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Séquence niveau 4 ème Lire un récit complexe : La Parure de Guy de Maupassant Par Jean-François Dru Collège N.Boileau 91240 St Michel-sur-Orge [email protected] Plan de la séquence : Séance n°1 : Bâtir des hypothèses de lecture à partir du titre de l’oeuvre Supports : Le titre de la nouvelle + couvertures Plan de la séance : 1) Travail individuel écrit puis en interaction orale à partir du titre : Pour vous qu’est-ce qu’une parure ? les sens qui ressortent de ce travail individuel sont notés au tableau et sur le classeur. 2) Vérification (infirmation/confirmation/ complément) à partir de l’article « parure » du dictionnaire qui est collé dans le classeur (+ bref rappel des parties d’un article de dictionnaire / du sens de « famille de mots » à partir des mots de la famille de « parure »). parure n. f. • XII e ; de parer , du latin parare, disposer . 1 Vieilli L'ensemble des vêtements, des ornements d'une personne en grande toilette. 2 Objets précieux et de petite taille, qui servent à orner le vêtement. Spécialt Ensemble de bijoux assortis (bracelets, broche, collier, pendants). Une parure de diamants. 3. Ensemble assorti de pièces de linge (de maison ou sous-vêtements féminins). Une parure de lit. Une parure de lingerie. 3) Construction d’hypothèses de lecture : on expliquera aux élèves que le titre choisi par Maupassant s’appuie sur le deuxième sens. A partir de cela, on leur demandera d’imaginer ce dont peut parler ce récit. On les guidera par un tableau.

la parure

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Séquence niveau 4 ème

Lire un récit complexe :La Parure de Guy de Maupassant

Par Jean-François DruCollège N.Boileau

91240 St [email protected]

Plan de la séquence :

Séance n°1 : Bâtir des hypothèses de lecture à partir du titre de l’oeuvre

Supports : Le titre de la nouvelle + couvertures

Plan de la séance :

1) Travail individuel écrit puis en interaction orale à partir du titre  : Pour vous

qu’est-ce qu’une parure ? les sens qui ressortent de ce travail individuel sont notés

au tableau et sur le classeur.

2) Vérification (infirmation/confirmation/ complément) à partir de l’article «   parure   »

du dictionnaire qui est collé dans le classeur (+ bref rappel des parties d’un article

de dictionnaire / du sens de « famille de mots » à partir des mots de la famille de

« parure »).

parure n. f. • XIIe; de parer , du latin parare, disposer . 1 Vieilli L'ensemble des vêtements, des ornements d'une personne en grande toilette. 2 Objets précieux et de petite taille, qui servent à orner le vêtement. Spécialt Ensemble de bijoux assortis (bracelets, broche, collier, pendants). Une parure de diamants. 3. Ensemble assorti de pièces de linge (de maison ou sous-vêtements féminins). Une parure de lit. Une parure de lingerie.

3) Construction d’hypothèses de lecture  : on expliquera aux élèves que le titre

choisi par Maupassant s’appuie sur le deuxième sens.

A partir de cela, on leur demandera d’imaginer ce dont peut parler ce récit. On les guidera par

un tableau.

Personnage ? Une femme (bijoux…)

Milieu ? La haute société (noblesse, haute

bourgeoisie)

Lieu ? Une soirée brillante, un bal, une

cérémonie…

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Genre de récit ? Histoire d’amour, policière…

On fera alors rédiger leurs hypothèses sous forme d’un § qui sera lu (deux à trois

lignes). On en notera quelques uns dans le classeur.

On montrera aux élèves qu’à l’aide du titre on peut d’ores et déjà bâtir des

hypothèses de lecture.

4) Travail sur différentes couvertures de La Parure (figurant sur la fiche mais aussi

projetées au vidéoprojecteur) : Ce travail permettra de confirmer certaines hypothèses

de lecture. Pour cela on listera les éléments communs à ces couvertures : une femme

élégante, un bijou… On remarque que l’une d’elle montre bien que le récit a lieu un soir.

Séance n°2 :

Etudier l’incipit de la nouvelle Reconnaître le début d’une nouvelle réalisteRevoir la notion de champ lexical

Supports : Les 5 premiers paragraphes de la nouvelle. (lignes 1 à 31)

Plan de la séance :

1) Lecture individuelle des paragraphes + relecture par le professeur – Explications de vocabulaire.

2) Questionnaire de lecture analytique (donné à préparer à la maison) :

1. Quel est le statut du narrateur dans ce passage ? Est-ce un personnage de l’histoire ?

Le narrateur est un narrateur témoin : il ne s’agit pas d’un personnage de l’histoire. Il nous livre des informations sur l’un d’entre eux. On reverra avec les élèves les deux statuts du narrateur dans un récit.

2. De quoi est-il question dans ce passage ? Y trouve-t-on beaucoup d’action ? Pourquoi ?

Ce passage fait le portrait d’un personnage féminin, qui n’est pas encore nommée. On devine d’ores et déjà que c’est le personnage principal de ce récit. On ne trouve pas beaucoup d’action : le récit commence par un portrait. Cet incipit correspond à la situation initiale qui se borne à présenter le personnage. On fera retrouver aux élèves les caractéristiques d’une situation initiale de récit.

3. Que sait-on du physique du personnage ? Mathilde appartient à un ensemble de femmes « jolies » et « charmantes », présentant « grâce et beauté ». On imagine qu’elle est vêtue modestement puisque « ne pouvant être parée ».Il n’y a pas plus d’indications physiques.

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4. A quelle catégorie sociale appartient le personnage ? Justifiez votre réponse.

Elle est de condition sociale moyenne :Née « dans une famille d’employés ». Mariée à « un petit commis du ministère de l’Instruction publique ». Ce n’est pas un mariage d’amour, puisque Mathilde « se laissa marier » faute de pouvoir être épousée par « un homme riche et distingué. » « Elle n’avait pas de dot », donc n’a pas la possibilité d’épouser un homme riche. Situation matérielle difficile : elle souffre d’une certaine « misère » ; « son humble ménage » est confiée à une petite Bretonne. La pauvreté de son logement est suggéré par la nappe qui recouvre la table ronde, depuis « trois jours » ; le « pot-au-feu » est un plat rustique, peu coûteux ».

5. Quel sentiment du personnage est-ici mis en valeur ? A quoi le voyez-vous ?

Sa souffrance est mise en évidence. On note d’ailleurs le grand nombre d’informations sur sa souffrance par rapport au peu de choses que l’on sait de son physique : le portrait moral prend le dessus sur le portrait physique. Grâce au champ lexical de la souffrance, le narrateur insiste sur cette particularité de Mme Loisel : son sentiment de malheur 3 fois le verbe « souffrait » + verbes « torturaient », « pleurait », noms « regret(s) », « chagrin », « désespoir », « détresse ». Complexe par rapport à la bourgeoisie de son époque. «  Toutes ces choses, dont une femme de sa caste ne serait même pas aperçue, la torturaient et l’indignaient. »

Sa souffrance est liée à la privation suggérée par de multiples négations : « elle n’avait pas de dot », « aucun moyen de », « ne pouvant être parée », « n’avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien ».

6. Quel(s) moyen (s) trouve le personnage pour échapper à cela? Quelle formule vous l’indique dans le texte ?

Elle rêve d’un monde aux antipodes de celui dans lequel elle vit. Cela est souligné par l’anaphore du groupe verbal « elle songeait » (songe compensatoire)

On définira alors la notion de figure de style, et celle d’anaphore.

Définition : L’anaphore est une figure de style caractérisée par la répétition d'un terme en tête de vers, de groupes de mots, de propositions ou de phrases qui se suivent et qui permet d'insister sur une idée.

7. Quel champ lexical est alors utilisé pour montrer ce qu’elle imagine ?

Il y a le champ lexical de la richesse, amplifié par les énumérations :

Elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère. Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits salons coquets parfumés […]

[…] elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu d'une forêt de féerie ; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses,

Page 4: la parure

aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d'une truite ou des ailes de gélinotte.

On redéfinira la notion de champs lexicaux et l’intérêt de leur repérage dans un texte. On définira la notion d’énumération.

Définition : L'énumération est une figure de style qui consiste à accumuler, les uns à la suite des autres, plusieurs mots pour les mettre en valeur

Conclusion

Personnage marqué par un écart entre désir de bourgeoisie et réalité du quotidien, opposition entre rêve et réalité. Dans ce portrait, ce n’est ni le physique, ni la biographie qui comptent, mais le trait psychologique dominant du personnage.

3) Travail de questionnement oral visant à faire découvrir aux élèves le réalisme de ce début de nouvelle :

Pour vous qu’évoque le mot « réalisme » ? : Mise en commun + recherche du sens littéraire dans le dictionnaire.

En littérature, le mot « réalisme », formé sur le mot « réel », désigne la tendance des écrivains à chercher à reproduire le réel dans leurs œuvres. Au XIXème siècle, un courant littéraire réaliste s’organise : il se donne pour mission de comprendre les comportements humains et les fonctionnements sociaux. Il est fondé sur l’observation du monde contemporain et n’hésite pas à représenter les aspects les plus sordides ou cruels de la société. Le but d’une œuvre réaliste n’est pas d’embellir, d’idéaliser la réalité, mais de représenter les choses telles qu’elles sont, belles ou laides.

Parmi les romanciers réalistes les plus connus : - 1ère moitié du XIX : débuts du réalisme avec Balzac et Stendhal- 2ème moitié du XIX : durcissement du mouvement avec Flaubert, Maupassant,

Zola (qui va se tourner vers le naturalisme, terme à expliquer)

Fiche sur les grands auteurs réalistes à distribuer et à faire compléter.

On retrouve dans l’ouverture de cette nouvelle les principales caractéristiques d’un récit de type réaliste :- l’action se situe à une époque et dans une société précises, le plus souvent contemporaines de l’auteur le milieu des petits employés au XIXème siècle- les personnages sont des gens de la vie ordinaire, représentatifs de leur époque ; ils sont montrés dans leurs rapports avec la société dans laquelle ils vivent l’héroïne est d’emblée présentée comme victime des conventions qui régissent la société : elle incarne le drame de la femme mal mariée qui rêve d’ascension sociale- les événements sont de l’ordre du vraisemblable ; le récit veut être une tranche de vie et renvoie au quotidien logement, ménage, repas…

4)  : Hypothèses de lecture : faire trouver aux élèves un élément perturbateur possible. On peut d’ailleurs les leur faire rédiger.

Tout en respectant le titre La Parure et les hypothèses de lecture faites dans la séance 1, imaginez l’élément perturbateur de ce récit. En effet, un élément inattendu va venir perturber la vie de l’héroïne.

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4ème E Français – M.Dru

Séquence 1

Rédaction

Sujet   :

Tout en respectant les hypothèses de lecture faites dans la séance 1, imaginez

l’élément perturbateur de ce récit. En effet, un élément inattendu va venir perturber

la vie de l’héroïne…

Faites-en le récit (entre quinze et vingt lignes)

Barème d’évaluation pour ce devoir :

J’ai bien respecté le début du récit (portrait du personnage, conditions de vie…).

/3

Mon récit raconte bien un élément qui va changer la vie du personnage.

/2

J’ai bien ponctué mon texte ;mes phrases sont bien construites.

/3

Mes conjugaisons sont correctes. /2

Mon orthographe est correcte.Je n’ai pas fait trop de fautes de grammaire.

/3

Mon vocabulaire est correct et varié ; je n’ai pas fait trop de répétitions.

/2

Mon devoir comprend des idées originales et personnelles.

/5

4ième E Français – M.Dru

Séquence 1 :

Correction de la rédaction n°1 :

I) Analysons le sujet :

Conseils de méthode :

Page 6: la parure

Je vous conseille, quel que soit le sujet de rédaction à traiter, de toujours vous poser cinq questions à propos du texte que vous allez avoir à rédiger. Ce travail devrait être fait, systématiquement, au brouillon. Il vous permet de vérifier, une fois le travail fait (au brouillon notamment), que vous n’êtes pas hors sujet, et que nous n’avez négligé aucune des consignes imposées.

Les questions sont :

Qui   ? ………………………………………………………………………………………………………

Où   ? ………………………………………………………………………………………………………

Quand   ? …………………………………………………………………………………………………

Quoi   ? ……………………………………….…………………………………………………………..

Comment   ? …………………………….………………………………………………………………

Pratiquons cette analyse pour notre devoir :

Questions à se poser :

Réponses :

Qui ?

Où?

Quand ?

Quoi ?

Comment ?

II) Améliorons notre expression écrite : évitons certaines fautes récurrentes (= qui reviennent régulièrement) à faire sur la feuille de classeur.

Réécris ces phrases, extraites de vos copies, en les améliorant. Cela va nous permettre de rappeler quelques règles indispensables pour améliorer ses résultats en expression écrite.

1) Le lendemain, elle alla demander conseil à sa meilleure amie. Son amie dit à la jeune fille de vendre ce bijou.

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2) Le premier soir du troisième mois Mathilde joua sa pièce « La Parure » et celle-ci fit un carton.

3) Mais elle répondit : Tout va très bien Charles, mentit-elle.

4) Quand elle ouvrit le coffre, il y a plein de bijoux.

5) Elle commença par voler la belle parure qui appartenait à sa copine.

6) Mathilde resta bouche bée en voyant toutes les belles choses que l’homme possédaient.

7) Elles allèrent toutes les deux au bijoutier le plus proche.

Séquence 1Séance 2

Evaluation intermédiaire n°1 :

Dictée :

Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses […] la torturaient et l'indignaient. La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets et des rêves. Elle n'avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait que cela ; elle se sentait faite pour cela. Elle avait une amie riche, une camarade de couvent qu'elle ne voulait plus aller voir, tant elle souffrait en revenant. Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse.

Guy de Maupassant, La Parure

Barème de notation :

- faute de grammaire, conjugaison, homophones… : 0,5

- le reste : 0,25

Points à revoir en corrigé :

Les noms en féminins en é / té/tié

Ceux en é s’écrivent ée sauf clé, acné, psyché

Ceux en –té et –tié s’écrivent é sauf :

- les 6 noms suivants : montée, dictée, jetée, pâtée, portée, butée

- les noms qui désignent un contenu

Les noms en –oir/-oire

- Les noms masculins se terminent souvent par -oir.

Un certain nombre s’écrivent –oire. Les plus courants sont accessoire,

auditoire, déboire, interrogatoire, laboratoire, ivoire, observatoire, réfectoire,

répertoire, territoire.

Page 8: la parure

- Les noms féminins se terminent par -oire : armoire, poire, mémoire ...

Exercices : polycopié

Séquence 1 Fiche d’exercices : ORTHOGRAPHESéance n°2

Exercice 1 : Trouve le nom féminin qui correspond à chaque nom donné.

Exercice 2 : Complète par -é ou -ée.

La ros ..... du matin. La rentr ....des classes.

Une araign ..... tropicale. La bu ....sur la vitre.

La fum ... .de l'usine. La cl .. du portail.

La dur ....du travail. La chemin .. . .du salon.

Une pinc ....de sel. La plong .....en mer.

Exercice 3  : Ecris les noms féminins qui indiquent un contenu

la bouche la gorge le bras un bol la cuillère une brouette une charrette

Une …………………………….…………. de pain.

Une …………………………….………….d'eau.

Une …………………………….………….de fleurs.

Une …………………………….………….de cidre.

Une …………………………….………….de purée.

Une …………………………….………….de terre.

Une …………………………….………….de foin

Exercice 4 : Retrouve le nom féminin correspondant à chaque adjectif.

méchant ……………………………………………………

timide ………………………………………………………

brutal ……………………………………………..…………

facile …………………………………………..……………

Le jour Un an

Un poing Un soir

Un rang Un matin

Page 9: la parure

fragile ………………………………………………..……

beau …………………………………………………...………

habile …………………………………………………………

léger ……………………………………………..……………

étrange …………………………………………….…………

anxieux …………………...…………………………………

Exercice 5   : Écris la terminaison de ces noms.

L'utilit... ... d'un entraînement bien suivi.

La nervosit... ... de ce joueur de football.

La mont... ... du col du Galibier.

L'obscurit... ... de la nuit.

La jet... du port du Havre.

La pât... ....du chien.

La moiti ........de cinquante.

L'extrémit... ... de la planche.

Exercice 6 : Dans les phrases suivantes, complète par -é ou -ée.

Les notes de musique s'écrivent sur une port .......Au début de la première mesure, on peut voir des

chiffres qui indiquent la rapidit... .. avec laquelle il faut jouer le morceau et un signe bizarre, la cl ..

de sol ou de fa, qui permet de lire les notes. La dict... .. musicale est un exercice connu de tous les

musiciens. - La devise de la République française est libert... .. , égalit... .. , fraternit... .. ; elle

rappelle la naissance de la citoyennet... .. et la chute de la royaut... ... - Les députés siègent à

l'Assembl .. nationale. - La pot... .. est un plat auvergnat de qualit... ... - Le chasseur a eu piti ..... du

cerf blessé et l'a laissé partir.

Exercice 7 : Ecrivez le nom de la même famille que chacun de ces verbes.

Balancer …………………………………………

Abattre …………………………………………

Plonger ………………………………………..

Repousser …………………………………………

Se percher …………………………………………

Vaincre …………………………………………….

Se moucher ……………………………………………

Gratter …………………………………………………

Se désespérer …………………………………………

Mâcher ………………………………………………..

Exercice 8 : Retrouvez les noms manquants et se terminant par -oir ou -oire

Au Moyen Âge, on croyait que certains morts allaient au pur……………………………- La

pa……………………………est ouverte; les hockeyeurs s'entraînent. - Le vendeur a placé les disques

de John Night sur le pré……………………………central. - Savez-vous comment s'appelle l'animal qui

dévore les fourmis? le ta……………………………- Il ne reste aucun e……………………………de

retrouver des survivants de ce naufrage. - Est-ce à la f…………………………… à la brocante de Nyons

que vous avez trouvé ce bou……………………………? - Mon père, lorsqu'il était interne au lycée

Page 10: la parure

Carnot, dormait dans un immense d ……………………………en compagnie de quarante de ses

camarades.

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Séance n°3 : Lecture / Grammaire

Identifier l’élément perturbateur du récit.

Reconnaître les types d’énonciation.

Supports : Lignes 32 à 98.

Plan de la séance :

1) Lecture du texte.

2) Travail de lecture (questionnaire oral menant aux remarques suivantes + trace écrite). Ce passage correspond à l’élément déclencheur : la situation semble se retourner, comme dans un conte de fées.

L'élément déclencheur : "Or, un soir" → "or" exprime l'opposition et "un soir" est un GN connecteur temporel : marque une rupture. le passé simple remplace l'imparfait → on entre dans l'action principale, dans les actions de 1er plan.

On rappellera alors ce qu’est un connecteur temporel et quelles en sont les fonctions.

Un début de conte de fées :

à la manière de Cendrillon, Mathilde Loisel parvient à sortir de sa condition pour aller au bal avec des personnes de qualité.

Mais quelques différences avec les personnages de conte de fées : Mathilde Loisel est exigeante, capricieuse, coquette (ce n'est pas l'humble Cendrillon). Elle est mariée et son mari est gentil, prévenant, soucieux du bonheur de sa femme bien que simple employé (ne peut pas épouser le prince). La fée est incarnée par une amie riche et généreuse (pas de magie).

On fera remarquer aux élèves qu’à la différence du premier texte étudié, placé sous le signe du portrait et de la lenteur (rendant compte de la langueur de Mathilde), le récit s’anime ici. On leur fera trouver la prédominance du dialogue inséré dans le récit.

On leur fera retrouver les marques du dialogue :- ponctuation, mise en page- les temps verbaux qui diffèrent de ceux du récit : présent, passé composé, futur.

On leur rappellera qu’on ne trouve pas les mêmes temps que dans le récit car ce n’est pas la même situation d’énonciation. Il faut donc savoir les reconnaître. On passera ainsi à la partie grammaire de la séance.

3) Grammaire : Travail sur les types d’énonciation.

Pour faciliter le travail, on distribuera une version du texte dans laquelle les passages de dialogue sont grisés.

Rappels sur l’énonciation : émetteur, récepteur, message… Repérage dans le texte des caractéristiques des types d’énonciation.

Passages de récit

Passages de dialogue

Y a-t-il présence de l’émetteur ?

non oui

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Y a-t-il présence du récepteur ?

non oui

Les indices de temps et de lieu situent-ils par rapport au lieu et au

moment de l’énonciation ?

Non (un soir…)

Oui (depuis trois jours, en cette saison-

ci)

Quels sont les temps verbaux utilisés ?

PrésentFutur simple

Passé composé

ImparfaitPassé simple

Plus-que-parfait

On expliquera alors aux élèves que dans certains textes, les deux types d’énonciation se mélangent.

On les fera réfléchir sur les genres de textes où figure chaque type d’énonciation.

4) Synthèse

5) Exercices : Manuel : 1 page 12, 6 page 13 (énonciation) TD n°6 et 7 page 56 (énonciation), TD n° 3 page 67 (connecteurs)

4ème Séance n°3 : Grammaire Synthèse 

Tout texte est un énoncé, c’est-à-dire un message transmis par un émetteur à un récepteur lors de l’énonciation (communication)

Certains textes sont parfaitement compréhensibles sans connaître la situation d’énonciation (qui parle, à qui, à quel moment, où…). Pour bien saisir d’autres textes, nous avons besoin de connaître ces éléments de la situation d’énonciation.

Il existe donc plusieurs types d’énoncés (ou d’énonciation)

Comparons-les dans ce tableau.

Enoncé ancré dans l’énonciation

Enoncé coupé de l’énonciation

Y a-t-il présence de l’émetteur ?

Y a-t-il présence du récepteur ?

Les indices de temps et de lieu situent-ils par rapport au lieu

et au moment de l’énonciation ?

Quels sont les temps verbaux utilisés ?

Où les trouve-t-on ?

Page 13: la parure

Parfois, les deux types d’énonciation se mélangent et l’énoncé est alors ………………………..…. :

Ex :

Séquence 1 Fiche d’exercices :Séance n°3 Les types d’énonciation

Exercice n°1 : Précisez si ces énoncés sont des énoncés ancrés dans l’énonciation, des énoncés coupés de l’énonciation ou bien des énoncés mixtes.

1) Avez-vous bien reçu le paquet que j’ai expédié à votre domicile lundi ? Je pars en vacances la semaine prochaine, mais vous pouvez continuer à adresser le courrier chez moi.

2) Ce jour-là, il arriva à cinq heures et ne repartit pas tout de suite. Il discuta longuement avec son ami Laure et lorsqu’il eut fini, il remonta sur sa moto et quitta le château.

3) Je suis rentré hier et dès que je suis arrivé j’ai appelé mes parents. J’irai les voir demain.

4) J’allai les voir souvent, espérant qu’elle me parlerait de cette aventure qu’elle avait vécue quelques mois auparavant. Mais malheureusement elle ne me parla de rien ce qui me déçut beaucoup.

Exercice n°2 : Lis cet extrait puis réponds aux questions.

[extrait sous droits supprimé – pas de références]

1°) Quelles sont les lignes qui correspondent à un énoncé ancré dans l’énonciation ? Quelles sont celles qui correspondent à un énoncé coupé de l’énonciation ?

2°) A quoi reconnais-tu l’énoncé ancré dans l’énonciation?

3°) Le passage qui correspond à l’énoncé ancré dans l’énonciation appartient-il vraiment au récit ? De quoi s’agit-il ?

Exercice n°3 : Réécris ce texte, qui est un énoncé coupé de l’énonciation, en en faisant un énoncé ancré dans l’énonciation. Pour cela, souligne d’abord au crayon tout ce que tu vas devoir modifier dans le texte.

Ce matin-là, il se réveilla de bonne humeur. En effet, la veille, il avait reçu un coup de fil de son camarade Bruno qui l’avertissait qu’il viendrait le voir ce jour-là. Il s’apprêtait donc à aller le chercher à la gare.

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4ème E Français – M.Dru

Vendredi 21 septembre

Séquence 1   : Evaluation intermédiaire n°2

Exercice 1 : Pour chacun de ces énoncés indique de quel type d’énonciation il s’agit.. 2,5 pts

1/ Soyez bien prudents sur la route, et je ne veux pas que vous me rapportiez un cadeau comme à chaque fois. Sur mon étagère, c’est une véritable exposition, j’en ai presque honte.

2/ Les bougies s’allumèrent toutes seules ; le soufflet, sans que personne ne le touchât, se mit à souffler le feu, en râlant comme un vieillard asthmatique, pendant que les pincettes fourgonnaient dans les tisons et que la pelle relevait les cendres.

3/ Je me souvins alors que je l’avais vue la semaine précédente, ici même. Comment aurais-je pu oublier cet événement qui, depuis, a marqué toute ma vie.

4/ Vous saurez, ma petite, qu’avant-hier, mercredi, après être revenue de chez Monsieur de Coulanges, je revins me coucher. Cela n’est pas extraordinaire. Mais à trois heures du matin, j’entendis crier au voleur.

5/ Bonjour, comment vas-tu ? Je me permets de te téléphoner car tu devais m’appeler hier et tu ne l’as pas fait.

Exercice 2 : Lis ce texte et réponds aux questions. 9 pts

[extrait sous droits supprimé – pas de références]

I) L’énoncé ancré dans l’énonciation : 1) Quel passage correspond à un énoncé ancré dans l’énonciation ? Réponds en donnant la

référence des lignes. /12) Ce passage correspond-il vraiment au récit ? De quoi s’agit-il ? /13) Dans ce passage, indique qui est l’énonciateur et relève un mot du texte qui le désigne. /24) Qui est le récepteur ? Relève deux mots qui sont des indices du récepteur. /1,55) Relève deux déictiques dans ce passage. /1

II) L’énoncé coupé de l’énonciation : 6) Où trouves-tu un énoncé coupé de l’énonciation ? Réponds en donnant la référence des lignes. /17) A quoi as-tu reconnu l’énoncé coupé de l’énonciation ? Donne au moins deux moyens qui t’ont permis de le reconnaître en t’appuyant sur le texte. /1,5

Exercice 3 : Lis ce texte qui est un énoncé coupé de l’énonciation puis réécris-le en en faisant un énoncé ancré dans l’énonciation. Réfléchis bien à ce qui doit changer. 4,5 pts

Ce soir-là, un cri déchira la nuit, comme il n’en avait jamais entendu à cet endroit. Il se leva, prêt à

porter secours à cette créature blessée. Il s’habilla à la hâte, prit une lampe torche et sortit. Il se

dirigea vers la route nationale, celle où il avait vu cette bête la veille.

Exercice 4 : Quelle est la figure de style employée dans chacun de ces textes ou de ces phrases ? 4 points

1) "Il n'y a pas d'amour qui ne soit à la douleur Il n'y a pas d'amour dont on en soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri

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2) Il prit le train, un bateau, une voiture et de nouveau le train.

3) Je veux qu'un noir chagrin à pas lents me consume, Qu’il me fasse à longs traits goûter son amertume ; Je veux, sans que la mort ose me secourir, Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir.

4) " Femmes, moine, vieillards, tout était descendu. "

Séance n°4 : Lecture / Expression écrite

Etudier une scène importante et le traitement du temps dans celle-ci : repérer une scène, un sommaire et une ellipse.

Support : Lignes 99 à 165.

Plan de la séance 

1) Lecture du texte.

2) Correction du questionnaire de lecture préparé à la maison.

1) Quelles sont les deux parties du texte ? Donnez-leur un titre en numérotant les lignes.

Le texte s’organise en deux temps :- le bal : lignes 99 à 106- le retour du bal : lignes 107 à 165

2) Quelle remarque pouvez-vous faire sur la longueur de la première d’entre elles ?Pourquoi Maupassant choisit-il ce procédé ?

Le récit de la fête est très bref par rapport au récit de la suite. Le narrateur montre ainsi que l'euphorie est de courte durée. Il s'agit d'un résumé ou sommaire : on ne connaît pas les détails de la soirée), le temps utilisé est donc l'imparfait.

On définira alors la notion de sommaire.

Le résumé (sommaire) résume brièvement toute une période dont le contenu dramatique reste secondaire. Il accélère le rythme du récit.

Le narrateur insiste sur le "succès" de Mathilde (parallélisme avec Cendrillon) → utilisation d'hyperboles : - "plus jolie que toutes" (comparatif),- "tous les hommes", "tous les attachés", "tous ces hommages", "toutes ces admirations", "tous ces désirs éveillés" (l’hyperbole est ici couplée à l’anaphore de "tous" : réussite totale)- "si complète et si douce" (intensif)

On définira alors la notion d’hyperbole.

Définition : Une hyperbole est une figure de style consistant à amplifier une idée pour la mettre en relief. Il s'agit d'une exagération

3) Quel champ lexical domine dans cette partie ?

C’est le champ lexical de la joie, du bonheur et de l’ivresse qui nous le montre : « folle de joie, ivresse, emportement, grisée par le plaisir, triomphe, gloire, nuage de bonheur, admirations, désirs, victoire si complète, si douce. » On notera aussi qu’il est couplé à une énumération.

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4) Quel sentiment ressent Mathilde lorsqu’elle quitte le bal ? Pourquoi ?Mathilde a honte parce que le manteau que son mari lui met sur les épaules est un « modeste vêtement » signe de sa pauvreté qui « jurait » avec « l’élégance de sa toilette » et qu’elle a peur que les autres femmes du bal la voient ainsi vêtue.Cela est visible à la figure de style de l’antithèse : « modestes vêtements de la vie ordinaire dont la pauvreté… » s’oppose à « l’élégance de la toilette de bal »Elle sort avec précipitation, s’enfuit du bal en descendant rapidement les escaliers.

On définira alors la notion d’antithèse.

Définition : Une antithèse est une figure de style consistant à opposer deux termes ou expressions dont le sens est naturellement opposé pour mettre en valeur le contraste.

5) Que se passe-t-il ensuite dans les lignes 115 à 151 ? Quel est l’événement dominant ?

Ils sont forcés d’errer dans le froid à la recherche d’un fiacre, car ils n’en trouvent pas à la sortie du Ministère. Ils sont « désespérés », grelottent de froid, et rentrent « tristement » chez eux. On peut noter que le mauvais temps (froid) correspond à leur état d’esprit (froid dans leur âme, tristesse) et qu’il les plonge dans la réalité.Mathilde s’aperçoit, en voulant se regarder une dernière fois dans la glace, qu’elle a perdu la parure de diamants : c’est l’événement capital.Son mari la cherche désespérément et fait passer des avis de recherche.

6) Quel temps verbal domine dans les passages de récit ? Maupassant prend-il la peine de raconter en détails les événements ? Pourquoi ?

Le narrateur utilise alors le passé simple : on rappellera aux élèves que c’est le temps qui marque des actions importantes, de premier plan, et on leur indiquera que les emplois des temps seront revus dans une séance ultérieure.Le récit de la suite de la soirée est très long car la « descente aux enfers » est plus longue que l'euphorie de la soirée. Le narrateur ne fait plus un résumé mais il enchaîne des scènes, détaillées.

On définira alors la notion de scène.

La scène : lorsque les actions jouent un rôle important dans l’histoire racontée, les paroles et les gestes sont détaillés et développés.  La scène correspond à un temps fort, à un moment clef sur lequel le narrateur s’attarde en particulier Procédé qui consiste à raconter l’histoire comme en temps réel : le lecteur a l’illusion que la scène se déroule sous ses yeux. Le plus souvent, il s’agit de dialogues. Ces dialogues constituent des temps forts de l’action.

7) a. Quel stratagème le mari invente-t-il pour gagner du temps après la perte du collier ? Quand décide-t-il de le remplacer ?

Le mari dicte à Mathilde une lettre à son amie, en prétextant que le fermoir du collier est cassé et qu’elle le fait réparer. Monsieur Loisel prend cette décision « au bout d’une semaine » puisqu’ils ont perdu toute espérance.

b. Que s’est-il passé entre temps ? Pourquoi le narrateur ne raconte-t-il pas avec plus de détails ce qui s’est passé entre ces deux moments ?

Le lecteur ne sait pas ce que le couple a fait durant cette semaine, au bout de laquelle ils ont perdu l’espoir de retrouver le collier. En fait le narrateur a fait une ellipse narrative, c'est-à-dire qu’il a passé sous silence ce qui s’est passé entre ces deux moments. On suppose, qu’ils ont

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passé la semaine à faire des démarches pour retrouver la parure. Il n’aurait pas été très intéressant de nous les raconter.

On définira alors la notion d’ellipse.

L’ellipse narrative : Procédé qui consiste à omettre volontairement une étape dans la narration des événements.

Conclusion : On montrera aux élèves comment le traitement du temps permet de rendre plus ou moins importants certains événements, et que les choix faits par l’auteur sont intéressants.

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Séance n°5 : Conjugaison

Savoir conjuguer les temps du récit au passé

Supports : Lignes 142 à 165.

On travaillera sur le passage délimité entre crochets sur le polycopié.

Définition du type d’énonciation et observation des temps verbaux employés (hormis le dialogue qui est isolé entre crochets).

Travail sur l’imparfait : Relevé, terminaisons soulignées.

Ils se contemplaient ; le poussait, se trouvaient ; ils cherchaient ; il valait

Les cas particuliers sont expliqués à partir de la fiche synthèse : verbes en guer, ger, ier, yer, iller, gner.

Travail sur le passé simple :

On fera relever les formes et on les fera classer dans un tableau, selon le groupe, afin de retrouver les voyelles caractéristiques et les terminaisons.

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3Se rhabillaDemeuraDéclaraconsulta

finit SortitSe renditAttenditRevintparutPrirentSe rendirent Allèrenttrouvèrent

Les auxiliaires, absents du passage, sont traités en même temps que les passés simples en –u du 3ème groupe.

Travail sur le plus-que-parfait   :

On fera relever les formes en expliquant bien leur formation et le fait qu’un adverbe peut venir s’intercaler entre l’auxiliaire et le participe passé. On incitera les élèves à bien vérifier, lorsqu’ils trouvent un auxiliaire à l’imparfait, qu’il n’y a pas de participe passé derrière.

Travail sur le passé antérieur:

Absent du texte, il est évoqué par transformation : « lorsqu’ils eurent perdu toute espérance, Loisel dit… »

4) Distribution et lecture de la fiche synthèse 

5) Exercices  :

Manuel de grammaire : n°2.3.4 page 46, n°3.4 page 53TD : pages 95 à 98+ polycopié

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4ème Séance n°5 : Conjugaison Synthèse :

L’imparfait et le passé simple sont les temps les plus utilisés lorsque l’on fait un récit au passé. Ce sont des temps simples. Il faut donc savoir les conjuguer correctement.On utilise aussi le plus-que-parfait, le passé antérieur qui sont des temps composés, et le futur du passé. .

I) Comment conjuguer l’imparfait de l’indicatif ?

A Radical du verbe + terminaisons : ais ; ais ; ait ; ions ; iez ; aient

Les terminaisons sont les mêmes pour tous les groupes de verbes.

A Quelques particularités à retenir :

Verbes en - cerPrennent une cédille devant ais, ait, aient

Je plaçais

Verbes en - ger Prennent un e devant ais, ait, aient

Ils nageaient

Verbes en - guer /-quer Ils gardent le u Je fabriquaisVerbes en - gner / -iller Ne pas oublier le i de

ions, iezNous soignions

Vous bailliezVerbes en - ier Le i du radical + le i de

ions, iez = 2iVous criiez

Verbes en - yer Ne pas oublier le i de ions, iez après le y

Vous payiez

II) Conjuguer le passé simple 

Pour bien conjuguer un verbe au passé simple, il faut réfléchir à son groupe .

Verbes du premier groupe (er) + le verbe «   aller   »  : Passé simple en a Radical du verbe + ai, as, a,âmes, âtes, èrent : je chantai, ils chantèrent

Verbes du deuxième groupe (ir/issons) : Passé simple en i Radical du verbe + is, is , it, îmes, îtes, irent : je finis, nous finîmes

Verbes du troisième groupe  : 3 cas possibles

passé simple en i : comme le 2ième groupe : is, is, it, îmes ,îtes , irent

Ex : Je pris, vous prîtes

passé simple en u : radical + us, us, ut, ûmes ,ûtes , urent Ex : Je dus, ils durent

passé simple en in : verbes « tenir », « venir » et leurs composés :

radical + ins, ins , int , înmes , întes , inrent

Ex : Je vins, il tint , nous retînmes ! Attention à quelques points   !  :

1) L’accent circonflexe , au passé simple, ne peut porter que sur la 1ière et la deuxième personne du pluriel.

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Ex : Il fut / Nous fûmes

2) Seuls les verbes du 1er groupe et (« aller ») font leur passé simple en a : n’écrivez donc pas d’horreurs comme « il disa » ou « il buva » !

3) Ne confondez pas « il fit » = verbe faire et « il fut » = verbe être

4) Ne confondez pas ai (passé simple) et ais (imparfait) : pour cela mettez la phrase à la 3ième

personne du singulier.

Passé simple de quelques verbes irréguliers à connaître   : Voir tableau du BLED

III) Conjuguer le plus-que-parfait 

Auxiliaire être ou avoir à l’imparfait + Participe passé du verbe

Ex : Il avait rencontré = verbe « rencontrer » au plus-que-parfait. Il était revenu

Attention : C’est le participe passé qui vous indique quel est le verbe conjugué !

En outre, il ne faut pas confondre le plus-que-parfait de la voix active avec un imparfait de la voix passive (le sujet subit alors l’action). Pour cela, cherchez bien avec quel auxiliaire se conjugue le verbe , au passé composé par exemple.

Ex : Mathile avait perdu la parure (voix active – plus-que-parfait)

La parure était perdue par Mathilde (voix passive – imparfait)

IV) Conjuguer le passé antérieur 

Auxiliaire être ou avoir au passé simple + Participe passé du verbe

Ex : Il eut rencontré = verbe « rencontrer » au passé antérieur.

J’eus chanté Tu eus chantéIl eut chantéNous eûmes chantéVous eûtes chantéIls eurent chanté

Je fus venuTu fus venuIl fut venuNous fûmes venusVous fûtes venusIls furent venus

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Séquence 1Séance 5

Evaluation intermédiaire n°3 :

Dictée :

Un mercredi à trois heures, M.et Mme Bovary, montés dans leur boc, partirent pour la Vaubyessard. Ils arrivèrent à la nuit tombante, comme on commençait à allumer les lampions dans le parc, afin d’éclairer les voitures.

Le château, de construction moderne, à l’italienne, se déployait au bas d’une immense pelouse.

Le boc de Charles s’arrêta devant le perron du milieu, des domestiques parurent, le marquis s’avança, offrit son bras à la femme du médecin et l’introduisit dans le vestibule duquel on distinguait la salle de billard.

Le marquis ouvrit la porte du salon ; une des dames, qui paraissait être la marquise, se leva, vint à la rencontre d’Emma, la fit asseoir près d’elle et se mit à lui parler amicalement comme si elle la connaissait depuis toujours.

D’après Gustave Flaubert, Madame Bovary

Barème de notation :

Les verbes (16) aux temps étudiés : - 1 point par verbe mal conjugué.

Le reste noté avec ce barème :

- faute de grammaire, homophones… : 0,5

- le reste : 0,25

Points à revoir en corrigé :

Les consonnes finales muettes : marquis, billard…

En général, pour trouver la consonne finale muette d’un mot, on s’aide du féminin ou bien d’un

mot de la même famille.

infinitif en –er ou participe passé en –é ?  : « se mit à lui parler»…

quelques homophones grammaticaux : son/sont ; leur/leurs

Les mots invariables (dans, comme, devant…) : liste donnée à apprendre

Exercices : polycopié

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Séquence 1 Fiche d’exercices : ORTHOGRAPHESéance n°5

Exercice 1 : Rends à ces mots leurs consonnes finales muettes. Pour cela cherche un mot qui va t’aider.

Puissan……..

Secon………

Evenemen……..

Pa………

Bon……

Nor……..

Froi……

Tein………

Exercice   2 : Trouve les consommes finales muettes de ces mots.

Un toi…….. / un bourgeoi…… / le plom……. / le fon……… / le droi…….. / un brigan…… / un

frui……../ le dra……… / Un por…….. / un pon……. / l’univer……. / confian……. / un pay……… / un

cham…….. / le hasar……. / un écla……. / une den……… / le lai…….. / Le repo…….. / un

cano……….

Exercice 3 : Complète par –é ou -er

Ils ont quitt……. le bal, ont longuement march….. dans et ont emprunt…….. un fiacre pour

rentr……. chez eux.

Mathilde a égar……..la parure de diamants et elle l’a remarqu…… en rentrant chez elle. Elle se

demande comment cela a pu arriv………

Mathilde va envoy…… une lettre à son amie pour avoir le temps de trouv………une solution :

c’est ce que son mari lui a conseill ………

Mathilde a ador……… le bal : l’univers était oppos…….. à ce qu’elle a l’habitude de rencontr……..

chez elle.

Exercice 4 : Complète par « son » ou « sont »

Les Loisel ………….. invités à un bal mais Mathilde ne veut pas y aller car ……… armoire ne

contient que des vêtements qui ne …………. Pas assez élégants pour ce genre de soirée.

Mathilde et ………. mari ………. rentrés chez eux en fiacre.

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Mathilde a perdu ……….. collier , or ce ……….. des diamants qu’on lui a prêtés. Ils ne …………

pas à elle et ils ……… d’un prix très élevé.

Exercice 5 : Complète par « leur » ou « leurs »

Mathilde Loisel déteste ……… mode de vie.

………. appartement est modeste car ……….. revenus sont minces.

Mathilde admire toutes ces femmes : ……….. toilettes sont magnifiques et ………. maris sont

très élégants. Cela lui confirme que ………. vie est misérable à côté de celle de ces femmes et de

………. époux.

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4ième E Séquence 1 – séance 5 Nom : ………………………………..

Réécris ce texte en mettant les verbes du premier paragraphe qui sont au présent à l’imparfait et ceux du deuxième paragraphe au passé simple. Attention aux fautes de recopie sur le reste du texte   ! 1 point est consacré au soin.

Le parc semble désert. Nous ne distinguons

rien tant il y a de la brume. Nous hésitons

mais nous essayons d’avancer, et nous

plongeons dans ce brouillard épais.

Soudain, un horrible bruit se fait entendre

et nous nous regardons, perplexes. Nous

revenons alors sur nos pas et nous

apercevons une ombre. Je n’en crois pas mes

yeux. Je préfère ne pas réfléchir et m’enfuir…

Mon camarade me suit. Je cours à toute

vitesse.

………………………………………………………………

………………………………………………………………

………….…………………………….…………………….

………………………………………………………………

………………………………………………………………

……………………………….…………………………….

………………………………………………………………

………………………………………………………………

……….…………………………………………….……….

………………………………………………………………

………………………………………………………………

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Séance n°6 : Lecture / Expression écrite

Découvrir la chute de la nouvelle et sa mise en place

Reconnaître une analepse dans le récit

Supports : Lignes 166 à 232.

1) Lecture de la suite de la nouvelle par le professeur jusqu’à la ligne 201.

2) Travail oral : le récit est-il achevé ? On peut considérer que oui : on établira alors le schéma narratif avec les élèves.

Situation initiale : L’existence malheureuse de Mathilde Loisel.

Eléments perturbateurs : 1) L’invitation au bal 2) La perte de la parure le soir du bal

Péripéties   : La vie miséreuse : la ruine des Loisel

Elément de résolution : Le mari de Mathilde finit de payer la parure.

Situation finale : Mathilde et son mari reprennent une vie « normale », usés et pauvres.

3) Lecture analytique

1er axe de lecture : Une existence misérable

- champ lexical de l’argent et de la misère pour parler de M.Loisel : lignes 166 à 175

- termes péjoratifs pour désigner Mathilde et sa vie : le portrait est opposé à celui du

début (elle a perdu sa beauté) : comparaison « comme une femme du peuple » ligne 187,

ligne 195 à 199

- nombreuses énumérations de ses tâches : lignes 183 à 188

- l’emploi du pronom « on » (lignes 181 et 182) utilisé dans une anaphore et confère au

personnage un côté « impersonnel », comme si on l’avait privée d’une part de son être, de ce

qu’elle était. Le « on » présente aussi ces personnages comme victimes de la fatalité ;

- le recours à la forme verbale « elle songeait » : on montrera aux élèves que Mathilde vit

désormais dans le souvenir, dans la nostalgie d’un monde qui n’est plus accessible. La forme

verbale employée ensuite dans la relative (« elle avait été si belle ») est un plus-que-parfait qui

montre le retour en arrière (une analepse) auquel se livre le narrateur pour montrer celui

auquel se livre l’esprit nostalgique de Mathilde.

- intervention du narrateur lignes 200 :201 qui accroit le regard de pitié que l’on porte sur

elle (soulignée par les phrases interrogatives et exclamatives)

On définira alors les notions de comparaison, d’analepse , ainsi que le terme péjoratif.

L’analepse : procédé qui consiste à faire un retour en arrière dans le passé.

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La comparaison : Figure de style qui consiste à rapprocher deux éléments pour en montrer la

ressemblance.

Ex : Mathilde est vêtue comme une femme du peuple.

Comparé outil comparant

de comparaison

Péjoratif : se dit d’un terme qui présente défavorablement, qui déprécie

Mélioratif : se dit d’un terme qui présente favorablement.

4) A la découverte de la chute :

On explique aux élèves que pourtant, le texte de Maupassant n’est pas fini. On demande aux élèves de construire une suite à ce récit en une dizaine de lignes et en binômes (feuille à part)

Lecture des productions ; mise au tableau des pistes retenues.

Projection de la vidéo (discussion M.Loisel et Mathilde + promenade de Mathilde dans le jardin). En mettant sur pause on demande aux élèves d’imaginer à nouveau, oralement, puis on projettera la fin du film, on en lira la version de Maupassant et on définira la notion de chute.

2ème axe de lecture : Une fin inattendue

Trace écrite :

Le récit s’achève par une chute : lors d’une rencontre avec Mme Forestier, Mathilde apprend que la parure était fausse et qu’elle s’est ruinée inutilement.

Réflexion orale : Pourquoi Maupassant donne-t-il cette fin au récit ? Quelle est la visée de la chute ?

Trace écrite : La chute permet à Maupassant de donner une leçon, une morale à son récit. Il y dénonce les injustices sociales (différence jeanne/Mathilde), la supériorité de l’argent, le monde du paraître de la bonne société, de la fausseté opposée à l’honnêteté (sa tire de la haute bourgeoisie et de ses vices). Il montre aussi que lorsqu’on appartient à une catégorie sociale on ne peut pas en sortir. ce récit a donc une visée argumentative.

3ème axe de lecture : La Parure, une nouvelle

On partira de la question : Dans quel genre littéraire classeriez-vous La Parure ? Pourquoi ?

Trace écrite : La Parure est une nouvelle : - brièveté- présence d’une chute- peu de personnages, évocation d’un bref moment de leur existence - cadre spatio-temporel réduit donc peu de descriptions - visée argumentative de la nouvelle 

5) Mise en parallèle de la chute dans la nouvelle et dans le téléfilm.

Réflexion autour des points communs et différences. On attirera notamment l’attention des élèves sur le regard de Mathilde qui clôt le film mais est absent de la nouvelle pour laisser davantage de scenarii possibles au lecteur. Cela donnera lieu à un sujet de rédaction dans l’évaluation finale

Points communs Différences- grande similitude au niveau du dialogue - La promenade n’a pas lieu sur les

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Champs Elysées mais dans un parc.- L’intervention de l’enfant.- Le regard de Mathilde, désemparée (geste « non » de la tête, vent qui balaie son visage, les yeux qui se ferment).

6) Distribution d’une synthèse  relue en classe.

7) Exercices

- les ruptures chronologiques- les figures de style étudiées dans cette séance et les précédentes.

Séquence 1 Fiche d’exercices :Séance n°6 Les ruptures chronologiques / Les figures de style

Exercice 1 : Pour chacun de ces textes, indique s’il contient une analepse, une ellipse ou un sommaire. Tu souligneras les mots qui te le montrent dans chaque extrait.

Texte 1 :

Dès qu’il fut seul, Frédéric se rendit chez la célèbre Pomadère, où il se commanda trois pantalons, deux habits, une pelisse de fourrure et cinq gilets ; puis chez un bottier, chez un chemisier et chez un chapelier, ordonnant qu’on se hâtât le plus possible. Trois jours après, le soir, à son retour du Havre, il trouva chez lui sa garde- robe complète ; et, impatient de s’en servir, il résolut de faire à l’instant même une visite aux Dambreuse.

Gustave Flaubert, L’Education sentimentale.

Texte 2 :

Et assez bizarrement, l’histoire que je vais vous raconter commence de la même façon. Seulement, celle qui poussa cette exclamation n’était pas une duchesse. C’était au début de juin. Je venais de passer quelques jours à Paris pour affaires. Installé dans l’express du matin, je regagnais Londres où je partageais encore l’appartement de mon vieil ami Hercule Poirot, l’ex-détective belge.

Agatha Christie, Le crime du golf.

Texte 3 :

Après plusieurs heures de marche laborieuse, Robinson arriva au pied d’un massif de rochers entassés en désordre. Il était accablé de tristesse et de fatigue. En errant au pied du grand rocher, il découvrit une espèce d’ananas sauvage qu’il découpa avec son couteau de poche et qu’il mangea. Puis il se glissa sous une pierre et s’endormit.

Michel Tournier, Vendredi ou la vie sauvage.

Texte 4 :

Le maire l’arrêta.- Que diable devrais-je faire ?- Rien et vous serez le maire d’une petite ville riche.Cinq ans plus tard, Lavilledieu avait sept filatures et était devenu l’un des principaux centres européens de sériciculture et de filage de la soie. Tout n’appartenait pas à Baldabiou.

Alessandro Barrico, Soie.

Texte 5 :

Quand je suis arrivé dans le village, au début des années 90, la charcutière débitait les côtes dans l’échine d’un geste ample et poussait de petits cris rauques lorsque le hachoir fendait l’os. […] Elle a définitivement baissé le rideau, un an après l’inauguration de l’Atout-Sud, de l’autre côté de la nationale. Si on regarde bien, tout a fermé, question boutiques et on s’est habitué à

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sortir la voiture du garage pour aller chercher une baguette congelée qui part en miettes sur la banquette.

Didier Daeninckx, Les frères de Lacoste.

Texte 6 :

Il travaillait dans sa chambre ; continuait ses leçons au petit Muche, deux fois par semaine de huit à neuf heures ; accordait une soirée à la belle Lisa, pour ne pas la fâcher ; et passait le reste de son temps dans le cabinet vitré, en compagnie de Gavard et de ses amis.

Emile Zola, Le ventre de Paris

Exercice 2 : Quelle est la figure de style employée dans chacun de ces extraits ?

1) « Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore !Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! » (Horace de Corneille)

C’est une …………………………………………………………

2) C’était un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, de vers, de billets doux, de procès, de romances.

C’est une …………………………………………………………

3) Les arbres en fleurs étaient pareils à d'immenses bouquets.

C’est une …………………………………………………………

4) Je veux qu'un noir chagrin à pas lents me consume, C’est une …………………………………………………… Qu' il me fasse à longs traits goûter son amertume ; Je veux, sans que la mort ose me secourir, Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir. Corneille, Suréna (1674)

5)  Adieu la peine et le plaisir. Adieu les roses . Adieu la vie adieu la lumière et le vent  " (Aragon)

C’est une ……………………………………………………

Exercice 3 : Complétez les pointillés en ajoutant une analepse que vous rédigerez au plus-que-parfait. Attention à bien respecter le texte(personnages, sentiments…)

La soirée s'étirait péniblement. Que faire? Rejoindre Jérémy et Léa sur la place? Certes non! Jérôme n'en avait aucune envie. Il préférait être seul; il se sentait tracassé par un malaise qu'il ne parvenait pas à s'expliquer. Il s'enferma dans sa chambre pour écouter de la musique. Le casque sur la tête, il s'allongea sur le tapis et se souvint que la veille ………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Maintenant qu'il s'était rappelé cette petite blessure d'amour propre, il se sentait plus tranquille. Après tout ce n'était pas si grave ...

Exercice 4 : Complétez ce texte, en rédigeant une suite de quelques lignes qui débutera par une ellipse narrative.

(Sir Arthur Conan Doyle, Scandale en Bohème, de « Un soir, le 20 mars 1888, alors que je revenais d’une visite à un patient » à «  Il arpentait la pièce vivement, nerveusement, le menton sur la poitrine et les mains croisées dans le dos. »)

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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Nom : Séquence 14ème Evaluation intermédiaire n°4

I) Mets ces verbes au temps et à la personne demandée :

Elle (grincer – imparfait)

Vous (crier – imparfait)

Nous (essuyer – imparfait)

Je (fermer – passé simple)

Il (retenir – passé simple)

Ils (trahir - passé simple)

Nous (souligner - passé simple)

Il (dire – passé simple)

Vous (travailler– imparfait)

Elle (faire – passé simple)

Nous (vendre – passé simple)

Tu (lire – passé simple)

Je (téléphoner – passé simple)

Tu (fabriquer– imparfait)

Elle (appeler – imparfait)

Elles (mettre – passé simple)

Tu (être – passé simple)

Nous (voir – passé simple)

Elle (avoir – passé simple)

Il ( dire – plus-que-parfait)

Je (franchir – plus-que-parfait)

Tu (montrer – passé antérieur)

Elles (vivre – passé simple)

Nous (revenir – passé simple)

Il (vendre– plus-que-parfait)

Tu (partir– passé antérieur)

Nous (manger – plus-que-parfait)

Tu (détenir – passé simple)

Vous (voir – passé antérieur)

Il (chanter – passé antérieur)

Page 31: la parure

II) Pour chacune de ces définitions, donne le nom du procédé auquel cela correspond puis indique le numéro du texte qui pourrait servir d’exemple à cette définition.

Procédés Définitions Texte(s) n°

Procédé qui consiste à faire un retour en arrière.

Procédé qui consiste à passer sous silence certains événements.

Procédé qui consiste à réaliser une anticipation, à annoncer des événements futurs.

Procédé qui consiste à résumer très brièvement des événements qui ont duré un certain temps dans la fiction

Procédé qui consiste à interrompre la narration, en plaçant des dialogues peu importants ou de la

description.

Page 32: la parure

[textes sous droits supprimés]

Page 33: la parure
Page 34: la parure

Séance n°7 : Grammaire

Reconnaître et utiliser les valeurs des temps du passé

Page 35: la parure

Supports : Lignes 166 à 232.

Plan de la séance :

1°) On fera repérer les temps utilisés : imparfait ; passé simple ; plus-que-parfait. Le passé antérieur est absent mais sera évoqué.

On demandera alors aux élèves pourquoi on emploie des temps différents pour exprimer, raconter des actions passées. On en conclura, en interaction, que si le français emploie quatre temps, c’est qu’ils n’ont pas le même rôle et n’expriment pas le même type d’actions dans le passé. On définira alors simplement la notion de valeur.

2°) Travail sur les valeurs de l’imparfait :

Action de second plan, qui dure dans le passé :

Imparfait de description : ligne 334 : «  Madame Loisel semblait vieille, maintenant. »

Imparfait d’habitude (appelé aussi itératif ou de répétition) : ligne 329 « souvent, il faisait de la copie à cinq sous la page »

On évoquera l’imparfait de politesse « Je voulais vous demander… » dont il n’y a pas d’occurrence dans le texte, et celui d’hypothèse.

3°) Travail sur les valeurs du passé simple:

Action de premier plan, achevée dans le passé. Il marque donc les actions qui se succèdent  : « Ils prirent la boîte[…] et se rendirent. » ( lignes 265 et 266)

On prendra garde de bien montrer aux élèves que le passé simple ne marque pas nécessairement une action brève :

Le passé simple d’habitude (itératif) : tt le § qui évoque les nouvelles habitudes de Mme Loisel ( lignes 313 à 326)

4°) Travail sur les valeurs du plus-que-parfait / du passé antérieur :

Le PQP sert à présenter une action du passé qui est achevée et qui a eu lieu avant une autre action du passé qui, dans le texte, est au passé simple ou à l’imparfait.« Loisel possédait dix-huit mille francs que lui avait laissés son frère. »

Plus-que-parfait d’hypothèse : ligne 343 « si elle n’avait point perdu cette parure ? »

Valeur d’antériorité du passé antérieur vue par un exemple pris hors du texte.

__________

3°)Synthèse 

4° Exercices : 1 page 100, 2 page 100, 9 page 101, 1, 2 et 3 page 107 + polycopié (exercice sur texte de Zola)

4ème Séquence 1 - Séance n°7 :

Page 36: la parure

Synthèse : les valeurs des temps du passé

Donner la valeur d’une forme verbale, c’est expliquer pourquoi on emploie ce temps.

I) Les valeurs de l’imparfait :

L’imparfait désigne une action qui est en train de se dérouler dans le passé, dont on ne peut indiquer ni le début ni la fin. Ses valeurs sont :

1) Il désigne une action de ……………………………………….dans le récit : Il s’oppose alors au passé simple.

Ex :

2) L’imparfait de …………………………………….. :

3) L’imparfait ………………………………………… (ou d’habitude, de répétition) :

4) L’imparfait d’…………………………………………. :

5) L’imparfait de …………………………………………:

II) Les valeurs du passé simple :

Au contraire de l’imparfait, il désigne une action délimitée dans le passé. On sait quand elle commence et quand elle s’achève. Il peut s’agir d’une action : - brève : Elle le gifla . - longue : Elle l’attendit cent ans.

1) Le passé simple désigne une action de ………………………………………..dans le récit. Ces actions sont celles qui font avancer l‘action du récit.

a) Elles se succèdent.

Ex :

b) Elle s’oppose à une action de second plan à l’imparfait :

2) Le passé simple………………………………:

Ex :

III) Les valeurs du plus-que-parfait :

1) Le plus-que-parfait d’ …………………………………………. : Il exprime une action du passé qui est antérieure (qui a eu lieu avant) à une autre action du passé.L’autre action est en général exprimée au passé simple ou à l’imparfait.Ex :

2) Le plus-que-parfait d’ ………………………………………, que l’on reconnaît facilement grâce à l’emploi de l’adverbe « si » ou d’un de ses synonymes.

Ex :

IV) Les valeurs du passé antérieur:

Il exprime une action du passé qui est antérieure (qui a eu lieu avant) à une autre action du passé.

Page 37: la parure

L’autre action est en général exprimée au passé simple. Il est d’un usage littéraire.

Ex :

Séquence 1 Fiche d’exercices :Séance n°7 Les valeurs des temps du récit au passé

Donne le temps et la valeur d’emploi de celui-ci pour chacune des formes verbales

soulignées dans ce texte.

Jeanne, la fille d’Hélène est malade : elle est sujette à de graves crises nerveuses. Un soir, prise

de panique, sa mère, qui est veuve, fait appel au Docteur Henri Deberle. Ils tombent amoureux

mais Hélène est réticente et ne souhaite pas que sa fille apprenne cette relation, afin de ne pas

aggraver son état de santé.

Elle ferma les yeux puis elle s’endormit. Hélène resta près d’elle à regarder son sommeil.

Comme Rosalie venait sur la pointe des pieds pour demander à se retirer, elle lui répondit

affirmativement, d’un signe de tête. Onze heures sonnèrent, Hélène était toujours là lorsqu’elle

entendit frapper légèrement à la porte du palier. Elle prit la lampe et, très surprise, alla voir.

- Qui est là ?

- Moi, ouvrez, répondit une voix étouffée.

C’était la voix d’Henri. Elle ouvrit vivement, trouvant cette visite naturelle. Si le docteur avait

appris la nouvelle crise de Jeanne, il était normal qu’il se rendît à son chevet.

Mais Henri ne lui laissa pas le temps de parler. Il la suivit dans la salle à manger, tremblant.

Le sang lui empourprait le visage.

- Je vous en prie, balbutia-t-il en lui prenant la main, pardonnez-moi. Il y a trois jours que je

ne vous ai vue et je n’ai pu résister au besoin de vous voir.

Hélène dégagea sa main. Que penserait sa fille Jeanne si elle les voyait ? Souvent, lorsque la

crise était passée, elle appelait sa mère ou se levait pour aller boire un peu.

Il se rapprocha, embrassa sa robe puis ses mains fiévreuses. Elle, toute droite, restait glacée.

Elle le repoussa et lui expliqua que Jeanne était souffrante. Elle comptait sur lui pour la

rassurer. Prenant la lampe, elle se dirigea vers la chambre. Il entra derrière elle.

Dans cette chambre, à cette heure de la nuit, il respirait de nouveau cette odeur de verveine

qui l’avait troublé, le premier soir où il avait vu Hélène. Elle était alors échevelée, un châle

jeté sur les épaules. Il comprit alors que la passion brûlait en lui.

Emile Zola, Une page d’amour

Nom   : Date : 4ème E

Page 38: la parure

Evaluation intermédiaire n°5

I) Donne le temps et la valeur des formes soulignées dans ces phrases   :

1) Il se promenait tranquillement lorsqu’une voiture le renversa.

2) S’il avait pu, il serait venu à ta fête.

3) Je voulais juste savoir si vous allez bien.

4) Un épais manteau de neige recouvrait la plaine.

5) Il avait souvent envie d’aller la voir.

6) Il entra, se présenta puis s’installa.

7) Il joua cette pièce sept soirs de suite.

8) Il regardait la télévision et brutalement on frappa à sa porte avec violence.

9) Il se souvint qu’il était venu l’année précédente.

10) S’il aimait les haricots verts, cela se saurait.

11) Dès qu’elle eut entendu cela, elle riposta.

II) Mets les verbes au temps qui convient. Attention aux valeurs d’emploi   !  :

1) Je (dormir) ……………………………….…………………., lorsque ma mère (entrer)

…………………………………….et me (réveiller) ……………………………………. .

2) Elle leur (rappeler) ……………………………………. qu’elle (visiter) …………………………………….

ce pays quelques années auparavant.

3) Je (marcher) ……………………………………. dans la rue lorsque je (passer)

…………………………………….devant cette boutique et le (voir) ………………………

4) Cette année-là, je (passer) …………………………………….les voir tous les soirs.

5) Si elle le (vouloir) ……………………………………., elle aurait son examen facilement.

4ème E Français – M.Dru

Séquence 1

Page 39: la parure

Rédaction en classe

Sujet   :

A la fin de la nouvelle de Maupassant, Mathilde Loisel apprend de la bouche de son amie Jeanne que la parure qu’elle avait perdue était fausse. Vous allez imaginer une autre fin à cette nouvelle. Vous commencerez votre récit par « Un

jour, alors que les Loisel avaient enfin fini de rembourser la somme qu’ils avaient empruntée, … » Votre fin sera une chute et votre histoire devra intégrer une analepse soulignée en vert et une ellipse soulignée en bleu. Vous y emploierez le champ lexical de la richesse ou de la misère selon l’histoire que vous choisirez d’écrire.

Barème d’évaluation pour ce devoir :

J’ai bien inventé une fin à la nouvelle de Maupassant. Celle-ci est une chute.

/2

J’ai employé l’analepse et l’ellipse demandées. Je les ai soulignées.

/2

J’ai bien employé un des champs lexicaux demandés.

/1,5

Mon récit est organisé, cohérent et respecte le texte de Maupassant.

/2

J’ai bien ponctué mon texte ;mes phrases sont bien construites.

/2

Mes conjugaisons sont correctes.J’ai respecté les valeurs de l’imparfait et du

passé simple.

/2,5

Mon orthographe est correcte.Je n’ai pas fait trop de fautes de grammaire.

/2

Mon vocabulaire est correct et varié ; je n’ai pas fait trop de répétitions.

/2

Mon devoir comprend des idées originales et personnelles.

/4

4ième E Français – M.Dru

Séquence 1 :

Page 40: la parure

Correction de la rédaction n°2 (Devoir de fin de séquence) :

I) Analysons le sujet :

Questions à se poser :

Réponses :

Qui ?

Où?

Quand ?

Quoi ?

Comment ?

II) Améliorons notre expression écrite :

à faire sur la feuille de classeur.

Réécris ces phrases, extraites de vos copies, en les améliorant. Cela va nous permettre de rappeler des règles essentielles.

Madame Loisel les rapportèrent chez le bijoutier. / Mme Loisel et son mari alla chez Jeanne Forestier. Son amie qui les connaissaient bien, leur pardonna. / Les lustres, les plats en argent, les belles toilettes, tout lui revenaient en mémoire. / La moitié de leurs amis ne leur parlait plus. / La plupart de ses amis ne lui parlait plus. / Mathilde, comme son mari, vivaient dans la pauvreté.

1°/ Règle générale   : Le verbe s’accorde en …………………………………… et en ……………………………..  avec son sujet, même s’il est ………………………………de celui-ci.

Page 41: la parure

Ex :

2°/ Lorsqu’un verbe a ………………………………….. sujets au ………………………….., il se met

au …………………………………. .

Ex :

3°/ Lorsque le sujet est un pronom …………………………………, le verbe s’accorde avec

l’………………………………………… .

Ex :

4°/ Lorsqu’un verbe a plusieurs sujets qui sont …………………………………… par le

………………….

……………………………….., il se met au ……………………………….. .

Ex :

5°/ Lorsque le sujet est un GN …………………………  suivi d’un

…………………………………………………:

soit le verbe s’accorde au ………………………………avec le ………………… .

soit le verbe s’accorde au ……………………………… avec le ………………………………………….

.

Ex :

6°/Après beaucoup, peu, la plupart, combien, assez, tant, le verbe se met au …………………….……..

Ex :

7°/ Après on, chacun, plus d’un, chaque (introduisant un GN), le verbe se met au ………………..………….. .

Ex :

8°/ Quand deux sujets sont reliés par ainsi que, comme, de même que :

soit le verbe est au ………………….. si les deux sujets sont séparés par une virgule

soit le verbe est au pluriel s’ils ne sont pas séparés par une virgule.

Ex :

Récitation donnée en cours de séquence   :

Page 42: la parure

Séquence n°1

La Parure de Guy de Maupassant

Récitation 

Le Bal

La harpe tremble encore et la flûte soupire,Car la valse bondit dans son sphérique empire ;

Des couples passagers éblouissent les yeux,Volent entrelacés en cercle gracieux,

Suspendent des repos balancés en mesure,Aux reflets d'une glace admirent leur parure,

Repartent ; puis, troublés par leur groupe riant,Dans leurs tours moins adroits se heurtent en criant.

La danseuse, enivrée aux transports de la fête,Sème et foule en passant les bouquets de sa tête,

Au bras qui la soutient se livre, et, pâlissant,Tourne, les yeux baissés sur un sein frémissant.

Courez, jeunes beautés, formez la double danse :Entendez-vous l'archet du bal joyeux,

Jeunes beautés ? Bientôt la légère cadenceToutes va, tout à coup, vous mêler à mes yeux.

Alfred de Vigny, Poèmes antiques et modernes

Références des manuels :

- Grammaire Bordas (manuel rouge)- TD : La grammaire par les exercices – Joëlle Paul – Bordas – Niveau 4ème