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Bâtie à la fin du XIXème siècle sur un ancien fondouk, « la belle endormie » comme on l’appelle ici, fut longtemps la somptueuse demeure du caïd Mbark Saïdi.

Reprise par un riche marchand, elle fut ensuite transformée en orphelinat jusque dans les années 60 puis laissée à l’abandon pendant plus de trente ans.

L’Heure Bleue Palais a rouvert ses portes en juin 2004 après plus de trois ans de travaux de rénovation et de reconstruction. C’est aujourd’hui l’une des fiertés d’Essaouira, dans laquelle de nombreux artisans souiris ont apporté leur passion et leur savoir-faire.

L’Heure Bleue Palais a su conserver le cachet d’une maison traditionnelle marocaine et offrir tout le confort d’une grande enseigne hôtelière. Les pièces de vie, chambres et salons, convergent vers le patio, lieu de rencontre où chante une fontaine et palpite le cœur du Riad. Dans le Salon anglais, sous l’ambiance tamisée des lumières, l’heure est à la douceur et à l’enchantement.

La Perle de l’ancienne Mogador

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Situation de l’hôtel

Au Maroc

Appelée autrefois « Mogador », la ville est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Essaouira est située à 173 km au nord d’Agadir, à 176 km à l’ouest de Marrakech, et à 360 km de Casablanca.

À Essaouira

Situé juste à l’entrée de Bab Marrakech, dominant légèrement les remparts, l’Heure Bleue Palais est le point de départ idéal pour visiter la médina, le port, les différents souks et la ville nouvelle.

L’Heure Bleue Palais, côté Ecrin

L’Heure Bleue née d’un rêve magnifique, est une adresse digne de son riche passé, au carrefour des civilisations africaines, occidentales et arabes.

Situé à 200 des plages de Mogador et à l’entrée de la Médina, l’Heure Bleue Palais offre 33 chambres et suites, caractérisées par trois styles différents de décoration. L’ambiance africaine rappelle le film « Out of Africa ». L’ambiance orientale reprend les couleurs chaudes alliant l’or au rouge Bourgogne, les autres ambiances sont aux accents anglais et portugais.

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33 chambres & Suites

15 Chambres Classiques

Chambres d’une superficie de 27m2, avec un style de décoration colonial africain. Possibilité grand lit ou lits jumeaux. Salle de bain en marbre avec douche italienne spacieuse

4 Suites Junior

Suite d’environ 45m2, avec un style de décoration africain ou oriental. Grand lit ou lits jumeaux. Salle de bain en marbre avec baignoire. Deux suites Junior avec balcon aménagé (très belle vue sur la Médina).

14 Suites Senior

Suite d’environ 60m2, avec un style de décoration africain, portugais, anglais ou oriental. Possibilité grand lit ou lits jumeaux. Salle de bain en marbre avec baignoire et douche italienne séparées. 12 suites avec cheminée. Coin salon spacieux & Service d’un majordome.

Équipements des chambres et suites

o Connexion Internet avec câble dans les chambres o Lecteur CD et DVD o Coffre fort individuel avec supplément o Minibar

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Chambre africaine

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Chambre anglaise

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Chambre portugaise

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Chambre marocaine

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Restaurants & Bars

Patio Ombragé, paisible et accueillant, le patio est l’endroit idéal pour savourer une cuisine créative, simple et équilibrée mêlant saveurs occidentales et orientales.

Restaurant Marocain Dans ce somptueux Salon Oriental, la carte est dédiée à l’art culinaire marocain et à l’océan : fraîcheur et respect des traditions sont les maître-mots du jeune chef Ahmed et de sa brigade.

Restaurant d’Été Sur la terrasse panoramique, le restaurant d’été propose une cuisine simple, légère et inventive, avec toujours une vue privilégiée sur l’océan et la médina.

Salon Anglais Les notes égrenées par le piano du Salon Anglais convient ses hôtes à la détente et à la rencontre auprès d’un bienveillant feu de bois.

Dîner privé dans votre suite Peut-être préférez-vous un repas tranquille devant la cheminée de votre suite, ou encore votre petit déjeuner.

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Salle de massage Vous pourrez profiter des bienfaits de nos soins dans l’intimité de votre suite ou depuis la lumineuse terrasse située au sommet du Riad. Elle abrite une cabine avec vue panoramique sur la médina.

Vue sur les toits, vue sur la mer, cette salle de massage est comme une fenêtre ouverte sur le bonheur…

Hammam Prélude essentiel à tout soin, source de beauté et de bien-être, il ne faut en aucun cas manquer l’expérience du hammam traditionnel.

Les rituels ancestraux y sont réalisés exclusivement à partir de produits naturels : gommage aromatique, enveloppements, massages relaxants...

• Gommage • Soins du visage • Massage • Piscine sur le toit • Salle de billard • Home cinéma • Balades à pied dès la porte de l’hôtel • Parcours de golf « Gary Player » à proximité

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Essaouira

Essaouira (ةريوصلا), la bien dessinée, est une ville portuaire du Maroc de la côte atlantique comptant environ 70’000 habitants et le chef-lieu de la province du même nom qui compte environ 500’000 habitants. Elle a aussi été appelée Amogdul (la bien gardée) en Berbère, Mogador en portugais, Mogadur en espagnol et Mogador en français.

Sa médina est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Port situé sur la côte Atlantique, à 173 km au nord d'Agadir, à 176 km à l'ouest de Marrakech et 360 km au sud de Casablanca.

Histoire D'après la tradition, après la fondation de Carthage en 814 av. J.-C. des marchands puniques se dirigèrent vers l'extrême Occident, jusqu'à Essaouira, pour y installer des échelles, des comptoirs. Les premiers hommes sur lesquels il existe des renseignements y parlaient une langue berbère. Dès lors Essaouira, ce mouillage utilisé par le navigateur carthaginois Hannon dès le VIe siècle av. J.-C., protégé des alizés et riche en eau potable, servit pendant plusieurs siècles de poste avancé sur la route du Cap-Vert et de l'Équateur. Vers le IIIe siècle av. J.-C., les Berbères s'organisèrent en monarchie.

La région passa sous influence romaine à la suite de la Troisième guerre punique en 146 av. J.-C.. Rome fit un État client de ce royaume dont le souverain le plus illustre fut Juba II. Le souverain favorisa l'installation de son équipage et le développement de l'industrie des salaisons et de la pourpre. C'est cette seconde activité (production de teinture à partir d'un coquillage : le murex) qui explique la renommée des îles Purpuraires (au large d'Essaouira) jusqu'à la fin de l'Empire romain. Cette couleur, chez les Anciens, était synonyme d'un rang social élevé. En 42 ap. J.-C., Rome finit par annexer le royaume berbère pour le transformer en province romaine de Maurétanie tingitane.

Au XIVème siècle, les marins portugais mesurent tous les avantages de cette baie et baptisent la ville Mogador, déformation probable du nom de Sidi Mogdoul, un marabout local. Les Portugais firent de la cité un important comptoir commercial. En 1506, ils y construisent un petit port et plusieurs remparts. Ce qui allait conférer à la ville sa configuration spécifique. Une forteresse tellement utile qui atténuait son caractère vulnérable en raison de sa trop grande exposition. Les Portugais encouragèrent à l’époque l’exploitation intensive de la canne à sucre.

Les Juifs ont un statut spécial d'intermédiaires entre le sultan et les puissances étrangères, obligées d'installer à Essaouira une Maison consulaire (il y en eut jusque dix dans la Kasbah). On les appelle les «

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négociants du roi » ou les « représentants consulaires ». Ils ont, par exemple, le monopole de la vente du blé aux chrétiens, celle-ci étant interdite aux musulmans.

Mogador fut bombardée et prise (le 15 août 1844) par les Français.

La ville nouvelle En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah décide d'installer à Essaouira sa base navale, d'où les corsaires iront punir les habitants d'Agadir en révolte contre son autorité. Il fait appel à Théodore Cornut, un architecte français à la solde des Britanniques de Gibraltar. Le sultan le reçoit avec tous les honneurs dus à un grand artiste et lui confie la réalisation de la nouvelle ville « au milieu du sable et du vent, là où il n'y avait rien ». Cornut l'Avignonnais, disciple de Vauban, et qui avait été employé par Louis XV à la construction des fortifications du Roussillon, travailla trois ans à édifier le port et la kasbah, dont le plan original est conservé à la Bibliothèque nationale de France à Paris. Il semblerait que la seconde ceinture de remparts et la médina aient été dessinées bien après le départ de Cornut. Le sultan n'avait souhaité prolonger leur collaboration, reprochant au Français d'être trop cher et d'avoir travaillé pour l'ennemi britannique. Avec son plan très régulier, la ville mérite bien son nom actuel d'Es Saouira, qui signifie « la Bien-Dessinée ».

L'importance d'Essaouira n'a cessé de croître jusqu'à la première moitié du XIXe siècle, et la ville connut une formidable prospérité grâce à l'importante communauté juive. On y compta jusqu'à 17 000 Juifs pour à peine 10 000 musulmans. La bourgeoisie marocaine accourait y acheter des bijoux. On l'a longtemps surnommé le port de Tombouctou, car les caravanes chargées d'or, d'épices et d'esclaves venues d'Afrique subsaharienne y étaient négociées. Le commerce y était florissant. Mais la plupart des Juifs partirent après la guerre des Six Jours. Aujourd'hui, il ne subsiste que quelques familles juives dans la ville.

Pendant des années, ce fut le seul port marocain ouvert au commerce extérieur. Le déclin commença avec le protectorat français et le développement d'autres ports (Casablanca, Tanger, Agadir). Handicapée par ses eaux peu profondes et ne pouvant pas recevoir les gros bateaux modernes, la ville connaît cependant une renaissance spectaculaire depuis une quinzaine d'années, renaissance due essentiellement au tourisme, mais aussi à sa vocation culturelle.

Kasbah d’Essaouira Face à l'océan Atlantique parfois coléreux, la Sqala de la Kasbah est une ancienne batterie longue de 200 mètres où sont alignés des canons portugais. C'est sur ces remparts qui abritèrent les corsaires du sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah qu'Orson Welles tourna son film Othello.

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Asie du Sud Est Thaïlande – Indonésie – Chine – Myanmar – Laos – Cambodge – Vietnam

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Océan Indien & Subcontinent Indien

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