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Communications affichées / Revue d’Épidémio
12-2
e pronostic des pathologies périarticulaires’hypersollicitation du membre supérieur est-il lié auxritères diagnostiques retenus pour leur étude ?. Descatha a,b,c, Y. Roquelaure d, J.-F. Chastang a,b, D. Cyr a,b, A. Leclerc a,b
Inserm, U687, Villejuif, FranceFaculté de médecine Paris-Île-de-France-Ouest, université Versailles-Saintuentin, Guyancourt, FranceUnité de pathologie professionnelle, UVSQ, AP–HP, Garches, FranceLEEST, Angers, France
bjectif.– Notre objectif est de comparer l’évolution des pathologies périarticu-aires d’hypersollicitation du membre supérieur (PPHMS) en milieu de travailn fonction des critères diagnostiques retenus.éthode.– À partir des données d’une étude longitudinale sur trois ans (entre
993–94 et 1996–97) dans une population fortement exposée aux gestesépétitifs, les salariés ont été classés en quatre catégories en fonction designes fonctionnels de PPHMS retrouvés lors de l’autoquestionnaire et de’examen clinique par leur médecin du travail (initialement et trois ans après) :ans signes fonctionnels ni cliniques ; uniquement avec signes fonctionnels à’autoquestionnaire ; avec signes cliniques « incomplets » (ou diagnostiqués danses six mois) ; avec signes cliniques « complets ». L’évolution en trois ans de cesuatre catégories est décrite et leur pronostic comparé.ésultats.– Parmi les 598 salariés de l’étude, 134 (22,4 %) n’ont pas de signes
onctionnels ou cliniques en 1993–94, 43 (7,2 %) seulement des signes fonc-ionnels à l’autoquestionnaire, 217 (36,3 %) des signes cliniques « incomplets »t 204 (34,1 %) des signes « complets ». L’évolution en trois ans est différenten fonction du critère diagnostique retenu (p < 0,0001). Sur les 442 salariésvec symptômes en 1993–94, 25,8 % (n = 114) n’ont plus de symptômes troisns après. Sur les 421 salariés avec des signes cliniques (« complets » ouincomplets »), seuls 18,1 % (n = 76) n’ont plus de signes cliniques trois ansprès. Enfin sur les 204 salariés avec des signes « complets » en 1993–94, 38,7 %n = 79) n’ont plus de signes cliniques « complets » en 1996–97, mais seuls 8,3 %n = 17) n’ont plus de symptômes évocateurs de PPHMS.onclusion.– Le pronostic des PPHMS est lié aux critères diagnostiques retenusans les études, sans parallélisme pour autant entre critère, gravité et pronostic.n fonction des objectifs, il semble donc nécessaire de détailler plusieurs niveauxiagnostiques.
oi:10.1016/j.respe.2008.06.233
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ncidence du syndrome du canal carpien (SCC) opéré etoids de l’activité professionnelle dans sa survenue chez lesemmes du Maine-et-Loire en 2002–2003. Fouquet a,b, C. Ha a, Y. Roquelaure b, G. Raimbeau b, M. Goldberg a, E.
mbernon a
Département santé travail, institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, FranceLaboratoire d’ergonomie et d’épidémiologie en santé au travail, unitéssociée InVS, IFR 132, université d’Angers, faculté de médecine, Angers,rance
bjectif.– Estimer l’incidence du syndrome du canal carpien (SCC) opéré en002–2003 chez les femmes de 20 à 59 ans du Maine-et-Loire, ainsi que la parte l’activité professionnelle dans sa survenue.éthode.– En collaboration avec les chirurgiens de la main, les habitants duaine-et-Loire de 20 à 59 ans opérés d’un SCC en 2002–2003 ont été repé-
és grâce aux données médicales des cliniques pratiquant cette intervention.’incidence du SCC a été calculée avec les données du recensement du Maine-t-Loire de 1999. La contribution des facteurs professionnels au SCC opéré até quantifiée par :
la fraction de risque attribuable dans la population (FRAP) à une profession ;’est la proportion de cas évitables dans la population si la profession n’affichait
as d’excès de risque ;la fraction de risque attribuable chez les exposés (FRAE) ; c’est la proportione cas attribuables à une profession parmi les cas survenant dans cette profession.ésultats.– Au total, 1053 femmes (70,2 % des cas) ont été opérées du SCCn Maine-et-Loire en 2002–2003, soit une incidence annuelle de 2,7 ‰. Les
dpuél
et de Santé Publique 56S (2008) S295–S332 S327
ecteurs d’activité les plus touchés étaient l’agriculture, l’industrie, la santé et’action sociale et les services personnels. Concernant les professions, les inci-ences les plus élevées s’observaient pour les ouvrières et les professions duertiaire (fonction publique, commerce, services aux particuliers). La FRAP étaitnférieure à 5 % pour toutes les professions à risque élevé de SCC à l’exceptiones ouvrières non qualifiées de l’industrie (10,8 %). La FRAE variait entre2,6 % pour les employées de la fonction publique et 73,6 % pour les ouvrièresgricoles.onclusion.– Les secteurs et professions ainsi repérés sont, pour la plupart,eux exposant à des tâches pénibles et répétitives. Afin d’affiner l’analyse, ilst nécessaire d’ajuster les FRA sur les facteurs de risque individuels de SCC :bésité, diabète et hypothyroïdie.
oi:10.1016/j.respe.2008.06.234
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a santé des salariés effectuant des séjours professionnelsors de France métropolitaine. Jarzuel, M. Fournet, P. Manillier, M. Martin, P.-Y. Montéleon
ACMS, Suresnes, France
bjectif.– Décrire, à 12 mois d’intervalle, les événements de santé et les carac-éristiques des séjours des salariés qui passent au moins 30 jours par an hors derance métropolitaine pour leur entreprise.éthode.– Enquête de cohorte au moyen d’un questionnaire standardisé. La
remière phase a été réalisée par 24 médecins du travail au premier semestre007.ésultats.– Sur 12 409 salariés vus en consultation, cette phase a permis d’inclure
’ensemble des 277 salariés (2,2 %) passant au moins 30 jours par an hors derance. L’échantillon est composé de 81 % d’hommes, d’un âge moyen de 41ns. L’ancienneté moyenne dans le métier est de 11 ans. Ils sont en CDI à 66 %,adres à 78 % et sont surtout employés dans le commerce de gros et les servicesournis aux entreprises. En moyenne, les salariés de l’échantillon effectuent deséplacements depuis huit ans et prévoient 15 séjours hors de France durant’année, d’une durée cumulée de 100 jours. Les salariés déclarent faire du sport71 %), être non fumeurs (68 %) et avoir fait un bilan de santé (43 %). Certains80) prennent régulièrement des traitements. Une autoévaluation de la santé à’aide d’une échelle visuelle analogique (0 à 9) donne un score moyen de 7,7
oins élevé pour les femmes, les cadres, les non sportifs et les CDI. Ce scorest corrélé positivement avec le sommeil et la durée des séjours professionnels.l est corrélé négativement avec le stress, l’ancienneté dans l’entreprise et leombre d’années de déplacements.onclusion.– Lors de l’inclusion dans l’enquête, l’état de santé des salariés eston, en particulier chez les sportifs. Les cadres, les salariés en CDI ; ceux quiffectuent des déplacements depuis longtemps sont dans une situation moinsavorable. Lors de la deuxième phase, nous étudierons les évènements de santéui ont affecté ces salariés.
oi:10.1016/j.respe.2008.06.235
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épartition de la consommation de tabac selon les métierst secteurs : utilisation pour les études épidémiologiques enanté et travail. Lauzeille a, M. Ferrand b, J.-L. Marchand a
Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, FranceInstitut de l’élevage, France
bjectif.– Utiliser des données récemment produites sur la consommation deabac en France par métiers pour interpréter les résultats d’études en milieu deravail.
éthode.– Les données de l’enquête décennale santé 2002–2003 de l’Inseent été exploitées pour produire des estimations systématiques des prévalences
e fumeurs et ex-fumeurs par profession et secteur d’activité. Ces donnéesermettent de calculer l’excès d’une pathologie liée au tabac attendu dansne population professionnelle. La méthode utilisée, développée par une autrequipe, repose sur la connaissance des profils de consommation de tabac danses populations étudiées et du risque relatif de développer la pathologie chez les