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Le Quotidien Mardi 19 janvier 2021 - N°6186 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — issn 1112-3397 — Directeur Fondateur : Ahmed Fattani Lire en page 9 l’article de Abdellatif Toualbia «ALLAH GHALEB !» AGACE LA JUGE CHRONIQUE JUDICIAIRE LA NOUVELLE LOI ÉLECTORALE LEUR ACCORDE LE POUVOIR DE DÉCISION POLITIQUE LA REVANCHE DES FEMMES Lire en page 3 l’article de Smail Rouha SAÏD CHANEGRIHA À PARTIR DE LA 3 e RÉGION MILITAIRE «L’ALGÉRIE RESTERA FORTE ET SOUVERAINE» ALI Y AHIA ABDENNOUR A FÊTÉ, HIER , SES 100 ANS Le témoin du siècle Lire en page 24 l’article de Saïd Boucetta LES ET A TS -UNIS À LA VEILLE D’UNE INVESTITURE ET D’UNE DESTITUTION Biden face à une véritable hécatombe Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci CRISE OUVERTE AU P ARTI QUI VEUT CASSER DU FFS ? Lire en page 6 l’article de Hocine Neffah Le procès en appel de Anis Rahmani reporté au 1 er février 13 Hirakistes acquittés à Oran Lire nos articles en page 4 Fatiha Benabbou : «Le système d’élection par les pairs abrogé» JUSTICE Lire en page 24 l’article de Ikram Ghioua

LA NOUVELLE LOI ÉLECTORALE LEUR ACCORDE LA REVANCHE … · notamment la Constitution et les lois sur la famille, la natio-nalité, l’enfance, outre le Code pénal, le Code de procédures

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Page 1: LA NOUVELLE LOI ÉLECTORALE LEUR ACCORDE LA REVANCHE … · notamment la Constitution et les lois sur la famille, la natio-nalité, l’enfance, outre le Code pénal, le Code de procédures

Le Quotidien

Mardi 19 janvier 2021 - N°6186 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — issn 1112-3397 — Directeur Fondateur : Ahmed Fattani

Lire en page 9 l’articlede Abdellatif Toualbia

«ALLAH GHALEB !»

AGACE LA JUGE

CHRONIQUEJUDICIAIRE

LA NOUVELLE LOI ÉLECTORALE LEUR ACCORDELE POUVOIR DE DÉCISION POLITIQUE

LA REVANCHE DES FEMMESLire en page 3 l’article de Smail Rouha

SAÏD CHANEGRIHA À PARTIRDE LA 3e RÉGION MILITAIRE

«L’ALGÉRIERESTERA FORTE

ET SOUVERAINE»

ALI YAHIA ABDENNOURA FÊTÉ, HIER, SES 100 ANS

Le témoin du siècle

Lire en page 24 l’article de Saïd Boucetta

LES ETATS-UNIS À LA VEILLE D’UNEINVESTITURE ET D’UNE DESTITUTION

Biden face à unevéritable hécatombe

Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci

CRISE OUVERTE AU PARTI

QUI VEUTCASSER DU FFS ?

Lire en page 6 l’article de Hocine Neffah

Le procès en appelde Anis Rahmani

reporté au 1er février

13 Hirakistes acquittés à Oran

Lire nos articles en page 4

Fatiha Benabbou : «Le système d’élection par les pairs abrogé»

JUSTICE

Lire en page 24l’article

de Ikram Ghioua

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MARDI 19 JANVIER 2021

MM ajoritaires dans le sys-tème éducatif, dans lesecteur de la santé,

celui de la justice et à l’univer-sité, la femme algérienne vientd’investir la dernière citadelleâprement défendue par leshommes. Par la force du droit,elles se saisissent du levier de ladécision politique. Selon la nou-velle loi électorale, distribuéedepuis hier aux partis poli-tiques, il est clairement stipuléqu’il faut réserver la paritéhommes-femmes dans les listesélectorales au niveau des cir-conscription dépassant les 20 000 habitants. Plus encore,le 1/3 des candidates doiventavoir moins de 35 ans et sanscompter qu’elles doivent avoirun niveau universitaire. À luiseul, cet article est une vérita-ble révolution et un sérieuxavertissement pour les machos :les femmes vont faire le ménagedans le champ politique.

Le système «des quotas» aréalisé un bond qualitatif entermes de participation de lafemme aux assemblées et lanouvelle Constitution a consa-cré ce droit dans son article 59.Il résulte que cette visibilitéimportante des femmes dans lesespaces publics institutionnelsaugure d’une profonde reconfi-

guration sociale. Comme danstoute révolution, des équilibresseront rompus et des confortsdérangés. Il faut s’attendrealors à une levée de boucliersdans l’hémicycle et chez les par-tis conservateurs qui, à coupsûr, demanderont tout simple-ment son annulation s’ils n’évo-quent pas «la menace d’une dis-location du tissu social ». Peineperdue pour les islamo-conser-vateurs qui vont joncher le longchemin du combat féminin enAlgérie.

Le cœur de la cause fémi-niste en Algérie n’a jamais cessé

de battre. De ce militantismesans répit ont germé plusieursréformes qui ont été introdui-tes, notamment au Code de lafamille, de la nationalité et auCode pénal.

Le harcèlement sexuel autravail est désormais incriminé.Il y a réellement une diversitédes lois et législations qui protè-gent la femme algérienne,notamment la Constitution etles lois sur la famille, la natio-nalité, l’enfance, outre le Codepénal, le Code de procédurescivile et administratives.Cependant, l’idéal féminin,

comme partout ailleurs, resteune interminable quête auxhorizons jamais atteints.

Les réformes entamées parl’Algérie représentent une rela-tive avancée dans l’effort delutte contre les discriminationsenvers les femmes. Malgré lesquelques avancées, le fait estque les femmes demeurentsous-représentées dans lesespaces de prise de décisiontant au niveau exécutif quelégislatif, national et local. Ilconvient à ce propos de revisiterl’année 2012, épisode trèsinstructif de ce combat. En

2012 en effet, les parlementai-res algériennes étaient leschampionnes du Maghreb ennombre de sièges obtenus àl’Assemblée populaire natio-nale. Un quinquennat plustard, alors que les électionslégislatives approchent, leurinfluence au sein de l’institu-tion bute violemment contre lepuissant mur de la régression.À l’instar de toutes les sociétésarabes et musulmanes, leconservatisme croissant de lasociété algérienne, a remis encause la volonté politique pro-féministe exprimée en 2012. Samanifestation la plus éloquentes’est produite au moment del’examen de la loi criminalisantla violence conjugale en 2015,qui a provoqué la colère des élusconservateurs. Ces derniers ontvu dans le texte «une disloca-tion de la famille» et une «impo-sition des normes occidentales».Pour préserver un certain équi-libre politicien, le pouvoir del’époque a laissé faire. Uneautre concession à l’islamo-concervatisme. Barricadée dansson rôle de régulation, l’inter-vention de l’Etat a sciemmententretenu l’ambiguïté de seschoix face à la pression du cou-rant conservateur et des reven-dications modernistes fondéessur les principes universels del’égalité entre les hommes et lesfemmes. Mais cet équilibreinstable risque de rompre défi-nitivement maintenant que lafemme détient une partie dupouvoir politique.

BB..TT..

ELLES INVESTISSENT DÉSORMAIS LE CHAMP POLITIQUE

LLEESS FFEEMMMMEESS FFOONNTT LLEE MMÉÉNNAAGGEECCEETTTTEE visibilité importante des femmes dans les espaces publics institutionnels augure d’une profondereconfiguration sociale. Comme dans toute révolution, des équilibres seront rompus et des conforts dérangés.

LL ’avant-projet de la loi électoraleremet en cause les dispositionsde la loi organique relative à

l’Autorité indépendante nationale desélections (Anie). « Toutes dispositionscontraires à la nouvelle loi électoraleseront abrogées », a indiqué hier, la pro-fesseure en droit constitutionnel, FatihaBenabbou, qualifiant cet amendement,qui touchera la composante de l’Anie, d’« important changement ».« Désormais, le système d’élection parles pairs, en vigueur dans la précédenteloi de septembre 2019, sera abrogé», afait savoir Fatiha Benabbou, qui a étésuperviser l’élaboration de cette loiorganique. « À la faveur de la nouvelleloi électorale, le président et le membresdu conseil de l’ Anie seront désignéspour un mandat de 6 ans, parmi les per-sonnalités nationales, par le chef del’Etat et les membres de délégations dewilayas et les délégués communauxseront désignés par le président de l’Anie ». Tandis que les dispositions de laprécédente loi organique relative àl’Anie, stipulaient que « les membresdu conseil de l’Autorité nationale indé-pendante des élections seront choisis parleurs pairs par voie élective à tous lesniveaux (wilayas et communes)».« Faute du temps pour organiser les opé-rations de vote par les pairs, les mem-bres du conseil de ladite Autorité et les

membres des délégations de l’Anie, auniveau des wilayas, et locales ont étédésignés », a-t-elle tenu à rappeler. Au-delà de la première expérience, la consti-tution de l’Anie devait être soumise ausystème de l’élection par les pairs. Par lechangement apporté à la loi organiquerelative à l’Anie, on revient au mêmesystème de désignation prévalant lors dela création, en 2016, de « la Hauteinstance indépendante de surveillancedes élections(Hiise) », a-t-elle fait obser-ver. Il faut dire, par ailleurs, que tous lesdeux à trois ans, la loi organique portantrégime électoral est modifiée ou amen-dée. Cette loi est censée consacrer larégularité, la transparence et la neutra-lité des prochaines échéances électora-les.. Toutefois, l’un des enjeux de cette loireste le mode de scrutin. D’après notreinterlocutrice, le mode de scrutin mixteen vigueur, à savoir « le mode propor-tionnel, conditionné par un seuil de suf-frages exprimés », restera le plus indi-qué. Contrairement à de nombreuxpartis politiques, dont le FJD, le RCD etd’autres formations, qui revendi-quaient la suppression du seuil du par-rainage et du quotient électoral, cetteenseignante à la faculté de droit de BenAknoun(Alger), soutient que le seuil duparrainage et celui de l’accès à la répar-tition des sièges pourvus, ne doivent pasêtre « élevés ni très bas ».

« La suppression de ces deux filtresrisque de donner lieu à des assembléesélues ingouvernables avec des blocages

permanents au niveau des APC, ce quientraînera l’ingérence inopportune duwali dans les délibérations locales. Pourl’APN, ce sera encore pire car, dit-elle,« une représentation trop morcelée rendles institutions instables, entrave la formation de gouvernement et donneralieu à la désignation d’un Premier ministre ligoté, faute d’une majoritéconfortable ». Le mode de scrutin fixépar la loi électorale , en vigeur, donne

lieu à une répartition des siégesproportionnelle au nombre de voixobtenues par chaque liste avec applica-tion de la règle du plus fort reste.Chaque liste de candidats présentée,soit sous l’égide d’un ou de plusieurspartis politiques, soit au titre d’uneliste indépendante, doit être expres-sément parrainée soit par les partispolitiques ayant obtenu plus de 4%des suffrages exprimés lors des élec-tions législatives précédentes(…) oubien par les partis politiques ayant aumoins 10 élus au niveau de la cir-conscription électorale concernée…Dans le cas où une liste de candidats estprésentée au titre d’un parti politique neremplissant pas l’une des deux condi-tions citées ci-dessus, ou au titre d’unparti politique qui participe pour lapremière fois aux élections ou lors-qu’une liste est présentée autitre d’une liste indépendante, elledoit être appuyée par, au moins, 250signatures d’électeurs(…)pour chaquesiège à pourvoir. Le même procédé estappliqué pour les circonscriptions élec-torales à l’étranger. Les listes qui n’ontpas obtenu, au moins, 7 % des suffragesexprimés ne sont pas admises à larépartition des sièges, pour les APC, tan-dis que les listes qui n’ont pas obtenu aumoins 5% des suffrages exprimés nesont pas admises à la répartition dessiéges, pour l’ APN.

MM.. BB..

FATIHA BENABBOU PAR RAPPORT À LA NOUVELLE LOI ÉLECTORALE

«« LLee ssyyssttèèmmee dd’’éélleeccttiioonn ppaarr lleess ppaaiirrss aabbrrooggéé »»«« LLEE MMOODDEE de scrutin proportionnel, conditionné par un seuil, est le plus indiqué. »

Le long combat des Algériennes

Fatiha Benabbou

�� MMOOHHAAMMEEDD BBOOUUFFAATTAAHH

L’actualité2

� BBRRAAHHIIMM TTAAKKHHEERROOUUBBTT

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MARDI 19 JANVIER 2021 L’actualité

LL’’EEDDIITTOORRIIAALL

Depuis trois jours, la Tunisie vit au rythmedes violences ordinaires qui agitent lacapitale et sa périphérie mais aussi d’aut-

res villes de l’intérieur du pays. Jets de pierrescontre gaz lacrymogènes, les affrontements entredes bandes de jeunes dont on ignore les motiva-tions réelles et les forces de l’ordre ont culminéavec la commémoration virtuelle du dixième anni-versaire de la révolution qui a emporté le régimede Zine El Abidine Ben Ali. Ces échauffouréesinterviennent malgré un confinement sanitairestrict de quatre jours et l’arrestation de plusieursdizaines de jeunes manifestants, selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

La Tunisie fait face à une véritable flambée dunouveau coronavirus et les autorités ont recouruà des mesures encore plus drastiques pour tenterde freiner la propagation de Covid-19 qui affecteprès de 4000 personnes par jour. A cela s’ajouteun contexte de crise économique et socialeaggravée, de sorte que la majorité de la popula-tion peine à faire face à la dégradation continuelledu pouvoir d’achat.

De plus, la situation politique n’a jamais étéaussi instable, en témoigne le nouveau remanie-ment ministériel auquel a recouru le Premierministre Hichem Mechichi. Un mouvement qui aconcerné douze portefeuilles parmi les plusimportants dont ceux de l’Intérieur, de la Justiceet de la Santé et qui résulte, semble-t-il, des rap-ports de force entre un Parlement dominé par lesdeux formations islamistes et leur allié, QalbTounes, et une Présidence, résolue à assumerses prérogatives constitutionnelles. Dos au mur,le pays traverse une longue période d’incertitu-des et de manque à gagner qui fait craindre lepire, alors que les partis s’adonnent à une foired’empoigne surréaliste, au grand désespoir dupeuple tunisien dont le sort n’émeut personne.Tout laisse à penser que le gouvernementMechichi n’aura pas plus de chance pour mener àbien l’indispensable réforme dont le pays a cruel-lement besoin et qu’il va se heurter aux mêmesrésistances qui ont emporté les gouvernementsde Habib Jemli et d’Elyas Fakhfakh.

Voilà plusieurs années déjà que la sonnetted’alarme est, sans cesse, tirée en ce qui concerneles risques de récession dont l’économie tuni-sienne est porteuse. Mais tous les efforts aurontété vains pour endiguer la lente érosion quiaffecte les principaux leviers de l’industrie et dutourisme. Il y eut la lueur d’espoir, un temps por-tée par le gouvernement Youssef Chahed et l’en-trisme politique de son mentor, Béji Caïd Essebsi,mais la rupture entre les deux hommes aura suffià précipiter la Tunisie au bord d’un volcan donttout le monde redoute qu’il ne se réveille, un jourou l’autre. C. B.

LL e chemin menant aux législati-ves anticipées se dessine de plusen plus. En effet, une mouture

reliée de l’avant-projet de loi orga-nique portant régime électoral vientde fuiter dans certains médias. Unavant-projet confié par le présidentAbdelmadjid Tebboune à laCommission nationale, présidée parAhmed Laraba. Un document quidevrait être remis, cette semaine, auxpartis politiques pour enrichissementavant d’atterrir au Parlement aprèsvalidation par le Conseil des ministres.

Inspiré de l’esprit de la nouvelleConstitution, l’avant-projet , à mêmede moraliser la vie politique par laconsécration de la séparation entrel’argent et la politique et la luttecontre la médiocrité dans la gestion,comprendrait des amendements fon-damentaux affectant la loi électoraleprécédente. Parmi les amendementsles plus importants inclus dans letexte figure le rôle de l’Autorité natio-nale indépendante des élections dontles membres seront exclus de toute éli-gibilité à un quelconque scrutin. Dansce cadre, l’approbation des listes élec-torales est confiée pour la premièrefois à l’Autorité nationale indépen-dante des élections(Anie), prérogative,auparavant, du ministère del’Intérieur, des Collectivités locales etde l’Aménagement du territoire.L’avant-projet stipule également qu’ilappartient aux démembrements dewilayas de l’Anie de recevoir les listesdes partis et des candidats et de sta-tuer quant à la validité de leur candi-dature. Dans ce cadre, les recalésauront droit de recours auprès de lacour administrative dans un délai detrois jours pour faire appel de la déci-sion de la commission électorale. Enoutre, les listes électorales sont désor-mais soumises à une révision pério-dique au cours des trois derniers moisde chaque année.

Par ailleurs, le texte propose plu-sieurs pare-feux pour endiguer l’intru-sion de l’argent sale lors des campa-gnes électorales, en amont et en aval,du fait que le nouveau texte réglemen-

taire prévoit la mise en place d’uncomité indépendant placé sous tutellede l’Anie, composé de représentants,notamment du Conseil d’Etat, de laCour des comptes et de la Coursuprême. Des instances en mesure deveiller au respect de l’éthique et de labonne gouvernance de l’Etat.L’article 87 stipule qu’il est interdit àtout candidat à toute élection natio-nale ou locale de recevoir, directementou indirectement, des dons en espècesou en nature ou toute autre contribu-tion, quelle qu’en soit la forme, de toutpays étranger ou de toute personnephysique ou morale de nationalitéétrangère. Le candidat ou candidateen tête de liste doit déclarer la liste desdonateurs et le montant des dons auComité de suivi du financement ducompte de campagne électorale.Concernant le mode de scrutin, laCommission nationale chargée de l’é-laboration du projet de révision de laloi organique relative au régime élec-toral a retenu le mode de la propor-tionnelle par wilaya qui est maintenuet les sièges seront répartis en fonc-tion du nombre de voix obtenues parchaque liste dans un vote à un seul

tour. Les listes doivent égalementrespecter le principe de la parité hom-mes et femmes pour les législatives,tandis qu’un tiers des candidats de laliste doivent avoir moins de 35 ansd’âge sous peine de rejet. Une mesuretraduisant l’engagement du présidentTebboune à rajeunir la classe poli-tique. La clause de parité est mainte-nue lors des élections aux Assembléespopulaires communales dont la den-sité démographique est supérieure à20 000 personnes. En outre, le candi-dat doit être exempt de toutes pour-suites judiciaires et justifier un niveaud’instruction universitaire. L’avant-projet de loi prévoit l’exclusion de tou-tes les listes qui obtiennent un pour-centage inférieur au seuil lors de l’at-tribution des sièges et ne seront pasprises en compte lors de la répartitiondes sièges. Concernant la présiden-tielle, l’article 248 oblige tout candidatà déposer au préalable une garantieauprès du Trésor public dont le mon-tant n’a pas été précisé. Une garantieremboursable pour les candidatsayant obtenu 50% des signaturesréparties dans 25 États.

SS..MM..

Les femmes pour l’Algérie nouvelle

LA NOUVELLE LOI ÉLECTORALE LEUR ACCORDE LE POUVOIR DE DÉCISION POLITIQUE

LLAA RREEVVAANNCCHHEE DDEESS FFEEMMMMEESSLLEE MMOODDEE de scrutin à la proportionnelle est maintenu et les sièges serontrépartis en fonction du nombre de voix obtenues par chaque liste dans unscrutin à un seul tour.

� SSAAMMAAIILL RROOUUHHAA� CCHHAAAABBAANNEE BBEENNSSAACCII

LLaa TTuunniissiiee aauubboorrdd dd’’uunn vvoollccaann

3

LL e brouillon de la nouvelle loi élec-torale est fin prêt. Il a été trans-mis depuis, hier, aux partis poli-

tiques pour enrichissement, à en croireune source proche du dossier. Après larédaction d’une nouvelle mouture enri-chie, l’adoption par le Conseil des minis-tres et l’actuel Parlement, l’Algérie aurasa nouvelle loi électorale. Il sera alorspossible au président Tebboune d’allerde l’avant dans ses réformes et d’appelerles Algériens à choisir leurs élus. Déjà,tous les regards sont braqués sur le pro-chain rendez-vous électoral qui pourrait

aisément se tenir en juin ou au plus tardà la prochaine rentrée sociale. Qui seracandidat ? Et quelle sera la composantede la prochaine APN? Des questions quine manquent pas de préoccuper l’opi-nion nationale qui garde en mémoire lesummum de la déliquescence auquel estarrivé la 8ème législature, issue des élec-tions législatives du 4 mai 2017. Uneréelle mascarade si on venait à rappelerle marchandage des députés pour uneaugmentation de leur salaire en pleinecrise économique, leur excessif attache-ment à préserver le pouvoir d’achat ducitoyen en retirant l’impôt sur… la for-tune ou encore le «carnaval fi dechra»qu’ils avaient tourné au palais ZighoudYoucef où ils n’avaient pas hésité à cade-nasser les portes de l’APN. Du jamais-vude par le monde ! Ces pratiques et cesimages désolantes ne devront plus figu-rer dans l’Algérie nouvelle que promet le

président. Le prochain Parlement seraplus jeune avec plus de femmes et dediplômés. Il s’agit là des promesses fai-tes par Abdelmadjid Tebboune, tradui-tes en articles de loi dans le brouillon dunouveau Code électoral. Partis poli-tiques ou indépendants sont tenus deprésenter des listes dont le tiers doit êtrecomposé de jeunes de moins de 35 ans.Ils doivent également répondre à l’exi-gence de la parité hommes-femmes dansles communes dont le nombre est de 20 000 habitants. Lors du calcul du nom-bre de sièges remportés par les listesélectorales, il est indiqué que le derniersiège ayant obtenu le même nombre devoix dans deux listes reviendra à celledont la moyenne d’âge de ses candidatsest la plus jeune. Et si c’est dans unemême liste, ce sera encore le plus jeunecandidat qui sera retenu ! C’est dire quela primauté est donnée à la jeunesse et

aux femmes. Pour les candidats auSénat, ces derniers devront, dorénavant,avoir un niveau universitaire pour êtreéligible à ce poste. Et il y a encore mieuxpuisque la première mouture de la loiélectorale annonce une aide financièrede 50% aux jeunes qui voudront se lan-cer dans l’aventure politique ! C’est direqu’avec cette nouvelle loi électorale, il ya à espérer que la prochaine composantedu Parlement sera à la hauteur desattentes des citoyens. Avec une majoritéjeune, elle sera représentative des 70%des Algériens, saura être proche de leurspréoccupations et ne manquera donc pasde les faire remonter aux centres dedécisions. En un mot, si réellement lesbonnes personnes seront élues lors duprochain scrutin législatif, la 9ème légis-lature jouera réellement son rôle decourroie entre gouvernants et gouver-nés. HH..YY..

DANS LE PROCHAIN PARLEMENT

PPlluuss ddee jjeeuunneess,, ddee ffeemmmmeess eett ddee ddiippllôômmééss LLEE PPRROOCCHHAAIINN Parlement sera plus jeune avec plus de femmes et d’intellectuels. Il s’agit là des promesses faites par

Abdelmadjid Tebboune, traduites en articles de loi dans le brouillon du nouveau Code électoral.

�� HHAASSNNAA YYAACCOOUUBB

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MARDI 19 JANVIER 2021L’actualité4

CORRUPTION ET BUREAUCRATIE

LLAA CCHHAARRGGEE DDEE KKAARRIIMM YYOOUUNNÈÈSSLLEE PPRRÉÉSSIIDDEENNTT Tebboune a mis en place la médiation de la République pour promouvoir une gestion rationnellede l’administration publique et rétablir la relation de confiance.

ÀÀ l’origine de tous lesretards et dysfonction-nements enregistrés, ces

dernières décennies dans la ges-tion des affaires du pays, l’ad-ministration gangrenée en pro-fondeur par la bureaucratie, enlit naturel pour la corruption, apermis à l’oligarchie de fairemain basse l’ensemble des insti-tutions de l’Etat.

À ce sujet, Karim Younès,médiateur de la République, estrevenu longuement ce diman-che, lors de son passage à laRadio nationale, sur le rôle deson instance précisant que «leprésident Tebboune a mis enplace la médiation de laRépublique pour promouvoirune gestion rationnelle de l’ad-ministration publique et réta-blir la relation de confiance etde proximité qui doit existerentre le citoyen et l’administra-tion». Et d’ajouter, «pour don-ner corps et âme au mot d’ordrede l’Algérie nouvelle, il fautcombattre la corruption et lescorrupteurs, il s’agit là de lacondition nécessaire pourreconstruire une Algérie forteet propre». Il faut dire que l’am-pleur des dégâts se fait ressen-tir fortement après le renverse-ment de l’ancien système, etaprès l’éclatement des scanda-les qui continuent de défrayerla chronique chaque jour, ren-seignant sur la difficulté de ren-

verser cet ordre établi, qui aruiné le pays. À ce titre, lesnouvelles mesures qui s’inscri-vent dans la lutte contre cesfléaux, s’articulent, autour dela mise en place de cet outil decontrôle, et d’assistance qu’estla médiation de la Républiquequi vise à éradiquer ces pra-tiques mafieuses, et conféreraux citoyens la possibilité de sefaire entendre. C’est précisé-

ment à ce niveau que les basesde la nouvelle Algérie serontédifiées, en totale adéquationavec les attentes des citoyens,et orientées vers l’établisse-ment d’un Etat de droit, où lagestion de l’administrations’accompagne d’un droit deregard du citoyen, en tant quecontribuable. Dans ce sens, laprésence du médiateur de laRépublique au niveau de toutes

les wilayas du pays, procure, enplus d’une image nouvelle dufonctionnement de l‘adminis-tration, une certaine sécuritépour les citoyens et pour lesélus intègres, qui ont longtempsété marginalisés et sacrifiés surl’autel du clientélisme, au pointoù tous les arguments deconfiance entre l’Etat et lecitoyen, ont été âprement effacés.

À ce titre, pour KarimYounès, l’administration a étéle «nid de la corruption et de labureaucratie qui ont sapé lesfondements de l’Etat et engen-dré une défiance entre lescitoyens et les gouverneurs».Cependant, le travail de lamédiation de la République, seprésente comme un réel atoutde restructuration de l’appareiladministratif, dans la mesureoù il s’agit d’un travail de fond,essentiellement dédié à l’écoutedu citoyen, et notamment ausuivi de l’application des mesu-res et des décisions du prési-dent de la République. Nulbesoin de rappeler dans ce sens,que l’année 2020 s’est clôturéesur un bilan mitigé, qui n’a pasmanqué de provoquer le mécon-tentement du président de laRépublique.

À ce sujet, le médiateur de laRépublique a fait savoir, que levolume des préoccupations etdes requêtes de citoyens feral’objet d’un rapport qui est enphase de finalisation, indiquantque «le rapport final de son

institution est au stade derédaction finale, pour êtreremis prochainement au prési-dent de la République avant dedevenir accessible aux citoyenspour consultation. Ce rapportest élaboré sur la base du tra-vail accompli par la médiationdepuis sa création, soit 8797 requêtes, 2 800 audienceset 2023 réunions, à travers sesstructures nationales et régio-nales, et sera accompagné parun travail de statistiques,d’une analyse et des proposi-tions concrètes pour combattreles fléaux observés».

Dans le détail, Karim Younesévoque la nature des problèmesrencontrés par les citoyens,entre autres, «la violation desdroits des citoyens par l’admi-nistration en matière de foncierde logements, d’emplois, dedécisions de justice non exécu-tées, et notamment le manquede réactivité de certaines admi-nistrations locales et centrales,concernant les requêtes adres-sées par son institution». C’esttoute la difficulté de la missionde cette instance, qui se heurteà une résistance sibylline decertains élus locaux, au change-ment, pour lesquels, KarimYounès a dû rappeler l’aspectindépendant de la médiation dela République, précisant quecelle-ci «n’est ni un wali, ni unministre, ni un élu, elle a sespropres prérogatives».

AA..AA..

Karim Younès, médiateurde la République

� AALLII AAMMZZAALL

ORAN

1133 HHIIRRAAKKIISSTTEESS AACCQQUUIITTTTÉÉSSTTRREEIIZZEE Hirakistes dont deux journalistes, disculpés des chefs d’inculpation leur ayant été

attribués, ont été acquittés, hier, matin par le tribunal correctionnel de Fellaoucen.

COUR D’ALGER

Le procès en appel de AnisRahmani reporté au 1er février

La cour d’Alger a décidé, hier, de reporter au1er février prochain le procès en appel du

directeur général du groupe médiatiqueEnnahar, Mohamed Mokaddem, dit Anis

Rahmani, poursuivi pour les chefsd’accusation d’enregistrement et de diffusion

en octobre 2018, d’une communicationtéléphonique qu’il a eue avec un officier

supérieur de l’armée. Le 15 novembre 2020,une peine d’emprisonnement de 5 ans de

prison ferme, assortie d’une amende de100 000 DA a été prononcée par le tribunal de

première instance à l’encontre du directeurgénéral du groupe Ennahar dans cette affaire.

Le procureur de la République avait requisune peine de 10 ans de prison ferme. À

rappeler que le patron du groupe médiatiqueEnnahar, placé en détention depuis février

2020, a déjà été condamné à 6 mois de prisonferme dans l’affaire de diffamation qui

l’opposait au directeur de la revuearabophone Echourouk El-Arabi, YassineFodil. Anis Rahmani fait également l’objet

d’une enquête pour corruption, acquisitiond’avantages indus et détention de comptes

bancaires à l’étranger. H.Y.

II ls ont été accusés de «tentativede perturbation d’un rassemble-ment autorisé», «trouble à l’or-

dre public» et «attroupement nonarmé». La représentante du parqueta requis 6 mois de prison fermecontre l’ensemble des prévenus.Cette affaire remonte au 22 novem-bre 2019. Des Hirakistes, voulant

exprimer leur rejet de l’élection pré-sidentielle de décembre 2019, ont étéembarqués par la police alors qu’ilsétaient loin de la salle devant abriterle meeting de Abdelaziz Belaïd.

Ces derniers ont, selon leur témoi-gnage, campé sur un trottoir, à desdizaines de mètres de la salleomnisports de Medioni. Interpellés,ils ont été embarqués et conduits aucommissariat central, avant qu’ils nesoient relâchés à une heure tardive.

Les journalistes, mandatés par leursrédactions, ont été interdits d’accès àla salle omnisports, avant d’être éga-lement embarqués au même titreque les Hirakistes. Il s’agit deKaddour Chouicha, Saïd Kacem,Abdelhadi Abbès, AbdellatifTajeddine et autres. À la barre, ilsont nié les faits qui leur ont été attri-bués. D’autres ont dénoncé les procé-dures policières, notamment lors del’interpellation. D’autres étaient,selon leurs déclarations, des passa-gers.

Les avocats de la défense, clamantl’innocence de leurs mandants, ontdéploré les interpellations n’ayantpas, selon eux, leur raison d’être.D’autres avocats ont carrément étécatégoriques, faisant savoir que «lesHirakistes, ayant fait preuve de leurpacifisme durant tout le Mouvementpopulaire, ont fait l’objet de ciblagesystématique».

Me Farid Khemisti, déplorant lesarrestations dont ont fait l’objet lesHirakistes, a fait savoir qu’«il y a eude nombreux et dangereux dérapa-ges», dénonçant «le harcèlementrépétitif dont a fait l’objet KaddourChouicha, vice-président de laLaddh, ce dernier ayant été inter-pellé sept fois.

Il a rappelé que «l’accusé a déjàété jugé, condamné avant d’êtrerelaxé en appel pour les mêmes chefsd’inculpation». WW..AA..OO..

� WWAAHHIIBB AAIITT OOUUAAKKLLII

Soulagement

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MARDI 19 JANVIER 2021

Wysii, uneplateforme de facturationen ligneKYO CONSEIL, une entre-prise MarTech algérienne(marketing & technologie),vient de lancer « Wysii », unoutil de facturation digitalbasé sur le Cloud, dans le butd’aider les TPE et petitesentreprises dans leur démar-che de facturation. Cette pla-teforme simple, complète etsécurisée, née du programmed’intrapreneuriat « Start-upStudio » de KYO Conseil, per-met une gestion des docu-ments commerciaux et comp-tables de manière rapide, col-laborative et agile. Conformeà l’environnement fiscal algé-rien, Wysii est conçue demanière à éviter les erreursde facturation, ou la soumis-sion de documents nonconformes, souvent à l’originede redressements fiscaux. Eneffet, grâce à sa simplicitéd’utilisation, la plateformeWysii permet un gain detemps considérable et facilitela lecture et la gestion de latrésorerie, ce qui contribuesignificativement à l’optimisa-tion et l’évolution de la pro-ductivité des entreprises etl’aide à la prise de décision.

L’industrie pharmaceutiqueexonérée d’impôtsDANS le but de stimuler la produc-tion pharmaceutique nationale,notamment en cette période decoronavirus, les producteurs acti-vant dans l’industrie pharmaceu-tique seront désormais exonérés dela TVA et des droits de douanes. Unemesure à même de leur faciliter l’ap-provisionnement du marché natio-nal en dispositifs médicaux et enéquipements de détection en riposteà la pandémie de Covid-19. Ainsi, lesmatières premières servant à lafabrication des produits portés surla liste validée par le Comité scienti-fique de suivi de l’évolution de lapandémie de Covid-19, acquises ouimportées par les opérateursdûment agréés ou autorisés par lesservices du ministère de la Santé,sont exonérées de la TVA.

Samsung Electronics Co., Ltd.a présenté leGalaxy S21 et le Galaxy S21 +, les derniers appa-reils phares qui vous permettent de vous expri-

mer. Conçu pour la façon dont nous vivons,aujourd’hui, le Galaxy S21 regorge d’innovations

de pointe pour que vous puissiez profiter aumaximum de chaque instant. La nouvelle série

phare présente un design emblématique et révo-lutionnaire, un appareil photo épique de qualité

professionnelle pour les utilisateurs de tousniveaux et le processeur le plus avancé jamaisconçu pour un appareil Galaxy. Et chaque télé-phone offre la connectivité, la puissance et les

performances que seul Samsung peut offrir.Avec un nouveau style audacieux, le Galaxy S21est créé pour vous exprimer. Le Galaxy S21 a été

conçu pour ceux qui recherchent un designléger et un écran compact de 6,2 pouces1. Le Galaxy S21+ arbore un écran étendu de

6,7 pouces et une batterie plus grande, parfaitpour les amateurs des jeux ou du « binge-wat-

chers » - visionnage boulimique.

Le Galaxy S21 est là !

5

MêleDe Quoi j’me

CONFIDENTIEL

Le taux de chômage à la hausse en Algérie L’institutCervantes reprend

les cours en présentiel

EN PLUS des cours par

visioconférence, l’institut

Cervantes d’Alger avait

repris au mois de décembre

dernier, des cours d’espa-

gnol en présentiel. Un

retour progressif au sein du

centre où le personnel, les

professeurs ainsi que les

élèves veillent au respect

des mesures de sécurité.

Afin de répondre à la

demande croissante des

élèves et du public en géné-

ral, des cours seront pro-

grammés durant le week-

end. Les intéressés auront

le choix entre le présentiel

et les cours en ligne. Le

début des cours est prévu

pour le 29 janvier et ce jus-

qu’au 26 juin. Les person-

nes intéressées pourront

consulter le programme

complet, ainsi que les

procédures d’inscription sur

les pages Web et

Facebook,ainsi que par

e-mail:www.argel.cervan-

tes.eswww.facebook.com/In

stitutoCervantesdeArgel/info

[email protected]

LA RESPONSABLE de la communica-

tion et du marketing de l’Entreprise du

métro d’Alger (EMA), Amal Barech

Germat, a affirmé, hier, qu’aucune

augmentation des prix du ticket de

métro n’est envisagée. Intervenant à la

chaîne TV arabophone El-Bilad, la

responsable a indiqué qu’à ce jour,

l’entreprise n’a reçu aucune instruction

du ministère des Transports ou des

autorités supérieures pour modifier le

prix du transport via le métro. Dans sa

déclaration, la responsable a expliqué

que le prix d’un ticket pour voyager

dans le métro avant la suspension de

ses services était estimé à 50 DZD et

celui-ci restera toujours inchangé. Une

mesure valable également pour les

abonnements. Le métro d’Alger est fin

prêt pour reprendre du service, mais

attend, toujours, le feu vert des autori-

tés publiques.

Pas d’augmentation du prix du billet du métro d’Alger

SELON un rapport de l’ONU intitulé « ana-lyse rapide de l’impact socio-économique decoronavirus sur l’Algérie », la crise écono-mique due au coronavirus a fait grimper le tauxde chômage. Celui-ci est passé, selon la mêmesource, à 15%, contre 11,4% en 2019, enregis-trant une hausse importante de 3,6 points. « Lenombre final de pertes annuelles d’emplois en2020, dépendra de manière décisive de l’évolu-tion de la pandémie de coronavirus (…) selonles résultats de notre modèle, le taux de chô-mage se situerait autour de 15%», a détaillé

l’ONU dans son rapport, qui précise que tous

les secteurs de l’économie avaient été touchés

par les mesures de confinement imposées par

l’Algérie, mais à des degrés d’impact différents.

«Les entreprises font face à des pertes sub-

stantielles qui menacent leur fonctionnement et

leur solvabilité, notamment les petites entrepri-

ses et une grande partie des travailleurs risque

d’être exposée à des pertes de revenus et à per-

dre son travail», a expliqué l’ONU dans son rap-

port.

Le HCA fêteYennayer par l’éditionCOMME chaque nouvelle année, le HautCommissariat à l’amazghité célèbre Yennayerpar de nouvelles éditions. Pour cette année2971, sept titres ont été édités complétantainsi le programme éditorial du HCA qui a àson actif une centaine de titres à caractère lit-téraire et linguistique. Cette année, c’est égale-ment l’opportunité d’éditer les publications deslauréats du « Prix du président de laRépublique pour la littérature et la langue ama-zighes » qui connaît sa première édition cetteannée. Institué en 2020 par décret présidentiel,ce prix littéraire récompense les meilleuresœuvres et recherches réalisées dans la linguis-tique, la littérature d’expression amazighe.Onze personnes ont été nominées sur les 106 candidatures qui ont été reçues par leHCA, dans les différentes catégories.

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MARDI 19 JANVIER 2021L’actualité6

CRISE OUVERTE AU PARTI

QQUUII VVEEUUTT CCAASSSSEERR DDUU FFFFSS ??LLEE FFFFSS risque gros, surtout que le groupe qui se revendique de la paternité du FFS « historique » promet de ne pasrester sans actions pour parer à ce qu’il considère comme « dérive » au sein du parti de Da l’Ho.

LL e Front des forces socia-listes (FFS), subit desattaques de la part de ses

propres militants, ou du moinsceux qui se revendiquent tou-jours comme les porte-voix duFFS historique. Ce rebondisse-ment de la situation qui a traità la « crise du FFS, comme celaest présenté par une kyrielle dedissidents et même de la part deceux qui se considèrent tou-jours militants de ce parti,remet le parti de Da l’Ho aupremier carré de la crise orga-nique qui sévissait au temps deLaskri et ses compères.

Cette fois-ci le «coup» émaned’outre-mer, ce sont les mili-tants hissant le drapeau du FFSau niveau de la diaspora. Cegroupe aux accointances avé-rées avec la nébuleuse islamisteRachad, accuse le FFS de pacti-ser avec le Mouvement de lasociété pour la paix (MSP), plusgrave encore, il accuse la direc-tion actuelle de servir commeforce d’appoint à l’islamisme etau pouvoir à la fois.

C’est une manière de rappe-ler que les démarches entaméespar le FFS actuel sont aux anti-podes du FFS «historique».

Cependant, ce groupe de

l’extérieur, qui coordonne avecles éléments «réfractaires» del’intérieur, n’explique pas saposition quant à son implica-tion mordicus dans les actionsfrontales contre tous ceux quidénoncent la mainmise et ladictature de Rachad au niveaude la diaspora, sachant quecette force occulte est d’essencetotalitaire et obscurantiste.

La direction actuelle du FFSa jugé utile d’entamer des ren-

contres avec des partis poli-tiques relevant du spectrenational, cela est tout à fait nor-mal en termes d’action parti-sane. La dernière rencontres’est distinguée par l’échangeavec le MSP sur la situationpolitique du pays, c’est ce qui asuscité le courroux de ce groupese revendiquant du «Hirak»comme «seul moyen de dépasse-ment de la crise du système etde la classe politique en pré-

sence». C’est dire que l’appro-che est foncièrement biscornue,celle que défend le groupe quise réclame du FFS «historique,alors qu’il exige «le dépasse-ment du système et la remiseau placard de la classe poli-tique ». Ça frise l’invraisembla-ble !

Nous avons contacté plu-sieurs fois la direction actuelledu FFS pour avoir plus d’éclai-rages sur ce qui se passe en sonsein et par rapport à ce groupequi se targue de dire qu’il repré-sente le FFS « historique »,mais en vain.

Cette ambiance qui traversele FFS fait rappeler le feuilletontragique qui a miné le parti enassistant à des dérapages gra-vissimes allant jusqu’à s’expri-mer par une violence inéditedans les rangs de ce vieux parti.

Depuis le départ de son fon-dateur, le défunt Hocine AitAhmed, les choses se dégradentdavantage au niveau des struc-tures du FFS et le cap reste àresituer. Mais la directionactuelle veut renouer avec la viepolitique et lui donner son sens,c’est-à-dire sortir des sentiersbattus et casser avec la moro-sité qui frappe de plein fouet laclasse politique après uneléthargie qui a trop duré.

La dernière démarcation de

la direction actuelle du FFS, serésume dans son appel àreconstruire le consensus natio-nal et plaider pour un dialoguenational visant la mise enbranle d’une transition démo-cratique. Comme les enjeux desélections législatives et commu-nales se font sentir, le FFS veuttant bien que mal trouver unmode opératoire lui permettantde se maintenir sur la scènepolitique nationale à l’aune dela reconfiguration qui s’an-nonce après les métamorphosespolitiques apportées et impo-sées par l’élan du 22 février2019 et ses retombées à moyenterme sur la vie politique engénéral.

Tout compte fait, le FFS estface à ses «Hirakistes» dont lenihilisme et le négationnismesont légion. Cette nouvellesituation risque de rééditer lescénario précédent de la divi-sion et de la violence à outrancequi a réduit un vieux parti etses fondateurs de proue en desloques politiques.

Le FFS risque gros, surtoutque le groupe qui se revendiquede la paternité du FFS «histo-rique» promet de ne pas restersans actions pour parer à cequ’il considère comme «dérive»au sein du parti de Da l’Ho.

HH..NN..

Youcef Aouchiche, premier secrétaire national du FFS

� HHOOCCIINNEE NNEEFFFFAAHH

NUMÉRISATION, MISE EN PLACE DE STRUCTURE DE CONTRÔLE ET SANCTIONS

DDaannggeerr ssuurr llaa bbuurreeaauuccrraattiiee LLEE PPRREEMMIIEERR MMIINNIISSTTRREE est monté au créneau contre les administrations chargées des actes d’urbanisme.

Des services où règne la loi de la jungle avec des décennies d’attente pour un simple…document !

E st-ce la fin du diktat des respon-sables des services de l’urba-nisme ? En tout cas, le gouverne-

ment a officiellement reconnu que ce«cartel» dictait sa loi à travers la bureau-cratie. En effet, pour la Journée natio-nale de la commune, le Premier ministren’a pas envoyé une lettre de félicita-tions, mais une note de… menace !Abdelaziz Djerad est ainsi monté au cré-neau pour demander aux walis de pren-dre en charge, dans les plus brefs délais,ce dossier devenu le cauchemar de nom-breux citoyens. Un document danslequel le chef de l’Exécutif a usé de motstrès forts pour montrer sa colère vis-à-vis de ces pratiques d’une époque quel’on pensait révolue. Il parle, notam-ment, de pratiques informelles, corrup-tion, comportements malsains, deretards impardonnables ou encore degraves préjudices pour l’économie natio-nale. « Des requêtes me parviennentrégulièrement, émanant de citoyens etd’opérateurs économiques, concernantle non-respect, par certaines communeset wilayas, des délais réglementairesd’instruction et de délivrance des actesd’urbanisme, particulièrement le permisde construire », écrit le Premier minis-tre. « En plus d’encourager les pratiquesinformelles, cette situation impactenégativement le secteur de la construc-tion avec les conséquences que celainduit sur l’emploi, et porte préjudice àl’attractivité économique de notre pays»,ajoute-t-il non sans rappeler «l’échec»des guichets uniques qui, note-t-il,étaient censés apporter plus d’efficacitéet de rapidité dans le traitement des dos-

siers. Mais cette mesure ne semble avoirrien changé. Où se situe donc le pro-blème ? Ce statu quo arrange-t-il les«affaires» de certains bureaucrates ouc’est simplement de l’incompétence ?CChhaaccuunn ddooiitt rreennddrree ddeess ccoommpptteess……

Pour le moment, le chef de l’Exécutifsemble laisser le bénéfice du doute. Il a,néanmoins, mis en place un nouveauplan afin de libérer l’urbanisme des«affres» de l’administration.

Des instructions claires ont été don-nées aux walis ! Djerad les a instruit demettre en place, à leur niveau, des dispo-sitifs de contrôle et de suivi adéquats etpériodiques. Des commissions decontrôle, directement sous la coupe deswalis, devront rendre des comptes defaçon périodique. Entre-temps, lesresponsables locaux devront accélérer lanumérisation des services d’urbanisme,une mission qui a trop tardé pour desraisons très obscures ! Le Premierministre a fixé les priorités de cettenumérisation, qui doit, en premier lieu,permettre aux citoyens de «traquer»leurs dossiers. «Vous êtes tenus de met-tre en place, au niveau de chaque com-mune et sous la responsabilité du waliou du wali délégué, un dispositif infor-matisé, permettant dans une premièrephase, le suivi, par les demandeurs, del’avancement de l’instruction de leursdemandes d’actes d’urbanisme», est-ilsouligné dans le même document. «Il estaussi question de la formulation desrecours, à travers une adresse électro-nique spécialement dédiée», ajoute lamême source. La seconde phase, devra,permettre la numérisation des procédu-res d’instruction des dossiers. «Les ser-vices de l’État chargés de l’urbanisme au

niveau de la wilaya doivent avoir accès àce dispositif en vue d’un meilleur suivi»,est-il précisé. À travers cette digitalisa-tion, le gouvernement veut une plusgrande transparence afin de comprendreles dysfonctionnements qui continuentde prendre en otage les citoyens.

DDeess mmeennaacceess àà ppeeiinnee vvooiillééeess !!De ce fait, il est demandé d’engager

un «audit » pour analyser les raisons dece mal qui ronge notre administration.«Vous devez engager une évaluation dufonctionnement des procédures actuel-les d’instruction et de délivrance desactes d’urbanisme au niveau des serv-ices concernés», insiste le premierresponsable du gouvernement. «Celaafin de tirer les conclusions sur les dys-fonctionnements à l’origine des retardsenregistrés et d’arrêter les mesures àprendre, en vue d’assurer le respect desdélais réglementaires», poursuit-il.Abdelaziz Djerad va plus loin, en lançantune menace à peine voilée à ceux quifont leur pain à travers ces «anomalies».«Il y a lieu d’évaluer et renforcer la res-

source humaine (responsables et fonc-tionnaires) exerçant dans la chaîne detraitement des actes d’urbanisme etprendre les sanctions à l’encontre despersonnels défaillants», soutient-ilavant de demander de diligenter desmissions in situ, en tant que de besoin,particulièrement lorsque des requêtesdes citoyens leur sont adressées. Unemise au point de la part des autorités dupays qui tombe à point nommé. Car,malgré les avertissements du chef del’État, certains responsables de ces serv-ices continuent de dicter leurs lois. Ilsfont balader les pauvres citoyens d’unservice à un autre pour obtenir ce quidevrait être leur droit. La remise desactes de conformité en est le meilleurexemple. Des familles ont été détruites,des femmes se sont retrouvées dans larue faute de ce fameux document der-rière lequel leurs parents ont courudurant des années. Beaucoup sont mortssans pouvoir l’obtenir !C’est la loi de lajungle avec des décennies d’attente pourun simple… document !

WW..AA..SS..

� WWAALLIIDD AAÏÏTT SSAAÏÏDD

Un plan pour «débureaucratiser» l’urbanisme

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MARDI 19 JANVIER 2021 L’actualité 7

LE PROFESSEUR KAMEL SANHADJI RASSURE

««LLeess vvaacccciinnss ssoonntt ssaannss ddaannggeerr»»IINNSSIISSTTAANNTT SSUURR l’importance de la vaccination, le professeur Kamal Sanhadji, a affirmé que l’instance qu’il dirigea mené des études scientifiques sur une dizaine de vaccins anti-Covid-19.

LL ’Algérie aurait dû seconcentrer sur un seulvaccin, mais l’urgence

sanitaire l’oblige à faire autre-ment. Le président de l’Agencenationale de la sécurité sani-taire, le professeur KamelSanhadji, affirme, dans ce sens :«Si nous étions dans une situa-tion sanitaire normale, il auraitété préférable de ne choisirqu’un seul vaccin. Cela, comptetenu de l’homogénéité et de lastandardisation des mesures entermes de stockage et de logis-tique.» Cependant, poursuit-il,«nous sommes dans un étatsanitaire urgent, ce qui néces-site l’acquisition de plusieursvaccins contre la Covid-19». Cebiologiste, spécialiste en immu-nologie des transplantations,intervenait, hier, lors de sonpassage au Forum de laChaîne 1 de la Radio nationale.

Le recours de l’Algérie à l’ac-quisition de plusieurs vaccinsreste selon ce responsable, unebonne décision. Il a à cet égard,prévu «une éventuelle pénuriedans le monde, compte tenu dela demande mondiale qui sechiffre en milliards de doses».

Poursuivant, le professeurSanhadji a d’un ton rassurantdéclaré que « le vaccin quellesque soient son origine et sa qua-lité, formera les mêmes anti-corps contre la Covid-19».

Le professeur Sanhadji aajouté que «l’Agence nationale

pour la sécurité sanitaire, qui aun rôle à jouer dans la gestionet la lutte contre la Covid-19 a,avant que l’Algérie ne passe sacommande, mené des étudesscientifiques sur une dizaine devaccins anti-Covid-19 adminis-trés dans la course à l’immuni-

sation de la planète contre levirus». Il a expliqué, par la suiteque «l’Agence a formé à ceteffet un comité d’experts enimmunologie qui se sont pen-chés sur les caractéristiques dechaque vaccin et son efficacitéet tout le processus logistique yafférent afin que les autoritéspuissent prendre la décisionappropriée». «Les vaccins chi-nois et russes sont approuvés etlistés par l’Agence, et ils ne pré-sentent pas de danger d’utilisa-tion», a-t-il assuré. Le profes-seur Sanhadji a également dit«ne pas comprendre pourquoicertains citoyens ont beaucoupplus peur du vaccin que duvirus». Cela avant de déclarerque «la vaccination demeure leseul moyen de briser le chaînede transmission et de propaga-tion du virus».

L’intervenant n’a pas man-qué l’occasion de noter que «lesvaccins ont contribué à réduirede 50 % le nombre de décès dusaux maladies infectieuses.» Lavaccination permettra, selon leprofesseur Sanhadji, «de dimi-nuer le nombre de cas de con-taminations ». Il dira, à ce pro-pos, que «la lutte contre le coro-navirus n’est jamais finie,

même après la vaccination. Lavigilance doit être de mise».Une mise en garde qui met enexergue l’importance de ne pasbaisser la garde.

L’apparition des «mutantsde la Covid-19» pourrait selonle professeur Sanhadji,«remet-tre en cause l’efficacité des vac-cins disponibles». Toutefois,rien n’est jamais perdu. Cescientifique a déclaré qu’«unnouveau vaccin adapté auxmutations peut être fabriqué en6 semaines, grâce aux nouvel-les techniques de vaccinsà ARN». Le patron de l’Agencesanitaire souligne, par cettedéclaration, l’importance pourles Algériens de se faire vacci-ner, et dans le même temps,met en évidence que même encas de résistance au vaccin, laCovid-19 ne doit pas être unefatalité. Si la science est parve-nue à lui trouver un antidote,dans sa forme actuelle, elle entrouvera aussi, dans le casd’une mutation. Dans tout cela,on retiendra la conviction duprofesseur quant à la nécessitéde la vaccination et la vigilancedont font montre les autoritéssanitaires du pays dans lecontrôle du vaccin. MM..AA..

Le professeurKamel Sanhadji

� MMOOHHAAMMEEDD AARRMMOOUUNNII

ORAN

112200 000000 ppeerrssoonnnneess sseerroonntt vvaacccciinnééeessLLEE DDIIRREECCTTEEUURR de la santé a affirmé que «nous avons recensé nos besoins immédiats».

EE st-ce le début de la fin d’un longcauchemar ? Rien n’indique lecontraire tant que le remède tel-

lement attendu arrive enfin et de sur-croît, dans les fins fonds de l’Algérie,accessible à tous les citoyens, selon l’or-dre de priorité. Dans la conférence depresse qu’il a animée en fin de journéedu dimanche dernier, le directeur de lasanté de la wilaya d’Oran, AbdenaceurBouda, est longuement revenu sur lesquestions qui taraudent l’esprit ducitoyen, mais également le praticien,notamment sur tout ce qui a trait à lacampagne de vaccination, à commencerpar l’acheminement de cet antidote jus-qu’à le mettre à la disposition descitoyens attendant la sortie du bout dutunnel depuis près d’une année. Ilrevient également sur la part à laquelleouvre droit la wilaya d’Oran. Le direc-teur de la santé s’est contenté de direque «nous avons recensé nos besoins

immédiats». Il s’agit, selon la mêmesource, des personnes ouvrant prioritai-rement droit à la vaccination «Pour lemoment, nous avons recensé 120 000 personnes», a expliqué le direc-teur de la santé expliquant que «70 000d’entre ces dernières sont constitués demembres du personnel soignant». «Lesstructures sanitaires procéderont à lavaccination entre 300 à 400 personneschaque jour», a ajouté la même source.Aussi, l’information est officialisée parle même intervenant, qui précise que lacampagne de vaccination sera, tellequ’attendue, lancée la semaine pro-chaine. Selon le directeur de la santé dela wilaya d’Oran, Abdenaceur Bouda,elle aura lieu «dès l’arrivée du vaccinrusse Spoutnik V», ajoutant que «saréception est prévue pour la fin de lasemaine en cours». Selon la mêmesource, la vaccination comprend deuxdoses du même vaccin avec un espace-ment de 21 jours entre les deux». Laquestion liée aux moyens logistiques ne

risque pas d’être posée ni poser un quel-conque problème.

La même source affirme que «lawilaya a peaufiné tous les préparatifsentrant dans le cadre de cette campa-gne», en plus, souligne-t-elle, de la miseen place des moyens de transport desvaccins Il s’agit, a-t-elle indiqué, «decamions réfrigérateurs négatifs, à trèsbasse température (moins de 20 degrés).Ces camions serviront de moyens detransport du vaccin à partir de l’institutPasteur d’Alger». «Les camions sontdotés des meilleurs systèmes de préser-vation durant tout le long de la trajec-toire», a-t-elle indiqué. Il s’agit de«moyens mis en place pour la conserva-tion dudit vaccin et pour lesquels toutesles mesures nécessaires ont été prises etmises en place». Les capacités locales destockage sont de 60 000 doses. La direc-tion de la santé a mobilisé près de 400agents vaccinateurs, plus de 100 méde-cins généralistes, en plus d’une ving-taine de médecins spécialistes. «Ces der-niers veilleront au suivi de l’opérationtout en intervenant dans d’éventuellessituations de complications.»

En dépit de toutes ces heureusesnouveautés annoncées, le directeur de lasanté met tout de même en garde. Lavaccination ne signifie en aucun cas unquelconque relâchement ni n’est encoreannonciatrice de la guerre gagnée d’a-vance. La prudence est, selon la mêmesource, de mise. Le protocole sanitaireest toujours applicable avec fermeté.

Ce dernier comprend les dispositionsfixées par le Comité scientifique chargédu suivi de l’évolution de la pandémie. Ilrepose sur le respect des mesures pré-ventives dont le port de la bavette, lerespect de la distanciation sociale, enplus des désinfections à l’aide des solu-tions hydro-alcooliques. WW..AA..OO.

DÉCLARATIONANNUELLE DES

SALAIRES ET DESSALARIÉS DAS 2020

LLaa CCnnaass dd’’AAllggeerr mmèènneeuunnee ccaammppaaggnnee

ppééddaaggooggiiqquuee La Cnas, agence d’Alger lance unecampagne d’information relative au

dépôt de la déclaration annuelle dessalaires et des salariés DAS 2020.

Le but de cette campagne consiste àinciter les employeurs à déposer leur

DAS en ligne via le portail de latélédéclaration, disponible sur le site

Web de la Cnas : www.cnas.dz. Ceservice est disponible H 24 et 7J/7,

sans déplacement et sans fourniture dedocument en papier.

Il suffit de cliquer sur le portail de latélédéclaration et de renseigner lescases apparentes, d’où l’employeur

effectuera également la demanded’immatriculation ou d’affiliation desemployés. Cette procédure assure la

couverture sociale des assurés sociauxet de leurs ayants droit, en matière dedifférentes prestations offertes par la

Cnas, à l’instar des maladiesprofessionnelles et des accidents de

travail, du remboursement des frais desoins, de la maternité, des maladies delongue durée, etc. Dans cette optique,

l’agence d’Alger invite les employeurs àdéposer la déclaration annuelle dessalaires et des salariés, avant le 31janvier 2020, à l’effet d’éviter toute

pénalité engendrée par le dépôt tardifdes cotisations, et ce conformément àla loi 08- 17 du 13/11/2004 modifiant et

complétant la loi 83-14 du 2 juillet 1983,relative aux obligations des assujettisen matière de sécurité sociale. Quant

au dépôt des chèques, il suffit auxconcernés de se rapprocher des

structures de paiement de la Cnas, lesplus proches pour les déposer. Mesure

prise dans le cadre des facilitationsoctroyées aux employeurs, en vue

d’éviter la propagation du coronavirus.

� WWAAHHIIBB AAIITT OOUUAAKKLLII

Oran fin prête

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MARDI 19 JANVIER 2021L’actualité8

LE PROJET DE FACILITATION À SON ACCÈS A ÉTÉ SIMPLIFIÉ ET FINALISÉ

LLaa BBoouurrssee ss’’oouuvvrree aauuxx ssttaarrtt--uuppIILL EESSTT aussi question de « la création d’une bourse virtuelle entre les intermédiaires et la Bourse d’Alger »,a indiqué, hier, le DG de cette dernière, Yazid Benmouhoub.

DD ans la feuille de routequi fixe le cap de l’ac-tion du gouvernement

durant le premier quinquennatdu président de la Républiquefigurent les start-up et la microentreprise qui occupentune place de choix au point deleur avoir dédié un ministère. « Nous allons créer le maximumd’incubateurs dans toutes lesgrandes villes du pays, quiseront parrainés par un minis-tère des Start-up et de laMicroentreprise », avait déclaréAbdelmadjid Tebboune lors del’inauguration de la 28e éditionde la Foire de la productionnationale qui s’est tenue du 22 au 30 décembre 2019 auPalais des expositions, à Alger,avec à la clé la création d’unebanque qui sera chargée de sui-vre et d’accompagner les jeunesporteurs de ce type de projets. « Cette banque de start-up seraun partenaire qui vous suivra etvous encouragera dans laconcrétisation de vos projets »,avait indiqué le chef de l’Etat.Un fonds de financement a étélancé le 3 octobre dernier pourleur financement. Une autreétape vient d’être franchie. LaBourse s’ouvre aux start-up. Leprojet de facilitation à son accèsa été simplifié et finalisé. Leprojet portant sur la mise enplace de conditions d’accès sim-plifiées au marché boursier au

profit des start-up a été finaliséet transmis aux autorités, aindiqué, hier, le directeur géné-ral de la Bourse d’Alger, YazidBenmouhoub sur les ondes dela Chaîne 3. Si ce projet d’accèsau financement boursiercontient des conditions « beau-coup plus simplifiées » que cel-les qui existent pour le marchédes PME, il est à souligner quedes « barrières ont été prévuespour garantir la protection del’argent des épargnants ».

« Nous sommes en train de tra-vailler sur un projet visant àcréer un marché au niveau de laBourse qui sera dédié aux start-up avec certaines conditions », aannoncé l’hôte de la Chaîne 3.Quelles sont-elles ? « Les start-up qui auraient un businessmodèle bien établi et ayantprouvé leurs marques sur leterrain pourraient solliciter lemarché financier », a précisé leDG de la Bourse d’Alger.L’introduction des start-up au

niveau de la bourse se fera àtravers, notamment le fondsd’investissement créé en octo-bre 2020. Celui-ci pourrait envi-sager son retrait du capital desstart-up en sollicitant le marchéboursier, a ajouté YazidBenmouhoub qui a estimé quela Bourse pourrait être unacteur « majeur » dans la créa-tion du tissu de ces entreprises,s’appuyant sur l’engouement « extraordinaire » des jeunespour la création des start-up,

notamment dans le domainedes technologies. L’invité de larédaction de la Chaîne 3 a éga-lement révélé un projet en ges-tation pour instaurer le sys-tème de financement participa-tif (Crowdfunding) permettantla collecte de fonds au profit desporteurs de projets innovants.À quel stade se trouve-t-il ? Desplates-formes conçues spéciale-ment pour le Crowdfunding ontété déjà créées et n’attendentque le feu vert des autorités etla publication des textes régle-mentaires pour y activer, a-t-ilfait savoir. Qu’en est-il attendu?« Ceci pourrait être aussi unebouffée d’oxygène pour lesstart-up algériennes et nousconstatons qu’il existe unpotentiel extraordinaire àexploiter avec une jeunessecapable de produire et de parti-ciper à l’effort de l’économienationale », a fait remarquer ledirecteur général de la Boursed’Alger qui n’a pas été « avare »en communications. Une autreinitiative et non des moindres,qui consiste en la mise en placed’un système de cotation digi-tale a été annoncée. Ce projetvise la création d’une boursevirtuelle entre les intermédiai-res et la Bourse d’Alger, a expli-qué l’invité de la Chaîne 3.Qualifié d’ « éminemmentimportant », il permettra d’a-voir une liquidité financière surle marché boursier, a préciséYazid Benmouhoub. MM..TT..

En attendant de s’ouvrir aux grandes entreprises

COMMERÇANTS DE BOISSONS ALCOOLISÉES À BÉJAÏA

«« LLaaiisssseezz--nnoouuss ttrraavvaaiilllleerr !! »»LLEESS CCOOMMMMEERRÇÇAANNTTSS ainsi que leurs employés ont réinvesti, hier, la rue pour dénoncer le maintien de la fermeture

de leurs commerces.

LL es exploitants des lieux de ventede boissons alcoolisées se sontinterrogés, hier, sur le fait que

leur activité ne figure pas sur la liste descommerces fermés, rendue publique parle Premier ministre, dans la cadre de laprolongation du confinement partiel

Hier ils se sont rassemblés devant lesiège de la wilaya pour exiger la réou-verture de leurs commerces que désor-mais rien n’empêche. Ils l’ont fait savoirau secrétaire général, qui leur a promisd’étudier la situation du secteur, avec lesservices de sécurité concernés et de sai-sir les services du Premier ministère envue de relancer l’activité du secteur.

Les commerçants protestataires sesont longtemps interrogés sur un para-doxe qui n’est pas des moindres. En effetcomment se fait-il que les usines tour-nent à plein régime et que les intermé-diaires chargés d’écouler leurs marchan-dises sont au «chômage» depuis 10 mois.C’est pourquoi ils ne veulent pas endémordre et les autorités, hier, se sontmontrées à l’écoute et envisagent pren-dre des décisions. Le rapport établi parles prestataires de services explique clai-rement que le commerce des boissonsalcoolisées a basculé dans l’informelavec pour conséquence des pertes colos-sales pour le Trésor public et un dangerpour les consommateurs.

Après des rassemblements successifs

devant le siège de la wilaya, les commer-çants de boissons alcoolisées et leursemployés ont même procédé à la ferme-ture de routes nationales, à deux repri-ses, dans l’optique d’obtenir le droit à laréouverture de leurs bars-restaurants etdépôts de vente, comme cela s’est faitpour les autres commerces, desquels ilsdiffèrent uniquement par le produit misà la vente. Alors que les commerces dits«normaux» ont repris leurs activitésdans le cadre des décisions de réouver-ture prononcées par les pouvoirs publics,ceux du commerce des boissons alcooli-sées et celui de l’organisation des fêtessont maintenus inexplicablement fer-més. D’ailleurs, les propriétaires et lesgérants de salles des fêtes ont, eux aussi,montré leur colère face au statu quo quiaffecte leur activité.

Pourtant, leurs activités ne diffèrentnullement de celles des autres commer-ces. Les points de vente de boissonsalcoolisées, tout comme les salles desfêtes, fonctionnent exactement commeun kiosque multiservices, les salles deprière. Où sont donc les raisons dumaintien de leur fermeture? Les protes-tataires parlent d’une éventuelle «com-plicité» et accointance avec les islamis-tes.

Les autorités, qui ne cessent dereconnaître la justesse des revendica-tions de ces commerçants à chaque ren-contre, selon les représentants des pro-testataires, n’osent pas trancher etmême donner des explications officielles

et publiques.Ce mutisme est-il lié à la nature du

produit commercialisé? Les représen-tants de l’Etat, qui ont pourtant biendélivré des autorisations d’activité, n’o-sent-ils plus parler d’alcool?

Reçus après chaque sit-in à la wilayapar le chef de cabinet, le secrétaire géné-ral et les responsables de la sécurité, lesexploitants de bars, restaurants etpoints de vente de boissons alcoolisées,repartent cette fois-ci avec une pro-

messe.Où est le problème, s’interrogent les

exploitants? Veut-on supprimer la ventedes boissons alcoolisées à Béjaïa? Qu’onnous le dise clairement ! En attendant,l’alcool coule à flots à Béjaïa. Il est livréau noir à domicile, dans la forêt. Alorsque les endroits destinés à sa consom-mation sont restés bizarrement fermés,l’alcool se consomme clandestinement etau prix fort, avec tous les risques sani-taires et sécuritaires. AA..SS..

� AARREEZZKKII SSLLIIMMAANNII

� MMOOHHAAMMEEDD TTOOUUAATTII

Des milliers de familles vivent de ces commerces

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MARDI 19 JANVIER 2021 9Tribunaux

Lorsque la juge l’ap-pelle à travers l’é-cran de la visio,Dalil G. l’inculpé deviolation de domi-

cile, se lève prestement et semet carrément au garde àvous! La magistrate l’invitealors à se rasseoir et débute leprocès par un bref rappel desfaits qui se sont déroulés le 29 décembre 2020, dans la rue«», cette artère fréquentée dejour comme de nuit, car situéeen plein centre-ville. «Dalil,voulez - vous dire au tribunalles circonstances dans lesquel-les, vous vous êtes trouvé dansla maison de Abdessabour H.Un honnête commerçant qui selève tôt en vue de ramasser dequoi subvenir à une famille deneuf personnes?», annonced’emblée la juge. Le détenugonfle ses joues, avant derépondre avec un accent sac-cadé que c’est là la volontéd’Allah, en articulant: «Allahghaleb!» Le procureurdemande la parole et s’écrie:«Est-ce là votre façon derépondre à l’honorable tribunalou est-ce de la provocation?»L’inculpé hésite trois secondes,la juge est visiblement agacée,et décide de l’aider, histoire degagner du temps: «Monsieur leprocureur vous a posé deuxquestions. Donnez-nous laréponse, SVP! Ne faites pasperdre de temps au tribunal,voulez-vous?» Dalil se metdans ses petits souliers. Saface rougit et vire vite au violet!Il a honte de cracher le mor-ceau, car il a déjà réalisé, ima-giné et mesuré la gravité deson acte qui est passible dufameux article 295 (loi 82-04 defévrier 1982)! Il regonfle sesjoues et la jovialité qui le carac-térise lorsque tout va bien pourlui, revient, lance sans peur, ni

crainte de quiconque:«Madame la présidente, je vaistout vous raconter autour duméfait que j’ai bêtement com-mis sous l’effet de l’envie. Oui,ce sont l’envie et la cupidité quim’ont poussé à violer le domi-cile de monsieur Abdessabour,que j’ai vu à la pharmacie ducoin, tirer une liasse de sa ser-viette. Il a réglé, reçu la mon-naie qu’il a remise dans la ser-viette. Puis il l’a refermée et estreparti! C’est à ce moment-làque j’ai imaginé un plan, car jesavais qu’il habitait seul, après

le décès de son épouse. Je l’aisurveillé pendant plusieursjours avant de passer à l’action.Malheureusement, j’ai fouillé letrois pièce-cuisine de fond encomble, je n’ai rien trouvé. Jesuis triste car je me suis atta-qué à un homme de bien et...Je...

—C’est ça! Coupe, calme-ment la magistrate qui repro-chera au cambrioleur l’ingrati-tude évoquée devant les poli-ciers, durant l’enquête. «Eneffet, vous aviez reconnu quela victime a été généreuse

envers tous les voisins et vousen tête mais alors qu’est-ce quivous a pris, au point de vous enprendre à un bienfaiteur? Maisalors pourquoi l’avoir malmenéen violant son domicile danslequel vous n’avez absolumentrien trouvé de précieux?»,tonne la juge qui passe auréquisitoire ficelé du procureurqui réclame sans état d’âmeune peine d’emprisonnementferme de 3 ans. Voilà ce quereprésente une violation d’undomicile en 2021!!

A.T.

P armi le groupe de conseils, onreconnait outre, Me MiloudBrahimi, Me Kamel Maàchou,

Amine Benkraouda, toujours discret,Mohamed Fetnassi, Me FayçalBenabdelmalek, Me Samia Moualfi, Me Djemil Chelgham, toujours le sourireen coin, cherche visiblement un ancienconfrère, genre, Me BadereddineMouloudji, Mohamed Nadjib Bitame dubâtonnat de Batna, Me MessaoudBenkraoua, Me Ratiba Tennah, venuesuivre les élans de ses consoeurs etconfrères, Me Ouali Salem, Me MoenèsLakhdhari, Me Kamel Alleg, Me KhémissiZéraïa. Oubliant durant quelques instantsles nombreuses interventions des confrè-res, Me Ibtissem Salhi, l’avocate du bar-reau de Sétif, constituée par une entre-prise qui travaillait avec le groupeMazouz, s’affairait à revoir sa copie pourêtre prête à défendre les intérêts de lasociété, le jour J i.e. Le samedi.Effectivement, elle était décidée à étalerla vérité de faits devant la compositionpénale, en insistant sur son intégrité.Cette situation fait l’unanimité chez ladéfense qui est en train de démontrerjour après jour, que le trio de magistrats

évolue comme trois ides dans une eauclaire! Sinon, les vieux conseils rompusaux luttes contre les déviations des jugesou du parquetier.

Au milieu de la salle, est sagementassise, Yamina-Nouria Zerhouni,l’ex- waliqui devait maudire le jour où une per-sonne l’informait qu’elle venait d’êtrenommée à Boumerdès, alors qu’elle étaiten retraite méritée! Me Fafa promet defaire court car «il n’y a pratiquement rienà dire sauf les demandes étourdissantesdu parquet. La Cour suprême nous a sin-cèrement relaxés! Oui, relaxés, même cen’est pas son job!», lance Me Fafa quiest, à cet instant précis, interrompue parles stridents youyous qui se firent enten-dre du 1er étage de la cour où se tenait lacérémonie de prestation de serment desquelques centaines de nouveaux stagiai-res! Dounia zed Guellati, la présidentesourit et marmonna en direction du plai-deur: «Ils ont dû entendre, depuis la salled’en haut, votre dernière phrase, Me!»Me Fafa fut flattée par ce complimentinattendu et reprit son intervention baséeuniquement sur le droit! «Je me demandesi votre gentillesse ne cache pas un K.-O.technique né des futures délibérations et

j’espère que votre verdict sera à la hau-teur des espoirs de la défense qui a ététrop malmenée au tribunal et à la cham-bre correctionnelle.» Des rires accueilli-rent ce délicieux commentaire lancé endirection de la composition pénale, quiest en train de démontrer jour après jour,qu’elle évolue comme trois ides dans unaquarium! Sinon, les vieux conseils rom-pus aux luttes contre les déviations desjuges ou du représentant du ministèrepublic, seraient au bord de la révolte! Etparmi ces défenseurs, nous nommonssans hésiter, Me Miloud Brahimi, Me Khaled Berguel, Me AmineBenkraouda, Me Zakaria Zerak, MeKhemissi Zéraïa, Me AbdelhamidBenbouzid de Tlemcen, Me MessaoudKraoua, Me Kamel Maàchou, MeMouenès Lakhdari, Me Salem Ouali. Entre-temps, Me Zéraïadéfendait Mazouz qu’il a présentécomme «le richard de père en fils» et noncomme un nouveau riche que la cupiditéa rongé! Il a réaffirmé sa totale confianceen la composition pénale, qu’il a prié debien revoir le dossier, sans les déchetsd’une enquête préliminaire bâclée, parcequ’il n’y a rien! «Mazouz est plus propre

que la... propreté!» Conclut-il.«Ce dossier a été inventé de toutes

pièces. Mazouz n’était pas le gestion-naire, mais l’associé dans l’entreprise!»,a souligné la défense dont «l’un des plai-deurs a rappelé que certaines personnesrongées par le succès de Mazouz, lequalifient de grand détourneur de denierspublics alors qu’une vérification appro-fondie de sa situation fiscale laisse entre-voir brillamment qu’il avait réussi à trans-férer 130 milliards de centimes au Trésorpublic, sans oublier que le tribunal arefusé d’entendre des témoins àdécharge. C’est là une grave atteinte auprincipe d’égalité!». «Pour sa part, Me Ibtissem Salhi,de Sétif a demandé àexclure les poursuites des sociétés mora-les, en particulier parce qu’elles avaientété créées avant 2015, et qu’un compteattribué à la création d’activité d’entre-prise d’un domaine de la création de laseule société n’a pas été bénéficiaire deprivilèges injustifiés, et le conseil a souli-gné que le financement total deBouteflika n’était pas du compte dessociétés, ce qui indique qu’il n’y avait pasd’éléments d’inculpation.»

A.T.

L’ŒIL AU PALAIS

La première semaine dumois de janvier, troisvieux avocats étaient

accompagnés à leur dernièredemeure par leurs confrères,amis, proches et voisins. Me Tlili, Me Med SalahBensayeh et Me MoncefBoussaàdi, étaient tous d’El Harrach, (Alger) et évoluaient à l’aise, après prèsd’un demi-siècle d’exercice dudroit. La veille de Yennayer2971, Me Chérif Lakhlef,membre du barreau d’Alger, aperdu sa maman. Deux joursavant, c’était l’excellent juge de Sidi-M’hamed-Alger, AbderrahimRegad qui enterrait sa mère, àl’âge de 83 ans. Le lendemain,c’est au tour de l’affable jugede la Cour suprême, IbrahimKherrabi, d’être lâché par soncoeur, qui l’avait terrassé,alors qu’il occupait le difficileposte de procureur général deTipasa! A Allah, nousappartenons, à Lui, nousrevenons! Au moment oùs’achevait à la cour d’Alger, leprocès du «montageautomobile, 725 avocats-stagiaires, dont plus de lamoitié formée de filles,prêtaient serment devant Me Saddek Chaib, et Me Chérif Bouzakaria,membres du barreau d’Algerqui, comme d’habitude,activaient dans tous les senspour que la cérémonie soit unéclatant succès! 27 magistratsétaient de la partie et unedizaine de docteurs en droitde l’université, autorisés selonla loi, d’ouvrir un cabinet sanspasser par l’inévitable stage,avant d’ouvrir un cabinet. Me Med Benalia et sa fille Me Amira Benalia sont sur unnuage: «Vous vous rendezcompte, je me souvienscomme si c’était hier, dumoment où je l’inscrivais surl’état civil ! Eh bien, la voilà àmes côtés prêtant serment!»dit le papa, un ancien cadre dela présidence de laRépublique. A.T.

News de la mi-janvier 2021 !

�� ABDELLATIF

TOUALBIA

LA CHRONIQUEJUDICIAIRE

LA GRANDE FAMILLE DES ROBES NOIRES ENGAGÉE!

«Allah ghaleb !»agace la juge

Fait prévu et puni par l’article 295 du Code pénal, la violation de domicileest souvent réprimée avec la plus grande rigueur.

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11MARDI 19 JANVIER 2021

D’aucuns Algériensférus de football necessent de faireremarquer quel’Algérie n’est pasbien défendue au

sein des instances continentaleset mondiales, faute de représen-tant. Le président de la Fédérationalgérienne de football (FAF),Kheireddine Zetchi, a déposé sacandidature, le 13 novembre der-nier, pour devenir la deuxièmepersonnalité sportivealgérienne à intégrer leconseil de la FIFA, aprèsl’ancien président del’instance fédérale algé-rienne, MohamedRaouraoua. Zetchi devaitrentrer au pays, hier, après3 jours d’intenses activités àYaoundé au Cameroun où il setrouvait pour promouvoir sa can-didature en vue des élections auconseil de la Fédération internatio-nale (FIFA), en marge du cham-pionnat d’Afrique des nationsCHAN-2021, réservé aux joueurslocaux, qui se poursuit jusqu’au

7 février prochain. Outre Zetchi,les trois autres candidats pour lesdeux sièges libérés en fin de man-dat de 4 ans par le Tunisien TarekBouchamaoui et l’Egyptien HaniAbo Rida sont : le Marocain FawziLekdjaâ, l’Equato-GuinéenGustavo Ndong et Abo Rida, cedernier brigue un second mandat.Le patron de la FAF était accompa-gné du secrétaire général de l’ins-tance fédérale Mohamed Saâd, et

d’Amar Bahgloul, membredu Bureau fédéral. En

dépit du fait que sa can-didature n’a pas encoreété validée par laConfédération africainede football (CAF),Zetchi ne veut pas per-dre de temps. Et c’est

ainsi qu’il a bien anticipépour rencontrer des présidents deFédérations et hauts responsablesafin de faire la promotion de sacandidature.

La veille de son déplacement àYaoundé, il a rencontré le prési-dent du Comité olympique et spor-tif algérien (COA) Abderrahmane

Hammad, avant d’avoirune entrevue avecMustapha Berraf, prési-dent de l’Associationdes comités nationauxolympiques d’Afrique(ACNOA). De plus, le président dela FAF a reçu le soutien du minis-tère de la Jeunesse et des Sports(MJS), dont le premier responsa-ble Sid Ali Khaldi s’est engagé àmobiliser tous nos canaux diplo-matiques. À Yaoundé, le présidentde la FAF a effectué un véritablemarathon pour promouvoir sacandidature.

Il a eu, ainsi, une série de ren-contres avec différentes person-nalités. Ainsi, il a d’abord été trèsbien accueilli par l’ambassadeuralgérien à Yaoundé, Bedjaoui,ainsi que les responsables came-rounais. Ensuite, il a eu des dis-cussions avec le représentant del’Afrique du Sud, puis les deuxcandidats de la zone UFOA pour lacourse à la présidence de la CAF, àsavoir Jacques Anouma etAugustin Senghor, sans oublier leprésident de la Fédération mauri-

tanienne Yahia. Il a, dansla foulée, eu une longueentrevue avec l’ex-prési-dent de la CAF et actuel

président d’honneur de cetteinstance africaine du football, à

savoir le Camerounais IssaHayatou, pendant presque uneheure.

Enfin, il a également eu unentretien avec le président de laFIFA, Gianni Infantino. Ce dernierl’a d’ailleurs invité à une autre ren-contre au Qatar au mois de févrierprochain. Cette rencontre est doncprévue en marge de la Coupe dumonde des clubs de la FIFA-2020,qui se tiendra désormais du 1er au11 février 2021 au Qatar.

Et ce sera, ainsi, la prochaineétape de promotion de la candida-ture de l’Algérie au conseil de laFIFA en la personne du présidentde la FAF, Kheïreddine Zetchi. Àrappeler enfin que les élections auconseil de la FIFA, se dérouleronten marge de la l’Assemblée géné-rale élective (AGE) de CAF, le 12 mars 2021 à Rabat (Maroc).

S. M.

ELECTIONS AU CONSEIL

DE LA FIFA

Desrencontresà la pelle

Prochainrendez-vous

au Qatar

portsS SAÏD MEKKI

LE MARATHONDE ZETCHI

Le président de la FAF a eu une série dediscussions avec plusieurs présidents de

Fédérations du continent africain, pourpromouvoir sa candidature en vue des

élections au conseil de la FIFA, prévues enmars prochain à Rabat.

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MARDI 19 JANVIER 202112 Sports

PLAFONNEMENT DES CONTRIBUTIONS SSPA AU PROFIT DES CSA

LA FAF SÈME LA ZIZANIECette contribution est plafonnée à 50% du budget annuel moyen des trois derniers bilansfinanciers du CSA approuvés par le commissaire aux comptes et adopté par l’Assembléegénérale.

D ans sa dernière réunion,tenue en visioconférencele 15 janvier dernier, le

Bureau fédéral de la Fédérationalgérienne de football (FAF) apris une série de mesures. Lapremière relative à l’ouverture,sous conditions, d’une périodeexceptionnelle des transfertspour les clubs de la Ligue 1, du25 au 31 du mois courant, ainsiqu’une seconde, visant à plafon-ner les contributions des socié-tés sportives par actions (SSPA)au profit des clubs sportifs ama-teurs (CSA) dans le cadre de laconvention qui doit être para-phée entre les deux parties. Unefois de plus, et s’agissant decette seconde mesure, force estde constater que la réglementa-tion est bafouée, au vu et au sude tout le monde. Et comme àl’accoutumée, personne nebouge le petit doigt pour remet-tre de l’ordre. Cette passivité est,le moins que l’on puisse dire,une forme de complicité. Cetteconvention est exigée, faut-il lerappeler, aux clubs conformé-ment au décret exécutif 15-73 du16 février 2015, dans son article 8, déterminant les disposi-tions applicables au clubs spor-tifs professionnels et fixant lesstatuts-types des sociétés sporti-ves commerciales. Elle fixe,entre autres, les conditions d’uti-lisation par la société de la déno-mination, de la marque ou des autres signes distinctifs dont leCSA est propriétaire, ainsi que lacontrepartie due par la SSPA auCSA pour cet usage. Ce docu-ment est exigé aussi aux clubsde Ligue 1 pour l’obtention de lalicence des clubs professionnels(LCP), comme décidé par le BF,

lors de sa réunion du mois dejanvier 2020. Mais c’est à s’inter-roger, le cas échéant, sur labase juridique sur laquelle le BFa décidé de plafonner cettecontribution à 50% du budgetannuel moyen des trois derniersbilans financiers du CSA,approuvés par le commissaireaux comptes et adopté parl’Assemblée générale. Ceci,étant donné, déjà, que cela nerentre guère dans les prérogati-ves de la FAF ni de ses différen-tes instances. Les SSPA sontrégies par ce décret 15-73, oupar le Code du commerce dansles cas non prévus dans leditdécret. À jeter un coup d’œil surcet article 8, lesmots « Fédération », « FAF » ouencore « Bureau fédéral » n’yexistent nullement, ce qui faitque l’instance fédérale n’a aucundroit de se mêler de cette affairede convention ni de près ni deloin. Ceci, d’autant plus que

dans ce même article 8, il estmentionné, noir sur blanc, que« la convention est soumise àl’approbation du ministre chargédes Sports. Elle est accompa-gnée de documents dont la listeest fixée par arrêté du ministrechargé des Sports ».Connaissant les budgets dérisoi-res avec lesquels fonctionnentles CSA, l’on est tenté de direque ceux-ci ne recevront, aveccette décision du BF, que desmiettes. Mais ce n’est pas tout.Cette nouvelle mesure ne s’ap-pliquera que sur la moitié desclubs, puisque les autres ontbien signé ces conventions etobtenu leurs LCP. Ceux qui sonten stand-by sont : le MCA, leCRB, l’ESS, le NAHD, le MCO,l’USMA, l’OM, le CABBA,l’USMBA et le RCR. Deux poids,deux mesures ? C’est bel et bienle cas. Pis encore, et en remon-tant à quelques jours aupara-vant, la question qui se pose est

celle de savoir (encore unefois !), qui fait quoi ? Le 12 jan-vier dernier, en effet, la commis-sion de discipline de la LFP adécidé d’accorder un délai de 30 jours pour les clubs qui n’ontpas déposé le dossier d’obten-tion de la LCP, en les sanction-nant par une amende de 200 000 DA. Or, et en vertu duCode disciplinaire de cettemême CD, la première infractionmène vers la défalcation d’unpoint de l’équipe du club fautif,ainsi qu’un amende de 300 000 DA. En sus, la proroga-tion du délai est du ressort de ladirection de contrôle de la gestion et finances des clubsprofessionnels (DCGF). Le pré-sident de celle-ci, RédaAbdouche, avait déclaré, pour-tant, le 8 janvier dernier, que« ces délais ne seront pas proro-gés ». Sur quelle réglementa-tion se base-t-on ? Nocomment ! M. B.

Une réglementation bafouée

MONTPELLIER

Delort évoque sarelation avec Neymar Le PSG va certainement vou-loir montrer un tout autrevisage. Très décevant dans lecontenu livré face à Angerssamedi (0-1), le club de lacapitale accueillera Montpellier,vendredi prochain, dans lecadre de la 21e journée deLigue 1. L’occasion pour la for-mation parisienne de se rassu-rer mais également d’assisteraux retrouvailles tant attenduesentre Andy Delort et Neymar.Les deux joueurs s’étaient eneffet brouillés, la saison der-nière, dans le couloir du stadede la Moisson, avant de sechambrer sur les réseauxsociaux. Mais si l’on écouteAndy Delort, la rancœur a étémise de côté et leur relationest au beau fixe. « AvecNeymar, on s’est charrié, çam’a bien fait marrer ce qu’il afait, mais aujourd’hui tout vabien entre nous », a avoué lebuteur algérien à Téléfoot. « Je vais être franc avec vous :jouer le PSG, c’est un matchbonus. Si on fait quelquechose là-bas ça serait excep-tionnel, on n’a rien à perdre,on va jouer les coups à fond.»

MANCHESTER CITY

Mahrez écarté Manchester City a remportéson 8e match d’affilée en unmois et fond littéralement sur latête du championnat en s’impo-sant (4-0) face à CrystalPalace. Guardiola a titulariséGabriel Jesus dans l’axe,Sterling à gauche et David Silvaà droite, laissant Mahrez sur lebanc tout au long de la rencon-tre. Stones s’est offert un dou-blé et Sterling a clôt le score.Deuxième à 2 points de ManUnited, City qui compte unmatch en retard sur ses adver-saires directs va le rattraperdemain à domicile face à AstonVilla et aura l’occasion de pren-dre la tête de la PremierLeague. Régulièrement alignéen début de saison en cham-pionnat, Mahrez n’a connuqu’une seule titularisation surles 6 derniers matchs, restant à3 reprises sur le banc. Plusinquiétant, il ne s’est pas mon-tré décisif depuis son triplé faceà Burnley le 28 novembre der-nier.

TONDELA

Khacef décisifcontre BoavistaTitularisé pour la quatrièmefois seulement depuis le débutde la saison, Naoufel Khacef afait un bon match contreBoavista, lors de la victoire dessiens (3-1). Aligné sur le flancgauche d’une défense à cinq,qui comptait aussi son compa-triote Medioub, Khacef étaitderrière le second but deTondela à la 56’. À la réceptiond’un long centre venu de ladroite, il remet instantanémentdans l’axe de la surface, sonballon est coupé par un défen-seur mais l’Algérien surgit pourarracher la balle qui finit dansles pieds de son coéquipierAgra. Tondela enfonceBoavista, lanterne rouge duchampionnat.

�� MOHAMED BENHAMLA

L a Paradou AC a annoncé, avant-hier,avoir trouvé un accord pour une sépa-ration à l’amiable avec l’entraîneur

Hakim Malek, a annoncé le club pension-naire de la Ligue 1 de football dans un com-muniqué.

«À l’issue d’une réunion entre les diri-geants du Paradou AC et l’entraîneur Malek,marquée par un esprit de respect mutuel,d’objectivité et de convivialité, il a été

convenu d’un commun accord de mettre finà la relation contractuelle qui lie le coach auclub », a indiqué le PAC sur sa page officielleFacebook. Hakim Malek (48 ans) avait étédésigné à la barre technique du PAC, enaoût dernier, en remplacement du PortugaisFrancisco Alexandre Chalo.

À cet effet, le président du club a tenu àremercier Hakim Malek pour son engage-ment, son sérieux, et les efforts qu’il a

consentis durant l’exercice de sa mission, enlui souhaitant le meilleur pour l’avenir de sa carrière», a conclu le club algérois.

Ainsi, Hakim Malek devient le 12e entraî-neur de l’élite à quitter son poste depuis ledébut de la saison. Au terme de la 8e jour-née, le PAC qui reste sur un match nulsamedi en déplacement face au NC Magra(0-0), pointe à la 11e place au tableau avec9 points en compagnie du RC Relizane.

Le WA Tlemcen a concédé sapremière défaite à domicileau stade Akid-Lotfi depuis

près de 20 mois en s’inclinantsamedi face à la JS Kabylie (0-2)dans le cadre de la 8e journée deLigue 1 de football. La dernièredéfaite des Zianides sur leur ter-rain remonte, en effet, au 28 avril2019. Ce jour-là, ils avaient perducontre l’US Biskra (0-1), unecontre-performance qui leur a valude rater l’accession en Ligue 1 auterme de l’exercice 2018-2019 au

profit de leur adversaire. Mais leWAT avait bien retenu la leçon lasaison passée, en se montrantintraitable à domicile, puisqu’ilavait obtenu 34 points sur 36 pos-sibles chez lui, et ce, avant l’inter-ruption de la compétition à causede la pandémie de Covid-19. Ceparcours a été d’ailleurs pourbeaucoup dans la montée de laformation tlémcenienne, en décro-chant le troisième billet donnantaccès à la Ligue 1 qu’ils retrouventaprès 7 ans d’absence.

L’entraîneur Billel Dziri aaffirmé que son engage-ment avec le NA

Hussein Dey, pour succéderà Nadir Leknaoui, était «sur labonne voie». «J’ai donnémon accord de principe pourdiriger le Nasria. Il restequelques détails à réglerdans les prochaines heuresavant d’officialiser monengagement. C’est sur labonne voie», a indiqué Dziri àl’APS, lui qui vient de quitter

le CABB Arréridj. De soncôté, Nadir Leknaoui a fait lesfrais du mauvais départ desSang et Or, incapables des’imposer jusqu’au match àdomicile face à l’ASO Chlef(1-0), dans le cadre de la 7e journée de championnat.L’entraîneur adjoint, AliBoudjemaâ, devrait êtremaintenu dans le staff, lui quia dirigé l’équipe face à l’ASOet aussi lors de la défaitechez la JS Saoura (1-2).

NA HUSSEIN DEY

Accord trouvé avec Dziri WA TLEMCEN

Une série de 20 mois s’arrête

PARADOU AC

Séparation à l’amiable avec Hakim Malek Hakim Malek devient le 12e entraîneur de l’élite à quitter son poste depuis le début de la saison.

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MARDI 19 JANVIER 2021 13Sports

O LYON

Slimani effectue son baptême du feu Malgré son manque de rythme, l’attaquant algérien, qui s’est positionné côté droit, a réaliséquelques décalages intéressants à destination de ses coéquipiers.

O fficiellement recruté,mercredi dernier, parl’Olympique Lyonnais,

Islam Slimani a fait ses grandsdébuts, dimanche soir, face àMetz (0-1) en Ligue 1 en entrantà 76e minute à la place duZimbabwéen, Tino Kadewere.Malgré son manque de rythme,étant donné qu’il n’avait jusqu’àprésent disputé que 19 minutes,cette saison avec Leicester City,l’attaquant, qui s’est positionnécôté droit, a réalisé quelquesdécalages intéressants à desti-nation de ses coéquipiers. Sonbilan est malgré tout terni pardeux situations assez mal négo-ciées dans la surface.Superbement servi par MemphisDepay sur la première, il rateson tir ou essaie de chercherRayan Cherki au second poteau,alors qu’une frappe aurait étéplus judicieuse. Quelquesinstants plus tard, à la retombéed’un ballon détourné par soncompatriote Alexandre Oukidja,l’international algérien refait unpeu la même erreur en optantpour une remise instantanéepour Houssem Aouar, qui butesur le portier, plutôt que de tentersa chance en première intention.Un Slimani un peu trop altruisteet en manque d’efficacité, à l’ins-

tar de ses coéquipiers.Logiquement, l’ancienMonégasque était déçu aprèscette défaite concédée sur le filavec un but d’Aaron Leya Iseka

à la 90e minute. « Ce ne sontpas de bons débuts pour moi,j’espère qu’on va tout faire cettesemaine pour rattraper le couplors du prochain match», a lancé

le Fennec au micro de Téléfooten se projetant déjà sur le derbyface à l’AS Saint-Etienne pro-grammé, dimanche prochain.«Islam peut jouer à un des troispostes. Il est très motivé. Il vanous apporter en détermination,en volonté et en don de soi», aconfié Rudi Garcia, son entraî-neur, la veille de la défaite faceau FC Metz. L’OL a choisi detenter ce pari en connaissancede cause. Avant de débarquer àMonaco en août 2019, l’interna-tional algérien avait passé 6mois particulièrement délicats,ne disputant qu’un seul matchde championnat avecFenerbahçe. Cela ne l’avait pasempêché d’être efficace d’entréeavec le club monégasque, eninscrivant 3 buts lors des deuxpremières journées. «Il manqueun peu de rythme. Mais il a unphysique privilégié, il n’aura pasbesoin de beaucoup de tempspour être en forme. J’ai beau-coup travaillé ces quatre der-niers mois, a renchéri le principalintéressé. J’ai fait beaucoup desacrifices pour compenser lerythme. Avec du travail, je seraiprêt dans une semaine oudeux», avait souligné, pour sapart, le directeur sportif lyonnais,Juninho.

D ans une très belle rencontre entrel’Olympique Lyonnais et le FCMetz au Groupama Stadium, les

Lorrains ont réussi à avoir les trois pointsà l’extérieur, sur la plus petite des marges.Le seul but de la partie a été inscrit entoute fin de match, suite à une magnifiquepasse de l’international algérien, FaridBoulaya, pour Iseka. Le match a connu latitularisation de Boulaya, qui était deretour après son absence pour cause deCovid-19 et d’Alexandre Oukidja dans lesbois. En face, Djamel Benlamri et IslamSlimani étaient sur le banc. L’O Lyon araté plusieurs occasions et ses joueursont trouvé un grand gardien, en la per-sonne d’Alexandre Oukidja, qui a réussi às’imposer devant les attaquants rhoda-

niens. Boulaya s’est occupé bien comme ilfaut de l’animation du jeu et a réussi àdonner la balle du match après avoir misl’attaquant Iseka, tout seul, devant le gar-dien d’une magnifique passe derrière ledos des défenseurs à la 90e minute dejeu. Ce but a permis à Metz de s’imposerà l’extérieur. Oukidja, quant à lui, a réaliséune partie pleine, faisant de lui, de par lesavis unanimes, l’homme du match. LesLyonnais ont obtenu de très bonnes situa-tions, mais le trio offensif, rarement bienservi et qui n’a pas combiné comme à sonhabitude, ne s’est trouvé que très rare-ment en position idéale. Et lorsqu’ils l’é-taient, Karl Toko Ekambi et TinoKadewere, ils se trouvaient face à un por-tier algérien des grands jours.

OPEN D’AUSTRALIE DE TENNIS

25 joueurs supplémentairesprivés d’entraînement

25 joueurs de plus ont été placés en quarantaine sansautorisation d’entraînement avant l’Open d’Australie de tennisqui doit débuter le 8 février à la suite d’un cas détecté deCovid-19 sur un vol en provenance de Doha, ont indiqué lesorganisateurs dimanche. «Un cas positif au Covid-19 a étédétecté sur un passager à bord d’un vol charter arrivant àMelbourne en provenance de Doha, qui a atterri à 5h30 localesle 16 janvier», ont indiqué les organisateurs du premier tournoidu Grand Chelem de l’année dans un tweet. «Le passager nefait pas partie du contingent de joueurs et avait été testé négatifavant le vol. Il y avait 58 passagers à bord dont 25 joueurs.Tous sont en quarantaine dans des hôtels», a précisé la mêmesource. Ils s’ajoutent à 47 autres joueurs déjà confinés pour 14 jours à Melbourne, après la découverte de cas de Covid-19dans deux autres vols en provenance de Los Angeles et AbouDhabi. Au total, 72 joueurs ne pourront donc pas s’entraînerpendant leur période de confinement, soit un peu plus d’unquart des 256 joueurs et joueuses devant participer à l’Opend’Australie du 8 au 21 février.

JEUX OLYMPIQUES

Un défilé des athlètesen modèle réduit

L e nombred’athlètes auxc é r é m o n i e s

d’ouverture et de clô-ture des JO de Tokyoprévus cet été, devraitêtre réduit à cause dela pandémie deCovid-19, ont déclaré,hier, les organisa-teurs, dans un journaljaponais évoquantplusieurs milliers departicipants en moins.

«Afin de garantir lasûreté et la sécuritédes athlètes et simpli-fier les opérationsdurant les Jeux de

Tokyo-2020, nouspensons qu’il estnécessaire de recon-sidérer le nombre departicipants aux céré-monies d’ouverture etde clôture», précise-on dans une déclara-tion.

Le Comité interna-tional olympique(CIO) s’attend à ceque ce nombre soitquasiment divisé pardeux pour la cérémo-nie d’ouverture pré-vue le 23 juillet, selonle quotidien YomiuriShimbun. Environ 6

000 athlètesdevraient participer àcette cérémonie,affirme ce journal,alors que plus de 11000 sportifs dumonde entier doiventconcourir à Tokyo.

Les organisateursn’ont cependant pasdonné de chiffresdans l’immédiat,expliquant que lesdétails étaient tou-jours en discussionavec le CIO.

Slimani a manqué de rythme

FORMULE 1

Alpine confirmel’arrivée de Brivio

Dans un court communiqué,Alpine F1 Team (désormais l’ap-pellation de l’écurie de Formule

1 du groupe Renault) a confirmécomme prévu l’arrivée de

Davide Brivio dans ses rangspour 2021 au poste de RacingDirector. Son rôle exact reste

toutefois à préciser : «Son rôleet ses responsabilités précises

seront annoncées au cours desprochaines semaines, soulignele communiqué. Après plus de

20 ans en Championnat dumonde MotoGP, Davide rejointAlpine F1 Team avec une riche

expérience et de nombreux suc-cès, les plus récents sont les tit-

res de Champion du mondeMoto GP pour le pilote Joan Mir

et pour son équipe (Suzuki,ndlr) en 2020. Nous nous

réjouissons d’accueillir Davidedans cette nouvelle étape de

notre aventure en Formule 1»,conclut le communiqué.

TOUR DE FRANCEDE CYCLISME

Pinot absent ?Malchanceux sur les routes du

Tour de France depuis deuxsaisons - abandon à trois joursde l’arrivée à Paris en 2019 etblessé au dos dès la première

étape l’an dernier - ThibautPinot pourrait ne pas être

présent sur la Grande Boucle2021 selon une information

révélée par RMC Sport, laissantainsi le champ libre à ArnaudDémare - qui n’a pas caché

son envie de regoûter au Tour -et David Gaudu, les deux autres

leaders de la Groupama-FDJ.Le grimpeur de l’équipe

française s’alignerait plutôt surle Tour d’Italie au mois de mai

afin de faire mieux que saquatrième place obtenue en

2017, même si jouer leclassement général pourrait nepas être l’option privilégiée par

le Franc-Comtois selon le médiafrançais. On devrait en savoirplus mardi à partir de 13h lors

de la présentation de laGroupama-FDJ, version 2021.

Pour rappel, Thibaut Pinot avaitexpliqué après la présentation

du parcours du Tour de France2021 que ce dernier n’était pas

forcément adapté à sescaractéristiques.

COUPE DU MONDE DUTIR SPORTIF

Pas de limitation departicipation d’athlètes La Fédération internationale de

tir sportif (ISSF) a décidéd’annuler la limitation du nombred’athlètes participants aux deux

prochaines compétitionsinternationales, prévues entre

février et mars 2021.«L’application de la limitation du

nombre maximum d’athlètesparticipants de chaque nation

pour le fusil de chasse du GrandPrix ISSF (Rabat/28 jan-6 fév

2021) et de la Coupe du mondeISSF pour la même discipline auCaire (22 fév- 5 mars 2021) sontannulées», a annoncé l’instance

internationale sur son siteofficiel. Cette exception a pour

but de donner à davantaged’athlètes la possibilité de

participer à une compétition dehaut niveau au début de la

nouvelle saison.

OMNISPORTS

FC METZ

Oukidja et Boulaya s’illustrent Les deux internationaux algériens ont été les véritables artisans de la surprenante victoire des Messins

chez le leader du championnat français, l’O Lyon (1-0).

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MARDI 19 JANVIER 202114BAYERN MUNICH

Alaba vers Liverpool ?

Libre de discuter avec n’importe quel club depuis le débutdu mois de janvier, David Alaba ne manquecertainement pas d’offres pour la saison pro-

chaine. Le défenseur polyvalent de 28 ans, qui arefusé de prolonger son contrat avec leBayern Munich, sera libre en juin prochain.Une occasion en or que les grandes écu-ries européennes ne veulent pas laisserpasser. Si pour le moment le RealMadrid semble le plus avancé dansles négociations, Liverpool pourraitbien chambouler les plans deZinedine Zidane. Selon le DailyExpress, les Reds auraient pro-posé un contrat de presque 10 millions d’euros par an à l’Autrichienpour le convaincre de les rejoindre l’étéprochain. Une rumeur à prendre avecdes pincettes, sachant que JürgenKlopp a clarifié la situation ce jeudi enconférence de presse. Le manager deLiverpool estime qu’ilest peu probable que leclub recrute un défenseur centralcet hiver.

FC BARCELONE

MESSIRISQUE

TRÈS GROSDéfait avec le Barça contre l’Athletic Bilbao en

finale de la Supercoupe d’Espagne, Messi aété exclu en fin de rencontre pour un geste

violent envers Asier Villalibre.

MILAN AC

Mandzukic a passé la visite médicale

L ’AC Milan est proche d’officialiserla venue d’un attaquant expéri-menté. Un an après le retour

remarqué de l’avant-centre suédoisZlatan Ibrahimovic, le club lombard s’ap-prête à enregistrer le recrutement deMario Mandzukic. En quête d’un nou-veau point de chute suite à son départde la formation qatarie d’Al-Duhail,rejointe en janvier 2020, le canonniercroate est arrivé, dimanche soir, dans la

cité transalpine. Commeannoncé par la presse ita-lienne, dont Sky Italia, l’atta-quant de 34 ans a passé savisite médicale préalable àsa signature chez lesRossoneri. Selon toute vrai-semblance, le finaliste de laCoupe du monde 2018 s’en-gagera jusqu’à l’issue de lasaison 2020-2021 avec l’ACMilan, assorti d’une optionpour 12 mois supplémentai-res en cas de qualification enLigue des Champions.L’écurie entraînée parStefano Pioli va réaliser unjoli coup durant ce mercatohivernal, et ce sans débour-ser le moindre centime.

E n fin de contrat en juinprochain avecManchester City,

Sergio Agüero n’a toujourspas entamé de discussionsavec ses dirigeants en vued’une prolongation.L’attaquant argen-tin voudraitpoursuivresa car-r i è r e

avec lesC i t i z e n s ,

mais le foot-balleur de 32 ansaurait à faire uneconcession afind’envisager de res-ter. Selon les infor-mations du journalThe Sun, le natifde Buenos Airesaurait l’obligationde baisser sonsalaire, qui émargeactuellement à 260 000 livres pars e m a i n e(290 000 euros). Ladirection de

Manchester City ne souhaite-rait plus s’aligner surles émolumentsactuels de l’ancienjoueur de l’AtleticoMadrid, dont les bles-sures à répétition

limitent sa pré-sence sur le ter-rain. Enrôlé par

la formationbasée àl ’ E t i h a dS t a d i u mdurant lemerca toe s t i v a l2 0 1 1 ,a u t o u r

d ’ u n etransaction de

40 millions d’euros,Sergio Agüero n’a disputé

que neuf matchs toutescompétitions confon-

dues depuis le début de lasaison 2020-2021, pour

deux buts.

Sports

MANCHESTER CITY

Agüero aurait uneobligation pour

prolonger

INTER MILAN

Un changement de nom et de logo

Ces dernières années, nombreuxsont les clubs à changer

d’identité visuelle et de nom pours’internationaliser. En Italie, il y adéjà 4 ans, la Juventus changeait

d’écusson. Il semblerait quel’Inter en fasse de même dansles prochains mois. Selon les

informations de la Gazzetta DelloSport, l’Inter Milan va changer de

nom et de logo. Le club vacesser de s’appeler «

Internazionale ». Pour marquer lelien important avec la ville de

Milan et avoir un meilleurdéveloppement à travers le

monde, dès le début du mois demars, le club s’appellera « Inter

Milano ». Les lettres I et Mdevraient être mis en avant dans

le futur logo. La formule «Football Club InternazionaleMilano », que les supporters

avaient adopté disparaîtra. Le butpour les propriétaires est

d’exploiter le potentiel de lamarque « Milan » en ces tempsdifficiles financièrement. Autre

changement à prévoir, lesponsor. Pirelli devrait laisser saplace à Evergrande sur les futurs

maillots des Nerrazzuri.

REAL MADRID

Aucun contact entreRamos et le PSG

Partira, partira pas ? L’avenir deSergio Ramos est tout sauf

certain, alors que le contrat quilie l’international espagnol de 34ans au Real s’achève en fin desaison. Zinedine Zidane et les

dirigeants madrilènes ne cachentpas leur envie

de voir leurcapitaine

prolonger, maisles deux partiesne parviennent,

au moinsjusqu’ici, pas à

s’entendre sur laquestion dusalaire. Du

coup, Ramosn’écarte pas l’idée d’un départ.En fait, il «a bien évoqué avec

son entourage un possible avenirloin de Madrid», comme le

rapporte Téléfoot. Au PSG ? Onle sait, peu de clubs peuvent se

permettre de répondre auxattentes de Sergio Ramos. Et

Paris est l’un d’entre eux. «Aucuncontact n’a pour l’instant été

initié» entre le club de la capitalefrançaise et le défenseur aux 668

matchs et 100 buts au RealMadrid.

La soirée du FCBarcelone a ététrès compliquée,dimanche soir. LesB a r c e l o n a i s

avaient l’occasion de rempor-ter le premier titre de l’èreRonald Koeman puisqu’ilsaffrontaient l’Athletic Bilbaoen Supercoupe d’Espagne.Mais il fallait se méfier de cesBasques parce qu’ils avaientéliminé le Real Madrid au tourprécédent. L’exploit des hom-mes de Marcelino contre lesMerengue a pourtant connuun écho face aux Blaugranas,ce dimanche. En effet, menésau score, les joueurs deBilbao sont revenus à égalitédans les toutes dernièresminutes de la rencontre parl’intermédiaire d’AsierVillalibre (90e) avant de pren-dre un avantage définitif entout début de prolongationgrâce à l’inévitable IñakiWilliams (93e). Mais AsierVillalibre a fait beaucoup demal aux Catalans jusqu’à latoute fin de la rencontre. C’estlui qui fait expulser LionelMessi, l’Argentin, qui a totale-ment dégoupillé. En toute finde match (119e) alors que laPulga et le Barça ne ména-geaient pas leurs efforts pourrevenir à égalité et espéraientarriver à la loterie des penal-ties, Messi passe, en drib-

blant, de la droite vers le cen-tre du terrain avant de décalersur la gauche Jordi Alba.Toutefois, après cette passe,La Pulga est retenue par AsierVillalibre et lui assène unesorte de coup de poing dansle visage. L’arbitre décide d’al-ler regarder les images et luidonne, finalement, un cartonrouge assez mérité. Uneconduite violente qui devraitdonc empêcher Lionel Messide participer aux prochainsmatchs du FC Barcelone qui,malgré le doublé d’AntoineGriezmann, avait bien besoinde sa star argentine. Pour cegenre d’action, Messi peutêtre exposé à une sanction de4 à 12 matchs, selon l’article98 du Code disciplinaire de laFédération espagnole. Mais,Sport dévoile que selon le rap-port, qui semble-t-il a été clé-ment de la part de l’arbitre, GilManzano, le numéro 10 duBarça ne pourrait écoper qued’un à trois matchs desuspension pour « usageexcessif de la force ». Pourautant, Lionel Messi a écopéde son premier carton rougeavec le FC Barcelone cedimanche, à 33 ans, après 753matchs. Mais si la sanctionétait trop clémente, une polé-mique naîtrait du côté du RealMadrid…

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MARDI 19 JANVIER 202116 Internationale

LL e secrétaire généraladjoint des Nationsunies aux opérations

de paix, Jean-Pierre Lacroix,a entamé, dimanche, unevisite de plusieurs jours auMali afin de faire le point surles récents développementspolitiques et sécuritairesdans le pays, a rapporté l’or-ganisation sur son site offi-ciel. La visite de M. Lacroixintervient dans un contextesécuritaire difficile au Malioù la Mission des Nationsunies dans ce pays d’Afriquede l’Ouest (Minusma) aconnu un début d’annéemeurtrier. Cinq Casquesbleus de la mission onusienneont été tués la semaine der-nière en moins de trois jourslors de deux attaques distinc-tes dans les régions deTombouctou (nord-ouest) etde Tessalit (nord-est). Septautres soldats de la paix ontété blessés dans ces attaquescondamnées par l’ONU. «(Jeviens) pour exprimer ma soli-darité avec mes collègues desNations unies, mes collèguesde la Minusma et tout parti-culièrement en ce moment»,a déclaré M. Lacroix à sonarrivée à Bamako, 48 heuresaprès la dernière attaquecontre la mission onusienne.

Par sa visite au Mali, lesecrétaire général adjointsouhaite ainsi rendre hom-mage au travail du personnelde l’ONU, souvent mené dansdes circonstances difficiles etaggravées par la pandémie deCovid-19. Il s’agit de la pre-mière visite du chef des opé-rations de paix de l’ONU auMali depuis les derniers déve-loppements ayant conduit audépart de l’ex-présidentIbrahim Boubakar Keita le18 août dernier.

Dans la capitale Bamakoet dans plusieurs localités dupays, M. Lacroix rencontrera

les autorités de la transitionet des représentants de lasociété civile ainsi que lesacteurs et les partenairesinternationaux du processusde paix et de stabilisation, aprécisé la Minusma dans uncommuniqué publié diman-che. Ces rencontres ont pourobjet de faire le point sur lesrécents développements poli-tiques et sécuritaires, de dis-cuter des progrès accomplisdans la mise en œuvre dumandat de l’opération de paixonusienne dans ce pays duSahel, et «de la manière dontnous, Nations unies et parti-culièrement la Minusma,pouvons accompagner à lafois la transition et aider lesefforts en cours pour traiterles problèmes de sécurité etles autres problèmes quiaffectent ce pays», a déclaréM. Lacroix. La transition

mise en place au Mali après lechangement non constitu-tionnel d’août 2020 doitaboutir dans 14 mois à latenue d’élections. Lors d’unpoint de presse vendredi, lechef de la mission onusienne,Mahamat Saleh Annadif, adéclaré qu’«il est possible detenir les élections dans les 14 mois restants de la transi-tion, à condition que la classepolitique s’entende sur lesrègles du jeu».

La veille, le chef d’état-major de l’armée malienne aordonné l’ouverture d’uneenquête sur les circonstancesde la mort de trois prison-niers terroristes pendant leurtransfèrement vers un campmilitaire, selon un communi-qué des forces armées mal-iennes. «Dans la matinée dumercredi 13 janvier, à l’issued’une rude phase de combat

dans le cadre d’une opérationmilitaire antiterroriste, qua-tre éléments des Groupesarmés terroristes (GAT, dési-gnation habituelle des grou-pes terroristes par les autori-tés maliennes) ont été faitsprisonniers dans le secteur deKobou, village situé à 25 kilo-mètres au sud-ouest deBoulkessi», près de la fron-tière avec le Burkina Faso,indique l’état-major maliendans un communiqué. «Troisdes quatre prisonniers ontperdu la vie au cours de leurtransfèrement» de Boulkessi,vers Sévaré où l’armée dis-pose d’un important camp,selon le texte. Le chef d’état-major a «instruit l’ouvertured’une enquête afin de déter-miner les circonstances de cesdécès», selon la même source.

MALI

VViissiittee dduu cchheeff ddeess ooppéérraattiioonnss ddee ppaaiixx ddee ll’’OONNUULLAA TTRRAANNSSIITTIIOONN mise en place au Mali après le changement non constitutionneld’août 2020 doit aboutir dans 14 mois à la tenue d’élections.

YÉMEN115500 mmoorrttss eenn uunnee sseemmaaiinneeddee ccoommbbaattss àà HHooddeeïïddaaQuelque 150 rebelles Houthis etsoldats pro gouvernementaux ont ététués en une semaine de combats ausud de la ville stratégique de Hodeïdaau Yémen, selon un bilan recueillihier auprès de sources militaires etmédicales. Le conflit qui oppose depuis2014 les Houthis, soutenus par l’Iran,au gouvernement, appuyé par l’Arabiesaoudite, a plongé ce pays pauvre dela péninsule arabique dans la pirecrise humanitaire au monde selonl’ONU. Selon une source militaire progouvernementale, ces combats ont étéprovoqués par des attaques desrebelles, qui tiennent la ville portuairede Hodeïda (sud-ouest) et cherchent àétendre leur contrôle plus au sud, oùsont positionnées les forces loyalistes.Les affrontements sont les plusviolents depuis l’entrée en vigueurd’une trêve négociée par l’ONU, endécembre 2018. «Le bilan des pertesdes deux parties a atteint en unesemaine environ 150 morts et 260 blessés», a déclaré un responsabledes forces loyales au gouvernement. Ce bilan a été confirmé du côté rebellepar l’un des chefs locaux des insurgés.Les combats, dont on ignore s’ils ontfait des victimes civiles, ont baisséd’intensité hier, après desaffrontements violents samedi etdimanche. Les forces progouvernementales «ont contréplusieurs assauts des rebelles, tuant44 d’entre eux au prix de 27 mortsdans leurs propres rangs», ont précisédeux autres sources. Des médecins etdes secouristes ont avancé quant à euxun bilan de 70 morts et de dizaines deblessés des deux côtés, pour les seulesjournées de samedi et dimanche.Médecins sans frontières a fait étatsur Twitter d’un «regain desaffrontements sur les lignes de frontdans le sud de Hodeida». L’ONG aajouté qu’elle travaillait à la mise enplace d’un plan pour «répondre àl’afflux de blessés» dans les centres desanté. Début janvier, cinq femmes ontpéri dans le tir d’un obus sur une sallede mariages, proche de l’aéroport deHodeida, situé sur la ligne de front.

SYRIETTrrooiiss ssoollddaattss ttuuééss ddaannss uunneeaattttaaqquuee ccoonnttrree lleeuurr bbaarrrraaggeepprrèèss dduu GGoollaannTrois soldats syriens ont été tués,dimanche soir, par des assaillants nonidentifiés qui ont pris pour cible leurbarrage militaire dans le sud de laSyrie, près de la ligne de démarcationavec la partie du Golan occupée parIsraël, selon une ONG. L’Observatoiresyrien des droits de l’homme (OSDH)n’était pas en mesure d’identifier lesresponsables de l’attaque qui a eu lieudans la province de Qouneïtra. Le sudsyrien, reconquis en 2018 par l’arméesyrienne est régulièrement le théâtred’attentats visant les forcesgouvernementales, souvent menés pardes groupes rebelles. «Trois membresdes forces du régime ont été tués dansune attaque menée par des assaillantsnon identifiés», a indiqué l’OSDH,précisant que les assaillants avait faitexploser une bombe puis utilisé leursmitraillettes contre un «barragemilitaire dans la région deRouaïhaniya, près de la zone tampondémilitarisée» sur le Golan. Citant dessources médicales, le quotidien Al-Watan a fait état de son côté de deuxsoldats tués et deux blessés dans«l’attaque d’un groupe terroristecontre un barrage de l’armée» àQouneïtra.

SON CONTENU N’A PAS ÉTÉ RENDU PUBLIQUE

LL’’IIssllaamm ddee FFrraannccee ssee ddoottee dd’’uunnee ««cchhaarrttee ddee pprriinncciippeess»»CCEETTTTEE « réaffirmation des principes républicains » avait été réclamée par le président

Emmanuel Macron dans le cadre de son offensive contre « le séparatisme et l’islam radical »,formalisée dans un projet de loi dont l’examen a commencé, hier, au Parlement.

LL e Conseil français du culte musul-man (CFCM) a formellementapprouvé ce dimanche une

«charte des principes» de l’islam deFrance qui doit donner le coup d’envoid’une vaste restructuration de ladeuxième religion du pays. Après plu-sieurs semaines de crise interne, les diri-geants du CFCM avaient annoncésamedi un accord à l’arraché sur ce textequi affirme la «compatibilité» de la foimusulmane avec «la laïcité», «l’égalitéhomme-femme» et rejette «l’instrumen-talisation de l’Islam à des fins poli-tiques».

Cette « réaffirmation des principesrépublicains » avait été réclamée par leprésident Emmanuel Macron dans lecadre de son offensive contre « le sépa-ratisme et l’islam radical », formaliséedans un projet de loi dont l’examen acommencé hier, au Parlement. Macronavait accentué sa pression sur les repré-

sentants musulmans après les attentatsterroristes contre l’enseignant SamuelPaty mi-octobre, et dans la basilique deNice, 15 jours plus tard.

Le président français recevait, hier,les dirigeants du CFCM. Selon un com-muniqué du CFCM, la charte, dont lecontenu n’a pas été rendu public, posenotamment que «le principe d’égalitédevant la loi oblige tout citoyen dont lemusulman de France à inscrire son vécudans le cadre des lois de la République,garantes de l’unité et la cohésion denotre pays». Elle fait, également, réfé-rence aux actes hostiles visant lesmusulmans en France, imputés à « uneminorité extrémiste » qui ne saurait« être confondue ni avec l’Etat ni avec lepeuple français ».

Son adoption ouvre, désormais, lavoie à la création d’un Conseil nationaldes imams (CNI), qui sera chargé de«labelliser» les imams exerçant en

France. A ce propos, la charte s’élèvecontre «l’ingérence» des Etats étrangersdans l’exercice du culte musulman, éga-lement dans le collimateur des autoritéset du projet de loi contre le séparatisme.Une de ses dispositions prévoit ainsid’encadrer plus strictement les donsétrangers de plus de 10.000 euros.

Macron avait déclaré, en outre, qu’ilallait mettre fin, d’ici à quatre ans, à laprésence en France des 300 imamsétrangers «détachés» par la Turquie, lel’Algérie et le Maroc. Une annonce quiavait, aussitôt, déclenché une ripostevéhémente du président turc RecepTayyip Erdogan et aggravé le différendentre les deux pays, la France ayantapporté un soutien appuyé à la Grèce età Malte sur la question des gisementsd’hydrocarbures en Méditerranée orien-tale que la Turquie entend explorer et,au bout du compte, exploiter

La Minusma a bien du mal à faire face à la menace terroriste

Page 15: LA NOUVELLE LOI ÉLECTORALE LEUR ACCORDE LA REVANCHE … · notamment la Constitution et les lois sur la famille, la natio-nalité, l’enfance, outre le Code pénal, le Code de procédures

MARDI 19 JANVIER 202117Internationale

LL a récente décision deDonald Trump dereconnaître la préten-

due souveraineté marocainesur le Sahara occidental etd’autres changements de der-nière minute ayant trait à lapolitique extérieur des Etats-Unis sont en cours d’examen,et la nouvelle administrationde Joe Biden rendra un ver-dict basé exclusivement surun critère, celui de l’intérêtnational du pays, rapporte leWashington Post, citant unhaut responsable de l’équipede transition de Biden. «Nousavons pris note de cesmanœuvres de dernièreminute. Chacune est en coursde révision, et la nouvelleadministration rendra unverdict basé exclusivementsur un critère: l’intérêt natio-nal», a déclaré ce hautresponsable au quotidienaméricain. Le WashingtonPost rappelle que le secrétaired’Etat Mike Pompeo a faitrécemment des annoncesquasi quotidiennes d’actionsmajeures de politique étran-gère, dont beaucoup, d’aprèsla source, semblent êtreconçues pour «cimenter lespriorités de Trump et créerdes obstacles à de nouvellesdirections tracées par la nou-velle équipe Biden».

Parmi les barrières misesen place figurent la réinscrip-tion de Cuba sur la liste despays parrainant le terro-risme, la désignation du mou-vement yéménite Anssarulahdits (Houthis) comme terro-riste, la suppression des res-trictions de longue date surles contacts entre les hautsresponsables américains etleurs homologues taïwanais,l’approbation accélérée desventes d’armes controverséeset une série de nouvellessanctions contre l’Iran et lareconnaissance de la préten-

due souveraineté marocainesur le Sahara occidental. A cetitre précisément, l’articlerévèle que le conseiller etgendre de Trump, JaredKushner, a fait pression pourdes décisions récentes sur desquestions telles que la recon-naissance par Trump de laprétendue marocanité duSahara occidental en contre-partie de la normalisation desrelations entre le régimemarocain et l’entité sioniste.Kushner était aussi derrièreles ventes d’armes auxEmirats arabes unis et àl’Arabie saoudite dans lecadre de la récompense pourles pays arabes qui ontaccepté de normaliser leursrelations avec Israël. LeWashington Post souligne que«tous ces changements peu-vent être annulés, mais cha-cun complique les défis aux-quels Biden sera confrontépour donner sa propreempreinte à la politique».

Biden qui a appelé à la«visibilité totale» pendant latransition, a déclaré le 28 décembre que son équipe

de transition avait rencontrédes obstacles politiques de lapart de l’administrationTrump qui l’avait qualifiée d’«irresponsable». Mais pour lequotidien américain, «letemps presse pour démêler etanalyser l’enchevêtrement denouvelles mesures que l’ad-ministration actuelle a miseen place». A cet effet, le prési-dent élu a promis de restau-rer rapidement l’accordnucléaire iranien, mais celapeut être «plus facile à direqu’à faire», juge la source.Biden et les Iraniens ontdéclaré qu’ils étaient prêts àéchanger «conformité contreconformité», chaque partieannulant les mesures qu’ellesont prises en dehors des para-mètres de l’accord nucléairedepuis le retrait des Etats-Unis en 2018. S’agissant de laChine, comme beaucoup d’au-tres actions de l’administra-tion de dernière minute,«Biden pourrait simplementinverser les nouvelles poli-tiques de Taiwan s’il le sou-haite».

Biden a également déclaré

qu’il avait l’intention de reve-nir à la normalisation diplo-matique avec Cuba établiesous l’administration Obama,une tâche rendue plus diffi-cile la semaine dernière par laredésignation par Pompeo deCuba comme Etat sponsor duterrorisme.

«L’inverser sera importantpour les plans de Biden, maiscela prendra du temps»,relève le quotidien. Aussi, leprésident américain élu, adéclaré qu’il avait l’intentionde réduire les ventes d’armesaux Saoudiens et de fairepression pour plus de diplo-matie et d’aide humanitairepour le Yémen, rappelle-t-onencore. Mais l’inversion de ladésignation Houthi n’est pasune tâche facile, explique leWashington Post car «envertu de la loi, il faut un actedu Congrès, ou un examen del’administration, après quoile secrétaire d’Etat constateque des changements de cir-constances pour des raisonsde sécurité nationale améri-caine justifient un renverse-ment».

GHAZA

LLeess ffoorrcceess ssiioonniisstteessmmèènneenntt ddeess ffrraappppeessaaéérriieennnneess

LLeess aavviioonnss ddee ccoommbbaatt iissrraaéélliieennss oonnttbboommbbaarrddéé,, hhiieerr mmaattiinn,, ddeess ssiitteess eett ddeess tteerr--rreess aaggrriiccoolleess àà ll’’eesstt ddeess vviilllleess ddee RRaaffaahh eett ddeeKKhhaann YYoouunneess aauu ssuudd ddee llaa bbaannddee ddee GGhhaazzaa,,oonntt rraappppoorrttéé ddeess mmééddiiaass ppaalleessttiinniieennss.. SSeelloonnll’’aaggeennccee ddee pprreessssee ppaalleessttiinniieennnnee ((WWaaffaa)),, uunnaavviioonn ddee ccoommbbaatt iissrraaéélliieenn aa bboommbbaarrddéé aavveeccddeeuuxx rrooqquueetttteess uunn ssiittee àà ll’’eesstt ddee llaa vviillllee ddeeRRaaffaahh,, llee ddééttrruuiissaanntt eenn pplluuss ddee bboommbbaarrddeerruunnee tteerrrree aaggrriiccoollee àà ll’’eesstt ddee llaa vviillllee,, pprroovvoo--qquuaanntt uunn ccrraattèèrree pprrooffoonndd eett ddeess ddééggââttssmmaattéérriieellss ddaannss ll’’eennddrrooiitt.. UUnn aauuttrree aavviioonn ddeeccoommbbaatt iissrraaéélliieenn aa bboommbbaarrddéé aavveecc ddeeuuxxrrooqquueetttteess uunn ssiittee àà ll’’eesstt ddee llaa vviillllee ddee KKhhaannYYoouunneess,, llee ddééttrruuiissaanntt eett pprroovvooqquuaanntt ddeessddoommmmaaggeess aauuxx pprroopprriiééttééss ddeess cciittooyyeennss vvooii--ssiinnss,, aajjoouuttee llaa mmêêmmee ssoouurrccee.. LL’’AAggeenncceeppaalleessttiinniieennnnee aa aaffffiirrmméé,, ppaarr aaiilllleeuurrss,, qquueepplluussiieeuurrss vvééhhiiccuulleess mmiilliittaaiirreess iissrraaéélliieennss oonntteeffffeeccttuuéé uunnee iinnccuurrssiioonn ddaannss lleess tteerrrreess aaggrrii--ccoolleess àà ll’’eesstt ddee llaa vviillllee ddee KKhhaann YYoouunneess.. CCeessvvééhhiiccuulleess mmiilliittaaiirreess oonntt rraasséé ddeess tteerrrreess eettoonntt iinnssttaalllléé ddeess rreemmbbllaaiiss ddaannss llaa rrééggiioonncciibbllééee aauu mmiilliieeuu dduu ttiirr ddee ffeeuu eett ddeess bboommbbeessffuummiiggèènneess ddaannss ll’’eennddrrooiitt..

LLeess ffoorrcceess dd’’ooccccuuppaattiioonn aattttaaqquueenntt ddééllii--bbéérréémmeenntt eett qquuoottiiddiieennnneemmeenntt lleess aaggrriiccuull--tteeuurrss ddaannss lleess tteerrrreess ffrroonnttaalliièèrreess aauu nnoorrdd eettàà ll’’eesstt ddee ll’’eennccllaavvee.. DDeeppuuiiss 22000066,, IIssrraaëëll aaiimmppoosséé uunn bbllooccuuss ssuurr llaa bbaannddee ddee GGhhaazzaaddeennsséémmeenntt ppeeuuppllééee eett aa yy mmeennéé ttrrooiiss aaggrreess--ssiioonnss ddéévvaassttaattrriicceess ddeeppuuiiss lloorrss,, eenn pplluuss ddeessaattttaaqquueess aaéérriieennnneess eett tteerrrreessttrreess ooccccaassiioonn--nneelllleess.. DDeeuuxx mmiilllliioonnss ddee PPaalleessttiinniieennss vviivveennttddaannss llaa bbaannddee ddee GGhhaazzaa,, qquuii aa ééttéé ssoouummiisseeàà uunn bbllooccuuss iissrraaéélliieenn iinnjjuussttee eett ppaarraallyyssaannttppeennddaanntt 1122 aannss eett àà ddeess aassssaauuttss rrééppééttééss qquuiioonntt ggrraavveemmeenntt eennddoommmmaaggéé uunnee ggrraannddeeppaarrttiiee ddeess iinnffrraassttrruuccttuurreess ddee ll’’eennccllaavvee.. LLeess22 mmiilllliioonnss dd’’hhaabbiittaannttss ddee GGhhaazzaa rreesstteennttssoouuss ooccccuuppaattiioonn ««ccoonnttrrôôllééee àà ddiissttaannccee»» eettuunn ssiièèggee ssttrriicctt,, qquuii aa ddééttrruuiitt ll’’ééccoonnoommiieellooccaallee,, ééttrraanngglléé lleess mmooyyeennss ddee ssuubbssiissttaanncceeddeess PPaalleessttiinniieennss,, lleess aa pplloonnggééss ddaannss ddeessttaauuxx ddee cchhôômmaaggee eett ddee ppaauuvvrreettéé ssaannss pprrééccéé--ddeenntt eett ccoouuppééss dduu rreessttee ddeess tteerrrriittooiirreessppaalleessttiinniieennss ooccccuuppééss eett llee mmoonnddee eennttiieerr..GGhhaazzaa rreessttee uunn tteerrrriittooiirree ooccccuuppéé,, nn’’aayyaannttaauuccuunn ccoonnttrrôôllee ssuurr sseess ffrroonnttiièèrreess,, sseess eeaauuxxtteerrrriittoorriiaalleess oouu ssoonn eessppaaccee aaéérriieenn.. UUnnPPaalleessttiinniieenn ssuurr ttrrooiiss àà GGhhaazzaa eesstt uunn rrééffuuggiiééoorriiggiinnaaiirree ddee tteerrrreess ooccccuuppééeess ppaarr IIssrraaëëll..

Une décision en trompe-l'oeil qui a bénéficié à l'Etat sioniste

L’ADMINISTRATION BIDEN SE PENCHE SUR LE SAHARA OCCIDENTAL

LLaa ddéécciissiioonn ddee TTrruummpp eenn ccoouurrss dd’’eexxaammeenn LLEE CCOONNSSEEIILLLLEERR et gendre de Trump, Jared Kushner, a fait pression pour lareconnaissance par Trump de la prétendue marocanité du Sahara occidental et lesventes d’armes aux Emirats et à l’Arabie saoudite, en contrepartie de lanormalisation avec Israël, souligne le Washington Post.

CC ’’eesstt uunnee sseemmaaiinnee hhiissttoorriiqquuee qquuiiccoommmmeennccee,, ddeemmaaiinn,, aauuxx EEttaattss--UUnniiss.. DDaannss uunn ppaayyss àà ccrraann eett uunnee

ccaappiittaallee eenn ééttaatt ddee ssiièèggee,, aavveecc lleess bbllooccssddee bbééttoonn,, lleess bbaarrbbeellééss eett lleess ddiizzaaiinneess ddeemmiilllliieerrss ddee mmiilliittaaiirreess eennttoouurraanntt llee ssiièèggeedduu CCoonnggrrèèss aaiinnssii qquuee llaa MMaaiissoonn--BBllaanncchheeooùù JJooee BBiiddeenn eett KKaammaallaa HHaarrrriiss vvoonnttvviivvrree uunnee ééttrraannggee ccéérréémmoonniiee dd’’iinnvveessttii--ttuurree,, oonn aatttteenndd,, aavveecc uunnee fféébbrriilliittéé cceerr--ttaaiinnee,, llaa mmaanniièèrree ddoonntt cceess éévvèènneemmeennttssvvoonntt ssee ddéérroouulleerr.. BBiiddeenn eett ssoonn ééqquuiippeeoonntt ddééjjàà aannnnoonnccéé llaa ccoouulleeuurr.. PPoouurr ppaann--sseerr lleess bblleessssuurreess àà vviiff dd’’uunnee AAmméérriiqquueeqquuee ll’’aaddmmiinniissttrraattiioonn ssoorrttaannttee ddee DDoonnaallddTTrruummpp aa bbaalllloottttéé ddaannss ttoouuss lleess sseennss,, iillnn’’eesstt ppaass qquueessttiioonn dd’’aaggiirr aauu rraalleennttii eennaatttteennddaanntt ll’’iissssuuee ddee llaa pprrooccéédduurree eenn ddeess--ttiittuuttiioonn llaannccééee ccoonnttrree llee mmiilllliiaarrddaaiirreerrééppuubblliiccaaiinn.. DDee nnoommbbrreeuuxx ddééccrreettss ssoonnttpprrêêttss qquuii sseerroonntt ssiiggnnééss aauussssiittôôtt llaa ccéérréé--

mmoonniiee dd’’iinnvveessttiittuurree bboouuccllééee.. CCee ssoonntt llààddeess pprroommeesssseess qquuii oonntt ééttéé ffaaiitteess eett aassssuu--rrééeess,, dduurraanntt lleess ddeerrnniièèrreess sseemmaaiinneess,, eettllee nnoouuvveeaauu pprrééssiiddeenntt éélluu eenntteenndd lleessrreessppeecctteerr eenn ss’’aattttaaqquuaanntt,, aauussssiittôôtt,, aauuxxccrriisseess ééccoonnoommiiqquuee,, ssoocciiaallee eett ssaanniittaaiirreeddoonntt ssoouuffffrree llee ppaayyss..

BBiiddeenn aa iinnssccrriitt ssaa pprreessttaattiioonn ddee sseerr--mmeenntt ssoouuss llee ssllooggaann dd’’uunnee «« AAmméérriiqquueeuunniiee »» mmaaiiss llaa rrééaalliittéé eesstt ttoouutt aauuttrree..EEnnttoouurrééss ddeess ddéémmooccrraatteess BBaarraacckkOObbaammaa eett BBiillll CClliinnttoonn aaiinnssii qquuee dduurrééppuubblliiccaaiinn GGeeoorrggee WW.. BBuusshh,, aavveecc lleeuurrssééppoouusseess,, iill vveeuutt tteenntteerr ddee tteennddrree llaa mmaaiinnàà uunnee ppooppuullaattiioonn ddiivviissééee eett mmeeuurrttrriiee ppaarrllaa ppaannddéémmiiee ddee CCoovviidd--1199.. CCeellaa nn’’eemmppêê--cchheerraa ppaass lleess ppaarrttiissaannss ddee DDoonnaallddTTrruummpp ddee mmaanniiffeesstteerr ddeevvaanntt lleess bbââttii--mmeennttss ooffffiicciieellss ddee cchhaaqquuee EEttaatt,, nnoottaamm--mmeenntt ll’’OOhhiioo,, llee TTeexxaass,, ll’’OOrreeggoonn eett lleeMMiicchhiiggaann,, sseelloonn lleess ccoommppttee--rreenndduuss ddeess

mmééddiiaass aamméérriiccaaiinnss,, hhiieerr.. «« CCeess ddeerrnniièèrreesssseemmaaiinneess oonntt mmoonnttrréé àà qquueell ppooiinntt ll’’ââmmeeddee ll’’AAmméérriiqquuee eesstt eennddoommmmaaggééee eett ccoomm--bbiieenn iill eesstt iimmppoorrttaanntt ddee llaa rreessttaauurreerr:: cceettrraavvaaiill ccoommmmeennccee mmeerrccrreeddii »»,, aa,, aaiinnssii,,ddééccllaarréé llee cchheeff ddee ccaabbiinneett dduu pprrééssiiddeennttBBiiddeenn,, RRoonn KKllaaiinn,, ssuurr CCNNNN.. «« NNoouusshhéérriittoonnss dd’’uunn éénnoorrmmee ggââcchhiiss,, mmaaiiss nnoouussaavvoonnss uunn ppllaann ppoouurr llee rrééppaarreerr »»,, aa--tt--iillééggaalleemmeenntt aassssuurréé.. LL’’aanncciieenn pprrééssiiddeennttBBaarraacckk OObbaammaa eesstt mmooiinnss ooppttiimmiissttee.. IIllccoonnssiiddèèrree qquuee lleess ddééggââttss ccoommmmiiss ppaarrTTrruummpp eett ssoonn eennttoouurraaggee ssoonntt tteellss qquu’’iillffaauuddrraa pplluussiieeuurrss aannnnééeess ppoouurr lleess rrééppaa--rreerr,, ss’’aaggiissssaanntt ddee llaa ffrraaccttuurree qquuii mmiinneeddééssoorrmmaaiiss llaa ssoocciiééttéé aamméérriiccaaiinnee..

PPoouurr ll’’hheeuurree,, llaa ggrraannddee uurrggeennccee eessttdd’’oorrddrree ssaanniittaaiirree eett llee 4466èèmmee pprrééssiiddeennttddeess EEttaattss--UUnniiss vveeuutt ddoonnnneerr uunn nnoouuvveellééllaann àà llaa pplluuss ggrraannddee ccaammppaaggnnee ddee vvaacc--cciinnaattiioonn ddee ll’’hhiissttooiirree aamméérriiccaaiinnee..

DDeeppuuiiss llee 11eerr jjaannvviieerr,, pplluuss ddee 33000000AAmméérriiccaaiinnss ddééccèèddeenntt cchhaaqquuee jjoouurr dduuCCoovviidd--1199 eett llee nnoommbbrree ddee ccoonnttaammiinnééssddééppaassssee lleess 223366 000000 aauu qquuoottiiddiieenn.. UUnneevvéérriittaabbllee hhééccaattoommbbee qquuii ppoouussssee OObbaammaaàà rrééccllaammeerr 110000 mmiilllliioonnss ddee ddoosseess ddee vvaacc--cciinn iinnjjeeccttééeess ppeennddaanntt lleess ttrrooiiss pprreemmiieerrssmmooiiss dduu mmaannddaatt BBiiddeenn,, uunn cchhaalllleennggeevvaalliiddéé ppaarr llee ttrrèèss rreessppeeccttéé AAnntthhoonnyyFFaauuccii,, ddee nnoouuvveeaauu ccoonnsseeiilllleerr pprriinncciippaalldduu pprrééssiiddeenntt éélluu ppoouurr llaa lluuttttee ccoonnttrree llaappaannddéémmiiee aapprrèèss aavvooiirr ééttéé ééccaarrttéé eett rraaiillllééppaarr TTrruummpp.. CCeelluuii--ccii vvaa ddeevvooiirr ffaaiirree ffaacceeàà uunn pprrooccèèss eenn ddeessttiittuuttiioonn qquuii ss’’oouuvvrriirraa,,qquueellqquueess hheeuurreess àà ppeeiinnee,, aapprrèèss llaa ccéérréé--mmoonniiee dd’’iinnvveessttiittuurree ddee ssoonn ssuucccceesssseeuurrddéémmooccrraattee.. DDoonnaalldd TTrruummpp aa ccoommmmiiss «« lleeccrriimmee pprrééssiiddeennttiieell llee pplluuss ggrraavvee ddee ll’’hhiiss--ttooiirree aamméérriiccaaiinnee »»,, aa ddééjjàà jjuuggéé,, hhaauutt eettffoorrtt,, JJaammiiee RRaasskkiinn,, uunn ddeess éélluuss àà ll’’oorrii--ggiinnee ddee cceettttee pprrooccéédduurree.. CC.. BB..

LES ETATS-UNIS À LA VEILLE D’UNE INVESTITURE ET D’UNE DESTITUTION

BBiiddeenn ffaaccee àà uunnee vvéérriittaabbllee hhééccaattoommbbeeDDEEPPUUIISS le 1er janvier, plus de 3000 Américains décèdent chaque jour du Covid-19 et le nombre de

contaminés dépasse les 236 000 au quotidien. Une véritable hécatombe qui pousse Obama àréclamer 100 millions de doses de vaccin injectées pendant les trois premiers mois du mandat.

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MARDI 19 JANVIER 202122 Culture

LLa galerie d’art Baya au Palais de laculture Moufdi Zakaria abrite jus-qu’au 6 février prochain l’exposi-

tion intitulée « La Chine à travers lesyeux de Hachemi Ameur », une occasionpour l’artiste peintre de dévoiler son car-net de voyage en Chine via plusieurstableaux démontrant les spécificités de cegrand pays et traduisant les sentimentsde tout un peuple. En effet, l’expositionest composée d’une soixantaine d’œuvres,dessins et croquis travaillés à l’aquarelleet parfois à la gouache, réalisés en partiedans les années 1980, au moment oùHachemi Ameur était étudiant àl’Académie des arts appliqués de Pékin,

puis lors d’un second voyage, en 2012, àl’occasion de l’édition des « Ateliers despeintres arabes » organisée en Chine.L’artiste peintre a su traduire son expé-rience et ses sentiments sur ses tableaux,témoins des monuments touristiques,lieux de culte et belles constructions, sym-boles de l’architecture chinoise séculaire.

De même qu’il s’est employé à infor-mer les visiteurs des jardins et paysagesnaturels pittoresques de l’Empire duMilieu. Les œuvres illustrent ainsi desaspects de la culture du pays, plusieurscroquis reprennent également les compo-sitions et le rendu des célèbres estampeschinoises, pour ne citer que le « Templedu ciel de Pékin, la Grande Muraille deChine, le Fleuve du dragon noir, ou encorele Mausolée de l’empereur Qin Shi

Huang, fondateur du premier empire uni-fié de l’histoire chinoise.

PPaayyssaaggeess nnaattuurreellss A l’issue de l’inauguration de cette

exposition samedi, Ameur a affirmé quel’objectif de cette collection était de ren-forcer les liens d’amitié et de coopérationsino-algériens, notamment dans lesdomaines culturel et artistique.

Tentant également de sensibiliser lesjeunes quant au rôle de l’art dans la pro-motion des communautés et de la créati-vité, l’artiste peintre a tenu à mettre enavant, à travers son exposition, la valeurdu travail chez les peuples développés. Ila, à cette occasion, souhaité que les étu-diants des Beaux-Arts effectuent unevisite à l’exposition pour s’inspirer destableaux dans la production de leurs œuv-res. Au titre de la rentrée universitairedans les instituts d’art, l’artiste, aquarel-liste et plasticien a présenté son vernis-sage à caractère plutôt pédagogique, au

Musée public national des arts de l’enlu-minure, de la miniature et de la calligra-phie au palais Mustapha-Pacha ainsi qu’àl’Ecole des beaux-arts d’Alger.

CCooooppéérraattiioonn aallggéérroo--cchhiinnooiisseeDans le cadre de sa tournée, Ameur est

attendu d’abord à Maghnia (Tlemcen)avant de se rendre, muni de ses croquis,dans les autres villes algériennes. Né en1959 à Hadjout (Wilaya de Tipaza),Hachemi Ameur est diplômé de l’Ecolesupérieure des beaux-arts d’Alger (pro-motion 1981-1985), de l’Académie cen-trale des Arts appliqués de Pékin (1985-1988), et titulaire d’un « Master CritiqueEssais » (2010-2011) de l’université deStrasbourg.

Durant sa carrière de plus de 30 années, il a exposé dans les plus gran-des galeries en Algérie et dans des paysétrangers, notamment la France, lesEtats-Unis, l’Iran et le Venezuela.

LA CHINE VUE PAR HACHEMI AMEUR

UUnnee eexxppoossiittiioonn àà ll’’hhoonnnneeuurr aauu PPaallaaiiss ddee llaa ccuullttuurreeLL’’EEXXPPOOSSIITTIIOONN est composée d’une soixantaine d’œuvres, dessins et croquis travaillés à l’aquarelle et parfois à la gouache, réalisés en partie dans les années 1980…

BILAN 2020 DE LA CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE

Entre programme réel et virtuel

L’année 2020, est uneannée à oublier dans lesactivités culturelles.

Comme tous les établissements,la Cinémathèque algérienne asouffert de la fermeture des sal-les. Contrairement aux annéesprécédentes les salles de laCinémathèque du Centre algé-rien de la cinématographie, n’ontactivé que trois mois avant depasser en mode numérique etdigital dans une programmationplus virtuelle. La première activitédes salles du CAC a été entaméeen janvier par une programmationdes films célébrant Yennayerentre le 8 et le 12 janvier. Lamajorité des salles a programmédes films connus du cinéma ama-zigh.

Mois de mars : programmespécial cinéma de femmes

Cinémathèque d’Alger: à l’oc-casion de la Journée internatio-nale de la femme, laCinémathèque algérienne et plusparticulièrement la salle dumusée du cinéma à Alger, a pré-paré un programme très richedédié aux femmes au cinéma du1er au 8 mars. La cinémathèquea mis en avant l’affiche de l’évé-nement, l’image d’Assia Djebar.

Ciné-clubsMalgré la situation sanitaire,

les cinémathèques du CAC ontpu organiser quelques ciné-clubsqui ont renfloué les caisses duCAC durant le mois de février etmars.

À Alger, 1er février, projectiondu film « Ghandi » dans le cadred’un ciné-club Fondation YacefSaâdi. Le 8 février une soiréecourt métrage algérien«L’amertume» de Mourad Khan«Le dernier mot » de BentisYoucef. Le 3 mars projection dufilm documentaire mexicain« Guerrero », en présence duproducteur et de l’équipe mexi-caine.

Cycle de cinémasLa Cinémathèque algérienne

célèbre les 100 ans du grandréalisateur italien Federico Fellinidu 8 au 15 février 2020 à la ciné-mathèque d’Alger Du 25 au 30janvier 2020, la Cinémathèquealgérienne organise au niveau desa salle de référence, à Alger,une semaine dédiée au cinémad’Alfred Hitchcock

Atelier, conférence et expo-sition

Un atelier avec le réalisateuret producteur algérien MounesKhammar sur « les Perspectivesde la production cinématogra-phique en Algérie » a été orga-nisé 1e 15 février en partenariatentre l’Aarc et le CAC. Premierforum sur le cinéma algérien etmondial avec une rencontredébat avec le chercheur et écri-vain algérien Nourredine Louhal,et le photographe françaisStephan Zaubitzer auteur deCinés-Méditerranée au sujet del’état des salles obscures enAlgérie.

Premier édition du concoursde l’affiche de cinéma de laCinémathèque

Plongé dans son confinement,la Cinémathèque algérienne aorganisé le premier concoursd’affiches de cinéma de son his-toire. Le jury du concours présidépar Ahmed Bedjaoui a sélec-tionné les 15 meilleures affichessur une soixantaine, puis récom-pensé les trois meilleures.

Partenariat et coopérationDans le cadre des actions de

coopération, le CAC a signé avecl’Ecole supérieure de journalismeun accord de partenariat pouraider les étudiants en journalismeà renforcer leurs connaissancesdans le domaine du cinéma. Desateliers, des conférences et descinéclubs sont prévus dans cetteconvention qui a lié le CAC et l’É-cole nationale supérieure de jour-nalisme et des sciences de l’infor-mation (Ensjsi). Par ailleurs, dansle cadre des 100 ans de FedericoFellini, le CAC a établi un pro-gramme avec l’institut italien.

Programme virtuel sur lesite, les réseaux sociaux etYoutube

À partir de l’instauration duconfinement à cause du Covid-19, le CAC a commencé un pro-gramme ambitieux de diffusiondes programmes sur le Net : ceprogramme a été repris par lesresponsables de toutes les sallesde répertoire à travers leurspages facebook.

C’est la direction du CAC quirédigeait et diffusait les program-mes et les activités sur les pagesfacebook du CAC, de laCinémathèque algérienne et cellede la bibliothèque de laCinémathèque algérienne ainsique sur le compte Twitter. Cesdernières sont reprises automati-quement par les autres pages dessalles de répertoire : Béjaïa, TiziOuzou, Tlemcen, Batna, Oran,Blida, Sidi Belabbès, Souk Ahraset Annaba.

La période de confinement aégalement permis à l’équipe duCAC de développer sa chaîneYouTube de la Cinémathèquealgérienne qui a réalisé en

l’espace de 8 mois des chiffresimportants et nous avons mêmereçu les félicitations de YouTube.

Bilan général d’une pro-grammation réelle et virtuelle

En conclusion, le bilan decette année spéciale, laCinémathèque algérienne a orga-nisé 12 hommages, sept célébra-tions, neuf cycles, publié égale-ment 16 articles sur le site de laCinémathèque et posté 27 vidéoset 28 images d’archives de laCinémathèque algérienne enhommage au cinéma algérien etmondial. Quatre 4 ciné-clubs et 4avant-premières entre le 1er jan-vier et le 11 mars

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23CultureMARDI 19 JANVIER 2021

«Héliopolis » nereprésentera pasl’Algérie à l’Oscar

du meilleur long métrage inter-national pour l’année 2021.Aucun n’aurait pu deviner quece film, qui a mis plus de huitans pour exister, allait être enbutte à un obstacle encore plusfort que les entraves bureaucra-tiques en Algérie..Le Covid-19aura eu raison de la sortie dece film, premier long métragede Djaâfar Gacem qui raconted’une belle façon, une partie denotre grande histoire, celle desévénements de Sétif/Guelma etKHerrata sur fond d’une histoired’amour attachante. Un film quidénoue aussi, et de façondécomplexée, les idées contra-dictoires qui opposaient à l’é-poque les partisans de FerhatAbbas à ceux de Messali Hadj.Pourquoi le film ne pourra pasfigurer cette année sur la listeen lice pour la statuette en or ?Les réponses ici par l’auteur deHéliopolis, himeself…

L’Expression : Pourquoil’Algérie a décidé de retirervotre film « Heliopolis » de laliste des films étrangers pré-selectionnés dans la courseaux Oscars ?

Djaâfar Gacem : L’Algérien’a pas retiré le film« Heliopolis » de la course auxOscars, c’est une informationinfondée et ridicule. La raison du

retrait du film est le fait qu’il n’apas été projeté en salle pour aumoins une semaine dans sonpays d’origine, ceci est la condi-tion pour l’éligibilité du film à la

sélection finale. La direction desOscars a donc proposé au pro-ducteur (Cadc) de mettre le filmen ligne sur les plates-formesdédiées (Netflix, Amazon, ouplatesformes algériennes si pos-sible), chose que j’ai refusée carj’estime que mon film est uneœuvre qui doit être d’abordexploitée en salles, aussi pourpermettre aux spectateurs algé-riens de renouer avec les sallesde cinéma, c’est aussi ma visiondu cinéma ! Donc, j’ai proposé àtitre de producteur exécutif etréalisateur du long métrage fic-tion « Heliopolis » de négocierun report de ma présélection,chose que les responsables del’Académie aux USA ont accep-tée, pour des raisons exception-nelles de Covid. Ensuite, lecomité algérien présidé parMohamed Lakhdar Hamina aenvoyé un courrier officiel àl’Académie pour leur signifier larecandidature du film pour l’édi-tion 94, c’est-à-dire l’année pro-chaine. Pour moi, c’est plutôtune bonne nouvelle !

Mais est-ce dû aussi aumontant plus ou moins cherque l’Algérie doit dépenserpour que votre film soitvisionné sur la plate-formedes votants de l’Académie desOscars ?

L’Etat n’est pas obligé de

dépenser pour la sélection dufilm aux Oscars, en revanche, leproducteur ( Cadc en l’occur-rence) doit prendre en chargetoute la partie lobbying et com-munication sur le territoire amé-ricain afin de faire connaître lefilm et lui donner toutes leschances d’être dans la sélectionfinale, c’est une condition, pourne pas connaître les mésaventu-res qu’a vécues LotfiBouchouchi ou YasmineChouikh. Les budgets alloués àla partie communication sontautour de 50.mille à 500 mille $.

Le film a connu, en effet,

une avant- première presse et

puis plus rien….

La cause principale de lanon-projection du film en Algérieest la montée du Covid ! Le filmdevait être effectivement projetéen-avant-première le 5 novem-bre dernier, suivi de sa distribu-tion en Algérie, mais cela n’a paspu se faire hélas, ( les disposi-tions supplémentaires de renfor-cement des mesures de préven-tion et de protection dans lecadre de la gestion de la crisesanitaire liée à la propagation dela pandémie du coronavirus-Covid-19 venaient d’être instau-rées, Ndlr).

O.H.

Pour ceux qui ont dégusté longue-ment et inlassablement, avec tou-jours un égal et réel plaisir, les

romans et les autres livres de l’immenseMouloud Feraoun, la tentation sera trèsforte de découvrir encore des textes nonlus et inédits de l’auteur du mythique « Lefils du pauvre » et des romans cultes « Laterre et le sang » et « Les chemins quimontent ». Certes, il ne s’agit pas deromans de la sève de ces derniers, maisil n’en demeure pas moins que, dans cenouveau livre, c’est du Feraoun dont ils’agit également.

L’initiative de la maison d’édition ElKalima d’Alger d’éditer ce livre dans lecadre de la très originale collection «Petits inédits maghrébins », est tout sim-plement géniale et mérite tous les encou-ragements. Car, quand on est un écrivainde la dimension de Mouloud Feraoun,tout écrit laissé par ce dernier devrait êtremis au goût du jour et à la disposition deslecteurs, mais aussi et surtout des cher-cheurs en littérature. Le livre dont il s’agitest : « Les tueurs et autres inédits » deMouloud Feraoun.

Une collection et des nouveautés

Un ouvrage précieux qui vient enrichircette collection où l’on retrouve égale-ment des sommités littéraires comme « Jean Sénac, l’enfant fruitier », « AnnaGreki et Mohammed Khadda, souvenirsdans le vertige », « Mohamed Dib, le vœude la septième lune », « Dris Chraïbi, legreffe » et « Emmanuel Roblès, prin-temps d’Alger ». Cette collection seraencore enrichie par d’autres nouveautés

à publier au courant de cette année 2021,promet Naïma Beldjoudi, la responsablede la maison d’édition El Kalima. Il s’agirade « Kateb Yacine, textes pour une révo-lution », « « Albert Memmi, lettres à unjeune Tunisien», «F e l i xM o r n a n d ,journal dev o y a g edans la pro-vince deConstantine»etc. Toutesces publica-tions sont pré-cédées par depointues pré-s e n t a t i o n srédigées pardes universitai-res spécialistesen la matière. «Les tueurs etautres inédits »de MouloudFeraoun comp-rend une présen-tation rédigée parSafa OuledHaddar qui estmaitre de confé-rences à l’univer-sité de Blida. Cettedernière rappelleque MouloudFeraoun, dans sesœuvres, retrace une bonne partie del’histoire de l’Algérie. « Quand on parle deMouloud Feraoun, on invoque l’Algériecoloniale, la Kabylie, Alger, l’école, lesenfants… », écrit d’emblée Safa Ouled

Haddar. Dans cet ouvrage, on retrouvede nombreux textes inédits de MouloudFeraoun dont l’un des plus importants estsans doute la dernière page de son célè-

bre Journal, éditéà titre posthumepar les éditionsLe Seuil. Cettepage (trois pagesdans le présentouvrage) quireprésente la findu livre, n’a pasété retenue parles éditions Leseuil pour desr a i s o n si n c o n n u e s ,précise l’édi-teur.

Dans cet e x t e ,M o u l o u dF e r a o u ncommencepar décrire leclimat deterreur quirégnait àAlger enmars 1962,à la veillede sona s s a s s i -nat. « À

Alger, c’est la terreur », écritMouloud Feraoun avant d’aller plus loindans sa description minutieuse de l’am-biance qui prévalait dans la capitale algé-rienne la veille de la signature desaccords d’Evian qui allaient libérer lepays du joug colonial. Le lecteur peut

aussi découvrir le texte intitulé « Lestueurs », également écrit quelques joursavant son assassinat. Il s’agit égalementd’un texte prémonitoire qui démontre àquel point Mouloud Feraoun était lucidemalgré la pression et le contexte de l’é-poque. Grâce à ce livre, on découvreMouloud Feraoun le poète.

Mouloud Feraoun le poète« Voilà que se prennent les mains,

Mains de trêve mains de l’oubli, Voilà quese prennent les mains, De ceux qui, sou-dain sont amis », c’est ainsi que com-mence l’un des poèmes de MouloudFeraoun compris dans ce recueil. Il fautpréciser que les poèmes en questionétaient conservés dans le FondsEmmanuel Roblès de la médiathèqueLimoges.

« Tizi est mon village natal. Je suisbien aise d’en parler, parce que jamaispersonne n’en parle et que cette justiceque je veux rendre aujourd’hui… », ainsis’ouvre le texte intitulé « Le beau de Tizi»,écrit en 1956 par Mouloud Feraoun et fai-sant partie de ce recueil.

Ces textes réunis dans ce livre qui faitpartie d’une collection dirigée par GuyDugas, presque tous inachevés, démon-trent que Mouloud Feraoun avait encorebeaucoup de livres à écrire si la bêtisen’en avait pas décidé autrement en l’as-sassinant.

Extirper ces textes de MouloudFeraoun de l’oubli est le plus grandmérite de la maison d’édition El-Kalimadont les efforts pour récupérer l’ensemblede ces inédits est à saluer. Surtout quandon sait que le livre parait dans uncontexte de crise sanitaire mondiale qui anégativement impacté le marché du livreen Algérie. A.M.

DJAÂFAR GACEM, RÉALISATEUR, À L’EXPRESSION

«J’ai retiré mon film Heliopolis des Oscars….»

�� AOMAR MOHELLEBI

PROPOS RECUEILLIS PAR

�� O. HIND

LIVRE / « LES TUEURS ET AUTRES INEDITS »

Mouloud Feraoun, de Tizi Hibel à AlgerL’INITIATIVE de la maison d’édition El Kalima d’Alger d’éditer ce livre dans le cadre de la très originale collection « Petits inédits

maghrébins », est tout simplement géniale et mérite tous les encouragements...

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LL e général de corps d’ar-mée Saïd Chanegriha,chef d’état-major de

l’Armée nationale populaire, apoursuivi, hier, sa visite à la 3e Région militaire, où il aassisté à un exercice tactique, àmunitions réelles, intitulé «Al-Hazm 2021», qui s’inscrit dansle cadre de l’évaluation de lapremière phase du programmede préparation au combat autitre de l’année 2020-2021.L’exercice en question a pourbut, souligne un communiquédu MDN, « de tester la disponi-bilité au combat des unités dusecteur, outre l’entraînementdes commandants et des états-majors à la conduite des opéra-tions, le développement de leursconnaissances en matière deplanification, de préparation,d’organisation et d’exécution etles mettre dans les conditionsde guerre réelle », à l’issueduquel le général de corps d’ar-mée a tenu une rencontre avecles personnels des unités ayantexécuté l’exercice.

Il souligne, en la circons-tance : «Je suis entièrementconvaincu que les efforts quenous déployons lors de l’exécu-tion de ces exercices tactiques,ayant pour objectif de dévelop-

per l’expérience au combat, deconsolider les connaissances et les aptitudes et de conférer la synergie et la complémenta-rité à l’action collective, au seindu corps de bataille de l’Arméenationale populaire, sont des

efforts visibles sur le terrain etleurs résultats sont palpables »,tant au plan, ajoute le chef d’é-tat-major, « de l’aguerrissementopérationnel qu’au plan de ladisponibilité au combat de nosForces armées, toutes compo-

santes confondues et ce, grâce àl’application totale et efficacesur le terrain, des programmesde préparation au combat et delutte contre le terrorisme,comme en témoignent les résul-tats obtenus dans ce domaine».

Il a, notamment affirmé que« l’Algérie, grande et forte depar son histoire et sa géogra-phie, mérite que son armée seplace toujours à la hauteur desdéfis actuels et qu’elle soit éter-nellement libre et souveraine,tenace face aux ennemis d’hieret d’aujourd’hui ». Il ne man-quera certainement pas cetteoccasion pour assurer que «c’estun grand honneur pour l’Arméenationale populaire, digne héri-tière de l’Armée de Libérationnationale de s’élever au rangdes dépositaires du legs deschouhada et d’être à la hauteurdes exigences du devoir natio-nal, de la responsabilité dedéfense de la patrie, de la pré-servation de son unité, de laprotection de ses richesses et dela sauvegarde de sa souverai-neté, notamment dans lesconditions d’instabilité queconnaît notre région ». Le géné-ral de corps d’armée procéderapar la suite à l’inspection et aupassage en revue des unitésayant exécuté cet exercice.

II..GG..

SAÏD CHANEGRIHA À PARTIR DE LA 3e RÉGION MILITAIRE

««LL’’AAllggéérriiee rreesstteerraa ffoorrttee eett ssoouuvveerraaiinnee»»««LL’’AALLGGÉÉRRIIEE, grande et forte de par son histoire et sa géographie, mérite que son armée se place toujours à la hauteur des défis.»

DERNIÈREHEURE

LE COMMANDANT DES FORCESTERRESTRES À DJANET

Dans le cadre des visitesd’inspection, le général-majorAmar Athamnia, commandantdes Forces terrestres (CFT), aeffectué une visite de travail ausecteur opérationnel Sud-EstDjanet, à la 4e Région militaire,où il était accueilli à son arrivéepar le général-major Mohamed-Tayeb Brakni, adjoint du com-mandant de la 4°RM, indiqueun communiqué du ministèrede la Défense nationale. Durantcette visite, le CFT, a procédé àl’inspection de plusieurs unitésrelevant du secteur opération-nel, et a donné des orientationset des instructions, incitantainsi les personnels à redou-bler d’efforts et prendre lesmesures pratiques visant à lapromotion des capacités opé-rationnelles et de combat denos unités.

L’ADMIRAL KASATONOVACCOSTE À ALGER

Dans le cadre de la coopé-ration militaire algéro-russe, undétachement de navires deguerre de la marine russe,composé de la frégate AdmiralKasatonov, du remorqueur dehaute mer Nicolay Tchiker etdu navire de ravitaillementpétrolier Vyazma a accosté auport d’Alger, pour une escaletechnique de 3 jours. En margede cette escale, le commandantdu détachement naval russe arendu une visite de courtoisieau commandant de l’Amirautédu Front de mer central.

Saïd Chanegriha, chefd’état-major de l’ANP

BILAN COVID-19 CES DERNIÈRES 24 HEURES

259 NOUVEAUX CAS, 193 GUÉRISONS ET 4 DÉCÈS

� IIKKRRAAMM GGHHIIOOUUAA

AA li Yahia Abdennour, l’in-fatigable militant desdroits de l’homme, a un

siècle d’âge. Il est né le 18 jan-vier 1921 dans le villageLemkherda, ancien hameau deTaqa dans la commune d’AïtYahia, dans la wilaya de TiziOuzou où il y fait son primaireavant de poursuivre ses étudessecondaires à Médéa. Son pre-mier métier était enseignant àKhemis-Miliana. Il y exerceraquatre ans et y rencontrera SiM’hamed Bougara qui devintplus d’une dizaine d’annéesplus tard chef de la Wilaya IVhistorique. Cette rencontre acertainement marqué le jeuneAbdennour. Mais à l’époque, l’i-dée de l’indépendance du paysétait lointaine, la SecondeGuerre mondiale battait sonplein. En 1943, il est mobilisépar les Alliés et participe à lareprise de l’Algérie au régimede Vichy. Il est décoré l’annéesuivante.

Son action militante débuteen 1945. Il adhère au PPA-MTLD, pour le quitter quatre

ans plus tard à cause de la criseberbériste de 1949. Mais cela nel’empêche pas de nourrir dessentiments nationalistes qu’ilaura l’occasion d’exprimer en1955, en rejoignant le FLN.Arrêté par l’administrationcoloniale en 1956, il est assignéà résidence de 1957 à 1960.Militant de la cause nationale,il s’est fait connaître au sein dela direction du FLN et c’estainsi, qu’en 1961, après sa libé-ration, il se voit confier le secré-tariat général de l’Ugta. Unefonction qu’il quittera à l’indé-pendance, en se portant candi-dat à l’Assemblée nationaleconstituante sous l’étiquette duFLN pour la wilaya de Tizi-Ouzou. Il y siégera entre 1962et 1964, avec une parenthèse en1963, année où il rejoignit leFFS de Hocine Ait Ahmed,avant de retourner au «bercail»du FLN pour finir son mandatde député jusqu’en 1965. Ilentre au gouvernement deHouari Boumediene où il dirigeles ministères des Travauxpublics et de l’Agriculture, jus-qu’en 1968.

Après cet intermède ministé-riel, Ali Yahia Abdennourdécouvre sa véritable missiondans l’Algérie indépendantelorsqu’il entame des études endroit. Avocat, l’homme entre deplain-pied dans l’activisme poli-

tique, jusqu’à se faire remar-quer par le pouvoir de l’époque.Aussi il ne sera pas fait cas deson passé révolutionnaire etinstitutionnel, puisqu’il est jetéen prison en 1983 et libéré en1985. La même année, lesdéfenseurs des droits de l’hom-mes affichent de profondes divi-sions à l’occasion de la créationd’une Ligue de défense desdroits de l’homme. Il est dans labataille et la perd, parce queperçu comme proche du mouve-ment berbériste. En réaction,Ali Yahia crée une autre ligue eten prend la présidence d’hon-

neur. Il s’agit de la Ligue algé-rienne pour la défense desdroits de l’homme (Laddh),active à ce jour.

Son engagement politiquecontre l’interruption du proces-sus électoral de 1991, l’a amenéà prendre une part active enpolitique, dans la période desannées 90. Il s’est ainsi distin-gué en assurant la défense desdirigeants de l’ex-FIS dissouslors du procès de ces derniers eta participé à la conférence deSant’Egidio, à Rome, en 1994.Ali Yahia passait durant cettepériode de l’Histoire du pays

comme le principal contradic-teur du pouvoir. Il n’a d’ailleursjamais cessé de l’être. En 2011,en 2017, en 2018, l’homme aassocié son nom à une multi-tude d’initiatives politiquesinterpellant le pouvoir et jus-qu’à réclamer avec AhmedTaleb Ibrahimi et RachidBenyellès, la déclaration de l’é-tat d’incapacité du présidentBouteflika, victime d’un AVC.

Le 22 février 2019, les pre-mières manifestations duMouvement populaire le trou-vent dans son lit. Malade et trèsaffaibli, à 98 ans, Ali YahiaAbdennour, lui qui n’a ratéaucune manifestation, suivrales événements de chez lui. Celane l’empêchera pas d’y prendrepart en mai 2019, lorsque avecAhmed Taleb Ibrahimi etRachid Benyellès, il demanderale report de l’élection présiden-tielle algérienne du 4 juin 2019.

Le 10 décembre de la mêmeannée, il appelle, en compagniede 18 autres personnalités, à nepas empêcher ceux qui veulentvoter à la présidentielle du 12décembre de le faire. Une vieremplie et de l’expérience mili-tante à en revendre. Ali YahiaAbdennour est encore parminous, et nous l’espérons, pourlongtemps.

SS..BB..

ALI YAHIA ABDENNOUR A FÊTÉ, HIER, SES 100 ANS

LLEE TTÉÉMMOOIINN DDUU SSIIÈÈCCLLEEAAPPRRÈÈSS cet intermède ministériel, Ali Yahia Abdennour découvre sa véritable mission dans l’Algérie indépendante lorsqu’il

entame des études en droit.

Ali YahiaAbdennour

�� SSAAÏÏDD BBOOUUCCEETTTTAA