La retraite complémentaire publique - les nouvelles · 2018-07-11 · • Cumul emploi-retraite : suivez le guide ! 10 Bien vieillir • Préservez votre capital vue ! 12 Dossier

les nouvellesde l’n°49 • Juin 2013

www.ircantec.fr

Dossier P. 12

DÉPENDANCE : MIEUX SE PROTÉGERP. 6

LE CUMULEMPLOI-RETRAITEP. 8

CULTURE : MARSEILLE-PROVENCE 2013P. 20

GRATUITDes quiz et

des jeux sur la littérature !

p. 18

2 Les nouvelles de l’Ircantec • juin 2013

Ircantec et vous

Dates de versementdes retraites

L e paiement de votre retraite sera effectif sur le compte de votre établissement fi nancier

(banque, la Banque postale pour les lettres chèques) aux dates suivantes :• si vous percevez une allocation payable mensuellement, les prochains versements interviendront les 29 juillet, 28 août, 26 septembre, 29 octobre, 27 novembre et 20 décembre 2013 ;• si vous percevez une allocation payable trimestriellement, le paiement a lieu le 26 juin et les prochains sont prévus les 26 septembre et 20 décembre 2013 ;• si vous percevez une allocation payable annuellement, votre allocation a été versée le 20 décembre 2012, le prochain paiement aura lieu le 20 décembre 2013.

Le délai d’acheminement sur votre compte dépend ensuite de votre établissement fi nancier. Si votre compte n‘est pas crédité dans les premiers jours du mois suivant le

versement, veuillez interroger d‘abord votre établissement fi nancier avant de

nous appeler.

> Vous pouvez retrouver ces informations24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le serveur vocal de l‘Ircantec en appelant le 02 41 05 24 00.

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Cotisations sur majoration pour enfants

non déductiblesConformément à la réglementation en vigueur, les cotisations sociales calculées sur la majoration pour enfants ne sont pas déductibles du montant imposable.

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VALEUR

DU POINT

0,47460 €au

1er avril 2013

Retraités de l’ANPE et de Pôle emploi

L’association « Amicale des anciens de l’ANPE & de Pôle emploi » (loi 1901) a été créée pour maintenir les liens tissés au cours des années d’activité au sein de l’ANPE et de Pôle emploi. Elle fait vivre la mémoire collective de l’aventure professionnelle, organise des rencontres, favorise des activités culturelles ou de loisirs, promeut des actions basées sur la solidarité.• Rejoignez l’AmicaleContactez-nous par courriel ou via notre site Internet :- [email protected] ;- www.anciens-anpe-pole-emploi.fr.

Comment évolue le montant de votre

retraite ?Le montant annuel brut de votre retraite est égal à votre nombre de points multiplié par la valeur du point au moment du paiement. Cette valeur est révisée chaque année dans les mêmes conditions que les pensions de vieillesse au régime général de la sécurité sociale (évolution prévisionnelle des prix à la consommation hors tabac).

Juin 2013 • Les nouvelles de l’Ircantec 3

édito/sommaire

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Pour une gestion responsable de nos « richesses »

F aire le meilleur usage de son budget est au cœur des préoccupations de chacun

d’entre nous : le dossier de ce nu-méro met en lumière l’économie de partage, l’occasion d’avoir une démarche éco-responsable.

C’est cette même « responsabilité » que l’Ir-cantec met au cœur de ses priorités en ma-tière d’investissement. Nous le verrons dans l’article consacré à la politique d’investisse-ment socialement responsable de l’Institution. Défi nie, dès 2008, cette démarche a, en effet, été confortée pour concerner aujourd’hui l’intégralité des actifs fi nanciers du régime. La Convention d’objectifs et de gestion qu’elle vient de signer, pour les quatre prochaines années, avec l’État et son gestionnaire, la Caisse des Dépôts, précise d’ailleurs le cadre de la mise en œuvre de cette politique pour les années à venir.

Reprendre une activité rémunérée après avoir pris sa retraite peut également être un moyen de maîtriser ses revenus. Nous ferons un ra-pide tour d’horizon du cadre légal du cumul emploi-retraite et des conditions à connaître avant de prendre sa décision. Après avoir évoqué les moyens de lutter contre l’isolement des seniors, et les nom-breuses initiatives mises en œuvre, par les collectivités locales notamment, nous verrons comment préserver notre capital vue et votre capital santé. Je vous souhaite un été agréable, qui sera peut-être l’occasion de vous retrouver en fa-mille ou de vous évader en des lieux préser-vés eux aussi. Vous trouverez d’ailleurs dans ce numéro estival de nombreuses idées : des-tination Compostelle, Madagascar, Marseille ou bien les Vosges, vous avez le choix ! » ◆

Alain Gaillard,président du Conseil d’administration.

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N° 49. Juin 2013Siège social de l’Ircantec : 33 rue Villiers de l’Isle-Adam 75971 PARIS Cedex 20Directeur de la publication : Alain GaillardRédacteur en chef : Isabelle Vergeat-AchaintreRéalisation : Points d’information Ircantec :Angers : 02 41 05 25 [email protected] : Getty Images/ Altrendo ImagesImpression : Imaye GraphicDépôt légal : juin 2013ISSN : 1624-4737

2 Ircantec et vous4 Votre caisse• Investissement socialement responsable : l’Ircantec confi rme son engagement• Mécénat intergénérationnel de l’Ircantec : le dépôt des dossiers est clos pour 2013• Ariane, votre conseillère virtuelle• Mieux se protéger du risque dépendance

7 Actualités• Été : lutter contre l’isolement

des seniors• Cumul emploi-retraite :

suivez le guide !

10 Bien vieillir• Préservez votre capital vue !

12 Dossier• La nouvelle économie du partage

16 Générations• Un pèlerin du XXIe siècle sur la route

de Compostelle• D’une île à l’autre, retour en terre malgache

18 Livres• Couples et duos les plus célèbres

19 Humour & jeux• Mots masqués et mot mystère • Dingbats

20 Loisirs• Cap sur Marseille-Provence 2013• Les Vosges, un patrimoine à déguster

22 Infos pratiques• Le plein d’idées pour distraire

vos petits-enfants

23 Initiatives• Avec le Coders 69, soyez sport !

24 Échanges

votre caisse

Investissement socialement responsable : l’Ircantec confi rme son engagement


* Novethic, fi liale de la Caisse des Dépôts, est à la fois un média spécialisé Développement durable et un centre de recherche sur l’Investissement socialement responsable (ISR) et la Responsabilité sociale des entreprises (RSE).

Ê tre un investisseur responsable s’inscrit dans la nature même de l’Institution : régime de retraite

par répartition, son fonctionnement s’appuie sur le lien entre des généra-tions d’actifs et de retraités dans un esprit de solidarité et d’équité. Dans un souci de justice entre générations, l’Ircantec se fi xe donc comme prio-rité d’entretenir, sur le long terme, le capital qui contribuera à la qualité de vie des futurs pensionnés : le capital fi nancier, bien sûr, pour le versement des retraites, mais également le capi-tal naturel et le capital humain.Le Conseil d’administration a pro-gressivement défi ni des principes

Le numéro de juin dernier de notre revue s’en faisait l’écho : l’Ircantec est engagée, depuis 2008, dans une démarche d’investisseur responsable. Après avoir défi ni les bases de la démarche, le régime entre dans une phase de consolidation de son engagement.

d’investissements socialement res-ponsables (ISR) pour l’ensemble de ses réserves (actions, obligations, actifs immobiliers). La Caisse des Dépôts s’assure que les sociétés de gestion à qui sont confi ées les réserves du régime intègrent bien ces principes dans leur processus de sélection des titres. Une agence de notation évalue tous les semestres la prise en compte des critères extra fi nanciers dans la gestion des porte-feuilles.Depuis fi n 2012, l’ensemble des ré-serves du régime est intégré à cette démarche ISR, conformément aux engagements.Travaillant sur ses propres règles de bonne gouvernance, l’Ircantec a obtenu l’année dernière un label de « Transparence de la Gestion Finan-cière » décerné par le media Instit Invest.Les prochaines grandes étapes de la démarche sont aujourd’hui défi -nies. Le Conseil d’administration souhaite être un investisseur engagé et formulera, dans les prochains mois, ses principes pour l’exercice

des droits de vote aux assemblées générales des entreprises dont il est actionnaire. Les prochaines années devront conforter le régime dans son rôle d’investisseur responsable de référence de la sphère des retraites publiques, tout en maintenant une exigence de rentabilité. ◆

Alain Gaillard, invité du colloque annuel Novethic* en décembre 2012. Thème du débat : accorder valeurs et politique d’investissement.

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Alain Gaillard, président du Conseil d’administration au colloque Novethic*.

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Principes ISR défi nis pour les entreprisesDans ses investissements, l’Ircantec souhaite privilégier les entreprises qui :• mettent l’homme en avant et favorisent le progrès social ;• sont soucieuses de la préservation de l’environnement et de l’aménagement durable des territoires ;• disposent d’une gouvernance exemplaire.

En revanche, devront être exclues des investissements celles qui :• fabriquent et commercialisent des armes interdites par les conventions internationales ;• sont coupables de manquements avérés aux principes fondamentaux tels que la Déclaration universelle des droits de l’homme ou les Conventions de l’OIT.

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Mécénat intergénérationnel de l’Ircantec : le dépôt des dossiers est clos pour 2013

Ariane, votre conseillère virtuelle

Depuis janvier 2013, une conseil lère virtuelle vous offre son assistance 24 heures

sur 24 et 7 jours sur 7. Répondant au doux prénom d’Ariane, cet AVI (agent virtuel intelligent) vous aide lors de la connexion à votre espace personnalisé. Posez-lui une question : Ariane vous répond im-médiatement. De plus, elle vous affi che automatiquement la page du site ou bien, si la question re-quiert une compétence spécifi que, elle vous met en contact avec un téléconseiller.Ariane vous donne rendez-vous dès maintenant sur le site de l’Ircantec, n’hésitez pas à faire connaissance ! ◆

Flashez-moi !Nous avez-vous remarqués ? Nous sommes des pictogrammes composés de petits carrés et nous fl eurissons un peu partout dans votre environnement quotidien : sur les affi ches, dans les revues et même sur les produits alimentaires.Un simple « fl ash » effectué à l’aide d’un téléphone mobile ou d’une tablette disposant d’une application spécifi que et nous vous emmenons directement à destination : une page Internet et sa mine d’informations.Alors fl ashez-moi et faites connaissance avec Ariane. Elle vous attend sur le site de l’Ircantec…

L a date limite de dépôt des dos-siers avait été fi xée au 1er mai 2013. Les dossiers reçus vont

maintenant être étudiés par les ins-tances de l’Institution. Les associa-tions candidates seront alors infor-mées de la suite qui sera donnée à leur demande de soutien fi nancier. Votre revue se fera l’écho du bilan de la campagne 2013 dans ses pro-chains numéros. ◆

Le partage de savoir-faire entre générations est une des deux orientations choisies par l’Ircantec dans le cadre de sa politique de mécénat.

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Deuxième orientation : la cohabitation intergénérationnelle.

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� www.ircantec.fr rubrique Mécénat intergénérationnel

� POUR EN SAVOIR PLUS

votre caisse

Mieux se protéger du risque dépendance

Le Conseil d’administration de l’Ircantec a approuvé, lors de sa réunion du 18 janvier 2013, la mise en place d’un nouveau contrat d’assurance dépendance, élaboré en collaboration avec CNP Assurances. Le lancement de cette offre est prévu en octobre 2013.

L’Ircantec souhaite apporter à ses affi liés une solution leur permettant de préserver leur

situation fi nancière et leur indépen-dance, grâce à un complément de ressources défi scalisé. L’Institution a donc élaboré, en collaboration avec CNP Assurances, un nouveau contrat d’assurance dépendance.

Préserver sa situation fi nancièreL’espérance de vie des Français ne cesse d’augmenter. Cet allongement de vie est une chance, mais il im-plique une prise en charge fi nan-cière accrue des conditions d’ac-compagnement du vieillissement et de la dépendance.À ce jour, 1,2 million de Fran-çais de plus de 60 ans sont ainsi

6 Les nouvelles de l’Ircantec • Juin 2013

dépendants(1). Leur nombre de-vrait connaître une augmentation moyenne de 1 % par an jusqu’en 2040. Pour répondre au coût fi nan-cier que représente cette prise en charge, l’État a mis en place des aides fi nancières spécifi ques qui restent cependant insuffi santes. Ain-si, l’Apa (allocation personnalisée d’autonomie) s’élève en moyenne à 494 € mensuels par bénéfi ciaire, alors que le coût d’une place en mai-son de retraite se situe entre 2 500 €

et 3 500 € par mois(2).

Préserver son indépendancePouvoir faire le choix de rester autonome à son domicile le plus longtemps possible et préserver sa famille constituent des attentes

légitimes. Cependant, la situation de dépendance se caractérise par la dégradation des capacités physiques, voire intellectuelles, et nécessite le recours à une tierce personne pour effectuer les actes simples de la vie quotidienne. Le coût engendré par le maintien au domicile peut vite s’avé-rer très onéreux et dépasser les reve-nus de la personne dépendante.

Un complément de ressourcesLe contrat d’assurance CNP Auto-nomie prévoit le versement d’une rente mensuelle dès lors que la si-tuation de dépendance partielle ou totale est reconnue par l’assureur.Une formule plus complète permet, sous certaines conditions, le verse-ment d’une rente dès la reconnais-sance d’une dépendance légère.Ce contrat propose une garantie op-tionnelle appelée capital « premières dépenses » destinée à faire face aux frais liés, par exemple, à l’aménage-ment du domicile, à l’achat de maté-riel spécialisé, etc.L’adhésion est réservée aux affi liés de moins de 75 ans et la cotisation est fonction de l’âge à la date d’ad-hésion. Souscrire jeune permet donc de bénéfi cier de conditions tarifaires plus avantageuses.Enfi n, il est important de souligner que les prestations perçues dans le cadre du contrat CNP Autonomie n’entrent ni dans le calcul de l’impôt sur le revenu, ni dans le patrimoine global lors de la succession. ◆

En France, la dépendance concerne aujourd’hui plus d’un million de personnes.©

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Communication à caractère publicitaire

(1) Source : DREES – mars 2011.(2) Source : ministère des solidarités et de la cohésion sociale (juin 2011).

Informations complémentaires dans votre revue d’octobre 2013.


L’isolement est une réalité pour certaines personnes âgées qui vivent loin de leurs proches. Un phénomène qui s’accentue en période estivale.

«Canicule ou pas, les Français ont un devoir de solida-rité envers les plus âgés »,

rappelait l’été dernier Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées. Elle en a fait une priorité en lançant une mobilisation nationale contre l’isolement social des personnes âgées (Monalisa). Son but : développer le bénévolat destiné à maintenir du lien social autour des seniors isolés.

La ville a un rôle à jouer

Avant même les effets de la canicule de 2003, de nombreuses villes ont mis en place, durant l’été, un service de solidarité entre habitants, notam-ment Versailles, avec son opération « Été Amitié ». Pendant toute la pé-riode estivale, des bénévoles rendent visite à leurs aînés pour partager un moment convivial et rompre l’iso-lement. Un accompagnement est

également proposé par le conseil gé-néral des Yvelines. Depuis dix ans, son dispositif « Yvelines Étudiants Senior », gratuit, met en relation étudiants et personnes vulnérables. Les cent cinquante jeunes recrutés chaque été sont chargés de rendre visite à leurs aînés. Ils les accom-pagnent chez le médecin ou le coif-feur, les aident dans leurs démarches et assurent un lien social.

Des initiatives solidaires

À Beauvais, le centre communal d’action sociale a créé le service des Anges Gardiens. Sa mission : rendre des visites de convivialité aux per-sonnes fragilisées. Son action a été renforcée grâce au concours de La Poste. En été, des facteurs volon-taires passent de deux à six fois par semaine chez les personnes isolées

et rendent compte de leur visite. La fédération de Loire-Atlantique de Familles rurales a développé, quant à elle, un service d’activités collectives itinérantes « Un jour part’agé ». Les seniors trouvent là l’occasion de bri-ser leur solitude, en échangeant et en partageant jeux ou lectures. Palme de l’innovation, le centre social des Portes du Morvan met des tablettes numériques à la disposition de per-sonnes âgées. Les retraités gardent ainsi le contact avec leur famille grâce aux mails et aux vidéos.

Par ici les sorties

À Nice, par le biais de l’« Été des seniors », c’est une programmation diversifi ée qui est proposée durant l’été. Du « Concours de la nouvelle » aux circuits pédestres, en passant par les thés dansants, conférences en auditorium climatisé ou café-philo… un été tonique et convivial, mais toujours à la fraîche.

Des vacances pour tous

L’association Les petits frères des Pauvres fait en sorte que les se-niors puissent partir en vacances en même temps que tout le monde. Elle propose des séjours accessibles, au cours desquels on prend soin d’eux. L’occasion aussi de partici-per à toutes sortes d’animations et d’échanges. ◆

� Été Amitié à Versailles : 01 30 97 84 80

� Été des seniors à Nice : 04 89 22 24 20

� Yvelines Étudiants Seniors : 01 39 07 81 28

� Anges gardiens à Beauvais : [email protected]

� Les petits frères des Pauvres :01 49 23 13 00

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Un réseau de veille Les centres communaux d’action sociale (CCAS) de plusieurs villes ont mis en place des dispositifs de prévention des risques de canicule. Si vous souhaitez bénéfi cier d’une attention particulière, il suffi t de vous faire répertorier. Vous recevrez ainsi, de juin à août, des visites régulières ou des appels téléphoniques d’agents de votre ville.

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actualités

Été : lutter contre l’isolement des seniors


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De nombreuses activités sont mises en place pour lutter contre l’isolement des retraités.

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Cumul emploi-retraite : suivez le guide !

Travailler tout en étant à la retraite, c’est possible, grâce à l’assouplissement de la législation sur le cumul emploi-retraite. Une opportunité de garder un pied dans le monde du travail et de compenser la perte de revenus. Le point sur les conditions et les modalités à connaître.

Vous voici à l’âge de la retraite, et de multiples raisons peuvent vous pousser à reprendre une

activité. Vos revenus ont besoin d’un coup de pouce et vous envi-sagez de reprendre un travail pour joindre les deux bouts. Vous êtes jeune retraité(e) et vous avez envie de continuer à travailler. Votre an-cien employeur souhaite vous voir poursuivre votre mission, former des jeunes et partager votre expé-rience. Après des années d’activité

La population de retraités actifs a plus que doublé en cinq ans, avec une courte majorité d’hommes.

P a r F r é d é r i q u e C h a v a n e


intense, l’inactivité vous inquiète. Vous êtes prêt(e) à remplir des mis-sions ponctuelles tout en profi tant du bon temps. Bref, vous devez ou vous aimeriez bien reprendre un peu du service !

Cumul emploi-retraite… sous conditionsDepuis le 1er janvier 2009, il est permis de cumuler une activité avec une pension de retraite, sans au-

cune contrainte de délai et de reve-nu, dès lors que vous avez liquidé la totalité de votre retraite, en France et à l’étranger, et que les conditions d’âge et de durée d’assurance sont respectées. Vous devez donc avoir atteint l’âge légal de la retraite (entre 60 et 62 ans selon votre date de naissance) et justifi er de la du-rée d’assurance exigée pour le taux

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Les modalités de l’IrcantecAvant de reprendre une activité, les retraités de l’Ircantec doivent se référer à la rubrique « Cumul emploi-retraite » du site www.ircantec.fr (profi l « Retraité »). Ils y retrouveront les informations précisant le cadre légal et les conditions de cumul du régime complémentaire de l’Ircantec, qui suivent les règles du régime général instaurées en 2009.

actualités

� Des sites pour vous aider Plusieurs sites sont spécialisés

dans les offres d’emploi, les missions à temps partiel ou de courte durée destinées aux retraités. Vous pouvez y déposer votre CV.www.seniorsavotreservice.comwww.seniorjob.frwww.jobretraites.frwww.les-retraites-travaillent.fr

Si vous souhaitez créer votre activité sous le régime d’auto-entrepreneur, vous trouverez réponse à toutes vos questions sur le site www.lautoentrepreneur.fr.


Même s’il est aujourd’hui diffi cile d’établir le nombre exact des retraités actifs, la mission menée par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas)* sur l’évaluation du cumul emploi-retraite estime cette population à 500 000 personnes en 2010 sur les 15 millions de retraités.Ce rapport distingue deux types de cumul emploi-retraite :• entre 80 000 et 100 000 retraités perçoivent une pension d’un régime et exercent une activité relevant d’un autre régime. Par exemple, un salarié devient auto-entrepreneur ;• environ 400 000 retraités perçoivent une pension d’un régime et exercent une activité relevant du même régime. Par exemple, un salarié décide de rester dans son entreprise à temps partiel.

� De plus en plus nombreuxMoins de 2 % des actifs mettent en place un cumul emploi-retraite lors

de leur départ à la retraite. Pour la moitié d’entre eux, la reprise d’activité s’exerce sur une période limitée de deux ou trois ans après le début de leur retraite.D’après un bilan de la Cnav paru en mars 2013, cette population de retraités actifs a plus que doublé depuis 2008. Cette évolution est bien sûr due à l’assouplissement des conditions entrées en vigueur en 2009 et à la baisse du niveau des revenus, mais elle résulterait aussi de l’effet démographique lié à l’arrivée à la retraite des premières générations du baby-boom.Les hommes sont légèrement plus nombreux que les femmes (54 %). La moitié a plus de 65 ans. Ils ont paradoxalement une carrière déjà longue derrière eux (42 ans d’assurance en moyenne).

* Évaluation du cumul emploi-retraite, étude publiée par l’Igas en juin 2012.

Le cumul emploi-retraite en chiffres


plein ou l’âge permettant de béné-fi cier du taux plein automatique (entre 65 et 67 ans selon votre date de naissance).Vous pouvez toujours cumuler une retraite avec une activité relevant d’un autre régime de retraite sans contraintes de délai et de revenu. Par exemple, ancien(ne) salarié(e), vous pouvez percevoir un revenu en tant qu’artisan ou commerçant(e) non salarié(e). En revanche, si vous avez liquidé une retraite avant d’avoir atteint le nombre légal de trimestres ou si vous avez pris une retraite anticipée, il existe des res-trictions. Vous pourrez cumuler votre salaire et votre pension de re-traite si et seulement si vos revenus ne dépassent pas la moyenne men-suelle de vos trois derniers salaires ou 2 288 € (soit 160 % du Smic), si cela vous est plus favorable. En outre, vous devez respecter un dé-lai de six mois entre votre ancienne activité salariée et la nouvelle, no-tamment si vous signez un nou-

veau contrat chez votre ancien em-ployeur. Si les conditions (plafond de ressources et délai de reprise) ne sont pas respectées, le versement de vos pensions de retraite est suspen-du jusqu’à ce que vous cessiez votre activité ou qu’elle vous procure un revenu inférieur. À noter : les cotisations afférentes à un nouvel emploi ne génèrent pas de droits supplémentaires.

Anticiper et calculer

Si vous envisagez en amont de re-prendre une activité, n’hésitez pas à anticiper le cumul emploi-retraite en vous rapprochant de votre caisse de retraite et, notamment, des conseil-lers chargés du calcul de vos droits pour connaître les modalités de mise en œuvre et vous faire préciser les montants exacts pris en compte pour les règles du cumul. S’il vous reste encore quelques mois d’acti-vité à assurer pour obtenir votre retraite à taux plein, il serait dom-

mage de vous arrêter trop tôt !Si vous êtes déjà retraité(e) ou polyretraité(e), vous pouvez prendre contact, en priorité, avec votre caisse de retraite et celle à laquelle vous allez être amené(e) à cotiser dans le cadre de votre reprise, afi n d’affi ner votre projet et de connaître les règles de mise en œuvre.Dans le mois qui suit la reprise d’activité, vous devez prévenir votre caisse de retraite et lui trans-mettre le nom et l’adresse de votre employeur, la date de début d’acti-vité, le montant et la nature des revenus professionnels ainsi que le régime de sécurité sociale auquel vous êtes affi lié(e), les bulletins de salaire ou justifi catifs de revenus et les coordonnées des autres orga-nismes de retraite qui vous versent une pension.

Pour quoi faire ?

Si certains d’entre vous choisissent de poursuivre leur activité, d’autres en profi tent pour se mettre à leur compte, voire se lancent dans des projets de création d’entreprise et changent totalement de voie. Si c’est le cas, vous pouvez vous rappro-cher des services municipaux : des services d’accompagnement ou des experts-comptables, dont le métier est d’accompagner le créateur d’en-treprise, pourront vous conseiller. ◆

Un bilan ophtalmique régulier permet un dépistage précoce et une rapide prise en charge.

bien vieillir

Préservez votre capital vue !Tout comme les autres organes, les yeux sont plus souvent sujets à des troubles avec l’âge. Presbytie, glaucome, cataracte… Aujourd’hui, il est possible de prendre en charge toutes les maladies oculaires. À condition de les déceler à temps.

Personne (ou presque) n’échappe à la presbytieDu mot grec presbys, qui signifi e « vieil homme », la presbytie cor-respond au vieillissement naturel du cristallin, c’est pourquoi nous sommes nombreux à en souffrir, dès l’âge de 40 ou 45 ans. Et à de-



Théophile, 85 ans« C’est apparu petit à petit, un voile se formait devant mes yeux, je ne voyais plus clair pour lire, tout se brouillait. J’étais malheureux d’avoir des diffi cultés à lire, regarder la télévision et de ne plus être à l’aise sur l’ordinateur. Je suis allé voir l’ophtalmologiste, qui m’a conseillé de me faire opérer de la cataracte pour me greffer des implants. J’ai d’abord fait opérer l’œil droit, puis le gauche trois mois plus tard, tous les deux sous anesthésie locale. Les opérations se sont bien passées, j’avais imaginé quelque chose de plus douloureux, même si ce n’est évidemment pas très agréable. Le plus ennuyeux, c’est le pansement, qu’il faut garder sur l’œil huit à dix jours environ. Mais après quelques semaines, lorsque tout est cicatrisé, quelle joie de constater que la vue s’éclaircit, qu’on peut lire à nouveau. »

Témoignage

voir porter des lunettes… Cela est parfois vécu comme un trauma-tisme pour certains. À tort, car sur les bonnes recommandations de votre opticien, vous pourrez choisir une monture bien adaptée, discrète ou, au contraire, très moderne. Il pourra aussi vous conseiller sur le port de lentilles.

Une infection « normale » : la cataracteVous faites preuve de sensibilité à la lumière, votre vue baisse ou de-vient fl oue ? Cela est sans doute dû à la cataracte. Elle apparaît avec l’âge, quand le cristallin montre des signes de vieillissement. L’avantage, c’est que lorsqu’elle est bien traitée, on peut recouvrer, si ce n’est com-plètement, une grande partie de la vue. L’opération de la cataracte

est une intervention chirurgicale simple et indolore qui dure environ une demi-heure. Elle est réalisée sous anesthésie locale et consiste à

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bien vieillir

� Sur les maladies oculaires : - Institut de la vision :

www.institut-vision.org- Société française d’ophtalmologie :www.sfo.asso.fr

� Sur la DMLA www.dmlainfo.be



remplacer le cristallin endommagé par un implant, une lentille artifi -cielle totalement transparente.

Le glaucome, insidieux…

Le glaucome apparaît générale-ment à partir de 40 ans, mais il touche aussi des sujets plus jeunes. Vous pouvez, en effet, en être at-teint sans le savoir puisque cette pathologie, qui se caractérise par l’augmentation de la pression ocu-laire, n’est pas douloureuse et n’en-traîne aucun trouble de la vision, tout du moins au début. Pourtant, le glaucome peut s’avérer très sé-

rieux et provoquer des dommages irréparables, voire provoquer une cécité totale. D’où l’importance de consulter régulièrement un ophtal-mologiste pour vérifi er votre pres-sion intra-oculaire.

La troublante DMLA

Encore assez peu connue, la dégé-nérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) touche pourtant une per-sonne sur quatre et constitue la première cause de cécité chez les plus de 50 ans. C’est une maladie liée à la détérioration naturelle, avec l’âge, de la macula. Il s’agit

de ce petit point situé au fond de l’œil qui permet de discerner préci-sément les détails. Les symptômes de la DMLA sont progressifs : la vision devient fl oue, les lignes ap-paraissent déformées et il devient diffi cile de distinguer les couleurs et les détails. Encore une fois, plus le diagnostic est précoce, moins le risque de perdre la vue est élevé. Il est recommandé de ne pas négliger la DMLA, car il existe aujourd’hui des médicaments ou des traite-ments par laser qui permettent de ralentir son développement.

Les maladies de l’œil sont rarement prévisiblesLa principale recommandation est de ne pas trop s’exposer au soleil, en portant une bonne paire de lunettes solaires, même en plein hiver. Les ultra-violets, ces rayons nuisibles pour la vue, restent actifs tout au long de l’année, quelle que soit la température extérieure. Ils sont aussi piégeurs : il ne suffi t pas de regarder le soleil droit dans les yeux… 50 % d’entre eux atteignent notre vue via la réfl exion sur les trottoirs, les vitres des fenêtres, etc. Pour toute question, votre ophtal-mologiste et votre opticien pour-ront vous conseiller sur le choix de verres pour protéger au mieux vos yeux du soleil.Enfi n, il est largement conseillé de ne rien cacher à votre médecin. Certaines maladies, comme le dia-bète, peuvent avoir un impact sur vos yeux (baisse de l’acuité visuelle, par exemple). ◆

Rencontre

Docteur Bosc, ophtalmologiste à Nantes©

DR

« Le seul traitement de la cataracte est chirurgical. » La cataracte est l’opacifi cation du cristallin, cette petite lentille (située derrière l’iris) dont le rôle principal est de focaliser l’image que l’on reçoit sur la macula (centre de la rétine qui permet la vision fi ne). L’opération consiste à remplacer ce cristallin par une prothèse en plastique.

� Quand faut-il opérer ?La cataracte peut être présente dès la naissance lorsqu’elle est congénitale, apparaître chez des sujets jeunes (en général après un traumatisme), mais elle survient en règle générale chez les plus de 50 ans. Dans ce cas, on opère lorsque l’acuité visuelle baisse à 5/10e ou lorsque le patient est gêné (éblouissement, vision double…).

� L’opération présente-t-elle un risque ?J’explique souvent à mes patients que le cristallin est « comme une cerise tenue par des petites fi bres ».

Par une incision inférieure à 2 mm, on enlève la peau de devant, le noyau et la pulpe. Il reste un sac de peau, dans lequel on va glisser une lentille en plastique (implant, cristallin artifi ciel…). C’est une opération extrêmement bien codifi ée, car c’est l’opération la plus fréquente en France (on pratique 500 000 ou 600 000 opérations par an). Cela dit, comme pour toute opération, le risque opératoire existe, mais il est inférieur à 1 sur 10 000 (aléa thérapeutique).

� Existe-t-il une alternative à la chirurgie ?Non, aucun médicament ne peut éclaircir la vision. Mais certains facteurs favorisent la cataracte, les principaux étant : le tabac, l’exposition solaire, certains médicaments comme la cortisone et certaines pathologies dont le diabète. La prévention de ces facteurs est recommandée.

� Quels sont les progrès en matière de chirurgie ?L’opération de la cataracte permet de corriger certains défauts optiques, comme la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme. L’utilisation de lentilles multifocales permet au patient, dans certains cas, de ne plus porter de lunettes.

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La nouvelle économie du partage

Alimentation, essence, services : le coût de la vie augmente rendant les fi ns de mois parfois diffi ciles. Et si nous pouvions faire des économies en consommant différemment ? Si, avec quelques astuces, nous retrouvions des pratiques à la fois plus économiques, plus conviviales et éco-responsables ? Propulsons-nous dans l’ère du système D !

Légendes

P a r C h r i s t o p h e P o l a s z e k


Il fut un temps où le bonheur s’affi chait avec un lave-vaisselle, une voiture ou dans un caddie

bien rempli. La crise passant par là, l’image s’est craquelée. « La possession est en train de céder la place à l’usage », révèle Anne-Sophie Novel, docteur en écono-mie et auteur de La vie Share (éd Alternatives). Auparavant, la voi-ture était le symbole de la réussite sociale. Désormais, on se défi nit moins par ce que l’on possède que par la vie que l’on mène. En plus, c’est logique. « La voiture reste à l’arrêt 92 % du temps. Autant la partager ! », souligne Anne-Sophie

Novel. Du coup, on n’hésite plus à louer, à traquer les bons plans, à préférer le durable au jetable et même à réinventer le troc !Comment mieux consommer au quotidien, facilement et sans dé-penser plus ? La solution se trouve souvent en deux clics sur Internet. Portés par les consommateurs, les sites se sont multipliés pour ré-pondre à la crise.

Loué soit Internet

Sur le site zilok.com, des particu-liers louent leurs biens à la semaine ou à la journée, du barbecue grand

Le bonheur est dans le potager ! Les Français redécouvrent le plaisir et les vertus économes du « fait maison ».

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modèle au trampoline, en passant par la machine à coudre… « Un de nos clients retraités gagne entre 800 et 1 500 € par mois en louant les ou-tils qu’il a accumulés dans son ga-rage », confi e Marion Carette, fon-datrice de Zilok. Les sites d’achat et de vente d’occasion de particulier à particulier (ebay.fr, priceminister.com, leboncoin.fr) permettent éga-lement de faire de bonnes affaires en ligne. De même, les ventes privées (vente-privee.com, achatvip.com…) donnent la possibilité d’acheter à prix cassés des produits de dés-tockage, essentiellement des vête-ments. Dans le domaine des loisirs et des divertissements, le site grou-pon.fr réinvente le marché des cou-pons de réduction. Son principe : réunir les internautes autour d’une proposition d’achat malin et propo-ser chaque jour un « deal » dans les grandes villes de France. Lorsque le nombre souhaité d’acheteurs est

atteint, la transaction se réalise : un repas au restaurant à moitié prix, une heure de relaxation avec une remise de 70 %, des places de théâtre à 5 €. La crise a aussi pour effet de re-mettre au goût du jour l’idée de don. Créé en 2010, donnons.org annonce disposer de 500 000 ob-jets et a fait des émules sur la Toile avec recupe.net et freecycle.org. Les petites annonces de ces sites proposent des produits dont les consommateurs ne veulent plus et qu’ils refusent de jeter. Si vous êtes intéressés, vous venez les chercher directement à domicile !Autre idée, autre échange. Jean, 73 ans, est inscrit depuis trois ans sur le site covoiturage.fr. Installé à Bénodet (29) à sa retraite, il occupe son temps libre à présider une asso-ciation culturelle à Monclar (47), située à plus de 700 kilomètres de son domicile. « Je m’y rends en

« Affronter la consommation en temps de crise »Nous pratiquons un mode de consommation qui s’efforce d’être locavore, c’est-à-dire que nous achetons nos fruits, fromages, légumes et volailles sur le marché du samedi matin à des producteurs locaux que nous connaissons. Ils fournissent des produits de qualité et sans pesticides ! Nous avons cessé de fréquenter les grandes surfaces pour nous rabattre sur les hard-discounts pour les produits d’entretien, boissons, conserves, soins corporels…Pour ma part, mes vêtements tiennent sur trois étagères et une moitié de penderie, j’essaie de n’acheter qu’au moment des soldes. La dépense dont nous sommes les moins fi ers est la voiture : une camionnette de luxe peu gourmande, mais qui roule au gazole. Nous l’utilisons beaucoup trop, mais la marche et le vélo font partie de nos moyens de déplacement de chaque jour.Le jardinage est une autre passion, à laquelle je regrette de ne pas consacrer plus de temps. À la belle saison, on plante des poireaux, tomates, courgettes, betteraves… Le jardin est tout petit et nous sommes souvent déçus des résultats, mais on persévère ! La production de nos arbres fruitiers est plus gratifi ante. J’ai toujours pensé qu’on pouvait vivre bien et heureux sans beaucoup dépenser. Lorsque je constate sur mon petit-fi ls les dégâts de la publicité omniprésente, je me dis que sa génération risque bien de produire des bataillons de frustrés !

Témoignage

Denys, 65 ans, ancien professeur de dessin technique©

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...Économique, écologique, convivial, le co-voiturage séduit, et les sites Internet font fl orès.

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moyenne une fois par mois, et je fais régulièrement des voyages à Paris. En 2012, j’ai effectué précisé-ment vingt-trois trajets, transporté quatre-vingt-onze passagers (plus un chien, un chat et un perroquet !), et gagné près de 1 600 €, précise-t-il. En plus, c’est l’occasion de faire des rencontres inoubliables. »Pour éviter de tomber sur un conduc-teur imprudent ou sur un vendeur peu soigneux, la grande majorité des sites ont su intégrer les innovations des années 2000, comme les com-mentaires des utilisateurs inventés par eBay. Avec les notes d’évalua-tion, ils sont un élément clé de la confi ance, diffi cile à accorder d’em-blée à un parfait étranger. Chaque internaute peut ainsi connaître la fi abilité d’un vendeur.

Une consommation relationnelleUne fois la confi ance établie, les adeptes mettent en avant les éco-nomies réalisées, mais pas seule-ment. Selon le dernier observatoire Cetelem-TNS Sofres, réalisé en décembre 2012, la crise favorise de nouveaux comportements. Ainsi, six Français sur dix souhaitent da-vantage faire appel à l’entraide, à l’échange de produits et de coups de main, plutôt que de payer. « Cette consommation dépasse l’idée de système D : les consommateurs qui adoptent ces nouveaux modes d’échange et de partage font rare-ment marche arrière par la suite. L’hyperconsommation laisse peu à peu place à la co-consommation relationnelle ! », analyse Anne-So-phie Novel. De plus, c’est bon pour la planète ! En réduisant sa consom-mation et le nombre d’objets en cir-culation, on réduit entre autres les déchets d’équipements électriques et électroniques.Pour éviter le gaspillage, la répara-tion est aussi la solution. Plusieurs initiatives se sont développées pour

apprendre à réparer soi-même et réaliser des économies. Des sites ont vu le jour, fondés sur le partage de connaissances, à l’image de com-mentreparer.com. « Au lieu d’aban-donner votre vélo pour une simple roue voilée ou un dérailleur abîmé, vous pouvez aussi vous rendre dans un atelier participatif et solidaire », conseille Hervé, bénévole dans l’as-sociation uN p’Tit véLo dAnS La Tête, à Grenoble (38). Le principe : des salariés et/ou des bénévoles vous aident à le remettre en état. Mieux : ils vous apprennent les gestes de base pour devenir autonome. De véritables passeurs de savoirs en somme ! Il suffi t pour cela de vous acquitter de la cotisation annuelle

à l’association (de 15 à 25 € selon les ateliers) et de payer les éven-tuelles pièces détachées nécessaires à la réparation (elles peuvent aussi, parfois, être fournies gratuitement). « Une initiative à partager avec ses petits-enfants, pour les convertir à la ‘récup’ », sourit Hervé. D’autres ateliers proposent de répa-rer soi-même sa voiture. Dans ces garages associatifs, vous pouvez mettre la main à la pâte, encadré par un mécanicien. En plus de la cotisation annuelle et du prix des pièces détachées (le plus souvent d’occasion), le temps passé par le professionnel vous sera facturé : de l’ordre de 25 € de l’heure si vous êtes présent à ses côtés.

... Économies : top 10 des pratiques

� LOUER PLUTÔT QU’ACHETER. Pourquoi acheter une perceuse qui ne sera utilisée que 12 minutes par an ?

� ESSENCE. Plusieurs sites proposent des services de comparaison des tarifs du carburant, triés par commune (www.prix-carburants.gouv.fr,

www.zagaz.com…).

� FORFAITS. Pour réduire les frais, on remet régulièrement en cause ses abonnements téléphoniques et Internet et on étudie les offres.

Pour cela, il existe des comparateurs (www.meilleurmobile.com…).

� MÉNAGE. Rien de tel qu’une bonne vieille serpillière et des produits de nettoyage classiques (savon noir, vinaigre blanc, bicarbonate de

soude…). Foin des lingettes javellisées et autres bombes aérosols !

� ANTICIPER L’ACHAT DES CADEAUX. Juste après les fêtes, les jouets sont soldés de 30 % à 50 %.

� TROQUER SA MAISON POUR LES VACANCES. Plusieurs sites jouent les médiateurs (www.echangedemaison.com, www.trocmaison.com…).

� « FAIT MAISON ». Pourquoi ne pas planter un potager ou en partager un ? En plus d’être moins chère, la tomate du jardin est bien

meilleure que celle du supermarché.

� COLOCATION INTERGÉNÉRATIONNELLE. Des associations mettent en lien des jeunes en quête d’un logement et des seniors cherchant

une présence chez eux ou un complément de revenus.

� PASSEZ À L’ÉCOCONDUITE. Conduire avec fl uidité et souplesse permet de réduire sa consommation de carburant.

� DÉFI : passer une semaine sans argent ! Le moyen le plus radical de se propulser dans le système D, le partage, et l’échange.

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Services et jardin en partageD’autres lieux se développent pour faire face à la crise ou, simplement, pour créer du lien dans un quar-tier, dans un village. Près de chez vous, il existe certainement des associations favorisant l’échange de services, souvent appelées Sel (systèmes d’échange local). Depuis 1995, près de cinq cents Sel ont en effet essaimé un peu partout en France. Ces associations drainent une population intergénération-nelle qui propose ou demande des services bien spécifi ques : garde d’enfant, bricolage, dépannage informatique, cours de cuisine… tout est possible. Et cela ne coûte rien. Il y a bien une monnaie en cir-culation, mais elle est fausse : une heure de plomberie vous coûtera, par exemple, cinquante grains de sel que vous récupérerez en offrant au réseau un cours de cuisine

indienne ! De l’avis de tous, il s’agit d’un moyen fantastique de briser la solitude urbaine et de ren-contrer les autres.

C’est bon pour la planète

Autre idée qui fl eurit : le partage de jardin. Face aux crises alimen-taires, le « fait maison » revient en force et les potagers font fl orès. Sur lepotiron.fr, il est possible de vendre, troquer, ou donner vos (sur)productions à vos voisins. D’autres associations permettent de mettre en relation des personnes qui ne peuvent plus – ou ne savent pas – s’occuper de leur potager et celles en quête d’un terrain à culti-ver. « Elles se répartissent ensuite la récolte, mais c’est surtout une trans-mission des savoirs qui s’opère et des amitiés qui naissent », précise Stéphanie Lumbreras, présidente de l’association orléanaise At home crochus (45).

Des astuces quotidiennes qui, mises bout à bout, nous permettront de continuer à vivre sans nous pri-ver… tout en laissant une chance à la planète et à la convivialité. ◆

Face à la crise, consommer malin� Échange ou location d’objets entre particulierswww.zilok.comwww.troctribu.comwww.e-loue.com

� Trocwww.troc-services.comwww.selidaire.orgwww.lestrocheures.fr (Plateforme d’échanges d’aide aux travaux initiée par Castorama.)

� Don d’objetswww.recupe.netwww.donnons.org

� Vélowww.ptitvelo.net www.heureux-cyclage.org

� Voiturewww.covoiturage.frwww.unevoiturealouer.com (Location de voiture entre particuliers.)www.franceautopartage.com (Location de voiture en libre-service dans les villes.)www.selfgarage.org (Le site recense quelques-uns des garages associatifs.)

� Partage de jardinswww.pretersonjardin.comwww.plantezcheznous.comwww.jardins-partages.orgwww.athomecrochus.fr (sur l’agglomération orléanaise.)

� Pour consommer autrementwww.mescoursespourlaplanete.com (Véritable portail de la consommation responsable.)www.consoglobe.com


L’atelier de réparation de l’association uN p’Tit véLo dAnS La Tête, participatif et solidaire.

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Un pèlerin du XXIe siècle sur la route de Compostelle

En 2004, Michel Bouvet décide de se glisser dans la peau d’un pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle et de faire la route à pied. Une expérience magnifi que qu’il raconte dans un livre : Les

12 tentations de Compostela.

L e teint hâlé, la barbe poivre et sel en broussaille et des mèches de cheveux rebelles, Michel

Bouvet ressemble à un aventurier. Équipé de son bourdon, ce long bâton du pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur lequel il s’ap-puie pour rythmer sa marche. Pour Michel Bouvet, c’est un vrai sym-bole : celui d’une presque quête qu’il poursuit depuis ce jour de 1995 où il visite une exposition au Louvre sur le trésor d’orfèvrerie médiévale de Conques, village situé sur l’une des routes de pèlerinage. Pour cet ancien ingénieur chez Dassault, pas-sionné du Moyen âge, c’est un dé-clencheur. Il fera le chemin jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle.« Je voulais me rapprocher de l’es-prit du pèlerin et voyager en soli-taire, à pied avec un sac à dos et un bourdon », explique Michel. Il prépare son périple pendant trois mois et marche tous les jours. « J’ai vu trop de gens, jeunes et moins jeunes, vivre un enfer par manque de préparation », explique-t-il. En-fi n, le 11 mai 2004, il quitte le Puy-en-Velay et s’élance sur le chemin de Compostelle, 1 600 kilomètres

P a r V é r o n i q u e P i e r r o n


et soixante-douze jours de marche. Le soir, il s’arrête dans les gîtes qui jalonnent le chemin. Là, il retrouve souvent des gens croisés en mar-chant. Certains sont des solitaires, comme lui. D’autres font partie de petits groupes de pèlerins.

Les 12 tentations du pèlerinMichel Bouvet se souvient de cet homme qui venait d’Amsterdam, de Praguois, qui lui envoient réguliè-rement des petits messages depuis lors. « On crée des liens, confi e-t-il. Les échanges humains sont fantas-tiques». Des liens qu’il a conservés. « Se déplacer lentement est mer-veilleux, car on voit les paysages et les gens se différencier. La nature change, les maisons, les animaux, les odeurs, les accents aussi, raconte-t-il rêveur. De multiples sensations bénéfi ques. »Quand Michel Bouvet revient à Nice où il réside depuis sa retraite, il a l’impression que quelque chose a changé. Une autre façon de voir les choses. Une forme de sérénité. Il décide alors d’écrire son livre

Les 12 tentations de Compostela pour faire partager son expérience et encourager d’autres pèlerins à prendre le bourdon et… la route. Il le structure en pianotant sur les tentations qu’il rencontre au cours de cette marche. Entre autres, la gourmandise, le renoncement « car la route est parfois épuisante », l’agressivité ou encore la tentation charnelle « comme pour cette jolie sage-femme que j’ai croisée lors d’une étape », évoque-t-il avec pu-deur. Au bout du chemin, une ren-contre avec soi-même, inattendue et bouleversante. ◆

� Michel Bouvet Les 12 tentations de

Compostela, mémoires d’un pèlerin du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle, Atlantica éditions, 2011. L’ouvrage étant épuisé, vous pouvez joindre Michel pour en recevoir un exemplaire au prix de 22 € + 3 € de port ;E-mail : [email protected]


Michel Bouvet.

Le Pont-Vieux d’Espalion (Aveyron) datant du XIe siècle, l’une des merveilles de la route de Compostelle.

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« Mes deux grands-pères se sont ins-tallés à Madagascar comme de nom-breux Réunionnais, et je suis née à Joffreville Diego Suarez. Nous avons quitté le pays en 1966 après l’indé-pendance de l’île, j’avais 12 ans. »Tout commence en 2007 lorsque l’une de ses connaissances mal-gaches lui propose de parcourir à pied les 2 282 kilomètres qui séparent Diego-Suarez, au nord de l’île, de Fort Dauphin, au sud. « J’ai accepté tout de suite, raconte Dominique. Car je voulais rendre hommage aux racines communes des habitants de l’océan Indien. »

Une année de préparation sera néces saire pour un périple qui durera sept mois. Puis, le jour « J » arrive, Dominique débarque à Diego-Suarez le 15 juil-let 2008. Dès son arrivée, elle va se recueillir sur la tombe de son grand-père pater-nel et lui fait la promesse de lui ramener son fi ls. « Les premiers jours du voyage,

générations

� Dominique Léoville Dannenmüller

Traversée de Madagascar à pied, 2 282 kilomètres de Diego-Suarez à Fort Dauphin, éditions de l’Harmattan, collection Graveurs de mémoire, juin 2012.



D’une île à l’autre, retour en terre malgacheEn juillet 2008, Dominique Léoville Dannenmüller entreprend une marche de sept mois du nord au sud de Madagascar. Pour cette Réunionnaise née sur la Grande Île, plus qu’un voyage c’est un pèlerinage sur les traces de ses grands-pères et de son enfance. Elle en a fait un récit, publié aux éditions de L’Harmattan.

Bien plantée sur ses deux pieds, en bermuda de couleur et grand chapeau de paille, Dominique

Léoville a un sourire qui explose, encadré par quelques mèches de cheveux, courtes et indisciplinées. Volubile, la brune Dominique ex-plique que cette marche du nord au sud de Madagascar représentait pour elle « un retour aux racines ».

j’ai vraiment eu l’impression que mon grand-père m’accompagnait, et sa présence a été comme un car-burant », explique-t-elle.

Merveilleux Malgaches

Les premiers kilomètres sont diffi -ciles et la chaleur est épuisante. À certains moments, le petit groupe qui compte Dominique, son mari, l’initiatrice du voyage et son por-teur, traverse des savanes dont la terre desséchée par un soleil assas-sin ne laisse vivre que de maigres buissons. « Mais tout est dans la tête car le corps s’habitue à la marche, sourit-elle. Tout est dans la tête. »Tous les jours, le groupe marche en moyenne 20 à 25 kilomètres. « C’est la population de l’île qui nous don-nait la force de continuer », confesse Dominique. La brune Réunionnaise ne tarit pas d’éloges sur les per-sonnes merveilleuses rencontrées au cours de ce périple, comme le père Mareck dans le village de Manantenina à 200 kilomètres de Fort Dauphin. « Nous étions épui-sés et mon mari était malade, mais il nous a donné la force de termi-ner notre voyage », se souvient-elle émue.Elle avoue que ce périple l’a chan-gée : « On regarde les autres diffé-remment et on fait plus attention à la solitude et à la misère autour de soi. » Depuis, Dominique a tenu la promesse faite à son grand-père de ramener son père sur l’île. « Il a revu des bâtiments qu’il avait construits et même des manguiers qu’il avait plantés cinquante ans plus tôt ! » ◆

Dominique Léoville Dannenmüller.

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À l’arrivée de chaque étape, les enfants sont les premiers à les accueillir.

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livres


Profi tez de l’été pour revoir vos classiques ! Couples et duos les plus célèbres de la littérature.

P a r H é l è n e S é j o u r n é

CYRANO DE BERGERAC Edmond Rostand Cyrano de Bergerac est un mousquetaire des cadets de Gascogne amoureux de sa cousine, Roxane. D’une verve sans par eille mais complexé par son nez, il n’ose lui avouer son amour. De son côté, Roxane est amoureuse de Christian, jeune cadet de la compagnie. Alors qu’elle demande à Cyrano de le protéger, Cyrano établit un pacte avec Christian : les lettres destinées à Roxane émaneront de Cyrano. Il pourra ainsi la séduire secrètement

par son esprit. Mais quand Christian comprend que Roxane est en réalité amoureuse de Cyrano, il exige de lui apprendre la vérité… Pièce de théâtre écrite au XIXe siècle, l’œuvre réunit répliques et tirades remarquables dans une histoire d’amour inoubliable. Éditions Pocket • 286 pages • 1,55 €

L’INGÉNIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE Miguel de Cervantès SaavedraÉcrite au début du XVIIe siècle, cette œuvre raconte l’histoire de Don Quichotte, un hidalgo (gentilhomme de la noblesse) passionné plus que de raison par la chevalerie. Convaincu que l’amour l’attend et qu’il doit combattre le mal en Espagne, il part à la recherche de sa Dulcinée. Secondé par son fi dèle écuyer, Sancho Panza, Don Quichotte est l’acteur de non-aventures aussi incroyables qu’amusantes. L’opposition des personnages et l’humour de l’auteur en font l’un des romans les plus appréciés au monde. Éditions du Seuil, collection

Points roman • 577 pages • 17,40 € les 2 tomes

TRISTAN ET ISEULT Écrite au XIIe siècle, l’histoire de Tristan et Iseult est née d’une légende celtique. Neveu du roi Marc de Cornouailles, Tristan de Loonois est chargé de conduire Iseult la Blonde vers ce dernier pour l’épouser. Mais, au cours de leur voyage en mer, Tristan et Iseult partagent un philtre d’amour qui les plonge dans une passion sans raison. Ils décident de lutter contre leurs sentiments et Iseult la Blonde épouse le roi Marc. Ils vont

pourtant vivre leur amour mais devront traverser bien des obstacles… Éditions Le Livre de Poche • 283 pages • 4,10 €

PAUL ET VIRGINIE Jacques-Henri Bernardin de Saint-PierreChef-d’œuvre du XVIIIe siècle, Paul et Virginie est l’une des histoires d’amour les plus connues de la littérature française. Paul et Virginie grandissent comme frère et sœur dans l’île de France (actuelle île Maurice), loin de tout, dans un monde préservé du mal. Les sentiments de Virginie envers Paul se transforment en amour, mais elle est envoyée en métropole où elle vit malheureuse.

Désormais loin de Virginie, les sentiments de Paul évoluent également. Ils tentent de s’écrire en vain jusqu’au jour où l’on annonce enfi n le retour de Virginie sur l’île…Éditions Librio • 96 pages • 2 €

JACQUES LE FATALISTE Denis DiderotL’auteur raconte l’histoire de Jacques, valet dynamique et philosophe à ses heures, qui affi rme que « tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas est écrit là-haut ». Aristocrate oisif et ombrageux, le maître de Jacques a une tout autre opinion. Les deux personnages entreprennent un long voyage vers une destination inconnue. Durant leur périple, de nombreuses mésaventures et rencontres vont se succéder… Ancré dans la philosophie du siècle des Lumières, ce roman satirique amène le lecteur à réfl échir sur l’infl uence qu’il a sur son propre destin.Éditions Le Livre de Poche • 415 pages • 4,60 €

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Retrouvez les expressions autour des yeux qui se cachent derrière ces dingbats !

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loisirs

Cap sur Marseille-Provence 2013

Capitale européenne de la culture 2013, Marseille-Provence offre une belle occasion de découvrir ou redécouvrir cette région à travers une multitude d’animations et d’événements culturels.

� La programmation de Marseille-Provence 2013www.mp2013.frwww.marseille-tourisme.com

� Le Pass Transport : accès à l’ensemble des réseaux de transport en commun : www.lepilote.com


P a r F r é d é r i q u e C h a v a n e


Créé par l’Union européenne en 1985, le titre de Capitale européenne de la culture est un

label unique et la perspective d’une année entière de culture, de fêtes et de créations. En 2013, Marseille-

musique, danse, théâtre, littérature, cirque, arts de la rue, photographie, beaux-arts… Tous ces rendez-vous festifs sont l’occasion de mettre en lumière la richesse culturelle unique de ces territoires en découvrant des lieux nouveaux, comme le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) qui a ouvert ses portes le 7 juin, ou réno-vés pour les circonstances, comme le palais Longchamp à Marseille.

La culture à l’air libre

Trois épisodes rythment cette année. Après l’épisode 1 Marseille-Provence accueille le monde, l’épisode 2 Mar-seille-Provence à ciel ouvert invite, de juin à septembre, à profi ter des beaux jours pour vivre la culture en extérieur avec des parcours, des spectacles et des concerts sous les étoiles dans des sites inédits. L’année se clôturera par l’épisode 3 Mar-seille-Provence aux mille visages.Les artistes font aussi une place iné-dite à la randonnée. Pour l’occasion, des artistes-marcheurs ont imaginé et élaboré un sentier de grande ran-donnée, le GR® 2013. Ce sentier de 365 kilomètres propose de décou-vrir un patrimoine très varié à tra-vers un itinéraire, loin des sentiers battus, entre ville et nature. Des balades inédites, des promenades sonores, des pique-niques « points de vue » sont proposés aux visi-teurs. En forme de 8, il s’étend de l’étang de Berre au massif de l’Étoile avec, en son centre, la gare d’Aix-en-Provence TGV, point de départ idéal pour parcourir tout ou partie de cet itinéraire périurbain. ◆

� Le Pavillon MGuichet unique d’accueil du public, lieu d’expositions permanentes et temporaires, de rencontres.Place Villeneuve-Bargemon13002 MarseilleOuvert tous les jours 7 jours/7, de 10 h à 19 h. Tél. : 0 810 813 813� MuCEMIl se compose de trois sites : le J4, le fort Saint-Jean et le Centre de conservation des ressources à la Belle de Mai. Le J4 propose l’exposition permanente « La Galerie de la Méditerranée » et deux expositions temporaires jusqu’en janvier 2014 « Le noir et le bleu, un rêve méditerranéen », « Au bazar du genre ».

1, esplanade du J4, 13002 MarseilleTél. : 04 84 35 13 13Ouvert du mercredi au lundi de 11 h à 19 h (18 h en hiver)www.mucem.org

� Le grand atelier du MidiExposition en deux volets du 13 juin au 13 octobre 2013- De Cézanne à Matisse au musée Granet, Aix-en-Provence- De Van Gogh à Bonnard au musée des Beaux-Arts, palais Longchamp, MarseilleRéservations sur www.mp2013.fr

� GR® 2013Informations et réservations :Tél. : 04 91 13 77 36 (du lundi au vendredi de 9 h à 13 h).

Quelques incontournables du 2e épisode

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Provence est, avec la ville slovaque de Košice, le carrefour de toutes les formes d’expression artistiques.Jusqu’à la fi n de l’année, vous pou-vez profi ter de très nombreux évé-nements pour tous les publics :

Le MuCEM, un événement architectural et culturel de Marseille-Provence 2013.

loisirsP a r C h a n t a l M a n o n c o u r t


Châteaux, thermes, musées, forteresses, abbaye, casino ou moulin… s’ouvrent exceptionnellement au public pour une visite privée et un dîner gourmand en musique. Insolite et merveilleux.

L a jolie petite ville de Xertigny, située à une vingtaine de kilo-mètres d’Épinal, peut s’enor-

gueillir de posséder l’une des plus belles mairies de France, logée dans l’élégant château des Brasseurs. C’est à la lumière des bougies que l’on découvre salons d’apparat, ca-binets privés, cheminées monumen-tales, boiseries murales et jardin d’hiver tandis que mille chandelles sont allumées dans l’enceinte du château et du jardin. Une féerie lu-mineuse qui se prolonge par un dî-ner aux chandelles laissant chaque visiteur émerveillé. La surprenante rotonde de Thaon-les-Vosges dévoile son passé indus-triel et vous entraîne derrière le ri-deau de scène à travers les coulisses de la plus grande salle artistique des Vosges. À l’issue de la visite, un dîner gastronomique est servi dans

ce cadre prestigieux au son d’une musique de jazz.

À découvrir par tous les sensÀ Rambervillers, charmante cité Renaissance, c’est le propriétaire qui fait visiter le château des Capucins (qui n’est pas ouvert au public) et entraîne ses hôtes dans les méandres du site jusqu’à l’Orangerie pour un souper fi n servi à la lueur des photophores. Pénétrer dans les en-trailles de la forteresse de Châtel-sur-Moselle, plonger dans la préhis-toire à Darney, entrer dans l’univers du moulin de Xamontarupt, d’une manufacture royale ou de l’ancienne papeterie de Lana à Docelles, le charme se répète à l’infi ni pour ces moments magiques qui laissent des souvenirs inoubliables. C’est à travers cette idée originale que les Vosges ont choisi de faire découvrir un patrimoine méconnu. En tout, soixante-dix dîners insolites pré-vus sur trente week-ends jusqu’au 1er décembre 2013, une bien jolie façon de montrer que les Vosges ne se résument pas à d’immenses forêts de sapins ou à leur célèbre Ligne Bleue. ◆

� Offi ce de tourisme d’ÉpinalTél. : 03 29 82 53 32 et www.tourisme-epinal.com

� La Cité de l’imageTél. : 03 29 81 48 32 et www.museedelimage.fr

� Dîners insolites : à partir de 58 € par personne.Forfait avec hébergement à partir de 90 € par personneRenseignements et réservations : www.diners-insolites.com


Les Vosges : un patrimoine à déguster

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dDîner gastronomique dans la forteresse de Châtel-sur-Moselle (88).

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Les Images d’ÉpinalVitrine de la ville, véritable lieu de consécration de la tradition imagière, la Cité de l’image réunit le Musée de l’image et l’Imagerie d’Épinal. Dans un nouvel édifi ce aux lignes épurées et à la façade en verre, le musée présente l’histoire des images du XVIIe au XXe siècle, et plus particulièrement celles d’Épinal. Riche de 25 000 images, de plus de 1 500 bois gravés, il invite le visiteur à pénétrer dans le monde fascinant de la création et de la vie d’une image. Des bornes interactives et des montages vidéo permettent de comprendre de façon ludique les images exposées. En complément, des expositions temporaires sont régulièrement proposées, actuellement « Le Chemin des images » jusqu’au 17 novembre 2013. La visite de l’atelier de l’imagerie permet de découvrir de façon très vivante toutes les techniques d’impression des images, des pochoirs d’autrefois à l’offset d’aujourd’hui.

infos pratiques



Le plein d’idéespour distraire vos petits-enfantsParcs, balades en plein air, travaux manuels, cuisine, lecture, découvertes, voici des idées d’activités à partager avec vos petits-enfants pour bien profi ter de l’été !

Profi tez des beaux jours

L’année scolaire est fi nie, vos petits-enfants ont besoin de se dépen-ser. Laissez-les courir et profi tez vous aussi de la nature. Rien de tel qu’une promenade en plein air pour apprécier ensemble les beaux jours. Enfi lez de bonnes chaussures et des vêtements confortables et « à vous les parcs et jardins » !

Le « fait maison » a le vent en poupe !Pâtisserie, pâte à sel, cuisine en fa-mille… L’été est propice aux ateliers culinaires. Vos petits-enfants seront gratifi és de servir le goûter à l’en-semble de la famille et vous pourrez leur transmettre votre savoir ainsi que vos recettes et astuces. Plusieurs ateliers culinaires en France per-mettent d’inscrire les enfants ou les

jeunes adolescents. En les accompa-gnant, vous bénéfi cierez également des conseils de grands chefs.

Le « fait main » : indémodableL’été, ce ne sont pas les idées d’ac-tivités manuelles qui manquent ! Peinture, collages, coloriages… vous permettent de retrouver le

plaisir du « fait main » et de créer des souvenirs. Terre, pâte à sel, ces activités développeront la créativi-té des petits. Pour les plus de dix ans, privilégiez les créations de type scrapbooking (création d’albums photos originaux). Les colliers et bracelets brésiliens ou en perles font encore fureur. Imprégnez-vous du lieu dans lequel vous vous trou-vez pour composer vos créations (sable, coquillages, fl eurs…).

Un peu de féerie…

Les parcs émerveillent encore les enfants de tous âges. Le Puy du Fou offre de nombreux spectacles en plein air avec des mises en scène époustoufl antes. Pour les passionnés d’histoire, découvrez les Grandes Eaux Musicales dans les jardins du château de Versailles. Les amoureux de la nature trouveront le bonheur à Terra Botanica (Maine-et-Loire) et y pourront y « vivre la grande aven-ture du végétal ». D’autres parcs les séduiront comme le Playmobil FunPark (Val-de-Marne) ou le Parc France Miniature (Yvelines).

Des histoires magiques

Vos petits-enfants apprécient très certainement que vous leur contiez une histoire avant le coucher. Véritable moment de convivialité, c’est aussi un excellent stimulant pour l’éveil. En les faisant partici-per et en ajoutant un peu de théâ-tralité, vous faites fonctionner leur imagination. ◆

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Des vacances chez les grands-parents : l’occasion de découvrir de nouvelles activités créatives, ludiques ou sportives pour les petits-enfants.

En cas de panne d’idée, il existe des sites spécialisés comme « ruedesenfants.com » ou encore « familiscope.fr ». Ils recensent une large gamme d’activités susceptibles de mettre d’accord petits et grands. Des bases de loisirs, parcs ou jardins dont l’accès est gratuit, à la nuit en parc animalier, en passant par les

très classiques visites de musées, ils recèlent forcément la sortie qui va réjouir vos chérubins. L’accès par thématique ou par situation géographique rend la recherche aisée et rapide. Que la destination soit classique ou totalement insolite, organisez vos journées en quelques clics !

Des sites spécialisés à votre rescousse !

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Le Coders 69 est aussi appelé Codaprs. Il s’agit du Comité départemental de la retraite sportive du Rhône, affilié depuis 1984 à la Fédération française de la retraite sportive (FFRS). À ce titre, il est rattaché au Comité régional de la retraite sportive de Rhône-Alpes, le Corers Rhône-Alpes. Cette structure pyramidale permet un vrai maillage territorial. Ainsi, dans chaque département, il existe un Coders car, à titre de représentant de la FFRS, il est l’interlocuteur des seniors sportifs.� Pour trouver un club Coders dans votre département, adressez-vous à la Fédération française de la retraite sportive :12, rue des Pies, BP20 38360 SassenageTél. : 04 76 53 09 80Email : [email protected] Site Internet : www.ffrs-retraite-sportive.org� Coders 69-Codaprs :15, boulevard Vivier-Merle69003 LyonTél. : 04 78 60 10 05Site Internet : www.codaprs.fr


Un petit pont de bois habillé d’une neige blanche, légère et scintillante de féerie. Der-

rière, la cascade s’est arrêtée en vol, surprise par le froid qui a soudain transformé ses fl ots en stalactites. Une dizaine de personnes équipées de bâtons de skis et chaussées de raquettes se sont arrêtées quelques instants sur le pont pour contem-pler ce cadeau visuel de l’hiver.L’animateur, Marcel Gresin, dyna-mique et bien campé sur ses deux jambes, secoue ses troupes avec humour pour les sortir de leur contemplation. Tous appartiennent au Comité départemental de la retraite sportive du Rhône (Co-ders 69), qui propose aux retrai-tés de multiples activités sportives dont la marche nordique.

Ne pas laisser des personnes isoléesAssociation loi 1901, affi liée depuis 1984 à la Fédération française de la retraite sportive, le mot d’ordre du Coders 69 est : « Sortir de vos pantoufl es ! » « Notre fédération compte 65 000 adhérents et le Co-ders 69, 2 523 licenciés », explique Marcel Gresin, vice-président de la commission pédestre de l’asso-

ciation et membre depuis vingt ans. « Nos activités ne s’adressent qu’aux seniors car la condition pour adhérer est d’avoir 50 ans révo lus et d’être sans activité profession-nelle », ajoute Marcel Gresin dont le visage rond et bienveillant ne laisse pas deviner ses 81 ans. L’association lyonnaise propose ainsi aux seniors seize activités qui vont de la randon-née pédestre au ski de fond ou alpin, en passant par la danse de salon, le golf ou la natation. Le doyen de l’as-sociation, 93 ans, continue d’entre-tenir sa forme grâce à la natation.« 60 à 70 % des personnes qui re-joignent le Coders n’ont jamais fait de sport avant la retraite, souligne Marcel Gresin. Les gens qui pra-tiquent régulièrement un exercice physique sont vraiment en meilleure forme. Nous sommes aujourd’hui quatre animateurs-encadrants à avoir plus de 80 ans ! » L’associa-tion forme en effet ses animateurs fédéraux qui, à l’instar de Marcel Gresin, sont bénévoles.« Mais le vrai bonheur de l’asso-ciation, c’est de sortir de chez soi, car notre association est un lieu de rencontre, un lieu social. Toute la pédagogie du responsable consiste à ne pas laisser des personnes iso-lées », insiste le vice-président.

Avec le Coders 69,soyez sport !Marche nordique, danses de salon, natation… L’association lyonnaise Coders 69 propose de nombreuses activités sportives à ses adhérents. Sa particularité ? Elle est réservée aux seuls seniors et son mot d’ordre est « Sortir de vos pantoufl es ! ».

J’ai même un peu aidé parfois au rapprochement de certaines per-sonnes... », ajoute-t-il avec un brin de malice. ◆

La marche nordique, ici dans le massif du Vercors, une activité sport-santé très appréciée des seniors.

échanges

Comment contacter l’Ircantec ?� Le site Internetwww.ircantec.frSur ce site, vous pouvez : • retrouver l’actualité et des informations sur votre régime de retraite ; • consulter une foire aux questions ; • découvrir un Espace retraités.

Dans votre espace sécurisé, vous pouvez : • consulter vos données personnelles ; • visualiser vos derniers paiements ; • vérifi er le dernier montant imposable de votre retraite ; • éditer vos attestations (de paiement, fi scale…) ou avis de situation ; • accéder directement à mon.service-public.fr pour modifi er votre adresse en ligne.

Renforcement de la sécurité d’accès à votre espace personnaliséAfi n de mieux protéger vos donnéespersonnelles, la sécurité d’accès à cetespace privé a été renforcée. Désormais,le code confi dentiel demandé est pluslong, et vous êtes invité à le rendreplus complexe. Pour en savoir plus,rendez-vous sur www.ircantec.fr

� Les adressesSIÈGE SOCIAL-ACCUEILIrcantec-Paris, 33 rue Villiers de l’Isle-Adam - 75971 Paris Cedex 20 Pour prendre rendez-vous uniquement :Tél. : 01 58 50 99 99

SERVICES ADMINISTRATIFS-ACCUEILIrcantec-Angers, 24, rue Louis-Gain49939 Angers Cedex 9Tél. : 02 41 05 25 25

� Le serveur vocal02 41 05 24 00*

C e numéro vous permet d’obtenir, 24 heures sur 24, tous les jours

de l’année, des renseignements de manière rapide et automatique grâce au clavier de votre téléphone. Il suffi t de vous laisser guider.

� Le centre d’appels02 41 05 25 25*

S i un contact téléphonique avec un téléconseiller est nécessaire,

vous pouvez joindre le centre d’appels de 9 heures à 17 heures du lundi au jeudi.

ir,rs Lors d’un

appel, pensez à

vous munir de votre

numéro de sécurité

sociale ou de votre

numéro de contrat

à l’Ircantec. * Tarifi cation en fonction du lieu d’appel.

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Brochures loisirsLes services de l’Ircantec ne possèdent pas de brochures.

Il vous appartientde contacter directement nos partenaires. Ils fi gurent dans l’encart loisirs joint à la revue d’octobre et sont rappelésci-contre.

Loisirs été 2013 Des partenaires sélectionnés par l’Ircantec vous proposent de bénéfi cier

de remises sur vos séjours.

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La retraite complémentaire publique - les nouvelles · 2018-07-11 · • Cumul emploi-retraite : suivez le guide ! 10 Bien vieillir • Préservez votre capital vue ! 12 Dossier