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VOLUME 54, N O 5 JUILLET/AOÛT 2007 LA RÉFÉRENCE EN ÉLECTRICITÉ ET EN ÉCLAIRAGE UNE PUBLICATION DE LA :

LA RÉFÉRENCE EN ÉLECTRICITÉ ET EN ÉCLAIRAGE VOLUME 54, … · Offert avec les appareils compatibles, dans les zones de couverture du réseau principal et (ou) du réseau mobile

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VOLUME 54, NO 5 JUILLET/AOÛT 2007LA RÉFÉRENCE EN ÉLECTRICITÉ ET EN ÉCLAIRAGE

UNE PUBLICATION DE LA :

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2

TÉLÉCOMMUNICATIONSp L’effet de l’INSTALLATION

sur le rendement du câblage

INSTRUMENTATION ET CONTRÔLEp La boîte à outils des programmeurs

CHRONIQUE ÉLECTRICITÉ INDUSTRIELLE WILDIp Élément chauffant d'un four électrique

(Solution à la page 48)

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUEp En 2007, le thermostat électronique s’impose…

CHRONIQUE DE LA RÉGIE DU BÂTIMENT DU QUÉBECp Température d’isolant

CHRONIQUE SST-ÉLECTRICITÉp Tension !

CHRONIQUE DU LIVRE BLEUp Pour être branché... il faut être bien ferré !

FORMATION p Le Ministère de l’éducation reconnaît les nouvelles

technologies dans son nouveau programme deformation en électricité

SOMMAIREÉCLAIRAGEp Faire la lumière sur les optionsp TM15-07 révisé : du nouveau dans

la classification d’un luminairep Trajectoires de sortiep La lumière entre les mains d’une artiste...

26

28

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p Éditorialp Mot de l’éditeur techniquep Les nouvelles de l’industriep IES-Montréal sous

les projecteursp Nouveaux produitsp Index des annonceurs

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TOUS LES MOIS

6

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VOLUME 54, NUMÉRO 5 – JUILLET/AOÛT 2007

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C’est une affaire de famille.

La famille LHTQmc IBERVILLEmd

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4 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

L’ÉCLAIRAGE, C’EST PLUS QUE DES LUMIÈRES !

L’univers de notre thème pour cette éditionestivale est plutôt vaste. En outre, peu importequ’il soit question d’éclairage industriel, com-mercial, de secours, d’ambiance… que sais-jeencore - la liste est vraiment très longue, il n’ya pas de place pour l’improvisation.

Chacun des secteurs de cet univers qu’estl’éclairage requiert vraiment des connais-sances approfondies et une méthodologieprécise. Ne mâchons pas nos mots, l’éclairagec’est pas mal plus que des lumières et ladécision d’utiliser tel type de luminairesplutôt que tel autre ne se prend pas enjouant à « pile ou face » !

Cette édition consacrée à l’ÉCLAIRAGE est àconserver pour utilisation actuelle et futurecar elle fait un survol condensé des dif-férents secteurs et fournit de nombreuxéléments techniques qui sont collés survotre réalité en plus de fournir d’excellentsarticles de nos collaborateurs réguliers.

Au nom de toute l’équipe d’ÉlectricitéQuébec, il me fait plaisir de souhaiter à tousnos lecteurs de passer de belles vacances.

[email protected]

L’ÉVOLUTION PRÉCONISÉE DESSOURCES D’ÉCLAIRAGE

Le gouvernement fédéral a récemmentannoncé. qu’il comptait interdire, d’ici 2012les sources d’éclairage inefficaces. Avec cettenouvelle s’annonce une révolution dans lafaçon d’approcher l’éclairage, particulière-ment dans le secteur résidentiel.

En effet, à l’heure actuelle, l’éclairage deslocaux d’habitation est conçu pour accom-moder des sources d’éclairageincandescentes. Évidemment, des solutionsexistent déjà et la transition sera simple.Les ampoules fluocompactes existent déjàpour remplacer directement les ampoulesincandescentes. Ainsi, de plus en plus d’ap-pareils d’éclairage sont vendus pour utiliserdes ampoules fluo compactes directement,par exemple les plafonniers.

Ces solutions ne sont que transitoires carl’étape suivante est de concevoir les locauxet leurs sources d’éclairage de façon har-monieuse. Les appareils fluorescentspermettent une grande flexibilité d’applica-tion et de formes. L’équipement est déjàdisponible et des ballasts gradateurs sontdéjà une technologie mature. De plus,l’arrivée des appareils à LED permettrad’ouvrir tout un autre éventail d’applica-tions et de solutions jusque làinsoupçonnées.

Ainsi un simple changement à la réglementa-tion ouvre la porte à une nouvelle façond’approcher l’éclairage résidentiel. Une foisl’obstacle psychologique des lampes fluores-centes passées, de nouvelles opportunitésd’affaires s’ouvriront pour ceux qui saurontles saisir ! Bonnes vacances !

[email protected]

ÉDITORIAL

Par Hélène RiouxRédactrice en chef

MOT DEL’ÉDITEUR TECHNIQUE

Par YanickVaillancourtÉditeur technique VOLUME 54, NO 5

Juillet/août 2007

Éditrice et rédactrice en chef : Hélène RiouxÉditeur technique : Yanick Vaillancourt, ing.Collaboration : ASP-construction, Jean-LucComtois, Roger Gagnon, Normand Gosselin,Hydro-Québec, Paul Kish, Éric Ladouceur,Pierre Lamarche, Denis Leduc, GilbertMontminy, ing., Yves Morrissette, MannyMuniz, Mihai-Razvan Pecingina, ing.,Martyn Timmings, Ronald Tremblay,Yanick Vaillancourt, Théodore Wildi

PUBLICITÉ Jean-Luc Comtois – [email protected]. : 514 212-4428Tél. : 514 738-2184 / 1 800 361-9061

ABONNEMENTwww.cmeq.org sous la rubrique PUBLICATIONS>Électricité Québec>AbonnementMarie-Eve PoirierTéléphone : 514 738-2184 / 1 800 361-9061Télécopieur : 514 738-2192

CONCEPTION GRAPHIQUE/PRODUCTIONMaude Guilbault – [email protected]

IMPRESSIONInterweb

CHANGEMENT D’ADRESSE Par écrit au :5925, boul. DécarieMontréal (Québec) H3W 3C9à l’attention de Marie-Eve Poirierou www.cmeq.org sous la rubrique CHANGEMENT D’ADRESSE

Électricité Québec est une publication de la Corporation des maîtres électriciens du Québec.

SITE INTERNETwww.cmeq.org

[email protected]

Les opinions exprimées dans la revue Électricité Québec ne représentent pas nécessairement celles de la CMEQ et n’engagent que la responsabilité personnelle deleur auteur. Toute reproduction est interdite sansl’autorisation écrite de la Corporation des maîtresélectriciens du Québec.

Dépôt légal :Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

BONNESVACANCES !

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Dans mon domaine, je reconnaisl ’ importance de trava i l ler avecdes dis t r ibuteurs qui t iennentvra iment leurs promesses.

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6 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

Par Martyn Timmings, de Canlyte

Faire la lumièresur les options

ÉCLAIRAGE INDUSTRIEL

LE CONTEXTE

Longtemps le choix des concepteurs d'é-clairage dans les environnementsindustriels et entrepôts, où les hauteursd'installation sont de plus 25 pieds etlimitent l'utilisation d'équipementd'éclairage fluorescent, s'est arrêtéaux luminaires pour très grandehauteur à décharge à haute intensité(DHI). Mais les anciens réflecteurs deverre ou d'aluminium repoussé de 400watts cèdent le pas à une nouvelletendance d'éclairage fluorescent pourtrès grande hauteur.

L'éclairage fluorescent a longtemps étéutilisé pour l'éclairage industriel. Lesréflecteurs de type turret émettaient unebonne quantité d'éclairage de tâchesans créer d'ombres surtout lorsqu'ilsétaient installés à de faibles hauteurs ouencore lorsqu’ils étaient suspendus au-dessus d'une surface d'assemblage.Récemment, des nouveautés dans lessystèmes de ballasts électroniques etdans les lampes ont réussi à améliorerl'efficacité et le petit diamètre deslampes T5, de 5/8 po, combiné à desréflecteurs spéculaires à optiqueaméliorée ont permis de créer une

source ponctuelle. Il est donc main-tenant possible de considérer l'éclairagefluorescent dans plusieurs applicationset ces luminaires à plusieurs lampespeuvent désormais procurer une trèsbonne performance à des hauteursd'installation autrefois réservées auxluminaires à DHI. Ces luminaires fluo-rescents pour très grande hauteur àlampes multiples offerts par différentsmanufacturiers peuvent souventremplacer les halogénures métalliquesstandards offrant une performancesimilaire mais utilisant un wattagebeaucoup moins élevé par unité.

Cependant, plusieurs comparaisons desystèmes se basent trop souvent unique-ment sur les lumens installés plutôt qued'effectuer une comparaison d'unsystème à un autre. Les lumens générésinfluencent très peu l'utilisation de l'é-clairage ou l'éclairage résultant sur latâche. Les caractéristiques de maintiendu flux lumineux du réflecteur, la tem-pérature ambiante, les caractéristiquesnominales des ballasts, la saleté de l'en-vironnement et le coût pour entreteniret remplacer les lampes jouent un rôleprimordial dans la sélection dusystème d'éclairage approprié à une

application spécifique puisque les envi-ronnements industriels ne sont pasdes endroits idéaux où installer unéquipement d'éclairage.

Considérant l'environnement où auralieu l'installation, il devient doncimportant d'examiner les faits et dedéterminer quel système sera enmesure de procurer la bonne quantité etqualité d'éclairage et d'être aussiéconomique que possible pendant laplus longue période. Le choix d'unsystème d'éclairage basé uniquementsur les épargnes d'énergie s'avèreraitêtre une erreur s'il est installé dans unenvironnement d'éclairage rude.

Même s'il est reconnu que l'éclairage àSHP est parfois utilisé dans une appli-cation d'éclairage industriel, l'IESNAdéclare aujourd'hui que vu leur pauvrerendu de couleurs, ces sources nedevraient pas être utilisées dans desaires industrielles où les individusdoivent effectuer des tâches.

Cet article fera la lumière sur les avantages et les désavantages

d'utiliser soit des halogénuresmétalliques ou des fluorescents à

performance élevée dans les environnements industriels

à installation élevée.

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7ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

ÉCLAIRAGE INDUSTRIEL

LES TECHNOLOGIES

Les lampes aux halogénures métalliquessont des lampes à haute décharge d'in-tensité produisant un rendementlumineux élevé pour leur format, faisantd'elles une source d'éclairage efficace,puissante et compacte. Comme laplupart des lampes à DHI, les lampesaux halogénures métalliques opèrent

sous haute pression et température etpour une opération sécuritaire doiventêtre utilisées dans des luminairesspéciaux. Elles sont également considéréescomme une source ponctuelle rendant lesluminaires dans lesquels elles sontutilisées très efficaces pour éclairer lessurfaces de travail, où l'éclairage estvraiment utile.

Les lampes aux halogénures métalliquesproduisent une lumière en faisanttraverser un arc électrique à travers unmélange de gaz. Dans une lampe auxhalogénures métalliques, le tube à arccompact contient une variétéd'halogénures métalliques et la lumièreémise est d'un blanc froid qui peut êtremodifiée en additionnant un revêtementde phosphore. Comme c'est le cas avectoutes les lampes aux halogénuresmétalliques, l'utilisation d'un ballast estrequise pour limiter le courant et

procurer les caractéristiques d'amorçageappropriées. Les lampes auxhalogénures métalliques requièrent unepériode de réchauffement de plusieursminutes et si le courant est interrompules lampes prennent plusieurs minutesavant de se rallumer. Cette caractéris-tique limite l'utilisation de détecteursarrêt/marche. La durée de vie deslampes aux HM de 400 watts est de 20000 heures si elles sont utiliséespendant 10 heures à chaque amorçage.Les pertes d'un ballast magnétique sonttypiquement de 60 watts pour unelampe de 400 watts. La performanced'une lampe aux halogénuresmétalliques n'est pas affectée par latempérature, chaude ou froide.Cependant, le ballast est sujet aux tem-pératures élevées et les luminairespeuvent être classés pour une tempéra-ture ambiante de 55°C à 65°C. d

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Les lampes aux halogénures métalliquessont des lampes à haute décharged'intensité produisant un rendementlumineux élevé pour leur format, faisantd'elles une source d'éclairage efficace,puissante et compacte.

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ÉCLAIRAGE INDUSTRIEL

HALOGÉNURES MÉTALLIQUESSTANDARDS – AMORÇAGE PAR SONDE

La sonde est une électrode d'amorçagesituée à l'intérieur du tube à arc trèsprès de l'électrode principale. Elle procurel'arc d'amorçage pour ioniser le tube àarc et réduire la résistance entre les élec-trodes principales. Il s'agit d'un moded'opération standard pour les lampes àwattage élevé. Un certain crépitement del'électrode se produit à l'amorçage et letube à arc fonce avec le temps causantune dépréciation de lumens plus rapideque dans les nouveaux concepts.

HALOGÉNURES MÉTALLIQUES À AMORÇAGE PAR IMPULSIONS

Comme l'électrode d'amorçage estretirée, afin de créer assez de tensionpour amorcer les deux électrodes princi-pales, une impulsion à tension élevéeest produite à partir d'un dispositifexterne à la lampe (normalement dansle boîtier du ballast). Le retrait de l'élec-trode d'amorçage permet égalementd'optimiser le concept du tube à arc.Les lampes à amorçage par impulsionsprocurent des lumens initiaux plusélevés, des caractéristiques de maintiendu flux lumineux améliorées et unamorçage et réamorçage plus rapides.Les lampes ne s'utilisent pas dans lessystèmes standards.

LAMPE CÉRAMIQUE AUXHALOGÉNURES MÉTALLIQUES ÀAMORÇAGE PAR IMPULSIONS

Une nouveauté relative dans la familledes halogénures métalliques à wattageélevé, offrant un tube à arc céramique,tiré du quartz utilisé dans d'autreslampes aux HM. Le tube à arccéramique optimise la température del'arc ce qui améliore le rendementlumineux, procure un meilleur maintiendu flux lumineux et une meilleurecouleur. Même si elles ont été conçuespour les grandes surfaces de commerce audétail, leur performance améliorée pourraittrès bien convenir aux applications indus-trielles. Aux États-Unis, ces lampescombinées à des ballasts électroniquesde 277 volts démontrent une très bonneperformance du système et même si

Lumens sortant vs Température T8/T5

Température ambiante (°C)

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FIGURE 1 A PROFIL DE TEMPÉRATURE (Source : Osram Sylvania)

Lumens sortant vs Température T8/T5

Température ambiante (°C)

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FIGURE 2 A DLS CATÉGORIE 11 DE L’IES,Luminaire pour très grande hauteur à DHI générique

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HM400/amorçage par impulsions

SIX F54T5HO

FIGURE 3 A DLS DE L’IES, fluorescent industriel générique de catégorie V

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ÉCLAIRAGE INDUSTRIEL

elles ne sont pas encore disponiblespour le 347 volts au Canada, ce nesaurait tarder.

LAMPES FLUORESCENTES T5

Ces lampes au diamètre étroit, 5/8 po,sont disponibles en version à lumenélevé de 54 watts. Leur petit diamètrepermet la conception d'un réflecteur quiprojète la lumière à partir d'installationsrelativement hautes. Les lampes utilisentégalement du phosphore de lanthanidesoffrant des caractéristiques de maintiendu flux lumineux très élevées.L'opération à haute fréquence du ballastélectronique minimise les pertes duballast et son opération d'amorçageprogrammé préchauffe les électrodes dela lampe assurant une durée de vieprolongée dans les applications où lesopérations arrêt/marche sont fréquentes.La performance de la lampe fluorescente(flux lumineux) est influencée par la tem-pérature ambiante entourant la lampepuisqu'elle affecte la température de laparoi de la lampe qui est responsable duflux lumineux. Il n'est pas surprenantque les lampes fluorescentes n'aimentpas le froid; il a été reconnu depuislongtemps qu'une température froideentraîne un faible flux lumineux et unpauvre amorçage. L'arc de tensionretrouvé d'un bout à l'autre de la lampegénère de l'énergie UV grâce à soncontenu de vapeur de mercure. Lorsquela température est adéquate, l'énergieUV polarise les phosphores et la lumièreest générée. Lorsque la lampe refroidit,le mercure se condense et l'arc manqued'UV, le flux lumineux baisse. Lorsque lalampe atteint une température au-dessus du niveau optimal, l'UV seréabsorbe et puisqu'il y a moins d'UV, leflux lumineux est moindre (voir figure 1).À noter que l'entrée d'énergie diminueégalement. En se référant au tableau, onnote deux graphiques illustrés. Leslampes fluorescentes ont toujoursdémontré que le flux lumineux maximalétait atteint à 25°C mais il n'est pasanormal d'avoir des lampes opérant à30 °C ou 35 °C. La perte de lumièrerésultante est notable dans la mesurephotométrique du luminaire. d

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Project2 17/05/07 16:29 Page 1

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ÉCLAIRAGE INDUSTRIEL

Notez la courbe séparée pour les lampesT5. Le diamètre étroit et d'autres carac-téristiques de cette lampe changent ladynamique thermique et le point le plusélevé du flux lumineux est à 35°C.Plusieurs manufacturiers de lampesprofitent de cet avantage et créentsoigneusement des luminaires àplusieurs lampes afin que les lampesopèrent le plus près du flux lumineuxmaximal lors d'essai photométrique. Lesnormes de l'industrie exigent que lesluminaires soient mesurés à une tem-pérature ambiante de 25°C. (Il s'agitd'un historique de normes existant depuislongtemps et qui assume que 25°Creprésente la température type auniveau de l'entre plafond ou à la hauteurd'installation.) Si la température diffèrede ce standard la procédure de calculsde l'IES (« Illuminating EngineeringSociety ») dicte que le facteur de tem-pérature soit appliqué.

AVANT DE DÉBUTER

Effectuez une évaluation des critères duplan; assurez-vous de bien connaître lesfacteurs de perte de lumière à appliquerà chaque système évalué, la déprécia-tion du flux lumineux de la lampe(DFL), la dépréciation du luminairecausée par la saleté (DLS), le facteur deballast (FB), la capacité du ballast àprocurer les lumens de lampe encomparant les lumens nominaux et lefacteur de température (FT). Ces caractéris-tiques constituent les facteurs standards duplan mais d'autres conditions doiventégalement être prises en considération,telles les environnements durs commel'eau ou les produits chimiques qui con-tribuent à la saleté de l'environnement.

En vous regardant dans un miroir sale,votre image est diffusée et votrepremier réflexe est de le nettoyer. Lesnouveaux matériaux spéculaires desréflecteurs sont grandement amélioréset fonctionnent particulièrement bien sil'optique est propre. Une fois sale, lalumière dirigée ne l'est plus et lecontrôle du faisceau est perdu.

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Propre

Sale

HM400/amorçage par impulsions

SIX F54T5HO

FIGURE 4 A CARACTÉRISTIQUES DE DÉPRESSION DES LUMENS (Source : Osram Sylvania)

TABLEAU 1

TABLEAU 2

Luminaire trèsgrande hauteur 6 lampes T5

6

2 160

1 036

194 $

1 231 $

30

16

0,76

2 388 $

Réflecteur HM400W amorçageimpulsion

6

2 760

1 324 $

81 $

1 405 $

30

15

0,60

1 458 $

HM allées 400amorçage impulsion

4

1 840

883 $

54 $

937 $

32

15

0,60

1 428 $

Nb. de luminaires requis

Qté. watts par allée

Coût énergétique annuel à 0,08 $ kwh

Coût d’entretien annuel pour un luminaire

Coût d’opération annuel total

Pieds-bougies horizontaux

Pieds-bougies verticaux

Total du facteur de perte du flux lumineux

Total du coût installé

Luminaire trèsgrande hauteur 6 lampes T5

12

4 320

2 073 $

388 $

2 462 $

30

15

0,34

4 776 $

Réflecteur HM400W amorçageimpulsion

6

3 220

1 324 $

81 $

1 405 $

32

16

0,54

1 464 $

HM allées 400amorçage impulsion

5

2 300

1 104 $

67 $

1171 $

30

15

0,54

1 785 $

Nb. de luminaires requis

Qté. watts par allée

Coût énergétique annuel à 0,08 $ kwh

Coût d’entretien annuel pour un luminaire

Coût d’opération annuel total

Pieds-bougies horizontaux

Pieds-bougies verticaux

Total du facteur de perte du flux lumineux

Total du coût installé

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13ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

ÉCLAIRAGE INDUSTRIEL

ÉVALUATION DU SYSTÈME

L'utilisation d'un logiciel d'applicationpermet de comparer facilement lesconcepts de base, les facteurs d'applica-tion utilisés et les différents systèmes.Nous avons comparé trois systèmesdans une configuration d'allée d'en-trepôt. Une allée mesurant 100 pi delong, 8 pi de large, un plafond à 30 pi et25 pi mesurés en haut des étagères. Lacondition de l'allée est considérée commepropre. L'IES a établi des classifications deluminaires pour différents types de lumi-naires, la 10e édition du « Hand-Book »démontre que les luminaires à DHI offrentdes caractéristiques de saleté telles qu'il-lustrées dans la figure 2 (page 8) ; lesluminaires fluorescents, à cause de leurplus grande surface, offrent des carac-téristiques de dépréciation dues à lasaleté plus près de celles illustrées dansla figure 3. Il est important de noter queces graphiques ont été développés bienavant l'apparition des matériaux spécu-laires retrouvés aujourd'hui dans lemarché. On doit donc en conclure que les

caractéristiques du maintien du fluxlumineux pourraient être pires que cellesillustrées.

La dépréciation des lumens des lampesaux HM à amorçage par impulsions estillustrée dans la figure 4. Prenez notecomment les lampes T5 permettentd'obtenir un excellent maintien du fluxlumineux en utilisant moins de lumens.Pour fin de comparaison, tous lessystèmes ont été conçus pour 30 pieds-bougies horizontaux. Les réflexions del'espace utilisées étaient de 50% pour leplafond, 30% pour les murs et de 20%pour le plancher. Chaque système étaiten utilisation pendant 6 000 heures parannée. Le coût de remplacement d'unelampe est de 10$ ce qui est particulière-ment faible dans un établissementindustriel et le tarif énergétique de0,08$ kWh (tableau 1).

SYSTÈME 1 – Réflecteur spéculairepour luminaire de très grande hauteur,fluorescent 2X4 à 6 lampes de 54 wattsT5, DFL 0,92, DLS 0,85

SYSTÈME 2 – Luminaire pour trèsgrande hauteur de base avec réflecteurouvert en aluminium, halogénuresmétalliques à amorçage par impulsionsde 400 watts, DLS 0,85 (poussière), DFL 0,7 (lumens)

SYSTÈME 3 – Luminaire pour alléesd'entrepôt asymétrique spécialisé avecréflecteur ouvert en aluminium,halogénures métalliques à amorçage par impulsions de 400 watts, DLS 0,85, DFL 0,7

Dans cette application spécialiséed'allée d'entrepôt pour luminaire à trèsgrande hauteur, une comparaison entrele luminaire fluorescent et un luminairepour très grande hauteur aux HM de400 watts, dans un environnementpropre à température contrôlée permetau luminaire fluorescent d'offrir lemeilleur résultat net. Le calcul démontredes coûts d'opération moindres,l'énergie faisant partie du tout, et unepériode initiale de recouvrement d'in-vestissement de 2,5 ans. Cependant, le d

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14 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

ÉCLAIRAGE INDUSTRIEL

3e scénario analyse un luminaire auxHM de 400 watts conçu spécifiquementpour les allées d'entrepôt. Il profite doncdes longs espaces étroits avec sa distri-bution asymétrique ce qui changedrastiquement l'analyse. Un éclairage per-formant de qualité, à un coût d'installationfaible et un coût opérationnel réduit estobtenu tout en profitant des critères deconception d'éclairage spécifiés et d'uneuniformité d'éclairage.

EN Y REGARDANT DE PLUS PRÈS

Certains manufacturiers affirment queleurs luminaires fluorescents pour trèsgrande hauteur sont entièrementgarantis dans les mêmes conditions detempératures que celles des luminairesDHI pour très grande hauteur. Unegarantie représente une garantie deproduit et non une garantie de per-formance. Pour vérifier la performancedes luminaires T5 pour très grandehauteur nous avons testé un luminairestandard à différentes températuresambiantes retrouvées dans les environ-nements industriels. Le test a étéeffectué dans une chambre climatiquependant une période de 4 jours. Quatrecouples thermiques mesuraient les tem-pératures de lampes et de ballast et unappareil de mesure d'éclairementrelevait la sortie de lumière relative à latempérature. Nos tests ont démontréqu'une sortie d'éclairage de 100%évaluée à une température de 25°Cdiminuait de 30% lorsque la tempéra-ture atteignait 55°C.

La température du ballast ne dépassaitpas la température maximale de 75°Ctel que spécifié par le manufacturier. Unmanufacturier peut en effet considérerqu'un équipement peut fonctionner àcette température élevée pendant lapériode de garantie, une températurefréquemment observée dans certainsétablissements industriels. Cependant,la performance photométrique estsérieusement compromise. Cette situationdevrait prochainement changer puisque lesmanufacturiers de lampes étudient leproblème en analysant les nouvelleslampes à amalgame qui offrent unemeilleure performance à des températuresélevées et des nouveaux ballasts dont latempérature nominale est de 90°C.

L’ANALYSE FINALE

En reprenant l'analyse du premiersystème comme base, le tableau 2illustre une différente gamme de condi-tions environnementales; les conditionsde saleté ont été changées pour refléterla condition de saleté indiquée dans letableau de dépréciation causée par lasaleté de l'IES et les conditions de tem-

pérature ont été modifiées pour 55°C.Même espace, mêmes luminaires,différent environnement d'opération. Enchangeant l'environnement d'opérationà sale et à une température ambiantechaude comme 55°C, la performancedu luminaire fluorescent pour trèsgrande hauteur est grandement affectéeet la quantité de luminaires requis doitêtre doublée pour obtenir le mêmemaintien de flux lumineux. Le meilleurrésultat net autant pour les coûts d'instal-lation ou d'entretien revient à unluminaire pour allée d'entrepôt perfor-mant. Une étude similaire peut égalementêtre effectuée dans un environnementfroid. Il est peu probable qu'un aréna decurling présente une températureambiante de 25°C au plafond.

Un exemple un peu simpliste mais quiillustre bien qu'il existe plusieursfacteurs devant être considérés avant dedéterminer si un système convient bienà une application précise; la qualité desfacteurs de perte de flux lumineux peutentraîner l'utilisation d'écrans et ainsifavoriser le choix d'un système plutôtqu'un autre. Les contrôles d'éclairagefavoriseront les systèmes fluorescents àcause de leur capacité de marche/arrêtinstantané ; souvent des détecteurs demouvement seront intégrés auluminaire pour réduire les schémas decâblage compliqué. Les contrôles sontdisponibles pour les systèmes à DHI

également cependant l'entrée d'énergiedes lampes diminue mais elles nes'éteignent pas complètement. Dans lesapplications où le choix se porte vers lessystèmes à DHI, les contrôles de type HIet LO seront rentables et réduiront lescoûts énergétiques. Le montage et l'instal-lation d'un luminaire doivent égalementêtre considérés. De gros luminairesencombrants exigent deux individus

pour l'installation et le coût s'en trouveaugmenté. La gestion thermique desluminaires fluorescents pour très grandehauteur peut se retrouver à l'arrièreempêchant l'installation directement surune dalle ou au plafond. L'entretiend'un luminaire à 6 lampes installé à 30pieds est beaucoup plus onéreux qu'unluminaire à 1 seule lampe. Cela devientimportant surtout dans les aires où l'en-tretien est difficile à effectuer.

En résumé, il ne s'agit pas seulement dechoisir et de comparer des luminairesen se basant sur l'efficacité et leslumens. Le coût, la qualité de l'éclairage,les facteurs environnementaux et lescoûts d'entretien doivent tous êtreanalysés avant de déterminer le coûtd'un éclairage de qualité efficace etefficient.

K Par Martyn Timmings de CanlyteMartyn Timmings est vice-président dudéveloppement du marché pour Canlyte. Il dirige le Centre des concepts d'éclairageà Toronto, un centre d'expérimentation et de ressource en éclairage de 8 000 piedscarrés à Toronto.

Il ne s’agit pas seulement de choisir et de comparer des luminaires en se basantsur l’efficacité et les lumens. Le coût, laqualité et les facteurs environnementauxdoivent tous être analysés.

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16 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

ÉCLAIRAGE

Comme les villes souhaitaient obtenirune évaluation plus précise des courbesphotométriques de la part des manufac-turiers afin d’être en mesure de choisirle bon luminaire pour un projet, unerefonte de cette classification s’avéraitnécessaire.

Avec le nombre croissant de plaintesprovenant des résidents, les villes étaientaux prises avec trois problématiques :

1) LA LUMIÈRE INTRUSIVE

Elle représente le plus grand nombre deplaintes. Il s’agit de la lumière nondésirée sur sa propriété, particulière-ment à l’intérieur de la maison. Nousrencontrons souvent cette probléma-tique lorsqu’une étude photométriqueest demandée par les consultants ou lesreprésentants d’une municipalité etqu’aucun déflecteur coté maison n’estspécifié alors que la bâtisse est situéeprès de la route ou d’un stationnement.

Le déflecteur sert habituellement àrediriger, éliminer ou réduire, l’apportlumineux du coté maison. Dans le casde la lumière intrusive, on désirebloquer la lumière qui serait dirigéedans une chambre à coucher. Il est eneffet fort difficile de s’endormir avec

une source lumineuse intense éclairantla chambre à coucher… à moins d’avoirpeur des fantômes !

Certaines études tentent à démontrerque notre système a besoin d’un envi-ronnement complètement nocturnepour générer le maximum de mélato-nine. Cette hormone formée dansl'épiphyse à partir de la sérotonine, nousaide à nous endormir et enclenche lemécanisme de récupération qui nouspermet de recouvrer nos forces aprèsune dure journée.

La classification présentement utiliséeidentifie seulement l’éclairage total versl’arrière du luminaire.

2) L’ÉBLOUISSEMENT

La deuxième problématique est celle del’éblouissement que subissent princi-palement les automobilistes. Cephénomène se produit lorsqu’unluminaire émet beaucoup d’éclairage àdes angles élevés (vers l’horizon). C’est legros dilemme car on demande aux manu-facturiers d’avoir le plus grandespacement possible, ce qui a pour con-séquence qu’un système optique (soitréflecteur ou réfracteur) dirige la lumière àdes angles élevés. Selon le type d’environ-

nement, ceci engendre de l’éblouissementpour l’automobiliste pouvant générer,dépendamment du degré, une incapacitévisuelle. Cette incapacité peut causer uneproblématique quand, par exemple, unpiéton traverse la route hors des traversespiétonnières.

3) LA POLLUTION LUMINEUSE

La problématique qui fait parler d’ellesur nos chaînes télévisées est définiecomme étant en partie la contributiond’éclairage qu’un luminaire dirige vers leciel. Il faut aussi prendre en considéra-tion celle qui provient de la réflexion dela chaussée. Cette dernière, par contre,ne peut être réglée par une simple clas-sification.

Si on désire connaître la contributiontotale d’un système d’éclairage vers leciel, on doit faire un calcul pho-tométrique qui inclura la contributiondirecte d’un luminaire ainsi que la con-tribution de la réflexion. La pollutionlumineuse d’abord portée à notreattention par les astronomes, occa-sionne la disparition des étoiles. Onparle de disparition car c’est lephénomène observé présentement dansles grandes villes, où on n’aperçoit quequelques dizaines d’étoiles, alors que d

TM15-07 RÉVISÉ :DU NOUVEAU DANSLA CLASSIFICATION

D’UN LUMINAIREEXTÉRIEUR

Autant dans certains secteurs tout bouge, autantdans d’autre, la stabilité est de rigueur. Ainsi, à part

quelques modifications mineures et l’ajout de lacatégorie « défilé total » en 1990 (voir figure 1), la

même classification pour luminaire extérieur estutilisée depuis 1963. L’avènement de TM15-07 va

bouleverser ce secteur, c’est d’ores et déjà établi !

Par Éric Ladouceur, de Lumec

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18 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

ÉCLAIRAGE

dans les régions peu éclairées on peuten observer des centaines, voire desmilliers. Cette problématique neconcerne pas seulement les astronomes,l’étude des étoiles a considérablementenrichi nos connaissances et beaucoupde recherches restent à faire dans cevaste domaine. Qui sait ce que nouspourront encore apprendre en regardantnos étoiles, si on est en mesure de lefaire, en choisissant le meilleurluminaire pour un projet ?

Pour répondre à ces trois probléma-tiques, IESNA (Illuminating EngineeringSociety of North America) a révisé lemémo technique TM15-07 (révisé) dansle but de préciser l’apport d’éclairage demanière plus précise et mesurer la con-tribution d’un luminaire dans différenteszones.

Dorénavant, la zone éclairage arrièresera plus clairement définie (figure 2),passant d’une seule zone à quatre zones :

BL = arrière basBM = arrière moyenBH = arrière élevéBVH = arrière très élevé

De même pour la zone avant (figure 3):

FL = avant basFM = avant moyenFH = avant élevéFVH = avant très élevé

Pour la contribution vers le haut, on passed’une zone à deux zones (figure 4) :

UL = éclairage vers le haut zone basseUH = éclairage vers le haut zone haute

Plusieurs documents (pratiques recom-mandées) utilisant la nouvelleclassification TM15-07 (révisé) serontprochainement produits, dont ledocument MLO « Modeling LightingOrdinance ». Celui-ci permettra de régirtous les types de projets d’éclairage, àl’exception de l’éclairage routier; l’é-clairage routier étant déjà régi par lesvilles, les problématiques énuméréespréalablement sont plutôt du ressort del’éclairage privé. Ce documentpermettra ainsi à une municipalitéd’éviter certaines plaintes comme parexemple, la lumière intrusive provenantd’un stationnement commercial ayantdes luminaires installés à la limite de lapropriété avec une source halogénuresmétalliques de 1000w. Le document MLOcomprend d’autres limitations : il y auraune méthode de calcul basée sur la per-formance qui s’ajoute à la méthodenormative. Cette dernière sera plutôtutilisée lorsqu’on ne désire pas faire decalcul photométrique.

Ce document va premièrement définir destypes de zones environnementales d’é-clairage (Z0, Z1, Z2, Z3, Z4). Par exemple,un parc provincial serait une zone Z0 etune grande ville aurait une classifica-tion Z4.

Des limitations différentes d’éclairageseront permises selon la zone environ-nementale,. Pour simplifier la sphère, il yaura seulement trois lettres : BUG « BUGrating » définie par: B pour le Backlight, Upour le Uplight et G pour le Glare.Chacune des lettres inclura différenteszones. Pour certaines villes, le BUG àrencontrer sera de 2 et pour d’autres de4. Cet effort permettra dorénavant des’assurer avant l’installation de lumi-naires que l’on respecte le code dans lebut de mieux éclairer.

Il y aura aussi, pour chaque type dezone environnementale d’éclairage,une limite différente pour l’éclairagearrière « B ». Le but est de définir deslimites différentes selon la distanceséparant les maisons des luminaires.

Donc, TM15-07 se veut une refonte de laclassification de luminaires extérieursqui permettra avec l’aide entre autres dudocument MLO de mieux définir lesluminaires utilisés pour l’éclairage d’unprojet.

K Par Éric Ladouceur de LumecÉric Ladouceur est en charge dudépartement d’application photométrique & technologique chez Lumec. Après ses études il débute chez Lumec il y amaintenant 15 ans. Il est membre de IESNA etIDA. On peut le rejoindre au 450 430-7040ext. 260 ou par courriel à [email protected]

ForwardLight

Uplight

BVH Very High

BackLight

BH High

BM Mid

BL Low

90°

80°

60°

30°

0°(nadir)

FVH Very High

FH High

FM Mid

FL Low

90°

90°

100°

90°

100°UL Low UL Low

UH Low

80°

60°

30°

0°(nadir)

C FIGURE 1

FIGURE 2 C C FIGURE 3

FIGURE 4 A

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20 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

Au cours de deux dernières décennies,les exigences d'indiquer les trajectoiresde sortie près du plancher ont grande-ment évoluées. Aux États-Unis, le 11septembre 2001 a été un autre exemplesignificatif prouvant que le marquageprès du plancher est essentiel. AuxÉtats-Unis, le « National Institute ofStandards and Technology's federalbuilding » et l'enquête sur la sécuritécontre l'incendie du désastre du « WorldTrade Center » ont établi 30 recomman-dations. Une de celles-ci consiste àoffrir des systèmes de sorties obéissantà un seul et même concept soit desenseignes et un guidage standard afinque les occupants des édifices, ycompris les visiteurs les reconnaissent etles voient facilement lors d'une évacua-tion. Le rapport cite qu'une attentionparticulière devrait être portée auxdénivellations inattendues dans lesescaliers, entre les planchers descouloirs de transfert. Suite à cetterecommandation, le Pentagone a ajoutédes marquages de sortie près desplanchers et les Nations Unies dans sescouloirs et escaliers.

Le « New York City Department ofBuildings World Trade Center BuildingCode Task Force » a également fait larecommandation « d'améliorer lemarquage des trajectoires de sorties, deportes et d'escaliers en utilisant desmatériaux photoluminescents et enmodifiant les enseignes de sortie exis-tantes soit à l'aide de batterie ou degénératrice d'énergie de secours ».Répondant à cette recommandation, laville de New York a adopté la réglemen-tation locale 26 qui oblige l'addition demarquages de sortie photoluminescentsà toutes les portes donnant sur uncouloir, à l'issue ou au passage menantvers la sortie ainsi que dans les escaliersde secours, aux couloirs menant vers

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22 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

ÉCLAIRAGE

des escaliers de secours, aux couloirs,aux enseignes de sortie des couloirs etaux passages menant vers la sortie.

Ces changements furent considéréstellement importants que la ville décidade les faire respecter non seulementpour les nouvelles constructions d'im-meubles de grande hauteur maiségalement pour tous ceux déjàexistants. La ville a spécifié la tech-nologie de photoluminescence puisqu'ellefonctionne à la fois lors d'une panne decourant normale ou d'urgence sansbatterie ou génératrice de secours.Présentement, le « International CodeCouncil » et le «NFPA» américain étudientdes propositions d'amendement au codesimilaires à ceux adoptés par la ville deNew York.

Des démarches similaires ont été prisesdans tous les coins des États-Unis. Lesdernières réglementations adoptées parle commissaire des incendies de l'étatde Californie s'appuient en partie sur lecode du bâtiment international de 2006qui requiert que les sorties et les portesd'accès aux issues soient munies d'uneenseigne de sortie approuvée visible àpartir de n’importe quel endroit de latrajectoire de sortie. Des enseignes desortie facilement visibles doiventindiquer l'accès à une issue ou la trajec-toire à prendre vers la sortie, si cesdernières ne sont pas immédiatementvisibles. Dans un couloir, la distance devisibilité de la prochaine enseigne nedevrait pas excéder 100 pieds ou encorela distance approuvée pour l'enseigneen question, la plus petite mesureprévalant. De plus, une enseigne desortie tactile conforme à la norme ICCA117.1 doit être placée à côté d'uneporte, d'un escalier de secours, d'unpassage vers une issue et d'un dégage-ment d'issue vers l'extérieur.

ÉDIFICES OFFICIELS

Les lois fédérales, provinciales et localesdésignent l'officier ou autre autoritédésignée qui sera chargé de l'adminis-tration et de l'application des normes dubâtiment et d'incendie. La norme réfèreà cette personne comme étant le«directeur de la construction» il peutégalement s'agir du chef du service des

bâtiments et de l'entretien ou du chefdes pompiers comme la loi le décrit. Leterme « directeur de la construction » telqu'utilisé dans la norme ne doittoutefois pas être confondu au titre dedirection de construction du travail d'unfonctionnaire dans un service desbâtiments et de l'entretien.

REVUE DES PLANS

L'application de la norme pour lesenseignes de sortie s'effectue normale-ment en trois étapes. La première étapeest une revue des plans. Les plans et lesspécifications doivent démontrer uneconformité en indiquant les emplace-ments de toutes les enseignes de sortieet des indicateurs de direction appropriés.Les spécifications doivent inclure les fichesde données techniques et les directivesd'installation des manufacturiers.

C'est à ce moment que le préposé à larévision des plans prend plusieursdécisions-clés pour approuver ou refuserles enseignes de sortie et leur emplace-ment. Par exemple, si l'enseigne desortie est une enseigne illuminée parl'intérieur, est-elle conforme à la normeCSA860 ? Est-ce que cette enseigne desortie convient à un cinéma, à uneinstallation près du plancher ou à unenvironnement antidéflagrant ? Est-elleclassée pour utilisation à l'extérieur ?Est-ce que le nombre d'occupantsjustifie l'addition d'enseignes de sortieau niveau du plancher pour qu'ellessoient bien visibles même si la fuméeest dense lors d'un incendie ?

Les chefs de pompiers et les directeursde construction qui croient que desmarquages de sortie additionnels auniveau du plancher sont requis pourcertaines applications devraient aviser le

service de révision de plans. Dans laplupart des cas, un règlement local ouun changement au code du bâtimentn'est pas requis puisque le directeur deconstruction a le pouvoir d'interpréter lecode et d'adopter des politiques et desprocédures pour clarifier l'application deses dispositions. En fait, les compé-tences devraient interpréter le code afind'exiger que les enseignes de sortie etles autres marquages de trajectoiresoient visibles et lisibles dans toutes lesconditions, qu'il y ait incendie ou non.

Les marquages de trajectoire de sortieprès du plancher devraient égalementêtre sérieusement considérés, puisqueles gens ont besoin d'un repère visuelentre les enseignes de sortie et ce toutau long de la trajectoire de sortie. Celadevient d'autant plus important ensituation d'incendie où la visibilité esttrès limitée dans un champ de 12 piedsou moins. La circulation dans un couloirenfumé sans possibilité de voir lesmarquages de la trajectoire de sortiepeut causer de la confusion et de l'hési-tation chez les individus déjà ensituation de stress et de désespoir dansleur recherche des sorties.

La distance entre les enseignes doitégalement être révisée pour s'assurerqu'en tout temps l'enseigne de sortievisible la plus près sera à moins de 100pieds dans le couloir ou encore à ladistance de vision approuvée de l'en-seigne, la plus petite distance prévalant.

INSPECTIONS APRÈS LA CONSTRUCTION

La deuxième étape de l'application esteffectuée pendant l'inspection finale dela construction pour s'assurer que lesenseignes de sortie aux issues et aux

Ces changements furent considérés tellement importants que la ville décida de les faire respecter non seulement pourles nouvelles constructions d'immeubles de grande hauteur mais également pourtous ceux déjà existants.

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23ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

ÉCLAIRAGE

portes d'accès des issues soient effec-tivement visibles dans toutes lesdirections de la trajectoire de sortie. Sielles ne sont pas immédiatementvisibles pour les occupants, desenseignes de sortie facilementrepérables doivent également indiquerl'accès à la sortie ou le chemin de la tra-jectoire de sortie. S'il y a un doute,optez pour le côté sécurité. Il ne doit yavoir aucune confusion ou hésitation àsavoir quel chemin emprunter poursortir de l'immeuble. Si vous n'êtes pasabsolument certain, le public ne le serapas non plus.

INSPECTIONS PÉRIODIQUES

Les inspections périodiques après laconstruction ne sont pas moins impor-tantes que les autres étapes puisqu'ellespermettent au service des incendies des'assurer que chaque enseigne de sortieest maintenue en bon état et en mesurede fonctionner correctement pendant ladurée de vie de l'immeuble. La raisonnuméro un pour les pannes d'enseignesde sortie est le manque d'entretien telque la vérification de lampes brûlées et deleur remplacement ainsi que l'assuranceque les enseignes de sorties affichant unedate d'expiration ne sont pas expirées.

Le service des incendies peut exiger queles propriétaires d'immeubles conser-vent une liste des dates d'expiration detoutes les enseignes de sortie à radiolu-minescence afin de s'assurer de leurremplacement selon une procédurepériodique. Si le service des incendiesne réussit pas à faire changer leslampes défectueuses des enseignes desortie par un propriétaire d'immeuble, ilpeut s'avérer nécessaire de demander àutiliser des enseignes de sorties à DELou non électriques, donc sans lampes, etainsi répondre à la norme CCMC.

Le facteur le plus important dans lefutur est de normaliser les marquagesde sorties sur une base mondiale afinque les voyageurs reconnaissent facile-ment et sans hésitation les issues, quelque soit le pays où ils se trouvent.

K Par Manny Muniz de Manny Muniz Associates LLCManny Muniz est le président de MannyMuniz Associates LLC. Il a pris sa retraitedu service des incendies de Sacramento où il y tenait le poste de coordinateur dusystème de gestion de l'environnement etdu commissariat des incendies de l'état de

Californie où il était coordonnateur des règlements. Muniz est membre des « UL 924 and UL 1994 Standards TechnicalPanels », de plusieurs comités ASTM et du « Uniform Fire Code AssociationInterpretations Committee ». Vous pouvez lecontacter à [email protected] de l'enseigne de sortie et UL294.

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24 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

ÉCLAIRAGE

Ce lieu est en effet une grande sallede montre. Chaque création del’artiste est prête à raconter sonhistoire si quelqu’un veut bienl’écouter. Sinon, elle reste là, silen-cieuse et radieuse, embellissant toutsimplement le décor et agrémentantles repas.

Intrigué et intéressé par l’artiste, j’aidécidé de parler à Martine. Je n’ai pasété surpris de l’entendre exprimer sapassion. Au cours de notre conversation,j’ai plutôt été étonné par la diversité destypes de lumières qui existent et dontnous oublions trop souvent l’existence :lumière de la croyance, lumière de l’ap-prentissage, lumière du soleil, lumièredu feu, lumière électrique, lumièrequi traverse, lumière qui se reflète,couleur, chaleur, lumière qui s’allumeet bien sûr lumière qui s’éteint.

Dans le cas de Martine, la passionpour son métier s’est allumée dansl’église de Léry où la lumière entraitpar des carreaux de verre colorés.Quelques années plus tard elle prenaitdes cours de vitrail et ouvrait finale-ment son atelier en 1988. Au fil desans, elle n’a cessé de se perfectionnerverrier tout en offrant en plus descours de formation dans l’art duvitrail.

Les processus de fusion et de thermo-formage du verre sont des passionsqu’elle n’a pu cultiver qu’en 2001lorsqu’elle a pu acquérir son premierfour à verre. Celui-ci lui permettra defaire ressortir son talent de même queson savoir accumulés au cours de cesdernières années. Aujourd’hui, à forced’erreurs et de persévérance, elleparvient à développer de nouvellestechniques.

« Travailler le verre c’est travaillerdirectement la lumière » m’a ditMartine durant notre rencontre du 1er

mai 2007. À ce sujet, elle affirmequ’« en fonction de l’ampoule, del’heure de la journée, l’effet esttoujours différent. Ça joue avec lalumière ! »

De plus, « chaque ampoule, chaquesource donne son effet et la qualitéa un impact. Je travaille avec destubes fluorescents et la différenceentre les « daylight », par exemple, etles tubes ordinaires est énorme. Toutdépend aussi de la demande du client.Les pièces sont uniques. J’ai faitrécemment le bureau du présidentd’une compagnie à St-Rémy. Lemonsieur voulait des plaques de verreau plafond avec des tubes fluores-cents. Il a beaucoup aimé la solutionque je lui ai proposée. »

Nous avons continué durant une autredemi-heure : lampes Tiffany, vitrail surbaguettes de plomb, peinture surverre... etc.

Au-delà de l’art de l’éclairage, pour cespécial Éclairage de votre magasineÉlectricité Québec, je vous laisseadmirer l’art de jouer avec la lumière,avec les ombres et la couleur deMartine Leclerc.

K Par Mihai-Razvan Pecingina, ing.de Kelvin-Emtech experts-conseils

Mihaï-Razvan Pecingina est ingénieurpour la firme Kelvin-Emtech de Montréal.Spécialiste en éclairage, M. Pecingina aeffectué des études doctorales surl’éclairage extérieur et a publié plusieursarticles au sujet de la pollution lumineuse.On peut le joindre par téléphone au 514 725-3105 ou par courriel [email protected]

Quelques fois le dimanche, j’entre dans « Le café de l’atelier » et ce n’est pas seulement le café qui m’attire. En arrière, se trouvel’atelier de Martine Leclerc, artiste verrier de Châteauguay.

Par Mihai-Razvan Pecingina, ing., de Kelvin-Emtech experts-conseils

La lumièreentre

les mains d’une artiste

Remerciements : Un grand merci à Reine Mbéa pour son support. Les photos ont été prises par l’auteur.

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26 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

TÉLÉCOMMUNICATIONS

Un des avantages les plus importants dela participation aux réunions d’établisse-ment des normes est d’assister auxcontributions d’ordre techniqueprécisant un aspect du rendement decâblage qui était jusqu’alors inconnu ouincompris. Cela compense pour lesheures passées en tours de scrutin et endébat concernant les points litigieuxd’une recommandation particulière etson caractère normatif ou informatif.

CONTRIBUTIONS

La première contribution émane deBeast Cabling Systems. Le but de cetteétude était de déterminer le rayon decourbure minimum devant être respectélors de l’installation de câbles à pairestorsadées. Pour cette étude cinqmarques différentes de câble decatégorie 6 augmentée ont étédébobinées sous différentes conditions.Pour chacune des conditions, environ 40mètres de câble ont été tirés et placéssur une canalisation de plafond avecune tension de tirage de 25 livres. Lecâble devait passer sur une tige ou un

rouleau de diamètres divers avant depasser dans la canalisation ou, pourl’une des conditions, il entrait directe-ment dans la canalisation en frottant surson bord.

Des mesures de transmission étaientprises avant et après le tirage du câble àdes fréquences allant jusqu’à 500 MHz.L’impact le plus important sur lerendement du câble concernait leparamètre d’affaiblissement deréflexion, la mesure des réflexions designaux dues aux variations d’impé-dance sur la longueur du câble. Bienqu’il y avait des différences entre lesproduits de différents fabricants, lespires résultats démontraient que lestiges statiques de diamètre inférieur à 3pouces affectaient négativement lerendement du câble. Les résultats mon-traient aussi que les rouleaux de deuxpouces de diamètre donnaient des ren-dements similaires aux tiges de 3pouces. À la lumière de ces résultats ilest recommandé d’avoir un rayon decourbure interne de 1,5 pouces (38 mm)pour le câble PTNB à 4 paires s’il est

établi par une tige statique, ou de 1pouce (25 mm) s’il est établi par unrouleau.

La deuxième contribution émane deAmerican Polywater Corporation. Le butde cette étude était de déterminer l’effetdu lubrifiant de tirage sur le rendementdes câbles de données à hautesfréquences. Elle a été faite en réponse àun problème rencontré dans l’industrieet signalé dans une lettre de Dan Howellde Fisk Technologies au comité TIA TR42. Cette lettre indiquait que les câbles dedonnées tirés dans les conduits à l’aide delubrifiants de tirage communs dans l’in-dustrie échouaient aux essaisd’affaiblissement d’insertion après l’instal-lation.

Sheri Dahlke de American Polywater fitun rapport sur la série exhaustive demesures prises dans leur laboratoire.Différents types et quantités de lubri-fiant furent appliqués à différentesmarques et catégories de câble.L’affaiblissement d’insertion fut mesuréavant et après l’application de lubrifiants

L’EFFET DE L’INSTALLATIONSUR LE RENDEMENT DU CÂBLAGE

Pour cet article, je me propose de vous présenter deux contributions ressortant de la dernière réunionTIA TR 42.7 à Houston. Ces deux contributions sont le résultat d’une série complète d’expériencescontrôlées visant à observer l’effet de l’installation sur le rendement du câblage.

Par Pault Kish, de Belden

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27ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

TÉLÉCOMMUNICATIONS

au cours d’une période allant de quelquesjours à quelques semaines durantlaquelle les essais ont eu lieu.

Dans une première série d’essais lelubrifiant était appliqué en diversesquantités et on laissait le câble sécher àl’air. Certains lubrifiants produisirentun plus grand accroissement initiald’affaiblissement d’insertion qui serésorba complètement après quelquesjours de séchage à l’air. Au cours d’unedeuxième série d’essai, les câbles furentlubrifiés et installés dans un conduitdont les extrémités furent scellées.L’affaiblissement d’insertion futrégulièrement mesuré dans une périodede temps allant jusqu’à 70 jours.Certaines conceptions de câbleaffichèrent un accroissement plusimportant que d’autres quand ils furentexposés à des lubrifiants communémentutilisés. Je ne mentionnerai aucunemarque dans cet article ; il semble quecertains lubrifiants formulés pourdisperser et retenir l’humidité afin d’ac-croître la lubrification aient plus d’effetsnégatifs sur le rendement calculéd’après l’affaiblissement d’insertion etprennent plus de temps à revenir à lanormale.

American Polywater montra qu’un typede lubrifiant à film mince appliqué aumoyen d’un essuyeur produit demeilleurs résultats que les autres, mêmeavec les conditions les plus extrêmes enconduit scellé. En s’inspirant de cesrésultats et d’autres essais effectués parun autre fabricant de câbles, le TIA TR42.7 rédigea une lettre en réponse àDan Howell sur l’utilisation de lubrifiantde tirage pour le câblage de télécommu-nications donnant un sommaire desdécouvertes et des recommandations.

Comme vous pouvez le constater, lerendement du câblage touche bien plusd’aspects qu’une série de paramètres etd’exigences spécifiés dans les fichestechniques. Le rendement du câblageest affecté par la conception du câble,les matériaux, la procédure de fabrica-tion et les conditions d’installation.Tous ces facteurs affectent les résultatsobtenus sous diverses conditions. Ceuxqui cherchent des réponses à leurs inter-rogations découvrent parfois de petits

bijoux d’information dans l’obscuritérelative des forums normatifs, grâce auxefforts de certains individus prenant sureux de procéder à certaines études.

K Par Paul Kish de BeldenPaul Kish est directeur des Normes etSystèmes IBDN de Belden à Pointe-Claire,Québec. Il est aussi Vice-président duComité d’ingénierie TR-42. On peut lejoindre au 514 822-7584.

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28 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

Les gens qui travaillent avec moi m’en-tendent souvent dire: « La différenceentre un projet qui se déroule bien et unautre où tout va de travers, c’est laqualité des outils ». Un tournevis, cen’est pas un ciseau à bois. Cela prend lebon outil pour chaque tâche àaccomplir. Cette règle s’applique danstous les domaines et la programmationdes automates n’y échappe pas.

PREMIER OUTIL : LE FRONT.

Rien de tel pour empêcher les opérateurde coincer les boutons « départ » avecun tie-wrap. Le front est toujours sous-utilisé aux endroits où on en auraitbesoin, comme le bouton départ ou laréception des alarmes. De plus, d’unautomate à l’autre, on a toujours de ladifficulté à se rappeler quelle est l’instruc-

tion de cet automate pour faire un front.Voici deux lignes de codes quimarcheront dans n’importe quelautomate (figure 1).

Le bit FM est activé pour un seulbalayage du programme à chaque foisque la valeur du bouton passe de 0 à 1.Pour avoir un front descendant (FD), ilsuffit d’inverser les contacts du boutondans le programme.

Un excellent outil pour démarrer lesséquences. Utiliser le front au lieu dubouton directement. Également trèsutile pour effectuer des calculs à unmoment précis, comme au début d’uneétape de grafcet, ou à la fin, si vousutilisez le front descendant. Vouscommencez sûrement à voir d’autresexemples d’utilisation.

DEUXIÈME OUTIL : LA BASCULE T.

Eh oui! Le concepteur d’une machine avoulu sauver quarante dollars et au lieude mettre un bouton départ et unbouton arrêt, il a choisi de mettre unseul bouton intitulé « Départ/Arrêt ». Ohl’horreur ! C’est le cauchemar de biendes programmeurs qui ne connaissentpas cet outil. J’ai vu bien des façonsdétournées de résoudre ce problème, laplupart étant accompagnées de tempo-risateurs, et qui souvent nefonctionnaient pas si la durée depression sur le bouton changeait d’unopérateur à l’autre. Oubliez l’utilisationde temporisateurs pour faire unebascule T. Par contre, nous avons besoinde l’outil que nous venons tout juste demaîtriser.

INSTRUMENTATION ET CONTRÔLE

Dans cet article, vous découvrirez une poignée d’outils de haute qualité, qui simplifieront grandementvotre travail. Ce sont des outils simples qui utilisent les instructions de base des automates. Ainsi, ils fonctionneront pour tous les automates, peu importe leur marque.

Par Yves Morrissette, de PC Automax inc.

La boîte à outils des programmeurs

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29ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

INSTRUMENTATION ET CONTRÔLE

Vous reconnaissez notre ami le front.Regardez à la figure 2, la troisième lignede code. Une véritable beauté. Le Bit FMest toujours actif pour un seul balayagede programme, souvenez-vous. Àchaque impulsion ou FM vaut 1, ondonne au bit T sa valeur inverse. Lereste du temps, quand le FM vaut 0, onmaintient le bit T à sa valeur. C’est cettebranche qui le maintient allumé et qui lemaintient éteint. Essayez-le, ça fonc-tionne très bien et à tout coup. De plus,ça fonctionne sur n’importe quelautomate. Trois lignes simples, pas

besoin de temporisateurs, de SET ou deRESET, oubliez tout cela. Ces trois lignessont simples, et elles marchent.Mémorisez bien cet outil, vous vous enservirez souvent je vous le garantie.

TROISIÈME OUTIL : L’HORLOGE.

J’ai besoin d’effectuer une tâche ou uncalcul périodiquement, disons, à toutes les2.7 secondes précisément. De nos jours,

les automates dernier cri nous permettentde créer des tâches séparées, appelées defaçon cyclique par l’horloge en temps réeldu processeur. C’est bien joli, mais avantque tout cela n’existe, il existait une bonnevieille méthode toute simple que l’onappelait l’horloge (figure 3). C’est unepetite ligne de programme qui nousgénère des impulsions. Son fonction-nement est simple, quand le temporisateuratteint sa valeur de consigne, le bit CLK d

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30 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

INSTRUMENTATION ET CONTRÔLE

vaut 1. Au balayage suivant duprogramme, le bit remet à zéro le tempo-risateur et le bit CLK vaut 0. Puis lecycle recommence, éternellement. Etquelle aubaine, le bit CLK dure déjà unseul balayage, pas besoin de lui pro-grammer un front !

À quoi ça sert ? Donner le rythme. Pouréchantillonner une valeur, lancer descalculs lourds mais qui peuvent êtreeffectués moins souvent, etc. Combinezl’outil horloge et l’outil bascule T. Qu’est-ce que vous obtenez ? Un clignotant.Enfin un clignotant dont vous avez lecontrôle de la période. Avouez donc queles bits clignotants pré-programmés sonttoujours trop lents ou trop rapides. De

plus, la jolie période de 1.5 secondes n’estjamais disponible. Gâtez-vous et pro-grammez-vous donc enfin un clignotant àvotre goût.

QUATRIÈME OUTIL : LE FILTRE.

Amateurs de boucles PID, examinezbien ce qui va suivre. Vous essayezd’ajuster une boucle dont le PV estinstable. Pas facile d’y mettre une valeursur le D pour atteindre une meilleureréponse. Voici quelque chose qui vasûrement vous intéresser (figure 4).Vous avez sûrement déjà reconnul’horloge. Elle donne le rythme à notrecalcul de filtre. À chaque coup d’horloge,nous préservons 98% de l’ancienne

valeur et y ajoutons 2% de la nouvellevaleur. Le total va dans la valeur filtrée,qui devient l’ancienne valeur pour leprochain calcul.

Le résultat : Toutes les petites variationssont éliminées, et seules les variationsde basse fréquence passent. Dans cegraphique (figure 5), la ligne vertereprésente notre signal à filtrer. La lignerouge représente notre valeur filtrée à2% de la nouvelle valeur à toutes les100 millisecondes. La ligne bleuereprésente le même signal filtré à 10%de la nouvelle valeur. Chaque divisionverticale du graphique représente 18secondes, pour un total de 72 secondes.

Quand on filtre un signal, on induit undélai dans la réponse du système. C’estun principe valable pour tous les filtres.Le filtre rouge est beaucoup plus enretard que le filtre bleu. De plus, l’ampli-tude du signal est diminuée avec le filtre.Ce sont les deux effets secondaires dufiltre qui sont à considérer.

Quoi de mieux pour filtrer les vaguessur le niveau d’un bassin dont lahauteur est donnée par un capteur depression analogique… Un autre exempleserait d’obtenir une lecture moyenne ducourant d’un moteur électrique, unelecture moins sujette au bruit sur unebalance, etc. Le but étant toujoursd’obtenir une lecture moyenne d’unsignal qui varie trop.

CONCLUSION

Ces quatre outils simples me serventrégulièrement, dans la très grandemajorité de mes projets. Je vous suggèrede conserver ces exemples, de lesessayer dans un automate, de jouer avecafin de les maîtriser. On ne sait jamaisquand on en a besoin, et si vous les utilisezsouvent, vous les mémoriserez plus facile-ment. Vous verrez alors que dans vosprojets d’automatisation, de bons outilsamènent toujours de bons résultats.

K Par Yves Morrissette de PC Automax inc.Yves Morrissette est conseiller chez PCAutomax inc. On peut le joindre partéléphone au 819 822-2550, sans frais au 1 877 822-2550, ou par courriel à[email protected]

FIGURE 3 D

FIGURE 4 D

FIGURE 5 D

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31ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

ÉLÉMENT CHAUFFANT D’UN FOUR ÉLECTRIQUE

Les éléments chauffants du four des cuisinières électriquesdomestiques opèrent à très haute température et durent des milliersd'heures. Les fils résistance sont fabriqués d'un alliage spécial denickel et de chrome dont la résistivité est beaucoup plus grande quecelle du cuivre et un tel alliage peut supporter de très hautestempératures. Les fils sont contenus à l'intérieur d'une gainetubulaire métallique laquelle est mise à la terre de manière à éliminertout danger de contact avec les fils sous tension. Les fils résistancesont isolés de la gaine tubulaire grâce à une poudre inorganiqued'oxyde de magnésium. L'exercice qui suit décrit la construction etles propriétés d'un tel élément.

Données techniques et questions pertinentes L'élément inférieur du four d'une cuisinière électrique possède lescaractéristiques nominales suivantes: 2600 W, 250 V monophasé à 60 Hz. Les dimensions de l'élément sont telles qu'illustrées à la figure 1.Le diamètre extérieur de la gaine tubulaire qui entoure les fils est de 6.6 mm. L’examen détaillé de l'élément chauffant nous montre qu'il estfabriqué d'un fil chauffant composé de deux conducteurs nichrome decalibre 26 AWG connectés en parallèle. Les deux fils sont enrouléssur eux-mêmes en forme de spirale ayant un diamètre de 1.6 mm(figure 2) La spirale bi-filaire contient plus de 1000 tours de fil et latempérature d'opération est de 600 °C.

Calculez A) Le courant nominal qui circule dans l'élément chauffant lorsqu'il

opère à sa tension nominale de 250 V [A]B) Le courant qui circule dans chacun des fils [A]C) La densité de courant dans les fils [A/mm2]D) La résistance de l'élément chauffant dans les conditions nor-

males d'opération [Ω]E) La résistivité des fils nichrome à 600 °C [nΩ.m]F) La longueur de chacun des fils de calibre 26 AWG [m]G) La longueur totale de l'élément chauffant tubulaire [m]H) La rapport de (f) / (g)I) La densité linéaire de puissance de l'élément chauffant tubulaire

[W/m]J) La densité de puissance en surface de l'élément

chauffant tubulaire [W/m2]

Références « Électrotechnique », 4e édition de Wildi et Sybille.Appendices A-3, A-4, 29.2, 36.7

Réponses A) 10.4 A B) 5.2 A C) 40.6 A/mm2 D) 24.0 ΩE) 1152 n Ω.m F) 5.33 m G) 1.71 m H) 3.12I) 1520 W/m J) 73.3 kW/m2

La solution du problème se trouve à la page 48.

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Figure 1 A Élément de chauffage tubulaire

F

100 mm

A

100 mm

Figure 2 A Spirale bi-filaire

1

AWG No 26

Diamètre de la spirale 1,6 mm

1

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32 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Pour l’acheteur d’une maison neuve,souvent très sensible aux détails dans laqualité de construction, les thermostatsélectroniques apportent une valeurajoutée à la résidence. Outre un designplus actuel, cet appareil présente unaffichage numérique correspondant àcelui de la plupart des électroménagerset il confère à l’habitation un caractèreplus technologique.

Pour les acheteurs ayant déjà fait l’ex-périence du thermostat électronique, leconfort est aussi une importante moti-vation. En effet, selon une étudemenée en 2007 auprès d’acheteurs dethermostats électroniques, le niveau desatisfaction varie entre 8,2 et 9,0 sur 10selon le modèle. De l’avis de la firmeayant réalisé le sondage, il s’agit d’unniveau de satisfaction exceptionnelle-ment élevé pour un produit.

Le confort est assuré par le maintiend’une température uniforme. Alors quele thermostat bimétallique donne lieu àdes écarts de ± 2 °C par rapport à latempérature désirée, le thermostat élec-tronique réagit plus rapidement etmaintient la température dans uneplage de ± 0,5 °C, évitant ainsi lanécessité d’ajustements fréquents.

En gérant le fonctionnement desplinthes électriques de manière plusprécise, le thermostat électroniquepermet aussi des économies pouvantatteindre jusqu’à 10 % des frais dechauffage.

Au-delà des économies, du confort etdes considérations esthétiques, le ther-mostat électronique s’inscrit dans lesnouvelles tendances de consommation.Véritable symbole de l’efficacité énergé-tique, il fait partie des produits que leconsommateur peut utiliser pourprotéger l’environnement. Comme lesac d’épicerie réutilisable, il procure àson utilisateur la satisfaction d’agir demanière responsable.

UN APPAREIL SUPÉRIEUR AU MÊME PRIX

Grâce au programme Thermostats élec-troniques d’Hydro-Québec, toutes lesnouvelles habitations pourraient êtreéquipées de ce type d’appareil. En vertude ce programme, Hydro-Québec verseun appui financier pour chaque thermostatélectronique installé par un maître élec-tricien. Ainsi, l’installation peut se fairesans frais additionnel pour le constructeurou l’acheteur.

Le programme prévoit un appuifinancier différent selon le type d’habita-tion. Dans le cas des résidencesunifamiliales, des duplex et des triplex,Hydro-Québec verse au maître élec-tricien 40 $ plus taxes pour chaquethermostat électronique installé. Unminimum de quatre thermostats doitêtre installé. Dans le cas des habitationsde quatre logements et plus, des copro-priétés et des résidences pourpersonnes âgées, l’appui financier est de90 $ plus taxes pour les cinq premiersthermostats et de 20 $ plus taxes pourchaque thermostat additionnel.

Nous vous invitons à communiquer avecun représentant d’Hydro-Québec au 1800 ÉNERGIE pour obtenir des informa-tions supplémentaires sur le programmeMieux Consommer ou à consulter le siteInternet dédié aux entrepreneurs élec-triciens au www.hydroquebec.com/cmeq .

K Collaboration spéciale d’Hydro-Québec,Direction Efficacité énergétique.

le thermostat électronique

À l’heure de l’Internet haute vitesse et des écrans au plasma, le thermostat bimétallique fait littéralement figure de dinosaure dans les maisons neuves.

Collaboration spéciale d’Hydro-Québec, Direction Efficacité énergétique

En 2007,

s’impose…

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S’il s’agit d’une rénovation, l’installation de thermostats électroniques permettra à vos clientsde réduire leur consommation d’électricité d’environ 10 %. L’installation par un maître électricien rendra ceux-ci admissibles à une aidefinancière d’Hydro-Québec pouvant s’éleverjusqu’à 130 $.

Pour une nouvelle construction, Hydro-Québecversera au maître électricien un montant pouvant atteindre jusqu’à 40 $ par thermostatinstallé, selon une procédure simple, rapide et allégée.

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Pour plus d’information au sujet de notre programme d’aide financière, visitez lewww.hydroquebec.com/cmeq.

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34 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

CHRONIQUE DE LA RÉGIE DU BÂTIMENT DU QUÉBEC

RAPPEL

Plusieurs articles du code insistent surles précautions particulières à respecterquant à la température de l’isolant desconducteurs pouvant être installés pourle raccord de l’appareillage. Certainsarticles (4-004, 4-008, etc.) concernentdes exigences générales, tandis qued’autres articles (28-104, 30-308, 30-310, 30-404, etc.) qui traitent du mêmesujet sont plus spécifiques. De façongénérale, l’on pourrait résumer lesexigences de ce genre par une phrasetype, tel que : « Les conducteurs d’unedérivation pénétrant dans le comparti-ment de raccord de l’appareillageélectrique qui dégage de la chaleur doiventavoir une température minimale d’isolantqui respecte le marquage. ».

PROBLÉMATIQUE

Lorsqu’un appareillage électrique quiproduit de la chaleur en fonctionnementnormal (moteur, luminaire, etc.) doitêtre alimenté, il est nécessaire d’ap-porter une attention particulière aumarquage dudit appareillage. Ces infor-mations indispensables sont indiquéessur une étiquette située dans le compar-timent de raccord de ce dernier. Eneffet, la certification exige de la part du

fabricant un marquage qui doit préciser,entre autres, la température de l’isolantque doivent avoir les conducteurs de ladérivation qui alimentent l’appareillageélectrique. Par exemple, on retrouve engénéral, sur l’étiquette, un marquage dutype : « Les conducteurs d’alimentationdoivent convenir pour 90°C. ». La tem-pérature nominale requise de l’isolantest souvent de : 60°C, 75°C, 90°C,105°C, 125°C ou 150°C, mais rarementsupérieure à ces valeurs.

Par exemple, l’on rencontre fréquem-ment des cas où des luminairesencastrés sont raccordés à l’aide de con-ducteurs ayant un isolant de 90°C, alorsque le marquage précise une températurenominale de l’isolant de 105°C, voire de125°C. Cette situation est fort préoccu-pante car après un certain tempsd’opération, les conducteurs se retrou-vent dénudés d’une partie de leurisolant qui a tout simplement rétréci,suite à la température excessive. Danscertains cas, cela peut favoriser unesituation où des arcs peuvent provoquerun incendie. Dans d’autres cas, desdangers d’électrisation ou d’électrocu-tion sont imminents puisque lesconducteurs se retrouvent à découvertsur une bonne longueur.

Enfin, dans les cas où les conducteursde la dérivation ne peuvent satisfaire aumarquage du fabricant, il sera parfoisnécessaire de voir à ajouter une boîte desortie intermédiaire, à proximité, demanière à compléter le raccord avec desconducteurs qui possèdent les carac-téristiques recherchées.

CONCLUSION

Il est essentiel de porter attention aumarquage de tout appareillage quigénère de la chaleur avant de leraccorder à une dérivation. Les conduc-teurs utilisés doivent satisfaire aumarquage indiqué, particulièrement à latempérature minimale requise del’isolant. Trop souvent, cette probléma-tique passe inaperçue, jusqu’au jour oùobligatoirement des correctifs doiventêtre apportés à la suite de problèmesconstatés, s’il n’est pas déjà trop tard !

K Par Gilbert Montminy, ing.Gilbert Montminy, ing., est Responsable duSecteur électricité par intérim à la DirectionNormalisation et Qualification de la Régiedu Bâtiment du Québec

Par Gilbert Montminy, ing.

TEMPÉRATURE D’ISOLANTLes incidents les plus fréquemment rencontrés dans l’installation électrique ont souvent pour cause la détérioration de l’isolant,ou l’absence de celui-ci sur une partie des conducteurs. Bien qu’il existe différentes raisons à l’origine de telles situations, l’uned’entre-elles peut s’expliquer par une certaine carence lors de la sélection des conducteurs d’alimentation d’un circuit. Il s’agitde la température nominale de l’isolant des conducteurs.

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35ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

SOUS LES PROJECTEURS

SST-ÉLECTRICITÉ

TENSION !Le 12 août 2003, sur la Rive-Sud deMontréal, un maître électricien et unapprenti électricien de troisième annéecommencent leur journée de travail. Ils doivent exécuter des travaux pourmodifier les circuits électriques d’unlocal commercial. À l’origine, tout l’étage du bâtiment constituait un seullocal de 1340 m2. Mais voilà, le pro-priétaire a décidé de le reconvertir enplusieurs locaux commerciaux dis-tincts. Des travaux d’électricité sontdonc nécessaires. Cette journée-là,les électriciens travaillent dans unlocal où deux pièces sont séparéespar un mur doté d’une fenêtre d’obser-vation à miroir. Chacun s’active de soncôté dans les deux pièces. L’apprentiélectricien doit raccorder à un mêmecircuit les luminaires déjà débranchésdu panneau de distribution électriqued’origine. Il monte dans l’escabeau,dévisse et retire la plaque du point dejonction de la boîte du luminaire desecours. Il sort les joints de raccorde-ment du coffret du luminaire. Il retire leraccord isolé (marette) de la jonctiondes conducteurs noirs et le déposesur la boîte du luminaire de secours.De sa main gauche, il amène le câblesous gaine métallique reliant les lumi-naires, près du point de jonction de laboîte du luminaire de secours. Il s’ap-prête à le raccorder.

C’est alors que sa main droite entre encontact avec l’extrémité dénudée desconducteurs noirs. Ces derniers sor-tent du luminaire de secours, soustension de 347 volts. Le courant passede la main droite à la main gauche,permettant ainsi le passage ducourant des conducteurs noirsdénudés à la gaine métallique ducâble mis à la terre. L’apprenti estélectrocuté et tombe. Il avait 22 ans…

En 2004, sur un chantier de construc-tion à Québec, un électricien s’apprêteà dénuder le conducteur d’un câblesous tension avec sa pince. Lorsque lesmâchoires de la pince percent l’isolantet touchent au fil, une décharge élec-trique fatale traverse le travailleur.

En 2005, dans un centre commercialde Montréal, un électricien change,sous tension, le régulateur de puissance d’un boîtier électrique d’éclairage fluorescent alimenté parun circuit de 347 volts. Il est électriséet tombe de son escabeau d’une hauteur de plus de deux mètres. Il meurt lui aussi…

QU’AURAIT-IL FALLU FAIRE ?

Le Code canadien de l’électricité estclair : « On ne doit procéder à aucuneréparation ou modification d’unappareil sous tension, sauf s’il n’estpas possible de déconnecter com-plètement cet appareil ». Dans le casde l’accident survenu sur la Rive-Sud,le luminaire de secours n’a pas étémis hors tension, pas plus que le pointde coupure du circuit d’alimentationn’a été cadenassé. Cette mise horstension aurait fermé tout éclairagedans le nouveau local. Toutefois,quelques-unes des prises de 120 voltsétant en parfait état de marche, unéclairage d’appoint aurait permis lamise hors tension du circuit. De plus, leCode canadien de l’électricité stipulequ’« il est interdit de travailler sur unappareil électrique, à moins d’utiliserl’équipement approprié tel que pincesisolantes, gants de caoutchouc, bottesou bottines, tapis ou tout autre moyend’isolation approuvé. Cet équipementdoit toujours être maintenu en très bon état ».

L’apprenti électricien décédé à 22 ansne portait pas de gants isolants. Uneplanification des travaux est essentielle.Ainsi, tout le matériel nécessaire, telsque les éclairages d’appoint et les outilsde cadenassage seront disponibles etpermettront que le travail se fasse sur uncircuit hors tension, en toute sécurité.

Collaboration spéciale

CHRONIQUE

ASP-construction, Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail. Article de Julie Mélançon, de ASPConstruction. Personne-ressource : André Turcot, ingénieur à la Direction de la prévention/inspection de la CSST.Prévention au travail, printemps 2007.Pour plus de renseignements : www.asp-construction.org

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36 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

CHRONIQUE DU LIVRE BLEU ET AUTRES RÈGLEMENTS D’HYDRO-QUÉBEC

Une équipe de monteurs d’Hydro-Québec se présente chez un nouvelabonné pour effectuer le raccordementde son branchement au réseau aérien.Ils s’amènent à bord d’un camion munid’un engin élévateur à nacelle etéquipés de tout le matériel et l’outillagenécessaires pour réaliser le travail. Leclient, content de voir arriver uneéquipe d’Hydro-Québec, observe lascène et se dit que, enfin, il va recevoirdu courant! Les monteurs descendentdu camion et s’approchent poureffectuer quelques vérifications. Puis, augrand étonnement du client, ils l’infor-ment qu’ils ne peuvent procéder auraccordement. Ils repartent vers uneautre destination, après avoir griffonnéquelques notes sur leur document d’in-tervention : distance entre la ferrure etla tête de branchement, dégagement autoit insuffisant, accès au point de rac-cordement, l’installation n’est pasprête…

SCÈNE EXCEPTIONNELLE ?

Malheureusement, non. En 2006, plusde 1 400 cas de non-conformité au Livrebleu relativement aux branchementsaériens ont été consignés. Rappelonsque chacune de ces irrégularitésnécessite un correctif, donc, un retourdu maître électricien sur les lieux et undéplacement supplémentaire de l’équiped’Hydro-Québec.

Avant le raccordement, l’équipe demonteurs doit s’assurer de la conformitéde l’installation du branchement aérienpar rapport aux exigences du Livre bleu.Les principaux points à respecter sontles suivants :

s Nombre de branchements du client raccordés au conducteur de branchement d’Hydro-Québec(maximum de quatre).

s Ferrure de branchement :

f L’emplacement du branchement doitpermettre la pose du compteur dansun endroit facile d’accès.

f L’emplacement de la ferrure doitpermettre le dégagement desconducteurs lorsque le branchementd’Hydro-Québec se trouve au-dessusde terrains, de voies, dedépendances, de piscines ou de toutautre obstacle.

f La distance entre la ferrure et la têtede branchement ou entre deuxferrures.

f La résistance mécanique. La ferrureet son support doivent résister à laforce minimale au point d’attache duconducteur d’Hydro-Québec.

f La hauteur minimale et maximale de la ferrure.

f Le dégagement entre le toit et lesconducteurs.

f La distance entre la ferrure et les filsde télécommunications.

s Longueur du mât de branchement,type de mât.

Par Roger Gagnon, conseiller Expertise et encadrement d’Hydro-Québec

Pour être branché… il faut être bien ferré !Le raccordement du branchement du consommateur au réseaud’Hydro-Québec ne s’effectue pas à la légère. Toutes les règles doivent être respectées, et la conformité de l’installation est un pré-requis essentiel.

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37ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

CHRONIQUE DU LIVRE BLEU ET AUTRES RÈGLEMENTS D’HYDRO-QUÉBEC

s Accès au point de raccordement.

s Dégagement entre les conducteursde branchement et les fenêtres,portes ou porches.

On doit considérer plusieurs élémentsau moment de l’installation d’unbranchement. Il est important de sereporter au chapitre 2 du Livre bleu etd’examiner attentivement les nom-breuses illustrations. De plus, pour lechoix de l’emplacement des branche-ments et des compteurs, on doitconsulter différentes réglementations,telles que :

s Le Code de construction du Québec –Chapitre V, Électricité.

s Les règlements des municipalitésconcernant l'emplacementd’équipements sur un bâtiment.

s La loi sur les biens culturels duQuébec pour les bâtiments reconnusou classés patrimoniaux.

Le document Intégration visuelle desinstallations de branchements auxbâtiments résidentiels, Guide desbonnes pratiques, publié par Hydro-Québec, suggère quant à lui des façonsde faire adaptées pour faciliter l’intégra-tion visuelle des équipements debranchements et de mesure auxbâtiments résidentiels.

La conformité avec les exigences duLivre bleu vous assure d’obtenir le rac-cordement du branchement du

bâtiment de votre client dès la premièrevisite de l’équipe d’Hydro-Québec.

Avant la réalisation des travaux, nousvous invitons à consulter le Livre bleuet, en cas de doute, à communiqueravec un représentant d’Hydro-Québecau 1 877 COURANT (1 877 268-7268)pour obtenir des informations supplé-mentaires.

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BRANCHEMENT DU CLIENTPartie de l’installation électrique duclient qui se situe entre le coffret de branchement et le pointde raccordement.

COFFRET DE BRANCHEMENTEnsemble constitué d’un coffret enmétal contenant l’interrupteur et, parfois, les disjoncteurs oufusibles.

COMPTEUR D’ÉLECTRICITÉAppareil servant à mesurer et àenregistrer les quantités d’électricitéconsommées.

EMBASESocle carré ou rectangulairecomportant des mâchoires servant à recevoir les lames de contact d’uncompteur.

FERRURE DE BRANCHEMENTPièce de métal munie d’un ou deplusieurs isolateurs, qui sert àattacher les conducteurs debranchement d’Hydro-Québec ou du client à un mur, à un poteau, à un mât de branchement ou à unsupport reliant plusieurs mâts debranchement.

MÂT DE BRANCHEMENTSupport auquel sont fixés lesconducteurs de branchement aérien d’Hydro-Québec ou du client et quidépasse le toit du bâtiment.

POINT DE RACCORDEMENTPoint où l’installation électrique à alimenter est reliée à la ligne de distribution.

GLOSSAIRE

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38 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

FORMATION

Le nouveau programme aborde denouveaux sujets tel que :

d L’UTILISATION D’UN ORDINATEUR

L’ordinateur est devenu, pour unélectricien, presque aussi essentielqu’une paire de pinces coupantes. Il est nécessaire pour la mise à jourdes logiciels des contrôleurs des différents systèmes automatisés, destockage pour les images descaméras de surveillance, de base de données pour les contrôleursd’accès, et mille et une autres applications spécialisées.

d CÂBLAGE DE COMMUNICATION

Comme une majorité de systèmesd’édifices sont maintenant contrôléspar ordinateurs, il faut bien que les signaux de contrôle soientacheminés vers les dispositifs. Les normes, les façons de faire, ainsique les sources d’interférencespotentielles sont toutes de nouvellesnotions à marier avec l’apprentissageconventionnel du métier d’électricien.

d DOMOTIQUE ET TÉLÉPHONIE

En plus du contrôle des dispositifsde chauffage et d’éclairage, il faudramaintenant étudier l’intégration deces systèmes aux systèmes de sécu-rité (alarme, surveillance, contrôled’accès, intercommunication), le

contrôle de ces systèmes à distancepar téléphonie ou par Internet, l’intégration des systèmes de surveil-lance à la câblodistribution, les sys-tèmes de sonorisations et de cinémamaison intégrés au bâtiment.

Bien que les devis de ces cours soientbien écrits, ils représentent cependantun sérieux défi quant à la livraison pourles 22 écoles ayant à enseigner cettenouvelle matière. Les professeursdoivent assimiler ces nouveauxconcepts et non seulement enseignerces nouveaux modules. Ils doivent aussicomprendre comment les nouvellestechnologies affectent des modulesqu’ils ont l’habitude d’enseigner. Voiciun survol de ces différences et des défisd’enseignement qu’ils auront à relever.

d CROQUIS ET SCHÉMAS

Bien sûr, il y a l’ajout de nouveauxsymboles mais il faudra égalementtenir compte de la séparation deschemins de câbles électriques et des chemins de câbles de contrôlepuisque l’induction des câbles électriques vers les câbles de contrôle peut entraîner un disfonc-tionnement des systèmes (erreurcoûteuse à réparer lorsque les murssont fermés et que l’on s’aperçoitque les systèmes de contrôle nefonctionnent pas).

Le ministère de l’Éducation reconnaît les nouvelles technologies dans son nouveau programme de formationen électricité

Par Denis Leduc, spécialiste en câblage structuré à la FIPOE

Dès septembre 2007 la formation debase en électricité passera de 1350

heures à 1800 heures. De plus, il n’y aplus de distinction entre la formationpour un électricien d’entretien et un

électricien de construction.

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39ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

FORMATION

d CÂBLES ET CANALISATIONS

Pour les mêmes raisons que cellesmentionnées dans le paragrapheprécédent, ce module sera affecté.Bien sûr il y a de nouveaux types decâbles de cuivre mais il y a égale-ment de la fibre optique. Ces nou-veaux câbles ont des contraintes dif-férentes au niveau du tirage dont ilfaudra maintenant tenir compte. Ilfaudra également tenir compte queles normes pour le remplissage desconduits, les rayons de courbures etle nombre de courbures entre lesboîtes de tirage sont différentesentre l’électricité et les télécommu-nications. Il y a également deschemins de câbles qui sont utiliséspour les télécommunications,matière qui n’était pas enseignéejusqu’à ce jour en électricité et dontil faudra maintenant tenir compte.

d SYSTÈMES D’ÉCLAIRAGE ETSYSTÈMES DE CHAUFFAGE

Il faudra maintenant tenir comptedes contrôleurs programmables pources dispositifs. Il ne suffit plus desavoir comment brancher lesappareils de chauffage et d’éclairage,Il faut aussi comprendre commentles programmer et les faire fonction-ner afin d’être en mesure de faire lamise en route de l’installation.

L’électricien de demain devra certes êtreplus polyvalent. Par contre, l’électriciend’aujourd’hui devra se recycler et êtreen mesure d’effectuer les mêmestravaux que les nouveaux arrivantssinon il se retrouvera défavorisé; sans

compter que ces nouvelles notions nesont que le début. Que dire du contrôlede ces éléments par des dispositifs sansfil et la sécurité informatique qui s’yrattache ? Il va falloir qu’il soit enmesure de mettre son installation élec-trique à l’abri des virus informatiques.

Tout comme les autres notionsenseignées en électricité, seulement lesnotions de base seront enseignées. Laformation de base ne fera pas de vousun expert en la matière. Rien neremplace l’expérience et le perfection-nement… qui sera essentiel dans cedomaine puisque ces technologies sonten constante évolution et progressentextrêmement rapidement.

Un autre défi d’enseignement, bien qu’ilne relève pas du ministère de l’éducation,est l’apprentissage. La mission d’un

compagnon est de former son apprenti etde lui transmettre son expérience.Qu’arrive-t-il lorsque l’apprenti n’a aucuncompagnon d’expérience vers qui setourner ? Cela met en relief les besoinscriants de perfectionnement sur les

nouvelles technologies pour les élec-triciens expérimentés.

L’enseignement de toutes ces nouvellesnotions dans le cours de base en élec-tricité est en quelque sorte unereconnaissance implicite du gouverne-ment que ces travaux sont des travauxqui relèvent de travailleurs d’unefamille de métiers en électricité.

Maintenant, à quand la législation quiofficialisera cette reconnaissanceimplicite lors de la construction ? Là esttoute la question.

K Par Denis Leduc, spécialiste en câblage structuré à la FIPOEDenis Leduc est spécialiste en câblagestructuré à la FIPOE. On peut le joindre par courriel à l’adresse suivante :[email protected]

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La mission d’un compagnon est de formerson apprenti et de lui transmettre sonexpérience. Qu’arrive-t-il lorsque l’apprentin’a aucun compagnon d’expérience versqui se tourner ?

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40 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

LES NOUVELLES DE L’INDUSTRIEPar Normand Gosselin, conseiller chez ÉFC – Québec

NOMINATION CHEZ OUELLET CANADA

Ouellet Canada inc. est heureux d’annoncer la nomination de M. Sylvain Barrière au poste de représentant des ventes.

Riche d’une expérience de 16 années de ventes dans le secteurindustriel, M. Barrière a la responsabilité des régions deLanaudière, Hautes-Laurentides, Abitibi ainsi que la Vallée del’Outaouais et ce, depuis mardi le 10 avril 2007. Son principalmandat est de solidifier les relations d’affaires avec tous les

distributeurs, entrepreneurset ingénieurs-conseils desrégions précitées afin d’enassurer leur croissance. On peut le joindre par téléphone au 514 206-7811,par télécopieur au 450 627-5575 ou par courriel à [email protected]

NOMBRE RECORD DE PRODUITS ADVANCERECONNUS PAR LE PROGRESS REPORT IES 2006

Advance est heureuse d’annoncer qu’un nombre record de neuf de ses nouveaux produits électroniques fluorescents, DHIet type DEL ont été retenus par le prestigieux rapport d’avancement de 2006 publié par l’IESNA (IlluminatingEngineering Society of North America Progress Report 2006).En plus de bénéficier de la promotion des modes de diffusion en ligne de l’IESNA, les produits gagnants d’Advance ont étésoulignés et présentés à la Conférence annuelle 2007 del’IESNA à Phoenix en janvier dernier et dans l’édition d’avril 2007 du magazine LD&A. Un beau succès. Bravo!

NOMINATION CHEZ DÉTROIT-DIESEL

La direction de DÉTROIT DIESEL-ALLISON

Canada EST est fière d’annoncer la nomination

de M. Éric Paquette au poste de conseiller

technique du département énergie. Il s’occupera

de la vente et service des

groupes électrogènes

auprès des contracteurs

et consultants de la

région de Montréal et

les environs.

ELAINE GERRIE DEVIENT PRÉSIDENTEDU S & D COUNCIL

Douze ans après sa sœur Heather, Elaine prend lesiège principal de cette composante de ÉFC. Elle estla directrice des opérations de Gerrie Electric, chaînede magasins de matériel électrique en gros du sud de

l'Ontario, comparable àFranklin Empire, tant parson nombre de magasinsque par son chiffre d'affaires.

FRANKLIN EMPIRE À L'HONNEUR Franklin Empire Inc. a remporté un certificat d’excellence (1er prix, produits d'éclairage) lorsde l'exposition de la SIDIM (Salon Internationaldu Design de Montréal) pour le Righello et MicroPlug fixture de Sistemulux. L'exposition se tenaità la Place Bonaventure les 24, 25 et 26 maidernier. Le marketing de Franklin Empire est sousla gouverne de Mme Cara Backman et le secteuréclairage est dirigé par Jean-Claude Lespérance.

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41ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

LES NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

Project1:Layout 1 06/07/2007 15:51 Page 1

CONVECTAIR, REÇOIT LE PRIX INTELLICHOIX 2007

Convectair a ainsi reçu le Prix Intellichoix 2007 – catégorieMaison 100 % Famille pour le Jazz, un appareil de chauffagecombiné à un chauffe-serviettes.

Le Réseau Famille d'aujourd'huisouligne chaque année l'excel-lence de produits et servicesprovenant de différents secteursd'activités et ayant en commun lasimplification et l'amélioration dela vie de famille. Les prixIntellichoix ont été remis le 13mai dernier, lors des cérémoniesd’ouverture de la Semainequébécoise des familles, enprésence de Mme MichelleCourchesne, ministre de l'Emploi

et de la Solidarité sociale. C’est avec fierté que M. FrançoisLessard, responsable des communications, a reçu ce prixau nom de Convectair.

NOMINATION GROUPE DELTA

Denis Dumouchel obtient unepromotion après seulement sixmois au service de GroupeDelta xfo. Il est entré au postede directeur régional desventes, Québec et l’est del’Ontario ; quelques jours avantd’avoir complété ses six moisen poste, le Groupe Delta encrée un nouveau, celui dedirecteur des ventes pour leCanada et confie le mandat àDenis. Connaissant les qualitésde gestionnaire des ventes de Denis, personne n’est vraiment surpris de cette promotion.

GALA IES À MONTRÉAL

IES convie l’industrie de l’éclairage à son 11e gala annuel qui aura lieu cette année le 27 octobre, à la Récréathèquede Laval. Sous le thème « La folie Grease », le gala sedéroulera autour des anecdotes du film gagnant d’Oscars il y a une vingtaine d’années : party d’école, bandes rivales,juke-Box danse, gros bolides musclés, groupes de motards,etc… Le nombre de tables est limité.

Pour informations ou inscription, rejoindre Pierre Lamarche450 430-7040, courriel [email protected].

AVIS DE DÉCÈS

M. Gaétan Fréchette est décédé le 8 mai, à l’âge de 70 ans. Il était avantageusement connu dans l’industrie électrique pour y avoir travaillé pendant la majeure partie de sa vie ; lors de saretraite, il était directeur des ventes de l’Est du Québec pour lecompte de Schneider (Federal Pioneer). Il était marié depuis 32 ans à Sylvie Larouche et père de trois enfants : Pierre, Suzyet Jean-Pierre, en plus d’être grand-père de deux garçons.

M. Guy Allard est décédé le 28 mai dernier, à l’âge de 37 ans ;il était au service des ventes internes de Lumen à Rimouski. Il était le conjoint de Véronique Naud et père de deux enfants,Xavier-Nicolas et Audrey-Maxim.

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42 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

LES NOUVELLES DE L’INDUSTRIEPar Normand Gosselin, conseiller chez ÉFC – Québec

L’INDUSTRIE ÉLECTRIQUE EFFECTUE TROIS AUTRES DONS DE BIENFAISANCE

Les manufacturiers, les agents manufacturiers et les distribu-teurs en gros de produits électriques contribuent régulièrement àdes œuvres de bienfaisance de différentes natures mais cetteannée encore, tous les dons vont au secteur de la santé.

L’association perçoit 10 $ sur chaque inscription lors de lajournée de golf et lors de la réception de Noël afin d’effectuerdes dons à des œuvres de bienfaisance. Jusqu’à maintenant,ces sommes étaient versées en entier à l’Omnium deBienfaisance de l’industrie électrique (depuis 2000) mais la dis-parition de cet événement a conduit ÉFC-Section Québec àredistribuer ces argents différemment.

Trois œuvres se partageront donc cette année 2400 $, recevantchacune 800 $, soit la Fondation de l’hôpital Jean-Talon, œuvresoutenue par René Marineau, président de Canlyte, la Sociétéd’arthrite, soutenue par Pierre Bradley, d.-g. de Nedco Québec,et Procure (lutte contre le cancer de la prostate) soutenue parNormand Gosselin, coordonnateur de ÉFC-Section Québec.

LUMEN

Chez Lumen, on souligne le retour d'Alain Forget. Absent depuis environ trois ans, Alain avait consacré environ 24 ans de carrière à cet employeur. Il y revient à titre de responsable du secteur Sonecable.

CÂBLES PHILIPS

Chez Philips Câbles, on a embauché le successeur deRobert Aubé en la personne de Paul Côté. Paul travailledans l'industrie électrique depuis plus de 25 ans et est très bien connu auprès des distributeurs.

IEWC ACHÈTE LA QUÉBÉCOISE WYROTECH

Fondée en 1994 par Mary Bufo, WyroTech, de ville St-Laurent, est un distributeur certifié UL etCSA de fils, de câbles et de produits de gestion deces fils et câbles, notamment en enlevant les gaines,en les teignant, les torsadant et les coupant.

L’entreprise a été vendue à Industrial Electric Wireand Cable Company, de Toronto. Mary Bufo reste ausein de l’entreprise.

PLUSIEURS NOMINATIONS

Le printemps et le début de l’été amènent traditionnellementune multitude de changements de personnel et 2007n’échappe pas à la tradition.

WESCO

Régine Maltais est devenue le 2 avril dernier, directrice dela succursale de Chicoutimi pour Wesco. Elle avait travaillépendant 20 ans, jour pour jour, chez son employeur précédent.Détentrice d’un DEC en électrotechnique, elle a entrepris sacarrière pour la firme d’ingénierie ABBDL, devenue Tecsult, àtitre de responsable de chantier. Elle compte donc sur unesolide connaissance et une longue expérience en électricité.

HUBBELL CANADA

Hubbell Canada LP, est heureux d’annoncer la nomination deM. Marc Forand à titre de Directeur Régional des Ventespour le Québec et l’est du Canada, depuis le lundi 14 mai.Marc travaille conjointement avec Gary Quinn pour lesprochains mois avant d’assumer les pleines responsabilitésde l’organisation des ventes pour l’est du Canada, après laretraite de Gary, prévue pour l’automne 2007.

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43ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

LES NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

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LE MANDAT DU PRÉSIDENT DE ÉFC-SECTIONQUÉBEC EST PROLONGÉ

Le mandat du président de ÉFC-Section Québec est désormaisde deux ans, comme c’est le cas pour la Région de la Capitaleet la Région des provinces de l’Atlantique.

Marc Laplante sera donc le premier à vivre cette expérience, lui dont l’entreprise fête cette année son 50e anniversaire de fondation. Marc et son frère Paul célèbrent cet anniversaire parla création d’un nouveau site internet www.laplante-assoc.com,où ils affichent d’ailleurs qu’ils sont membres de ÉFC-SectionQuébec. Leur site est bref, clair et simple à consulter. Et comme« cerise sur le sundae », Laplante et Associés vient d’accepterune nouvelle ligne à représenter au Québec, AmericanPolywater, un leader mondial de lubrifiants pour câbles, de nettoyants et autres produits d’entretien et de réparation (MRO).www.polywater.com.

Le grand projet sur lequel Marc travaille présentement commeprésident de ÉFC-Section Québec est de s’assurer que laprochaine exposition de produits électriques de la CMEQ offrirales avantages et les atouts que les membres espèrent retrouverdans une exposition : être un happening et être profitable. Les premiers jalons posés sont prometteurs.

DUBO ÉLECTRIQUE FÊTE SES 50 ANS ET SON NOUVEAU MAGASIN

Une année de préparation a donné comme résultat l'une desplus grandes fêtes de l'industrie électrique au cours desdernières années. Des centaines et des centaines de personnes(pour ne pas dire des milliers) ont répondu à l'invitation del'équipe Dubo pour venir célébrer 50 années de collaborationréciproque. Rien n'a été épargné ! Grand chapiteau de 30 000pieds carrés, bonne bouffe, amusements de toutes sortes, en plus de la visite de dizaines de dirigeants d'entreprises manufacturières de l'Ontario. Le nouveau magasin de produitsélectriques est le plus grand au Québec avec ses 100 000+pieds carrés, à 28 pieds de hauteur. Des millions en inventairepermettent de desservir laclientèle répartie à traversle Québec. Cette fête constitue un modèle d'organisation dont toutel'équipe Dubo a raisond'être fière.

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44 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

LIGHT FAIR 2007

Light Fair 2007 a offert aux participants une vitrineextraordinaire par laquelle leur vision a été illuminée.En démonstration : les technologies de fine pointe(DEL), l’innovation dans les nouveaux ballasts DHIÉlectronique qui sauvent de 20 à 30% d’énergie ainsique les détecteurs de mouvement (tri phoniques) deSensor Switch. Plusieurs fabricants de diodeélectroluminescente (DEL), de nouvelles sourcesMR16-DHI, et de produits énergiciches étaientprésents. De plus la Chine était très bien représentéecette année !

Lors du Light Fair à New York,le président de IES-Montréal,M. Ronald Tremblay (à gauche),s’est entretenu avec Mr Kevin J. Flynn, président IESNA, surle futur de leur organisation

Monsieur Kevin J. Flynn,président IESNA, a confirmé

que la mission de l’IESNA est de construire à partird’un siècle d’excellence et de créer une communautéd’éclairagistes élites qui seront dédiés à promouvoirl’art et la science de l’éclairage de qualité offert à tousleurs membres, aux organisations professionnellesaffiliées à IESNA et au public en général.

Au niveau de la formation, lors du Light Fair, tous leséducateurs se regroupent pour échanger leursopinions soit dans les comités ou dans les salles decours. Tous les gens impliqués dans le monde del’éclairage peuvent choisir le niveau des cours à suivreet en profiter aumaximum. Quede génies del’éclairagerassemblés sousun même toit !Un endroit pourse ressourcer etaccroître notrepassion pourl’éclairage de haute qualité..

En mots simples : un très bel événement bien organisé.

TOURNOI GOLF IES 2007

COCKTAIL ET SOIRÉE

Tous les joueurs ont reçu un kit d’outils et balles de golfà leur arrivée. Les golfeurs ont terminé leur ronde vers17 h 30. Un cadeau attendait chaque joueur à sonarrivée. Durant le cocktail et au début du souper, unmagicien et une ventriloque ont fait tout fait pourdivertir les joueurs. Le souper à débuter vers 19 h 30.Des steaks sur charbon de bois étaient au menu. Les différents gagnants des prix de cette magnifiquejournée sont :

Meilleur score : -11Yves DyotteJean Pierre BertrandMichel BoutinAnthony Giday

Score le plus honnête : +17Magali MiqueuLuc St-OngeGuy RossStéphanne Grégoire

Coups le plus long au départ Homme : 301 verges Andy OcchioneroFemme : 205 verges Chantale Brisebois

Sur le vert en un coup :Éric Parent

Pas sur le vert : Sylvain Corbeil

Aucun trou d’un coup

SOUS LES PROJECTEURS

SST-ÉLECTRICITÉ

CHRONIQUE

FICHE TECHNIQUE D’UN PARCOURS PARFAIT !

Lieu : Terrain de golf Bellevue à LéryDate : 7 Juin 2007Formule : Vegas à 4 joueursTempérature : Nuageux un peu de pluie et fraisNombre d’inscription : 261 joueurs Nombre de personnes au souper : 260

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45ÉLECTRICITÉ QUÉBEC /Juillet/août 2007

TOURNOI GOLF IES 2007...

Gagnants – Tirage des gros cadeaux Ipod : Robert MurphySac de golf : Serge JosephSac de golf : Marc André LevesquesBBQ : Stacey ChevretteMachine à pression : Denis BoilardOutils : Jean Paul SauvéVélo : Jean Louis Paquette

Prix spéciaux IES MontrealTélévision Plasma 27’’ Couleur : Normand PayetteCinéma Maison : Fabien Simard

Un GROS BRAVO à Pierre Lamarche et Claude Blache,organisateurs officiels de l’événement ainsi qu’à leursnombreux collaborateurs Gilles Meunier, RichardLarrivée, Sylvie Valiquette, Germain Gauthier etChristiane De Cesare. Soulignons également l’excellenttravail du magicien Roger Benoît et de la ventriloqueFrance Chevrette.

À VENIR CET AUTOMNE

SEPTEMBRE 2007

Symposium de l’International Dark Sky Association(IDA) à l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic les 20-21 septembre 2007, sous le thème « Créer une réserve de ciel étoilé en milieu habité »

Au-delà des préoccupations astronomiques, laréduction de la pollution lumineuse engendre desbienfaits sur la consommation énergétique, la santédes écosystèmes, la qualité de vie et la beauté dupaysage nocturne. Pour tous les professionnels, cettenouvelle façon de voir l'éclairage nocturne nécessite lamise en place de nouvelles pratiques dans cedomaine.

Soyez à l'affût de cette nouvelle préoccupation mondialeen vous inscrivant à ce premier événement du genre auCanada. Des conférenciers de choix seront présents pourvous permettre d'en connaître davantage sur le sujet etd'élargir votre vision environnementale et voscompétences professionnelles.

Les conférences porteront principalement sur les troisthèmes suivants :

1. Créer une réserve de ciel étoilé via des mesuresd’efficacité énergétique et l’utilisation des nouvellestechnologies/concepts ;

2. Caractériser le ciel étoilé, patrimoine naturel et scientifique à préserver – Mesures, modélisation et outils visuels ;

3. Comment une réserve de ciel étoilé peut contribuerà préserver les écosystèmes.

Pour vous inscrire ou en savoir davantage vous pouvezconsulter le site web suivant: www.astrolab.qc.ca encliquant sur l'image Symposium IDA 2007(www.astrolab.qc.ca/data/ida) ou encore en téléphonant àMme Chloé Legris, ing. au 819 888-2941 poste 228.

OCTOBRE 2007

GALA IES le 27 octobre 2007

L’événement à ne pas manquer cet automne est sanscontredit le « Gala IES ».

L’événement aura lieu le 27 octobre prochain à laRécréathèque de Laval. La thématique retenue cetteannée : « Grease / Rock’n Roll des années 1960 ».

La musique des années‘50, les jeux interactifs,les nombreusessurprises et les décorsde circonstance ferontque vous et vos invitésserez guidés dans uneaventure magique et

inoubliable. Voilà donc une merveilleuse occasion deremercier vos meilleurs clients, vos employés ousimplement de faire des contacts d’affaires dans uncadre convivial et enchanteur. Par le passé, le Gala IESa toujours connu un immense succès. Pour plus derenseignements : www.montreal.iesna.net

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46 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

NOUVEAUX PRODUITS

PANDUIT LANCE LA SÉRIEDE GOULOTTES GUIDE-FIL PAN-WAY® PMR5 ET PMR7

La nouvelle série de goulottes guide-fil

Pan-Way® de Panduit permet d’améliorer la

sécurité et de réduire les coûts d’installation.

Elle est conçue pour assurer la continuité

des masses même au travers des

connecteurs, coudes ou autres adaptateurs,

qui s’installent rapidement, grâce à un

système rapide à clics, simplifiant d’autant

l’installation. On retrouve une grande série

d’accessoires permettant de s’adapter à

tous les types d’installations.

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SYSTÈME DE BÂTIS À HAUTEDENSITÉ DE BELDEN

Le nouveau système de bâtis à haute

densité de Belden vous donne plus

d’espace et permet une meilleure gestion de

votre câblage. Les déplacements, ajouts et

modifications sont véritablement simples, ce

qui économise temps et argent. Grâce à

l’ajout récent de son nouveau système de

bâtis à haute densité, Belden offre

maintenant une gamme complète de

produits de choix très fiables pour les

environnements de réseau — des armoires

de télécommunications aux centres de

données de premier ordre.

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AMPROBE LANCE SESMULTIMÈTRES NUMÉRIQUES

ROBUSTES HD160C ET HD110C

Amprobe Test Tools présente les HD160C et

HD110C multimètres numériques (MMN)

robustes conçus pour être utilisés dans des

environnements exigeants. Leurs boîtiers

IP67 sont construits pour être scellés contre

l’humidité, la poussière et autres débris qui

pourraient affecter le fonctionnement et les

performances des MMN. Les boitiers sont en

thermoplastique robuste qui retarde la

propagation des flammes. Il résiste aussi à

la graisse, aux produits chimiques.

www.amprobe.com

AUBE LANCE 2 NOUVEAUXMODÈLES DE CONTRÔLEURS

Grâce à leur conception novatrice en deux

parties, qui consiste en un module de contrôle

et une console (thermostat), les contrôleurs

TH146 permettent de simplifier l’installation de

thermopompes ou de systèmes CVAC. Ces

contrôleurs se caractérisent par des fonctions

de changement automatique (chauffage et

climatisation, humidification

etdéshumidification), le verrouillage du clavier,

une entrée bi-énergie, la sélection des cycles,

et des sorties pour humidificateur

et déshumidificateur.

www.aubetech.com

LE SCOPEMETER® 125 DE FLUKE

Le ScopeMeter 125 de Fluke fonctionne

avec plusieurs réseaux industriels et il

comprend une particularité de vérification de

la santé du bus. L’appareil peut mesurer la

puissance, les harmoniques, la résistance

des enroulements de moteurs et la tension

efficace du moteur des variateurs de vitesse.

Les ScopeMeter de la série 120 de Fluke

intègrent un oscilloscope, un multimètre

numérique à vraie valeur efficace et un

enregistreur sans papier à deux entrées.

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SYSTÈME D’ACQUISITION ET DE GÉNÉRATION DE RAPPORTS

DE SCHNEIDER ELECTRIC

Le nouveau système d’acquisition et de

génération de rapports Scribe de TEKK est un

système prêt à recevoir l’information des

analyseurs en continu afin de générer des

rapports en conformité avec le Règlement sur

la qualité de l’eau potable du MDDEPQ.

Ce système supervise la qualité d’eau potable

produite 24/24, et avise l’utilisateur en cas de

non-respect de ses normes. Il rend aussi

possible l’enregistrement d’une multitude

d’autres variables pour faciliter l’opération e

t l’entretien des installations.

www.controlestekk.com

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sur les modifications au Code de constructiondu Québec, Chapitre V – Électricité 2007

sur les modifications au Code de constructiondu Québec, Chapitre V – Électricité 2007

La Corporation des maîtres électriciens du Québec, en collaboration avec la Commission

de la construction Québec, la Régie du bâtiment du Québec et le Fonds de formation de l’industrie

de la construction (FFIC), offre à ses membres, à leurs employés et à tous les électriciens oeuvrant

dans l’industrie de la construction, un cours de formation d’une durée de quatre heures sur les

principales modifications au Code de construction, Chapitre V – Électricité 2007.

Le nouveau Code entrera en vigueur à l’automne 2007.

PUB_Code_construction_2007 06/07/07 11:16 Page 1

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48 ÉLECTRICITÉ QUÉBEC / Juillet/août 2007

CHRONIQUE ÉLECTRICITÉ INDUSTRIELLE

ÉLÉMENT CHAUFFANT D’UN FOUR ÉLECTRIQUE

A) Courant nominal I = P/E = 2600/250 = 10.4 A

B) Courant qui circule dans chaque conducteur nichrome = 10.4/2 = 5.2 A

C) La section du fil No 26 AWG = 0.128 mm2

D) La résistance de l'élément chauffant R = E/I = 250 V/10.4 A = 24.0 Ω

E) La résistivité de l'alliage nichrome à un certain °C =1080 nΩ.mLe coefficient de température : α = 0.11 3 10-3 °C-1

La résistivité à 600 °C = 1080 ( 1 + 0.11 3 10-3 3 600) =1152 nΩ.m

F)

G) Longueur de l'élément tubulaire = (64 + 230 + 305 + 140 +230/2) 3 2 = 1708 mm = 1.71 m

H) Le rapport (f) / (g) = 5.33/1.71 = 3.12L'enroulement en spirale des fils de nichrome tel qu'illustré à la figure 2 (p. 31), fait en sorte que lalongueur des conducteurs est de 3.12 fois plus grandeque l'élément tubulaire lui-même.

I) La densité linéaire de puissance = P/L = 2600 W/1.71 m = 1520 W/mLa densité linéaire de puissance est très grande afind'atteindre la haute température (600 °C) requise.

J) La surface de l'élément chauffant tubulaire = π dL = π 3 (6.6 mm/1000) 3 1.71m = 0.03545 m2

La densité de puissance en surface = 2600 W/0.03545 m2

= 73 330 W/ m2 = 73.3 kW/m2

Par comparaison, lors d'une chaude journée d’été, lesoleil produit au maximum, une densité de puissanced'environ 1 kW/m2 à la surface de la terre.

Ce problème industriel est la version française d'un problème qui a paru

sur le site web de Théodore Wildi : www.wildi-theo.com

THEODORE WILDISOLUTION

Le problème se trouve à la page 31.

ASP CONSTRUCTIONAWATEC INC. LES INDUSTRIESBELL MOBILITÉCABLOFIL CANADIAN STANDARDS ASSOCIATIONCMEQ - FORMATIONDALE-PARIZEAU LM INC.GE ÉCLAIRAGEGE DISTRIBUTION ÉLECTRIQUEHYDRO-QUÉBECIDEAL INDUSTRIES (CANADA), CORPIPEX INCLUMEC INC.LUMEN INC.LES ENT. MARCEL NANTEL INC.OSRAM SYLVANIA

3541125

Encart473910113313

Encart17C4315

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