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    Estelle Cossettini Lénita Kunz

    Debora Bianchi Ana Paula Marco

    La folie dans la littérature

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    1 https://www.google.ch/search?q=folie&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiJ7_yV_7rTAhVkI8AKHe18CSMQ_AUICCgB&biw=1536&bih=734#imgrc=qXl2ckUbWxDAAM:

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    24 mars 2017

    « Le rêve est un commencement de la folie, quand il se prologe au-delà du réveil, c’est la

    folie même.» Cette phrase de Adolphe d’Houdetot reprend le thème de folie et de rêve.

    Nous faisons tous des rêves, environ trois par nuits, mais nous ne nous en rappelons

    presque jamais. Les rêves sont utilisés par le subconscient pour faire le vide dans nos têtes.

    La folie commercerait par les rêves d’après cet auteur connu du XIXeme siècle. La folie est

    intrigante, car nous ne la comprenons pas toujours. Il beaucoup de formes de folie. La folie

    a sa place dans la littérature, car elle intéresse, intrigue et fascine les hommes. Nous allons

    nous intéresser à « la folie dans la littératue » La folie, comme dit précédemment, prend

    différentes formes selon les auteurs et l’époque. La folie a beaucoup de définions. C’est

    l’antonyme de la raison, c’est le fait d’être hors-norme, c’est le fait d’avoir une maladie

    mentale. La folie est souvent représentée comme un état mauvais. Elle peut être

    problématique pour la société. Avant, on utilisait ce terme pour décrédibiliser les femmes

    et leurs opinions. Cette technique était également utilisée pour les personnes qui ne

    voulaient pas se soumettre au pouvoir en place et donc qui représentaient une menace

    pour la société. Ces abus du mot « folie » fait qu’aujourd’hui encore ce terme a une

    connotation péjorative. La folie peut rassembler plusiseurs maladies mentales en

    médecine. Une personne névrosée, ou mélancolique est souvent considérée comme folle

    auprès des yeux de la médecine. Au Moyen-Age, être fou voulait aussi signifier que nous

    savions plus de choses. Dans la littérature, malgré les changements d’époques, la folie

    reste un sujet au cœur des discussions. Quelles formes prend la folie dans la littérature ?

    Nous avons choisi d’étudier la folie à travers plusieurs romans : Auélia et Sylvie, Perceval

    et Moravagine. En effet, tous ces livres ont comme thème la folie. Elle prend dans chaque

    ouvrage une place et une interprétation différente. Dans Aurélia et Sylvie, la folie se

    représente par le mélange entre rêve et réalité, et par le fait que Gérard de Nerval soit

    schizophrène. Ensuite, Perceval est considéré comme un personnage fou, notamment par

    sa naïveté. Et Moravagine est également fou, tout comme Raymond la Science, le

    narrateur. Ces œuvres vont nous premettre d’expliquer sous quelles formes la folie est

    représentée.

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    2La folie est aussi très présente dans le roman d’Aurélia de Gérard de Nerval. En effet,

    celleci est différente de celle précédemment citée, car elle n’a pas la même fonction dans

    l’œuvre. Ici, elle est présente chez l’auteur même du roman. Gérard de Nerval est atteint

    d’une maladie mentale, de schizophrénie qui est une “psychose délirante chronique

    caractérisée par une discordance de la pensée, de la vie émotionnelle et du rapport au

    monde extérieur”. L’auteur raconte donc dans ce roman les grandes crises qu’il a dû

    surmonter durant sa vie. Le roman d’Aurélia est alors un texte basé sur la folie de son

    narrateur. Elle n’est donc pas une folie fictive, mais elle est une réalité et une routine chez

    le narrateur. La folie est présente dans la discorde de la structure du texte qui mélange

    rêve et réalité et qui oblige le lecteur à se concentrer et à suivre les délires du personnage.

    Cette discorde narrative montre celle de l’esprit du narrateur. En effet, pendant ses crises,

    un schizophrène ne se rend pas compte qu’il “rêve”. La nuance entre rêve et réalité n’est

    pas perceptible par la personne malade, les deux s’entremêlent. Le rêve est l’un des

    thèmes le plus important du roman qui est à l’image des hallucinations liées à la folie du

    personnage. Il est utilisé pour montrer la frontière trouble entre le rêve et la réalité du

    narrateur, car, en effet, les deux se mélangent pendant ses crises. Le songe prend le dessus

    sur la réalité et ne font plus qu’un, le monde diurne rencontre le monde nocturne. Ce

    mélange rêve et réalité montre que le narrateur perd les liens avec la réalité. Il ne réalise

    pas qu’il imagine ce qu’il pense vivre et grâce à cette forme de narration et à ces sauts

    entre ce qui est factice et ce qui est réel, il emmène le lecteur avec lui. La folie est donc un

    moyen de vivre d’autres expériences, d’être au-dessus des autres. En effet, le narrateur

    pense vivre des expériences incroyables. Il pense aussi que cette maladie lui apporte plus

    de savoir, car grâce à elle il arrive à connaître certains secrets que les personnes

    “normales” ne peuvent apprendre. La folie est donc placée comme un don divin qui

    permet d’accéder au savoir. Elle permet au personnage de voir et de parler à des

    personnes que personne d’autre ne peut apercevoir, ainsi que de vivre certaines

    expériences et de voir des signes qui lui permette d’apprendre et d’interpréter ce qu’il va

    se passer. Il a accès à certains secrets de l’humanité que seul un personnage atteint de

    cette maladie peut interpréter et comprendre. Par ailleurs, Aurélia est une folie narrée ce

    qui rend sa thématique importante à la compréhension de l’œuvre, car, en effet, cette

    2 Cours sur Aurélia

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    narration d’expérience personnelle permet une thérapie. Elle est donc utilisée à des fins

    de guérison. Nous pouvons donc apercevoir que dans l’œuvre de Gérard de Nerval la folie

    prend plusieurs formes, a plusieurs fonctions. Elle est à l’intérieur même du roman de par

    son auteur qui en est atteint. Cette folie narrée est montrée stylistiquement par un

    manque de perception de ce qui se passe dans le monde actuel et ce qui se passe pendant

    ses rêves.

    3Sylvie, de Gérard de Nerval, est une nouvelle publiée dans Les filles du feu en 1854.

    Considérée par l’auteur comme la meilleure de ses nouvelles, Sylvie raconte l’histoire des

    amours passés du narrateur. Le thème de la folie est un des thèmes prédominants. Mais il

    est exploité d’une manière peu connue. En effet, lorsqu’on lit un roman sur la folie, on

    s’attend généralement à des personnages effrayants, malsains et sans aucune empathie.

    Ici, ce n’est pas le cas. Le narrateur est une personne qui vit dans le passé. C’est un

    personnage mélancolique. C’est dans ce terme « mélancolique » qu’on retrouve le thème

    de la folie. Effectivement, la mélancolie et la folie sont des thématiques étroitement liées.

    Aujourd’hui, la mélancolie se rapporte à la dépression. Cette dernière est considérée

    comme un trouble mental. Le narrateur vit dans le passé et est mélancolique. On le voit

    grâce aux temporalités du texte. De fait, l’auteur mélange le passé avec le présent. Comme

    dans Aurélia, Nerval crée une frontière floue entre ces deux temporalités. Il nous donne

    cependant quelques repères. Par exemple, « Ces mots, forts simples, réveillèrent en moi »

    (p.147) montrent que le narrateur pense au passé. Il évoque des souvenirs. Il mélange

    également les temporalités pour que le lecteur se perde. Il se perd dans les délires du

    narrateur, entre passé et présent, entre réalité et rêve, entre fantasme et réalité. Nerval

    souffrant lui-même de troubles mentaux, surtout lorsqu’il écrit ce recueil, la folie prend sa

    place dans cette nouvelle sous forme de mélancolie. Les temps se mélangent donc et le

    lecteur se perd entre toutes ces variables que l’auteur apporte. Donc la folie est perçue

    comme mélancolie et se reconnaît grâce aux différents temps des verbes utilisés par

    Nerval. Le passé se mélange au présent, ce qui donne cette impression, comme dans

    Aurélia, que la frontière entre rêve et réalité est floutée.

    3 https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvie_(nouvelle,_1853)

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    Au MoyenÂge, la folie prenait une place très importante dans la littérature. Pour

    commencer, il est important de noter que la relation que nous entretenons aujourd’hui

    avec le fou et bien différente de celle à cette époque. Alors que de nos jours un fou est

    caché, enfermé dans un asile dans lequel on lui administre de nombreux médicaments. Au

    MoyenÂge, il était craint parce qu’il faisait peur. La raison de cette méfiance était due à la

    limitation de la perception du commun des hommes, le fou apparaît alors comme doté

    d’une vision extraordinaire. En d’autres mots, on pensait que seul le fou possédait

    certaines connaissances et permettait ainsi un autre regard sur la réalité. La folie était donc

    perçue comme un don donné par les fées ; cette dose de folie insufflée par ces dernières

    étant nécessaire pour permettre de savoir bien réagir dans certaines situations et donc

    réussir là où d’autres échouent. Par conséquent, la folie est donc nécessaire en littérature

    pour la disposition d’un héros. Néanmoins, il n’était pas aisé de vivre pour les fous pendant

    cette période, car ils étaient battus, chassés et châtiés. En ancien français, un “desré” était

    un fou de nature, c’est-à-dire, un sot ou un niais, « celui qui est aveugle à la sagesse de Dieu

    et qui est acharné à sa perte. » Contrairement au chevalier, un fou est généralement isolé

    de la société, c’est un marginal qui vit en retrait dans la forêt.

    Dès le début du roman, le lecteur rencontre un curieux personnage. Celui-ci ne possède

    pas de nom, on l’appelle le « fils de la Veuve Dame de la Déserte Forêt » ; il est ainsi privé

    d’identité. Ensuite, nous apprenons que ce jeune homme a été tenu volontairement à

    l’écart de la société par sa mère qui ne voulait pas qu’il devienne chevalier, parce que ses

    deux fils aînés et son mari sont morts au combat. Il habite dans la forêt avec sa mère qui

    lui enseigne elle-même ce qu’il doit savoir sur le monde. Ce jeune homme est donc un

    marginal, naïf et sans connaissances. Nous pouvons le voir lors de la rencontre

    bouleversante avec les chevaliers. En effet, il se comporte comme un enfant ; il pose de

    nombreuses questions et veut tout toucher de son doigt. Contrairement au chevalier qui

    éprouve un attrait pour Perceval, les autres traitent Perceval de sot, « les Gallois sont tous

    par nature plus sots que bêtes menées en pâture. Celui-ci a tout d’une bête. Il faut être fou

    pour s’arrêter à lui. » Ce passage est extrêmement important, car nous comprenons que

    Perceval n’est pas qu’un simple fou. En effet, celui-ci était prêt à se battre contre « les

    diables », ce qui montre qu’il possède des qualités de chevalerie innées.

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    Alors que Perceval s’apprêtait à partir au château du roi Arthur, sa mère lui donne un

    dernier enseignement. Il s’agit d’une leçon de chevalerie sur la courtoisie et l’honneur, il

    devra venir en aide à la veuve et à l’orphelin. De plus, celle-ci ne souhaite pas son départ,

    car elle sait qu’il risque de mourir: En effet, il n’y pas appris à se battre, contrairement aux

    autres chevaliers:« Bien mal, en vérité, je le crains. Vous en serez instruit tout à fait mal. Il

    n’y a rien d’étonnant, à mon avis, à ne pas savoir ce qu’on a pas appris » (p.95). Cependant,

    à son arrivée au château du roi Arthur, Perceval tue le chevalier de Vermeil, même s’il « ne

    sait pas y faire » et « ne sait par où le prendre ». En outre, tout comme un chevalier, il donne

    des ordres à Ivonet « donnez-les moi tout de suite ». De plus, un fou présent au château

    prédit sa gloire. Ici, une autre qualité de chevalerie ressort, il s’agit de celle de la prouesse.

    Lorsque Perceval est au château de Gornemant de Goort qui lui enseigne l’art de la

    chevalerie, nous comprenons qu’il est né pour être chevalier « dès le début, il se montra si

    adroit dans le port de la lance et de l’écu qu’on eût dit homme à avoir passé sa entière dans

    les tournois et dans les guerres et dans l’errance par toutes les terres en quête de bataille

    et d’aventure. Car cela lui venait de sa nature » (p.112).

    Tout au long du livre, Perceval accompli des exploits, grâce à sa dose de folie qui lui permet

    de réussir des exploits chevaleresques, alors que beaucoup ont échoué. Tout d’abord, il

    libère le château de Beau Repair en battant le puissant Aguingueront puis le puissant

    chevalier Clamadieu « Toutes et tous le supplient instamment de ne pas aller se battre avec

    un homme face auquel aucun chevalier, à ce jour, ne s’était imposé au combat » (p.131). Il

    gagne aussi face à l’Orgueilleux de la Lande, ainsi que face à de nombreux adversaires

    comme Sagremor et Keu.

    Comme nous pouvons le voir, Perceval est bien un fou, selon la signification qui lui était

    donné au Moyen-Âge. Il accomplit des exploits chevaleresques incroyables, est le seul à

    avoir triomphé parmi tous les chevaliers face à de terribles adversaires. Perceval possède

    les qualités de chevaleries sans les avoir apprises, elles lui sont innées. C’est un personnage

    qui est “nice”, c’est-à-dire un ignorant, car il ne possède pas de connaissances ; cependant,

    un sot permet un autre regard sur la réalité et nous fait réfléchir. Nous avons suivi

    l’évolution de ce héros, son parcours n’a pas été parfait. Il a commis de nombreuses

    erreurs afin que le lecteur puisse s’y identifier. Perceval fait passer un message, il souhaite

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    nous apprendre à devenir des Hommes. Nous arrivons tous au monde nu, puis nous

    apprenons à nous construire.

    La folie présente dans Moravagine est la folie telle qu’on l’entend au sens moderne du

    terme, c’est à dire une maladie psychique. La rencontre entre Moravagine et Raymond la

    Science qui a lieu dans un asile annonce déjà la couleur ; Le narrateur entre dans la pièce

    alors que Moravagine se masturbe dans un bocal avec un poisson à l’intérieur. Moravagine

    raconte son histoire au médecin, il se rappelle de sa première crise de folie : « Je devenais

    fou furieux (…) . Je ne savais plus ce que je faisais. Je criais, je chantais, je hurlais. Je me

    roulais par terre. » (p.47) Cette crise peut trouver son origine dans la rencontre entre Rita

    et Moravagine alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Grandit alors en Moravagine une

    folie sexuelle, une addiction sexuelle. 4L’addiction sexuelle est une vraie maladie qui est

    répertoriée dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. La

    dépendance sexuelle se compose de 4 phases facilement reconnaissables dans

    Moravagine : premièrement la phase d’obsession, la déviance dont Moravagine est pris

    lorsqu’il s’excite devant des objets suite à sa rencontre avec sa future femme Rita qui hante

    des pensées ; la seconde phase, celle de la ritualisation, dans notre cas l’excitation extrême

    qui précède l’arrivée de Rita lorsque Moravagine lorsqu’il dit « j’avais envie de lui fendre la

    robe » (p.48) ; la phase suivante, la phase compulsive, qui a lieu lorsque Rita arrive et qu’ils

    font leur petite affaire et qu’elle « se prêtait à [ses] moindres désirs »(p.48). Arrive ensuite

    la dernière phase, celle du désespoir lorsque Rita lui annonce qu’elle ne reviendra plus.

    S’en est trop pour Moravagine qui éventre Rita et qui sert de substitut à l’acte sexuel. La

    folie sexuelle laisse alors place à la folie meurtrière. En effet, lors de son arrivée à Berlin

    Moravagine commet meurtre sur meurtre et finit même par acquérir le surnom de « Jack

    l’Éventreur ». Mais là encore la folie sexuelle ne le quitte pas totalement. Moravagine ne

    s’attaque qu’aux femmes et le mode opératoire reste toujours le même : il éventre ses

    victimes. Mais là encore le choix des victimes n’est pas anodin, en effet nous avons pu

    observer tout au long de l’œuvre que les personnages ont une relation problématique avec

    les femmes de manière générale. Dès la page 75, le narrateur se lance alors dans un

    4 https://fr.wikipedia.org/wiki/Addiction_sexuelle

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    discours dénonciateur dans lequel il affirme que « toutes les femmes sont masochistes

    »(p.75). 5Pour rappel une personne masochiste trouve de plaisir à souffrir et à être

    maltraitée . Selon Raymond, « Il n’y a pas un homme sur dix millions qui échappe à cette

    hantise de la femme et qui, en l’assassinant, lui porterait un coup direct ; et l’assassinat est

    encore le seul moyen efficace que cent milliards de générations de mâles et mille et mille

    siècles de civilisation humaine ont trouvé pour ne pas subir l’empire de la femme » (p.77-

    78). La dernière forme de folie à laquelle nous faisons face dans Moravagine, c’est celle qui

    accompagne de TSPT, autrement dit le trouble de stress post-traumatique. 6Il s’agit d’un

    trouble anxieux qui se manifeste à la suite d’un traumatisme avec une confrontation à des

    idées de mort. Il est vrai qu’à la fin du livre, le narrateur se retrouve (à nouveau) dans une

    maison pour les fous. Il y fait la rencontre d’un certain Sourcieau qui « est un pauvre fou »

    qui a « perdu la raison à la guerre » (p.230). Ces « phénomènes » (p.231) sont tous enfermés

    au même endroit, le Centre de neurologie n°101 bis. 7Ce type de centre a réellement existé

    dans l’Histoire, il s’agissait de centre pour névrosés rebelles. Les premiers centres ont

    ouverts en 1914 lors de la Première Guerre Mondiale lorsque les hôpitaux étaient pleins de

    traumatisés de guerre. Les neurologues et psychiatres présents dans ces centres ont le

    pour mission d’aider et de diriger les blessés neurologiques. La folie est un thème récurent

    dans Moravagine, qu’il apparaisse comme une folie sexuelle, meurtrière ou alors une folie

    d’après guerre.

    Somme toute, que ce soit dans Aurélia, Sylvie, Perceval ou dans Moravagine, la folie est un

    thème récurent dans ces œuvres. Elle prend une forme différente dans chaque livre. Dans

    Aurélia et Sylvie, elle est représentée par la frontière floue entre le rêve et la réalité et la

    présence de mélancolie. Dans Perceval, il s’agit d’une folie bien vue, dans le sens où elle

    permet d’atteindre un niveau de connaissance supérieure. Dans Moravagine, cependant il

    s’agit d’une folie destructrice. La folie a toujours existé et surtout déchaîné les foules, mais

    selon les époques elle prend des formes différentes. Pour aller plus loin, nous pouvons

    5 http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/masochisme/49705 6 https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_stress_post-traumatique 7 La folie au front : La grande bataille des névroses de guerre (1914-1918), Julien Bogousslavsky et Laurent Taru 2012, éd.IMAGO

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    analyser la relation qui existe entre les problèmes sociaux de la période et la vision que la

    société a des fous.

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    Signes : 15'037 (espaces non compris)

    Bibliographie :

    Livres :

    Encyclopédie

    Dictionnaire

    Auélia, Gérard de Nerval

    Sylvie, Gérard de Nerval

    Perceval, Chrétien de Troyes, traduction de Charles Méla

    Moravagine, Blaise Cendrars

    La folie au front : La grande bataille des névroses de guerre (1914-1918), Julien

    Bogousslavsky et Laurent Taru 2012, éd.IMAGO

    Sites :

    http://www.site-magister.com/sylvie5.htm#axzz4f5LVf1YD

    http://excerpts.numilog.com/books/9782806217363.pdf

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvie_(nouvelle,_1853)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Addiction_sexuelle

    http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/masochisme/49705

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_stress_post-traumatique

    http://old.citadelle.org/magazine-11-122-La-Folie-au-Moyen-Age.cfm

    Cours :

    Dossier sur Aurélia de 3ème année

    Dossier sur Sylvie de 3ème année

    Cours donné sur le Moyen-Age 4ème année

    Cours donné sur Moravagine 4ème année

    http://www.site-magister.com/sylvie5.htm#axzz4f5LVf1YDhttp://excerpts.numilog.com/books/9782806217363.pdfhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvie_(nouvelle,_1853)https://fr.wikipedia.org/wiki/Addiction_sexuellehttp://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/masochisme/49705https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_stress_post-traumatiquehttp://old.citadelle.org/magazine-11-122-La-Folie-au-Moyen-Age.cfm

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    Annexe : quelques images en rapport avec la folie

    La Sainte Folie

    Source: http://theunboundedspirit.com/holy-madness-and-insanity/

    http://theunboundedspirit.com/holy-madness-and-insanity/

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    Stricken (Prise d’attaque)

    Source : œuvre de Loui Jover, https://www.saatchiart.com/account/artworks/284005

    Dessin retrouvé dans un ancien asile, l’artiste était un schizophrène

    Source : http://www.viralnova.com/schizophrenic-art/

    https://www.saatchiart.com/account/artworks/284005http://www.viralnova.com/schizophrenic-art/

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    Le centre où fut interné Gérard de Nerval

    Source : Paul Villeneuve, http://belcikowski.org/ladormeuseblogue3/?p=5077

    http://belcikowski.org/ladormeuseblogue3/?p=5077