LA RADIESTHÉSIE

Dans la même collection

1. La radiesthésie 2. La lecture de l'aura 3. La réincarnation 4. Les rêves

ROBERT H. LEFTWICH

LA RADIESTHÉSIE traduit de l'américain par Paul Couturiau

Collection Développez vos pouvoirs par...

Éditions Garancière 11, rue Servandoni

PARIS

Titre original : Dowsing, the ancient art of rhabdamency

La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1 de l'article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

© 1976, Robert H. Leftwich © 1985, Éditions Garancière

ISBN 2-7340-0098-9

Introduction

La rhabdomancie est un don qui se manifeste de manière essentiellement personnelle. Il existe peu ou prou de dénominateurs communs en la matière. Il est en conséquence très difficile de fournir une explication indiscutable de ce phénomène, voire d'en parler en termes acceptables. On est donc tenté de se référer à son attitude et à son expé- rience personnelles en espérant qu'une telle démarche servira de guide à d'au- tres personnes possédant des caractéris- tiques mentales similaires. Voilà qui n'est pas très honnête envers les autres et qui risque de s'avérer d'un intérêt des plus limités. Je m'efforcerai donc d'in- clure dans cet ouvrage toutes les atti-

tudes connues à l'égard de la rhabdo- mancie et des activités s'y apparentant.

Nous avons tendance, selon notre caractère, à être dominés par l'attitude que nous adoptons à l'égard de l'assimi- lation d'une connaissance nouvelle et de son interprétation. Les individus ration- nels rejettent le plus souvent le principe même de la rhabdomancie. Les per- sonnes ayant un tempérament plus ana- lytique acceptent sa réalité et sont en outre disposées à consacrer du temps à son développement. Mon père était un mathématicien qui recevait fréquem- ment des visiteurs aussi savants, sinon plus, que lui. Enfant, il m'a souvent été donné d'assister à des discussions qui dépassaient ma compréhension. On m'encourageait à les écouter mais je préférais toujours m'adonner à des plai- sirs moins ambitieux. Les propos de ces érudits m'ont pourtant influencé à un niveau subconscient et par la suite je me suis senti très attiré par les sujets se rapportant à l'esprit et à son utilisation. Il est donc probable que je me situe dans

la seconde catégorie d'individus évoqués ci-dessus.

Une influence subconsciente

Il existe également, à l'autre extrémité du spectre, des êtres déséquilibrés sur le plan émotionnel et donc très impres- sionnables. Ils risquent, en raison de leur instabilité, d'être amenés à penser d'une manière particulière et à éprouver des sentiments se situant aux antipodes de leurs convictions véritables. Ils sont en réalité influencés à un niveau sub- conscient par les suggestions d'autrui à un point tel que lorsqu'ils constatent, ou lorsqu'on leur dit, que la rhabdomancie est une activité éprouvante, sa pratique les épuise. Or l'art du sourcier ne devrait pas les vider de leur substance vitale.

J'ai assisté, il y a bien des années, à un congrès de la Société Britannique des Sourciers à l'hôtel thermal de Turn- bridge Wells. Un conférencier affirma à cette occasion qu'il était capable de

« neutraliser » tout courant souterrain, rendant ainsi sa localisation impossible à quiconque. Je n'étais pas disposé à accepter une telle assertion. Je le défiai donc. Nous lui avons accordé le temps nécessaire à la neutralisation d'un cou- rant particulier. Ensuite, la majorité des participants profita de l'interruption de séance de midi pour partir en quête du courant « manquant ». Personne ne par- vint à retrouver sa trace, en dépit d'un enthousiasme considérable. Maints sourciers compétents s'avouèrent vain- cus. En réalité, c'est eux qui avaient été « neutralisés » par la suggestion néga- tive du conférencier.

Je refusai, quant à moi, une telle situation. J'étais certain qu'un sourcier qui ne serait pas au courant de l'expé- rience en cours n'éprouverait aucune difficulté à localiser le courant « neutra- lisé ». Ma disposition d'esprit me fut fort utile. Je déterminai sans la moindre difficulté la position du courant, sa pro- fondeur et son flux — à la stupéfaction du conférencier et des sourciers présents.

Mes premières tentatives

J'ai découvert mes dons particuliers alors que j'occupais un poste de direc- teur régional des ventes. J'étais amené en conséquence à sillonner une région précise. Ainsi, j'empruntai trois jours de suite une route secondaire. J'observai le premier jour des ouvriers ouvrir une petite tranchée d'un côté de la route. Celle-ci avait été rebouchée le lende- main, mais ils s'activaient désormais du côté opposé. J'avais eu une formation d'ingénieur des eaux et je supposai qu'ils avaient perdu une canalisation. Le troi- sième jour, ce fut le centre même de la route qui faisait l'objet de leurs efforts. Je fus incapable de résister à la tenta- tion. Je descendis de voiture et allai les interroger. Ma supposition était cor- recte. Les ouvriers m'annoncèrent en outre que tout allait bientôt rentrer dans l'ordre, leur sourcier venant d'arriver.

J'aperçus en effet ce dernier parcou- rant le secteur concerné en tenant une

baguette en forme de L (en réalité, il s'agissait de deux baguettes soudées et repliées). Lorsqu'il se tint au-dessus de la canalisation recherchée, les baguettes s'incurvèrent vers l'intérieur. J'étais sidéré. J'avais souvent entendu parler de cette pratique, mais jamais je ne l'avais observée de visu. Incapable de réprimer ma curiosité, j'approchai l'homme et lui demandai s'il m'autorisait à tenter ma chance. Il accéda à ma requête et à ma grande stupéfaction, j'obtins une réponse encore plus nette que la sienne.

Ma journée de travail cessa aussitôt de m'intéresser. Je rentrai chez moi sans plus tarder, et me précipitant sur le téléphone j'annulai tous mes rendez- vous de la journée. Je me confectionnai une paire de baguettes semblable à celle que j'avais vue le matin même et je me livrai à une série d'expériences, tant dans ma maison que dans mon jardin. J'avais le sentiment qu'un tel don se devait d'être étudié et développé. Je me rendis dès le lendemain à la bibliothè- que publique de Lewes. Là, je découvris

Nous avons tous des dons de radiesthésiste. Encore faut-il savoir comment les développer et les utiliser. La vieille science que l'on appelle la « rhabdomancie » est une mise en harmonie de nous-même avec les forces universelles. Cette antique sagesse connaît de multi- ples applications qui vont bien au-delà de l'art de découvrir des sources.

Les scientifiques étudient aujourd'hui cet « art du sourcier » avec beaucoup d'attention, car ils ne le ran- gent plus dans la catégorie des phénomènes occultes ; il s'agit bien, en réalité, d'un pouvoir inhérent à la nature humaine et d'une faculté de perception qui nécessite, de notre part, un processus mental, un entraînement pratique, une compréhension de la théorie des radiations.

La « rhabdomancie » ou radiesthésie est, en fait, une activité surconsciente, l'une des aptitudes les plus nobles de l'être humain. Que l'on utilise la baguette ou le pendule, l'essentiel est de bien ressentir les « flux vitaux » et de développer une sensibilité à l'universel.

Ce livre vous offrira les principes généraux indispen- sables à connaître, les méthodes à pratiquer, la manière de développer vos dons.

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