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© Philippe Guérillot LA NUIT DE VALOGNES Eric-Emmanuel SCHMITT Comédie Une nuit, à Valognes, cinq femmes, qui furent victimes de Don Juan, vont instruire son procès et le condamner… Mais son véritable châtiment sera l'Amour, amour qui se présente à lui sous une forme qu'il ne peut accepter... 76, Avenue Coghen B-1180 Bruxelles [email protected] Tél +32 (0)2.340.93.30 Fax +32 (0)2.340.93.31 www.panachediffusion.com

LA NUIT DE VALOGNES

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LA NUIT DE VALOGNES

Eric-Emmanuel SCHMITT Comédie

Une nuit, à Valognes, cinq femmes, qui furent victimes de Don Juan, vont instruire son procès et le condamner…

Mais son véritable châtiment sera l'Amour, amour qui se présente à lui sous une forme qu'il ne peut accepter...

76, Avenue Coghen B-1180 Bruxelles [email protected] Tél +32 (0)2.340.93.30 Fax +32 (0)2.340.93.31 www.panachediffusion.com

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Le Spectacle

Une nuit, dans un manoir perdu de la lande normande, cinq femmes se réunissent pour instruire le procès de Don Juan. Ses anciennes victimes veulent l'obliger à épouser la dernière de ses conquêtes. Curieusement, Don Juan accepte. La vie lui aurait-elle déjà fait ce procès ?

Cette Nuit est-elle celle de la Justice... ou bien celle des dupes… ? Avec la promesse dès le petit matin d'une sévère et durable gueule de bois pour toutes et tous. Car durant cette Nuit rien ne se passe comme on l'attend et tout se détraque : Les juges-victimes, le sont plus d'elles mêmes que du prédateur. La pure jeune fille, séduite et abandonnée dévoile des talents de manipulatrice digne du plus cynique séducteur en jupon. Le gentil Sganarelle, chroniqueur scrupuleux des frasques de son maître, pourrait bien en être aussi le grand inventeur-enjoliveur . Enfin, la légende est bousculée…Le mythe n'est plus à sa place : Don Juan a été « troublé » par un objet amoureux, et, circonstance aggravante, cet objet n'a pas l'apparence qu'il faut. Pas mal d'illusions humaines seront définitivement mis a mal, à Valognes, au cours de cette Nuit … « L'amour partagé »… « La pureté des jeunes filles » … « L'incapacité d'aimer de tous les vils séducteurs »… Genre : Comédie Récit de Eric-Emmanuel Schmitt Mise en scène de Régis Santon Avec : Pierre Santini, Marie-France Santon, Cécile Sanz de Alba, Sacha Stativkine, Camille Cottin, Vanessa Krycève, Régis Santon, Stéphanie Lanier, Caroline Alaoui, Mélaine Costumes de Pascal Bordet Lumières de Laurent Béal

Durée : 1h45’ 10 comédiens sur scène

Une production CS Compagnie : avec le soutien de l'ADAMI. CS Compagnie est subventionnée par la DRAC Ile de France (Ministère de la Culture)

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Commentaire de l’auteur sur le spectacle

« En s’appuyant sur des acteurs virtuoses et engagés, Régis Santon a su aller au-

delà des apparences : jouer ce texte comme une comédie en montrant que ce n’en est pas une ; assumer le rouge et l’or en laissant percer le noir ; lier plaisir du jeu et plaisir de l’esprit ; mêler passé et modernité dans les costumes ; aller jusqu’à l’épure pour que le sens passe. Merci. En voyant son spectacle, je me suis dit que, si ces titres n’avaient pas déjà été choisis par Marivaux, j’aurais pu appeler la pièce La Surprise de l’amour, Le

Triomphe de l’amour, ou Le Dénouement imprévu. »

Bruxelles, le 20 septembre 2007

Eric-Emmanuel Schmitt

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Commentaire de l’auteur sur la pièce « Ma première pièce... Il y a toujours quelque chose de miraculeux dans une première fois. La première fois nous révèle à nous-même, sonne l'adieu aux désirs vague, ouvre l'avenir. Réussie, elle trace même un destin. Vers 28 ans, ayant vécu mon éducation sentimentale et philosophique, je commençais à découvrir – ou à subir- ce que j'avais à dire, quels étaient mes obsessions, quelle ligne fragile - la ligne du doute - allait devenir la mienne. La Nuit de Valognes propose ma vision de Don Juan. Don Juan est un être en perpétuel mouvement qui voudrait être arrêté. S'il se préoccupait de son plaisir, il pourrait éprouver de la jouissance ; il pourrait ralentir le temps et l'élargir aux dimensions de l'extase voluptueuse. Mais, raisonnant comme un soldat, conquérant et seulement conquérant, il n'éprouve rien d'orgasmique dans l'orgasme, juste la délivrance d'une tension, la fin d'une gêne. Son désir mort, il attend qu'en naisse un autre, qu'il réalisera aussi en le faisant mourir. La vie de Don Juan s'est concentrée sur le sexe sans qu'il ait rien compris au sexe. Il ne voit dans le sexe que la réalisation égocentrée de sa pulsion, sans soupçonner les portes qui s'ouvrent alors, le plaisir, la volupté partagée, la relation à l'autre, l'horizon des sentiments… Don Juan, certes toujours mobile, tourne en rond. A l'écoute de ses seules pulsions, il est condamné à de perpétuelles exténuations. Sa vie d'aventures est devenue bègue et ennuyeuse. Je me suis amusé à la contrarier fortement. Dans les versions des XVIIe et XVIIIe siècles, il est puni par le Commandeur, une statue qui figure le divin. Plutôt qu'un Dieu de colère et de vengeance sorti de l'Ancien Testament, je dessine un Fils aimant, trop aimant, une figure à la fois christique et perverse. Voici la vraie punition de Don Juan : éprouver de l'amour pour un homme, lui qui le cherchait -si mal- sous le jupon des femmes. Est-ce que cet amour surprenant révèle une homosexualité inavouée ? Certains psychologues ont avancé cette thèse que le donjuanisme, la multiplication des femmes toujours désirée et toujours insatisfaisante, pouvait cacher virilement une homosexualité, révélant un culte ambigu de l'homme. Je leur laisse la responsabilité de cette explication car ce n'est pas, ultimement, ce qui m'intéresse ici. Pour moi, il s'agit surtout de distinguer le sexe de l'amour. L'amour n'a pas de sexe ; il peut se découvrir ou s'épanouir dans la sexualité mais il peut aussi bien s'en passer. L'attachement à l'autre, la fascination renouvelée pour le mystère de l'autre, la dévotion qu'on peut lui porter, tout cela n'a pas grand chose à voir avec les frottements de peau, aussi agréables soient-ils. En cela dans La Nuit de Valognes, j'exposais les thèmes que je repris dans les Variations Enigmatiques. L’amour comme attachement mystérieux à un mystère. La Nuit de Valognes, grâce à Jean-Luc Tardieu, fut créée en 1991. J'étais émerveillé. Un enfant devant un sapin de Noël. Avec elle, je connus ma première « première ». Puis, 100 représentations plus tard, ma première « dernière ». Cela me serra tellement le

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cœur que, depuis, j'ai toujours refusé de revoir le spectacle. Pourtant la pièce est continuellement représentée par des compagnies professionnelles et par des troupes d'amateurs. Invité mille fois - et avec quelle gentillesse -, j'ai toujours décliné. Dix ans après, une représentation hommage m'a obligé à revoir La Nuit de Valognes. Surpris, j'en ai découvert les qualités, et aussi les légers défauts. Un instant, j'ai songé les corriger. Puis je me suis rappelé le jeune homme de 29 ans que j'étais alors et qui avait écrit ce texte : il n'aurait sûrement pas supporté qu'un auteur arrivé de 40 ans lui corrige sa pièce. Par respect pour ce jeune homme, je me suis abstenu. Cependant, à l’occasion d’un déménagement, je suis tombé sur le manuscrit original de la pièce. En le feuilletant, je me suis rendu compte qu’à la création on m’avait fait changer le troisième acte. Sous prétexte que c’était ma première pièce, tout le monde était entré dans mon moulin : mon agent, mon metteur en scène, mes acteurs, mes producteurs. Terrorisé, j’avais cédé. Or, en relisant l’original, je découvrais que, malgré tout, mon instinct valait quand même mieux que leurs craintes. J’ai donc rétabli, pour la recréation de La Nuit de Valognes au Théâtre Royal du Parc, en novembre 2005, le trajet initial, tout en profitant de mon expérience pour toiletter le texte. Si un acteur n’a jamais fini de s’améliorer en jouant, il en est de même pour l’auteur. On peut toujours faire mieux, indéfiniment. Mais il n’en demeure pas moins que c’est le premier geste qui compte… »

Bruxelles, le 16 novembre 2005 Eric-Emmanuel Schmitt

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Fiche Technique Durée : 1h45’

13 personnes sur la route

PLATEAU

Ouverture minimum nécessaire : 8 m Profondeur minimum nécessaire : 9 m Hauteur minimum nécessaire : 7 m Pente moins de 3% Sol tapis de danse peint Décor sur châssis (3 pans de murs - hauteur = 4m 20) 1 banquette de 1,80m x 0,40m 2 fauteuils 1 fauteuil roulant 1 praticable 1,50 x 1,00 x 2,50 Transport du décor assuré par 1 porteur 50m3 Prévoir : - 2 praticables 2m x 1m - 1 cyclorama gris sombre - 2 machines à fumée - jeu de frises + pendrillons noirs

LUMIERE

PAR CP 62 PAR CP 61 PC 2 kw prévoir : 3 pieds à crémaillère PC 1 kw DEC 1 kw DEC 2 kw HORIZIODES FACE chaude + froide FACE chaude + froide rattrapage (À compléter suivant le plan d’implantation établi pour la tournée.)

SON

1 lecteur MD 1 lecteur CD 1 diffusion en façade 1 diffusion lointain

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Régis Santon Metteur en scène Rôle de Sganarelle

Attiré très jeune par le théâtre, il jouera son premier rôle à neuf ans, fera sa première mise en scène à quatorze et créera sa propre compagnie à dix-neuf. En 1974, après plusieurs années de créations jouées dans les endroits les plus improbables, avec quatre « aussi fous que lui », il fera sortir de terre le théâtre Essaïon (titre d'un de ses premiers spectacles) qu'il dirigera pendant quatre ans, y montant Phèdre, Victor ou les Enfants au Pouvoir, Bilitis, l'Ecole des Femmes, entre autres, et qu'il quittera faute de moyens. D'un théâtre à l'autre, il montera plus de cinquante spectacles dont de très grands succès tels que Messieurs les Ronds de cuir d'après Courteline ou le Confort intellectuel d'après Marcel Aymé. Directeur, depuis quinze ans du théâtre Silvia Monfort à Paris, il mettra en scène plusieurs pièces dont, en particulier, les Affaires sont les Affaires (Molière du meilleur spectacle en 1995), Mort d’un commis voyageur avec Victor Lanoux et, le dernier, Do, Mi, Sol, Do ! de Paul Géraldy. En 1981, il mettra en scène son premier opéra dans le cadre du festival de Saint-Céré (Orphée aux enfers) puis deux petits opéras de Nicolas Dalayrac (Maison à vendre et l'Amant statue), Faust de Gounod, Tosca de Puccini et remontera Orphée aux enfers à l'Opéra de Dijon en 2005. Parallèlement durant toutes ces années, on le verra comme acteur à la télévision, au cinéma et au théâtre. Pierre Santini Rôle de Don Juan

Il fait ses classes au Théâtre National Populaire de Jean Vilar et chez Jacques Lecoq. Après de nombreux rôles au théâtre et à la télévision, il fonde sa première compagnie en 1975 et monte Rashômon d’après Akutagawa Ryunosuke. En 1983, il crée le Théatre des Boucles de la Marne, à Champigny. En 2003, il est nommé directeur du Théâtre Mouffetard. Il est président de l’ADAMI, Chevalier des Arts et des Lettres et Chevalier dans l’Ordre National du Mérite. Pierre est surtout connu du grand public pour ses rôles dans de nombreux feuilletons, séries et téléfilms français comme Un Printemps à Paris et Polar de Jacques Bral, Le Courage d’aimer et Les Parisiens de Claude Lelouche, American dreamer de Rick Rosenthal, Les innocents aux mains sales et Une partie de plaisir de Claude Chabrol...

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Marie-France Santon Rôle de la duchesse de Vaubricourt

Au théâtre, Marie-France Santon a interprété plus de 40 rôles : de Phèdre au Théâtre de l’Essaïon à Tchékhov a dit adieu à Tolstoï au Théâtre Silvia Monfort. En 2001, elle est aux côtés de Pierre Arditi dans Joyeuses Pâques de J. Poiret au Théâtre des Variétés (m.e.s. B. Murat). En 2003, elle joue dans Photos de famille de J.-P. Dopagne au Théâtre du Renard puis Agrippine dans Britannicus de J. Racine au Théâtre Silvia Monfort (m.e.s. R. Santon). Elle a également joué dans l’Homme, la bête et la vertu de L. Pirandello (m.e.s. J.-C. Idée), Surtout ne coupez pas (m.e.s. R. Hossein), Monsieur Klebs et Rozalie de R. de Obaldia (m.e.s. J. Rosny).

Elle a été nommée trois fois aux Molières pour la Valse des Toréadors de J. Anouilh, les Affaires sont les Affaires d’O. Mirbeau et en 2007, pour l'Eventail de Lady Windermere d’O. Wilde (au Théâtre 14 puis aux Bouffes Parisiens, m.e.s. St. Azzopardi). Au cinéma, elle a tourné notamment sous la direction de G. Vergez, C. Serreau, F. Dupeyron, C. Lelouch, C. Berri, P. Braoudé, F. Girod, G. Aghion, M. Deville, M. Blanc, E. Civanyan (Il ne faut jurer de rien), de M. Assaf (les Migrations de Vladimir), P. Boutron (Messieurs les enfants), F. Girod (Passage à l’acte), D. Bourdon et B. Campan (les Trois frères).

A la télévision, elle a été dirigée par G. Vergez, G. Marx, N. Companeez, T. Vincent, N. Trintignant, C. Huppert... Elle était dans Marie Besnard avec Muriel Robin et a tourné principalement dans Joséphine Ange gardien (réal. P. Monnier), Zodiaque (I et II, réal. C.-M. Rome), Père et Maire (réal. R. Musset), Alex Santana négociateur (réal. G. Béhat), Un amour aller retour (réal. J. Otmezguine), le Grand patron (réal. St. Kappes et réal. CM Rome), Marie Tempête (réal. D. Malleval), Louis Page (réal. H. de Laugardière), Entre terre et mer (réal. H. Basle), l’Enfant perdu (réal. C. Faure), le Pénitent (réal. H. de Laugardière), Hold-up en l’air (réal. E. Civanyan).... Elle a signé deux adaptations et plusieurs mises en scène.

Sacha Stativkine Rôle du chevalier de Chiffreville, dit « le jeune homme »

Formé à Paris au Conservatoire du VIIème arrondissement avec comme professeur Danielle Ajoret, il débute dans la Guerre civile de Montherlant. Puis il joue dans les Affaires sont les affaires d'O. Mirbeau (Théâtre Silvia Monfort, Théâtre de la Limousine et Théâtre du Palais-Royal), et dans le Ruban de G. Feydeau (m.e.s. Régis Santon, Théâtre Silvia Monfort). Il a interprété le rôle d'Horace dans l'Ecole des femmes de Molière, le rôle de Néron dans Britannicus de J. Racine, le rôle de Sally dans Love and Fish d'I. Horovitz et celui d’André dans Do, Mi, Sol, Do ! de P. Géraldy. Au cinéma, il a tourné avec J.-J. Zilberman dans l'Homme est une femme comme les autres et avec P. Braoudé dans Deuxième vie.

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Cécile Sanz de Alba Rôle de la comtesse de la Roche-Piquet

Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris dans les classes de Georges Werler, Stuart Seide et Daniel Mesguich, on la retrouve au théâtre dans Pièces en un acte (1 et 2) d'A. Tchekhov (m.e.s. J.-L. Thamin), Le garçon girafe de C. Pellet (m.e.s. J.-L. Thamin), X… d’après Inserts de J. Byrum (m.e.s. N. Arestrup), Amphitryon de Molière (m.e.s. S. Eine), Les Infortunes d'Arlequin (m.e.s. M. Buscatto), David Coperfield (m.e.s. P. Giros), Les Fous de la Reine (m.e.s. J. Rampal), Le Secret de l'Aiguille Creuse (m.e.s. G. Gleize)…

et également au cinéma dans Voyage au début du monde, Le Val Abraham de M. de Olivera, Plaisir d’amour de N. Kaplan, L’Etrangère et Divines Amours de J.-F. Ferrillon.

Elle travaille aussi pour la télévision notamment avec J. Cortal, A. Friedman, B. Dubois, L. Levy, P. Boutron, O. Langlois, C. Huppert, P. Boutron et plus récemment avec D. Berry.

Vanessa Krycève Rôle d’Angélique de Chiffreville, dite « la Petite »

Après avoir fait ses premiers pas sur scène à l'âge de 13 ans dans le rôle d'Anne Franck (m.e.s. par R. Lévy), Vanessa entre au CNR de Versailles à 15 ans. Durant ses 3 années de formation, elle interprète Casilda dans Ruy Blas (2003) et Célimène dans le Misanthrope (2004) et reçoit les Premiers prix et prix d'Honneur décernés par le Théâtre Montansier en 2003 et 2004. Elle rentre à 18 ans au Studio Théâtre d'Asnières dirigé par H. van der Meulen et J.-L. Martin-Barbaz et intègre en 2006 le CFA du Studio. Elle interprète Junie dans Britannicus mis en scène par J.-L. Martin-Barbaz en 2007 (pièce reprise cet été en festival et à la rentrée au Studio d'Asnières).

Camille Cottin Rôle de Hortense de Hauteclaire dite « la Religieuse »

Au théâtre, elle a joué dans Tchékhov a dit adieu à Tostoï (M. Gavran, m.e.s. M.-F. Lahore), Do, Mi, Sol, Do ! (P. Géraldy, m.e.s. R. Santon), 15 Août sur palier (J. Franco, m.e.s. S. Castro), Miracle en Alabama (W. Gibson, adapt. M. Duras, m.e.s. B. Budan), Love and Fish (I. Horovitz, m.e.s. R. Santon), Week-end en ascenseur (J.-C. Barc, m.e.s. S. Castro), L’Année du bac (J.-A. Lacour, m.e.s. P. Müller), le Noël du loup (J.-L. Jeener, m.e.s. Delphin), Barrio Chino (C. Albanel, m.e.s. A. Terezano). Au cinéma, elle a tourné dans Yamakasi (réal. A. Zeitoun) et dans des courts-métrages tels que Odile (réal. B. Delgehier), Too late ? Meditate intimate (réal. R. O’ Byrne), le Monde merveilleux de Candy (réal. Esra), Fraternité (réal. Femis). A la télévision, E. Dhaene l’a dirigée dans Femmes de Loi, C. de la Rochefoucauld dans P. J., L. Hopkins dans KD2A, O. Doran dans Do mi si la do ré, F. Berthe dans Hep... Taxi !

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Stéphanie Lanier Rôle de Mademoiselle de la Tringle

Disposant d’une solide formation en danse classique et moderne, Stéphanie Lanier intègre l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique (Jean-Laurent Cochet puis Jean Darnel). Au théâtre, elle a joué dans Désillusion parlementaire de N. Detrois (m.e.s. P. Brigaud), la Spectatrice de et m.e.s. J. Dragutin, Knock de J. Romain (m.e.s. M. Bénichou), la Visite de V. Haïm (m.e.s. R. Plagniol), la Maison Tellier de G. de Maupassant (m.e.s. J.-P. Hané), Dernier Homme, Dernière Femme de J. Plevnes (m.e.s. N. Kosenkova), Monsieur Amédée de A. Reyanaud-Fourton (m.e.s. J.-P. Dravel). J. Seiler l’a dirigée dans la Maison d’Os de R. Dubillard, L. Bourdil dans les Troyennes d’Euripide, M. Marquais dans D’Honorables canailles de G. Csiky.... En 1999, elle assiste E. Averlant à la mise en scène sur Pinocchio de Carlo Collodi. Au cinéma, elle a tourné dans 36 quai des Orfèvres (réal. O. Marchal), le Coût de la vie (réal. P. Le Guay), The invisible circus (réal. A. Brooks). A la télévision, elle a tourné sous la direction de T. Petit, M. Perrotta, F. Berthe, L. Katrian, M. Poirier, P. Heylbroeck, J.-T. Filippe, I. Noerie, P. Fournier-Bidoz. Caroline Alaoui Rôle de Madame Cassin

Caroline Alaoui a fait partie de la troupe du C.R.E.A. dont les créations sont mises en scène par C. Landy et M. Laroche (les Nuits enchantées de Mozart), la direction musicale assurée par D. Grosjman et les chorégraphies par A. Degroat (Espace J. Prévert-Aulnay sous Bois). Sa formation se poursuit auprès d'Y. Steinmetz et des Sociétaires de la Comédie Française A. Pralon, C. Mathieu, C. Blanc, S. Bergé et E. Frey, puis à l'Ecole du Théâtre National de Chaillot auprès de G. Cohen, D. Soulier, M. Lopez, P. Vial - Sociétaire de La Comédie Française. Elle joue, entre autres, au Théâtre de la Tempête dans Sous X, au Théâtre du Nord-Ouest dans Yugaô, au Théâtre Clavel dans les Aspirants, à la télévision dans les Ouchas et prête sa voix pour des courts-métrages d'animation et des publicités. Parallèlement, elle met en scène 4 pièces pour une troupe d'amateurs (Morceaux choisis et Sacré bastringue ! d'après K. Valentin, Songe d'une nuit d'été de Shakespeare et C'est ça l'Amour ?). Claire Baradat Rôle de Marion

En attente…

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Lieu de Création et calendrier des représentations

La Nuit de Valognes Eric-Emmanuel Schmitt

Création au Festival Off d’Avignon 2007

80 représentations en janvier 2008 Saison 2008- 2009 18 octobre 2008 Espace Albert Camus Maurepas (France)

du 21 au 25 octobre 2008 Comédie de Picardie Amiens (France)

27 novembre 2008 Grand Théâtre Verviers (Belgique)

28 novembre 2008 Le Forum Liège (Belgique)

29 novembre 2008 Centre Culturel de Spa (Belgique)

6 décembre 2008 Centre Culturel d’Auderghem Bruxelles (Belgique)

10 décembre 2008 Théâtre de la ville de Bern (Suisse)

11 décembre 2008 Théâtre de Vevey (Suisse) Saison 2007-2008 26 octobre 2007 Théâtre Municipal de Grenoble (France)

15 novembre 2007 au 13 janvier 2008 Théâtre Silvia Monfort de Paris (France)

17,18 et 19 janvier 2008 Théâtre National de Nice (France)

Juillet 2007 du 6 au 28 juillet 2007 - Festival Off Avignon – Théâtre Le Lucernaire Notre-Dame

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La Marseillaise 10/07/07 – Jean-Louis Châles Don Juan n’existe pas…

Avignon/ Festival Off Interview. Aux côtés de neuf autres comédiens, dirigée par son mari Régis Santon, Marie-France Santon incarne la Duchesse de Vaubricourt. Forte et fragile, comme elle.

� Au service des plus grands auteurs d’hier et d’aujourd’hui, la dame aux yeux aigue-marine, réveille de son charme acide les scènes de théâtre. Rencontre avec une comédienne inclassable. Comédienne, mère de famille, auteur-adaptateur, metteur en scène, vous êtes sur tous les fronts… J’ai toujours privilégié ma vie de famille au détriment de ma carrière, même si, je l’avoue, j’ai encouragé ma fille et mon fils à se diriger vers le théâtre. C’était le moyen idéal de conjuguer les deux. Nous les avons beaucoup emmenés avec nous dans nos tournées. Ils ont tous les deux suivi des cours d’art dramatique pour apprendre les techniques essentielles du métier de comédien. Il est indispensable d’acquérir les bases du métier d’acteur comme le feraient un danseur, un chanteur, un musicien ou un plasticien. Libre à eux de développer par la suite leurs qualités d’interprète. Comment choisissez-vous les pièces dans lesquelles vous jouez ? Il faut impérativement que la pièce me plaise, et non pas le rôle en lui-même. Le personnage qu’on veut me confier doit m’amuser, m’exciter, m’attirer. C’est le cas avec la Duchesse de La Nuit de Valognes. Elle est là où on ne l’attend pas. Son autorité apparente cache une grande humanité. Et en plus, elle a de l’humour ! Son âge lui permet de jeter un regard plus indulgent sur les trahisons de Don Juan. Que pensez-vous de ce mythe qu’est devenu Don Juan ? Ce sont les autres qui fabriquent le mythe de Don Juan. En lui-même il n’existe pas, il le devient malgré lui. Chaque femme veut trouver son Don Juan. Il ne faudrait pas taxer Eric-Emmanuel Schmitt de misogynie. Ses femmes dont fortes mais humaines. Il est évident qu’il éprouve de la tendresse pour elles puisqu’il exprime leurs fêlures. Dès qu’on sent une faille chez quelqu’un, c’est qu’on est attentif aux autres. On vous a vue beaucoup au théâtre la saison dernière, mais également à la télévision. Pensez-vous y exercer le même métier ? Oui et non (sourires). Au cinéma ou à la télévision il y a des contraintes techniques draconiennes. Au théâtre il faut exprimer ses émotions en projetant la voix pour atteindre les derniers rangs tout en respectant les premiers. Le cinéma et la télévision exigent une grande intériorité. On n’y est pas le maître du jeu, on sait que tout dépendra des choix du réalisateur. Au théâtre nous sommes plus impliqués. La caméra demande une forme de détachement sinon on risque d’être très malheureux. Dans les deux cas, il faut pouvoir exprimer ce que l’ont ressent. C’est une gymnastique différente. Pourquoi avoir décidé de jouer dans le Festival Off alors que « La Nuit de Valognes » est déjà programmé dans les grands centres dramatiques ? L’ensemble de la distribution a accepté le challenge avec un grand enthousiasme. Nous étions très excités à l’idée d’inaugurer un nouveau lieu. Il faut dire qu’après l’ouverture du Théâtre Essaïon et du Silvia Monfort nous sommes rompus à ce genre d’exercice ! La chapelle Notre-Dame est un endroit magnifique. J’aime l’ambiance du festival, si colorée et grouillante d’enthousiasmes. Et je trouve les Avignonnais très gentils : ils sont conciliants, gracieux. Voilà qui met du baume au cœur ! Marie-France Santon était sans doute une duchesse-saltimbanque dans une autre vie. Mais ça, c’est une autre histoire. J-L Châles

Presse à la Création

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Marie-France Santon. Pour le meilleur et le meilleur.

Trois fois nommée aux Molières, Marie-France Santon mène sa carrière à cent à l’heure : « Si je ne joue pas, je m’ennuie. Ce métier m’amuse. Je l’aime passionnément comme j’aime tous les gens de théâtre. » Elle s’échappe du tourbillon parisien et joue dans le Festival off où elle se sent bien. Une comédienne OVNI ? Mythe cassé. Le séducteur rencontre l’amour là où il ne l’attendait surtout pas. Lorsqu’il écrit cette comédie narquoise et irrévérencieuse, Eric-Emmanuel Schmitt se doutait-il qu’il deviendrait l’auteur dramatique vivant le plus joué dans le monde ? Régis Santon, a été séduit par son théâtre où l’on retrouve la vacherie élégante d’un Sacha Guitry et l’habilité ambiguë de Jacques Deval. Il imprime à ses textes une originalité très personnelle. Schmitt a un style. Son style. Qui sait bien séduire, faire sourire, captiver. Voilà sans doute du théâtre populaire au sens le plus noble du terme. La duchesse de Vaubricourt a réuni dans son manoir d’anciennes victimes de Don Juan ; elle a convoqué ce dernier sous un fallacieux prétexte, bien décidée à dresser son procès et à lui faire subir la pire des condamnations : épouser sa nièce et lui jurer fidélité… Chacune de ses dames se réjouit de participer à cette curée, tout en rajustant une mèche folle ou une dentelle capricieuse. Séduction, quand tu nous tiens… Mais les événements ne s’enchaîneront pas selon leur bonne volonté. Le Ciel (quel qu’il soit) s’est déjà chargé de punir l’incorrigible séducteur. Pascale Bordet sait, comme personne, habiller les femmes. Ses costumes, déclinés dans des camaïeux de blancs, donnent la couleur exacte des personnages qui les endossent. Une identification vibrante de beauté. Aidées par un tel savoir faire, les comédiennes jouent avec finesse et une réelle complicité ces femmes bafouées, antinomiques mais si avides de décrocher l’atout majeur de leur vie : l’amour. Régis Santon a réuni une distribution haut de gamme où les femmes, fragiles sous leur apparente dureté, exaspérantes ou pathétiques, ont la part belle. Bernard Malaka a d’autant plus de mérite de s’imposer en Don Juan brisé mais toujours debout. Le jeu est sobre, intériorisé. L’homme, sanglé dans son smoking impeccable, affiche une sensuelle lassitude. Chaque membre de la distribution mériterait largement qu’on s’y attarde. L’écrin de pierres de l’ancienne chapelle Notre-Dame, transformée par le magicien des lieux, Paul Silve, un fou de théâtre comme on aimerait en rencontrer plus souvent, sied à merveille à cette comédie piquante et déroutante. On y rit beaucoup, on s’étonne, on a le cœur serré au détour d’un tableau et, allez savoir pourquoi, le fantôme de Jean Genet rôde sur la représentation… J-L Châles

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Le Canard enchaîné 05/12/07 – Bernard Thomas

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Le Figaro 12/07/07 – Marion Thébaud (…) Avec La Nuit de Valognes, Régis Santon met en scène la première pièce de Schmitt, crée en 1991 à Nantes. Cinq femmes sont réunies pour faire le procès de Don Juan. À l’issue, il sera marié ou emprisonné. Mais l’auteur a d’autres tours dans son sac et le séducteur repartira libre, peut-être, mais entravé à jamais. Schmitt, avec brio, débute la pièce inspirée par Anouilh. Ses femmes, l’altière duchesse de Vaubricourt, la cynique comtesse de la Roche – Piquet et surtout la jeune et vibrante Angélique pourraient avoir été croquées par l’auteur de Colombe. Même art du dialogue, vif, percutant, même sens théâtral. C’est le meilleur d’une pièce trop généreuse. Car derrière l’image de Don Juan, Schmitt aborde le thème de l’amour et du désir en confondant ces sentiments. À tort ? Une question comme les aime son public ravi de sortir de la salle l’esprit en ébullition. C’est là qu’il faut chercher le succès de cet auteur qui a fait descendre la philosophie au rand des fauteuils d’orchestre. M.Thébaud (cf article complet page suivante)

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Pariscope novembre 2007 – Marie-Céline Nivière

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Campus Mag décembre 2007