20
MIEUX COMPRENDRE VOTRE TRAITEMENT LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Voies Aéro-Digestives Supérieures FICHES THERAPIE INFO

LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

MIEUX COMPRENDRE VOTRE TRAITEMENT

LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES

VoiesAéro-DigestivesSupérieures

FICHES THERAPIEINFO

Page 2: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Ce document a été élaboré par les membres du bureau de la SFjRO avec l'aide decancérologues, d'infirmières, psychologues, aides soignantes, manipulateurs,secrétaires médicales, patients en cours de traitement, diététiciennes.

Ce document a été relu par plusieurs oncologues radiothérapeutes et l'équipe derelecture de la ligue contre le cancer. Ce livret est édité sous l'égide de la Société Française de Radiothérapie Oncologie(SFRO) et du Syndicat National des Radiothérapeutes Oncologues (SNRO).

Document réalisé avec le soutien de

Coordination: Dr Yoann POINTREAU (SFjRO) et Pr Françoise Mornex (SFRO)Rédaction: Yoann POINTREAU, Sylvain DEWAS, Pierre BLANCHARD, Virginie MARCHAND,Claire VAUTRAVERS-DEWAS, Sofia RIVERA, Gilles CALAIS, Eric LARTIGAU, Jean BOURHIS,Etienne BARDET, Philippe MAINGON, Michel LAPEYRE et Françoise MORNEX

Page 3: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Anatomie et localisations :ANATOMIE DE LA SPHÈRE CERVICO-FACIALE 2LES CANCERS DES VOIES AÉRO-DIGESTIVES SUPÉRIEURES (VADS) 2DIAGNOSTIC 3

Les traitements :SÉQUENCES DE TRAITEMENT (CHIRURGIE, RADIOTHÉRAPIE, CHIMIOTHÉRAPIE, THÉRAPIE CIBLÉE) 4GÉNÉRALITÉS SUR LA RADIOTHÉRAPIE 5

Les effets secondaires pendant le traitement :EN COURS DE RADIOTHÉRAPIE 7EN COURS DE CHIMIOTHÉRAPIE 8EN COURS DE THÉRAPIE CIBLÉE 8

Les conseils pratiques pendant les traitements :ALIMENTATION 10EN CAS DE FATIGUE, NAUSÉES, DOULEUR, IRRITATION DE LA PEAU ET DE LA BOUCHE 10CE QU’IL FAUT RETENIR 12

L’après-traitement :LES EFFETS SECONDAIRES APRÈS LE TRAITEMENT 13CONSEILS PRATIQUES APRÈS LE TRAITEMENT 13LES SIGNES OU RISQUES PERSISTANTS OU POUVANT APPARAITRE 14ÉVALUATION DES RÉSULTATS ET SUIVI APRÈS TRAITEMENT 15

Glossaire

Sommaire

Page 4: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

La région cervico-faciale est composée de plusieurs territoires pou-vant tous être le lieu du développement d’une tumeur. On séparela cavité buccale (bouche), l’oropharynx (en arrière de la bouche),le cavum ou rhino-pharynx (en arrière du nez), le larynx (au niveaudes cordes vocales) et l’hypopharynx (au dessus de l’œsophage).

L’ensemble de ces régions anatomiques contribue à l’alimentation,à la respiration mais également à la production et à la qualité de lavoix.

4INFORMATIONS GÉNÉRALES

Le corps est constitué de différents types de cellules.Habituellement, les cellules se divisent spontanément en produisantautant de cellules que le corps a besoin pour fonctionner. Parfois,le processus de division s’enraye et le nombre de cellules de l’organen’est plus contrôlé par l’organisme. Cette prolifération cellulairepeut devenir une tumeur. Les tumeurs peuvent être bénignes* oumalignes. Seules les tumeurs malignes sont cancéreuses car ellescontiennent des cellules anormales qui se multiplient de façonincontrôlée.

Ces cellules cancéreuses peuvent alors passer dans le sang et le sys-tème lymphatique* pour aller coloniser d’autres organes, pour ydévelopper d’autres tumeurs appelées métastases.

La plupart des cancers des voies aéro-digestives supérieures sontappelés carcinomes épidermoïdes et sont le plus souvent secon-daires à une consommation excessive d’alcool et de tabac. Les viruspeuvent également être impliqué dans la survenue de ces cancers.D’autres types de cancers peuvent exister mais sont plus rares.

Bouche

CavumLuette

Amygdale

PlancherBuccal

Oropharynx

Hypopharynx

Larynx

Anatomie et localisations2

SPHÈRE CERVICO-FACIALE : LES CANCERS

Alcool et tabac sont les principaux facteurs de risque descancers de la tête et du cou. Leur arrêt définitif estessentiel.

Page 5: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Anatomie et localisations 3

4LES SYMPTÔMES

Le cancer peut être découvert sans aucun symptôme, à l’oc-casion d’un examen systématique par le médecin traitant, lechirurgien dentiste ou un spécialiste ORL.

Le principal symptôme peut être l’apparition d’une masse enrapport avec la prolifération cellulaire. Cette masse peut sedévelopper au niveau du cou en formant des ganglions quisont alors palpables. Cette prolifération peut également appa-raître dans la bouche ou la gorge et être repérée par le patientlui-même ou un médecin.

La tumeur peut être à l’origine de l’apparition de douleurs,de modifications de la voix, de difficultés à avaler les alimentssolides ou liquides, ou de sensation de nez bouché en perma-nence. Un amaigrissement peut aussi apparaître.

Ces symptômes peuvent être isolés ou groupés mais ne suffi-sent pas à affirmer le diagnostic d’un cancer.

4DIAGNOSTIC :

Le médecin va recueillir l’histoire médicale du patient et pro-céder à un examen oto-rhino-laryngologique à l’aide d’unelumière, d’un abaisse-langue, d’un miroir laryngé, ou encored’un naso-fibroscope* pour faire un prélèvement appelé biop-sie*. Les biopsies posent le diagnostic de certitude car ce pré-lèvement va être analysé au microscope pour identifier latumeur.

Le diagnostic initial sera complété par des examens complé-mentaires tels qu’un scanner cervical et thoracique, une IRM*cervicale, un TEP-scanner*, des radiographies ou des prisesde sang pour connaître l’extension locorégionale de la maladieet rechercher d’éventuelles métastases. Le choix de ces exa-mens est orienté par la localisation initiale et le stade de lamaladie. Avant le début du traitement, le patient peut deman-der un deuxième avis spécialisé.

Une fois le diagnostic de certitude porté et le bilan réalisé, ledossier sera discuté à l’occasion d’une réunion de concertationpluridisciplinaire (RCP*) pour proposer la meilleure stratégiethérapeutique.

La r

adio

thér

apie

des

can

cers

des

vo

ies

aéro

-dig

esti

ves

sup

érie

ure

s

DIAGNOSTIC

Page 6: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Toute décision de traite-ment est prise après la dis-cussion en RCP*. Les trai-tements sont spécifiquespour chaque patient etpour chaque tumeur, etdépendent de la localisa-tion, du stade de dévelop-pement de la maladie, del’âge, des antécédentsmédicaux et de l’étatgénéral du patient. Sonpropre traitement ne peutpas être comparé à celuid’une autre personne.

Les traitements4

Plusieurs traitements et combinaisons de traite-ments sont possibles.

Différentes thérapeutiques peuvent être asso-ciées ou se succéder comme la chirurgie, laradiothérapie, la chimiothérapie et les thérapeu-tiques ciblées.

Le premier traitement proposé peut être uneopération chirurgicale qui a pour but d’enleverla tumeur. Le plus souvent, la tumeur et sesextensions sont retirées. Il en est de même pourles ganglions potentiellement atteints qui sontenlevés lors de la réalisation d’un curage gan-glionnaire*.

La chimiothérapie a pour but de détruire les cel-lules cancéreuses qu’elle rencontre dans tous lesorganes où elles se trouvent. Elle peut endom-mager provisoirement les cellules normales(notamment les globules rouges, les globulesblancs et plaquettes qui constituent les cellulesdu sang), nécessitant la réalisation de prise desang régulières. Il existe de très nombreux pro-duits de chimiothérapie et le cancérologue(oncologue médical ou oncologue radiothéra-peute) choisira celui ou ceux qui sont les plusadaptés à chaque cas.

Les thérapies ciblées sont soit des médicamentsappelés anticorps monoclonaux (qui sont utiliséspar voie intraveineuse) soit des petites molécules(administrées par voie orale). Ces thérapies ontla capacité de bloquer l’activité de certains récep-teurs (respectivement ceux sur les membraneset ceux à l’intérieur des cellules) pour stopper laprolifération tumorale.Un patient pourra également avoir dans un pre-mier temps, une chimiothérapie (chimiothérapied’induction* ou chimiothérapie néo-adjuvante)suivie d’une radiothérapie. Cette radiothérapiepeut être réalisée seule ou associée de nouveauà de la chimiothérapie (association radio-chimio-thérapie concomitante*) ou à des thérapiesciblées. L’association de la radiothérapie avec lachimiothérapie ou les thérapies ciblées peut aussiêtre réalisée en situation postopératoire.

La radiothérapie a un effet sur la maladie localeet régionale (tumeur et ganglions) alors que lachimiothérapie ou les thérapies ciblées utiliséesen perfusion intraveineuse ou en comprimés dif-fusent dans tout l’organisme.

SÉQUENCES DE TRAITEMENT

Page 7: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Les traitements 5

Ce sont les rayonnements de haute énergie (faisceaux de pho-tons ou d’électrons) produits par un accélérateur linéaire* quisont utilisés. Ils traversent les tissus humains afin de déposerleur énergie en profondeur, directement au niveau de latumeur.

Accélérateur linéaire

Cette radiothérapie a pour but de détruire la tumeur dans satotalité (s’il n’y a pas eu d’opération) ou de compléter uneopération chirurgicale (radiothérapie après l’opération) endétruisant les quelques cellules résiduelles qui pourraient êtreprésentes dans le site opératoire.

Avant le début de la radiothérapie, une consultation en sto-matologie ou en chirurgie dentaire est nécessaire afin de réa-liser des soins dentaires et de confectionner des gouttières*.Ces gouttières seront à appliquer à vie avec un gel de fluortous les soirs pendant environ 5 minutes après un brossagede dents pour protéger l’émail dentaire. Elles permettent delimiter le risque de complications dentaires liées au traitement,et avant tout les caries. Le brossage régulier avec un dentifricefluoré peut être une alternative en cas d’impossibilité deconfection de gouttière porte-gel et ce après validation par lemédecin.

La r

adio

thér

apie

des

can

cers

des

vo

ies

aéro

-dig

esti

ves

sup

érie

ure

s

GÉNÉRALITÉS SUR LA RADIOTHÉRAPIE

La radiothérapie peut être utilisée avant, après ousans chirurgie

Page 8: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Les traitements6

Avant de débuter le traitement, une consultation d’annonce peutêtre proposée au patient par le médecin avec une infirmière et/ouun manipulateur en radiothérapie. Cet entretien permet de réexpli-quer au patient sont parcours thérapeutique et de détecter desbesoins spécifiques (psycho-oncologie, nutrition,…).

Avant de débuter le traitement, il est nécessaire de réaliser un repé-rage de la zone à traiter au cours de la séance de simulation*.L’utilisation d’un système de contention* (masque personnaliséthermoformé*) permet d’être le plus immobile possible. Il est néces-saire pour limiter les mouvements lors de chaque séance. Le traite-ment peut également nécessiter la réalisation d’un scanner spéci-fique (dosimétrique) qui permettra de délimiter de manière précisela tumeur à traiter et les organes sains à éviter. Ces régions de trai-tement seront parfois marquées sur le masque ou sur la peau. Cesrepères serviront tous les jours pour le repositionnement sous lamachine.

Ensuite le traitement par irradiation peut commencer. Il aura lieuquatre à cinq jours par semaine pendant cinq à sept semaines.Pendant chaque séance, le patient est installé sur une table de trai-tement, les rayons sont invisibles et ne font pas mal. Chaque séancedure environ 10 à 15 minutes. Pendant toutes les séances, le patientreste immobile en étant surveillé par des écrans vidéo. Il peut com-muniquer avec l’équipe par un microphone en cas de problème.

Pendant toute la période de traitement, le patient est vu chaquesemaine en consultation par le médecin et de manière quotidiennepar les manipulateurs en électroradiologie.

Page 9: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Les effets secondaires pendant le traitement 7

EN COURS DERADIOTHÉRAPIE :

dans la grande majorité des cas, peuventapparaître les signes suivants :

• Une perte, une diminution ou une modi-fication du goût, qui peut être partielle oucomplète et commencer après quelquesséances d’irradiation. Le goût se normaliseau bout de un à quatre mois après la findu traitement.

• Perturbation de la salive : il s’agit d’uneffet majeur des rayons que l’on peut dif-ficilement éviter sauf pour certainesrégions tumorales comme les tumeurs dularynx où les glandes salivaires ne sont pasirradiées. Dans les premiers temps du trai-tement, on observe souvent une salivationépaisse et collante. Vers la fin des rayons,au contraire, la bouche devient sèche.L’irradiation des glandes salivaires est quasiinévitable pour guérir la plupart destumeurs. Cette sensation de bouche sèche,voire très sèche peut se prolonger dans letemps. Les techniques de radiothérapieévoluent et permettent désormais de mini-miser le manque de salive lorsque l’irradia-tion en modulation d’intensité est utilisée

pour préserver les glandes salivaires. Cettetechnique est proposée au cas par casselon le type de tumeur et selon l’équipe-ment disponible.

• Mucite : la muqueuse de la bouche et dela gorge va être le siège d’une inflamma-tion et devenir rouge avec des petitestâches blanches comme des aphtes, envi-ron deux à trois semaines après le débutdes rayons. Cette mucite peut parfois secompliquer d’une surinfection par deschampignons (mycose de la langue) ou desvirus qui nécessiteront des traitements spé-ciaux (bains de bouche adaptés et éven-tuellement des comprimés) qui serontprescrits par le médecin. Elle cicatriseragénéralement en un à deux mois après lafin du traitement.

• Les douleurs à la déglutition, c’est-à-direau moment d’avaler, peuvent égalementapparaître. Elles sont dues à une inflam-mation de la muqueuse de la bouche etde la gorge (mucite). Elles peuvent entraî-ner une fatigue et une perte de poids qu’ilfaudra surveiller et signaler lors des visitesde surveillance systématiques avec lemédecin en cours de traitement. Il est pos-sible de diminuer ces douleurs par desantalgiques ou des anesthésiques locaux, La

rad

ioth

érap

ie d

es c

ance

rs d

es v

oie

s aé

ro-d

iges

tive

s su

pér

ieu

res

Les différents effets secon-daires* chez un patientsont prévisibles mais nesurviennent pas obligatoi-rement car chaque cas estunique et chaque per-sonne réagit différem-ment. Cependant, certainseffets secondaires sontassez courants et surveilléspar l’oncologue radiothé-rapeute et l’équipe médi-cale travaillant avec lui.Ces effets secondaires sontsouvent plus intenses encas de radio-chimiothéra-pie concomitante et peu-vent durer plus long-temps, on parle d’effetadditif.

La radiothérapie permetde guérir les tumeurs. Elleentraîne des effets secon-daires précoces et tardifs,qui sont surveillés afin deminimiser leur retentisse-ment.

Page 10: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Les effets secondaires pendant le traitement8

qui sont à utiliser avec certaines précautions car il existe un risquede fausses routes c’est-à-dire qu’il y ait un risque « d’avaler de tra-vers ».

• Épidermite : après quinze jours à trois semaines de traitement, lapeau devient rouge et inflammatoire comme un coup de soleil, quirentrera en général progressivement dans l’ordre en trois à sixsemaines après la fin du traitement.

• La fatigue est fréquente en cours de traitement. Elle est liée auxmodifications du rythme de vie, à l’amaigrissement, au manqued’appétit, à l’anxiété, aux traitements reçus, aux trajets effectués.Elle n’est pas un signe d’aggravation de la maladie.

Plus rarement et selon les cas, on peut observer :

• Un enrouement, si les cordes vocales sont comprises dans lechamp d’irradiation, par irritation de ces cordes vocales due à laradiothérapie. Cette modification de la voix est généralement réver-sible à l’arrêt du traitement.

• Des réactions inflammatoires au niveau des glandes salivairesjuste après les premières séances avec des glandes salivaires gonfléeset légèrement douloureuses, de manière transitoire.

EN COURS DE CHIMIOTHÉRAPIE :

Les effets secondaires vont dépendre du choix des médicaments etdes doses qui sont nécessaires pour traiter la tumeur. La plupartdonneront des nausées et/ou des vomissements qui sont de mieuxen mieux soulagés depuis l’apparition de nouveaux traitements pré-ventifs.

Une perte des cheveux est possible selon le protocole utilisé maiselle n’est pas systématique. Demandez à votre médecin le risquede perte de cheveux lié à votre protocole de traitement. Il pourravous prescrire une perruque ou prothèse capillaire en cas de besoin.

Une diminution du nombre des globules blancs, des globulesrouges et des plaquettes est possible et nécessite une surveillancerégulière par des prises de sang. Tout redeviendra normal avec letemps.

Une surveillance du fonctionnement du foie et du rein est égale-ment nécessaire par la réalisation de prises de sang.

EN COURS DE THÉRAPIE CIBLÉE :

Des réactions allergiques peuvent exister lors de la première injec-tion, qui sont bien connues des médecins et ceux-ci prendront lesmesures nécessaires afin de les éviter. Elles sont rares cependant.

En cours de traitement, des éruptions cutanées de type acné peu-vent apparaître, qui peuvent nécessiter le recours à des traitementsspécifiques qui seront prescrits par le médecin.

Page 11: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Les conseils pratiques pendant les traitements 9

Avant de débuter les rayons au niveau de la gorge ou de labouche, il est indispensable de faire procéder à une remise enétat dentaire auprès du chirurgien dentiste. Celle-ci se fera entenant compte de l’état dentaire initial de chaque patient, dupassage du rayonnement au niveau des glandes salivaires, dela dose délivrée. Il est parfois nécessaire d’enlever certainesdents qui sont trop abîmées avant de débuter le traitement.Si les glandes salivaires sont irradiées, la diminution du risquede caries dentaires sera conditionnée par l’utilisation régulière(toute la vie), d’une gouttière porte gel fluorée à appliqueravec un gel de fluor tous les soirs, après le brossage des dentspendant 5 minutes. Le brossage régulier au Flodonthyl 1350peut être une alternative en cas d’impossibilité de confectionde gouttière porte gel et ce après validation par le médecin.Les brosses à dents doivent être souples et le brossage douxpour ne pas créer de traumatismes.

Selon le vécu du traitement et du niveau de fatigue, il estessentiel d’être à l’écoute des besoins du corps. Certaines per-sonnes ont envie de continuer à travailler, le plus souvent par-

tiellement et d’autres doivent se reposer…. Il n’y a ni règlesgénérales établies ni obligations. De manière générale, il fautsavoir que ces traitements sont fatigants (avec une fatiguecroissante au fur et à mesure de l’avancée du traitement),demandent une disponibilité (pour venir tous les jours au cen-tre de traitement) et sont donc rarement compatibles avec lemaintien d’une activité à temps plein.

Il est essentiel, en début de traitement, d’arrêter la consom-mation de tabac et d’alcool. Des consultations spécialiséespour l’arrêt du tabac (consultation de tabacologie) et de l’al-cool (consultation d’alcoologie) peuvent être proposées. Lapoursuite du tabac diminue fortement l’efficacité de la radio-thérapie sur les cellules tumorales et la consommation d’alcoolcréée une irritation supplémentaire de la muqueuse pouvantaggraver les difficultés d’alimentation induites par le traite-ment. Il est également nécessaire d’éviter les aliments acides,irritants, épicés ou durs en privilégiant les liquides et les ali-ments gras, et en fractionnant les repas.

La r

adio

thér

apie

des

can

cers

des

vo

ies

aéro

-dig

esti

ves

sup

érie

ure

s

Page 12: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Les conseils pratiques pendant les traitements10

L’alimentation doit être adaptée pour garder un poids stable toutau long du traitement qui permettra de mieux supporter le traite-ment. Un entretien avec une diététicienne peut être nécessaire pourvous aider à adapter les habitudes alimentaires.

Lorsque surviennent des difficultés pour avaler (douleurs de typeangine), il faudra mouliner les repas pour faciliter leur prise (à l’aided’un mixeur). On pourra également les enrichir (poudres ou ali-ments liquides « sur-protéinés ») de façon à apporter dans unvolume réduit beaucoup de calories. Des médicaments antidouleurpeuvent aussi faciliter la prise alimentaire. Il est souvent nécessairede fractionner les repas c’est-à-dire de manger de plus petites quan-tités à chaque fois mais plusieurs fois par jour.

S’il est difficile de préparer des repas enrichis, il peut être nécessairede compléter l’alimentation avec des compléments très énergé-tiques (liquides ou sous forme de crèmes) prêts à l’emploi, qui vousseront prescrits par votre oncologue radiothérapeute ou sur conseilde la diététicienne.

Même en cas de compléments alimentaires, si un amaigrissementimportant apparaît (la surveillance du poids à la maison est indis-pensable) ou si des difficultés alimentaires persistent, il peut êtrenécessaire de mettre en place une sonde d’alimentation naso-gas-trique (petit tuyau qui va du nez à l’estomac et qui permettra lepassage de l’alimentation préparée dans des poches de nutritionréparties dans la journée) ou directement dans l’estomac (gastros-tomie* réalisée sous anesthésie générale ou locale au cours d’une

courte hospitalisation). Ces procédures permettent d’apporter unequantité adaptée d’apports alimentaires. Elles améliorent grande-ment la tolérance du traitement et sont en général très bien sup-portées par les patients. Dans ces circonstances, le passage d’uneinfirmière à domicile peut aider à la réalisation des gestes tech-niques. Si le tube digestif n’est pas fonctionnel à cause des traite-ments, c’est-à-dire qu’il n’est temporairement plus capable de digé-rer les aliments, les médecins prescriront une nutrition entérale quiconsiste à passer les nutriments par les veines.

Le maintien d’un statut nutritionnel stable permet une meilleuretolérance du traitement mais aussi une récupération plus rapide enfin de traitement.

4En cas de fatigue :Les siestes l’après-midi et le besoin de se coucher tôt le soir sontcourants.

Faire appel à des amis, la famille, une aide-ménagère pour les soinsaux enfants, le ménage, le linge, les courses, les repas, lesdémarches administratives, est possible. L’assistante sociale peutaider dans ces démarches.

Il faut éviter les transports inutiles et chercher toujours la positionla plus confortable pour être assis ou allongé. L’important est d’ap-prendre à adapter les activités quotidiennes aux capacités dumoment, sans se forcer à être trop actif.

ALIMENTATION

Page 13: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Les conseils pratiques pendant les traitements 11

Par rapport aux enfants pendant le traitement, le plus simpleest souvent de leur expliquer la situation et de leur demanderde participer à l’organisation de la vie à la maison. Le faitd’être en cours de traitement par irradiation ne fait couriraucun risque aux proches.

Il faut limiter les sorties et les accompagnements des enfantspour leurs activités diverses, elles peuvent être prises en chargemomentanément par un proche ou être reportées ultérieure-ment.

4En cas de nausées :Éviter les boissons chaudes, les aliments trop gras et les odeursde cuisine. Des traitements spécifiques anti-nausées ou anti-vomitifs seront prescrits par le médecin.Il est conseillé de manger des aliments froids, en petites quan-tités, réparties au cours de la journée.

4En cas de douleurs :Ne pas hésiter à contacter le médecin traitant ou l’oncologueradiothérapeute pour qu’il prescrive les médicaments les plusadaptés : patchs, comprimés, solutions buvables.

4En cas d’irritation de la peau :En cours de traitement, va apparaître une rougeur de la peauappelée épithélite ou épidermite. Laver la peau avec un painsurgras au pH neutre, la sécher en tapotant et sans frotter.Porter des vêtements larges et éviter les matières qui irritent(préférer le coton), ne pas mettre la peau au soleil et ne pashésiter à utiliser une crème hydratante, uniquement après lesséances. Il ne faut rien appliquer sur la peau avant les séancesde radiothérapie. Avant d’utiliser toute crème, demanderconseil au médecin.

4En cas d’irritation de la bouche ou mucite :Des bains de bouche seront systématiquement prescrits, qu’ilfaudra réaliser 4 à 8 fois par jour avec un mélange adapté àla situation. Un gel anesthésiant peut être également pres-crit mais il faudra se méfier car il existe un risque « d’avaler detravers » (fausse route) juste après son application.

La r

adio

thér

apie

des

can

cers

des

vo

ies

aéro

-dig

esti

ves

sup

érie

ure

s

Page 14: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Les conseils pratiques pendant les traitements12

• Arrêt impératif du tabac et de l’alcool.Il est possible de recevoir l’aide d’uneconsultation spécialisée, lors delaquelle des patchs ou autressubstituts peuvent être prescrits.

• Il ne faut pas effacer les tracés qui ontété réalisés sur la peau.

• Il faut ôter l’appareil dentaire mobileavant chaque séance de rayons.

• Il est nécessaire de nettoyer l’appareildentaire régulièrement à la brosse et àl’eau et il faut le retirer durant la nuit ousi des réactions locales irritatives sontimportantes.

• Les bains de bouche et le brossage desdents sont indispensables et doiventêtre réguliers. Les brosses à dentsdoivent être souples et le brossage douxpour ne pas créer de traumatismes.

• Ne pas utiliser de cure dents.

• Ne pas appliquer de crème oudéodorant sur la peau du cou en dehorsde ceux qui peuvent être prescrits par lemédecin.

• Le rasage doit être effectué au moyend’un rasoir électrique qui est moinstraumatisant qu’un rasage mécanique.

• Il ne faut jamais interrompre letraitement sans l’avis de l’oncologueradiothérapeute.

• En cas d’effets secondaires gênants oupour tout problème, les manipulateursen électroradiologie ou le médecin sontprêts à apporter leur compétence aucours d’un entretien.

CE QU’IL FAUT ÉGALEMENT RETENIR PENDANT LE TRAITEMENT PARRADIOTHÉRAPIE :

Page 15: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

L’après traitement 13

Les rayons ont encore des effets sur la zone irradiée pendantdeux ou trois semaines après la fin du traitement car ils conti-nuent d’agir. Il est donc souvent constaté que la fatigue per-siste, ce qui est normal.

De même, l’irritation de la gorge, les difficultés à avaler, legoût modifié des aliments, peuvent aussi persister quelquessemaines et prendre du temps avant de retrouver un certainéquilibre.

Si ces signes persistent au-delà d’un ou deux mois, il estimportant de contacter alors le médecin. Dans certains cas,ces effets peuvent durer plusieurs semaines voire plusieursmois, notamment en cas d’association de radiothérapie à lachimiothérapie ou à une thérapie ciblée.

Il est avant tout recommandé de contacter l’oncologue radio-thérapeute ou le médecin généraliste en cas de symptômespersistants et/ou qui inquiètent.

La période d’après traitement n’est pas toujours simple àaffronter : au-delà de la satisfaction d’en avoir terminé avecla radiothérapie, il va falloir apprendre à vivre sans l’organisa-tion quotidienne qu’imposait le traitement, sans l’équipe soi-gnante dont la proximité était rassurante.

L’entourage reprend ses habitudes d’avant la maladie alorsque le patient a besoin de plus de temps pour trouver denouveaux repères et s’adapter à l’après traitement. Il peutpersister des doutes et des angoisses.

Quant à la vie familiale, sociale et professionnelle, il fautretrouver sa place et trouver de nouveaux repères.

Parfois, cela est rapide mais cela peut aussi prendre du temps.Il est même conseillé en cas de difficultés de rencontrer unpsychologue afin de mettre en mots le vécu parfois trauma-tique du cancer.

La r

adio

thér

apie

des

can

cers

des

vo

ies

aéro

-dig

esti

ves

sup

érie

ure

s

LES EFFETS SECONDAIRES APRÈS LE TRAITEMENT :

CONSEILS PRATIQUES APRÈS LE TRAITEMENT :

Page 16: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

L’après traitement14

• Peau plus fine et moins souple avec quelquefois colorationdifférente.

• Tissus sous la peau souvent moins souples ou parfois durcis(fibrose).

• Diminution des poils de barbe et généralement disparitioncomplète de la barbe dans la zone irradiée.

• Manque de salive plus ou moins important.

• Risque de caries dentaires. Un contrôle régulier au moins tousles six mois chez votre chirurgien-dentiste est impératif.D’autres problèmes dentaires peuvent survenir, liés à une plusgrande fragilité des dents.

• Alimentation plus ou moins difficile avec certains typesd’aliments secs ou durs, acides, épicés, alcoolisés, en partie liéeau manque de salive.

• Goût plus ou moins modifié (il faut souvent plusieurs mois pourrécupérer un goût normal). Parfois le goût ne redeviendra pas àla normale.

• Difficultés pour l’ouverture de la bouche. En effet, parfoisl’écart entre les dents du haut et les dents du bas diminue, enraison du manque de souplesse et du durcissement des tissusirradiés. C’est ce qu’on appelle un trismus qui peut être plus oumoins important (écart entre les dents plus ou moins serré)

• Apparition d’un lymphoedème, c’est-à-dire un gonflement sousle menton (jabot) qui peut nécessiter le recours à des drainageslymphatiques.

• Dans quelques rares cas, les tissus (soit l’os, soit la muqueuse)peuvent présenter une perte de substance, c’est-à-dire la perted’une partie du tissu, suite à l’irradiation. Ce phénomènerelativement rare s’appelle une « nécrose » de ces tissus etnécessite des soins spécifiques et adaptés.

• Dans certains cas, la glande thyroïde peut avoir reçu des rayons,son fonctionnement peut être perturbé et un contrôle annuelpar prise de sang est habituellement effectué. En cas demauvais fonctionnement, un traitement substitutif parhormones thyroïdiennes sera prescrit par l’oncologueradiothérapeute ou le médecin traitant.

LES SIGNES OU RISQUES PERSISTANTS OU POUVANT APPARAÎTRE A DISTANCE :

Page 17: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

L’après traitement 15

Le premier bilan de fin de traitement a pour but de vérifier ladisparition de la tumeur. Il ne peut être effectué que quelquessemaines après la fin du traitement, le plus souvent deux outrois mois après car il persiste durant cette période, des réac-tions inflammatoires et oedémateuses de la région traitée.

Ce bilan consiste, le plus souvent, en un examen clinique réa-lisé par l’oncologue radiothérapeute ou le chirurgien O.R.L,associé à une fibroscopie et souvent à des examens d’imageriequi peuvent changer dans le temps (scanner, IRM cervicale,TEP scanner…).

Ensuite, une surveillance alternée et rapprochée entre les dif-férents médecins (chirurgien ORL, oncologue radiothérapeute,médecin traitant) sera organisée afin de prendre en chargeau mieux les effets secondaires ou une rechute de la maladie.

Même s’il n’existe plus de cellules cancéreuses décelables, iln’est pas possible de garantir qu’il n’y aura jamais de récidiveou d’autre cancer surtout s’il persiste une consommation detabac et d’alcool. C’est pourquoi il faudra continuer une sur-veillance régulière.

Il est important de savoir que l’équipe soignante reste à ladisposition du patient, même après le traitement et qu’il vautmieux venir voir son médecin que de s’inquiéter ou de s’an-goisser sur des questions auxquelles l’équipe doit répondrefacilement.

La r

adio

thér

apie

des

can

cers

des

vo

ies

aéro

-dig

esti

ves

sup

érie

ure

s

ÉVALUATION DES RÉSULTATS ET SUIVI APRÈS TRAITEMENT :

Les médecins (oncologue radiothérapeute, médecintraitant et chirurgien ORL) sont toujours disponiblespour répondre à vos questions.

Page 18: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

Glossaire16

• Accélérateur linéaire : Machine produisant les particules utilesau traitement.

• Biopsie : prélèvement d’un petit morceau de la tumeur pouranalyse.

• Bénigne : Prolifération exagérée de cellules normales sansargument en faveur d’un cancer.

• Chimiothérapie d’induction : La chimiothérapie est utilisée enpremier pour le traitement de la maladie pour en réduire sonvolume.

• Contention : Moyens qui permettent de limiter les mouvementsdu patient sous la machine de traitement (masque).

• Curage ganglionnaire : Acte chirurgical consistant à retirer lesganglions du cou.

• Effets secondaires : Signes cliniques en rapport avec lestraitements.

• Gastrostomie : Mise en place sous anesthésie d’un tuyau àtravers la peau et directement relié à l’intérieur de l’estomac.

• Gouttières : Matériel personnalisé fabriqué par le dentiste ou lestomatologue qui correspond à un moulage des dents et desgencives.

• IRM : Imagerie par Résonnance Magnétique.

• Lymphatique : Ensemble de canaux qui draine la lymphe desorganes.

• Masque thermoformé : Masque tiède posé sur la peau aumoment de la simulation et moulé selon l’anatomie du visageet du cou.

• Naso-fibroscope : tuyau (caméra) passé par le nez ou la bouchepour atteindre la sphère O.R.L. afin de voir la tumeur.

• Radio-chimiothérapie concomitante : la radiothérapie et lachimiothérapie sont réalisées en parallèle pour augmenter leurseffets antitumoraux.

• RCP : Réunion de Concertation Pluridisciplinaire au cours delaquelle tous les intervenants dans la prise en charge du cancerse réunissent pour décider la stratégie thérapeutique.

• Simulation : Séance au cours de laquelle sont mis en place leschamps de traitement.

• TEP-scanner : Tomographie par Émission de Positons couplée auscanner. Examen de médecine nucléaire nécessitant uneinjection de produit marquant les cellules en multiplication.

Page 19: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

La r

adio

thér

apie

des

can

cers

des

vo

ies

aéro

-dig

esti

ves

sup

érie

ure

s

Page 20: LA RADIOTHÉRAPIE DES CANCERS DES Aéro-Digestives …therapie.pdf · Cavum Luette Amygdale Plancher Buccal Oropharynx Hypopharynx Larynx 2 Anatomie et localisations SPHÈRE CERVICO-FACIALE

www.sfjro.frwww.snro.org

www.ligue-cancer.net

Document réalisé avec le soutien de

1000

2704

- 0

6/20

09