LA STRADA PRESENTE

LYSISTRATALA GREVE DU SEXE

ARISTOPHANE

"ENTRAÎNÉES PAR LYSISTRATA, FEMME SURVOLTÉE ET RÉVULSÉE PAR LES GUERRES INCESSANTES DANS SON PAYS, LES FEMMES DÉCIDENT D’ARRÊTER DE FAIRE L’AMOUR À LEURS MARIS TANT QU’ILS CONTINUERONT DE FAIRE LA GUERRE..."

Aristophane

NOTE D’INTENTIONEn 1991, lors de la première guerre en Irak, des comédiens du monde entier décidèrent de lire Lysistrata sur des radios, c'est à cette occasion que j'ai découvert la pièce.

La période que nous vivons est propice à tourner en dérision, les méfaits de la guerre, alors que nous traversons une actualité pleine d’horreurs ! Aristophane réussit, avec un sujet sensible et sérieux, à nous faire rire et réfléchir, comme le fait Charlie Chaplin, dans “Le Dictateur”. Le rire fait office de soupape pour supporter l'incompréhensible.

La pièce d’Aristophane est d'une grande modernité : les situations drôles, surprenantes et déconcertantes, amènent le spectateur dans une autre dimension. J’ai choisi de tourner en ridicule les hommes, ces mâles destructeurs, et de mettre davantage en valeur les femmes.Elles qui ont décidé de mener une guerre en développant leur sensualité et leur féminité, armes fatales s’il en est… J'ai accentué ces atouts et ai voulu des personnages féminins extrêmement gracieux et perspicaces.

Je pense qu'il faut monter cette pièce, en prenant en compte l’évolution de nos mœurs et de la place de la femme dans notre société.Aussi ai-je choisi de la remanier pour en faire une œuvre jeune et virevoltante, et comme Aristophane mettait de nombreuses allusions àl’actualité de ses contemporains, je me suis permis certains anachronismes comiques, pour le plus grand plaisir de nos spectateurs tout en restant dans l’esprit de Lysistrata.

La mise en scène met l'accent sur le rythme et les ruptures : c'est avant tout un moment de pure énergie. Un soin paticulier est accordé aux aspects visuels et musicaux de la pièce. Quant aux comédiens, leur jeu est inspiré du travail corporel de la Commedia dell’arte, ilssont très expressifs et se jouent des clichés.

Les leçons politiques, qui étaient du temps d'Aristophane portées par le Chœur et son Cory-phée, sont ici complètement intégrées à la parole des personnages dont le nombre a aussi été réduit pour mieux interagir avec le public : le quatrième mur a disparu, le public fait partie de la pièce et se trouve pleinement associé à leur « combat ».

Olivier Courbier

ARISTOPHANENé aux alentours de -445 avant J.-C à Athènes, à l’époque du stratège et grand promoteur des arts Périclès, il passa une partie de son enfance à la campagne, où ce penchant rustique et franc lisible dans ses pièces a pu se développer.

Il commença sa carrière très tôt : c'est aux alentours de - 427 avant J.-C que, jeune homme, sous un nom d'emprunt (probablement pour éviter les procès), il fit représenter ses pre-mières comédies : Les Détaliens, où il semblait railler l'éducation des Sophistes, et Les Babyloniens. Ces deux pièces font partie des nombreuses oeuvres qui sont aujourd'hui disparues.

Les onze pièces qui nous sont parvenues de lui constituent chacune des satires, plus ou moins franches, sur des thèmes de son actualité. Les pièces d'Aristophane, avant d'être des farces destinée à divertir, sont l'expression d'un citoyen engagé dans la vie politique. Dans la Grèce antique où la politique est essentielle, le théâtre est un important vecteur de la vie civique.

En 425 avant J.-C., Les Acharniens apparaissent comme un plaidoyer pour la paix, la Grèce étant alors confrontée aux guerres du Péloponnèse. La guerre et la paix seront ensuite des sujets récurrents que l'on retrouvera dans d'autres oeuvres comme La Paix ou, bien sûr, Lysistrata.

Plus tard, le poète donne une autre pièce politique, Les Cavaliers, attaquant le démago-gue Créon. La pièce est d'ailleurs récompensée par la suite. Il n'hésite pas non plus à se moquer d'une autre grande figure de son temps, le philosophe Socrate, dans Les Nuées, et traite également de nombreux thèmes de société comme la justice (Les Guêpes), écrit des utopies politiques et sociales (Les Oiseaux, Lysistrata, L'Assemblée des Femmes) ou aborde encore la question de la répartition des richesses (Plutus).

LYSISTRATALA GUERRE, LA PAIX ET LES FEMMESÉcrite en 411 avant Jésus-Christ, Lysistrata est une comédie en un acte, composée des personnages et du Chœur dirigé par le Cory-phée. Les personnages d'Aristophane se caractérisent par des com-portements survoltés, effrontés et malicieux. Jouées à l'occasion des fêtes religieuses et écoutées par des populations très diverses, ses comédies transmettent ses messages politiques et moraux.

LA PAIX À TOUT PRIXAristophane, grand défenseur de la paix, montre à travers la parole des femmes comment les guerres n'apportent que des malheurs (décès des fils, absence des maris, solitude des femmes, problèmes financiers dus au coût de la guerre...). En associant les femmes de dif-férentes cités dans sa pièce, Aristophane montre que la paix serait profitable. En effet, quand il écrit Lysistrata, la Grèce est engluée dans la Guerre du Péloponnèse depuis 20 ans, et Athènes, qui avait atteint son « âge d'or », amorce son déclin. Le rêve uto-pique de Lysistrata (υσιστράτη en grec ancien : « celle qui délie l'armée ») est un monde où toutes les cités sont en paix pour profiter simplement des plaisirs de la vie.

LES FEMMES, LE SEXE ET ARISTOPHANEDans la Grèce d'Aristophane, les femmes n’ont aucune place dans la vie politique. Imaginer qu'elles pourraient prendre le pouvoir, comme les Amazones dans la mythologie, relève de la farce. La grève du sexe est un prétexte cocasse qui ne rend pas forcément les femmes plus importantes mais qui invite plutôt au rire. Depuis, il a été appliqué à plusieurs reprises, dans des situations bien réelles. Ainsi, des épisodes de grèves du sexe qui ont parfois eu un fort impact sur la vie politique du pays concerné ont eu lieu en 2003 au Liberia avec l'association Women of Liberia Mass Action for Peace, en 2011 aux Philippines, ou encore récemment en 2014 au Soudan. En 2011, le film La Source des femmes de Radu Mihaileanu, traite également de ce sujet. Enfin, tout le monde connaît le fameux adage « Faites l'amour, par la guerre » qui, s'il fut souvent dé-tourné depuis, a été un message politique fort à l'époque de la Guerre du Vietnam.

Comme de nombreux grands auteurs de théâtre, Aristophane fut donc en quelque sorte, sans même s'en rendre compte, un précurseur !Lysistrata est une pièce d’une grande actualité, qui n’a pris aucune ride. La pièce est traitée comme une farce, avec de multiples rebondissements et des dialogues frais, contemporains, pleins d’énergie et d’humour et d'une vérité encore très actuelle.

MISE EN SCÈNE

OLIVIER COURBIER Ancien élève de l’ENSATT (École nationale supérieure des arts et technique du théâtre) et de l’ESAD (École supérieure d'art drama-tique de Paris).Co-fondateur de La compagnie de théâtre La Strada (1990) et du Theo théâtre à Paris (1995), il met en scène depuis 1988 de nom-breux auteurs classiques et contemporains (Shakespeare, Musset, Feydeau, Carrière, Westphal, Allègre, Aristophane, Levoyer, Mo-lière….).Également comédien pour le théâtre, il interprète de nombreux rôles dans plusieurs théâtres en province et sur Paris. Olivier Courbier a travaillé avec Jean Laurent Cochet, Jean Claude Brialy, Patrick Prejean, Michel Galabru, Jean Marie Richier. Il fut élève de Raymond Girard, Jacques Le coq, Jean Laurent Cochet et participe à des ateliers professionnelles avec Peter Brook, Ariane Mnouchkine, Patrice Chéreau et Andréas Voutsinas.Il pratique également pendant 10 ans l’improvisation théâtrale en match et autres formes. Aujourd’hui, metteur en scène, comédien et enseignant au sein du Theo-théâtre à Paris.

COMÉDIENNES / COMÉDIENS

AGNÈS BROSSAIS. VICTORINEAgnès commence le théâtre à ses 15 ans. C'est après avoir fais 1 an en atelier jeunesse niveau 3 au Cours Florent qu'elle décide de poursuivre une formation professionnelle. Les studios Alain de Bock lui ouvrent alors leurs portes. Depuis maintenant 3 ans, elle y évolue et découvre le mime, le jeu face caméra, l'improvisation, le clown. Elle alterne rôle dramatique puis comédie burlesque ne voulant en aucun cas s'enfermer dans un style.

ELÉONORE HAENTJENS. LYSISTRATAAprès une formation au Cours Florent en théâtre et comédie musicale de 2012 à 2015, Eléonore s’est formée au clown et a joué au Festival Off d’Avignon 2016 dans Partitions Frauduleuses de Matei Visniec et Les Eprouvés de Pierre Notte, spectacles mis en scène par le maître-clown Victor Quezada-Perez. Elle a écrit et interprété deux seules-en-scène en 2017 au Théo Théâtre, Auto-psy et Le Grand Saut.

LULA PARIS. MYRTILLEElle rencontre le théâtre au près de la comédienne et performeuse Va-lentina Fago avec qui elle continue de travailler régulièrement. Elle se forme au Studio théâtre d’Asnieres, aux côtés notamment de Jean Louis Martin Barbaz, Hervé Van Der Meulen, Chantal Deruaz et May Bouhada. Elle suit actuellement des cours au conservatoire du 8ème arrondisse-ment de Paris avec Agnès Adam.

FÉLICIEN COURBIER. LEONIDASIl fait ses premiers pas sur les planches dans le cadre de spectacles d’ateliers au Théo-Théâtre, et continue sa formation au Conservatoire du Xème arrondissement de Paris. Il a récemment mis en scène Le Médecin malgré lui de Molière, et a joué dans Joyeuse pagaille de Didier Porte et Les Cancans de Goldoni.

LEONARD COURBIER. VERT KOKINIl a fait ses premiers pas sur les planches dans le cadre de spectacles d’ateliers au Théo-Théâtre, et continue sa formation depuis 2013 au conservatoire de Clamart ainsi qu’à l’université Paris-VIII. Il a joué ré-cemment dans Le Médecin malgré lui de Molière, Une Petite Entaille de X. Durringer, dans La solitude des champs de coton de B. M. Koltès, Les caprices de Marianne d’Alfred de Musset et dans Le Dindon de Feydeau.

AYLAL SAINT-CLOMENT. LE COMMISSAIREActuellement en 3e année au Conservatoire du Xe arrondissement de Paris, Aylal fait aussi partie de la compagnie Yakoi, qui a notamment créé le spectacle de clown En préparation ne pas déranger, joué au Théâtre Berthelot à Montreuil, au Théo Théâtre à Paris et à la Halle Pajol à Paris. Au conservatoire, il a notamment joué un journaliste dans la pièce Toby ou le saut du chien, et Oberon dans Le Songe d’une nuit d’été.

CRITIQUES PRESSELA NOUVELLE RÉPUBLIQUE. DU THÉÂTRE ATHLÉTIQUE ! Des acteurs et actrices époustouflants de mobilité !

Samedi soir à Saint-Aignan, la soirée théâtre proposée par Safi (Soutien aux droits des femmes indiennes) joua la pièce d'Aristophane « Lysistrata la grève du sexe », revisitée par Olivier Courbier et magiquement jouée par six acteurs athlétiques.Les rires explosent très vite dans la salle quasi comble devant la vitalité des dialogues très « actuels » de ces épouses et les multiples tentatives des hommes pour les séduire sans signer la paix… La qualité du jeu est exceptionnelle mais la vitalité des acteurs est toute aussi époustou-flante quand ils sautent de l'estrade ou y remontent d'un bond, en méprisant l'esca-lier, pour continuer le jeu dans les allées et jusqu'au fond de la salle, ou avec des spectateurs qu'ils prennent à témoin sans les effrayer. Avec eux, le spectacle n'est pas joué devant le public, mais au contraire, c'est le public qui se re-trouve au centre de la pièce et de l'action, en permanence.

LESOUFFLEUR.NET.Dans un plaisir contagieux, le spectateur plonge dans cette histoire comme on plonge dans une bouteille à la mer, une fusée dans l’espace. Il entre dans la pièce et se laisse porté par le rythme et l’énergie des acteurs.Le jeu commence déjà dans le hall du Théo Théâtre où l’on assiste à une réunion aux portes de la ville entre troyens et sparnaciens au sujet de ces femmes qui se refuse à l’amour charnel tant que la guerre se poursuit.Puis, nous entrons dans la salle pour assister à la représentation. Souvent sol-licités verbalement, parfois même physiquement tout au long du spectacle, nous sommes juge et partie de l’histoire qui se déroule sous nos yeux. Cette proximité avec le spectateur – en appui de jeu avec les acteurs – va servir l’odyssée de la pièce qui se construit en connivence avec le public.Dans un rythme stimulant, les acteurs prennent d’assaut la scène et ses contours. Une belle occupation de l’espace qui se traduit par des courses folles ponctués par des « mo-ments de théâtre » tournés parfois en dérision.La pièce d’Aristophane qui raconte l’histoire de ces femmes qui font la gréve du sexe pour avoir la paix a tant été puisé et épuisé dans l’éventail du théâtre contemporain. Pourtant, on peut dire que la proposition de Courbier amène un zeste de nouveauté à travers vivacité et l’énergie de ses acteurs qui vont porté ce texte au delà de la comédie. Aux frontières du jeu clownesque, ils partagerons cette histoire avec humilité pour y projeter avec le spec-tateur un imaginaire commun, celui d’inventer un monde.Car on a nettement l’impression que cette histoire n’est qu’un prétexte pour faire jeu, se raconter et raconter un monde. Et quand l’alchimie opère avec le spectateur, ce monde devient réel, palpable.Une proposition réussite, une affaire à suivre.

SEXOLOGIE.BLOG.LEMONDE.FR

Lysistrata revisitée !

L’adaptation proposée par la compagnie La Strada est tout à la fois pédagogique, éveillante, réveillante, innovatrice et jouissive dans un monde – actuel – où on oublie trop vite les avancées sociales qui la composent. Le livret associe le texte « pur » d’Aristophane et sa réécriture moderne actualisant – s’il en était nécessaire – cette verve révolutionnaire : « Aucun homme au monde, ni amant ni mari, ne s’approchera de moi s’il est raide comme bouc ! » Et, message sexologique avant l’heure, avant même qu’Ovide n’écrive son Art d’ai-mer, Aristophane ose reconnaître le rôle des femmes dans l’amour : « Pour qu’un homme prenne son pied, il faut que la femme y mette du sien. »De toute Antiquité, la femme est reléguée au rang de génitrice ou de prostituée. Règnent les êtres supérieurs, ceux qui pénètrent et font la guerre… Les autres, inférieurs – car

non-pénétrants – leur sont soumis.Cette moderne Lysistrata emprunte au burlesque pour mieux faire passer ce mes-

sage salutaire – on y sent l’influence des Marx Brothers et de Jérôme Savary – dans un spectacle jouissif qui implique les spectateurs au premier chef. A voir

de façon salutaire !

PHILIPPE BRENOT

MORDUE-DE-THEATRE.COMAi-je déjà vu une Lysistrata décevante ? Cette comédie d’Aristophane dont le texte se prête si bien à l’actualisation, aux punchlines et à l’inte-

raction avec le public est prisée par les jeunes troupes, et à juste titre. Ici le texte certes raccourci, adapté, reste « grec antique ». Respect du vieil

Aristophane ET modernisation, au risque d’une disparate dans la langue que seuls déploreront les esprits chagrins. En effet, ce qui l’emporte, c’est la vis

comica du poète athénien, qui innerve une mise en scène pleine de gaieté, de gaillardise (mais rien d’obscène ni de vulgaire, on peut venir en famille) et d’allant.

Les acteurs chantent, dansent, occupent l’espace, jouent avec le public sur le thème éternel des relations hommes-femmes, des gags sont insérés dans le dialogue sans briser le rythme de l’ensemble. La troupe composée de très jeunes comédiens, certains encore en formation, est excellente. Sidonie Gaumy est une Lysistrata à l’autorité impressionnante (les messieurs pris à partie dans la salle n’en menaient pas large !), Lucile Marmignon, un peu hésitante au début, est d’un charme fripon dans la scène où elle fait tourner en bour-rique son malheureux mari Vert-Kokin (Léonard Courbier), et Noémie Zard complète le trio féminin avec grâce et malice. Si les femmes sont vêtues de longues tuniques drapées à l’antique très seyantes, les garçons de la troupe sont en rangers et tenue camouflage, ce qui contribue à la puissance comique des scènes où ces frustes guerriers sont tournés en ridicule, mais ils interviennent aussi travestis, ce qui fait toujours rire.

On passe donc un excellent moment, et très normalement le spectacle fait salle comble depuis le début du Off. Allez-y, vous en sortirez heu-reux !

CRITIQUES SPECTATEURSDepuis ses débuts, le spectacle a eu droit à de nombreuses critiques positives de la part des spectateurs.

Capture d’écran réalisée le 18 juin 2018.

"ÉNERGIE" ET "BONNE HUMEUR"Très nombreux sont les spectateurs à souligner l’enthousiasme de la troupe, et notam-ment l’ « énergie débordante » des comédiens (le mot « énergie » est probablement celui qui revient le plus fréquemment au fil des critiques). Cette « gaieté contagieuse » et cet « humour terriblement communicatif » sont particulièrement appréciés par les spectateurs.

UNE PIÈCE "INTEMPORELLE" UNE MISE EN SCÈNE "INVENTIVE"La pièce d’Aristophane en elle-même, « que l’on ne connaît que trop peu », et ses enjeux sont également très appréciés par les spectateurs. Une pièce remise au goût du jour », et qui est « antique mais toujours d’actualité », notamment grâce à notre parti pris féministe. La mise en scène est aussi très souvent saluée pour ses nombreuses « belles trouvailles », ses moments « cocasses » ou son « invention ».

"UN SPECTACLE TRÈS ACCESSIBLE"Enfin, c’est un spectacle très accessible, capable de donner goût au théâtre à des gens qui n’ont pas l’habitude de fréquenter les salles. À l’heure où le théâtre est souvent taxé d’éli-tisme, Lysistrata offre donc à tous un moment de « détente » et un nouveau regard sur les arts de la scène. C’est donc un spectacle qui plaît même aux plus réticents.

AUSSI, POUR REPRENDRE UNE DERNIÈRE FOIS LES MOTS DE NOS SPECTATEURS :

« COUREZ-Y ! »

LA COMPAGNIECréée en 1990 par Florence Fouéré et Olivier Courbier, la compagnie La Strada a pour vocation la défense de pièces classiques et contemporaines où la mise en scène dynamique est centrée sur le travail du comédien. Les valeurs de la compagnie sont la liberté de l’expression artistique, le plaisir dans le jeu et l’envie de divertir les spectateurs. Elle développe cette énergie artistique en cultivant un esprit d’amitié et de confiance entre les acteurs. Ce sont ces facteurs humains qui sont au centre des créations de La Strada.

Egalement centre de formation agréé par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, elle intervient dans de nombreux établissements scolaires de tous niveaux, ainsi qu’en entre-prise.

Au Théo-Théâtre, où elle est en résidence depuis 1995, elle dispense des ateliers auprès de 300 élèves, avec lesquels elle crée des spectacles.

Elle produit chaque année un à deux spectacles professionnels dont : Les caprices de Marianne de Musset (2014), Baby Jane de N. Reading (2014), Les sardines grillées de J-C Danaud (2013), Le médecin malgré lui de Molière (2013) et La dame de chez Maxim de Feydeau en Juillet 2016.

LE DINDONGEORGES FEYDEAU

LA DAME DE CHEZ MAXIMGEORGES FEYDEAU

LES CAPRICES DE MARIANNE ALFRED DE MUSSET

ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOURALFRED DE MUSSET

CONTACTS

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PRESSEFélicien Courbier06 65 46 06 02feliciencourbier@live.fr

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