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CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS N° 40012102 N° D’ENREGISTREMENT 7996 1,10 $ + taxes www.la-liberte.mb.ca Vol. 100 n° 21 • DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013 Saint-boniFace Le SOMMAIRE Jeux 10 Emplois et avis 11 à 13 Petites annonces 13 Nécrologie 14 ACTUEL Dsfm oU immersion? En cette semaine de rentrée scolaire, des parents expliquent ce qui les ont motivés à choisir d’inscrire leurs enfants dans une école française ou d’immersion. 5 marijosée se raconte Elle est talentueuse, jeune, connue et reconnue et surtout d’une gaieté contagieuse. Pourtant, c’est un album beaucoup plus enclin à raconter les hauts et les bas de sa vie que marijosée va enregistrer dans les prochains jours. 7 Un barbecUe caritatif L’homme d’affaires Jean-Pierre Parenty organise un barbecue pour soutenir le Movement Centre qui a aidé une jeune francophone, Marianne Blandignères, à devenir une enfant comme les autres malgré une paralysie cérébrale. 15 Citation DE LA SEMAINE « Les Métis veulent reprendre là où ils ont été arrêtés comme gouver - nement. » L’historienne et auteure Jacqueline Blay analyse les stratégies de négociation de la Manitoba Metis Federation avec le gouvernement fédéral. | Page 3. L’Hôpital de Ste-Anne s’est officiellement agrandi le 29 août dernier. Cette nouvelle aile de 16 000 pieds carrés est un rêve devenu réalité pour la communauté de Ste-Anne et ses médecins. La directrice régionale du programme de soins aigus, Carole Lavack (à gauche sur la photo) et la directrice des services de santé de l’hôpital Jo-Anne Marion (à droite) espèrent ouvrir l’aile aux patients d’ici quelques jours. | Page 3. Capacité augmentée photos : Thibault Jourdan CULTUREL COMMUNAUTAIRE RÉCIPIENDAIRE DU PRIX Spirit of Winnipeg LAURÉAT DU PRIX Boréal 2013 récipiendaire du capot bleu 2013 Gagnant d’Excellence générale du grand prix DE LASSOCIATION DE LA PRESSE FRANCOPHONE

La Liberté - 4 septembre 2013

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L’Hôpital de Ste-Anne s’est officiellement agrandi le 29 août dernier. Cette nouvelle aile de 16 000 pieds carrés est un rêve devenu réalité pour la communauté de Ste-Anne et ses médecins. La directrice régionale du programme de soins aigus, Carole Lavack (à gauche sur la photo) et la directrice des services de santé de l’hôpital Jo-Anne Marion (à droite) espèrent ouvrir l’aile aux patients d’ici quelques jours.

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Page 1: La Liberté - 4 septembre 2013

CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS N° 40012102N° D’ENREGISTREMENT 79961,10 $ + taxes

www.la-liberte.mb.caVol. 100 n° 21 • DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013

Saint-boniFace

Le SOMMAIREJeux 10

Emplois et avis 11 à 13

Petites annonces 13

Nécrologie 14

❚A

CTU

EL

Dsfm oU immersion?En cette semaine de rentrée scolaire, des

parents expliquent ce qui les ont motivés

à choisir d’inscrire leurs enfants dans une

école française ou d’immersion.

5

marijosée se raconte Elle est talentueuse, jeune, connue et

reconnue et surtout d’une gaieté

contagieuse. Pourtant, c’est un album

beaucoup plus enclin à raconter les hauts

et les bas de sa vie que marijosée va

enregistrer dans les prochains jours.

7

Un barbecUe caritatif L’homme d’affaires Jean-Pierre Parenty

organise un barbecue pour soutenir le

Movement Centre qui a aidé une jeune

francophone, Marianne Blandignères, à

devenir une enfant comme les autres

malgré une paralysie cérébrale.

15

Citation DE LA SEMAINE

« Les Métis veulent reprendre là où ils

ont été arrêtés comme gouver -

nement. »

L’historienne et auteure Jacqueline Blay

analyse les stratégies de négociation de la

Manitoba Metis Federation avec le

gouvernement fédéral. | Page 3.

L’Hôpital de Ste-Anne s’est officiellement agrandi le 29 août dernier. Cette nouvelle aile de 16 000 pieds carrés est un rêvedevenu réalité pour la communauté de Ste-Anne et ses médecins. La directrice régionale du programme de soins aigus, CaroleLavack (à gauche sur la photo) et la directrice des services de santé de l’hôpital Jo-Anne Marion (à droite) espèrent ouvrir l’aileaux patients d’ici quelques jours. | Page 3.

Capacité augmentée

photos : Thibault Jourdan

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LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013 ACTUALITÉS | 3

y ACTUALITÉS y

C ette fois, c’est fait! Aprèsplusieurs années d’attenteet deux ans de travaux, la

nouvelle unité de l’hôpital deSainte-Anne ouvre enfin ses portes.L’inauguration officielle a eu lieu le29 août dernier en présence deplusieurs ministres, dont le chef dugouvernement, Greg Selinger. Lespremiers patients « devraient êtreaccueillis dans un peu plus d’unesemaine », espère la directrice desservices de santé de l’hôpital, Jo-Anne Marion.

La nouvelle aile de l’établisse mentbilingue a coûté 14 millions $. D’une

surface de 16 000 pieds carrés, ellecomprend deux salles d’opération etune salle d’endoscopie. En outre,l’hôpital dispose maintenant de deuxpièces pour la stérilisation desinstruments. « C’est beaucoup pluspratique que l’unique salle que nousavions auparavant », lance Jo-AnneMarion. « Nous devions nous mettreaux normes légales qui exigent unespace pour les outils sales et un autrepour les propres », ajoute la directricerégionale du programme de soinsaigus, Carole Lavack. Entre les deuxsalles, une énorme machine, chargéede nettoyer les instrumentsmédicaux, fait la jonction.

| Plus d’opérations

Le nombre d’interventionsquotidiennes possibles augmente

aussi. Avant, les médecins pouvaientréaliser deux opérations et cinqendoscopies, contre quatreopérations et sept endoscopies grâceà la nouvelle unité. « Cela s’expliquepar le fait que nous allons disposer

d’un bloc opératoire supplémentaire,et la salle d’endoscopie est séparée »,affirme Jo-Anne Marion.

Parallèlement à l’augmentationde sa surface et de ses capacités,l’hôpital, qui ne fait que de la

chirurgie de jour, a aussi recrutédeux nouveaux médecins  : unchirurgien, unilingue anglophone,et un anesthésiste bilingue. « C’esttoujours un défi pour trouver denouveaux médecins bilingues »,soupire Carole Lavack.

Il ne reste plus, au personnel del’hôpital, qu’à déplacer et entreposerles différents équipements avant dedésinfecter et stériliser les sallesd’opération avant l’ouvertureeffective de la nouvelle aile. Entre200 et 250 personnes ont eul’opportunité de visiter ce nouvelespace lors de l’inaugurationofficielle. «  Les gens de lacommunauté étaient impressionnéspar la grandeur », souligne Jo-AnneMarion. « C’est une bonne chosepour la région et la communautéd’avoir eu cet agrandissement. Pourla chirurgie, tout le monde ne peutpas aller à Winnipeg », relèveCarole Lavack.

Carole Lavack et Jo-Anne Marion estiment que l’agrandissement del’hôpital Sainte-Anne est une bonne chose pour la communauté.

photo : Thibault Jourdan

Nouvelle unité inaugurée❚ SANTÉ

Les travaux de l’agrandissement de l’hôpital de Sainte-Anne sont enfin terminés. L’inauguration officielle a eulieu le 29 août dernier.

Thibault JOURDAN

[email protected]

Jean-Pierre DUBÉCollaboration spéciale

L a Manitoba Metis Federation(MMF) prépare une négo -ciation en vue d’obtenir une

compensation d’Ottawa pour lanégligence dans l’octroi des terrespromises en 1870. Six mois après lejugement historique lui donnant raison,elle a annoncé fin juillet la création duComité stratégique d’investissement et derèglement des revendications territoriales.Mais après 140 ans de frustrations, lesMétis pourront-ils obtenir unredressement?

« Il y a un processus en place pource genre de négociation, soulignel’historien et journaliste LucienChaput. Les Métis rêvent d’unenation séparée au Manitoba et j’espèrequ’on va régler ça une fois pour toutes.Mais le fédéral pourrait aussi dire : on

s’excuse et passons à autre chose. Il n’ya pas de gros capital de sympathiepour les Métis chez la majorité[anglophone au Canada]. »

Une récente lettre au Winnipeg FreePress d’un ancien juge manitobainrenforce cette impression. CharlesHuband a qualifié de money grab lademande métisse d’un remède financier.Il encourage le fédéral à « résister » auxpressions et invite les Métis à secontenter de la recon naissance de laCour suprême, selon laquelle « LaCouronne fédérale n’a pas mis en œuvrede façon honorable la dispositionprévoyant la concession de terres… »

La MMF tiendra fin septembre sa45e assemblée annuelle sous lethème  Our time has come. Dansl’invitation aux membres, le présidentDavid Chartrand rappelle sonmandat : « Vous avez insisté sur notreresponsabilité d’assurer aux enfants dedemain le bon départ qui a été

honteusement volé à nos ancêtres etde placer un règlement de nosrevendications territoriales dans unefiducie pour protéger et construire unpatrimoine. »

La stratégie des Métis laisseperplexe l’avocate spécialiste en droitautochtone, Me Aimée Craft. « C’estsurprenant qu’ils ne font pas derevendication territoriale, étantdonnées les garanties qui ont été faiteset la valeur actuelle des terrespromises. Le jugement déclaratoire esttrès persuasif mais il ne lie aucunementle fédéral. Si tu n’as pas demandé deréparation au tribunal, tu n’y as pasdroit par la suite. » Ce seraient doncdes considérations tactiques, selon elle,car de nouveaux fonds permettraientl’achat de terres au besoin.

La MMF s’est présentée devantles tribunaux avec un forte équipejuridique et la voici dans l’arènepolitique avec des conseillers trèscrédibles : son comité stratégique estcomposé de l’ex-premier ministre PaulMartin, des entrepreneurs HartleyRichardson, Sanford Riley et EricNewell, ainsi que de l’avocat HarveySector.

«  Ce sont des gros canons,commente Lucien Chaput. Çamontre qu’on est sérieux dans la

négociation et qu’on a les compétencespour gérer tout ça. » Même constatdu côté de l’historienne et auteureJacqueline Blay : « La MMF eststratégique et bien organisée. Devantles tribunaux, sa recherche était trèsbien faite. Et pour les négociations,elle a l’appui de sa commu nauté. LesMétis veulent reprendre là où ils ontété arrêtés comme gouvernement. »

La MMF a structuré sonorganisation en vue d’une autonomiegouvernementale, comme les ancêtresdu 19e siècle, mais en vue de livrerelle-même des services à ses membres.Au fil des décennies, elle aprogressivement obtenu des mandatsprovinciaux pour une autogestionpartielle des domaines de santé etservices sociaux, éducation, justice etlogement, ainsi que d’emploi etdéveloppement économique.

Ottawa voudra-t-il négocier dansle sens souhaité? Jacqueline Blay croitque « les deux parties pourraients’entendre sur l’économie et l’emploi.C’est la priorité des Conservateurs etexactement ce qui préoccupe les Métisà long terme. » Plusieurs structures dela MMF, dont Metis EconomicDevelopment Fund, Louis RielCapital Corporation et MetisGeneration Fund, concrétisent cetteapproche.

Mais il faudra être patient, souligneLucien Chaput. « La questionconstitutionnelle est réglée et unnouveau rapport de forces est établiavec le fédéral. C’est la case départ : onrevient aux obligations sous la Chartecanadienne des droits et libertés. Mais çava procéder très, très lentement. »Aimée Craft confirme  :« L’atmosphère politique entourant lesréclamations des Autochtones estplutôt frileux en ce moment. Ce n’estpas dans les priorités du gouvernementet les choses n’avancent pas. »

« On est dans le calendrier électoraldu gouvernement Harper, souligneJacqueline Blay, les Métis ne sont pasà l’ordre du jour. Pour ces choses-là, ilfaut toujours attendre. Le choix d’unancien premier ministre libéral aucomité stratégique montre que laMMF voit au-delà du gouvernementactuel. Ce qu’elle doit faire en priorité,c’est une sensibilisation intensive. »

L’Union nationale métisse deSaint-Joseph compte-t-elle participeraux négociations? «  On estcomplètement indépendants de laMMF, répond le président GabrielDufault, et on ne veut pas toucher àcette question. On prend nos propresdécisions. »

Pas de terres mais des fonds

❚ REVENDICATIONS MÉTISSES

Page 4: La Liberté - 4 septembre 2013

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Manon [email protected]

Daniel [email protected]

Thibault [email protected]

ChloéLE [email protected]

Wilgis [email protected]

a le plaisir de vous présenter les journalistes.

E n tout, Ottawa émet 13 décrets en Conseil pourl’article 31, de 1871 au 20 avril 1885 ; 6 décrets sontnécessaires pour mettre en œuvre l’article 32, du

11 novembre 1872 au 6 juin 1883. Malgré tous ces décrets, ilreste 993 enfants sans terres, qui reçoivent tous un scrip.(…)

De 1870 à 1885, 2 ans sont nécessaires pour répartir les lotsindividuels, 3 ans pour confirmer que seuls les enfants des chefsde famille métis ont droit aux 1 400 000 acres, 5 ans pourdécider de la meilleure manière de régler les réclamations desMétis, 6 ans pour savoir comment émettre les titres de propriété(les patentes) et 4 ans de plus pour les accorder.

Ces extraits sont tirés de l’essai historique Le Temps desoutrages 1870 - 1916, de Jacqueline Blay, qui sera lancé le17 septembre aux Éditions des Plaines.

À partir de telles données, la Cour suprême a reconnu ce8 mars que « la Couronne fédérale n’a pas mis en œuvre defaçon honorable la provision prévoyant la concession desterres... » Et c’est sur la base de cette déclaration que laManitoba Metis Federation (MMF) lance des négociations envue d’obtenir une compensation financière d’Ottawa sous laforme d’un fonds patrimonial.

« Tâche inachevée de réconciliation… d’importancenationale et constitutionnelle », a statué le tribunal, l’affaire viseà remédier à « un clivage persistant dans le tissu national ». Saconclusion dépendra d’un complexe rapport de forces qui sejouera entre le fédéral et les spoliés, les leviers constitutionnels,l’opinion publique et les caprices du destin. La cause rappelleune situation semblable et liée historiquement, celle desFranco-Manitobains en 1982, au moment où la Cour suprêmerétablissait la dualité linguistique au Manitoba après 90 ansd’illégalité.

Le tribunal ayant donné raison à l’appelant Roger Bilodeau,la Province se trouvait devant la menace d’invalidation de seslois en attendant leur traduction et adoption dans les deuxlangues. Dans la négociation, la Société franco-manitobaine(SFM) avait le gros bout du bâton : un délai avait été accordéaux parties pour négocier une solution et ainsi éviter le chaosjuridique. Le président du temps, Léo Robert, disait « monpeuple », en s’adressant aux Franco-Manitobains, et il pouvaitles mobiliser.

À l’issue d’un processus houleux, le règlement a porté sur lalivraison provinciale de services en français. Mais la réconciliationtant attendue n’a pas eu lieu. Un amendement constitutionnelrejeté par la Législature a humilié le gouvernement et lacommunauté. Les services se déploient adéquatement, mais lafrancophonie gère toujours une décroissance angoissante deses membres et ressources.

En partant, la conjoncture n’est pas favorable à la MMF. Avecun jugement déclaratoire, elle n’a de levier que ses droits et salégitimité. Selon les analyses, sa demande se trouvera au fondd’une pile de réclamations territoriales, sous les dossiersautochtones en suspens. Le fédéral a d’autres priorités et lecontribuable hésite à jeter de nouveaux fonds sur de vieillesblessures.

Mais les chefs métis sont de fins stratèges et entourés deconseillers d’envergure. Ils ont aussi engagé les membres àpartir d’une dévolution de services provinciaux dans plusieursdomaines affectant la vie quotidienne. Tout un empire politique,bureaucratique et financier a été construit sur des fonds publics.Le PDG David Chartrand est le chef de 19 ministres d’ungouvernement autonome administrant huit régions.

La MMF gère plusieurs sociétés et fondations, sans compterune croissance effrénée de ses membres. Combien sont-ils? Unjugement de 2003 permet de resserrer les critères d’adhésion.Et combien d’employés? Encore ce printemps, l’organismedéclarait en avoir 600 alors que son nouveau site Web avancele chiffre de 200. Quel est l’actif des diverses sociétés etl’envergure des opérations financières? Aucun rapport annueln’est accessible au public.

L’argent est le nerf de la guerre. Mais si l’organisme veutmener la bataille de l’opinion publique au cours desnégociations avec le fédéral, il devra se montrer plustransparent. Et pour le reste, garder les pieds sur terre.

Editorialpar Jean-Pierre Dubé

[email protected] @jeanpierre_dube

Le nerf de la terre

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LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013 ACTUALITÉS | 5

Katrine DENISET

Q ue ce soit l’attachement àsa culture d’origine, lapossibilité d’offrir une

plus grande variété d’emplois à sonenfant, ou encore, la difficulté pourle parent anglophone decommuniquer avec les institutionsscolaires francophones, ces

considérations entrent toutes enligne de compte quand on en vientà inscrire son enfant dans une école.

Francis Normandeau, un franco -phone originaire de La Broquerie, etsa femme Corrinea Normandeau,anglophone, ont trouvé la décisiond’inscrire leurs enfants dans uneécole complètement française « facileà prendre ». Au début de l’automne prochain, leur fils et leur fille

commenceront respectivement la 1reet la 3e années, à l’École Christine-Lespérance de la Division scolairefranco-manitobaine (DSFM).

Dès la naissance de son aînée,Francis Normandeau s’était fait lapromesse de parler à ses enfants enfrançais. Sa femme a respecté cechoix sans hésiter.

« Leur père parlait déjà françaiset il avait déjà la culture dans le sang,explique Corrinea Normandeau.Alors c’était important de leurtransmettre ça, de leur donnerl’opportunité d’apprendre aussi lalangue de leur père. J’avoue que sij’avais eu un mari anglophone,

l’enfance de mes enfants se seraitdéroulée complètement en anglais. »

Sans regretter leur décision quantà l’éducation de leurs enfants, lecouple exogame n’ignore pas les défisqui s’y rattachent. Les devoirs, selonFrancis Normandeau, « tombentgénéralement sur le dos de papa »,mais Corrinea Normandeau se sertde l’Internet pour faire destraductions s’il n’est pas à la maison.Le plus difficile, selon elle, c’est dedécoder le français parlé.

« Souvent, on reçoit desmessages enregistrés sur notre boîtevocale en soirée, dit-elle. Et siFrancis n’est pas là, je me mets alorsà courir dans la maison pour trouver

mes enfants pour qu’ils m’aident àtraduire. »

« Je parle toujours aux enfantsen français, et on fait l’effortd’inclure leur mère dans lesconversations en traduisantrégulièrement, relate FrancisNormandeau. Mais parfois on sefait rappeler de le faire. Par exemple,quand je demande aux enfants deparler de leurs expériencesquotidiennes à l’école autour de latable de souper, ils vont souventjacasser en français, et tout à coupj’aperçois leur mère qui fait, ‘‘Allô, jesuis ici, et moi aussi je veux savoirce qui s’est passé à l’école!’’ ».

Francis Normandeau qui n’est pasconvaincu que ses enfants « auraientune aussi bonne connaissance de lalangue française » s’ils fréquentaientune école d’immersion, respectetoutefois le choix de parents commeJennifer Rodrigue, qui choisissentd’inscrire leurs enfants dans desécoles d’immersion.

« J’avoue que ce n’est pas lamême chose dans notre maison quechez une famille qui compte un oudeux parents francophones, maisj’essaye quand même d’avoir despetites conversations en françaisavec mes enfants, explique JenniferRodrigue, une ancienned’immersion française, égalementépouse d’un anglophone. Maisnotre pays a deux langues officielles,et c’est important que je partage lesdeux avec mes enfants. »

Les écoles d’immersion, souventreprochées pour leurs faibles effortsd’exploration culturelle et pour leurposition plus libérale en ce quiconcerne le français parlé entre lesmurs de l’école, demeurent un choixpopulaire chez les parentsanglophones. La directrice généraled’un organisme promouvant lalangue française parmi les parentsanglophones Canadian Parents forFrench Manitoba, CatherineDavies, discute des bénéfices à longterme qui influencent souvent cechoix.

« Apprendre une deuxièmelangue, ça peut optimiser lesopportunités d’emplois et faciliterl’acquisition d’une troisième ouquatrième langue, affirme-t-elle.Plusieurs recherches démontrentaussi que ça peut retarder ouempêcher l’apparition de démences.Enfin, ça encourage les jeunes àapprécier la diversité culturelle. »

Catherine Davies admet qu’il luiarrive de rencontrer des parentsanglophones confus par lescritères—nombreux et com -plexes—qu’imposent les divisionsfrancophones. Lorsque JenniferRodrigue a visité une école de laDSFM avant d’inscrire son premierenfant dans une école d’immersion,elle s’est rendu compte que ladécision de les inscrire dans ladivision francophone serait« injuste ».

« J’ai expliqué aux gens de laDSFM que j’étais en mesure decommuniquer en français avec mesenfants, raconte-t-elle. Mais c’est àce moment que j’ai reconnu quetoutes les responsabilités decommunication entre l’école et lefoyer me reviendraient. Je ne voulaispas que mon mari se sente rejeté.Ce n’est pas que la DSFM étaitexclusive, mais ça m’a ouvert lesyeux. »

Corrinea et Francis Normandeau, qui forment un couple exogame,ont inscrit leurs enfants dans une école élémentaire francophone.Leur choix a été facile.

photo : Katrine Deniset

DSFM ouimmersion?

❚ ÉDUCATION

De nombreux parents anglophones et couples exogamesvalorisent la langue française et décident d’envoyer leursenfants dans des écoles françaises ou d’immersion. Maiscomment ce choix se fait-il?

Une entreprise modèleL’entreprise de traduction, Parenty Reitmeier, a été félicitée, le22 août dernier, par le premier ministre, Greg Selinger.Complimentée pour son succès : des documents traduits dansplus de 100 langues et plus de 400 personnes employéesautour du globe. Mais surtout pour son recours aux immigrants.« Sur les 75 personnes employées à Saint-Boniface 39 sont desimmigrants, et 14 sont issus du programme Candidats duManitoba », déclare Jean-Pierre Parenty, chef de l’entreprise.

La part belle est faite aux francophones puisqu’ils sont aunombre de 15 dans les locaux de Saint-Boniface, dont sixviennent de France, de Belgique ou du Maroc.

photo : Gracieuseté Sally Housser

Page 6: La Liberté - 4 septembre 2013

6 | ACTUALITÉS LA�LIBERTÉ�| WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU�4�AU�10�SEPTEMBRE�2013

L’ École technique etprofessionnelle (ÉTP) del’Université de Saint-

Boniface (USB) incorporera deplus en plus la tablette électroniquedans ses salles de classe, et ce dès larentrée scolaire.

« Si les nouvelles technologiesont inévitablement un impact sur lavie quotidienne des Canadiens,elles en ont également sur les

milieux pédagogiques, souligne ledirecteur de l’ÉTP, Réjean Laroche.À l’heure actuelle, les tablettes dugenre iPad sont encore plutôtdispendieuses. Mais elles sont à nosportes. D’ici deux ou trois ans, ellesseront à la portée de tous, etd’autant plus utiles pour les écoles,collèges et universités.

«  Les tablettes sont desinstruments puissants, poursuit-il.D’une tablette, on peut accéder àInternet, à des contenusmultimédias tels que la télévision,ou encore faire appel à desapplications de tous genres, quipourraient par ailleurs être conçues

expressément pour des coursspécifiques, ou encore des niveaux

d’apprentissage spécifiques. On n’aqu’à songer au cas d’un enfantautiste doté d’un curriculummodifié pour répondre à sesbesoins. Une tablette pourraitdevenir un important outil decommunication entre cet élève etses enseignants. »

D’où l’intérêt de l’ÉTP et del’USB à faire partie du Projet sur leiPad du Réseau des Céjeps etCollèges francophones du Canada(RCCFC), établi en 2011.

« Nos professeurs contribuentdéjà au blogue du Projet sur le iPad,endroit où les pédagogues partagentles découvertes qu’ils ont faites sur lesnombreuses applications en salle declasse des tablettes électro niques »,fait remarquer Réjean Laroche.

Professeur au programme deCommunications et Multimédia àl’ÉTP, Jean Vouillon se ditenthousiasmé par le potentiel destablettes électroniques.

« Cela fait déjà deux ans quenous sensibilisons les professeurs àleur potentiel, souligne-t-il. Nousleur avons même offert un atelierde formation en technologie, où cesappareils ont été abordés.

« Ce que j’aime de la tablette,c’est sa flexibilité, poursuit-il. Dansla salle de classe, un enseignant demathématiques ou de statistiquespourrait partager des tableauxvolants à ses étudiants lors d’uneprésentation de classe. Avec sesétudiants, il pourrait effectuer un trides statistiques. À mon avis, unetelle stratégie est non seulementpratique, mais elle favorise aussil’apprentissage parce qu’elle esttactile, engageante et ludique. »

En fait, Jean Vouillon adéveloppé une application de chasseaux trésors pour iPad, qui permet àun élève de se promener avec satablette en mode « caméra ».

« Lorsque l’élève s’arrête devantune image, il peut faire apparaîtredes questions, des renseignements,des images tridimensionnelles etdes vidéos portant sur le sujet captépar la caméra de l’iPad, explique-t-il. Les applications sont biennombreuses. On pourrait s’en servirdans un cours d’arts visuels, ouencore en biologie et en histoire. »

En outre, l’application pourraitégalement servir à enrichir unmanuel scolaire, en y ajoutant ducontenu et des questions préparéespar le professeur.

« Nous avons à peine effleuré lepotentiel de la tablette, s’exclameJean Vouillon. Évidemment, unnouvel appareil n’est pas unepanacée. Ce serait dommage si lesenseignants s’en servaientseulement pour être à la mode. Parcontre, à titre d’outil bien intégré àses stratégies pédagogiques, latablette peut contribuer audéveloppement de la penséecritique. Elle peut conduire unétudiant à apprendre davantage et àréfléchir sur le contenu qu’il reçoiten salle de classe. J’estime donc qu’ilest de mise que nos professeurss’adaptent à ce nouvel outil, etapprennent dès maintenantcomment bien s’en servir. »

Jean Vouillon.photo : Daniel Bahuaud 

Daniel�BAHUAUD

[email protected]

Apprendre sur la tablette

❚ ÉDUCATION

Outil flexible et puissant, la tablette électronique a lepotentiel de devenir un outil pédagogique important.Réjean Laroche et Jean Vouillon expliquent.

CLINIQUE DENTAIRE

LACHANCEDr Christine Lachance-Piché

Dr Richard Santos

275, avenue Tachécoin Horace

Winnipeg (Manitoba)R2H 1Z8

Bureau :(204) 233-7726

Télécopieur :(204) 233-7725

Nous acceptonsles nouveaux patients.

Page 7: La Liberté - 4 septembre 2013

LA�LIBERT�| WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU�4�AU�10�SEPTEMBRE�2013 CULTUREL��| 7

I l y a deux ans, Marie-JoséeClément sautait pieds jointsdans l’univers de la musique,

armée d’une folle quantité d’énergieet d’une bonne humeur sanspareille. Après de multiplestournées partout à travers le Canadaet la production d’un EP de cinqtitres, la voilà de retour, plus quejamais déterminée à effectuer legrand plongeon.

En effet, pour la première foismarijosée se met à nu. Dans un album beaucoup plus sombre et beaucoup plus incisif à l’égard de la

réalité qui l’entoure que ce quelaissait présager sa jovialiténaturelle. Et c’est bien là que résidetoute la dualité de la jeune artiste.Car derrière sa chevelureabondante, son sourire à touteépreuve, et son regard pétillant, ellen’en reste pas moins fragile.Débordante d’énergie certes, maisaussi capable d’éprouver le monde,parfois durement. Les chansonsqu’elle choisit d’écrire aujourd’huisont un écho à ces momentstraversés qui lui laissent le soufflecoupé et l’esprit plein d’amertumeou de colère froide.

Pas tout cuit dans le bec, quiparaîtra l’hiver prochain, est ainsison premier album complet, réaliséavec l’aide de l’auteure LiseGaboury-Diallo pour les textes etde Joël Perreault pour lesarrangements musicaux. Un travailqui se révèle d’une sincérité et d’uneauthenticité surprenantes. « Cetalbum est tiré tout droit desexpériences que j’ai traversées aucours de ces deux dernières années,explique marijosée. Je n’ai pas peur

de révéler au pubic qui je suis et ceque j’ai vécu. Au contraire, j’aitoujours aimé découvrir enprofondeur les gens et qu’eux-mêmes en apprennent autant surmoi. »

« Mes compositions sont unmoyen d’exprimer tout ce que jeressens, c’est toujours moins cherque d’aller voir une conseillère »,ajoute-t-elle en riant.

Pas tout cuit dans le bec est doncce voyage au cœur de l’intimité etdes ressentis de la jeune artiste.Tantôt les chansons sontanecdotiques et témoignent defugaces sentiments de colère ou delassitude qui ont traversé marijosée.En témoigne l’une de cescompositions évoquant Le con del’aéroport, cet archétype de l’hommeséducteur, croisé au hasard d’unerue ou d’un couloir, pour lequel onse sent vaciller… Avant dedécouvrir une bague de fiançailles àson doigt. Tantôt l’album se faitplus profond, plus essentiel, etreflète les échecs ou les déceptionsqu’a pu connaître la jeune femme.

La tapisserie tombe notamment, estcette métaphore d’une maison quise détériore et en filigrane d’uncouple qui se détruit. Pas n’importequel couple, celui de la jeunechanteuse. Après 12 ans de viecommune, marijosée choisit ainside parler ouvertement de saséparation récente. « Je ne suis pasbonne à mentir, confie-t-elle. Cesdeux dernières années ont étépleines de bouleversements et je neveux pas masquer ça. Je ne veux pasoublier ce que je ressens. J’ai fait deschoix qui m’ont fait grandir. Ceschansons expriment qui je suis et ceque je veux vraiment. »

| L’histoire continue

Et pour ceux qui craindraient dene pas retrouver l’artiste telle qu’ilsla connaissent depuis ses débuts,marijosée les rassure tout de suite.«  Plusieurs de mes chansonsabordent des sujets qui ne prêtentpas toujours à sourire mais j’essaied’en parler avec humour et légèreté,explique la jeune femme, commej’ai l’habitude de le faire. C’est aussima façon à moi de réagir à tout ça. 

«  Et puis, il y a la même idéesous-jacente dans mon album quecelle qui était présente dans monEP, précise-t-elle, c’est celle de ladétermination. J’ai toujoursénormément travaillé au cours dema vie et j’ai dû pousserparticulièrement fort ces dernièresannées car ce n’est jamais évidentpour un artiste de l’ouest de s’ensortir.

« Heureusement ma famille m’abeaucoup soutenue et continue dele faire, confie-t-elle. Beaucoup demes chansons s’inspirent d’eux, bienqu’ils ne s’intéressent pas du tout àla musique. D’ailleurs, je dis souventqu’il y a deux catégories de famillesau Canada, les musiciens et lesmangeurs. Chez moi on ne fait pasgonfler les notes, on fait gonfler nosbeudons! », conclut-elle en riant.

Marie-Josée Clément, alias marijosée.photo : Chloé Le Mao

Gage d’authenticité❚ MUSIQUE

La jeune artiste Marie-JoséeClément enregistre dès la finde l’été Pas tout cuit dans le bec.Un premier album beaucoupplus sombre que ces compo -sitions précédentes qui sonnecomme une ode à la sincéritéet à l’affirmation de soi.

y CULTUREL y

GARDERIE LES PETITS AMIS DAY CARE INC.

La Garderie Les Petits Amis est à la recherche d’un(e) éducateur(trice) II, III ou ASE

Poste à temps plein et temps occasionnel

Les personnes intéressées doivent :

• posséder un diplôme EJE II ou EJE III;• ou avoir ASE;• être bon(ne) communicateur(trice);• posséder d’excellentes connaissances du français parlé et écrit;• démontrer la capacité de travailler en équipe;• être responsable et avoir un moyen de transport.

Nous offrons :

• un salaire compétitif selon le syndicat;• une assurance de Groupe à travers Desjardins Financial Security;• un plan de pension, Multi-Sector Pension Plan.

Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur demandeaccompagnée d’un curriculum vitae et trois noms de référence à :

Raymond Chartier, DirecteurGarderie Les Petits Amis

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Téléphone : 204-422-8933 • Télécopieur : 204-422-6116Courriel : [email protected]

La Maison Gabrielle-Roy : 10 ans au cœur de sa communauté!

La Visite chez Mélina

La pièce, un monologue, voit la comédienne PauletteDuguay interpréter le rôle de Mélina Roy et parler de lavie de celle-ci en faisant visiter la maison jusqu’augrenier!

Quand : 14 septembre à 14 hCoût : 10 $ par personne

Où : 375, rue DeschambaultSaint-Boniface MB

204-231-3853 ou [email protected]

Faites vite! Réservez votre place!

Bonjour!

Je m'appelle Brielle Huberdeauet je suis née le 24 avril 2013. Mesparents sont Monique Desrosierset Patrick Huberdeau. Ma grandesœur, âgée de 2 ans, s’appelleArianne.

J’envoie un gros baiser à mesgrands-parents Ronald Desrosiers

et Debra Acton, Midge Desrosiers et Duarte Cardoso, ainsi qu’Emile etElaine Huberdeau.

Je salue mes cousins Luka et Miguel Huberdeau Gosselin, ainsi quemes oncles Rémy Huberdeau, Stéphane Gosselin, Ryan Desrosiers etDale Dunham, Graeme et Daniel McLean. Mes tantes sont LisaHuberdeau, Amelia McLean et Kristin MacCary.

Mes arrière-grands-mères incluent Pauline Phaneuf, Noella Huberdeau,Shirley Desrosiers et Jean Pitre. Mon seul arrière-grand-père est PaulDerosiers.

ChloéLE MAO

[email protected]

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8 | LA LIBERTÉ REVISITÉE LA LIBERTÉ | WWW.La-Liberte.Mb.ca | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013

Loi 113, Bureau de l’Éducation française, Institut pédagogique, Écoles Taché, Saint-Norbert,Saint-Georges, Précieux-Sang, tels sont les jalons d’une décennie de colères publiques de la part des parents du Manitoba français vis-à-vis

de leur gouvernement provincial, qui fait miroiterbeaucoup de progrès dans le dossier scolaire, mais dontles commissions scolaires ne suivent pas dans les actes.

Au Manitoba français, les années 1960 - 1970 sont,comme partout dans le monde, des années de profondschangements, y compris dans le système scolaire avec desréformes malheureusement trop tardives et timides dugouvernement conservateur de Duff Roblin : le Bill 59 nepermet l’enseignement du français qu’à 50 %.

Le gouvernement néo-démocrate d’Ed Schreyer est alorsélu et propose la Loi 113 qui permet l’enseignement enfrançais, si les parents le demandent et si les commissairesl’acceptent, classe par classe et non pas, comme lesouhaitent tant les parents, école par école.

En juin 1970, La Liberté titre « une abrogation de1916, un pas de géant » lors du dévoilement de la Loi 113qui déçoit rapidement parce que les parents doivent « demander la permission » aux commissions scolairespour obtenir le programme en français, appelé « A », et non le programme 50-50 (anglais-français), B. Tout estalors en place pour des affrontements et le Manitobafrançais va connaître des années de querelles publiques,parfois virulentes, opposant les parents aux élus scolaires,au gouvernement, aux institutions comme la SFM et aussi,malheureusement, aux parents entre eux.

En 1974, les parents de l’École Taché (A) apprennentque leur école fermera : emblématique, elle est la seule écoleélémentaire qui met pleinement en œuvre la Loi 113. Or, laCommission scolaire de Saint-Boniface calcule que lesinscriptions de 1974 n’augmenteront que d’un élève, alorsque les parents évaluent les nouvelles inscriptions à 25.

Le cœur de ce problème à Taché va également illustrertoutes les crises scolaires subséquentes : la Commissionscolaire veut déplacer les élèves de Taché (A) à l’ÉcoleProvencher (B), et ainsi créer un établissement à doublevoie, espérant voir les petits francophones du programmeA assimiler leurs collègues anglophones. Espoir utopique.

Les parents de Taché montent alors sur la brèche dans lemême esprit de résistance qu’en 1916. C’est non : non auxplans de déménagement, de fermeture et de refus des droitsscolaires. En entamant une campagne avec leur « dossiernoir », les parents donnent l’exemple d’une ténacité etd’une sagacité médiatique qui feront école. Ils vont jusqu’àOttawa et dans la presse québécoise, devenant une « causecélèbre », alors que leur propre hebdomadaire demeure surla clôture. En effet, La Liberté ne suit pas, parce que laSFM, comme le gouvernement, se place aux côtés de lacommission scolaire : la querelle va durer deux ans et laisserde profondes cicatrices.

Entretemps, le gouvernement provincial met sur piedl’Institut pédagogique pour former les enseignantsfrancophones, embauche Olivier Tremblay, un consultantdu Québec pour évaluer la mise en œuvre de la Loi 113 etdont le rapport mène à la création du Bureau de l’Éducationfrançaise. La Liberté titre « Déblocage » lorsque le députéde Saint-Boniface, Laurent Desjardins annonce que le BEFsera chapeauté par un sous-ministre adjoint. Une premièrenotoire dans une communauté, qui parle pour la premièrefois d’un réseau d’écoles françaises, un réseau précurseurd’une division scolaire dite « homogène ».

Mais les parents sont loin de leur but et il leur faudrasubir toutes sortes de rejets. À Saint-Norbert, par exemple,un politicien conservateur affirme que leur future écolesera un « éléphant blanc »; Normand Boisvert, directeur-

général de la Commission scolaire de la Rivière Seine perdson poste, mais gagne à tout jamais le cœur et la loyauté des parents pour ses positions politiques sans faille enfaveur de l’école française. À l’École Précieux-Sang , lesenseignants tombent tous malades la même journée,déclenchant ainsi la seule grève d’enseignants au Manitoba.À Saint-Georges, les parents reçoivent des promesses quine seront jamais tenues et perdront leur école françaisependant plus de 20 ans. La place manque pour nommertoutes ces luttes, mais elles sont extrêmement biendocumentées par Armand Bédard dans le livre Un rêve enhéritage, paru aux Éditions des Plaines.

À chaque fois, el les il lustrent ce que les parentscomprennent dès le début à l’École Taché : ils doiventprendre en main le sort de ces écoles et du futur réseaud’écoles françaises. Ils se feront donc élire commissaires,noyautant ainsi des commissions scolaires qui necomprennent pas que « 50-50, B » ne sont pas « A, écolefrançaise » et ne le seront jamais.

À l’instar des commissaires, les directeurs d’écoles et lesenseignants fondent des associations; quant à eux, lesparents mettent en place la Fédération provinciale descomités de parents. Plus personne ne parlera en leur nom etils demandent beaucoup plus du gouvernement provincial,du BEF et des commissions scolaires.

Cependant, au début des années 1980, en dépit d’uneinfrastructure communautaire par et pour les parents, endépit de milliers d’heures consacrées à des réunionsfidèlement rapportées par La Liberté, mais aussi Radio-Canada, en dépit de stratégies bien pensées, les parents seheurtent toujours au même obstacle : la Loi 113 estnettement insuffisante pour leurs besoins et ne leur permetpas de contrôler la future gestion scolaire.

Seuls, en 1982, la Charte canadienne des droits et libertés et son article 23 leur donneront satisfaction. Or à cette date, le Manitoba français est à la veille de vivrela crise linguistique et constitutionnelle causée par l’AffaireBilodeau. Le gouvernement provincial laisse alors de côté ledossier scolaire. Les parents devront attendre 12 ans pourobtenir gain de cause. Ils prendront, comme tous lesparents francophones du pays, le chemin des tribunauxjusqu’à la Cour suprême du Canada : ce sont les années dela Charte durant lesquelles l’identité, c’est la fierté.

1970 - 1982www.la-liberte.mb.ca

Jacqueline BLAY

www.laliberte100ans.ca

La Liberté et L’éducation en français : une reLation centenaire

Deuxième partie : la décennie de la colère

1 - L’école Taché doit fermer ses portesLa Liberté, le 4 mars 1974.

2 - La Une de La Liberté et Le Patriote, le 24 juin 1970.

3 - Les écoles au ManitobaLa Liberté et Le Patriote, 20 octobre 1971.

Page 9: La Liberté - 4 septembre 2013

LA�LIBERT�| WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU�4�AU�10�SEPTEMBRE�2013 CULTUREL��| 9

C’ est la fin de la premièresaison de la série despectacles intitulés

Mercredis en musique. Pour le dernierspectacle qui a eu lieu le 28 août,c’est l’artiste franco-manitobaine,marijosée qui a égayé le public.

Depuis le 3 juillet le Jardin desculptures de la Maison des artistesa vibré chaque mercredi aux sonsd’artistes et de musiciens talentueuxau grand bonheur de la commu -nauté et des visiteurs. Ce projet a

été initié par le Festival du Voyageuret la ZAC Provencher dans le butd’offrir à la communauté uneoccasion de retrouvailles etd’épanouissement pendant la saisonestivale.

À l’heure du bilan, le comitéd’organisation ne cache pas sa joie.« Nous sommes vraiment satisfaitsdes résultats, affirme le producteurartistique du Festival du Voyageur,Julien Desaulniers.

« Il s’agissait pour nous d’attirerplus de monde à Saint-Boniface, defaire sortir des gens sur l’heure dumidi afin de permettre à lacommunauté de se retrouver autourd’un repas tout en écoutant de la

belle musique, rappelle-t-il. Maison voulait aussi à travers cetévènement stimuler l’économielocale. » Tous les objectifs ont étéatteints.

Mercredis en musique a été trèsbien accueilli par la communauté.« La première semaine, on ne savait

pas trop ce qui allait se passer »,confie Julien Desaulniers. C’étaitdonc pour les organisateurs unesurprise de voir la place se remplirun peu plus à chaque spectacle. « Enmoyenne, on a eu 225 person nes parspectacle et plus de 2 000 personnesdurant toute la saison, souligne-t-il.

Cet évènement est aussi devenuune attraction pour plusieurstouristes qui ont ainsi découvertune partie de la vitalité de lacommunauté. « C’étaient des gensvenus de partout! Des famillesentières sont venues et toutes lesgénérations ont pu s’amuser », seréjouit Julien Desaulniers. Unbonheur qui était partagé par tous.«  Quand je les vois sourire etsocialiser avec joie en milieu dejournée sous le soleil, je sais qu’ilssont heureux et moi ça fait monbonheur », affirme-t-il.

Ce n’est pas seulement lesspectateurs qui ont tiré profit de cetévènement. «  C’est toute lacommunauté  », pense JulienDesaulniers. Il a ajouté que les

restaurants qui ont participé àMercredis en musique ont aussi faitde bonnes affaires. « Il y a des joursoù ils ont tout vendu. C’était cequ’on voulait  », se réjouit leproducteur artistique du Festival duVoyageur.

Les artistes ne sont pas en restedans cette joie estivale partagéedans le Jardin de sculptures de laMaison des artistes. Au total, neufgroupes de musique sont montéssur scène les deux derniers mois.Un choix qui a été fait avec grandsoin. « C’était important pour nousd’offrir des spectacles de qualité à lacommunauté, confie JulienDesaulniers.

« C’était aussi important d’avoirautant de groupes francophonesque de groupes anglophones,poursuit-il. Ceci permet d’avoir unbon équilibre entre nos deuxlangues officielles. »

D’ailleurs, Mercredis en musiquen’en est pas à sa dernière saison.Déjà, les organisateurs ont le regardtourné vers l’été prochain.

Le producteur artistique du Festival du Voyageur, Julien Desaulniers fier de la première édition deMercredis en musique.

photo : Wilgis Agossa

Une premièreréussie!

❚ MERCREDIS EN MUSIQUE

La première saison de Mercredis en musique est désormaisterminée. Avec un bilan positif, les yeux sont désormaisrivés vers le futur.

Wilgis�AGOSSA

[email protected]

Lucie (Boisjoli) Papineau-CarlsonDes vœux affectueux de bonheur, de joie et de

santé pour notre chère maman « mom »,« mémère » et « arrière-grand-maman»

qui fête son 90e anniversaire de naissance.

Nous voulons te dire maman, du fond du cœur,que nous t’aimons énormément.

C’est à ton tour de te laisser parler d’AMOUR.

Bonne fête de tes 11 enfants, tes 30 p’tits-enfantset tes 52 arrière-p’tits-enfants.

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10 | CULTUREL LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013

PROBLÈME N° 374

Vous devez remplir toutes les cases videsen plaçant les chiffres de 1 à 9 qu’une seulefois par ligne, une seule fois par colonne etune seule fois par boîte de 9 cases.

Chaque boîte de 9 cases est marquéed’un trait plus foncé. Vous avez déjàquelques chiffres par boîte pour vousaider. Ne pas oublier : vous ne devezjamais répéter plus d’une fois les chiffresde 1 à 9 dans la même ligne, la mêmecolonne et la même boîte de 9 cases.

RÉPONSE DU N˚ 373

RÈGLES DU JEU :

M O T S C R O I S É S

PROBLÈME N° 743

HORIZONTALEMENT1- Rond-de-cuir.2- Congé diai, ren voyai.

– Per son nel.3- Qui n'a pas de

pé ta les. – An gois seéprou vée au mo mentde pa raî tre en pu blic.

4- Ex pres sion de re fus.– Qui se trou ve sur lecôté.

5- Don nes un tour exa gé ré ment gra ve à.

6- Se sui vent. – Poin çon. – Adres se.

7- Don na par tes ta ment.– Créée.

8- Te dé pla ce ras. – Quisont tri ples.

9- Dan sè rent la val se. –Pos ses sif.

10- Se dit du tis suconjonc tif dis po sé enla mes pa ral lè les (fem.pl.).

11- Évi te. – Bé né fi ce.12- Hom me qui s'ha bille

avec élé gan ce. –Bien dis tinc te.

VERTICALEMENT1- Re gis tres sur

les quels on re por teles opé ra tions dujour nal.

2- Pla ce ra à un au treen droit. – Per son nel.

3- En traî na quel qu'un àfai re quel que cho se.– Son da ge d'opi nion.

4- Ré ci pient. – Qui in spi re l'en nui.

5- Luxe voyant, af fec té.– Grand oi seau ra ti te.

6- Ex plo se. – Opé ra tionpos ta le.

7- Tré pi gnè rent.8- Dou blée. – Al ca loï de.

9- Bouf fon. – Pra ti queune in tu ba tion sur unpa tient.

10- Ac tion de se ra ser. –Dé nué d'es prit.

11- Ta ble de bou cher. –Ré si dent quel quepart.

12- Bu reau d'un re ce veurdes im pôts. – Par tiedu mon de.

RÉPONSES DU N° 742

Wilgis [email protected]

D es prestations musicales, de ladanse, des projections de filmset plus encore; voilà le cocktail

qui sera servi lors de la troisième éditiondu festival de rueManyfest. Organisé parle Downtown Winnipeg Biz, Manyfestreprésente la plus grosse fête de rue qui setient dans le centre ville.

Pour cette édition, les organisateursont préparé une programmation richeet très variée. Plusieurs groupestalentueux monteront sur scène. Parmiceux-ci, on retrouve le groupeCollage-à-trois, un groupe composéde Rayannah Kroeker, Jocelyn

Goertzen et Shannon Kristjanson. Ce trio a déjà fait ses preuves sur

différentes scènes mais c’est la toutepremière fois que le groupe participe aufestival Manyfest. « C’est pour nous unegrande chance de participer à Manyfest.

Ce sera une grosse réunion », affirmel’une des chanteuses, Rayannah Kroeker.

La troisième édition du festivalManyfest promet d’être belle. Lesorganisateurs attendent environ30 000 personnes.

Le groupe Collage-à-trois sera sur scène le 8 septembre au festivalManyfest.

Archives La Liberté

La rue en fête!❚ MANYFEST

Le festival de rue deWinnipeg, Manyfest est àsa troisième édition. Cetteannée, les festivités aurontlieu du 6 au 8 septembre.

Notre-Dame-de-Lourdes

❚ 7 au 9 septembre • Fête communautaire, Salut Voisin!Howdy Neighbour! • Parc Notre Dame • info. : 204-248-7220.

La Broquerie

❚ 13 septembre • Spectacles - Les Chiclettes • 20 h •Centre de l’Amitié • info. et billets : 204-371-6982.

Laurier

❚ 15 septembre • Spectacles - Les Chiclettes • 14 h • Sallecommunautaire de Laurier • info. et billets : 204-447-2756.

Sainte-Anne

❚ 15 septembre • Défi santé Hôpital Sainte-Anne • 10 h30 • Centre de Curling Sainte-Anne • info. et inscriptions:204-771-6234.

Saint-Georges

❚ 12 septembre • Spectacles - Les Chiclettes • 19 h 30 •École de Powerview • info. et billets : 204-367-8244.

Saint-Pierre-Jolys

❚ 12 septembre • Le Classique Caisse, un tournoi de golf• Club de Golf Maplewood Club • 19113, rue Cure • info.et inscription : 204-237-5852.

❚ 14 septembre • Spectacles - Les Chiclettes • 19 h 30 •Cabane à sucre • 432, rue Joubert • info. et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Saint-Boniface

❚ Jusqu’en octobre • Le club de marche (50+) de Saint-Boniface • 10 h, tous les mardis et jeudis • L’AccueilColombien • 200, rue Masson • info. : 204-233-0040.

❚ Les lundis dès le 9 septembre • Exercices avec confiance• Exercices pour 55+ • 10 h 45 à 11 h 45 • Gymnase est,l ’Université de Saint-Boniface • 200, avenue de laCathédrale • info et inscriptions : 204-793-1054.

❚ 10 septembre • Mârdi Jazz avec Ian Hodges • 20 h 30 •Salle Antoine-Gaborieau, Centre culturel franco-manitobain • 340, boulevard Provencher • info. etbillets : 204-233-8972.

❚ 11 septembre • Répétition – La chorale, Les blés auvent • 19 h à 21 h 30, tous les mercredis jusqu’en juin •Salle 1531, Université de Saint-Boniface • 200, avenue dela Cathédrale • info. : 204-255-9548.

❚ 12 septembre • Répétition – Le Chœur des PetitsIntrépides • 18 h 30 à 19 h 15, tous les jeudis jusqu’enjuin • École Précieux-Sang • 209, rue Kenny • info. : 204-477-1531.

❚ 13 septembre • La Chicane électrique • 20 h • SalleJean-Paul Aubry, Centre culturel franco-manitobain •340, boulevard Provencher • info.et billets : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

❚ 14 septembre • La visite chez Mélina • 14 h • MaisonGabrielle-Roy • 375, rue Deschambault • info. etbillets : 204-231-3853.

❚ 14 septembre • Cinéma – Populaire • 20 h • SalleAntoine-Gaborieau, Centre culturel franco-manitobain •340, boulevard Provencher • info.et billets : 204-233-8972.

Autres

❚ 12 et 16 septembre • Inscription – Guid’amies franco-manitobaines • 19 h • Église Saint-Eugène • 1009, chemin St-Mary’s • info. 204-237-6217.

AGA

❚ 18 septembre • AGA – Entrepises Riel • 12 h •Maison duBourgeois, Fort Gibraltar • 866, rue Saint-Joseph •info. : 204-233-7799.

❚ 18 septembre • AGA – Fédération des parents duManitoba • 17 h 30 • Centre scolaire Léo-Rémillard •1095, chemin Sainte-Anne • info. et inscriptions : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Souper paroissiale et communautaire

❚ 8 septembre • Souper communautaire – Saint-Claude •16 h à 19 h • Centre communautaire de Saint-Claude •info. : 204-379-2587.

❚ 15 septembre • Souper paroissiale – La Salle • 15 h à19 h • Centre communautaire de La Salle.

❚ 15 septembre • Souper paroissiale – Somerset • 16 h à19 h • Centre communautaire de Somerset.

Le calendriercommunautaire

Pour faire la pro mo tion d’un évè ne ment com mu nau tai re (organisé de préférence en français par un organisme sans but lucratif et s’adressant à un public francophone), faites parvenirl’informa tion au 233-ALLÔ avant midi le jeudi pré cé dant la date de paru tion.

233-ALLÔ • 147, boulevard Provencher • Unité 106 • Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G2Téléphone : (204) 233-2556 • Sans frais : 1 800 665-4443 • Télécopieur : 233-1017

Courriel : [email protected] • Site Web : www.sfm.mb.ca/233allo

La Liberté publie gratuitement les informations du Calendrier communautaire, mais peut limiter le nombre defois qu’un évènement sera publié et la longueur des textes, en raison de contraintes d’espace. Les organisateursd’évènements peuvent aussi réserver un espace publicitaire. Contactez Sophie Gaulin au 204 237-4823.

Page 11: La Liberté - 4 septembre 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013 EMPLOIS ET AVIS | 11

Intervenant(e) en protection de l’enfance,Cyberaide.ca

Le CentRe CanadIen de pRoteCtIon de L’enfanCe est un organismecaritatif voué à la sécurité personnelle des enfants. Nous assurons leservice pancanadien de signalement des cas d’exploitation sexuelled’enfants sur Internet – Cyberaide.ca – et nous sommes à la recherched’une personne responsable et dévouée pour notre équiped’intervenants en protection de l’enfance à temps plein.

Nos intervenants en protection de l’enfance reçoivent et traitent dessignalements de cas d'exploitation sexuelle d'enfants sur Internet. Cessignalements sont faits par le public et nous parviennent par Internet oupar téléphone. À titre d’intervenant en protection de l’enfance deCyberaide.ca, vous devrez vérifier des signalements et desrenseignements transmis par la population, en établir le degré depriorité et les compléter par des recherches sur Internet. Vousanalyserez les signalements en profondeur et renverrez les casd’activités potentiellement illégales au service de police compétent.

Nos intervenants en protection de l’enfance sont également appelés àrépondre aux demandes de personnes qui veulent obtenir del’information et des ressources sur la sécurité Internet pour eux et pourleur famille.

Ce poSte VoUS ConVIent-IL?

Vous êtes la personne idéale pour ce poste si vous avez d’excellentesaptitudes pour l’analyse et la résolution de problèmes, si vous savezgérer des priorités concurrentes, si vous êtes capable de respecter lesdélais impartis et si vous avez une éthique du travail rigoureuse. Nosintervenants en protection de l’enfance étant appelés à traiter desaffaires très graves de maltraitance d’enfants, vous devrez être capablede vous motiver et de conserver une attitude positive pour accomplirefficacement votre travail. De plus, vous devez nécessairementposséder de solides compétences décisionnelles et d’excellentesaptitudes à communiquer par écrit et oralement.

Cyberaide.ca est en service 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Certainssignalements nécessitent une intervention immédiate pour assurer lasécurité d’un enfant. Nos intervenants en protection de l’enfancedoivent donc être en disponibilité sur appel à tour de rôle les fins desemaine.

eXpÉRIenCe de tRaVaIL, CoMpÉtenCeS et ÉtUdeS :

Les éléments suivants seront pris en considération :

• Éducation collégiale ou universitaire (obligatoire). • Une expérience de travail dans un domaine connexe (travail social,

criminologie, justice, etc.) sera considérée comme un atout.• Compétences informatiques et connaissance de base des logiciels de

partage de fichiers, des forums, du clavardage Web, du courriel et duWeb.

• Bilinguisme (anglais-français) obligatoire.

Si ce poste vous intéresse, veuillez transmettre votre curriculum vitaeaux Ressources humaines par courriel à [email protected] par la poste (615, chemin Academy, Winnipeg, MB, R3N 0E7) d’ici le 13 septembre 2013.

Le Centre canadien de protection de l’enfance s’engage à offrir unmilieu sûr pour tous les enfants. Tous les candidat(e)s devront sesoumettre à une vérification approfondie de leurs antécédents et à unprocessus d’évaluation exhaustif.

Le Conseil communauté en santé du Manitoba (CCS) est à la recherchede candidats et candidates pour le poste suivant:

Coordonnateur ou coordonnatricede la formation et des communicationsPoste à temps plein

Responsabilités générales :

• coordonner le volet de formation linguistique et le volet d’évaluationdes compétences linguistiques en travaillant avec différentspartenaires, dont les Offices régionaux de la santé du Manitoba, lesagences de services sociaux et les établissements désignés bilingues;

• coordonner des ateliers de formation et élaborer de nouvellesinitiatives;

• mettre en œuvre le plan de communication du CCS dont la gestionde la publicité et la promotion, les relations avec les médias;

• coordonner divers projets ponctuels;• préparer et gérer un budget;• rechercher et analyser la documentation en lien avec les fonctions;• fournir un appui à la direction générale sur différents dossiers et

tâches administratives.

Compétences recherchées :

• minimum de cinq (5) ans d’expérience de travail en coordinationet/ou relations publiques;

• capacité démarquée de planification et d’organisation;• créativité et capacité de mettre en œuvre des stratégies;• connaissance de la communauté francophone, du milieu de la santé

et des services sociaux du Manitoba;• excellentes relations interpersonnelles;• capacité de communiquer en français et en anglais, tant oralement

que par écrit;• connaissance des logiciels Word, Excel, Power Point et Outlook;• diplôme universitaire ou une expérience connexe équivalente;• une expérience de travail dans le secteur de la santé ou des services

sociaux est un atout.

Salaire compétitif et avantages sociaux.

Les personnes intéressées peuvent postuler par écrit en faisant parvenirleur curriculum vitæ détaillé accompagné d’une lettre de présentationd’ici le 11 septembre 2013, à l’attention de :

Mme Annie BédardDirectrice généraleConseil communauté en santé du Manitoba400, avenue Taché, pièce 400Saint-Boniface (Manitoba) R2H [email protected]

Nous vous remercions de votre intérêt et désirons vous aviser que nous

n’entrerons en communication qu’avec les candidates ou les candidats

sélectionnés pour une entrevue.

Défense National

nationale Defence

AVERTISSEMENT

POLYGONES�DE�TIR�

DE�SHILO

Des tirs de jour et de nuit seronteffectués aux polygones de tir deShilo jusqu’à nouvel ordre.

Les polygones de tir sont des terrainssous le contrôle du MDN situés àenviron 32 km au sud-est de Brandonet au nord de la rivière Assiniboinedans les cantons 7, 8 et 9; polygone14 OMP, cantons 8, 9 et 10;polygones 15 et 16 OMP et cantons 9et 10; polygone 17 OMP, dans laProvince du Manitoba. Au besoin, unedescription détaillée de la propriétéde Shilo peut être obtenue du Bureaudu génie construction de la Base desForces canadiennes Shilo.

Toutes les l imites, voies d’accès,routes et sentiers menant auxpolygones sont clairement marquéset ornés d’écriteaux d’ACCÈSINTERDIT. La chasse est dorénavantinterdite aux polygones de tir de Shilo.

MUNI�TIONS� ET� EXPLO�SIFS

PERDUS

Les bom bes, gre na des, obus et autres engins explo sifs similaires et leursenveloppes peuvent causer desblessures ou entraîner la mort. Neramassez pas ces objets et ne lesgardez pas comme souvenirs. Si vousavez trouvé ou si vous avez en votrepossession un objet que vous croyezêtre un explosif, signalez-le à la policelocale, qui prendra les mesuresnécessaires pour l’éliminer.

Aucune�personne�non�autorisée�ne

peut�entrer�dans�ce�secteur�où�tout

accès�est�strictement�interdit.

Par�ordre�du�Sous-ministre

Ministère�de�la�Défense�nationale

Ottawa, Canada17630-77

Emplois

et

Avis

chaque

semaine

Pour recruter

vos candidat(e)s

bilingues

contactez-nous

204 237-4823

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Le P’tit Bonheur Inc.Centre d’apprentissage et de garde d’enfants francophone lance un appel

de candidature pour un poste d’un(e)

CUISINIER(IÈRE)/AUXILIAIREà plein temps débutant septembre 2013

Le/la candidat(e) idéal(e) doit démontrer des compétences en matièred’initiative, d’excellentes aptitudes pour le travail d’équipe, d’organisation,d’imagination, de débrouillardise, d’entregent et une aisance àcommuniquer avec efficacité .

Le P’tit Bonheur Inc. offre à ses employés plusieurs avantages sociauxainsi qu’une souscription au régime d’épargne de retraite provinciale.

Nous remercions d’avance ceux et celles qui auront soumis une demanded’emploi, mais nous ne contacterons que les personnes choisies pour laprochaine étape de sélection.

Veuillez soumettre votre curriculum vitae et les coordonnées de troispersonnes qui pourraient fournir des références de travail à :

Marie RossetCourriel : [email protected]

Le P’tit Bonheur Inc. s’engage à instaurer un processus de sélection et unmilieu de travail inclusifs et exempts d’obstacles. Si l’on communique avecvous au sujet d’une possibilité d’emploi, veuillez faire part au représentantou à la représentante de la garderie, en temps opportun, de vos besoins pourlesquels des mesures d’adaptation doivent être prises pour vous permettreune évaluation juste et équitable. Les renseignements reçus au sujet demesures d’adaptation seront traités confidentiellement.

y EMPLOIS ET AVIS y

Page 12: La Liberté - 4 septembre 2013

12 | EMPLOIS ET AVIS LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013

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Page 13: La Liberté - 4 septembre 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013 EMPLOIS ET AVIS | 13

Toutes les annonces (réser -

vations et matériel) doivent

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parution le mercredi de la

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Page 14: La Liberté - 4 septembre 2013

14 | NÉCROLOGIE LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013

Vaughan Lawson Baird

C’est avec beaucoup de tristesseque nous annonçons le décès deVaughan Lawson Baird, C.M., c.r.,LL.D., survenu le samedi 17 aoûtdans sa chère demeure de Bel-Ami,à Sainte-Agathe, au Manitoba. Ildevait fêter bientôt ses 86 ans.Vaughan laisse dans le deuil sasœur, Elsie Hughes, ses neveux etnièces, Barbara Menard, KathrynDesai, Hugh et Michael Munro,Joanne Boyne, James Baird, Janis,Shawn et Jeffrey Hughes, et SusanCunningham, et les nombreuxpetits-neveux et petites-nièces qui,de façon croissante, ont enchantéles dernières années de sa vie. Sasœur, Barbara Munro, ses frères,Samuel Lawson, James Harold etJack Douglas, et sa nièce, Irene BairdFast, l’ont précédé dans la mort.

Fils cadet de Samuel GarnetBaird et Elsie Katherine Lawson, quiavaient émigré de Nouvelle-Écosse,Vaughan voit le jour à Winnipeg.Titulaire d’un baccalauréat ès artsde l’Université du Manitoba (1949)et d’un diplôme de droit del’Université Dalhousie (1952), ilmanifeste toute sa vie une passionpour l’art, l’histoire, la politique et lalangue française, passion nourriepar des études de cycles supérieursà l’université de la Sorbonne, à Paris.Le couronnement de son parcoursuniversitaire est un doctorathonoris causa décerné parl’Université de Winnipeg en 1987.

Associé du cabinet NewmanMacLean pendant 31 ans, Vaughancommence sa carrière d’avocat chezPitblado Hoskin et, vers la fin decelle-ci, travaille au sein du cabinetBaker Zivot, puis avec le cabinetPullan Guld. Nommé conseiller de lareine en 1966, il s’est signalé àmaintes reprises comme avocat,entre autres en menant la chargepour contester la constitutionnalitéde lois manitobaines publiéesseulement en anglais, dans le cadrede l’affaire Bilodeau c. Procureurgénéral du Manitoba. Cette bataillejuridique de plusieurs annéesdébute en mai 1980 et aboutit, enjuin 1984, à une audience devant laCour suprême du Canada ainsi qu’auRenvoi: Droits linguistiques auManitoba, entendu en même temps

par cette Cour. Vaughan plaide ànouveau devant la Cour suprêmelors d’une audition spécialeconsacrée au Renvoi en octobre1991.

Preuve supplémentaire de sonengagement à l’égard des droitslinguistiques constitutionnels,Vaughan ne cachait pas sa fiertéd’avoir agi comme avocat pour lapartie défenderesse dans une causedistincte qui se révéla être lepremier procès tenu en français auManitoba en quelque 90 ans.

L’esprit combatif et, dirontcertains, la pugnacité qui servent sibien Vaughan dans sa carrièred’avocat et de plaideur fontégalement merveille dans ledomaine sportif, en particulier ennatation, en plongée et en boxe,disciplines dans lesquelles il excelledurant ses années d’université.Indépendamment de ses qualitésd’athlète, il laisse sa marque la plusdurable en tant qu’administrateur,collecteur de fonds et officiel dans ledomaine du sport. Animé d’unepassion particulière pour la plongée,il crée en 1968 l ’Associationcanadienne de plongeon amateur,aujourd’hui connue sous le nom dePlongeon Canada, dont il assumaitla présidence d’honneur au momentde son décès. Tout en imposantl’indépendance du plongeon parrapport à la natation, il contribue àla réunion de ces deux disciplinesavec le water-polo et la nagesynchronisée, sous les auspices dela Fédération aquatique du Canada.

Vaughan parcourt l’Europe et lespays de l’Union soviétique en tantque chef de mission pour l’équipecanadienne de plongeon. Membrede l ’Association olympiquecanadienne et membre du conseild’administration de l’Associationcanadienne des Jeux duCommonwealth, de l ’Union denatation amateur des Amériques(ASUA) et de la Fédérationinternationale de natation (FINA), iljuge des compétitions de plongéeaux Jeux olympiques, aux Jeux duCommonwealth, aux Jeuxpanaméricains et dans d’autrescompétitions mondiales de 1964 à1990.

Dans le cadre de ses fonctions ausein de deux comités d’organisationdes Jeux panaméricains de 1967 àWinnipeg, Vaughan mène campagnependant un an pour obtenir lefinancement fédéral nécessaire àl’installation d’un toit au-dessus dela piscine Pan Am. Ses contributionslocales au domaine du sportcomprennent également saparticipation à la fondation de laFédération des sports du Manitoba,qui deviendra Sport Manitoba, et lacréation d’un organisme de loteriesportive qui, sous sa direction,deviendra la Société de la loterieWestern Canada.

Grand amateur d’art – enparticulier de peinture et desculpture – et mécène, Vaughan faitdon d’œuvres qui embellissentplusieurs immeubles et parcs deWinnipeg. Ses trois passions quesont l’art, les sports aquatiques etl’histoire trouvent une unionparfaite lorsqu’il fonde, à la demandedu maire de Winnipeg, Stephen Juba,la Galerie de la renommée et lemusée nautiques du Canada, dans lecontexte des Jeux panaméricains de1967. La conservation et l’entretiende la riche collection d’œuvres d’artet de souvenirs liés aux sportsaquatiques de la Galerie sont l’undes projets qui lui tenaient le plus àcœur et dont il s’occupera jusqu’à lafin de sa vie.

Éternel optimiste animé d’unejoie de vivre communicative,Vaughan réagissait généralementaux infortunes de la vie par unhaussement d’épaules, accompagnéd’un « C’est la vie », l ’un de sesdictons préférés. Sur le plan desprincipes, en revanche, il étaitintraitable. En tant que membreactif et responsable du Partiprogressiste-conservateur duCanada, il fut à la pointe du combatpour l’élection des chefs de partiselon le principe « un membre, unvote », principe qu’il eut lasatisfaction de voir s’imposerlentement mais sûrement dans sonparti et dans d’autres partispolitiques, au Canada et en Grande-Bretagne.

Trois fois récipiendaire de laMédaille du jubilé de la reine, décorépar le gouvernement du Pérou pourses services de consul honorairependant 23 ans, Vaughan s’est vudécerner bien d’autres prix etdistinctions tout au long de sa vie,surtout en raison de sescontributions au sport. Il étaitmembre du Temple de la renomméedes sports du Manitoba depuis 1984et membre de l’Ordre du Canadadepuis 1992.

Bien que n’ayant pas d’enfants,Vaughan s’était fait le chroniqueurde l’histoire de la famille Baird. Sonplus beau cadeau aux membreséloignés de la famille consistait àmaintenir, et dans certains casrétablir, les liens familiaux.

La famille tient à remercierchaleureusement Thérèse et AlbertDorge, de Sainte-Agathe, et toutspécialement Kathryn Desai, deWinnipeg, pour leur présenceauprès de Vaughan et les soins qu’ilslui ont prodigués au cours desannées.

Une cérémonie d’hommageprivée pour la famille et les amisproches se tiendra sur la propriétéde Vaughan, au bord de la rivièredans laquelle il a nagé toute sa vie.Pour plus de renseignements, prièrede communiquer avec Wojcik’sFuneral Chapel and Crematorium au204 586-8668.

y NÉCROLOGIE y

La Division scolaire Prairie Rose offre d’excellents programmes en immersion française et en français de base. Nous sommes fiers des occasions de leadership et de

perfectionnement professionnel que nous proposons à nos enseignants et enseignantes.

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no 01-13-14 Un poste d’enseignant(e) à temps plein (1.0), niveaux intermédiaires, estoffert du 3 septembre 2013 au 4 avril 2014 (ou jusqu’au retour hâtif de l’enseignant(e)en congé). Poste à DUrÉe DÉterMinÉe (bilingue).

Les personnes intéressées sont invitées à consulter le site www.prsdmb.ca pour voirune annonce de recrutement pour ce poste et à envoyer leur curriculum vitae à :

ressources humaines, Division scolaire Prairie rosec.P. 1510, carman (Manitoba) r0g 0J0

téléphone : 204-745-2003 • télécopieur : 204-745-3699

Veuillez noter qu’une vérification du casier judiciaire et du registre des cas d’enfantsmaltraités doit avoir été faite pour tous les employés de la Division.

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Poste D’enseignant(e)

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« Venus d’ailleurs »Ceux et celles qui ont eu l’occasion de parcourir la liste des

nominations des prêtres de l’Archidiocèse de Saint-Bonifacede cette année, remarquent que pas moins de sept prêtres« viennent d’ailleurs ». Ils proviennent du Ghana, du Nigeria, dela République démocratique du Congo et de la Pologne. Ilsexerceront ici un ministère à partir de l’été ou de l’automne2013. Ceci n’est pas un phénomène particulier à notre coin depays, mais une situation assez généralisée à travers le Canadaet sans doute dans toute l’Amérique du Nord.

La revue canadienne « Prêtre et Pasteur » (avril 2013) a defait consacré tout un dossier à propos de cette question desprêtres « venus d’ail leurs ». Si cette analyse porteprincipalement sur l ’Église du Québec, i l y a cependantbeaucoup d’observations qui s’appliquent, toute proportiongardée, à notre Église de l’Ouest canadien. Si dans le passé, ona « su former et envoyer au loin de nombreux missionnaires,hommes et femmes, prêtres, religieux, religieuses, laïques…, notele Père Jean-Yves Garneau, s.s.s., directeur de cette revue desagents de pastorale,  i l  n’en est plus ainsi. Après avoir étélongtemps dans la position de ceux qui donnent beaucoup parcequ’ils possèdent beaucoup, voici que l’Église du Québec se trouvedans une situation inversée. Elle n’a plus beaucoup à donner…  etde plus en plus à recevoir. »  Les Pères du Concile Vatican II(Le ministère et la vie des prêtres, nº 10) avaient déjà lancé cetteinvitation : «…les prêtres des diocèses plus riches en vocations setiendront prêts à partir volontiers avec la permission de leurOrdinaire ou à son appel, pour exercer leur ministère dans despays…qui souffrent du manque de prêtres. »

Il faut se rappeler, dans une perspective de l’histoire del’Église canadienne, la venue de France des congrégations,telles que les Oblats de Marie-Immaculée (1841), des Clercs deSaint-Viateur (1847) et le retour des Jésuites, à la suite de leurrétablissement en 1842, avec plusieurs autres religieux pourfaire face à la pénurie de prêtres au Canada. De plus, suite auxlois anti-congrégationistes en France, à la fin du 19e siècle et audébut du 20e, des congrégations, telles les Trappistes, lesFranciscains, les Capucins, les Rédemptoristes et lescommunautés de femmes, entre autres les Filles de la Croix,sont venues donner main-forte au Canada. Plusieurs sesouviendront, un peu plus récemment, des nombreux jeuneshommes et « vocations tardives » venus du Québec qui ont reçuleur formation théologique au Grand Séminaire de Saint-Boniface (1946-1968) et qui ont œuvré durant toute leur vie deprêtre à Saint-Boniface ou dans un autre diocèse des provincesde l’Ouest. Oui, en gros, de 1920 à 1990, l’Église canadienne apu compter sur ces ressources d’ici et d’ailleurs.

Dans son analyse à propos des prêtres « venus d’ailleurs »,Mgr Bertrand Blanchette, Archevêque émérite de Rimouski,précise les conditions qui ont permis la réussite de cetteexpérience pastorale, en se basant sur le vécu en certainsdiocèses :

• Les prêtres venus d’ailleurs sont l’objet d’ententes clairesentre évêques ou supérieurs de communautés religieuses.

• S’ils doivent faire l’apprentissage de la langue, il faut lapatience d’attendre qu’ils en aient une connaissancefonctionnelle et aussi les familiariser avec notre histoire etnotre culture.

• La nécessité d’un mentor qui accompagne constamment etrespectueusement.

• Autant que possible, l’insertion dans une équipe pastoraleformée de prêtres et de laïques, tous partenaires à partentière.

• Offrir une résidence et un environnement qui soit un réelmilieu de vie permettant de contrer la solitude.

Heureusement ces balises sont en gros mises en place dansl’Archidiocèse de Saint-Boniface, selon les orientations établiespar l’Archevêque, avec l’appui du Conseil des prêtres. L’accueildes « prêtres venus d’ailleurs », tout comme la promotion desvocations sacerdotales et des façons nouvelles d’exercer leministère doivent continuer à être encouragés. Plusimmédiatement, comme membres du peuple de Dieu dansl’Église de Saint-Boniface, nous sommes heureux d’accueillirces prêtres internationaux qui seront au service de l’une oul’autre communauté chrétienne. Merci de venir vivre cette« expérience missionnaire » au Canada!

CHRONIQUE RELIGIEUSE

LÉONCE AUBIN, prête

Page 15: La Liberté - 4 septembre 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013 COMMUNAUTAIRE | 15

y COMMUNAUTAIRE y

Wilgis [email protected]

L e Franco-Manitobain Jean-Pierre Parenty et ses amisBruce King et Georges

Andrews organisent le 12 septembre

prochain une levée de fonds intituléeFun in a Bun. Le but de ce barbecue estde soutenir l’organisme sans but lucratifThe Movement Centre dont la causeleur tient profondément à cœur. (1)

Depuis qu’il a découvert cetorganisme il y a environ dix ans, Jean-

Pierre Parenty est voué à sa cause. « Jesuis allé voir et ça m’a pris au cœurtout de suite, témoigne-t-il. C’estdifficile de rester insensible devant letravail qu’ils font. »

The Movement Centre est un

organisme qui a ouvert ses portes en1998 avec pour mission de s’occuper desenfants mais aussi des adultes atteintsd’une paralysie cérébrale ou qui pourd’autres raisons de santé ne peuventplus se servir d’un ou de plusieurs de

leurs membres. « Ils aident les enfantscomme les adultes à réapprendre deschoses qu’on prend pour acquis maisqu’ils n’arrivent pas à faire parce qu’ils nesavent plus comment envoyer lemessage du cerveau à leur membre »,explique Jean-Pierre Parenty.

Sans aucune aide du gouver -nement, The Movement Centre fait untravail impressionnant. C’estessentiellement grâce aux côtisationsdes parents mais surtout aux levées defonds que l’organisme continue defaire le bonheur d’un grand nombrede personnes depuis plusieurs années.« Ce sont des gens passionnés par leurtravail », confie Jean-Pierre Parenty.

| Des résultatsprobants

Ceux qui un jour ont bénéficié desservices de ce centre en font l’éloge.Certains ont obtenu des résultats au-delà de leurs attentes. En témoigneFranck Blandignères dont la fille,Marianne Blandignères a faitd’énormes progrès grâce à l’organisme.Jamais il n’aurait pensé il y a quelquesannées qu’elle serait aujourd’hui à cestade de son développement moteur.

« C’est à la naissance qu’on adécouvert que Marianne avait uneparalysie cérébrale. Plus d’unevingtaine de spécialistes se sontoccupés de son cas. Finalement ilsnous ont dit que si on l’amenait à lamaison, il ne fallait pas s’attendre àgrand-chose. Elle allait être paralyséetoute sa vie », se rappelle-t-il.

Franck Blandignères aurait aiméentendre parlé de cet organisme parles professionnels de la santé.« Personne ne m’en a parlé! J’aidécouvert l’organisme par hasard enfaisant des recherches. Quand on y estallés, ils nous ont accueilli les brasouverts », confie Franck Blandignères.

Même s’il a toujours gardé espoir,Franck Blandignères n’aurait paspensé qu’ils obtiendraient de pareilsrésultats en si peu de temps. « Quandma fille a commencé les séancesd’exercices avec le centre, elle avait18 mois et elle ne pouvait même pass’asseoir. Après quelques moisseulement, elle a commencé àmarcher, témoigne-t-il.

« Elle n’est pas dans un fauteuilroulant comme les médecins l’avaientprédit », ajoute-t-il. Mieux, aujourd’huiâgée de 5 ans et demi, Marianne est àpremière vue comme tous les autresenfants. Il faut prêter attention pourremarquer de petits détails comme sonbras gauche dont elle n’arrive pas encoreà bien se servir et son vocabulaire qui selimite à quelques mots. « Je seraitoujours reconnaissant », assure FranckBlandignères.

| Une cause communeC’est pour aider The Movement

Centre a poursuivre sa mission pour lebien-être des personnes dans le besoinque Jean-Pierre Parenty fait depuispresque quatre ans des levées de fondspour l’organisme. L’année dernièrel’évènement a permis de rassembler50 000 $. « Tous l’argent récolté vaintégralement à l’organisme, précise-t-il.

Environ 100 personnes bénéfi cientdes services de l’organisme TheMovement Centre « mais faute demoyens, le centre ne peut pas répondreà la demande de tous », conclut Jean-Pierre Parenty.

(1) Pour acheter un billet 150 $, contacterJean-Pierre Parenty au (204) 237-3737.

Franck Blandignères et sa fille Marianne Blandignères.photo : Wilgis Agossa

Du soutienpour la cause

❚ PARALYSIE CÉRÉBRALE

Émerveillé par le travail qui se fait par l’organisme The MovementCentre, le Franco-Manitobain, Jean-Pierre Parenty et deux deses amis organisent une levée de fonds pour soutenir la cause.

Page 16: La Liberté - 4 septembre 2013

16 | À VOTRE SERVICE LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 4 AU 10 SEPTEMBRE 2013

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