Upload
others
View
0
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
La formation
professionnelle en vedette!
Décembre 2013 Volume 2, No 2
Dans ce numéro :
En vedette: Patrice Demers 2
Quiz sur la formation profes-
sionnelle et concours !
3
Ma carrière s’écrit en 300
mots !
4
Dans le rôle du jardinier-
horticulteur
5
Court métrage: Une réussite
possible !
5
Conseillère d’orientation le
jour et élève à l’École
hôtelière de Laval le soir !
6
RÉDACTION
Catherine L’Abbé, c.o.
Valérie Ouimet, c.o.
Amélie Sincennes, c.o.
Marie-France Touchet, c.o.
Vous désirez écrire un article, partager un projet ,
participer à notre concours ?
Écrivez-nous :
Lorsque vous demandez aux enfants ce
qu’ils veulent faire plus tard, vous trou-
verez abondamment de réponses telles
que policier, vétérinaire, infirmier ou
avocat. D’autres réponses plus farfelues
ressortiront peut-être, comme magicien,
astronaute, entraîneur de chiens savants
ou le typique joueur d’hockey. Rarement
les enfants et les adolescents répondront à
la question en nommant des métiers tels
que mécanicien industriel, arboriculteur,
soudeur ou agent de voyages. Souvent
méconnues de nos jeunes, les formations
professionnelles n’ont rien à envier aux
formations techniques ou universitaires.
En effet, elles offrent de belles perspec-
tives d’emploi, des salaires respectables,
des tâches variées et stimulantes, etc.
C’est pourquoi les jeunes et moins jeunes
ont tout intérêt à les découvrir.
De plus, cette voie de formation souvent
méconnue et dévalorisée peut constituer
un chemin favorisant la persévérance
scolaire pour nos élèves curieux, manuels
et qui ont besoin de concret. Qui plus est,
ce parcours n’est pas une fin en soi et
permet, à certaines conditions, de pour-
suivre au cégep ou à l’université si
l’élève le souhaite! Pourquoi donc ne pas
s’y intéresser et se familiariser avec ce
parcours qui gagne à être connu!
Dans ce numéro du journal L’approche
orientante sous les projecteurs, nous sou-
haitions dédier ces quelques pages à la
formation professionnelle afin de la faire
connaître et ainsi former les intervenants
du milieu scolaire à la faire découvrir à
leurs élèves.
Saviez-vous qu’un site Internet, récem-
ment revampé, est dédié à la formation
professionnelle de la Commission sco-
laire de Laval ? Une section grand public
décrit les programmes de formation, pro-
pose des vidéos pour chacun d’eux et
offre de l’information pertinente. La sec-
tion Conseillers et enseignants, quant à
elle, s’adresse aux intervenants scolaires
souhaitant faire découvrir différentes
carrières à travers des activités pédago-
giques. Du matériel clé en main y est
proposé, tant pour le enseignants du pri-
maire, du secondaire et de l’éducation
des adultes. Une adresse à visiter!
Dans ce numéro du journal, vous décou-
vrirez des élèves et diplômés en vedette,
des témoignages, des activités vécues en
classe et même un quiz autour de ce
thème. Bonne lecture et surtout, n’ou-
bliez pas de participer à notre concours
en page 3 du journal!
J’ai récemment eu la chance de rencon-
trer un double diplômé de l’École hôte-
lière de Laval: le pâtissier, restaurateur et
animateur à la télévision Patrice Demers!
Patrice, quel a été ton parcours sco-
laire ?
Après avoir complété mon primaire à
Montréal, j’ai étudié dans une école pri-
vée de Laval. Je réussissais bien et j’ai-
mais l’école. Je me suis dirigé au cégep
un peu par défaut, comme tout le monde,
et j’y ai complété un diplôme en sciences
humaines, profil administration, sans
vraiment savoir ce que je voulais faire
plus tard. En raison d’un intérêt pour la
psychologie, je me suis inscrit dans ce
programme universitaire. Après la pre-
mière journée dans ce programme, j’ai
annulé mon inscription puisque je ne me
sentais pas à ma place et que plutôt que
d’écouter, je rêvais au prochain souper
que j’allais cuisiner! J’ai songé à mes
intérêts et mes passions et je me suis ins-
crit à l’École hôtelière de Laval. Dès le
premier jour, c’était clair! J’étais à ma
place, j’avais trouvé ma passion! J’y suis
resté deux année et j’y ai complété le
DEP en pâtisserie, puis le DEP en cui-
sine.
Quelles sont les expériences dont tu as
bénéficié et qui ont favorisé ton choix
de carrière?
Au secondaire, nous avions des journées
carrières où des anciens de notre école
secondaire venaient témoigner et présen-
ter leur métier. Ça m’a permis de réaliser
que plusieurs n’avaient pas un parcours
linéaire et qu’on avait le droit de se trom-
per. Aussi, puisque ce sont des jeunes,
des modèles qui ont étudié dans les
mêmes murs que toi, c’est très parlant!
Quelles sont les notions académiques
essentielles en pâtisserie et en cuisine?
Le calcul! Les jeunes diplômés ne réali-
sent souvent pas à quel point les produits
croisés (règle de 3) font partie de notre
quotidien! Que ce soit pour multiplier
une recette ou calculer le coût de produc-
tion, c’est la base! De plus, des notions
de sciences sont très importantes. La chi-
mie des aliments me passionne et me
permet de créer des recettes et d’éviter
plusieurs erreurs!
Qu’est-ce qui t’a amené à faire de la
télévision ?
Adolescent, j’avais une passion dévo-
rante pour la magie. Je faisais des tours
lors de fêtes d’enfants, j’ai fait des presta-
tions dans le milieu corporatif alors j’ai
toujours aimé travailler avec les gens et
expliquer des notions. Toutefois, je
n’avais pas comme objectif de faire de la
télévision et à vrai dire, je ne me consi-
dère toujours pas comme un animateur
mais bien un pâtissier! Par contre, suite à
l’ouverture de mon premier restaurant,
j’ai été invité aux côté de Josée Di Stasio
puis Ricardo et on m’a apprécié. Avec
ces expériences, combinées à une impli-
cation dans la Tablée des chefs, un projet
d’émission à Canal Vie s’est dessiné.
Puis, cinq saisons de l’émission Les des-
serts de Patrice ont été tournées! La 4e
saison est d’ailleurs en ondes à Canal
Vie !
Qu’est-ce qui te passionne dans ce do-
maine?
Le fait d’apprendre tous les jours! J’ai eu
la chance dans mes 15 années de carrière
de travailler comme pâtissier, cuisinier,
d’être co-propriétaire de restaurants,
d’animer à la télé, d’écrire des livres de
recettes et d’autres défis sont à venir!
Une pâtisserie-boutique ouvrira ses
portes cet hiver. Un concept très urbain,
avec des places assises, puis également
des soirées avec repas, desserts et bar à
vins puis des cours de pâtisserie et de
sommellerie pour le grand public. Bref,
on peut facilement se renouveler en cui-
sine et en pâtisserie! À part la restaura-
tion, il y a l’hôtellerie, les services de
traiteur, la création de recettes, le sty-
lisme culinaire. C’est un domaine riche
en apprentissages!
Aurais-tu un message à lancer aux en-
seignants du primaire et du secon-
daire ?
D’ouvrir la porte de leur classe à des tra-
vailleurs variés, issus de divers horizons
et ayant complété différentes formations.
Certains qui ont bien réussi, d’autres qui
ont rencontré des embûches… Car ça
arrive de tomber, de se relever, puis choi-
sir un autre chemin qui nous mène au
succès!
Inspirant ce Patrice Demers!
Livre Les desserts de Patrice, 2012, Les
éditions de l’Homme.
Par Amélie Sincennes, conseillère d’orientation au Service de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle
Page 2 En vedette: Patrice Demers, pâtissier,
animateur télé et double diplômé de l’École
hôtelière de Laval !
Patrice Demers
Trop souvent, l’équation « bons ré-
sultats scolaires = université » est la
norme. Pourtant, ça peut faire en
sorte qu’un individu passe à côté
d’une passion car tout ne s’en-
seigne pas à l’université!
Quiz sur les mythes et réalités au sujet de la
formation professionnelle
Rétablissons les
faits! Certains préjugés ont la vie dure. En par-
ticulier en ce qui concerne la formation
professionnelle. De fausses croyances
circulent dans nos écoles ou à l’extérieur
et dressent parfois un portrait négatif de
ce qu’est en réalité la FP. Considérant
que dans les années à venir, près de 60%
des nouveaux emplois au Québec seront
comblés par des diplômés en formation
professionnelle et technique, il s’avère
nécessaire de faire le point sur certains
mythes.
Petit rappel, les programmes de forma-
tion sont d’une durée variable. La plupart
d’entre eux se situent entre 6 mois et 2
ans. C’est rapide, concentré et les cours
enseignés sont directement reliés aux
exigences du marché du travail. Ainsi, il
ne faut pas croire que les DEP sont faits
pour les élèves en difficulté ou démoti-
vés, au contraire. Réussir en formation
professionnelle implique d’être allumé,
capable d’apprendre rapidement et sur-
tout motivé par le choix d’un métier.
C’est pourquoi le choix d’un programme
qui correspond à ses intérêts et à ses ca-
pacités est primordial. Mais heureuse-
ment, du choix il y en a. Au Québec, il
existe plus de 150 programmes de forma-
tion répartis dans 21 secteurs. Ici, à la
Commission scolaire de Laval, c'est plus
d’une cinquantaine de programmes qui
sont offerts à nos élèves. Il y en a pour
tous les goûts, et pas seulement des mé-
tiers qui demandent une force physique
ou qui impliquent de se salir les mains.
Aviez-vous déjà songé à agent de
voyage, secrétaire juridique, commis-
comptable, représentant des ventes ou
fleuriste? Bref, les possibilités sont là!
La spécialité que donne le DEP offre plus
d’emprise sur le marché du travail qu’un
DES. En tant que spécialiste, le déten-
teur de DEP ne peut être remplacé par
n’importe qui. Qui demanderait à un di-
plômé du secondaire de réparer sa voiture
au lieu de faire affaire avec un mécani-
cien certifié ? De plus, près de 90% des
employeurs jugent que leurs recrues di-
plômées de la formation professionnelle
sont compétentes et ces derniers s’avè-
rent hautement satisfaits de leur rende-
ment. Et le salaire dans tout ça ? Selon
une étude réalisée en 2007, les détenteurs
d’un DEP débutaient un emploi avec un
salaire hebdomadaire moyen variant de
540 à 616 $. On parle alors d’un salaire
de départ de 28 000 $ à 32 000$ annuel-
lement.
Considérant ces faits, la formation pro-
fessionnelle s’avère un choix de premier
ordre pour certains élèves. Il convient
donc de la faire découvrir tout en s’assu-
rant d’avoir les bonnes
informations pour le
faire.
Par Catherine L’Abbé, conseillère d’orientation aux écoles Curé-Antoine-Labelle et Mont-de-la-Salle
Page 3
VRAI OU FAUX ?
1. Il n’y a pas beaucoup de choix en formation professionnelle.
2. Il est plus facile de se trouver un emploi avec un DES qu’avec un DEP.
3. La plupart des employeurs sous-estiment les compétences des diplômés de la formation profession-
nelle.
4. La formation professionnelle mène à des emplois sous-payés.
5. Les métiers de la formation professionnelle sont salissants, physiquement exigeants, et comportent
peu de responsabilités.
6. La formation professionnelle, c’est pour ceux qui ne sont pas motivés, qui n’ont pas d’ambition ou
pour ceux qui ont des difficultés d’apprentissage.
CONCOURS !
Envoyez-nous vos réponses au quiz par courriel, et courez la chance de gagner l’un de nos nombreux prix offerts par cer-
tains centres de formation professionnelle !
Concours ouvert à tous les employés de la Commission scolaire de Laval. Tirage au sort parmi tous les courriels reçus.
Mentionnez vos 6 réponses au quiz, votre nom, votre corps d’emploi et l’établissement où vous travaillez.
Envoyez le tout à : [email protected] Tirage le 16 décembre 2014 à 16 heures. BONNE CHANCE !
Page 4
Elle s’intéresse à la décoration intérieure et la
présentation visuelle!
Par Diana Boustany, Élève de 3e secondaire, École Horizon-Jeunesse, grande gagnante du concours!
Depuis mon enfance, j'ai développé des aptitudes en lien avec les produits artistiques. C'est ma passion. J'impressionne les gens
grâce à mes idées. Je voulais en apprendre plus pour voir les yeux qui brillent d'étonnement. C'est pour cela que je souhaite parti-
ciper au programme de formation Décoration intérieure et présentation visuelle. Dans les phrases qui suivent, vous verrez mes
sentiments envers ce sujet.
Tout d'abord, je vais vous parler de ma personnalité. Je suis une personne sociale et emphatique. Je sais répondre aux attentes et
en donner plus. L'inspiration ne me manque pas ! Les couleurs sont ce que je maîtrise le mieux. Je sais comment les placer, les
mélanger et les fusionner pour n'en former qu'une. Je suis une personne dont la patience et l'autonomie sont mes atouts. Je peux
être à la fois "glamour", sophistiquée, chic et fantaisiste. Je ne baisse jamais les bras. Je peux travailler en équipe, je sais garder
mon calme lors des différences de goûts ou de personnalité, car pour accrocher l'œil des curieux, il faut quelque chose d'unique et
de créatif!
Dans ce métier, l'intérêt du dessin est important. Pour ma part, le dessin est mon passe-temps. Je dessine de manière réaliste, mais
je maîtrise aussi la technique abstraite. J'ai le souci du détail, ce qui est un plus. Je veux atteindre la perfection, ce qui est une
qualité. Il faut aussi savoir comment agencer différents concepts sans détruire le sujet initial. Tous ces détails vous montrent à quel
point ce métier est fait pour moi!
Suite au concours Ma carrière se dessine en 300
mots qui s’adressait aux élèves de 3 et 4e secon-
daire des secteurs Jeunes et Adultes, plusieurs
élèves nous ont fait parvenir un texte illustrant
lequel des métiers présentés sur le site Ma carrière
se dessine.com les inspirait le plus et quels liens ils
établissaient entre ce métier et leurs intérêts et
traits de personnalité. 6 textes « coups de cœur »
ont été identifiés et les auteurs ont reçu un en-
semble cadeau Ma carrière se dessine !
La grande gagnante s’est méritée une tablette
IPad ! Nous lui avons remis ce prix lors de son
cours de français le 29 novembre dernier en com-
pagnie de son enseignante de français, Marie-
Claude Hébert. C’est elle qui lui a proposé de par-
ticiper au concours!
Merci à tous les enseignants et professionnels
ayant encouragé leurs élèves à participer!
Marie-Claude Hébert, enseignante, Diana Boustany, élève récipiendaire, Claude
Desrosiers, directeur de l’école Horizon-Jeunesse, Amélie Sincennes, conseillère
d’orientation du Service de l’éducation des adultes et de la formation profession-
nelle et Louise Lortie, présidente de la Commission scolaire de Laval.
Page 5 Dans le rôle du… jardinier-horticulteur
Lorsque vous allez à la pépinière de
votre quartier, n’est-ce pas beau de voir
toutes ces plantes et arbustes alignés en
rang dans cette magnifique serre où le
soleil pénètre et réchauffe ? Le sol
mouillé, par l’arrosage du matin, l’odeur
de la terre… Il me semble que tous nos
sens sont éveillés… Les gens qui s’occu-
pent de ces végétaux sont des jardiniers-
horticulteurs.
Nature du travail : Le jardinier-
horticulteur réalise des travaux de repro-
duction, de plantation et d’entretien des
végétaux. De plus, il interprète et conçoit
des plans d’aménagement paysager. Cela
veut dire aussi, de concevoir, réaliser et
entretenir les plates-bandes, les rocailles,
et autres éléments. De plus, le jardinier-
horticulteur s’assure d’offrir de bons
conseils
afin de
satisfaire la
clientèle.
Ce métier
demande
d’être créa-
tif, en
bonne forme physique, d’avoir des habi-
letés en communication et d’aimer le
travail manuel et le travail à l’extérieur.
Formations possibles : Diplôme
d’études professionnelles (DEP) en Hor-
ticulture et jardinerie offert notamment
au Centre de formation horticole de La-
val.
*Possibilité de parcours de continuité
DEP-DEC avec le collège Montmorency.
Pour plus d’informations visitez le site
www. inforoutefpt.org
Liens avec des disciplines
Arts : Le jardinier-horticulteur dessine
des croquis d’aménagements paysagers,
réalise des plans de jardins et doit faire
preuve d’un grand sens de l’esthétisme.
Mathématique : Des habiletés mathé-
matiques sont importantes puisque le
jardinier doit appliquer des notions de
géométrie pour calculer la relation entre
les unités de longueur et d’aire des cro-
quis qu’il dessine. De plus, les calculs
relatifs à la fertilisation et la reproduction
des végétaux sont nombreux.
Science et technologie : Le jardinier-
horticulteur doit connaître la terre et ses
caractéristiques, comme il doit, entre
autres, appliquer des pesticides et repro-
duire les végétaux selon différentes tech-
niques. Des notions relatives à la photo-
synthèse, l’osmose et la cellule ne sont
que quelques exemples de notions utili-
sées quotidiennement.
Pour en savoir plus :
Centre de formation horticole de Laval
www.cslaval.qc.ca/centrehorticole/
Comité sectoriel de main d’œuvre en
horticulture ornementale
http://horticompetences.ca/
Ma carrière se dessine: Programme
Horticulture et jardinerie
www.macarrieresedessine.com
Par Marie-France Touchet, Conseillère d’orientation au Service de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle
La nouvelle chronique « Court métrage » a
pour objectif de vous présenter une activité
orientante clé en main à réaliser avec vos
élèves. Cette fois, nous vous présentons
l’activité « Une réussite possible », tirée
du Recueil de bonnes pratiques en ap-
proche orientante, produit par l’AQISEP
en 2013.
Niveau scolaire visé :
1er cycle du secondaire
Discipline : Éthique et culture religieuse
Titre : Une réussite possible !
Durée : Une période de 75 minutes
Dimensions orientantes : Connaissance
du monde du travail et prise de décision
Compétences disciplinaires : Réfléchir
sur des questions éthiques et pratiquer le
dialogue
Les élèves font d’abord part de leurs per-
ceptions, valeurs et croyances quant à la
réussite sociale associée à plusieurs per-
sonnalités publiques, métiers et profes-
sions en répondant aux questions sui-
vantes :
Cette réussite est-elle primordiale?
Est-ce vrai qu’elle contribue au bien-être
et au bonheur?
Après un échange d’idées sur la réussite
sociale, chaque élève identifie, à l’aide
d’une liste, cinq critères représentant le
mieux sa compréhension de ce concept. Il
corrobore aussi sa perception en mention-
nant des exemples concrets de personnes
de son entourage qui répondent à ces cri-
tères. Puis, les élèves nomment des per-
sonnalités connues et ils donnent deux
raisons pour lesquelles ils pensent que ces
personnes ont réussi socialement.
En équipe, ils relèvent ensuite un avantage
et un inconvénient à pratiquer les métiers
ou professions mentionnés sur un tableau
et ils s’entendent sur ceux qui permettent
de mieux réussir socialement en justifiant
leur décision à l’aide de trois critères.
Cette activité se termine par une produc-
tion écrite individuelle exposant la concep-
tion de l’élève de la réussite sociale.
Référence : Recueil de bonnes pratiques
en approche orientante, AQISEP, 2013.
Court métrage: Une réussite possible! Par Catherine L’Abbé, Conseillère d’orientation aux écoles Curé-Antoine-Labelle et Mont-de-la-Salle
Page 6
À lire !
Mlle Charlotte
Vous souvenez-vous de Mlle
Charlotte, l’enseignante délurée
qui discutait avec sa roche? Et bien
l’auteure québécoise Dominique Demers
offre toute une série de romans mettant en
vedette ce personnage attachant, mysté-
rieux et plein d’humour! Toujours affu-
blée d’un nouveau métier, Mlle Charlotte
tentera d’amener le bonheur aux gens qui
croiseront son chemin. Elle sera tour à
tour, bibliothécaire, factrice, concierge,
entraîneuse, gouvernante et même mi-
nistre! Pas de doute qu’elle saura exercer
ces métiers avec toute l’originalité qu’on
lui connaît.
Dominique Demers,
Éditions Québec-
Amérique jeunesse
7 ans et +
À voir !
Tout pour réussir!
Saviez-vous que la formation technique
offrant les meilleures perspectives pro-
fessionnelles est le DEC en soins infir-
miers? Facile… Mais saviez-vous que la
région au Québec où il y a la plus grande
pénurie de plâtriers est la Mauricie…
moins évident! Pour répondre à toutes
les questions sur les métiers de la forma-
tion professionnelle et technique, rendez-
vous sur le site
www.toutpourreussir.com.
Pour ceux qui ne sauraient pas par où
commencer, il y a même un mini test
d’orientation pour démarrer l’exploration
des métiers.
À faire !
Portes ouvertes de la FP
Que diriez-vous de visiter les serres du
Centre de formation horticole ? Peut-être
préférez-vous rencontrer des enseignants
dans une classe de mécanique automo-
bile ou voir des élèves souder des mor-
ceaux de métal ? Tout cela sera possible
lors de la journée Portes ouvertes des
centres de formation professionnelle de
la Commission scolaire de Laval! C’est
l’occasion idéale pour les élèves et les
enseignants d’aller explorer les pro-
grammes de formation offerts dans l’un
des 8 centres et de démystifier la forma-
tion professionnelle. Un rendez-vous
incontournable pour les élèves en ques-
tionnement et le personnel curieux!
Date: 4 février 2014
Heures: 9h-15h pour les groupes sco-
laires (réservation requise) et de 15h à
20h pour tous.
Pour plus d’informations:
www.macarrieresedessine.com/prof
Je suis conseillère d’orientation à la
commission scolaire de Laval depuis en-
viron huit ans. J’adore mon travail, mais
depuis plusieurs années, j’ai une passion
très forte pour la cuisine. J'ai déjà suivi
plusieurs cours un peu n'importe où sans
jamais trouver ce que je recherchais, c’est
-à-dire les techniques de base en cuisine.
J’ai finalement décidé de m'inscrire au
DEP en cuisine à l’École hôtelière de
Laval. Cette décision n’a pas été facile,
car je ne pouvais pas me permettre de
prendre une année sabbatique et le cours
est donné uniquement à temps plein. J’ai
donc demandé à mes supérieurs de tra-
vailler trois jours par semaine et je me
suis inscrite au programme de formation
offert de soir.
Depuis trois mois, j'acquiers donc les con-
naissances et les habiletés, pour différen-
cier les techniques de cuisson appro-
priées, apprêter les denrées alimentaires,
effectuer la mise en place des potages, des
pâtes de base, des hors-d'œuvre, des
viandes, des poissons et des desserts et
d'être en mesure de pouvoir faire de belles
présentations culinaires. À la fin de ce
cours, je souhaiterais être en mesure de
démarrer ma propre compagnie de traiteur
dans le but d’offrir aux gens la possibilité
de se retrouver dans le confort de leur
domicile, entre amis ou en famille, mais
en n’ayant pas à se préoccuper de leur
repas.
Si je n'avais pas pris le risque d'essayer de
réaliser mon rêve qui m'attirait mais qui
allait me sortir de ma zone de confort, je
me serais privée de l’occasion d’ap-
prendre quelque chose qui me tient vrai-
ment à cœur, de rencontrer des nouvelles
personnes qui partagent les mêmes inté-
rêts que moi et surtout, je me serais privée
de développer une passion qui me sera
très utile dans la vie de tous les jours. Je
voudrais dire à ceux et celles qui songent
à faire le saut d'écouter leur petite voix
intérieure et de s'accrocher à leurs désirs.
On ne soupçonne pas tout ce que cette
nouvelle expérience peut nous apporter !
Conseillère d’orientation le jour et élève à
l’École hôtelière de Laval le soir ! Par Valérie Ouimet, Conseillère d’orientation à l’École d’éducation internationale de Laval et élève au DEP en Cuisine