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LE JOURNAL DU FESTIVAL DES LYCéENS ET DES APPRENTIS • VENDREDI 13 MAI 2011 la Gazette FLASH Evan Roth et les Laser- Knuckles Le génie américain révolutionne le festival et nous enchante avec son concept artistique mêlant lumière et nature ! P. 7 TEMOIGNAGE “I Scream” Les quatre landais qui ont enflammé la scène du Rocher 1200 de leur acid rock funk nous livrent ici leurs impressions sur le Festival. P. 4 CULTURE La déferlante japonaise Ou pourquoi la France est le premier pays consommateur de mangas et autres japonaiseries en Europe. P. 6 AMBIANCE Spécial Drague Vous saurez comment réagir aux possibles avances des festivaliers, ou comment trouver la meilleure approche pour votre prochaine conquête : belle journée non ? P. 3 Les festivités se poursuivent. Rythmé par les aléas d’une météo capricieuse, tantôt automnale, tantôt estivale, l’ambiance a déjà atteint hier son paroxysme. Les élèves ont débarqué, des projets plein leurs valises, portés par une envie commune de passer deux jours inoubliables. Chacun apportant son grain de folie à l’événement pour que l’ambiance décolle au plus vite. Chose faite en quelques minutes grâce à la cérémonie d’ouverture qui a électrisé cette manifestation dès le show de break dance du groupe Raf Crew. Au festival, chaque heure, chaque minute apporte son lot de surprises, on va de chapiteau en chapiteau, de découverte en découverte. C’est de là que s’enchaînent les regards, les sourires, les rencontres et les échanges. Ainsi se crée un véritable réseau social : un facebook réel ! Texte : Tifany, Wafae, Lise, lycée Marguerite-Flhol (47) ; Soraya , lycée Georges- Leygues (47) ; Maxence, lycée des Graves (33) Le théâtre de la créativité Le bonheur est dans le parc

La Gazette Du Vendredi

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Le journaL du festivaL des Lycéens et des apprentis • vendredi 13 mai 2011

la Gazette

flash

Evan Roth et les Laser-KnucklesLe génie américain révolutionne le festival et nous enchante avec son concept artistique mêlant lumière et nature !

P. 7

temoignage

“I Scream”Les quatre landais qui ont enflammé la scène du Rocher 1200 de leur acid rock funk nous livrent ici leurs impressions sur le Festival.

P. 4

culture

La déferlante japonaiseOu pourquoi la France est le premier pays consommateur de mangas et autres japonaiseries en Europe.

P. 6

ambiance

Spécial DragueVous saurez comment réagir aux possibles avances des festivaliers, ou comment trouver la meilleure approche pour votre prochaine conquête : belle journée non ?

P. 3

Les festivités se poursuivent. rythmé par les aléas d’une météo capricieuse, tantôt automnale, tantôt estivale, l’ambiance a déjà atteint hier son paroxysme. Les élèves ont débarqué, des projets plein leurs valises, portés par une envie commune de passer deux jours inoubliables. chacun apportant son grain de folie à l’événement pour que l’ambiance décolle au plus vite. chose faite en quelques minutes grâce à la cérémonie d’ouverture qui a électrisé cette manifestation dès le show de break

dance du groupe raf crew. au festival, chaque heure, chaque minute apporte son lot de surprises, on va de chapiteau en chapiteau, de découverte en découverte. c’est de là que s’enchaînent les regards, les sourires, les rencontres et les échanges. ainsi se crée un véritable réseau social : un facebook réel !texte : tifany, Wafae, Lise, lycée marguerite-flhol (47) ; soraya , lycée Georges-Leygues (47) ; maxence, lycée des Graves (33)

le théâtre de la créativité

Le bonheur est dans le parc

L a Ga ze t te Le journaL du festivaL des Lycéens et des apprentis2

Des lycéens de Jean-Moulin, Langon (40) : “C’était vraiment une cérémonie d’ouverture géniale ! Le seul souci, c’est que les personnes du fond ne voyaient pas grand-chose et ça, c’est vraiment dommage. En plus on présente un projet de danse hip-hop, alors voir des danseurs professionnels de ce talent, c’est toujours génial !”

Marie, lycée Haute-Vue (64), à propos des Raf Crew : “Ils ont un super niveau, on voit tout de suite que ce sont des professionnels.”

Pauline, lycée Marthe-Saint-Front (24) : “C’était génial, vraiment magique, des étoiles dans les yeux.”

Luna, lycée Georges-Leygues (47) : “C’était impressionnant, j’ai beaucoup apprécié.”

Mathilde, lycée Marguerite-Filhol (47) : “Très bon spectacle, vraiment dommage que tout le monde n’ait pas pu en profiter car certains ne voyaient pas bien.”

texte : claire, lycée villa-pia (64) et sarah, lycée elie-faure (33). photos : naomi, lycée sainte-elisabeth (40)

Raf Crew et les lycéens : réactions à chaudLes danseurs de Raf Crew (Paris) se sont produits hier matin à la cérémonie d’ouverture pour le plus grand plaisir des lycéens. A l’issue du spectacle, les artistes transpirants d’effort (et torse nu !) nous ont accordé une interview à chaud. Les lycéens nous ont aussi donné leurs réactions.

9 h 30, hier matin. Tout le monde se donne rendez-vous dans le pavillon aquitain pour la cérémonie d’ouverture. Les lycéens ont d’abord patienté avec une musique hard-rock qui garantissait une ambiance surchauffée et ils ont écouté les discours des élus. “C’est un jour de fête”, a déclaré Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine. Puis, le spectacle commence avec le célèbre groupe de danse Raf Crew, un collectif de danse hip hop, champion du monde en 2009. Sur scène, les danseurs emportent le public au travers de mouvements saccadés. Dans la salle, les festivaliers sont déchaînés : ils acclament les artistes, certains grimpent sur les épaules des plus grands et d’autres crient pour encourager les danseurs. C’est l’euphorie sous le chapiteau.texte : emma, lycée villa-pia (64). photos : pauline, lycée pré-de-cordy (24)

inauguration

Une cérémonie d’ouverture survoltée

PolitiqueRaf Crew : “C’est une ambiance magnifique ! Si le Festival avait existé dans notre lycée, on n’aurait pas hésité à y participer ! Cette bonne humeur, c’est vraiment l’occasion d’échanger et de donner une autre image des jeunes. On partage, on s’amuse... Nous, on appelle ça le « pouvoir du moment présent ». Il faut en profiter, sachant que tous les jeunes n’ont pas la chance d’avoir ce genre de manifestation dans leur région !”

“C’est un vrai moment de bonheur”

Hier matin, Alain Rousset, le président du Conseil régional, inaugurait le Festival. Après un détour par le pôle radio, il a accepté de répondre à nos questions.

Êtes-vous heureux d’être ici aujourd’hui, que représente pour vous le Festival?Heureux, oui. Massivement oui ! Ce festi-val est important, la Région ne sert pas seu-lement à bâtir et à équiper les lycées. On construit aussi des jeunes et des personna-lités. C’est un moment de création. Le rôle des pouvoirs publics est d’aider à la créati-vité. C’est une vraie manifestation de bon-heur et de respect, on voit des choses ma-gnifiques. Tout le monde se souvient de ses années lycée ! (sourire)Que pensez-vous des projets de cette 12e édition?Je les découvre. Je viens de voir une pièce sur l’amour, très sympa. Hier soir, j’ai assis-té à un concert à partir d’ustensiles de cui-sine qui était génialissime. Il reste un jour et demi de création et j’attends avec impa-tience de découvrir ça.87 % des festivaliers interrogés ne vous connaissent pas, y a t-il un désintérêt des jeunes pour la politique ?Non, le président de Région ne peut pas avoir la même proximité vis-à-vis des ci-toyens qu’un maire. Je n’oblige pas les en-seignants à dire à leurs élèves : “le président du Conseil régional s’appelle Alain Rousset, il est magique et merveilleux !” (rires). Je n’en suis pas là. Mais j’ai quand même ga-gné les élections avec 58 %, c’était pas mal.Les jeunes du Festival sont de futurs élec-teurs potentiels, êtes-vous en campagne aujourd’hui ?Je suis toujours en campagne ! (rires) Quand vous avez une responsabilité publique et que vous voulez construire une politique, il faut aller vers les autres. Sait-on pour qui va voter Alain Rousset aux primaires socialistes ?Cette année, plutôt pour un homme…

texte : maxence, lycée des Graves (33). photo : charly, lycée magendie (33)

Le journaL du festivaL des Lycéens et des apprentis L a Ga ze t te 3

J'ai teste Pour vous

Des lycéens aux doigts de fées

Nouveauté au Festival : les fées du zen nous proposent un service de relaxation où mas-sages et zénitude sont les seuls mots d'ordre. Une musique douce et une odeur d'encens nous mettent dans l'ambiance dès notre ar-rivée. Les “apprentis-masseurs”, six filles et trois garçons, très amicaux et agréables, se lancent dans un massage du dos en utilisant différentes méthodes. Ils passent ensuite à la tête pour finir en beauté avec les mains, tout cela dans une ambiance de détente totale.Petit conseil de la rédaction : pour se re-mettre d'une soirée difficile ou du stress des représentations, faites-y un saut. Après l'ef-fort, le réconfort !texte : margot, lycée Grand-air (33). photo : Laurana, lycée charles-despiau (40)

ambiance

Hormones en ébullition sur le FestivalL’adolescence est une période propice aux premiers émois amoureux. Le Festival des lycéens et des apprentis apparaît alors comme l’endroit idéal pour s’adonner à des techniques de drague plus ou moins approximatives. On aura vu depuis le début de la rencontre un camaïeu de parades libidi-neuses. Et parmi les plus utilisées, il semblerait que les jeunes gens privilé-gient l’approche subtile du regard insistant plutôt que le rentre-dedans à la “Hey Mademoiselle !”. Après le célèbre gang des postiches, on a retrouvé sur le site le non moins ingénieux “Gang des Post-it”, façon originale d’en-gager la conversation avec le sexe opposé, en collant sur les mains des jeunes donzelles un post-it enflammé sur lequel sont inscrits les surnoms des trois garçons du groupe. “Les filles préfèrent les garçons qui jouent d’un instrument comme la guitare ou le ukulélé”, avoue Lodoïs (alias Lolo), in-terrogé à la buvette en compagnie de ses deux amis. L’un d’entre eux, Alex, ajoute qu’il est tout aussi efficace d’aborder une fille en lui demandant une cigarette. Avis aux accros à la nicotine ! Les opinions ont beau être diverses et variées, jeunes filles délurées et gar-çons introvertis semblent s’accorder sur la tendance principale du festival, qui serait l’enchaînement “sourire, regard et phrases qui percutent”.

texte : soraya, lycée Georges-Leygues (47) et maxence, lycée des Graves (33). photo : sandra, lycée Georges-Leygues

L’euphoriedu podium

mode

Gaga- maniaComplètement gaga ! Hier, au rocher 650, s’est déroulé LE défilé du festival. En fai-sant salle comble dès le premier passage, “Be Gaga” est un projet qui ne passe pas inaperçu. Camille et Morgane, élèves à Camille-Julian (33), sont les créatrices et chorégraphes du défilé. Elles sont fans de l’exubérante Lady Gaga et aimeraient de-venir stylistes. Après cinq mois de travail intense, elles ont présenté un projet sensa-tionnel avec seize tenues différentes inspi-rées de la nouvelle icône de la pop. Coloré, trash et déjanté, le défilé a tenu ses promesses et les créatrices ont relevé le défi

avec succès. Les applaudissements et cris du public en ont témoigné. “J’ai adoré, les costumes étaient super, surtout celui avec le triangle. Franchement, bravo !”, se réjouit Geoffrey. Pour Morgane et Emilie, “c’était beau, on était impressionné parce qu’elles n’étaient pas du tout gênées”. “Par contre, le temps d’attente entre les tenues était un peu long.” Et pour cause, pour porter du Lady Gaga, il faut du cran et surtout beaucoup de temps pour enfiler les tenues... Mathilde, une des mannequins témoigne : “Avant le défilé, c’est énormé-ment de trac, mais une fois sur scène, c’est génial”. Les deux stylistes en herbe se disent fières d’avoir pu montrer ce qu’elles ont fait et contentes de la réaction des gens. En effet, après le défilé, à peine sorties de la salle, les demandes de photos ont fusé. On est définitivement gaga de Lady Gaga !texte : margot, lycée Grand-air (33)photos : Léa et anaïs, lycée pré-de-cordy (24)

mode

En 1999, apparaît au Festival des lycéens et des apprentis l’atelier “Unknown Mode”. Cette activité vient d’être créée au sein du lycée Tivoli. Le but : permettre à des lycéennes d’exprimer leur créativité grâce à la mode. “Il fallait proposer quelque chose de nouveau dans les activités du foyer”, rapporte Michael Desbiau, le responsable et créateur de l’ate-lier mode. “Le choix s’est porté sur la mode simplement car j’aime ça ! Les jeunes filles

partent du tissu et font tout elles-mêmes ! Stylistes et mannequins”, ajoute-t-il. Une fois l’activité lancée, nos apprenties stylistes se retrouvent chaque semaine pour faire avan-cer leur projet avec l’aide de Michael, Karin et Eleonore. Après avoir conçu les patrons et cousu elles-mêmes leurs robes, elles ont défilé, vêtues de leurs créations à l’occasion du festival hier. Elles ont essentiellement re-joint le projet pour partager une activité entre amies, pour leur passion pour la mode et l’in-térêt de pouvoir “créer sa propre robe avec ses idées.” Le défilé rythmé en musique offre un spectacle original et sexy. En effet, les jeunes filles étaient toutes plus ravissantes les unes que les autres, le défilé a ravi les spectateurs plus particulièrement masculins. Elles se sont toutes prises au jeu du manne-quinat : “Stressée au début mais rapidement j’ai eu envie d’y retourner”, nous confie l’une d’elle après la performance. Ressenti partagé par les autres.texte : Baptiste, lycée saint-joseph-de-tivoli (33). photos : Laura et pauline, lycée pré-de-cordy (24)

les tendances du festival 2011Beaucoup de projets mode proposent des styles vestimentaires décalés. mais que porte-t-on vraiment au fes-tival ? chez les filles, on privilégie le liberty et les shorts avec des balle-rines alors que chez les garçons, c’est plutôt bermuda et tee-shirts imprimés colorés. et avec le beau temps, on sort tous les lunettes de soleil !

L a Ga ze t te Le journaL du festivaL des Lycéens et des apprentis4

tu veux ma photo ?Des lycéens d’Albert-Camus (64) ajus-tent les derniers détails de leur œuvre. Ils ont travaillé sur l’idée d’identité à travers un photocollage de photos d’identité sur un mannequin.texte : maxence, lycée des Graves (33). photo : paul, lycée albert-camus (64)

un spectacle haut en couleur ! les danseuses de Psycho song n’ont pas froid aux yeux.photo : anaïs et Léa, lycée pré-de-cordy (24)

le festival réunit des jeunes dans tous leurs états : ceux qui cherchent l’amour… photo : Laura, lycée despiau (40)

… et les morts-vivantsQue les festivaliers ne se laissent pas surprendre par la horde de morts-vivants aux prophéties légèrement cyniques, ins-pirées de “La Mastication des morts” de Patrick Kermann. Farine sur le visage, fard à paupières, jupes courtes, teint déla-bré, elles ont toute la panoplie du parfait revenant. Entre les débats sur la vie et la mort, et ceux sur le paradis, les partici-pants ont droit à des grands moments de philosophie !texte : yvan, lycée elie-faure (33). photo : Léa, lycée marguerite-filhol (47)

temoignage

“I Scream” réchauffe l’ambiance

Malgré un nom farfelu basé sur un jeu de mots, “I Scream” est avant tout un groupe dynamique et plein d’envie qui montre que la scène française n’est pas morte. La Gazette est allée à la rencontre des élèves du lycée Charles-Despiau de Mont-de-Marsan (40).

La Gazette – Avez-vous une expérience du Festival des lycéens et des apprentis ? Si oui, quelle comparaison pouvez-vous faire avec les années précédentes ?Antony (chanteur, guitare rythmique) : Oui, nous avons déjà participé au Festival de l’an dernier, et cette ambiance nous a donné l’en-vie de retenter l’expérience.Titouan (Basse) : L’an dernier, nous étions passés à 10 h, donc nous avons pu régler les effets en fonctions de nos morceaux, et le matériel en lui-même était un peu mieux, mais au niveau de l’ambiance, et surtout de la scène, nous préférons la scène de Palmer qui est plus grande et spacieuse.

Comment qualifieriez-vous votre style musical ? Avez-vous des groupes qui sont à l’origine de votre inspiration comme, par exemple, les Foo Fighters ? Téo (Guitare lead, soliste) : Je pense que nous nous situons plus dans une sorte d’acid rock funk. Titouan : On s’est beaucoup inspiré des Red Hot Chili Peppers et Night Wish.Antony : Pour la voix, je me suis inspiré de Jamiroquai, mais pas dans la recherche musicale.Est-ce que vous jouiez déjà ensemble au-paravant, ou vous vous êtes formés pour l’occasion ? Avez-vous des contacts dans le monde musical ?Clément (Clavier) : Nous étions déjà en groupe depuis un an et demi sur la scène landaise.Axel (Batterie) : Oui, mon père est en asso-ciation avec le studio Polygène de Toulouse. C’est le studio où l’on a enregistré jusque là, et des artistes confirmés ont déjà enregistré dans ces studios comme Trust par exemple.texte : yvan, lycée elie-faure (33). photo : rafael, lycée elie-faure (33)

Performance

Un lip dub délirant !Une classe de terminale du lycée général et technologique agricole de Montardon (64) a converti son CDI en studio de tour-nage. Mais pas n’importe quel tournage ! Les élèves ont choisi de réaliser un lip dub (une vidéo qui se présente comme un clip, chanté en play-back). C’est donc sur un fond musical détonnant que ces élèves ont expérimenté le clip vidéo. Timbrés ou dé-jantés, qui sait ? En tout cas, ils ont le sens de l’humour et entraînent jusqu’à leur pro-viseur dans leur projet. Et celui-ci n’a pas été monté à la légère : il s’agit d’un véritable projet proposé et mis en place par leur pro-fesseur d’éducation socioculturelle, Mon-sieur Cape. Ils ont dédié deux heures par semaine aux répétitions et ont terminé par quatre heures de tournage, réparties en onze prises. Le clip suit un véritable scénario costumé basé sur les paroles de la chanson. Le choix de la mu-sique s’est fait auprès d’un DJ, qui mélange à merveille deux styles très différents, mais vous n’en saurez pas plus… A noter simple-ment que Philippe Katerine est l’interprète principal et Kurt Cobain, le guitariste … ! Ils ont également bénéficié de matériel pro-fessionnel, grâce à l’association Cumamo-vie. Antoine Rodero et Médéric Grandet, des intervenants, se sont chargés de la par-tie filmée. Côté financement, le lycée, la Ré-gion et la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) ont participé et comp-tent bien renouveler leur soutien l’année prochaine. Ce lip dub est d’ores et déjà un succès sur Internet (plus de 28 000 vues sur Daily mo-tion et Youtube). Le journal Sud Ouest leur a également consacré un article, sans oublier les chaînes de télévision comme France 3 ou encore Canal +, qui ont diffusé des repor-tages sur le sujet... Un vrai buzz ! texte : Lycia, lycée odilon-redon (33)A voir sur : http://www.dailymotion.com/video/xgk5l8_lip-dub-montardon-j-adore-mon-medley_creation

decouverte

L’univers du beat boxJulien Dartigue, plus connu sous son nom de scène Stack, propose de partir à la découverte de l’univers du beat box qu’il pratique depuis trois ans.

Mouvement populaire, le beat box a vu le jour en 1970 aux Etats-Unis dans le quartier du Bronx à New-York. Le principe est de faire des sons avec la bouche dans le but de créer des percussions rythmiques (le scratch) pour s’approprier son propre style musical. Cette discipline n’a pas besoin d’instrument sonore ou matériel. Il faut dire qu’autrefois les breakers n’avaient pas les moyens de se payer des instruments. Ce mode d’expres-sion a permis de développer la culture hip hop. Aujourd’hui le beat box est un mouve-ment qui se fait rare mais ses valeurs restent solides. Ainsi, refusant de céder à l’esprit de compétition qui guide une partie du hip-hop actuel, les artistes ne se livrent pas au jeu de la battle, estimant que chacun exprime son univers et ses émotions de façon dif-férente, tous les styles étant respectables dès lors que le cœur parle. texte : anaïs, Hasna, lycée sainte-elisabeth (40). photo : maurane, lycée sainte-elisabeth (40). Stack invite à la découverte d’un univers musical pas comme les autres, aujourd’hui à 13 h 30 au Rocher 1200.

Le journaL du festivaL des Lycéens et des apprentis L a Ga ze t te 5

scène

Du cinoche au théâtreLe public est venu nombreux pour profiter d’une vingtaine de minutes exceptionnelles de théâtre comique proposées par une petite troupe du lycée Tivoli à Bordeaux, La Première Folie des frères Lumière.

Introduite de manière hilarante par deux présentatrices de charme, la pièce débute dans un bar au décor sobre. Le personnage principal, Fabrice (prononcez FabrAïsse), un looser n’ayant d’autres lieux où se rendre que le bar, se voit offrir un emploi alors qu’il est complètement saoûl. Son rôle est alors d’apprendre à deux jeunes “précieuses” comment se comporter comme des princesses. On assiste alors à la carica-ture des top models et du film “La marche de l’Empereur”. Chaque rôle (très bien in-terprété) est une caricature : la jeune fille folle, Jacky le barman, Arnaud de Lacanau, la “Table” etc. La représentation, comme le laisse penser son titre, est chargée de réfé-rences au cinéma et même au petit écran. Le monologue d’Otis, la réplique mythique de Star Wars (“Je suis ton père”), Hallelujah de Jeff Buckley, le générique mémorable de Malcolm, l’humour lourd de Brice de Nice, le sketch de la biscotte de la Cage aux folles sont tous présents durant ce spectacle où on ne cesse de sourire et de rire. Ce sont les comédiens qui ont eu le rôle le plus capital de cette pièce, conçue en seu-lement un mois, en introduisant les réfé-rences et en concevant les dialogues. La mise en scène s’est faite encore plus rapi-dement avec l’aide d’une animatrice. Les acteurs ont salué sous une salve d’applau-dissements. texte : Baptiste, lycée tivoli (33). photo : Luana, lycée elie-faure (33)

video

son

N’abîmez pas “décibels” oreilles

improvisations et partageLe festival accueille pour la huitième an-née consécutive huit lycées qui se pro-duisent dans un “spectacle” particulier : le théâtre d’improvisation. Ces “battles” originaires du Québec opposent deux équipes qui, sous la surveillance d’un arbitre professionnel et d’un règlement international, doivent imaginer et jouer sans préparation une scène sur un thème imposé. Les vainqueurs sont désignés par le vote du public. D’après Walhid Cha-kib, le coordinateur de cette activité, ce type de théâtre est ouvert à tous et permet de s’exprimer tout en partageant rires et bonne humeur avec le public et les autres comédiens.

la musique à l’honneurLa banda “Los Petardos” (40) et la fan-fare “Fan‘Funck” (33) assurent l’ani-mation dans les allées du festival. In-terprétant des musiques typiques du Sud-Ouest, ces deux groupes apportent un air de fête et de vacances qui font ou-blier la grisaille. Ils ont notamment ani-mé le repas hier midi sous le chapiteau. Jusqu’à ce soir, vous aurez l’occasion de croiser ces jeunes musiciens qui commu-niquent aux festivaliers l’envie de danser et de chanter.

découvertes insolitesCorentin et Sara, deux jeunes de 15 et 17 ans du lycée de Mourenx (64) ont dé-cidé de nous faire partager leur goût pour des instruments peu communs. Ils ont ap-porté une harpe celtique, un tambourin à corde et une flûte à trois trous afin de faire découvrir à tous ces instruments ou-bliés. C’est la première fois qu’ils mon-tent sur scène et comptent bien renouve-ler cette expérience unique.

texte : alison, lycée elie-faure (33) et maxime, lycée magendie (33). photos : charly, lycée magendie (33)

Sur les planches, Renaud, Delphine et Ludo-vic incarnent Jean-Paul, Micheline, et Jean-Ouïe Frochard, respectivement 30, 34 et 43 ans. Ce spectacle, intitulé “Yes Ouïe Can”, met en scène des “forreilleurs”. Cette troupe participe pour la deuxième année consécu-tive au Festival des lycéens et des appren-tis, dans l’optique de sensibiliser la jeunesse aux risques auditifs que la technologie nous “offrent”. C’est un spectacle pédagogique, à déguster au second degré.Ce trio se balade actuellement dans toute l’Aquitaine, afin de prévenir les jeunes des risques qu’ils encourent à écouter leur ba-ladeur mp3 à pleine puissance. Vous vous demanderez certainement ce que font des “forreilleurs” dans une représentation ? “Forreilleurs : c’est un terme qui peut évo-quer des métiers physiques ou manuels, car on veut clairement montrer qu’il n’y a pas que dans la musique que l’on peut endom-mager son ouïe”, note Jean-Paul. Le projet a été créé en décembre 2009. “La conception

a duré 3 mois exactement”, note sa collègue Micheline.Ces artistes itinérants tiennent à souligner qu’ils ne sont que des artistes de scène et non de rue : “Il y a une différence fondamen-tale entre le spectacle de rue et de scène : sur scène nous jouons beaucoup sur les effets d’éclairages, ce qui est inconcevable dans la rue”, remarque Jean-Paul. Il y a également une différence notable, au niveau du contact avec le public : “il vaut mieux avoir 20 spec-tateurs attentifs, que 200 qui ne s’intéressent pas”, souligne Micheline.Il est dommage que ce trio ne se représente pas aujourd’hui, car c’est un spectacle enri-chissant, qui allie humour, stéréotypes des ferrailleurs et chorégraphies sur une bande-son de Beethoven. Mais vous pourrez les retrouver sur 30 dates en Aquitaine.texte : yvan, lycée elie-faure (33). photo sarah et solène, Lycée odilon-redon (33)Mail : [email protected]

Mesdemoiselles, opération beaux gosses !Julien, Nicolas, Bastien, Francky, Erwan, Florian et Chris sont nos sept beaux gosses du Festival ! Ils proposent un projet vidéo, plein d’humour, retraçant le parcours semé d’embûches d’une prépara-tion de soirée lycéenne.

Avec des images en noir et blanc, ils développent leur sujet en trois grandes parties : faire les courses, prendre le bus et profiter de la soirée. “Allez les gars, tous à la salle de bain, opération beau gosse !”, s’écrie l’un d’eux avant de se rendre à la fête. Messieurs, pour plaire aux jeunes demoiselles, n’hésitez plus : coiffure avec gel, lunettes de soleil, jean taille basse et piercing sont les atouts à ne pas négliger ! Le sujet est léger, mais il résonne chez chaque visiteur, qui peut s’identifier à l’un des personnages du film.

Un message délivré avec humour, pertinence et un brin d’autodé-rision, puisque les sept lycéens offrent un véritable bêtisier, preuve qu’ils ont pris plaisir à monter ce projet.texte : emma et claire, lycée villa-pia (64). photo : paul, lycée albert-camus (64)

L a Ga ze t te Le journaL du festivaL des Lycéens et des apprentis6

science

La cuisine moléculaire : la nouvelle découverte des lycéens

Le pavillon des sciences – nouveauté de cette année – propose plusieurs ateliers dont la cuisine moléculaire, en plein boom. “On doit plutôt parler de gastronomie molécu-laire”, précise Jennifer, une des cuisinières du pavillon qui fait des démonstrations en direct. “Elle a été inventée par un physicien, Nicholas Kurti et un chimiste, Hervé This. C’est la recherche de phénomènes chimiques qui surviennent lors des transformations culi-naires.” Dans un décor de laboratoire, cette mini-exposition entraîne la curiosité des vi-siteurs, attirés par les vertus de ce nouveau style d’alimentation à la mode.

Le design est particulier : couleurs vives et émulsions en tout genre, seringues pour mesurer des quantités minimales et autres ustensiles d’ordinaire plus appropriés à la chimie qu’à la cuisine, comme des tubes à essai. Mais si elle est très appréciée dans les restaurants, hier elle a laissé certains ly-céens perplexes. Au moment de goûter, la texture assez particulière n’a pas convaincu tous les visiteurs du pavillon. Et vous, êtes-vous prêts à franchir le cap ?texte : antoine, lycée du mirail (33). photo : charly, lycée françois-magendie (33)

culture

La “Japanmania” au festival ?

interPrétation

Une histoire vraie sur scène

Hier au théâtre jardin, neuf apprentis comédiens du lycée Gaston-Fébus à Orthez (64) ont joué leur pièce, intitulée “Ma mère et son bordel”. Elle est inspirée de l’histoire personnelle de Pauline, l’une des élèves, et entièrement écrite par la troupe.La première représentation a eu lieu hier et malgré le peu de temps passé à répéter – deux semaines seulement – tout s’est bien déroulé. Le public a été ému par l’histoire de la jeune fille. Les comédiens racontent le parcours d’une mère droguée et des conséquences pour sa fille, élevée par sa grand-mère. On se rend compte de la vie difficile de cette élève qui, dans la pièce, joue le rôle de sa propre mère. Elle a même été témoin de son arrestation lors d’une bagarre.Le public a salué le courage de Pauline qui n’a pas hésité à se dévoiler pour aborder ce thème souvent tabou.texte : mélissa et Laura, lycée Haute-vue (64). photo : filipa et Laura, lycée Haute-vue (64)

La France a beau être le premier consom-mateur de manga après le Japon, pour beau-coup de gens c’est un univers connu seu-lement de nom. C’est pourquoi nous nous sommes rendus au stand “Manghappy” tenu par Mathilde, Audrey, Clémentine et Natha-lie du lycée Marguerite-Filhol (47), qui font découvrir cette année ces bandes dessinées japonaises (donc qui se lisent dans le sens inverse de lecture français) et le cosplay (costume player) ou l’art de se déguiser en ses héros préférés. “J’ai pu faire du cosplay pour la première fois grâce à ce projet”, ra-conte Alice du lycée Gustave-Eiffel (33). “Cela permet de découvrir les mangas, tous les genres sont bien expliqués, et les res-ponsables sont très accueillantes”, ajoute Simon du lycée Elie-Faure (33). Notons que les règles du cosplay ont été res-

pectées, c'est-à-dire que tous les costumes (ou presque) ont été faits à la main : vous y trouverez la tenue du maître ninja kakashi (naruto) ; pour la mode fin du XIXe siècle, vous opterez pour le comte Ciel Phan-tomhive (black butler) ; les fans du style gothique lolita pourront revêtir la robe de Misa Amane (la petite amie du héros de death note) ; enfin, les adeptes d'Alice au pays des merveilles pourront se mettre dans la peau de Boris, le chat de Cheshire, revisi-té dans le manga Alice au royaume de cœur.Des jeunes filles chaleureuses vous per-mettront donc de découvrir cette partie de la culture japonaise dans une ambiance agréable, vous “cosplayer”, dessiner ou tout simplement lire.texte : sarah, lycée elie-faure (33). photo : Luana, lycée elie-faure (33)

le manga présente des genres très variés, les plus connus étant :• shonen : c’est lui qui a permis le succès du manga en France avec Dragon Ball, Na-ruto, Bleach… Ce sont des mangas pour jeunes garçons, favorisant le plus souvent des combats et des personnages principaux courageux et prêts à tout pour réaliser leurs rêves.• shôjo : ce sont des mangas pour filles qui ont toujours au centre de l’histoires des amou-rettes de jeunes filles dans des contextes divers : scolaire, sportif, fantastique…• seinen : ce sont des mangas pour adultes, donc basés sur la psychologie des personnages d’où naissent des histoires plus complexes. Le plus connu est sans doute Death note (des auteurs Tsugumi Ohba et Takeshi Obata).• yaoi et yuri : ce sont des mangas mettant en scène des histoires sentimentales homo-sexuelles. Yaoi est pour les garçons, et Yuri désignent les filles.• hentai : ces mangas ont rarement une histoire bien construite car ils traitent de porno-graphie, parfois dans des situations très anormales.

Le journaL du festivaL des Lycéens et des apprentis L a Ga ze t te 7

radio

Une première émission enregistrée avec succèsHier le pôle radio qui compte une quarantaine de journalistes a diffusé sa première émission. Animée par des lycéens, elle a été retransmise sur une dizaine de radios locales en Aquitaine. En une heure, de nombreux sujets ont été abordés, des massages gratuits au théâtre, en passant par des réactions de lycéens sur le Festival.

L’un des moments fort de l’émission était l’intervention d’Alain Rousset, le prési-dent de la Région interrogé par trois ly-céens, Prunelle, Charlotte et Julien, sur l’organisation du festival et son but. Un événement selon le président de la Ré-gion, destiné à rassembler des jeunes de toute l’Aquitaine qui coûte un million d’euros. L’autre sujet qui semble avoir intéressé les lycéens présents pendant l’émission est la buvette. Pas étonnant après la chaleur de mercredi provoquant un embouteillage au comptoir. Ce qui a fait l’affaire d’une association caritative, Sens (Solidarité échange Nord Sud) bé-néficiaire des fonds récoltés (pour aider le Maroc) par la buvette.L’émission s’est achevée sous les applau-dissements des auditeurs. Mais, profes-sionnels, les jeunes journalistes se sont remis à la tache rapidement pour leurs prochains directs. Rendez-vous au-jourd’hui à 11 heures au pôle radio.texte : mélissa et Laura, lycée Haute-vue (64). photo : filipa, lycée Haute-vue (64)A écouter sur Cap FM (89.1), RIG (90.7), Aqui FM (98.0)

medias

Ombres et lumièresdu journal de 13 h10 h 30, Paul arrive sur le site du festival. “Quelqu’un a vomi dans le bus”, nous avoue-t-il le sourire aux lèvres ; “la nuit a été courte”. Le présentateur vedette tente d’effacer les derniers signes de fatigue grâce à un usage intensif de la machine à café. “Il faut quand même qu’on soit présentable…”

Programme

Nos coups de cœur10 h Espace spectacle de rue batucircus, lycée René-Cassin (64)11 h Théâtre Jardin 20 000 euros pour partir en vacances, lycée Philippe-Cousteau (33) Espace débats débat exploitation des enfants dans le monde, lycée Robert-Wlerick (40)12 h Rocher 650 dekal’danse, lycée Philippe-Cousteau (33)12 h 20 Rocher 6450 school cool : l’école de nos rêves, lycée Sud-Médoc-La-Boëtie (33)13 h 40 Cinéma mémoires de guerre, mémoires d’estuaire, centre de formation Multimétiers Reignac (33)14 h Théâtre Jardin le tour du monde en cuisine, lycée de l’estuaire (33)15 h Rocher 650 childhood station, lycée Sainte-Marie-la-Bastide (33)15 h 20 Rocher 650 nous ne sommes pas des numéros, nous sommes des hommes, lycée Max-Linder (33)15 h 30 Théâtre Cour le débat d’aujourd’hui, maison familiale et rurale Castelnau-Chalosse (40) Rocher 1200 les cris de l’écrit, Slam, lycée Antoine-Lomet (47)sélection : claire, lycée villa-pia (64)

A peine arrivés, la plupart de ces journa-listes télé en herbe sont partis en reportage, caméra à l’épaule et carnet d’interview à la main. “Le gros du boulot, au niveau des contenus, c’est eux qui le font, nous on sert juste à le mettre en lumière”, nous confie Jeanne, présentatrice.Tous les jeunes sont désormais répartis dans différentes activités, certains au montage, d’autres à la mise en place du matériel sur le plateau. Les présentateurs, eux, ont en-tamé le travail de rédaction des transitions : “entre les reportages, on reprend l’antenne, on doit conclure le sujet qui a précédé et puis annoncer le suivant. Ici, c’est à nous de trouver les mots justes, il faut rester dans le même ton que celui du reportage et maîtri-ser ces phrases-types du présentateur de JT, regard profond vers la caméra.”12 h 55 : “on a un peu de retard, on a été plus lent que prévu dans la préparation… Et puis on a quelques problèmes techniques”. A part ces petits pépins, les deux présenta-teurs semblent sereins et optimistes : “tout devrait bien se passer, on a tous bien bossé”, nous dit Jeanne, qui vérifie une dernière fois l’état de son maquillage.

13 h : prise d’antenne. Le JT commence, mais après quelques minutes, dès le premier reportage diffusé, un problème technique majeur survient : il manque le son… Es-sayant tant bien que mal de réparer les pots cassés en meublant le silence sur le plateau, les deux présentateurs font l’expérience des “joies” du direct. On se dirige vers la catas-trophe… ?Après quelques minutes et un nouveau re-portage muet, on prend la décision d’arrê-ter le journal. Tandis que les membres de l’équipe technique s’activent autour des ca-méras et de la table de réglage, les présen-tateurs tentent de dédramatiser la situation.Enfin, après quelques longues minutes, le journal peut reprendre – ou plutôt recom-mencer – à zéro. Cette fois-ci, le son est de la partie et l’ensemble de l’équipe peut montrer son travail, très riche au niveau de l’information.Juste après avoir rendu l’antenne, Paul se dit “déçu et soulagé” mais surtout “optimiste” : “on espère que les prochains JT se passeront mieux !”texte : charles, lycée tivoli (33).photo : Luana, lycée elie-faure (33)

Evan Roth et les Laser-KnucklesDans le salon de la créativité, Evan Roth, artiste contemporain américain, a répondu à quelques questions concernant sa performance au Festival.

Que sont exactement les laser-knuckles ? Il s’agit de petits flashs lumineux que l’on accroche à ses phalanges et qui for-ment un texte lorsque l’on prend une photo après l’avoir tracé. D’où vous vient votre inspiration ? Influencé par Light art, je souhaitais travailler sur l’art en extérieur, idéal pour mieux lire le texte.Pourquoi être venu vous produire au festival ?En venant au Festival, j’enseigne les bases de ma conception et de l’utilisation des Laser-Knuckles. Je peux aussi partager ma passion pour les arts en extérieur. Où habitez-vous et vous étiez vous déjà rendu en Aquitaine ?J’habite à Paris, même si je suis de nationalité américaine. Mais je m’étais déjà rendu en Aquitaine avec des étudiants qui construisent eux-mêmes leurs Laser-Knuckles. Tout le monde peut venir essayer ou bien juste regarder les clichés.texte : Baptiste, lycée saint-joseph-de-tivoli (33). photo : Hind, lycée marguerite-filhol (47)

r2d2

Les robots sont parmi nous !Des malabars distribués par un robot, vous en rêviez ? Cette machine existe et a été imaginée par les élèves du lycée Jean-Mo-net (47). Elle est programmée par internet via wifi et ensuite télécommandée à distance (avec une manette de Play Station 3). Ce ro-bot est équipé d’une caméra et d’un bras ro-botisé. Tous les fichiers enregistrés (image, vidéo et sons) sont envoyés sur l’ordinateur de contrôle. Les six élèves du club robotique du lycée Jean-Monet (47) sont venus au fes-tival pour montrer leur projet aux jeunes. Ils sont accompagnés par leur professeur de technologie Olivier Maugart.L’un des élèves, Thomas, est le porteur du projet. C'est le visionnage d'une vidéo sur internet qui a servi de déclic à Thomas pour se lancer dans cette aventure. Seules les questions de financement ( crédit d’en-seignement et taxe d’apprentissage) sont orchestrées par leurs professeurs, sinon les élèves sont en totale autonomie : ils ont maî-triser la fabrication de A jusqu'à Z. texte : Hasna et anaïs, lycée sainte-elisabeth (40)

flash

Le journaL du festivaL des Lycéens et des apprentisL a Ga ze t te

directeur de la publication : conseil régional d’aquitaine

comité de rédaction

journalistes : Maxence, lycée des Graves (33) ; Charles, lycée Tivoli (33) ; Baptiste, lycée Tivoli (33) ; Coraly, lycée Sainte-Elizabeth (40) ; Morgane, lycée Sainte-Elizabeth (40) ; Hasna, lycée Sainte-Elisabeth (40) ; Anaïs, lycée Sainte-

Elizabeth (40) ; Julie, lycée Sainte-Elizabeth (40) ; Sarah, lycée Elie-Faure (33), Yvan, lycée Elie-Faure (33) ; Antoine, lycée du Mirail (33) ; Alison, lycée Elie-Faure (33) ; Lycia, Lycée Odilon-Redon (33) ; Margot, lycée Grand-Air (33) ; Laura, lycée pro. Hautevue (64) ; Laëtitia, lycée pro. Hautevue (64) ; Jessica, lycée Hautevue (64) ; Mélissa, lycée Hautevue (64) ; Claire, lycée Saint-Louis-Villa-Pia (64) ; Emma, lycée Saint-Louis-Villa-Pia (64) ; Wafaë, lycée Marguerite-Filhol (47) ; Tifany, lycée Marguerite-Filhol (47) ; Lise, lycée Marguerite-Filhol ; Soraya, lycée Georges-Leygues (47).

photographes : Naomi, lycée Sainte-Elisabeth (40) ; Maurane, lycée Sainte-Elisabeth (40) ; Marion, lycée Jean-Moulin (33) ; Lola, lycée Jean-Moulin (33) ; David, lycée François-Magendie (33) ; Charly, lycée François-Magendie (33) ; Laura, lycée Haute-Vue (64) ; Filipa, Laura, lycée Haute-Vue (64) ; Jason, lycée Haute-Vue (64) ; Mathilde, lycée Grand-Air (33) ; Paul, lycée Albert-Camus (64) ; Clémence, lycée de Chalosse (40) ; Marine, lycée de Chalosse (40) ; Pauline, lycée Pré de Cordy (24) ; Anaïs, lycée Pré de Cordy (24) ; Laura, lycée Pré de Cordy (24) ; Léa, lycée Pré de Cordy (24) ; Loïc, lycée de Chalosse (40) ; Alicia, lycée de Chalosse (40) ; Vincent, lycée Villa Pia (64) ; Manon, lycée Elie-Faure (33) ; Luana, lycée Elie-Faure (33) ; Rafaël, lycée Elie-Faure (33) ; Solène, lycée Odilon-Redon (33) ; Laurana, lycée Charles-Despiau (40) ; Maxime, lycée Emile-Combes (33) ; Lola, lycée Jean-Moulin (33) ; Laura, lycée Pré de Cordy (24) ; Laura, lycée Pré de Cordy (24) ; Damien, lycée Emile-Combes (33) ; Mélissa, lycée Etienne-Restat (47) ; Sophie, lycée Etienne-Restat (47) ; Laëtitia, lycée Etienne-Restat (47) ; Amandine, lycée Etienne-Restat (47) ; Tatiana, lycée des Graves (33) ; Léa, lycée Marguerite-Filhol (47) ; Hanane, lycée Marguerite-Filhol (47).

coordinateurs de la rédaction : Claude Canellas, Jean-Yves Saint-Céran, Orianne Dupont, Marion Guillot, Julie Millet, Antoine Cassagne-Latute, Sophie Renaudie, José Rodrigues et Frédéric Thierry.

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Pour survivre au festivalfrançais basque

Bonjour/ Au revoir Egun on / Ikus arte

Ça va ? Ontsa ?

Ça va très bien Biziki ontsa

Je voudrais Nahi nuke

S’il vous plait Otoi

Merci Milesker

Oui Bai

Non Ez

Je m’appelle… ...deitzen naiz

Salut ! Comment tu t’appelles ? Agur ! Nola deitzen zira ?

C’est quoi ton 06 ? Zer da zure 06 ?

Tu es mignon/ne ! Pollita zira !

On se retrouve où ? Nun elgar ikusten dugu ?

Veux-tu prendre un verre ? Baso bat hartu nahi duzu ?

On s’assoit ? Jartzen gira ?

Où se trouve l’accueil ? Nun da harrera ?

J’aime ça Hori maite dut

J’ai faim Gose naiz

Où sont les toilettes ? Nun dira komunak ?

Il faut toujours sortir couvert Jantziak soinean behar da beti jalgi

Pardon auriez-vous l’amabilité de reformuler votre phrase ? Barkatu, berriz errepikatzen ahal zinuke ?

Je cherche le bar Ostatua xerkatzen dut

Je suis bloqué dans les toilettes Komunetan hetsirik niz

Salut excuse-moi c’est où qu’on mange les beignets ? Barkatu, nun jaten dira kauserak ?