P L U S S Û R E , P L U S S A I N E , P L U S V E R T E ?

FOCUS SUR LES CARACTÉRISTIQUES ET LES AVANTAGES D’UNE LUTTE CONTRE LES NUISIBLES MOINS TOXIQUE. DES INNOVATIONS ACTUELLES À DES EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES, ANALYSONS CE QUE POURRAIT ÊTRE LE FUTUR DE LA LUTTE ANTIPARASITAIRE.

L A G E S T I O N D E S N U I S I B L E S É V O LU E

I N T R O D U C T I O N

PAGE 2LA GESTION DES NUISIBLES ÉVOLUE

La lutte antiparasitaire fait partie de l’histoire. Il faut remonter à 2500 avant JC pour trouver la 1ère trace de produit toxique utilisé pour éliminer un nuisible.

L’évolution des conditions de vie et des exigences humaines a eu pour conséquence directe d’inciter les nuisibles à emménager en ville. Là où l’homme s’installe, le nuisible suit. Les approches en matière de lutte contre les nuisibles évoluent. Les connaissances humaines, l’augmentation de la résistance des nuisibles et les changements législatifs ont incité les entreprises à s’orienter vers des modèles plus “verts” pour la santé de leurs clients et de leurs employés, permettant l’essor des demandes de programmes non toxiques. Cette évolution est aussi influencée par l'histoire de la lutte antiparasitaire. Cela nécessite de comprendre pourquoi et comment celle-ci est en train de changer. Nous devons nous interroger sur la façon dont la demande de prestation non toxique pourrait être couplée avec l’accroissement de la population et de l’urbanisation. Ce livre blanc aborde les facteurs

clés des méthodes non toxiques de lutte antiparasitaire, des innovations présentes dans les entreprises à des exemples de bonnes pratiques. L’objectif est de nous donner un aperçu de ce que pourrait être le futur de la lutte antiparasitaire.

Du passé au présent : Comment la gestion des nuisibles a changé ? La lutte contre les nuisibles a connu une remarquable évolution depuis une dizaine d’années, motivée par le changement des besoins du consommateur, de l’avancée technologique, de l’évolution de la législation et de la fluctuation des conditions climatiques. Les entreprises ont fait le choix de devenir plus proactives dans leur démarche de lutte antiparasitaire en introduisant un programme de contrôle des nuisibles au sein de leurs différents établissements. Le coût d'un programme préventif est sensiblement inférieur au coût d’un contrat curatif. Cela peut être difficile pour l’industrie médicale à l’heure des réseaux sociaux ou pour l’industrie agroalimentaire

qui doit s’adapter à l’évolution régulière de la législation, comme cela peut être le cas avec la Food Safety Modernisation Act (FSMA).

La croissance mondiale des voyages commerciaux a aussi eu un impact sur nos frontières et sur notre politique de lutte antiparasitaire. Les changements climatiques ont permis aux nuisibles de pouvoir s'installer et se développer dans de nouveaux environnements. L’élargissement de l’urbanisation à nos campagnes avec l'accroissement des constructions a créé des conditions idéales où chaque nuisible peut s’adapter à notre environnement, avec au milieu un remplacement des méthodes de lutte antiparasitaire traditionnelles vers des méthodes les plus « vertes » possibles.

Protégeons et minimisons notre impact sur l'environnement en investissant dans des solutions non toxiques

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Les attentes du consommateur ont aussi évolué nous indique Savvas Othon, directeur technique et innovation du groupe Rentokil Initial : “Au départ, la principale attente du consommateur était d'avoir son bien acheté transporté dans des conditions sanitaires et hygiéniques optimales. Celle-ci a évolué au fil des années pour déboucher sur des normes où les écarts sont rarement tolérés.

L'évolution est arrivée en même temps que les préoccupations du consommateur sur les effets environnementaux de la pulvérisation de substances chimiques sur les populations, sur la faune et la flore et sur la construction de complexes professionnels rapprochés où les gens veulent désormais manger. Non seulement, nous devons éviter l'apparition de nuisibles au sein du bâtiment mais nous devons aussi limiter l’utilisation de produits toxiques dans ce lieu car nous manipulons de la nourriture. Cela contribue forcément

au besoin d’innovation et de recherche en matière d’utilisation de solutions peu ou non toxiques dans la lutte antiparasitaire. Les attentes des consommateurs sont hautes et ne font qu’augmenter. »

Il est parfois inévitable d'avoir recours à des solutions chimiques pour réduire ou éliminer une population de nuisible. Cependant, l'impact de ces méthodes sur l'écosystème nous incite à intensifier de manière importante nos investissements dans des méthodes de traitement sans ou à faible toxicité.

Certains insecticides, comme les néonicotinoïdes*, se dissolvent dans l'eau et peuvent se retrouver par la suite dans les cours d'eau voisins. Les fleurs qui vont absorber ensuite cette eau vont voir s'infiltrer l'insecticide dans les tiges, les feuilles, le pollen et le nectar. Au final cela va causer des dommages sur les abeilles, les oiseaux et autres invertébrés vivant à proximité ou dans les terres agricoles. Heureusement, la technologie permet aujourd'hui aux entreprises de lutte antiparasitaire de rechercher de nouvelles méthodes. Les progrès réalisés sur l'impact des résidus

sur nos sols et la compréhension de l'impact des pesticides sur la faune a insuflé une énorme vague d'innovation dans ce domaine, qui se poursuit encore actuellement. Les néonicotinoïdes et les substances chimiques tels que le dichlorodiphényltrichloroéthane** (DDT) font déjà l’objet d’une utilisation restreinte dans de nombreux pays européens (et dans certains cas, aux États-Unis). Les méthodes préventives qui empêchent l'installation des nuisibles, gagnent en popularité au même titre que les méthodes d'éradication utilisant des composés biologiques ou organiques.

*Classe de produits toxiques employée comme insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes.

**Pesticide chimique organo-chloré incolore utilisé pour détruire des insectes porteurs de maladies ou destructeurs de récoltes

T E N D A N C E S

1. Le changement de la réglementation

Au cours des dernières années, des efforts importants ont été réalisés en faveur d'une utilisation responsable des pesticides afin d'empêcher les abus et le développement de la résistance des nuisibles. Ces efforts ont été aussi motivés par le peu d'efficacité des méthodes toxiques (la pulvérisation nécessite plusieurs applications) et la volonté croissante du consommateur d'utiliser des solutions saines pour la planète. Cela signifie que les efforts en faveur de l'écologie sont perçus et repris à grande échelle, en particulier dans le secteur de la santé. Les modifications de la législation européenne ont commencé à prendre effet au niveau mondial, les néonicotinoïdes en sont l'exemple. L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a confirmé en 2013 leur impact sur les insectes pollinisateurs comme les abeilles. Cette interdiction européenne a ensuite été reprise par le Canada, la Californie et la Nouvelle-Zélande. Certaines entreprises en Australie ont elles aussi emboité le pas. Des mesures également prises par l'Union Européeene et les États-Unis par rapport au triclosan qui diminuerait la production d'hormone(s) chez l'homme.

De plus en plus de pesticides ne sont pas homologués en raison de leur toxicité et de leur impact sur l'environnement, d'où la nécessité d'innover en matière de solutions non toxiques.

UNE EVOLUTION EN MARCHE:

POURQUOI LA LUTTE CONTRE LES NUISIBLES CONTINUE D'ÉVOLUER

2. Le changement de la législation

Le consommateur est un acteur important dans le changement de la législation car il est attentif à son empreinte sur l'environnement et se renseigne sur l'impact et l'effet des pesticides sur le sol et sur les organismes non ciblés. Les entreprises font aussi de la santé une priorité. Par exemple, les entreprises sont responsables des produits utilisés par leurs employés ou sur les animaux présents dans le bâtiment. Bien qu'il existera toujours un marché pour les produits toxiques dans la lutte contre les nuisibles, il est du devoir de la réglementation de se poser la question des risques humains et environnementaux quant à leur utilisation, et sur la limite restrictive de la quantité de pesticides présents sur les aliments. Cela incitera les entreprises à développer des approches antiparasitaires peu ou non toxiques, incluant des toxines avec peu d'impact sur la santé et des options de bio contrôle.

3. L'essor des solutions "vertes"

L'intérêt croissant pour la nourriture biologique et les méthodes d'agriculture durables ont contribué à l'adoption de méthodes plus "vertes" dans la lutte contre les nuisibles comme l'utilisation de "Bio pesticides". Ces solutions qui utilisent des composés biologiques peuvent repousser les parasites, perturber la reproduction ou encore implanter une maladie

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spécifique. L'utilisation de spores fongiques gagne également de la place. Se fixant sur la partie externe du corps du nuisible, comme les blattes, elles finissent par germer et traverser la coquille externe pour atteindre la cavité corporelle et se multiplier. L'insecte est éliminé, soit physiquement, soit par les toxines fongiques, voire les deux. Les spores, qui ne sont pas considérées comme des pesticides, se transmettent par contact ou cannibalisme, pour ensuite se propager à toute la population. Les solutions de ce type n'ont aucune toxicité pour les mammifères et ne nécessitent que de faibles volumes.

4. L'avancée technologique

L'impact de l'apport technologique dans la lutte antiparasitaire est en hausse depuis quelques années. L'internet des objets (IoT)* avec la capacité de collecter et de partager des données, et l'essor des rapports en temps réel permettent d'établir des chaînes d'approvisionnement d'informations entièrement connectées avec une transparence accrue et un suivi de bout en bout.

L'IoT permet aussi de détecter une infestation de nuisibles pendant ou avant qu'elle ne survienne. Dans ce type de scénario, l'utilisation de solutions, comme un drone fabriqué pour survoler un champ afin de détecter les changements de température dans le sol et repérer les rongeurs, peut être préconisée. L'apport technique d'une caméra thermique et d'un logiciel d'imagerie

*Iot : internet des objets (Internet of Things)

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hyper spectral dans un drone est si élevé qu'il permet de parcourir de multiples hectares sans passer à côté de microscopiques détails comme par exemple, l'impact que pourrait causer une plante sur un champ.

Les analyses prédictives, qui comparent les données historiques ou actuelles pour aider dans la réalisation des estimations futures, sont assez avancées à ce jour pour permettre l'identification d'une infestation avant qu'elle n'arrive. Le technicien pourra ainsi utiliser ses connaissances pour transmettre des recommandations et des conseils sur des actions préventives. Ce type de données permettra d'appliquer des traitements ciblés et peu toxiques, dans des endroits localisés, plutôt que la pulvérisation de produits chimiques.

.

Après-midi

Image thermique d'un drone Rentokil, équipé d'un logiciel créé pour détecter les moindres changements de température dans le sol.

DES PAYSAGES MOINS TOXIQUESLE CONTRÔLE DES NUISIBLES D'AUJOURD'HUI

S O L U T I O N S P E U T O X I Q U E S

La technologie et l'innovation ont longtemps été le moteur de croissance de la lutte anti-nuisibles mais l'industrie connait

actuellement un changement jamais connu auparavant. La prévention est désormais une préoccupation plus importante que jamais et particulièrement dans le domaine où les environnements évoluent rapidement comme la restauration. Les systèmes technologiques de contrôle des nuisibles qui offrent un service de surveillance 24/7, ont déjà commencé à transformer la lutte antiparasitaire et continueront de le faire. Rongeurs

Utilisant les capacités de l'IoT*, les programmes de lutte antiparasitaire connectés impliquent souvent l'utilisation de capteurs pour détecter, capturer ou tuer de manière respectueuse un rongeur. Lorsqu'un piège est activé, une

LA GESTION DES NUISIBLES ÉVOLUE

alerte est instantanément reçue ce qui permet aux techniciens de réagir rapidement. Mais ce n'est pas tout, l'information est ensuite enregistrée pour être analysée et comparée à d'autres données afin de prévoir le comportement des rongeurs et le risque d'infestation en fonction de

facteurs externes. La production de rapport en temps réel, 24h/24 et 365 jours par an garantit également la conformité d'un site par rapport aux normes que peuvent demander par exemple l'industrie agroalimentaire ou pharmaceutique.

Certaines méthodes de suivi impliquent l'utilisation de repères visuels pour avoir un aperçu de la situation. Par exemple, le produit fluorescent "Tracking Gel" est très utile dans le cadre d'une infestation de rongeurs. Au fur et à mesure que le rongeur se déplace, le gel non toxique se lie aux pattes, à la queue et à la fourrure du rongeur et se dépose autour des locaux du client, laissant une traînée visible sous le faisceau d’une lampe à ultraviolets.

Ce type de solution est idéal pour étudier l'activité d'un rongeur et particulièrement dans les installations de production d'aliments sensibles ou dans des endroits difficiles à observer, tels que les plafonds. De plus, ce gel permet aussi au technicien d'identifier le placement optimal pour les postes de surveillance et d'appâtage afin de réduire une infestation chez le client.

Matt Green, entomologiste chez Rentokil Initial ajoute “Etant donné la menace potentielle pour la santé en cas de présence de nuisibles, nous nous concentrons désormais moins sur le contrôle d'une infestation mais plus sur leur prévention”

“Les entreprises servant des repas à leurs clients et à leurs salariés veulent éviter l'utilisation de produits toxiques au sein de leur établissement. Notre programme IERDM (Inspection, Exclusion, Restriction, Destruction, Monitoring) est un moyen de s'assurer que les parasites n'entrent pas dans une zone si les points d'entrées sont obturés, les produits alimentaires éventuels éliminés et les pièges installés. Une surveillance constante de la zone garantira qu'une infestation potentielle n'arrive pas qu'elle sera rapidement maîtrisée."

*Iot : internet des objets (Internet of things)

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Les systèmes technologiques & connectés offrant un service de contrôle 24/7 ont et continueront de transformer l'approche des programmes luttant contre les nuisibles

DES PAYSAGES MOINS TOXIQUESLE CONTRÔLE DES NUISIBLES D'AUJOURD'HUI

S O L U T I O N S P E U T O X I Q U E S

Insectes volants Comprendre le comportement des nuisibles est important pour savoir contrôler une population. Les insectes volants comme les mouches, peuvent détecter l'odeur des déchets à plusieurs kilomètres mais ils peuvent être dissuadés par des systèmes de gestion des odeurs qui éliminent les odeurs désagréables. Ces dispositifs offrent à leurs utilisateurs un contrôle à la fois sur la fréquence et sur la durée de diffusion.

Des solutions biologiques peuvent être aussi utilisées pour contrôler une

population sans produits chimiques. Exemple avec les acariens qui se nourrissent de larves de mouche adulte pour arrêter la croissance de leur population ou encore avec les guêpes qui se nourrissent des œufs de la mouche domestique. Les destructeurs électriques d'insectes volants (DEIV) qui utilisent une lampes LED pour les attirer et des plaques collantes et/ou des systèmes d'encapsulation pour les capturer permettent une utilisation en toute sécurité et sans l'apport de produit toxique.

Insectes rampants Dans certains cas, l'utilisation de solution non toxique peut s'avérer plus efficace que les produits chimiques. Le traitement de chaleur utilisé pour lutter contre une infestation de punaises de lit, de blattes ou d'insectes de produits stockés (IPS), est un bon exemple. Souvent l'utilisation d'un insecticide ne permet pas de pénétrer la coquille externe d'un insecte alors que la chaleur oui. Les insectes ne peuvent pas contrôler leur température corporelle. Par conséquent, à mesure que la température augmente, le taux d'humidité s'amplifie et la couche externe de ceux-ci sont perturbée, ce qui finit par les tuer par déshydratation ou en altérant leurs processus physiologiques essentiels. Une température allant de 56 à 60°C peut éliminer efficacement tous les stades de vie d'un insecte : œuf, larve, pupe et adulte. Cette température suffit pour tuer rapidement un nuisible sans causer de dommage sur le matériel infecté d'un établissement. Cette méthode répond efficacement à la problématique de résistance des nuisibles face aux produits chimiques.

L'efficacité d'un traitement dépend de la température et de la durée de celui-ci. Par exemple, un insecte qui sera éliminé avec une exposition à 56°C pendant 20 minutes peut aussi

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Portée des UV

Distance horizontale partant du centre du DEIV (en m)

Portée luminaire d'un DEIV équipé d'une lampe LED

-1.5

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-0.75

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0

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32.251.50.750

Les tests de ces tubes LED ont projeté les UVA/UVB combinés 40 % plus loin que les tubes fluorescents classiques, faisant d'un DEIV équipé de lampes LED, un dispositif plus économique et plus efficace

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Lampes LED Tubes fluorescents

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La lutte antiparasitaire moins toxique vise à :

Réduire notre impact sur l'environnement : L'utilisation de moins de produits chimiques réduit les dommages causés sur l'environnement.

Répondre à la demande des consommateurs : Ce changement se traduit par une volonté d'utilisation de produits antiparasitaires moins toxiques

Plus d'efficacité :La réduction de l'utilisation de produits chimiques diminue les risques de résistance future des nuisibles

Faire plus d'économie : Les DEIV équipés de lampes LED peuvent permettre de faire en moyenne jusqu'à 61% d'économie en énergie.

Améliorer la santé et la sécurité :L'utilisation de produits chimiques plus doux a un impact sur l'avenir de la santé des consommateurs et des employés.

l'être à 49°C pendant 2 heures. Source : Common pests, treatment times and upper lethal temperatures (redrawn from Strang, 1992, and Olson et al, 2013 and Kells & Goblirsch, 2011 timescales vary).

Pigeon Il existe une variété de solutions non toxiques utilisées pour contrôler les oiseaux sans nuire à l'environnement. Il s'agit de systèmes électriques, de grillage et de pics en acier inoxydable conçus pour empêcher les oiseaux de s'approcher, de se poser et de nicher. Ces dispositifs s'adaptent parfaitement aux exigences particulières d'un site.

Aujourd'hui, de nouvelles solutions sont utilisées comme par exemple l'utilisation d'un faisceau laser faisant croire aux oiseaux qu'ils sont approchés par un faisceau physique ce qui les incitent à se disperser.

Ce système est configuré de sorte à ce que les oiseaux ne s'habituent pas aux motifs du laser pour continuer à protéger correctement la zone cible.

Nom du nuisible Température mortelle (en oC)

Punaise de lit Cimex lectularius

48

Pyrale du tabacEphestia elutella

64

Petite vrilletteAnobium punctatum

48

Blatte AméricainePeriplaneta americana

45

LA GESTION DES NUISIBLES ÉVOLUE

REGARDONS VERS L'AVANT :

L'INNOVATION À L'ÈRE DES ATTENTES

C O N C L U S I O N

La réduction de l'utilisation de produits toxiques est l'un des principaux objectifs de l'apport de la technologie dans la lutte antiparasitaire en

raison de multiples préoccupations environnementales et sanitaires. L'innovation scientifique et la technologie continueront d'engendrer des changements importants dans l'industrie, de la manière dont nous diagnostiquerons les infestations de nuisibles aux solutions que nous recommanderons à nos clients.

Des avancées telles que la stérilisation de masse des moustiques pour prévenir de l'épidémie Zika ne sont que le début de l'innovation à faible toxicité et de son potentiel. "Imaginez si nous pouvions communiquer avec des souris" commente Savvas Othon. Cela semble invraisemblable, mais Rentokil travaille actuellement sur une technologie qui nous permet

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Au fur et à mesure que les progrès technologiques tenteront de répondre au désir croissant du public, de trouver des solutions efficaces, conformes et durables, les méthodes de lutte antiparasitaire à faible toxicité continueront de se développer.

effectivement de le faire. Couplez ça avec l'utilisation du Big Data et nous pourrions prédire ce que les nuisibles vont faire avant de le faire. Le but étant de mettre en place des solutions pour les éloigner des zones sensibles et ainsi minimiser le risque de produits endommagés.

La modification des réglementations, associée à des tendances macroéconomiques, telles que la demande de solution peu toxique ou l'essor de "l'économie verte" continueront également d'alimenter la nécessité de telles avancées. Cependant, il est important de rappeler que, même si les solutions peu toxiques gagnent en popularité, elles ne sont viables que si elles répondent aux résultats souhaités par le consommateur. Assurer l'équilibre entre efficacité et réduction des impacts sur l'environnement fait partie des objectifs de l'industrie de la lutte contre les nuisibles.

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LE FUTUR, C'EST MAINTENANTUn bon programme de gestion des nuisibles fait partie intégrante d'une entreprise et de l’avenir de la santé. Au fur et à mesure que les progrès technologiques tenteront de répondre au désir croissant du public d'avoir des solutions efficaces, conformes et durables, les méthodes de lutte antiparasitaire à faible toxicité continueront de se développer. Les avantages que cela peut apporter sont énormes : moins d'impact sur l'environnement, moins de toxicité pour les animaux, moins de probabilité de résistance des nuisibles par rapport aux solutions durables. Et même si certaines méthodes toxiques seront toujours une nécessité, les possibilités d'innovation dans le monde de la lutte antiparasitaire à faible toxicité sont vastes et continueront de s'étendre. Pour les professionnels du 3D*, le moment est décisif. Bien que les problèmes de nuisibles ne seront jamais complètement éliminés, l'avenir de la lutte antiparasitaire joue un rôle essentiel dans le domaine de la santé publique, de l'hygiène alimentaire et de la gestion des maladies. Dès que cela est possible, les méthodes peu toxiques devraient être étudiées, testées et évaluées, et de nouvelles innovations et recherches devraient être activement mises en place pour accroître les connaissances et la compréhension. Nous vivons une période difficile : attentes élevées des clients, forte urbanisation, changement climatique et croissance démographique. Pour relever ces défis, il faut de l'ingéniosité, de la créativité et des connaissances pour mettre au point des solutions de lutte antiparasitaire de meilleure qualité, plus sûres et plus écologiques.

*Désinfection, Désinsectisation, Dératisation

2018 Rentokil Initial plc. Registered in England 5393279. Registered office: Riverbank, Meadows Business Park, Blackwater, Camberley, Surrey, GU17 9ABThe names Rentokil® and Initial® are registered trademarks.

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