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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°170 - Semaine du 13 au 19 décembre 2012 PP. 2-3 WIKTOR DABKOWSKI/ZUMA/PHOTO NEWS CÔTÉ “EXPATS” BRUXELLES Château Agents immobiliers Annonces Dans ce supplément, 11 pages pour trouver le bien de votre choix. Premier résultat des élections à l’IPI : une bien faible participation. Page 5 Le château des d’Udekem à Gentinnes : d’un collège à une maison d’accueil. Page 4 DR PP. 6 > 16

La Libre Imo du 13 décembre 2012

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Bruxelles côté "Expats"

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

Supplément à La Libre Belgique - N°170 - Semaine du 13 au 19 décembre 2012

PP.2-3

WIKTO

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CÔTÉ“EXPATS”BRUXELLES

Château Agents immobiliers AnnoncesDans ce supplément,11 pages pour trouverle bien de votre choix.

Premier résultat desélections à l’IPI : une bienfaible participation. Page 5

Le château des d’Udekem àGentinnes : d’un collège à unemaison d’accueil. Page 4

DR

PP. 6 > 16

Page 2: La Libre Imo du 13 décembre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

2 Le dossier SEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Relocation

Bruxelles dans le cœur des “ expats” : 22e sur 221

h C’est globalement un très bon scoreque s’offre la capitale belge. Même sielle a fait mieux dans le passé (17e) etpourrait faire mieux dans le futur.

DES CLASSEMENTS DE VILLES, IL Y EN A BEAUCOUP.Celui que la société Mercer (conseils en ressources hu­maines, externalisation et gestion d’investissements)effectue depuis 1994 sur la qualité de la vie dans plus de220 villes dans le monde (Worldwide Quality of LivingSurvey) est toutefois particulier en ce sens qu’il est vupar la lorgnette des expatriés. Ce sont leurs besoins quisont pris en compte. Pas tant par les “expats” eux­mê­mes que par des chercheurs et consultants qui obser­vent et mesurent une longue série de critères indispen­sables aux expatriés. Dont le logement et les écoles in­

ternationales ne sont que la partie émergée de l’iceberg.“Dans cette étude sur la qualité de vie, nous examinons lesvilles du point de vue des expatriés qui y résident, expliqueEmmanuelle Romain, Senior Consultant C&B and Mo­bility. Ce ne sont pas les expatriés qui répondent, mais nosservices analytiques, avec l’aide d’organisations interna­tionales. Des chercheurs et consultants donnent alors desscores aux villes pour chacun des 39 facteurs pris encompte.”

Ces facteurs sont notamment la disponibilité d’écolesinternationales, d’un logement adéquat et d’activités deloisirs, mais encore les soins de santé, les développe­ments économiques, les services publics, les vols inter­nationaux… “On se positionne par rapport aux attentes desexpatriés”, ajoute la consultante, qui les connaît bien ence que son boulot est précisément d’aider les sociétésbelges et multinationales dans leurs problématiques enRessources Humaines relatives aux aspects de la com­pensation, des bénéfices ainsi que les problématiques

de mobilité internationale. Et les attentes des expatriéspeuvent aller jusqu’à la présence de produits de con­sommation internationaux dans les grandes surfaces.

“Ces 39 critères sont regroupés en 10 grandes catégoriesdont les pondérations diffèrent, ajoute­t­elle. Sont considé­rés comme les plus importants l’environnement politique etsocial, l’offre médicale et les services publics et de trans­port.”

Objectif de cette étude ? “Permettre aux sociétés qui en­voient du personnel à l’étranger de fixer de manière juste etconsistante leurs indemnités afin de contrebalancer desconditions de vie réduites, répond Emmanuelle Romain.Plus précisément, de compenser les différences entre la villede départ et la ville d’accueil.” Dans la foulée, ce classe­ment peut aider certaines multinationales dans leurschoix de villes d’implantation et, pourquoi pas, les vil­les elles­mêmes à s’interroger sur les politiques misesen place pour rencontrer les attentes de leurs habitants

et, par là, même, des expatriés.En pratique, les villes sont comparées à New York,

ville de référence avec un score de 100. Cette année,221 villes ont été passées au crible. Vienne a obtenu 190points, ce qui la place en tête, pour la 3e année consécu­tive. La capitale iranienne, Bagdad, se contente de 40points, et ferme ainsi la marche, comme l’an dernier.

Les villes européennes se taillent la part du lion dansle top 25 des villes ayant la meilleure qualité de vie. Etles villes allemandes squattent même le top 10. AprèsVienne arrivent en effet Zurich et Auckland en Nouvel­le­Zélande. Munich et Vancouver sont respectivement4e et 5e. Düsseldorf, Francfort, Genève, Copenhague etBerne complètent ce top 10.

Dans l’étude 2012, Bruxelles se maintient à la 22e

place mondiale. En 2010, elle occupait encore la 17e

place, perdue en 2011 suite, semble­t­il, à la longuecrise gouvernementale. “Entre 2010 et 2011, le score at­tribué à l’environnement politique et social a diminué,mais de façon très légère, dû à l’absence de gouvernement.Ceci ne justifie pas la “perte” de 5 places dans le classement.Tous critères confondus, la qualité de la vie à Bruxelles estrestée stable. Je dirais plutôt que d’autres villes ont évolué etque la place relative de Bruxelles a changé.”

“Bruxelles a de bons scores pour tous les critères, détailleencore Emmanuelle Romain. Les meilleurs sont ses rela­tions avec les autres pays, son environnement économique(monnaie, change, présence d’institutions bancaires…), sonenvironnement socio­culturel (liberté d’expression, demouvement, de religion…, journaux internationaux envente libre, télévisions internationales…) et l’offre médicale(bons services, hôpitaux modernes, médecins qualifiés, peude risques d’infections…).”

Ses mauvais points, la capitale belge va les chercherdans les infrastructures, “surtout dans la congestion surles routes”, dans le climat et dans la pollution de l’air.

Les infrastructures des villes sont précisément unnouveau critère de Mercer qui a examiné la disponibi­lité de l’électricité, le réseau téléphonique, les trans­ports publics, l’efficacité de l’/des aéroport(s) et la con­gestion routière. A ce titre, Singapour s’avère être n°1.L’Europe se place en bonne position en la matière, avecsept villes dans le top dix. Francfort, Munich et Copen­hague occupent les places 2, 3 et 4. La ville disposant dela plus mauvaise infrastructure au monde est Port­au­Prince, suivie par Bagdad et Sanaa (Yémen).

En termes d’infrastructure, Bruxelles peut encorefaire mieux, précise Emmanuelle Romain : “Notre capi­tale termine à la 42e place. Si l’on ne considère que l’Europede l’Ouest, Bruxelles se positionne alors à la 19e place.”

Le classement de 2012 montre peu de changementsmajeurs, en regard de l’an dernier. Il y a cependant biendes développements qui risquent d’influencer l’indicedans les années à venir. Les pays d’Amérique du Sud etcentrale sont en train d’améliorer significativementl’infrastructure dans différentes villes. Cela se refléteracertainement dans les classements futurs. Mais l’impactpositif sera partiellement atténué par quelques effetsnégatifs, comme la montée de la criminalité, l’instabi­lité politique et le risque élevé de catastrophes naturel­les dans la région. En Europe, le malaise économique,combiné à l’incertitude politique et publique qui en ré­sulte, va indubitablement jouer un rôle important dansles prochains classements. En Asie, les problèmescomme l’incertitude politique et le manque de servicespublics correctement développés vont sans aucundoute influencer négativement le score des villes decette région.Charlotte Mikolajczak

Les expatriés sont moins “chouchoutés” qu’avant par leur employeurh Ce qui rend les tâches des sociétés de relocation bien plus complexes. Entretien avec Eric Klitch, patron de “Brusselsrelocation” et vice­président de l’association qui fédère les professionnels belges du secteur.

C’EST À PLUS D’UN TITRE qu’Eric Klitchs’avère être la personne idéale pourémettre un avis sur l’évolution desservices de relocation en Belgique : il acréé sa société “Brussels relocation” en1990 (3 personnes, plus 6 consultantsindépendants externes); il est vice­prési­dent de l’Abra (Association of BelgianRelocation Agents); et membre del’EuRA (European Relocation Associa­tion) et de l’ERC (Employee RelocationCouncil).

Le rôle des sociétés de relocation n’a-t-il pasété dénaturé par Internet, qui permet, enquelque sorte, aux clients de se passerd’elles ?

Pas du tout. Une société de relocationne fait pas ce que les clients ne peu­vent faire eux­mêmes, mais elle le faitde manière plus rapide et plus effi­cace. Internet peut aider quelqu’un àtrouver un logement à louer; maisnous le faisons en moins de 3 jours.C’est sur le temps que se fait la diffé­rence…

Car le temps, c’est de l’argent…C’est ce qui rend le service très inté­ressant pour les sociétés qui dépla­cent des employés en Belgique et quifont appel à nous. Passer par unesociété de relocation, c’est s’assurerque cela va aller vite et donc quel’employé sera plus rapidementopérationnel. En toute sécurité puis­que nous lui évitons de s’engagersans connaître les pratiques belges(commissions immobilières, législa­tion sur les baux…).Si Internet a changé quelque chose,c’est en raccourcissant les délais;comme cela se vérifie dans tous les

domaines économiques. Les techno­logies permettent une planification àcourt terme; cela veut dire que l’onfait appel à nous de plus en plus endernière minute…

Peut-on dire que 95% de votre activité estliée à l’immobilier ?

Certainement pas. L’immobilier estla base du service et une facetteimportante, mais pas la seule. Nousaidons aussi nos clients à s’y re­trouver dans la jungle des offrestélécoms, énergie…, nous lançonsles contrats (eau, gaz, électricité,téléphone, GSM, Internet…), etc.C’est ce qui consomme le plus detemps.

En pratique, comment faites-vous pourtrouver un logement en moins de 3 jours ?

Tout est une questionde préparation. Quandon reçoit un dossier,on prend contact avecle futur “expat” pourconnaître son budgetet ses desiderata(taille, localisation…).Dès l’abord, on voitavec lui quels sontceux sur lesquels ilaccepte de transiger etceux qui sont impéra­tifs (la localisationd’une école, par exem­ple). J’envoie alors la demande auxnombreuses agences immobilièresavec lesquelles nous travaillons.Puis, je trie leurs offres, effectueune certaine sélection et prépareun programme complet de visites(entre 10 et 20 par jour).

Votre société Brussels relocation est une despremières en Belgique ?

Les toutes premières sont néesdans les années 60. Mais la plupart,à l’époque, offraient ce service derelocation en interne ou de ma­nière isolée. Je dirais que notresociété est une des premières àavoir bénéficié d’une structureorganisée. J’ajouterais qu’elle aprécédé un boom qui, entre 1991et 1995, a vu se développer beau­coup de collègues.

En deux décennies, le métier a évolué. Dansquels sens ?

Le profil des expatriés a changé. Il ya 20 ans, ils étaient chouchoutéspar leur employeur et recevaientdes “packages” en matière de loge­ment, d’assistance… Aujourd’hui,

les sociétés ont réduit lebudget donné à leursexpatriés, ce qui compli­que fortement notretravail. Il y a 20 ans, unefamille recevait une allo­cation logement de4 000 à 5 000 euros pourune maison à Uccle;aujourd’hui, elles doiventparfois se contenter de1 000 euros. Et c’estpareil en matière sco­laire : l’employeur n’offreplus les frais des écoles

internationales; les Français optentassez directement pour le Lycéefrançais; les Allemands pour l’écoleallemande; les autres demandentde “bonnes” écoles belges, danslesquelles il n’est pas toujourssimple de trouver de la place.

D’autant, peut-être, que les nationalités des“expats” sont de plus en plus variées etlarges ?

C’est exact. Il y a 20 ans, nous avionsbeaucoup d’Américains et d’Euro­péens de l’Ouest (Français, Anglais,Allemands, Néerlandais…). Ces der­nières années, on a assisté à un affluxd’Européens de l’Est, d’Indiens… Maisplus que la nationalité, je dirais quec’est la rotation qui a un impact : ladurée de séjour des expats se rac­courcit; elle tourne actuellementautour des 2 ans.

Diriez-vous que la concurrence est fortedans le domaine de la relocation ?

Notre association Abra compte unequinzaine de sociétés – qui, soit diten passant, se sont engagées à respec­ter notre code de déontologie et àprofessionnaliser le métier. Il en estd’autres, mais je dirais que l’essentielde la profession est dans l’association.

Une concurrence confortable donc sans êtreéhontée ?

Le problème actuel de la professionen Belgique n’est pas la concurrence,mais plutôt la crise économique quiréduit le nombre des expatriés et quipousse leurs employeurs à faire deséconomies sur tout, y compris surl’octroi de services comme les nôtres,même si selon moi c’est une écono­mie à court terme car elle ne tient pascompte des problèmes liés à uneexpatriation mal gérée : expatriés quirepartent dans leur pays d’origineaprès quelques mois, impact sur letravail d’un malaise familial lié à unmauvais choix de logement oud’école…

D.R.

Page 3: La Libre Imo du 13 décembre 2012

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3Le dossierSEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Relocation

Bruxelles dans le cœur des “ expats” : 22e sur 221

et, par là, même, des expatriés.En pratique, les villes sont comparées à New York,

ville de référence avec un score de 100. Cette année,221 villes ont été passées au crible. Vienne a obtenu 190points, ce qui la place en tête, pour la 3e année consécu­tive. La capitale iranienne, Bagdad, se contente de 40points, et ferme ainsi la marche, comme l’an dernier.

Les villes européennes se taillent la part du lion dansle top 25 des villes ayant la meilleure qualité de vie. Etles villes allemandes squattent même le top 10. AprèsVienne arrivent en effet Zurich et Auckland en Nouvel­le­Zélande. Munich et Vancouver sont respectivement4e et 5e. Düsseldorf, Francfort, Genève, Copenhague etBerne complètent ce top 10.

Dans l’étude 2012, Bruxelles se maintient à la 22e

place mondiale. En 2010, elle occupait encore la 17e

place, perdue en 2011 suite, semble­t­il, à la longuecrise gouvernementale. “Entre 2010 et 2011, le score at­tribué à l’environnement politique et social a diminué,mais de façon très légère, dû à l’absence de gouvernement.Ceci ne justifie pas la “perte” de 5 places dans le classement.Tous critères confondus, la qualité de la vie à Bruxelles estrestée stable. Je dirais plutôt que d’autres villes ont évolué etque la place relative de Bruxelles a changé.”

“Bruxelles a de bons scores pour tous les critères, détailleencore Emmanuelle Romain. Les meilleurs sont ses rela­tions avec les autres pays, son environnement économique(monnaie, change, présence d’institutions bancaires…), sonenvironnement socio­culturel (liberté d’expression, demouvement, de religion…, journaux internationaux envente libre, télévisions internationales…) et l’offre médicale(bons services, hôpitaux modernes, médecins qualifiés, peude risques d’infections…).”

Ses mauvais points, la capitale belge va les chercherdans les infrastructures, “surtout dans la congestion surles routes”, dans le climat et dans la pollution de l’air.

Les infrastructures des villes sont précisément unnouveau critère de Mercer qui a examiné la disponibi­lité de l’électricité, le réseau téléphonique, les trans­ports publics, l’efficacité de l’/des aéroport(s) et la con­gestion routière. A ce titre, Singapour s’avère être n°1.L’Europe se place en bonne position en la matière, avecsept villes dans le top dix. Francfort, Munich et Copen­hague occupent les places 2, 3 et 4. La ville disposant dela plus mauvaise infrastructure au monde est Port­au­Prince, suivie par Bagdad et Sanaa (Yémen).

En termes d’infrastructure, Bruxelles peut encorefaire mieux, précise Emmanuelle Romain : “Notre capi­tale termine à la 42e place. Si l’on ne considère que l’Europede l’Ouest, Bruxelles se positionne alors à la 19e place.”

Le classement de 2012 montre peu de changementsmajeurs, en regard de l’an dernier. Il y a cependant biendes développements qui risquent d’influencer l’indicedans les années à venir. Les pays d’Amérique du Sud etcentrale sont en train d’améliorer significativementl’infrastructure dans différentes villes. Cela se refléteracertainement dans les classements futurs. Mais l’impactpositif sera partiellement atténué par quelques effetsnégatifs, comme la montée de la criminalité, l’instabi­lité politique et le risque élevé de catastrophes naturel­les dans la région. En Europe, le malaise économique,combiné à l’incertitude politique et publique qui en ré­sulte, va indubitablement jouer un rôle important dansles prochains classements. En Asie, les problèmescomme l’incertitude politique et le manque de servicespublics correctement développés vont sans aucundoute influencer négativement le score des villes decette région.Charlotte Mikolajczak

Page 4: La Libre Imo du 13 décembre 2012

© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

4 Vie de château SEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO 5En pratiqueSEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château 649

Gentinnes en prières

h Le château des d’Udekemfut un collège et devint unemaison d’accueil.

h Les Pères du Saint­Espritl’entretiennent avec foi etvigueur.

QUAND ON N’EST PAS PRÉVENU et quel’on court les lieux ouverts pour les Jour­nées du patrimoine comme ce fut le casici en septembre dernier, la surprise dedécouvrir Gentinnes est intense. Quellebelle maison que celle­là, toute en lon­gueur, joliment peinte, bien équilibréeet posée en fond de perspective. Une al­lée de terre mène à la cour d’honneuragrémentée sur la gauche par une égliseisolée datant des années 1963­1967;elle est de très belle facture et donne unton particulier à l’endroit, genre un peucolonial. C’est le mémorial Kongoloérigé sur les plans de l’architecte Jean­drain de Gembloux, en souvenir desmissionnaires de l’Ordre spiritain mas­sacrés en janvier 1962 et jetés au fleuveCongo; neuf d’entre eux étaient des an­ciens de Gentinnes. L’inauguration eutlieu le 7 mai 1967. Les très beaux vi­traux sont l’œuvre d’Yves Dehais, deNantes. Ceci dit le château est prolongésur sa gauche par un immeuble d’appar­tements qui ressemble à des kots et quimanque d’élégance; il date de 1961­1962. Par contre, sur la droite, une ailede retour du château donne une autreimportance au bâti et un oriel attire leregard autant qu’une tour à toit bul­beux. Il s’agit d’une aile construite parles pères spiritains français, arrivés ici en1903. Cette aile neuve de 1910­1912,composée de cuisines, de lavoirs, dechambres et de la chapelle qui imposal’oriel pour les vitraux sur les trois pans,fit se joindre le château et la grange de laferme.

En parlant de travées, le château en ali­gne quand même dix­huit sur sa façade

principale, sur deux étages et sous unetoiture en bâtière piquée de lucarnespour la moitié de travées. Les lucarnessont passantes et datent du XXesiècle. Iciaussi des travaux d’aménagements fu­rent consentis par les pères spiritains carl’aile comportait au rez trois arcades enplein cintres accolées, nécessaires pourles remises à voitures. Dès lors, les cinqbaies de gauche étaient destinées aupersonnel en charge des équipages. Etentre la dernière arcade et le pignon, ilrestait bien huit mètres de murs aveu­gles. Le château a donc beaucoupchangé. Il a été agrandi et aménagé voiciune centaine d’années du fait de sonchangement d’affectation. Ceci fait par­tie d’une longue histoire que les raressources énoncent avec parcimonie.

Seydoux et Bataille en 1980 évoquentl’existence d’un domaine dépendant duduché de Brabant, connu depuis leXIe siècle. Au XIVe siècle, Gentinnes ap­partenait aux Fourvie dont nous ne sa­vons rien. La veuve de Charles de Four­neau, sire de Ternat, hérita de Gentin­

nes. Elle était née Catherine deBrandebourg. Cela nous situe vers 1550.En 1645, le domaine fut acheté par Tho­mas Lopez de Ulloa, baron de Limal quifit construire un nouveau château ici.L’image en noir et blanc (ci­dessous)vient de l’Irpa et fut prise en 1892. Ils’agit justement du château de Limal,détruit dans des bombardements lorsde la dernière guerre. Il n’en reste queles piliers du portail et les murs d’en­ceinte. Pour en revenir à Gentinnes, ledomaine passa au XVIIIe siècle à Robertd’Udekem qui devint baron dudit lieu etc’est à lui que l’on doit le château actueldans son apparence classique. Le châ­teau passa à la génération suivante auxvan den Berghe de Limminghe à traversle mariage de Françoise­Caroline d’Ude­kem avec Philippe­Joseph VDB (vers1723­1810). Leur fils Eugène­François(1758­1812) hérita brièvement du do­maine. Il avait épousé Maximilienned’Alegambe et en eut un fils au moins,prénommé Eugène­François (1797­1870). Ce dernier épousa sa cousine ger­

maine Marie­Emilie d’Alegambe qui luidonna deux fils. Le plus jeune, Alfred(1834­1861), s’en alla trop jeune et nelaissa personne, ne s’étant pas marié.Son frère aîné Léon (1826­1891) con­vola avec Louise du Mortier mais cetteunion ne porta aucun fruit. Une foisveuve, la comtesse Léon de Limminghedécida de vendre Gentinnes qui étaitune seconde résidence. Elle habitait àGesves où son mari était décédé le 8 fé­vrier. L’acte de vente eut lieu chez le no­taire Roberti à Louvain le 25 juin 1898en faveur de M. Wégimont, Anversois,homme d’affaires et catholique fervent.Le 30 décembre 1903, Wégimont venditGentinnes aux actuels propriétaires, pè­res spiritains venant de Merville, chas­sés de France par les lois Combes. Uneécole fut créée et elle comptait 110 élè­ves en 1914. Les diplômes ne furent ho­mologués qu’à partir de 1952. Le collègefut fermé en 1969. A présent, Gentinnesvit de prières et du recueillement degens venus d’horizons très différents.Philippe Farcy

La belle façade classique de Gentinnes en impose par l’alignement de ses travées et son avancée centrale sous fronton. Le château profited’un bel isolement et d’un domaine encore étendu. A l’arrière, les façades sont disgracieuses. Elles profitent d’une vue sur un grand étang.

PH.FY.

PH.FY.

La belle chapelle perpétue les liens avec le Congo où les pères spiritains avaient des bases très fortes et oùils perdirent de nombreux frères. La façade arrière a été très abîmée par les réaffectations. Ci-contre le châ-teau de Limal (en 1892) qui appartint aussi à Thomas Lopez de Ulloa, propriétaire du château de Gentinnes.

PH.FY.

l Profession l Agents immobiliers

L’IPI nouveau est arrivéh Les élections ont acclamé leséquipes sortantes. Mais seulement32 % des membres y ont participé :34 % côté néerlandophone,28 % côté francophone.

TOUS LES QUATRE ANS, LES MEMBRES de l’Ins­titut professionnel des agents immobiliers (IPI)choisissent celles et ceux qui dirigeront leursConseil national, Chambres exécutives et Cham­bres d’appel. Un vote important puisque la nou­velle équipe déterminera la direction que vaprendre l’organe de contrôle du secteur.

Plus encore cette année que les années précé­dentes, l’équipe sortante a exhorté ses troupes àvoter. Peine… perdue. Un bulletin a été envoyé aux7 303 titulaires inscrits à l’IPI, mais 2 321 seule­ment ont fait parvenir leur choix à l’Institut. Soit32 %. Les bulletins ont été dépouillés le 5 décem­bre dernier. Les noms des nouveaux mandatairesde l’IPI sont connus depuis (voir infographie).

Le dépouillement a eu lieu en présence, entreautres, du président de l’IPI Luc Machon, des vice­présidents Hugues de Bellefroid et Kristien Ber­kein ainsi que du trésorier Rodolphe d’Oultre­mont.

Le 31 janvier, lors de la première réunion dunouveau “board” du Conseil national, les postesseront attribués. Tout porte à croire que la prési­dence échouera à Michel Dussart, premier de laliste francophone. C’est en effet à un francophoneque ce rôle sera dévolu, après une présidence de 4ans aux mains d’un néerlandophone, Luc Ma­chon. Ce dernier sera probablement un des deuxvice­présidents. L’autre sera francophone, alorsque le trésorier sera néerlandophone. Quant àHugues de Bellefroid, qui, après deux mandats ausein du Conseil national ne pouvait plus préten­dre à une quelconque fonction exécutive, il de­vient membre du tribunal d’appel.

Voilà donc à nouveau réunies les deux grandesformations qui gèrent l’IPI depuis des années,émanant de deux associations professionnelles : laCIB Vlaanderen d’une part, Réflexions immobi­lières d’autre part. Dont les programmes n’étaientpas parfaitement identiques mais qui ont prouvéqu’ils pouvaient s’accorder.

Il n’empêche, le fait qu’aucun membre desautres formations (la CIB Wallonie­Bruxelles, parexemple) n’ait réussi à franchir le cap a un petitcôté “stalinien”, suggère un observateur. Sansdoute parce que le mot d’ordre donné aux mem­bres de la CIB Vlaanderen et de Réflexions immo­bilières a été suivi comme un seul homme. Amoins qu’il s’agisse d’un manque d’opposition…C.M.

En bref

Construction : stabilisation de l’activitéL’activité de construction est restée stable au 3e trimestre(0,1 %) selon la Confédération Construction. Il semble quele secteur clôturera l’année 2012 sur une croissance mi­nime (0,8 % si le 4e trimestre reste stable). Il fait cependanttoujours face à des prévisions fâcheuses : selon les dernièresdonnées, le carnet de commandes connaît une nouvellebaisse, la confiance des entrepreneurs est également en re­cul et le nombre d’autorisations de bâtir a diminué pour cequi concerne la construction neuve. e

Question time

L’échange de biensimmobiliers

Echanger ses biens immobiliers peut être considérécomme une double vente. Cette solution présentel’avantage de donner autant de garantie que les ven­tes tout en engendrant moins de frais.Un échange de propriétés immobilières est tout à faitvalable. Chaque partie transmet à l’autre la propriétéd’un immeuble et au lieu d’en demander un prix, ellereçoit un autre immeuble.Bien entendu, pour que l’échange soit valable, il fautun équilibre entre les deux prestations. Avant de pro­céder à l’échange, les parties doivent déterminer lavaleur de leur bien. Elles peuvent s’entendre sur uneestimation faite de commun accord. Il est alors con­seillé de faire appel à un expert bien que ce ne soit pasobligatoire.Si un des deux immeubles a plus de valeur, la diffé­rence entre les deux peut être compensée par unesomme d’argent. Puisqu’il s’agit d’un transfert depropriété sur des immeubles, l’acte d’échange devraêtre reçu par un notaire : il recevra ainsi toutes les ga­ranties qu’un acte notarié peut donner.Les frais de l’acte d’échange sont normalement sup­portés par moitié par chacune des parties. Cepen­dant, si la valeur des immeubles n’est pas la même,les parties peuvent décider de se partager les fraisproportionnellement à la valeur des lots.Comme pour une vente, les parties doivent suppor­ter un droit d’enregistrement, un honoraire notariéet les frais divers de l’acte. Le droit d’enregistrementest le même que pour une vente, soit normalement,12,5 % (ou 10 % en région flamande). Toutefois, il nesera calculé que sur la valeur du bien le plus impor­tant.Après l’acte d’échange, les deux parties seront défini­tivement propriétaires de leur nouveau bien. e

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Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq

(00322 21127 64 - [email protected])

KIK-IRPA

Page 5: La Libre Imo du 13 décembre 2012

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5En pratiqueSEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO

l Profession l Agents immobiliers

L’IPI nouveau est arrivéh Les élections ont acclamé leséquipes sortantes. Mais seulement32 % des membres y ont participé :34 % côté néerlandophone,28 % côté francophone.

TOUS LES QUATRE ANS, LES MEMBRES de l’Ins­titut professionnel des agents immobiliers (IPI)choisissent celles et ceux qui dirigeront leursConseil national, Chambres exécutives et Cham­bres d’appel. Un vote important puisque la nou­velle équipe déterminera la direction que vaprendre l’organe de contrôle du secteur.

Plus encore cette année que les années précé­dentes, l’équipe sortante a exhorté ses troupes àvoter. Peine… perdue. Un bulletin a été envoyé aux7 303 titulaires inscrits à l’IPI, mais 2 321 seule­ment ont fait parvenir leur choix à l’Institut. Soit32 %. Les bulletins ont été dépouillés le 5 décem­bre dernier. Les noms des nouveaux mandatairesde l’IPI sont connus depuis (voir infographie).

Le dépouillement a eu lieu en présence, entreautres, du président de l’IPI Luc Machon, des vice­présidents Hugues de Bellefroid et Kristien Ber­kein ainsi que du trésorier Rodolphe d’Oultre­mont.

Le 31 janvier, lors de la première réunion dunouveau “board” du Conseil national, les postesseront attribués. Tout porte à croire que la prési­dence échouera à Michel Dussart, premier de laliste francophone. C’est en effet à un francophoneque ce rôle sera dévolu, après une présidence de 4ans aux mains d’un néerlandophone, Luc Ma­chon. Ce dernier sera probablement un des deuxvice­présidents. L’autre sera francophone, alorsque le trésorier sera néerlandophone. Quant àHugues de Bellefroid, qui, après deux mandats ausein du Conseil national ne pouvait plus préten­dre à une quelconque fonction exécutive, il de­vient membre du tribunal d’appel.

Voilà donc à nouveau réunies les deux grandesformations qui gèrent l’IPI depuis des années,émanant de deux associations professionnelles : laCIB Vlaanderen d’une part, Réflexions immobi­lières d’autre part. Dont les programmes n’étaientpas parfaitement identiques mais qui ont prouvéqu’ils pouvaient s’accorder.

Il n’empêche, le fait qu’aucun membre desautres formations (la CIB Wallonie­Bruxelles, parexemple) n’ait réussi à franchir le cap a un petitcôté “stalinien”, suggère un observateur. Sansdoute parce que le mot d’ordre donné aux mem­bres de la CIB Vlaanderen et de Réflexions immo­bilières a été suivi comme un seul homme. Amoins qu’il s’agisse d’un manque d’opposition…C.M.

En bref

Construction : stabilisation de l’activitéL’activité de construction est restée stable au 3e trimestre(0,1 %) selon la Confédération Construction. Il semble quele secteur clôturera l’année 2012 sur une croissance mi­nime (0,8 % si le 4e trimestre reste stable). Il fait cependanttoujours face à des prévisions fâcheuses : selon les dernièresdonnées, le carnet de commandes connaît une nouvellebaisse, la confiance des entrepreneurs est également en re­cul et le nombre d’autorisations de bâtir a diminué pour cequi concerne la construction neuve. e

Question time

L’échange de biensimmobiliers

Echanger ses biens immobiliers peut être considérécomme une double vente. Cette solution présentel’avantage de donner autant de garantie que les ven­tes tout en engendrant moins de frais.Un échange de propriétés immobilières est tout à faitvalable. Chaque partie transmet à l’autre la propriétéd’un immeuble et au lieu d’en demander un prix, ellereçoit un autre immeuble.Bien entendu, pour que l’échange soit valable, il fautun équilibre entre les deux prestations. Avant de pro­céder à l’échange, les parties doivent déterminer lavaleur de leur bien. Elles peuvent s’entendre sur uneestimation faite de commun accord. Il est alors con­seillé de faire appel à un expert bien que ce ne soit pasobligatoire.Si un des deux immeubles a plus de valeur, la diffé­rence entre les deux peut être compensée par unesomme d’argent. Puisqu’il s’agit d’un transfert depropriété sur des immeubles, l’acte d’échange devraêtre reçu par un notaire : il recevra ainsi toutes les ga­ranties qu’un acte notarié peut donner.Les frais de l’acte d’échange sont normalement sup­portés par moitié par chacune des parties. Cepen­dant, si la valeur des immeubles n’est pas la même,les parties peuvent décider de se partager les fraisproportionnellement à la valeur des lots.Comme pour une vente, les parties doivent suppor­ter un droit d’enregistrement, un honoraire notariéet les frais divers de l’acte. Le droit d’enregistrementest le même que pour une vente, soit normalement,12,5 % (ou 10 % en région flamande). Toutefois, il nesera calculé que sur la valeur du bien le plus impor­tant.Après l’acte d’échange, les deux parties seront défini­tivement propriétaires de leur nouveau bien. e

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Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq

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6 Annonces immbolières SEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €

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MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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12 Annonces immbolières SEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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21-101534003-03

APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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14 Annonces immbolières SEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2012 LIBRE IMMO

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VIAGER

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GARAGE BOX

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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