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édito numéro 12_10 [SOMMAIRE] Un monde sans Dieu « Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y ! », vous connaissez sans doute ce vers – qui n’a pas pris une ride – du poète Jacques Prévert. Selon un sondage CSA publié dans le journal La Croix en décembre 2004, 27 % des Français se décla- rent athées contre 73 % qui disent avoir une religion. Parmi ceux-ci, près de 50 % sont non- pratiquants. Ce qui laisse à penser que pour la plupart de nos contemporains, croyants ou non, l’idée que Dieu existe ou pas n’a aucune incidence sur leur vie quotidienne. Dans le dossier de ce mois, Gilles Georgel imagine un monde qui aurait rejeté Dieu. Il décrit des vies dans lesquelles Dieu est ab- sent. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite… SANDRINE LAPORTE Le dossier du mois : La preuve par l’absence Témoignage : Dans la présence de Dieu… La citation Pour aller plus loin L’offre du mois

La preuve par l'absence

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Message Essentiel - octobre 2009

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Page 1: La preuve par l'absence

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Le message essentielest édité par

Association « Publier. »BP 10019/F-67320 DRULINGEN

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Directeur de publication : Alain StampImpression : www.blfeurope.com

ISSN 1288-2526© « Publier. » 2009 _ Reproduction interdite

Ne pas jeter sur la voie publique

La

cita

tion

n u m é r o 1 2 _ 1 0

[ S O M M A I R E ]

Ainsi l’âme devenant adultère se sépare de vous, qui êtes son Époux unique, pour s’abandonner à l’affection des créatures. Et elle s’efforce de trouver hors de vous les biens qu’elle ne peut posséder tout purs et sans mélange que lorsqu’elle retourne à vous.»

Mon expérience

Il est difficile pour le croyant en Jésus-Christ, de prouver qu’il a découvert dans sa relation spirituelle avec lui la réponse à ses aspirations. Je peux en témoigner. Je savais ce à quoi mon cœur insatisfait aspirait. Ce que j’ignorais, c’était où trouver la source à laquelle puiser pour étancher ma soif. Jésus a dit à une femme qui avait eu six maris et qui vivait en concubinage avec un septième homme: « Celui qui boit de cette eau, aura de nouveau soif». Jésus dit en somme à cette femme que son parcours et son insatis-faction sont la preuve par l’absence qu’en-dehors de Dieu, elle ne saurait trouver ce après quoi son cœur soupire. Puis il ajoute :« Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif 1 ». Après

avoir relevé son manque, Jésus se présente comme la source où puiser ce que son cœur désire.

J’ai moi aussi découvert auprès de Jésus une satisfaction profonde. Personne n’a démon-tré comme lui ce que signifie avoir une vie riche de sens, abondante. Jésus est la preuve que toutes nos aspirations ne peuvent être comblées qu’en Dieu. Notre indépendance, notre volonté de vivre sans lui ne produisent qu’échecs, frustrations, souffrances…

Au travers du dédale de vos expériences, à quoi soupirez-vous ? Que recherchez-vous?Sachez seulement que ce que vous trouve-rez ne peut être que l’ombre, le pâle reflet de ce que Dieu, par Jésus-Christ, désire vous offrir. « Je suis venu, dit Jésus, pour que mes brebis aient la Vie et qu’elles l’aient en abondance 2 !»

GIllES GEORGEl

1 la Bible : évangile selon Jean, chapitre 4 versets 13 et 14.2 la Bible : évangile selon Jean, chapitre 10 verset 10.

[ l E d O S S I E R d u M O I S _ l A p R E u v E p A R l ’ A B S E n c E _ S u I t E ]

Un monde sans Dieu« notre père qui êtes aux cieux, restez-y ! », vous connaissez sans doute ce vers – qui n’a pas pris une ride – du poète Jacques prévert. Selon un sondage cSA publié dans le journal La Croix en décembre 2004, 27 % des Français se décla-rent athées contre 73 % qui disent avoir une religion. parmi ceux-ci, près de 50 % sont non-pratiquants. ce qui laisse à penser que pour la plupart de nos contemporains, croyants ou non, l’idée que dieu existe ou pas n’a aucune incidence sur leur vie quotidienne.

dans le dossier de ce mois, Gilles Georgel imagine un monde qui aurait rejeté dieu. Il décrit des vies dans lesquelles dieu est ab-sent. toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite…

SAndRInE lApORtE

Le dossier du mois :

La preuvepar l’absence

Témoignage :Dans la présence

de Dieu…

La citationPour aller plus loin

L’offre du mois

« La seule possibilitéde donner un sens à son existence, c’estd’élever sa relation naturelle avec le monde à la hauteur d’unerelation

spirituelle ».Dr Albert Schweitzer,Ma vie et ma pensée.

[Visitez www.unpoissondansle.net]

2. Mes coordonnées :

nom/prénom

Adresse

1. Je souhaite recevoir, gratuitement etsans engagement de ma part* :

un évangile, partie de la Bible

le livre Réponses pour vivre A. Stamp, Éditions AES

une visite à domicile

la première leçon d’un cours biblique par correspondance à commander directement à MSd – Bp110 19203 uSSEl cedex France

*offre limitée à une par foyer

… que vous pouvez contacter, si vous voulez en savoir plus.

cet imprimé vous a été distribué par :

C o u p o n à r e n v o y e rà l ’ A D r e S S e C i - C o n t r e

ou à défaut à Association « publier.» Bp 10019 F-67320 Drulingen

RÉAGISSEZ… POSEZ VOS

QUESTIONS… ÉCRIVEZ À

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Page 2: La preuve par l'absence

Si l’on ne peut pas prouver l’exis-tence d’une chose en la montrant, on peut le faire par les consé-quences de son absence. C’est-à-dire que, privé d’elle, on prend conscience de son existence. Par exemple, la mort (absence de vie) constitue une preuve de la vie. Un mort ne respire plus, ne commu-nique plus. Son état témoigne du fait que quelque chose l’a quitté. Ce quelque chose c’est la vie. De même pour l’amour. On en mesure sa force, sa réalité et sa vitalité par l’absence de l’être aimé.

Absence de Dieu

Je ne suis ni le premier ni le dernier à penser que notre monde consti-tue une «preuve par l’absence» de l’existence de Dieu. Certes Dieu est toujours là, mais le monde ne lui donne pas la place qui lui re-vient. Le philosophe Pascal est l’auteur de cette pensée : « Il y a dans le cœur de tout homme un vide en forme de Dieu ». Cette proposition est une démonstration par l’absence. Avant lui, un autre croyant, Saint-Augustin, a utilisé dans ses Confessions la même mé-thode. Je vous propose d’en médi-ter un extrait :« Il se trouve dans les vices mêmes une image obscure – ou plutôt une ombre des biens solides – qui

trompe les hommes par une fausse apparence de beauté.Ainsi l’orgueil n’a pour but que la grandeur et l’élévation : mais vous seul, mon Dieu, êtes souveraine-ment élevé au-dessus de toutes choses.L’ambition aspire aux honneurs et à la gloire : mais vous seul méritez un honneur suprême et êtes envi-ronné de gloire dans l’éternité.La cruauté des tyrans ne tend qu’à se faire craindre : mais qui mérite d’être craint que vous seul, mon Dieu, dont le pouvoir absolu com-prend si généralement tous les temps, tous les lieux et toutes les créatures?L’amour infâme se veut rendre agréable par ses caresses : mais il n’y a point de douceur ni de ten-dresse égale à celle de votre amour.La curiosité veut passer pour la science, parce qu’elle désire tout savoir : mais vous seul, mon Dieu, savez tout, et rien n’est caché à votre lumière.La paresse semble ne désirer que le repos : et où se trouve le repos assuré et véritable que dans le Sei-gneur?Le luxe et la superfluité veulent passer pour richesse et abondance :mais vous êtes seul la source abon-dante et inépuisable d’une douceur toute céleste et incorruptible. […]

Ma vie de petit garçon a été assez banale… bien que quelque fois rebelle. Un jour, je me suis fait prendre à l’école en train de dévaliser l’armoire de fournitures scolaires de la maîtresse. Au lycée, quand il a fallu choisir une orientation, les premières questions existentielles sont nées. Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Quel en est le but ?

puis j’ai préféré éluder les questions et m’occuper d’autres choses : co-pines, cigarette, pornographie, sexe, jeux vidéo… Avec mes amis, on sor-tait aussi souvent que possible pour profiter « un max » de la vie ! Toutcela sans jamais trouver de satisfaction, même en poussant ces activités à l’extrême.

Quand j’ai eu mon permis, je pensais que la liberté s‘offrait à moi. Mais le bonheur, où le chercher ? Où trouver le but de ma vie ? Tout ce que j’avais testé m’avait apporté déceptions et illusions de bonheur. pendant ces années, j’al-lais à l’église avec mes parents. J’entendais dire que dieu m’aime et je me disais que si c’est vrai, il pourrait me le montrer ! pourtant que des adultes croient à ce genre d’histoires pour en-fants m’interpellait. Ils vivaient autrement que moi. Avaient-ils trouvé le bonheur ? le but de leur existence ? Je leur ai tout simplement demandé. Alors j’ai réalisé mon erreur : je n’avais pas cher-ché au bon endroit.

Je me suis effondré en larmes. Je revoyais toutes les choses entreprises dans ma quête du bonheur et là où elles m’avaient conduit. J’étais honteux. J’avais entendu parler du dieud’amour durant toute mon enfance et je voyais seulement que lui seul pouvait prendre soin de moi et donner un but à mon existence ! J’ai admis mes fautes et demandé à Jésus de me pardonner, d’enlever ce sentiment de culpabilité. Jésus l’a fait : il m’a pardonné et libéré. J’ai re-cherché dans la Bible ce que dieu attendait de moi. lors de cette lecture, mes mauvaises habitudes furent mises au jour et je découvris des clés pour changer. Je n’ai pas encore fini de découvrir la volonté de dieu pour moi, ni de changer. Mais j’y travaille, car je connais le but de ma vie : le servir.

pIERRE-AndRÉ R. – EMplOyÉ dE cOMMERcE

Dans la présence de Dieu…

(SUITE EN PAGE 4)

l’o

ffre

du

moi

s té

moi

gnag

e

Réponsespour vivre

Ce livre aborde des

questions brûlantes

et contemporaines

proches des vôtres :

la souffrance, la

déception, le rejet,

le sens de la vie.

Chaque chapitre est

enrichi du portrait

d’un homme, d’une

femme qui, au milieu

de ses souffrances,

a personnellement

rencontré le Christ.

Ces portraits ont

tous été choisis dans

l’évangile selon

Luc. Vous pourrez

facilement retrouver

ces récits.

Alain Stamp, Éditions AES,1996, 112 p.

le

dos

sier

Dieuabsence

pour prouver l’existence d’une chose, la manière la plus simple est de la montrer. pourtant ce n’est pas tou-jours possible. Il y a quelques années, un Tchadien est venu habiter dans les Vosges. Il avait déjà entendu parler de la neige, mais ne l’avait jamais vue. laneige existait depuis toujours, mais sa réalité est devenue tangible pour lui quand pour la première fois, il la vit tomber du ciel.

La preuve par l’absence

pour aller plus loin Livre du prophète Ésaïe, chapitre 45. Évangile selon Jean, chapitre 3 versets 14 à 21. Évangile selon Matthieu, chapitre 1 versets 28 à 30.

Lisez lespassages bibliques

suivants :

Suivez

gratuitement u

n

cours biblique

par

correspondance

!

La première le

çon d’un

cours biblique

gratuit par

correspondance

à commander

directement à:

MSD – BP 110 –

19203 Ussel

Cedex France

Page 3: La preuve par l'absence

Si l’on ne peut pas prouver l’exis-tence d’une chose en la montrant, on peut le faire par les consé-quences de son absence. C’est-à-dire que, privé d’elle, on prend conscience de son existence. Par exemple, la mort (absence de vie) constitue une preuve de la vie. Un mort ne respire plus, ne commu-nique plus. Son état témoigne du fait que quelque chose l’a quitté. Ce quelque chose c’est la vie. De même pour l’amour. On en mesure sa force, sa réalité et sa vitalité par l’absence de l’être aimé.

Absence de Dieu

Je ne suis ni le premier ni le dernier à penser que notre monde consti-tue une « preuve par l’absence» de l’existence de Dieu. Certes Dieu est toujours là, mais le monde ne lui donne pas la place qui lui re-vient. Le philosophe Pascal est l’auteur de cette pensée : « Il y a dans le cœur de tout homme un vide en forme de Dieu ». Cette proposition est une démonstration par l’absence. Avant lui, un autre croyant, Saint-Augustin, a utilisé dans ses Confessions la même mé-thode. Je vous propose d’en médi-ter un extrait :« Il se trouve dans les vices mêmes une image obscure – ou plutôt une ombre des biens solides – qui

trompe les hommes par une fausse apparence de beauté.Ainsi l’orgueil n’a pour but que la grandeur et l’élévation : mais vous seul, mon Dieu, êtes souveraine-ment élevé au-dessus de toutes choses.L’ambition aspire aux honneurs et à la gloire : mais vous seul méritez un honneur suprême et êtes envi-ronné de gloire dans l’éternité.La cruauté des tyrans ne tend qu’à se faire craindre : mais qui mérite d’être craint que vous seul, mon Dieu, dont le pouvoir absolu com-prend si généralement tous les temps, tous les lieux et toutes les créatures?L’amour infâme se veut rendre agréable par ses caresses : mais il n’y a point de douceur ni de ten-dresse égale à celle de votre amour.La curiosité veut passer pour la science, parce qu’elle désire tout savoir : mais vous seul, mon Dieu, savez tout, et rien n’est caché à votre lumière.La paresse semble ne désirer que le repos : et où se trouve le repos assuré et véritable que dans le Sei-gneur ?Le luxe et la superfluité veulent passer pour richesse et abondance :mais vous êtes seul la source abon-dante et inépuisable d’une douceur toute céleste et incorruptible. […]

Ma vie de petit garçon a été assez banale… bien que quelque fois rebelle. Un jour, je me suis fait prendre à l’école en train de dévaliser l’armoire de fournitures scolaires de la maîtresse. Au lycée, quand il a fallu choisir une orientation, les premières questions existentielles sont nées. Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Quel en est le but ?

puis j’ai préféré éluder les questions et m’occuper d’autres choses : co-pines, cigarette, pornographie, sexe, jeux vidéo… Avec mes amis, on sor-tait aussi souvent que possible pour profiter « un max » de la vie ! Toutcela sans jamais trouver de satisfaction, même en poussant ces activités à l’extrême.

Quand j’ai eu mon permis, je pensais que la liberté s‘offrait à moi. Mais le bonheur, où le chercher ? Où trouver le but de ma vie ? Tout ce que j’avais testé m’avait apporté déceptions et illusions de bonheur. pendant ces années, j’al-lais à l’église avec mes parents. J’entendais dire que dieu m’aime et je me disais que si c’est vrai, il pourrait me le montrer ! pourtant que des adultes croient à ce genre d’histoires pour en-fants m’interpellait. Ils vivaient autrement que moi. Avaient-ils trouvé le bonheur ? le but de leur existence ? Je leur ai tout simplement demandé. Alors j’ai réalisé mon erreur : je n’avais pas cher-ché au bon endroit.

Je me suis effondré en larmes. Je revoyais toutes les choses entreprises dans ma quête du bonheur et là où elles m’avaient conduit. J’étais honteux. J’avais entendu parler du dieud’amour durant toute mon enfance et je voyais seulement que lui seul pouvait prendre soin de moi et donner un but à mon existence ! J’ai admis mes fautes et demandé à Jésus de me pardonner, d’enlever ce sentiment de culpabilité. Jésus l’a fait : il m’a pardonné et libéré. J’ai re-cherché dans la Bible ce que dieu attendait de moi. lors de cette lecture, mes mauvaises habitudes furent mises au jour et je découvris des clés pour changer. Je n’ai pas encore fini de découvrir la volonté de dieu pour moi, ni de changer. Mais j’y travaille, car je connais le but de ma vie : le servir.

pIERRE-AndRÉ R. – EMplOyÉ dE cOMMERcE

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Ce livre aborde des

questions brûlantes

et contemporaines

proches des vôtres :

la souffrance, la

déception, le rejet,

le sens de la vie.

Chaque chapitre est

enrichi du portrait

d’un homme, d’une

femme qui, au milieu

de ses souffrances,

a personnellement

rencontré le Christ.

Ces portraits ont

tous été choisis dans

l’évangile selon

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le

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Dieuabsence

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La preuve par l’absence

pour aller plus loin Livre du prophète Ésaïe, chapitre 45. Évangile selon Jean, chapitre 3 versets 14 à 21. Évangile selon Matthieu, chapitre 1 versets 28 à 30.

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Page 4: La preuve par l'absence

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Ne pas jeter sur la voie publique

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n u m é r o 1 2 _ 1 0

[ S O M M A I R E ]

Ainsi l’âme devenant adultère se sépare de vous, qui êtes son Époux unique, pour s’abandonner à l’affection des créatures. Et elle s’efforce de trouver hors de vous les biens qu’elle ne peut posséder tout purs et sans mélange que lorsqu’elle retourne à vous.»

Mon expérience

Il est difficile pour le croyant en Jésus-Christ, de prouver qu’il a découvert dans sa relation spirituelle avec lui la réponse à ses aspirations. Je peux en témoigner. Je savais ce à quoi mon cœur insatisfait aspirait. Ce que j’ignorais, c’était où trouver la source à laquelle puiser pour étancher ma soif. Jésus a dit à une femme qui avait eu six maris et qui vivait en concubinage avec un septième homme: « Celui qui boit de cette eau, aura de nouveau soif ». Jésus dit en somme à cette femme que son parcours et son insatis-faction sont la preuve par l’absence qu’en-dehors de Dieu, elle ne saurait trouver ce après quoi son cœur soupire. Puis il ajoute :« Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif 1 ». Après

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J’ai moi aussi découvert auprès de Jésus une satisfaction profonde. Personne n’a démon-tré comme lui ce que signifie avoir une vie riche de sens, abondante. Jésus est la preuve que toutes nos aspirations ne peuvent être comblées qu’en Dieu. Notre indépendance, notre volonté de vivre sans lui ne produisent qu’échecs, frustrations, souffrances…

Au travers du dédale de vos expériences, à quoi soupirez-vous ? Que recherchez-vous?Sachez seulement que ce que vous trouve-rez ne peut être que l’ombre, le pâle reflet de ce que Dieu, par Jésus-Christ, désire vous offrir. « Je suis venu, dit Jésus, pour que mes brebis aient la Vie et qu’elles l’aient en abondance 2 !»

GIllES GEORGEl

1 la Bible : évangile selon Jean, chapitre 4 versets 13 et 14.2 la Bible : évangile selon Jean, chapitre 10 verset 10.

[ l E d O S S I E R d u M O I S _ l A p R E u v E p A R l ’ A B S E n c E _ S u I t E ]

Un monde sans Dieu« notre père qui êtes aux cieux, restez-y ! », vous connaissez sans doute ce vers – qui n’a pas pris une ride – du poète Jacques prévert. Selon un sondage cSA publié dans le journal La Croix en décembre 2004, 27 % des Français se décla-rent athées contre 73 % qui disent avoir une religion. parmi ceux-ci, près de 50 % sont non-pratiquants. ce qui laisse à penser que pour la plupart de nos contemporains, croyants ou non, l’idée que dieu existe ou pas n’a aucune incidence sur leur vie quotidienne.

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La preuvepar l’absence

Témoignage :Dans la présence

de Dieu…

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