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La formation professionnelle en vedette! Décembre 2013 Volume 2, No 2 Dans ce numéro : En vedee: Patrice Demers 2 Quiz sur la formaon profes- sionnelle et concours ! 3 Ma carrière s’écrit en 300 mots ! 4 Dans le rôle du jardinier- horculteur 5 Court métrage: Une réussite possible ! 5 Conseillère d’orientaon le jour et élève à l’École hôtelière de Laval le soir ! 6 RÉDACTION Catherine L’Abbé, c.o. Valérie Ouimet, c.o. Amélie Sincennes, c.o. Marie-France Touchet, c.o. Vous désirez écrire un article, partager un projet , participer à notre concours ? Écrivez-nous : [email protected] Lorsque vous demandez aux enfants ce qu’ils veulent faire plus tard, vous trou- verez abondamment de réponses telles que policier, vétérinaire, infirmier ou avocat. D’autres réponses plus farfelues ressortiront peut-être, comme magicien, astronaute, entraîneur de chiens savants ou le typique joueur d’hockey. Rarement les enfants et les adolescents répondront à la question en nommant des métiers tels que mécanicien industriel, arboriculteur, soudeur ou agent de voyages. Souvent méconnues de nos jeunes, les formations professionnelles n’ont rien à envier aux formations techniques ou universitaires. En effet, elles offrent de belles perspec- tives d’emploi, des salaires respectables, des tâches variées et stimulantes, etc. C’est pourquoi les jeunes et moins jeunes ont tout intérêt à les découvrir. De plus, cette voie de formation souvent méconnue et dévalorisée peut constituer un chemin favorisant la persévérance scolaire pour nos élèves curieux, manuels et qui ont besoin de concret. Qui plus est, ce parcours n’est pas une fin en soi et permet, à certaines conditions, de pour- suivre au cégep ou à l’université si l’élève le souhaite! Pourquoi donc ne pas s’y intéresser et se familiariser avec ce parcours qui gagne à être connu! Dans ce numéro du journal L’approche orientante sous les projecteurs, nous sou- haitions dédier ces quelques pages à la formation professionnelle afin de la faire connaître et ainsi former les intervenants du milieu scolaire à la faire découvrir à leurs élèves. Saviez-vous qu’un site Internet, récem- ment revampé, est dédié à la formation professionnelle de la Commission sco- laire de Laval ? Une section grand public décrit les programmes de formation, pro- pose des vidéos pour chacun d’eux et offre de l’information pertinente. La sec- tion Conseillers et enseignants, quant à elle, s’adresse aux intervenants scolaires souhaitant faire découvrir différentes carrières à travers des activités pédago- giques. Du matériel clé en main y est proposé, tant pour le enseignants du pri- maire, du secondaire et de l’éducation des adultes. Une adresse à visiter! Dans ce numéro du journal, vous décou- vrirez des élèves et diplômés en vedette, des témoignages, des activités vécues en classe et même un quiz autour de ce thème. Bonne lecture et surtout, n’ou- bliez pas de participer à notre concours en page 3 du journal!

La formation professionnelle en vedette! · 2013. 12. 11. · Quiz sur les mythes et réalités au sujet de la formation professionnelle Rétablissons les faits! Certains préjugés

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Page 1: La formation professionnelle en vedette! · 2013. 12. 11. · Quiz sur les mythes et réalités au sujet de la formation professionnelle Rétablissons les faits! Certains préjugés

La formation

professionnelle en vedette!

Décembre 2013 Volume 2, No 2

Dans ce numéro :

En vedette: Patrice Demers 2

Quiz sur la formation profes-

sionnelle et concours !

3

Ma carrière s’écrit en 300

mots !

4

Dans le rôle du jardinier-

horticulteur

5

Court métrage: Une réussite

possible !

5

Conseillère d’orientation le

jour et élève à l’École

hôtelière de Laval le soir !

6

RÉDACTION

Catherine L’Abbé, c.o.

Valérie Ouimet, c.o.

Amélie Sincennes, c.o.

Marie-France Touchet, c.o.

Vous désirez écrire un article, partager un projet ,

participer à notre concours ?

Écrivez-nous :

[email protected]

Lorsque vous demandez aux enfants ce

qu’ils veulent faire plus tard, vous trou-

verez abondamment de réponses telles

que policier, vétérinaire, infirmier ou

avocat. D’autres réponses plus farfelues

ressortiront peut-être, comme magicien,

astronaute, entraîneur de chiens savants

ou le typique joueur d’hockey. Rarement

les enfants et les adolescents répondront à

la question en nommant des métiers tels

que mécanicien industriel, arboriculteur,

soudeur ou agent de voyages. Souvent

méconnues de nos jeunes, les formations

professionnelles n’ont rien à envier aux

formations techniques ou universitaires.

En effet, elles offrent de belles perspec-

tives d’emploi, des salaires respectables,

des tâches variées et stimulantes, etc.

C’est pourquoi les jeunes et moins jeunes

ont tout intérêt à les découvrir.

De plus, cette voie de formation souvent

méconnue et dévalorisée peut constituer

un chemin favorisant la persévérance

scolaire pour nos élèves curieux, manuels

et qui ont besoin de concret. Qui plus est,

ce parcours n’est pas une fin en soi et

permet, à certaines conditions, de pour-

suivre au cégep ou à l’université si

l’élève le souhaite! Pourquoi donc ne pas

s’y intéresser et se familiariser avec ce

parcours qui gagne à être connu!

Dans ce numéro du journal L’approche

orientante sous les projecteurs, nous sou-

haitions dédier ces quelques pages à la

formation professionnelle afin de la faire

connaître et ainsi former les intervenants

du milieu scolaire à la faire découvrir à

leurs élèves.

Saviez-vous qu’un site Internet, récem-

ment revampé, est dédié à la formation

professionnelle de la Commission sco-

laire de Laval ? Une section grand public

décrit les programmes de formation, pro-

pose des vidéos pour chacun d’eux et

offre de l’information pertinente. La sec-

tion Conseillers et enseignants, quant à

elle, s’adresse aux intervenants scolaires

souhaitant faire découvrir différentes

carrières à travers des activités pédago-

giques. Du matériel clé en main y est

proposé, tant pour le enseignants du pri-

maire, du secondaire et de l’éducation

des adultes. Une adresse à visiter!

Dans ce numéro du journal, vous décou-

vrirez des élèves et diplômés en vedette,

des témoignages, des activités vécues en

classe et même un quiz autour de ce

thème. Bonne lecture et surtout, n’ou-

bliez pas de participer à notre concours

en page 3 du journal!

Page 2: La formation professionnelle en vedette! · 2013. 12. 11. · Quiz sur les mythes et réalités au sujet de la formation professionnelle Rétablissons les faits! Certains préjugés

J’ai récemment eu la chance de rencon-

trer un double diplômé de l’École hôte-

lière de Laval: le pâtissier, restaurateur et

animateur à la télévision Patrice Demers!

Patrice, quel a été ton parcours sco-

laire ?

Après avoir complété mon primaire à

Montréal, j’ai étudié dans une école pri-

vée de Laval. Je réussissais bien et j’ai-

mais l’école. Je me suis dirigé au cégep

un peu par défaut, comme tout le monde,

et j’y ai complété un diplôme en sciences

humaines, profil administration, sans

vraiment savoir ce que je voulais faire

plus tard. En raison d’un intérêt pour la

psychologie, je me suis inscrit dans ce

programme universitaire. Après la pre-

mière journée dans ce programme, j’ai

annulé mon inscription puisque je ne me

sentais pas à ma place et que plutôt que

d’écouter, je rêvais au prochain souper

que j’allais cuisiner! J’ai songé à mes

intérêts et mes passions et je me suis ins-

crit à l’École hôtelière de Laval. Dès le

premier jour, c’était clair! J’étais à ma

place, j’avais trouvé ma passion! J’y suis

resté deux année et j’y ai complété le

DEP en pâtisserie, puis le DEP en cui-

sine.

Quelles sont les expériences dont tu as

bénéficié et qui ont favorisé ton choix

de carrière?

Au secondaire, nous avions des journées

carrières où des anciens de notre école

secondaire venaient témoigner et présen-

ter leur métier. Ça m’a permis de réaliser

que plusieurs n’avaient pas un parcours

linéaire et qu’on avait le droit de se trom-

per. Aussi, puisque ce sont des jeunes,

des modèles qui ont étudié dans les

mêmes murs que toi, c’est très parlant!

Quelles sont les notions académiques

essentielles en pâtisserie et en cuisine?

Le calcul! Les jeunes diplômés ne réali-

sent souvent pas à quel point les produits

croisés (règle de 3) font partie de notre

quotidien! Que ce soit pour multiplier

une recette ou calculer le coût de produc-

tion, c’est la base! De plus, des notions

de sciences sont très importantes. La chi-

mie des aliments me passionne et me

permet de créer des recettes et d’éviter

plusieurs erreurs!

Qu’est-ce qui t’a amené à faire de la

télévision ?

Adolescent, j’avais une passion dévo-

rante pour la magie. Je faisais des tours

lors de fêtes d’enfants, j’ai fait des presta-

tions dans le milieu corporatif alors j’ai

toujours aimé travailler avec les gens et

expliquer des notions. Toutefois, je

n’avais pas comme objectif de faire de la

télévision et à vrai dire, je ne me consi-

dère toujours pas comme un animateur

mais bien un pâtissier! Par contre, suite à

l’ouverture de mon premier restaurant,

j’ai été invité aux côté de Josée Di Stasio

puis Ricardo et on m’a apprécié. Avec

ces expériences, combinées à une impli-

cation dans la Tablée des chefs, un projet

d’émission à Canal Vie s’est dessiné.

Puis, cinq saisons de l’émission Les des-

serts de Patrice ont été tournées! La 4e

saison est d’ailleurs en ondes à Canal

Vie !

Qu’est-ce qui te passionne dans ce do-

maine?

Le fait d’apprendre tous les jours! J’ai eu

la chance dans mes 15 années de carrière

de travailler comme pâtissier, cuisinier,

d’être co-propriétaire de restaurants,

d’animer à la télé, d’écrire des livres de

recettes et d’autres défis sont à venir!

Une pâtisserie-boutique ouvrira ses

portes cet hiver. Un concept très urbain,

avec des places assises, puis également

des soirées avec repas, desserts et bar à

vins puis des cours de pâtisserie et de

sommellerie pour le grand public. Bref,

on peut facilement se renouveler en cui-

sine et en pâtisserie! À part la restaura-

tion, il y a l’hôtellerie, les services de

traiteur, la création de recettes, le sty-

lisme culinaire. C’est un domaine riche

en apprentissages!

Aurais-tu un message à lancer aux en-

seignants du primaire et du secon-

daire ?

D’ouvrir la porte de leur classe à des tra-

vailleurs variés, issus de divers horizons

et ayant complété différentes formations.

Certains qui ont bien réussi, d’autres qui

ont rencontré des embûches… Car ça

arrive de tomber, de se relever, puis choi-

sir un autre chemin qui nous mène au

succès!

Inspirant ce Patrice Demers!

Livre Les desserts de Patrice, 2012, Les

éditions de l’Homme.

Par Amélie Sincennes, conseillère d’orientation au Service de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle

Page 2 En vedette: Patrice Demers, pâtissier,

animateur télé et double diplômé de l’École

hôtelière de Laval !

Patrice Demers

Trop souvent, l’équation « bons ré-

sultats scolaires = université » est la

norme. Pourtant, ça peut faire en

sorte qu’un individu passe à côté

d’une passion car tout ne s’en-

seigne pas à l’université!

Page 3: La formation professionnelle en vedette! · 2013. 12. 11. · Quiz sur les mythes et réalités au sujet de la formation professionnelle Rétablissons les faits! Certains préjugés

Quiz sur les mythes et réalités au sujet de la

formation professionnelle

Rétablissons les

faits! Certains préjugés ont la vie dure. En par-

ticulier en ce qui concerne la formation

professionnelle. De fausses croyances

circulent dans nos écoles ou à l’extérieur

et dressent parfois un portrait négatif de

ce qu’est en réalité la FP. Considérant

que dans les années à venir, près de 60%

des nouveaux emplois au Québec seront

comblés par des diplômés en formation

professionnelle et technique, il s’avère

nécessaire de faire le point sur certains

mythes.

Petit rappel, les programmes de forma-

tion sont d’une durée variable. La plupart

d’entre eux se situent entre 6 mois et 2

ans. C’est rapide, concentré et les cours

enseignés sont directement reliés aux

exigences du marché du travail. Ainsi, il

ne faut pas croire que les DEP sont faits

pour les élèves en difficulté ou démoti-

vés, au contraire. Réussir en formation

professionnelle implique d’être allumé,

capable d’apprendre rapidement et sur-

tout motivé par le choix d’un métier.

C’est pourquoi le choix d’un programme

qui correspond à ses intérêts et à ses ca-

pacités est primordial. Mais heureuse-

ment, du choix il y en a. Au Québec, il

existe plus de 150 programmes de forma-

tion répartis dans 21 secteurs. Ici, à la

Commission scolaire de Laval, c'est plus

d’une cinquantaine de programmes qui

sont offerts à nos élèves. Il y en a pour

tous les goûts, et pas seulement des mé-

tiers qui demandent une force physique

ou qui impliquent de se salir les mains.

Aviez-vous déjà songé à agent de

voyage, secrétaire juridique, commis-

comptable, représentant des ventes ou

fleuriste? Bref, les possibilités sont là!

La spécialité que donne le DEP offre plus

d’emprise sur le marché du travail qu’un

DES. En tant que spécialiste, le déten-

teur de DEP ne peut être remplacé par

n’importe qui. Qui demanderait à un di-

plômé du secondaire de réparer sa voiture

au lieu de faire affaire avec un mécani-

cien certifié ? De plus, près de 90% des

employeurs jugent que leurs recrues di-

plômées de la formation professionnelle

sont compétentes et ces derniers s’avè-

rent hautement satisfaits de leur rende-

ment. Et le salaire dans tout ça ? Selon

une étude réalisée en 2007, les détenteurs

d’un DEP débutaient un emploi avec un

salaire hebdomadaire moyen variant de

540 à 616 $. On parle alors d’un salaire

de départ de 28 000 $ à 32 000$ annuel-

lement.

Considérant ces faits, la formation pro-

fessionnelle s’avère un choix de premier

ordre pour certains élèves. Il convient

donc de la faire découvrir tout en s’assu-

rant d’avoir les bonnes

informations pour le

faire.

Par Catherine L’Abbé, conseillère d’orientation aux écoles Curé-Antoine-Labelle et Mont-de-la-Salle

Page 3

VRAI OU FAUX ?

1. Il n’y a pas beaucoup de choix en formation professionnelle.

2. Il est plus facile de se trouver un emploi avec un DES qu’avec un DEP.

3. La plupart des employeurs sous-estiment les compétences des diplômés de la formation profession-

nelle.

4. La formation professionnelle mène à des emplois sous-payés.

5. Les métiers de la formation professionnelle sont salissants, physiquement exigeants, et comportent

peu de responsabilités.

6. La formation professionnelle, c’est pour ceux qui ne sont pas motivés, qui n’ont pas d’ambition ou

pour ceux qui ont des difficultés d’apprentissage.

CONCOURS !

Envoyez-nous vos réponses au quiz par courriel, et courez la chance de gagner l’un de nos nombreux prix offerts par cer-

tains centres de formation professionnelle !

Concours ouvert à tous les employés de la Commission scolaire de Laval. Tirage au sort parmi tous les courriels reçus.

Mentionnez vos 6 réponses au quiz, votre nom, votre corps d’emploi et l’établissement où vous travaillez.

Envoyez le tout à : [email protected] Tirage le 16 décembre 2014 à 16 heures. BONNE CHANCE !

Page 4: La formation professionnelle en vedette! · 2013. 12. 11. · Quiz sur les mythes et réalités au sujet de la formation professionnelle Rétablissons les faits! Certains préjugés

Page 4

Elle s’intéresse à la décoration intérieure et la

présentation visuelle!

Par Diana Boustany, Élève de 3e secondaire, École Horizon-Jeunesse, grande gagnante du concours!

Depuis mon enfance, j'ai développé des aptitudes en lien avec les produits artistiques. C'est ma passion. J'impressionne les gens

grâce à mes idées. Je voulais en apprendre plus pour voir les yeux qui brillent d'étonnement. C'est pour cela que je souhaite parti-

ciper au programme de formation Décoration intérieure et présentation visuelle. Dans les phrases qui suivent, vous verrez mes

sentiments envers ce sujet.

Tout d'abord, je vais vous parler de ma personnalité. Je suis une personne sociale et emphatique. Je sais répondre aux attentes et

en donner plus. L'inspiration ne me manque pas ! Les couleurs sont ce que je maîtrise le mieux. Je sais comment les placer, les

mélanger et les fusionner pour n'en former qu'une. Je suis une personne dont la patience et l'autonomie sont mes atouts. Je peux

être à la fois "glamour", sophistiquée, chic et fantaisiste. Je ne baisse jamais les bras. Je peux travailler en équipe, je sais garder

mon calme lors des différences de goûts ou de personnalité, car pour accrocher l'œil des curieux, il faut quelque chose d'unique et

de créatif!

Dans ce métier, l'intérêt du dessin est important. Pour ma part, le dessin est mon passe-temps. Je dessine de manière réaliste, mais

je maîtrise aussi la technique abstraite. J'ai le souci du détail, ce qui est un plus. Je veux atteindre la perfection, ce qui est une

qualité. Il faut aussi savoir comment agencer différents concepts sans détruire le sujet initial. Tous ces détails vous montrent à quel

point ce métier est fait pour moi!

Suite au concours Ma carrière se dessine en 300

mots qui s’adressait aux élèves de 3 et 4e secon-

daire des secteurs Jeunes et Adultes, plusieurs

élèves nous ont fait parvenir un texte illustrant

lequel des métiers présentés sur le site Ma carrière

se dessine.com les inspirait le plus et quels liens ils

établissaient entre ce métier et leurs intérêts et

traits de personnalité. 6 textes « coups de cœur »

ont été identifiés et les auteurs ont reçu un en-

semble cadeau Ma carrière se dessine !

La grande gagnante s’est méritée une tablette

IPad ! Nous lui avons remis ce prix lors de son

cours de français le 29 novembre dernier en com-

pagnie de son enseignante de français, Marie-

Claude Hébert. C’est elle qui lui a proposé de par-

ticiper au concours!

Merci à tous les enseignants et professionnels

ayant encouragé leurs élèves à participer!

Marie-Claude Hébert, enseignante, Diana Boustany, élève récipiendaire, Claude

Desrosiers, directeur de l’école Horizon-Jeunesse, Amélie Sincennes, conseillère

d’orientation du Service de l’éducation des adultes et de la formation profession-

nelle et Louise Lortie, présidente de la Commission scolaire de Laval.

Page 5: La formation professionnelle en vedette! · 2013. 12. 11. · Quiz sur les mythes et réalités au sujet de la formation professionnelle Rétablissons les faits! Certains préjugés

Page 5 Dans le rôle du… jardinier-horticulteur

Lorsque vous allez à la pépinière de

votre quartier, n’est-ce pas beau de voir

toutes ces plantes et arbustes alignés en

rang dans cette magnifique serre où le

soleil pénètre et réchauffe ? Le sol

mouillé, par l’arrosage du matin, l’odeur

de la terre… Il me semble que tous nos

sens sont éveillés… Les gens qui s’occu-

pent de ces végétaux sont des jardiniers-

horticulteurs.

Nature du travail : Le jardinier-

horticulteur réalise des travaux de repro-

duction, de plantation et d’entretien des

végétaux. De plus, il interprète et conçoit

des plans d’aménagement paysager. Cela

veut dire aussi, de concevoir, réaliser et

entretenir les plates-bandes, les rocailles,

et autres éléments. De plus, le jardinier-

horticulteur s’assure d’offrir de bons

conseils

afin de

satisfaire la

clientèle.

Ce métier

demande

d’être créa-

tif, en

bonne forme physique, d’avoir des habi-

letés en communication et d’aimer le

travail manuel et le travail à l’extérieur.

Formations possibles : Diplôme

d’études professionnelles (DEP) en Hor-

ticulture et jardinerie offert notamment

au Centre de formation horticole de La-

val.

*Possibilité de parcours de continuité

DEP-DEC avec le collège Montmorency.

Pour plus d’informations visitez le site

www. inforoutefpt.org

Liens avec des disciplines

Arts : Le jardinier-horticulteur dessine

des croquis d’aménagements paysagers,

réalise des plans de jardins et doit faire

preuve d’un grand sens de l’esthétisme.

Mathématique : Des habiletés mathé-

matiques sont importantes puisque le

jardinier doit appliquer des notions de

géométrie pour calculer la relation entre

les unités de longueur et d’aire des cro-

quis qu’il dessine. De plus, les calculs

relatifs à la fertilisation et la reproduction

des végétaux sont nombreux.

Science et technologie : Le jardinier-

horticulteur doit connaître la terre et ses

caractéristiques, comme il doit, entre

autres, appliquer des pesticides et repro-

duire les végétaux selon différentes tech-

niques. Des notions relatives à la photo-

synthèse, l’osmose et la cellule ne sont

que quelques exemples de notions utili-

sées quotidiennement.

Pour en savoir plus :

Centre de formation horticole de Laval

www.cslaval.qc.ca/centrehorticole/

Comité sectoriel de main d’œuvre en

horticulture ornementale

http://horticompetences.ca/

Ma carrière se dessine: Programme

Horticulture et jardinerie

www.macarrieresedessine.com

Par Marie-France Touchet, Conseillère d’orientation au Service de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle

La nouvelle chronique « Court métrage » a

pour objectif de vous présenter une activité

orientante clé en main à réaliser avec vos

élèves. Cette fois, nous vous présentons

l’activité « Une réussite possible », tirée

du Recueil de bonnes pratiques en ap-

proche orientante, produit par l’AQISEP

en 2013.

Niveau scolaire visé :

1er cycle du secondaire

Discipline : Éthique et culture religieuse

Titre : Une réussite possible !

Durée : Une période de 75 minutes

Dimensions orientantes : Connaissance

du monde du travail et prise de décision

Compétences disciplinaires : Réfléchir

sur des questions éthiques et pratiquer le

dialogue

Les élèves font d’abord part de leurs per-

ceptions, valeurs et croyances quant à la

réussite sociale associée à plusieurs per-

sonnalités publiques, métiers et profes-

sions en répondant aux questions sui-

vantes :

Cette réussite est-elle primordiale?

Est-ce vrai qu’elle contribue au bien-être

et au bonheur?

Après un échange d’idées sur la réussite

sociale, chaque élève identifie, à l’aide

d’une liste, cinq critères représentant le

mieux sa compréhension de ce concept. Il

corrobore aussi sa perception en mention-

nant des exemples concrets de personnes

de son entourage qui répondent à ces cri-

tères. Puis, les élèves nomment des per-

sonnalités connues et ils donnent deux

raisons pour lesquelles ils pensent que ces

personnes ont réussi socialement.

En équipe, ils relèvent ensuite un avantage

et un inconvénient à pratiquer les métiers

ou professions mentionnés sur un tableau

et ils s’entendent sur ceux qui permettent

de mieux réussir socialement en justifiant

leur décision à l’aide de trois critères.

Cette activité se termine par une produc-

tion écrite individuelle exposant la concep-

tion de l’élève de la réussite sociale.

Référence : Recueil de bonnes pratiques

en approche orientante, AQISEP, 2013.

Court métrage: Une réussite possible! Par Catherine L’Abbé, Conseillère d’orientation aux écoles Curé-Antoine-Labelle et Mont-de-la-Salle

Page 6: La formation professionnelle en vedette! · 2013. 12. 11. · Quiz sur les mythes et réalités au sujet de la formation professionnelle Rétablissons les faits! Certains préjugés

Page 6

À lire !

Mlle Charlotte

Vous souvenez-vous de Mlle

Charlotte, l’enseignante délurée

qui discutait avec sa roche? Et bien

l’auteure québécoise Dominique Demers

offre toute une série de romans mettant en

vedette ce personnage attachant, mysté-

rieux et plein d’humour! Toujours affu-

blée d’un nouveau métier, Mlle Charlotte

tentera d’amener le bonheur aux gens qui

croiseront son chemin. Elle sera tour à

tour, bibliothécaire, factrice, concierge,

entraîneuse, gouvernante et même mi-

nistre! Pas de doute qu’elle saura exercer

ces métiers avec toute l’originalité qu’on

lui connaît.

Dominique Demers,

Éditions Québec-

Amérique jeunesse

7 ans et +

À voir !

Tout pour réussir!

Saviez-vous que la formation technique

offrant les meilleures perspectives pro-

fessionnelles est le DEC en soins infir-

miers? Facile… Mais saviez-vous que la

région au Québec où il y a la plus grande

pénurie de plâtriers est la Mauricie…

moins évident! Pour répondre à toutes

les questions sur les métiers de la forma-

tion professionnelle et technique, rendez-

vous sur le site

www.toutpourreussir.com.

Pour ceux qui ne sauraient pas par où

commencer, il y a même un mini test

d’orientation pour démarrer l’exploration

des métiers.

À faire !

Portes ouvertes de la FP

Que diriez-vous de visiter les serres du

Centre de formation horticole ? Peut-être

préférez-vous rencontrer des enseignants

dans une classe de mécanique automo-

bile ou voir des élèves souder des mor-

ceaux de métal ? Tout cela sera possible

lors de la journée Portes ouvertes des

centres de formation professionnelle de

la Commission scolaire de Laval! C’est

l’occasion idéale pour les élèves et les

enseignants d’aller explorer les pro-

grammes de formation offerts dans l’un

des 8 centres et de démystifier la forma-

tion professionnelle. Un rendez-vous

incontournable pour les élèves en ques-

tionnement et le personnel curieux!

Date: 4 février 2014

Heures: 9h-15h pour les groupes sco-

laires (réservation requise) et de 15h à

20h pour tous.

Pour plus d’informations:

www.macarrieresedessine.com/prof

Je suis conseillère d’orientation à la

commission scolaire de Laval depuis en-

viron huit ans. J’adore mon travail, mais

depuis plusieurs années, j’ai une passion

très forte pour la cuisine. J'ai déjà suivi

plusieurs cours un peu n'importe où sans

jamais trouver ce que je recherchais, c’est

-à-dire les techniques de base en cuisine.

J’ai finalement décidé de m'inscrire au

DEP en cuisine à l’École hôtelière de

Laval. Cette décision n’a pas été facile,

car je ne pouvais pas me permettre de

prendre une année sabbatique et le cours

est donné uniquement à temps plein. J’ai

donc demandé à mes supérieurs de tra-

vailler trois jours par semaine et je me

suis inscrite au programme de formation

offert de soir.

Depuis trois mois, j'acquiers donc les con-

naissances et les habiletés, pour différen-

cier les techniques de cuisson appro-

priées, apprêter les denrées alimentaires,

effectuer la mise en place des potages, des

pâtes de base, des hors-d'œuvre, des

viandes, des poissons et des desserts et

d'être en mesure de pouvoir faire de belles

présentations culinaires. À la fin de ce

cours, je souhaiterais être en mesure de

démarrer ma propre compagnie de traiteur

dans le but d’offrir aux gens la possibilité

de se retrouver dans le confort de leur

domicile, entre amis ou en famille, mais

en n’ayant pas à se préoccuper de leur

repas.

Si je n'avais pas pris le risque d'essayer de

réaliser mon rêve qui m'attirait mais qui

allait me sortir de ma zone de confort, je

me serais privée de l’occasion d’ap-

prendre quelque chose qui me tient vrai-

ment à cœur, de rencontrer des nouvelles

personnes qui partagent les mêmes inté-

rêts que moi et surtout, je me serais privée

de développer une passion qui me sera

très utile dans la vie de tous les jours. Je

voudrais dire à ceux et celles qui songent

à faire le saut d'écouter leur petite voix

intérieure et de s'accrocher à leurs désirs.

On ne soupçonne pas tout ce que cette

nouvelle expérience peut nous apporter !

Conseillère d’orientation le jour et élève à

l’École hôtelière de Laval le soir ! Par Valérie Ouimet, Conseillère d’orientation à l’École d’éducation internationale de Laval et élève au DEP en Cuisine