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Bulletin d'information de l’ECAP prévenir lutter couvrir Dangers naturels: Neuchâtel au travail > p. 3 ECAP Place de la Gare 4 - 2002 Neuchâtel tél. 032 889 62 22 - fax 032 889 62 33 www.ecap-ne.ch Extincteurs: avez-vous le(s) vôtres? 2008, dernière année de subvention! > p. 6 Sinistres 2007 : nouvelle recrudescence > p.5 N°14 • Hiver 2007-2008 Prime 2008 moins chère Cadeau bonus pour les assurés de l’ECAP: une nouvelle réduction de leur prime de base 2008. > p. 5 Vent, grêle, neige: comment protéger les bâtiments? Un guide pratique > p. 3 Tremblements de terre: quelle assurance? > p. 7 La prévention, un effort payant! Une certaine stabilisation du côté des incendies, une inquiétude croissante concer- nant l’évolution des dommages naturels. Telle est la tendance depuis plusieurs années maintenant. L’occasion de mettre en évidence l’importance des mesures de prévention. En constatant que les efforts de prévention incendie ont considérable- ment augmenté ces dernières années, que leur efficacité se fait donc sentir et qu’elle justifie qu’on s’attaque maintenant avec énergie à la prévention des risques naturels... DOSSIER > pp. 2-3 Août 2007 au Landeron... Bougies, décorations lumineuses, sapins de Noël, etc. Gare au joli danger! Bougies et décorations lumineu- ses de toutes sortes ont une cote croissante sur le marché. Toute l’année, mais plus particulière- ment bien sûr en période de fêtes. C’est sympa, c’est joli, mais c’est aussi un danger per- manent d’incendie dont il faut rester conscient! Encore plus en association avec les sapins de Noêl, couronnes de l’Avent et autres décors hautement inflam- mables... Ne laissez jamais une bougie brûler sans surveillance, ne la placez jamais sur un support instable ou combustible, ou trop près de matériaux inflammables. Rappelez-vous que les décora- tions lumineuses électriques aussi présentent des risques, si elles sont utilisées imprudem- ment. Et qu’il est interdit, dans le canton de Neuchâtel, d’utiliser des bougies sur des sapins de type nordique. Bonnes fêtes sans appel au 118!

La prévention, un effort payant!...Ne laissez jamais une bougie brûler sans surveillance, ne la placez jamais sur un support instable ou combustible, ou trop près de matériaux

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Page 1: La prévention, un effort payant!...Ne laissez jamais une bougie brûler sans surveillance, ne la placez jamais sur un support instable ou combustible, ou trop près de matériaux

Bulletin d'information de l’ECAP

prévenir • lutter • couvrir

Dangers naturels:Neuchâtelau travail

> p.3

ECAPPlace de la Gare 4 - 2002 Neuchâteltél. 032 889 62 22 - fax 032 889 62 33www.ecap-ne.ch

Extincteurs: avez-vous le(s) vôtres?2008, dernière annéede subvention!

> p.6

Sinistres 2007 : nouvelle recrudescence

> p.5

N°14 • Hiver 2007-2008

Prime 2008 moins chèreCadeau bonus pour lesassurés de l’ECAP: unenouvelle réduction deleur prime de base 2008.

> p.5

Vent, grêle, neige: comment protéger les bâtiments?Un guide pratique

> p.3

Tremblements de terre: quelle assurance?

> p.7

La prévention, un effort payant!Une certaine stabilisation du côté des incendies, une inquiétude croissante concer-nant l’évolution des dommages naturels. Telle est la tendance depuis plusieursannées maintenant. L’occasion de mettre en évidence l’importance des mesures deprévention. En constatant que les efforts de prévention incendie ont considérable-ment augmenté ces dernières années, que leur efficacité se fait donc sentir etqu’elle justifie qu’on s’attaque maintenant avec énergie à la prévention des risquesnaturels... DOSSIER > pp.2-3

Août 2007 au Landeron...

Bougies, décorations lumineuses, sapins de Noël, etc.

Gare au joli danger!Bougies et décorations lumineu-ses de toutes sortes ont une cotecroissante sur le marché. Toutel’année, mais plus particulière-ment bien sûr en période defêtes. C’est sympa, c’est joli,mais c’est aussi un danger per-

manent d’incendie dont il fautrester conscient! Encore plus enassociation avec les sapins deNoêl, couronnes de l’Avent etautres décors hautement inflam-mables... Ne laissez jamais une bougiebrûler sans surveillance, ne laplacez jamais sur un supportinstable ou combustible, ou tropprès de matériaux inflammables.Rappelez-vous que les décora-tions lumineuses électriquesaussi présentent des risques, sielles sont utilisées imprudem-ment. Et qu’il est interdit, dans lecanton de Neuchâtel, d’utiliserdes bougies sur des sapins detype nordique.Bonnes fêtes sans appel au 118!

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2 • Bulletin d'information de l’ECAP • No 14 Hiver 2007-2008

Une certaine stabilisation... Malgré les fluctuations statistiques, inévitables, et souvent décou-rageantes, c’est quand même ce qu’on peut constater sur le front des incendies dans le can-ton de Neuchâtel. Depuis 4 ans maintenant, le nombre et le coût de ces sinistres sont inférieursà la moyenne cantonale des dix dernières années, et ont rejoint la moyenne nationale, alorsqu’ils étaient sensiblement au-dessus. Impossible de crier victoire, dans ce domaine, tant quele niveau minimal n’est pas atteint! Mais les efforts accrus et continus de prévention déployéspar l’ECAP et son Bureau de la prévention, ainsi que la rapidité et l’efficacité d’intervention dessapeurs-pompiers, portent tout de même leurs fruits. Par rapport au début des années 90, les montants alloués à la prévention des sinistres ont pra-tiquement été multipliés par cinq, progressivement. Sans jouer la surenchère dans cedomaine, en sachant garder une mesure raisonnable, nous avons toujours défendu l’idée quela sécurité des personnes et des biens avait un prix, et qu’il valait mieux y consentir par desinvestissements préventifs pertinents que par des indemnités consécutives à des drames. Lefameux «prévenir plutôt que guérir»... Malgré ses aléas, l’évolution valide cette option.Pas seulement en termes de millions investis et de millions de dédommagements «économi-sés», car il ne s’agit pas seulement d’une affaire financière. Les dommages aux bâtiments met-tent en jeu des valeurs non matérielles encore plus importantes: la vie et la santé desoccupants, les souffrances physiques ou morales provoquées, la perte de souvenirs person-nels ou d’éléments du patrimoine collectif... Tout cela ne se chiffre pas, est sans prix ou plu-tôt hors de prix. A l’inverse, les efforts personnels pour adopter les comportements justes, laprudence, la prévoyance, le sens des responsabilités, le simple bon sens... tout cela est gra-tuit, accessible et encore plus efficace! C’est dans cette perspective que nous espérons pou-voir poursuivre cette évolution, avec la collaboration de nos assurés et concitoyens. Car ceteffort payant dans tous les sens du terme doit maintenant impérativement être étendu aussi audomaine des dangers naturels. Et là, l’évolution climatique constatée depuis plusieurs annéesmaintenant nous promet encore un long et gigantesque travail...

Dangers naturels: Neuchâtel au travailTempêtes, grêle, éboulements, chutes depierres, crues, laves torrentielles, mouve-ments de terrain, etc: les multiples dangersnaturels qui menacent les bâtiments et leursoccupants sont de moins en moins considé-rés comme de simples fatalités. La préven-tion dans ce domaine, bien plus récente quedans celui de l’incendie, progresse.En Suisse, c’est depuis 1979 que la Loi fédé-rale sur l’aménagement du territoire obligeconfédération, cantons et communes à agirdans ce sens. Progressivement renforcé cesdernières années, le dispositif légal a pour butd’éviter les dommages potentiels, ou tout aumoins de les limiter, par des mesures d’amé-nagement du territoire et par des mesurestechniques de protection, mais aussi par laplanification et l’organisation de mesures d’ur-gence.

Dans notre canton, la législation est en coursd’adaptation aussi pour se conformer à cedevoir. Une commission des dangers natu-rels sera créée et la notion de zones de dan-gers introduites. Une cartographie complètedes dangers naturels est en cours d’élabora-tion, qui servira de base aux mesures à envi-sager. Elle porte en priorité sur les dangersde type gravitationnel: chutes de pierres,glissements de terrain, crues, inondations,laves torrentielles. Chez nous, le risqued’avalanche a pu être exclu, ces cartes por-tant uniquement sur les zones habitées dedimensions significatives. L’achèvement decette première phase est prévu en 2008.Dans un deuxième temps seront cartogra-phiés les risques sismiques. L’ECAP est étroitement associé à ce travail.

L’opéra de quatre sousVingt centimes par mille francs assurés:c’est le montant de la contribution aux fraisde prévention prélevée par l’ECAP en sus dela prime d’assurance proprement dite. Uneffort objectivement minime, qui représenteune centaine de francs par an, par exemple,pour le propriétaire d’une villa de 500’000 fr.Mais ces quatre sous multipliés permettentde dégager les moyens d'améliorerconstamment les mesures constructives ettechniques de protection des bâtimentscontre l'incendie, la formation et l'équipe-ment des sapeurs-pompiers, et bien d'au-tres mesures de prévention. Cela représenteplusieurs millions de francs, mais on par-vient ainsi à réduire le coût des sinistres, às'efforcer toujours de les éviter, d'en dimi-nuer le nombre et la gravité et ainsi de main-tenir les primes d’assurance à un basniveau. Les contributeurs sont donc aussiles bénéficiaires de ces investissementsconsentis pour la prévention ou pour la luttecontre les dommages. C'est toute la force duprincipe de solidarité et de mutualité quifonde l'assurance publique des bâtiments.

La prévention, un effort... payant!

Politique des petits pas...Si les enjeux et les investissements de laprévention sont d’une ampleur impression-nante, sa pratique est plutôt celle de la poli-tique des petits pas! C’est en effet unensemble complexe de mesures, d’actions,de décisions, d’exploitation de circonstan-ces, patiemment, opiniâtrement déployé,qui finit par porter ses fruits. Parmi tous leséléments qui contribuent aux améliorations,dans ce domaine, on peut citer • les inspections systématiques, périodi-

ques, des bâtiments par les commis-sions communales de police du feu

• les mesures constructives et techniquesde renforcement de la sécurité des bâti-ments

• le développement des équipements, de laformation et de l’organisation des pom-piers, et l’efficacité qu’elle leur confère

• les efforts multiples et renouvelés de for-mation et d’information des profession-nels concernés et du public en général

• le renforcement des dispositions légaleset règlementaires en la matière, les pro-grès techniques, l’amélioration de lasituation économique, etc.

En même temps, l’évolution de notresociété engendre aussi son lot de nouveauxproblèmes qui contribuent à renouvelersans cesse la mission prévention...

Exemple de carte dedangers tirée du

rapport ad hoc duService cantonal del’aménagement du

territoire. Lescouleurs indiquent

les différents degrésde risque.

Dossier PREVENTION

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Vent, grêle, neige:

comment

Un guide pratique de l’AEAIAucun bâtiment n’y échappe: les élé-ments naturels malmènent quotidienne-ment toute construction, quelles quesoient sa nature et sa situation. Vent,grêle, neige soumettent toitures, façades,stores et autres parties des immeubles àdes contraintes multiples et souvent vio-lentes. Souvent méconnues aussi, notam-ment par le caractère «sournois» et leseffets destructeurs qu’elles peuvent pré-senter, même en l’absence de «catastro-phe naturelle» à proprement parler! Or, àce niveau, le risque «éléments naturels»relève de la responsabilité individuelleplus que collective!Promoteurs, constructeurs, propriétaireset utilisateurs de bâtiments ont donc ledevoir de mettre en œuvre les mesures deprévention et de protection qui peuventraisonnablement être prises pour éviter aumaximum de tels dommages. Cette res-ponsabilité prend aujourd’hui une impor-tance encore accrue par l’évolutionclimatique de ces dernières décennies,qui a sensiblement augmenté l’intensitédes phénomènes météorologiques et lagravité de leurs effets sur les bâtiments. Tenant compte de cette évolution ainsi quedes dernières connaissances techniques etnormes en la matière, et conformément àleur mandat légal, les Etablissementscantonaux d’assurance viennent d’élabo-rer un guide pratique destiné à faciliter auxintéressés l’exercice de leur responsabilité.Cette publication de 150 pages, intituléeRecommandations - Protection des objetscontre les dangers naturels météorologi-ques, explique les risques encourus et lesmesures à prendre pour en préserver aumieux les bâtiments: implantation, struc-ture porteuse, matériaux, fixation des élé-ments, dimensionnement, évacuation deseaux, etc. Destinée aux autorités, maîtresd’ouvrage, concepteurs, architectes, ingé-nieurs et autres professionnels de laconstruction, elle est disponible (à partir dejanvier 2008) au prix de 40 fr (et 60 fr avecune version sur CD-ROM en plus) auprèsde l’AEAI, Bundesgasse 20, case postale,3001 Berne. > www.kgvonline.ch

Bulletin d'information de l’ECAP • No 14 Hiver 2007-2008 • 3

Le travail de terrain est fondamental en pré-vention. L’inspection périodique des bâti-ments en est un des piliers. Cette visitesystèmatique de tous les bâtiments du can-ton est la mission des commissions commu-nales de police du feu. L’expérience alargement démontré que ces inspectionssont le seul moyen de déceler et de corrigernombre de lacunes, faiblesses et défectuo-sités. Preuve en est le nombre des décisionsde mise en conformité, qui concernent plusdu tiers des bâtiments visités! Ces mesuresde mise en conformité sont en effet de cel-les qui contribuent le plus au renforcementde la sécurité incendie des bâtiments et deleurs occupants. Il est donc important queces inspections se déroulent à une fré-quence suffisante (légalement, la plupartdes immeubles doivent être visités tous leshuit ans, mais selon leur usage, bien plussouvent, voire chaque année, ce qui repré-sente plus de 5’000 visites par an!). Et ausside manière optimale sur le plan qualitatif.Car il s’agit de ne pas juste s’acquitter hâti-vement d’une formalité, ni non plus de fairepreuve d’un excès de zèle tâtillon. Difficiled’être intransigeant quand il le faut, accom-modant quand on le peut, de ne passer nipour des enquiquineurs ni pour des rigolos!D’où l’importance de l’appui majeur quel’ECAP fournit aux commissions, que ce soitpour leur formation, leur information ou leurencadrement, afin d’améliorer constam-ment la crédibilité à laquelle elles doiventparvenir.

Installations de chauffage ou électriques nonconformes, absence de cloisonnements, voies de fuiteobstruées ou mal signalées, dispositifs d’extinction oud’alarme insuffisants... les propriétaires grimacentsouvent devant les constats d’inspection. Mais lesmesures ordonnées sont judicieuses, et c’est parfois unsinistre qui le démontre. Ici, à Savagnier, le mur coupe-feu préconisé peu auparavant a permis d’éviter ladestruction totale de l’immeuble lors d’un incendierécent et d’éviter des dommages additionnels deplusieurs centaines de milliers de francs.

Les commissions communales de police du feu ontaussi le devoir de dénoncer les dangers que

représentent pour la sécurité des personnes et del’environnement les bâtiments vétustes, inoccupés,

squattés, encombrés, etc.

Inspection des bâtiments: une tâche difficile,mais fondamentale

Dossier PREVENTION

protéger les bâtiments?

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4 • Bulletin d'information de l’ECAP • No 14 Hiver 2007-2008

Pierre-Alain Kunzexpert cantonal des bâti-ments et chef du Bureaude la prévention de l’ECAP,a franchi le 1.10.2007 lecap de ses 25 ans de ser-vice. Tant dans ce cadreque dans celui des orga-

nismes intercantonaux, il a contribué de manièreimportante, avec ses collègues, à la progressionde la prévention incendie et donc à préserver unequantité de vies et de valeurs matérielles. Allianttoujours l’extrême rigueur professionnelle et l’en-tregent, le regard sourcilleux du préventionnisteaguerri et l’humour convivial de l’humaniste épi-curien, il reste heureusement fidèle, et avec unenthousiasme intact, à ce métier qui est chez luiune véritable vocation.

Brigitte Louisest en charge, à dater du1er janvier 2007, de la ges-tion des dossiers, pour ledistrict du Locle. Elle rem-place à ce poste AngéliqueRufini.

Chantal Préat Véronique Allanfranchini Rebsteinsont venues renforcer les effectifs des experts d’ar-rondissement – et en poursuivre la féminisation! Lapremière s’occupe des districts du Littoral, laseconde de celui de La Chaux-de-Fonds. Enrevanche, M. Pierre Denis, expert des districts duLittoral, a quitté cette fonction au 31 mai 2007.

Jessica Bargielaa entrepris son apprentis-sage d’employée de com-merce. Comme prévu,cette deuxième apprentiesuit la trace de celle quiavait été engagée en 2005et s’achemine donc vers le

terme de la formation. Confiée comme elle à DorisRonsse, assistante de direction, elle confirme lavocation d’entreprise formatrice que tient aussi àaccomplir l’ECAP. Notre responsable de la relèveaccueille aussi périodiquement des jeunes, géné-ralement en préapprentissage, pour des stagesd’information de quelques jours, qui leur per-mettent d’expérimenter «grandeur nature» les réa-lités de la vie professionnelle dans le secteuradministratif.

Pour la troisième année consécutive, l’ECAPest en mesure d’accorder à ses assurés, en2008, une réduction de leur prime. Si sonmontant est similaire à la réduction déjà accor-dée pour 2007 et 2006, sa cause, elle, est unpeu différente. Ces deux dernières années, eneffet, l’ECAP avait rétrocédé aux assurés uneparticipation aux résultats de l’exercice 2004.Un exercice qui avait bénéficié d’une amélio-ration extraordinaire grâce à un bonus de réas-surance qui avait été ristourné à l’ECAP àl’issue de son précédent contrat de réassu-rance «éléments naturels». C’était une au-baine ponctuelle, dont nous avions préciséqu’elle avait bien peu de chances de se renou-veler, au vu de l’évolution très défavorable dela sinistralité et des conditions de réassurancedans ce domaine... Heureusement pourtant,la réduction de la sinistralité dans notre cantonces deux dernières années, ainsi que la bonne

Le site Internet de l’ECAP se présente depuisl’automne 2007 sous une forme renouvelée,qui met l’accent sur une plus grande simpli-cité et une meilleure lisibilité.

De plus en plus, l’internet devient un instru-ment d’information familier à toutes les tran-ches d’âge et de population. C’est pourquoil’ECAP travaille actuellement à l’améliora-tion de son site non seulement au niveauesthétique mais sur le plan de son contenu.Celui-ci va progressivement s’enrichir et serenouveler à un rythme plus soutenu et plusrégulier. L’idée est vraiment d’en faire uninstrument de référence usuel. Nous vousrecommandons de le consulter régulière-

ment et de ne pas hésiter à nous faire partde vos remarques, critiques et suggestions.

> www.ecap-ne.ch

Nouvelles conditions généralesLes conditions générales de l’ECAP ont étémodifiées sur divers points, relativementmineurs, dans le courant de l’été 2007. La dernière version est disponible sur simpledemande à l’ECAP ou téléchargeable surnotre site > www.ecap-ne.ch

Bénéfice des meilleures années...passées

Prime 2008 moins chère!Cadeau bonus pour les assurés de l’ECAP: une nouvelle réduction de la factu-ration, de l’ordre de 10% en moyenne. C’est leur part du bénéfice de la réduction des indemnités de dommages enre-gistrée ces deux dernières années.

tenue des marchés financiers qui nous per-mettent des rendements satisfaisants sur nosplacements, nous permet de renouveler pourl’an prochain encore un rabais sur prime demême importance. C’est le type de participa-tion aux résultats que nous aimerions pouvoirrenouveler d’année en année, parce qu’il illus-tre l’un des aspects positifs des principes fon-damentaux de l’assurance publique desbâtiments: la solidarité et la mutualité. Quand,grâce à nos efforts communs, les sinistresdiminuent, c’est en commun que nous en tou-chons les bénéfices! Mais, comme on le lira ci-contre, une nouvelle dégradation des chargesde sinistres se manifeste pour l’exercice 2007,n’autorisant pas un optimisme béat... L’indice ECAP, quant à lui reste fixé à sonniveau 105, auquel il avait été ajusté début2006.

Peau neuve pour notre site Internet!

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Bulletin d'information de l’ECAP • No 14 Hiver 2007-2008 • 5

C’est reparti à la hausse, du côté des sinistres, en 2007! De manière flagrante s'agissant desdommages naturels, plus tendancielle pour les incendies... Le pointage statistique et compta-ble effectué au terme des dix premiers mois de l’année indiquait 366 incendies pour un totalestimatif de dommages de 5,2 millions de francs. A ce jour, c'est nettement plus que les 286sinistres et 4,3 millions de francs de dégâts relevé à fin octobre 2006, ou les 318 / 4,8 Mfr àfin octobre 2005. On reste certes bien au-dessous de la moyenne annuelle des dix dernièresannées (plus de 8 Mfr), mais c'est quand même le signal d'une évolution défavorable. Quantaux sinistres «éléments naturels», on en comptabilisait fin octobre 957 avec un total estima-tif de dommages de 4,2 Mfr, pratiquement le double de l’année précédente à même époque(516 cas, 1,89 Mfr), et bien plus aussi que les 651 cas et un peu plus de 2 Mfr de 2005...

Sinistres: 2007, nouvelle recrudescence...

Le plus important incendieenregistré jusqu’à finoctobre 2007 a ravagé une usine de La Chaux-de-Fonds; il est dû à la défectuosité d’appareilsélectriques.

Les inondations du mois d’août,provoquées par des pluies d’une

abondance rare, ont été laprincipale cause des dommages

dus aux éléments naturels. Ici, le port du Landeron.

Si les imprudences avec bougies et allumettes ontconnu une accalmie, la vogue croissante des feuxd’artifice représente un danger préoccupant. Ce pavillon de Neuchâtel en a fait les frais.

La foudre est depuis longtemps lacause la plus fréquente de débutsd’incendies, mais ses dégâtsrestaient le plus souvent limités.Elle occasionne aujourd’hui desdommages considérables auxéquipements électroniques. Etcontrairement à une croyancerépandue, elle ne frappe pas queles bâtiments élevés, comme lemontre ce cas d’une villa dePeseux, sérieusement mise à mal.

violemment, ni que les bâtiments en soientmoins protégés, ni qu’elle provoque desdommages plus spectaculaires auxconstructions. Mais c’est que notre civilisa-tion high tech y est de plus en plus vulnéra-ble. Le montant des dommages s’expliqueen effet surtout par les ravages de la foudredans les sensibles systèmes électroniquesqui équipent ascenseurs ou installations dechauffage, considérés comme parties dubâtiment. Sans parler ici des équipementsinformatiques et électroniques assuréscomme mobilier...

La malveillance reste une préoccupationparticulière aussi, 12 cas ayant été enregis-trés pour des dommages totaux de prèsd’un demi-million de francs, ce qui la placeau quatrième rang des causes les plusdommageables.

Tempête et inondations...A nouveau, les forces de la nature sontvenues confirmer en 2007 l’importance durisque que représentent de plus en plus lesphénomènes météorologiques violents quiont tendance à se multiplier, pour des bâti-ments eux-mêmes toujours plus nombreux. Fin octobre, les presque mille sinistres «élé-ments naturels» enregistrés et les plus de4,2 Mfr de dommages estimés qu’ils ontprovoqués faisaient déjà de 2007 l’annéerecord de ces deux dernières décennies, sil’on excepte celle de l’ouragan Lothar en1999! Ce sont les inondations du moisd’août surtout (380 sinistres, près de2,2 Mfr de dommages estimés) et les ventstempêtueux du début de l’année principale-ment (505 sinistres, 1,7 Mfr) qui se parta-gent l’essentiel de ce lourd bilan. C’est aussil’ouragan qui a provoqué (sur le Littoral) lesinistre le plus important, atteignant près de190’000 fr. Avec 64 sinistres et moins de280’000 fr de dommages, la grêle, pour-tant considérée comme principal dangernaturel de la région, nous a cette fois plutôtépargnés...

Historiquement classée comme risque«incendie», la foudre (237 cas) reste pour-tant statistiquement la cause la plus fré-quente. Mais contrairement à ce qu’onpouvait constater jusqu’ici avec satisfaction,elle n’occasionne plus seulement des dégâtsbénins, puisqu’elle a provoqué cette annéedes dommages pour plus de 760’000 fr., seclassant au troisième rang des causes lesplus dommageables. Le problème avec lafoudre n’est pas qu’elle se manifeste plus

Installations ou appareils électriques défec-tueux (plus de 2 Mfr, 47 cas) sont à nou-veau en tête des causes d’incendieimpliquant la technique ou les comporte-ments humains. Ils sont aussi la cause duplus grave incendie de l’année, celui d’uneusine de La Chaux-de-Fonds qui s’est soldépar près de 1,5 Mfr de dommages à lui seul(sans compter, bien sûr, les équipementsmobiliers...). Juste derrière on trouve les ins-tallations de chauffage, et plusd particuliè-rement leurs conduits d’évacuation desfumées, causes de 24 sinistres pour 1,5 Mfrde dommages au total.

Foudre: vulnérable électronique...

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6 • Bulletin d'information de l’ECAP • No 14 Hiver 2007-2008

Un extincteur homologué au moins est obligatoire danstoute maison individuelle, davantage dans les bâtimentsà plusieurs logements. C’est une obligation légale, entréeen vigueur en 2004 déjà. Ce caractère obligatoireentraîne logiquement, avec effet à fin 2008, la suppres-sion de la subvention qu’accordait jusqu’ici l’ECAP à untel équipement, pour encourager son acquisition.

Extincteurs: avez-vous le(s) vôtre(s)?2008, dernière année de subvention!

En principe, en effet, l’ECAP ne subven-tionne que les mesures de prévention volon-taires. Pour des raisons évidentes d’équité:notre ordre juridique veut qu’on sanctionneceux qui violent la loi, non qu’on verse uneprime à ceux qui la respectent! Le caractèredésormais obligatoire des dispositifs d’ex-tinction pour les habitations ne justifie doncplus le maintien de la subvention dont ilsbénéficiaient. L’ECAP n’a cependant pasvoulu interrompre brutalement cette mesured’accompagnement, qui a donc été prolon-gée plusieurs années. Un ultime délai amaintenant été fixé au 20.12.2008 pour enbénéficier. Si vous n’avez pas encore donnésuite à cette obligation légale, c’est donc ledernier moment d’acquérir votre ou vosextincteurs. Dès 2009, vous le(s) paierez«plein tarif». Mais c’est surtout si vous êtesvictime d’un début d’incendie et dépourvud’extincteur que vous risquez de «le payercher»... En revanche, la recharge d’extincteurs utili-sés pour combattre un début d’incendiereste prise en charge conjointement par lesassureurs choses et l’ECAP. La liste des extincteurs homologués peut êtreconsultée à l’ECAPi ou sur le Répertoire de laprotection incendie sur Internet:

> www.bsronline.ch

L’ECA JURA et l’ECAP ont édité en communun fascicule de 8 pages A5 qui condensetout ce qu’il faut savoir sur le sujet Dispositifsd’extinction - Extincteurs portatifs et postesincendies dans les constructions. Cet utileaide-mémoire est à disposition à l’ECAPi ousur notre site: > www.ecap-ne.ch

En avoir... et savoir s’en servir!Il ne suffit pas d’avoir un extincteur sous lamain, encore faut-il savoir s’en servir! Toutle monde devrait être capable d’utilisercorrectement un tel appareil, au mêmetitre que tant d’autres - mais cela s’ap-prend...C’est pourquoi l’ECAP subventionne desécoles du feu, cours d’instruction et d’en-traînement à la manipulation d’extincteurssur des feux réels, organisés par des com-munes, des entreprises, des hôpitaux, deshomes, etc. à l’intention de leur person-nel.Se familiariser avec les dispositifs d’extinc-tion, c’est aussi un des services offerts parl’ECAPi, le centre régional d’information etde prévention incendie et dangers natu-rels, auquel chacun peut s’adresser entout temps. > voir dernière page

Rappel: contrôle des chauffagesToute installation de chauffage ou cheminéede salon, nouvelle ou modifiée, doit êtreannoncée à l’autorité communale et sescanaux de fumée doivent être contrôlés etagréés par un maître ramoneur. Cette obli-gation incombe à la personne ou à l’entre-prise qui se charge de réaliser ou modifierl’installation ou la cheminée de salon. Adéfaut, elle risque de devoir la démonter àses frais. Et, en cas de problème, sa respon-sabilité serait engagée...

Suivez Myrmeca sur Canal Alpha!Myrmeca, la fourmi-mascotte del’ECAP, poursuit sa carrière à laTV régionale! Régulièrement, ellevient commenter les images frap-pantes d’une série de spots deprévention diffusés par l’ECAPsur Canal Alpha et consacrés auxrisques courants d’incendiedomestiques; bougies et sapinsde Noël, chaleur des lampes, pri-ses et installations électriquesnon conformes ou mal utilisées,grills, cuisinières, feux d’artifi-ces... Des rappels populaires, etqu’on espère utiles. Ne les man-quez pas, et surtout ne les oubliezpas! On peut aussi regarder cesspots à l’ECAPi.

ECAP
Note
Attention! Adresse imprimée erronée. La bonne adresse est http://bsronline.vkf.ch Avec nos excuses!
MHK
Texte surligné
Page 7: La prévention, un effort payant!...Ne laissez jamais une bougie brûler sans surveillance, ne la placez jamais sur un support instable ou combustible, ou trop près de matériaux

sur un noyau de magma incandescent... Moins menacé que nombre de régions duglobe situées sur des zones tectoniques pluscritiques, notre pays n’est toutefois pas àl’abri d’un tremblement de terre de forteintensité, comme il en a déjà connu aucours des siècles précédents. Statistique-ment, la probabilité d’un tel phénomèneaugmente avec le temps. Et la forte urbani-sation du territoire, comme la haute techni-cité de notre société, sont aujourd’hui deséléments de vulnérabilité supplémentaire.

Impressionnante échelle de risque!On estime qu’un séisme grave en Suisseprovoquerait entre 7 et 60 milliards defrancs de dommages! Sans compter les ris-ques pour les personnes... C’est dire que les2 milliards du Pool ne sont pas encore àl’échelle des enjeux! Et c’est pourquoi lesECA s’impliquent aussi résolument dans la

Les petits bâtiments ou locaux, garages caba-nons ou simples couverts, destinés à abriterdes véhicules à moteur ou à servir de remises,sont parfois implantés, aménagés, transfor-més et utilisés de manière assez fantaisiste...Ils doivent pourtant répondre eux aussi à desprescriptions rigoureuses de protection incen-die, notamment en matière de distances desécurité et de résistance au feu. C’est pourquoi les six cantons romands ontédité en commun un utile fascicule résumantles exigences à ce niveau, et rappelant aussiles conditions auxquels sont soumis lestockage de liquides inflammables dans lesgarages. On peut se procurer ce document sur sim-ple demande auprès de l’ECAP ou le télé-charger sur le site > www.ecap-ne.ch

Bulletin d'information de l’ECAP • No 14 Hiver 2007-2008 • 7

Encore largement sous-estimé au niveau dupublic et même des milieux politiques ouéconomiques, le risque de catastrophe sis-mique est de plus en plus pris au sérieuxpar les spécialistes de la prévention et lesresponsables de la sécurité civile. Enautomne 2006, Genève a abrité la premièreconférence européenne sur ce thème, ou-verte par le conseiller fédéral MoritzLeuenberger.

La conscience de notre vulnérabilitéTous les jours, en effet, et même plusieursfois par jour, la terre tremble. Même enSuisse, pourtant considérée comme zoned’activité sismique modérée. Fort heureuse-ment, ces secousses sont généralement defaible intensité et restent imperceptibles,sauf pour les sismographes qui scrutent enpermanence les convulsions de notre croûteterrestre, dont il faut rappeler qu’elle «flotte»

Tremblements de terre: quelle assurance?Question d’assurance...

recherche et la prévention, notamment lapromotion d’une meilleure prise en comptedu risque sismique au niveau de la cons-truction des bâtiments. C’est pourquoi aussi, en collaboration avecles assureurs immobiliers privés, et à lademande de l’Office fédéral des assurancesprivées, les ECA participent actuellement àune étude sur la possibilité d’introduire uneassurance obligatoire contre les tremble-ments de terre couvrant l’entier du territoiresuisse. La question de la faisabilité techni-que d’une telle assurance a d’ores et déjàpu être résolue. La prochaine étape seracelle de la concrétisation politique. Pourl'heure, c'est l'élaboration des bases légalesnécessaires à cet effet qui est à l'ordre dujour. Les procédures législatives tant auniveau fédéral que cantonal prendrontencore du temps et une entrée en vigueurn’est pas prévue avant 2010.

Les ECA ont cofinancé en 2002 l’intéressant ouvrage de M. Weidmann qui, sous une formeaccessible à tous,fait un point toujours actuel de la question. > www.suissetremble.ch

Gare au gaz! Les gaz liquéfiés (butane et propane princi-palement) connaissent un regain d’intérêtcomme source d’énergie tant pour les parti-culiers (chauffages de terrasse, barbe-cues...) que dans l’industrie et l’artisanat.Tous ceux qui emploient, vendent, manipu-lent de telles bouteilles de gaz doivent savoirque ce combustible fait l’objet de directivesstrictes pour garantir la sécurité de sonentreposage et de son utilisation. Par exem-ple, il ne faut stocker une bouteille de gazque débranchée de l’appareil qu’elle doit ali-menter, soupape bien fermée, debout et enplein air, jamais dans des locaux fermés(cave, garage...) ni près d’une source d’igni-tion (interrupteur ou appareil électrique parexemple). Toutes les informations à ce sujetpeuvent être obtenues sur le site de l’AGPL(association des professionnels des gaz depétrole liquéfiés): > www.propan.comou auprès de l’ECAPi.

Garages, abris, remises... Gardez les distances!

Q: – Si un tremblement de terre grave se produisait chez nous,l’assurance des bâtiments pourrait-elle couvrir les dommages?

R: – La réponse à cette question est: non, mais...!

En effet, l’assurance publique des bâtiments ne couvre pas le ris-que de tremblement de terre.

Mais les assurés bénéficient, sans surprime, d’une garantie toutde même. En cas de séisme grave, ils pourraient obtenir uneindemnisation partielle grâce au Pool suisse pour la couverturedes dommages sismiques, créé il y a un quart de siècle par lesEtablissements cantonaux d’assurance et qui a constitué à ceteffet un fonds de secours atteignant aujourd’hui 2 milliards defrancs. Les assurés devraient toutefois s’attendre à des franchi-ses très élevées, de 10% de la valeur d’assurance, et au mini-mum de 50’000 fr...

Cette couverture traduit le rôle de pionnier qu’ont joué les ECA enla matière. La question est aujourd’hui à nouveau d’actualité, ledébat lancé.

Page 8: La prévention, un effort payant!...Ne laissez jamais une bougie brûler sans surveillance, ne la placez jamais sur un support instable ou combustible, ou trop près de matériaux

8 • Bulletin d'information de l’ECAP • No 14 Hiver 2007-2008Conception, réalisation: Adequa Communication, La Chaux-de-FondsImpression: Imprimerie Montandon, Fleurier. Tirage: 24 500 exemplaires

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