La Révélation de Yahshua Christ

8/9/2019 La Révélation de Yahshua Christ

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L A R ÉVÉLATION DE Y AHSHUA CHRIST

par

WILLIAM R. FINCK

Traduction de Bahrmanou

http://christogenea.org/









T ABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION BASIQUE AU TEXTE 5

INTRODUCTION À LA R ÉVÉLATION 7

La R ÉVÉLATION 21

1 – L’A NCIEN DES JOURS 49

2 – MESSAGE AUX SEPT ASSEMBLÉES 61

3 – FIN DU MESSAGE AUX SEPT ASSEMBLÉES 79

4 – LE TRÔNE DE Y AH WE H 85

5 – LE LION DE JUDA ET LE ROULEAU À SEPT SCEAUX 89

6 – LES QUATRE CAVALIERS ET LES SIX PREMIERS SCEAUX 99

7 – LE SCELLEMENT DES TRIBUS ET LA MULTITUDE INNOMBRABLE D’ISRAËL 109

8 – LE SEPTIÈME SCEAU ET SES QUATRE PREMIÈRES TROMPETTES 1139 – LES CINQUIÈME ET SIXIÈME TROMPETTES : LA PLAIE DE L ’I SLAM 121

10 – L’OUVERTURE DU L IVRE 129

11 – LES DEUX TÉMOINS ET LA SEPTIÈME TROMPETTE 137

12 – L A GU ER RE DANS LE S CI EU X ET L’IDENTIFICATION DU SERPENT 149

13 – LES DEUX GRANDES BÊTES 165

14 – CHRIST L’A GNEAU ET LES GRANDES MOISSONS 183

15 – LES SEPT DERNIÈRES PLAIES ET L ’ AR CH E DU TÉ MOIG NA GE 191

16 – LES SEPT COUPES DE COLÈRE DES SEPT DERNIÈRES PLAIES 195

17 – M YS TÈ RE B ABYL ON E : UNE PROSTITUÉE ET UNE BÊTE 205

18 – L A CH UT E DE B ABYL ON E : LE COMMERCE MONDIAL VOUÉ À L ’ÉCHEC 217

19 – L A VENG EA NC E DE S SA IN TS 225



4 L A R ÉVÉLATION DE Y AH SH UA CHRIST W. Finck

20 – L A PREMIÈ RE RESTAU RATI ON 239

21 – L A CI TÉ DE Y AH WE H 249

22 – L A R IVIÈRE DE V IE 261



INTRODUCTION BASIQUE AU TEXTE

Comme pour le reste du Nouveau Testament, il existe de nombreux témoins assezanciens du texte de la Révélation. Cependant, lorsque la traduction Christogeneadu Nouveau Testament fut créée, l’attention fut centrée exclusivement sur les ma-nuscrits estimés plus anciens que le 6

esiècle après JC, ce qui représente l’époque

de Justinien et celle où l’Église Romaine commençait à étendre son emprise et àconsolider son pouvoir sur la Chrétienté. Afin que le lecteur puisse se faire uneidée de l’ancienneté des sources pour ce texte, voici les témoins pertinents de laRévélation datant de la plus lointaine antiquité :

— P-98 est du 2e

siècle et contient Rév. 1:13–20,— P-18 est du 3

eou du 4

esiècle et contient Rév. 1:4–7,

— P-24 est du 4e

siècle et contient des parties des chapitres 5 et 6,— P-47 est du 3

esiècle et contient une grande partie des chapitres 9 à 15,

— P-85 est du 4e

ou 5e

siècle et contient des parties des chapitres 9 et 10.

Ensuite, nous avons les Grands Onciaux, qui sont des manuscrits en vélin écrits engrec koinè et qui – contrairement aux papyrii – étaient faits de peau animale etétaient très durables :

— Le Codex Sinaiticus : du 4e

siècle; c’est la seule copie complète de la Ré- vélation datant de l’antiquité, d’avant le 5

esiècle. Bien qu’aucun manuscrit

ne puisse être considéré parfait avec les informations dont nous disposons,il s’agit sans doute de la copie ancienne la plus fiable que nous possédions,

— Le Codex Alexandrinus : du 5e

siècle ; il contient toute la Révélation. Je tiensà avertir le lecteur que je trouve les manuscrits de tradition alexandrineassez peu fiables en de nombreux domaines. Pourtant, de tous les anciensmanuscrits, c’est de ce Codex que la Version du Roi Jacques est la plusproche,

— Le Codex Ephraemi Syri : du 5e

siècle; manuscrit qui suit de près l’alexan-drin, il contient le texte de nombreux chapitres de la Révélation.

D’autres codices moins fameux sont connus uniquement par des nombres identifi-cateurs :

— 0163 : du 5e

siècle ; contient Rév. 16:17–20,— 0169 : du 4

esiècle ; contient des parties des chapitres 3 et 4,

— 0207 : du 4e

siècle ; contient une partie du chapitre 9.

Il existe encore beaucoup de manuscrits en plus de ceux-ci, qui contiennent toutou partie de la Révélation et qui, comme le reste du Nouveau Testament, sont




attestés de façon consistante tout au long des siècles. On trouve également destémoignages pour le texte de la Révélation dans les manuscrits d’auteurs anciens,comme par exemple Tertullien, Irénée, Cyprien et Victorinus de Pettau, qui datenttous des second et troisième siècles. Cependant, en ce qui concerne la Révéla-tion et seulement la Révélation, les manuscrits médiévaux connus sous le nom de« Texte Majoritaire » sont divisés en deux camps. Ce sont ces manuscrits de la Ré-

vélation connus comme la « tradition koinè », qui font partie du Texte Majoritaire,en contraste à une minorité de manuscrits connus comme provenant d’un certain

Andréas de Césarée. Andréas était un moine médiéval, possiblement du 9e

siècleou un peu plus tôt, qui écrivit un commentaire sur la Révélation. Beaucoup de sesnotes furent apparemment incorporées plus tard dans le texte, et les manuscritsqui furent copiés d’après ces notes créèrent un second camp des manuscrits sur laRévélation, contenant de nombreuses différences et interpolations. La Version duRoi Jacques de la Révélation est basée sur l’un de ces manuscrits erronés. L’unedes plus fameuses interpolations se trouve en Révélation 20:5, et elle se lit : « Maisle reste des morts ne revécurent pas avant que les mille ans furent accomplis ». Lesmots de ce verset n’appartiennent pas à nos Bibles. Ils représentent l’opinion d’unmoine médiéval.



INTRODUCTION À LA R ÉVÉLATION

La Révélation de Yahshua Christ débute ainsi :

1 Une révélation de Yahshua Christ, que Yahweh Lui a donnée afin de montrerà Ses serviteurs les choses qui doivent nécessairement arriver rapidement, etIl l’a expliquée en l’envoyant par Son messager à Son serviteur Iohannes,

2 Qui a rendu témoignage de la Parole de Yahweh et du témoignage de YahshuaChrist, de nombreuses choses qu’il a vues.

Il est clair, d’après Jean chapitre 1, que Jean croyait que Yahshua Christ était Dieu venu dans la chair. Dans ce chapitre, l’apôtre écrit :

1 Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Yahweh; et laParole était Yahweh.

2 Elle était au commencement auprès de Yahweh.3 Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite

de ce qui a été fait.4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.5 Et la lumière luit dans les ténèbres; et les ténèbres ne l’ont pas comprise.

. . .

14 Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous vîmes sa splen-deur, une splendeur comme d’un fils bien-aimé de la part du Père), pleine defaveur et de vérité.

Quand la Révélation témoigne qu’elle est écrite par « son serviteur Iohannes, quia rendu témoignage de la Parole de Yahweh », cela ne peut vouloir dire qu’unechose : ce Jean qui écrit la Révélation est le même Jean qui écrivit l’Évangileportant ce nom, la « Parole de Yahweh » qui est mentionnée ici.

L’intention ici est de démontrer que Jean l’apôtre rédigea la Révélation, commela Révélation elle-même nous en informe, et qu’il était vraiment confiné à Patmospour un certain temps durant le règne de l’Empereur Domitien. Après la mort deDomitien, Jean put quitter Patmos et se retirer à Éphèse. Domitien ayant régné de81 à 96 ap. JC, nous pouvons voir que Jean était réellement assez âgé lorsqu’il

rédigea la Révélation. Étant un jeune homme durant le ministère du Christ, sonâge peut être estimé à environ 84 ans en 96 ap. JC. Ces simples faits réduisent à




néant le Prétérisme, une vision de la prophétie adoptée par des Jésuites médié- vaux pour des raisons politiques, car le Prétérisme insiste sur l’affirmation selonlaquelle toutes les prophéties auraient été accomplies en 70 ap. JC. Les Prétéristes,tout comme les Futuristes, devraient se rendre compte que leur doctrine est uneinvention d’hommes qui cherchaient à protéger la papauté d’une vraie interpréta-tion historique de la prophétie !

P ATMO S – ÎLE ROCHEUSE ET DÉSOLÉE DE LA

MER ÉGÉ E

Les extraits qui suivent sont toustirés du livre The Ante-Nicene Fa-thers : Translations of the Wri-tings of the Fathers Down to A.D.325, publié par Logos ResearchSystems. Par « Fathers » ici, ils

veulent parler de tous ces pre-miers évêques Chrétiens et autresauteurs dont les travaux ont étépréservés d’une manière ou d’uneautre. Certains de ces écrits sont,bien entendu, plus importants qued’autres. Bien que nous puissionsne pas être d’accord avec toutesleurs doctrines, le Christianisme àcette époque était très différent de

ce que l’Église Romaine organiséeprofessa plus tard, et les rapportshistoriques que l’on trouve dansces documents ne peuvent pas êtrerejetés d’emblée.

Tiré de L’épître d’Ignatius aux Tar- siens, ce qui suit est estimé comme étant l’une des fausses épîtres d’Ignatius. Nouspossédons certaines de ces épîtres, qui sont estimées fallacieuses par les érudits, etcertaines qui sont estimées légitimes. Bien que nous ne les étudierons pas toutes

ici, il s’agit néanmoins d’un document d’une grande ancienneté. Extrait du « Cha-pitre III. – La vraie doctrine concernant le Christ » :

« En pensant à lui, sachez absolument que le Seigneur Jésus était vrai-ment né de Marie, sorti d’une femme ; et fut vraiment crucifié. Car, dit-il , “Dieu m’interdit d’être glorifié, excepté dans la croix du SeigneurJésus”. Et il souffrit réellement, et mourut, et ressuscita. Car dit [Paul],“Si le Christ devait devenir capable de souffrir, et devait être le premierà ressusciter des morts ». Et encore, « En ce qu’Il mourut, Il mourut enpéché, une seule fois : mais en ce qu’Il vécut, Il vécut en Dieu”. Autre-

ment, quel avantage y aurait-il à [devenir assujetti à des] chaînes, siChrist n’est pas mort ? Quel avantage dans la patience ? Quel avantage



L A R ÉVÉLATION DE Y AH SH UA CHRIST 9

dans [l’endurance dans les] épreuves ? Et pourquoi des faits tels les suivants : Pierre fut crucifié ; Paul et Jacques furent mis à mort par l’épée ;Jean fut banni à Patmos ; Stéphane fut lapidé à mort par les Juifs quituèrent le Seigneur ? Mais, [en vérité,] aucune de ces souffrances nefut vaine, car le Seigneur fut vraiment crucifié par les impies ».

Tiré de L’épître d’Ignatius aux Éphésiens :

« Je peux certainement souligner certaine sagesse proverbiale de cegrand disciple, qui a souvent touché mon âme, comme la trompetteentendue par Saint-Jean à Patmos. En lui, vraiment, les lions ont ren-contré un lion, un homme réellement engendré du “Lion de la tribu deJuda” ».

Tiré de Fragments de Clemens Alexandrinus, intitulé « Partie XII. – Fragments nonpubliés dans l’édition d’Oxford », tiré d’un traité intitulé Qui est l’homme riche qui sera sauvé ? [traduit par le Révérend William Wilson, M. A.] :

« Et afin que vous soyez encore plus confiant dans le fait que la re-pentance reste réellement pour vous un espoir sûr de salut, écoutezl’histoire, qui n’est pas une fiction mais un récit, qui nous est parvenu,et qui est voué à être gardé en mémoire, sur l’apôtre Jean. Car lorsque,à la mort du tyran, il retourna à Éphèse à partir de l’île de Patmos, il

voyagea, étant invité dans les territoires contigus des nations, ici pour

appointer un évêque, là pour mettre en place des églises, là pour or-donner les choses commandées par l’Esprit ».

De l’ Appendice aux travaux d’Hippolytus, dans la section décrite par « Contenantdes pièces douteuses et fallacieuses », d’après un traité intitulé Hippolyte sur lesdouze apôtres, où chacun d’entre eux prêcha, et où chacun trouva la mort :

« Jean, de nouveau, en Asie, fut banni par Domitien, roi de l’île dePatmos, sur laquelle il rédigea aussi son Évangile et où il vit sa visionapocalyptique ; et à l’époque de Trajan, il s’endormit à Éphèse, où sesrestes furent cherchés mais ne purent être trouvés ».

Du même ouvrage, dans le traité intitulé « Traité sur le Christ et l’Antichrist » :

« Car il voit, alors qu’il est dans l’île de Patmos, une révélation de mys-tères horribles, qu’il raconte librement et qu’il fait connaître à d’autres ».

De Justin Martyr, ou « Justin de Césarée », qui vécut approximativement entre103 et 165 ap. JC, une époque très proche de celle de l’apôtre Jean, bien qu’il nepouvait pas l’avoir connu. Ce qui suit est extrait du « Chapitre LXXXI : Dialogue de

Justin, philosophe et martyr, avec Trypho, un Juif » :




« Et de plus, il y avait un certain homme, dont le nom était Jean, l’undes apôtres du Christ, qui prophétisa, par une révélation qui lui futfaite, que ceux qui croient en notre Christ habiteront un millier d’an-nées à Jérusalem ; et que peu de temps après, la résurrection et le ju-gement généraux et, en résumé, éternels de tous les hommes, aurontlieu de même ».

POLYCARPE, MARTYRISÉ EN

155 AP. JC À LÂGE DE 86 ANS

Irénée, qui vécut jusqu’à 202 ap. JC, étaitévêque de Lugdunum, en Gaule, qui estaujourd’hui la ville de Lyon en France.D’Irénée, d’après son Traité contre les héré-

sies, Livre 3, Chapitre 1, Paragraphe 1, oùil comprend clairement que c’était l’apôtreJean de l’Évangile du même nom qui vivait

à Éphèse :« Nous n’avons appris de per-sonne d’autre le plan de notresalut que de ceux par lesquelsl’Évangile nous est parvenu, etqu’ils proclamèrent publique-ment à une certaine époque etqui, à une période plus tardive,par la volonté de Dieu, nous estparvenu dans les Écritures, afinqu’il soit la fondation et le pi-

lier de notre foi. Car il est illégitime d’affirmer qu’ils prêchèrent avantqu’ils ne possédassent une “connaissance parfaite”, comme certainss’aventurent même à le dire, se vantant d’être des améliorateurs desapôtres. Car, après que notre Seigneur ressuscita d’entre les morts, [lesapôtres] furent investis d’un pouvoir venu d’en haut, lorsque l’EspritSaint vint [sur eux], ils furent emplis de tous [Ses dons] et reçurentune connaissance parfaite : ils s’en allèrent aux confins de la terre,prêchant l’heureuse nouvelle des bonnes choses [envoyées] vers nous

par Dieu, et ils proclamèrent la paix des cieux aux hommes, qui pos-sèdent réellement tous, également et individuellement, l’Évangile deDieu. Matthieu lui aussi publia un Évangile parmi les Hébreux, dansleur propre dialecte 1, tandis que Pierre et Paul prêchèrent à Rome 2 etétablirent les fondations de l’Église. Après leur départ, Marc, le discipleet interprète de Pierre, nous laissa également dans ses écrits ce qui futprêché par Pierre 3. Luc aussi, le compagnon de Paul, enregistra dans

1. Qui n’est pas l’Évangile de Matthieu que nous possédons aujourd’hui – WRF.2. Il peut s’agir ici de l’affirmation la plus ancienne (ayant survécu) selon laquelle Pierre se

rendit à Rome – WRF.

3. Donc l’Évangile de Marc, selon Irénée, serait l’Évangile de Pierre. Marc est mentionné en IPierre 5:13 – WRF.




un livre l’Évangile que celui-ci prêcha 4. Peu de temps après, Jean, ledisciple du Seigneur, qu’il avait même embrassé, publia lui-même unÉvangile lors de son séjour à Éphèse, en Asie ».

D’Irénée, Contre les hérésies, Livre 3, Chapitre 3, Paragraphe 4 :« Mais Polycarpe, lui aussi, était non seulement instruit par les apôtres,et conversait avec de nombreuses personnes ayant vu le Christ, maisavait aussi été appointé évêque de l’église de Smyrne, par les apôtresen Asie, église que j’ai vue aussi dans ma prime jeunesse, car il s’at-tarda [sur la terre] pendant très longtemps et, lorsqu’il fut un très

vieil homme, souffrit le martyre glorieusement et le plus noblement,quitta cette vie, ayant toujours enseigné les choses qu’il avait apprisesdes apôtres, et que l’église avait transmises et qui, seules, sont vraies.De ces choses, toutes les églises asiatiques témoignent, comme le font

aussi tous ces hommes ayant succédé à Polycarpe jusqu’à aujourd’hui– un homme qui avait bien plus de poids et qui était un témoin de la

vérité bien plus inébranlable que Valentinus, Marcion et le reste deshérétiques.« Il fut celui qui, venant à Rome à l’époque d’Anicetus, fit que beau-coup se détournèrent des susmentionnés hérétiques de l’Église de Dieu,proclamant qu’il avait reçu cette unique et seule vérité des apôtres, –à savoir celle qui est transmise par l’Église. Il y a aussi ceux qui ontentendu de lui que Jean, le disciple du Seigneur, allant se baigner àÉphèse et apercevant Cerinthus dans ce lieu, sortit en courant des bainspublics sans même s’être baigné, s’exclamant : “Partons d’ici, de peurque même ces bains publics ne s’écroulent, parce que Cerinthus, l’en-nemi de la vérité, est à l’intérieur”. Et Polycarpe lui-même répondità Marcion, qu’il rencontra en une certaine occasion, et lui dit : “Meconnais-tu ? Moi je te connais : le premier-né de Satan”. Telle étaitl’horreur que les apôtres et leurs disciples ressentaient à l’idée mêmed’avoir toute communication verbale avec n’importe quel corrupteurde la vérité; comme Paul aussi le disait : “Un homme qui est un hé-rétique, après une première puis une seconde admonition, rejette-le ;

sachant que celui qui est tel est subverti, et a péché, étant condamnéà lui-même”. Il y a également une épître très puissante de Polycarpeécrite aux Philippiens, par laquelle ceux qui choisissent de faire ainsiet qui sont anxieux quant à leur salut peuvent apprendre le caractèrede sa foi et la prédication de la vérité. Une fois encore, donc, l’Églised’Éphèse, fondée par Paul et ayant eu Jean parmi elle de façon perma-nente jusqu’à l’époque de Trajan 5, est un vrai témoin de la traditiondes apôtres ».

4. Venue des temps anciens, nous avons donc ici une déclaration directe corroborant quelquechose qui est évident dans le Nouveau Testament, à savoir que le message de l’Évangile de Paul est

réellement ce que Luc enregistra – WRF .5. Trajan fut empereur de 98 à 117 ap. JC – WRF .




Tertullien, qui vécut de 160 à 220 ap. JC, était l’évêque de Carthage et un proli-fique apologiste et auteur Chrétien. De son œuvre intitulée Les cinq livres contre

Marcion, du Livre 4, Chapitre 5 :

« Nous avons encore les Églises filles de Jean. Marcion a beau récu-ser son Apocalypse, la succession des évêques d’Asie, remontée une àune, ne nous conduit pas moins à Jean leur fondateur. La noblesse desautres Églises se reconnaît aux mêmes titres. J’affirme donc que parmices Églises, non pas seulement d’origine apostolique, mais parmi toutescelles qui sont restées dans la communauté d’une même foi, l’Évangilede Luc s’est maintenu dès l’origine de sa publication, tel que les Chré-tiens le possèdent aujourd’hui. Quant, à l’évangile de Marcion, il étaitinconnu de la plupart ; ou s’il était connu, c’était pour être condamné.Il a aussi ses églises, mais les siennes postérieures, et par conséquent

adultères. Si vous remontez à leur origine, vous les trouverez plutôtsorties d’un apostat que de l’apostolat. Elles ne remontent pas au-delàde Marcion, ou de quelqu’échappé de son école. Les Marcionites édi-fient des Églises, comme les guêpes bâtissent des ruches. Les Églisesapostoliques couvriront aussi de leur patronage les Évangiles de Jeanet de Matthieu que nous avons par elles et en conformité avec elles,quoique l’on attribue à Pierre l’Évangile publié sous le nom de Marc,son interprète, de même qu’à Paul le récit de Luc. Il est assez natureld’imputer aux maîtres les écrits des disciples. Je demanderai donc àMarcion, pourquoi, laissant de côté les autres Évangiles, il s’est attaché

de préférence à celui de Luc, comme si dès l’origine ceux-là n’avaientpas été aussi connus que celui-ci. Je me trompe. Ils étaient connus au-paravant, puisqu’étant d’origine apostolique, ils vinrent les premiers, etfurent consacrés avec les Églises elles-mêmes. D’ailleurs, si les apôtresn’ont rien publié, comment s’imaginer que les disciples aient publiéquelque chose ? Y a-t-il des disciples sans maîtres qui les enseignent ?Le fait est donc établi : ces Évangiles étaient entre les mains des Églises.Pourquoi, encore une fois, Marcion n’en dit-il pas un mot, pour les ré-former s’ils ont subi des falsifications, pour les reconnaître, s’ils sontauthentiques ?

« Car si des hommes corrompaient alors l’Évangile, il convenait sur-tout à Marcion et aux siens de rétablir les Écritures dont ils savaientl’autorité mieux accueillie ! Ainsi les faux apôtres eussent procédé pourl’erreur, comme les apôtres pour la vérité. Autant il est vrai que Mar-cion aurait corrigé ce qui devait être corrigé, s’il y avait eu altération,autant il confirme que ce qu’il n’a pas cru devoir corriger n’était pasaltéré. En un mot, il a réformé ce qu’il a estimé corrompu ; mais à tort,puisque la falsification n’existait pas. En effet, s’il est vrai que les écritsapostoliques nous soient parvenus dans leur intégrité, et que l’Évangile

de Luc, maintenant entre nos mains, soit si bien d’accord avec eux, qu’ilsubsiste avec eux dans les Églises, il faut en conclure que l’Évangile de




Luc nous est arrivé intact, jusqu’au sacrilège de Marcion. C’est le jouroù Marcion lui fit violence, qu’il se trouva différent de l’œuvre apos-tolique, et son rival. Je donnerais donc ce conseil à ses disciples : ouchangez les autres Évangiles, quoiqu’un peu tard, à son exemple, afinde rétablir une apparente conformité avec ceux qui nous viennent desapôtres (car tous les jours vous le faites, comme nous vous le repro-chons tous les jours) ; ou rougissez d’un maître convaincu sur tous lespoints, tantôt d’altérer frauduleusement la vérité, tantôt de la renverseravec impudeur.

« Nous usons de ce moyen abrégé quand nous défendons contre les hé-rétiques la vérité de l’Évangile ; nous faisons valoir et l’ordre des temps,qui prescrit contre la postériorité des faussaires, et l’autorité des Églisesque protège la tradition des apôtres, parce que, de toute nécessité, la

vérité précède l’imposture, et découle de qui l’a transmise ».De Tertullien d’après son traité intitulé Prescription contre les hérétiques, Chapitre36 :

« Mais voulez-vous satisfaire une louable curiosité, qui a pour objetle salut, parcourez les Églises apostoliques, où président encore, etdans les mêmes places, les chaires des Apôtres ; où, lorsque vous écou-terez la lecture de leurs lettres originales, vous croirez voir leurs vi-sages, vous croirez entendre leur voix. Êtes-vous près de l’Achaïe, vousavez Corinthe ; de la Macédoine, vous avez Philippes et Thessalonique.

Passez-vous en Asie, vous avez Éphèse ; êtes-vous sur les frontières del’Italie ; vous avez Rome, à l’autorité de qui nous sommes aussi à por-tée de recourir. Heureuse Église, dans le sein de laquelle les Apôtresont répandu toute leur doctrine avec leur sang, où Pierre est crucifiécomme son maître, où Paul est couronné comme Jean-Baptiste, d’oùJean l’Évangéliste, sorti de l’huile bouillante sain et sauf, est reléguédans une île ! Voyons donc ce qu’a appris et ce qu’enseigne Rome, et enquoi elle communique particulièrement avec les Églises d’Afrique. Ellecroit en un seul Dieu créateur de l’univers, en Jésus-Christ son Fils, néde la vierge Marie ; elle confesse la résurrection de la chair ; elle re-çoit, avec la loi et les prophètes, les Évangiles et les lettres des Apôtres.

Voilà les sources où elle puise sa foi. Elle fait renaître ses enfants dansl’eau, elle les revêt du Saint-Esprit, elle les nourrit de l’Eucharistie, lesexhorte au martyre, et rejette quiconque ne professe pas cette doctrine.C’est cette doctrine, je ne dis plus qui nous annonçait des hérésies pourles temps à venir, mais de qui elles sont sorties. Il est vrai que du mo-ment qu’elles se sont élevées contre elles, elles ne lui appartiennentplus. Du noyau d’un fruit doux et nécessaire, de l’olive, des grains de lafigue la plus exquise, viennent des plantes trompeuses et stériles, des

oliviers et des figuiers sauvages ; de même les hérésies, quoique néesdans notre fonds, nous sont absolument étrangères : la semence de la




vérité a dégénéré chez elles, et le mensonge en a fait comme autant deplantes sauvages ».

De Tertullien, d’après un traité intitulé De Fuga in Persecutione (« De la fuite pen-dant la persécution »), section 9 :

« Jean nous ordonne de livrer notre vie pour nos frères ; à plus forte rai-son pour le Seigneur. Ce sacrifice ne peut s’accomplir en fuyant. Enfin,se souvenant de son Apocalypse, dans laquelle il avait entendu la sen-tence prononcée contre les pusillanimes, il nous avertit dans le mêmesens que la crainte sera réprouvée. “La crainte‘”, dit-il, “n’est pas oùest l’amour. Mais l’amour parfait chasse la crainte” ; car la crainte aurapour supplice l’étang de feu. “Celui qui craint n’est point parfait dans

l’amour”, c’est-à-dire dans l’amour de Dieu. Or, qui fuira, sinon celui quicraint ? Qui craindra, sinon celui qui n’a point aimé ? 6 Mais si vous in-terrogez l’Esprit, quel langage est plus agréable à l’esprit que celui-là ?En effet, ce n’est pas à la fuite, mais au martyre, ou peu s’en faut, qu’ilnous exhorte, si nous voulons être admis au nombre des siens. Il estbon, dit-il, que vous soyez exposés aux regards des hommes. Celui quin’est pas exposé aux regards des hommes, est exposé aux regards deDieu. Ne rougissez pas lorsque la justice humaine vous traduit devantelle. Et de quoi rougiriez-vous ? vous recueillez la louange. L’empirede Dieu s’établit, pendant que les hommes vous regardent. De même

ailleurs : Ne demandez pas à mourir dans vos lits, dans des fièvresaigües ou des maladies de langueur, mais, plutôt dans les tortures dumartyre, afin de glorifier celui qui a souffert pour vous ».

Victorinus de Pettau – qui était Poetovio en Pannonie et Ptuj dans la moderneSlovénie – qui mourut aux alentours de 303 ap. JC, d’après son Commentaire surl’Apocalypse du bien-aimé Jean, dans lequel il affirme sans le moindre doute quel’auteur de l’Évangile est l’auteur de la Révélation. Extrait du Chapitre 10 :

« “Et il me dit : Tu dois encore prophétiser aux peuples, et aux langues,

et aux nations, et à de nombreux rois”. Il dit cela, parce que quand Jeandisait ces choses, il était dans l’île de Patmos, condamné aux travauxdes mines par César Domitien. Là, donc, il vit l’Apocalypse ; et lorsqu’il

vieillit, il pensa qu’il devait recevoir quittance de ses souffrances. Do-mitien ayant été tué, toutes les accusations contre lui furent levées. EtJean, étant relevé de ses travaux dans des mines, délivra dès lors lamême Apocalypse qu’il avait reçue de Dieu. Ceci, dès lors, est ce qu’Ildit : “Tu dois encore prophétiser à toutes les nations, parce que tu as

6. Dans ce passage, nous voyons Tertullien citer les Écritures, les épîtres et la Révélation de

Jean, et il les attribue au même Jean. Il démontre ainsi clairement sa croyance dans le fait queJean les écrivit toutes – WRF.




vu les foules de l’Antichrist se lever ; et contre elles d’autres foules selèveront, et elles tomberont par l’épée d’un côté et de l’autre 7” ».

D’après Les Apocryphes du Nouveau Testament, les actes des saints apôtres et de

l’évangéliste Jean le théologien, extrait de la partie intitulée « Sur son exil et sondépart ».

R UINES D’ÉPHÈSE

Ici, après un rappel historique, une rencontre et une discussion entre Jean, un

prisonnier, et l’Empereur Domitien lui-même sont décrites, après quoi Domitiendécide d’exiler Jean plutôt que de l’exécuter. Voici un court paragraphe représen-tant un résumé :

« Et directement, Jean fit voile vers Patmos, où il fut jugé digne là ausside voir la révélation de la fin. Et lorsque Domitien fut mort, Nerva suc-céda au royaume et rappela tous ceux qui avaient été bannis ; et ayantgardé le royaume durant un an, il fit de Trajan son successeur dansle royaume. Et quand celui-ci fut roi des Romains, Jean alla à Éphèseet régularisa tous les enseignements de l’église, tenant beaucoup de

conférences et leur rappelant ce que le Seigneur leur avait dit et queldevoir Il leur avait assigné à chacun. Et quand il fut vieux et changé, ilordonna Polycarpe comme évêque pour diriger l’église ».

Bien qu’il soit clair d’après les arguments de Tertullien que l’hérétique du secondsiècle, Marcion, remit en question l’autorité de la Révélation, un autre auteur dou-tant que Jean avait écrit la Révélation était Dionysius d’Alexandrie (ou « Denysd’Alexandrie »). Dionysius fut originellement un pupille d’Origène, et il devint fi-nalement l’évêque de l’assemblée à Alexandrie. Il vécut jusqu’à environ 265 ap. JC.Il écrivit un long traité essayant de prouver, surtout à partir de l’apparition du nom

7. Il est évident que cette partie peut fort bien citer des écrits aujourd’hui perdus des apôtres –WRF .




« Jean » dans la Révélation, que l’auteur était un Jean différent de l’apôtre. C’étaitun argument plutôt sophistique, car la Révélation elle-même nous dit qu’elle estécrite par le même Jean qui avait aussi écrit et porté témoignage de l’Évangile. Dio-nysius note cela, et il affirme dès lors que Jean Marc, un autre Jean, était l’auteur.Cependant le style ressemble tellement à celui de Jean, en dépit de ce qu’affirmeDionysius ci-dessous, ainsi qu’aux déclarations d’ouverture comme celles du pre-mier épître de Jean, que la position de Dionysius se révèle incroyable, et mêmecontraire à de nombreux anciens témoignages.

D’après Les travaux de Dionysius, larges fragments, tiré des « Deux livres sur lespromesses » :

« 3. Puis, un peu plus loin, il parle de la Révélation de Jean comme suit :– Maintenant certains, avant notre époque, ont mis de côté ce livre et

l’ont répudié entièrement, le critiquant chapitre après chapitre et entre-prenant de prouver qu’il n’a ni sens ni raison. Ils ont aussi prétendu queson titre est faux, car ils nient que Jean en est l’auteur. Mais de plus,ils soutiennent qu’il ne peut y avoir aucune sorte de révélation, parceque le livre est couvert d’un voile si épais et grossier d’ignorance. Ilsaffirment, dès lors, qu’aucun des apôtres, ni d’ailleurs aucun des saintsni la moindre personne appartenant à l’Église, ne peut être son auteur,mais que Cerinthus et la secte hérétique fondée par celui-ci, nomméed’après lui secte Cérinthienne, étant désireuse d’attacher un grand nomà la fiction proposée par Cerinthus, préfixa ce titre au livre. Car la doc-

trine inculquée par Cerinthus est celle-ci : qu’il y aura un règne terrestredu Christ ; et comme il était lui-même un homme dévoué aux plaisirsdu corps et charnel dans ses dispositions, il imagina que ce royaumeconsisterait en ce genre de gratifications qu’il avait dans son cœur, – àsavoir en les délices du ventre et de ce qui est sous le ventre, ce quisignifie à manger et boire, s’accoupler et toutes autres choses par les-quelles il pensait pouvoir satisfaire ses appétits avec élégance, commepar exemple des festivals, des sacrifices et la mise à mort de victimes.Mais moi, pour ma part, je ne puis m’aventurer à mettre ce livre de côté,car il y a beaucoup de frères qui lui accordent beaucoup d’importance.Pourtant, m’en étant formé une idée comme d’une composition excé-dant mes capacités de compréhension, je le vois comme contenant unesorte d’intelligence cachée et merveilleuse sur les différents sujets dontil parle. Car bien que je ne puisse le comprendre, je suspecte encorequ’il y a dedans certain sens plus profond que les mots. Et je ne mesureni ne juge ses affirmations selon le standard de ma propre raison mais,faisant plus concession à la foi, je les ai simplement regardés commetrop élevés pour ma capacité de compréhension ; et je ne rejette passur-le-champ ce que je ne comprends pas mais j’en suis d’autant plus

rempli d’émerveillement que je n’ai pas été capable d’en discerner laportée.




4. Après cela, il examine tout le livre de la Révélation ; et ayant prouvé qu’il ne peut pas être compris dans le sens brut et littéral, il continue : –Quand le prophète a terminé, pour ainsi dire, la prophétie tout entière,il appelle bienheureux ceux qui l’observeront et se compte lui-mêmedans le nombre de ces bienheureux : “Car béni soit”, dit-il, “celui quigarde les paroles de la prophétie de ce livre; et moi, Jean, qui vis etentendis ces choses”. Je ne nie donc pas que cette personne était ap-pelée Jean et que ce livre est l’œuvre d’un certain Jean. Et de plus,

j’admets que c’est l’œuvre d’un homme saint et inspiré. Mais je ne peuxadmettre aussi facilement qu’il s’agisse de l’apôtre, le fils de Zébédée, lefrère de Jacques et la même personne qui rédigea l’Évangile qui portele titre “selon Jean”, et l’épître catholique. Mais d’après les caractéris-tiques des deux, de leurs formes d’expression et de l’entière dispositionet exécution du livre, je tire la conclusion qu’il n’en est pas l’auteur. Carl’évangéliste n’adjoint son nom nulle part ailleurs, et il ne se nomme

jamais lui-même, que ce soit dans l’Évangile ou dans l’épître.

Et un peu plus loin, il ajoute : – Jean, de plus, ne donne jamais denom, que ce soit le sien directement (à la première personne) ou celuid’un autre (à la troisième personne). Mais l’auteur de la Révélation semets en scène directement au tout début, car il dit : “La Révélation deJésus Christ, qu’Il lui donna afin de le montrer à Ses serviteurs promp-tement; et Il l’envoya et le fit signifier par Son ange à Son serviteurJean, qui donne le rapport de la Parole de Dieu, et de son témoignage,

et de toutes les choses qu’il a vues”. Puis il écrit également un épître,dans lequel il dit : “Jean, aux sept assemblées qui sont en Asie, faveursoit avec vous, et paix”. L’évangéliste, d’un autre côté, n’a pas mêmepréfixé de son nom l’épître catholique ; mais sans la moindre circon-locution, il commence directement par le mystère de la révélation di-

vine lui-même en ces termes : “Ce qui était depuis le commencement,que nous avons entendu, que nous avons vu de nos yeux”. Et sur labase d’une telle révélation, telle que le Seigneur prononça Pierre béni,quand il dit : “Béni sois-tu, Simon Barjona, car la chair ni le sang ne tel’ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux”. Et encore dans laseconde épître, qui est attribuée à Jean l’apôtre, et dans la troisième,bien qu’elles soient brèves, Jean ne nous est pas présenté par son nom,mais nous lisons simplement les mots anonymes : “l’ancien”. Cet autreauteur, au contraire, ne juge pas nécessaire de se nommer une seulefois pour ensuite continuer son récit ; mais il présente son nom de nou-

veau, et dit : “Moi, Jean, qui suis aussi votre frère et votre compagnonde tribulation, et dans le royaume et dans la patience de Jésus Christ,

j’étais dans l’île de Patmos pour la Parole de Dieu et pour le témoignagede Jésus Christ”. Et de même, vers la fin, il nous dit : “Béni soit celui

qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ; et moi, Jean, qui vis etentendis ces choses”. C’est donc un Jean qui écrit ces choses que nous




devons croire, puisqu’il nous le dit lui-même.

5. Quel Jean est-ce, cependant, cela est incertain. Car il n’a pas dit,comme il le fait souvent dans l’Évangile, qu’il est le disciple bien-aimé

du Seigneur, ou celui qui se pencha sur Sa poitrine, ou le frère deJacques, ou quelqu’un qui eut le privilège de voir et d’entendre le Sei-gneur. Et sûrement, il nous aurait donné l’une ou l’autre de ces indica-tions s’il avait été dans ses intentions de se faire connaître clairement.Mais il ne nous offre rien de tout cela ; et il ne se désigne lui-même quecomme notre frère et compagnon, le témoin de Jésus et comme quel-qu’un de béni pour avoir vu et entendu ces révélations. Je suis éga-lement de l’opinion qu’il y avait de nombreuses personnes du mêmenom en plus de Jean l’apôtre qui, par amour pour lui, par admirationet émulation envers lui et par désir d’être aimé du Seigneur comme il

l’avait été, furent induits à prendre la même désignation, exactementcomme nous trouvons de nombreux enfants de fidèles appelés du nomde Paul ou de Pierre. Il existe, d’ailleurs, un autre Jean mentionné dansles Actes des Apôtres, qui porte le surnom de Marc, que Barnabas etPaul s’attachèrent comme compagnon et de qui il est dit : “Et ils avaientaussi Jean dans leur ministère”. Mais qu’il s’agisse de celui qui écrivitla Révélation ou non, je ne puis le dire. Car il n’est pas écrit qu’il vintavec eux en Asie. Mais l’auteur dit : “Quand Paul et ses compagnonss’en allèrent de Paphos, ils vinrent à Perga en Pamphylie : et Jean, seséparant d’eux, retourna à Jérusalem”. Je pense, dès lors, qu’il s’agis-

sait d’une personne faisant partie de ceux qui étaient en Asie. Car il estdit qu’il y avait deux hommes illustres à Éphèse, et que tous les deuxportaient le nom de Jean.

6. Et des idées, des expressions et de la collocation d’une chose, onpeut très raisonnablement conjecturer que ceci est distinct de cela. Carl’Évangile et l’Épître agréent l’un avec l’autre, et tous deux commencentde la même façon. Car l’un débute ainsi : “Au commencement était laParole”, tandis que l’autre débute par : “Ce qui était depuis le commen-cement”. L’un dit : “Et la Parole fut faite chair, et habita parmi nous ; etnous avons vu Sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la partdu Père”. L’autre dit la même chose, avec une légère altération : “Ceque nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, que nousavons regardé et que nos mains ont touché, de la Parole de vie : et la

vie fut manifestée”. Car ces choses sont introduites en tant que préludeet en opposition, comme il l’a montré dans les parties suivantes, à ceuxqui nient que le Seigneur est venu dans la chair. Raison pour laquelle ilprend soin également d’ajouter ces paroles : “Et nous témoignons de ceque nous avons vu, et nous vous montrons la vie éternelle qui était avecle Père et qui nous fut manifestée : ce que nous avons vu et entendu,

nous vous le déclarons”. Il reste donc pareil à lui-même et ne divergepas de façon inconsistante de ses sujets mais au contraire les parcourt




tous d’une même tête et dans la même phraséologie, dont nous allonsparler brièvement. Le lecteur attentif trouvera donc les expressions “la

vie” et “la lumière” dans les deux, ainsi que des expressions telles que“fuyant les ténèbres”, “garder la vérité”, “grâce”, “joie”, “la chair et lesang du Seigneur”, “le jugement”, “la rémission des péchés”, “l’amourde Dieu envers nous”, “le commandement d’amour des uns envers lesautres” ; et aussi que nous devons garder tous les commandements, lacondamnation du monde, du diable, de l’antichrist, la promesse de l’Es-prit Saint, l’adoption de Dieu, la foi qui est exigée de nous en touteschoses, le Père et le Fils, qui sont nommés comme tels partout. Et glo-balement, de par leur tournure tout entière, il sera établi que l’Évangileet l’Épître se distinguent par le même style d’écriture, alors que la Ré-

vélation est totalement différente et distincte de toutes ces choses. Et je peux presque dire que cette dernière ne leur ressemble pas du tout,de près ou de loin. Elle ne contient pas la moindre syllabe en communavec ces autres livres. Non, encore pire : l’Épître – car je ne dirai rien del’Évangile – ne fait pas la moindre mention ni ne manifeste la moindrenotion de la Révélation, et la Révélation, de la même manière, ne faitpas mention de l’Épître. Tandis que Paul donne certaines indicationssur ses révélations dans ses épîtres, révélations que, cependant, il n’apas affirmé avoir écrites par elles-mêmes.7. Et de plus, sur la base de différences dans la diction, il est possible deprouver une différence entre l’Évangile et l’Épître d’un côté, et la Révé-

lation de l’autre. Car les premiers sont écrits non seulement sans erreurquant au langage grec mais aussi avec la plus grande élégance, à la foisdans leurs expressions, dans leurs raisonnements et dans la structureentière de leur style. Ils sont très loin de trahir un quelconque barba-risme ou solécisme ni une quelconque vulgarité dans leur diction. Car,pour autant que nous puissions le présumer, l’auteur possède le dondes deux sortes de discours, le Seigneur lui ayant accordé ces deux ca-pacités, à savoir celui de la connaissance et celui de l’expression. Quel’auteur de la dernière, cependant, vit une révélation et reçût un donde connaissance et de prophétie, je ne le nie pas. Je perçois seulement

que son dialecte et son langage ne sont pas du type grec exact, et qu’ilemploie des idiomes barbares ainsi que, en certains endroits, des solé-cismes également. Nous ne sommes cependant pas ici dans la nécessitéde les préciser. Je ne voudrais pas que quiconque suppose que j’ai ditces choses dans un esprit de ridicule, car je les ai dites uniquementdans le but d’éclaircir ce sujet de la dissimilarité entre ces écrits ».

Dionysius acceptait le Livre de la Révélation comme œuvre inspirée mais il rejetaitl’apôtre Jean comme son auteur, sur des bases subjectives et surtout hypothétiques.Les arguments qu’il avance concernant des barbarismes et des solécismes restant

sans témoin, elles constitueraient des preuves très faibles pour sa thèse, même s’ilavait pris la peine d’en donner des exemples. Comme nous l’avons dit au début




de cette introduction, la Révélation affirme avoir pour auteur le même que celuiayant écrit l’Évangile de Jean, celui-ci commençant ainsi : « . . . et Il l’a expliquée enl’envoyant par Son messager à Son serviteur Iohannes, qui a rendu témoignage dela Parole de Yahweh et du témoignage de Yahshua Christ, de nombreuses chosesqu’il a vues ».

De nombreux anciens pensaient que la Révélation consistait en des choses ne pouvant être comprises, et à leur époque c’était bien le cas, car la prophétie est enréalité l’Histoire écrite à l’avance. Mais la prophétie n’est pas écrite de telle ma-nière que les hommes puissent la comprendre et prédire le futur à partir d’elle.La prophétie est bien plutôt écrite de telle manière que les hommes puissent lalire, regarder vers le passé et savoir que Dieu est vrai et qu’Il tient Sa Parole. Si laRévélation est vraie, alors Jean l’apôtre en est l’auteur, comme il l’affirme. Dans leschapitres suivants, nous verrons effectivement que la Révélation est vraie et que,

dès lors, Dieu est également vrai, et qu’Il tient réellement Sa Parole.

Nous allons entreprendre ici de présenter notre Commentaire sur la Révélation deChristReich dans une série comprenant quatorze parties. Nous croyons qu’il est dela plus grande importance pour les Chrétiens de comprendre correctement le mes-

sage de la Bible, et tout spécialement à notre époque. Les interprétations fantaisistesde la prophétie présentées par les Judéo-Chrétiens ont totalement détourné tous lesbons Chrétiens, partout dans le monde, de la réalité et de l’efficacité de Dieu et des

stratagèmes du Diable.



L A R ÉVÉLATION

11 Une révélation de Yahshua Christ, que

Yahweh Lui a donnée afin de mon-trer à Ses serviteurs les choses quidoivent nécessairement arriver rapi-

dement, et Il l’a expliquée en l’envoyant par Son messager à Son serviteur Iohannes,

2 Qui a rendu témoignage de la Parolede Yahweh et du témoignage de Yah-shua Christ, de nombreuses chosesqu’il a vues.

3 Béni soit celui qui lit et ceux qui en-

tendent les paroles de la prophétieet qui gardent les choses qui y sontécrites, car le temps est proche.

4 Iohannes, aux sept assemblées qui setrouvent en Asie : faveur et paix à

vous, de la part de Celui qui est et quiétait et qui vient, et de la part des septesprits qui sont devant Son trône

5

Et de la part de Yahshua Christ, le Té-moin, le Fidèle, le Premier Né d’entreles morts et qui règne sur les rois dela terre. À Celui qui nous aime et quinous a déliés de nos erreurs par Sonsang,

6 Et a fait de nous un royaume, desprêtres pour Yahweh, Son Père, à Luil’honneur et la souveraineté pour les

âges éternels, véritablement.

7 Voici ! Il vient avec les nuées, et toutœil Le verra, même quiconque L’apercé, et toutes les tribus de la terrese lamenteront devant Lui. Oui, véri-

tablement!8 « Je suis l’Alpha et l’Omega », dit le

Maître Yahweh, « Celui qui est et quiétait et qui vient, le Tout-puissant ».

9 Moi, Iohannes, votre frère et compa-gnon dans la tribulation et dans leroyaume et dans l’endurance en Yah-shua, j’étais dans l’île appelée Patmos

pour la Parole de Yahweh et pour letémoignage de Yahshua.

10 J’étais dans l’Esprit au jour du Princeet j’entendis derrière moi une grande

voix, comme une trompette,

11 Disant : « Ce que tu vois, écris-le dansun livre et envoie-le aux sept assem-blées : à Ephesos, et à Smurna, et à

Pergamos, et à Thuateira, et à Sar-deis, et à Philadelpheia, et à Laodi-keia ».

12 Et je me retournai pour voir la voixqui me parlait, et m’étant retourné je

vis sept lampes d’or,

13 Et au milieu des lampes, quelqu’un,semblable à un fils d’homme, vêtu jus-qu’aux pieds et ceint d’une ceintured’or jusqu’à la poitrine.




14 Sa tête et Ses cheveux étaient blancscomme de la laine, blancs commede la neige, et Ses yeux comme desflammes de feu,

15 Et Ses pieds étaient semblables à del’airain brillant, comme brûlés dansune fournaise, et Sa voix était commeune voix de grandes eaux,

16 Et Il avait dans Sa main droite septétoiles et, sortant de Sa bouche, uneépée aigüe à deux tranchants, et Sesyeux étaient comme le soleil quand il

luit dans toute sa puissance.

17 Et lorsque je Le vis, je tombai à Sespieds comme mort, et Il plaça sa

main droite sur moi, disant : « N’aiecrainte! Je suis le Premier et le Der-nier,

18 Et Celui qui vit, et qui était mort et, voici ! Je vis pour les âges éternels etJe possède les clés de la mort de duHades!

19 Dès lors, écris les choses que tu vois,et les choses qui sont, et les choses quidoivent arriver après celles-ci :

20 Le mystère des sept étoiles que tu

vois dans Ma main droite, et les septlampes d’or. Les sept étoiles sont lesmessagers des sept assemblées, et lessept lampes sont sept assemblées ».

21

Au messager de l’assemblée qui est àEphesos, écris : Voici ce que dit Ce-lui qui commande aux sept étoiles quisont dans Sa main droite, qui marcheau milieu des sept lampes d’or :

2 Je connais tes œuvres, et ton labeur,et ta patience, et que tu ne peux sup-porter les maux, et que tu as éprouvéceux qui se font appeler ambassa-deurs alors qu’ils ne le sont pas, et quetu les as trouvés menteurs,

3 Et que tu as de la patience et as en-duré pour Mon nom, et que tu ne t’espas lassé.

4 Mais J’ai contre toi que tu as aban-donné ton premier amour.

5 Dès lors, souviens-toi d’où tu es

tombé, et repens-toi, et fais ces pre-mières choses. Autrement, Je viendrai

à toi et J’ôterai ta lampe de son lieu,si tu ne te repens pas.

6 Tu as cette autre chose : tu hais lesœuvres des conquérants du peuple,lesquelles Je hais aussi.

7 Celui qui a une oreille doit entendrece que l’Esprit dit aux assemblées ! À celui qui vaincra, Je lui donnerai àmanger de l’arbre de vie qui est dansla paradis de Yahweh.

8 Et au messager de l’assemblée qui està Smurna, écris : Voici ce que dit lePremier et le Dernier, celui qui étaitmort et qui vit :

9 Je connais ta tribulation et ta pau- vreté (mais tu es riche), et le blas-phème de ceux qui se disent être Ju-déens et qui ne le sont pas, mais




qui sont une congrégation de l’Adver-saire.

10 Ne crains pas les choses que tu auras

à souffrir. Voici, le Faux Accusateur va jeter quelques-uns d’entre vous enprison, afin que vous soyez éprouvés,et vous connaîtrez une tribulation dedix jours. Vous devez être fidèles jus-qu’à la mort, et Je vous donnerai larécompense de la vie.

11 Celui qui a une oreille doit entendrece que l’Esprit dit aux assemblées!

Celui qui vaincra n’aura pas à souffrirde la seconde mort.

12 Et au messager de l’assemblée qui està Pergamos, écris : Voici ce que ditCelui qui a l’épée aigüe a deux tran-chants :

13 Je sais où tu habites, là où est le trônede l’Adversaire, et tu possèdes Mon

nom et tu n’as pas renié Ma foi, mêmeaux jours d’Antipas Mon témoin, Monfidèle, qui a été mis à mort devant

vous, là où habite l’Adversaire.

14 Mais J’ai quelques choses contre toi :parce que tu as là des gens quitiennent les enseignements de Ba-laam, qui avait enseigné à Balak de tendre un piège aux fils d’Israël,

de manger des choses sacrifiées auxidoles et de commettre la fornication.

15 De même, tu as aussi ceux quitiennent l’enseignement des conqué-rants du peuple pareillement.

16 Dès lors, repens-toi, car autrementJe viendrai à toi rapidement et Jeleur ferai la guerre par l’épée de Ma

bouche.

17 Celui qui a une oreille doit entendrece que l’Esprit dit aux assemblées!Celui qui vaincra, Je lui donnerai dela manne cachée, et Je lui donneraiune pierre blanche, et sur la pierre unnouveau nom écrit que personne neconnaît excepté celui qui le reçoit.

18 Et au messager de l’assemblée deThuateira, écris : Voici ce que dit leFils de Yahweh, Celui qui a Ses yeuxcomme des flammes de feu et Sespieds comme de l’airain brillant :

19 Je connais tes œuvres, et ton amour,et ta foi, et ta justice, et ta pa-tience, et tes dernières œuvres sontplus grandes que les premières.

20 Mais J’ai contre toi que tu acceptes lafemme Iezabel, qui se dit prophétesseet qui enseigne et trompe Mes servi-teurs pour qu’ils commettent la for-nication et qu’ils mangent des choses

sacrifiées aux idoles.21 Et Je lui ai donné du temps afin

qu’elle se repente, mais elle n’a pas voulu se repentir de ses fornications.

22 Voici, Je la jette sur un lit, et ceux quicommettent la fornication avec elle,dans une grande tribulation s’ils ne serepentent pas de ses œuvres,

23 Et Je ferai mourir de mort ses enfants,et toutes les assemblées sauront queJe suis Celui qui examine les reins etles cœurs, et Je donnerai à chacun se-lon vos œuvres.

24 Maintenant, Je vous dit, aux autresqui sont à Thuateira, autant qu’ily en a qui n’ont pas cet enseigne-

ment, qui n’ont pas connaissance desprofondeurs de l’Adversaire quand




ils parlent : Je ne vous impose pasd’autre charge,

25 Mais tenez ferme ce que vous avez

déjà jusqu’à ce que Je vienne.

26 Celui qui vaincra et qui gardera Mesœuvres jusqu’à la fin, Je lui donneraiautorité sur les nations,

27 Et il les paîtra avec un bâton de fer,comme il brise les vases de céra-mique,

28 Tel que Je l’ai moi aussi reçu de monPère. Et Je lui donnerai l’étoile du ma-tin.

29 Celui qui a une oreille doit entendrece que l’Esprit dit aux assemblées !

31 Et au messager de l’assemblée de Sar-deis, écris : Voici ce que dit Celui qui ales sept Esprits de Yahweh et les septétoiles : Je connais tes œuvres, que tuas un nom pour que tu puisses vivre,et tu es mort.

2 Tu dois être en alerte et établir les

choses restantes qui allaient mourir,car Je n’ai pas trouvé tes œuvres ac-complies devant Mon Maître.

3 Dès lors, souviens-toi comment tuas reçu et as entendu, et garde, etrepens-toi. Mais si tu n’es pas enalerte, Je viendrai comme un voleur,et tu pourrais ne pas connaître l’heureà laquelle Je viendrai sur toi.

4 Mais tu as quelques noms à Sardeisqui n’ont pas souillé leurs vêtements,et ils marcheront en Ma compagnieen blanc, car ils en sont dignes.

5 Celui qui vaincra sera vêtu de vête-ments blancs et son nom ne sera pasretiré du Livre de Vie, et Je déclareraison nom devant Mon Père et devant

Ses messagers.

6 Celui qui a une oreille doit entendrece que l’Esprit dit aux assemblées !

7 Et au messager de l’assemblée à Phi-ladelphia, écris : Voici ce que dit leSaint, le Véritable, Celui qui a la clef de David, Celui qui ouvre et personnene fermera, qui ferme et personne

n’ouvrira :8 Je connais tes œuvres. Voici, J’ai mis

devant toi une porte ayant été ouverte, que personne ne peut fermer,parce que tu as peu de force et que tuas gardé Ma Parole et que tu n’as pasrenié Mon Nom.

9 Voici, Je donnerai ceux de la congré-gation de l’Adversaire, prétendantêtre Judéens, et ils ne le sont pas maissont des menteurs. Voici, Je les fe-rai venir et se prosterner devant tespieds, et ils sauront que Je t’ai aimé.

10 Parce que tu as gardé Ma Paroleavec patience, Je te garderai aussi del’heure d’épreuve qui doit venir sur laterre habitée tout entière afin de tes-

ter ceux qui habitent sur la terre.




11 Je viens rapidement! Tiens ferme ceque tu possèdes, que personne nepuisse prendre ta récompense.

12 Celui qui vaincra, Je ferai de lui unpilier dans le temple de Mon Maître,de façon qu’il ne sorte plus jamais de-hors, et J’écrirai sur lui le Nom deMon Maître et le nom de la cité deMon Maître, de la nouvelle Jérusa-lem qui descend des cieux d’auprès deMon Maître, et Mon nouveau Nom.

13 Celui qui a une oreille doit entendre

ce que l’Esprit dit aux assemblées !14 Et au messager de l’assemblée à Lao-

dikeia, écris : Voici ce que dit le Sûr,le Fidèle et Témoin Véritable, le Com-mencement de la création de Yah-

weh :

15 Je connais tes œuvres, que tu n’es nifroid ni chaud. Je voudrais que tu soisfroid ou chaud !

16 Ainsi, puisque tu es tiède et que tun’es ni chaud ni froid, Je te vomiraide ma bouche !

17 Parce que tu dis “Je suis riche” et “Jeme suis enrichi” et “Je n’ai besoin de

rien”, et que tu ne sais pas que tu esmisérable, et lamentable, et pauvre,et aveugle, et nu,

18 Je te conseille d’acheter de Moi del’or raffiné par le feu afin que tu de-

viennes riche, et des vêtements blancsafin que tu sois vêtu et que la honte deta nudité ne sois pas manifeste, et uncollyre pour oindre tes yeux afin quetu puisses voir.

19 Moi, tous ceux que J’aime, Je les ré-primande et Je les discipline ; dès

lors, sois zélé et repens-toi !

20 Voici, Je Me tiens à la porte et Jefrappe. Si quelqu’un entend Ma voixet ouvre la porte, J’entrerai vers lui etJe souperai avec lui, et lui avec Moi.

21 Celui qui vaincra, Je lui donnerai des’asseoir avec Moi sur Mon trône,comme Moi aussi J’ai vaincu et Je

Me suis assis avec Mon Père sur Sontrône.

22 Celui qui a une oreille doit entendrece que l’Esprit dit aux assemblées ! ».

41 Après ces choses, je regardai : et voici,

une porte s’ouvrit dans les cieux etla première voix que j’avais entenduecomme d’une trompette me parlant,disant : « Viens ici et je te montrerailes choses qui doivent arriver aprèscelles-ci ».

2

Immédiatement, je fus dans l’Esprit,et voici : Un trône fixé dans les cieux,

et Lui assis sur le trône.

3 Et Il était assis, ayant l’apparenced’une pierre de jaspe, et d’une sarde,et un arc-en-ciel autour du trôneayant l’apparence de l’émeraude,

4 Et autour du trône vingt-quatre

trônes, et sur les trônes vingt-quatreanciens assis, vêtus de vêtements




blancs, et sur leurs têtes des cou-ronnes d’or.

5 Et venant des trônes, des étoiles, et

des voix, et des tonnerres, et devantle trône, sept lampes de feu brûlant,qui sont les sept Esprits de Yahweh,

6 Et devant le trône, comme une merde verre, semblable à du cristal.Et au milieu du trône et autourdu trône, quatre créatures vivantes,pleines d’yeux devant et derrière.

7 Et la première créature vivante étaitsemblable à un lion, et la secondecréature vivante était semblable à un

veau, et la troisième créature avaitla face d’un homme, et la quatrièmecréature était semblable à un aigle vo-lant.

8 Et les quatre créatures vivantes, cha-cune d’elles ayant six ailes, étaient

pleines d’yeux tout autour et au de-dans ; et elles ne prenaient pas de re-pos, disant jour et nuit : « Saint, saint,saint, Prince Yahweh Tout-puissant,qui était, et qui est, et qui vient! ».

9 Et lorsque les créatures vivantes ren-dront gloire et honneur et gratitude àCelui qui se tient sur le trône, à Celuiqui vit pour les âges éternels,

10 Les vingt-quatre anciens tomberontdevant Celui qui se tient sur le trône,et ils le loueront Celui qui vit pour

les âges éternels, et ils jetteront leurscouronnes devant le trône, disant :

11 « Tu es digne, notre Prince et Maître,de recevoir l’honneur, et la dignité, etle pouvoir, parce que tu as créé touteschoses, et par Ta volonté elles furentalors créées ! ».

51 Et je vis, dans la main droite de Ce-

lui qui était assis sur le trône, un rou-leau, écrit sur le devant et sur le re-

vers, ayant été scellé de sept sceaux.

2 Et je vis un messager puissant pro-

clamant avec une grande voix : « Quiest digne d’ouvrir le rouleau et d’enrompre les sept sceaux ? ».

3 Et personne, ni dans les cieux, ni surla terre, ni au-dessous de la terre, nepouvait ouvrir le rouleau ni le regar-der.

4 Et je pleurai beaucoup, parce que per-

sonne n’était trouvé digne d’ouvrir lerouleau ni de le regarder.

5 Et l’un des anciens me dit : « Ne pleurepas ! Voici, le lion de la tribu de Juda,la racine de David, a vaincu pour ou-

vrir le rouleau et ses sept sceaux ! ».

6 Et je vis, au milieu du trône et des

quatre créatures vivantes, et au mi-lieu des anciens, un Agneau se tenantcomme ayant été immolé, ayant septcornes et sept yeux, qui sont les septEsprits de Yahweh envoyés sur toutela terre.

7 Et Il vint et le prit de la main droitede Celui qui se tient sur le trône.

8

Et lorsqu’Il reçut le rouleau, les quatrecréatures vivantes et les vingt-quatre




anciens tombèrent devant l’Agneau,chacun ayant une lyre et des coupesd’or remplies d’encens, qui sont lesprières des saints,

9 Et ils chantèrent un nouveau chant,disant : « Tu es digne de recevoir lerouleau et de rompre ses sept sceaux,parce que Tu as été immolé et Tu asacheté pour Yahweh par Ton sang dechaque tribu, et langue, et peuple, etnation;

10 Et Tu en as fait un royaume et des

prêtres pour notre Maître, et ils rè-gneront sur la terre ! ».

11 Et je regardai, et j’entendis un sonde beaucoup de messagers autour dutrône, et des créatures vivantes, et desanciens, et leur nombre était des my-riades de myriades et des milliers de

milliers,

12 Disant d’une voix forte : « Digne estl’Agneau qui fut immolé de recevoir

le pouvoir, et la richesse, et la sagesse,et la force, et la dignité, et l’honneur,et la louange! ».

13 Et toute créature dans les cieux, et surla terre, et au-dessous de la terre, etsur la mer, et toutes les choses qui y sont, disaient : « À Celui qui est as-sis sur le trône et à l’Agneau, sont lalouange, et la dignité, et l’honneur,

et la souveraineté, pour les âges éter-nels ! ».

14 Et les quatre créatures vivantesdirent : « Véritablement ! ». Et les an-ciens tombèrent et rendirent hom-mage.

61 Puis je vis lorsque l’Agneau rompit

l’un des sept sceaux, et j’entendisl’une des quatre créatures vivantes di-sant avec une voix comme le ton-nerre : « Viens ! ».

2 Et je vis, et voici : un cheval blanc, etcelui qui le montait avait un arc, etune couronne lui avait été donnée, etil sortit en vainqueur et pour vaincre.

3 Et lorsqu’Il rompit le second sceau, j’entendis la seconde créature vivantedisant : « Viens ! ».

4 Et un autre sortit, un cheval rouge, età celui qui le montait avait été donné

d’ôter la paix de la terre, et qu’ils se

tuent l’un l’autre, et une grande épéelui avait été donnée.

5 Et lorsqu’Il rompit le troisième sceau, j’entendis la troisième créature vivante disant : « Viens ! ». Et je vis,et voici : un cheval noir, et celui quile montait avait une balance dans samain.

6 Et j’entendis comme une voix parmiles quatre créatures vivantes, disant :« Une mesure de blé pour un denier ettrois mesures d’orge pour un denier;et vous ne devriez pas trafiquer injus-tement avec l’huile d’olive et avec le

vin ! ».




7 Et lorsqu’Il rompit le quatrième sceau, j’entendis une voix d’entre les quatrecréatures vivantes, disant : « Viens ! ».

8 Et je vis, et voici : un cheval vert,et celui qui le montait, son nom estMort, et l’Hades le suit, et une auto-rité sur le quart de la terre leur avaitété donnée pour tuer par l’épée, et parla famine, et par la mort, et par lesbêtes de la terre.

9 Et lorsqu’Il rompit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui

avaient été tués pour la Parole de Yah- weh et pour le témoignage qu’ils por-taient.

10 Et elles criaient avec une grande voix,disant : « Jusques à quand, MaîtreSaint et Vrai, ne juges-tu pas et ne

venges-tu pas notre sang sur ceux quihabitent sur la terre ? ».

11

Et il fut donné à chacun d’entre euxune robe blanche, et il leur fut ditqu’ils devaient attendre un petit mo-ment leurs compagnons serviteurs etleurs frères, qui doivent aussi êtretués, comme eux, avant d’être satis-faits.

12 Et je vis lorsqu’Il rompit le sixièmesceau, et il y eut un grand tremble-ment de terre, et le soleil devint noircomme un sac de poil, et la lune en-tière devint comme du sang,

13 Et les étoiles des cieux tombèrent surla terre, comme un figuier secoué parun grand vent jette au loin ses figuesimmatures ;

14 Et les cieux se retirèrent comme unrouleau qui s’enroule, et toute mon-tagne et toute île furent transportées

de leur place.

15 Et les rois de la terre, et les grandshommes, et les commandeurs, et leshommes riches, et les hommes puis-sants, et tout esclave, et tout hommelibre, se cachèrent dans les caverneset dans les rochers des montagnes ;

16 Et ils dirent aux montagnes et aux

rochers : « Tombez sur nous! », et« Cachez-nous de devant la face deCelui qui est assis sur le trône et dela colère de l’Agneau,

17 Car le grand jour de Leur colère est venu, et qui peut l’endurer ? »

71 Après cela, je vis quatre messagers

se tenant sur les quatre coins de laterre, retenant les quatre vents de laterre, afin qu’aucun vent ne soufflesur la terre, ni sur la mer, ni sur au-cun arbre.

2

Et je vis un autre messager montantdu lever du soleil, ayant le sceau de

Yahweh qui vit, et il cria avec une voixpuissante aux quatre messagers aux-quels il avait été donné de nuire à laterre et à la mer,

3 Disant : « Ne nuisez pas à la terre, nià la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que

nous ayons scellé au front les servi-teurs de notre Maître ! ».




4 Et j’entendis le nombre de ceux quiétaient scellés : cent quarante-quatremille, scellés de toutes les tribus desfils d’Israël :

5 De la tribu de Iouda : douze millescellés ; de la tribu de Rouben : douzemille scellés; de la tribu de Gad :douze mille scellés ;

6 De la tribu d’Aser : douze mille scel-lés ; de la tribu de Nephtalim : douzemille scellés ; de la tribu de Manassa :douze mille scellés ;

7 De la tribu de Sumeon : douze millescellés; de la tribu de Levi : douzemille scellés ; de la tribu d’Issachar :douze mille scellés ;

8 De la tribu de Zaboulon : douze millescellés ; de la tribu de Ioseph : douzemille scellés; de la tribu de Benja-min : douze mille scellés.

9

Après ces choses, je regardai, et voici :une grande foule que personne nepouvait dénombrer, de toutes les na-tions, et tribus, et peuples, et langues,se tenant devant le trône et devantl’Agneau, ayant été vêtus de robesblanches et ayant des palmes dansleurs mains ;

10 Et ils crièrent d’une voix puissante, di-sant : « Le salut est avec notre Maîtreassis sur le trône, et avec l’Agneau ! ».

11 Et tous les messagers se tenaient au-tour du trône, et ceux parmi les an-ciens et parmi les quatre créatures vi-

vantes tombèrent aussi sur leurs facesdevant le trône et ils louèrent Yah-

weh,

12 Disant : « Véritablement, la louange,

et l’honneur, et la sagesse, et la di-gnité, et la puissance, et la force, sont

pour notre Maître pour les âges éter-nels, vraiment ! ».

13 Et l’un des anciens répondit, me di-

sant : « Ceux qui sont vêtus de robesblanches, qui sont-ils ? Et d’où sont-ils

venus ? ».

14 Et je lui dis : « Mon seigneur, tule sais! ». Et il me dit : « Ceux-là

viennent de la grande tribulation, etils ont lavé leurs robes et les ont blan-chies dans le sang de l’Agneau.

15

Pour cette raison, ils se tiennent devant le trône de Yahweh et le servent jour et nuit dans Son temple, et Celuiqui est assis sur le trône dressera Satente avec eux.

16 Ils n’auront plus faim, et ils n’aurontplus soif, et le soleil ne les frapperaplus, ni aucune chaleur brûlante,

17

Parce que l’Agneau qui est au milieudu trône les paîtra et les guidera versdes fontaines d’eaux vives, et Yahwehessuiera toute larme de leurs yeux ! ».




81 Et lorsqu’Il rompit le septième sceau,

le silence se fit dans les cieux durantenviron une demi-heure.

2 Et je vis sept messagers qui se te-naient devant Yahweh, et on leuravait donné sept trompettes.

3 Et un autre messager, ayant un encen-soir d’or, vint et se tint devant l’au-

tel ; et beaucoup d’encens lui avait étédonné, afin qu’il puisse l’offrir avec lesprières de tous les saints devant l’au-tel d’or, devant le trône.

4 Et la fumée de l’encens, avec lesprières des saints, monta de la maindu messager devant Yahweh.

5 Et le messager prit l’encensoir et le

remplit du feu de l’autel ; et il le jetasur la terre, et il y eut des tonnerres,et des bruits, et des éclairs, et untremblement de terre.

6 Et les sept messagers qui avaient lessept trompettes les préparèrent afinqu’elles puissent sonner.

7 Et le premier sonna de la trompette ;

et il y eut de la grêle et du feu, mê-lés de sang, et ils furent jetés sur laterre; et le tiers de la terre fut brûlé,et le tiers des arbres fut brûlé, et toutel’herbe verte fut brûlée.

8 Et le second messager sonna de latrompette ; et ainsi, une grande mon-tagne, brûlante de feu, fut jetée dansla mer; et un tiers de la mer devint

du sang ;

9 Et le tiers des créatures dans la mer,possédant une âme, périrent, et untiers des navires fut détruit.

10 Et le troisième messager sonna dela trompette; et une grande étoiletomba des cieux, brûlant comme unelampe ; et elle tomba sur un tiers desrivières et sur les fontaines des eaux ;

11

Et le nom de l’étoile est Armoise ; et letiers des eaux devint armoise et beau-coup d’hommes périrent à cause deseaux, parce qu’elles étaient devenuesamères.

12 Et le quatrième messager sonna dela trompette ; et le tiers du soleil futfrappé; et le tiers de la lune et desétoiles, afin que le tiers de ces astres

fût obscurci et que le jour ne parûtpas durant le tiers de sa durée; et demême pour la nuit.

13 Et je vis et entendis un aigle volantau milieu des cieux, disant avec une

voix puissante : « Malheur, malheur,malheur à ceux habitant sur la terre,à cause des autres voix des trom-pettes des trois messagers qui vont

sonner! ».






17 Et ainsi je vis les chevaux en vision,et ceux les montant, ayant des cui-rasses de rouge enflammé, et d’hya-cinthe, et de soufre ; et les têtes deschevaux étaient comme des têtes delions, et de leurs bouches sortaient dufeu, et de la fumée, et du soufre.

18 Par ces trois plaies, un tiers deshommes furent tués, par le feu et parle soufre sortant de leurs bouches,

19 Car le pouvoir des chevaux était dansleurs bouches et dans leurs queues ; et

leurs queues étaient comme des ser-pents, possédant des têtes, et par elles

ils nuisaient.

20 Et le reste des hommes, ceux quin’avaient pas été tués par ces plaies,

ne se repentirent pas même desœuvres de leurs mains, pour ne pasadorer des démons et des idoles, deschoses d’or, et des choses d’argent, etdes choses de cuivre, et des chosesde pierre, et des choses de bois, deschoses qui ne peuvent ni voir, ni en-tendre, ni marcher.

21 Et ils ne se repentirent pas de leurs

meurtres, ni de leurs drogues, ni deleurs fornications, ni de leurs vols.

101 Et je vis un autre puissant messager

descendant des cieux, revêtu d’une

nuée, et un arc-en-ciel sur sa tête et saface semblable au soleil, et ses piedssemblables à des colonnes de feu,

2 Et tenant dans sa main un petit livreouvert. Et il mit son pied droit sur lamer, et le gauche sur la terre,

3 Et il cria d’une voix puissante, commerugit un lion. Et lorsqu’il cria, les sept

tonnerres firent entendre leurs voix.4 Et quand les sept tonnerres eurent

parlé, j’allais écrire ; et j’entendis une voix venant des cieux, disant : « J’aiscellé ces choses que les sept ton-nerres ont dites, et tu ne dois pasécrire ces choses ! ».

5 Et le messager, celui que j’avais vu setenant sur la mer et sur la terre, levasa main droite vers les cieux

6 Et jura par Celui qui vit pour lesâges éternels, qui créa les cieux et les

choses qui y sont, et la terre et leschoses qui y sont, et la mer et leschoses qui y sont, qu’il n’y aurait plusde délai,

7 Mais aux jours de la voix du sep-tième messager, quand il sera sur lepoint de sonner de la trompette, alorsle Mystère de Yahweh sera complété,comme Il l’avait annoncé par Ses ser-

viteurs les prophètes.8 Et la voix que j’avais entendue venant

des cieux me parla encore, et dit : « Vaet prends le livre ouvert dans la maindu messager se tenant sur la mer etsur la terre ! ».

9 Et j’allai vers le messager, lui disant :« Donne-moi le petit livre ! ». Et il medit : « Prends-le et mange-le, et ton

ventre sera amer, mais dans ta bouche




il sera doux comme le miel ».

10 Et je pris le petit livre de la maindu messager et je le dévorai; et il

fut dans ma bouche doux comme dumiel; et quand je le mangeai, mon

ventre devint amer.

11 Alors ils me dirent : « Il est nécessaireque tu prophétises encore concernant

beaucoup de peuples, et de nations,et de langues, et de rois ! ».

111 Et il m’avait donné un roseau sem-

blable à un bâton, disant : « Lève-toi

et mesure le temple de Yahweh, etl’autel, et ceux qui y adorent,

2 Et le parvis au dehors du temple,rejette-le et ne le mesure pas, car ila été donné aux païens, et ils foule-ront aux pieds la Cité Sainte pendantquarante-deux mois.

3 Et je donnerai à mes deux témoinsqu’ils prophétisent mille deux centsoixante jours, revêtus de sacs.

4 Ceux-ci sont les deux oliviers et lesdeux lampes qui se trouvent devantle souverain de la terre.

5 Et si quelqu’un veut leur nuire, dufeu sort de leurs bouches et dévoreleurs ennemis, et si quelqu’un veutleur nuire, il est nécessaire qu’il soit

ainsi mis à mort.6 Ils ont l’autorité de fermer les cieux,

afin qu’il ne tombe pas de pluie aux jours de leur prophétie, et ils ont au-torité sur les eaux, afin de les trans-former en sang et de frapper la terrede toute calamité, aussi souvent qu’ilsle désirent.

7

Et lorsque leur témoignage sera com-plet, la bête qui monte hors du puits

sans fond leur fera la guerre et les vaincra, et les tuera.

8 Et leurs corps sera dans les rues dela grande cité, qui est appelée spiri-tuellement Sodome et Égypte, où leurPrince a aussi été crucifié.

9 Et ceux d’entre les peuples, et tribus,et nations, verront leurs corps pen-dant trois jours et demi, et ils ne per-mettent pas que leurs corps soient en-terrés dans une tombe.

10 Et ceux habitant sur la terre se ré- jouissent à leur sujet et ils font des ré- jouissances, et ils s’enverront des pré-sents l’un à l’autre, parce que ces deuxprophètes avaient tourmenté ceux quihabitent sur la terre.

11 Et après les trois jours et demi, un Es-prit de vie venu de Yahweh est en-tré en eux, et ils se tiennent sur leurspieds, et une grande peur était tom-bée sur ceux qui les contemplaient.

12 Et j’entendis une grande voix descieux, leur disant : « Venez ici ! ». Et ilsmontèrent aux cieux dans une nuée,et leurs ennemis les contemplaient.

13 Et en cette heure, il y eut un grandtremblement de terre, et un dixième

de la cité tomba, et sept mille nomsd’hommes avaient été tués dans le




tremblement de terre, et ceux qui res-taient furent terrifiés et honorèrent leMaître des cieux.

14

Le second malheur est passé. Voici, letroisième malheur vient rapidement !

15 Et le septième messager sonna de latrompette ; et il y eut de grandes voixdans les cieux, disant : « Le royaumede la société de notre Prince et desSes oints est venu, et Il règnera pourles âges éternels! »

16 Et les vingt-quatre anciens qui setiennent sur leurs trônes devant Yah-

weh tombèrent sur leurs faces et ado-rèrent Yahweh,

17 Disant : « Nous te remercions, Prince Yahweh le tout-puissant, Celui qui est

et qui était, parce que Tu as pris Tongrand pouvoir et Tu as régné.

18 Et les païens se sont irritées; pour-

tant Ta colère est venue, et le tempsde juger les morts, et de donner leurrécompense à Tes serviteurs les pro-phètes et aux saints et à ceux quicraignent Ton nom, petits et grands,et de détruire ceux qui détruisent laterre ! ».

19 Et le temple de Yahweh, qui est dansles cieux, s’ouvrit, et l’arche de Son

alliance apparut dans Son temple, etil y eut des éclairs, et des bruits, etdes tonnerres, et un tremblement deterre, et une grande tempête de grêle.

121 Et un grand signe apparut dans les

cieux : une femme revêtue du soleil,et la lune sous ses pieds, et sur sa têteune couronne de douze étoiles.

2 Et elle conçoit dans son ventre, puiscrie dans ses douleurs et dans sa dé-tresse d’enfantement.

3 Et un autre signe apparut dans lescieux. Et, voici : un grand dragonrouge, ayant sept têtes et dix cornes,et sur ses têtes sept diadèmes,

4 Et sa queue balaie un tiers des étoilesdes cieux et les jette sur la terre. Etle dragon se tenait devant la femmequi allait enfanter, afin que lorsqu’elleenfante il puisse dévorer son enfant.

5 Et elle enfanta un fils mâle, Celui quipaîtra toutes les nations avec un bâ-ton de fer. Et son enfant fut emporté

vers Yahweh et vers Son trône.

6 Et la femme s’enfuit dans le désert,où elle a un lieu préparé par Yahweh,afin que là on la nourrisse pendantmille deux cent soixante jours.

7 Et il y eut une guerre dans les cieux :Michaël et ses messagers, combattantcontre le dragon. Et le dragon com-battit, et ses messagers,

8 Et ils ne fut pas le plus fort, et leurplace ne fut plus trouvée dans lescieux.

9

Et le grand dragon fut précipité, leSerpent ancien, qui est appelé le Faux




Accusateur et l’Adversaire ; celui quitrompe la terre habitée tout entière aété précipité sur la terre, et ses mes-sagers ont été précipités avec lui.

10 Et j’entendis une voix puissante, di-sant : « Maintenant le salut, et le pou-

voir, et le royaume de notre Maître est venu, et l’autorité de Ses oints, parceque l’accusateur de nos frères a étéprécipité, celui qui les accusait devantnotre Maître jour et nuit.

11 Et ils prévalurent sur lui par le sang

de l’Agneau et par la parole de leurtémoignage, et ils n’ont pas aimé leur

vie, jusqu’à la mort.

12 Pour cette raison, réjouissez-vous,cieux et ceux qui y habitent ! Malheurà la terre et à la mer! Parce que leFaux Accusateur est venu vers vousavec une grande colère, sachant qu’ila peu de temps ! »

13 Et lorsque le dragon vit qu’il avait étéprécipité sur la terre, il persécuta la

femme qui avait donné naissance aufils mâle.

14 Et ils avaient donné à la femme

les deux ailes d’un grand aigle, afinqu’elle puisse voler dans le désert jus-qu’à son lieu, où elle est nourrie pourun temps, et des temps, et la moitiéd’un temps, loin de la face du serpent.

15 Et le serpent avait lancé de sa bouchede l’eau, comme une rivière, après lafemme, afin qu’elle soit emportée parla rivière.

16 Et la terre assista la femme, et laterre ouvrit sa bouche et avala la ri-

vière que le dragon avait lancée de sabouche.

17 Et le dragon fut irrité par la femmeet s’en alla faire la guerre contre ceuxqui restaient de sa semence, ceux quiavaient gardé les commandements de

Yahweh et qui avaient le témoignagede Yahshua.

18 Et il se tint sur le sable de la mer.

131 Et je vis une bête montant de la mer,

ayant dix cornes et sept têtes ; et surses cornes dix diadèmes, et sur sestêtes un nom de blasphème.

2 Et la bête que je vis était commeun léopard, et ses pieds comme ceuxd’un ours, et sa bouche comme celled’un lion, et le dragon lui avait donnéson pouvoir, et son trône, et unegrande autorité.

3 Et l’une de ses têtes comme frappée àmort, mais la plaie mortelle avait étéguérie. Et la terre tout entière s’émer-

veillait de la bête,

4 Et ils adorèrent le dragon, parce qu’ilavait donné autorité à la bête, et ilsadorèrent la bête, disant : « Qui estsemblable à la bête, et qui peut com-battre contre elle ? ».




5 Et il lui avait été donné une boucheproférant des grandes choses et desblasphèmes, et il lui avait été donnél’autorité d’agir pendant quarante-deux mois.

6 Et elle ouvrit sa bouche en blas-phèmes envers Yahweh, pour blas-phémer Son Nom et Son tabernacle,ceux qui habitent dans les cieux.

7 Et il lui avait été donné de fairela guerre contre les saints et de les

vaincre, et une autorité lui avait été

donnée sur toute tribu, et peuple, etlangue, et nation.

8 Et tous ceux qui habitaient sur laterre, ceux dont le nom n’est pas écritdepuis les fondations de la sociétédans le livre de vie de l’Agneau quifut immolé, l’adorèrent.

9 Si quelqu’un a une oreille, il doit en-

tendre!10 Si quelqu’un est pour la captivité, il

va en captivité. Si quelqu’un est pourêtre tué par l’épée, il doit être tué parl’épée. Telle est la patience et la foides saints.

11 Et je vis une autre bête montant dela terre; et elle avait deux cornes

comme un agneau et parlait commeun dragon.

12 Et elle exerce toute l’autorité de lapremière bête en sa présence. Et ellefait que la terre et ceux qui habitentsur elle adorent la première bête quiavait été guérie de sa blessure mor-telle.

13 Et elle fera un grand signe, en sorteque même du feu sera fait dans les

cieux pour descendre vers la terre, devant les hommes,

14 Et elle trompera ceux qui habitent sur

la terre par les signes qu’il lui a étédonnés de faire en présence de labête, disant à ceux qui habitent sur laterre de faire une image à la bête quia la blessure de l’épée et a survécu.

15 Et il lui avait été donné de donner unesprit à l’image de la bête, afin quel’image de la bête puisse aussi parler,et de faire en sorte que tous ceux qui

n’adoreraient pas l’image de la bêtesoient mis à mort.

16 Et elle fait qu’à tous, les petits et lesgrands, les riches et les pauvres, leshommes libres et les esclaves, il leursoit donné une marque gravée surleur main droite ou sur leur front,

17 Afin qu’ils ne puissent pas acheter ou

vendre s’ils n’ont pas la marque : lenom de la bête ou le nombre de sonnom.

18 Ainsi est la sagesse : celui qui a del’intelligence doit calculer le nombrede la bête, car c’est le nombre d’unhomme, et son nombre est six centsoixante-six.




141 Et je regardai, et voici : l’Agneau se te-

nait sur le Mont Sion, et avec Lui centquarante-quatre mille ayant Son nomet le nom de son Père écrits sur leursfronts.

2 Et j’entendis un son venant des cieux,comme le son de nombreuses eaux etcomme le son d’un grand tonnerre, etle son que j’entendis était comme ce-

lui de joueurs de lyre jouant de leurlyre.

3 Et ils chantèrent un nouveau chantdevant le trône, et devant les quatrecréatures vivantes et les anciens; etpersonne ne pouvait apprendre lechant, exceptés les cent quarante-quatre mille, ceux qui avaient étéachetés de la terre.

4 Ce sont ceux qui ne se sont passouillés avec des femmes, car ils sont

vierges. Ce sont ceux qui suiventl’Agneau partout où Il va. Ceux-là ontété achetés de parmi les hommes, despremiers fruits pour Yahweh et pourl’Agneau,

5 Et dans leurs bouches, on ne trouve

pas de mensonge : ils sont irrépro-chables.

6 Et je vis un autre messager, volantau milieu des airs, ayant un éternelbon message à annoncer devant ceuxse tenant sur la terre et devant toutenation, et toute tribu, et langue, etpeuple,

7

Disant avec une voix puissante :« Vous devez craindre Yahweh, et

vous devez Lui rendre hommage,parce que l’heure de Son jugement est

venue, et vous devez adorer Celui quia fait les cieux et la terre, et la mer, etles fontaines des eaux ! ».

8 Et un autre, un second messager quisuivait, disant : « Babylone la grandeest tombée, est tombée! Celle qui afait boire aux nations le vin de la pas-

sion de sa fornication ! ».9 Et un autre, un troisième messager

le suivait, disant avec une voix puis-sante : « Si quelqu’un adore la bête etson image, et reçoit une marque gra-

vée sur son front ou sur sa main,

10 Alors il boira du vin de la colère de Yahweh, qui est versé sans mélangedans la coupe de Sa colère, et il seratourmenté dans du feu et du soufredevant les saints messagers et devantl’Agneau.

11 Et la fumée de leur tourment montepour les âges éternels; et ceux quiadorent la bête et son image, et ce-lui qui reçoit la marque gravée de sonnom, n’auront pas de repos, jour etnuit.

12 Telle est la patience des saints, deceux qui gardent les commandementsde Yahweh et la foi de Yahshua! ».

13 Et j’entendis une voix venant descieux, disant : « Écris : “Bénis soientceux qui sont morts, parmi le nombredu Prince, qui meurent dès à pré-sent!”, dit l’Esprit; “Oui, ils se re-

poseront de leurs labeurs, car leursœuvres les suivent !” ».




14 Et je regardai, et voici : une nuéeblanche ! Et lui assis sur la nuée,comme un fils d’homme, ayant sursa tête une couronne d’or, et dans samain une faux aiguisée.

15 Et un autre messager sortit du temple,criant d’une voix forte à celui qui étaitassis sur la nuée : « Lance ta fauxet moissonne, parce que l’heure demoissonner est venue, parce que larécolte de la terre est desséchée ! ».

16 Et celui qui était assis sur la nuée

lança sa faux sur la terre et moissonnala terre.

17 Et un autre messager sortit du templedans les cieux, ayant lui aussi une

faux aiguisée.

18 Et un autre messager sortit de l’autel,ayant, lui, une autorité sur le feu ; et il

jeta un grand cri à celui ayant la fauxaiguisée, disant : « Lance ta faux ai-guisée et vendange les grappes de la

vigne de la terre, parce que ses raisinssont mûrs ! ».

19 Et le messager lança sa faux sur laterre et vendangea la vigne de laterre, et jeta les grappes dans lagrande cuve de la colère de Yahweh.

20 Et la cuve fut foulée hors de la ville,et du sang sortit de la cuve, jusqu’auxmors des chevaux, sur un espace demille six cents stades.

151 Et je vis un autre signe dans les cieux,

grand et merveilleux : sept messa-gers, ayant les sept plaies, telles qu’enelles la colère de Yahweh est accom-plie.

2 Et je vis comme une mer de verre mé-langée à du feu, et ceux ayant rem-porté la victoire sur la bête, et sur son

image, et sur le nombre de son nom,se tenant sur la mer de verre, ayantdes lyres de Yahweh.

3 Et ils chantent le chant de Moïse,le serviteur de Yahweh, et le chantde l’Agneau, disant : « Tes œuvressont grandes et merveilleuses, Prince

Yahweh Tout-puissant ! Tes voies sont justes et vraies, Roi des Nations !

4 Qui ne serait dans la crainte, Prince,et n’honorerait Ton Nom ? Parce queTu es l’Unique Saint, parce que toutesles nations viendront et se prosterne-ront devant Toi, parce que Ton juge-ment a été rendu manifeste ! ».

5 Et après ces choses, je regardai, et letemple du tabernacle de témoignage

s’ouvrit dans les cieux,6 Et les sept messagers ayant les sept

plaies sortirent du temple, revêtus delin pur et éclatant, et ceints à leur poi-trine de ceintures d’or.

7 Et l’une des quatre créatures vivantesavait donné aux sept messagers septcoupes d’or remplies de la colère de

Yahweh, qui vit pour les âges éternels.




8 Et le temple se remplit d’une fuméeprovenant de l’effulgence de Yahwehet de Son pouvoir; et personne ne

pouvait entrer dans le temple avantque soient accomplies les sept plaiesdes sept messagers.

161 Et j’entendis une grande voix venant

du temple, disant aux sept messa-gers : « Allez, et versez les sept coupesde la colère de Yahweh sur la terre! ».

2

Et le premier s’en alla et versasa coupe sur la terre ; et une ai-greur mauvaise et grave vint sur leshommes qui avaient la marque gravéede la bête et qui adoraient son image.

3 Et le second versa sa coupe sur lamer; et elle devint du sang, commed’un cadavre, et toute âme de vie quiétait dans la mer périt.

4 Et le troisième versa sa coupe dans lesrivières et dans les fontaines des eaux,et elles devinrent du sang.

5 Et j’entendis le messager des eaux di-sant : « Tu es juste, Celui qui es et quiétais, l’Unique Saint, parce que Tu as

jugé ces choses !

6

Parce qu’ils ont répandu le sang dessaints et des prophètes, Tu leur asaussi donné du sang à boire. Ils le mé-ritent ! ».

7 Et j’entendis l’autel disant : « Oui,Prince Yahweh Tout-puissant, vrais et

justes sont Tes jugements ! ».

8 Et le quatrième versa sa coupe sur lesoleil ; et il lui avait donné le pouvoirde brûler les hommes par le feu.

9 Et les hommes furent brûlés par unegrande chaleur, et ils blasphémèrentle nom de Yahweh qui a autorité surces plaies, et ils ne se repentirent paspour Lui rendre hommage.

10 Et le cinquième versa sa coupe sur letrône de la bête; et son royaume de-

vint assombri, et ils se mordirent lalangue à cause du trouble,

11 Et ils blasphémèrent le Maître descieux à cause de leurs troubles et deleurs aigreurs, mais ils ne se repen-tirent pas de leurs œuvres.

12 Et le sixième versa sa coupe sur legrand fleuve Euphrate ; et ses eaux ta-rirent, afin que la voie des rois du le-

ver du soleil soit préparée.

13 Et je vis, sortant de la bouche du dra-gon, et de la bouche de la bête, etde la bouche du Faux Prophète, troisesprits impurs semblables à des gre-

nouilles.14 Car ce sont les esprits de démons fai-

sant des signes, s’en allant vers lesrois de la terre habitée tout entière,afin de les rassembler pour la batailledu grand jour de Yahweh le Tout-puissant.

15 « Voici! Je viens comme un voleur!Béni celui qui est alerte et qui gardeses vêtements, pour qu’il ne marche




pas nu et qu’ils ne voient pas sahonte ! ».

16 Et Il les rassembla au lieu appelé en

hébreu : « Harmagedon ».

17 Et le septième versa sa coupe sur l’air;et une grande voix sortit du templeà partir du trône, disant : « C’est ar-rivé ! ».

18 Et il y eut des éclairs, et des sons, etdes tonnerres, et il y eut un grandtremblement de terre tel, si grand,

qu’il n’y en eut jamais de semblabledepuis que l’homme est sur la terre !

19 Et la grande cité se brisa en troisparties, et les cités des nations tom-bèrent. Et la grande Babylone revinten mémoire à Yahweh, pour lui don-ner de la coupe du vin de la fureur deSa colère.

20 Et toute île s’enfuit, et les montagnesne furent pas trouvées.

21 Et une grande tempête de grêle,comme des rochers, descendit descieux sur les hommes ; et les hommesblasphémèrent Yahweh à cause de

la plaie de la tempête de grêle,parce que cette plaie est extrêmementgrande.

171 Et l’un des sept messagers ayant les

sept coupes vint et me parla, disant :« Viens, je te montrerai le jugement dela grande prostituée qui est assise surde nombreuses eaux,

2 Avec laquelle les rois de la terre ontforniqué; et ceux qui habitent sur laterre ont été intoxiqués du vin de safornication ! ».

3

Et dans l’Esprit, il m’emporta dans undésert. Et je vis une femme assise surune bête écarlate remplie de nomsde blasphème, ayant sept têtes et dixcornes.

4 Et la femme était vêtue de pourpre etd’écarlate, et ornée d’or, et de pierresprécieuses, et de perles, tenant danssa main une coupe d’or, pleine d’abo-

minations et des choses impures de safornication,

5 Et sur son front un nom est inscrit :

« Mystère Babylone la Grande, mèredes prostituées et des abominationsde la terre ».

6 Et je vis la femme intoxiquée du sangdes saints et du sang de ceux por-tant le témoignage de Yahshua. Et jem’étonnai fort en voyant cette grandemerveille.

7

Et le messager me dit : « Pourquoi es-tu étonné ? Je vais te dire le mystèrede la femme et de la bête qui la porte,qui a les sept têtes et les dix cornes !

8 La bête que tu as vue était, et n’estpas, et va monter du puits sans fondet aller à la destruction, et ceux quihabitent sur la terre, dont le nom n’estpas écrit dans le livre de vie depuis la

fondation de la société, s’émerveille-ront en voyant la bête qui était, et qui




n’est pas, et qui sera présente.

9 Ainsi est l’esprit possédant de la sa-gesse : les sept têtes sont sept mon-

tagnes, là où la femme est assise. Et ily a sept rois :

10 Cinq sont tombés, un est, un autren’est pas encore venu, et lorsqu’il

viendra, il est nécessaire qu’il resteune courte période.

11 Et la bête qui était et n’est pas est,elle-même, le huitième, et est des

sept, et va à la destruction.

12 Et les dix cornes que tu as vues sontdix rois, qui n’ont jamais reçu unroyaume; mais ils recevront une au-torité en tant que rois pour une heureavec la bête.

13 Ceux-là ont un seul esprit et un seulpouvoir, et ils donnent leur autorité à

la bête.

14 Ils feront la guerre contre l’Agneau, etl’Agneau les vaincra, parce qu’Il est lePrince des princes et le Roi des rois, etceux qui sont avec Lui sont appelés, etchoisis, et fidèles ! ».

15 Et il me dit : « Les eaux que tu as vues,sur lesquelles la prostituée est assise,sont des peuples, et des nations, etdes langues.

16 Et les dix cornes que tu as vues, et labête, elles haïront la prostituée et larendront désolée et nue, et elles man-

geront sa chair, et elles la brûlerontau feu.

17 Car Yahweh a mis dans leurs cœursde faire Sa volonté et d’avoir un but,et de donner leur royaume à la bête

jusqu’à ce que les paroles de Yahwehsoient accomplies.

18 Et la femme que tu as vue est la

grande cité qui a la domination sur lesrois de la terre ».

181 Après ces choses, je vis un autre mes-

sager descendant des cieux, ayant

grande autorité, et la terre est illumi-née de son effulgence.

2 Et il cria d’une voix puissante, disant :« Babylone la grande est tombée, esttombée! Et elle est devenue une de-meure pour les démons et une prisonpour tout esprit impur, et une cagepour tout oiseau impur et haï,

3

Car du vin de la passion de sa fornica-tion toutes les nations tombent, et les

rois de la terre ont forniqué avec elle,et les marchands de la terre se sont

enrichis du pouvoir de son dévergon-dage ! ».

4 Et j’entendis une autre voix venue descieux, disant : « Sortez d’elle, monpeuple, afin que vous ne participiezpas à ses erreurs et que vous ne re-ceviez pas de ses plaies,

5 Car ses erreurs se sont amoncelées jusqu’aux cieux, et Yahweh s’est sou- venu de ses injustices !




6 Rendez-lui comme elle vous a donnéet doublez-lui le double des choses,selon ses œuvres. Dans la coupequ’elle a mixtionnée, vous mêlerez ledouble pour elle !

7 Autant elle s’est magnifiée et elle a vécu dans les délices, autant donnez-lui du tourment et du deuil! Parcequ’elle dit dans son cœur : “Je suis as-sise en reine, et je ne suis pas veuve,et je n’ai pas vu de deuil”,

8 Pour cette raison, ses plaies viendront

en un seul jour : mort, et deuil, et fa-mine, et elle sera brûlée par du feu,parce que le Prince Yahweh, qui la

juge, est puissant !

9 Et les rois de la terre qui ont forniquéet ont vécu dans les délices avec ellepleureront et se lamenteront sur elle,lorsqu’ils verront la fumée de son em-brasement,

10 Se tenant au loin, de peur de ses tour-ments, disant : “Malheur! Malheur!La grande cité ! Babylone la puissantecité ! Car en une seule heure ton juge-ment est venu !”.

11 Et les marchands de la terre pleurentet se lamentent sur elle, car personnen’achète plus leur cargaison,

12 Cargaison d’or, et d’argent, et depierres précieuses, et de perles, et delin, et d’habits de pourpre, et de soie,et d’écarlate, et de tout bois de cèdre,et de tout vase d’ivoire, et de tout vasede bois précieux, et de cuivre, et defer, et de marbre,

13 Et de la cannelle, et de l’encens, et

de l’huile, et du vin, et de l’huiled’olive, et de la farine, et du grain, et

des troupeaux, et des chevaux, et descharriots, et des corps, et des âmesd’hommes.

14 Et la maturité de ta jeunesse, celle dudésir de ton âme, s’est éloignée detoi, et toutes les richesses, et toutesles choses chatoyantes, ont disparu detoi, et jamais plus ces choses ne seronttrouvées !

15 Les marchands de ces choses, qui sesont enrichis par elle, se tiendront auloin, à cause de la crainte de son tour-

ment, pleurant et se lamentant.16 Ils disent : “Malheur! Malheur! La

grande cité, enveloppée de lin, et depourpre, et d’écarlate, et ceinte d’or etde pierres précieuses, et de perles, caren une seule heure une telle richessea été changée en désolation !”.

17 Et tout pilote, et tous ceux qui na-

viguent vers un lieu, et les marins ettous ceux qui travaillent sur la mer, setiennent au loin

18 Et s’écrient, en voyant la fumée de sonembrasement : “Qu’est-ce qui est sem-blable à la grande cité ?”.

19 Et ils jettent de la cendre sur leurstêtes et s’écrient, pleurant et se la-

mentant, disant : “Malheur! Mal-heur! La grande cité, dans laquelletous ceux qui possédaient des naviressur la mer se sont enrichis grâce à sonopulence ! Car en une seule heure ellea été désolée !”.

20 Réjouissez-vous sur elle, O cieux, etsaints, et ambassadeurs, et prophètes,parce que Yahweh a passé le ju-

gement de votre condamnation surelle ! ».




21 Et le messager puissant s’emparad’une pierre semblable à une grandemeule et la jeta dans la mer, disant :« De la même manière, avec violence,Babylone la grande est jetée bas, etelle ne sera plus trouvée désormais !

22 Et le son des joueurs de lyre, et despoètes, et des joueurs de flûte, et dessonneurs de trompette, ne sera plusentendue en toi désormais ! Et aucunouvrier, d’aucun métier, ne sera plustrouvé en toi désormais! Et le sond’une meule ne sera plus entendu en

toi désormais !

23 Et la lumière d’une lampe ne luiraplus en toi désormais! Et la voix

de l’époux et de l’épouse ne seraplus entendu en toi désormais ! Parceque tes marchands étaient les grandshommes de la terre ! Parce que, par tapharmacopée, toutes les nations ontété trompées ! ».

24 Et en elle est trouvé le sang des pro-phètes, et des saints, et de tous ceuxqui ont été immolés sur la terre.

191 Après ces choses, j’entendis comme

un grand son de nombreuses multi-tudes dans les cieux, disant : « Louez

Yah ! Salut, et honneur, et pouvoir

sont de notre Maître !2 Parce que ses jugements sont justes et

vrais, car Il a jugé la grande prosti-tuée qui a ruiné la terre avec sa for-nication ! Et Il a vengé le sang de Sesserviteurs de sa main ! ».

3 Puis ils parlèrent une seconde fois :« Louez Yah, que sa fumée monte

pour les âges éternels ! ».4 Et les vingt-quatre anciens se pros-

ternèrent, et les quatre créatures vivantes, et ils adorèrent Yahweh quiest assis sur le trône, disant : « Véri-tablement ! Louez Yah ! ».

5 Et une voix sortit du trône, di-sant : « Louez notre Maître, tous Sesserviteurs, et craignez-Le, petits etgrands ! ».

6 Et j’entendis comme le son de nom-breuses multitudes, et comme le sonde nombreuses eaux, et comme leson de tonnerres puissants, disant :

« Louez Yah ! Car le Prince Yahweh leTout-puissant règne !

7 Nous devons être heureux, et nous ré- jouir, et Lui rendre hommage, parceque la noce de l’Agneau est venue, etSon épouse s’est préparée !

8 Et il lui a été donné d’être vêtue de finlin, éclatant et pur. Car le lin, ce sont

les justifications des saints ! ».9 Et il me dit : « Écris ! Bénis sont ceux

qui sont invités au banquet des nocesde l’Agneau! ». Et il me dit : « Cesont ici les véritables paroles de Yah-

weh ! ».

10 Et je tombai à ses pieds afin de l’ado-rer. Et il me dit : « Non, vois! Je suis

ton compagnon d’esclavage et de tes




frères qui ont le témoignage de Yah-shua! Adore Yahweh! Car le témoi-gnage est l’esprit d’interprétation deprophétie ».

11 Et je vis les cieux ouverts et, voici :un cheval blanc, et Lui assis dessus,fidèle et vrai, et Il juge en justice etfait la guerre.

12 Et Ses yeux sont comme des flammesde feu, et sur Sa tête sont beaucoupde diadèmes ayant un nom inscrit,que personne ne connaît à part Lui,

13 Et Il est vêtu d’une habit trempé dansle sang, et Son Nom est appelé « la Pa-role de Yahweh ».

14 Et les armées des cieux Le suivent surdes chevaux blancs, vêtus de pur linblanc.

15 Et une épée aiguisée sort de Sa

bouche, afin que par elle Il puissefrapper les nations, et Il les paîtraavec un bâton de fer, et Il foulera lacuve du vin de la colère de YahwehTout-puissant,

16 Et Il a sur son vêtement et sur Sacuisse un nom écrit : « Roi des rois etSouverain des souverains ».

17 Et je vis un messager se tenant surle soleil, et il criait avec une voixpuissante, disant à tous les oiseauxqui volaient dans l’air : « Venez !Rassemblez-vous pour le grand sou-per de Yahweh,

18 Afin que vous puissiez manger la chairdes rois, et la chair des comman-dants, et la chair des puissants, et lachair des chevaux et de ceux qui lesmontent, et la chair de tous, hommeslibres et esclaves, petits et grands! ».

19 Et je vis la bête, et les rois de la terre,et leurs armées assemblées afin defaire la guerre contre Celui qui montele cheval, et contre Son armée.

20 Et Il saisit la bête, et avec ellele faux prophète qui avait fait dessignes devant elle et par lesquels ilavait trompé ceux qui avaient reçula marque gravée de la bête et qui

avaient adoré son image. Ces deux-làsont jetés vivants dans le lac de feu,brûlant avec du soufre.

21 Et ceux qui restaient furent tués parl’épée de Celui qui montait le cheval,laquelle sortit de Sa bouche, et tousles oiseaux furent rassasiés de leurchair.

201 Et je vis un messager descendant des

cieux, ayant la clef du puits sans fondet une grande chaîne dans sa main.

2 Et il saisit le dragon, ce serpent an-

cien, qui est le Faux Accusateur etl’Adversaire, et il le lia pour un mil-

lier d’années

3 Et le jeta dans le puits sans fond, etl’enferma, et il mit un sceau sur lui,afin qu’il ne puisse plus tromper les

nations jusqu’à ce que les mille anssoient accomplis. Après cela, il est né-




cessaire qu’il soit relâché pour unecourte période.

4 Et je vis des trônes, et ceux qui y

étaient assis, et un jugement leurfut donné, et les âmes de ceux quiavaient été décapités à cause du té-moignage de Yahshua et à cause dela Parole de Yahweh, et qui n’ado-rèrent pas la bête ni son image, et quine reçurent pas la marque gravée surleurs fronts et sur leurs mains. Et ils

vécurent et régnèrent avec le Christpendant mille ans.

5 Ceci est la première restauration.

6 Béni est saint soit celui qui prend partà la première restauration. Sur ceux-là, la seconde mort n’a aucune auto-rité, mais ils seront prêtres de Yahwehet du Christ, et ils règneront avec Luipendant mille ans.

7 Et lorsque les mille ans seront accom-plis, l’Adversaire sera relâché de saprison;

8 Et il sortira pour tromper les nationsqui sont aux quatre coins de la terre,Gog et Magog, afin de les rassemblerau combat, eux dont le nombre estcomme le sable de la mer.

9 Et ils sont montés sur la largeur de la

terre, et ils ont encerclé le camp des

saints et la cité bien-aimée, et du feudescendit des cieux et les dévora.

10 Et le Faux Accusateur qui les avait

trompés est jeté dans le lac de feu etde soufre, où sont aussi la bête et lefaux prophète, et ils seront tourmen-tés jour et nuit, pour les âges éternels.

11 Et je vis un grand trône blanc, et Ce-lui qui y était assis, de devant la faceduquel la terre et les cieux s’étaientenfuis, et aucun lieu n’est trouvé poureux.

12 Et je vis les morts : les grands commeles petits, se tenant devant le trône. Etdes livres étaient ouverts, et un autrelivre fut ouvert, qui est le livre de vie ;et les morts furent jugés d’après leschoses écrites dans les livres, selonleurs œuvres.

13 Et la mer avait rendu les morts qui

étaient en elle ; et la Mort et le Hadesavaient rendu ceux qui étaient en eux,et chacun fut jugé selon ses œuvres.

14 Et la Mort et le Hades furent jetésdans le lac de feu. Ceci est la secondemort : le lac de feu.

15 Et si quelqu’un n’est pas trouvé dansle livre de vie, il est jeté dans le lac de

feu.

211 Et je vis de nouveaux cieux et une

nouvelle terre, car les premiers cieuxet la première terre s’en sont allés, etla mer n’est plus.

2 Et je vis une nouvelle cité sainte, Jé-rusalem, descendant des cieux d’au-près de Yahweh, ayant été préparéecomme une épouse ornée pour sonmari.




3 Et j’entendis une grande voix sortantdu trône, disant : « Voici! Le taber-nacle de Yahweh est avec les hommes,et Il habitera avec eux, et ils serontson peuple, et Yahweh Lui-même seraavec eux,

4 Et Il essuiera toute larme de leursyeux, et la mort ne sera plus jamais,ni le deuil, ni les pleurs, ni la peine,car les anciennes choses s’en sont al-lées ! ».

5 Et Celui qui est assis sur le trône

dit : « Voici ! Je ferai nouvelles touteschoses! » Et Il dit : Écris! Parce queces paroles sont certaines et véri-tables ! ».

6 Et Il me dit : « Elles sont faites ! Je suisl’Alpha et l’Omega, le commencementet la fin! À celui qui a soif, Je don-nerai gratuitement de la fontaine del’eau de vie.

7 Celui qui vainc héritera de ces choses,et Je serai un Maître pour lui, et ilsera un fils pour Moi.

8 Mais pour les couards, et les incré-dules, et l’abominable, et les meur-triers, et les fornicateurs, et les fa-bricants de drogues, et les idolâtres,et tous ceux qui mentent, leur destin

est de brûler dans le lac de feu et desoufre, qui est la seconde mort ! ».

9 Et l’un des sept messagers ayant lessept coupes remplies des sept der-nières plaies vint et me parla, disant :« Viens! Je te montrerai l’épouse, lafemme de l’Agneau ! ».

10 Et il m’emporta dans l’Esprit jusqu’à

une montagne, grande et haute, et me

montra la sainte cité, Jérusalem, des-cendant des cieux d’auprès de Yah-

weh,

11

Ayant l’effulgence de Yahweh, sonéclat semblable à une pierre pré-cieuse, comme une pierre de jaspe,claire comme le crystal ;

12 Ayant une muraille grande et haute,avec douze portes, et au-dessus desportes douze messagers, et des nomsinscrits, qui sont les noms des douzetribus des fils d’Israël :

13 À l’est, trois portes ; et au nord, troisportes; et au sud, trois portes; et àl’ouest, trois portes.

14 Et la muraille de la cité a douze fon-dations, et sur elles les douze nomsdes douze ambassadeurs de l’Agneau.

15 Et celui qui me parlait avait pour me-sure une toise d’or, pour mesurer la

cité, et ses portes, et sa muraille.16 Et la cité est bâtie en carré, et sa lon-

gueur est aussi grande que sa largeur.Et il mesura la cité avec la toise, jus-qu’à douze mille stades : sa longueur,et sa largeur et sa hauteur sont lesmêmes.

17 Et il mesura sa muraille : centquarante-quatre coudées, mesure

d’homme, qui est celle d’un messager.

18 Et la structure de sa muraille était de jaspe, et la cité d’or pur, semblable àdu verre pur.

19 Et les fondations des murailles de lacité étaient toutes ornées de pierresprécieuses : la première fondation de

jaspe, la seconde de saphir, la troi-

sième de calcédoine, la quatrièmed’émeraude,




20 La cinquième de sardonix, la sixièmede sardius, la septième d’olivine, lahuitième de béryl, la neuvième detopaze, la dixième de chrysoprase,la onzième d’hyacinthe, la douzièmed’améthyste.

21 Et les douze portes étaient douzeperles, chacune des portes était faited’une seule perle. Et les rues de la citéétaient d’or pur, semblables à du verretransparent.

22 Et je ne vis aucun temple en elle, car

le Prince Yahweh Tout-puissant estson temple, et l’Agneau.

23 Et la cité n’a pas besoin du soleil nide la lune pour l’illuminer, car l’ef-

fulgence de Yahweh l’illumine, et salampe est l’Agneau.

24 Et les nations marcheront par sa lu-

mière, et les rois de la terre lui appor-teront leur hommage,

25 Et ses portes ne seront pas fermées de jour (car il n’y aura pas de nuit là-bas),

26 Et ils apporteront l’honneur et la di-gnité des nations en elle.

27

Et il n’entrera en elle rien qui soitcommun et qui fait abomination etmensonge, mais seulement ceux quisont écrits dans le livre de vie del’Agneau.

221 Et il montra une rivière d’eau de vie,

éclatant comme du crystal, sortant dutrône de Yahweh et de l’Agneau.

2 Au milieu de sa rue, et la rivière d’uncôté, et de l’autre se trouve l’arbre de

vie, produisant douze fruits, donnantses fruits chaque mois, et les feuillesde l’arbre sont pour le service des na-

tions.3 Et il n’y aura plus jamais de malé-

diction. Et le trône de Yahweh et del’Agneau sera en elle, et Ses serviteursLe serviront

4 Et verront Sa face, et Son nom est surleurs fronts.

5 Et il n’y aura plus jamais de nuit, et

ils n’ont aucun besoin de la lumière

d’une lampe, ni du soleil commelampe, parce que le Prince Yahwehbrillera sur eux, et ils règneront pourles âges éternels.

6 Et il me dit : « Ces paroles sont cer-taines et véritables, et Yahweh, Maîtredes esprits et des prophètes, a envoyéSon messager afin de montrer à Sesserviteurs les choses qui doivent arri-

ver bientôt.

7 Et “Voici : Je viens promptement !Béni est celui qui garde les paroles dela prophétie de ce livre !” ».

8 Et c’est moi, Iohannes, qui ai entenduet vu ces choses. Et quand j’eus en-tendu et vu, je tombai pour rendrehommage devant les pieds du messa-ger qui m’avait montré ces choses.




9 Et il me dit : « Non, vois! Je suiston compagnon d’esclavage et de tesfrères les prophètes, et de ceux quigardent les paroles de ce livre ! Adore

Yahweh ! ».

10 Et il me dit : « Ne scelle pas les pa-roles de la prophétie de ce livre, carle temps est proche !

11 Celui qui est injuste doit encore com-mettre l’injustice, et celui qui estsouillé doit encore se souiller, et celuiqui est juste doit encore pratiquer la

justice, et celui qui est saint doit res-ter saint.

12 Voici : Je viens promptement ! Et Marécompense est avec Moi, pour rendreà chacun selon ce qu’est son œuvre !

13 Je suis l’alpha et l’Omega, le Premieret le Dernier, le Commencement et laFin.

14 Bénis soient ceux qui lavent leursrobes, afin que cela soit leur droit àl’arbre de vie et qu’ils puissent entrerpar les portes dans la cité.

15 Au dehors sont les chiens, et les fabri-cants de drogues, et les fornicateurs,

et les meurtriers, et les idolâtres, etquiconque aime et fait le mensonge.

16 Moi, Yahshua, J’ai envoyé Mon messa-

ger afin de vous témoigner ces chosespour les assemblées. Je suis la ra-cine et la postérité de David ; l’étoilebrillante du matin !

17 Et l’Esprit et l’épouse disent :“ Viens !”. Et celui qui entend doit dire“ Viens !”. Et celui qui a soif doit venir.Celui qui désire doit recevoir gratui-tement de l’eau de vie !

18 Je témoigne à quiconque entendantles paroles de la prophétie de ce livre :si quelqu’un ajoute à ces choses, surlui Yahweh ajoutera les plaies écritesdans ce livre,

19 Et si quelqu’un ôte quelque chose desparoles du livre de cette prophétie,

Yahweh lui ôtera sa part des choses

écrites dans ce livre de l’arbre de vieet de la sainte cité.

20 Celui qui témoigne de ces choses dit :“Oui, Je viens promptement!”. Véri-tablement ! Viens, Prince Yahshua ! ».

21 La faveur du Prince Yahshua est avecles saints, vraiment !



CHAPITRE 1L’A NCIEN DES JOURS

1 Une révélation de Yahshua Christ, que Yahweh Lui a donnée afin demontrer à Ses serviteurs les choses qui doivent nécessairement ar-river rapidement, et Il l’a expliquée en l’envoyant par Son messagerà Son serviteur Iohannes,

2 Qui a rendu témoignage de la Parole de Yahweh et du témoignagede Yahshua Christ, de nombreuses choses qu’il a vues.

3 Béni soit celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la pro-phétie et qui gardent les choses qui y sont écrites, car le temps estproche.

Ce Jean qui « rend témoignage de la Parole de Yahweh » doit dès lors être ce Jeanqui rédigea l’Évangile, qu’il considérait comme la Parole qui devint chair (Jean

1:14). Comme il a été discuté dans les notes d’ouverture de cette présentation,il existe de nombreux témoins du deuxième et du troisième siècles de l’ère Chré-tienne qui attestent également de la paternité de l’apôtre Jean quant à la Révéla-tion.

Littéralement, « arriver rapidement », ou avec hâte : il est évident, du texte dela Révélation elle-même, que ces choses devaient, de notre perspective terrestre,seulement commencer à arriver rapidement, car elles prendraient de nombreuxsiècles à se dérouler réellement. Vu de la perspective divine, cependant, nous

voyons Pierre déclarant, en II Pierre 3:8, « qu’un jour est devant Yahweh comme

mille ans, et mille ans comme un jour ». Rapidement, pour Lui, n’est pas nécessai-rement rapide d’après nos propres perceptions. Là où il est dit : « car le temps estproche », cela n’indique pas que la Révélation tout entière sera accomplie immé-diatement, car la Révélation n’est pas une seule vision mais une série de visions.En fait, le chapitre 4 s’ouvre avec la déclaration selon laquelle Jean va voir deschoses qui « doivent arriver après celles-ci » et qui ne doivent pas nécessairementarriver rapidement ou proches de l’époque de Jean.




4 Iohannes, aux sept assemblées qui se trouvent en Asie : faveur etpaix à vous, de la part de Celui qui est et qui était et qui vient, et de

la part des sept esprits qui sont devant Son trône5 Et de la part de Yahshua Christ, le Témoin, le Fidèle, le Premier Né

d’entre les morts et qui règne sur les rois de la terre. À Celui quinous aime et qui nous a déliés de nos erreurs par Son sang,

6 Et a fait de nous un royaume, des prêtres pour Yahweh, Son Père,à Lui l’honneur et la souveraineté pour les âges éternels, véritable-ment.

Le message est ici « aux sept assemblées », ce qui signifie à des assemblées spéci-fiques. Il existait plus de sept assemblées dans le monde Chrétien à cette époque,mais ces sept sont distinguées pour servir d’exemples. Le nombre sept résonne àtravers les Écritures : la Création en sept jours et le cycle sabbatique, les sabbatsagricoles tous les sept ans et la période du Jubilé de 49 ans plus un. Il y avait septpériodes de punition pour Israël et sept années de bannissement pour Nabucho-donosor. Il y avait sept démons chassés de Marie-Madeleine et sept autres dans laparabole du méchant démon, qui les rassembla en lui après s’être rendu compteque sa maison avait été rangée. Le nombre sept est également souvent trouvé dansla Révélation : sept assemblées, sept étoiles, sept Esprits, sept plaies, sept trom-

pettes, sept sceaux, sept coupes, sept cornes et yeux de l’Agneau, les sept têtesde la bêtes, etc. Dans la littérature énochienne, il y a sept cieux. Il ne fait aucundoute que ce nombre sept possède une certaine signification dans la Création de

Yahweh, et il est peut-être un nombre représentant l’harmonie ou la complétudespirituelle.

« Celui qui est » est Yahweh, qui Se manifeste également en tant que « Celui quiétait », et qui est aussi « Celui qui vient », qui est le Christ.

Ésaïe 43:1 :

1 Mais maintenant, ainsi dit Yahweh, qui t’a créé, ô Jacob, et qui t’a formé, ôIsraël : Ne crains pas, car Je t’ai racheté ; Je t’ai appelé par ton nom, tu es àMoi.

Ésaïe 44:6 :

6 Ainsi dit Yahweh, le roi d’Israël, et Son rédempteur, Yahweh des armées : Je

suis le premier, et Je suis le dernier ; et hors Moi il n’y a pas de Maître.




Ésaïe 60:16 :

16 . . . Et tu sauras que Moi je suis Yahweh, ton sauveur, et ton rédempteur, le

Puissant de Jacob.

7 Voici ! Il vient avec les nuées, et tout œil Le verra, même quiconque[grec : oïtines, voir östis] L’a percé, et toutes les tribus de la terre selamenteront devant Lui. Oui, véritablement !

I Énoch 1:9 :

9 Et voici : Il vient avec dix mille de ses saints afin d’exécuter le jugement surtous et pour détruire tous les impies.

Jude 14–15 :

14 Or Énoch aussi, le septième depuis Adam, a prophétisé de ceux-ci, disant :

Voici, le Prince est venu avec dix mille de Ses saints,15 Pour exécuter le jugement contre tous et convaincre toutes les âmes de toutes

leurs œuvres d’impiété qu’ils ont impiement commises et pour toutes les chosesdures que les pécheurs impies ont dites contre Lui !

Daniel 7:13–14 :

13 Je voyais dans les visions nocturnes et, voici : quelqu’un comme un fils d’homme vint avec les nuées des cieux, et avança jusqu’à l’Ancien des jours, et ils l’em-menèrent devant Lui.

14 Et il lui fut donné la domination, et la gloire, et un royaume, pour que tousles peuples, nations et langages le servent : sa domination est une dominationéternelle, qui ne passera pas, et son royaume tel qu’il ne sera jamais détruit.

Comme Paul utilise le mot nuées comme d’une « nuée de témoins » en Hébreux12:1, les « nuées des cieux » en Daniel, et ici en Révélation 1:7, semblent certai-nement se référer aux « dix mille de ses saints » d’Énoch et de Jude. Cette mêmeinterprétation peut s’appliquer correctement à I Thessaloniciens 4:17, où Paul dé-

clare :




17 Puis nous, les vivants qui restons, en une fois nous serons emportés avec euxen nuées pour une rencontre avec le Prince, dans les airs, et de cette manièrenous serons toujours avec le Prince.

Le mot pour air dénotant le monde physique en opposition au monde spirituel.Dans la cosmologie grecque, le terme dénotait l’atmosphère inférieure, en oppo-sition à l’éther, ou haute atmosphère. Notez que ces passages de Daniel et de laRévélation déclarent « avec les nuées » et « en nuées », et pas « dans les nuées » ni« à partir des nuées ». Même si Actes 1:11 déclare :

11 . . . qui dirent aussi : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous ici, regar-dant vers le ciel ? Ce Yahshua, qui a été pris d’entre vous dans les cieux, Il viendra de la même manière que vous L’avez vu s’en allant dans les cieux.

Ce retour de Yahshua, tel qu’il est décrit, n’exclut pas le fait que les nuées représen-tent des nuées de (dizaines de milliers de) Son peuple en Sa compagnie.

Jean 19:37 :

37 Et encore une autre écriture dit : « Ils regarderont vers celui qu’ils ont percé ».

Zacharie 12:10 :

10 Et je verserai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un espritde grâce et de supplications ; et ils regarderont vers moi, celui qu’ils aurontpercé [signifiant Yahweh – il ne fait aucun doute que Yahshua est Yahweh !],et ils porteront le deuil pour lui, comme on se lamente sur son fils unique,et seront dans l’amertume pour lui, comme on a de l’amertume pour sonpremier-né.

« Qui que ce soit », en grec oïtines, ou « quiconque » L’a percé. Cela ne parle pasnécessairement des Juifs ou des soldats Romain ; cela parle plutôt de tous ceuxd’entre nous qui rejettent le Christ, car lorsque nous rejetons le Christ, nous confir-mons Sa crucifixion. Paul déclare, en Hébreux 6:4–6 :

4 Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté dudon céleste, et qui sont devenus participants de l’Esprit Saint,

5 Et qui ont goûté la bonne Parole de Yahweh et les pouvoirs de l’âge à venir,6 Et qui pourtant sont tombés, d’être restaurés encore en repentance, confir-

mant la crucifixion parmi eux-mêmes et faisant un exemple du Fils de Yah-

weh.




C’est exactement ce que beaucoup de gens de notre peuple ont fait : un peuplequi a été Chrétien pendant des siècles et qui a accepté l’humanisme, l’hédonismeet toutes les doctrines des néo-Cananéens, des Juifs antichrist, qui sont devenusles maîtres de notre société.

8 « Je suis l’Alpha et l’Omega », dit le Maître Yahweh, « Celui qui estet qui était et qui vient, le Tout-puissant ».

Ici, Yahshua Christ affirme une fois de plus qu’Il fait Un avec et qu’Il est le même

que Yahweh Lui-même. Lisez ces passages d’Ésaïe, où Yahweh dit la même chose,qu’Il est le premier et le dernier :

Ésaïe 41:4 :

4 Qui a forgé et fait cela, appelant les générations depuis le commencement?Moi, Yahweh, le premier, et avec le dernier ; Je suis le même.

Ésaïe 44:6 :

6 Ainsi dit Yahweh, le roi d’Israël, et son rédempteur, Yahweh des armées : Jesuis le premier, et Je suis le dernier ; et hors moi, il n’y a pas de Maître.

Ésaïe 48:12 :

12 Écoute-moi, Jacob, et toi, Israël, Mon appelé. Moi, je suis le premier ; Je suis

aussi le dernier.




9 Moi, Iohannes, votre frère et compagnon dans la tribulation et dansle royaume et dans l’endurance en Yahshua, j’étais dans l’île appelée

Patmos pour la Parole de Yahweh et pour le témoignage de Yahshua.

Le but de cette vie, c’est l’épreuve : prouver que nous méritons Son royaume. Dèslors, Jean s’appelle lui-même un partenaire à la fois dans la tribulation et dans leroyaume. Cette vie n’est pas faite pour le plaisir ni pour la joie, comme ont réussià le faire croire les ennemis de notre peuple à la plupart des gens. Plus facilementnous obéissons à Sa volonté, moins nous endurerons de telles épreuves. Commele dit Yahshua Lui-même, Son joug est aisé et Son fardeau est léger.

Jacques 1:12 :

12 Béni est l’homme qui endure l’épreuve ; car, étant approuvé, il recevra la cou-ronne de vie qu’Il a promise a ceux qui L’aiment.

I Pierre 1:3–9 :

3 Béni est Yahweh, le Père de notre Prince Yahshua Christ qui, selon Sa grandemiséricorde, nous a engendrés d’en haut en vue d’une espérance vivante parla résurrection de Yahshua Christ d’entre les morts,

4 Pour un héritage incorruptible, et sans souillure, et impérissable, conservédans les cieux pour nous

5 Qui sommes préservés par le pouvoir de Yahweh par la foi, pour un salut prêtà être révélé au dernier temps.

6 En quoi vous devez vous réjouir, si même pour une courte période il est né-cessaire d’être affligé par des épreuves variées,

7 Afin que le test de votre foi, bien plus précieux que l’or qui est détruit et qui

pourtant est testé par le feu, soit trouvé en louange, et en honneur, et endignité à la révélation de Yahshua Christ,

8 Lequel n’ayant pas vu, vous aimez, en lequel maintenant, ne voyant pas maiscroyant, vous vous réjouissez d’une joie indescriptible et illustre,

9 Acquérant le résultat de votre foi : la préservation de vos âmes.




Hébreux 12:7–8 :

7 Vous endurez une discipline ; Yahweh agit envers vous en tant que fils. Car

qu’est-ce qu’un fils qu’un père ne discipline pas ?8 Mais si vous êtes sans discipline, à laquelle vous êtes tous devenus partici-

pants, alors vous êtes des bâtards et non pas des fils.

10 J’étais dans l’Esprit au jour du Prince et j’entendis derrière moi unegrande voix, comme une trompette,

11 Disant : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept

assemblées : à Ephesos, et à Smurna, et à Pergamos, et à Thuateira,et à Sardeis, et à Philadelpheia, et à Laodikeia ».

En II Corinthiens chapitre 5, Paul décrit des expériences similaires hors du corps, etil décrit le corps comme un simple récipient pour l’Esprit (les noms des assembléesont tous une signification en grec et seront discutés plus loin). Jean était sansaucun doute « dans l’Esprit », par la prière et la méditation, et il existe d’autresdéclarations dans la Révélation indiquant qu’il parlait des mêmes choses que Paul.Par exemple, la Révélation 4:1 se lit, dans la version du Roi Jacques :

1 Après cela je regardai et, voici, une porte fut ouverte dans le ciel : et la pre-mière voix que j’entendis était comme celle d’une trompette me parlant, quime dit : Viens ici, et je te montrerai des choses qui doivent arriver par après.

12 Et je me retournai pour voir la voix qui me parlait, et m’étant re-

tourné je vis sept lampes d’or,13 Et au milieu des lampes, quelqu’un, semblable à un fils d’homme, vêtu jusqu’aux pieds et ceint d’une ceinture d’or jusqu’à la poitrine.

Le chandelier à sept branches est décrit pour la première fois en Exode chapitre25, et le verset 37 déclare :

37 Et tu feras ainsi les sept lampes : et ils allumeront les lampes ainsi, afin qu’elles

éclairent vis-à-vis de lui.






16 Et Il avait dans Sa main droite sept étoiles et, sortant de Sa bouche,une épée aigüe à deux tranchants, et Ses yeux étaient comme le

soleil quand il luit dans toute sa puissance.

Ici, Jean nous décrit la manière dont Yahshua Christ lui apparaît dans sa vision. Au verset 13, il l’appelle initialement « Quelqu’un, semblable à un fils d’homme ».L’expression « fils d’homme » était utilisée par Yahweh Lui-même pour s’adresseraux prophètes, plus spécialement Daniel et Ézéchiel ; et donc chaque fils d’Adamest un « fils d’homme ». Jean nous dit que – excepté pour la description fascinantede Yahshua – Il nous ressemble tout-à-fait, et nous voyons en de nombreux en-

droits dans les Écritures qu’Il est réellement Yahweh, mais Il est aussi l’un de nous.Daniel Le décrit en utilisant la même expression en Daniel 7:13, déjà cité plushaut, où il déclare :

13 Je voyais dans les visions nocturnes et, voici : quelqu’un comme un fils d’homme vint avec les nuées des cieux, et avança jusqu’à l’Ancien des jours, et ils l’em-menèrent devant Lui.

En Daniel 7:9, Il est décrit presqu’exactement comme Il l’est ici en Jean :

9 Je vis jusqu’à ce que les trônes furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit.Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, commede la laine pure [aussi blancs que de la laine] ; son trône était des flammes defeu ; les roues du trône, un feu brûlant.

Psaumes 149:4–9 :

4 Car Yahweh prend plaisir en son peuple ; il pare les débonnaires de salut.5 Que les saints se réjouissent de la gloire, qu’ils exultent avec chant de triomphe

sur leurs lits !6 Les louanges de Yahweh sont dans leur bouche, et une épée à deux tranchants

dans leur main,7 Pour exécuter la vengeance contre les nations, des châtiments au milieu des

peuples ;8 Pour lier leurs rois de chaînes, et leurs nobles de ceps de fer ;9 Pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit. Cette gloire est pour tous

ses saints. Louez Yah !






3 Et deux oliviers auprès de lui, l’un à la droite de la coupe, et l’autre à sagauche.

4 Et je pris la parole et je dis à l’ange qui parlait avec moi, disant : Que sont ceschoses, mon seigneur?

5 Et l’ange qui parlait avec moi répondit et me dit : Ne sais-tu pas ce que sontces choses ? Et je dis : Non, mon seigneur.

6 Et il répondit et me parla, disant : C’est ici la parole de Yahweh à Zorobabel,disant : Ni par force, ni par puissance, mais par mon esprit, dit Yahweh desarmées.

7 Qui es-tu, grande montagne? Devant Zorobabel tu deviendras une plaine ; etil fera sortir la pierre du faîte avec des exclamations : Grâce, grâce sur elle !

8 Et la parole de Yahweh vint à moi, disant :9 Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront; et

tu sauras que Yahweh des armées m’a envoyé vers vous.10 Car qui a méprisé le jour des petites choses ? Ils se réjouiront, ces sept-là, et

verront le plomb dans la main de Zorobabel : ce sont là les yeux de Yahwehqui parcourent toute la terre.

11 Et je répondis, et lui dis : Que sont ces oliviers à la droite du chandelier, et àsa gauche?

12 Et je répondis une seconde fois et lui dis : Que sont les deux branches desoliviers qui, à côté des deux conduits d’or, déversent l’or d’elles-mêmes ?

13 Et il me parla, disant : Ne sais-tu pas ce qu’elles sont ? Et je dis : non, mon

seigneur.14 Et il dit : Ce sont les deux fils de l’huile, qui se tiennent auprès du Seigneur de

toute la terre.





CHAPITRE 2MESSAGE AUX SEPT ASSEMBLÉES

1 Au messager de l’assemblée qui est à Ephesos, écris : Voici ce que ditCelui qui commande aux sept étoiles qui sont dans Sa main droite,qui marche au milieu des sept lampes d’or :

2 Je connais tes œuvres, et ton labeur, et ta patience, et que tu ne peuxsupporter les maux, et que tu as éprouvé ceux qui se font appelerambassadeurs alors qu’ils ne le sont pas, et que tu les as trouvésmenteurs,

3 Et que tu as de la patience et as enduré pour Mon nom, et que tu net’es pas lassé.

4 Mais J’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour.5 Dès lors, souviens-toi d’où tu es tombé, et repens-toi, et fais ces

premières choses. Autrement, Je viendrai à toi et J’ôterai ta lampede son lieu, si tu ne te repens pas.

6 Tu as cette autre chose : tu hais les œuvres des conquérants dupeuple, lesquelles Je hais aussi.

7 Celui qui a une oreille doit entendre ce que l’Esprit dit aux assem-blées ! À celui qui vaincra, Je lui donnerai à manger de l’arbre de

vie qui est dans la paradis de Yahweh.

Ephesos : le mot vient apparemment de ephesis, qui est un mot possédant une

grande variété de significations. Il peut signifier un lancer, un tir, ou dans un sensdifférent une permission ou une licence. Le mot peut également signifier appétitou désir, et ainsi il peut vouloir dire désirable. Il existait là-bas, dès les temps lesplus reculés, un festival fameux en l’honneur de l’idole Artémis, et il se peut quela ville se soit agrandie peu à peu autour de ce festival, car si le nom se réfère àdes lancers et des tirs, la cité semble bien avoir été nommée d’après les jeux qui s’y déroulaient. Cette ville fut longtemps renommée pour son temple d’Artémis, vastemais sans toit, déesse que les Romains appelaient Diana.

Yahshua nous dit que les Éphésiens haïssaient les œuvres mauvaises et rejetaient

les faux apôtres. Mais ils sont pourtant critiqués pour avoir « abandonné ton pre-mier amour ». Étant donné qu’il est expliqué dans le Livre des Actes, au chapitres




18 et 19, que c’est Paul de Tarse qui fonda l’assemblée à Éphèse, le Christianismeque Paul apporta à Éphèse doit avoir été ce que Yahshua leur reprochait d’avoirabandonné ! Paul avait même averti les anciens d’Éphèse, en Actes 20:29, que :

1 Je sais qu’après mon départ il entrera parmi vous des loups redoutables quin’épargneront pas le troupeau.

Cette déclaration à l’assemblée est dès lors également une reconnaissance de lalégitimité de la mission de Paul, qui était envoyé par Yahshua Christ Lui-même.

Mais même si les Éphésiens rejetaient les faux apôtres et n’acceptaient pas le mal,ils furent châtiés pour s’être écartés d’une façon ou d’une autre de l’Évangile, bienque l’on ne nous dise pas ce que cet écart a impliqué. Dans l’une des épîtres de Paulaux Éphésiens que nous possédons dans nos Bibles, Paul parle de la fornication et

d’autres péchés, mais il les exhorte et les édifie ; il ne les châtie pas pour unetransgression particulière. Leur écart doit donc être intervenu plus tard.

Les Éphésiens nous sont donc décrits comme haïssant « les œuvres des Nicolaïtes ».Dans le Christogenea New Testament, nous avons traduit – plutôt que simplementles translittérer – ces mots par « conquérants du peuple », car c’est exactement cequ’ils signifient : ceux qui vaincront le peuple, du verbe niko, ou de l’adjectif nikos,et du nom laos, signifiant peuple. Les Nicolaïtes sont évidemment cette prêtriseprofessionnelle qui désire régner sur le peuple à travers des hérésies sacramen-tales, cherchant à les contrôler dans le but d’accomplir leurs propres convoitises et

de remplir leurs propres ventres.

À PROPOS DES N ICOLAÏTES :

Il existe plusieurs compte-rendus, dont aucun n’est complet, sur la secte des Nico-laïtes dans les anciens écrits Chrétiens. J’ai affirmé dans le passé que je doutais del’existence de cette secte dans la réalité, et je pensais que cette expression décrivaitune classe de gens. C’est toujours mon avis, même si je réalise maintenant qu’ilpeut avoir existé une telle secte à une certaine époque. Mais il semble que cettesecte ne peut avoir existé pour longtemps, si même elle a jamais existé, et l’expres-sion définit toujours un certain comportement que l’on trouve dans une certaineclasse de gens.

En ce qui concerne une telle secte ancienne, Irénée croyait qu’elle existait et, dansson œuvre Contre les Hérésies, Livre I chapitre 26, il dit que « ils vivent une vied’indulgence effrénée ». Cependant, les Grecs avaient plus que leur compte d’hédo-nistes vivant de cette façon, et il doit donc y avoir quelque chose de plus dans cettehistoire. Et c’est le cas, car Irénée déclare également que, pour eux, « il leur est in-différent de pratiquer l’adultère et de manger des choses sacrifiées aux idoles ».

Plus loin dans son traité, au Livre 3, Irénée nous dit ce qui suit, au chapitre XI :




« Jean, le disciple du Seigneur, prêche cette foi et cherche, par la pro-clamation de l’Évangile, à faire disparaître cette erreur qui fut dissé-minée parmi les hommes par Cerinthus, et longtemps auparavant parceux appelés Nicolaïtes, qui sont une sorte de transfert de cette préten-due “connaissance”, afin de les confondre et les persuader qu’il n’existequ’un seul Dieu, qui fit toutes choses par Sa Parole, et non, comme ilsl’affirment, que le Créateur était un, mais le Père du Seigneur un autre,et que le Fils du Créateur était, en vérité, un, mais le Christ venu d’enhaut un autre, qui aussi continua l’impossible, descendant sur Jésus,le Fils du Créateur, et s’envola de nouveau dans Son Plerôme, et queMonogenes était le commencement mais que Logos était le fils réel deMonogenes, et que cette création à laquelle nous appartenons ne futpas faite par le Dieu principal mais par un certain pouvoir résidant loinen dessous de Lui et fermé à la communion avec les choses invisibleset ineffables ».

Nous voyons donc grâce à Irénée, qui répond à toutes ces affirmations des Ni-colaïtes, que la secte avait bien plus de problèmes et d’argumentations sur lesÉcritures que de simplement avoir des tendances hédonistes.

Ignatius, dans son Épître aux Tralliens, dit :

« Les impurs Nicolaïtes, appelés ainsi faussement, qui sont des amou-reux des plaisirs et des discours calomnieux ».

Dans son Épître aux Philadelphiens, au chapitre VI, qui est intitulé « N’acceptez pasle Judaïsme », nous trouvons ce qui suit :

« Si quelqu’un confesse le Père, et le Fils, et l’Esprit Saint, et loue lacréation, mais appelle l’incarnation une simple apparence, et est hon-teux de la passion, il a renié la foi, pas moins que les Juifs qui ont tuéle Christ. Si quelqu’un confesse ces choses, et que Dieu, la Parole, ahabité dans un corps humain, étant dans ce corps en tant que Parole,tout comme l’âme est aussi dans le corps, parce que c’était Dieu quil’habitait et pas une âme humaine, mais qu’il affirme que des unions

illégitimes sont une bonne chose et qu’il place le bonheur le plus hautdans le plaisir, comme le fait l’homme faussement appelé Nicolaïte,alors cette personne ne peut ni être un adorateur de Dieu ni un ado-rateur du Christ, mais il est un corrupteur de sa propre chair, et il estdès lors dépourvu de l’Esprit Saint, un étranger au Christ. De tellespersonnes ne sont que des monuments et des sépulcres des morts surlesquelles ne sont écrits que les noms d’hommes morts ».

Ce ne sont là que deux parmi les anciens témoins, et Tertullien comme Clémentd’Alexandrie discutent également des Nicolaïtes en plusieurs occasions. Bien que

certains premiers auteurs Chrétiens, et notamment Tertullien, tenaient pour ac-quise l’histoire selon laquelle cette secte des Nicolaïtes fut fondée par un premier




Chrétien, Nicolaus, qui est mentionné en Actes chapitre 6, Clément, dans son Éluci-dations, Livre II chapitre XX, relate que la secte consistait dans des hommes qui enréalité pervertirent les instructions et préceptes de ce même Nicolaus et devinrentconnus par ce nom. Je n’entrerai pas dans tous les détails ici, mais les citationssont incluses dans les notes à la fin de ce chapitre. Les autres auteurs agréent,cependant, sur le fait qu’il y a bien plus à dire sur les Nicolaïtes que du simplehédonisme. Sur la mention des Nicolaïtes dans la Révélation, Tertullien relate quel’assemblée à Thuateira fut infiltrée par « une femme hérétique qui avait pris surelle-même d’enseigner ce qu’elle avait appris des Nicolaïtes ».

L’A RBRE DE V IE :

L’Arbre de Vie est le Christ Lui-même et Sa race. Comme Il le dit aux apôtres : « Jesuis la vigne, vous êtes les branches ». Cette phrase apparaît d’abord en Genèsechapitres 2 et 3, et plus spécialement en 3:22, qui est en réalité la première pro-phétie messianique. Elle apparaît encore plus tard dans la Révélation, au chapitre22 (Jean 15:5).

8 Et au messager de l’assemblée qui est à Smurna, écris : Voici ce quedit le Premier et le Dernier, celui qui était mort et qui vit :

9

Je connais ta tribulation et ta pauvreté (mais tu es riche), et le blas-phème de ceux qui se disent être Judéens et qui ne le sont pas, maisqui sont une congrégation de l’Adversaire.

10 Ne crains pas les choses que tu auras à souffrir. Voici, le Faux Accu-sateur va jeter quelques-uns d’entre vous en prison, afin que voussoyez éprouvés, et vous connaîtrez une tribulation de dix jours. Vousdevez être fidèles jusqu’à la mort, et Je vous donnerai la récompensede la vie.

11 Celui qui a une oreille doit entendre ce que l’Esprit dit aux assem-blées ! Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir de la seconde mort.

Smurna signifie le baume, ou onguent, utilisé pour oindre. Cette assemblée n’estpas critiquée par Yahshua. En fait, seules deux des sept assemblées ne sont pascritiquées du tout, celle de Smurna et celle de Philadelphia. Comme Smurna se ré-fère au baume utilisé pour l’onction, et que seul le peuple d’Israël – avec le ChristLui-même – est l’Oint (voir l’article Les Oints de Yahweh, les enfants d’Israël), etcomme Philadelphia signifie « amour fraternel », il est pleinement apparent queceux qui reconnaissent la portée des alliances et qui mettent en pratique cette re-connaissance en aimant leurs frères Israélites ne seront pas critiqués ou condam-nés par Yahshua Christ au jugement !

https://fr.scribd.com/doc/50140769/Les-Oints-de-Yahweh

https://fr.scribd.com/doc/50140769/Les-Oints-de-Yahweh




SMYRNE

Il se fait également que ce sont les deuxseules assemblées envers lesquelles Yah-shua mentionne l’Adversaire, la synagoguede Satan, qui sont ces enfants de Satanproclamant être Juda et qui ne le sont pas.Ce sont les tribus de Kéniens-Cananéens-Édomites qui avaient infiltré la Judée dansles siècles précédant le Christ, qui avaientadopté nominalement le Judaïsme, qui de-

vinrent circoncis et finirent par être connussous le nom de « Juifs » dans l’ère Chré-tienne.

Ces êtres sont en réalité, et littéralement,les descendants des tribus ennemies de

Yahweh notre Maître. Ézéchiel l’expliqueaux chapitres 35 et 36 de sa prophétie;Paul l’explique lui aussi, en partie, en Ro-

mains chapitre 9, et Yahshua Lui-même l’explique en Luc chapitre 11 ainsi qu’enJean chapitres 8 et 10. Il est dès lors évident que le fait que la « synagogue deSatan » soit mentionnée uniquement en rapport à ces deux assemblées indiqueque l’adversaire allait persécuter ces assemblées bien plus que les autres, car ellesobservaient les aspects raciaux de l’Alliance.

L’assemblée de Smurna est pauvre, mais ils sont riches. Ceci signifie que, bienque ne possédant pas de richesses terrestres, ils ont emmagasiné des richessesdans les cieux par leur comportement ici dans ce monde. C’était certainement engardant ces dernières instructions de Yahshua, l’admonition de nous aimer les unsles autres, que l’on trouve en Jean chapitres 13 et 15.

LES D IX JOURS :

Les dix jours du verset 10 sont souvent interprétés comme pointant sur les dixpersécutions des Chrétiens sous l’empire. Celles-ci se passèrent sous les empereurset époques suivants :

— Néron (64 ap. JC)— Domitien (env. 90–96)— Trajan (98–117)— Hadrien (117–138)— Marc Aurèle (161–181)

— Septime Sévère (202–211)— Maximin Ier

le Thrace (235–251)




— Dèce (249–251)— Valérien (257–260)— Dioclétien (303–305)

Mais il y eut également des persécutions sous Maximien Galère (305–311), et il estclair d’après les documents en Actes, ainsi que d’après la première épître de Paulaux Corinthiens, qu’il y eut aussi des persécutions plus anciennes de Chrétiens sousClaude, et c’est la raison pour laquelle Paul donne des conseils contre le mariageen 7:26 :

26 J’estime donc que ceci est bon, à cause de la violence présente, qu’il est bon,dis-je, à l’homme d’être ainsi.

Mais sans les persécutions des époques de Néron et de Claude, il y aurait dixépoques de persécutions – excepté qu’il est fort probable que Jean écrit (mais pasreçoit) la Révélation vers 96 à 98 ap. JC.

12 Et au messager de l’assemblée qui est à Pergamos, écris : Voici ceque dit Celui qui a l’épée aigüe a deux tranchants :

13 Je sais où tu habites, là où est le trône de l’Adversaire, et tu possèdesMon nom et tu n’as pas renié Ma foi, même aux jours d’Antipas Montémoin, Mon fidèle, qui a été mis à mort devant vous, là où habitel’Adversaire.

14 Mais J’ai quelques choses contre toi : parce que tu as là des gens quitiennent les enseignements de Balaam, qui avait enseigné à Balak de tendre un piège aux fils d’Israël, de manger des choses sacrifiéesaux idoles et de commettre la fornication.

15 De même, tu as aussi ceux qui tiennent l’enseignement des conqué-rants du peuple pareillement.

16 Dès lors, repens-toi, car autrement Je viendrai à toi rapidement etJe leur ferai la guerre par l’épée de Ma bouche.

17 Celui qui a une oreille doit entendre ce que l’Esprit dit aux assem-blées ! Celui qui vaincra, Je lui donnerai de la manne cachée, et Jelui donnerai une pierre blanche, et sur la pierre un nouveau nomécrit que personne ne connaît excepté celui qui le reçoit.

Pergamos était originellement le nom de la citadelle de l’ancienne Troie, mais plus

tard le mot en vint à être utilisé pour désigner toute citadelle. Cette Pergamosplus tardive était le siège du fameux Royaume Attalide des troisième et second




siècles av. JC. Vers la fin du troisième siècle av. JC, Pergamos défit les envahisseursGalates, qui négocièrent alors un traité avec son roi par lequel ils s’installèrentdans une partie de l’ancien pays de Phrygie, qui fut dès lors connu sous le nomde Galatia. Les rois Attalides étaient très riches, et Pergamos était le centre detrès grandes richesses. Elle était également un centre d’enseignement mondain, etStrabon déclare qu’elle était peuplée de toutes sortes de sectes philosophiques.

A UTEL DE PERGAME DÉDIÉ À ZEU S, MUSÉE DE BERLIN

On pense que Marc An-toine fit envoyer 200.000

volumes à Alexandrie provenant de la bibliothèquede Pergamos. Pergamosétait la capitale du districtRomain d’Asie, et elle pos-

sédait un grand et fameuxautel, récemment mis au

jour, dont on pense qu’ilétait dédié à Zeus. Il dateavec certitude de l’époquedes rois Attalides. L’esca-lier menant à l’autel fai-sait 20 mètres de largeur.

La structure fait plus de 35 mètres de large et 33 mètres de hauteur. La baseest ornée d’une frise illustrant la bataille entre les dieux et les géants, une histoiregrecque célèbre sans doute transmise directement des écrits de l’Ancien Testament.La ville était le centre administratif d’une très riche province. Pergamos était aussiun centre dédié au culte d’Asclépios, l’ancien dieu païen de la médecine et de laguérison, et elle était dès lors un centre pour la pharmacopée. Il y avait cependantdes temples d’Asclépios plus célèbres à Épidaure et à Kos, mais le culte d’Asclépiosà Pergamos était très important, fort et influent. Pourtant, malgré tout ceci, je n’aipas pu trouver de référence significative à Pergamos, ni aucune mention du mar-tyre Antipas, dans les écrits des premiers Chrétiens. Ni Livy ni Diodore de Sicile niStrabon n’ont quoi que ce soit de significatif à dire sur Pergamos qui permettrait de

jeter une lumière supplémentaire sur les déclarations de Yahshua ici, pour autantque je sois en mesure de l’affirmer.

L’ENSEIGNEMENT DE B AL AA M

Ici, dans le message à l’assemblée de Pergamos, nous voyons un avertissementconcernant la fornication – le mélange racial – très semblable à celui donné àThuateira, qui est le message suivant.

Il est évident, d’après ce qu’on nous dit en Nombres chapitres 24 et 25, que Balaamfut engagé afin de maudire les enfants d’Israël, mais que chaque fois qu’il essaya




de le faire il n’obtint que des bénédictions. Nous voyons ensuite que Balak, le roide Moab, envoya les femmes de sa tribu séduire les hommes d’Israël, mais le récittout entier – le fait que Balaam avait en réalité instruit Balak dans ce but, n’estpas donné dans les Nombres, excepté plus tard, quand on fait référence à cettehistoire en Nombres 31:16 :

16 Voici, ce sont elles qui, sur le conseil de Balaam, ont donné occasion aux filsd’Israël de commettre une infidélité contre Yahweh, dans l’affaire de Péor, etil y eut une plaie sur l’assemblée de Yahweh.

De plus amples détails sont donnés dans des écrits plus tardifs :

Michée 6:5 :

5 Mon peuple, souviens-toi, je te prie, du dessein que forma Balak, roi de Moab,et de ce que Balaam, fils de Péor, lui répondit, de Sittim jusqu’à Guilgal, afinque vous connaissiez la justice de Yahweh.

II Pierre 2:15 :

15 Ayant laissé le droit chemin, ils se sont égarés, ayant suivi le chemin de Ba-laam, fils de Bosor, qui aima le salaire d’iniquité.

Jude 11 :

11 Malheur à eux, car ils ont marché dans le chemin de Caïn, et se sont abandon-nés à l’erreur de Balaam pour une récompense, et ont péri dans la réfutationde Coré.

Révélation 2:14 :

14 Mais J’ai quelques choses contre toi : parce que tu as là des gens qui tiennentles enseignements de Balaam, qui avait enseigné à Balak de tendre un piègeaux fils d’Israël, de manger des choses sacrifiées aux idoles et de commettrela fornication.

Et ici nous pouvons clairement voir les références à un évènement de mélangeracial ayant eu lieu, conseillé par Balaam. Paul l’affirme également en I Corinthienschapitre 10, où il explique aussi que le crime derrière cet épisode était un crimede « fornication ». Paul déclare, au verset 8 :

8 Ne commettons pas non plus la fornication, comme beaucoup d’entre eux ont

commis la fornication, et il en est tombé en un seul jour vingt-trois mille.




A NTIPAS LE MARTYRE

Comparet commit l’erreur d’interpréter le nom Antipas comme signifiant « contrele père », et en étendant cette interprétation à la signification « contre le pape ».Bien que pittoresque, cette interprétation est également romanesque : le mot nepossède pas une telle signification en grec. Cette signification fut inventée pardes lexicographes inconnus, mais pas avant au minimum 1150 ap. JC, dans uneœuvre connue sous le nom de Etymologicum Magnum. Je ne fais pas confiance ence travail, car il fut sans doute rédigé sous une influence interprétative cléricale.Il n’existe pas d’évidence plus ancienne sur une telle signification du mot, et ellene devrait pas être acceptée telle quelle. Au contraire, les significations les plusnaturelles sont : à la place de ou contre tous. Il pourrait constituer une indication

du vrai martyre Chrétien résistant à toute opposition au Christ. Il n’existe pas detémoignage dans les premiers écrits Chrétiens d’un martyre appelé Antipas.

LE PONTIFEX M AXIMUS : UNE ERREUR DES RÉFORMÉS ET DE

L’IDENTITÉ

Une autre erreur que font Comparet et beaucoup d’autres dans l’Identité Chré-tienne est de suivre Alexandre Hislop dans son livre The Two Babylons, et plusspécialement quand il affirme que le titre de Pontifex Maximus parvint à Rome dePergamos, l’héritant d’Eumenes II à sa mort en 159 av. JC. Ceci est facilement dé-montré faux à partir des auteurs classiques, et ici j’offrirai un exemple au moyen dedeux citations de Diodore de Sicile. La première se trouve dans son septième livre,en 7.5.8, où il explique que Iulius, le fondateur légendaire de la lignée julienne, etancêtre du fameux Gaius Julius Cæsar et de sa famille, obtint le titre de Pontifex

Maximus après qu’il ait été choisi par une élection à la royauté par Silvius, aprèsla mort d’Énée. Nous voyons donc que Diodore pensait que le titre existait à Romedepuis le commencement. Que l’on désire accepter le mythe ou pas n’est pas trèsimportant, car le second témoignage de Diodore est une citation historique datantd’environ 202 av. JC. Elle se trouve dans les fragments de son Livre 27 (27.2), oùil déclare : « En tant que Pontifex Maximus, il [P. Licinus Crassus Dives] fut obligé,en raison de ses devoirs religieux, de ne pas s’absenter des environs de Rome ».De plus, l’historien Romain Livy mentionne le titre de Pontifex Maximus dans denombreux contextes historiques d’avant la mort d’Eumenes II de Pergamos, le pre-mier en connexion avec un certain Quintus Furius, qui occupa cette fonction vers447 av. JC. Cette citation provient du Livre II, chapitre LIV (3.54) de Livy.




18 Et au messager de l’assemblée de Thuateira, écris : Voici ce que ditle Fils de Yahweh, Celui qui a Ses yeux comme des flammes de feu

et Ses pieds comme de l’airain brillant :19 Je connais tes œuvres, et ton amour, et ta foi, et ta justice, et ta pa-

tience, et tes dernières œuvres sont plus grandes que les premières.20 Mais J’ai contre toi que tu acceptes la femme Iezabel, qui se dit

prophétesse et qui enseigne et trompe Mes serviteurs pour qu’ilscommettent la fornication et qu’ils mangent des choses sacrifiéesaux idoles.

21 Et Je lui ai donné du temps afin qu’elle se repente, mais elle n’a pas voulu se repentir de ses fornications.

22 Voici, Je la jette sur un lit, et ceux qui commettent la fornicationavec elle, dans une grande tribulation s’ils ne se repentent pas deses œuvres,

23 Et Je ferai mourir de mort ses enfants, et toutes les assemblées sau-ront que Je suis Celui qui examine les reins et les cœurs, et Je don-nerai à chacun selon vos œuvres.

24 Maintenant, Je vous dit, aux autres qui sont à Thuateira, autantqu’il y en a qui n’ont pas cet enseignement, qui n’ont pas connais-sance des profondeurs de l’Adversaire quand ils parlent : Je ne vous

impose pas d’autre charge,25 Mais tenez ferme ce que vous avez déjà jusqu’à ce que Je vienne.26 Celui qui vaincra et qui gardera Mes œuvres jusqu’à la fin, Je lui

donnerai autorité sur les nations,27 Et il les paîtra avec un bâton de fer, comme il brise les vases de

céramique,28 Tel que Je l’ai moi aussi reçu de mon Père. Et Je lui donnerai l’étoile

du matin.29 Celui qui a une oreille doit entendre ce que l’Esprit dit aux assem-

blées!

Thuateira signifie apparemment « lourd sacrifice ». En grec, thua- est une formepréfixée de thuos, ou « sacrifice ». Le mot teira peut provenir du nom teiros, « trouvéuniquement sous la forme plurielle [teira], “les constellations célestes” ; “signes” »(Liddell & Scott), ou bien il peut provenir du verbe teirô, qui signifie « frictionnerfortement, [. . .] user, abîmer, désoler » (L & S). Donc, en grec, thuàteira peut signi-fier « lourd sacrifice » ou peut-être « sacrifice désespéré », ou encore « sacrifice de

désespoir », ou quelque chose de similaire. La Strong Concordance liste simplementle mot comme signifiant « de dérivation incertaine » (2363), ne s’aventurant pas à




lui donner une signification. Le lexicographe Thayer fait la même chose.

R UINES À THYATIRE

Cette assemblée, comme celle dePergamos auparavant, est blâmée

par Yahshua pour tolérer la for-nication. Le mot « fornication »peut être utilisé pour décrire di-

vers actes sexuels illicites et dé- viants. Cependant, on peut claire-ment démontrer, à partir de I Co-rinthiens chapitre 10, de Jude 7et d’autres passages des Écritures,que la fornication est le mélangeracial. Nous l’avons vu plus spécia-

lement en Nombres chapitres 24et 25, discutés plus haut à proposdu message à l’assemblée à Pergamos, où cette même admonition était faite demanière différente. Dans l’Ancien Testament, l’idolâtrie associée à la fornicationest une indication certaine que le mélange racial constituait l’offense commise,et ceci peut être établi à partir des déclarations de Paul, citées ici, concernant lecompte-rendu des évènements trouvés en Nombres 24 et 25, et à partir de cesévènements eux-mêmes.

Iezabel était la fille d’Ethbaal, qui est connu sous le nom d’Ithobalus dans les

Histoires de Josèphe. Ayant possédé les traductions, aujourd’hui perdues, de Me-nander des anciennes Chroniques de Tyr pour référence, Josèphe relate qu’Ethbaalétait un prêtre de l’idole Astartê, l’Ashtoreth des Écritures (cf. I Rois 11:5, 16 :31)qui s’était emparé du trône de Tyr par la force au détriment des descendants dufameux roi Hiram. Bien qu’il n’existe pas de preuve convaincante qu’Ethbaal aitété de souche Cananéenne, c’est une possibilité ; cependant nous voyons ici quemême Iezabel eut la possibilité de se repentir. Il est apparent qu’ici, Iezabel re-présente le modèle de la prostituée, comme Yahshua la décrit. C’est une analogieappropriée. Lorsqu’Israël joue à la prostituée, la nation est, métaphoriquement,mangée par des chiens (cf. Ps. 22:16, Phil. 3:2, Rév. 22:15). De même, le corps deIezabel la prostituée, à sa mort, fut mangée par des chiens, comme Yahweh l’avaitannoncé (II Rois 9:36). Par son acceptation du mélange racial, l’assemblée souf-frira d’une grande tribulation. Nous voyons également au verset 24 que le mélangeracial vient des « profondeurs de l’adversaire », ou Satan. À travers les âges, ce sonttoujours les Juifs Édomites qui ont promu l’intégration et le mélange racial. Et ilsl’admettent eux-mêmes, car ils en sont fiers. C’est la première lumière qui permetde comprendre le mystère d’iniquité !




LES PREMIERS AUTEURS CHRÉTIENS SUR LES N ICOLAÏTES :

Irenaeus, Contre les hérésies, Livre I chapitre XXVI, – « Doctrines de Cerinthus, les

Ébionites et les Nicolaïtes » :

« Les Nicolaïtes sont les fidèles de ce Nicolas, qui était l’un des septpremiers ordonnés au diaconat par les apôtres. Ils suivaient une exis-tence d’indulgence sans restreinte. Le caractère de ces hommes est trèsclairement souligné dans l’Apocalypse de Jean, [alors qu’ils sont re-présentés] en train d’enseigner que c’est sans importance de pratiquerl’adultère et de manger des choses sacrifiées aux idoles. C’est pourquoile Verbe a aussi parlé d’eux ainsi : “Mais tu as cette autre chose : tu haisles œuvres des Nicolaïtes, lesquelles Je hais aussi.” ».

[Roberts, A. 1997. The Ante-Nicene Fathers Vol. I : Translations of the writings of the Fathers down to A.D. 325. The apostolic fathers with Justin Martyr and Irenaeus.(ECF 1.1.7.1.1.27). Logos Research Systems : Oak Harbor].

Irenaeus, Contre les hérésies, Livre 3 chapitre XI, – « Preuves dans la continuation,extraites de l’Évangile de Saint-Jean. Les Évangiles sont quatre en nombre, ni plusni moins. Les raisons mystiques pour cela » :

« Jean, le disciple du Seigneur, prêche cette foi et cherche, par la pro-

clamation de l’Évangile, à faire disparaître cette erreur qui fut dissé-minée parmi les hommes par Cerinthus, et longtemps auparavant parceux appelés Nicolaïtes, qui sont une sorte de transfert de cette préten-due “connaissance”, afin de les confondre et les persuader qu’il n’existequ’un seul Dieu, qui fit toutes choses par Sa Parole, et non, comme ilsl’affirment, que le Créateur était un, mais le Père du Seigneur un autre,et que le Fils du Créateur était, en vérité, un, mais le Christ venu d’enhaut un autre, qui aussi continua l’impossible, descendant sur Jésus,le Fils du Créateur, et s’envola de nouveau dans Son Plerôme, et queMonogenes était le commencement mais que Logos était le fils réel de

Monogenes, et que cette création à laquelle nous appartenons ne futpas faite par le Dieu principal mais par un certain pouvoir résidant loinen dessous de Lui et fermé à la communion avec les choses invisibleset ineffables »


L’épître d’Ignatius aux Tralliens, chapitre XI, – « Évitez les erreurs mortelles des

Docètes » :




« Évitez aussi ces mauvais rejetons, Simon son premier-né, et Menan-der, et Basilides, et toute cette foule mauvaise de fidèles, les adora-teurs d’un homme, que le prophète Jérémie lui aussi déclare maudits.Fuyez aussi les impurs Nicolaïtes, faussement ainsi appelés, qui sontdes amoureux des plaisirs et des discours calomnieux »


L’épître d’Ignatius aux Philadelphiens, chapitre VI, – « N’acceptez pas le Judaïsme » :

« Si quelqu’un confesse le Père, et le Fils, et l’Esprit Saint, et loue lacréation, mais appelle l’incarnation une simple apparence, et est hon-

teux de la passion, il a renié la foi, pas moins que les Juifs qui ont tuéle Christ. Si quelqu’un confesse ces choses, et que Dieu, la Parole, ahabité dans un corps humain, étant dans ce corps en tant que Parole,tout comme l’âme est aussi dans le corps, parce que c’était Dieu quil’habitait et pas une âme humaine, mais qu’il affirme que des unionsillégitimes sont une bonne chose et qu’il place le bonheur le plus hautdans le plaisir, comme le fait l’homme faussement appelé Nicolaïte,alors cette personne ne peut ni être un adorateur de Dieu ni un ado-rateur du Christ, mais il est un corrupteur de sa propre chair, et il estdès lors dépourvu de l’Esprit Saint, un étranger au Christ. De tellespersonnes ne sont que des monuments et des sépulcres des morts surlesquelles ne sont écrits que les noms d’hommes morts »


Clément d’Alexandrie, Élucidations, Livre II chapitre XX, – « Les vrais exercicesgnostiques, patience et contrôle de soi » :

« Tels sont aussi ceux (qui affirment suivre Nicolaus, citant un adagede cet homme, qu’ils pervertissent, selon lequel “la chair doit être mal-menée”). Mais le digne homme montra qu’il est nécessaire de contrô-ler les plaisirs et les désirs, et par un tel exercice de rejeter les im-pulsions et les propensions de la chair. Mais eux, s’abandonnant auxplaisirs comme des chèvres, comme une insulte au corps, vivent une

vie d’auto-indulgence ; ne reconnaissant pas que le corps est gâché,étant par nature sujet à la dissolution ; tandis que leur âme est plongéedans le bourbier du vice ; suivant comme ils le font les enseignementsdu plaisir lui-même et non celui de l’homme apostolique. Car en quoi

diffèrent-ils de Sardanapale, dont la vie est dépeinte dans l’épigrammesuivant :




J’ai ce que j’ai mangé – ce dont j’ai joui gratuitement ; Et les plaisirs que j’ai eus en amour. Mais ces Nombreux objets de bonheur ont disparu,Car moi aussi, qui régnai sur la grande Ninus, je suis poussière »

[Roberts, A. 1997. The Ante-Nicene Fathers Vol. II : Translations of the writings of the Fathers down to A.D. 325. Fathers of the second century : Hermas, Tatian,

Athenagoras, Theophilus, and Clement of Alexandria (Entire) (ECF 1.2.5.3.2.20).Logos Research Systems : Oak Harbor].

Tertullien, Contre toutes les hérésies, chapitre I, – « Les premiers hérétiques : SimonMagus, Menander, Saturninus, Basilides, Nicolaus » :

« Un hérétique frère émergea en Nicolaus. Il était l’un des sept diacresqui furent appointés dans les Actes des Apôtres. Il affirme que les Té-nèbres furent saisies de concupiscence – une infecte et obscène concu-piscence, réellement – envers la Lumière. De ce mélange, il serait hon-teux de révéler quelles fétides et impures (combinaisons naquirent). Lereste (de ses doctrines) sont, elles aussi, obscènes. Car il parle de cer-tains fils, des fils de turpitude, de conjonctions d’étreintes et mélangesexécrables et obscènes, ainsi que des choses encore plus répugnantesqui en résultèrent. Il enseigne que naquirent, de plus, des démons, etdes dieux, et sept esprits, et d’autres choses suffisamment sacrilèges,semblables et ignobles, dont nous rougissons de nous souvenir. Quant

à nous, il nous suffit que cette hérésie des Nicolaïtes ait été condam-née par l’Apocalypse du Seigneur, par l’autorité la plus imposante quipuisse être attachée à une phrase, quand Il déclare : “Tu as cette autrechose : tu hais les œuvres des Nicolaïtes, lesquelles Je hais aussi” »

[Roberts, A. 1997. The Ante-Nicene Fathers Vol. III : Translations of the writingsof the Fathers down to A.D. 325. Latin Christianity : Its Founder, Tertullian. (ECF1.3.1.19.0.1). Logos Research Systems : Oak Harbor].

Tertullien, Les cinq livres contre Marcion, Livre I chapitre XXIX, – « Marcion inter-dit le mariage. Tertullien le défend avec éloquence comme étant saint et fait la

distinction entre la doctrine de Marcion et son propre Montanisme » :

« Maintenant, une telle conspiration doit, sans aucun doute, impliquerla proscription du mariage. Examinons donc si elle est juste : non pascomme si nous avions pour but de détruire le bonheur des liens sacrés,comme le font certains Nicolaïtes dans leur entretien de la lubricité etdu luxe, mais comme ceux qui ont pris connaissance des liens sacrés,les recherchent et les préfèrent, pas au détriment, cependant, du ma-riage; non pas comme si nous remplacions une mauvaise chose parune bonne, mais uniquement une bonne par une meilleure. Car nous

ne rejetons pas le mariage mais nous en abstenons simplement »




[Roberts, A. 1997. The Ante-Nicene Fathers Vol. III : Translations of the writingsof the Fathers down to A.D. 325. Latin Christianity : Its Founder, Tertullian. (ECF1.3.1.12.1.29). Logos Research Systems : Oak Harbor].

Tertullien, Élucidations, Livre VII, Sur la modestie, chapitre XIX, – « Les objectionssur la Révélation et sur la première épître de Saint-Jean réfutées » :

« Car (l’ange de l’Église Thyatirène) introduisait secrètement dans l’Ég-lise, et exhortait justement à la repentance, une femme hérétique quiavait pris sur elle-même d’enseigner ce qu’elle avait appris des Nico-laïtes. Car qui peut douter qu’un hérétique, trompé par un rite (baptis-mal fallacieux), découvrant sa mésaventure et l’expiant par la repen-tance, à la fois atteint au pardon et est restauré au sein de l’Église?D’où, même parmi nous, quelqu’un, l’égal d’un païen, non, encore plus

qu’un païen, semblable à un hérétique, (un tel homme) est purgé parle baptême de vérité et admis dans l’Église »

[Roberts, A. 1997. The Ante-Nicene Fathers Vol. IV : Translations of the writings of the Fathers down to A.D. 325. Fathers of the Third Century : Tertullian, Part Fourth ;Minucius Felix ; Commodian ; Origen, Parts First and Second. (ECF 1.4.1.7.0.18).Logos Research Systems : Oak Harbor].

Hippolytus, La réfutation de toutes les hérésies, Livre VII, chapitre XXIV, – « LesMelkisédéciens ; les Nicolaïtes » :

« Bien que, cependant, différentes questions aient été soulevées parmieux, un certain (hérétique) qui se faisait lui aussi appeler Theodotus,et qui, par commerce, était un banquier, tenta d’établir (la doctrine)selon laquelle un certain Melchisédec constitue le plus grand pouvoiret que celui-ci est plus grand que le Christ. Ils affirment égalementque le Christ était fait à la ressemblance (de ce Melchisédec). Et eux-mêmes, tout comme ceux dont nous avons déjà parlé comme étant desadhérents de Theodotus, affirment que Jésus n’est (rien d’autre) qu’unhomme et que, en conformité au même récit (déjà présenté), le Christdescendait de lui.

« Cependant, il y a parmi les Gnostiques diverses opinions ; mais nousavons décidé qu’il ne valait pas la peine d’énumérer les doctrines deces (hérétiques), étant donné que celles-ci sont (trop) nombreuses, dé-nuées de raison et remplies de blasphèmes. Maintenant, même ceux(parmi les hérétiques) qui sont plus sérieux en ce qui concerne la Di-

vinité et dont les doctrines dérivent des systèmes spéculatifs des Grecsdoivent être reconnus coupables (de ces charges). Mais Nicolaus a étéune cause de la grande diversité de ces hommes mauvais. Lui, en tantqu’un des sept (qui furent choisis) pour le diaconat, fut appointé par les

Apôtres. (Mais Nicolaus) s’écarta de la doctrine correcte et avait pourhabitude d’inculquer une indifférence quant à la vie comme quant à la




nourriture. Et lorsque les disciples (de Nicolaus) continuèrent d’insul-ter l’Esprit Saint, Jean les rebuta dans l’Apocalypse comme des fornica-teurs et des mangeurs de choses offertes aux idoles »

[Roberts, A. 1997. The Ante-Nicene Fathers Vol. V : Translations of the writings of the Fathers down to A.D. 325. Fathers of the Third Century : Hippolytus, Cyprian,Novatian, Appendix. (ECF 1.5.0.1.5.25). Logos Research Systems : Oak Harbor].

Victorinus, tiré de son Commentaire sur l’Apocalypse du bienheureux Jean :

Lignes 6 et suivantes :

« “ Tu as cette autre chose : tu hais les œuvres des Nicolaïtes”. Maisparce que toi-même tu hais ceux qui tiennent les doctrines des Nico-laïtes, tu t’attends à des louanges. De plus, haïr les œuvres des Ni-

colaïtes, que Lui aussi hait, ceci mérite louange. Mais les œuvres desNicolaïtes étaient, à cette époque, des hommes faux et ennuyeux qui,en tant que ministres sous le nom de Nicolaus, fabriquèrent pour eux-mêmes une hérésie, au point que ce qui avait été offert à des idolesétait supposé exorcisable et mangeable, et que quiconque ayant com-mis la fornication était censé recevoir la paix au huitième jour. Dès lors,Il loue ceux à qui Il écrit ; et à ces hommes, étant ainsi et si grands, Ilpromet l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Son Dieu ».

Lignes 14 et suivantes :

« “ Tu as là certains qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseigna àBalak de jeter une pierre d’achoppement devant les enfants d’Israël, demanger et de commettre la fornication. Tu as aussi ceux qui tiennentla doctrine des Nicolaïtes ; mais je combattrai contre eux avec l’épée dema bouche”. Ce qui signifie : Je dirai ce que Je commanderai, et Je tedirai ce que tu feras. Car Balaam, avec sa doctrine, enseigna à Balak de

jeter une pierre d’achoppement devant les yeux des enfants d’Israël, demanger ce qui avait été sacrifié à des idoles, et de commettre la forni-cation, – une chose connue pour s’être passée déjà anciennement. Car

il donna ce conseil au roi des Moabites, et ils firent tomber le peuple. Ainsi, dit-Il, tu as parmi vous ceux qui tiennent une telle doctrine ; etsous le prétexte de miséricorde, tu vas corrompre d’autres »

[Roberts, A. 1997. The Ante-Nicene Fathers Vol. VII : Translations of the writingsof the Fathers down to A.D. 325. Fathers of the Third and Fourth Centuries : Lac-tantius, Venantius, Asterius, Victorinus, Dionysius, Apostolic Teaching and Consti-tutions, Homily and Liturgies. (ECF 1.7.4.2.0.2). Logos Research Systems : Oak Harbor].

Constitutions des Saints Apôtres, Livre VI chapitre VIII, – « Qui étaient les succes-

seurs de l’impiété de Simon, et quelles hérésies ils fabriquèrent » :




« VIII. Mais quand il s’en alla parmi les Gentils pour prêcher la pa-role de vie, alors le diable insinua dans le peuple l’idée d’envoyer versnous de faux prophètes afin de corrompre la parole ; d’abord ils en-

voyèrent un certain Cleobius, et le firent accompagner par Simon, etceux-ci devinrent des disciples de Dositheus, qu’ils méprisaient, pour lefaire tomber de la principauté. Après cela, d’autres furent les auteurs dedoctrines absurdes : Cerinthus, et Marcus, et Menander, et Basilides, etSaturnilus. Parmi eux, certains tenaient la doctrine de nombreux dieux,d’autres de seulement trois, mais contraires les uns aux autres, sanscommencement, et d’autres d’un nombre infini de dieux, et aussi dedieux inconnus. Et certains rejetaient le mariage ; et leur doctrine affir-mait que ce n’est pas l’affaire de Dieu ; et d’autres abhorraient certainesnourritures : certains étaient impudents dans leur impureté, tels ceuxqui étaient faussement appelés Nicolaïtes. Et Simon me rencontra, moiPierre, d’abord à Cæsarea Stratonis (où le fidèle Cornelius, un Gentil,croyait par moi au Seigneur Jésus), où il entreprit de pervertir la parolede Dieu ; là-bas étaient avec moi les saints enfants : Zaccharæus, quifut un publicain, et Barnabas ; et Nicetas et Aquila, frères de Clémentl’évêque et citoyen de Rome, qui était le disciple de Paul, notre com-pagnon apôtre et compagnon d’aide dans l’Évangile. Je discourus troisfois devant eux en sa compagnie au sujet du vrai Prophète et au sujetde la monarchie de Dieu ; et lorsque je l’eus maîtrisé par la puissancedu Seigneur, et que je l’eus réduit au silence, je le chassai en Italie »

[Roberts, A. 1997. The Ante-Nicene Fathers Vol. VII : Translations of the writingsof the Fathers down to A.D. 325. Fathers of the Third and Fourth Centuries : Lac-tantius, Venantius, Asterius, Victorinus, Dionysius, Apostolic Teaching and Consti-tutions, Homily and Liturgies. (ECF 1.7.6.2.6.10). Logos Research Systems : Oak Harbor].





CHAPITRE 3FIN DU MESSAGE AUX SEPT ASSEMBLÉES

1 Et au messager de l’assemblée de Sardeis, écris : Voici ce que ditCelui qui a les sept Esprits de Yahweh et les sept étoiles : Je connaistes œuvres, que tu as un nom pour que tu puisses vivre, et tu esmort.

2 Tu dois être en alerte et établir les choses restantes qui allaient mou-rir, car Je n’ai pas trouvé tes œuvres accomplies devant Mon Maître.

3 Dès lors, souviens-toi comment tu as reçu et as entendu, et garde,et repens-toi. Mais si tu n’es pas en alerte, Je viendrai comme un

voleur, et tu pourrais ne pas connaître l’heure à laquelle Je viendraisur toi.

4 Mais tu as quelques noms à Sardeis qui n’ont pas souillé leurs vête-ments, et ils marcheront en Ma compagnie en blanc, car ils en sontdignes.

5 Celui qui vaincra sera vêtu de vêtements blancs et son nom ne serapas retiré du Livre de Vie, et Je déclarerai son nom devant Mon Pèreet devant Ses messagers.

6 Celui qui a une oreille doit entendre ce que l’Esprit dit aux assem-blées!

Sardeis était la capitale de l’ancienne Lydie.C’était une ville importante pour les Perses,et elle fut tenue par eux à travers toute la pé-riode classique. Il était connu que toutes les

villes Lydiennes originelles avaient été dé-truites par les Perses au 6

e

siècle av. JC, et jusqu’à l’époque d’Alexandre, les Perses pos-sédaient la quasi-totalité de l’Asie Mineure.Sardeis fut nommée d’après la pierre desardoine, habituellement rougeâtre ou bru-nâtre et translucide, aussi appelée « corna-line ». Cette pierre était utilisée par les Phé-

niciens, les Grecs et les Romains en joaille-rie, et par les Assyriens dans la fabrication des sceaux des documents.




Elle était également largement utilisée par les Romains dans les sceaux, ce quipeut ajouter à la profondeur de la signification de ce qui est dit dans le textede la Révélation, car il est apparemment question ici de savoir si ces Chrétienssont scellés, ou assurés, ou pas, de leur salut, comme ils semblent le penser. Lacouleur de cette pierre peut beaucoup varier, allant de l’orange pâle à un noirpresque parfait, et c’est peut-être aussi pourquoi cette assemblée fut choisie pource message.

Les Chrétiens de Sardeis ne furent pas admonestés pour avoir commis des chosesabsolument mauvaises, mais ils furent avertis de rester alertes et de s’assurer qu’ilsrempliraient leurs obligations Chrétiennes. Il semble que, tout comme la sardoinepossède une grande variété de couleurs, le peuple de l’assemblée à Sardeis avaitune grande variété d’attitudes. Comme nous en avertit Jacques dans son épître :« La foi sans œuvres est morte ». C’est le même message ici.

LE L IVRE DE V IE

Le Livre de Vie est la Bible, ou du moins la Bible telle que nous la connaissonsest un reflet du Livre de Vie. La copie que nous possédons n’est pas tout-à-faitterminée, car c’est l’histoire de notre race sur la Terre, la Loi et la Parole de notreDieu. Paul nous dit que ceux qui gardent l’Évangile soutiennent la « Parole de Vie »quand, dans son épître aux Philippiens, en 2:14–16, il les admoneste de :

14 Faites toutes choses sans murmures et sans disputes,15 Afin que vous soyez parfaits et de sang sans mélange, des enfants de Yahweh

irréprochables au milieu d’une race tordue et pervertie, parmi laquelle vousreluisez comme des luminaires dans la société,

16 Soutenant la Parole de Vie pour une fierté avec moi au jour du Christ, afin que je n’aie pas couru ni travaillé en vain.

La véracité de cette interprétation sera démontrée lorsque nous examinerons lemessage à l’assemblée à Philadelphia. Jean nous dit que les apôtres touchèrent la« Parole de Vie ». Il est donc évident que si le Christ est la Parole de Vie, le Livrede Vie est Son Évangile et Sa profession. Il nous dit que si nous ne Le renionspas, Il ne nous reniera pas devant Son Père. Si nous gardons Sa Parole, alors noussommes écrits dans la Bible – étant de la race Adamique dont s’occupe la Bible etpour laquelle il y a le salut ; et cela est également écrit en nous, car Sa Parole estaussi écrite dans nos cœurs. Le Christ déclare aux Judéens que (Jean 8:51) :

51 Véritablement, véritablement, je vous dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne

verra pas la mort, pour l’éternité !




et Il déclare aux apôtres, parlant du troupeau perdu, en Jean 15:20–21 :

20 Souvenez-vous de la parole que moi je vous ai dite : L’esclave n’est pas plusgrand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ilsont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.

21 Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu’ils neconnaissent pas celui qui m’a envoyé.

Si vous n’êtes pas de la race Adamique, votre nom n’est pas dans le Livre de Vie,et il ne pourra jamais l’être.

7

Et au messager de l’assemblée à Philadelphia, écris : Voici ce que ditle Saint, le Véritable, Celui qui a la clef de David, Celui qui ouvre etpersonne ne fermera, qui ferme et personne n’ouvrira :

8 Je connais tes œuvres. Voici, J’ai mis devant toi une porte ayant étéouverte, que personne ne peut fermer, parce que tu as peu de forceet que tu as gardé Ma Parole et que tu n’as pas renié Mon Nom.

9 Voici, Je donnerai ceux de la congrégation de l’Adversaire, préten-dant être Judéens, et ils ne le sont pas mais sont des menteurs. Voici,Je les ferai venir et se prosterner devant tes pieds, et ils sauront queJe t’ai aimé.

10 Parce que tu as gardé Ma Parole avec patience, Je te garderai ausside l’heure d’épreuve qui doit venir sur la terre habitée tout entièreafin de tester ceux qui habitent sur la terre.

11 Je viens rapidement ! Tiens ferme ce que tu possèdes, que personnene puisse prendre ta récompense.

12 Celui qui vaincra, Je ferai de lui un pilier dans le temple de MonMaître, de façon qu’il ne sorte plus jamais dehors, et J’écrirai sur luile Nom de Mon Maître et le nom de la cité de Mon Maître, de lanouvelle Jérusalem qui descend des cieux d’auprès de Mon Maître,

et Mon nouveau Nom.13 Celui qui a une oreille doit entendre ce que l’Esprit dit aux assem-

blées!

Philadelphia signifie « amour fraternel », et cette assemblée ne fut pas critiquéepar Yahweh, ce qui explique certainement pourquoi cette assemblée fut choisiepour ce message, pour la signification de son nom, tout comme celle de Smurnafut choisie pour un message similaire. C’est également la signification de la clef de David. Afin de trouver la serrure où la clef pénètre, il faut connaître la porte

qu’elle ouvre. Yahshua déclare en Jean chapitre 10 que :




1 Véritablement, véritablement, je vous dis : Celui qui n’entre pas par la portedans la bergerie des brebis, mais qui y monte par ailleurs, celui-là est un voleur et un larron.

2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.

Nous voyons donc que la clef de David ouvre la porte de la bergerie de la bonnemanière, et quiconque qui y pénètre et qui n’appartient pas au Berger est un voleuret un larron. Personne n’est à même de fermer la porte aux brebis : le vrai messagedes alliances de Dieu, qui sont exclusives envers Son peuple, Israël, est là pourtoute brebis, et pour qu’elle y entre, si seulement elle a la force de le faire et dene pas renier Son Nom. Pour celles qui tiendront ferme, leurs ennemis serontun jour forcés de reconnaître qu’elles sont en vérité les vrais Enfants de Yahweh.

Nous sommes aussi assurés que si nous gardons Sa Parole, la colère à venir sur lesscélérats nous sera épargnée.

Jean 13:34–35 :

34 Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez l’un l’autre ;comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez l’un l’autre.

35 À ceci tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous.

[Ce message ne fut jamais aussi explicite dans la Loi de l’Ancien Testament].

Jean 15:12–14 :

12 C’est ici mon commandement : Que vous vous aimiez les uns les autres,comme je vous ai aimés.

13 Personne n’a un plus grand amour que celui-ci : qu’il laisse sa vie pour sesamis.

14 Vous êtes mes amis si vous faites tout ce que moi je vous commande.

La Nouvelle Jérusalem qui descend des cieux est discutée en profondeur dans lesderniers chapitres de la Révélation. Il y est également discuté comment le Nom de

Yahweh est ultimement écrit sur les têtes des Chrétiens. L’amour fraternel (d’où lenom de Philadelphia) et la reconnaissance du peuple oint d’Israël (d’où le nom deSmurna) sont de la plus haute importance pour les Chrétiens, et ce message auxsept assemblées rend ces choses absolument claires.




14 Et au messager de l’assemblée à Laodikeia, écris : Voici ce que dit leSûr, le Fidèle et Témoin Véritable, le Commencement de la création

de Yahweh :15 Je connais tes œuvres, que tu n’es ni froid ni chaud. Je voudrais que

tu sois froid ou chaud !16 Ainsi, puisque tu es tiède et que tu n’es ni chaud ni froid, Je te

vomirai de ma bouche !17 Parce que tu dis “Je suis riche” et “Je me suis enrichi” et “Je n’ai

besoin de rien”, et que tu ne sais pas que tu es misérable, et lamen-table, et pauvre, et aveugle, et nu,

18 Je te conseille d’acheter de Moi de l’or raffiné par le feu afin que

tu deviennes riche, et des vêtements blancs afin que tu sois vêtu etque la honte de ta nudité ne sois pas manifeste, et un collyre pouroindre tes yeux afin que tu puisses voir.

19 Moi, tous ceux que J’aime, Je les réprimande et Je les discipline;dès lors, sois zélé et repens-toi !

20 Voici, Je Me tiens à la porte et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai vers lui et Je souperai avec lui, etlui avec Moi.

21 Celui qui vaincra, Je lui donnerai de s’asseoir avec Moi sur Mon

trône, comme Moi aussi J’ai vaincu et Je Me suis assis avec MonPère sur Son trône.

22 Celui qui a une oreille doit entendre ce que l’Esprit dit aux assem-blées ! ».

Laodikeia signifie littéralement « peuple juste », à partir des mots grecs laos et di-kaos. Pourtant, on peut montrer que dikaos était compris dans l’esprit des Grecscomme ce qui est considéré juste par l’homme, en contradiction avec un autremot, hosios, qui dénote ce qui était considéré juste par les dieux, ou plutôt parDieu. Thayer fait allusion à cette distinction, mais Liddell & Scott la mentionneexplicitement dans leur note sur le mot hosios. Dès lors, le mot peut être inter-prété ici comme dénotant un peuple se considérant lui-même comme juste (ouhypocrite), et donc le message correspond bien au nom de l’assemblée. Le peuplen’est ni chaud ni froid : ils connaissent l’Évangile de Yahweh et affirment être Chré-tiens, mais ils ne se soucient pas de Sa volonté ni de Ses œuvres. Ils recherchentet comptent sur leur richesse matérielle alors qu’ils sont réellement démunis destrésors qui comptent le plus : ceux qui sont emmagasinés dans les cieux. C’est la

position exactement opposée à celle que l’on trouve dans l’assemblée à Smurna,qui ne fut pas critiquée par Yahshua.




Les Laodiciens sont dès lors admonestés d’échanger leurs richesses matériellespour des richesses célestes, d’acheter des vêtements blancs chez Yahshua. Il estapparent que ce message, plus que tous les autres, décrit la condition des églisesmodernes évangéliques contemporaines : tandis qu’elles professent le Christ avecleurs lèvres, en réalité leur justification vient d’elles-mêmes, car elles ne suiventpas Ses commandements. Elles recherchent les biens matériels et elles sont dèslors nues et pauvres. Elles admettent également toutes sortes de bêtes dans leurscongrégations – des êtres qui ne sont pas impliqués par les alliances que Yahwehfit avec Israël, et elles sont dès lors misérables et aveugles. Elles ont besoin de ceque possède Smurna : du collyre pour laver leurs yeux afin qu’elles puissent voir,ce qui signifie posséder la connaissance de la signification et des obligations desalliances !



CHAPITRE 4LE TRÔNE DE Y AHWEH

1 Après ces choses, je regardai : et voici, une porte s’ouvrit dans lescieux et la première voix que j’avais entendue comme d’une trom-pette me parlant, disant : « Viens ici et je te montrerai les choses quidoivent arriver après celles-ci ».

Après avoir reçu lesmessages aux sept as-semblées, Jean reçoitune autre vision. Danscette vision, Jean aune expérience qui dé-crit son esprit ayantréellement quitté son

corps, tout comme nouspouvons le voir avecPaul, lorsqu’il déduitcet état en décrivantune vision, en II Co-rinthiens chapitre 12,et qu’il relate qu’il ne

pouvait pas dire si cette expérience avait lieu alors qu’il était dans son corps ou endehors. Plus tôt, dans cette même épître, Paul expliquait qu’être dans son corps,c’est être loin de Yahweh, et qu’être séparé de son corps, c’est être proche de Yah-

weh. Les Chrétiens ne doivent donc pas craindre la mort : c’est notre passage versnotre destinée et vers la vraie réalité.

2 Immédiatement, je fus dans l’Esprit, et voici : Un trône fixé dans lescieux, et Lui assis sur le trône.

3 Et Il était assis, ayant l’apparence d’une pierre de jaspe, et d’unesarde, et un arc-en-ciel autour du trône ayant l’apparence de l’éme-raude,




4 Et autour du trône vingt-quatre trônes, et sur les trônes vingt-quatreanciens assis, vêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des cou-

ronnes d’or.5 Immédiatement, je fus dans l’Esprit, et voici : Un trône fixé dans les

cieux, et Lui assis sur le trône.6 Et Il était assis, ayant l’apparence d’une pierre de jaspe, et d’une

sarde, et un arc-en-ciel autour du trône ayant l’apparence de l’éme-raude,

7 Et autour du trône vingt-quatre trônes, et sur les trônes vingt-quatreanciens assis, vêtus de vêtements blancs, et sur leurs têtes des cou-ronnes d’or.

8 Et venant des trônes, des étoiles, et des voix, et des tonnerres, etdevant le trône, sept lampes de feu brûlant, qui sont les sept Espritsde Yahweh,

9 Et devant le trône, comme une mer de verre, semblable à du cristal.Et au milieu du trône et autour du trône, quatre créatures vivantes,pleines d’yeux devant et derrière.

10 Et la première créature vivante était semblable à un lion, et la se-conde créature vivante était semblable à un veau, et la troisièmecréature avait la face d’un homme, et la quatrième créature était

semblable à un aigle volant.11 Et les quatre créatures vivantes, chacune d’elles ayant six ailes,étaient pleines d’yeux tout autour et au dedans; et elles ne pre-naient pas de repos, disant jour et nuit : « Saint, saint, saint, Prince

Yahweh Tout-puissant, qui était, et qui est, et qui vient ! ».

Les créatures vivantes sont en fait des cherubs, ces créatures chimériques ressem-blant à des sphinx, formées des symboles des quatre tribus dominantes d’Israël :homme, lion, taureau et aigle. Les cherubs sont souvent présentés en associationau trône de Yahweh, comme ils le sont en Ézéchiel chapitre 1, et ils ornaient l’arched’alliance.

Matthieu 19:28 :

28 Et Yahshua leur dit : Véritablement, je vous dis que vous qui m’avez suivi, –dans la régénération, quand le fils de l’homme se sera assis sur le trône deson honneur, vous aussi, vous serez assis sur douze trônes, jugeant les douzetribus d’Israël !




Cela ne limite cependant pas le nombre de trônes à douze, et ici nous voyons qu’ily en a vingt-quatre. On suppose souvent que ces douze autres sont là pour lesdouze patriarches d’Israël. Pourtant, où sont ceux pour les patriarches les plusprééminents : Abraham, Isaac, Jacob, Énoch et les autres? Je pense plutôt que cesnombres ne doivent pas être compris littéralement mais qu’il sont symboliques. Lesdouze trônes pour les apôtres et le nombre réservé de douze pour les patriarchesdes Israélites constituent une preuve supplémentaire que les Dispensationalistessont des fous et que le Nouveau Testament et l’Ancien sont deux parties d’un seullivre, réservé à un seul peuple.

9 Et lorsque les créatures vivantes rendront gloire et honneur et gra-titude à Celui qui se tient sur le trône, à Celui qui vit pour les âges

éternels,10 Les vingt-quatre anciens tomberont devant Celui qui se tient sur le

trône, et ils le loueront Celui qui vit pour les âges éternels, et ils jetteront leurs couronnes devant le trône, disant :

11 « Tu es digne, notre Prince et Maître, de recevoir l’honneur, et ladignité, et le pouvoir, parce que tu as créé toutes choses, et par Ta

volonté elles furent alors créées ! ».

Le trône est celui de Yahshua Christ, le Roi des rois, qui doit régner sur toutes lesnations. Ici il est révélé – une fois de plus – qu’Il ne fait qu’un avec Yahweh leCréateur Lui-même. Quand Son peuple vaincra, il règnera avec Lui.





CHAPITRE 5LE LION DE JUDA

ET LE ROULEAU À SEPT SCEAUX

1 Et je vis, dans la main droite de Celui qui était assis sur le trône, unrouleau, écrit sur le devant et sur le revers, ayant été scellé de septsceaux.

2 Et je vis un messager puissant proclamant avec une grande voix :« Qui est digne d’ouvrir le rouleau et d’en rompre les sept sceaux ? ».

3 Et personne, ni dans les cieux, ni sur la terre, ni au-dessous de laterre, ne pouvait ouvrir le rouleau ni le regarder.

4 Et je pleurai beaucoup, parce que personne n’était trouvé digned’ouvrir le rouleau ni de le regarder.

5 Et l’un des anciens me dit : « Ne pleure pas ! Voici, le lion de la tribude Juda, la racine de David, a vaincu pour ouvrir le rouleau et sessept sceaux ! ».

Yahshua Christ est le lion de Juda, et Il est également la racine de David. C’est leparadoxe Chrétien, et il a été discuté depuis l’époque du Christ. Pour cette raison,le Christ demanda aux Pharisiens : « Si donc David l’appelle Seigneur, commentest-il son fils ? », comme nous le voyons enregistré en Matthieu 22:45. Qu’Il soitDieu, Yahweh Lui-même, venu comme l’un de Ses propres fils, est la seule possibi-lité expliquant qu’Il puisse être à la fois la Racine et la Branche de David (cf. Ésaïe

11:1, 10 ; Rév. 22:16). De tous les fils d’Adam, seul Yahshua est digne d’ouvrir lessept sceaux, parce que seul Yahshua est irréprochable et seul Yahshua est Dieu.Seul Dieu Lui-même peut connaître le futur.

Ésaïe 11:1, 10 :

1 Et il sortira un rejeton du tronc d’Isaï [Jesse], et une branche de ses racinesfructifiera ...

10 Et, en ce jour-là, il y aura une racine d’Isaï [Jesse], se tenant là comme unebannière des peuples : les nations la rechercheront, et son repos sera glorieux.




Révélation 22:16 :

16 Moi, Yahshua, J’ai envoyé Mon messager afin de vous témoigner ces chosespour les assemblées. Je suis la racine et la postérité de David ; l’étoile brillantedu matin!

Il existe quelques commentateurs profanes qui pervertissent Révélation 5:5 en lui

faisant dire quelque chose de différent, tel par exemple que le « lion de Juda » nese réfère pas au Christ et que cette expression est d’une manière ou d’une autrel’objet d’un verbe plutôt que le sujet. Mais tous les manuscrits grecs, sans aucuneexception, ont la clause entière « le lion de la tribu de Juda, la racine de David » aunominatif, faisant de la clause toute entière le sujet du verbe, et aucune partie nepeut en aucun cas être l’objet du verbe. Il s’agit de plus d’un procédé grammaticalpar lequel différentes expressions sont sensées se référer à la même entité. Unéquivalent moderne serait une phrase telle que : « Aujourd’hui, dans la Big Apple,New York City, tous les aéroports étaient fermés . . . », où nous constatons quel’expression « Big Apple » est un synonyme et une référence pour « New York City ».

Seul quelqu’un ayant une arrière-pensée pourrait lire Révélation 5:5 d’une autremanière.

6 Et je vis, au milieu du trône et des quatre créatures vivantes, et aumilieu des anciens, un Agneau se tenant comme ayant été immolé,ayant sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Yahwehenvoyés sur toute la terre.

7 Et Il vint et le prit de la main droite de Celui qui se tient sur le trône.




L’Agneau qui paraît comme ayant été immolé ne peut être que Yahshua Christ,l’Agneau de Yahweh ; voyez Jean 1:29 et 1:36, où Jean le Baptiste proclame qu’Ilest bien cela. Ici, l’Agneau est symbolique, et cette allégorie assimile également

Yahshua à Yahweh, car Il est décrit comme ayant les sept Esprits de Yahweh. Ce Yahweh qui se tient sur le trône est Dieu le Créateur, qui imprègne l’univers tandisque l’Agneau est Sa manifestation physique.

Jean 1:29 :

29 Le lendemain, il voit Yahshua venant à lui, et il dit : Voilà l’Agneau de Yahweh,qui ôte le péché du monde !

Jean 1:35–36 :

35 Le lendemain encore, Jean se tint là, et deux de ses disciples ; et regardant Yahshua qui marchait, il dit : Voilà l’Agneau de Yahweh !

Les quatre créatures vivantes sont décrites tout-à-fait de la même manière que parÉzéchiel, quand il les décrit comme faisant partie du trône de Yahweh, 700 ansavant Jean. Ce sont les mêmes créatures que les cherubs qui étaient posés surl’arche d’alliance, ces créatures ressemblant à des sphinx, possédant les attributsd’un homme, d’un lion, d’un taureau et d’un aigle, les symboles provenant desétendards des quatre tribus principales d’Israël.






47 Et si un étranger ou un homme qui séjourne chez toi s’est enrichi et que tonfrère qui est à côté de lui soit devenu pauvre et se soit vendu à l’étranger quiséjourne chez toi, ou à un homme issu de la famille de l’étranger,

48 Après qu’il se sera vendu, il y aura pour lui droit de rachat ; un de ses frères lerachètera;

49 Ou son oncle, ou le fils de son oncle le rachètera ; ou quelque proche parentde sa famille le rachètera ; ou si sa main y peut atteindre, il se rachètera lui-même.

Les passages des Écritures relatifs à cette loi abondent dans l’Ancien comme dansle Nouveau Testaments, et tous les passages de l’Ancien Testament référencés ci-dessous utilisent un mot que la Version du Roi Jacques traduit habituellement parun simple mot : racheter ; mais ce mot possède une signification bien plus profonde

en hébreu. Ce mot est ga’al, Strong 1350, et Strong le définit comme suit :

« . . . racheter (selon la loi orientale de parenté), i.e. être le plus proche parent (et comme tel racheter une possession d’un parent, marier sa veuve, etc) . . . ».

Comme l’atteste également Strong, la Version du Roi Jacques a traduit le motde façon à refléter toutes ces significations dans certains contextes de l’AncienTestament.

Lévitique 25:25 :

25 Si ton frère est devenu pauvre, et vend une partie de sa possession, alors quecelui qui a le droit de rachat, son plus proche parent, vienne et rachète lachose vendue par son frère.

Psaumes 74:2 :

2

Souviens-toi de ton assemblée, que tu as acquise autrefois, que tu as rachetée[en tant que parent] pour être la portion de ton héritage, – de la montagnede Sion, où tu as habité.

Psaumes 107:2 :

2 Que les rachetés [parents] de Yahweh le disent, ceux qu’il a rachetés de lamain de l’ennemi.






Galates 4:4–5 :

4 Mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Yahweh a envoyé son Fils,né de femme, né sous la loi,

5 Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous récupérions laposition de fils.

(voir aussi Luc 1:68, 24:21 ; Galates 3:13 ; Pierre 1:18 ; Révélation 14:3, 4).

UN ROYAUME DE PRÊTRES

L’idée d’un « prêtre Chrétien » n’existe pas chez les auteurs ante-Nicée, car tous les

Chrétiens devraient être des prêtres à part entière, et il ne devrait pas exister deprêtrise Chrétienne professionnelle. Ceux qui font la volonté de Yahweh rendentle service qu’exige Yahweh, et ils sont dès lors tous des prêtres de Yahweh.

Il n’existe rien dans le Christianisme qui exige des performances ou des rituels spé-ciaux. Il nous est simplement demandé de garder Ses commandements et d’aimernos frères de race – dans l’action et pas simplement en paroles – et en faisant ceschoses, nous faisons exactement ce que doit faire une vraie prêtrise Chrétienne.L’idée selon laquelle tout Israélite exécutant la volonté de Yahweh est un prêtre de

Yahweh appartient à l’Ancien Testament aussi bien qu’au Nouveau, et c’est évident

dès Exode chapitre 19, tout autant qu’à partir des épîtres de Pierre, de Paul etailleurs dans la Révélation.

Bien que Paul ne se réfère pas explicitement à ce statut de prêtre chez les Chré-tiens, dans ses lettres que nous possédons il utilise souvent le mot grec leitourgia,ainsi que des mots apparentés, en référence aux œuvres que les hommes Chré-tiens du commun font en obligation de leurs devoirs envers Yahweh. Mais la si-gnification de ce mot, qui comporte la notion même de service rendu à Dieu, adisparu dans les traductions. Les prêtrises professionnelles l’ont adopté pour leurspropres objectifs quand elles le traduisent simplement par « liturgie ». À Athènes,ce mot était utilisé pour décrire ces services que les hommes, soit choisissaient de,soit étaient élus pour fournir gratuitement au public. Lorsque des Chrétiens sub-

viennent aux besoins de leurs frères, leurs actions constituent leur liturgie, et ilsaccomplissent leur prêtrise Chrétienne !

Exode 19:5–6 :

5 Et maintenant, si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez monalliance, vous m’appartiendrez en propre d’entre tous les peuples ; car toutela terre est à moi ;

6 Et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte. Ce sont

là les paroles que tu diras aux fils d’Israël.






En I Samuel chapitre 8, nous voyons que les enfants d’Israël demandèrent un roiterrestre, rejetant ainsi la souveraineté de Yahweh, leur Dieu. C’est résumé en ISamuel 10:19 de la manière suivante :

19 Et vous, aujourd’hui, vous avez rejeté votre Dieu, lui qui vous a sauvé de tous vos maux et de toutes vos détresses, et vous lui avez dit : Non, mais établisun roi sur nous. Et maintenant, tenez-vous devant Yahweh, selon vos tribus etselon vos milliers.

Il s’agit ici véritablement de « la pierre que les bâtisseurs ont rejetée », et dans leChrist elle deviendra une fois de plus la pierre de coin.





CHAPITRE 6LES QUATRE CAVALIERS

ET LES SIX PREMIERS SCEAUX

Ici, au chapitre six, nous trouvons la fameuse vision des quatre cavaliers de l’Apo-calypse. Il est évident que ces quatre cavaliers représentent quatre étapes dans lamontée et la chute de l’Empire Romain. On peut prétendre que cette vision desquatre cavaliers peut signifier quelque chose d’autre, mais cet argument devient

moins plausible une fois que les chapitres suivants de la Révélation sont examinés.Il est également évident que bien des éléments trouvés dans ces quatre cavaliersdécrivent aussi précisément le développement et la fin des empires des temps mo-dernes, ceci parce que l’Histoire se répète, habituellement parce que les hommesne cessent d’ignorer ses leçons. Si seulement nous pouvions apprendre les leçonsde l’Histoire, nous arrêterions de répéter nos erreurs. Cependant, les gens sontfacilement influencés par des promesses creuses d’hommes à la vue courte, et ils’ensuit que la vision à court terme prévaut tout le temps.

1 Puis je vis lorsque l’Agneau rompit l’un des sept sceaux, et j’entendisl’une des quatre créatures vivantes disant avec une voix comme letonnerre : « Viens ! ».

2 Et je vis, et voici : un cheval blanc, et celui qui le montait avait unarc, et une couronne lui avait été donnée, et il sortit en vainqueuret pour vaincre.

La plupart des commentateurs datent le début de l’empire Romain avec l’ère desCésars, soit avec la dictature de Jules César, soit avec le système monarchique misen place sous Octavien, appelé plus tard César Auguste. Cette vision des choses esttrès déformée et démontre une faible compréhension des systèmes de gouverne-ment. Le terme « empire » s’applique correctement à un gouvernement qui règnesur plus d’une nation. D’après l’ American Heritage College Dictionary , troisièmeédition :

« empire [. . .] 1.a. Une unité politique comprenant un certain nombrede territoires ou de nations et dirigé par une unique autorité suprême

. . . » .




Techniquement, la colonie Albaine qui donna naissance à Rome était déjà un em-pire, avec l’apport des réfugiés Troyens sous Énée au peuple du Latium, quatrecents ans avant la fondation de Rome, et dès lors Rome fut toujours un empire,et jamais réellement une nation. Livy décrit une tradition selon laquelle Rome futfondée par Mars, le dieu latin de la guerre, révélant peut-être par là la raison dela création de la ville en tout premier lieu : un véhicule pour la conquête. Plus tôtdans son histoire, la jeune cité avait accepté toutes sortes de réfugiés, politiqueset autres, venant des divers états Grecs, et elle peut dès lors certainement être vuecomme la New York de l’antiquité. Pour cette raison, nous voyons la division declasse entre les Patriciens et les Plébéiens dès les plus anciens compte-rendus. Detoute façon, Rome devint avec certitude un empire au troisième siècle avant JC,époque à laquelle elle conquit et vainquit toutes les autres tribus de la PéninsuleItalienne : les états Étrusques, Sabins, Samnites et Grecs du sud de l’Italie et de laSicile.

Et pourtant, ce processus même de conquête des voisins commença pratiquementaussitôt que la cité est sensée avoir été fondée. Dans les cinquante premières an-nées de son existence, il y eut une guerre contre les Sabins, et les villes de Fidenæet de Veiens furent assujetties à Rome et colonisées par les Romains. Vers la findu deuxième siècle avant JC, Rome régnait sur l’entièreté de la Grèce, sur l’AsieMineure, la Sardaigne, des parties de l’Espagne et sur les anciennes zones Phéni-ciennes d’Afrique du Nord. Au premier siècle avant JC, il y eut la Guerre Sociale

en Italie, entre Rome et les nations Italiennes (91–88 av. JC), ainsi que la révoltede Serorius en Espagne (83–72 av. JC), mais il ne s’agissait pas de guerres civiles.






taurant la République et se retirant paisiblement. Mais pas très longtemps après,Rome souffrit d’une série de grandes guerres civiles. Il y eut la rébellion de Lepi-dus contre le Sénat en 77 av. JC, puis la Conjuration de Catilina de 63–62 av. JC.Il y eut encore par après la longue guerre civile entre Jules César et Pompée, en49–45 av. JC – lors de laquelle plus de la moitié de l’Empire constitua le champde bataille, de l’Espagne à l’Égypte. Puis il y eut la guerre civile post-César, entrel’armée du Sénat conduite par Cicéron et Octavien (le futur Auguste) et les forcesde Marc Antoine et de Lepidus en 44 av. JC, et encore la guerre civile dite des « Li-bérateurs », visant à venger le meurtre de César, entre Marc Antoine et Octavien(qui étaient devenus des alliés dans le Second Triumvirat) et les forces de Mar-cus Brutus et de Gaius Longinus, en 42 av. JC. Puis il y eut une révolte en Sicile,conduite par le fils de Pompée contre le Second Triumvirat, qui dura de 44 à 36av. JC. Ensuite, il y eut la guerre civile de Lucius Antonius et de Fulvia Antonia,le frère de Marc Antoine, contre Octavien, en 41–40 av. JC. Finalement, il y eutla dernière et la plus fameuse guerre civile entre Octavien et Agrippa à l’ouest, etMarc Antoine et Cléopâtre à l’est, qui se termina à la Bataille d’Actium en 31 av.JC, qui mit fin à la République Romaine et la transforma en une monarchie établiepar Octavien. Ce fut la période du Cheval Rouge de l’Empire Romain, pendant la-quelle la paix fut retirée de la terre et les citoyens de l’Empire se tuèrent les unsles autres.

5

Et lorsqu’Il rompit le troisième sceau, j’entendis la troisième créa-ture vivante disant : « Viens ! ». Et je vis, et voici : un cheval noir, etcelui qui le montait avait une balance dans sa main.

6 Et j’entendis comme une voix parmi les quatre créatures vivantes,disant : « Une mesure de blé pour un denier et trois mesures d’orgepour un denier ; et vous ne devriez pas trafiquer injustement avecl’huile d’olive et avec le vin ! ».

Avec la période qui débute par la monarchie d’Auguste, nous voyons une paix re-lative dans l’empire, qui dura pratiquement 200 ans. Relative, parce qu’aucuneguerre majeure n’eut lieu à l’intérieur de l’Empire et entre ses citoyens, bien qu’il y eut certaines luttes de pouvoir à Rome. Il y avait également les querelles typiquesrésultant des conquêtes et des pressions aux frontières, qui ont toujours embêtél’administration, comme par exemple l’assujettissement de la Grande-Bretagne, etpuis la menace des Pictes dans la Grande-Bretagne Romaine, pour laquelle le Murd’Adrien fut construit ; les guerres contre les Germains à l’est du Rhin et au norddu Danube, Germains que, même sous Auguste, Rome tenta de soumettre maiséchoua, ou la rébellion en Judée, qui résulta dans la destruction de Jérusalem.

Mais bien qu’il y avait des problèmes à ces frontières, la partie principale de l’Em-pire connut une paix relativement longue.




Cependant, avec le succès vint aussi la décadence. Nous voyons dès lors dans lesparoles de Paul de Tarse le fait que les Romains étaient devenus un peuple mora-lement corrompu. Ces paroles sont pleinement corroborées par l’historien Tacite,qui déduit également, dans les Germania, que dans la Rome de son époque, l’im-moralité était considérée comme chic ou « à la page ». Tout aussi significatif : avantle règne d’Auguste, Rome tolérait les religions des nations qu’elle avait assujettiesà l’Empire. Mais à partir de cette période, le culte obligatoire de l’empereur com-mença lentement à être institué et le devint pleinement avec Caligula et Néron.

Pendant trois siècles, les Chré-tiens furent persécutés, habituelle-ment à l’instigation des Juifs qui leplus souvent restaient une classeprivilégiée. L’usure, la prostitu-

tion, les cirques aux autres vicesétaient populaires et prévalaientdans l’Empire, et les Juifs vivaientplutôt confortablement dans laRome païenne. Le cavalier sur leCheval Noir porte une balance, quisignifie le jugement. Le déclin etla chute de Rome sont des sujetscomplexes. La rognure des piècesde monnaie et la dévalorisationdes devises constituaient une plaieen ces siècles, et la réserve sur-abondante de monnaie dans touteéconomie conduit à une inflationdes prix, comme nous le voyonsdans l’Amérique d’aujourd’hui. Lesavertissements concernant les prixdu grain, de l’huile et du vin dési-gnent une période d’inflation des

prix et à la fois d’un manque d’ap-provisionnement en nourriture. Plus Rome exigeait l’enrôlement de grandes ar-mées afin de maintenir le contrôle des provinces, plus la bureaucratie augmentaitet plus la monnaie se dévalorisait en même temps que les prix de l’alimentationmontaient en flèche. C’est exactement le même processus que nous avons vu sepasser dans l’Amérique impériale ces dernières 60 années.

Le cavalier sur le Cheval Noir n’a pas de couronne ni d’arme. Qu’il n’a pas decouronne semble dénoter la période de paix ouverte par le règne d’Auguste. Qu’iln’a pas de couronne signifie que ces dirigeants n’étaient pas de vrais porteurs de

sceptre, c’est-à-dire qu’ils n’étaient pas de la lignée de Zérakh-Juda, de laquelle lespremiers Césars descendaient. Ils étaient en réalité une longue lignée de généraux






est maintenant dans son stade terminal, et la mort est uniquement une questionde temps.

9 Et lorsqu’Il rompit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmesde ceux qui avaient été tués pour la Parole de Yahweh et pour letémoignage qu’ils portaient.

10 Et elles criaient avec une grande voix, disant : « Jusques à quand,Maître Saint et Vrai, ne juges-tu pas et ne venges-tu pas notre sangsur ceux qui habitent sur la terre? ».

11 Et il fut donné à chacun d’entre eux une robe blanche, et il leurfut dit qu’ils devaient attendre un petit moment leurs compagnons

serviteurs et leurs frères, qui doivent aussi être tués, comme eux,avant d’être satisfaits.

Ces gens vêtus d’une robe blanche sont encore mentionnés au chapitre 7 commeune multitude innombrable, aux versets 9 à 17. Ces visions sont réellement connec-tées, et cela peut contrarier beaucoup de personnes vivant à notre époque, quis’imaginent être parmi le nombre de 144.000 saints, mais ces choses doivent êtrelues et acceptées dans le contexte dans lequel elles apparaissent et pas selon uneinterprétation privée. Ici, ces saints pris dans la tribulation expriment dans leurs

prières le désir que Yahweh les venge.

12 Et je vis lorsqu’Il rompit le sixième sceau, et il y eut un grand trem-blement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de poil, et lalune entière devint comme du sang,

13 Et les étoiles des cieux tombèrent sur la terre, comme un figuiersecoué par un grand vent jette au loin ses figues immatures ;

14 Et les cieux se retirèrent comme un rouleau qui s’enroule, et toute

montagne et toute île furent transportées de leur place.15 Et les rois de la terre, et les grands hommes, et les commandeurs, et

les hommes riches, et les hommes puissants, et tout esclave, et touthomme libre, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers desmontagnes;

16 Et ils dirent aux montagnes et aux rochers : « Tombez sur nous ! »,et « Cachez-nous de devant la face de Celui qui est assis sur le trôneet de la colère de l’Agneau,

17 Car le grand jour de Leur colère est venu, et qui peut l’endurer ? »




Le tremblement de terre est la der-nière calamité qui tombe sur l’Em-pire, le trouble causant sa fin. Leschangements dans le soleil et lalune représentent la disparition dugouvernement et de sa bureaucra-tie.

Les étoiles des cieux (cf. Jugeschapitre 5 et aussi les promessesfaites à Abraham) sont cettemême « pierre détachée sans mainde la montagne » de Daniel cha-pitre 2, ces tribus Germaniquesdes enfants d’Israël qui envahirentet détruisirent l’Empire, non seule-ment en Italie et en Afrique,mais aussi en Grande-Bretagne, enGaule et en Espagne, en Dacieet en Pannonia (en 330 ap. JC,

Constantin avait accordé aux Vandales les terres de Pannonia). Les cieux qui seretirent sont les tribus Germaniques du nord et de l’est qui furent soudainement àmême de migrer en suffisamment grand nombre vers le sud et l’est pour envahir

l’Empire sur tous les fronts.Toute montagne et toute île furent transportées de leur place dans les grandes mi-grations Germaniques des 5

eet 6

esiècles après JC. Les tribus Germaniques furent

utilisées par Yahweh pour juger l’ancien Empire Romain, et la peur des dirigeantsdécadents de l’Empire est reflétée aux versets 15 à 17. Nous devons cependantnous souvenir que les Romains étaient tout autant des Hébreux et des Israélitespar leur héritage génétique (même s’il y avait un mélange Japhétite et Cananéenplus prononcé parmi eux) que leurs envahisseurs Germains.

Avec l’anarchie du milieu du troisième siècle, la ville de Rome elle-même com-mença à perdre son lustre, et avec Constantin au début du quatrième siècle, lacapitale fut déplacée vers l’est.

En 364 ap. JC, l’Empire fut divisé entre est et ouest, et ceci représente le commen-cement de la dissolution des dix orteils : le découpage des provinces originellesde l’Empire tel qu’elles existaient sous les premiers Césars. La partie orientale du-rera un autre millénaire, mais l’occidentale tombera rapidement. D’abord, l’EmpireOccidental tenta d’acheter les Goths par une grosse somme en or. Ensuite, Romefut pillée par les Goths sous Alaric, en 410 ap. JC. Comme ceux-ci ne voulaient

toujours pas partir, un chef de clan Goth fut élu empereur. Les Huns furent ache-tés à l’est grâce à une concession territoriale importante, qui devint finalement




la Hongrie. Mais les pots-de-vin ne suffisaient pas aux Goths, qui désiraient enréalité s’emparer du sol fertile d’Italie ainsi que des trésors de l’Empire, ce qu’ilsfirent finalement en 476 ap. JC. Rome ne pouvait plus se défendre, premièrementparce que l’Empire était complètement corrompu et décadent, mais plus impor-tant, comme l’atteste Daniel 2:43, parce qu’il n’existait plus aucune unité parmiles citoyens, qui étaient maintenant composés de peuples de diverses races mé-langées. On peut affirmer, à partir de Daniel chapitre 7, que de la dissolution desdix orteils, l’un d’entre eux monteront dix cornes, et une onzième qui soumettratrois rois. Ceci décrit Justinien, le onzième empereur de l’Empire Oriental, durantle règne duquel le roi Vandale Gelimer et les rois Goth Witiges et Totila furent

vaincus à Carthage et en Italie. Durant les guerres de cette période, la plus grandepartie de l’Italie fut rasée et la ville de Rome fut pratiquement désertée pour unelongue période. Ceci, on peut le démontrer, représente la blessure de la tête dansune autre vision, celle de la Révélation chapitre 13. L’Empire est mort, mais la bêteet le dragon, qui donne son pouvoir à la bête, vivent toujours et vont se relever –sous la forme de l’Église Catholique Romaine !













CHAPITRE 8LE SEPTIÈME SCEAU

ET SES QUATRE PREMIÈRES TROMPETTES

1 Et lorsqu’Il rompit le septième sceau, le silence se fit dans les cieuxdurant environ une demi-heure.

2 Et je vis sept messagers qui se tenaient devant Yahweh, et on leuravait donné sept trompettes.

3 Et un autre messager, ayant un encensoir d’or, vint et se tint devantl’autel ; et beaucoup d’encens lui avait été donné, afin qu’il puissel’offrir avec les prières de tous les saints devant l’autel d’or, devantle trône.

4 Et la fumée de l’encens, avec les prières des saints, monta de la maindu messager devant Yahweh.

5 Et le messager prit l’encensoir et le remplit du feu de l’autel ; et il le jeta sur la terre, et il y eut des tonnerres, et des bruits, et des éclairs,et un tremblement de terre.

6 Et les sept messagers qui avaient les sept trompettes les préparèrentafin qu’elles puissent sonner.

7 Et le premier sonna de la trompette ; et il y eut de la grêle et du feu,mêlés de sang, et ils furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terrefut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute l’herbe verte futbrûlée.

L’Empire Romain a été menacé par les tribus Germaniques depuis un bon moment,et même Jules César, dans sa description des Guerres des Gaules, se plaignait queles tribus Germaniques ne cessaient de pousser vers l’ouest du Rhin. À travers lessiècles de l’Empire, il y eut des empereurs qui tentèrent d’acheter les tribus Ger-maniques envahissantes. Les exemples sont nombreux. Auguste offrit des terres àde nombreuses tribus ou corrompit leurs chefs afin d’en faire ses alliés.

Au troisième siècle, Caracalla combattit les Alemanni puis les acheta avec unesomme importante. Au quatrième siècle, Constantin soudoya les Vandales avec les

terres de Pannonia, que ceux-ci habitèrent pour un certain temps avant de s’agiterune fois de plus. En discutant du chapitre 6 et des invasions de Rome par les Goths




et les Vandales, nous avons déjà mentionné ce qui suit – et ici nous allons élaborerun peu sur ce sujet : avec l’état d’anarchie vers le milieu du troisième siècle, la

ville de Rome commença à perdre de son lustre, et avec Constantin au début duquatrième siècle, la capitale fut déplacée vers l’est. En 364, l’Empire fut diviséentre l’est et l’ouest, ce qui représente le début de la dissolution des dix orteils : ledécoupage des dix provinces originelles de l’Empire telles qu’elles existaient sousles premiers Césars. La partie orientale durera un millier d’années supplémentairetandis que l’ouest tombera rapidement.

L A P AN NONI E

Plus tard, au cours du quatrièmesiècle, les Visigoths, après avoirdéfait les Romains au cours d’unegrande bataille, eurent l’occasionde se répandre dans les terres

de l’Empire. Ils furent finalementabusés par Rome et se rebellèrentcontre l’Empire. Vers 406, des tri-bus provenant des Vandales, les

Alains et les Suèves, traversèrentle Rhin vers la Gaule et commen-cèrent à piller l’Empire et à s’em-parer de la plupart de ses terres enGaule et en Espagne, terres qui nefurent jamais récupérées.

G AI SERI C (GENSÉRIC) PILLANT R OME

Les Visigoths, à la mêmeépoque, attaquèrent la Grè-ce puis envahirent l’Italie.D’abord, l’Empire Occi-dental essaya de soudoyerles Goths avec une grossequantité d’or. Rome futensuite pillée par les Gothssous Alaric, en 410. Lesannées entre 433 et 453firent la connaissance del’empire des Huns dirigéspar Attila et Bleda, qui at-taquèrent les Balkans, laGaule et l’Italie, menaçantà la fois Constantinople et Rome. Ensuite les Vandales pillèrent Rome, en 455. LesHuns furent achetés à l’est avec une large portion de terres qui devint par la suite laHongrie. Mais le pillage et les pots-de-vin finirent pas ne plus contenter les Goths,

qui désiraient en réalité s’emparer du sol fertile d’Italie et des trésors de l’Empire.Et donc, finalement, en 476, ils s’en emparèrent lorsque le chef des Goths, Odoa-






demi-tour à sa flotte. Après cela, Gaiseric donna la permission à ses navires decontinuer à piller à travers toute la Mer Méditerranée occidentale. Les Vandalespillèrent Rome elle-même en 455.

L’empereur occidental Majorian fut le dernier à tenter de défendre l’ancien EmpireRomain contre les envahisseurs barbares. Gibbon disait de Majorian qu’il « repré-sente la découverte bienvenue d’un grand et héroïque personnage, tel qu’il enapparaît parfois en un âge dégénéré, qui défend l’honneur de l’espèce humaine ».Majorian planifia une campagne navale contre les Vandales afin de reconquérirl’Afrique du Nord en 461, mais les Vandales eurent vent de l’affaire ; ils prirent laflotte Romaine par surprise et la détruisirent. Une seconde expédition navale futégalement défaite, celle-ci envoyée en 468 par les empereurs Leo I et Anthemius.

10 Et le troisième messager sonna de la trompette ; et une grande étoiletomba des cieux, brûlant comme une lampe ; et elle tomba sur untiers des rivières et sur les fontaines des eaux ;

11 Et le nom de l’étoile est Armoise ; et le tiers des eaux devint armoiseet beaucoup d’hommes périrent à cause des eaux, parce qu’ellesétaient devenues amères.

Bertrand Comparet, dans ses propres sermons sur la Révélation, identifiait cetteétoile avec Attila le Hun. Il basait cette idée sur le fait qu’Attila n’était pas Blanc.Ces deux idées sont fausses. Les Huns étaient réellement des Blancs, et ceci ne faitpas référence à Attila. Lorsque Clifton Emahiser eut réuni ses transcriptions sur lasérie des sermons de Comparet sur la Révélation, accompagnées de nombreusesnotes de moi-même, je contestai l’identification de ce passage avec Attila. Je peuxmaintenant le faire avec beaucoup plus d’assurance.

Premièrement, ce passage vient après celui qui décrit les invasions de l’Empire par

les Goths, les Vandales et, oui, les Huns. Cependant, les Huns en étaient déjà arri- vés à une paix relative avec l’empire oriental et ne constituaient plus une menacepour l’ouest lorsque les Vandales entreprirent leurs escapades maritimes. Deuxiè-mement, Procopius décrit les Huns comme grands et très clairs de peau. Il identifieégalement les Massagètes et les Kimmeroi aux Huns en plusieurs occasions, les es-timant comme étant de souche Germanique.

En fait, les descriptions d’Attila comme étant un avorton asiatique proviennent deJordanes, l’historien Goth, mais il écrivait au septième siècle, une centaine d’an-nées après Procopius, et sa source principale était le propagandiste Goth Cassio-dorus, dont les écrits n’ont pratiquement pas survécu.




Cassiodorus, un sénateur Romain sous le règne Goth, écrivit son histoire d’unemanière très flatteuse pour les Goths, qui furent à une certaine époque gouvernéspar les Huns et donc méprisés par ceux-ci. Les descriptions d’Attila par Cassiodo-

rus et Jordanes ne sont clairement pas grand-chose d’autre que de la propagande.Cependant, certaines archives sur Attila existent encore, où il est souvent men-tionné dans des écrits Germaniques tels que les Edda et les Nibelungenlied. Dansla poésie Germanique, Attila est dépeint comme un personnage bien plus noble, etdans les Nibelungenlied il prend même la veuve Kriemhild – la femme du princeBurgond Siegfried, assassiné – comme épouse.

Attila étant ainsi écarté, permettez-moi de répéter le passage :

10

Et le troisième messager sonna de la trompette ; et une grande étoile tombades cieux, brûlant comme une lampe ; et elle tomba sur un tiers des rivièreset sur les fontaines des eaux ;

11 Et le nom de l’étoile est Armoise ; et le tiers des eaux devint armoise et beau-coup d’hommes périrent à cause des eaux, parce qu’elles étaient devenuesamères.

On peut affirmer, d’après Daniel chapitre 7, qu’après la dissolution des dix orteils,de l’un d’eux monteront dix cornes, puis une onzième qui vaincra trois rois. Ceci

décrit Justinien, le onzième empereur de l’Empire Oriental, durant le règne duquelle roi Vandale Gelimer fut défait à Carthage et les rois Goths Witiges et Totila




furent vaincus en Italie. Durant les guerres de cette période, la plus grande partiede l’Italie et de la Sicile fut laissée désolée, le royaume Vandale d’Afrique du Nordfut perdu et de nombreux soldats Vandales furent relocalisés à l’est au service desByzantins conquérants. La ville de Rome fut pratiquement désertée pendant unelongue période. Ceci représente, c’est certain, la blessure de la tête dans une autre

vision – celle de la bête dans la Révélation chapitre 13. L’Empire est mort, maisla bête et le dragon qui donne son pouvoir à la bête vivent encore, pour monterde nouveau – en tant qu’Église Catholique Romaine! Lorsque nous arriverons auchapitre 13 de la Révélation, les corrélations avec Daniel 7 seront discutées en plusgrande profondeur. Cette étoile qui tomba des cieux rendit amère un tiers des eauxparce que Justinien prévalut sur les peuples Germaniques en Italie et en Afrique,et ceci à son tour ouvrira la voie au Catholicisme en Europe Occidentale. Il estdès lors évident que ce passage de la Révélation se réfère également à Justinien,exactement comme la petite corne de Daniel chapitre 7.

12 Et le quatrième messager sonna de la trompette ; et le tiers du soleilfut frappé ; et le tiers de la lune et des étoiles, afin que le tiers deces astres fût obscurci et que le jour ne parût pas durant le tiers desa durée ; et de même pour la nuit.

Bien que l’on estime en général que le langage symbolique de la Révélation nedevrait pas toujours être interprété littéralement, nous avons ici une preuve phy-sique de la véracité des interprétations de la Révélation que nous avons faites

jusqu’à présent. Et bien que les références sur le soleil, la lune et les étoiles neparlent pas simplement de ces objets dans le ciel mais représentent symbolique-ment les gouvernements et les peuples, il n’en reste pas moins qu’il existe uneoccurrence absolument frappante se passant en 536–537 ap. JC qui pointe sur unaccomplissement littéral et certain de ce passage. Sur l’époque précise où le grandgénéral Belisarius défit les Vandales et s’empara de Carthage pour les Byzantins,Procopius écrit ce qui suit :

« Car le soleil donna sa lumière sans luminosité, comme la lune, du-rant toute cette année, et il semblait tout-à-fait comme le soleil lorsd’une éclipse, car ses rayons n’étaient pas clairs comme ils le sontd’habitude. Et à partir de la période où ceci se passa, les hommes nefurent plus libres des guerres, ni des pestilences, ni des autres chosesqui conduisent à la mort. Et c’était l’époque où Justinien était dans ladixième année de son règne ».

Nous trouvons ce texte dans l’édition de la Loeb Library de Procopius, Livre 4,

Chapitre 14, Section 5. Grâce à ce qui précède, nous savons également que l’in-terprétation de ces passages comme ayant à voir avec les guerres qui détruisirent




l’ancien Empire Romain, mais qui amenèrent aussi beaucoup de souffrances aupeuple de Dieu qui brisèrent cet Empire, est absolument certaine. Mais pourtant,l’affaiblissement du soleil durant cette année représente et reflète seulement lesévènements tels qu’ils se passèrent sur la terre, car après la chute de Rome, unegrande partie de l’Europe tomba également dans les prétendus « Âges Sombres ».

13 Et je vis et entendis un aigle volant au milieu des cieux, disant avecune voix puissante : « Malheur, malheur, malheur à ceux habitantsur la terre, à cause des autres voix des trompettes des trois messa-gers qui vont sonner ! ».

Ainsi se termine le chapitre 8 de la Révélation, et j’espère qu’à partir de ceci il estclair que la vision historique de cette prophétie constitue la seule vision légitime.Le chapitre qui suit devrait le rendre encore plus évident, car il décrit parfaitementles invasions de l’oikoumenê Adamique par les Arabes et les Turcs. Nous y verronsce que les trois plaies annoncent.





CHAPITRE 9LES CINQUIÈME ET SIXIÈME TROMPETTES :LA PLAIE DE L’ISLAM

1 Et le cinquième messager sonna de la trompette ; et je vis une étoiletomber des cieux sur la terre, et il lui fut donné la clef du puits sansfonds.

2 Et il ouvrit le puits sans fonds, et de la fumée monta du puits commela fumée d’une grande fournaise, et le soleil et l’air étaient devenusassombris par la fumée du puits.

3 Et de la fumée, il sortit des sauterelles sur la terre, et une autoritéleur avait été donnée, semblable à celle qu’ont les scorpions sur laterre.

4 Et il leur avait été dit de ne pas nuire à l’herbe de la terre, ni àaucune verdure, ni à aucun arbre, mais aux hommes qui n’ont pas

le sceau de Yahweh sur leur front.5 Et il leur avait été donné qu’ils ne les tuent pas mais qu’ils soient tes-

tés pendant cinq mois ; et leur tourment est semblable au tourmentd’un scorpion lorsqu’il frappe un homme.

6 Et en ces jours-là, les hommes rechercheront la mort mais ne latrouveront pas, et ils désireront mourir, mais la mort les fuira.

Howard Rand et Bertrand Comparet ont tous les deux identifié ce passage comme

dépeignant la montée du Mahométisme et les conquêtes Arabes des anciennes ré-gions Blanches de Mésopotamie, du Levant et des côtes septentrionales d’Afrique.

Je pense qu’ils avaient absolument raison. Entre parenthèses, il est égalementévident que Mahomet est la « petite corne » de Daniel chapitre 8. Cette petite cornene doit pas être confondue avec la petite corne de Daniel chapitre 7 qui, commenous le verrons quand nous arriverons au chapitre 13 de la Révélation, fait ré-férence à l’empereur Justinien. Nous pouvons donc voir que, exactement commeDaniel, aux chapitres 7 et 8, prophétisa Justinien puis Mahomet, la Révélation faitde même dans ses chapitres 8 et 9. Voici ce que dit en substance Daniel 8 qui, je

crois, correspond à ce passage de la Révélation :




Daniel 8:9–12, 21–25 :

9 Et de l’une d’elles sortit une petite corne, et elle grandit extrêmement, vers lemidi, et vers le levant, et vers le pays de beauté.

10 Et elle grandit jusqu’à l’armée des cieux [signifiant les Enfants d’Israël], et fittomber à terre une partie de l’armée et des étoiles, et les foula aux pieds [lesconquêtes mahométanes].

11 Et il s’éleva jusqu’au chef de l’armée ; et par lui le sacrifice journalier fut ôté,et le lieu de son sanctuaire fut renversé.

12 Et une armée lui fut donnée contre le sacrifice journalier, pour cause de trans-gression, et elle jeta la vérité par terre, et elle agit, et elle prospéra.

Le « sacrifice journalier » qui fut ôté représente, je pense, un changement dans la

religion décrit selon les propres termes de Daniel – dans ce cas, du Christianismeau Mahométisme.

21 Et le bouc velu, c’est le roi de Javan ; et la grande corne qui était entre sesyeux, c’est le premier roi ;

22 Et qu’elle ait été brisée et que quatre autres cornes se soient élevées à saplace, c’est que quatre royaumes s’élèveront de la nation, mais non avec sapuissance [comme nous l’avons vu prophétisé ailleurs en Daniel, et commec’est effectivement arrivé historiquement, le royaume d’Alexandre fut diviséen quatre parties à sa mort].

23 Et au dernier temps de leur royaume, quand les transgresseurs auront combléla mesure, il s’élèvera un roi au visage audacieux, et entendant les énigmes[les Arabes de l’Islam furent des conquérants sous le déguisement de la reli-gion, et ils furent utilisés par Yahweh comme fléau contre notre race];

24 Et sa puissance sera forte, mais non par sa propre puissance; et il détruiramerveilleusement, et il prospèrera et agira ; et il détruira les hommes forts etle peuple des saints ;

25 Et, par sa pratique, il fera prospérer la fraude dans sa main ; et il s’élèvera dansson cœur; et, par la paix, il détruira beaucoup de gens; et il se lèvera contrele prince des princes [Mahomet proclamait être plus grand que le Christ – etles musulmans le proclament encore aujourd’hui], mais il sera brisé sans main[une chose dont nous attendons l’accomplissement encore aujourd’hui].

Révélation 9:2–3 :

2 Et il ouvrit le puits sans fonds, et de la fumée monta du puits comme la fuméed’une grande fournaise, et le soleil et l’air étaient devenus assombris par lafumée du puits.

3 Et de la fumée, il sortit des sauterelles sur la terre, et une autorité leur avait

été donnée, semblable à celle qu’ont les scorpions sur la terre.






Nombres 14:34 :

34 Selon le nombre des jours que vous avez mis à reconnaître le pays, quarante jours, un jour pour une année, vous porterez vos iniquités quarante ans, et vous connaîtrez ce que c’est que je me sois détourné de vous.

Ézéchiel 4:5–6 :

5 Et moi, je t’ai assigné les années de leur iniquité selon le nombre des jours,trois cent quatre-vingt-dix jours, et tu porteras l’iniquité de la maison d’Israël.

6 Et quand tu auras accompli ceux-là, tu te coucheras une seconde fois sur toncôté droit, et tu porteras l’iniquité de la maison de Juda, quarante jours; jet’ai assigné un jour pour chaque année.

La période de cinq mois pour les sauterelles semble représenter la période d’environ150 ans de la conquête islamique sur les terres byzantines. Cette période débuta

vers 622, lorsque Mahomet entra dans la Mecque et finit par la conquérir, proces-sus qui se termina en 632. Dans les deux ans qui suivirent la mort de Mahomet, sesfidèles commencèrent leurs conquêtes en dehors de l’Arabie, s’emparant d’abordde la Syrie, de la Perse et de la Palestine. En 652, ils commencèrent déjà à at-taquer la Sicile, et les Arabes occupèrent dès lors une partie de cette île pourune longue période. En 670, ils contrôlaient le Moyen-Orient en entier et com-mencèrent même à attaquer Constantinople elle-même. À partir de cette époque,ils commencèrent à conquérir l’Afrique du Nord, et en 711 ils traversèrent versl’Espagne. En 726 et encore en 740, ils capturèrent Syracuse en Sicile, mais ils nes’emparèrent pas de l’île dans son entièreté avant le 9

esiècle. En 736, les Arabes

s’emparèrent de la Géorgie, au nord du Caucase. En 751, ils défirent même lesforces Chinoises lors d’une bataille près de la rivière Talas, dans ce que nous ap-pelons aujourd’hui le Kirghizstan. En 762, Bagdad fut créée comme capitale descalifes Abbassides, et les conquêtes islamiques furent dès lors pratiquement ter-minées. Mais il est évident que la période principale de la conquête islamiquedura environ 5 mois prophétiques, c’est-à-dire presque 150 ans. Jusqu’à 1060,

lorsque les Turcs commencèrent à prendre l’Anatolie aux Byzantins, les Arabes sebattaient surtout entre eux dans des pays qu’ils avaient déjà occupés auparavant,tels que la Crète et l’Italie méridionale – dont des parties étaient occupées par des

Arabes depuis longtemps – en 820 et 827.

7 Et la ressemblance des sauterelles est semblable à celle des chevauxpréparés pour la guerre ; et sur leurs têtes, il y avait comme descouronnes semblables à de l’or, et leurs faces étaient semblables àdes faces d’hommes ;




8 Et elles avaient des cheveux semblables à des cheveux de femmes;et leurs dents ressemblaient à celles des lions ;

9 Et elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer ; et le bruitde leurs ailes était semblable à de nombreux charriots à plusieurschevaux courant à la bataille ;

10 Et elles avaient des queues et des aiguillons comme les scorpions ;et leur pouvoir se trouvait dans leurs queues, afin de nuire auxhommes pendant cinq mois.

11 Elles avaient à leur tête un roi : le messager du puits sans fond,dont le nom en hébreu est Abaddon, mais en grec il a un nom :Destructeur.

12 Un malheur est passé. Voici, il vient encore deux malheurs après ceschoses!

Ceci est une représentation poétique des hordes Arabes. Apollyon est un mot grecqui signifie « destructeur ». C’est comme cela que nous devrions percevoir le Maho-métisme, même aujourd’hui – comme une force destructrice pour notre civilisationChrétienne.

13 Et le sixième messager sonna de la trompette ; et j’entendis une voixprovenant des quatre cornes de l’autel d’or se trouvant devant Yah-

weh,14 Disant au sixième messager, celui qui avait la trompette : « Libère les

quatre messagers qui sont retenus par la grande rivière Euphrate! ».15 Et les quatre messagers furent libérés, qui avaient été préparés pour

cette heure, et ce jour, et ce mois, et cette année, afin qu’ils puissenttuer un tiers des hommes.

16 Et le nombre des armées de la cavalerie était de deux cents millions.J’en entendis le nombre.

17 Et ainsi je vis les chevaux en vision, et ceux les montant, ayantdes cuirasses de rouge enflammé, et d’hyacinthe, et de soufre ; etles têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions, et de leursbouches sortaient du feu, et de la fumée, et du soufre.

18 Par ces trois plaies, un tiers des hommes furent tués, par le feu etpar le soufre sortant de leurs bouches,




19 Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et dans leursqueues ; et leurs queues étaient comme des serpents, possédant des

têtes, et par elles ils nuisaient.

Là encore, Howard Rand et Bertrand Comparet identifiaient correctement cette se-conde plaie comme une description des invasions turques en terre byzantine. C’estla libération de ceux qui sont retenus par l’Euphrate, qui est une métaphore et pasune référence littérale, ce qui signifie que les hordes turques – déjà converties auMahométisme par les Arabes aux 7

eet 8

esiècles – peuvent commencer à traverser,

provenant de l’est.

L’Empire Ottoman

Ce processus débuta en 1055, lorsque les Turcs capturèrent Bagdad. Finalement ilsen vinrent, sous l’Empire Ottoman, à contrôler pratiquement toutes les anciennesterres Arabes, mais ce n’est pas notre sujet ici. Ils commencèrent à se déplacer

vers les terres Chrétiennes en 1064, quand ils affrontèrent les troupes byzantinesen Asie Mineure. En 1067, ils attaquèrent Césarée, puis Iconium en Asie Mineurecentrale. Bien qu’initialement repoussés, endéans les trente années suivantes ilscontrôlèrent l’entièreté de l’Anatolie.

Ces évènements menèrent à la période des Croisades, mais partout où les nations

Européennes parvinrent à recapturer des terres pour la Chrétienté, les résultats nefurent que temporaires. De plus, les raids Normands sur les Balkans et au sud de




l’Italie, ainsi que leur pillage de Constantinople en 1204, affaiblirent ces efforts dereconquêtes au lieu de leur venir en aide.

Au 14e

siècle, les Turcs occupaient les Balkans et occupaient ou avaient assujetti

de nombreuses nations de la Mer Noire. En 1453 Constantinople, entourée deterres déjà tombées sous domination turque, tomba à son tour. En examinant lesressources byzantines de cette période par rapport à celles des Turcs, on ne peutêtre qu’étonné que la ville ait pu tenir aussi longtemps.

Retournons au texte du passage discuté ici. La traduction de la Version du RoiJacques du verset 15 se lit comme suit, en partie : « pour une heure et jour et moiset année » plutôt que « cette heure et jour et mois et année ». Le grec peut êtrelu des deux manières, mais l’interprétation ne peut changer. Si nous interprétonscette période selon l’étalon prophétique « un an pour un jour », alors cela nous

donne au total 391 ans et 15 jours. Les conquêtes turques de l’Anatolie débutèrent vers 1067, et leur conquête de l’Empire Romain Oriental se termina par la prise deConstantinople en 1453, ce qui nous donne un total de 393 ans, très proche des391 ans de la prophétie. L’armée de deux cents millions d’hommes au verset 16doit représenter le nombre d’envahisseurs sur l’entièreté de cette période d’environ400 ans.

Encore plus intéressant, et qui constitue une identification claire de l’accomplisse-ment de cette prophétie : au verset 17, il est dit :

17 Et ainsi je vis les chevaux en vision, et ceux les montant, ayant des cuirasses derouge enflammé, et d’hyacinthe, et de soufre ; et les têtes des chevaux étaientcomme des têtes de lions, et de leurs bouches sortaient du feu, et de la fumée,et du soufre.

C ANON-L ION

Ceci ressemble à la descriptionprophétique d’un canon. Con-stantinople était la première villeimportante dans l’Histoire a avoirété prise à l’aide de canons. Ilest triste de constater que c’étaitun fabricant Chrétien de canons,Urbain de Hongrie, que les Turcsemployèrent afin de construireles canons (70 d’entre eux). Dansson livre, Marvels of Prophecy ,Howard Rand montre une pho-tographie de l’un de ces canonsplacé en tant que souvenir de

guerre sur une rive de la Tamise,à Londres, en Grande-Bretagne.




Ce canon particulier se présente sous la forme d’un lion sur ses pattes, sa gueuleconstituant la bouche du canon tandis que sa queue ressemble à un long serpentremontant dans son dos, où la mèche était allumée, exactement comme le décritJean.

20 Et le reste des hommes, ceux qui n’avaient pas été tués par cesplaies, ne se repentirent pas même des œuvres de leurs mains,pour ne pas adorer des démons et des idoles, des choses d’or, etdes choses d’argent, et des choses de cuivre, et des choses de pierre,et des choses de bois, des choses qui ne peuvent ni voir, ni entendre,ni marcher.

21 Et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs drogues,ni de leurs fornications, ni de leurs vols.

Quand on compare la religion Catholique – qui n’a rien à voir avec la vraie reli-gion Chrétienne – à l’ancien paganisme Gréco-romain, on s’aperçoit qu’il n’y a pasbeaucoup de différences. Les Catholiques paganisèrent le Christianisme en trans-formant les anciens dieux et déesses païennes en de fausses versions de « saints »,finissant par adorer et idolâtrer des démons en fabriquant des statues représentantces fausses déités. Les pratiques anti-Chrétiennes de la pharmacopée (l’utilisation

de drogues), ainsi que la fornication (le mélange racial), étaient également pré- valentes à Byzance et à Rome. Ces pratiques sont toujours présentes aujourd’hui,et nous qui restons fidèles à notre race ne pourrons jamais comprendre ces chosesavant d’étudier nos Bibles et de comprendre notre Histoire.



CHAPITRE 10L’OUVERTURE DU LIVRE

1 Et je vis un autre puissant messager descendant des cieux, revêtud’une nuée, et un arc-en-ciel sur sa tête et sa face semblable ausoleil, et ses pieds semblables à des colonnes de feu,

2 Et tenant dans sa main un petit livre ouvert. Et il mit son pied droitsur la mer, et le gauche sur la terre,

3 Et il cria d’une voix puissante, comme rugit un lion. Et lorsqu’il cria,les sept tonnerres firent entendre leurs voix.

4 Et quand les sept tonnerres eurent parlé, j’allais écrire ; et j’entendisune voix venant des cieux, disant : « J’ai scellé ces choses que lessept tonnerres ont dites, et tu ne dois pas écrire ces choses ! ».

Dans une lettre du 8e

siècle d’un évêque Anglais nommé Cuthbert, on trouve cequi suit, qui parle de Bede, le fameux clerc et historien Anglais. En lisant ce texte,il faut garder à l’esprit que ces deux hommes étaient des évêques de l’Église Ca-tholique.

« En ces jours-là, de plus, à part les leçons que nous avons reçues de luiet la poésie des Psaumes, il y avait deux travaux très dignes d’attentionqu’il entreprit d’accomplir, à savoir l’Évangile de Saint-Jean, qu’il tra-duisit dans notre langue [saxonne] pour le profit de l’Église, et certainsextraits du livre de l’évêque Isidore . . . ».

Nous voyons donc que la traduction de la Bible, ou de certaines parties, était uneentreprise parfaitement acceptable de la part des prêtres Catholiques Romains au8

esiècle après JC. En fait, dans son Histoire Ecclésiastique, Bede décrit souvent

des hommes qui sont très versés et qui lisent les Écritures non seulement en latinmais aussi en grec. Pourtant, peu de temps après cette époque, l’Église Romainechangea de direction, dans un sens absolument contraire à l’Esprit des Écritures,et elle fit des efforts pour réprimer la Parole de Dieu et la garder loin des oreillesdu peuple.

Le pape Innocent II déclarait en 1199 :




« . . . ceux qui traduisent en français les Évangiles, les lettres de Paul, lepsautier, etc, doivent être réprimandés. Ils sont conduits par un certainamour des Écritures dans le but de les expliquer clandestinement etde les prêcher l’un à l’autre. Les mystères de la foi ne doivent pas êtreexpliqués inconsidérément à quiconque. En fait, habituellement ellesne peuvent être comprises par quiconque sauf ceux qui sont qualifiéspour les comprendre grâce à une intelligence informée. La profondeurdes Écritures divines est telle que non seulement les illettrés et les non-initiés éprouvent des difficultés à les comprendre, mais les éduqués etles doués également ». 8

Le Concile de Toulouse, qui se rassembla en novembre 1229, vers l’époque dela croisade contre les Albigeois, mis en place un tribunal ecclésiastique spécial,connu sous le nom d’Inquisition (du latin inquisitio : investigation, enquête) afinde rechercher et de juger les hérétiques. Vingt des quarante-cinq articles décrétéspar le concile concernent les hérétiques et l’hérésie. Il décida notamment ce quisuit :

« Canon 1. Nous fixons, dès lors, que les archevêques et les évêques in-troniseront un prêtre et deux ou trois laïcs de bonne renommée, ou pluss’ils le jugent nécessaire, dans chaque paroisse, dans les cités comme endehors, qui rechercheront assidûment, fidèlement et fréquemment leshérétiques dans ces paroisses, en fouillant toutes les maisons et toutesles pièces souterraines suspectes, et rechercheront des annexes ou desdépendances, que ce soit sous les toits ou en toute sorte d’endroit cachéque nous ordonnons de détruire.

« Canon 6. Décide que la maison où tout hérétique sera trouvé devraêtre détruite.

« Canon 14. Nous interdisons également qu’il soit permis aux laïcs deposséder les livres du Nouveau ou de l’Ancien Testaments, à moinsqu’une personne, pour un motif de dévotion, désire posséder le Psautierou le Bréviaire pour les offices divins ou les heures de la Sainte Vierge ;mais nous devons strictement interdire qu’il possède une quelconque

traduction de ces livres ». 9

Ces édits des douzième et treizième siècles étaient une réponse – une des pre-mières – d’une église tyrannique envers des gens qui lisaient les Écritures et désa-gréaient avec Rome dans l’interprétation de leur signification. Il y eut des évêquesqui cherchaient activement à détruire des Bibles et qui exigeaient même que les

8. Denzinger-Schönmetzer, Enchiridion Symbolorum pp 770-771, extrait de Bridging the Gap - Lectio Divina, Religious Education, and the Have-not’s par le Père John Belmonte, S.J.

9. Source : Heresy and Authority in Medieval Europe, édité avec une introduction par EdwardPeters, Scolar Press, London, copyright 1980 by Edward Peters, ISBN 0-85967-621-8, pp. 194-195,

citant S. R. Maitland, Facts and Documents [illustrative of the history, doctrine and rites, of the ancient Albigenses & Waldenses], London, Rivington, 1832, pp. 192-194.




gens les leur remettent. Ce fut également au douzième siècle que l’église Culdeeindépendante d’Irlande et d’Écosse, qui ne fut jamais reliée à l’Église Romaine, futassujettie à Rome. Alors que Rome cherchait à établir « une vraie église », l’apôtrePaul, au contraire, disait aux Corinthiens que (I Corinthiens 11:19) :

19 Car il faut aussi qu’il y ait des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont ap-prouvés soient manifestés parmi vous.

Et de ses écrits nous apprenons aussi sur les gens de Bérée que (Actes 17:11–12) :

11 Or ceux-ci étaient de race plus noble que ceux de Thessalonique; et ils re-çurent la parole avec tout empressement, examinant chaque jour les écriturespour voir si les choses étaient ainsi.

12 Beaucoup donc d’entre eux crurent, et des femmes grecques de qualité et deshommes aussi, en assez grand nombre.

Le Corps du Christ est une collection de pierres qui se bâtit en assemblées de Yahweh 10. De même, Paul déclare en Éphésiens 4 :

15 Mais que disant la vérité avec amour, nous puissions augmenter toutes chosespour lui qui est la tête, le Christ,

16 À partir duquel tout le corps est joint ensemble et est réconcilié par toute

touche d’assistance selon l’opération de chaque simple partie en proportion ;la croissance du corps s’édifiant en une construction dans l’amour.

Les Chrétiens étaient sensés étudier les Écritures par eux-mêmes, arriver à leurspropres conclusions et agir en fonction de ces conclusions. De cette manière, nouscomprenons que Dieu est au contrôle, et pas les hommes. Il est clair que l’ÉgliseCatholique Romaine n’aimait pas cette idée, car elle n’était rien d’autre qu’uneprêtrise païenne professionnelle craignant de perdre le contrôle sur le peuple.

L’ange avec le petit livre ouvert, qui descend des cieux, symbolise donc la Parole de

Dieu dans les mains du peuple, sous la forme de la Bible, que le peuple possédait,du moins jusqu’à un certain degré, et que l’Église Romaine essayait de confisquer.

L’invention de la presse d’imprimerie par Johannes Gutenberg, vers 1440, grâce àlaquelle l’un des premiers livres à être imprimé en masse fut une copie de la BibleLatine, la Vulgate, et qui permit, un peu plus tard, de lancer une révolution parla distribution d’écrits imprimés – tout spécialement les travaux d’auteurs Chré-tiens tels que Luther et Érasme, fut l’assurance que la Bible resterait pour toujoursprésente dans les foyers Chrétiens.

10. I Pierre 2:5, 9 : « Vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés en maison

spirituelle, en sainte prêtrise, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Yahweh par YahshuaChrist ».




5 Et le messager, celui que j’avais vu se tenant sur la mer et sur laterre, leva sa main droite vers les cieux

6 Et jura par Celui qui vit pour les âges éternels, qui créa les cieux etles choses qui y sont, et la terre et les choses qui y sont, et la mer etles choses qui y sont, qu’il n’y aurait plus de délai,

7 Mais aux jours de la voix du septième messager, quand il sera surle point de sonner de la trompette, alors le Mystère de Yahweh seracomplété, comme Il l’avait annoncé par Ses serviteurs les prophètes.

GUTENBERG

La Version du Roi Jacques traduit

la fin du verset 6 par « qu’il n’y au-rait plus de temps », mais le motgrec est souvent utilisé pour parlerd’un délai, et c’est de cette façonqu’il est utilisé ici. Bertrand Com-paret affirmait que ce verset de-

vrait se lire : « il y aura un tempssupplémentaire », et il développaun argument ridicule en dépit detoutes les traductions qu’il citait

lui-mêmes, affirmant le contraire.En vérité, il n’y a aucune possi-bilité que τι χρόνος οκέτι σταιpuisse signifier « il y aura un tempssupplémentaire », une interpréta-tion qui ajoute « un » au texteet qui ignore la particule néga-tive οκ, et Comparet se trom-pait. Le mot χρόνος, littéralement« temps », signifie aussi « délai », et s’applique aussi bien ici. Les Grecs avaientquelques verbes dérivés de χρόνος, qui signifiaient « retarder » ou « perdre dutemps » (χρονίζω, χρονοτρίβεω), et à χρόνος, Liddell et Scott ont : « IV. délai, pertede temps ». Dans le contexte, « temps » n’ayant pas de sens ici, « délai » constitueune bonne traduction, et Rotherham, Smith & Goodspeed et Moffatt, parmi ceuxque Comparet citait, traduisaient tous assez correctement la phrase.

L’interprétation justifie la traduction. Le septième messager ne sonne pas de latrompette avant la fin du chapitre 11, au verset 15. C’est un sujet complexe. DansDaniel 7, versets 13 à 21, nous voyons qu’après que les empires-bêtes perdent leur

domination, le royaume est donné aux saints du Très-haut (Daniel 7:22). Nous enparlerons plus en longueur dans le commentaire sur le chapitre 13 de la Révéla-




tion. Ce fut la Réforme qui commença ce processus. La Réforme libéra le corpsprincipal du peuple de Dieu – le peuple Saxon – du pouvoir de la seconde bête dela Révélation 13, qui est aussi la petite corne de Daniel 7 – la papauté de l’ÉgliseRomaine. Une fois cela arrivé, les peuples Saxons d’Europe du Nord atteignirenteffectivement l’hégémonie mondiale, et ils constituent toujours aujourd’hui l’in-fluence culturelle principale dans le monde, même s’ils ne représentent pas plusdu vingtième de sa population. Aujourd’hui cependant, il y a d’autres prophétiesqui se déroulent et qui nous affectent, et celles-ci seront discutées dans les cha-pitres suivants de la Révélation, plus spécialement au chapitre 17.

Le Mystère de Yahweh est la dissimulation puis la révélation de Son peuple. Ladissimulation se produisit après les déportations assyriennes d’Israël, et la révéla-tion se fait dans les Évangiles. Luc 2:30–32 se lit donc comme suit, lorsque Siméons’exclame :

30 Car mes yeux ont vu ton salut,31 Lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples :32 Une lumière pour la révélation des nations et la gloire de ton peuple Israël !

Comme second témoin, voici la traduction de Christogenea du Nouveau Testa-ment, Éphésiens 3:1–7 :

1

C’est pour cela que moi, Paul, le prisonnier du Christ Yahshua pour vous, lesNations,2 Si du moins vous avez entendu parler de l’administration de la famille de la

faveur de Yahweh qui m’a été donnée envers vous,3 Comment, par révélation, le mystère m’a été donné à connaître (ainsi que je

l’ai déjà écrit en peu de mots ; d’après quoi, en le lisant, vous pouvez com-prendre quelle est ma compréhension dans le mystère de l’Oint),

4 Lequel, en d’autres générations, n’a pas été donné à connaître aux fils deshommes, comme il a été maintenant révélé à Ses saints ambassadeurs et pro-phètes par l’Esprit,

5

Ces Nations qui sont cohéritières et d’un même corps et partenaires de lapromesse dans le Christ Yahshua, par le bon message

6 Duquel je suis devenu un serviteur en accord avec le don de la faveur de Yahweh qui m’a été donné, en accord avec l’opération de Son pouvoir.

Il est pleinement évident que par les prophéties de l’Ancien Testament les Enfantsd’Israël seront révélés dans leur accomplissement de la Parole de Yahweh en rece-

vant l’Évangile, et c’est ce qui fut élucidé lors de la Réforme, même si eux-mêmesne réalisèrent pas cette révélation. Le peuple que nous voyons bâtir le Royaume deDieu après l’éclipse de la papauté, c’est le peuple de Dieu, ce qui est rendu évidentdans les chapitres 2 et 7 de Daniel et ici au chapitre 10 de la Révélation.




8 Et la voix que j’avais entendue venant des cieux me parla encore,et dit : « Va et prends le livre ouvert dans la main du messager se

tenant sur la mer et sur la terre! ».9 Et j’allai vers le messager, lui disant : « Donne-moi le petit livre ! ».

Et il me dit : « Prends-le et mange-le, et ton ventre sera amer, maisdans ta bouche il sera doux comme le miel ».

10 Et je pris le petit livre de la main du messager et je le dévorai ; et ilfut dans ma bouche doux comme du miel ; et quand je le mangeai,mon ventre devint amer.

11 Alors ils me dirent : « Il est nécessaire que tu prophétises encoreconcernant beaucoup de peuples, et de nations, et de langues, et de

rois! ».

Les hommes aimaient lire et discuter de la Parole de Dieu. Mais, comme nous enavertit l’apôtre Pierre, en I Pierre 1:3–9 :

3 Béni soit Yahweh, le Père de notre Prince Yahshua Christ qui, selon sa grandemiséricorde, nous a engendrés d’en haut dans une espérance vivante par larésurrection de Yahshua Christ d’entre les morts,

4 Pour un héritage incorruptible, sans souillure et vivace, conservé dans lescieux pour nous

5 Qui sommes préservés par le pouvoir de Yahweh par la foi, pour un salut quiest prêt à être révélé au dernier temps ;

6 En quoi vous devez vous réjouir, même s’il est nécessaire que maintenant etpour un peu de temps vous soyez affligés par diverses épreuves,

7 Afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt etqui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée en louanges, et en honneur,et en dignité à la révélation de Yahshua Christ,

8 Lequel, n’ayant jamais vu, vous aimez, et en lequel, ne le voyant pas maiscroyant en lui, vous vous réjouissez d’une joie indescriptible et illustre,

9 Acquérant le résultat de votre foi : la préservation de vos âmes.

De même, Jacques déclare (Jacques 1:12) :

12 Béni soit l’homme qui endure l’épreuve car, étant approuvé, il recevra la cou-

ronne de vie qu’il a promise à ceux qui l’aiment.




Nous ne réalisons pas ces épreuves lorsque nous acceptons les choses du mondeet nous joignons au monde, aussi longtemps que nous avons les choses du monde.Mais quand nous cherchons les choses de Dieu, alors nous les réalisons et prionsqu’Il nous garde de ces choses, nous recouvrant du sang de l’Agneau.

Dès lors la Parole de Yahweh est douce dans nos bouches mais amère dans nos ventres. Si nous nous sommes joints aux choses de ce monde, la Parole nous estpénible à entendre, mais si nous aimons l’entendre, cela nous peine de vivre parelle à cause des conflits qui nous viennent du monde. Ézéchiel le dit à sa façon,en Ézéchiel 2:8–3:3 :

8 Et toi, fils d’homme, écoute ce que je te dis ; ne sois pas rebelle, comme cettemaison rebelle ; ouvre ta bouche, et mange ce que je te donne.

9 Et je regardai, et voici, une main étendue vers moi, et voici, il y avait en elleun rouleau de livre.

10 Et il le déploya devant moi ; et il était écrit devant et derrière ; et des lamen-tations, et des plaintes, et des gémissements y étaient écrits.

[...]1 Et il me dit : Fils d’homme, mange ce que tu trouves ; mange ce rouleau et va,

parle à la maison d’Israël.2 Et j’ouvris ma bouche, et il me donna à manger ce rouleau.3 Et il me dit : Fils d’homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de

ce rouleau que je te donne. Et je le mangeai, et il fut dans ma bouche douxcomme du miel.

Le désir des peuples Germaniques de lire et leur volonté de suivre la Parole deDieu une fois à même de lire leurs Bibles firent qu’ils se révoltèrent contre l’ÉgliseCatholique Romaine tyrannique, ce qui à son tour causa de grandes guerres àtravers toute l’Europe, notamment la Guerre de Trente Ans en Allemagne, la de-struction des Huguenots sous Catherine de Medici en France et toute l’effusionde sang de la Réforme Anglaise ainsi que son inversion temporaire au 16

esiè-

cle. On estime à 12 millions le nombre de morts dûes uniquement à la Guerrede Trente Ans, tout cela parce que les papes croyaient avoir le droit de régnersur les hommes. Rien de tout ceci n’est Chrétien. Les puissances du mal quidésirent opprimer le peuple – combinés aux Nicolaïtes parmi notre propre peu-ple qui cherchent toujours à régner sur nous – auraient éradiqué la Parole deDieu, l’enlevant totalement de nos vies et la remplaçant par des lois d’église et desdécrets papaux.





CHAPITRE 11LES DEUX TÉMOINS

ET LA SEPTIÈME TROMPETTE

1 Et il m’avait donné un roseau semblable à un bâton, disant : « Lève-toi et mesure le temple de Yahweh, et l’autel, et ceux qui y adorent,

2 Et le parvis au dehors du temple, rejette-le et ne le mesure pas, caril a été donné aux païens, et ils fouleront aux pieds la Cité Saintependant quarante-deux mois.

Dieu n’habite pas dans une maison bâtie avec des mains ; Il habite en nous, et dèslors le temple de Yahweh est une allégorie pour Son peuple dans le monde. Les 42

mois sont la même chose que les 1.260 jours qui suivent, au verset 3. Quarante-deux fois trente jours égalent 1.260 jours, et nous verrons encore la même mesurede temps – bien que pas forcément de la même durée – en Révélation 13, où Da-niel 7 sera aussi discuté. Le mot « païens » ne décrit pas forcément des peuplesétrangers. Il signifie réellement « nations » ou « peuples », cependant je l’ai traduitpar « païens » partout où j’ai perçu que le mot est utilisé pour décrire un peuple ouune nation en opposition à la volonté de Yahweh ou bien séparé(e) des hommescherchant à suivre la volonté de Yahweh. Ici, nous assistons à une vision du cœurde Son peuple, Israël – le temple de Dieu où habite Yahweh – qui seront séparésde l’église-bête tandis que ceux à l’extérieur continueront à être écrasés par elle.

Ceci ne signifie pas qu’il n’existait pas d’Israélites dans ces nations qui restèrentCatholiques après la Réforme mais il s’agit plutôt d’une image allégorique desti-née à nous faire regarder en arrière, vers l’histoire de notre race, et à nous fairecomprendre ce qui nous est arrivé.

3 Et je donnerai à mes deux témoins qu’ils prophétisent mille deuxcent soixante jours, revêtus de sacs.




4 Ceux-ci sont les deux oliviers et les deux lampes qui se trouventdevant le souverain de la terre.

Les deux témoins sont les deux oliviers, qui sont aussi les deux lampes. Ce sontIsraël et Juda. En Ésaïe 43:10–12, Yahweh déclare :

10 Vous êtes mes témoins, dit Yahweh, et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous me connaissiez et que vous me croyiez, et que vous compreniez que moi je suis le Même : avant moi aucun Dieu n’a été formé, et après moi il n’y enaura pas.

11 Moi, oui moi, je suis Yahweh, et hors moi il n’y en a point qui sauve.

12 Moi, j’ai déclaré, et j’ai sauvé, et j’ai fait entendre, quand il n’y avait pas dedieu étranger au milieu de vous; et vous êtes mes témoins, dit Yahweh, que je suis Dieu.

On nous dit en Zacharie 4 que « Ce sont les deux oints, qui se tiennent auprès duSeigneur de la terre entière ». Puisque Yahshua Christ est le Seigneur de la terreentière, les peuples Saxons se sont prouvés à eux-mêmes être les Enfants d’Israël

en devenant les premiers vases de la Chrétienté. Ésaïe 62:1 dit de Sion que le salutserait dès lors comme une lampe qui brûle. Christ déclare en Luc 8:16 :

16 Or personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase, ni nela met sous un lit ; mais il la place sur un pied de lampe, afin que ceux quientrent voient la lumière.

17 Car il n’y a rien de secret qui ne deviendra manifeste, ni rien de caché qui nese connaîtra et ne vienne en évidence.

Yahshua dit aussi en Matthieu 5:14–16 :

14 Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peutêtre cachée.

15 Aussi n’allume-t-on pas une lampe pour la mettre ensuite sous le boisseau,mais sur le pied de lampe ; et elle luit pour tous ceux qui sont dans la maison.

16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, en sorte qu’ils voient vos

bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.




Les peuples Saxons sont la cité qui brille sur la montagne, la lampe qui ne peut êtrecachée, et ils sont la lumière du monde, car seuls eux parmi tous les peuples dumonde ont essayé de civiliser le globe entier et de l’amener sous la règle de la loi,pour le meilleur comme pour le pire. Tout ceci commença après que la Réforme eutlieu, quand les Enfants de Dieu abandonnèrent le paganisme de l’Église Romaineet acceptèrent la Parole de Dieu.

Bien qu’aveugles à leur identité raciale, Israël et Juda ont accepté l’Évangile pourensuite le répandre, pendant 1.260 ans et en certains cas un peu plus longtemps,ce qui représente le temps passé depuis la Passion du Christ et la disséminationde l’Évangile en Europe jusqu’à l’époque où Son peuple commença à exiger depouvoir vivre par la Parole de Dieu et non par la parole de tyrans. Mais tout commerépandre l’Évangile dans toute l’Europe fut un processus qui prit plusieurs siècles,il en fut de même pour la Réforme et de la séparation d’avec l’Église Romaine.

5 Et si quelqu’un veut leur nuire, du feu sort de leurs bouches et dé- vore leurs ennemis, et si quelqu’un veut leur nuire, il est nécessairequ’il soit ainsi mis à mort.

6 Ils ont l’autorité de fermer les cieux, afin qu’il ne tombe pas de pluieaux jours de leur prophétie, et ils ont autorité sur les eaux, afin deles transformer en sang et de frapper la terre de toute calamité,aussi souvent qu’ils le désirent.

Le feu est la Parole de Dieu pour ceux qui y résistent, et ces deux témoins pré- vaudront sur tous ceux qui s’opposeront à eux dans leur volonté de l’amener àla lumière. La pluie est la Parole de Dieu pour ceux qui l’acceptent, et il n’y auraaucun fruit sur la terre si ce n’est celui qui viendra d’Israël et de Juda. Le petitlivre sera ouvert et personne ne pourra l’empêcher. Nous voyons ainsi qu’en dépitdes ennemis de Dieu, la Réforme succèdera dans son intention de mettre la Paroleentre les mains du peuple, et de l’y maintenir.

7 Et lorsque leur témoignage sera complet, la bête qui monte hors dupuits sans fond leur fera la guerre et les vaincra, et les tuera.

8 Et leurs corps sera dans les rues de la grande cité, qui est appeléespirituellement Sodome et Égypte, où leur Prince a aussi été cruci-fié.

9 Et ceux d’entre les peuples, et tribus, et nations, verront leurs corpspendant trois jours et demi, et ils ne permettent pas que leurs corps

soient enterrés dans une tombe.




10 Et ceux habitant sur la terre se réjouissent à leur sujet et ils fontdes réjouissances, et ils s’enverront des présents l’un à l’autre, parce

que ces deux prophètes avaient tourmenté ceux qui habitent sur laterre.

Les forces qui œuvrent derrière la papauté et qui cherchent à opprimer les na-tions sont les mêmes forces qui se trouvaient derrière la crucifixion du Christ. Letémoignage du peuple de Dieu fut complété dans sa compréhension qu’il devaitchercher à vivre selon la Parole de Dieu et pas par la volonté oppressive de papesanti-Chrétiens. Qu’ils l’aient su ou pas, et ils ne le savaient sans doute pas, ce fait

à lui seul prouve que les peuples Saxons sont bien le peuple de Dieu – les réels en-fants d’Israël – car ils accomplissent la prophétie divine concernant Israël, à savoirqu’ils retourneront vers Lui par Son Christ. C’est évident dans Osée 2:7, où il estdit d’Israël :

7 Et elle courra après ses amants, et ne les atteindra pas ; et elle les cherchera,et elle ne les trouvera pas. Et elle dira : J’irai et je m’en retournerai à monpremier mari ; car alors j’étais mieux que maintenant.

La bête qui sort du puits sans fond sera expliquée pleinement au chapitre 20 dela Révélation. Elle représente les Juifs antichrist ainsi que les puissances moné-taires juives, qui étaient isolées de la société Chrétienne et qui ont maintenantsubrepticement infiltré la papauté, cherchant à opprimer les peuples d’Europe.

Quand tous ces aspects de la Révélation sont compris en harmonie, lorsque leschapitres 12, 13 et 20 seront élucidés, ils deviendront beaucoup plus clairs dansleur entièreté en tant que corps cohésif de prophétie. Car les Juifs et leur pouvoirde corrompre par l’usure furent condamnés de la société Chrétienne par des lois

gouvernant leurs pratiques anti-Chrétiennes, de l’époque du Concile de Nicée jus-qu’à celle de Theodosius II, et ils commencèrent à briser ces liens avec les papesDi Medici, qui eux-mêmes venaient d’une famille juive de banquiers et qui avaientpris leur nom de famille à partir de la pratique de la sorcellerie (ou « médecine »).

11 Et après les trois jours et demi, un Esprit de vie venu de Yahweh estentré en eux, et ils se tiennent sur leurs pieds, et une grande peurétait tombée sur ceux qui les contemplaient.




12 Et j’entendis une grande voix des cieux, leur disant : « Venez ici ! ». Etils montèrent aux cieux dans une nuée, et leurs ennemis les contem-

plaient.13 Et en cette heure, il y eut un grand tremblement de terre, et un

dixième de la cité tomba, et sept mille noms d’hommes avaient ététués dans le tremblement de terre, et ceux qui restaient furent ter-rifiés et honorèrent le Maître des cieux.

14 Le second malheur est passé. Voici, le troisième malheur vient rapi-dement!

LE PAPE LÉO N X

Il faut mentionner qu’avant le début du16

esiècle, il y avait déjà d’importantes op-

pressions de ceux qui, en Europe, désa-gréaient avec Rome sur un plan théolo-gique. Il y eut des persécutions de sectescomme les Albigeois et les Waldenses,par exemple, et il y eut également lesguerres Hussites contre les fidèles de JanHuss, en Bohème. Bertrand Comparet re-liait ces trois jours et demi, pendant les-

quels les deux témoins sont comme morts,à l’époque séparant la convention du 5

e

Concile de Latran et celle où Martin Luthercloua ses 95 Thèses à la porte de l’églisede Wittenberg, en Allemagne. Je suis d’ac-cord avec cette identification, mais seule-ment en partie. Avant le 5

eConcile de La-

tran, originellement convoqué par le papeJulius II, il y avait une forte poussée vers une réforme, centrée en France, là oùle Roi Louis XII avait gagné le titre de « Père du peuple », et il resta opposé aurègne du pape. Les Vénitiens étaient ses alliés. Les évêques de France étaient euxaussi de son côté. Menaçant de marcher sur Rome, il s’était emparé de Milan et deRavenne. Un concile ecclésiastique hostile au pape fut convoqué à Pise en Italiemais, menacé de violences par la populace locale, il fut déplacé plusieurs fois avantd’échouer, et il fut dissous sans avoir rien accompli. Louis souffrit alors d’une dé-faite militaire face aux Suisses qui mit fin à ses ambitions. Le 5

eConcile de Latran

fut convoqué par Julius avec pour objectif de renforcer encore plus le pouvoir de lapapauté et de répondre aux appels pour une réforme. Julius convoqua le Concilemais mourut aussitôt celui-ci commencé, le 21 février 1513. Le 5

eConcile de La-

tran changea effectivement la face du Catholicisme Romain, mais probablementpas comme le voulait Julius.




Le nouveau pape fut Léon X, dont le nom réel était en fait Giovanni di Medici. Iln’avait que 37 ans lorsqu’il fut élu, et il n’était même pas prêtre. Il fut élu le 11mars 1513 et présida pour la première fois au Concile lors de sa septième session,le 27 avril 1513. Parmi les décrets rendus au Concile, on trouve les suivants :

— Un bulle publiée par Léon X le 4 mai 1515, approuvant les Monti di Pietà,ou « Monts de piété », qui étaient des institutions financières sous supervi-sion de l’Église destinées à fournir des prêts aux nécessiteux, et qui avaienttrouvé à la fois du support et de l’opposition à l’intérieur même de l’Églisedepuis leur établissement en Italie 50 ans plus tôt. Cette bulle permit àl’Église Romaine de mettre le pied sur la pente glissante de l’approbationde l’usure. La bulle rend compte de la décision selon laquelle cette pra-tique est parfaitement légale et que de tels prêts ne doivent en aucun casêtre considérés comme un acte d’usure. Toute personne qui, après ce dé-cret, continue de stigmatiser de tels prêts, qu’il soit un laïc, un prêtre ou unreligieux quelconque, risque la punition d’excommunication.

— Une bulle concernant la liberté de l’Église et la dignité des évêques.— Une bulle exigeant qu’avant qu’un livre puisse être imprimé, l’évêque

local doit avoir donné sa permission.— Une bulle condamnant La Pragmatique Sanction Française, qui cherchait à

prévenir toute extension de pouvoir de la papauté.— Une bulle promulguant un décret qui promouvait une guerre contre les

Turcs dans l’objectif de réclamer la Terre-Sainte et financée par une levée

de taxes sur trois ans.— Une autre bulle concernant la prédication, ce qui pourrait sembler unebonne chose, mais qui libéra en réalité l’Église et la papauté de toute possi-bilité de critique.

« Que la prédication, à cette époque, était tombée en des jours mauvais, nous devrions le savoir, même si le Concile ne le dit pas claire-ment – c’est un lieu commun dans toute la littérature contemporaine.Tandis que de nombreux prêtres sont trop ignorants pour prêcher, ditle Concile, beaucoup plus encore ne font rien d’autre que se divertir,doctement ou sottement, à chaque fois qu’ils se retrouvent en chaire.Et donc le Concile rappelle le simple idéal et, passant aux abus quiexigent des corrections, il interdit rigoureusement chez les prêtresla pratique commune de la prophétie, à savoir que les derniers jourssont proches, que l’Antichrist est partout, que la colère divine vabientôt nous consumer, etc. Ceux qui ont fait de telle prédicationssont des menteurs. Il est interdit au prêtre de tirer des conclusions,à partir des Écritures, sur les choses à venir, ou de déclarer qu’il aété envoyé par Dieu pour dire de telles choses, ou qu’il les sait par

une révélation. Une autre source de bêtises au Moyen-Âge est éga-lement reprochée – il est strictement interdit aux prêtres de prêcher




sur les péchés d’un autre clergé, diffamant ainsi publiquement lecaractère des évêques, des prélats et autres autorités. Par “le prê-tre”, on veut dire un moine de l’un des quatre ordres mendiants, carpratiquement toute prédication venait d’eux. Leurs supérieurs sontmaintenant avertis qu’ils doivent examiner si les prêtres sont digneset compétents pour cet office, et les prêtres sont invités à montrerces témoignages de leur piété et de leur capacité à leur évêque. Lesprêtres qui iront à l’encontre du décret devront, bien entendu, êtresévèrement punis ». 11

L’usure, abhorrée par Yahweh, devint dès lors légitime. La prédication et la pu-blication de la Bible furent restreintes – en réalité mises hors-la-loi. Sur d’autresdécrets rendus par ce Concile, Christusrex, citant le même livre de Philip Hughes,

dit ce qui suit :

« Il est peu surprenant de constater que les historiens qui ont lu lesdécrets écartent les expressions conventionnelles d’horreur face à cesabus comme des platitudes et qu’ils regardent de haut, avec mépris,une telle réforme si sévèrement formulée, des lois saupoudrées d’ex-ceptions et des failles légales rendant légitime la désobéissance. Laphraséologie magnifique dissimule, comme c’est souvent le cas, desconclusions peu convaincantes : “Dès lors nous, [. . .], répétant tout ceque nos prédécesseurs ont affirmé, renouvelons tout ce qu’ils avaient

décrété . . .”. Il est certain que lire le passage ouvrant le décret, qui pré-tend vouloir fournir de meilleurs évêques dans le futur ainsi que demeilleurs abbés, constitue un exercice défiant tout patience ; ou biende lire les réformes imposées aux cardinaux de la Curie Romaine, quidéclarent solennellement que leurs serviteurs ne doivent pas avoir lescheveux longs ni se laisser pousser la barbe, et autres choses sem-blables, alors que systématiquement, en ce qui concerne les ma-tières les plus graves, les exceptions les plus extraordinaires sontlégalisées. Toutes les matières qui ont fait grogner les réformateurset les saints pendant plus de deux cents ans sont mentionnées – des

bénéfices offerts à de mauvais hommes, ou bien à des hommes bonsmais inaptes ; de nombreux bénéfices offerts à la minorité favorisée ;dons à des abbayes “in commendam”, c’est-à-dire à des clercs, et pasdu tout aux moines, clercs dont le seul but est de s’emparer du revenudes moines au profit du prêtre séculaire absent ou de l’évêque. Toutesces merveilles grâce à des dispenses papales. Les abbayes ne doiventdonc plus être traitées de cette façon, “à moins” (pratiquement le mot-clé dans cette législation malheureuse) “qu’en considération de l’étatprésent des choses . . . il devrait être considéré opportun de faire au-

11. D’après The Church in Crisis : A History of the General Councils : 325-1870 par Philip Hughes,Chapitre 18 : « The Fifth General Council of the Lateran, 1512-17 ».

http://www.christusrex.org/www1/CDHN/coun19.html






trement”. Une pluralité d’offices incompatibles – être un évêque en Es-pagne et en même temps un archevêque en France et un abbé en Italie,tenir des canonicats dans une demi-douzaine de cathédrales à la fois –les dispenses pour ces choses doivent être limitées, et ainsi : “ceux quitiennent plus de quatre de ces offices doivent se désister de tous sauf dequatre” endéans un certain laps de temps : deux ans. Les monastèresdonnés “in commendam” pour le futur doivent aller uniquement à descardinaux et à des personnes qui le méritent, et la possession financièrecommendataire sur l’abbaye est quelque peu restreinte ».

Après tout ceci, il devient évident qu’un Pharisaïsme effréné a pris place à l’in-térieur du Catholicisme à la suite du 5

eConcile de Latran. Mais très important

également, lors de ce Concile, Léon accepta la soumission de deux des cardinauxrebelles survivants et les reçut en tant que prêtres lorsqu’ils lui lurent une décla-

ration bien préparée de contrition et de répudiation de leurs actions contre la pa-pauté. Il est rapporté que des milliers de personnes s’assemblèrent au Vatican afind’être les témoins de cet évènement et de « se réjouir devant ce spectacle d’humi-liation ». Il est sûr que « ceux qui habitent sur la terre se réjouissent » de la mortde la rébellion contre un pouvoir papal débridé. L’idée de réformes constructivesétait assurément morte, et désormais le pouvoir du pape est encore plus grandqu’au début. Aussi, du fait que des évêques devaient approuver l’impression deslivres, le peuple pouvait bien ne plus jamais voir de Bible, car les Bibles étaientdéjà virtuellement interdites dans le peuple par les décrets précédents.

Plusieurs mois après la clôture du Cinquième Concile de Latran, Martin Luthercloua ses 95 Thèses à la porte de l’église de Wittenberg. Les Thèses de Lutherfurent publiées en réponse à l’échec de l’Église quant aux réformes. Elles furentclouées sur la porte le Jour de Tous les Saints, la Toussaint, en 1517, alors queles pèlerins se rendaient à Wittenberg pour des indulgences. Un exemple de l’im-portance que l’Église plaçait dans la collecte d’indulgences est donné par la pré-dication d’hommes tels que Johann Tetzel, qui était encore plus pompeux queles évangélistes modernes dans la demande de sommes d’argent. Il affirmait deschoses invraisemblables, comme par exemple le fait que les indulgences rendaientle pécheur « plus pur que quand il sort du baptême », ou bien que « la croix du ven-

deur d’indulgences possède plus de pouvoir que la croix du Christ » et aussi queles indulgences rendaient le pécheur « plus pur qu’Adam avant la Chute ». Il estcité comme ayant déclaré « Écoutez les voix de vos chers parents et amis disparus

vous implorant et disant : “ Ayez pitié de nous, ayez pitié de nous ! Nous sommesdans les pires tourments, desquels vous pouvez nous racheter par une pitance” et“ Aussitôt que sonne la monnaie dans le coffre, l’âme jaillit du purgatoire”. Tetzeldevint si impopulaire parmi le peuple qu’il dut se cacher au couvent des Domini-cains à Leipzig, de peur de la violence populaire. « Ce fut dans ce couvent, durantle débat en ville entre Luther et Johann Eck au sujet des indulgences, qu’il mou-rut ». 12

12. Who’s Who, p.667, d’après christchurchreformed.

http://www.christchurchreformed.com/Romans/Romans%2001%20(005%20Indulgences).htm






« Durant le dernier siècle du Moyen-Âge, des indulgences furent dis-tribuées dans toutes sortes de buts bénévoles : les croisades contre lesTurcs, la construction d’églises et d’hôpitaux, en connexion avec desreliques, pour la construction d’une ville détruite par le feu, commepar exemple Brüx, pour des ponts et pour la réparation de digues, tellel’indulgence demandée par Charles V. Les bénéfices étaient perçus parle paiement d’argent, et une partie du reçu – entre 33% et 50% – de-

vait aller à Rome. Le territoire principalement – nous pourrions direpresque exclusivement – touché par de telles entreprises était confinéaux peuples Germaniques du continent, de la Suisse, de l’Autriche, dela Norvège et de la Suède. L’Angleterre, la France et l’Espagne ne furentpratiquement pas touchés par ce trafic ». 13

L’Église Catholique Romaine utilisait les indulgences dans le but de piller les Chré-

tiens des nations Germaniques.

Pour Rome, les Thèses de Luther constituaient un argument économique. Pour Lu-ther, elles étaient de nature théologique. Rome se faisait payer alors que YahshuaChrist a déjà payé ; Rome recevait de l’argent pour le don gratuit de Dieu ; Romefaisait en sorte que les gens se sentent coupables de ne pas en faire suffisamment,alors que Yahshua a déjà fait tout pour ceux qui Lui font confiance.

« Il n’y a aucune raison de croire que [Léon X] ait jamais apprécié lesdimensions morales de la crise qui explosa durant son pontificat ; ilsemble l’avoir perçue plutôt comme une interruption temporaire de sa

stratégie de levées de fonds ». 14

Léon X, le pape di Medici, présida sur le 5e

Concile de Latran pendant presquequatre ans, et durant cette période l’Italie et tous les partisans de la papauté seréjouirent. Excepté Martin Luther, toute opposition à la papauté était étouffée àcette époque. Les Enfants d’Israël n’auraient pas droit à la Parole de Dieu mais res-teraient opprimés par la tyrannie de l’Église Romaine et par le pouvoir de l’argent

juif. Ici, Israël et Juda paraissent comme des cadavres dans les rues tandis que lespouvoirs de l’adversaire prévalent.

Maintenant, bien que nous pouvons agréer avec Comparet sur le fait que cette pé-riode du 5e

Concile de Latran était une période pendant laquelle les deux témoins– Israël et Juda – sont prostrés devant la bête, il se peut qu’il ne s’agisse que d’undes deux témoins : Juda. Peut-être que l’autre, Éphraïm représentant Israël, n’ap-parait que quarante ans plus tard. Car il y a une autre période, un peu plus tarden Angleterre, pendant laquelle il peut sembler que l’Église Catholique Romaine aprévalu sur les vrais saints de Dieu, et elle mérite certainement une mention ici.

Ce fut le dévergondage du roi Henry VIII qui amena l’Angleterre à s’écarter despapes de Rome. Pourtant, sous son successeur, Edward VI, un très jeune régnant

13. Schaff, History of the Christian Church.14. Idiots Guide to the Popes and the Papacy , 156, extrait du site web christchurchreformed.

http://www.christchurchreformed.com/






qui mourut à l’âge de quinze ans après une maladie et qui, lorsqu’il tomba malade,avec son conseil de régence qui était principalement Protestant, mit au point unplan de succession qui consistait en une tentative pour prévenir sa demi-sœur Mary d’obtenir le trône, et de remettre le pays entre les mains de l’Église Catholique. Ceplan fit nommer sa cousine Jane Grey comme son successeur, mais le plan échouaet Mary succéda malgré tout au trône après que Jane Grey eut régné durant neuf ans.

BLOODY M ARY , LA REINE SANGLANTE

Mary commença son court et tu-multueux règne à l’âge de 37ans en arrivant à Londres dansune ambiance de grandes réjouis-sances. Une fois de plus, avec une

victoire du Catholicisme sur la Ré-forme, « ceux qui habitent sur laterre se réjouissent » de la sujé-tion des Enfants d’Israël aux pou-

voirs du pape. Après la confusioncréée par Edward VI avec la passa-tion du trône à Jane Grey, la pre-mière action de Mary fut d’abro-ger la législation protestante deson frère Edward VI, précipitant

l’Angleterre dans une phase desévères persécutions religieuses.Mary fit publier une proclama-tion selon laquelle elle n’oblige-rait aucun de ses sujets à suivresa religion mais, vers la fin deseptembre, des réformateurs reli-gieux importants, tels que John Bradford, John Rogers, John Hooper, Hugh Lati-mer et Thomas Cranmer furent emprisonnés. Ceci fut décidé lors de son premierParlement, en octobre 1553. Une autre des premières actions de Mary en tant quereine fut d’ordonner la relâche du Duc de Norfolk et de Stephen Gardiner, des Ca-tholiques Romains, emprisonnés à la tour de Londres, ainsi que de son propre pa-rent Edward Courtenay. Son but principal était le rétablissement du Catholicismeen Angleterre, but auquel elle était totalement dévouée. Alors qu’Edward était roi,il l’avait harcelée de nombreuses fois afin qu’elle abandonnât le Catholicisme, etelle avait toujours refusé. Ses persécutions provenaient plus de ce qu’elle considé-rait comme une pureté dans la foi que d’une vengeance ; mais pourtant presque300 personnes, y compris l’ancien Archevêque de Canterbury, Thomas Cranmer,ainsi que beaucoup d’autres membres prééminents de la société, furent brûlés sur

le bûcher pour hérésie, ce qui valut à Mary le surnom de « Bloody Mary » (« Mary la sanglante »). La doctrine de l’Église était restaurée sous la forme qu’elle avait en




1539.

L’Église d’Angleterre retourna officiellement vers Rome en 1554, par un traité avecle pape Julius III. Sous les Heresy Acts (Lois sur l’Hérésie), de nombreux Protes-tants furent exécutés lors ce qui est appelé les « Marian Persecutions ». Beaucoupde riches Protestants, y compris John Foxe, choisirent l’exil, et environ 800 d’entreeux quittèrent le pays. Les premières exécutions eurent lieu sur une période decinq jours, au début de février 1555 : John Rogers le 4 février, Laurence Saundersle 8 et Rowland Taylor ainsi que John Hooper le 9. L’Archevêque de Canterbury emprisonné, Thomas Cranmer, fut obligé d’assister à l’exécution par le feu desévêques Ridley et Latimer. Cranmer se rétracta, répudia la théologie Protestanteet rejoignit la foi Catholique. Sous le processus normal de la loi, il aurait dû êtreabsous en tant que repentant. Mary refusa cependant de le grâcier. Le jour de son

exécution, il désavoua sa rétractation. En tout 283 personnes furent exécutées, laplupart brûlées sur le bûcher. Les bûchers se révélèrent si impopulaires que mêmel’un des membres du groupe ecclésiastique de son propre mari les condamna. Elleétait mariée au Prince Philippe d’Espagne. Le conseiller de Philippe, Simon Renard,l’avertit de ce qu’une telle « politique cruelle » pouvait « causer une révolte ». Mary persévéra pourtant dans cette politique qui continua jusqu’à sa mort. Cette poli-tique exaspéra les sentiments anti-Catholiques et anti-Espagnols parmi le peuple

Anglais.

La Reine Mary mourut à l’âge de 42 ans d’une épidémie de grippe, le 7 novembre

1558. Sa mort mit fin à trois ans et demi de persécutions et d’exécutions de Pro-testants. Les victimes des persécutions furent honorées comme martyrs. Durantcette période, il semblait que l’Angleterre pouvait rester Catholique et, dès lors,sous la direction du pape. Le mari de Mary, Philippe, avait tenté de concocter unplan afin de prévenir la succession au trône d’Edward VI et de l’autre demi-sœurde Mary, mais il échoua. Elizabeth I monta sur le trône et l’Angleterre retourna auProtestantisme, cette fois de façon permanente.

15 Et le septième messager sonna de la trompette; et il y eut degrandes voix dans les cieux, disant : « Le royaume de la société denotre Prince et des Ses oints est venu, et Il règnera pour les âgeséternels ! »

16 Et les vingt-quatre anciens qui se tiennent sur leurs trônes devant Yahweh tombèrent sur leurs faces et adorèrent Yahweh,

17 Disant : « Nous te remercions, Prince Yahweh le tout-puissant, Celuiqui est et qui était, parce que Tu as pris Ton grand pouvoir et Tu asrégné.




18 Et les païens se sont irritées; pourtant Ta colère est venue, et letemps de juger les morts, et de donner leur récompense à Tes ser-

viteurs les prophètes et aux saints et à ceux qui craignent Ton nom,petits et grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre ! ».

Bien que c’était loin d’être terminé, le succès des Protestants sur l’Église Romaineassura la montée de l’hégémonie mondiale des peuples Chrétiens Saxons, quiconstituent le vrai royaume de Dieu. Maintenant, nous possédons le royaumede Dieu sur terre de façon permanente, mais nous sommes également sous biend’autres prophéties qui doivent encore s’accomplir, et notre restauration finale ne

viendra pas avant la chute de Babylone. Ceci sera discuté en longueur dans leschapitres suivants de la Révélation.

19 Et le temple de Yahweh, qui est dans les cieux, s’ouvrit, et l’arche deSon alliance apparut dans Son temple, et il y eut des éclairs, et desbruits, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et une grandetempête de grêle.

Le symbolisme de l’Arche d’alliance est une assurance que ces gens, qui sont Chré-tiens et qui portent le témoignage de l’Évangile, sont les mêmes qui étaient dansl’Exode avec Moïse et qui errèrent dans le désert pendant quarante ans. L’harmo-nie parfaite de ces Écritures avec l’Histoire devrait dissiper toutes les théories desfuturistes, et cela sera montré encore plus clairement lors de la discussion sur lesdeux prochains chapitres de la Révélation.






La femme avec les douze étoiles représente le peuple d’Israël dans ses douze tribus.En Révélation chapitres 6 à 8, une fois qu’il est compris que la prophétie corres-pond également aux chapitres 2 et 7 de Daniel, il est démontré que le peuple deDieu, ce sont ces peuples Germaniques qui détruiront l’Empire Romain (i.e. Da-niel 2:44–45). Les chapitres 10 et 11 de la Révélation montrent que ces mêmespeuples, la maison d’Israël et la maison de Juda, qui sont les Deux Témoins, ac-complissent alors leur témoignage, qui est la preuve de leur identité – la vraieIsraël – en choisissant et en adhérant à la Parole de Dieu, le petit livre qui estla Bible, plutôt que les systèmes et les règles des hommes – qui sont la papautéet l’église Romaine – durant cette période que nous connaissons sous le nom deRéforme.

Du fait que la naissance des enfants d’Is-raël se passa aux alentours du 18

esiècle

av. JC, cette femme ne représente pas Is-raël à une époque particulière mais bienIsraël à travers les temps. Nous avonsdonc ici l’Israël de la post-Réforme, avecdes visions sur à la fois le passé et le futurqui nous sont révélés.

C’est manifeste dans d’autres prophéties,par exemple en Ésaïe 30:26, où il est dit :

26 Et la lumière de la lune seracomme la lumière du soleil, et lalumière du soleil sera septuple,comme la lumière de sept jours,au jour que Yahweh bandera labrisure de son peuple et guérirala blessure de ses plaies.

ou en Ésaïe 24:23 :

23 Et la lune rougira, et le soleil aura honte ; car Yahweh des armées règnera enla montagne de Sion et à Jérusalem, et devant ses anciens, en gloire.

Le soleil est souvent utilisé pour décrire ce pouvoir régnant ordonné par YahwehDieu, tandis que la lune est utilisée pour décrire des pouvoirs terrestres – de sim-ples reflets du soleil. Ici, la femme est vue comme revêtue du soleil – la puissance

divine – et se tenant debout sur la lune – qui symbolise la femme ayant vaincu lespouvoirs terrestres.




La femme concevant dans son ventre et étant prête à donner naissance décrit prin-cipalement la naissance du Christ. Cependant, il s’agit clairement d’une prophétieduale, car cela décrit également la naissance de l’Amérique, l’unique nation dansl’Histoire, depuis l’Exode, ayant jamais été fondée en tant que nation Chrétienne.L’Amérique fut aussi fondée sur la Réforme, selon des principes Protestants. Cecine peut pas être pris légèrement ou comme une simple coïncidence, car on trouveun langage très similaire sur cet évènement en Michée chapitre 4, qui sera expliquéci-dessous après le verset 6.

3 Et un autre signe apparut dans les cieux. Et, voici : un grand dragonrouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes,

4 Et sa queue balaie un tiers des étoiles des cieux et les jette sur laterre.

De même que la femme représente Israël à travers les temps, ce dragon représentele pouvoir satanique, Satan ou l’Adversaire, à travers les temps. Les sept têtes etles sept couronnes, ou diadèmes, ainsi que les dix cornes, toutes représentent lespouvoirs et les dominions terrestres de l’Adversaire, et ils sont décrits égalementdans les chapitres 13 et 17 de la Révélation où ils apparaissent sous la forme desept têtes et dix cornes. Dix cornes sont aussi mentionnées en Daniel chapitre 7,

où l’on parle de rois terrestres.Le tiers des étoiles des cieux représente ces anges de Dieu qui se sont joints auDragon lors de cette révolte originelle qui – comme on le démontrera ci-dessousaprès le verset 9 – est un évènement qui se passa bien longtemps avant l’époquede Jean. Ces révoltés ont fait la guerre contre le peuple Adamique de Yahwehdepuis qu’Adam fut créé ici sur la terre. Cependant, ils peuvent aussi représenterceux de notre propre race – car les enfants d’Israël sont souvent décrits comme lesétoiles des cieux – qui, à travers toutes les époques se sont associés avec le Dragonplutôt qu’avec Dieu. L’entière prophétie ayant un accomplissement double, on doit

s’attendre à ce que ce soit le cas ici aussi.

4 Et le dragon se tenait devant la femme qui allait enfanter, afin quelorsqu’elle enfante il puisse dévorer son enfant.

Le Dragon est ici représenté par le personnage historique de Hérode le Grand,car lui seul tenta de mettre à mort l’enfant Christ sitôt qu’Il fût né, comme nous le

voyons enregistré dans les documents des Évangiles. Que Hérode soit représentatif du Dragon est profond, une fois que nous comprenons qu’il n’était pas racialement




un Israélite mais un Édomite. Que cet Hérode était vraiment de la semence d’Ésaüest attesté par les textes de l’historien Judéen Flavius Josephus, dans lesquels cefait est reporté directement ou indirectement au moins cinq fois. Voici ces extraits :

Josephus, Antiquités, 14:8 :

« Mais il y avait un certain ami de Hyrcanus, un Iduméen appelé Anti-pater, qui était très riche et, par sa nature, un homme actif et séditieux.Il était l’ennemi d’Aristobulus et avait eu des différends avec celui-ci ausujet de sa bienveillance envers Hyrcanus » [Antipater était le père deHérode].

Josephus, Antiquités, 14:403 :

« Mais Antigonus, en réponse à ce que Hérode avait fait proclamer,et ceci devant les Romains ainsi que devant Silo, déclara qu’ils n’agi-raient pas justement s’ils donnaient le royaume à Hérode, qui n’étaitrien d’autre qu’un homme simple et un Iduméen, c’est-à-dire un demi-Juif, alors qu’ils devaient l’accorder à un membre de la famille royalecomme c’était leur coutume . . . ».

Josephus, Guerres, 1:123 :

« Maintenant, ces autres gens qui étaient en désaccord avec Aristobu-

lus avaient peur que celui-ci obtienne la gouvernance de façon inat-tendue ; et ceci inquiétait plus spécialement Antipater, qu’Aristobulushaïssait depuis toujours. Il était un Iduméen de naissance et l’un despersonnages principaux de cette nation du fait de ses ancêtres, des sesrichesses et des autres autorités dont il avait la charge . . . ».

Josephus, Guerres, 1:312–313 :

« 312 Et ici un certain vieillard, le père de sept enfants, et dont lesenfants, ainsi que leur mère, désiraient qu’il leur donne la permission

de sortir, sous l’assurance et la main droite qui leur était offerte, lestua de la manière suivante : il ordonna à chacun d’entre eux de sortirtandis que lui-même se tenait à l’entrée de la grotte, et il tua chacunde ses fils comme ceux-ci sortaient. Hérode était suffisamment prochepour observer cette scène ; ses entrailles furent émues de compassion.Il tendit sa main droite vers le vieillard et le supplia d’épargner sesenfants.

« 313 Mais celui-ci ne se radoucit pas à ces paroles ; il reprocha tantet plus à Hérode la bassesse de sa naissance, et il tua sa femme toutcomme ses enfants ; et lorsqu’il eut jeté leurs corps en bas du précipice,

il se jeta finalement lui-même en bas à leur suite ».




Dans Antiquités, en 14:403, nous voyons que Josephus appelait Hérode un « demi-Juif », mais par cette expression il ne voulait pas dire que sa mère était une Is-raélite, car ici, lorsque Josephus parle d’Antipater, nous verrons que la mère deHérode était en réalité une Iduméenne.

Josephus, Antiquités, 14:120–121 :

« 120 Et comme il revenait de Tyr, il s’en alla aussi en Judée, et ilattaqua Taricheæ et la prit, et il emmena environ trente mille Juifscaptifs ; et il tua Pitholaus qui avait succédé à Aristobulus dans sespratiques séditieuses, et ceci par la persuasion d’Antipater,« 121 qui avait prouvé ressentir un grand intérêt pour lui et qui étaità cette époque de grande réputation également chez les Iduméens, na-tion de laquelle il maria une femme, qui était la fille de l’un de leurs

hommes éminents ; et son nom était Cypros, de laquelle il eut quatrefils : Phasael, et Hérode, qui fut fait roi par après, et Joseph, et Phero-ras; et une fille, nommée Salome ».

Il est apparent après ceci que Josephus, par « demi-Juif », ne parlait pas en termesraciaux, mais que peut-être il utilisait cette expression en se référant à la confes-sion et à l’apparence. Mais il est tout-à-fait évident que Hérode, représentatif duDragon, était pleinement un Édomite de sang. Rappelez-vous que, comme il estrappelé en Malachie 1 ainsi qu’en Romains 9, Yahweh haïssait Ésaü, Paul se ré-férant même aux Édomites comme des « vases de destruction ». La nature de ceDragon sera discutée plus en profondeur au verset 9 ci-dessous.

5 Et elle enfanta un fils mâle, Celui qui paîtra toutes les nations avecun bâton de fer. Et son enfant fut emporté vers Yahweh et vers Sontrône.

Ceci est, bien entendu, une description de Yahshua Christ, qui règnera sur toutesles nations Adamiques avec une verge de fer – après que l’ivraie, les chèvres, tout

ce qui offense et toute plante que Yahweh n’a pas plantée seront ôtées, commeles Écritures nous l’assurent. Psaumes 118, une prophétie messianique citée par leChrist Lui-même, où il est dit

22 La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la pierre decoin.

23 Ceci a été de par Yahweh : c’est une chose merveilleuse devant nos yeux.

nous assure également du destin de ceux qui attaquent les enfants d’Israël. Voici

les versets 10–12 :




10 Toutes les nations m’avaient environné ; au nom de Yahweh, certes je les dé-truirai.

11 Elles m’avaient environné, oui, environné ; au nom de Yahweh, certes je lesdétruirai.

12 Elles m’avaient environné comme des abeilles ; elles ont été éteintes commeun feu d’épines ; au nom de Yahweh, certes je les détruirai.

Ces versets, si l’on est conscient de qui sont les enfants d’Israël et des tendancessociales et politiques récentes, décrivent en fait tous les peuples non-Israélites quihabitent ce monde aujourd’hui.

5 Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle a un lieu préparé par Yah- weh, afin que là on la nourrisse pendant mille deux cent soixante jours.

Cette fuite de la femme et cette durée sont mentionnées une fois encore au verset14, excepté que là les 1.260 jours sont « un temps, et des temps, et la moitié d’untemps », 3,5 fois 360 égalant 1.260, qui est également 42 mois de 30 jours. Le lieuayant été préparé par Yahweh Dieu doit être une référence au passage trouvé enDeutéronome 32:8 et en II Samuel 7:10. Dans ces passages, il est clair que Yahweh

n’a jamais eu pour intention que la Palestine constitue un foyer permanent pourSon peuple.




Deutéronome 32:8 :

8 Quand le Très-haut partageait l’héritage aux nations, quand il séparait les fils

d’Adam, il établit les limites des peuples selon le nombre des fils d’Israël.

II Samuel 7:10 :

10 Et j’ai établi un lieu à mon peuple, à Israël, et je le planterai, et il habiterachez lui et ne sera plus agité ; et les fils d’iniquité ne l’affligeront plus commeau commencement.

Ces paroles de Samuel étaient dites à David en Palestine ; dès lors, le lieu dont onparle ne peux pas être la Palestine.

Les 1.260 jours représentent le nourrissement de la femme – les nations d’Israël– par l’Évangile. C’est la même période que celle des Deux Témoins du chapitre11. Yahshua Christ étant la Parole de Vie et également le Pain de Vie, le vrai nour-rissement des enfants d’Israël ne peut venir que des Évangiles. C’est le message deJean chapitre 6.

Excepté pour le royaume originel d’Israël, l’Amérique est la première et la seule

nation a avoir été fondée comme nation Chrétienne, en fait comme fédérationde nations Chrétiennes – qui sont les États individuels originels. Et exactementcomme le Dragon tenta de tuer le Christ enfant sitôt qu’Il fut né, les banquiersJuifs internationaux ont tenté de détruire l’Amérique sitôt qu’elle fut née. Il nedevrait pas y avoir de doute que l’Amérique est la nation prédite en Jérémie 3:14,où il est dit :

14 Revenez, fils infidèles, dit Yahweh, car moi je vous ai épousés ; et je vousprendrai, un d’une ville, et deux d’une famille, et je vous ferai venir à Sion.

Bien qu’il y ait d’autres prophéties en Ésaïe chapitre 66, en Daniel chapitres 7 et 12et ailleurs qui font certainement référence à cette nation, il est évident que Michéechapitre 4 est la prophétie la plus complète sur l’Amérique dans les Écritures. Nousallons ici répéter ces passages dans leur entièreté, avec certains commentaires :

Michée 4 :

1 Et il arrivera, à la fin des jours, que la montagne de la maison de Yahweh sera

établie sur le sommet des montagnes, et sera élevée au-dessus des collines ;et les peuples y afflueront [Souvenez-vous de Jérémie 3:14 ci-dessus];




2 Et beaucoup de nations iront, et diront : Venez, et montons à la montagne de Yahweh, et à la maison du Dieu de Jacob, et il nous instruira de ses voies, etnous marcherons dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalemla parole de Yahweh.

3 Et il jugera au milieu de beaucoup de peuples, et prononcera le droit à defortes nations jusqu’au loin ; et de leurs épées ils forgeront des socs, et de leurslances, des serpes ; une nation ne lèvera pas l’épée contre une autre nation, eton n’apprendra plus la guerre [Tout ceci n’est pas encore accompli].

4 Et ils s’assiéront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personnequi les effraye : car la bouche de Yahweh des armées a parlé.

5 Car tous les peuples marcheront, chacun au nom de son dieu ; et nous, nousmarcherons au nom de Yahweh, notre Dieu, à toujours et à perpétuité [L’Amé-rique est devenue une terre multi-religieuse à cause des peuples qui sont arri- vés ici pour chercher à profiter de notre succès].

6 En ce jour-là, dit Yahweh, je rassemblerai celle qui boîtait [l’Israël déportée],et je recueillerai celle qui était chassée [l’Israël déportée] et celle sur laquelle j’avais fait venir du mal [l’Israël déportée].

7 Et je ferai de celle qui boîtait, un reste, et de celle qui avait été rejetée au loin,une nation forte [plus les enfants d’Israël s’éloignaient de la Mésopotamie,plus ils devenaient forts dans les nations dans lesquelles ils s’établissaient];et Yahweh règnera sur eux, en la montagne de Sion, dès lors et à toujours[Daniel 7:22 et 27].

8 Et toi, tour du troupeau, colline élevée de la fille de Sion, à toi arrivera et

viendra la domination première, – le royaume, à la fille de Jérusalem.9 Maintenant, pourquoi pousses-tu des cris? N’y a-t-il point de roi au milieu de

toi ? Ton conseiller a-t-il péri ? Car l’angoisse t’a saisie, comme une femme quienfante [Ceci nous décrit parfaitement dans l’Amérique d’aujourd’hui, et cepassage doit être comparé à Révélation 12:2].

10 Sois dans l’angoisse et gémis, fille de Sion, comme une femme qui enfante ; carmaintenant, tu sortiras de la ville et tu habiteras aux champs, et tu viendras jusqu’à Babylone ; là, tu seras délivrée ; là, Yahweh te rachètera de la main detes ennemis.

11 Et maintenant sont rassemblées contre toi beaucoup de nations qui disent :

Qu’elle soit profanée, que notre œil voie Sion [Passage à comparer à Ézéchielchapitres 38 et 39, ainsi qu’à Psaumes 118:10–12] !

12 Mais elles ne connaissent pas les pensées de Yahweh et ne comprennent passon conseil ; car il les a amassées comme la gerbe sur l’aire [Le rassemblementde l’ivraie].

13 Lève-toi et foule, fille de Sion, car je ferai ta corne de fer, et je ferai tes sabotsd’airain, et tu broieras beaucoup de peuples ; et je consacrerai leur butin à Yahweh, et leurs biens au Maître de toute la terre.

Ceci décrit certainement l’Amérique, et le fait que cette nation déclara sa libertéenvers les institutions tyranniques de l’Ancien Monde 2.520 ans après que les en-




fants d’Israël commencèrent à entrer en captivité n’est pas une erreur 15.

Parlant des invasions des terres d’Israël par Gog et Magog à la fin des temps,Ézéchiel 38:8 dit ce qui suit :

8 Après beaucoup de jours tu seras visité : à la fin des années tu viendras dansle pays délivré de l’épée et rassemblé d’entre beaucoup de peuples, sur lesmontagnes d’Israël qui ont été une désolation perpétuelle, vers ceux qui sontsortis d’entre les peuples et qui habitent tous en sécurité.

Ceci ne peut décrire que l’Amérique et ce qui se passe dans notre nation en cemoment même. Pourtant, nous avons une promesse de Yahweh notre Dieu, qui

nous assure que tous ceux qui viendront sur nos terres d’Israël en ces jours-làseront détruits. Notez que Michée 4:13 dit : « Lève-toi et foule, fille de Sion ». Demême, Psaumes 118:10–12, dans une prophétie messianique qui ne peut parlerque de la Seconde Venue, déclare :

10 Toutes les nations m’avaient environné ; au nom de Yahweh, certes je les dé-truirai.

11 Elles m’avaient environné, oui, environné ; au nom de Yahweh, certes je lesdétruirai.

12 Elles m’avaient environné comme des abeilles ; elles ont été éteintes commeun feu d’épines ; au nom de Yahweh, certes je les détruirai.

Avec cela, tout ce que l’on peut dire est : « Honni soit qui mal y pense », de laParole de Yahweh !

7 Et il y eut une guerre dans les cieux : Michaël et ses messagers,

combattant contre le dragon. Et le dragon combattit, et ses mes-sagers,

8 Et ils ne fut pas le plus fort, et leur place ne fut plus trouvée dansles cieux.

9 Et le grand dragon fut précipité, le serpent ancien, qui est appelé leFaux Accusateur et l’Adversaire ; celui qui trompe la terre habitéetout entière a été précipité sur la terre, et ses messagers ont étéprécipités avec lui.

15. De 745 av. JC à 1776 ap. JC (NDT).




Yahshua Christ déclare, comme enregistré en Luc 10:18, qu’Il « vit Satan tombantdu ciel comme un éclair ». Ceci a du arriver dans le passé, et dans un lointain passécar nous voyons que le Dragon est identifié à « ce serpent ancien » qui est appeléle « Faux Accusateur », ou « Diable », et « l’Adversaire », ou « Satan ». Beaucoup decommentateurs désirent croire que cela ne décrit que les évènements de 70 ap. JC,quand Jérusalem fut détruite. Cependant, cela ne peut être, car l’influence juivene décrut en aucune manière dans tout le reste de l’oikoumenê à cette époque et,selon les premiers auteurs Chrétiens tel que Tertullien, les persécutions des Chré-tiens par les Romains au siècle suivant furent exécutées sur l’instigation des Juifs.Les évènements de 70 ap. JC furent symboliques de la précipitation de Satan – lesadversaires du Christ collectivement – quand ils furent ôtés du temple de Yahweh(II Thessaloniciens chapitre 2). Cependant, ce ne fut que le commencement d’unprocessus qui culmina plusieurs siècles plus tard : l’enfermement de Satan dans lepuits, qui sera discuté plus en détails en Révélation chapitre 20. Bien au contraire,la référence à ce « serpent ancien » ne peut être qu’une référence au Serpent dela Genèse chapitre 3 et aux évènements qui eurent lieu dans le Jardin d’Éden, etdonc Satan doit avoir été précipité sur la terre avant cette époque.

Bien qu’il soit souvent demandé pourquoi le Serpent n’est pas identifié à Satandans l’Ancien Testament, on peut répondre qu’en fait il le fut, mais uniquementdans certains écrits prophétiques, tels qu’Ésaïe 27:1, et pas en des termes expli-cites. Yahshua Christ déclarait qu’Il était venu pour révéler des choses qui étaienttenues secrètes depuis les fondations du monde (voir Matthieu 13:35). Ici en Ré-

vélation 12:9, nous voyons que le Dragon, Satan, le Diable et le Serpent de Genèse3 constituent tous la même entité, et par cela nous savons que le Serpent n’est sû-rement pas un serpent littéral, bien que ce soit déjà évident dans le récit de Genèse3 tel qu’il est raconté.

En Genèse 3, nous voyons qu’il y eut une séduction sexuelle d’Ève par le Serpentracontée sous la forme d’une parabole. En dépit de Genèse 4:1, un verset connudes experts en langue hébreue pour contenir une glose, Caïn n’était pas le filsnaturel d’Adam. Au contraire, comme résultat de la transgression commise un peuplus tôt dans ce même chapitre, en Genèse 3:15, nous voyons une promesse d’unlutte perpétuelle entre la semence, ou descendants, du Serpent, et la semence,ou descendants, de la femme. Ainsi sont Caïn et Abel. Le plantage de Caïn par leSerpent est la signification de ce qui est dit dans la Parabole du Bon Grain et del’Ivraie en Matthieu chapitre 13. Les Kéniens, les descendants de Caïn qui ne furent

jamais considérés comme des descendants d’Adam (Genèse chapitre 4), nous lesretrouvons une fois encore en Genèse chapitre 15 et dans des passages plus tardifsdes Écritures, où nous constatons qu’ils se sont mélangés avec les Cananéens, lesRephaïm et plusieurs autres tribus se trouvant en dehors de la région où eut lieule déluge local et qui, dès lors, ne furent pas touchés par cet évènement. Plustard, Ésaü prit des femmes Cananéennes et s’établit lui-même au Mont Horus –

le foyer de ces anciens Cananéens connus sous le nom de Hurriens ou Horites (leterme « Hivites » dans la Version du Roi Jacques provient d’une lecture erronée




d’une lettre hébreue, le Vav en lieu et place du Resh, et il devrait être traduit par« Horites »). C’est de cette façon que Hérode l’Édomite est vu comme représentatif du Dragon : il était un descendant réel à la fois d’Ésaü et de Caïn, le fils du Serpentde Genèse chapitre 3.

En Luc 11:45–52, Yahshua Christ parle d’une race – de pères et de fils à la foisproches et lointains – qui est responsable du versement du sang de tous les pro-phètes, d’Abel jusqu’à Zacharie. Seuls les descendants de Caïn peuvent être tenusresponsables du sang d’Abel. Dans l’Histoire plus récente, nous voyons des Édo-mites comme par exemple Doeg, en I Samuel 21 et 22, qui suivent le même che-min. Comme il est rendu manifeste d’après l’Histoire racontée par Josephus, parl’Évangile de Jean, par la prophétie de Malachie et par les lettres de Paul, beau-coup de prêtres et de dirigeants de la Judée à qui s’adressait le Christ étaient enréalité des Édomites convertis, intégrés en Judée vers 130 av. JC, qui se voyaienteux-mêmes comme des Judéens (voir Antiquités de Josephus, Livre 13). De cesÉdomites, les Juifs de notre époque sont les descendants partiels. En Jean chapitre8, Yahshua leur déclare :

44 Vous, vous avez pour père le Faux Accusateur [ou Diable], et vous voulez faireles convoitises de votre père. Lui a été meurtrier dès le commencement, et iln’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand ilprofère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le pèredu mensonge.

Nous voyons donc qu’Il parle vraiment à des descendants de Caïn, car seul Caïnétait un meurtrier dès le commencement. Aussi, Caïn ne peut pas avoir été un

Adamique, étant un diable. Judas Iscariot, dont on peut démontrer qu’il était undescendant des Édomites, était aussi appelé « un diable » par Yahshua.

Dans le Jardin d’Éden – d’après le récit donné en Genèse chapitre 2 – nous voyonsqu’une fois qu’Adam fut créé, Yahweh planta un jardin et fit pousser du sol toutarbre plaisant aux yeux et bon à manger. Mais alors, deux arbres allégoriques sont

aussi mentionnés comme étant dans ce jardin, en Genèse 2:9. Ce sont l’Arbre de Vie – qui est le Christ et Son espèce (notez qu’Il dit « Je suis la Vigne, vous êtesles branches ») – et l’Arbre de la connaissance du Bien et du Mal. Ce dernier arbredoit dès lors représenter une race d’êtres qui ont connu Dieu – ou qui furent enune certaine époque aux côtés de Dieu et qui choisirent ensuite d’expérimenter lemal, qui est la rébellion contre Dieu – et qui existaient déjà ici sur la terre quand

Adam fut placé dans le Jardin. Ces êtres ne peuvent être que ces anges tombésque l’apôtre Jude décrit comme « n’ayant pas gardé leur origine ». Ces « anges quipéchèrent » sont également discutés en II Pierre chapitre 2.

La littérature Énochienne, que Jude cite abondamment dans sa courte épître, quel’on trouve aussi dans les Rouleaux de la Mer Morte et dans d’autres sources,




explique que ces anges s’en sont allés et ont mélangé leur semence avec des cen-taines, et même des milliers, de toutes sortes d’animaux – en plus des filles deshommes comme le dit la Genèse chapitre 6 – dans le but d’adultération et de cor-ruption de la Création divine. Ces récits attribuent à de telles actions la créationde démons, de monstres et de bâtards. Les auteurs de ces actes ne peuvent être lesseuls fils de Caïn, car dans la littérature Énochienne ils sont appelés les « Veilleurs »exactement comme les anges sont appelés « Veilleurs » par le prophète Daniel (voirDaniel chapitre 4 et The Dead Sea Scrolls : A New Translation, 1996, de MichaelWise, Martin Abegg Jr. et Edward Cook, Harper Collins Publishers, pp. 290–295).Bien que les anges originels peuvent ne pas être avec nous aujourd’hui, leurs des-cendants le sont certainement, et les Kéniens comme les Rephaïm – ou « géants » –de nos Écritures sont dérivés d’eux et ont des descendants parmi nous aujourd’hui.

LE TSA R N ICHOLAS I I

Pourtant, bien que cette « guerredans les cieux » représente certai-nement des évènements ayant eulieu dans l’antiquité, il s’agit aussid’une prophétie duale, ayant uneapplication dans l’âge présent, cequi est évident d’après le contexteet le placement de ce paragraphe àl’intérieur du récit de ce chapitre.La description de « Michaël et ses

messagers, combattant contre ledragon. Et le dragon combattit, etses messagers » peut être corrélé àDaniel 12:1, où il est dit :

1 Et en ce temps-là se lè- vera Michaël, le grandchef, qui tient pour lesfils de ton peuple ; et

ce sera un temps de dé-tresse tel, qu’il n’y en apas eu depuis qu’il existe

une nation jusqu’à ce temps-là. Et en ce temps-là, ton peuple sera délivré :quiconque sera trouvé dans le livre.

Michaël provient d’un terme hébreu qui est généralement interprété comme unequestion : « Qui est comme Dieu ? ». Dans cet âge, il y a eu beaucoup de Michaëls :les pères fondateurs de l’Amérique, Andrew Jackson, le Kaiser Wilhelm, le Tsar

Nicolas et plus spécialement Adolf Hitler, qui s’est levé pour défendre les enfantsde Yahweh contre la semence du Dragon. Et cela a vraiment causé un « temps de




détresse tel, qu’il n’y en a pas eu depuis qu’il existe une nation jusqu’à ce temps-là », et des dizaines de millions de Chrétiens ont été tués lors des guerres récentesà cause de cela. La plupart de ces morts ont été causées par la vanité du peupleet par les intrigues de la cabale des banquiers internationaux Juifs qui les mani-pulent – sujet qui sera discuté en bien plus de détails aux derniers chapitres de laRévélation. Ces Michaëls ont échoué, parce qu’aucun homme n’est comme Dieuet parce que la vengeance appartient à Lui seul ; c’est pour cette raison que nous

voyons, dans la Parabole du Bon Grain et de l’Ivraie, que Lui uniquement, avec Sesanges appointés, peut ôter les méchants de notre société et précipiter Satan descieux une fois de plus, cette fois pour de bon et pour toujours, car leur destin lesattend dans le Lac de Feu.

10 Et j’entendis une voix puissante, disant : Maintenant le salut, et lepouvoir, et le royaume de notre Maître est venu, et l’autorité de Sesoints, parce que l’accusateur de nos frères a été précipité, celui quiles accusait devant notre Maître jour et nuit.

A DOLF H ITLER

Le Royaume de Dieu futpromis dès après la pre-mière rébellion des anges,

avec l’établissement du pre-mier homme, Adam, dans leJardin d’Éden. Mais il sera ac-compli avec le dernier Adam– Yahshua Christ Lui-même,lors de Sa manifestation. Lapremière promesse se trouveen Genèse 3:22, où il est dit« Et maintenant, – afin qu’iln’avance pas sa main et ne

prenne aussi de l’arbre de vieet n’en mange et ne vive àtoujours ». Le mot grec διάβο-λος signifie « un accusateur »,par implication « un faux ac-cusateur », comme il est sou-

vent traduit dans le Chris-togenea New Testament. Unexemple de ce trait de l’Ad-

versaire se trouve en Job 1:9–

11, où il est dit :




9 Et Satan répondit à Yahweh, et dit : Est-ce pour rien que Job craint Yahweh ?10 Ne l’as-tu pas, toi, entouré de toutes parts d’une haie de protection, lui, et sa

maison, et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni le travail de ses mains, et tuas fait abonder son avoir sur la terre.

11 Mais étends ta main et touche à tout ce qu’il a : tu verras s’il ne te maudit pasen face.

Aujourd’hui, nous observons d’innombrables exemples de cette caractéristique deSatan – l’Adversaire – comme faux accusateur de notre peuple. Le prétendu « ho-locauste » en est un exemple prééminent.

11 Et ils prévalurent sur lui par le sang de l’Agneau et par la parole deleur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie, jusqu’à la mort.

12 Pour cette raison, réjouissez-vous, cieux et ceux qui y habitent! Mal-heur à la terre et à la mer! Parce que le Faux Accusateur est venu

vers vous avec une grande colère, sachant qu’il a peu de temps!

L’acceptation de Yahshua Christ et la garde de Ses commandements, qui sont uneexpression nécessaire de cette acceptation, sont les seuls moyens de préservationpour les enfants Aryens d’Israël. Tout comme le sang de l’agneau littéral de laPâque protégea leurs ancêtres lointains de l’Ange de la Mort qui tua tous lespremiers-nés d’Égypte, il en est de même aujourd’hui : les enfants d’Israël doiventse revêtir du Christ, l’Agneau, afin qu’ils puissent vivre. C’est la signification de l’al-légorie de « l’armure complète de Yahweh », que Paul décrit en Éphésiens chapitre6.

13 Et lorsque le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il persé-cuta la femme qui avait donné naissance au fils mâle.

Le Dragon fut précipité sur la terre avant la création d’Adam, et le résultat en fut laséduction d’Ève et la proclamation de l’inimitié perpétuelle entre les deux groupesantagonistes trouvés en Genèse 3:15. Le Dragon fut encore précipité sur la terreen 70 ap. JC, lorsque Jérusalem fut détruite. Les Juifs dispersés furent plus tardderrière les persécutions de Chrétiens jusqu’à l’époque de Constantin. Cependant,une fois que le Christianisme fut reconnu par Rome, le Dragon fut enfermé dansun puits, sujet qui sera discuté au chapitre 20 de la Révélation. Le Dragon fut

une fois de plus précipité sur la terre avec la Réforme, quand il devint évidentque les papes Juifs ne prendraient pas le pouvoir sur la partie la plus importante




des enfants d’Israël. Depuis ce temps-là, les peuples Saxons qui, avec l’aide deleur Dieu, se libérèrent de l’emprise des tyrans bestiaux (sujet de discussion pourle chapitre 13), n’ont eu droit qu’à des persécutions de la part du Dragon, dansla guerre de Trente Ans et depuis l’époque de la Révolution Française (lorsqueSatan termina sa sortie du puits ; sujet discuté au chapitre 20 de la Révélation),ainsi qu’avec toutes les guerres et les révolutions en Europe qui ont eu lieu depuis,guerres et révolutions qui furent toutes instiguées par les Juifs.

14 Et ils avaient donné à la femme les deux ailes d’un grand aigle,afin qu’elle puisse voler dans le désert jusqu’à son lieu, où elle estnourrie pour un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loinde la face du serpent.

15 Et le serpent avait lancé de sa bouche de l’eau, comme une rivière,après la femme, afin qu’elle soit emportée par la rivière.

16 Et la terre assista la femme, et la terre ouvrit sa bouche et avala larivière que le dragon avait lancée de sa bouche.

17 Et le dragon fut irrité par la femme et s’en alla faire la guerre contreceux qui restaient de sa semence, ceux qui avaient gardé les com-mandements de Yahweh et qui avaient le témoignage de Yahshua.

18 Et il se tint sur le sable de la mer.

Ce lieu désertique constitue une autre description de ce qui est décrit au verset 6,et la femme, Israël, fuit alors dans la désolation de l’Europe où elle reçut l’Évangile,et cela prit pratiquement aussi longtemps à l’Israël Saxonne et aux peuples appa-rentés pour se convertir au Christianisme, pour retourner à leur Dieu qui les avaitrejetés à cause de leurs péchés bien des siècles auparavant. L’eau que le Serpentlance de sa bouche sont toutes les autres races, que les Juifs ont amenées afin decombattre contre les peuples Aryens d’Europe et du Proche-Orient. Il y eut d’abordles invasions Arabes, qui furent instiguées par les Juifs, et plus spécialement l’inva-sion de l’Espagne Gothique (cette histoire est bien racontée dans le livre Le complotcontre l’Église de Maurice Pinay), la destruction des anciennes terres Blanches deMésopotamie, du Proche-Orient, de l’Afrique du Nord et du Levant. Puis il y eut lesinvasions Turques, et les Turcs envahirent les terres Byzantines sur ordre des mar-chands Juifs et Arabes. Ensuite vinrent les invasions Mongoles, et Martin Lutherécrit que ce furent les Juifs, dans chaque ville d’Europe de l’Est, qui avaient trahices cités en ouvrant leurs portes à la Horde Dorée. Toutes ces invasions de l’EuropeChrétienne échouèrent finalement, et à l’époque où l’Amérique commença à êtrecolonisée, les Juifs ne purent plus amener les nations-chèvres du monde contrela Chrétienté, jusqu’à l’époque récente où ils le font par d’autres moyens, sous le

déguisement de l’égalitarisme et du multiculturalisme. Mais c’est là l’accomplis-sement de bien d’autres prophéties, telles celles en Ésaïe 56:9–11 et en Jérémie





CHAPITRE 13LES DEUX GRANDES BÊTES

1 Et je vis une bête montant de la mer, ayant dix cornes et sept têtes; et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blas-phème.

2 Et la bête que je vis était comme un léopard, et ses pieds comme

ceux d’un ours, et sa bouche comme celle d’un lion, et le dragon luiavait donné son pouvoir, et son trône, et une grande autorité.

3 Et l’une de ses têtes comme frappée à mort, mais la plaie mortelleavait été guérie. Et la terre tout entière s’émerveillait de la bête,

4 Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné autorité à la bête,et ils adorèrent la bête, disant : Qui est semblable à la bête, et quipeut combattre contre elle?.

5 Et il lui avait été donné une bouche proférant des grandes choseset des blasphèmes, et il lui avait été donné l’autorité d’agir pendant

quarante-deux mois.6 Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes envers Yahweh, pour blas-

phémer Son Nom et Son tabernacle, ceux qui habitent dans lescieux.

7 Et il lui avait été donné de faire la guerre contre les saints et deles vaincre, et une autorité lui avait été donnée sur toute tribu, etpeuple, et langue, et nation.

8 Et tous ceux qui habitaient sur la terre, ceux dont le nom n’estpas écrit depuis les fondations de la société dans le livre de vie de

l’Agneau qui fut immolé, l’adorèrent.9 Si quelqu’un a une oreille, il doit entendre!10 Si quelqu’un est pour la captivité, il va en captivité. Si quelqu’un

est pour être tué par l’épée, il doit être tué par l’épée. Telle est lapatience et la foi des saints.

La Révélation chapitre 13 contient une vision, rendue manifeste à l’apôtre Jean, dedeux grandes bêtes. La seconde bête vient d’une blessure à la tête de la première.

Il sera rendu manifeste que la première bête est le système d’empires mondiauxqui se termine avec Rome, et la seconde bête est la papauté et l’Église Catholique




Romaine. Tout cela sera discuté en profondeur ici, et plus spécialement lorsquecela coïncide avec des prophéties parallèles comme celles que l’on trouve en Danielchapitres 2 et 7. Cependant, avant de procéder à cette discussion, il peut êtreintéressant de lire les versets 31 à 45 de Daniel 2 afin de commencer à comprendrele chapitre 13 de la Révélation ainsi que ces prophéties concernant la bête. Danielinterprète un rêve de Nebucadnetsar, le roi de Babylone.

Daniel 2:31–45 :

31 Toi, ô roi, tu voyais, et voici, une grande statue : cette statue était grande, et sasplendeur, extraordinaire ; elle se tint devant toi, et son aspect était terrible.

32 La tête de cette statue était d’or pur; sa poitrine et ses bras, d’argent; son ventre et ses cuisses, d’airain ;

33

Ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer, et en partie d’argile.34 tu vis, jusqu’à ce qu’une pierre se détacha sans mains ; et elle frappa la statue

dans ses pieds de fer et d’argile, et les broya ;35 Alors furent broyés ensemble le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or, et ils de-

vinrent comme la balle de l’aire d’été ; et le vent les emporta, et il ne se trouvaaucun lieu pour eux ; et la pierre qui avait frappé la statue devint une grandemontagne qui remplit toute la terre.

36 C’est là le songe, et nous en dirons l’interprétation devant le roi.37 Toi, ô roi, tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le royaume,

la puissance, et la force, et la gloire ;38 Et partout où habitent les fils des hommes, les bêtes des champs et les oiseauxdes cieux, il les a mis entre tes mains et t’a fait dominer sur eux tous. Toi, tues cette tête d’or.

39 Et après toi s’élèvera un autre royaume, inférieur à toi ; puis un troisième autreroyaume, d’airain, qui dominera sur toute la terre.

40 Et le quatrième royaume sera fort comme le fer. De même que le fer broie etécrase tout, et que le fer brise toutes ces choses, il broiera et brisera.

41 Et selon que tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et enpartie de fer, le royaume sera divisé ; et il y aura en lui de la dureté du fer,

selon que tu as vu le fer mêlé avec de l’argile grasse;42 Et quant à ce que les orteils des pieds étaient en partie de fer et en partie

d’argile, le royaume sera en partie fort et sera en partie fragile.43 Et selon que tu as vu le fer mêlé avec de l’argile grasse, ils se mêleront à la

semence des hommes, mais ils n’adhèreront pas l’un à l’autre, de même quele fer ne se mêle pas avec l’argile.

44 Et dans les jours de ces rois, le Dieu des cieux établira un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il broieraet détruira tous ces royaumes, mais lui, il subsistera à toujours.

45

Selon que tu as vu que, de la montagne, la pierre s’est détachée sans mains,et qu’elle a broyé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or, le grand Dieu fait






2 Daniel prit la parole et dit : Je voyais dans ma vision de nuit, et voici, lesquatre vents des cieux se déchaînèrent sur la grande mer.

3 Et quatre grandes bêtes montèrent de la mer, différentes l’une de l’autre.

Un examen de ces bêtes révèle qu’elles sont ces mêmes empires mondiaux décritspar Daniel au chapitre 2 de sa prophétie.

4 La première était comme un lion, et elle avait des ailes d’aigle. Je vis jusqu’à ceque ses ailes furent arrachées, et qu’elle fut soulevée de terre, et mise deboutsur ses pieds, comme un homme ; et un cœur d’homme lui fut donné.

Ceci décrit Babylone.

5 Et voici une autre, une seconde bête, semblable à un ours, et elle se dressaitsur un côté. Et elle avait trois côtes dans sa gueule, entre ses dents; et on luidit ainsi : Lève-toi, mange beaucoup de chair.

L’ours représente l’empire Médo-Perse qui conquit trois anciens empires mon-diaux : l’Égypte, l’Assyrie et Babylone.

6 Après cela, je vis, et en voici une autre, – comme un léopard ; et elle avaitquatre ailes d’oiseau sur son dos ; et la bête avait quatre têtes ; et la domina-tion lui fut donnée.

Le léopard est très rapide. Il représente l’empire Hellénistique d’Alexandre quiconquit l’Ancien Monde très rapidement. Les quatre ailes sont les quatre partiesen lesquelles l’empire fut dissous après la mort d’Alexandre.

7 Après cela je vis dans les visons de la nuit, et voici une quatrième bête, ef-frayante et terrible et extraordinairement puissante, et elle avait de grandesdents de fer : elle dévorait et écrasait ; et ce qui restait, elle le foulait avec sespieds. Et elle était différente de toutes les bêtes qui étaient avant elle ; et elleavait dix cornes.

Comme en Daniel 2, Rome est décrite comme étant la plus horrible des quatrebêtes. Rome conquit également la plus grande partie du territoire possédé partous les empires qui la précédèrent, à l’exception de Parthe, qui consistait en la

plus grande partie de l’empire Perse.




8 Je considérais les cornes, et voici une autre corne, petite, monta au milieud’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant elle. Et voici,il y avait à cette corne des yeux comme des yeux d’homme, et une boucheproférant de grandes choses.

De nombreux commentateurs s’efforcent d’imaginer que les dix cornes représen-tent les royaumes Germaniques en lesquels l’empire occidental avait été divisé.Ceci est inexact, car dans la description de Daniel, il est évident que la quatrièmebête avait dix cornes, pas ceux qui la détruisirent. Elle les possédait avant qu’ellesoit divisée. Les cornes peuvent être interprétées comme ayant deux significa-tions, et il y a dès lors différentes interprétations. Voici la première, et la secondesera discutée ci-dessous au verset 20, où il est dit que les dix cornes sont dix rois.Ici, les dix cornes peuvent représenter les dix provinces sénatoriales originelles

de l’Empire Romain, qui seraient alors les dix orteils de la bête décrite en Daniel2. La petite corne qui monte d’entre les dix représente l’Empire Byzantin, et plusspécialement Justinien, comme on le montrera plus loin dans ce chapitre.

Certains affirment que les dix cornes peuvent être trouvées dans la division del’Empire en dix unités politiques sous Auguste César. On trouve cette interpréta-tion dans L’Histoire du déclin et de la chute de l’Empire Romain , d’Edward Gibbon,

volume 1 pages 241–249. Bien que Gibbon parle de onze, Istria était plutôt atta-chée à Rome elle-même. Gibbon dit ce qui suit en page 241 :

« Nous pouvons remarquer que, quand Auguste divisa l’Italie en onzerégions, la province d’Istria fut annexée à ce siège de souveraineté Ro-maine ».

Cependant, il serait plus approprié de dire qu’en 14 ap. JC, l’Empire Romain futdivisé en provinces à la fois sénatoriales et impériales. Les provinces sénatorialesappartenaient au peuple de Rome et leurs gouverneurs étaient choisis par le Sénat.Il y en avait dix : Achaïe, Afrique, Asie, Crète et Syrène, Chypre, Gaule Narbonnaise(province côtière de la Méditerranée de ce qui est aujourd’hui appelé « France »),Espagne Bétique (au sud de l’Espagne), Macédoine et Thessalie, le Pont et la Bithy-

nie et enfin la Sicile. toutes les autres provinces Romaines, plus de deux douzainesà cette époque (Égypte, Alpes Cottiennes, Alpes Maritimes, Alpes Pennines, Armé-nie, Assyrie, Bretagne, Cilicie, Dacie, Dalmatie, Galatie, Gaule Aquitaine, GauleBelge, Gaule Lyonnaise, Germanie Inférieure, Germanie Supérieure, Espagne Tar-raconaise, Lusitanie, Mésie, Norique, Pannonie, Rhétie, Corse et Sardaigne, Syrieet Thrace) étaient des provinces impériales : les fruits de conquêtes pour lesquellesl’empereur choisissait des gouverneurs. Au troisième siècle de notre ère, il y avaitplus de provinces impériales qu’au premier siècle, mais il y avait encore les mêmesdix provinces sénatoriales (cf. Provinces romaines, Livius.org).

La petite corne monta de ces dix provinces sénatoriales et, comme on le montreraplus loin, elle avait « des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche proférant

http://www.livius.org/gi-gr/governor/provinces.html

http://www.livius.org/gi-gr/governor/provinces.html




de grandes choses ». Les Byzantins sous Justinien avaient reconquis trois parties del’ancien Empire Occidental qui avaient été prises par les envahisseurs Germains :l’Italie, l’Afrique et le sud de l’Espagne, identifiant ainsi clairement Justinien avecla petite corne.

9 Je vis jusqu’à ce que les trônes furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit.Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, commede la laine pure; son trône était des flammes de feu; les roues du trône, unfeu brûlant.

10 Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, etdes myriades de myriades se tenaient devant lui. Le jugement s’assit, et leslivres furent ouverts.

Daniel vit cette vision jusqu’au Jour du Jugement, et la description est ici sem-blable aux descriptions du trône de Yahweh dépeintes par Yahshua dans la Révéla-tion.

11 Je vis alors, à cause de la voix des grandes paroles que la corne proférait, – je vis jusqu’à ce que la bête fut tuée ; et son corps fut détruit, et elle fut livréepour être brûlée au feu.

Puisque la bête est un système, et pas un individu, le corps et les flammes sont

allégoriques. Même l’individu Justinien n’est qu’une partie du système, bien qu’ilsoit signalé ici à cause des accomplissements de la bête durant son règne. Cesaccomplissements permirent la montée de la seconde bête de la Révélation 13,discutée en profondeur ci-dessous. Si quelqu’un veut interpréter ce qu’est le Lacde Feu de la Révélation 19 et 20, il doit le faire à l’intérieur de ce contexte : car celac est une force destructrice qui incinère tous les ennemis de Dieu et pas, commede nombreux faux enseignants le professent, une force purifiante qui lave ceux quiy sont jetés. Le Lac de Feu purifie uniquement dans le sens où il élimine tous ceuxqui sont, allégoriquement, jetés dedans, comme on le voit ici : le corps de la bêteest tué et détruit, « livrée pour être brûlée au feu », comme la bête en Révélation19 est jetée dans le Lac de Feu.

12 Quant aux autres bêtes, la domination leur fut ôtée ; mais une prolongationde vie leur fut donnée, jusqu’à une saison et un temps.

C’est en cette époque que se trouve le peuple de Dieu de nos jours. En paroles, lespeuples Adamiques se trouvent dans une période d’auto-gouvernance, possédantle Royaume de Yahweh pour eux-mêmes depuis la Réforme, et plus spécialement

depuis que les monarchies européennes furent transformées en démocraties par-lementaires. Cependant, en réalité ils sont toujours sous le contrôle et l’influence




de ces mêmes bêtes qui ont exercé le pouvoir en Europe depuis pratiquement troismille ans.

13

Je voyais dans les visions de la nuit, et voici, quelqu’un comme un fils d’homme vint avec les nuées des cieux, et il avança jusqu’à l’Ancien des jours, et on lefit approcher de lui.

14 Et on lui donna la domination, et l’honneur, et la royauté, pour que tous lespeuples, les peuplades et les langues le servissent. Sa domination est unedomination éternelle, qui ne passera pas, et son royaume, un royaume qui nesera pas détruit.

Yahshua Christ est l’un de Son peuple Adamique, un fils d’Adam, et Il est aussi Yahweh Lui-même dans la chair, et c’est pourquoi Paul L’appelle « premier-né entrebeaucoup de frères » (Romains 8:29), ce qu’Il est certainement. Les hommes detoutes les nations et langues Adamiques serviront Yahshua Christ Lui-même à Samanifestation. Bien sûr, exactement comme toutes les promesses de la Bible sontlimitées aux nations de l’espèce Adamique (i.e. Genèse 3:22, 5:1–2, Deutéronome32:8, Actes 17:26), il est en de même ici.

15 Moi, Daniel, je fus troublé dans mon esprit au dedans de mon corps, et les visions de ma tête m’effrayèrent.

16 Je m’approchai de l’un de ceux qui se tenaient là, et je lui demandai la vérité

touchant tout cela. Et il me la dit, et me fit savoir l’interprétation des choses :17 Ces grandes bêtes, qui sont quatre, sont quatre rois qui surgiront de la terre;18 Et les saints des lieux très-hauts recevront le royaume, et possèderont le

royaume à jamais, et aux siècles des siècles.

Ici, la vision de Daniel est interprétée. Il est évident que la première partie de ladescription de ces bêtes désigne quatre royaumes qui règneront sur l’oikoumenê.Cela désigne, nous le montrerons, ces mêmes entités qui sont aperçues en com-pagnie de la première bête de la Révélation chapitre 13, versets 1 à 7. Pourtantil est promis aux saints, les Saints de Yahweh Dieu, qu’ils hériteront de la terre,et Dieu tiendra évidemment cette promesse. Nous reprendrons cette discussionsur Daniel 7 plus loin. Pour l’instant, focalisons-nous sur la première moitié deRévélation 13, qui discute de la première bête de la vision de Jean :

1 Et je vis une bête montant de la mer, ayant dix cornes et sept têtes ; et sur sescornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème.

2 Et la bête que je vis était comme un léopard, et ses pieds comme ceux d’unours, et sa bouche comme celle d’un lion, et le dragon lui avait donné son

pouvoir, et son trône, et une grande autorité.




Premièrement, notez que cette bête obtient son pouvoir du Dragon, et le Dragon,comme nous pouvons le voir en Révélation 12, est « ce serpent ancien, qui estappelé le faux accusateur et l’adversaire », ou le Diable et Satan. En Luc chapitre4, il est dit que le Faux Accusateur, Satan, déclare à Yahshua Christ, en référenceà tous les royaumes de l’oikoumenê :

6 Je te donnerai toute cette autorité et la gloire de ces royaumes ; car elle m’aété donnée, et je la donne à qui je veux.

7 Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi.

Alors que la Révélation chapitre 12 associe ce pouvoir satanique au Juif Édomite, ilest évident que ces mêmes pouvoirs sataniques anti-Christ, que l’on peut observer

aujourd’hui dans les banquiers internationaux et les personnages politiques, sonttout-à-fait réels et sont présents depuis longtemps parmi nous.

La bête décrite ici possède sept têtes et dix cornes. Les sept têtes sont différentesde celles de la bête de Daniel, qui ne possédait qu’une seule tête. Elles semblentreprésenter sept grands empires mondiaux. Dans ces empires sont inclus des traitsdes bêtes qui représentent des empires dans la vision de Daniel. On peut dès lorscomprendre que l’étendue de la vision de Jean est plus grande que celle de Daniel.Les sept empires mondiaux doivent avoir commencé depuis les débuts de l’histoiredes enfants d’Israël, des empires par lesquels les enfants d’Israël furent opprimés– plutôt que de commencer à l’époque de Daniel, à l’époque du roi de Babylone.Cette bête est évidemment aussi la même bête que celle de Révélation 12:3, quiest associée avec le Dragon, cet ancien serpent, le Diable, Satan.

Le chapitre 17 de la Révélation discute également de cette même bête. Au verset9, on nous dit :

9 Ainsi est l’esprit possédant de la sagesse : les sept têtes sont sept montagnes,là où la femme est assise. Et il y a sept rois :

10 Cinq sont tombés, un est, un autre n’est pas encore venu, et lorsqu’il viendra,

il est nécessaire qu’il reste une courte période.11 Et la bête qui était et n’est pas est, elle-même, le huitième, et est des sept, et

va à la destruction.

Les cinq qui sont tombés sont l’Égypte, l’Assyrie, l’empire Médo-Perse, Babyloneet la Grèce. La « bête qui est », à l’époque de Jean, représente Rome. Le septièmeempire, selon Bertrand Comparet, était le Saint Empire Romain. Cependant, Com-paret ne voyait pas la seconde bête de la Révélation 13 comme représentant lapapauté, ce qu’elle était, mais le Saint Empire Romain n’était en réalité qu’une

partie de cette bête, dont nous discuterons dans la seconde partie de Révélation13 et encore plus loin dans ce livre, au chapitre 17.




Révélation 13:3 :

3 Et l’une de ses têtes comme frappée à mort, mais la plaie mortelle avait été

guérie . . .

Révélation 13:12 et 14 relient la seconde bête de la vision de Jean à cette premièrebête comme résultant de la guérison de sa tête blessée.

3 . . . Et la terre tout entière s’émerveillait de la bête,4 Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné autorité à la bête, et ils

adorèrent la bête, disant : « Qui est semblable à la bête, et qui peut combattrecontre elle ? ».

5 Et il lui avait été donné une bouche proférant des grandes choses et des blas-phèmes, et il lui avait été donné l’autorité d’agir pendant quarante-deux mois.

6 Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes envers Yahweh, pour blasphémer SonNom et Son tabernacle, ceux qui habitent dans les cieux.

Une autre façon de comprendre ce que ce passage décrit consiste à regarder enarrière dans l’Histoire et d’examiner qui blasphéma le temple de Yahweh. LesBabyloniens – et, comme nous le disent les Écritures, les Édomites qui étaientleurs alliés – détruisirent le premier Temple de Yahweh. Babylone était la têtedorée de la bête de la vision de Daniel 2, et le lion avec des ailes d’aigle en Daniel7. Puis, vers 155 av. JC, les dirigeants Grecs de Syrie – une partie du tronc d’airainde la bête en Daniel 2 et le léopard avec quatre ailes de Daniel 7 – souillèrent lesecond Temple. Finalement, les Romains – les deux jambes de la bête en Daniel –

voulurent placer leurs propres idoles à l’intérieur du temple de Yahweh, le derniertemple, celui qui fut en fait bâti sous le règne de Hérode l’Édomite. Dès lors,tous les blasphèmes et souillures du temple de Dieu faits par ce système continud’empires mondiaux, que cette première bête décrit, sont pleinement évidents.

Ici on voit que cette première bête avait reçu l’autorité d’agir pour une périodede 42 mois, c’est-à-dire 1.260 ans prophétiques. À partir de l’époque où les en-fants d’Israël furent déportés par les Assyriens, période commençant approximati-

vement en 741 av. JC, jusqu’à la chute de Rome en 476 ap. JC, cela nous donne1.218 ans. Mais l’Assyrie devint un empire dès l’époque de Adad-ninari III, qui ré-gna de 810 à 783 av. JC. La mère de ce roi Assyrien était la princesse babylonienneSammu-ramat, source des mythes Grecs plus tardifs concernant Semiramis. Adad-ninari III commença par envahir l’ancien Israël, atteignant la Palestine vers 804 av.JC. La marche de Adad-ninari III en Palestine, qui n’est pas rapportée dans la Bible,ainsi que sa collecte de biens en Israël à l’époque de Joas et de Jéroboam II, sont

mentionnées dans des inscriptions Assyriennes (cf. Ancient Near Eastern Texts Re-lating to the Old Testament, éditeur James B. Pritchard, Princeton University Press,




1969, p. 281). De 804 av. JC à 476 ap. JC et la chute finale de Rome, cela nousdonne 1.280 ans. Notez que Jean date la première bête mais pas la seconde. Onmontrera plus bas que Daniel date la seconde bête décrite par Jean. Les 1.260 ans,ici, ne peuvent inclure l’Égypte ni le dernier des sept rois en Jean, qui « n’est pasencore ». Mais la bête avait néanmoins sept têtes, et ces deux royaumes font partiede cette bête bien que leur autorité est évidemment en dehors de cette période.


7 Et il lui avait été donné de faire la guerre contre les saints et de les vaincre,et une autorité lui avait été donnée sur toute tribu, et peuple, et langue, etnation.

8 Et tous ceux qui habitaient sur la terre, ceux dont le nom n’est pas écrit depuisles fondations de la société dans le livre de vie de l’Agneau qui fut immolé,l’adorèrent.

9 Si quelqu’un a une oreille, il doit entendre !10 Si quelqu’un est pour la captivité, il va en captivité. Si quelqu’un est pour être

tué par l’épée, il doit être tué par l’épée. Telle est la patience et la foi dessaints.

Comme le disait Daniel dans sa vision en Daniel 2, le système bestial des empiresmondiaux va régner « partout où les enfants des hommes habitent », et il en estainsi ici. Ceux qui adorent la bête sont ceux dont les noms ne sont pas écrits dans

le Livre de Vie. Les enfants de Yahweh ne doivent pas se préoccuper de la bête maisau contraire ils doivent patiemment attendre le retour de Yahshua Christ et leurrestauration finale dans Son Royaume, tout en maudissant le jour où leurs ancêtresdésirèrent qu’un roi mortel règne sur eux. Le fait que l’Agneau fut immolé dès lesfondations de la société, ou « monde » dans la plupart des traductions de la Bible,est la preuve que toute l’Histoire est prédéterminée par Yahweh Lui-même et qu’Ilsavait dès la création d’Adam ce qu’Il aurait à faire afin de châtier et d’instruireSes enfants. La première promesse de restauration se trouve en Genèse 3:22, quidit, en partie :

22 . . . Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour connaître le bien etle mal ; et maintenant, – afin qu’il n’avance pas sa main et ne prenne aussi del’arbre de vie et n’en mange et ne vive à toujours.

Yahshua Christ étant cet Arbre de Vie, Il savait bien longtemps auparavant qu’Il devrait faire cet ultime sacrifice pour nous. Tout comme Lui, les Chrétiens devraientcraindre Yahweh Dieu et non pas ceux qui peuvent uniquement tuer le corps maisqui ne possèdent pas d’autre pouvoir – il y a en vérité de la vie en plus de la chair.

Le verset 10 est traduit par la Version du Roi Jacques de la façon suivante :




10 Celui qui conduit à la captivité ira en captivité ; celui qui tue avec l’épée doitêtre tué par l’épée. Ici est la patience et la foi des saints.

Cependant, le texte en grec est mal lu. La version NAS corrige la première moitiédu verset, le traduisant ainsi :

10 Si quiconque est destiné à la captivité, il ira en captivité ; si quiconque tue avecl’épée, il doit être tué par l’épée. Ici est la persévérance et la foi des saints.

Mais cette version échoue encore dans sa lecture de la seconde moitié. Le verbe

ποκτανθναι, traduit par « tuer » dans la NAS, se trouve dans la même formepassive aux deux endroits, et il doit donc être traduit par « être tué » dans cesdeux endroits ! Ce verset enseigne la prédestination, pas le jugement. Exactementcomme Yahshua connaissait Son propre destin depuis le début, Il connaît le des-tin de chacun de Ses enfants. Bien que l’homme possède en effet une volontépropre, le choix de faire des erreurs ou de chercher le bien, Yahweh, étant Dieu,ne peux pas faire autrement que de savoir à l’avance quelle route chaque homme

va prendre.

Nous allons maintenant discuter de la deuxième partie de la Révélation chapitre

13, la vision des versets 11 à 18 qui décrit ce que Jean vit d’une seconde bête :

11 Et je vis une autre bête montant de la terre ; et elle avait deux cornescomme un agneau et parlait comme un dragon.

12 Et elle exerce toute l’autorité de la première bête en sa présence. Etelle fait que la terre et ceux qui habitent sur elle adorent la premièrebête qui avait été guérie de sa blessure mortelle.

13 Et elle fera un grand signe, en sorte que même du feu sera fait dansles cieux pour descendre vers la terre, devant les hommes,

14 Et elle trompera ceux qui habitent sur la terre par les signes qu’illui a été donnés de faire en présence de la bête, disant à ceux quihabitent sur la terre de faire une image à la bête qui a la blessurede l’épée et a survécu.

15 Et il lui avait été donné de donner un esprit à l’image de la bête,afin que l’image de la bête puisse aussi parler, et de faire en sorteque tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête soient mis àmort.




16 Et elle fait qu’à tous, les petits et les grands, les riches et les pauvres,les hommes libres et les esclaves, il leur soit donné une marque

gravée sur leur main droite ou sur leur front,17 Afin qu’ils ne puissent pas acheter ou vendre s’ils n’ont pas la mar-

que : le nom de la bête ou le nombre de son nom.18 Ainsi est la sagesse : celui qui a de l’intelligence doit calculer le

nombre de la bête, car c’est le nombre d’un homme, et son nombreest six cent soixante-six.

Mais avant de discuter cette seconde bête de la Révélation 13, il peut être bon de

discuter d’abord de Daniel 7, versets 19 à 28, car Daniel semble réellement décrirecette même entité.

19 Alors je désirai de savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était dif-férente d’elles toutes, extraordinairement terrible : ses dents étaient de fer,et ses ongles, d’airain ; elle dévorait, écrasait, et foulait avec ses pieds ce quirestait ;

20 Et touchant les dix cornes qui étaient sur sa tête, et touchant l’autre qui mon-tait, et devant laquelle trois étaient tombées, cette corne qui avait des yeux,

et une bouche proférant de grandes choses, et dont l’aspect était plus grandque celui des autres.

La quatrième bête ici est décrite pratiquement de la même façon que le quatrièmeroyaume de Daniel 2:40 :

40 Et le quatrième royaume sera fort comme le fer. De même que le fer broie etécrase tout, et que le fer brise toutes ces choses, il broiera et brisera.

Les dix cornes peuvent décrire les provinces de Rome, les orteils de la vision enDaniel chapitre 2, et l’autre corne qui monte, devant laquelle trois étaient tom-bées, décrit l’Empire Byzantin – la moitié orientale de l’Empire Romain sous Justi-nien qui, après que l’ouest fut tombé, envoya ses armées afin de conquérir l’Italie,l’Afrique et l’Espagne, et de les reprendre dans l’Empire. Comme on va l’éluciderplus loin, Justinien fit des choses qui étaient vraiment dignes de quelqu’un qui a« une bouche qui profère de très grandes choses ».

Suite de Daniel 7 :




21 Je regardais ; et cette corne fit la guerre contre les saints, et prévalut contreeux,

22 Jusqu’à ce que l’Ancien des jours vint, et que le jugement fut donné auxsaints des lieux très-hauts, et que le temps arriva où les saints possédèrentle royaume.

23 Il dit ainsi : La quatrième bête sera un quatrième royaume sur la terre, quisera différent de tous les royaumes, et dévorera toute la terre, et la fouleraaux pieds et l’écrasera.

JE SUIS LE PAPE

L’Empire Romain cherchait à assujettir prati-quement l’entièreté du monde alors connu, de« dévorer la terre entière », et il l’aurait fait s’il

en avait été capable. Les tribus Germaniques,qui sont réellement les « saints du Très-haut »,même s’ils n’étaient pas encore tous Chrétiens(beaucoup d’entre eux l’étaient), furent ceuxqui le jugèrent – ceux que Yahweh employapour le détruire car, comme on l’a déjà décriten discutant de Daniel chapitre 2, ils étaientla pierre coupée de la montagne sans mains.

24

Et les dix cornes, ce sont dix rois quisurgiront du royaume. Et un autresurgira après eux ; et il sera différentdes premiers ; et il abattra trois rois.

Jusqu’à cette époque, les dix cornes sont vuesici comme représentatives des provinces Romaines, comme les dix orteils en Daniel2. Il est expliqué ici qu’elles sont dix rois, d’une manière apparemment différentede celle qui a été vue auparavant, en Daniel 7:7. Cependant, trop de choses peu-

vent être lues dans ce passage. Mais ici on peut aussi identifier, et avec une cer-titude encore plus grande, la petite corne de Daniel 7 avec Justinien. Bien sûr,dix cornes ne peuvent pas représenter tous les empereurs Romains, mais aprèsque l’Empire ait été divisé, il y eut dix empereurs dans l’Empire Oriental : Valens,Theodosius I, Arcadius, Theodosius II, Marcianus, Leo I, Leo II, Zeno, Anastasius etJustin I. Il y eut quelques tentatives d’usurpation par des prétendants qui tentèrentde s’emparer du trône, mais ce sont là les dix dirigeants légitimes. Puis il y eut leonzième roi de l’Empire Oriental : Justinien. Les trois rois qu’il assujettit venaientdes tribus d’envahisseurs Germaniques : les rois Gothiques Vitiges et Totila et leroi Vandale Gelimer.






marchèrent sur Rome, arrêtèrent de nombreux cardinaux du Collège ainsi que lepape, Pie VI, qui mourut prisonnier en 1799. Depuis l’époque de Charlemagne et

jusqu’au seizième siècle, les papes avaient couronné les empereurs du Saint Em-pire Romain – bien que même encore plus tôt, Pépin, en 754, fut le premier roicouronné par un pape. Mais dès Grégoire le Grand, l’Église Romaine proclamal’autorité de ses évêques comme potentats séculaires (huius sæculi potentes), etcela n’aurait pas été possible sans les édits précédents de Justinien. Avec la Ré-forme et la Guerre de Trente Ans qui s’ensuivit, le Saint Empire Romain se désin-tégra. La France, cependant, était encore un État Catholique, et le nouveau pape– Pie VII – était présent et participait à la cérémonie en 1804 lorsque Napoléonfut couronné Empereur des Français. Mais Napoléon se couronna lui-même, lorsd’une cérémonie pour laquelle le pape avait donné son accord précédemment.C’était clairement le signe que les papes Romains ne dirigeraient plus les monar-chies en Europe, et Pie VI fut arrêté par Napoléon environ 1.260 ans après queJustinien fut monté sur le trône de Byzance.

27 Et le royaume, et la domination, et la grandeur des royaumes sous tous lescieux, seront donnés au peuple des saints des lieux très-hauts. Son royaumeest un royaume éternel, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront.

28 Jusqu’ici, la fin du discours. Quant à moi, Daniel, mes pensées me troublèrentbeaucoup, et ma couleur fut changée en moi. Mais je gardai la chose dansmon cœur.

Napoléon mit un terme final au pouvoir temporel de la papauté, du moins endehors de l’Italie, mais même si les Francs et les Gaulois étaient réellement les de-scendants des Israélites, la France ne posséda plus son hégémonie mondiale à par-tir de cette époque. Ce furent les peuples Saxons – et plus spécialement les Anglais– qui reçurent l’hégémonie. Bien que peu d’attention leur soit donnée aujourd’huidans le folklore, les princes Allemands partagèrent avec les Anglais la victoiredans les batailles Britanniques et la victoire finale sur Napoléon. L’Angleterre, puisl’Amérique – une nation bâtie principalement à partir de colonisateurs venus desnations Saxonnes d’Europe – ont connu l’hégémonie mondiale depuis lors, pour lemeilleur comme pour le pire. Et même dans les circonstances les plus noires, nousdevons voir Daniel 7:27 comme une promesse que ces nations ne seront jamaissupplantées.

Retournons à présent à la Révélation chapitre 13. Verset 11 :

11 Et je vis une autre bête montant de la terre; et elle avait deux cornes commeun agneau et parlait comme un dragon.

C’est une description parfaite des papes Romains qui, sous un déguisement d’agneaux

– prétendants être Chrétiens – dévorèrent le troupeau, exactement comme le fe-rait le Dragon. Les papes étaient certainement « l’agneau qui parlait comme un




dragon » et qui « exerçait tout le pouvoir de la première bête » (examinez parexemple les Croisades). Ils régnèrent sur tous les rois d’Europe et contrôlèrent lescœurs et les esprits de la plupart des gens en Europe. Durant pratiquement toutela durée entre le règne de Justinien et l’époque de Napoléon, les papes furent laseule force qui domina sur le destin des peuples d’Europe.

12 Et elle exerce toute l’autorité de la première bête en sa présence. Et elle faitque la terre et ceux qui habitent sur elle adorent la première bête qui avaitété guérie de sa blessure mortelle.

La première bête représentait un empire mondial, ce qui est exactement ce quel’Église Romaine recherchait sous le prétexte de constituer la « seule vraie église »,

une idée qui ne fut jamais Chrétienne en tout premier lieu. Les apôtres laissèrentderrière eux une collection d’assemblées Chrétiennes indépendantes et auto-gou- vernantes. La première bête, le quatrième empire mondial de la vision de Daniel, aété guérie de sa blessure par le déguisement de la papauté impériale. Les papes, encouronnant les rois d’Europe, possédaient tout le pouvoir de la première bête. LeSaint Empire Romain n’était pas une bête séparée mais bien plutôt – ses empereursétant couronnés par les papes – il faisait partie de cette même bête. Il s’ensuit queles empereurs du Saint Empire ne sont pas la septième bête du chapitre 17 de laRévélation, comme beaucoup l’ont affirmé. Mais ceci sera discuté plus loin.

13 Et elle fera un grand signe, en sorte que même du feu sera fait dans les cieuxpour descendre vers la terre, devant les hommes,

14 Et elle trompera ceux qui habitent sur la terre par les signes qu’il lui a étédonnés de faire en présence de la bête, disant à ceux qui habitent sur la terrede faire une image à la bête qui a la blessure de l’épée et a survécu.

15 Et il lui avait été donné de donner un esprit à l’image de la bête, afin quel’image de la bête puisse aussi parler, et de faire en sorte que tous ceux quin’adoreraient pas l’image de la bête soient mis à mort.

Les papes firent descendre du feu sur la terre en faisant la guerre contre les saintset en forçant les diverses nations de la Chrétienté à idolâtrer des papes, sous peinede guerres et d’interdits. L’image de la bête, c’étaient toutes les pompes, les ma-

jestés et les apparences royales de la papauté, que le peuple adorait exactementcomme leurs ancêtres avaient adoré les pompes de la Rome Impériale – et beau-coup le font encore de nos jours, se rassemblant par centaines de milliers lorsqueles papes voyagent afin d’entrevoir un vieil homme saluant des idolâtres à partirde sa petite camionnette à l’épreuve des balles. Les prêtres, évêques et cardinauxde l’Église Romaine sont des célébrités et, plutôt que d’être des serviteurs de la

communauté, ils privent celle-ci de ses biens et de sa subsistance. Ils sont adoréspar les gens exactement comme l’est le pape – et tout cela en plus de l’idolâtrie de




la religion Romaine envers des statues, des images et des reliques qu’elle a placéessur des piédestaux depuis de nombreux siècles.

L’une des récriminations majeures de Martin Luther envers l’Église Romaine était

la vente d’indulgences, de tickets pour le Purgatoire pour soi-même ou pour ceuxqu’on aime, qui étaient vendus par l’Église. Bien entendu, ni un Purgatoire nile concept d’indulgences ne sont scripturaux, mais l’Église Romaine enseigna ceschoses et, par celles-ci, fut à même de transférer d’énormes sommes d’argent despeuples d’Europe vers ses coffres affamés. Martin Luther réalisa que YahshuaChrist avait déjà payé le seul prix nécessaire pour son peuple, et dès lors l’ÉgliseRomaine n’avait pas le moindre droit d’en récolter de supplémentaire. L’ÉgliseRomaine était avant tout, et est toujours, un racket.

16 Et elle fait qu’à tous, les petits et les grands, les riches et les pauvres, leshommes libres et les esclaves, il leur soit donné une marque gravée sur leurmain droite ou sur leur front,

17 Afin qu’ils ne puissent pas acheter ou vendre s’ils n’ont pas la marque : le nomde la bête ou le nombre de son nom.

L’Église Romaine pratique ce qu’elle appelle « l’interdit », qui est une censure in-terdisant à une personne, une ville, un district ou même un royaume entier lacommunion et autres bénéfices ecclésiastiques. De nos jours, cet interdit est prin-

cipalement cérémoniel et laisse des gens à la porte des églises le dimanche. Maisau Moyen-Âge, quand les évêques possédaient le pouvoir temporel sur la com-munauté, et lorsque les papes régnaient sur les rois d’Europe, l’interdit était unechose très sérieuse. Une fois sous interdit, on ne pouvait participer au commerce,recevoir de nourriture ni avoir toute autre sorte de communion avec la commu-nauté globalement. Bien que l’excommunication était encore plus grave que l’in-terdit, celui-ci représentait une excommunication temporaire, jusqu’à ce que lesujet de l’interdit se soumette à nouveau à l’obéissance de l’Église Romaine. Uneforme plus sérieuse d’excommunication était la prononciation rituelle d’anathème,que les papes entreprenaient dans le but de condamner une personne à l’enfer –

comme s’ils possédaient la moindre autorité réelle pour une telle chose. Le Concilede Trente, qui se tint au milieu du seizième siècle durant la Réforme, prononça unanathème contre quiconque désagréait avec l’Église Romaine, de quelque façonque ce soit. Ces décrets n’ont jamais été annulés, et la position officielle de l’ÉgliseRomaine, jusqu’à ce jour, est donc que quiconque refusant d’adorer le pape estcondamné à l’enfer.

On peut s’irriter à l’idée que l’obéissance au pape soit vue comme une adorationde celui-ci, mais c’est certainement le cas. La bible définit le service à Dieu commel’obéissance à la Parole de Dieu (cf. Romains 6, I Pierre 3). Le Christ dit en Matthieu

4:10 :




10 Tu rendras hommage au Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

On ne peut pas honorer Dieu et servir un pape – un simple mortel – qui règne sur

le monde selon des lois d’homme. Les apôtres le comprenaient bien, et il est écritdans les Actes 4:19 :

19 Mais Pierre et Jean, répondant, leur dirent : Jugez s’il est juste devant Yahwehde vous écouter plutôt que Yahweh.

Mais retournons à la Révélation 13 :

18

Ainsi est la sagesse : celui qui a de l’intelligence doit calculer le nombre de labête, car c’est le nombre d’un homme, et son nombre est six cent soixante-six.

Jusqu’à aujourd’hui, les papes de Rome se considèrent comme « Vicaire du Christ ».Un vicaire est un substitut. Mais un Dieu vivant n’a pas besoin de substitut ! Ce titreest dès lors plutôt prétentieux et tout-à-fait non-Chrétien. Les papes ont toujoursproclamé pour eux-même le titre de Vicarius Filii Dei, ce qui signifie « Substitutpour le Fils de Dieu ». En comptant la valeur des lettres de ce titre – prenant encompte les lettres qui possèdent une valeur en latin – le total est de 666. Voici le

nombre de la bête dans un titre que les papes se donnent à eux-mêmes, un titrequi représente à lui seul un blasphème, dans le langage comme dans le systèmenumérique utilisé par les papes, en latin, la langue officielle de l’Église CatholiqueRomaine. Il n’est donc pas difficile d’imaginer qu’il s’agit ici d’une marque finale etsignificative de l’identification à cette bête. Il ne devrait plus y avoir de doute quece paragraphe des Écritures fait le portrait de la papauté Catholique Romaine.



CHAPITRE 14CHRIST L’A GNEAU

ET LES 144.000 DES PREMIERS FRUITS.LES GRANDES MOISSONS

1 Et je regardai, et voici : l’Agneau se tenait sur le Mont Sion, et avecLui cent quarante-quatre mille ayant Son nom et le nom de son Pèreécrits sur leurs fronts.

2 Et j’entendis un son venant des cieux, comme le son de nombreuseseaux et comme le son d’un grand tonnerre, et le son que j’entendisétait comme celui de joueurs de lyre jouant de leur lyre.

3 Et ils chantèrent un nouveau chant devant le trône, et devant lesquatre créatures vivantes et les anciens ; et personne ne pouvaitapprendre le chant, exceptés les cent quarante-quatre mille, ceux

qui avaient été achetés de la terre.4 Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils

sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau partout où Il va.Ceux-là ont été achetés de parmi les hommes, des premiers fruitspour Yahweh et pour l’Agneau,

5 Et dans leurs bouches, on ne trouve pas de mensonge : ils sontirréprochables.

Nous avons ici une vision des 144.000 qui furent tout d’abord mentionnés en Ré- vélation 7. Ce sont ces hommes qui furent scellés par Yahweh – qui furent gardésdes troubles et pollutions de ce monde et de la colère qui devait venir sur l’EmpireRomain, qui était le contexte du chapitre 7, et nous les rencontrons une fois encoreici. Certains commentateurs ont affirmé que ces hommes constitueront le gouver-nement du Royaume de Dieu. Cependant, cette idée ne se trouve pas dans le texte.D’autres ont affirmé qu’ils sont le Royaume de Dieu, mais il est clair d’après le textequ’ils ne sont que les premiers fruits de tous ceux qui seront achetés – les premiersfruits des enfants d’Israël et, comme il est rendu évident au verset 9 du chapitre 7,

ils sont suivis d’une innombrable multitude qui sont revêtus de vêtements blancs.La promesse faite à Abraham était que ses descendants seraient une innombrable




multitude, aussi nombreuse que les étoiles des cieux et que le sable de la mer, etpas seulement 144.000 (Genèse 22:17, 32:12 et autres).

Dans le Livre de Job, en 19:25, il est dit que Job s’exclama :

25 Et moi, je sais que mon rédempteur est vivant, et que, le dernier, il sera deboutsur la terre.

Psaumes 74:2 est une plaidoirie à Yahweh :

2 Souviens-toi de ton assemblée que tu as acquise autrefois, que tu as rachetéepour être la portion de ton héritage, – de la montagne de Sion, où tu as habité.

Yahweh est très souvent décrit comme le Rédempteur des enfants d’Israël dansla prophétie d’Ésaïe ainsi que dans les Psaumes, en 25:22, 49:15 et 78:35, enJérémie 50:34 et ailleurs. Il est expliqué en Ésaïe 50 que les enfants d’Israël, le« trésor particulier » de Yahweh, et Sa possession depuis les jours de l’Exode, sesont vendus dans le péché. Il est déclaré :

1 . . . Voici, vous vous êtes vendus par vos iniquités, et à cause de vos transgres-

sions votre mère [signifiant la nation dans son entièreté, l’épouse de Yahweh]a été renvoyée.

La signification de la Rédemption dans le Nouveau Testament est que Dieu – àtravers le Christ – rachètera Son peuple de ses transgressions, pour lesquelles Illes avait renvoyés il y a déjà longtemps. Dès lors, en Luc 1:68, on voit Zachariedéclarer :

68 Béni soit Yahweh le Dieu d’Israël, car il a visité et sauvé son peuple, . . .

C’est l’accomplissement de la loi du Rédempteur Parent, que l’on trouve en Lévi-tique 25:48–49 et ailleurs dans l’Ancien Testament. En Galates 4:5, Paul déclareque le but de Yahshua était « qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin quenous récupérions la position de fils », le « nous » signifiant les enfants d’Israël, des-quels les Galates descendaient en réalité. Ici en Révélation, bien que le mot grecutilisé signifie « acheté » et pas « racheté », le même but de la Nouvelle Alliance estrappelée une fois encore. De la même manière, Paul dit aux Corinthiens – descen-dants des Grecs Doriens, les Doriens ayant également émigré de l’ancien Israël –que « vous êtes achetés avec un prix », en I Corinthiens 6:20 et 7:23.




6 Et je vis un autre messager, volant au milieu des airs, ayant un éter-nel bon message à annoncer devant ceux se tenant sur la terre et

devant toute nation, et toute tribu, et langue, et peuple,7 Disant avec une voix puissante : Vous devez craindre Yahweh, et

vous devez Lui rendre hommage, parce que l’heure de Son jugementest venue, et vous devez adorer Celui qui a fait les cieux et la terre,et la mer, et les fontaines des eaux!.

Les chapitres 14 et 15 de la Révélation sont un avertissement pour notre tempsprésent, pour cette ère d’auto-gouvernance et de libération de Satan hors du puits

que nous endurons depuis la Révolution Française. Ceci sera discuté en longueurau chapitre 20 de la Révélation. La Réforme, la diminution du pouvoir de la pa-pauté et la décentralisation du pouvoir en Europe incitèrent toutes les révolutionssociales du dix-neuvième siècle, de la première Révolution Française à celle desBolcheviques, et même en Amérique les révolutions sociales des récentes décen-nies furent orchestrées par le même peuple, les Juifs anti-Christ, qui furent à l’ori-gine de chacune d’entre elles, ce qu’ils cachent grâce aux médias qu’ils contrôlentmaintenant parfaitement.

Le chapitre 14 commence par présenter les temps du trouble de Jacob, cette der-

nière époque de l’Histoire du monde avant que le Royaume de Yahweh soit fi-nalement établi. Depuis l’époque des missionnaires de la période post-Réforme,qui constitua le témoignage du retour de la Parole de Yahweh chez un nombresignificatif d’enfants de Son peuple, l’évangile éternel a parcouru le monde entier,avertissant les gens de se repentir et de retourner au Dieu de la Bible. La périodede grand trouble introduit par ce passage est mentionnée en Jérémie 30, plusspécialement au verset 7, qui dit :

7 Hélas ! Que cette journée est grande ! Il n’y en a point de semblable; et c’estle temps de la détresse pour Jacob, mais il en sera sauvé.

Et encore en Daniel 12:1 :

1 En ce temps-là, se lèvera Michaël, le grand chef, qui tient pour les fils deton peuple ; et ce sera un temps de détresse tel, qu’il n’y en a pas eu depuisqu’il existe une nation jusqu’à ce temps-là. Et en ce temps-là, ton peuple seradélivré ; quiconque sera trouvé écrit dans le livre.

C’est le jour du jugement, et il dure depuis des décennies maintenant, et le vraiIsraël sera délivré. Aux 19e

et 20e

siècles, il y eut plusieurs Michaëls, parmi lesquels




le Tsar Nicolas II et Adolf Hitler, et leur détermination à s’opposer à la bête et auxmarchands internationaux de la juiverie mondiale causa effectivement une tellepériode de troubles.

8 Et un autre, un second messager qui suivait, disant : Babylone lagrande est tombée, est tombée! Celle qui a fait boire aux nations le

vin de la passion de sa fornication!.

Le message professé par les Protestants originels, à savoir que les hommes doiventservir Dieu et pas Mammon, a été distordu. Aujourd’hui, de nombreuses dénomi-

nations Protestantes, avec leur évangile d’enrichissement personnel, encouragentles gens à suivre Mammon et considèrent cela comme pieux. Ici, il est annoncéque Babylone est tombée, et en discutant les chapitres 17 à 19, nous rendrontévident le fait que Babylone est un système multi-facettes, un système mondialcentré sur le commerce international ainsi que sur les systèmes politiques, sociauxet religieux qui facilitent ce commerce. Bien que Babylone n’est pas encore tom-bée, on annonce ici qu’en réalité Babylone est déjà tombée, les Écritures annonçantsouvent les choses prophétiquement comme ayant déjà eu lieu même si c’est long-temps à l’avance des évènements réels. En ce sens, Paul dit de Yahweh Dieu, enRomains 4:17, qu’Il « appelle les choses non existantes comme existantes », parce

qu’elles existeront bel et bien. Il est clair d’après notre Histoire – plus spécialementcelle du siècle dernier – que le système commercial global – particulièrement lesbanques internationales de Londres et de New York – a « fait boire toutes les na-tions du vin de la passion de sa fornication » en faisant la guerre aux nations quine voulaient pas se joindre à son système de banques centrales. Toutes les nationsayant résisté au système bancaire centralisé contrôlé par Rothschild ont soit étéappauvries jusqu’à disparaître, soit été simplement détruites – telles la Russie Tsa-riste et l’Allemagne Nationale-Socialiste. Jusqu’à ce jour, même les nations Arabeset les nations du prétendu « Tiers-Monde » sont forcées à entrer dans ce systèmebancaire juif.

9 Et un autre, un troisième messager le suivait, disant avec une voixpuissante : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit unemarque gravée sur son front ou sur sa main,

10 Alors il boira du vin de la colère de Yahweh, qui est versé sansmélange dans la coupe de Sa colère, et il sera tourmenté dans dufeu et du soufre devant les saints messagers et devant l’Agneau.




11 Et la fumée de leur tourment monte pour les âges éternels ; et ceuxqui adorent la bête et son image, et celui qui reçoit la marque gravée

de son nom, n’auront pas de repos, jour et nuit.12 Telle est la patience des saints, de ceux qui gardent les commande-

ments de Yahweh et la foi de Yahshua!.

La « marque » de la bête n’est pas nécessairement une marque physique. Le peupledécrit au chapitre 13 de la Révélation, ceux qui furent piégés sous le pouvoir dela papauté – ce qui désigne pratiquement tous les enfants d’Israël de la périodemédiévale – n’avaient pas d’autre choix que d’adorer la bête, la papauté à cetteépoque, pour pouvoir survivre dans leurs communautés. Cependant, maintenantle pouvoir de la papauté a été éclipsé et les nations d’Europe sont en grande partieentrées dans une période d’auto-gouvernance, les pouvoirs monarchiques ayant di-minué, l’ancien système féodal étant brisé et les démocraties parlementaires étantétablies. Comme le disent les Écritures en Jérémie 31, les enfants d’Israël choi-sissent maintenant leurs gouverneurs parmi eux-mêmes. Le nouveau dieu du 19

e

siècle est le Capitalisme. Les peuples ne sont plus obligés d’adorer la bête mais ontl’occasion de rechercher le Royaume des Cieux – de chercher à vivre selon la Pa-role de Dieu. Pour ceux qui préfèrent choisir le système bestial plutôt que Yahweh,ils seront punis, et la fumée de leur punition est éternelle. Mais cela ne veut pas

nécessairement dire qu’ils seront eux-mêmes éternellement tourmentés. La fuméepeut ne servir que de rappel éternel du tourment, le fait qu’ils ne puissent trouverle repos étant attribué à leur profond sentiment de culpabilité.

Les chapitres 17 à 19 de la Révélation rendent parfaitement clair le fait que la bêteest liée au système mercantile mondial, qui est contrôlé par les Juifs. De même,les banquiers, les marchands et les criminels (comme par exemple les Borgia et lesMedici) arrivèrent au pouvoir de la papauté, et beaucoup d’entre eux étaient aussides Juifs. Dès lors, ceux qui adorent la bête ne peuvent être que ceux qui ont ou-blié Dieu et qui ont abandonné Ses commandements afin qu’ils puissent adorer lesystème mercantile et rechercher ses récompenses – les récompenses de Mammon– à travers les systèmes politiques, sociaux et religieux, qui facilitent la conduitede ce système bestial. Mais l’adoration de la bête peut également avoir une si-gnification encore plus littérale. Il faut mentionner ici que la chute de la papautéen tant qu’autorité impériale sur l’Europe eut lieu de concert avec la RévolutionFrançaise. La Révolution Française vit le Juif obtenir une citoyenneté égale à celledu Chrétien dans la politique de la France et, avec Napoléon, cette circonstancea été exportée au reste de l’Europe Occidentale. Ce fait est généralement appelé« Émancipation des Juifs ». Il s’agit de la sortie finale de Satan hors du puits, unprocessus qui avait en réalité commencé trois siècles plus tôt. Durant cette période,

une étrange religion commença à prendre forme en Europe : elle est appelée « Hu-manisme Séculaire ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mancipation_des_Juifs

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mancipation_des_Juifs




L’Humanisme Séculaire consiste dans le rejet de toute autorité surnaturelle ouspirituelle, et elle semble dès lors être une renaissance de l’ancienne religion desSadducéens. Les Sadducéens, et pas les Pharisiens, étaient les grands-prêtres quicrucifièrent le Christ (Actes 5:17). L’Humanisme Séculaire émergea du déisme etde l’anti-cléricalisme des Lumières, des divers mouvements dits « séculaires » du19

esiècle et de l’acceptation de la science en tant que discipline pouvant expliquer

l’existence, comme si cette idée pouvait avoir une quelconque pertinence. L’Hu-manisme Séculaire est donc le rejet de Dieu et le guide philosophique idéal pourles marchands internationaux. Il glorifie également l’homme qui, sans Dieu n’estrien d’autre qu’une bête, et il le promeut dans une position où l’homme constitueson propre dieu.

N AP OLÉO N ÉM AN CIPANT LES JUIFS

C’est véritablement l’adoration dela bête. Le mot « séculaire » pro-

vient du latin sæcularis, signifiant« un âge », et il signifie donc réel-lement « du monde ». Il est com-mandé au Chrétien de rejeter lemonde (i.e. Jacques 4:4, Romains12:1–2, I Corinthiens 2:6, 12,10:11, 11:32) parce que le mondeentier est sous le pouvoir du mé-chant (I Jean 5:19). Dès lors, l’hu-manisme Séculaire est une reli-gion anti-Christ, une religion pourSatan, et c’est également l’adora-tion de la bête.

Cette vision sur l’Humanisme Séculaire n’est pas nouvelle. L’Oxford English Dictio-nary liste l’utilisation du mot « humanisme » par un membre du clergé en 1812 quidésigne ceux qui croient à la « simple humanité » (opposée à la nature divine) duChrist (Oxford English Dictionary , VII [2

eéd.]. Oxford : Clarendon Press 1989, pp.

474–475). Selon Wikipédia :

« Après la Révolution Française, l’idée selon laquelle la vertu humainepeut être créée par la seule raison humaine, indépendamment des ins-titutions religieuses traditionnelles – idée attribuée par les opposantsà la Révolution à des philosophies des Lumières telles que celle deRousseau, fut violemment attaquée par des conservateurs religieux etpolitiques influents, comme par exemple Edmund Burke et Joseph deMaistre, comme étant une déification ou une idolâtrie de l’homme ».

Nous voyons donc la montée de la religion déifiant l’homme, et exactement aumême moment nous constatons la diminution du pouvoir des institutions tyran-

niques en Europe – à savoir la papauté et les monarchies – ainsi que l’émancipationdes Juifs. Il s’agit vraiment de l’âge de Satan.




Selon Wikipédia encore, l’anarchiste Proudhon (connu pour avoir déclare que « lapropriété, c’est le vol » et figure prééminente dans la France révolutionnaire) utili-sait le mot « humanisme » pour décrire un « culte, une déification de l’humanité »,et Ernest Renan, dans L’avenir de la science : pensées de 1848, déclare :

« C’est ma conviction profonde que le pur humanisme sera la religiondu futur, à savoir le culte de tout ce qui se rapporte à l’homme – l’en-tièreté de la vie, sanctifiée et élevée au niveau d’une valeur morale ».

13 Et j’entendis une voix venant des cieux, disant : Écris : “Bénis soientceux qui sont morts, parmi le nombre du Prince, qui meurent dès à

présent!”, dit l’Esprit ; “Oui, ils se reposeront de leurs labeurs, carleurs œuvres les suivent!”.

L’utilisation de l’expression « dès à présent » indique qu’il reste encore bien deschoses à vivre dans ce dernier âge, et elle confirme également ce qui a été dit plushaut sur les versets 6 et 7, c’est-à-dire que ce chapitre prépare la dernière périodede l’Histoire dans cet âge présent. Si quelqu’un meurt Chrétien dans cette période,il sera réellement récompensé pour sa foi – et récompensé qu’il soit conscient oupas de son statut, car le Christianisme est bien plus qu’une simple profession de

foi : c’est une façon de se comporter, que nombre d’entre nous vivent quelle quesoit notre confession – car les lois de notre Père sont inscrites dans nos intérieurs.Beaucoup parmi les enfants de Yahweh se comportent comme de bons Chrétiensmais, une fois qu’ils tournent le dos aux systèmes religieux judaïsés, ils ne se per-çoivent plus eux-mêmes comme Chrétiens.

14 Et je regardai, et voici : une nuée blanche! Et lui assis sur la nuée,comme un fils d’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et

dans sa main une faux aiguisée.15 Et un autre messager sortit du temple, criant d’une voix forte à celui

qui était assis sur la nuée : Lance ta faux et moissonne, parce quel’heure de moissonner est venue, parce que la récolte de la terre estdesséchée!

16 Et celui qui était assis sur la nuée lança sa faux sur la terre etmoissonna la terre.

La Version du Roi Jacques traduit le verset 15 par « car la moisson de la terreest mûre », exactement comme pour la seconde moisson qui suit aux versets 17 à





CHAPITRE 15LES SEPT DERNIÈRES PLAIES

ET L’ ARCHE DU TÉMOIGNAGE

1 Et je vis un autre signe dans les cieux, grand et merveilleux : septmessagers, ayant les sept plaies, telles qu’en elles la colère de Yah-

weh est accomplie.2 Et je vis comme une mer de verre mélangée à du feu, et ceux ayant

remporté la victoire sur la bête, et sur son image, et sur le nom-bre de son nom, se tenant sur la mer de verre, ayant des lyres de

Yahweh.

La mer de verre mêlée à du feu représente les épreuves de cette vie, le « feu » àtravers lequel nous devons tous passer. Cette interprétation est rendue évidente en

I Pierre 1:3–11, qui déclare (Version du Roi Jacques) :

3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ qui, selon sa grandemiséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrectionde Jésus Christ d’entre les morts,

4 Pour un héritage incorruptible, sans souillure, immarcescible, conservé dansles cieux pour vous,

5 Qui êtes gardés par la puissance de Dieu par la foi, pour un salut qui est prêtà être révélé au dernier temps;

6 En quoi vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peude temps par diverses tentations, si cela est nécessaire,

7 Afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui péritet qui toutefois est éprouvé par le feu, soit trouvée tournée à louange, et àgloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ,

8 Lequel, quoique vous ne l’ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoiquemaintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable etglorieuse,

9 Recevant la fin de votre foi, le salut des âmes;10

Duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était des-tinée se sont informés et enquis avec soin [ici il est évident que Pierre ne






5 Et après ces choses, je regardai, et le temple du tabernacle de té-moignage s’ouvrit dans les cieux,

6 Et les sept messagers ayant les sept plaies sortirent du temple, revê-tus de lin pur et éclatant, et ceints à leur poitrine de ceintures d’or.

7 Et l’une des quatre créatures vivantes avait donné aux sept mes-sagers sept coupes d’or remplies de la colère de Yahweh, qui vitpour les âges éternels.

8 Et le temple se remplit d’une fumée provenant de l’effulgence de Yahweh et de Son pouvoir ; et personne ne pouvait entrer dans letemple avant que soient accomplies les sept plaies des sept mes-sagers.

Le tabernacle de témoignage doit être relié à « l’arche de Son alliance » mentionnéeà la fin du chapitre 11. On y faisait remarquer que la Parole de Dieu est la vraiearche de Son alliance, car elle contient toutes les promesses faites à Israël, et danscette section de la Révélation, nous avons vu l’ouverture du Petit Livre – la Réformeet la délivrance des Écritures entre les mains des hommes, et les Deux Témoins,Israël et Juda, qui accomplirent leur témoignage en accomplissant les prophétiesles concernant : à savoir qu’ils retourneront vers Yahweh et Sa Parole via le Christ.Leur adoption du Christianisme et leur acceptation de la Parole de Yahweh durantla Réforme constituaient véritablement l’accomplissement de telles prophéties. Onen trouve un exemple en Osée 2:7, qui parle des Israélites déportés :

7 Et elle courra après ses amants, et ne les atteindra pas ; et elle les cherchera,et ne les trouvera pas. Et elle dira : J’irai et je m’en retournerai à mon premiermari [Yahweh] ; car alors j’étais mieux que maintenant.

Au chapitre 16, avec les sept coupes, nous retournerons aux dernières parties des

prophéties historiques de la Révélation, qui ont déjà été accomplies et qui couvrentle dernier âge conduisant à la chute de Babylone.





CHAPITRE 16LES SEPT COUPES DE COLÈRE

DES SEPT DERNIÈRES PLAIES

1 Et j’entendis une grande voix venant du temple, disant aux septmessagers : « Allez, et versez les sept coupes de la colère de Yahwehsur la terre ! ».

Dans ce chapitre, nous ne discuterons pas d’évènements historiques définis et dé-taillés, comme ce fut le cas pour les chapitres 4 à 13, mais d’une image globalede la société Chrétienne, car on pourra voir que ces prophéties sont en réalité uneprémonition de l’état général de la société Chrétienne telle qu’elle existe après ladisparition des deux bêtes dont le portrait fut dressé au chapitre 13 de la Révéla-tion.

2 Et le premier s’en alla et versa sa coupe sur la terre ; et une aigreurmauvaise et grave vint sur les hommes qui avaient la marque gravéede la bête et qui adoraient son image.

Avec la Révolution Française et la période Napoléonienne, la fin de l’ordre féodala pris fin de façon certaine. La fin du contrôle ecclésiastique sur la moralité et lecomportement du peuple, un pouvoir qui fut de toute façon souvent abusif sousle système de l’Église Catholique Romaine, est venue. Les hommes seront désor-mais généralement laissés à leurs propres systèmes sous le couvert de la sociétéprétendument moderne et libre. Pourtant, avec l’introduction de la production demasse de Bibles destinées au foyer du commun des mortels, l’individu est face àun choix : suivre la Parole de Dieu ou succomber aux systèmes sociétaux. Le Juif –Satan sorti du puits, comme nous le verrons au chapitre 20 de la Révélation – estmaintenant un égal dans la société européenne, et il va utiliser son nouveau statutpour promouvoir toutes sortes de vices et de corruptions, qui sont les versions mo-dernes des idoles Cananéennes que ses pères avaient jadis utilisées afin de séduire

les enfants d’Israël et les faire tomber dans le péché. De plus, la libre-entreprise esten danger et finira par succomber à une économie basée entièrement sur l’usure,




organisée par le capitalisme et orchestrée par les familles de banquiers Juifs en Eu-rope – notamment les Rothschild. Sous une économie capitaliste basée sur l’usure,les ennemis du Christ vont obtenir de plus en plus de pouvoir et d’influence, ce quileur permettra de financer des attaques de plus en plus fortes contre la Chrétienté,et de l’intérieur plutôt que de l’extérieur.

Afin de mieux comprendre ce qui est décrit ici, une lecture du chapitre 18 d’Ézé-chiel sera présentée, ainsi qu’un lecture d’une partie de Jérémie 31 puis du Livre deJosué. Ézéchiel écrit à une époque où pratiquement l’entièreté des Israélites, ainsique la majorité de Juda, avaient été emmenés en captivité par les Assyriens. Ézé-chiel fait partie des captifs qui avaient été relocalisés et établis dans une zone aunord de la Syrie. Les Israélites emmenés captifs par les Assyriens ne retourneront

jamais en Palestine. Bien au contraire, la plupart d’entre eux migreront finalement vers le nord, à travers les montagnes du Caucase, pour finalement émerger en tantque Sakae et Kimmériens, ancêtres des peuples Germains modernes.

Ézéchiel 18 :

1 Et la parole de Yahweh vint à moi, disant :2 Que voulez-vous dire, vous qui usez de ce proverbe dans la terre d’Israël,

disant : Les pères mangent du raisin vert, et les dents des fils en sont agacées ?3 Je suis vivant, dit Yahweh, l’Éternel, si vous usez encore de ce proverbe en

Israël !4 Voici, toutes les âmes sont à moi ; comme l’âme du père, ainsi aussi l’âme dufils est à moi : l’âme qui pèchera, celle-là mourra.

5 Et si un homme est juste, et pratique le jugement et la justice;6 Et s’il n’a pas mangé sur les montagnes, et s’il n’a pas levé ses yeux sur les

idoles de la maison d’Israël, et n’a pas rendue impure la femme de son pro-chain, et ne s’est pas approché d’une femme pendant sa séparation,

7 Et s’il n’a opprimé personne; s’il a rendu le gage de sa créance, n’a pas commisde rapine, a donné son pain à celui qui avait faim, et a couvert d’un vêtementcelui qui était nu ;

8 S’il n’a pas donné à intérêt, et s’il n’a pas pris d’usure ; s’il a détourné sa mainde l’iniquité, a rendu un jugement juste entre homme et homme, a marchédans mes statuts,

9 Et a gardé mes ordonnances pour agir fidèlement, celui-là est juste : certaine-ment il vivra, dit Yahweh, l’Éternel.

Parmi les péchés pour lesquels les hommes mourront, nous trouvons l’idolâtrie, lafornication, l’adultère et l’usure, ce que décrit le langage ici, ainsi qu’un manque

d’amour fraternel – désigné ici comme un comportement juste envers le débiteuret l’approvisionnement des nécessiteux.

https://fr.scribd.com/doc/52177022/Archives-classiques-et-origine-des-Germains

https://fr.scribd.com/doc/52177022/Archives-classiques-et-origine-des-Germains




Cette admonition d’Ézéchiel 18 est alors répétée pour un fils qui s’engage dans untel comportement et pour un un petit-fils qui ne le fait pas, dans le but de démon-trer que la même famille peut avoir des membres qui pèchent de cette manière etdes membres qui ne le font pas. Mais à partir de maintenant, seuls les pécheursseront punis et non la famille toute entière. Le fait que, à une certaine époque, desfamilles entières étaient punies pour les péchés d’un homme est évident dans lesÉcritures et, du fait que cela va nous aider à expliquer d’autres aspects qui serontdiscutés ici, un passage tiré de l’histoire d’Acan, trouvée en Josué 7:20–26, seralu :

20 Et Acan répondit à Josué, et dit : En vérité, j’ai péché contre Yahweh, le Dieud’Israël, et j’ai fait telle et telle chose :

21 J’ai vu parmi le butin un beau manteau de Shinhar [Babylone], et deux centssicles d’argent, et un lingot d’or du poids de cinquante sicles; je les ai convoi-tés, et je les ai pris ; et voilà, ils sont cachés dans la terre, au milieu de matente, et l’argent est dessous.

22 Et Josué envoya des messagers qui coururent à la tente, et voici, le manteauétait caché dans la tente d’Acan, et l’argent dessous.

23 Et ils les prirent au milieu de la tente, et les apportèrent à Josué et à tous lesfils d’Israël, et les déposèrent devant Yahweh.

24 Alors Josué et tout Israël avec lui prirent Acan, fils de Zérakh, et l’argent, et lemanteau, et le lingot d’or, et ses fils, et ses filles, et ses bœufs, et ses ânes, et

son menu bétail, et sa tente, et tout ce qui était à lui, et les firent monter dansla vallée d’Acor.25 Et Josué dit : Comme tu nous as troublés ! Yahweh te troublera en ce jour. Et

tout Israël le lapida avec des pierres et ils les brûlèrent au feu et les assom-mèrent avec des pierres.

26 Et ils élevèrent sur lui un grand monceau de pierres, qui est demeuré jusqu’àce jour. Et Yahweh revint de l’ardeur de sa colère. C’est pourquoi on a appeléle nom de ce lieu-là la vallée d’Acor, jusqu’à ce jour.

Il est donc évident que toute la famille d’Acan fut détruite pour cette transgression.Si Acan avait gardé son or, son argent ainsi que son « vêtement babylonien », il estinévitable qu’il serait devenu un banquier – car c’était l’unique utilisation possiblede ces choses. Dans l’ancienne Babylone, les temples des idoles païennes servaientaussi de banques, entre autres choses. Les prêtres de ces temples prêtaient avecintérêt les offrandes qu’ils avaient reçues. Acan n’aurait pas pu garder ces chosesdans un autre but.

Un autre passage des Écritures illustrant ce passage de la Révélation se trouve enJérémie 31, versets 27 à 30 :




27 Voici, des jours viennent, dit Yahweh, où j’ensemencerai la maison d’Israël etla maison de Juda de semence d’hommes et de semence de bêtes.

28 Et il arrivera que, comme j’ai veillé sur eux pour arracher, et pour démolir, etpour renverser, et pour détruire, et pour faire du mal, ainsi je veillerai sur eux

pour bâtir et pour planter, dit Yahweh.29 En ces jours-là, on ne dira plus : Les pères ont mangé du raisin vert et les

dents des fils en sont agacées.30 Car chacun mourra dans son iniquité : tout homme qui mangera du raisin

vert, en aura ses dents agacées.

Ce passage de Jérémie précède un passage commençant au verset 31 qui prometla consommation de la Nouvelle Alliance. Il s’agit dès lors d’une prophétie pournotre propre époque. Les raisins verts sont associés aux péchés de Sodome et

Gomorrhe en Deutéronome 32:32 :

32 Car leur vigne est de la vigne de Sodome et du terroir de Gomorrhe ; leursraisins sont des raisins vénéneux, et leurs grappes sont amères.

Il est évident ici que les raisins verts représentent la fornication et les autres péchésqui étaient courants à Sodome et à Gomorrhe.

Le jour viendra où Yahweh ensemencera la maison d’Israël et la maison de Juda

de semence d’hommes et de semence de bêtes, et ce jour commença lorsque leJuif fut émancipé et admis en tant que citoyen dans la communauté des nationseuropéennes, au même titre que le Chrétien. Satan était désormais sorti du puits,ou des ghettos d’Europe, afin qu’il puisse tromper et séduire le monde entier. EnRévélation 13, nous avons vu que c’était le Dragon qui avait donné son pouvoirà la bête. Ce Dragon est aussi identifié avec Satan en Révélation 12. Durant denombreux siècles, le Juif resta à l’arrière-plan comme médecin de cour, banquierprivé ou autre activité de maquereau, tentant de compromettre la noblesse d’Eu-rope, et souvent avec succès. Au moyen de l’usurpation d’organisations comme lesJésuites ou la Franc-Maçonnerie, le Juif pouvait désormais renverser et supplanterla noblesse d’Europe, ce qui commença avec la Révolution Française. Le systèmecapitaliste exige l’usure, considérée par Yahweh comme une chose très mauvaise.Le système capitaliste a amené avec lui le commerce international – le globalisme,le multiculturalisme et tous les autres outils que le Juif utilise pour affaiblir laChrétienté et pour engloutir les nations Chrétiennes sous un océan d’étrangersimpies, les « bêtes » de Jérémie 31. On verra plus loin que ces idées, tout commel’idée d’une société sans Dieu, furent d’abord diffusées et promues à travers lemonde Chrétien par la Révolution Française. Le résultat est la société modernemélangeuse de races dans laquelle nous vivons aujourd’hui. L’adoration de la bête

et l’acceptation de la marque de la bête est donc l’adoration de ce système hu-maniste amené dans le monde Chrétien par les ennemis de Dieu. Contrairement




à la marque de la bête gravée sur les hommes durant la période de la papauté,cette fois elle est volontaire, et les hommes la gravent d’eux-mêmes. Il est dit auxChrétiens de mépriser le monde, et aujourd’hui la plupart d’entre eux acceptentpleinement le monde, croyant même que cet amour du monde est Chrétien.

3 Et le second versa sa coupe sur la mer; et elle devint du sang,comme d’un cadavre, et toute âme de vie qui était dans la mer périt.

Ceci représente la mort de la vie spirituelle dans les nations Chrétiennes – quandles gens commencèrent à adorer la bête, les aspirations du Christianisme furentremplacées par les idéaux juifs de consumérisme et d’humanisme.

4 Et le troisième versa sa coupe dans les rivières et dans les fontainesdes eaux, et elles devinrent du sang.

5 Et j’entendis le messager des eaux disant : « Tu es juste, Celui qui eset qui étais, l’Unique Saint, parce que Tu as jugé ces choses!

6 Parce qu’ils ont répandu le sang des saints et des prophètes, Tu leuras aussi donné du sang à boire. Ils le méritent ! ».

7

Et j’entendis l’autel disant : « Oui, Prince Yahweh Tout-puissant, vrais et justes sont Tes jugements ! ».

Ce passage représente toutes les guerres résultant de l’humanisme et de l’influence juive sur la Chrétienté.

8 Et le quatrième versa sa coupe sur le soleil ; et il lui avait donné lepouvoir de brûler les hommes par le feu.

9 Et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphé-mèrent le nom de Yahweh qui a autorité sur ces plaies, et ils ne serepentirent pas pour Lui rendre hommage.

Le soleil, dans la Révélation, semble souvent représenter les pouvoirs des gouver-nements humains comme ordonnés par Dieu, qui a autorité sur ces plaies. En cetâge, les gouvernements de l’espèce Adamique sont devenus des tyrannies. Les gens

jurent, blasphèment et nient Dieu quand ils sont affectés par ces plaies, alors qu’ils

en ont été affectés précisément parce qu’ils adorent le système bestial et pas DieuLui-même.






13 Et je vis, sortant de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête,et de la bouche du Faux Prophète, trois esprits impurs semblables à

des grenouilles.

On ne trouve aucun précédent d’une utilisation allégorique de grenouillles dansles Écritures. Elles sont certes l’une des plaies de l’Égypte, mais il est évident quecette référence à des grenouilles dans le Livre de l’Exode doit être comprise littéra-lement. On ne peut cependant pas ignorer ici une référence symbolique éclairante.Bien qu’il ne soit pas dans nos intentions d’insulter le peuple Français – ils furentautant victimes des circonstances lors de la Révolution Française que les Alle-mands, les Anglais et les Américains lors des tourments qui suivirent – l’utilisationdu mot « grenouille » pour décrire un Français existe dans le monde anglophonedepuis plus de 200 ans. Il peut s’agir d’une indication sur la nature des espritsimpurs émanant de la bouche du faux prophète.

LIBERTÉ, ÉGALITÉ ET FRATERNITÉ

De nombreux arguments, ration-nels ou émotionnels, peuvent êtreavancés sur quels « -isms » ouquelles philosophies ces trois gre-nouilles impures représentent. Ce-pendant, toutes les philosophies

promues et forcées dans nos socié-tés Chrétiennes par nos ennemispeuvent être résumées et ont étérevêtues par les supposés idéauxde la Révolution Française trouvésdans le slogan « Liberté, Égalité,Fraternité », qui est toujours la de-

vise nationale de la France d’aujourd’hui. À travers ces idéaux, toutes les idées juives ont pu se répandre dansle monde : les idées de liberté, d’égalité et de fraternité qui sont contraires à larelation d’alliance que les Chrétiens ont avec leur Dieu. Les Chrétiens ne sont passupposés être libres. Ils sont supposés être les serviteurs du Christ et ils doiventobéir à Ses commandements. Les Chrétiens ne sont pas égaux : les enfants et lesépouses sont supposés être assujettis à leur père et à leur époux (Éphésiens 5:21–23, I Pierre 3:1–5), et chacun de nous possède une portion inégale des diversdons provenant de Yahweh (I Corinthiens 12, Matthieu 25:15). Les Chrétiens sontsupposés n’avoir de fraternité qu’avec ceux de leur race qui sont Chrétiens, et ilsne sont pas supposés entrer en communauté ni avoir le moindre compagnonnageavec des non-Chrétiens (II Jean 9–11). Les idéaux juifs de liberté, d’égalité et de

fraternité sont des idéaux qui conduisent au déclin de la société Chrétienne et lafont sombrer dans le cloaque de la licence humaine. Tous ces appels à la diversité,






20 Et toute île s’enfuit, et les montagnes ne furent pas trouvées.21

Et une grande tempête de grêle, comme des rochers, descendit descieux sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Yahweh àcause de la plaie de la tempête de grêle, parce que cette plaie estextrêmement grande.

Ces derniers versets décrivent la chute de Babylone. On ne peut pas encore lescommenter, car ces évènements n’ont pas encore eu lieu. Les chapitres 17 et 18qui suivent discuteront de ce même évènement – la chute de Babylone – en détailet offriront également un portrait poétique de Mystère Babylone elle-même.





CHAPITRE 17M YSTÈRE B ABYLONE : UNE PROSTITUÉE

ET UNE BÊTE

1 Et l’un des sept messagers ayant les sept coupes vint et me parla,

disant : « Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituéequi est assise sur de nombreuses eaux,2 Avec laquelle les rois de la terre ont forniqué ; et ceux qui habitent

sur la terre ont été intoxiqués du vin de sa fornication ! ».3 Et dans l’Esprit, il m’emporta dans un désert . . .

Allégoriquement parlant, il n’y a qu’une femme dans la vie de Yahweh, et cettefemme est la nation d’Israël. Les enfants d’Israël sont la femme de Révélation 12,et ils sont également la femme de Révélation 17.

B AB YLONE LA PR OSTITU ÉE

À chaque fois, dans l’An-cien Testament, que lesenfants d’Israël imitèrentles manières des étrangerset les suivirent, ils étaientdécrits comme une femme,une épouse – plus spécifi-quement l’épouse de Yah-

weh – étant tombée dansla prostitution. Ce n’estpas différent ici. Dans lessiècles qui suivirent la Ré-forme, alors que pratique-

ment tout le monde possédait une Bible familiale – le Petit Livre ouvert à toutIsraël – la plus grande partie de notre race a choisi d’adorer le système bestial etde courir après les choses de ce monde. Dès lors, Israël est la prostituée qui estassise sur de nombreuses eaux – les empires Saxons qui avaient assujetti tous lesétrangers au monde au commencement de cette même période, au début du 19

e

siècle. Bien que l’Empire Britannique était le principal empire, d’autres nationsSaxonnes avaient également leurs colonies. Ce sont les nombreuses eaux sur les-




quelles est assise la femme. Ceux qui habitent la terre – tous les peuples du monde,qu’ils soient des brebis ou des chèvres – sont intoxiqués du vin de sa fornication.Sans les peuples Saxons et leurs inventions, il n’existe pas de commerce mondialdurable.

3 . . . Et je vis une femme assise sur une bête écarlate remplie de nomsde blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.

4 Et la femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et ornée d’or, et depierres précieuses, et de perles, tenant dans sa main une coupe d’or,pleine d’abominations et des choses impures de sa fornication,

5 Et sur son front un nom est inscrit : « Mystère Babylone la Grande,mère des prostituées et des abominations de la terre ».

L A TOUR DE B AB EL

C’est la bête qui est rempliede noms de blasphème, pas lafemme. Les sept têtes et lesdix cornes représentent à nou-

veau les gouvernements et lespuissances qui ont régné sur lafemme, et en cela nous voyonsque le sujet n’a pas changédepuis les visions et prophé-ties précédentes concernantles empires mondiaux qui de-

vaient régner « partout oùles enfants des hommes [lesenfants d’Adam] habitent »,comme le dit Daniel 2:38 àpropos de la première bête.

Afin de comprendre la bête appelée « Mystère Babylone », nous devons retourner

à la Babylone originelle, au récit sur la tour de Babel en Genèse chapitre 11, quicommence ainsi :

1 Et toute la terre avait une seule langue et les mêmes paroles.2 Et il arriva que lorsqu’ils partirent de l’orient, ils trouvèrent une plaine dans le

pays de Shinhar ; et ils y habitèrent.3 Et ils se dirent l’un à l’autre : Allons, faisons des briques, et cuisons-les au feu.

Et ils avaient la brique pour pierre, et ils avaient le bitume pour mortier.4 Et ils dirent : allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet

atteigne jusqu’aux cieux ; et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyonsdispersés sur la face de toute la terre.






synonymes (i.e. Job 41:6, Proverbes 31:24, Ésaïe 23:11, Osée 12:7 et Sophonie1:11), bien qu’il existe d’autres mots en hébreu pour « marchand ». Les Édomitesétaient eux aussi des Cananéens, excepté pour Ésaü lui-même, et il est clair dansla Révélation chapitre 12 que l’Édomite Hérode était un représentant du Dragon,par quoi nous comprenons la nature de Satan comme étant ces êtres qui sont pourtoujours opposés au Dieu de la Création : ils sont la semence du Serpent de la Ge-nèse 3:15. Dans cet âge qui est le nôtre, c’est le but affiché et souvent même publiédes marchands internationaux, dont la plupart s’avèrent être des Juifs Édomites,de détruire les frontières et de faire entrer en conformité toutes les lois régionaleset locales afin que « le monde puisse être uni », ce qui est exactement la situationque hait Yahweh, comme la Genèse 11 le laisse clairement entendre.

Des corrélations plus fortes entre Mystère Babylone et le commercialisme inter-national seront établies plus loin au chapitre 18. Plusieurs choses doivent d’abordêtre considérées et discutées. On peut montrer que bien des aspects du systèmemondial contemporain, des choses qui sont plus spécialement promues par lesJuifs internationaux, trouvèrent leurs origines – du moins parmi la race Adamique– dans l’ancienne Babylone. Parmi ces choses, nous trouvons l’idée de démocratieainsi que les lois actuellement répandues dans le monde Chrétien gouvernant lestransactions commerciales. Les premiers panthéons païens sont aussi trouvés dansl’ancienne Sumer.

De nombreux experts pensent que la démocratie, qui signifie « direction par le

peuple », était nouvelle pour les anciens Grecs et qu’elle fut développée par eux.Mais en réalité, il existe des inscriptions Mésopotamiennes bien plus anciennesrévélant un système démocratique opérant de nombreux siècles avant l’expériencegrecque. Ceci est référencé dans plusieurs articles écrits dans Ancient Near EasternTexts Relating to the Old Testament, J. B. Pritchard Editor, 1969, Princeton Univer-sity Press. Il existe également plusieurs articles d’érudits dans d’autres publicationsqui font référence à cette forme de prétendue « démocratie primitive ». Lorsque lesgens, en Genèse 11, « se dirent l’un à l’autre » et « faisons-nous un nom », ils agis-saient certainement démocratiquement, et nous voyons donc que la démocratietrouve sa racine dans l’ancienne Babylone. Un article assez récent de janvier 2001

parut dans un périodique appelé Archeology Odyssey, intitulé The Birth of Kingship – From Democracy to Monarchy in Ancient Sumer 16, d’un certain Jacob Klein.

Cependant, on peut faire une observation concernant des circonstances plus ré-centes et peut-être plus pertinentes, à savoir que la Torah – la loi hébreue – pro-meut la théocratie comme seul système viable de gouvernement pour la race Ada-mique, tandis que le Talmud – le réel livre religieux des Juifs – est en fait un livrepromouvant la démocratie, où les décisions d’une prépondérance de rabbins l’em-portent sur la Parole de Dieu. La citation suivante provient du livre Maimonides :

16. « La naissance de la royauté – de la démocratie à la monarchie dans l’ancienne Sumer »(NDT).






de l’usure en Angleterre. Un changement majeur dans la loi anglaise, dûe à l’in-fluence juive, est la loi stipulant qu’un propriétaire terrien peut être séparé de saterre à cause d’une dette non remboursée, une chose qui n’était pas pensable au-paravant. L’hypothèque est une invention datant de cette période. L’introductionde principes talmudiques en Angleterre et sur le continent résultant de l’accepta-tion des Juifs et de leur usure est absolument contraire aux lois de Yahweh, loissur lesquelles la vie d’un Chrétien devrait être basée (i.e. Romains 3:31).

Mystère Babylone possède également un aspect religieux, et bien qu’il n’existe pasde connexion directe entre la papauté et l’ancienne prêtrise de Babylone, commecertains l’affirment, il existe pourtant bien une certaine connexion. L’Église Catho-lique Romaine adopta toutes les voies païennes de Rome et bâtit une façade Chré-tienne autour. Les rituels, les statues, les édifices dédiés à de prétendus « saints » nesont pas différents des temples païens babyloniens dédiés à de prétendus dieux etaux rituels qui se déroulaient autour d’eux. Le verset 5 de la Révélation 17 annonce« Mystère Babylone la Grande, mère des prostituées et des abominations dela terre », et c’est certainement vrai quand on considère que ces prostituées sontles assemblées individuelles d’Israélites qui continuent à adorer des idoles à lamanière païenne, de la même façon que leurs ancêtres il y a des milliers d’années.

6 Et je vis la femme intoxiquée du sang des saints et du sang de ceuxportant le témoignage de Yahshua. Et je m’étonnai fort en voyant

cette grande merveille.

Pratiquement tous les Blancs Adamiques tués lors de nos guerres et de nos persé-cutions furent tués par leurs propres frères Blancs Adamiques ! Et pourtant, que cesoient la Guerre de Trente Ans, l’extermination des Huguenots Français, la guerre

Américaine entre les États ou les deux Guerres Mondiales du 20e

siècle, les agres-seurs étaient toujours convaincus qu’ils faisaient le bien – et même qu’ils faisaientla volonté de Dieu. Les instigateurs furent toujours les Juifs et ceux que les Juifs

avaient convaincus et qu’ils finançaient pour obéir à leurs ordres. Un exemple estl’extermination des Huguenots Français, qui eut lieu alors que la France était sousla botte de Catherine de Medici, fille de cette même famille de banquiers Juifs quiamena l’usure dans l’Église Catholique. La femme, croyant qu’elle a fait le bien enexterminant son propre peuple, est certainement « intoxiquée du sang des saints ».

7 Et le messager me dit : « Pourquoi es-tu étonné? Je vais te dire lemystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes

et les dix cornes !




8 La bête que tu as vue était, et n’est pas, et va monter du puits sansfond et aller à la destruction, et ceux qui habitent sur la terre, dont

le nom n’est pas écrit dans le livre de vie depuis la fondation de lasociété, s’émerveilleront en voyant la bête qui était, et qui n’est pas,et qui sera présente.

Les sept têtes et les dix cornes identifient cette bête comme étant cette mêmebête vue en Révélation 13. Elle était, et Jean prédit sa chute, qui se produisit il y alongtemps. Mais elle « va monter du puits sans fond ». La précipitation préalable dela bête dans le puits et son ascension hors du puits sont le sujet de la Révélationchapitre 20, qui constitue une autre vision de la même chose, mais vue d’uneperspective différente. Il y sera également établi que cette bête est en réalité la

juiverie mondiale. Les Juifs d’aujourd’hui, qui descendent en fait des Édomiteset autres Cananéens de l’Ancien Testament, sont la descendance de la semencedu Serpent via Caïn, Canaan et Ésaü. Le fait que Satan est aussi le Dragon etle Serpent – que ces différentes épithètes désignent toutes la même entité – estrendu évident en Révélation chapitre 12, et il y est également rendu évident queHérode le Grand tenait le rôle d’un représentant du Dragon, ce qui correspondparfaitement aux Écritures puisque Hérode était un Édomite et pas un Israélite.

Lorsque les Juifs furent chassés de la société Chrétienne après que le Christianisme

soit devenu la religion officielle de l’empire et que des édits furent publiés contreeux par les empereurs byzantins, ils furent forcés de rester dans l’ombre, soit endehors de l’empire soit – à différentes époques et à différents degrés – ils furent àmême d’exercer une influence discrète à partir de leur position de prêteurs d’ar-gent à des nobles peu scrupuleux, de médecins de cour ou par d’autres moyens.Durant cette période, cependant, les Juifs eurent relativement peu d’influence surla vie des Chrétiens, et pendant un millier d’années ils ne purent même pas habiterà proximité des Chrétiens mais devaient vivre dans des ghettos – des quartiers juifsà part de la communauté. Cependant, après la Révolution Française et l’émanci-pation des Juifs, ceux-ci obtinrent une fois de plus des droits de citoyenneté égaux– un privilège qu’ils n’avaient pas connu en Europe depuis la chute de l’EmpireRomain. L’émancipation des Juifs fut en réalité un processus qui débuta vers la findu 15

esiècle, lorsque des riches Juifs « convertis » au Catholicisme Romain furent

à même de s’emparer de la papauté de façon régulière. Parmi ces Juifs, nous trouvons les papes Medici. Avec Giovanni de Medici, qui n’était même pas prêtre etqui posa comme le pape Léon X durant le Cinquième Concile de Latran, l’usuredevint par décret acceptable pour les Catholiques, que les évêques l’approuvassentou non. Durant la Réforme, tandis que les Réformés Allemands rejetaient l’usure,Calvin accepta cette pratique. En Nouvelle-Angleterre, Cotton Mather défendit lui

aussi cette pratique et la promut comme étant nécessaire au commerce. L’accep-tation de l’usure par la Chrétienté ouvrit la voie par laquelle Satan put sortir du






mais la vision de Daniel n’était pas autant un panorama complet de l’Histoire quecelle révélée ici à Jean. Les cinq empires qui sont tombés sont les empires d’Égypte,d’Assyrie, de Babylone, de Perse et de Grèce. Celui qui est, à l’époque de Jean, estl’Empire Romain. Le septième empire de courte durée doit être celui de Napoléon,qui ne dura qu’un temps très bref. La papauté n’est pas comptée ici, car elle n’estqu’une renaissance de l’une des têtes de la première bête, Rome, et le Saint EmpireRomain n’était rien d’autre qu’une extension de la papauté. La huitième bête doitêtre la finance internationale juive – la juiverie elle-même, car non seulement ellecontrôle tous les gouvernements du monde aujourd’hui, mais les empires Britan-nique et Américain ont été alimentés par les Juifs de Londres puis de New York.Ils ne sont que de simples outils de la huitième bête qui, dans sa totalité, est plusgrande que chacun d’entre eux, bien qu’ils en soient des composantes majeures.Les Nations-Unies ne sont pas considérés ici, car cette institution n’est qu’une fa-çade de la juiverie internationale.

12 Et les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont jamais reçuun royaume ; mais ils recevront une autorité en tant que rois pourune heure avec la bête.

13 Ceux-là ont un seul esprit et un seul pouvoir, et ils donnent leurautorité à la bête.

14 Ils feront la guerre contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce

qu’Il est le Prince des princes et le Roi des rois, et ceux qui sont avecLui sont appelés, et choisis, et fidèles ! ».

Il existe beaucoup de spéculations sur l’identité de ces dix rois. Il fut imaginé enune certaine époque qu’ils pouvaient être les dix nations du Commonwealth eu-ropéen, ce qui n’est certainement pas le cas. On imagina aussi qu’ils pouvaientêtre les dix secrétaires des Nations-Unies, comme s’ils avaient jamais possédé lemoindre pouvoir réel. Les cornes haïssent la prostituée – le peuple d’Israël – etdonc elles doivent représenter quelque pouvoir opposé au peuple d’Israël, ban-

quiers ou despotes. Puisqu’elles donnent leur autorité à la bête, elles doivent êtredu Dragon (comparez avec Révélation 13:4). Cependant, jusqu’à ce que l’Agneau

vainque la dernière bête, on ne peut savoir avec certitude ce que ces dix rois repré-sentent exactement. Il serait aisé de nommer dix billionnaires Juifs, mais il seraitsans doute vain de dresser une telle liste avant l’accomplissement des évènements.Le verset 13 ici, qui déclare que « ceux-là ont un seul esprit et un seul pouvoir, etils donnent leur autorité à la bête », peut être comparé au verset 17 ci-dessous,que nous discuterons momentanément.




15 Et il me dit : « Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituéeest assise, sont des peuples, et des nations, et des langues.

16 Et les dix cornes que tu as vues, et la bête, elles haïront la prostituéeet la rendront désolée et nue, et elles mangeront sa chair, et elles labrûleront au feu.

Ces déclarations vérifient l’interprétation donnée ici, et aujourd’hui les enfantsd’Israël sont disséminés sur le globe tout entier. Mais les cornes de la bête ontdepuis longtemps dépouillé la prostituée et l’ont rendue désolée.

17 Car Yahweh a mis dans leurs cœurs de faire Sa volonté et d’avoir unbut, et de donner leur royaume à la bête jusqu’à ce que les parolesde Yahweh soient accomplies.

18 Et la femme que tu as vue est la grande cité qui a la domination surles rois de la terre ».

Les enfants d’Israël, où qu’ils habitent, se sont, par un processus pseudo-démocra-tique, faits esclaves volontairement de la bête. Cela s’est passé exactement comme

Pierre nous en avait avertis, à savoir que « proclamant leur propre liberté, ils deviennent esclaves de la corruption ». Bien que le Juif ait proclamé la liberté, lemonde Blanc Chrétien a été placé sous le joug de bureaucraties de plus en plusenvahissantes et de taxes de plus en plus lourdes afin de supporter ces idéaux juifsde liberté, qui ne font qu’élever la racaille du monde et lui faire tenir le rôle d’en-fants de Dieu, tout en « libérant » les Blancs Chrétiens des fruits de leur labeur. LesBlancs Chrétiens, ayant connu la vraie liberté dans la servitude au Christ, se sontmaintenant rendus esclaves aux Juifs parce qu’ils ont choisi d’adorer les idoles bâ-ties par les Juifs, se détournant ainsi de l’adoration de Yahweh leur Dieu. Après laRévolution Française, le Juif fut libre de disséminer non seulement d’innombrablesfausses religions et fausses philosophies, mais également toutes les distractionscharnelles dont il est historiquement le propagateur le plus fameux : la pornogra-phie dans les récits populaires, la pornographie au théâtre, les maisons de jeux, laprostitution, la corruption des enfants et tous les autres vices imaginables qui sontdevenus communs dans la société Blanche, autrefois Chrétienne. Le Juif, l’éternelmaquereau, règne aujourd’hui sur notre société Blanche parce que les Blancs ontparticipé aux péchés des Juifs, ou du moins les ont permis sous le prétexte de « li-berté » plutôt que de s’y opposer dès le commencement. Pour cette raison, parceque les Blancs Chrétiens ont été frappés par les vices des Juifs, Yahweh Dieu a mis

dans leurs cœurs de donner leur royaume à la bête. Tandis que ceci eut lieu endiverses époques dans les nations européennes, ici en Amérique la date fatale est




1913, quand les banquiers Juifs reçurent le contrôle du futur de cette nation aumoyen du prétendu « Federal Reserve Act ».

Cette loi sur la Réservé Fédérale fut l’accomplissement de l’implémentation du

communisme juif en Amérique. Le Manifeste Communiste appelle à la « centrali-sation du crédit dans les mains de l’État au moyen d’une banque nationale, avecdu capital d’état et un monopole exclusif ». La « Réserve Fédérale » est exactementcela. Une fois achevé le contrôle de l’économie américaine, quelle personne oc-cupait le bureau de la Maison-Blanche à Washington n’avait plus d’importance.Nathan Rothschild, le rejeton de la famille de banquiers à l’époque de Napoléon,est connu pour avoir déclaré :

« Je ne me soucie pas de quelle marionnette est placée sur le trôned’Angleterre pour régner sur l’Empire. L’homme qui contrôle la masse

monétaire Britannique contrôle l’empire Britannique, et je contrôle lamasse monétaire Britannique ».

Tandis que les premières colonies Britanniques étaient souvent financées par lesbanquiers de Londres dans le seul but de profits, les Rothschild étaient derrièrela colonisation et l’occupation de l’Inde, de l’ouverture par les Britanniques de laChine et du Japon au commerce, des Guerres de l’Opium et de toutes les guerresimpérialistes Britanniques des 19

eet 20

esiècles. Grâce à leurs agents bancaires

de New York et de Boston, ils organisèrent également la guerre entre les Étatsainsi que toutes les guerres impérialistes américaines. Nathaniel Meyer Rothschild,

s’adressant à un groupe de banquiers internationaux en 1912, leur aurait déclaré :

« Le petit nombre de ceux qui peuvent comprendre le système [deschèques, de la monnaie et du crédit] seront soit tellement intéresséspar ses possibilités de profits, soit tellement dépendants de ses faveurs,qu’il n’y aura aucune opposition venant de cette classe, tandis que del’autre côté, le plus grand nombre de gens, mentalement incapablesde comprendre l’avantage extraordinaire que le capital dérive du sys-tème, porteront son fardeau sans se plaindre et peut-être même sanssuspecter que le système est contraire à leurs intérêts ».

Les guerres faites contre le peuple Allemand au 20e siècle et la prétendue « révo-lution » Bolchevique en Russie furent orchestrées par les Rothschild afin que cesnations soient elles aussi rendues esclaves de cette même bête.

La femme, la grande cité – représentative d’un siège de gouvernement – avaient ladomination sur les rois de la terre, et le peuple Saxon prétend encore la posséder,bien que leur royaume soit entre les mains de la bête. Ce sont donc les œuvres dela bête qui sont accomplies dans ce monde.

http://mk.christogenea.org/Manifesto

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5 Car ses erreurs se sont amoncelées jusqu’aux cieux, et Yahweh s’estsouvenu de ses injustices !

Ce passage peut être interprété de différentes façons. On peut être d’accord sur lefait que le peuple de Dieu ne peut pas sortir de la bête – il ne peut pas se séparer en-tièrement de ce système du monde mauvais – jusqu’à ce que Babylone tombe. Uneautre façon de l’interpréter est qu’une fois que suffisamment de Blancs se serontséparés du système du monde, celui-ci tombera. Mais nous ne pouvons nous at-tendre à ce que la providence de Dieu exige l’assistance des hommes. Il est évidentque le système du monde actuel, l’illusion de la sécurité dans le consumérisme,l’humanisme et le mercantilisme globaliste, va finir par écraser ceux qui adorentla bête. Ceux parmi le peuple de Dieu qui n’adorent pas le système de la bêtedoivent se séparer de lui de telle manière que, lorsque ce système va s’effondre,ils ne souffrent pas de ses punitions. Cet effondrement peut arriver soudainement,comme les versets 10, 17 et 19 semblent l’indiquer. Cependant, « une heure » n’estpas en grec une expression déterminant une période de temps aussi définie quesemble l’indiquer la traduction en français, et en termes prophétiques il peut dé-crire un intervalle plus long : des mois ou même une couple d’années; voir laRévélation 11:13, 14:7 et 17:12.

Même sans craindre de jugement, les Chrétiens devraient de toute manière toujours chercher à se séparer des mauvaises actions et des gens mauvais et, danstous les aspects de l’existence, éviter de se retrouver coïncés dans le système de labête. Paul nous avertit comme suit, en II Corinthiens 6:14–18 :

14 Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec des étrangers ne méritantpas confiance ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ouquelle communion entre la lumière et les ténèbres ?

15 Et quel accord Christ a-t-il avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’in-crédule?

16 Et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Yahweh et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Yahweh a dit : « J’habiteraiau milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront monpeuple ».

17 « C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés », dit le Prince, « etne touchez pas à l’impur, et moi, je vous recevrai ».

18 « Et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils et pour filles », ditle Prince Tout-puissant.

Le verset 17 cite Ésaïe 52:11, qui dit :






la meilleure doctrine ayant jamais été formulée pour le bénéfice du commerce in-ternational juif. C’est aussi une tromperie absolue, contraire à tout enseignementChrétien sain.

9 Et les rois de la terre qui ont forniqué et ont vécu dans les délicesavec elle pleureront et se lamenteront sur elle, lorsqu’ils verront lafumée de son embrasement,

10 Se tenant au loin, de peur de ses tourments, disant : “Malheur!Malheur ! La grande cité ! Babylone la puissante cité ! Car en uneseule heure ton jugement est venu !”.

Luc 17:37 :

37 . . . Et il leur dit : « Là où est le corps, là aussi s’assembleront les aigles ».

Mystère Babylone, le système mercantile international de dettes, de crédit et delibre entreprise mis en place par le Juif international. Les rois de la terre ontcompromis la stabilité de leurs propres nations afin de commettre la fornication –ouvrir leurs frontières – afin que la bête puisse s’épanouir, espérant ainsi jouir des

bénéfices de cette fausse prospérité.

11 Et les marchands de la terre pleurent et se lamentent sur elle, carpersonne n’achète plus leur cargaison,

12 Cargaison d’or, et d’argent, et de pierres précieuses, et de perles, etde lin, et d’habits de pourpre, et de soie, et d’écarlate, et de tout boisde cèdre, et de tout vase d’ivoire, et de tout vase de bois précieux,et de cuivre, et de fer, et de marbre,

13 Et de la cannelle, et de l’encens, et de l’huile, et du vin, et de l’huiled’olive, et de la farine, et du grain, et des troupeaux, et des chevaux,et des charriots, et des corps, et des âmes d’hommes.

14 Et la maturité de ta jeunesse, celle du désir de ton âme, s’est éloi-gnée de toi, et toutes les richesses, et toutes les choses chatoyantes,ont disparu de toi, et jamais plus ces choses ne seront trouvées !

Un parallèle peut être trouvé dans l’Histoire ancienne. L’ancienne Tyr était une

cité d’Israël, comme Josèphe et les manuscrits de la septante l’attestent et commel’Histoire le prouve, et elle aussi était une grande ville de commerce international,




avec ses attitudes cosmopolites et ses marchands Cananéens. Ézéchiel 27 est unelamentation sur Tyr et commence ainsi :

2

Et toi, fils d’homme, élève une complainte sur Tyr, et dis à Tyr :3 Toi qui demeures aux avenues de la mer, qui trafiques avec les peuples dans

beaucoup d’îles, ainsi dit le Maître, Yahweh : Tyr, tu as dit : Je suis parfaite enbeauté.

4 Tes frontières sont au cœur des mers ; ceux qui t’ont bâtie ont rendu ta beautéparfaite.

Le trafic marchand de Tyr est alors décrit en longueur par Ézéchiel, et la lamenta-tion se termine comme suit :

34 Au temps où tu as été brisée par les mers dans les profondeurs des eaux, tontrafic et toute ta multitude au milieu de toi sont tombés.

35 Tous les habitants des îles sont dans la stupeur à cause de toi, et leurs roisfrémiront d’horreur, leurs visages sont agités.

36 Les marchands parmi les peuples ont sifflé sur toi ; tu es devenue une terreur,et tu ne seras plus, à jamais.

Les paroles d’Ézéchiel furent bien entendu accomplies. Cependant, les enfants

d’Israël n’ont pas appris la leçon.

15 Les marchands de ces choses, qui se sont enrichis par elle, se tien-dront au loin, à cause de la crainte de son tourment, pleurant et selamentant.

16 Ils disent : “Malheur ! Malheur ! La grande cité, enveloppée de lin,et de pourpre, et d’écarlate, et ceinte d’or et de pierres précieuses,et de perles, car en une seule heure une telle richesse a été changée

en désolation!”.17 Et tout pilote, et tous ceux qui naviguent vers un lieu, et les marinset tous ceux qui travaillent sur la mer, se tiennent au loin

18 Et s’écrient, en voyant la fumée de son embrasement : “Qu’est-cequi est semblable à la grande cité ?”.

19 Et ils jettent de la cendre sur leurs têtes et s’écrient, pleurant etse lamentant, disant : “Malheur! Malheur! La grande cité, danslaquelle tous ceux qui possédaient des navires sur la mer se sontenrichis grâce à son opulence! Car en une seule heure elle a été

désolée!”.




Il n’y a pas grand-chose à ajouter à ces passages pour rendre le tableau plus clair.Le commerce global va cesser. Il n’aura servi que pour enrichir les ennemis de

Yahweh et pour détruire Son peuple. Les biens commerciaux sont décrits sous laforme d’objets de luxe disponibles à l’époque de Jean, mais ils représentent tous lesbiens du commerce international d’aujourd’hui, même si bien sûr de nos jours ilssont présents sous une forme plus sophistiquée : articles électroniques, véhiculeset tous les autres équipements modernes.

Exactement comme la prostituée de Babylone disait : « Je suis assise en reine,et je ne suis pas veuve, et je n’ai pas vu de deuil », le roi de Tyr est dépeint enÉzéchiel chapitre 28 alors qu’il se lamente, disant : « Je suis un Dieu, je suis assissur le siège de Dieu au milieu des mers ». Toutes les récompenses de ce mondesont vanité. Les rechercher, c’est de l’idolâtrie. L’amas de grandes richesses ici surterre convainc d’abord les hommes d’abandonner Dieu pour ensuite les flatter et

les faire se prendre pour Dieu. Yahshua Christ dit au jeune homme riche qui obéità tous les commandements : « Mais il te manque une chose : vends tout ce quetu possèdes et distribue-le aux pauvres, et tu auras des trésors dans les cieux; et

viens, suis-moi » (Matthieu 19:21, Marc 10:21, Luc 18:22).

20 Réjouissez-vous sur elle, O cieux, et saints, et ambassadeurs, et pro-phètes, parce que Yahweh a passé le jugement de votre condamna-tion sur elle ! ».

Le peuple de Dieu a déjà condamné le commerce international dans cette versionmoderne du système bestial. Ils attendent maintenant le moment de sa destruc-tion.

21 Et le messager puissant s’empara d’une pierre semblable à unegrande meule et la jeta dans la mer, disant : « De la même manière,

avec violence, Babylone la grande est jetée bas, et elle ne sera plustrouvée désormais !

22 Et le son des joueurs de lyre, et des poètes, et des joueurs de flûte, etdes sonneurs de trompette, ne sera plus entendue en toi désormais !Et aucun ouvrier, d’aucun métier, ne sera plus trouvé en toi désor-mais ! Et le son d’une meule ne sera plus entendu en toi désormais !




23 Et la lumière d’une lampe ne luira plus en toi désormais ! Et la voixde l’époux et de l’épouse ne sera plus entendu en toi désormais!

Parce que tes marchands étaient les grands hommes de la terre!Parce que, par ta pharmacopée, toutes les nations ont été trom-pées ! ».

24 Et en elle est trouvé le sang des prophètes, et des saints, et de tousceux qui ont été immolés sur la terre.

Le monde juif de sorcellerie, de multiculturalisme, de fornication, de mélangeracial, de déviances, d’impiété et de tout le reste que le système de la bête repré-

sente échouera, et il sera totalement détruit et supplanté par le Royaume de Dieu.Quand et comment exactement cela arrivera, ne peut être connu en dehors de ceque les Écritures nous disent, et les enfants d’Israël n’ont pas la capacité d’exécuterce jugement d’eux-mêmes. La vengeance appartient à Yahweh, comme il est renduévident ici, lorsqu’il est dit : « Yahweh a passé le jugement de votre condamnationsur elle ».












Yahweh dit, par le prophète, en Ésaïe 54:5 :

5 Car celui qui t’a faite est ton mari ; son nom est l’Éternel des armées, et ton

rédempteur, le Saint d’Israël : il sera appelé Maître de toute la terre.

S’Il est toujours le Rédempteur d’Israël, alors Il est toujours le Mari d’Israël. Yah- weh est réellement Mari ET Rédempteur d’Israël, car Il est Yahshua Christ.

De même, Yahweh déclare par le prophète Osée, en Osée 2:7 :

7 Et elle courra après ses amants, et ne les atteindra pas ; et elle les cherchera,et elle ne les trouvera pas. Et elle dira : J’irai, et je m’en retournerai à monpremier mari ; car alors j’étais mieux que maintenant.

Et en Osée 2:20 :

20 Et je te fiancerai à moi véritablement ; et tu connaîtras l’Éternel.

Osée prouve qu’Israël, en acceptant le Christianisme, retourne à Yahweh en tantqu’Époux, qui ne peut être que le Christ. C’est précisément ce que signifie ici, dansla Révélation, le Souper du Mariage de l’Agneau. C’est pourquoi Jean le baptiste seréfère au Christ comme l’époux, et le Christ se réfère souvent à Lui-même commel’époux. Pour ces mêmes raisons, Paul dit, en II Corinthiens 11:2 :

2 Car je suis jaloux à votre égard d’une jalousie de Yahweh ; car je vous ai fiancésà un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste.

Le retour d’Israël au Christ, ce sont des fiançailles : la nouvelle Alliance et les Nocesne seront pas accomplies avant Son retour qui, nous dit-on en Actes 1:11, sera « dela même manière que vous l’avez vu s’en allant au ciel ». La fête de mariage elle-même, comme nous allons le voir, est la destruction de tous les ennemis et detous les étrangers parmi les enfants d’Israël, de façon que la fiancée puisse êtresanctifiée et lavée en préparation de son union avec l’époux.

11 Et je vis les cieux ouverts et, voici : un cheval blanc, et Lui assisdessus, fidèle et vrai, et Il juge en justice et fait la guerre.

12 Et Ses yeux sont comme des flammes de feu, et sur Sa tête sontbeaucoup de diadèmes ayant un nom inscrit, que personne neconnaît à part Lui,




13 Et Il est vêtu d’une habit trempé dans le sang, et Son Nom est appelé« la Parole de Yahweh ».

14 Et les armées des cieux Le suivent sur des chevaux blancs, vêtus depur lin blanc.

15 Et une épée aiguisée sort de Sa bouche, afin que par elle Il puissefrapper les nations, et Il les paîtra avec un bâton de fer, et Il foulerala cuve du vin de la colère de Yahweh Tout-puissant,

16 Et Il a sur son vêtement et sur Sa cuisse un nom écrit : « Roi des roiset Souverain des souverains ».

D’après les Paroles de Yahweh, en Deutéronome 32:41–42 :

41 Si j’aiguise l’éclair de mon épée et que ma main saisisse le jugement, je rendraila vengeance à mes adversaires et je récompenserai ceux qui me haïssent.

42 J’enivrerai mes flèches de sang, et mon épée dévorera de la chair ; je les enivrerai du sang des tués et des captifs, de la tête des chefs de l’ennemi.

Ceux qui s’imaginent que le Royaume des Cieux consistera en les fils d’Adam ré-

gnant avec les lois de notre Maître sur les peuples non-Adamiques sont des fous !Comme si des « bêtes sans raison, purement animales, nées pour être prises et dé-truites », comme Pierre les appelle (II Pierre 2:12) pouvaient jamais comprendreou obéir à Sa Loi! Cette terrible erreur a été commise durant les cinq dernierssiècles par les missionnaires, et voyez où cela a mené la race Blanche aujourd’hui !C’est la même logique de fou qui fit que nos ancêtres lointains se mirent à assujet-tir les Cananéens plutôt que de les anéantir, comme le commandait Yahweh. C’estune doctrine destinée à promouvoir la préservation de diables, comme si l’em-pathie pour le diable avait jamais édifié l’assemblée de Dieu ! Les enfants d’Israëlétant des brebis, le Christ les informe donc de la manière suivante (Matthieu 7:6) :

41 Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens, ni ne jetez vos perles devant lespourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se retournant,ils ne vous déchirent.

La nature des chiens et des porcs peut-elle jamais changer? Un léopard peut-ilchanger ses taches ? Yahshua Christ va-t-il jamais changer Ses admonitions ? Biensûr que non. Il ne change pas! Puisque, dans la Parabole des Nations Brebis et

Chèvres, en Matthieu 25, le Christ explique que seules les nations Brebis resteront,il s’ensuit que seules les nations Brebis seront conduites « avec un bâton de fer »,




avec Sa loi, qu’Il a fait connaître uniquement aux enfants d’Israël. Le foulage de lacuve mentionnée au verset 15 représente ces mêmes récoltes de raisins desséchéset de raisins mûrs qui sont décrites en Révélation chapitre 14.

Il existe plusieurs prophéties qui indiquent que les enfants d’Israël seront assiégéspar des peuples d’autres races au jour de la colère de Yahweh. Parmi celles-ci, noustrouvons Jérémie 31:27–30 (juste avant la promesse d’une Nouvelle Alliance, quin’est pas encore pleinement accomplie) :

27 Voici, des jours viennent, dit Yahweh, où j’ensemencerai la maison d’Israël etla maison de Juda de semence d’hommes et de semence de bêtes.

28 Et il arrivera que, comme j’ai veillé sur eux pour arracher, et pour démolir, etpour renverser, et pour détruire, et pour faire du mal, ainsi je veillerai sur eux

pour bâtir et pour planter, dit Yahweh.29 En ces jours-là, on ne dira plus : Les pères ont mangé du raisin vert et les

dents des fils en sont agacées.30 Car chacun mourra dans son iniquité : tout homme qui mangera du raisin

vert, en aura ses dents agacées.

Il est donc évident que la situation actuelle, dans laquelle toutes sortes d’étrangerssont déversés sur les terres Blanches, est un jugement de Yahweh. Cependant,exactement comme Yahweh utilisa les Assyriens et les Babyloniens pour châtier

les enfants d’Israël dans les temps anciens, avant de punir les Assyriens et lesBabyloniens eux-mêmes, de la même manière Il punira ces bêtes inondant lesterres Israélites aujourd’hui. Ésaïe corrobore le fait qu’ils ne sont rien d’autre quedes bêtes, lorsqu’il dit, en Ésaïe 56:9–11 :

9 Vous, toutes les bêtes des champs, venez pour dévorer, vous, toutes les bêtesde la forêt !

10 Ses sentinelles sont toutes aveugles, elles sont dénuées de connaissance. Ilssont tous des chiens muets qui ne peuvent aboyer, rêvant, se tenant couchés,

aimant à sommeiller ;11 Et ces chiens sont voraces, ils ne savent pas être rassasiés : ce sont des bergers

qui ne savent pas comprendre. Tous, ils tournent leurs regards vers leur proprechemin, chacun vers son intérêt particulier, jusqu’au dernier.

Bien que ce soit Israël qui souffre du jugement de Yahweh, ce sont les veilleursd’Israël qui ont laissé tout ceci arriver, cherchant à remplir leur propre ventreplutôt que de garder le vrai troupeau de Dieu.

Les chapitres 38 et 39 d’Ézéchiel trouvent un parallèle dans ces chapitres de laRévélation, et tout spécialement dans le chapitre 20, discuté plus bas. Ézéchiel






Cette même situation se répète à travers la Chrétienté toute entière en ce momentmême.

Psaumes 118 [une prophétie messianique de Sa seconde venue et une prière que

tout Israël devrait faire aujourd’hui] :

1 Célébrez Yahweh! Car il est bon ; car sa bonté demeure à toujours.2 Qu’Israël dise que sa bonté demeure à toujours !3 Que la maison d’Aaron dise que sa bonté demeure à toujours !4 Que ceux qui craignent Yahweh disent que sa bonté demeure à toujours !5 Dans ma détresse, j’ai invoqué Yah ; Yah m’a répondu, et m’a mis au large.6 L’Éternel est pour moi, je ne craindrai pas ; que me fera l’homme ?7 L’Éternel est pour moi entre ceux qui me secourent; et moi je verrai mon

plaisir en ceux qui me haïssent.8 Mieux vaut mettre sa confiance en Yahweh que de se confier en l’homme.9 Mieux vaut mettre sa confiance en Yahweh que de se confier dans les princes

[il n’y a pas de solution politique à nos malheurs].10 Toutes les nations m’avaient environné ; au nom de Yahweh, certes je les ai

détruites.11 Elles m’avaient environné, oui, environné ; au nom de Yahweh, certes je les ai

détruites.12 Elles m’avaient environné comme des abeilles ; elles ont été éteintes comme

un feu d’épines ; au nom de Yahweh, certes je les ai détruites.13 Tu m’avais rudement poussé, pour que je tombasse ; mais Yahweh m’a été en

secours.14 Yah a été ma force et mon cantique, et il a été mon salut.15 La voix de triomphe et de salut est dans les tentes des justes : la droite de

Yahweh agit puissamment ;16 La droite de Yahweh est haut élevée, la droite de Yahweh agit puissamment ;17 Je ne mourrai pas, mais je vivrai, et je raconterai les œuvres de Yah.18 Yah m’a sévèrement châtié, mais il ne m’a pas livré à la mort.19 Ouvrez-moi les portes de la justice ; j’y entrerai, j’y célèbrerai Yah.20 C’est ici la porte de Yahweh, les justes y entreront.21 Je te célèbrerai, car tu m’as répondu, et tu as été mon salut.22 La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la tête de

l’angle.23 Ceci a été de par Yahweh ; c’est une chose merveilleuse devant nos yeux.24 C’est ici le jour que Yahweh a fait ; égayons-nous et réjouissons-nous en lui !25 O Yahweh, sauve, je te prie ! Yahweh, je te prie, donne la prospérité !




26 Béni soit celui qui vient au nom de Yahweh! Nous vous avons bénis de lamaison de Yahweh.

27 Yahweh est Dieu, et il nous a donné la lumière. Liez avec des cordes le sacrificeaux cornes de l’autel.

28 Tu es mon Dieu, et je te célèbrerai, – mon Dieu, je t’exalterai.29 Célébrez Yahweh ! Car il est bon, car sa bonté demeure à toujours.

Ésaïe chapitre 41, déjà cité ci-dessus, garanti également la complète destructionde tous ceux qui agiront contre Israël dans les derniers jours. Voici un segmentplus long de cette prophétie :

8 Et toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j’ai choisi, semence d’Abraham, monami,

9 Toi que j’ai pris des bouts de la terre et appelé de ses extrémités, et à qui j’aidit : Tu es mon serviteur, je t’ai choisi et je ne t’ai pas rejeté ;

10 Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois pas inquiet, car moi, je suis tonDieu. Je te fortifierai ; oui, je t’aiderai ; oui, je te soutiendrai par la droite dema justice.

11 Voici, tous ceux qui s’irritent contre toi, seront honteux et confondus ; ilsseront comme un rien, et les hommes qui contestent contre toi périront.

12 Tu les chercheras, et tu ne les trouveras pas, les hommes qui ont querelleavec toi ; ils seront comme un rien et comme néant, les hommes qui te

font la guerre.13 Car moi, l’Éternel, ton Dieu, je tiens ta droite, moi qui te dis : Ne crains point,

moi je t’aiderai.14 Ne crains point, toi Jacob, vermisseau ! et vous, hommes d’Israël ! Moi je t’ai-

derai, dit Yahweh, et ton Rédempteur, le Saint d’Israël.15 Voici, j’ai fait de toi un traîneau à battre, tranchant, neuf, à doubles dents : tu

battras les montagnes et tu les réduiras en poussière, et tu rendras les collinescomme de la balle ;

16 Tu les vanneras, et le vent les emportera, et le tourbillon les dispersera ; et toi,tu t’égayeras en Yahweh, tu te glorifieras dans le Saint d’Israël.

17 Les affligés et les nécessiteux chercheront de l’eau, et il n’y en a pas, leurlangue est desséchée par la soif : moi, l’Éternel, je leur répondrai, moi, le Dieud’Israël, je ne les abandonnerai pas.

18 Je ferai couler des rivières sur les hauteurs, et des fontaines au milieu des vallées ; je changerai le désert en un étang d’eau, et la terre aride en dessources jaillissantes.

En Michée chapitre 4, un chapitre sur cette même nation, les États-Unis, commenous l’avons déjà montré plusieurs fois lors de cette interprétation de la Révéla-

tion, Yahweh déclare par les prophètes, au verset 13 :




13 Lève-toi et foule, fille de Sion, car je ferai ta corne de fer, et je ferai tes sabotsd’airain, et tu broieras beaucoup de peuples ; et je consacrerai leur butin à Yahweh, et leurs biens au Maître de toute la terre.

Ce langage est très similaire au passage juste cité en Ésaïe.

17 Et je vis un messager se tenant sur le soleil, et il criait avec une voixpuissante, disant à tous les oiseaux qui volaient dans l’air : « Venez !Rassemblez-vous pour le grand souper de Yahweh,

18 Afin que vous puissiez manger la chair des rois, et la chair des com-mandants, et la chair des puissants, et la chair des chevaux et de

ceux qui les montent, et la chair de tous, hommes libres et esclaves,petits et grands! ».19 Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées assemblées

afin de faire la guerre contre Celui qui monte le cheval, et contreSon armée.

20 Et Il saisit la bête, et avec elle le faux prophète qui avait fait dessignes devant elle et par lesquels il avait trompé ceux qui avaientreçu la marque gravée de la bête et qui avaient adoré son image.Ces deux-là sont jetés vivants dans le lac de feu, brûlant avec dusoufre.

21 Et ceux qui restaient furent tués par l’épée de Celui qui montaitle cheval, laquelle sortit de Sa bouche, et tous les oiseaux furentrassasiés de leur chair.

Ceux qui restaient furent tués par l’épée de Celui qui montait le cheval, laquellesortit de Sa bouche, et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. Il est utile icide revoir certaines parties d’Ézéchiel chapitre 39, car une grande partie du langageque l’on y trouve est similaire à ce que l’on lit aux chapitres 19 et 20 de la Révé-lation, et il s’agit sans aucun doute d’une prophétie concernant les mêmes évè-nements que nous attendons aujourd’hui. Ézéchiel chapitre 38 prédit les nationsassemblées contre les enfants d’Israël et de quelle façon elles arrivent – commeune nuée – afin de couvrir le pays. Cette description peut se référer à une invasionmilitaire ou pas. L’expression « venir comme une nuée » peut décrire une invasioncachée, comme la politique d’immigration en Occident qui a permis la pénétrationde dizaines de millions d’étrangers sous couvert de paix, au nom de la fraternité,de l’égalité et de la liberté – ces faux idéaux épousés par la bête et par le faux pro-phète. La bête et le faux prophète sont deux aspects différents du même ennemi :la bête est le Juif de la finance internationale et le faux prophète est le Juif du

Talmudisme rabbinique : Satan lui-même se faisant passer pour le peuple choiside Dieu et qui promeut tous les désirs de son père le Diable.




Certaines parties d’Ézéchiel 39 semblent indiquer qu’elles décrivent vraiment uneinvasion militaire, mais une telle invasion n’est pas nécessaire à l’accomplissementde la prophétie. Tous ces étrangers sont déjà arrivés comme une nuée afin de cou-

vrir les terres de toutes les nations habitées par les enfants d’Israël. Cette invasiona été réalisée sous les prétextes de multiculturalisme, de diversité, de globalisme,d’ouverture des frontières, d’immigration, des droits des travailleurs, et ainsi desuite. Pourtant, ces étrangers ne se voient pas eux-mêmes comme des immigrantsmais comme des conquérants, et la propagande juive cache les vrais sentiments deces êtres.

Ézéchiel 39 :

1 Et toi, fils d’homme, prophétise contre Gog, et dis : Ainsi dit Yahweh, l’Éternel :

Voici, j’en veux à toi, Gog, prince de Rosh, de Méshec et de Tubal ;2 Et je te ferai retourner, et je te mènerai, et je te ferai monter du fond du nord,

et je te ferai venir sur les montagnes d’Israël.3 Et j’abattrai ton arc de ta main gauche, et je ferai tomber tes flèches de ta

main droite;

Méshec et Tubal sont les peuples Japhétiques Slaves de Russie. On peut établirque, ne constatant aucun Gog dans les temps historiques, le nom est une épithète

pour désigner le Juif Ashkénaze, qui vint du sud de la Russie vers l’ouest et qui,sous le prétexte de paix et de commerce, a entrepris des activités criminelles àtravers toute la Chrétienté depuis maintenant de nombreux siècles. C’étaient desJuifs qui agissaient dans les coulisses lors de cette Révolution Française qui allumala mèche de toutes les guerres et les révolutions européennes qui suivirent, et lesJuifs, Séfarades comme Ashkénazes, ont participé à l’éclosion de ces tourmentes –de telle manière que toute la juiverie puisse se partager le butin. Des Juifs Ashké-nazes s’emparèrent de la Russie lors de la Révolution Bolchevique, et ils étaientfinancés par les Juifs de Londres et de New York. Bien qu’il semble au premierabord que le Communiste Marxiste et le Capitalisme Occidental sont opposés l’un

à l’autre, ils sont en réalité complices l’un de l’autre, et le Juif Ashkénaze opèreen partenariat avec son cousin Séfarade. Dès lors, Gog est le terme utilisé parÉzéchiel pour désigner la huitième bête de la Révélation 18, qui est la juiverie in-ternationale. Ayant infiltré le Christianisme du 19

esiècle et ayant empoisonné ses

doctrines grâce aux Bibles de Bullinger et de Scofield ainsi que d’autres travaux,aujourd’hui la grande majorité des peuples Chrétiens d’Israël adorent cette bête.C’est la bête qui rassemble toutes les nations afin de combattre contre les enfantsd’Israël, ce qui est également décrit en Révélation 20.

Ézéchiel 39 :






13 Et ils mettront à part, pour un service continuel, des hommes qui parcourrontle pays et qui, avec les passants, enterreront ceux qui seront demeurés sur laface du pays, pour le purifier : au bout de sept mois, ils en chercheront.

14 Et les passants passeront par le pays, et s’ils voient un ossement d’homme, ilsélèveront à côté de lui un signal, jusqu’à ce que les enterreurs l’aient enterrédans la vallée de Hamon-Gog ;

15 Et le nom de la ville aussi sera Hamona. Ainsi on purifiera la pays.

Yahweh sera glorifié par l’élimination de tous ces étrangers parmi nous, exac-tement comme Il fut glorifié en éliminant les premiers-nés en Égypte. Tous cespeuples qui viennent contre les enfants d’Israël aux derniers jours – ces « bêtes »desquelles les maisons d’Israël et de Juda sont ensemencées, comme il est décriten Jérémie, les « bêtes de la forêt » qui se lèvent et dévorent le peuple de Dieuparce que leurs pasteurs muets comme des chiens ne connaissent rien, décritespar Ésaïe, seront toutes détruites ici. Tous ces étrangers pillant les terres Chré-tiennes aujourd’hui seront détruits. Il n’est pas question de mots tièdes ici : ceciest l’Évangile du Christ comme on le trouve dans la Révélation et aux chapitres 38et 39 d’Ézéchiel, c’est la Parole de Dieu, et être honteux de ces paroles, c’est êtrehonteux de Lui – et invoquer Sa honte sur nous. Ces faux pasteurs, qui enseignentun Évangile différent de celui qui fut reçu, sont maudits.










6 Béni est saint soit celui qui prend part à la première restauration.Sur ceux-là, la seconde mort n’a aucune autorité, mais ils seront

prêtres de Yahweh et du Christ, et ils règneront avec Lui pendantmille ans.

Le verset 5 ne contient que les mots « Ceci est la première restauration », restaura-tion étant la signification littérale du mot grec qui est habituellement traduit par« résurrection » dans la plupart des Bibles. Dans la Version du Roi Jacques et dansla plupart des autres versions qui sont basées sur le soi-disant « Texte Majoritaire »(ou aussi « Texte Byzantin »), on trouve une longue interpolation insérée au début

du verset 5, qui dit : « Mais le reste des morts ne revécut pas avant que les milleans furent passés ». Cette interpolation a été la cause de la croyance, partagée parbeaucoup de gens, que rien de ce qui est dit dans ce chapitre 20 de la Révélationn’a encore été accompli du fait qu’il n’y a pas eu de résurrection depuis l’époquedu Christ. Mais cette interpolation ne fait pas partie du texte originel. Elle consti-tue une addition au manuscrits qui fit son apparition dans certains textes aprèsle 9

esiècle ap. JC. Les textes basés sur ce « Texte Majoritaire » étaient eux-mêmes

divisés sur cette interpolation : ceux qui le contiennent – et sur lesquels le textede la Révélation de la Version du Roi Jacques fut basée – représentent une mino-rité. Les manuscrits basés sur le « Texte Majoritaire » de tradition grecque koinè ne

contiennent pas cette interpolation, et ces textes sont, de loin, majoritaires. L’in-terpolation ne se retrouve que dans une minorité de manuscrits qui furent dérivéset préservés à partir d’un commentaire sur la Révélation fait par un moine médié-

val nommé Andréas de Césarée. Mais ils ne représentent qu’une petite partie desmanuscrits « Majoritaires » sur la Révélation, et ce passage ne se trouve dans aucundes bien plus anciens manuscrits de la Révélation que nous possédons – tel que leCodex Sinaiticus. Il est parfaitement clair pour les érudits sérieux que cette inter-polation n’appartient pas à nos textes de la Révélation, mais la plupart des éditionsde la Bible l’incluent néanmoins à cause de la soi-disant « tradition religieuse »,ignorant par là-même les avertissements et les malédictions qui retomberont surceux qui ajoutent à ce livre, que l’on trouve en Révélation 22:18–19 !

7 Et lorsque les mille ans seront accomplis, l’Adversaire sera relâchéde sa prison ;

8 Et il sortira pour tromper les nations qui sont aux quatre coins de laterre, Gog et Magog, afin de les rassembler au combat, eux dont lenombre est comme le sable de la mer.




Il s’agit ici d’une autre prophétie sur le même évènement que l’on trouve en Ézé-chiel chapitre 39. Relisons les versets 7 à 14 de Révélation 17 :

7

Et le messager me dit : « Pourquoi es-tu étonné ? Je vais te dire le mystère dela femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes !8 La bête que tu as vue était, et n’est pas, et va monter du puits sans fond et

aller à la destruction, et ceux qui habitent sur la terre, dont le nom n’est pasécrit dans le livre de vie depuis la fondation de la société, s’émerveilleront en voyant la bête qui était, et qui n’est pas, et qui sera présente.

9 Ainsi est l’esprit possédant de la sagesse : les sept têtes sont sept montagnes,là où la femme est assise. Et il y a sept rois :

10 Cinq sont tombés, un est, un autre n’est pas encore venu, et lorsqu’il viendra,il est nécessaire qu’il reste une courte période.

11 Et la bête qui était et n’est pas est, elle-même, le huitième, et est des sept, et va à la destruction.

12 Et les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont jamais reçu un royaume ;mais ils recevront une autorité en tant que rois pour une heure avec la bête.

13 Ceux-là ont un seul esprit et un seul pouvoir, et ils donnent leur autorité à labête.

14 Ils feront la guerre contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’Il est lePrince des princes et le Roi des rois, et ceux qui sont avec Lui sont appelés, etchoisis, et fidèles ! ».

Le chapitre 17 de la Révélation explique que la huitième bête (verset 11) est lamême que la bête sur laquelle la femme est assise, qui monte du puits (verset8). Mystère Babylone, la huitième bête, nous est donc désignée comme ne faisantqu’un avec Satan qui est délié de sa prison – l’Adversaire qui émerge du puits –ici en Révélation 20! Ces évènements sont déjà passés, et c’est la raison mêmepour laquelle toutes les nations du monde sont trompées et sont sous le con-trôle du Juif international aujourd’hui! Ce processus commença avec les papesMedici et l’acceptation de l’usure par la Chrétienté et culmina lorsque les Juifsfurent finalement émancipés en Europe, à l’époque de la Révolution Française et

de Napoléon Bonaparte. Pendant mille ans, Satan fut sans aucun doute enfermé,les Juifs séparés des Chrétiens. Désormais, grâce à cette émancipation, il étaitlibre de vagabonder et de tromper les nations avec ses complaintes pour la lib-erté, l’égalité et la fraternité, ce qui a pour conséquence qu’aujourd’hui toutes lesnations chèvres menacent l’existence même de la race Blanche Chrétienne.

9 Et ils sont montés sur la largeur de la terre, et ils ont encerclé lecamp des saints et la cité bien-aimée, et du feu descendit des cieux

et les dévora.




10 Et le Faux Accusateur qui les avait trompés est jeté dans le lac de feuet de soufre, où sont aussi la bête et le faux prophète, et ils seront

tourmentés jour et nuit, pour les âges éternels.

Maintenant, qu’il y ait jamais une invasion militaire réelle des nations BlanchesChrétiennes par des étrangers ou pas importe peu. Toutes les nations Blanchessont déjà complètement envahies, pillées et détruites par des étrangers sans au-cune invasion militaire. Dans de nombreuses nations Blanches aujourd’hui, le gé-nocide est caché, présenté comme étant juste des comportements criminels, et ilest soigneusement dissimulé derrière des statistiques tandis que les évènements

réels sont distordus ou supprimés par les réseaux médiatiques contrôlés par lesJuifs. La Chrétienté est envahie par des étrangers qui haïssent la prostituée, tandisque les Blancs qui veulent se lever et dénoncer ce génocide sont persécutés, mêmepar ceux de leur propre race ! Toutes ces choses sont bien la preuve que Yah-

weh a donné leur royaume à cette dernière bête, comme il est dit en Révélation17:17. Ces Blancs qui adorent la bête, qui prennent la défense de la bête contreleur propre race, ceux-là n’aiment pas leur frère et se mettent sur eux-mêmes lamarque de la bête.

À la fin de cet âge, lors du retour du Christ, le Faux Accusateur, ou Diable, qui

est l’Adversaire, Satan – toute la juiverie ainsi que ceux qui se sont opposés auChrist – seront jetés dans le Lac de Feu. L’Adversaire, la bête et le faux prophètene seront plus. Plusieurs paraboles sont données par le Christ et enregistrées dansles Évangiles, discutant cette même chose, et elles doivent être incluses ici.

L’explication de la parabole du Bon Grain et de l’Ivraie, en partie, d’après Matthieu13 :

37 ... Celui qui sème la bonne semence, c’est le fils de l’homme; et le champ,

c’est le monde ;38 Et la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; et l’ivraie, ce sont les fils du

méchant;39 Et l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; et la moisson, c’est la consommation

des âges ; et les moissonneurs sont des anges.40 Comme donc l’ivraie est cueillie et brûlée au feu, il en sera de même à la

consommation des âges.41 Le fils de l’homme enverra ses anges, et ils cueilleront de son royaume toutes

les offenses et ceux qui commettent l’iniquité,42

Et ils les jetteront dans la fournaise de feu : là seront les pleurs et les grin-cements de dents [s’il s’agissait d’un feu purificateur, comme l’affirment un




certain nombre de fous, alors les ennemis de Yahweh Le glorifieraient plutôtque de grincer des dents].

43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père.Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !

Les enfants de Dieu peuvent pécher, mais ils ne créent pas le péché. Les angesdéchus et leur progéniture sont les auteurs du péché. Ils plantèrent l’ivraie à lafondation du monde, qui est la société Adamique. C’est la signification d’une autreparabole, en Genèse 3. I Jean 3:9 déclare :

9 Quiconque est né de Yahweh ne crée pas le péché, parce que sa semencedemeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Yahweh.

Comme le disait David, que Paul cite : « béni soit l’homme à qui Yahweh n’imputerapas de péché », et ceci décrit uniquement les enfants d’Israël, la semence légitimed’Abraham.

La Parabole du Filet, d’après Matthieu 13 :

47 Encore, le royaume des cieux est semblable à un filet jeté dans la mer etrassemblant des poissons de toute race ;

48 Et quand il fut plein, ils le tirèrent sur le rivage, et s’asseyant, ils mirent en-semble les bons dans des vaisseaux, et jetèrent dehors les mauvais.

49 Il en sera de même à la consommation des âges : les anges sortiront, et sépa-reront les méchants du milieu des justes,

50 Et les jetteront dans la fournaise de feu : là seront les pleurs et les grincementsde dents.

Dans cette parabole, Yahshua Christ nous informe dans les Évangiles elles-mêmesqu’Il prédit l’Universalisme, mais qu’Il ne l’acceptera pas ! L’antithèse de l’Univer-salisme est défini lorsque les mauvais poissons ne sont pas rejetés dans la mermais sont plutôt jetés dans la fournaise de feu. Une fois de plus, s’il s’agissait d’un« feu purificateur » plutôt que d’un feu destructeur, il y aurait de la réjouissance etnon des pleurs et des grincements de dents ! La mer, dans la prophétie, se réfèresouvent à la grande masse des peuples de la terre, globalement. Révélation 21:1dit que « la mer n’est plus », parce qu’elle n’est plus nécessaire : tous les poissonssont partis !

La Parabole des Brebis et des Chèvres, d’après Matthieu 25 :




31 Or, quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui,alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire,

32 Et toutes les nations seront assemblées devant lui ; et il séparera les uns d’avecles autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les chèvres ;

33 Et il mettra les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père,

héritez du royaume qui vous est préparé dès la fondation du monde ;35 Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez

donné à boire; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ;36 J’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais infirme, et vous m’avez visité ; j’étais en

prison, et vous êtes venu auprès de moi.37 Alors les justes lui répondront, disant : Maître, quand est-ce que nous t’avons

vu avoir faim, et que nous t’avons nourri ; ou avoir soif, et que nous t’avonsdonné à boire?

38 Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ounu, et que nous t’avons vêtu ?

39 Et quand est-ce que nous t’avons vu infirme, ou en prison, et que nous sommes venus auprès de toi ?

40 Et le roi, répondant, leur dira : En vérité, je vous dis : En tant que vous l’avezfait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait àmoi.

41 Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : Allez-vous-en loin de moi,

maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges [lesnations chèvres ont la même destinée que les anges déchus] ;

42 Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vousne m’avez pas donné à boire ;

43 J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; infirme et en prison, et vous ne m’avez pas visité.

44 Alors eux aussi répondront, disant : Maître, quand est-ce que nous t’avons vuavoir faim ou avoir soif, ou être étranger, ou nu, ou infirme, ou en prison, etque nous ne t’avons pas servi ?

45

Alors il leur répondra, disant : En vérité, je vous dis : En tant que vous nel’avez pas fait à l’un de ces plus petits, vous ne me l’avez pas fait non plus àmoi.

46 Et ceux-ci s’en iront dans les tourments éternels, et les justes, dans la vieéternelle.

Une chose que la plupart des commentateurs ne voient pas quand ils lisent cetteparabole est que les chèvres sont jugées selon la manière dont elles ont traitéles brebis! Car Yahshua dit : « En tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de

ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi ». Dès le début, aux versets 32et 33, la division entre les brebis et les chèvres est faite selon des lignes ethniques




et non pas selon des lignes comportementales. Les brebis furent choisies pour êtreSes serviteurs, et les chèvres ne peuvent pas être Son peuple serviteur. Il s’agit dequi Il choisit, et pas qui les hommes choisissent – et dès lors il y aura des pleurs etdes grincements de dents, parce qu’Il a choisi uniquement les brebis!

Dans chacun de ces exemples, il n’existe pas de troisième alternative : on est unebrebis ou une chèvre, un bon grain ou de l’ivraie, de la bonne race de poisson oud’une mauvaise. Comme le dit Paul en Hébreux 12:8, on est soit un fils soit unbâtard. Il n’y a pas d’autre choix. Il n’existe nulle part d’autre alternative. Ceux quioffensent par ces offenses de Matthieu 13:41 sont les bâtards, et ils doivent l’être,car ils furent créés par les hommes en violation de la loi de la Genèse : « espèceselon espèce ». L’apôtre Jean explique dans le quatrième chapitre de sa premièreépître qu’il y a ceux qui sont de Dieu et ceux qui sont du monde. Leur origine est le

monde. Le Christ s’exclame en Matthieu 15 : « Toute plante que mon Père célesten’a pas plantée sera déracinée ! ». Bien que Yahweh a créé toute chose, Il n’a crééque ce qu’Il a créé ! Les choses que l’homme a créées ne sont que des corruptions dela création de Yahweh, et ces choses ne peuvent jamais être restituées à Yahweh.La soi-disant « restauration de toutes choses » n’est que la restauration de toutesles choses que Yahweh a créées, et il existe manifestement beaucoup de plantessur terre que Yahweh n’a pas plantées ! Les nations chèvres sont des chèvres et pasdes brebis, parce que ces êtres sont des bâtards et pas Adam. Il n’existe aucunetroisième alternative pouvant être trouvée honnêtement et explicitement dans lesÉcritures. Ceux qui prétendent avoir trouvé une troisième alternative l’ont inven-

tée et, avec leurs paroles, ils se trompent eux-mêmes et cherchent à tromper lesautres.

11 Et je vis un grand trône blanc, et Celui qui y était assis, de devant laface duquel la terre et les cieux s’étaient enfuis, et aucun lieu n’esttrouvé pour eux.

12 Et je vis les morts : les grands comme les petits, se tenant devant letrône. Et des livres étaient ouverts, et un autre livre fut ouvert, quiest le livre de vie ; et les morts furent jugés d’après les choses écritesdans les livres, selon leurs œuvres.

13 Et la mer avait rendu les morts qui étaient en elle; et la Mort etle Hades avaient rendu ceux qui étaient en eux, et chacun fut jugéselon ses œuvres.

14 Et la Mort et le Hades furent jetés dans le lac de feu. Ceci est laseconde mort : le lac de feu.

15 Et si quelqu’un n’est pas trouvé dans le livre de vie, il est jeté dansle lac de feu.




Ici, « la terre et les cieux » sont des allégories pour le peuple du pays et leur gouvernement. Ce passage décrit le jugement final de Yahweh. Tous ceux écrits dansle Livre de Vie vivront et tous les autres seront jetés dans le Lac de Feu. Une foisencore, comme dans les paraboles ci-dessus, il n’y a pas de troisième choix. On vasoit dans la vie éternelle soit dans la destruction éternelle, dans la totale cessationde son existence. Les nations brebis – les nations d’Israël – sont préservées. Lesnations chèvres vont toutes dans le Lac de Feu. Si vous croyez autre chose, c’est lebon moment de vous repentir. Il y aura vraiment des pleurs et des grincements dedents.

Yahshua Christ Lui-même est la « Parole de Vie », comme l’apôtre Jean le décrit enI Jean 1 :

1

Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nousavons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains onttouché, concernant la parole de vie :

2 Que la vie a été manifestée ; et nous avons vu, et nous déclarons, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a étémanifestée.

Leurs mains, ce qui signifie celles des apôtres, ont touché le Christ, la Parole de Vie. Et s’Il est la Parole de Vie, alors l’Évangile doit être le Livre de Vie. C’estréellement aussi simple que cela.

Le Christ déclare, en Luc 10:22 :

22 Toutes choses m’ont été livrées par mon Père ; et personne ne connaît qui estle Fils, si ce n’est le Père; ni qui est le Père, si ce n’est le Fils, et celui à qui leFils voudra le révéler.

La même déclaration est enregistrée en Matthieu 11:27 comme suit :

27 Toutes choses m’ont été livrées par mon Père ; et personne ne connaît le Fils,si ce n’est le Père ; ni personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, et celui àqui le Fils voudra le révéler.

Dans l’Évangile, en Jean chapitre 10, nous trouvons, en partie :

7 . . . En vérité, en vérité, je vous dis que moi je suis la porte des brebis.9

Moi, je suis la porte; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera, etil sortira, et il trouvera de la pâture.




10 . . . Moi, je suis venu afin qu’elles aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance.11 Moi, je suis le bon berger ; le bon berger met sa vie pour les brebis. . .14 Moi, je suis le bon berger, et je connais les miens, et je suis connu des miens,

15 Comme le Père me connaît et moi je connais le Père ; et je mets ma vie pourles brebis.

16 Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut que je les amène,elles aussi ; et elles écouteront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seulberger.

17 À cause de ceci le Père m’aime, c’est que moi je laisse ma vie, afin que je lareprenne.

18 Personne ne me l’ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de lalaisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu ce commandement de monPère.

26 Mais vous, vous ne croyez pas, car vous n’êtes pas de mes brebis, comme je vous l’ai dit.

27 Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne lesravira de ma main.

28 Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peutles ravir de la main de mon Père.

29 Moi et le Père, nous sommes Un !

Il est dès lors clair d’après l’Évangile qu’il n’existe aucun chemin vers Yahweh Dieuexcepté par le Christ, et le Christ vint « uniquement vers les brebis perdues de lamaison d’Israël », comme Il l’explique Lui-même en Matthieu chapitre 15. Dans lesNouveaux Cieux et sur la Nouvelle Terre de la Révélation 21 et 22 qui suivent, ilest dès lors manifeste que, de tous les peuples ici dans ce monde présent, il n’y aqu’une seule place pour les enfants d’Israël. Car personne d’autre – excepté ceuxdes autres branches de l’espèce Adamique qui, comme l’atteste le Christ, serontdans la résurrection également (car la première promesse d’une restauration versla vie éternelle dans l’Arbre de Vie, qui est Yahshua Christ, se trouve en Genèse 3)

– personne d’autre n’est écrit dans le Livre de Vie.



CHAPITRE 21L A CITÉ DE Y AHWEH

1 Et je vis de nouveaux cieux et une nouvelle terre, car les premierscieux et la première terre s’en sont allés, et la mer n’est plus.

Les nouveaux cieux et la nouvelle terre représentent une nouvelle organisation dupeuple de Dieu sur des terres nettoyées. Par exemple, Yahweh déclare, en Ézéchiel39:12 :

12 Et la maison d’Israël les enterrera pendant sept mois pour purifier le pays.

La mer, en prophétie, représente souvent la grande masse des peuples du monde.Ici, la mer n’est plus, elle n’existe plus. C’est la signification de la Parabole du Filet

trouvée en Matthieu 13:47–50 :

47 Encore, le royaume des cieux est semblable à un filet jeté dans la mer etrassemblant des poissons de toute race ;

48 Et quand il fut plein, ils le tirèrent sur le rivage, et s’asseyant, ils mirent en-semble les bons dans des vaisseaux, et jetèrent dehors les mauvais.

49 Il en sera de même à la consommation des âges : les anges sortiront, et sépa-reront les méchants du milieu des justes,

50 Et les jetteront dans la fournaise de feu : là seront les pleurs et les grincements

de dents.

La mer n’est plus ; elle n’est plus nécessaire, parce que tous les poissons ont étéenlevés! Dès lors, ce n’est pas qu’il n’y a plus d’océan ; l’expression est utilisée entant qu’allégorie. Le fait que la mer représente la masse des peuples du monde estégalement rendu évident en Ésaïe 27:1, où Yahweh dit :

1 En ce jour-là [parlant de Son jour de jugement], l’Éternel visitera de son épée,dure et grande et forte, le léviathan, serpent fuyard; le léviathan, serpent

tortueux ; et il tuera le dragon qui est dans la mer.




Le Dragon est la juiverie mondiale et tous les autres descendants du Serpent qui vivent dans la mer des peuples du monde. Tous ces êtres seront jetés dans le Lacde Feu. Un monde composé entièrement d’Adamiques sera vraiment comme unparadis!

2 Et je vis une nouvelle cité sainte, Jérusalem, descendant des cieuxd’auprès de Yahweh, ayant été préparée comme une épouse ornéepour son mari.

3 Et j’entendis une grande voix sortant du trône, disant : « Voici ! Letabernacle de Yahweh est avec les hommes, et Il habitera avec eux,et ils seront son peuple, et Yahweh Lui-même sera avec eux,

4

Et Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus jamais, ni le deuil, ni les pleurs, ni la peine, car les anciennes chosess’en sont allées ! ».

Psaumes 118:22 dit que :

22 La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la pierre decoin.

23 Ceci a été de par Yahweh : c’est une chose merveilleuse devant nos yeux.

Les bâtisseurs étaient ces Israélites originels qui exigèrent un roi terrestre, rejetantainsi Yahweh en tant que leur roi naturel. Ce passage est répété trois fois dans leNouveau Testament, où il est cité par le Christ. Mais s’Il est la pierre de coin, ilfaut aussi beaucoup d’autres pierres pour compléter la construction, qui est le vraitemple de Yahweh. C’est pourquoi Pierre compare les Chrétiens – les Israélitesdispersés à qui il écrit – à des pierres vivantes, en I Pierre 2 :

4 Duquel vous approchant comme d’une pierre vivante [Yahshua Christ], rejetéepar les hommes, mais choisie et précieuse auprès de Yahweh,

5 Vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés une maison spiri-tuelle, une sainte sacrificature, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Yahweh par Yahshua Christ.

6 Parce qu’on trouve dans l’Écriture : « Voici, je pose en Sion une maîtressepierre de coin élue, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus ».

Le vrai Tabernacle de Yahweh est Yahshua Christ, qui est Yahweh Dieu dans la

chair de l’homme Adamique. Le Lévitique 26 déclare :




12 Et je marcherai au milieu de vous ; et je serai votre Dieu, et vous serez monpeuple.

Il fera cela en tant que Yahshua Christ, dans le corps d’un homme Adamique,étant ainsi, comme Paul l’appelle en Romains 8:29, « premier-né parmi beaucoupde frères ». Ézéchiel 37 déclare :

27 Et ma demeure sera sur eux ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.28 Et les nations sauront que moi je suis l’Éternel qui sanctifie Israël, quand mon

sanctuaire sera au milieu d’eux à toujours.

Chaque homme Adamique, dès lors, possédant l’Esprit de Yahweh, est fait à la

ressemblance et à l’image de Yahweh. Paul écrit en Hébreux 12 :

18 Car vous n’êtes pas venus à la montagne qui peut être touchée, ni au feubrûlant, ni à l’obscurité, ni aux ténèbres, ni à la tempête,

19 Ni au son de la trompette, ni à la voix de paroles, voix telle que ceux quil’entendaient prièrent que la parole ne leur fût plus adressée;

20 Car ils ne pouvaient supporter ce qui était enjoint : « Si même une bête touchela montagne, elle sera lapidée » ;

21 Et Moïse, si terrible était ce qui paraissait, dit : Je suis épouvanté, et touttremblant.

22 Mais vous êtes venus à la montagne de Sion; et à la cité de Yahweh vivant,la Jérusalem céleste; et à des myriades de messagers, pour une assembléegénérale;

23 Et à l’assemblée des premiers-nés écrits dans les cieux ; et à Yahweh, juge detous ; et aux esprits des justes ayant été perfectionnés ;

24 Et à Yahshua, médiateur d’une nouvelle alliance ; et au sang d’aspersion quiparle mieux qu’Abel.

Les enfants d’Israël sont donc la Jérusalem céleste telle que Paul la décrit, la citéde Yahweh venue des cieux, ceux qui sont « nés d’en haut », comme le Christ le diten Jean chapitre 3. Il déclare dès lors également en Révélation 3:12 :

12 Celui qui vaincra, Je ferai de lui un pilier dans le temple de Mon Maître, de fa-çon qu’il ne sorte plus jamais dehors, et J’écrirai sur lui le Nom de Mon Maîtreet le nom de la cité de Mon Maître, de la nouvelle Jérusalem qui descend descieux d’auprès de Mon Maître, et Mon nouveau Nom.

Le corps politique, le peuple de Yahweh : voilà la cité de Dieu.




5 Et Celui qui est assis sur le trône dit : « Voici! Je ferai nouvellestoutes choses ! » Et Il dit : Écris ! Parce que ces paroles sont certaines

et véritables ! ».

Sauvons les baleines. Sauvons les gorilles. Sauvons les bêtes. Sauvons la couched’ozone. L’homme est fou de penser qu’il a le moindre contrôle – lui qui est unesimple créature – sur cette planète en dehors de la volonté de Yahweh. Les hommesne peuvent pas sauver la création de Yahweh – Yahweh décide ce qu’Il préserveet ce qu’Il crée. L’expression grecque concernant les nouvelles choses aurait puêtre traduite : « Voici ! Je ferai les choses toutes nouvelles ! ». Le langage en grecne permet pas de traduire la phrase de manière à laisser penser que les chosespréexistantes seront renouvelées. La phrase signifie plutôt que des choses n’ayant

jamais existé seront créées, ou peut-être faites si ποιέω est interprété comme faireplutôt que comme créer. Il y a aussi une citation du passage précédent de Paul, quiutilise un verbe différent, en II Corinthiens 5:17, où il déclare en allégorie :

17 Dès lors si quelqu’un est parmi le nombre du Christ une nouvelle création, lesanciennes choses passent. « Voici ! De nouvelles choses sont venues ! ».

La traduction de la plupart des Bibles, selon laquelle d’une façon ou d’une autretoutes choses deviennent nouvelles, est impossible, et tout spécialement dans ladéclaration de Paul en II Corinthiens, car il n’y a qu’un mot de genre neutre (δογέγονεν καινά) qui désigne des « nouvelles choses », et dès lors les mots ne peuventpas être séparés.

6 Et Il me dit : « Elles sont faites ! Je suis l’Alpha et l’Omega, le com-mencement et la fin ! À celui qui a soif, Je donnerai gratuitement de

la fontaine de l’eau de vie.

La Version du Roi Jacques donne l’exclamation « C’est fait ! » plutôt que « Ellessont faites ! ». L’expression vient d’un seul mot grec, γέγοναν, qui est un verbe à latroisième personne du pluriel dans le mode indicatif parfait actif. Il ne peut êtretraduit par « c’est » mais seulement par « elles sont ». Ceci confirme encore plusla traduction du verset 5 : « Je ferai nouvelles toutes choses » et pas, comme lestraductions habituelles, « Je ferai toutes les choses nouvelles ».

C’est ici la Révélation de Yahshua Christ. Dès lors, le Christ proclame être « l’Alphaet l’Omega », comme Il le fait aussi en Révélation 1:8 et 1:11. Cette affirmation




d’être le premier et le dernier appartient à Yahweh seul, comme il est évidentégalement d’après Ésaïe 41:4, 44:6 et 48:12 :

Ésaïe 41:4 :

4 Qui a opéré et fait cela, appelant les génération depuis le commencement ?Moi, l’Éternel, le premier et avec les derniers ; je suis le même.

Ésaïe 44:6 :

6 Ainsi dit Yahweh, le roi d’Israël, et son rédempteur, l’Éternel des armées : Jesuis le premier, et je suis le dernier ; et hors moi il n’y a pas de Dieu.

Ésaïe 48:12 :

12 Écoute-moi, Jacob, et toi Israël, que j’ai appelé. Moi, je suis le Même, – moi,le premier, et moi, le dernier.

La seule façon dont Yahshua Christ puisse affirmer être l’Alpha et l’Omega, le débutet la fin, est dès lors d’être Yahweh Dieu Lui-même, ce qu’Il est bien entendu,

comme il est expliqué en Jean chapitre 1. Les Catholiques, avec leur idée d’unetrinité, ainsi que tous ceux qui remettent en cause la divinité du Christ, ont toutfaux. La Parole était avec Dieu, Dieu était la Parole, et la Parole fut faite chair etmarcha parmi nous ; Il est Yahshua Christ. Quand Thomas, comme on le voit dansl’Évangile de Jean, regarda le Christ et s’exclama : « Mon Maître et mon Dieu! », ilsavait exactement ce qu’il disait.

7 Celui qui vainc héritera de ces choses, et Je serai un Maître pour lui,

et il sera un fils pour Moi.

Il nous est rapporté, en I Samuel chapitre 2, que la femme Anna déclara :

6 L’éternel fait mourir et fait vivre ; il fait descendre au shéol et fait monter.7 L’Éternel appauvrit et enrichit ; il abaisse, et il élève aussi.8 De la poussière, il fait lever le misérable, de dessus le fumier il élève le pauvre,

pour les faire asseoir avec les nobles : et il leur donne en héritage un trône degloire ; car les piliers de la terre sont à Yahweh, et sur eux il a posé le monde.




9 Il garde les pieds de ses saints, et les méchants se taisent dans les ténèbres ;car l’homme ne prévaut pas par sa force.

10 Ceux qui contestent contre Yahweh seront brisés ; il tonnera sur eux dans lescieux. L’Éternel jugera les bouts de la terre, et il donnera la force à son roi, etélèvera la corne de son oint.

Les vainqueurs sont réellement les enfants d’Israël. Dès lors, Paul dit, dans sacomparaison entre Jacob et Ésaü, en Romains 9 :

16 Ainsi donc, ce n’est pas de celui qui veut, ni de celui qui s’y efforce, mais de Yahweh qui fait miséricorde.

Tandis qu’en réponse à la question « ceux qui seront préservés seront-ils peu nom-breux ? », Yahshua Christ avertit les apôtres, en Luc 13:24 :

24 Luttez pour entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, cherche-ront à entrer et ne pourront pas.

Paul l’explique aussi, en Philippiens 2:14–16 :

14 Faites toutes choses sans murmures et sans disputes,15

Afin que vous soyez parfaits et sans mélange de sang, des enfants de Yahwehirréprochables, au milieu d’une race tortue et perverse, parmi laquelle vousreluisez comme des luminaires dans le monde,

16 Présentant la parole de vie pour une gloire avec moi au jour du Christ, que jen’aie pas couru en vain ni travaillé en vain.

L’obéissance aux commandements de Dieu signifie garder pur le sang d’Israël. Les vainqueurs sont ces Israélites qui resteront à la fin des âges.

8 Mais pour les couards, et les incrédules, et l’abominable, et lesmeurtriers, et les fornicateurs, et les fabricants de drogues, et lesidolâtres, et tous ceux qui mentent, leur destin est de brûler dans lelac de feu et de soufre, qui est la seconde mort! ».

Tous les ennemis de Yahweh sont déjà jeté dans le Lac de Feu, et tous ceux qui nesont pas écrits dans le Livre de Vie. Ce verset est donc l’illustration du fait qu’il nereste rien d’eux et qu’ils ne seront pas dans le Royaume de Dieu. De même, Paul

fait des déclarations similaires quand il écrit, en I Corinthiens chapitre 6 :




9 Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point du royaume de Yahweh ?Ne vous y trompez pas : ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni efféminés,ni homosexuels,

10 Ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux, ni ravisseurs, n’hériteront duroyaume de Yahweh.

Les fornicateurs sont ceux qui s’engagent dans une quelconque forme d’activitésexuelle illicite, parmi lesquelles figure le mélange racial (i.e. I Corinthiens 10,Jude 7). L’expression « fabricants de drogues » provient du mot grec φαρακός, unmot très intéressant. Il signifie littéralement distributeur de φάρακον, qui est unedrogue ou un médicament. Plus tard, il devint un terme de reproche désignantcelui qui est sacrifié pour une propitiation, probablement dans le sens d’une per-sonne utilisée en tant que cure. En réalisant ceci, on peut conclure que la seule

médecine pour les enfants d’Israël est Yahshua Christ.

L’expression « seconde mort » peut être interprétée comme étant connectée audestin de ces êtres qui ne possèdent pas l’Esprit de Yahweh insufflé en Adam :les étrangers et les descendants de la lignée du Serpent de Genèse 3, une lignéequi est bien plus étendue que simplement les descendants de Caïn lui-même, carl’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal était déjà un arbre – une allégoriepour une descendance d’êtres – avant qu’Adam soit placé dans le Jardin d’Éden, etil y était présent à la création d’Adam. C’est en référence à ces enfants du Serpent,les anges déchus, et aux bâtards que Jude utilise l’expression « deux fois morts »

au verset 12 de son épître :

12 Ceux-ci, ils sont des taches dans vos agapes, faisant des festins avec vous sanscrainte, se repaissant eux-mêmes : nuées sans eau, emportées par les vents;arbres d’automne, sans fruit, deux fois morts, déracinés;

13 Vagues impétueuses de la mer, jetant l’écume de leurs infamies ; étoiles er-rantes, à qui l’obscurité des ténèbres est réservée pour toujours.

9 Et l’un des sept messagers ayant les sept coupes remplies des septdernières plaies vint et me parla, disant : « Viens ! Je te montrerail’épouse, la femme de l’Agneau ! ».

10 Et il m’emporta dans l’Esprit jusqu’à une montagne, grande et haute,et me montra la sainte cité, Jérusalem, descendant des cieux d’au-près de Yahweh,

11 Ayant l’effulgence de Yahweh, son éclat semblable à une pierre pré-cieuse, comme une pierre de jaspe, claire comme le crystal ;




12 Ayant une muraille grande et haute, avec douze portes, et au-dessusdes portes douze messagers, et des noms inscrits, qui sont les noms

des douze tribus des fils d’Israël :13 À l’est, trois portes ; et au nord, trois portes ; et au sud, trois portes ;

et à l’ouest, trois portes.14 Et la muraille de la cité a douze fondations, et sur elles les douze

noms des douze ambassadeurs de l’Agneau.

Les noms des douze tribus elles-mêmes sont les douze portes, parce que la seulepossibilité pour entrer dans la Cité de Dieu est d’être né de l’une de ces tribus !

15 Et celui qui me parlait avait pour mesure une toise d’or, pour mesu-rer la cité, et ses portes, et sa muraille.

16 Et la cité est bâtie en carré, et sa longueur est aussi grande que salargeur. Et il mesura la cité avec la toise, jusqu’à douze mille stades :sa longueur, et sa largeur et sa hauteur sont les mêmes.

17 Et il mesura sa muraille : cent quarante-quatre coudées, mesured’homme, qui est celle d’un messager.

18 Et la structure de sa muraille était de jaspe, et la cité d’or pur, sem-blable à du verre pur.

19 Et les fondations des murailles de la cité étaient toutes ornées depierres précieuses : la première fondation de jaspe, la seconde desaphir, la troisième de calcédoine, la quatrième d’émeraude,

20 La cinquième de sardonix, la sixième de sardius, la septième d’olivine, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième dechrysoprase, la onzième d’hyacinthe, la douzième d’améthyste.

21 Et les douze portes étaient douze perles, chacune des portes étaitfaite d’une seule perle. Et les rues de la cité étaient d’or pur, sem-blables à du verre transparent.

La cité est carrée exactement comme le Tabernacle dans le désert était carré etexactement comme la toile dans la fameuse vision de Pierre en Actes 10 étaitcarrée. Le plastron fait pour le grand-prêtre, décrit en Exode 28, était égalementcarré. Tout ceci nous aide à comprendre que le Royaume de Yahweh est fait exclu-sivement pour les enfants d’Israël, parce qu’il est mesuré de telle façon à conve-

nir uniquement à Israël. De même, la mesure de la cité, douze mille stades danschaque direction, est aussi calculée. Juste pour satisfaire la curiosité, le stade grec




faisait 606,75 pieds anglais (185 mètres environ), et dès lors 12.000 stades re-présentent une distance très proche de 1.379 miles anglais (environ 2.219 km).Comme nous l’avons montré au verset 2 ci-dessus, la cité de Dieu est une allégo-rie pour les enfants d’Israël. De même ici, la description de la cité descendant descieux, avec son or, ses pierres précieuses et ses douze portes, est une allégorie pourle peuple des douze tribus d’Israël, qui ont l’Esprit de Yahweh et qui sont dès lors« nés d’en haut ». Les pierres correspondent à celles qui se trouvent sur le plastrondestiné au grand-prêtre, chaque pierre représentant également une tribu d’Israël(voir Exode 28:17–21). Bien que le nom des pierres soit légèrement différent, cettedifférence peut être partiellement attribuée à une compréhension erronée de la si-gnification des mots anciens par leurs interprètes, car le Livre de l’Exode fut écritenviron 1.600 ans avant la Révélation de Jean, et dans un langage différent.

Voici une description partielle de la construction du plastron à quatre côtés, tiréede Exode chapitre 28 :

17 Et tu le garniras de pierres enchâssées, de quatre rangées de pierres ; la pre-mière rangée, une sardoine ; une topaze, et une émeraude ;

18 Et la seconde rangée, une escarboucle, un saphir, et un diamant ;19 Et la troisième rangée, une opale, une agate, et une améthyste;

20 Et la quatrième rangée, un chrysolite, un onyx, et un jaspe ; elles seront en-châssées dans de l’or, dans leurs montures.

21 Et les pierres seront selon les noms des fils d’Israël, douze, selon leurs noms,en gravure de cachet, chacun selon son nom; elles seront pour les douzetribus.

22 Et je ne vis aucun temple en elle, car le Prince Yahweh Tout-puissantest son temple, et l’Agneau.

L’Agneau est Yahweh Lui-même, et le grec ne nécessite pas que l’on fasse unedistinction entre les deux. Parlant du Christ, Paul dit en Colossiens 2:9 :

9 Car en lui habite toute la plénitude de la Divinité corporellement.

On ne peut s’attendre à ce que l’être tout entier qu’est Yahweh Dieu puisse habiterle corps d’un simple mortel, et pourtant le corps de Yahshua Christ est vraimentSon temple.




23 Et la cité n’a pas besoin du soleil ni de la lune pour l’illuminer, carl’effulgence de Yahweh l’illumine, et sa lampe est l’Agneau.

Yahweh est la vraie lumière de ce monde, et l’étoile brillante du matin ; notezRévélation 2:28 et 22:16.

24 Et les nations marcheront par sa lumière, et les rois de la terre luiapporteront leur hommage,

25 Et ses portes ne seront pas fermées de jour (car il n’y aura pas de

nuit là-bas),26 Et ils apporteront l’honneur et la dignité des nations en elle.27 Et il n’entrera en elle rien qui soit commun et qui fait abomination

et mensonge, mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau.

On peut interpréter les Nations comme étant ces nations Adamiques de la Genèse10, qui étaient également ces nations qui devaient être bénies dans la semence

d’Abraham (Genèse 22:18). La première promesse de restauration de la race Ada-mique se trouve en Genèse 3:22 :

22 Et Yahweh l’Éternel dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pourconnaître le bien et le mal ; et maintenant, – afin qu’il n’avance pas sa main etne prenne aussi de l’arbre de vie et n’en mange et ne vive à toujours.

Ceci précède et est séparé des alliances spéciales que Yahweh fait plus tard avec Abraham et avec Jacob, qu’elles n’annulent pas. Car le Christ témoigne que les

autres familles Adamiques seront dans la résurrection, en Matthieu 12:41–42 etLuc 11:31–32 ; nous en avons également des témoignages chez les prophètes,comme par exemple la prophétie non encore accomplie en Ésaïe 19:23–25, où ilest dit :

23 En ce jour-là, il y aura un chemin battu de l’Égypte à l’Assyrie ; et l’Assyrie viendra en Égypte, et l’Égypte en Assyrie ; et l’Égypte servira avec l’Assyrie.

24 En ce jour-là, Israël sera le troisième, avec l’Égypte et avec l’Assyrie, une bé-nédiction au milieu de la terre ;

25 Car l’Éternel des armées le bénira, disant : Béni soit l’Égypte, mon peuple, et

l’Assyrie, l’ouvrage de mes mains, et Israël, mon héritage.




Mais aucun bâtard ou non-Adamique ne pourra jamais revendiquer la moindrepartie de ces alliances.

L’expression « les rois de la terre » doivent maintenant se référer aux enfants d’Is-

raël. Car, que Révélation 1:6 et 5:10 dussent être lus « rois », comme c’est le casdans la Version du Roi Jacques, ou « un royaume », comme c’est le cas dans lesplus anciens manuscrits, est immatériel, puisque Révélation 5:10 dit des enfantsd’Israël qu’ils « règneront sur toute la terre ». C’est la « sacrificature royale » et la« nation sainte » d’Exode 19:6, ainsi que la « race élue », la « sacrificature royale »,la « nation sainte » et le « peuple particulier » de I Pierre 2:9, toutes ces expressionsdésignant, bien entendu, Israël.


4 Iohannes, aux sept assemblées qui se trouvent en Asie : faveur et paix à vous,de la part de Celui qui est et qui était et qui vient, et de la part des sept espritsqui sont devant Son trône

5 Et de la part de Yahshua Christ, le Témoin, le Fidèle, le Premier Né d’entre lesmorts et qui règne sur les rois de la terre. À Celui qui nous aime et qui nous adéliés de nos erreurs par Son sang,

6 Et a fait de nous un royaume, des prêtres pour Yahweh, Son Père, à Lui l’hon-neur et la souveraineté pour les âges éternels, véritablement.

Psaumes 118:22 déclare :

22 La pierre que ceux qui bâtissaient avaient rejetée, est devenue la tête del’angle.


8 Et lorsqu’Il reçut le rouleau, les quatre créatures vivantes et les vingt-quatreanciens tombèrent devant l’Agneau, chacun ayant une lyre et des coupes d’orremplies d’encens, qui sont les prières des saints,

9 Et ils chantèrent un nouveau chant, disant : « Tu es digne de recevoir le rou-leau et de rompre ses sept sceaux, parce que Tu as été immolé et Tu as achetépour Yahweh par Ton sang de chaque tribu, et langue, et peuple, et nation ;

10 Et Tu en as fait un royaume et des prêtres pour notre Maître, et ils règnerontsur la terre ! ».





CHAPITRE 22L A R IVIÈRE DE V IE

1 Et il montra une rivière d’eau de vie, éclatant comme du crystal,sortant du trône de Yahweh et de l’Agneau.

2 Au milieu de sa rue, et la rivière d’un côté, et de l’autre se trouvel’arbre de vie, produisant douze fruits, donnant ses fruits chaquemois, et les feuilles de l’arbre sont pour le service des nations.

Afin de comprendre la nature de cet arbre, une lecture de la première Psaume estpeut-être nécessaire. Psaumes 1 :

1 Bienheureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants, etne se tient pas dans le chemin des pécheurs, et ne s’assied pas au siège desmoqueurs.

2 Mais qui a son plaisir en la loi de l’Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit !3 Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d’eaux, qui rend son fruit

en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point ; et tout ce qu’il fait prospère.4 Il n’en est pas ainsi des méchants, mais ils sont comme la balle que le vent

chasse.5 C’est pourquoi les méchants ne subsisteront point dans le jugement, ni les

pécheurs dans l’assemblée des justes ;6 Car l’Éternel connaît la voie des justes; mais la voie des méchants périra.

Yahweh est la vraie rivière, ou source, de toutes les choses qui sont pures etlégitimes. Notez que son trône et celui de l’Agneau ne font qu’un, car Ils sontUn. Le Christ déclare à la femme près du puits, en Jean chapitre 4 :

14 Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais ;mais l’eau que je lui donnerai sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vieéternelle.

Les douze fruits représentent une fois de plus les douze tribus d’Israël.




3 Et il n’y aura plus jamais de malédiction. Et le trône de Yahweh etde l’Agneau sera en elle, et Ses serviteurs Le serviront

4 Et verront Sa face, et Son nom est sur leurs fronts.5 Et il n’y aura plus jamais de nuit, et ils n’ont aucun besoin de la

lumière d’une lampe, ni du soleil comme lampe, parce que le Prince Yahweh brillera sur eux, et ils règneront pour les âges éternels.

Le Serpent fut d’abord maudit, puis Caïn, puis Canaan. Les malédictions résultentde violations des Lois de Yahweh, comme nous pouvons le voir dans les bénédic-tions d’obéissance et les malédictions de désobéissance en Deutéronome chapitres

27 et 28. Ces malédictions ne viennent pas parce que Dieu nous tourmente à par-tir des cieux, mais elles sont bien plutôt le résultat naturel du péché – c’est uneloi de cause et d’effet. Il n’y aura plus de malédiction parce qu’il n’y aura plus de

violateur de loi, et tous ceux qui constituent une offense – du fait même de leurconception (toute plante que Yahweh n’a pas plantée) sera ôtée et jetée dans leLac de Feu (i.e. Matthieu 13:41 et 15:13).

6 Et il me dit : « Ces paroles sont certaines et véritables, et Yahweh,

Maître des esprits et des prophètes, a envoyé Son messager afin demontrer à Ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt.

7 Et “Voici : Je viens promptement ! Béni est celui qui garde les parolesde la prophétie de ce livre !” ».

Bientôt est un terme relatif. Pour Dieu, un millier d’années est comme un jour,comme l’explique l’apôtre Pierre en II Pierre 3 :

8 Mais n’ignorez pas cette chose, bien-aimés, c’est qu’un jour est devant Yahwehcomme mille ans, et mille ans comme un jour.

Ces choses qui sont écrites dans la Révélation commencèrent en vérité à arriverpromptement, mais elles devaient prendre au minimum deux mille ans pour s’ac-complir complètement.




8 Et c’est moi, Iohannes, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand j’eus entendu et vu, je tombai pour rendre hommage devant les

pieds du messager qui m’avait montré ces choses.9 Et il me dit : « Non, vois! Je suis ton compagnon d’esclavage et de

tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de celivre ! Adore Yahweh! ».

Les versets ouvrant la Révélation révèlent que ce Jean est vraiment le même apôtrequi écrivit l’Évangile de Jean. Le chapitre 1 commence ainsi :

1 Une révélation de Yahshua Christ, que Yahweh Lui a donnée afin de montrerà Ses serviteurs les choses qui doivent nécessairement arriver rapidement, etIl l’a expliquée en l’envoyant par Son messager à Son serviteur Iohannes,

2 Qui a rendu témoignage de la Parole de Yahweh et du témoignage de YahshuaChrist, de nombreuses choses qu’il a vues.

3 Béni soit celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et quigardent les choses qui y sont écrites, car le temps est proche.

10 Et il me dit : « Ne scelle pas les paroles de la prophétie de ce livre,car le temps est proche !

11 Celui qui est injuste doit encore commettre l’injustice, et celui quiest souillé doit encore se souiller, et celui qui est juste doit encorepratiquer la justice, et celui qui est saint doit rester saint.

Beaucoup de soi-disant « hommes d’église » confondent ceci avec une déclarationdans le Livre de Daniel, en Daniel 12:4, où Yahweh ordonne au prophète : « cacheles paroles et scelle le livre jusqu’au temps de la fin ». Cette confusion est sansdoute volontaire, parce que ce Livre de la Révélation est également un mystèrepour eux. Mais le Livre de la Révélation n’est pas scellé, et ses prophéties com-mencèrent à transpirer aussitôt qu’elles furent écrites. Nous espérons que cetteinterprétation de la Révélation aura réussi à faire comprendre qu’avec l’AncienTestament et une compréhension de l’Histoire, toutes les choses écrites dans celivre peuvent vraiment être amenées à la lumière.

L’immonde et l’injuste, le juste et le saint, toutes ces choses ont été déterminéesdepuis la fondation du monde.




12 Voici : Je viens promptement ! Et Ma récompense est avec Moi, pourrendre à chacun selon ce qu’est son œuvre !

13 Je suis l’alpha et l’Omega, le Premier et le Dernier, le Commence-ment et la Fin.

Si nous avons vu 16 chapitres de la Révélation accomplis durant les deux derniersmillénaires, nous avons une assurance que ces derniers chapitres seront réellementaccomplis. Seul un fou pourrait penser autrement.

Pourtant, seul un fou pourrait aussi croire qu’il peut juger – lui, un simple homme– quand Yahshua va revenir. En Matthieu 24:36, Yahshua Christ déclare :

36 Mais, quant à ce jour-là et à l’heure, personne n’en a connaissance, pas mêmeles anges des cieux, si ce n’est mon Père seul.

La même chose st également élucidée dans plusieurs paraboles.

D’autres voient erronément certains évènements historiques comme annonçant la« venue du Fils de l’homme ». Cependant, le Livre des Actes déclare explicitement,en Actes 1:11 :

11 . . . Ce Yahshua, qui a été élevé d’avec vous dans le ciel, viendra de la mêmemanière que vous l’avez vu s’en allant au ciel.

14 Bénis soient ceux qui lavent leurs robes, afin que cela soit leur droità l’arbre de vie et qu’ils puissent entrer par les portes dans la cité.

15

Au dehors sont les chiens, et les fabricants de drogues, et les forni-cateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et faitle mensonge.

Les premiers Chrétiens – les Israélites de l’Exode – furent gardés de l’ange de lamort par le sang d’un agneau lors de la première Pâque. Aujourd’hui, dans cetâge, les Chrétiens doivent également se garder de la colère de Dieu par le sang del’Agneau Yahshua Christ et par l’adhésion à Sa Parole.

Puisque tous les ennemis de Yahweh Dieu ont déjà été décrits comme ayant étédétruits, la description de pécheurs en dehors de la cité peut signifier une seule




chose parmi deux possibilités. Elle peut simplement indiquer que ces gens ontdéjà été exclus ou bien elle peut indiquer que des Adamiques non repentants setrouvent encore en dehors de la présence de Yahweh. Mais il semble difficile decroire que, faisant face au jugement final, dans l’Esprit de Yahweh, il pourraitencore y avoir de telles personnes Adamiques.

16 Moi, Yahshua, J’ai envoyé Mon messager afin de vous témoignerces choses pour les assemblées. Je suis la racine et la postérité deDavid ; l’étoile brillante du matin !

Yahshua proclame une fois de plus qu’Il est Yahweh : la seule possibilité pour qu’Il

puisse être à la fois la racine et la branche de David.

17 Et l’Esprit et l’épouse disent : “ Viens !”. Et celui qui entend doit dire“ Viens !”. Et celui qui a soif doit venir. Celui qui désire doit recevoirgratuitement de l’eau de vie !

Yahshua Christ est la seule vraie Eau de Vie (Jean 4), mais Il est venu uniquement

« pour les brebis perdues de la maison d’Israël », ceux avec qui Son Alliance a étéfaite (Jérémie 31:31). La portée de l’appel originel n’a jamais changé.

18 Je témoigne à quiconque entendant les paroles de la prophétie dece livre : si quelqu’un ajoute à ces choses, sur lui Yahweh ajouterales plaies écrites dans ce livre,

19 Et si quelqu’un ôte quelque chose des paroles du livre de cetteprophétie, Yahweh lui ôtera sa part des choses écrites dans ce livre

de l’arbre de vie et de la sainte cité.

Il est sage d’être prudent, d’examiner les manuscrits et de produire le meilleurtexte possible pour le livre avant même de tenter de comprendre ses déclarations.

20 Celui qui témoigne de ces choses dit : “Oui, Je viens promptement !”. Véritablement ! Viens, Prince Yahshua! ».

21 La faveur du Prince Yahshua est avec les saints, vraiment !




Jusqu’au tout dernier verset, la faveur de Yahweh est avec Ses sanctifiés – ce qui estla signification du mot « saint ». Seuls les enfants provenant des reins d’Isaac furent

jamais sanctifiés sur un autel dédié à Yahweh, sur le commandement de YahwehLui-même. Eux seuls peuvent légitimement être Ses sanctifiés et donc : « en Isaacta semence sera appelée », c’est-à-dire les Saxons, et l’Histoire de l’Europe révéléedans la Révélation de Yahshua Christ est la meilleure de toutes les preuves denotre héritage Israélite.

Louez Yahweh !






