Sandra Guyot & Manon

Bonnier

L’actuelle constitution est proclamée le 1er juin 1959, trois ans après l’indépendance négociée avec la France le 20 mars 1956 et deux ans après l’instauration de la République par le président Habib Bourguiba le 25 juillet 1957. Elle permet notamment la suppression de la limite du nombre de mandats présidentiels (précédemment fixée à trois), allongement de l’âge limite pour déposer une candidature à la présidence (70 à 75 ans).

• Constitution de la Tunisie

•Les différents partis du système politique

Bien que le multipartisme (plusieurs partis) soit officiellement adopté depuis 1988, la Tunisie est toujours dominée par le RCD (Rassemblement Constitutionnel Démocratique), parti du président Ben Ali.

Les partis d’oppositions sont les suivants :

PDP : Parti Démocrate Progressiste (Ahmed Néjib Chebbi)

CPR : Congrès pour la République (Moncef Marzouki)

PCOT : Parti Communiste Ouvrier Tunisien (Hamma Hammami)

• Le président Ben Ali

Le président Ben Ali a pris le pouvoir le 7 novembre 1987, Il a 51 ans. Il est né a Hammam Sousse, sur la côte tunisienne, le 3 septembre 1936, il est issu d’une famille de onze enfants. Après ses études, il rejoint l’armée.

• La prise du pouvoirLe 7 novembre 1987, à la radio nationale, quand il annonce sa prise de pouvoir, le nouveau chef de l’état souligne que « l’époque que nous vivons ne peut plus souffrir ni présidence à vie ni succession automatique à la tête de l’Etat ». L’intention était noble, nouvelle et démocratique. La suite montrera qu’il y avait loin de la parole aux actes. Pendant plus de 23 ans, c’est en autocrate que Ben Ali va régner sans partage sur la Tunisie.

La constitution tunisienne accorde beaucoup de pouvoir à la présidence. Ben Ali a été constamment réélu à partir de 1989 avec plus de 89.62 % des voies lors de chaque élection présidentielle. Nous pensons que ces votes sont douteux.

• Tunisie : La révolution du Jasmin

Le 17 décembre 2010 : immolation par le feu d’un vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi.

Le 19 et 20 décembre 2010 : début d’un mouvement social contre la vie chère et le chômage à Sidi Bouzid.

La colère s’étend à travers tout le pays et le bilan est lourd : 78 morts.

Le 14 janvier 2011 : Ben Ali quitte la Tunisie pour l’Arabie Saoudite.

Le 17 janvier 2011 : formation d’un gouvernement d’union nationale

• Tensions entre l'Italie et la Tunisie autour des réfugiés

Une dangereuse traversée, pour des centaines de jeunes, originaires des villes de Zarziz, Ben Guerdane, Tataouine, Médenine (sud) et de Gafsa (centre), marquées par un fort taux de chômage, ont ainsi pris, dans la nuit de vendredi à samedi, le chemin de l'exode en payant aux passeurs 2.000 à 2.500dinars (1.003 à 1.300euros).

Environ 5.000 migrants tunisiens sont arrivés, en l'espace de cinq jours, sur l'île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des côtes tunisiennes. L'Italie a décrété l'état d'urgence humanitaire et demandé l'aide de la communauté internationale.

Malgré la chute de Ben Ali, certains tunisiens ne peuvent plus vivre dans leur pays parce qu’il vivent dans la peur à cause des enlèvements, la violence et ne savent plus qui dirigent le pays.

• Des milliers de Tunisiens arrivés en Italie