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Dans cette liste sont indiqués, chaque mois, les ouvrages récemment parus ou àparaître qui, à divers titres, nous paraissent dignes d'être signalés à l'attention deslecteurs et des bibliophiles. Un bulletin beaucoup plus complet est envoyé régulièrementet gratuitement sur la demande, de toute personne nous honorant de ses ordres.

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4. M. BEERBOHM. Zuleika Dobson. 24 fr.5. P. BENOIT. Le déjeuner de Sousceyrac.

Prix 15 fr.6. G. BERNANOS. La grande peur des

bien-pensants. 18 fr.7. L. BLUM. Les problèmes de la paix.Prix 1 5 fr.

8. P. BosT. Le cirque et le music-hall.111.. 25 fr.

9. P. BoURGET. La rechute. 15fr.10. Ch. CHAPLIN. Mes voyages.. 12 fr.I I. S. CHARLETY. Histoire du Saint-Simo-

nisme 45 fr.12. J. COPEAU. Souvenirs du Vieux Co-

lombier. L5 fr.13. M. Uekobra. Aux cent mille souriresPrix 12 fr!

14. E. DELAGE. La tragédie des Darda.nelles 1 5 fr.

15. DRIEU LA ROCHELLE. Le feu fo'let.Prix. 15 fr.

16. DUBOIS LA CHARTRE. Fortune de, airs.Prix I5 tr.

17. B. FAY. Benjamin Franklin.. 15fr.18. M. GANDHI. Sa vie 10 tr.

19. G. GREENE. L'homme et lui-même.Prix 1 5 fr.

20. E. GRIL. Les mystères de Milon la-Chapeile. 15 fr.

21. Grillparzer. Ottokar 20 tr-

22. Gumbel, JACOB et FALCK. Lés crimes

Les conditions d'abonnement à La Nouvelle Mtevue Française1 ngurent aux pages I.GO et ICIdu cahier d'annonces

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politiques en Allemagne, 1919-1929.Prix115 fr.

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24. F. Jammes. L'école buissonnière. 15fr.25. M. JOUHANDEAU. Le journal du coif

feur 1 5 tr.26 B. DE Jouvenel. Vie de Zola. 15 fr.27. T. KARSAViNA.Balletsrusses.Ill. I5fr.28. E. KRAKOWSKI. Trois destins tragiques.

Prix 20 fr.29. H. LAMB. La vie de Tamerlan. 15fr.50. H. LEMONNIER. La vie d'Oscar Wilde.

Prix 12 fr.

31. CH. Lucieto. Les pirates de la Jade.Prix 12 fr.

32. P. LYAUTEY. L'organisation de l'em-pire-colonial 25fr.

3?. Ch. MAURRAS. Sur la cendre de nosfoyers 25 fr.

34. C. MAYRAN. Aspects de la cathédraledeStrasbourg 20 fr.

35..A. DE MONZIE. Petit manuel de laRussie nouvelle 18 fr.

36. MUSETTE. Cagayous • 15 fr.31. E. PEISSON. L'étoile noire.. 7.5038. Gal PERSHING. Mes souvenirs de la

guerre, 2 vol. 36fr.39 G. PILLEMENT. Valencia. 15fr.40. E. RECHID. La vie de Khaireddine

Barberousse. 15 fr.41. R. RECOULY. Joffre 15 fr.42: G. DE REYNOLD. Conquête du Nord.Prix 12 fr.

43. J. RICHEPIN. L'affaire Dreyfus.' 15fr.44. L. CH. ROYER. Le sérail.15fr.4 S F. Roz. De Roosevelt à Hoovec. 1fr.

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BULLETIN DE RENSEIGNEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES («bit»)

46. N. SANTON. Musique du silence. 12 fr.47. J. SARMENT. Lord Arthur Morrow

Cowley 12 fr.48. H. Z. SMITH. Pas si calme.. 15fr.49. Ph. SOUPAULT. Chariot 12 fr.5o. J. et J. THARAUD. L'oiseau d'or. 15fr.

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55. M. CAULLERY. Le problème de l'évo-lution 40 fr.

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57. Ch. H.JULIEN. Histoire de l'Afriquedu Nord. 111. 120 fr.

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61. D«»e D'ABRANTÈS. Mémoires. Tome 1. 63. GOETHE. Œuvres. T. II. 6o fr.Prix 3o fr. 64. MÉRIMÉE. Contes russes. 30fr.62. W. GEORGE. Juan Gris 7.50 65. STENDHAL. Pensées. 2 vol. 60 fr.

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l'Amérique 76 fr.70. J. DE LACRETELLE. Luce ou l'enfance

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51. Dr P. VACHET. L'énigme de la femme.Prix. 15 fr.

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rencin 50 fr.71. A. Rimbaud. Œuvres complètes.Prix 180 fr.

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par RAOUL H. MAILLARD et CHRITIAN R. SAUERWEIN

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LETTRESDE LA VIE LITTÉRAIRE

D'ARTHUR RIMBAUD(1870-1875)

Réunies et annotées. par

JEAN-MARIE CARRÉ

UN VOLUME IN-16 DOUBLE- COURONNE 1 5 fr.1

Cepetit livre est le complément naturel de la Vie aventureuse de Rimbaud queJean-Marie Carré publia en 1926 et qui, après le silence de la guerre, ramenal'attention sur le « poète maudit ». Première biographie d'ensemble écrite pour legrand public, elle avait été allégée de bien des références et des textes. Aujourd'huil'auteur ne fait que découvrir l'armature documentaire qu'il avait naguère plus oumoins voilée et il en profite pour lui adjoindre les pièces nouvelles qu'ont révéléesles recherches des dernières années.

L'édition des Lettres de la Vie littéraire d'Arthur Rimbaud à la fois critique etcomplète, accompagnée des notes et commentaires indispensables n'a pu êtreréalisée que grâce à l'aide de Georges Izambard, le vieux maître du poète, etcelui-ci, enlevé par la mort pendant qu'elle était sous presse, n'a pas eu lasatisfaction d'en recevoir le légitime hommage. C'est dire dans quel esprit strictementhistorique elle a été conçue. Lettres à Verlaine, à Théodore de Banville, à GeorgesIzambard, à Paul Demény, à Ernest Delahaye, elles sont là, alignées dans leurnudité terrible et souvent provocante. Jean-Marie Carré s'est contenté de laisserparler les textes. Ils ne sont pas tous édifiants, et certains apparaîtront monstrueux,mais ils permettent de reconstituer d'emblée, d'un seul coup, l'évolution littéraireet psychologique de Rimbaud collégien, voyant, malade, maudit. Ils ont la portéed'un manifeste et la valeur d'une confession. Après la biographie, voici l'autobio-graphie haletante et cruelle, après l'interprétation, le document brut. et brutal.

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE POUR LES AMIS DE L'ÉDITION ORI-GINALE UNE ÉDITION SUR PAPIER VÉLIN PUR FILA 600 EXEMPLAIRES'A 30 FR. ET 100 EXEMPLAIRES IN-40 TELLIÈRE SUR PAPIER VERGÉ DEPUR FIL LAFUMA POUR LESBIBLIOPHILES DE LA NOUVELLE REVUE

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Bio-bibliographies

Jean-Marie Carré est professeur à VLniversitè de Lyon depuis iç2O. Missions auxEtats-Unisen 192], en 1926 et en 1929. Il est l'auteur d'une dizaine de volumesd'histoire littéraire, dont Michelet et son temps, couronné par l'Académie(Prix J.-J. Weiss) en 1926, et trois biographies de Rimbaud, de Goethe et deK.Ij. Stevenson, également couronnées par l'Académie en 1930. Actuellementdétaché à l'Université du Caire.

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DRIEU LA ROCHELLE

LE FEU FOLLETROMAN

UN VOLUME IN-l6DOUBLE-COURONNE. I 5 fr.

Un feu follet, c'est une flamme qui se forme de tout ce qui se décompose.Dans Alain toutes choses se décomposent, ou plutôt elles n'ont même pas pu secomposer.

Arrivé à trente ans, il s'aperçoit qu'il 'n'a jamais été habité par les passions.Et comme il était doué de sensibilité intellectuelle, son absence de passion s'estcreusée davantage de l'absence d'idées, de l'impuissance à recevoir ou à donne*run système du monde qui caractérisent toute notre époque et qui, illustrées d'une

basse ironie, éclatent en traits monstrueux dans les milieux intermédiaires entrela pensée et la sensation, entre la littérature et l'argent, où Alain a traîné sessavates.

Une certaine nostalgie de la grandeur rend cette constatation insupportable àAlain. En trois jours, il revoit tous les hommes et toutes les femmes dont il n'arien pu taire, qui n'ont rien pu faire de lui. Il comprend que la drogue qui ledévore n'est taite que de cette absence en lui de tout absence de l'amour, del'ambition, de la curiosité, absence de femmes et d'hommes..

Il se tue. Et ainsi il prouve qu'il restait en lui quelque force.

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE POUR LES AMIS DE L'ÉDITIONORIGINALE" UNE ÉDITION SUR PAPIER FELIN PUR FIL A 600 EXEM-PLAIRFS A 3o FR. ET ioo EXEMPLAIRES IN-f TELLImRE SUR P4PIE.RVERGÉ DE PUR FIL LAFUMA POUR LES"BIBLIOPHILES DE LA NOU-VELLE REVUE FRANÇAISE SOUSCRITS.

Du MÊME AUTEUR

ROMANS, NOUVELLES

ttlèehe 13.5© Une femme à sa fenêtre |5fr-l/houiuie couvert de femmes l*?fr. Plainte contre inconnu |'i fr.

POÉSIES

Interrogation 9 fr. | Fond de cantine 9 fr.

ETUDES

Etat-Civil. 1 » fr.| Le jeune Européen. 19 fr.

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Mesure de la France (épuise)| Genève ou Moscou 15fr.

L'Europe contre les Patries(en préparation dans la Collection d'Essais ")

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COLLECTION LES LIVRES DU JOUR

HELEN ZENNA SMITH

PAS SI CALME.Traduit de l'anglais par R. BRUA

UN VOLUME in-8° couronne 15 fr.

Helen Zenna Smith, jeune fille du « meilleur monde », s'ergage comme volontairedans l'armée anglaise, au dé< ut de la grande guerre, en qualité de conductriced'ambulance. A son emb.irquement pour la France, elle reçoit, sous enveloppecachetée, une note confidentIelle où,elle lit entre autres

• • ». Cbacun dons sa sphère,Dira la chose lelle qu'il ,1a voit,Pour le Dieu des choses telles qu'elles sont »

Après quelques semaines. elle a vu, et elle dit La nuit, chaque nuit, cram-ponnée au volant dans t'angoisse de la défiillance qu'elle n'est pas sure d'éviter,elle attend l'arrivée du train de blessés. Elle voit, et elle dit. Ecoutez

« Oh venez avec moi, Mère et M"Evans-Mawnington, que je vous montre quel-ques spécimens qui arrivent droit du champ de bataille.Voilà quelque chose d'ori-ginal à raconter à vos comités, pendant que les autres tricotent leurs kilomètres decache-nez kaki. quelque chose à lancer du haut de l'estrade, à vos meetings derecrutement. Venez avec moi. Mettez-vous là. Voici le convoi qui entre lentementen gare, lentement, si lentement. Dans une minute il dégorgera sa lamentable car-gaison. Les portes de mon ambulance sont ouvertes, toutes prêtes. Voyez. Le traina stoppé. Regardez bien, Mère et M10Evans-Mawnington. Ces civières surportentchacune quelque chose qui fut, jadis, un homme intact, les hé; os qui ont fait leurdevoir envers le Roi et la Patrie, ceux qui défilaient gaiement par les rues de Londres,en chantant Tipperary, tandis que vous les acclamiez et agitiez frénétiquement vosdrapeaux. Vous remarquerez que, ce soir, ils ne chantent pas. « Ne partez pa% Mèreet Mm- Evans-Mawnington, ne partez pas Il y en a et il y en a, des blessés couchésque vous n'av z pas encore vus. des hommes aux yeux mourants, désespérés, quine veulent pas mourir. des hommes aux yeux vivants, désespérés, qui ne veulentpas vivre. Attendez, attendez, j'en ai tant à vous montrer avant que vous ne retour-niez à vos comités eti vos meetings de recrutement, avant que vous n'allongiezvotre liste de tecrues, ces jeunes recrues que vous enrô'ez si fièrement avec vos dis-cours patriotiques, vos rosettes rouges, blanches, bleues, vos plumes blanches, vosinsultes, vos mensonges. n'importe qrtl.sage mensonge, pour avoir une victimede plus. Quoi ? Vous n'y tenez plus ? Vous vous en allez ? Je ne croyais pas quevous resteriez, mais il faut que je reste, moi, dites? Vous m'avez envoyée ici etvous m'y garderez. Vous m'avez donré par force une auréole. Je suis une des admi-rables jeunes femmes qui sont en train rie gagner la guerre ».

Elle voit et elle dit. Ecoutez cette voix de jeune femme qui a vu la guerre, qui

afait la guerre, cette voix ardente et désespérée que vous n'oublierez plus.nrr ACHETEZ CHEZ VOTRE I.mQAIRE

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THÉÂTRE' DE JULES ROMAINS

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Mort de Quelqu'un 12 fr.Le Vin blanc de la Villette. 15 fr.

Les Copains 15 fr.

Donogoo-Tonka ou Les Miracles de laScience.- Le Bourg régénéré. 15 fr.

Psyché. I. Lucienne. 15 fr.

Psyché. II. Le Dieu des Corps. 15 fr.PSYCHÉ. III. Quand le Navire 13.50

POÉSIES

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La Vie Unanime. 12 fr.

Chants des dix années. 12 fr.

Amour couleur de Paris (" Une Œuvre,un Portrait") (épuisé)

Petit Traité de Versification (en collabo-ration avec GEORGES Chesneviè-e).Les Documents Bleus 12 fr.

LITTÉRATURE

Puissances de Paris..(en réimpression)Morceaux choisis 15 fr.

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saisi par la débauche 15 fr.

II. Le Mariage de Le Trouhadec.La Scintillante 12 fr.

III. Cromedeyre-le-Vieil. Amédée etles Messieurs en rang 15 fr.

IV. Le Dictateur. Démétrios 12 fr.

V. Volpone (en collaboration avec STEFANZweig, d'après BEN Jonson). Le Dé-jeuner marocain. 15 fr.

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MARCEL ARLAND

ESSAIS CRITIQUESUN VOL. in-iDOUBLE-COURONNE 1 5 fr.

Ce livre sera suivi d'autres de même esprit, si du moins il rencontre certainssuffrages auxquels je tiens. C'est assez dire que je ne le donne point pour untableau complet de la littérature contemporaine il y manque quelques-uns desnoms que je mets le plus haut il y manque aussi quelques gros noms, dont onsouhaiterait de crever l'enflure.

Je ne le donne pas non plus pour un livre de « véritable critique ». Je n'auraiseu, sans doute, qu'a regarder autour de moi pour voir quelle érudition, qutlleméthode, et quelle impartiale compréhension doivent être à la base de la critique.Moins ambitieux, je n'ai eu souci que de parler de ce qui me touchait directement,qui m'appelait ou que j'appelais chacun de ces essais est une rencontre, uneconfrontation avec un homme, une œuvre ou une idée. Aussi me reprochera-t-onpeut-être d'avoir parfois songé davantage à moi qu'aux écrivains dont je parlais;c'est vrai. Aussi se pourrait-il encore que ce livre ne manquât pas d'unité.

On m'a parfois accusé d' « intransigeance a Je n'ai pas l'espoir de satisfairetout le monde et moi-même. Je dirai pourtant que je dois à la lecture de certainesœuvres quelques-unes de mes joies les plus grandes et les plus fécondes que jeles admire trop pour ne pas me sentir obligé d'attaquer celles qui s'y opposent,et d'attaquer d'abord leurs propres défaillances qu'enfin j'aurais apporté plus decomplaisance à parler d'autrui, si, loin de m'y sentir à chaque instant en jeu, j'enavais parlé par curiosité, par divertissement ou par métier.

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MARCEL JOUHANDEAU

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DU COIFFEURUn*VOL. IN-l6 DOUBLE-CODRONNB t5 fr.

L'on rencontrera, dans ce recueil d'histoires, le coiffeur innocent ou coupablequi ne sut pas s'il avait coupé, en le rasant, la gorge de son riva! Bélisée l'amou-reuse qui crut s'en aller sur le chemin du ciel Madame Pô. la bacchante de lamort Madeleine-Ia-Taciturne et Barberine la sensuelle, dont le secret donnait àl'amour un prix infini Pipi Poulet, et Malvina Sol, qui ne désira toute sa vieque d'être ensevelie dans un cercueil capitonné la douce et faible Gorgerette etbien d'autres curieux habitants de Chaminadour.

Mais que l'on n'attende pas de Marcel Jouhandeau des récits détachés etsereins, un placide réalisme, un monde « décrit comme un accident H. II regardeses héros avec un tel désir qu'il finit par s'incruster en eux son cceur hésite entreleurs cœurs on dirait qu'il les a vus écorchés, ou nus. Et, tels qu'il les a vus, ilnous les montre.

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE POUR LES AMIS DE L'EDITION ORi-GINALE"UNE ÉDITION SUR PAPIER VÉLIN FM FIL A 600 EXEMPLAIRESET joo EXEMPLAIRES IN-4P JELLIÊRE SUR PAPIER VERGÉ DE PUR FILLAFUMA POUR LES BIBLIOPHILES DE LA NOUVELLE REVUE FRAN-

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LA JEUNESSE DE THEOPHILE 12 fr.LESP1!\CE\GRAIN 1*2 fr.

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EXTRAITS DE PRESSE (II)

Une œuvre solide, dans laquelle une vie contée avec un grand souci d'exactitude

dans l'analyse psychologique et de vraisemblance dans l'enchaînement des faits.L'Homme Libre.

L'ouvrage d'un analyste et d'un philosophe. ALBERT THIBAUDET, Candide.

Un livre puissant qui comptera. 'La Semaine à Paris.Za Semaine a Paris.

Ceux que ne rebute point la discussion idéologique et qui goûtent l'analyseintellectuelle s'intéresseront à un essai qui forme corcme un « Discours de la

Méthode )) à rebours. Léon Bopp est à coup sur un écrivain comblé. Le roman,l'histoire, la critique se le disputent déjà. Heureux homme

PIERRE AuDIAT, la Revue de Fra;!M.

J'admire l'habileté avec laquelle l'auteur a mêlé la philosophie aux événementscela fait un tissu merveilleux, et n'allez pas penser, je vous prie, à quelquechose de très solide mais de très froid, non, la réussite est ici complète.

PIERRE ARNOUX, Le Progrès de la Somme.t

Le Crime d'A. Lenoir est de l'aveu de son auteur « le roman d'une méthode

originale ». Tous les lecteurs qui s'intéressent à la vie de l'esprit aimeront cette

minutieuse et loyale analyse d'un certain désordre contemporain.

RENÉ LALOU, Le Progrès de Lyon.

M. Bopp est entré très avant dans l'étude de son personnage. Il a su le rendrevivant et nous intéresser à lui avec intensité.

LÉON SAVARY, La Tribune de Genève.

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LÉON BOPP

EST-tL SAGE. EST-!L FOU ?ROMAN

UNVOL.IN-l6uOUBLE-COCRONNE. t5fr.

Le 31octobre 1929, M. L. Prévost, banquier à Genève, disparait un peu mys-térieusement. On croit à un suicide, puis à un crime et les soupçons, légersencore, se portent sur Mademoiselle Claire Prieur, la secrétaire du banquier.

Or celle-ci fut autrefois l'amie de Georges Ravel, professeur de psychologie àl'Université. Sur le point d'être inculpée, elle solicite le secours de cet ami. Ravel,qui est l'auteur d'une psychologie individuelle originale, se lance sur l'occasionqui lui est offerte d'apptofondir le cas énigmatique de la jeune femme et, tandisque la justice poursuit son enquête, il entreprend de minutieuses investigationssur Claire Prieur afin de déterminer si elle est coupable.

Blâmé ou encouragé par sa vieille mère, par ses amis et ses collègues, Ravelétudie tout d'abord l'ascendance et le passé de Claire. Ensuite il décide de la sou-mettre à diverses expériences. Un duel étrange s'engage entre elle et le savant.Celui-ci a recours à tous les procédés que la psychologie met à sa disposition pourravir son secret à la jeune femme qui hésite, se dérobe, se contredit, ruse et chercheà égarer les soupçons qui s'appesantissensur elle.

Cependant, le juge d'instruction croyant avoir réuni des présomptions suffi-santes contre Claire, elle est emprisonnée, traduite en Cour d'Assises, puisacquittée.

Mais son innocence ne paraît point démontrée pour autant aux yeux de Ravelqui continue son enquête. Non sans naïveté, il recourt à un autre moyen pouressayer d'obtenir les aveux qu'il souhaite. Il s'efforce de faire comprendre à lajeune femme la valeur de la science, de la vérité, qui relie les hommes entreeux et avec le monde Mais, en même temps, il cède à la tentation de plaire, ilse laisse influencer, il est sur le point d'aimer sans savoir et pour savoir. puisil se ressaisit.

Ce livre est donc, non point un roman à thèse, mais un roman d'aventuresintellectuelles. Il relève de ce nouveau romanesque, le romanesque de l'esprit, queM. Thibaudet a discerné dans Alexandre Lenoir. Les idées originales de Ravel,sa vision scientifique d'une femme et du monde s'insèrent dans la trame d'unevie qui, pour être substantielle, n'en est pas moins animée.

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE POUR LES AMIS DE UuDITÏONOSFGINALE" UNE ÉDITION SUR PAPIER VELIN DE PUR FIL A 600 EXEM-

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DU MÊME AUTEUR

LE CRIME D'ALEXANDRE LENOIR, roman iSfr.JEAN D ARIEN, roman i2fr.

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UJjT VIENT DE PARAITRE

ARNOLD BENNETT

"UN COMTE DE f

BONNES FEMMES

ROMAN

Traduit de Fangtais par MARCEL DE COPPET

DEUX VOLUMES IN-16DOUBLE-COURONNE 306'.

« J'avais vu entrer dans le restaurant, à l'heure du d!ner, une vieille femme

un peu obèse, disgracieuse, )aide et grotesque. Je pensais Cette femme, autre-fois,a été jeune, élancée, jolie psut-étre exempte en tous cas, de ces manièresridicules. Son cas est une tragédie. On pourrait, de la simple histoire de sa vie,faire un roman à fendre le cœur.

« C'est à ce moment que me vint l'idée du livre qui, finalement, devint monConte de bonnts femmes.

« Je décidai dans mon for intérieur que le livre où je me proposais deraconter L'acheminement d'une jeune HUe vers la vieillesse déformée, devait être

l'équivalent anglais du livre de Maupassant Une Vie. J'ai été accusé de bien desdéfauts mais jamais on ne m'a reproché le manque de confiance en moi-même.

Peu de semaines après, j'avais au surplus décidé que mon roman l'emporteraitsur Une Vie, car on y verrait l'histoire, non d'une seule femme, mais bien dedeux. Voici pourquoi mon Conte de bonnes femmes a deux héroïnes. x

[Extraits de la Préface d'ARNOLD BENNETTJ.

DU MÊME AUTEUR

-Liti k5l lL\j 1 Xtll/, roman, traduit de l'anglais parEMILE CHARDONNE. Un volume iXtr.

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Xnjy* VIENT DE PARAITRE

ARNOLD BENNETT

UN COMTE DEBOMBES FEMMES

ROMAN

Traduit de l'anglais par MARCEL DE COPPET

DEUX VOLUMES M-l66 double-couronne 30 fr.

jEXTRAtTTS DE t'KESSE

Bennett aimait peindre une identique réalité sous deux aspects différents parce biais, il aura souvent réussi à évpquer le conflit de deux générations, lechocentre ce que nous appellerons, pour la commodité des termes, l'Angleterrevictorieuse et l'Angleterre libérée. Et le chef-d'œuvre de Bennett, Je roman où ilmontra le mieux quelle puissance pouvaient atteindre ces tableaux en grisaille cefut The old Wives'tale, récit de la vie de deux sœurs. t

La traduction d'Un Conte de bonnes Femmes offre au public français le moyende juger Arnold Bennett, ou plutôt, bien que ces mots semblent tragiquementironiques au lendemain de la mort d'un écrivain célèbre, de le connaître.

RENÉ Lalod, Les Nouvelles.' Littéraires, 4-3-31.

L'oeuvre qui le plaça définitivement parmi les maîtres est justement 77)f oldWives'tale il y a, à n'en pas douter, dans cette œuvre où l'humour se mêle àune émotion qui atteint jusqu'à la grandeur, plus qu'une étude, plus qu'uneobservation de grand artiste il y a de l'affection et une sincérité qui fait justiceà tous les préjugés.

L. BORGBX, Comœdia, 31-3-31.

Arnold Bennett vient de mourir au moment où l'en nous offre la traduction

d'une de ses œuvres principales, la plus caractéristique de sa manière, Un Contede bonnes Femmes.

Par l'accumulation des détails, par le dénombrement des traits physiques etmoraux, par une observation attentive, réfléchie, exacte, soucieuse de fournir et.réussissant à donner l'impression de la vie, par le lent spectacle de l'évolutionquotidienne des événements et des êtres, l'auteur crée son ambiance, sespersonnages, le drame de leur existence.

Ses personnages sont extraordinairement vivants.Il.faut lire Un Conte de bonnes Femmes. L'ayant lu, je doute qu'on l'oublie.

PIERRE LCEWEL, L'Ordre, 15 -4-31.

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nry VIENT de paraître

LES CONTEMPORAINS VUS DE PRÈS

JOHN K. W1NKLER

WILLIAM RANDOLPH

HEARSTTraduit de l'anglais par M. LEBAS

UN VOLUME IN-16 DOUBLE-COURONNE tS fr.

2;oex.sur alfa 18 fr.

Une ou deux fois par siècle, un phénomène incommensurable s'offre à nous,comme objet d'étude et d'admiration.

C'est ainsi qu'un jour brumeux de mars, en l'année 1887, vit le début de cequi est la carrière probablement la plus sensationnelle et certainement la plus

étonnante dans l'histoire du journalisme américain.Qui aurait pu prévoir alors que ce pâle adolescent placide, souriant, balayerait

la surface et les profondeurs du journalisme, révolutionnerait complètement sesméthodes et ses manières, sinon sa morale, pour ej? venir à avoir aujourd'hui,sous sa direction, trente-neuf journaux et magazines en Amérique et à l'étranger,une demi-douzaine d'agences internationales de nouvelles, d'échos et de cinéma,et à exercer uns influence presque incommensurable sur le mouvement social,politique, économique, tant national qu'international ?

Qu'il soit un sincère ami du progrès, comme le croient ses disciples, ou qu'ilne soit qu'un éblouissmt faiseur, comme l'assurent ses adversaires, William R.Hearst, sans relâche pendant quarante années, est devenu une force mondiale.Hearst est peut-être l'homme le plus haï, le pius craint, le moins connu deshommes de premier plan en Amérique. Comme tel, il mérite l'examen attentifdes hommes réfléchis ses concitoyens ont le droit de connaître le vrai Hearst,non pas le légendaire. Il est également nécessaire de le faire connaître à laFrance qui a trouvé en lui l'un de ses plus redoutables adversaires.

DÉJÀ PARUS DANS LA MÊME COLLECTION

RASPOUTIIYE, par son secrétaire ARON SIMANOVITCH. Traduit du russepar S. de Léo et Mme de Naglowska• 1S fr.

MEMOIRES D'UNE RÈVOLUTIONNAtRE, par Vera Figner.Traduit du russe par Viclor Serge tofr.

DOSTOtEWS&I, par sa femme ANNA GpiGomEVNA DosTolEwsKAïA.Traduit du russe par André Beucler 18 fr.

SEVERINE, par Bernard Lecache ISfr.OSCVR WILDE ET QUELQUES AUTRES, par LORD ALFRED

DOUGLAS. Traduit de l'anglais par Arnold tMM Gënnep IS fr.GHAZt MUSTAPHA K.EMAL, par DAGOBERT voN MixuscH.

Traduit de l'allemand par A. Vaillant et Jean R. Kuchenburg i5fr.CLEMENCEAU, par Tean Ajalbert iSfr.LES BATISSEURS DE L'EUROPE MODEREE, par le ComteSforza igtr.

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/?/ VIENT DE PARAITRE

COLLECTION VIES DES HOMMES ILLUSTRES" N" 69

HAROLD LAMB

LA VIE DE

TAMERLANTraduit de l'anglais par PIERRE-JEAN ROBERT

UN VOLUME !N-l6 DOUBLE-COURONNE. I 5 fr.

350 ex. sur pur fil 33* fr.2ocex.sur alfa t8fr.

H y a cinq cent cinquante ans, un homme voulut devenir le maitre du monde. Danstout ce qu'il entreprit, il connut le succès. Nous l'appelons Tamerlan.

A l'origine, c'était un petit gentilhomme sans importance seigneur de maigrestroupeaux et de quelque terre dans cette contrée où naquirent tant de conquérantsl'Asie Centrale. H n'était ni fils de roi comme Alexandre, ni l'héritier d'un chef de

tribu comme Gengis Khan. Comme mise de jeu, Alexandre le Victorieux eut sonpeuple et Gengis Khan ses Mongols, mais Tamerlan se fit un peuple.

L'une après l'autre, il vainquit les armées de plus de la moitié du monde. Il ruinades cités et les rebâtit selon son goût. Sur ses routes, les caravanes de deux continentspassèrent. Il rassembla dans ses mains la richesse des empires et l'employa à sa fan-taisie. En un mois, il transforma le sommet des montagnes en résidence de plaisir.Plus peut-être qu'aucun homme durant une vie, il tenta « De se saisir du triste Ordredes Choses. pour le Remodeler suivant le désir de son cœur. ))

Tamerlan il était et ce n'est encore que comme Tamerlan qu'il nous est aujourd'huiconnu. Dans notre histoire du monde, son empire n'est que l'empire de Tamerlanbien que nos ancêtres en aient parlé pendant cinq siècles sous le nom de Tartarie. Ilsle connaissaient vaguement comme une figure dominatrice et impitoyable, se mou-vant au delà des portes de l'Europe, parmi les tentes dorées et les pyramides de crânesilluminées la nuit par des torchères où brûlait le naphte.

Mais pour les hommes de l'Asie, il est toujours le Maître.Après cinq siècles, il nous apparaît clairement qu'il fut le dernier des grands conqué-

rants. Napoléon et Bismarck sont solides au poste, nous connaissons les détails de leurvie. Mais l'un mourut vaincu et l'autre ne '"iompha que dans la direction politiqued'un seul empire. Tamerlan créa un empire et connut Je succès dans chacune descampagnes qu'il entreprit il mourut en s'avançant contre le seul pouvoir capable delui faire échec.

Pour comprendre ce qu'il tenta, il faut voir comment il vécut. Pour ce faire, il estnécessaire de récuser les histoires européennes et d'oublier la civilisation moderne et«es préjugés. Et il faut voir Tamerlan avec les yeux de ceux qui chevauchèrent à sescôtés.

Comme le fit Clavijo, nous devons percer le voile de terreur et aller plus loin queles pyramides de crânes humains, plus loin que Constanuoople, outremer, en Asie'1e long des grandes routes de la terre du Soleil, sur le chemin de Samarkande.L'époque l'année de Notre-Seigneur 1335 l'endroit une rivière.

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nry NOUVEAUTÉS",LES CONTEMPORAINS VUS DE PRÈS"

ANNA GR. DOSTOIEVSKAIA

DOSTOiEVSKtTraduit du russe par ANDRÉ BEUCLER

et précédé de

DOSTOÏEVSKI ET LE PARRICIDEPAR

DR SIGMUND FREUD

UN VOLUME IN-j6DOUBLE COURONNE 18fr.250 ex. sur alfa 8*1 &.

EXTRAITS DE PRESSE

En ces pages familières, des traits, des scènes, des conversations aident puis-

samment à notre représentation de l'auteur des Possédés. Figaro, 11 -11 -30.Rien de plus émouvant, de plus triste et de plus doux, rien enfin de plus vrai

n'a peut-être été écrit sur un homme et un artiste.Dans ces pages traduites avec piété par M. André Beucler, ni recherche d'effet,

ni souci littéraire. Elles retracent la vie de tous les jours, le difficile et constantdébat contre les soucis d'argent, la maladie, les deuils, les défauts des caractères.'Elles sont pleines de naturel et d'humilité. Elles ne reflètent paa seulement uneépoque,.une société, un pays. Elles montrent des âmes.

Octave Aubry, Candide, 23-1 1-30.

Les mémoires de la femme de Dostoïevski constituent un gros volume etrenferment d'inappréciables documents. C'est un ouvrage considérable, 'qu'ilfaut lire, et que M. André Beucler a traduit avec fidélité.

JACQ.UES CHABANNES, Carnet de la 5'MMttM, 30-11-30.

Il es: rare de trouver des Mémoires aussi précieux, car ce que nous livre lafemme du grand écrivain était complètement ignoré du public.

G. B., Fient de Paraître, déc. 30.

Un tel livre verse à l'histoire d'un grand écrivain un document unique il

ranime une physionomie passionnément attachante. Truc, Comœdia, 9-12-30.GONZAGUETRUC, CoM~M, ~-H-~O.

C'est là un document capital.EMMANUEL BUENZOD, Galette de Lausanne, 13-12-30.

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