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Adeline, Feyriel, Marine ,Sarah Seconde 12 1 La place de Lyon dans les révolutions économiques, industrielles et sociales de la fin du XVIII ème siècle au milieu du XIXème si

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La place de Lyon dans les révolutions économiques,

industrielles et sociales de la fin du XVIII ème siècle au

milieu du XIXème si

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Table des matières

I- Lyon, ville manufacturière ………………………………………………… page 4

II- Progrès techniques, nouvelles industries ……………….. ………………….page 6

III- Conséquences sociales ……………………………………………………….page 8

IV- Conclusion ……………………………………………………………………page 13

V- Illustrations…………………………………………………………………….page 14

VI- Sources...............................................................................................................page 16

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Introduction :

)

Au 18e siècle, Lyon est une ville innovante au cœur des réseaux commerciaux et financiers. Sensible aux idées des Lumières, riche et commerçante, Lyon connaît une croissance

économique exceptionnelle avec le développement de la soierie, annonçant les révolutions industrielles du siècle suivant.

Alors, quelles sont les transformations économiques et industrielles à Lyon pendant la fin du XVIIIème et le XIXème siècle ?

I- Lyon, ville manufacturière dont les activités économiques sont liées à la soierie

La prospérité de Lyon ne cesse de s’accroître pour atteindre son apogée à la Renaissance du XVe au XVIe siècle.

C’est à cette époque-là que Lyon connaît un essor textile et industriel, notamment grâce au privilège de quatre foires par an. La ville forge alors sa réputation dans le monde de la Fabrique de la soie. Les commerçants viennent de l’Europe tout entière et la ville devient très vite le centre européen du grand commerce.

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La puissance, l’autorité et le prestige de la ville sont alors incomparables. Le commerce lyonnais se constitue désormais essentiellement de soie, celle-ci habille en effet les plus riches. La ville attire des intellectuels et de nombreux artistes. L’architecture connaît aussi un essor grâce aux nombreuses créations de la ville comme l’hôtel Gadagne et les Traboules. Au XVIe siècle, François Ier encourage fortement l’activité de la soie à Lyon.

Au XVIIIe siècle, Lyon n’offre plus le même visage qu’au temps de la Renaissance. En effet, les fondements de sa fortune et l’équilibre de ses activités ont évolué. La capitale du grand commerce et de la banque est devenue une ville manufacturière, la ville des

marchands-fabricants et des tisseurs. Ce commerce maritime est de ce fait très bénéfique pour la soie.

La Fabrique a dynamisé l’économie de la ville, crée des solidarités ouvrières et organisé son capitalisme. En effet, banquiers et négociants sont liés. Les milieux du grand commerce et de la banque sont à Lyon une élite puissante et dynamique. Les marchands, grâce aux foires par an héritées des siècles passés, voyagent dans toute l’Europe et font affaires dans tous les domaines.

La soie devient alors progressivement le moteur de l’économie lyonnaise, demandant une main d’œuvre nombreuse et qualifiée. De nouvelles façons d’imprimer, de tisser et colorer apparaissent.

Les motifs floraux sont à Lyon très populaires. La Fabrique est composée de nombreux créateurs qualifiés et le motif floral domine alors la fin du XVIIIe siècle.

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II- Les progrès techniques entrainent des transformations de l'industrie de la soie et s’installent de nouvelles industries : la métallurgie et la chimie

L'industrialisation, commencée au XVIII ème siècle et accélérée au XIXème siècle, concerne les mines, pour le charbon, la métallurgie et l'industrie textile puis toutes sortes de domaine de production. Cette révolution commence au Royaume-Uni puis dans le Nord-Est de la France, avant s'étendre en Europe et en Amérique du Nord. Elle repose sur l'usage systématique de la machine et sur l'utilisation de la vapeur. Elle a permis d'accroitre la production et de baisser les coûts. Les petites ateliers- artisanaux ont donc presque disparus au profit des usines.

La mutation de l’économie lyonnaise commence au début du XIXème puis est très visible dans la seconde moitié du XIXème siècle.

La Fabrique connaît une grande prospérité au moment de la Révolution industrielle, elle peut

s’expliquer par le métier Jacquard, mis au point au début du XIXe siècle. Il améliore la productivité

ouvrière et humanise le travail en atelier en supprimant l’opération de tirage des fils par un enfant.

La fabrication des tissus de soie représente, sous le second Empire, les trois quarts du revenu industriel lyonnais, selon la Chambre de commerce. L’organisation reste inchangée, toujours sous forme pyramidale avec au sommet les centaines de marchands-fabricants pour 90 canuts et à la base les compagnons, les chefs d’ateliers et les canuts. Après les révoltes des années 1830, les métiers à tisser commencent à s’installer dans les campagnes et les petites villes environnantes. Lyon et la Croix-Rousse reste bel et bien dominante dans la fabrication de la soie.

Si avec la IIIème République, Lyon commence à tourner le dos à la Fabrique, elle va découvrir la nouvelle force de son économie : la métallurgie, et la chimie, la mécanique et la construction électrique. Il faut donc attendre la fin des années 1880 et le début du XXème siècle pour que Lyon connaisse un vrai essor industriel caractérisé par l’invention de la soie artificielle (viscose) par le compte de Chardonnet, par la construction de l’usine électrique de Cusset par la société des forces motrices du Rhône, par le retour de l’industrie de la teinture autour de l’entreprise Gillet et par l’invention du cinéma par les frères Antoine et Luis Lumière en 1895. L’industrie automobile est très présente à Lyon, le constructeur le plus célèbre Marius Berliet conçoit en effet à la Croix-Rousse sa première voiturette dans les années 1895.

La chimie lourde, elle, se développe dans les usines et donnent peu à peu à Lyon une spécificité. Et jusqu’à la fin du XIXème siècle, textile et chimie se nourrissent mutuellement de leur innovations respectives. La région lyonnaise devient alors un pôle d’excellence dans la chimie.

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Une révolution bancaire a lieu à Lyon, parallèlement à cette mutation industrielle. En 1863, Henri Germain fonde le Crédit lyonnais, mais dès 1870 son siège transfère à Paris.

Ces mutations industrielles sont permises grâce, notamment, à une nouvelle génération d’entrepreneurs et également à la fondation de structures scolaires comme l’Ecole technique de la Marinière en 1831 et l’Ecole centrale en 1857.

En 1791, l’entreprise française Leblanc produit de la soude. C’est le début de l’industrie chimique en Europe avec la production industrielle de deux éléments de base : l’acide sulfurique et la soude. Ces deux avancées furent fondamentales pour l’industrie chimique puisqu’il devient alors possible, grâce à elles, de produire d’autres agents chimiques tels que l’acide chlorhydrique et la soude caustique.

Ce développement s’accompagne également de la construction d’installations et de matériels nouveaux, héritées entre autre de la révolution industrielle. Le textile a eu besoin de la mécanique pour ses équipements et de la chimie pour ses colorants et pour ses fibres artificielles.

Lyon – Usine Louis Lumière (1901-1902)

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III- Conséquences sociales

L'économie et l'industrie de la ville de Lyon ne fait que s’enrichir et amènera à des bouleversements sociaux et de nombreuses révoltes.

Lorsque les récoltes sont mauvaises, les prix des grains augmentent, comme en 1528, et provoquent l’inquiétude et les révoltes des milieux populaires.

Le commerce de l’imprimerie connaît aussi des conflits entre les compagnons du livre et les maîtres imprimeurs. Vers 1570, la production lyonnaise est inexistante, la majorité des ouvrages étant imprimés à l’étranger. C’est également le temps des créations des communautés des ouvriers. Celle des ouvriers en draps d’or, d’argent et de soie se constitue en 1540 et fixe les conditions de travail du compagnon.

Le peuple à cette période souffre également de sous-nutrition. En 1531, une famine surgit à Lyon. Et la ville est aussi victime de nombreuses épidémies, car mal protégée de ses fleuves.

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Si le XVIe siècle est particulièrement sombre, la situation s’améliore au cours du XVIIIe siècle. Ces belles années sont liées à la bonne conjoncture économique, car Lyon à partir du XVIIe siècle réussit sa reconversion économique grâce à l’industrie de la Grande Fabrique des étoffes de soie, d’or et d’argent. La majorité de la population dépend alors de cette activité et permet de résister aux éventuelles épidémies.

Puis, parmi les causes de tensions urbaines, on peut citer la question du prix du pain, aliment essentiel aux lyonnais sous l’Ancien Régime. La fiscalité est aussi source de colère populaire, puisque les habitants de Lyon paient des taxes sur des produits de première nécessité comme le blé, la viande, le vin ou encore le bois.

Et au XVIIe siècle, la production dominante de tissus de soie dans la ville est de plus en plus menée par les marchers extérieurs qui commandent ainsi l’emploi. La vie des chefs d’ateliers, des compagnons (métiers liés à la Fabrique) est de plus en plus compliquée. A partir de 1744, les chefs d’ateliers ne peuvent plus travailler à leurs comptes, mais pour celui des marchands-fabricants. Les travailleurs de la soie se mobilisent alors et se mettent en grève le 5 aout 1744.

On observe bien une accélération des conflits au sein du monde des métiers aux XVIIe et XVIIIe siècles. Beaucoup d’insurrections, d’émeutes et de grèves à cette période. A partir de 1787, la situation économique et sociale est mauvaise. Le marché de la soie est peu demandeur, en Europe et en France, les marchands-fabricants ne fournissent plus aux ateliers des canuts.

Qui sont les canuts ?

Les canuts sont les ouvriers tisserands de la soie, sur les machines à tisser. Ils se trouvaient

principalement dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon au XIX siècle. Le terme de canut est donc

typiquement lyonnais et date du 19e siècle.

Le mot vient de canne et du suffixe ut qui représente le latin orem, en français eur. Le canut est donc celui qui utilise la canne (roseau), dont a été faite la cannette, qui est un petit tuyau de bois qu’on charge de soie pour faire la trame d’une étoffe.

Plus de 15000 métiers sont ne battent plus, le chômage augmente et les ressources diminuent..

Révolte des canuts de Lyon (novembre - décembre 1831)

Inserruction des tisseurs de soie à Lyon

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Au cœur de Lyon, nichée entre la Saône et le Rhône, se dresse la colline de la Croix-Rousse, remplis de traboules créés dès le IVe siècle pour faciliter la circulation des habitants entre les bâtiments.

C’est ici qu’a éclaté la révolte des canuts en 1831. Ces travailleurs se soulèvent pour revendiquer des conditions de travail dignes et décentes. Cette insurrection lyonnaise connaîtra un retentissement international et marque l’incursion de la question sociale et ouvrière dans le champ politique.

À cette époque, Lyon étant bien sur la première ville ouvrière de France, la Croix-Rousse, commune indépendante de 16 000 habitants, abrite elle aussi de nombreux ateliers de tissage.

La production de soieries s’organise de manière pyramidale. En haut dominent les négociants, entrepreneurs capitalistes qui passent des commandes à des chefs d’atelier. Ceux-ci sont propriétaires de leurs machines et salarient des ouvriers. Chefs d’atelier et ouvriers sont surnommés les « canuts » et font bloc contre les négociants qui leur imposent leurs conditions. Ils travaillent au moins 15 heures par jour et sont très mal payés. Dès la fin des années 1820, les canuts s’associent et tentent de planifier la résistance face au pouvoir.

En juillet 1830, alors que Paris s’enflamme lors des Trois Glorieuses, la révolte gronde aussi à Lyon. Les bourgeois ordonnent aux ouvriers de descendre dans la rue avec eux et les autorités capitulent rapidement. Idéalistes, les canuts espèrent que le nouveau pouvoir les récompensera en améliorant leurs conditions de travail.

Mais rien ne bouge et l’agitation grandit dans les ateliers de la Croix-Rousse. Un an après cette révolution bourgeoise, le sort des canuts ne s’est pas amélioré.

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Le travailleur lyonnais « pleure toujours la faim en créant jour et nuit, pour les plaisirs du riche, des tissus d’or et de soie », écrit Blanqui.

La situation économique s’améliore à l’automne 1831 et les canuts décident de passer à l’action. Les ouvriers exigent des négociants un tarif minimum afin de se garantir un salaire décent. Le 15 octobre, le préfet Bouvier du Molard donne son accord pour ce tarif qu’il qualifie de « fâcheuse nécessité ».

Dix jours plus tard, 6 000 canuts marchent en silence et désarmés vers la préfecture. Après cette démonstration de force, le tarif est adopté.

Mais l’enthousiasme ne dure guère. Certains fabricants refusent d’appliquer le tarif et menacent de fermer les magasins. 104 d’entre eux écrivent même à la Chambre des députés pour dénoncer un acte illégal. Le 17 novembre, les prud’hommes cessent de condamner la non-application du tarif par les négociants.

La Croix-Rousse bouillonne et le 21 novembre 1831, la grève est déclarée. Les canuts descendent en ville réclamant l’application du tarif. Les morts tombent au sol tandis que les ouvriers sonnent l’alerte : « Aux armes, aux armes, on assassine nos frères ! ». Soutenus par une partie de la garde nationale, les canuts élèvent des barricades. Et les canuts déploient un drapeau noir symbole de deuil, portant l’inscription :« Vivre en travaillant ou mourir en combattant !»

Le lendemain, la bataille se poursuit mais les soldats n’offrent qu’une résistance limitée et la victoire des canuts, soutenus pas d’autres corps de métier, se profile. Le soir, les troupes évacuent la ville. On dénombre 600 victimes. Le préfet étant barricadé dans sa préfecture, Lyon se retrouve sans gouvernement. Les canuts veillent avant tout à éviter les débordements et les pillards sont arrêtés.

Surpris de leur succès rapide, les canuts ne savent que faire de leur révolte. Les autorités provisoires leur promettent que le tarif sera révisé avant le 15 décembre. Le 28 novembre, les canuts reprennent le travail, pensant tenir enfin leur légitime demande. Ils subiront une nouvelle désillusion.

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Début décembre, le duc d’Orléans, fils aîné du roi, fait son entrée dans la ville rebelle à la tête de 20 000 hommes. L’armée occupe progressivement la ville et les dernières traces de l’insurrection

disparaissent. Le 7 décembre, un arrêté proclame nul le tarif promis.

Matériellement, la révolte des canuts de 1831 est un échec. De par leur discipline, leur solidarité et la clarté de leurs revendications, les travailleurs lyonnais ont ouvert la voie aux futures luttes sociales et ouvrières.

La révolte des canuts aura une grande importance pour les premiers théoriciens socialistes. Karl Marx, Lafargue et Proudhon l'évoqueront ou la citeront en exemple.

La première révolte ouvrière

- 8 octobre 1831 : les canuts revendiquent officiellement un tarif minimum.

- 25 octobre 1831 : le tarif est adopté par une commission mixte.

- 17 novembre 1831 : les prud’hommes ne condamnent plus la non-application du tarif.

- 21 novembre 1831 : les canuts se mettent en grève et élèvent des barricades dans la ville. La garde nationale tire, il y a 600 victimes.

- 23 novembre 1831 : les canuts sont maîtres de Lyon.

- 26 novembre 1831 : promesse est faite aux ouvriers que le tarif sera révisé avant le 15 décembre.

- 28 novembre 1831 : les canuts reprennent le travail.

- 7 décembre 1831 : un arrêté proclame nul le tarif promis quelques jours plus tôt.

1834, une révolte républicaine

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Le 14 février 1834, une grève générale contre les tarifs à la baisse est lancée. Elle dure 8 jours et immobilise tout les métiers. Alors les fabricants, qui refusent toutes augmentations quittent la ville. Mais la grève est brisée le 19 février 1834. Ces violences collectives de la révolte de 1834 ne sont pas semblables à la seule véritable révolte des canuts de 1831.

Puis vint le temps des Voraces ( 1848-1849 )

Les Voraces, société de canuts lyonnais apparue en 1846 à la Croix-Rousse et disparu en 1849, se réunissent dans les cabarets et auberges de Lyon et adoptent des positions politiques de défenseurs de la République !

“Vive la République savoisienne !”

Le 24 février 1848, Louis-Philippe abdique, mettant fin à la Monarchie de Juillet, et la seconde République est proclamée. À Lyon, il s’ensuit une période de chômage parmi les canuts : les ouvriers non lyonnais, majoritairement savoyards, sont invités à rentrer dans leur pays d’origine. La société des « Voraces », canuts républicains armés, se constitue alors. Du 24 au 29 février, elle saccage des ateliers textiles, prend les forts de la Croix-Rousse et hisse le drapeau rouge. Elle se rallie aux savoyards de Lyon et, rapidement, forme le projet d’envahir la Savoie afin d’y implanter la république.

La position des autorités est ambigüe : dans un arrêté du 28 mars, le préfet Arago énonce que “la République française ne veut pas chasser les étrangers mais qu’elle veut aider les peuples à conquérir leur liberté”. Le 29 mars, dans une ambiance révolutionnaire, 1 500 personnes (200 Voraces et 1 tiers des savoyards de Lyon) préparent le départ place Bellecour, acclamés par une foule importante. La troupe faiblement armée la mairie et proclame une république qui ne dure qu’une journée ! Sur place, les savoyards royalistes hostiles à la république et au rattachement de la Savoie à la France se mobilisent, soutenus par la population qui condamne les méthodes violentes des républicains. Les Voraces et les savoyards de Lyon sont alors mis en échec.

Les élections de juin sont remportées par les partisans de l’ordre même si à la Croix Rousse les républicains radicaux restent majoritaires. Le 15 juin 1849, les Voraces tentent une nouvelle insurrection à la Croix-Rousse, elle est violemment réprimée par l’armée.

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IV- Conclusion

Depuis le Ier siècle avant JC, Lyon est passée par de nombreuses

transformations sociales, économiques et industrielles. Entre la fin

du XVIII ème siècle et la première moitié du XIX ème siècle, dans le

cadre de la Première révolution industrielle, Lyon va voir ses

activités économiques maintenus par la soierie. Puis les progrès

techniques de l'époque amènent des transformations dans l'industrie

de la soie et Lyon profite de nouvelles industries: la métallurgie et la

chimie.

Désormais seconde ville de France, Lyon a connu la guerre, la

croissance, la crise et la prospérité. Elle a été une ville sous

influence religieuse, une ville industrielle, une ville de la soierie.

Doucement, elle s’est fait une place dans le paysage français, puis

dans celui de l’Europe et du monde.

Aujourd’hui, Lyon est devenue une métropole où se côtoient

harmonieusement les réussites du passé pour anticiper l’avenir. Ces

différentes phases de l'Histoire de Lyon sont "gravées" dans le

patrimoine et l'urbanisme de la ville.

V- QUELQUES IMAGES

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Place Bellecour au 19ème siècle

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Métiers à tisser, Maison des canuts

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L’hôtel Dieu de Lyon est l’un des plus grands bâtiments de la presqu’île et est construit sur

la bordure ouest du Rhône

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Portrait tissé de Joseph-Marie Jacquard par Carquillat (vers 1839).

Robe de soie du XVIIème siècle. Musée des tissus et des Arts décoratifs de Lyon.

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SOURCES

Bibliographie :

– Neyret, Régis, 25 siècles de confluences, Imprimerie nationale, 2001

– Jean-Pierre Gutton,: Histoire de Lyon et du Lyonnais, Que-sais-je, 1998.

– Bruno Benoit et Roland Saussac, Histoire de Lyon, Ed. Des Traboules, 2008

– Jean Etèveneaux, La Soierie lyonnaise, Ed. La Taillanderie, 2008

Sitographie :

– Sur l'histoire de Lyon :

http://www.culture.lyon.fr/culture/sections/fr/patrimoine__histoire/lyon/l_histoire_de

_lyon

http://www.gadagne.musees.lyon.fr/index.php/histoire_fr/Histoire/Entete/Liens-

menu-gauche/Lyon-en-questions/CANUT

www.gadagne.musees.lyon.fr/index.../thema_insurrections_canuts.pdf

http://whc.unesco.org/fr/list/872/