Visibiliti - Septembre 2013

Visibiliti N°02 Sept-Oct-Nov 2013 1

Marketing (P 4) Vie Active (P 10) Events (P 13)

Cyril ONDZIGUIDirecteur Marketing Airtel TchadConserver et développer le leadeshipd’Airtel sur le marché tchadien àtravers l’innovation.

L’insertion professionnelle des jeunes diplômés et le nombre d’années d’expériences :est-ce une impasse ?

Airtel et ses partenairesManchester United, Arsenal et Samsung à la recherche de futures stars de foot !

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Mme Djah Z. OUEDDO,promotrice de l’Agence NOVAE COM.

‘‘Les femmes tchadiennes doivent développer de nouvelles idées et prendre des initiatives’’.(P.6)

Visibiliti N°02 Sept-Oct-Nov 20132


Nous sommes heureux de revenir vers vous avec la version enrichie de votre magazine préféré avec plus de figures importantes du monde des opérateurs économiques. Soutenue par les éclaircissements d’un professionnel de la Gestion des Ressources Humaines, votre nouvelle rubrique « Vie Active » aborde largement la question de l’insertion socio-professionnelle des jeunes diplômés dont la majorité se heurte au nombre d’années d’expérience qu’exige le marché de l’emploi…

Dans ce numéro, vous découvrez le parcours des hommes et des femmes d’exception qui contribuent au décollage économique du Tchad. Pour susciter votre envie d’aller plus loin dans la lecture, nous vous citons à titre d’exemple Mme Djah Z. OUEDDO, fondatrice et directrice de l’agence Novae Com.

Vous trouverez aussi dans ce numéro le top 20 des compagnies de téléphonie mobile dans le monde ainsi qu’un aperçu sur quelques évènements marquant qui auront lieu au Tchad durant les trois prochains mois.

Bonne lecture !

La rédaction.

Édito Page 2

Marketing Page 3

Côté Féminin Page 6

Télécoms Page 9

Vie Active Page 10

Zoom Page 12

Events Page 13

Agenda Page 15

Directeur de Publication : Touroumbaye Geoffroy

Responsable commercial : Kalnoné Bouba

Photographe : Studio Onyema

Impression : 2 000 exemplaires

Tél : (00235) 60 87 26 66 / 62 61 87 29 - Email : [email protected] - Autorisation N°: 002/PR/2013

Boulevard Sao; quartier Moursal, N’Djaména - Tchad

SommaireEditorial


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ngCyril ONDZIGUIDirecteur Marketing Airtel TchadEntretien avec celui qui est à la tête de la direction Marketing d’Airtel Tchad, Filiale du groupe Barthi Airtel.

Cyril ONDZIGUI

Titulaire d’un Master2 en Stratégie marketing et management commercial de l’International Business School du Sénégal, Cyril fût Marketing Manager-Usage and Retention chez Airtel Gabon avant de rejoindre Airtel Tchad où il occupe le poste de Directeur Marketing. Il a intégré le groupe Airtel en Avril 2008 en qualité de Coordinator segment High Value et SME (Small and Midle Entreprises) par la suite Coordinator du segment Mass market. Il a également travaillé à Nostalgie Sénégal comme responsable commerciale de la régie publicitaire.

Depuis quand avez-vous regagné Airtel Tchad S.A ?Je ne saurais commencer mes propos, sans vous

remercier pour l’opportunité que vous m’accordez ainsi qu’à Airtel de s’exprimer dans les lignes de votre journal. J’ai intégré Airtel Tchad en qualité de Directeur Marketing depuis avril 2013, soit 5 mois déjà durant lesquels j’ai continué avec l’équipe locale à le développement du leadership acquis sur ce marché et à construire la bataille de l’innovation pour, de loin, faire d’Airtel la marque la plus aimée dans le quotidien des tchadiens. Cependant, mon expérience chez le groupe Bharti Airtel a commencé depuis avril

2008.

Pouvez-vous nous décrire l’ambiance de travail au sein de votre nouvelle direction?Je dois avouer que j’ai eu un réel plaisir qui va au-

delà de mes attentes. L’environnement global a facilité mon intégration tandis qu’en interne, l’équipe de la direction marketing constitue une véritable attaque de pointe, tant au niveau stratégique qu’opérationnel. Il s’agit d’une équipe très jeune, bourrée d’initiative et débordante d’énergie, capable de pousser la performance au-delà des objectifs. J’ai développé avec eux un véritable environnement de collaboration, brisant la verticalité caractéristique de la notion traditionnelle de hiérarchie. La culture de la responsabilité, le goût de servir le client à tout moment, etc. sont autant de qualités que nous possédons et qui permettent à Airtel de mieux servir le client sur le marché.

Serait-il indiscret de connaitre votre âge et d’avoir un aperçu de votre cursus académique ?« Rires »Airtel définit son positionnement comme une marque jeune, véhiculant un esprit de jeunesse caractérisé par l’innovation technologique, la nouveauté, le développement du lien émotionnel avec le client à travers ses centres d’intérêt que sont entre autres la musique, le football, les réseaux sociaux…


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C’est un état d’esprit que nous développons au quotidien quel que soit l’âge. Pour ce qui me concerne, j’ai 35 ans.Mon parcours académique est d’abord marqué par mon passage dans les écoles privées catholiques au Gabon soldé par mon obtention du baccalauréat scientifique. J’ai intégré l’université Omar Bongo de Libreville puis l’International Business School (IBS) de Dakar. Après mon BTS dans cette école sénégalo-américaine en Commerce International, j’ai obtenu un master 2 en Marketing qui m’a permis de me spécialiser en Stratégie et Management Commercial. A partir de 2002, j’ai enrichi ce parcours académique par un stage de six (06) mois au sein de l’agence de communication Mccan Ericsson puis à Sorano Sénégal (Radio Nostalgie) qui est aussi une régie publicitaire. J’y ai démarré mon premier emploi et six (06) mois après mon recrutement, je fûs promu au poste de directeur commercial alors que j’avais 23 ans. J’ai ensuite rejoins la régie publicitaire On-Air Sénégal comme responsable Marketing et avais en charge la vente d’espace publicitaire de RFI et de Trace TV en Afrique zone ouest (Mali, Guinée et Sénégal).

En votre qualité de Directeur Marketing, quelles sont vos priorités pour cette année et les perspectives pour les années à venir ?Airtel renouvelle son engagement de continuer

à offrir des services de qualité et aux tarifs abordables pour tous ses segments de marché. Toutes nos équipes produits et marketing en général travaillent sans cesse pour consolider le positionnement de la marque et offrir aux tchadiens des produits et services adaptés à leurs besoins et correspondant à leur pouvoir d’achat. Nous nous focalisons sur Internet dont la pénétration reste encore faible aussi bien au Tchad qu’en Afrique. Il s’agit aujourd’hui d’un outil puissant qui redéfinit le paysage de la communication et dont Airtel veut faciliter l’accès à travers ses offres. Aujourd’hui, la meilleure connexion, c’est chez nous effectivement. Un autre levier important de notre business est le développement du Mobile Commerce dénommé Airtel Money dont nous sommes les premiers à introduire sur le marché tchadien et dans la majorité des pays africains où Airtel est présent. Nous œuvrons à révolutionner le marché du transfert d’argent, transformer les habitudes par le passage de l’utilisation de l’argent en espèce par la monnaie électronique au travers du téléphone… Nous allons transformer la plus large couverture de notre réseau en avantage pour permettre à toutes les localités du Tchad de faire circuler l’argent plus rapidement, facilement et en toute sécurité. In fine, Airtel Money est vraiment notre grande innovation sur laquelle nous voulons bâtir le futur. Au-delà de tous les objectifs, nous avons cette ambition de faire d’Airtel la marque la plus aimée des tchadiens et des africains d’ici à 2015.

Quels sont vos produits et services phares

adressés au segment corporate et VIP?Nous avons essentiellement le Blackberry disponible uniquement chez Airtel Tchad depuis 2009 ainsi que des offres dédiées pour nos clients corporate. Airtel Money est aussi adressé à ce segment de marché car les entreprises peuvent payer leurs employés à travers ce nouveau canal. En plus, nous avons signé le vendredi 06 septembre un partenariat avec la Société Nationale d’Electricité pour permettre à nos clients de payer leurs recharges d’électricité partout où ils se trouvent par Airtel Money. Cette plus grande innovation dans notre secteur d’activité permet désormais à nos abonnés d’utiliser un canal sûr et rapide pour payer leur électricité sans tracas. Nous avons conçu des forfaits Internet pour les familles et abonnés de classe VIP et leur réservons une prise en charge clientèle de prestige.Notre gamme de produits et services pour les entreprises et autres clients VIP s’étend aux offres d’appel en conférence qui sied très bien aux réunions, aux appels en CUG (Closed User Group) qui permettent aux employés de communiquer entre eux sans frais… Nos tarifs roaming sont les meilleurs du marché mais le Réseau Unique reste l’innovation dont Airtel est le seul opérateur au monde à lancer et qui permet à nos abonnés qui voyagent d’appeler dans 21 pays au tarif local sans payer les frais d’itinérance.

Qu’est-ce que vous pouvez dire aux jeunes tchadiens pour stimuler leur esprit entrepreneurial ?Je peux dire que l’avenir du Tchad repose sur la jeunesse. Il est important que les jeunes tchadiens ou africains en général prennent conscience qu’ils sont les véritables acteurs du futur et qu’ils ne doivent pas attendre des autres. Il faut cultiver l’esprit de l’excellence pour atteindre de bons résultats.

Votre dernier motJ’encourage votre magazine Visibiliti. Nous avons

besoin de ce genre d’initiative pour un pays qui est en pleine émergence. Comme le dit quelqu’un « si vous faites du marketing sans communiquer, c’est faire un clin d’œil à une dame dans le noir ». Il est donc important de faire connaître nos prestations au public grâce à des plateformes de communication appropriées comme la vôtre. Je vous encourage une fois de plus et je vous remercie.

Djaibe Djikini


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Mme Djah Z. OUEDDOElle compte parmi les femmes les plus dynamiques du monde de la communication et du marketing événementiel au Tchad. Femme de caractère, rigoureuse, élégante, Mme Djah Z. OUEDDO est promotrice de l’Agence NOVAE COM à qui on doit le slogan « Désenclaver pour rapprocher» de Toumaï Air Tchad. Elle a la réputation d’être conquérante, exigeante et perfectionniste, assoiffée de performances. Pour vous, nous sommes allés à sa rencontre.

‘‘NOVAE COM se déploiera mieux que par le passé, pour proposer à ses clients, à travers sa boîte à outils, des solutions qui leur permettent de se mouvoir dans cet univers de plus en plus concurrentiel ’’.

D’où vous est venue l’idée de créer Nova Com et quelles sont les réelles motivations qui vous ont amené à réaliser ce projet ?

J’ai toujours été animée d’un esprit d’entrepreneuriat et de la volonté de valoriser les bonnes pratiques. Pour moi, construire et innover sont des mots qui ont du sens. Mon penchant pour la communication se justifie par le fait qu’elle est information et compréhension devenant par conséquent, un outil d’éclairage. La communication est essentielle pour toute société du fait que dans nos rapports avec autrui, nous portons un message pour provoquer une prise de conscience ou susciter un engagement en souhaitant pouvoir être bien compris ; donc, la communication sert à créer des liens et contribue à créer de la richesse et de la valeur. Sur cette scène, NOVAE COM joue le rôle de facilitateur en mettant à disposition des outils nécessaires pour générer des relations fortes entre nos clients et leurs publics.

Dans quel champ de métier exercez-vous et quels sont les différents services que vous offrez ?

Notre cœur d’activité reste la conception, la gestion et la programmation d’événements de qualité, avec une exigence de rigueur et d’organisation sur des standards internationaux. Dans ce registre, nous accompagnons et suggérons à nos clients de leur livrer des événements clés en main.

Notre domaine de compétence regroupe également le Conseil et les Stratégies en Marketing et Communication, l’élaboration et l’implémentation de Plans Marketing, Média et de Communication. Mais aussi la formation (accueil et conseil en image.

Une partie de l’équipe Novae Com


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Dans le cadre du déploiement de nos activités, nous avons récemment lancé «Etincelle Design», un nouveau concept dans l’art de la décoration événementielle et florale pour lequel nous avons développé une vraie passion.

Nous avons également acquis un savoir-faire indéniable dans la publicité par l’objet qui constitue une activité phare de l’agence.

Quel est le grand succès de Novae Com depuis sa création ?

Chaque événement est important. Nous sommes au service de chacun de nos clients et sommes heureux à chaque fois qu’un sourire radieux accompagné de remerciements illumine leurs visages. La cerise sur le gâteau est très souvent offerte par les participants et les visiteurs. Sans fausse modestie, nous leur laissons le soin à tous, de porter un jugement. Chaque événement est une nouvelle école et nous nous mettons de la pression pour être encore plus méticuleux, rigoureux et exigeants.Au fil des ans, NOVAE COM s’est imposé comme leader de la conception, la gestion et de la programmation d’événement dans l’univers Tchadien.

Les retombées financières sont-elles encourageantes ?

Notre secteur d’activité est appelé à se construire et à croître. ces dernières années toutefois, on observe une amélioration positive car les entreprises et institutions sont plus enclines à communiquer.Rappelons que notre activité se nourrit du déploiement concurrentiel des entreprises autant publiques que privées qui dans leurs besoins sollicitent notre expertise.Nous nous déployons dans un environnement difficile.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face ? Chez NOVAE COM, nous pensons que le secteur doit être fortement réglementé pour imposer la professionnalisation des métiers et éviter l’instauration d’une concurrence informelle et déloyale. L’organisation d’événements, par exemple, obéit à des codes précis et chacun doit faire son métier. Le client nous transmet sa vision et nous nous employons avec nos outils à la matérialiser avec pour objectif principal : la réussite. Souvent, des incompréhensions naissent du fait que le client se meut en organisateur sans tenir compte des contraintes ou bien nous impose un prestataire sans savoir-faire. Je ne parlerai pas des difficultés de financement car à bien regarder, économiquement, par souci de réussite, nous préfinançons quelques fois les commandes de certains clients qui règlent leurs factures avec un grand retard (voir des années) ou même plus du tout, paralysant énormément le fonctionnement de notre petite structure. Dans ce contexte comment une PME comme la nôtre peut-elle grandir, se développer, créer des emplois ?Et quand la pression fiscale s’y mêle, suivez mon

En savoir plus sur NOVAE COM :

Les services de l’Agence:• Evénementiel : de la Conception à la production, • Conseil et planning stratégique, • Campagnes publicitaires,• Plans marketing, média, de communication• Relation presse,• Cadeaux d’entreprise,• Textiles et objets publicitaires, • Conception et réalisations de supports de communication,• Décoration évènementielle et florale.

Parmi ceux qui ont fait confiance à l’agence :SFI – UNICEF –PNUD – CELTEL (ZAIN)- TIGO- SOTEL TCHAD – ASECNA –ESSO TCHAD – SCHLUMBERGER – SGTB – BIAT – BSIC – CBT – TOUMAÏ AIR TCHAD – CNPS – BRASSERIES DU TCHAD– INSTITUTIONS ETATIQUES - HCC - UNION EUROPÉENNE - AFD.

Les réalisations Salon Professionnel Novae Com


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in regard!!Comment appréciez-vous le paysage de communication au Tchad ? Est-elle bien intégrée dans les différentes entreprises de la place ou lui reste-t-elle beaucoup à faire ?

Dans notre pays, la culture du marketing et de la communication, quelque soit les différents modes, est à développer et nous devons nous approprier toutes les ficelles utiles à l’épanouissement du secteur.

Quels sont les plus grands défis de Novae Com pour les années à venir ?

Notre défi est de bâtir une entreprise conquérante qui soit une référence du Made in Tchad. Pour y arriver, nous travaillerons davantage et âprement pour disposer d’une expertise de meilleure qualité qui permette à nos institutions et entreprises d’avoir, de moins en moins recours aux ressources étrangères qui malheureusement pour un bon nombre, ne contribuent pas à l’amélioration et l’essor de notre

économie. .Que diriez-vous à vos sœurs pour les inciter à entreprendre comme vous et disposer d’une certaine autonomie ?

La Femme Tchadienne doit garder sa dignité et ses valeurs culturelles. Elle est douée pour rétablir un certain équilibre dans la société. Ses talents peuvent contribuer à l’essor économique de notre beau pays. Je les exhorte à se hisser, à développer de nouvelles idées et à prendre des initiatives.

Votre dernier mot

Nous vivons dans un monde de plus en plus ouvert, avec une globalisation de l’économie et des savoirs de plus en plus renforcée. Les processus par lesquels les gens s’influencent pour communiquer et pour vendre sont de plus en plus complexes avec le besoin constant de mise en relation et de médiation. NOVAE COM se déploiera mieux que par le passé, pour proposer à ses clients, à travers sa boîte à outils, des solutions qui leurs permettent de se mouvoir dans cet univers de plus en plus concurrentiel.

Propos receuillis par Djaibe Djikini

Des réalisations créations graphiqueset cadeaux d’entreprise

Des réalisations en décoration évènementielle et design

Espace accueil et branding évènementiel


Top 20 des plus grands opérateurs télécoms du mondeLe groupe de téléphonie mobile indien Bharti Airtel présent au Tchad depuis 2010, occupe fièrement le 1er rang au niveau local et la 9ème place mondiale !

L’Office Tchadien de Régulation des Télécommunications (OTRT), dans l’observatoire du marché des télécommunications pour l’année 2012, déclare (publication du 18 septembre 2013) qu’Airtel occupe une place importante parmi tous les opérateurs du marché avec une part annuelle de 49%, Tigo vient en deuxième position avec 45% du Chiffre d’Affaires total. La part des autres opérateurs (Fourniseur d’Accès Internet et Groupe Sotel) dépasse légèrement 5%. Notons au passage que la force du succès d’Airtel est son extension à l’international caractérisée par l’acquisition en Afrique de 17 opérations autrefois filiales du groupe koweïtien Zain. Sa plus grande innovation, le Réseau Unique, le singularise aux yeux de ses concurrents. Parrallèlement, l’Association Mondiale des Opérateurs Télécoms observe que le groupe China Mobile a conservé la première place dans le top 20 des plus grands opérateurs des télécommunications du monde. L’opérateur indien, créé il y a 3 ans seulement, présente en Afrique dans 17 pays (dont le Tchad) ainsi qu’en Inde, Bangladesh et Indonésie se place au 9ème rang de ce classement avec 259,84 millions d’abonnés mais 12,58 milliards de dollars de revenu mobile. Les indicateurs associés sont le nombre d’abonnés et le chiffre d’affaires réalisés.

Le Top 20 des plus grands opérateurs télécoms du monde

1- China Mobile 2- Vodafone Group3- Amèrica Movil Group4- Telefonica Group5- China Unicom6- Verizon Wireless7- Vimpelcom Group8- Orange Group9- Bharti Airtel Group10- AT&T Mobility11- China Telecom12- Deutsche Telekom13- MTN Group14- Telenor Group15- Telecom Italia Group16- NTT DOCOMO17- Sprint Nextel18- Sistema Group19- Telkomsel20- AU (KDDI)

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Sources : - OTRT( Office Tchadien de Régulation des Télécommunications) - Agenceecofin


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L’insertion professionnelle des jeunes diplômés et le nombre d’années d’expérience :est-ce une impasse ?

Felix Djimrabaye NAIKETEConsultant Ressources Humaines à Ericson Tchad.

Pouvez-vous nous dire ce que c’est que le recrutement dans une entreprise? Le recrutement est l’une des activités principales de

la direction des ressources humaines. Il consiste à identifier le meilleur candidat pour un poste bien déterminé dans une entreprise. Son processus pourrait être relativement long selon les besoins et le niveau de responsabilité du poste. Il est couteux en temps et en argent parfois. Le recrutement peut être interne et/ou externe. Un bon recrutement doit respecter des étapes importantes telles que l’identification du besoin, définition/description du profil, budgétisation et approbation du poste, le processus de la sélection et l’intégration du meilleur candidat retenu.

De nos jours, les entreprises exigent des années d’expérience comme critère de sélection. Est-il normal dans la mesure où il n’y a pas d’école d’expérience surtout pour les jeunes diplômés ?

Vous avez totalement raison d’évoquer cet aspect de recrutement qui pénalise sérieusement et malheureusement beaucoup de jeunes diplômés bien qualifiés. Mais il faudrait voir les choses sous divers angles. Une entreprise est appelée à faire des bons résultats. Pour y arriver, il faudrait avoir un personnel qualifié, expérimenté et motivé pour bien faire le travail. Les jeunes diplômés sans expérience bénéficient seulement de la présomption de savoir alors que les candidats expérimentés bénéficient de

‘‘Une entreprise est appelée à faire des bons résultats. Pour y arriver, il faudrait avoir un personnel qualifié, expérimenté et motivé pour bien faire le travail. Les jeunes diplômés sans expérience bénéficient seulement de la présomption de savoir alors que les candidats expérimentés

bénéficient de la présomption du savoir-faire’’.


la présomption du savoir-faire. Les employeurs et recruteurs font plus confiance au savoir-faire qu’au simple savoir. Ce qui n’est pas toujours vrai. Notre contexte tchadien rend cette situation encore plus compliquée. Mais il faudrait aussi noter le risque de ne vouloir recruter que des candidats expérimentés. Ce principe convient beaucoup plus aux entreprises qui gèrent des projets à court et moyen termes comme les ONG mais pas aux entreprises qui investissent à moyen et long termes. Vous pouvez trouver des Tchadiens qui ont plus de dix ans d’expérience dans une entreprise qui ne seront pas compétents sur le poste identique dans une autre entreprise car ces derniers ont appris juste la procédure et la manière de travailler mais ne seront pas à mesure de concevoir les choses techniquement et stratégiquement. En plus, ces « expérimentés » auraient souvent de difficultés pour s’adapter à la culture de la nouvelle entreprise. C’est la raison pour laquelle certaines entreprises donnent plus de la priorité au recrutement des jeunes diplômés des grandes écoles/universités. Cela nous amène aussi à voir le bien fondé des accords de stage que certaines entreprises signent avec les grandes écoles/universités et la pratique de formation par alternance.

Pouvez-vous clarifier dans quel cas les recruteurs requièrent un minimum d’expérience et dans quel autre cas ils ne le requièrent pas ?

Comme nous le disions ci-dessus, les recruteurs requièrent un minimum d’expérience quand il s’agit d’un besoin à court ou moyen terme. Généralement, le besoin est urgent/immédiat ou le poste à pourvoir est d’une durée bien limitée avec un budget limité dans le temps. C’est l’exemple des projets de durée d’un à deux ans ou d’un contrat d’intérim. Il n’y a pas de budget prévu pour assurer la formation du jeune diplômé et le temps doit être plus à l’action et non à la formation de la nouvelle recrue. Le facteur

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L’insertion professionnelle des jeunes diplômés et le nombre d’années d’expérience :est-ce une impasse ?

temps et budget constitue une barrière aux jeunes diplômés. Il y a aussi le niveau des responsabilités qui exige de l’expérience, c’est-à-dire que plus le niveau de responsabilité est élevé, plus l’exigence des expériences devient importante.Mais si le poste à pourvoir est pour une longue durée, un projet à long terme, il serait conseillé de recruter des jeunes diplômés bien formés. L’entreprise se donnera du temps pour leur intégration et leur formation par rapport aux exigences du poste. L’esprit des jeunes diplômés est encore malléable et c’est un grand atout pour les faire adhérer aux projets et à la culture d’entreprise.

Comme il n’y a pas d’écoles d’expériences, quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes diplômés pour qu’ils aient toujours la confiance de pouvoir décrocher un job ?

Les jeunes diplômés perdent rapidement l’espoir et cela est bien compréhensible. L’employabilité des jeunes diplômés dépend plus du domaine et de la qualité de leur formation. C’est vrai qu’on peut constater du népotisme, de la corruption et le recrutement «canapé » dans notre pays et c’est bien dommage pour des jeunes diplômés bien qualifiés qui en pâtissent. Mais l’espoir est permis pour ceux qui ont fait des bonnes études spécialisées dans des secteurs où il y a des besoins et qui savent se comporter et démontrer leurs savoirs en la matière. Il est fortement conseillé de maitriser l’outil informatique et la pratique de la langue anglaise. Nous sommes dans un pays francophone certes, mais beaucoup d’entreprises de culture anglo-saxonnes créent leurs filiales chez nous. Beaucoup de tchadiens ont décroché du boulot grâce à leur capacité de parler l’anglais et non grâce à leur formation d’origine/leur compétences techniques.

Ne peut-on pas orienter les jeunes vers des métiers d’entrepreneuriat ? Oui, c’est la politique de l’auto-emploi. Le développement d’un pays est fonction du développement de l’entreprenariat. Plus un pays a des entrepreneurs, plus il y aura du travail pour les citoyens et l’Etat pourra disposer des moyens pour investir dans les secteurs importants comme les infrastructures, la sécurité, l’éducation et la santé. Je pense que c’est ce qui a amené l’Etat tchadien à créer un ministère dans ce domaine. Le développement est un processus, il faudrait avoir du caractère pour y parvenir. On nous fait savoir d’ailleurs que beaucoup de milliardaires de nos jours ont fait de fortune sur la base de l’entrepreneuriat ; ils sont partis de petits investissements. A cœur vaillant rien n’est impossible, dit-on. Donc il faudrait de la détermination, de l’endurance, du courage et du caractère.


Avec ses rayons bien archalandés, vous y trouverez les fournitures scolaires, informatiques et bureautiques de qualité. Mais aussi des journaux, rapports et livres de grands chercheurs.

Le tout à des prix abordables !

La librairie est située à l’avenue Bokassa. BP : 6616 N’Djaména TCHADTél. : +235 66 04 29 70+235 90 60 04 23E-mail : [email protected]

Pour une rentrée scolaire moins coûteuse, rendez-vous à la librairie Amina .

Mariam DelacroixSoutenir l’éducation des enfants par la librairie

Mme Mariam Delacroix, promotrice de la librairie Amina

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Amina, c’est le nom de sa librairie mais elle, c’est Mme Mariam Delacroix. Cette jeune mère de quatre enfants a fait ses premiers pas de collège au Lycée Sacré Cœur de N’Djaména puis est entrée au Lycée Technique Commercial où elle finit avec brio son baccalauréat technique. Très jeune, elle a eu la culture de la lecture et l’apprentissage en elle. C’est ainsi qu’après son baccalauréat technique, elle s’envole en Italie pour effectuer des études supérieures en Informatique, Comptabilité et Gestion. Ses études finies, elle a préféré matérialiser son rêve d’être aux côtés des enfants pour leur apprentissage au lieu de travailler comme salariée. « Ma motivation première pour la création de cette librairie est l’appui à l’éducation des enfants du Tchad », dit-elle avec fierté. C’est pourquoi en 2011, elle a posé ses valises dans la capitale et a ouvert les portes de la librairie « Amina » qui porte le nom de sa fille.Son grand projet de demain et d’ouvrir une salle de lecture, toujours au profit des enfants. Comme le dit un adage « ce que femme veut, Dieu veut ».

Pourquoi créer une librairie ?La création de la librairie est pour moi une manière d’appuyer l’éducation des enfants. En tant que mère je leur doit cela. Nous leurs offrons des manuels scolaires de qualité et adaptés à leur mode d’apprentissage. C’est pourquoi nous importons nos produits de l’Europe et particulièrement de la France.

Avez-vous des partenariats ?Je travaille beaucoup plus avec les éditeurs et aussi quelques établissements d’enseignement. Je peux citer en exemple le lycée français La Montaigne.

Que direz-vous à nos lecteurs ?Les parents doivent encourager les enfants à lire. Ils doivent les amener à passer plus de temps dans des bibliothèques car c’est là qu’on apprend. Ils sont les bienvenus à la librairie Amina où ils trouveront des ouvrages de qualité à des prix abordables.


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AIRTEL LOUE LES COMPETENCES DE MANCHESTER UNITED ET D’ARSENAL ET VA A LA RECHERCHE DES FUTURES STARS DE FOOT !

Pour la 3ème année consécutive, Airtel organise un tournoi national de détection des jeunes talents masculins et féminins de moins de 17 ans pour leur faire bénéficier d’un encadrement de niveau international. Ce tournoi s’est déroulé dans sa phase nationale du 14 au 20 août 2013 et a mis en compétition des jeunes talentueux venus d’Abéché, Bol, Doba, Koumra, Mao, Moundou, N’djamena, Pala et Sarh. En effet, grâce à un partenariat noué avec Manchester United et Arsenal, Airtel se positionne de façon inégalée comme la marque qui réalise de gros investissements dans la formation des jeunes tchadiens et africains. Guidé par le slogan « où que tu sois, nous te trouverons », Airtel est parti cette année encore dans les coins et recoins du Tchad dénicher les meilleurs talents du football de base à travers un tournoi dont la structure se dessine en une phase régionale et une phase nationale. Les meilleures équipes féminines et masculines sont envoyées cette année à Lagos au Nigeria prendre part au tournoi panafricain qui regroupe les 17 pays africains dans lesquels Airtel est présent. Quatre meilleurs joueurs (2 filles et 2 garçons) sont envoyés après le tournoi panafricain à Kinshasa en RDC suivre la formation assurée par les coachs venus directement de Manchester United. Tous les frais liés à ce tournoi sont entièrement à la charge d’Airtel : frais logistiques, techniques…durant la phase nationale ainsi que billets d’avion, frais d’hôtel...des joueurs et entraineurs durant le tournoi panafricain (au moins 35 personnes).Notons au passage que le tournoi national est organisé du point de vue technique par la Fédération Tchadienne de Football Association (FTFA). La particularité du tournoi Airtel Jeunes Talents de cette année est l’association de Samsung Electronics comme partenaire de taille.


KEVIN LOMPODoctorant en économie à l’Université de Versailles, France.Son principal sujet de recherche concerne la responsabilité sociale des entreprises extractives en lien avec la réduction de la pauvreté, le développement humain durable.

Dr SITACK YOMBATINA BéniDoctorat en Droit à l’Université Paris1, PANTHEON-SORBONNE, France. Titulaire de plusieurs doctorats dans des disciples variées dont notamment en droit de l’environnement, le Dr Sitack travaille actuellement au sein du cabinet du Premier Ministre mais fût Directeur des Etudes de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) du Tchad. Il enseigne à l’Université de N’djamena, à l’ENAM, ainsi que dans des instituts de formation supérieure. Ses compétences de haut niveau l’amènent à enseigner dans des universités étrangères, notamment à l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) de Yaoundé au Cameroun, à l’AATHD de Bruxelles… Il est auteur du livre « Droit et filière intégrée de la gomme arabique au Tchad » ainsi que de nombreux autres ouvrages et publications.

Felix Djimrabaye NAIKETEConsultant Ressources Humaines à Ericson Tchad.Titulaire d’un MBA, spécialité Management des Ressources Humaines àIPAC-Annecy en France.

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IFT (INSTITUT FRANCAIS DU TCHAD, Ex CCF) Vendredi 04 2013, 18H00: OUVERTURE DE LA QUINZAINE DE LA MODE. GRAND DÉFILÉ CHORÉGRAPHIÉ à 19H30. 1500 (plein tarif), 1000 (abonnés), 500(groupes scolaires).

Samedi 05 au Mercredi 09 à 18H00 : DÉFILÉ COUTURE AFRO’URBAIN DE KELOU FASHION DANS LES JARDINS DE L’IFT. Gratuit

Vendredi 11, 19H30 : CONCERT DAMBABDJOYA. 1500 (plein tarif), 1000 (abonnés), 500(groupes scolaires)

Vendredi 18, 19H30 : CONCERT ABDOULAYE NDERNGUET. 1500 (plein tarif), 1000 (abonnés), 500(groupes scolaires)

Vendredi 25, 19H30 : CONCERT NDEM PALYO LE PROPHÈTE DAYE. 1500 (plein tarif), 1000 (abonnés), 500(groupes scolaires)

CIOME ( Chad International Oil, Mining and Energy Conférence et Salon Du 08 au 11 Octobre 2013N’Djaména, Tchad

Conférence sur la promotion de Erdi ( plâteau montagneux situé dans le Tibesti )Du 30 au 1er octobre 2013 à l’Hôtel Kempinski, N’Djaména-Tcahd

Le SAIIT 2013 reporté à une date ultérieure : l’organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle informe les inventeurs, les partenaires et le public que la 7ème édition du Salon Africain de l’Invention et de l’Innovation Technologique (SAIIT), initialement prévue à Ndjamena au Tchad en octobre 2013, a été reportée à une date ultérieure.Rappelons que le SAIIT est une manifestation qu’organise l’OAPI tous les deux ans dans l’un de ses Etats membres. Cette rencontre vise à promouvoir la créativité et à offrir un cadre d’échanges entre inventeurs, opérateurs économiques et institutions de financement.source : oapi


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Visibiliti - Septembre 2013