La sécurité dans un monde d’incertitude

8/9/2019 La scurit dans un monde dincertitude

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La scurit dans un monde dincertitude

Un point de vue canadien sur lenouveau concept stratgique

de lOTAN

Institut de la Confrence des associations de la dfense Institut Canadien de la Dfense et des Affaires Etrangr

2010


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Institut de la Confrence des associations de la dfense

L'Institut de la Confrence des associations de la dfense est un organisme caritatif et non partisan qui a poude promouvoir un dbat public clair sur les enjeux de scurit et de dfense nationales. Il organise des smdes symposiums et des tables rondes et publie chaque anne lesCahiers Vimy,le journal trimestrielOn Track et,occasionnellement, des documents et des tudes.

Institut de la Confrence des associations de la dfense222, rue Somerset Ouest, bureau 400B

Ottawa (Ontario), Canada K2P 2G3Tl: +1 (613) 236-9903Fax: +1 (613) 236-8191

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Institut Canadien de la Dfense et des Affaires Etrangres

LInstitut Canadien de la Dfense et des Affaires Etrangres est un institut de recherche indpendant engagun rle de catalyseur pour l'engagement canadien innovateur dans le monde. Voix respecte et influente sur

internationale, l'Institut a une vision du Canada base sur une politique trangre globale qui exprime nos innationaux, nos valeurs politiques et sociales, nos capacits militaires, notre force conomique et notre dispontre engags dans une action opportune et convaincante.

Institut Canadien de la Dfense et des Affaires EtrangresPO Box 2204, Station M

Calgary (Alberta), Canada T2P 2M4

Tl: +1 (403) 231-7624Fax: +1 (403) 231-7598

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Tous les logos et les marques de commerce utiliss sont la proprit de leurs dtenteurs respectifs.

L'utilisation qui en est faite dans cette publication l'est en vertu des dispositions de la loi canadienne applicable sur l'utilisation quitable non commenominative.


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PAR

EN COLLABORATION AVEC

PAUL H. CHAPIN Ancien directeur gnral la Scurit internationale, Ministre des Affaires etrangres et du Commerceinternational

Am (ret.) John AndersonDavid Bercuson, Ph. D.Douglas Bland, Ph. D.Col (ret.) Brett BoudreauEx H.C. Mel Cappe

John Scott Cowan, Ph. D.Lgn (ret.) Richard EvraireBgn (ret.) Bernd Goetze, Ph. D.

Jack Granatstein, Ph. D.Gn (ret.) Ray HenaultLcol Ian HopeCol (ret.) Brian MacDonaldMgn (ret.) Lewis MacKenzieBgn (ret.) Don MacnamaraLgn (ret.) Michel MaisonneuveGn (ret.) Paul MansonBgn (ret.) R. S. (Bob) MillarAlexander Moens, Ph. D.Ex Amb. John NobleCol (ret.) Alain PellerinCol George PetrolekasLhon. David PrattColin RobertsonSn. Hugh SegalProf. Stanley R. Sloan (Conseiller)

La scurit dans un monde d'incertitude

Un point de vue canadien sur lenouveau concept stratgique de l'OTAN

Une publication conjointe de l'Institut de la Confrence des associations de la dfenseet de l'Institut Canadien de la Dfense et des Affaires Etrangres


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En juillet 2009, en prvision de la publication d'un nouveau Concept stratgique pour l'OrganisationTrait de l'Atlantique Nord (OTAN) lors du sommet de l'Alliance qui se tiendra au Portugal la fin de 2le Secrtaire gnral de l'OTAN a demand un Groupe d'experts prsid par l'ancienne Secrtaire d'tamricaine Madeleine Albright de se pencher sur la question et de proposer des recommandations printemps de 2010.

l'automne 2009, des membres de l'Institut de la Confrence des associations de la dfense (Institut dCAD), dont le sige est Ottawa, se sont runis afin d'articuler un scnario d'avenir pour l'OTAN. Leur btait d'offrir aux travaux du Groupe d'experts une contribution du domaine public qui dcrirait, sous angle canadien, les dfis et les possibilits les plus saillants auxquels l'Alliance doit faire face.

Au dbut de 2010, lInstitut Canadien de la Dfense et des Affaires Etrangres (ICDAE), de Calgareconnu l'importance du travail entrepris par l'Institut de la CAD ; il a reconnu les liens de celui-ci avecpropres priorits et a donc dcid de se joindre formellement l'entreprise en tant que partenaire enoffrant l'aide de plusieurs experts en la matire.

Ceux qui ont collabor ce projet sont praticiens ou universitaires dans les domaines militaire, politiquediplomatique. L'tendue et le poids de leur exprience un ancien ministre de la Dfense nationale, tranciens chefs de l'tat-major de la dfense et un ancien prsident du Comit militaire de l'OTAN, un ancambassadeur auprs de l'OTAN, un Greffier du Conseil priv, des commandants d'units, des stratgesdes officiers d'tat-major, d'anciens ambassadeurs, des fonctionnaires et des politiciens, des expeuniversitaires, entre autres nous livre ce que nous esprons tre un document qui propose une vision dl'avenir de l'OTAN qui est enracine dans l'art du possible.

Au cours de trois ateliers tenus Ottawa (Ontario) et Saint-Jean-sur-Richelieu (Qubec), les membres groupe se sont rencontrs pour dfendre, discuter et raffiner leurs points de vue. Le rsultat est udocument qui reflte l'opinion collective du groupe, et pas celle d'une personne en particulier.

En tant qu'auteur principal, Paul Chapin a, calmement et rigoureusement, recueilli, exprim et raffinpoints de vue des divers collaborateurs. Nous lui sommes tout fait reconnaissants pour son travexceptionnel.

Nous voulons aussi reconnaitre lapport trs important des collaborateurs suivants:

George Petrolekas, don't lardeur et la patience lui ont permis de forger un compromis concernanles textes cls et la conception et la mise en page de la couverture de cet ouvrage.

Remerciements


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Michel Maisonneuve, l'hte de latelier tenu au Collge militaire royal de Saint-Jean.

John Anderson, Ray Henault et Bernd Goetze, pour avoir partag leur connaissance des rouagesinternes de l'Alliance.

Brian MacDonald, Brett Boudreau, Ian Hope et Stanley Sloan, pour lattention quils ont portaux dtails et leurs sages conseils.

Richard Evraire, Natalie Ratcliffe et Arnav Manchanda, pour la lecture d'preuve et le travail drvision.

Laurentin Lvesque, qui a entrepris les traductions et les retraductions avec un bon sens del'humour et avec professionnalisme.

Pour conclure, nous avons ici un document remarquable qui prsente un point de vue canadien sur lemonde qu'habitent tous les membres de l'OTAN, faonn par quelques-uns des esprits les plus minentsque peut offrir le Canada en matire de dfense, de scurit et de politique trangre. Nous espronsque ce document saura contribuer une amlioration de l'Alliance.

Alain PellerinDirecteur excutif Institut de la Confrence des associations de la dfenseOttawa


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Le maintien de la scurit des tats dmocratiqlibraux posera de grands dfis au cours du 21e siclvie libre d'attaque physique ou de coercition, subversion interne ou d'rosion des valeurs politiqconomiques et sociales essentielles au style de viecitoyens se droulera entirement sous la menace.

Des problmes surgiront des ambitions des granpuissances, de diffrends rgionaux, de la dliquesde certains tats et de catastrophes cologiques. Ml'accs de nouvelles technologies sur une grachelle, la propagation des armes effet de masse edegr lev de mobilit mondiale ont augmentvulnrabilit des tats dmocratiques face adversaires aux idologies transnationales qui sont p avoir recours la violence pour atteindre leurs bL'Islamisme radical est actuellement l'adveridologique le plus visible avoir adopt des mthqui exploitent cette vulnrabilit, mais il n'est pas leet il est peu probable qu'il soit le dernier. Un pnombre de personnes peut maintenant porter des coupotentiellement mortels n'importe quelle socit.

Les intrts des tats dmocratiques libraux en matde scurit sont devenus si interdpendants qu'un efmondial est ncessaire pour protger ces tats, o qpuissent se trouver, contre des menaces, mondialesparticulires, quelle que puisse tre leur provenaL'OTAN a pris de l'expansion pour accueillir les nouvdmocraties de l'Europe centrale et de l'Europe de lmais elle a t lente former des partenariats avec dmocraties importantes dans d'autres rgions du glo

Pendant la Guerre froide, l'OTAN s'est maintenue paque ses membres partageaient des valeurs et des intcommuns qu'ils taient prts dfendre contre la menque le communisme sovitique posait leur existeLes allis d'aujourd'hui ne peroivent pas les menacla mme faon et ne semblent pas toujours se souassez de ce qui les unit pour se priver de la gratificatiopoursuivre des intrts nationaux qui peuvent poratteinte la scurit d'autrui.

Sommaire


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La prise de dcisions de l'OTAN est inutilement lourafflige d'un syndrome de l'ONU selon lequegouvernements autorisent souvent une action sengager toutes les ressources qui seraient ncessairson succs. De plus, l'Alliance finance encoreoprations de soutien de la paix en s'appuyant sur arrangements archaques qui pnalisent ceux qui vele plus aider.

Les normes ressources militaires des membresl'Alliance sont conues principalement pour une dfterritoriale statique. Leurs caractristiques conviennent donc pas des campagnes expditionnaLes ressources non militaires qui ont pour fonctionmaintien de l'ordre, la gouvernance et la reconstrucdemeurent sous-dveloppes malgr l'importanceleur rle dans le dveloppement et l'excution de stratgie de sortie en ce qui a trait aux engagemmilitaires.

La campagne actuelle en Afghanistan met en vidtoutes les meilleures caractristiques de l'OTAN. dmontre galement que l'OTAN a besoin d'urnovation majeure. Le prsent document propose quatre principes fondamentaux servent de guide crnovation :

(1) les engagements doivent tre appuys par ressources,

(2) l'OTAN et les tats-membres doivent dvelopleurs capacit d'affaires civiles,

(3) les cots des oprations de soutien de la pdevraient tre financs partir d'un fonds commun et

(4) l'OTAN devrait dvelopper des relations privilgavec des tats dmocratiques cls situs l'extrieula rgion euro-atlantique, particulirement avec ceuxprtent leur assistance en Afghanistan.


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AVANT-PROPOS..........................................13INTRODUCTION..........................................17

LES INTRTS DU CANADA.....................21

CIVILISATION ET SCURIT......................27

UNE STRATGIE POUR L'ALLIANCE.......35

LAGENDA DU CHANGEMENT...................41

LE NOUVEAU CADRE STRATGIQUE......59

COLLABORATEURS...................................63

Chapitre un

Chapitre deux

Chapitre trois

Chapitre quatre

Chapitre cinq

Le Canada et la Communaut atlantiqueLes intrts du Canada en matire de scurit

La civilisation occidentaleLa dynamique de scuritLa raction des dmocraties

Un leadership intellectuelL'effort commun des tats dmocratiquesUne architecture institutionnelle

Le nouveau visage de l'AllianceL'agenda du changement

(a) Les obligations d'alliance(b) La prise de dcisions(c) Les ressources(d) Les ressources civiles(e) Le partage du fardeau(f) Le commandement et le contrle(g) L'amlioration de la capacit de

rponse

Table des matires


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Avant-propos

Le public canadien a toujours t partag entre dattitudes (ou plus) vis--vis l'Organisation du Traitl'Atlantique Nord, mais le raisonnement qui sous-cette ambivalence s'est quelque peu modifi au ftemps. Pendant les quarante premire annes l'OTAN, il a exist une certain constance dans le campirrductibles. Aprs tout conflit militaire majeur, notamment les deux Guerres mondiales et la guerreCore, les Canadiens ont eu la raction, bcomprhensible, de prendre du recul vis--visperspective d'un conflit arm. De plus, nous avons mcertain effort nous crer un mythe de peuple nmilitaire. On peut ajouter ces observations beaucoup de Canadiens sont tout simplemparcimonieux, particulirement lorsqu'il s'agit de scet de dfense. D'autres enfin se sont demands combd'effort nous devions (re)mettre dans la dfensel'Europe. Nous avons t enclins nous rabattre susentiment, dsuet mais viscral, que notre gograpourrait nous permettre de nous abandonner isolationnisme anodin.

Par ailleurs, la plupart des gens sont d'accord avec lque l'Union sovitique et ses allis nous ont menacsau plan idologique qu'au plan militaire, et que l'OTAt un lment cl de notre rponse. Ironiquemecertains de ceux qui taient plutt moins inquietscette menace, et que drangeait l'ide d'tre trproches des tats-Unis, ont vu notre participatiol'OTAN comme un antidote partiel ce qui auautrement t une relation de dfense exclusivemavec les Amricains. Les Canadiens ont faimultilatralisme presqu'une religion et l'OT

permettait d'intgrer cette dimension au sentiment nous avions de nous-mmes. Et pour certains, des que nous avions avec l'Europe par le truchementl'OTAN contribuaient entretenir une relation avecpays d'o eux-mmes ou leurs parents et leurs granparents taient issus.

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John Scott CowanPrsidentInstitut de la Confrence des associations de la dfenseOttawa

R.S. (Bob) Millar

Institut Canadien de la Dfense et des Affaires EtrangresCalgary

Prsident


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Mais la vie au sein de l'OTAN n'a jamais t fL'obligation de consensus dans la plupart des aspecla gouvernance de l'OTAN est notoirement lourdefrustrante. Or, quand la Guerre froide a pris fin, de faun peu abrupte pour certains, l'OTAN, bien qu'en surelle ait continu fonctionner comme avant, a changpoint focal. Donc aujourd'hui, son coffre outils'aligne pas parfaitement ses tches. Par consquende sa faon lphantine, l'OTAN cherche maintenafaire une mise jour de son concept stratgique.

Il est clair que les Canadiens ont encore besoinl'OTAN pour concrtiser leur attachement multilatralisme. En effet, l'OTAN est, de certafaons, devenu le mcanisme de mise en uvre dcisions de l'ONU. Mais les Canadiens ont le sentiqu'une OTAN renouvele doit devenir plus pertineaux intrts du Canada et plus capable de ragir situation changeante en matire de scurit. Nprouvons avec acuit le dsquilibre qui existe dapartage du fardeau en Afghanistan. Et, tandis qcommunaut de l'OTAN est un regroupement centralreflte et reprsente les ides des tats dveloppsdmocratiques du monde, elle risque de devenir teurocentrique. Il est important d'assurer la scurit dcommunaut euro-atlantique, mais l'Alliance a besoin de liens tangibles avec quelques tatsgroupements comparables l'extrieur de l'Europeparticulirement dans le Pacifique o le Canada aintrts vitaux. D'aucuns se demandent si une tonouvelle alliance pourrait tre la rponse, mais, de fempirique, on a de meilleures chances de succs sur ce qui existe dj qu' recommencer partir de rie

De plus, pour permettre des interventions en temps popportun, il serait dsesprment ncessaire de s'assud'un engagement pralable de ressources, dans certaproportions convenues. En effet, avec l'volumoderne des menaces, la plupart des interventicritiques de l'OTAN se trouvent quelque part entre situations prvues l'Article 4 et l'Article 5 du Trait

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l'Atlantique Nord. Et il n'existe pas d'Article 4,5 faciliter une intervention robuste aux menaces grdont l'apparition ne tient qu' un fil. L'OTAN aura bed'inventer la fois le cadre stratgique et les oud'intervention rapide pour tuer ces menaces dans l'et pour servir les idaux plus larges embrasss danmots claironnants du Trait de l'Atlantique Nord.

L'Institut de la Confrence des associations de la dfet lInstitut Canadien de la Dfense et des AffEtrangres esprent que le prsent document, rddans une perspective canadienne, puisse contribucette volution.

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Introduction

L'OTAN est ne un point crucial dans l'histoire survcu soixante ans de controverses et de calamDepuis le jour de sa cration Washington, en 19quand les tats fondateurs ont sign le trait qudonnait naissance, et dans chacune des dcennies qsont coules depuis, certains grands hommes d'tatprdit sa disparition.

travers quarante ans de Guerre froide, l'OTAN a secoue par des msententes concernant Suez,Hongrie, le retrait de la France du commandemintgr de l'Alliance, la dtente avec Moscou, l'invsovitique de la Tchcoslovaquie, l'effort de la Polpour secouer le joug du communisme, la politinuclaire, les forces nuclaires intermdiaires en Eula dpendance nergtique, la runification l'Allemagne, les Balkans et le combat livr au terrorAvec la fin de la Guerre froide, on a prtendu que l'OTse retrouvait sans but. Pendant une brve priode aple Onze Septembre, l'Alliance s'est trouve unie com

jamais auparavant. peine un an plus tard, plusieudemandaient si l'organisation survivrait aux batverbales ranges que se livraient les membres dans ladu Conseil de l'Atlantique Nord Bruxelles, dancorridors des Nations Unies New York et dans capitales des tats non dcids sur la questionl'invasion de l'Iraq.

Que l'OTAN ait survcu jusqu'ici nous laisse perplexprsent document a pour but d'expliquer pourquoi devrait continuer d'exister et comment elle ds'adapter pour ce faire, face aux dfis du 21e sicle.

Au cours de son histoire, meurtrie par certaaffrontements qui ont alarm ses dirigeants concernaviabilit future de l'organisation, l'OTAN s'est livreexamen en profondeur. Les deux premiers de examens sont reconnus comme les meilleurs, s'agisdu Rapport du Comit des Trois sur la coopration nmilitaire au sein de l'OTAN, de 1956, et du RapHarmel de 1967 sur les futures tches de l'Allia

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Avec l'effondrement de l'Union sovitique, l'OTAcherch articuler son but et son orientation pol'avenir dans le Concept stratgique de 1991, dandeuxime Concept stratgique, en 1999, dans la Direcpolitique globale de 2006 et dans la Dclaration sScurit de l'Alliance, de 2009. Ces examens contribu mieux concentrer les efforts de l'OTANrestructurer l'organisation, simplifier les rapportcommandement et, de faon gnrale, amliorecapacit de rponse de l'Alliance en l'adaptant environnement de scurit en volution. Toutefoisn'ont pas russi disposer de certains des problmesplus persistants qui ont trait la faon dont l'OTfonctionne.

En avril 2009, lors de leur plus rcent sommeStrasbourg-Kehl, les chefs d'tat et de gouvernemel'OTAN ont charg le Secrtaire gnral d'laborernouveau Concept stratgique qui aura pour fonctionguider l'Alliance dans les annes qui viennent. AFogh Rasmussen a, depuis ce temps, nomm un groupdouze experts reprsentant des tats-membres, petitgrands, de l'OTAN, le secteur priv, des groupesrflexion et des universitaires, pour se pencher surenjeux et prsenter ses conclusions au printemps 20Le groupe est plac sous la prsidence de MadelAlbright, ancienne Secrtaire d'tat des tats-Uncomprend Marie Gervais-Vidricaire, anciereprsentante permanente du Canada auprs dorganisations internationales Vienne et ambassadriCanada en Autriche. Les travaux du groupe d'expercompris leurs conclusions et leurs recommandaticontribueront donner forme un rapport que

Secrtaire gnral soumettra sous forme d'bauche tats-membres afin que ceux-ci puissent l'examCette bauche du Concept stratgique sera alongocie pendant l't dans le but d'aboutir une entelors du sommet de l'OTAN, au Portugal en nov. 2010.

Le document qui suit est offert comme contributiondlibrations en cours l'OTAN sur l'avenir de l'Alli

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Il est le produit d'une collaboration entre les membcivils et militaires de l'Institut de la Confrenceassociations de la dfense, Ottawa, et de lInsCanadien de la Dfense et des Affaires EtrangrCalgary : un travail ralis par l'effort conjoinmilitaires, de diplomates et d'universitaires.

Ce document n'a pas la prtention d'tre un examexhaustif du dossier pass ou prsent de lOTAN. Nbut est plutt d'examiner les obstacles actuels entravent l'OTAN dans l'accomplissement de sa misde sauvegarder la libert, l'hritage commun ecivilisation des tats-membres et de souligner qusont, selon nous, les voies de recherche les pimportantes dans l'laboration du nouveau Concstratgique de l'OTAN. Le document est m par un dde voir l'Alliance continuer fournir une dfense etscurit collectives ses membres et contribuer paix et la scurit internationales. Il s'inspirel'exprience du Canada en tant que membre de londate de l'Alliance, de son engagement considrableles oprations de stabilit internationale et de contribution active la Force internationale d'assistet de scurit (FIAS) en Afghanistan.

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Les intrts du Canada 1

Canada peut se rclamer

d'avoir t l'un des toutpremiers prconiser unedfense collective.

Un examen du rle qu'a jou le Canada au seinl'OTAN permet de jeter la lumire sur les originesl'Alliance et sur les intrts nationaux des tats-mem faire en sorte que l'Alliance soit capable de faire facdfis que lui propose le 21e sicle en matire de scuri

Le Canada est un des membres fondateurs de l'OTANpeut aussi se rclamer d'avoir t l'un des tout premieprconiser une dfense collective contre l'Unsovitique en Europe. En septembre 1947, le secrtd'tat aux Affaires trangres, Louis St-Laurent, averl'Assemble gnrale de l'ONU que si le Conseiscurit restait fig dans l'inactivit, certains mem pourront rechercher une plus grande scurit dans uassociation d'tats dmocratiques et pacifistes consentiraient accepter des obligations internationplus spcifiques en change d'une plus grande mesuscurit nationale. (notre traduction)

En mars 1948, les tats-Unis invitaient la Grande-Breet le Canada participer des conversations secrteWashington pour considrer des options de dfense pl'avenir. Parmi les options explores, trois furent reten(1) une extension du Trait de Bruxelles entre la GranBretagne, la France et les pays du Benelux pour y inles tats-Unis et le Canada, (2) un Pacte atlantique s'tendant tous les tats dmocratiques de l'Europde l'Amrique du Nord et (3) une alliance mondialpays libres. Les parties choisirent la deuxime optitablirent un groupe de travail qui devait produire, aseptembre 1948, la premire bauche de ce

deviendrait le Trait de l'Atlantique Nord, signWashington le 4 avril 1949.

Aprs avoir mis de l'avant l'ide de l'OTAN, le Canafailli ne pas s'y joindre. Le Canada avait t, au coursDeuxime grande guerre, une puissance militaire majD'une population d' peine plus de 11 millions, 1,1 mide Canadiens avaient servi sous les drape

LE CANADA ET LA COMMUNAUT ATLANTIQUE

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D e p u i s l a c r a t i o n d el A l l i a n c e , l A r t i c l e2laffirmation des principesdmocratiquesest connus o u s l e n o m d a r t i c l e

canadien.

La marine canadienne, forte de 400 navires, avait liBataille de l'Atlantique. Presque cinquante escadrochasseurs et bombardiers canadiens avaient contribgagner la Bataille d'Angleterre, tablir une supriarienne sur l'Europe et bombarder l'Allemahitlrienne. L'arme canadienne avait jou un rlpremier plan dans la libration de l'Italie, de la Franla Belgique et des Pays-Bas. En juin 1944, une deplages de dbarquement en Normandie tait canadieen mars 1945, deux divisions canadiennes traversaieRhin Rees ; en avril 1945, cinq divisions canadilibraient les Pays-Bas. Plus de 45 000 Canadiensmorts la guerre et, une fois qu'elle fut finie, les Canane voulaient rien de plus que de retourner la paix etscurit de leurs foyers, de l'autre ct de l'Atlantiquela fin de 1946, les forces rgulires comptaient 50membres et il ne restait pas une seule unit militcanadienne en Europe.

Dans de telles circonstances, le gouvernement savaitserait difficile de convaincre ses citoyens que le Cadevrait encore une fois se joindre une alliance milpour dfendre l'Europe. Il fallait servir un objectiflarge si les Canadiens taient pour assumer de nouvobligations envers le vieux continent. La rponstrouva dans le concept d'une Communaut Atlantiune coalition de dmocraties unies dont le but serait seulement de prvenir une agression sovitique mgalement d'offrir un espoir aux populations dfaitappauvries de l'Europe. Puisque les Nations Unimontraient incapables de protger et de promouvoirvaleurs librales qu'elles avaient pouses, l'OTsaurait dmontrer qu'une alternative dmocratiq

viable pouvait s'opposer au communisme sovitiqugouvernement et le Congrs des tats-Unis ne voulapas assigner l'OTAN un but autre que militaire, pqu'ils craignaient les obligations que cela poentraner. Mais lorsque le Canada hsita se joindrepacte purement militaire, un nonc ferme de princdmocratiques et un engagement, dans l'Article 2 (tard connu sous le nom d'article canadien), ce que

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De quelle faon nos intrts enmatire de scurit, de bien-tre conomique et d'un ordrem o n d i a l s t a b l e s o n t - i l sdesservis par une adhsion

l'Alliance?

membres renforcent leurs institutions libres cooprent au bien-tre gnral, fut ajout au texte Trait de l'Atlantique Nord.

Telle tait l'OTAN que voulait le Canada et laques'est joint, et telle est l'OTAN qui a tant d'attrait pour membres les plus nouveaux. Comme l'a not le mindes Affaires trangres de la Bulgarie en avril 2 L'largissement de l'OTAN... a jet les fondationsprocessus historique : le retour des pays de l'Eurcentrale et de l'Europe de l'est leur environnemencivilisation naturel et leur affiliation aux vacommunes de la rgion euro-atlantique.

Pour sa scurit, le Canada pouvait traditionnellemcompter sur deux ocans, une rgion nordiqimpntrable et un voisin habituellement bienveillasud. Les piliers de la dfense nationale taient la RNavy et, aprs 1940, son alliance avec les tats-unchoix tout fait logique compte tenu de l'importaaccorde par le pays la croissance de son conomieproccupation concernant l'unit nationale et amenaces minimales auxquelles taient exposspopulation et son territoire. Par contre, le fait de devmembre de la plus grande communaut de dfequ'tait l'OTAN et d'engager ainsi le Canada, en temppaix, des obligations militaires coteuses enverspays loigns, tait un pas remarquable franchir popays, et pas seulement dans le contexte des cots dDeuxime guerre mondiale, mais galement d'un poi

vue stratgique plus large. Seule la condition prilde l'Europe dmocratique la fin de la guerre ava justifier une telle ligne de conduite.

Aujourd'hui, l'Europe est en scurit et plus que capde se dfendre elle-mme. Les Canadiens, de certafaons, sont revenus la case dpart en posant questions de la sorte que d'autres posaient quand

LES INTRTS DU CANADA ENMATIRE DE SCURIT

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Le Canada est un pays nord-amricain dont le littoral baignedans les ocans Atlantique,Pacifique et Arctique et dont lesliens avec l'Amrique centraleet l'Amrique du Sud existentdepuis longtemps.

songeaient se joindre l'OTAN dans les annes qusuivi sa fondation :

De quelle faon nos intrts en matire de scuritbien-tre conomique et d'un ordre mondial stable soils desservis par une adhsion l'Alliance ?

Que contribue l'OTAN la lutte contre le terrorismel'extrmisme, l'instabilit politique et conomiqul'ordre mondial, les conflits rgionaux, la propagatioarmes effet de masse, les pnuries de ressourcesfragilit de l'environnement, les pandmies, la migdbride, les flux de rfugis illgaux et le crime orga

Quelles obligations reviennent au Canada enverautres tats-membres et quelle aide devons-nattendre d'eux en retour ?

Le Canada, un pays nord-amricain dont le littoral bdans les ocans Atlantique, Pacifique et Arctique et les liens avec l'Amrique centrale et l'Amrique duexistent depuis longtemps n'est ni une superpuissamilitaire capable d'agir sans apports extrieurs, nmembre de l'Union europenneun regroupempolitique et conomique de plus de 500 millionspersonnes. Nos intrts nationaux ne seront, pconsquent, jamais tout fait en scurit, nos choixmatire de politiques seront toujours sujets changement et nos relations seront toujours souslorgnette. Pour les Canadiens, l'OTAN est un mod'assurer la scurit du pays, plutt qu'une fin en sl'Alliance cessait de servir les intrts canadiens ou cots de renonciation devenaient trop levs,

appartiendrait au gouvernement de considrer d'auvoies pouvant nous assurer la scurit.

Les tendances actuelles au sein de l'Alliance ne sonparticulirement prometteuses pour le Canada. n'entend plus que rarement le terme Communaatlantique dans les corridors de l'OTAN. Il est pl

Contribution canadienne

7% des militaires de lOTAN(excluant les militaires des E.-U.)

24% des mortalitsOTAN (excluant les E.-U.)

Zones dincidences leves

Le Canada en Afghanistan

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Source: icasualties.org (1 jan 2010)


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question des relations entre les tats-Unis et l'Europrle de l'Union europenne dans l'OTAN et de l'accstatut de membres d'un nombre grandissant de pd'Europe. Le mot Canada n'a pas beaucoup sa pdans ces conversations.

Au Canada, par contre, on parle de l'Europe, et toujours pour lui faire des compliments. Les Canadcomprennent que les guerres entranent des pertes, mils ne comprennent pas que certains membres l'Alliance semblent avoir peu de soucis pour le parquitable du fardeau de la guerre. Pour le Canada, lefinancier de l'Afghanistan a t norme ; il approchselon certaines estimations, les 2 milliards de dollaranne. Mais c'est le cot en vies humaines qui procla plupart des Canadiens.

La participation du Canada l'OTAN n'est pas remiquestionpour le moment. Dans un rcent sondquelque 82 pour cent des Canadiens taient en faveudemeurer. Mais, au moment o les gouvernements aprocdent l'laboration d'un nouveau ConcStratgique, il leur serait peut-tre utile de prendrepoints suivants en considration.

Les intrts du Canada ne sont pas servis quand l'OTA

Limite sa mission et ses objectifs la dfense collede la rgion euro-atlantique, oublie que les frontirel'organisation s'tendent l'Arctique et au Pacifiquesoucie peu des intrts en matire de scurit qu'epartage avec des tats dmocratiques d'autres rgion

retarde constituer une capacit de l'Alliance en vucoordonner et grer les aspects non militaires oprations de soutien de la paix places sous l'gidl'OTAN ;

vite de traiter de la question du partage du fardeasein de l'Alliance ;

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continue pratiquer une politique de porte ouvertenvers les pays de l'est qui veulent adhrer l'Allianc

accorde l'Union europenne un statut privilgl'intrieur de l'OTAN ; et

compromet la souverainet des tats-membres et ml'autorit du Conseil de l'Atlantique Nord quand l'Ueuropenne et les tats-Unis se consultent sur question, pour ensuite mettre le Conseil devant un accompli.

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LA CIVILISATION OCCIDENTALE

Ce qu'on trouve la racine de la civilisation occidenc'est le refus des tres humains de se laisser ligoter pfatalisme de leur tat ou par la servitude impose d'autres. Ce sont ces valeurs d'espoir et de croyancela dignit de l'individu qui ont, depuis les poqueGrecs et des Romains, distingu le plus les dmocratiques des modles dirigistes et totalitad'organisation humaine, si attrayants pour les autocrMalheureusement, ce n'est qu'une toute petite partiel'humanit qui a jamais pu jouir d'une vie vcue l'empire de la justice et de la libert. Il est arriv souvent qu'aprs s'tre assurs d'une vie selon modle, des peuples l'aient perdue.

L'Organisation des Nations Unies a t cre p prserver les gnrations futures du flau de la gueret pour rpandre de par le monde l'acte de justice et libert. Dans le prambule de la Charte de l'ONU,nations fondatrices ont raffirm leur foi dans les dfondamentaux de l'homme, dans la dignit et la valela personne humaine, dans l'galit des droits hommes et des femmes ainsi que des nations, grandpetites . Il est regrettable que, dans les quatre annqui ont suivi la fondation de l'organisme mondial, l'Usovitique avait annex des secteurs de quatre pays, le contrle de quelque 92 millions d'habitants de sept et rig un blocus Berlin. En rponse ces gestestats dmocratiques de l'Amrique du Nord et l'Europe, qui avaient encore foi dans les objectifsNations Unies, dcidrent de faire ce qu'ils pouvadans leur propre rgion pour atteindre ces objectQuand, en 1949, ils formrent l'OTAN, ils dclarcontinuer avoir foi dans les buts et les principes dCharte des Nations Unies , tout en exprimant ledtermination sauvegarder la libert de leurs peupleur hritage commun et leur civilisation, fonds suprincipes de la dmocratie, les liberts individuellesprimaut du droit .

Civilisation et scurit 2

Les phnomnes de mondialisation et de sagacit technologique ont rduitsle nombre des entraves l'acquisitiondes connaissances, des ressources,des composantes et des matriaux

ncessaires la production d'armes effet de masse (AEM). Que leslments servant la fabrication deces AEM peuvent servir de multiplesfins lgitimes et tre facilement transforms en AEM ne rend celles-ci davantage difficile contrler.

Quand les AEM servent ces entitsou tats qui confrontent et dfient l'ordre mondial par des actes deviolence, leur prolifration pose undanger clair et immdiat.

La prvention de la prolifration des AEM est d'abord et avant tout denature politique alors que la protectioncontre leur usage rside dans lesstructures de scurit. Une plusgrande synchronisation des structures

politiques et militaires des tatsdmocra t iques s ' av re donc essentielle.

Les armes effet de masse

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Au cours des premires annes de la Guerre froide, onpourait deviner quel point les dmocrateuropennes sauraient sengager dans ce que JohKennedy dcrivit comme une longue lucrpusculaire contre le communisme sovitique.1951, Barbara Ward, du journalThe Economist, sedemandait pourquoi les Croiss de la libert etprogrs, pour la lutte sans cesse renouvele de l'homafin de btir une socit juste et sainte, paraissent trela dfensive devant ceux qui cherchent liminlibert humaine et restaurer la double tyrannie ddestine et du gouvernement. (notre traduction) Ese l'expliquait en disant que trop de gens, en Occidavaient abandonn l'idalisme traditionnel de leur soet elle lanait l'avertissement que jamais encore l'histoire de l'humanit une ide a t dfaite par absence totale d'ide . (notre traduction)

La Dtente et le contrle des armes a permis umesure de co-existence pacifique de prvaloir, mfait peu de doute maintenant que la Guerre froide ne stermine qu'aprs que les tats dmocratiques aranim leur foi dans les valeurs occidentales et contr raviver l'esprit de libert et de dmocratie chezpeuples de l'Union sovitique et de l'Europe de l'Estse demande aujourd'hui si cet esprit est encore en trde s'essouffler. Comme l'a fait remarquer le philosofranais aujourd'hui disparu, Jean-Franois Revel, clair qu'une civilisation qui ressent de la culpabilit dtout ce qu'elle est et tout ce qu'elle fait manqueral'nergie et de la conviction ncessaires pour dfendre. .

Le 20e sicle a t le sicle le plus violent de l'histocause d'ides qui remettaient en cause les princifondamentaux de la civilisation occidentale. Les guentre nations ont occasionn la mort de millionspersonnes, mais ce sont les tueries parraines partats qui ont donn au sicle sa notorit particuliQuelque 135 millions de personnes ont t tues leurs propres gouvernements, et des ides et non pas d

La Russie, qui menaa jadis l'existencede la civilisation occidentale, est aujourd'hui un des partenaires dans lanon-prolifration, la guerre contre ladrogue, la planification pour lesurgences civiles, la coopration entreforces militaires et la lutte contre leterrorisme. Toutefois, l'action militairedisproportionne de la Russie enGorgie, sa mise en suspens del'application du Trait sur les forcesarmes conventionnelles en Europe, lareconstruction de ses forces militaires et la manipulation des flux d'nergie versl'Europe dmontrent que des problmesde scurit sont toujours rsoudre.L'tat fragile de la dmocratie en Russieimpose de srieuses contraintes aux

possibilits de coopration futures. La Chine s'occidentalise rapidement et la multiplication de ses liensconomiques l'tranger fait foi d'unevolution prometteuse. Toutefois, laChine demeure un tat parti uniquedont le gouvernement n'est redevablequ' lui-mme et qui n'utilise sesnouvelles ressources conomiques que

pour financer une expansion importantede ses forces militaires et investir dansles ressources ptrolires et minralesdans le monde entier. On ignore tout deses intentions futures.

Le dfis de l'Ours et du Dragon

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LA DYNAMIQUE DE SCURIT

Le 20e sicle a t tmoin non seulement de guemondiales et de la monte et de l'effondremd'empires et d'idologies, mais galement daugmentation quantique dans la complexit des affdu monde. Il en est rsult une rducticorrespondante de la prvisibilit et une augmentades risques de surprises stratgiques. En des poqantrieures, les acteurs dominants taient monombreux, les personnes et les vnements dplaaient d'une faon relativement linaire etrsultats possibles taient en nombre fini. Aujourdl'interaction des tats, des peuples, des cultures, socits multinationales, des organisations gouvernementales, des syndicats du critransnationaux, des groupes terroristes et des mdmondiaux a largement compliqu la tentativecomprendre les vnements et les tendances, d'anticles problmes et de ragir d'une faon opportuneefficace.

Les problmes de scurit qui confrontent les membde l'OTAN aujourd'hui se prsentent sous nombreuses formes et ne sont plus confins la rgeuro-atlantique. Certains sont la fois essentiellemegographiquement diffrents de ceux que posal'Union sovitique et les allis du Pacte de Varspendant la Guerre froide. Les ambitions des Granpuissances sont une source prenne de proccupatitout comme les disputes sur les territoires et lressources, qui accablent tant de rgions du monDans l'avenir, cependant, l'OTAN se trouv

probablement proccupe par une gamme beaucoplus tendue d'enjeux porte mondiale. dliquescence des tats et ses retombes, le marclandestin des armes effet de masse et de leurs moyde livraison, la dgradation de l'environnementdpendance l'gard de sources d'nergies trangl'interdpendance des transports et descommunicatit o u t r e p r s e n t e d e s p r o b l m e

La gostratgie est l'ensemble desfacteurs stratgiques en liaison avec lagographie et la dmographie. Leschangements climatiques, quelle qu'ensoit l'origine, ont un effet incontestablesur la restructuration du monde.

D'une part, des zones maritimes jadisimpassables sont maintenant ouvertes,ce qui cre une tension entre les tatsqui dsirent un plus grand accs aux

p c h e r i e s e t a u x r e s so u r c e snergtiques et minrales. Cettetension se manifeste dans l'affirmationde souverainet sur des eaux

p r c d e m m e n t i n a c c e s s i b l e s . Advenant un conflit au sujet du contrledes plateaux continentaux, dansl'Arctique, notamment, elle ne pourrait que s'accroitre.

D'autre part, puisque 80 pour cent de la population du monde entier habite porte de la mer, l'augmentation duniveau de l'eau et les inondations qui endcouleraient pourraient obliger ledplacement massif de certaines

populations. Une rduction des pluiesaugmenterait l'tendue des zones descheresse et de dsertification,modifierait les rgimes de production denourriture et crerait une comptition

pour les ressources rgionales. Ce sont l des inquitudes qui ne peuvent qu'avoir des rpercussions sur lascurit du monde entier.

Les changements climatiques

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certainement peud'une technologie et d'armes effet de masse moderde petits nombres de personnes peuvent maintenporter des coups potentiellement mortels n'impoquelle socit.

Pour les tats dmocratiques, la libert de pouvoir vsans craindre les attaques ou la coercition physiquesubversion interne et l'rosion des valeurs politiqconomiques et sociales essentielles au mode de viepeuples sera dans tous ces aspects menace au 21e siCe qui est en jeu, c'est la capacit continue de maintdes socits civiles ouvertes face des assauts prove la fois de l'extrieur et de l'intrieur.

La question la plus importante de notre temps touchles politiques, c'est de savoir comment les dmocratiques devraient ragir au nouvenvironnement de scurit.

En avril 2009, une tude effectue par le Commandemalli Transformation de l'OTAN, intitule Multiple FuturesProject, concluait qu'il tait peu probable que l'Allifasse face une confrontation conventionnelle grchelle, mais prvoyait des bouleversements dus extrmisme dbrid, une migration incontrle et illet des frictions causes par la raret des ressourcedont une grande partie aurait son origine dans socits instables ayant peu ou pas de gouvernementat de fonctionnement. La technologie augmenteraifois l'ampleur des vulnrabilits de l'Alliance et la f

avec laquelle les adversaires pourraient perturbersocits occidentales. Les adversaires mettral'accent moins sur une attaque en provenance l'extrieur que sur le ciblage de populations, de cende commerce et de rseaux conomiques et sociaux.

Cela veut dire que l'OTAN devra inventer des solutioune grande varit de problmes de scurit, quels

probable qu'il soit le dernier. Arm

LA RACTION DES DMOCRATIES

Les cyberattaques contre lesinfrastructures de certains tats et commerces travers le monde sont de

plus en plus nombreuses et difficile combattre e t pourraient t recatastrophique.

En mai 2007, l'Estonie a subi, de la part de la Russie, dit-on, unec y b e r a t t a q u e c o n t r e s e sinfrastructures. Des pirates del'informatique auraient t impliqus,d e p u i s l a C h i n e , d a n s d e scyberattaques contre certains intrtsfinanciers et tats occidentaux. Plusr c e m m e n t , d e s p i r a t e s d el'informatique soi-disant chinois ont vis les oprations de Google.

Plusieurs tats et groupes ont dvelopp des cybercapacitsoffensives. Ces capacits peuvent rivaliser avec les pouvoirs militairesconventionnels cause de leursfaibles cots d'acquisition et dedveloppement et de leur potentiel dedestruction.

Puisque les outils pouvant identifier lasource des cyberattaques demeurent

imprcis, les dispositions traitant de ladfense collective de l'Alliance sont difficiles appliquer.

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Les cyber dfis


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puissent tre les motifs d'un adversaire : extrmireligieux, aversion envers la richesse et les ressourcesdmocraties industrialises, dsir d'affirmer son pouou autres impulsions. Le dfi principal sera de faire des attaques hybrides qui combinent des mthotraditionnelles et des mthodes irrgulires de fairguerre, le terrorisme et la subversion, qui exploitentalliances avec le crime organis et l'argent que ceugnrent, et qui utilisent les mdias de masse pour tede rformer les valeurs et les comportements. Danscirconstances, les stratgies de rponse devront atre hybrides et combiner une stratgie maison mesures intrieures et une stratgie hors-les-murd'engagement et d'intervention, de force et persuasion, de ressources militaires, policires et ciet des approches pistes multiples.

L'avenir ne va pas tre facile pour l'OTAN. La nvolutive de l'environnement de scurit posera un aux efforts qu'on dploiera pour atteindre un consensur ce qui constitue une menace, ce qui donne lieu obligation de se consulter pour savoir quel momescurit est menace en vertu de l'Article 4 du Traitl'Atlantique Nord, ou quel moment elle exige rponse une attaque aux termes de l'Article 5. contexte va exiger que les allis, individuellemecollectivement, agissent l'extrieur des domaineresponsabilit traditionnels de l'OTAN pour s'engadans la bataille de la narration avec des adversairedisputent les valeurs et les idaux qui sont au coeur dsocit dmocratique, pour transformer leurs militade leur tat de forces territoriales cantonnes au beren forces expditionnaires parcourant le monde, p

tablir une capacit policire et civile de crte peut faire partenariat avec les militaires dans la rfodu secteur de la scurit des tats en dliquescencpour tirer parti des relations avec d'autres paysinstitutions dans une contribution la paix et la scinternationales.

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Une stratgie pour lAlliance 3

L'OTAN a russi l o lesNations Unies avaient connul'chec pour la simple raisonqu'elle ne pouvait pas se payer le luxe d'chouer.

Le succs de la dfense des intrts de l'Alliance fonction de plusieurs facteurs. Les plus importants dfacteurs sont le leadership intellectuel, l'effort comentre les tats dmocratiques et une architectuinstitutionnelle propre affronter les dfis quiposeront aux dmocraties au 21e sicle en matirescurit.

Le leadership intellectuel aura une importance critLes leaders dmocratiques d'aujourd'hui font face dfis en matire de politiques qui ne sont pas sressembler ceux qui se dressaient devant les homd'tat et les stratges aprs la Premire guerre mondet, nouveau, aprs la Deuxime guerre mondiale aque les esprits les plus brillants de l'poque luttaient pessayer de comprendre les forces politiquconomiques et sociales auxquelles on connaissaitde prcdents et pour lesquelles les politiqutraditionnelles taient manifestement inadquates.

En 1945, ce sont les Nations Unies qui taient cenfaire preuve de leadership ; quand elles en fuincapables, la tche est retombe sur l'OTAN. L'OTArussi l o les Nations Unies avaient connu l'chec la simple raison qu'elle ne pouvait pas se payer le d'chouer. Les nations fondatrices de l'OTAN savaiequi tait en jeu et combien dpendait du fait de le correctement , autrement dit en valuant avec raliles faits auxquels elles taient confrontes et laborant une stratgie qui convenait ces fAujourd'hui, les allis savent beaucoup moins claire

quels sont leurs intrts communs, ce qui les menace faon d'en assurer la scurit.

La dsintgration de l'Union sovitique et deYougoslavie, et l'mergence subsquente de plus de douzaines de nouvelles dmocraties, ont gnr, il

juste de le penser, une bonne dose d'optimiconcernant l'avenir. la place des inimitis et des co

UN LEADERSHIP INTELLECTUEL

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Comme les dmocratieslibrales du monde entier p a r t a g e n t l e s m m e sproccupations en matire de lascurit, un effort mondial est

ncessaire pour protger cestats.

Il est grand temps que l'Alliance ait une grande stranouvelle qui confirme la pertinence continue des bu1949, qui clarifie les buts de l'OTAN au 21e sicletienne compte, sans passion et sans illusion, des nouvralits en matire de scurit, qui pose les objectifsguideront ses efforts et qui dcrive un plan d'action pour objectif de protger et promouvoir les intrtsses membres.

Les dmocraties individuelles ne peuvent pas esprussir protger leurs intrts de scurit elles-seuSeul un effort collectif peut faire en sorte que les meset les ressources ncessaires pour liminer les menacla scurit seront mobilises et dployes avecmeilleur effet. Comme les dmocraties libralemonde entier partagent les mmes proccupationsmatire de la scurit, un effort mondial est ncesspour protger ces tats, o qu'ils soient, contre menaces mondiales ou particulires, o qu'ellessoulvent.

On peut concevoir un certain nombre d'options. Uneces options consiste assigner la tche de dfenseintrts des tats dmocratiques en matire de scuriune organisation dont le mandat serait plus large celui de l'OTAN, comme une espce de Nations Urformes ou une nouvelle organisation mondialescurit. Le renforcement du rle d'un tel organismmatire de scurit et des capacits oprationnelles Nations Unies serait clairement dsirable, mais l'des efforts de rforme rcents suggre que l'on p

s'attendre peu d'amliorations dans l'avenir prvisIl n'y a pas non plus de perspective l'effet que les cls consentiraient, court terme, entreprendretche monumentale de mettre sur pied une nouveinstitution d'envergure mondiale.

Ce qui serait plus faisable, ce serait de considaugmenter le nombre de membres de l'OTAN au-del

L'EFFORT COMMUN DES TATS DMOCRATIQUES

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la rgion euro-atlantique pour inclure des tats partagent les valeurs dmocratiques dans des rgionles intrts de l'OTAN sont engags. Un certain nomde ces tats a fait des contributions substantiellesbuts et aux missions de l'OTAN, ainsi que, plus large la paix et la scurit internationales, et l'OTbnficierait clairement de leur adhsion l'Alliancretour, bien sr, l'OTAN assumerait des obligatisupplmentaires de scurit un moment o capacits sont dj sollicites plus que de raison. lumire de l'agenda de changement auquel l'organisdoit faire face, ce serait probablement d'aller un ptrop loin que de commencer une intgration prcod'tats extrieurs la rgion euro-atlantique. Maiminimum, l'OTAN devrait consentir des dmocratiques cls un accs son processus de prisdcisions en tablissant des mcanismes permanenttransformeraient ces tats en de rels partenaitroitement associs aux dlibrations politiquesl'OTAN et sa planification de mesures d'urgencematire de scurit. La liste pourrait comprendre, ss'y limiter, des tats qui ont fait une contribution majaux missions de l'OTAN en Afghanistan et ailleurs.

Pendant ce temps, l'intention d'largir l'OTAN plusvers l'est mrite qu'on y repense srieusement. Mmplus lmentaire analyse cot-bnfices suggre cette entreprise est truffe de risques, et qu'elle ofencore trop peu de gains discernables. La liste actuelmembres en puissance est problmatique de deux pode vue : elle reprsente un fardeau net lourd pol'Alliance et elle couve la possibilit que l'OTAN se tremptre dans des disputes fratricides de la mme so

que celles dans lesquelles les fondateurs de l'OTANtravaill fort pour ne pas s'y laisser prendre. tant doles trs graves problmes de scurit auxquels elle dj faire face et les limitations de sa capacit actul'Alliance n'a rien gagner permette que son attensoit dtourne par des problmes de troisime niveaumoins aussi pineux que ceux qui perdurent entre

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...l'intention d'largir l'OTANplus loin vers l'est mrite qu'ony repense srieusement.

NATO Countries

Under consideration for membershipSlated for membership between now and 2012

NATO Countries that have joined since fall of Soviet Union


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Turquie et la Grce, qui ont encombr l'organisatpendant si longtemps et de faon aussi absurde.

La question de l'entre possible de l'Ukraine dl'OTAN est d'un autre ordre. Son entre commmembre sera souhaitable, mais seulement si l'ide trun appui solide en Ukraine mme et seulement si la ccontribuait faire avancer la paix et la scuinternationales dans la rgion. La Russie ne peuinvoquer de veto sur la question, mais elle a dans caffaire des intrts de scurit lgitimes qu'il ne faupas mettre de ct la lgre.

Chaque poque a besoin d'une architectuinstitutionnelle conue en fonction des dfis de scuparticuliers qu'elle doit affronter. Les Nations Unil'OTAN sont le produit de leur poque et toutes ldeuxla premire avec moins de succs quesecondeont servi la cause de la paix et de la scuinternationales. En plus, des organisations rgionalfonctionnelles de plusieurs sortes sont apparues de1945 pour contribuer rpondre des enjeux scurit d'une grande varit. La loi internationalepeine russi se tenir jour.

Peu de gens pourraient disputer le fait que les NatiUnies devraient continuer servir de fondementrgime de scurit du 21e sicle, pas plus qu'eldsesprment besoin de rformer ses fonctions scurit politique et collective et ses oprations bouet coteuses dans les domaines des missi

humanitaires et du dveloppement. Le prsdocument plaide fortement en faveur de retenir l'OTcomme le moyen premier d'assurer la scurit, la dfet le bien-tre conomique des dmocraties de la rgeuro-atlantique, tout autant que l'OTAN a elle abesoin de rformes.

UNE ARCHITECTURE INSTITUTIONNELLE

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Un secteur qui ncessite une attention particulire, ccelui des relations de l'OTAN avec les autorganisations internationales. Si l'OTAN entreprendre des oprations complexes de soutien depaix, il est impratif qu'elle amliore sa collaborationles autres organisations internationales qu'elle rencosur le terrain, en particulier avec les Nations Unl'Union europenne, les organisations rgionalesl'Asie, de l'Afrique et des Amriques, ainsi quavec leg randes o rgan i sa t i ons human i t a i r e s ngouvernementales du monde. Un alignement stratgcontient un potentiel d'amliorations dramatiquesefficacit et en efficience, par le biais d'une planificonjointe pour les cas d'urgence, d'une coordinationl'effort sur le terrain et d'une utilisation judicieuseressources engages par les membres de l'OTAN pouscurit et la reconstruction.

L'orchestration d'une vritable division du travail edes institutions ayant des mandats chevauchantparfois conflictuels est une tche intimidante maiimpossible. Les tats-membres de l'OTAN typiquement aussi membres d'autres organisatiinternationales et ils sont en position d'exercer uinfluence politique et financire considrable suorganisations dont la coopration est essentielll'OTAN. En dernire analyse, une opration conjointe et combine dans la mesure o les capitnationales insisteront pour qu'il en soit ainsi.

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Si l'OTAN doit entreprendredes oprations complexes desoutien de la paix, il estimpratif qu'elle amliore sacollaboration avec les autres

organisations internationalesqu'elle rencontre sur le terrain.


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L'OTAN a aussi des ententes de partenariat avec videux autres pays et maintient un dialogue actif suscurit avec sept tats du Moyen-Orient et d'AfriquNord.

Il y a peine vingt-cinq ans, l'Alliance consactotalit de ses efforts se prparer se dfendre conune attaque en force provenant du Pacte de Varsoviese fiant la disponibilit court pravis de centainmilliers de militaires et de leur matriel, plusicentaines de bases militaires et une infrastructure,logistique et des systmes de communication tadepuis longtemps. Elle a depuis considrablediminu son personnel, ferm des bases, et dsarmmilliers de pices d'quipement inutiles tout augmentant la capacit de dploiement de ses forceen faisant une mise niveau de ses quipements.

Tout au long de la Guerre froide, les efforts de dfenssont concentrs exclusivement sur l'Europe l'Atlantique Nord ; l'OTAN n'a men aucune opraou exercice l'extrieur de la rgion euro-atlantiqAujourd'hui, elle conduit des oprations en Afghanisau Kosovo, elle fait l'entranement des forces de sciraqiennes, elle surveille la prsence de terroristes etransport d'armes illgales en Mditranne, elle aples missions de maintien de la paix de l'Union africaSomalie et Soudan, et elle combat la piraterie danrgion de la Corne de l'Afrique. L'OTAN a aussi pson appui des oprations de secours lors catastrophes naturelles au Pakistan et aux Philippines

Il est incontestable que l'Alliance a t cre p

contrer la menace du communisme sovitique et quemembres font maintenant face des dfis d'un tout agenre. Mais, si la menace a chang, la mission de l'Ode protger la scurit et l'intgrit territoriale de membres, reste intacte et le maintien de son existeest toujours essentiel. Aucune autre organisation rentre elles les dmocraties de l'Amrique du Nord el'Europe, prsente un front commun qui dcour

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Mais le fai t mme quel ' A l l i a n c e s e t r o u v eprofondment implique dansla guerre en Afghanistan,dfinie comme une opration

hors-zone, tmoigne del'obsolescence du Conceptstratgique actuel de l'OTAN.


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l'agression, gre les ressources ncessaires prpondre efficacement des menaces et offre un lierassemblement o les nations, grandes et petites, peuparticiper aux dcisions qui affectent leurs intvitaux.

Mais le fait mme que l'Alliance se trouve profondimplique dans la guerre en Afghanistan, dfinie coune opration hors-zone , tmoigne de l'obsolescedu Concept stratgique actuel de l'OTAN. L'Afghanest l'exemple de ce qui est bien l'OTAN des nointentions de ses gouvernements, du professionnalide ses soldats, des proccupations de la population cde l'esprit d'abngation de soi. Toutefois, il tmoigne d'autres changements que l'OTAN doit effectuer afirpondre aux nouvelles ralits de la scurL'Afghanistan reprsente un dfi transformateur pl'Alliance.

Si l'OTAN est pour se maintenir, avec une modificatiosa mission, il n'empche pas qu'une srie de questionsoulvent par rapport l'engagement de ses membenvers une cause commune, leurs processus de prisdcisions, aux ressources qu'ils acceptent d'engageleur consentement partager les fardeaux parts g leur faon de grer les oprations et leurs rponaux situations de crise. Le seul raffinement procdures cres pour contrer une menace tout fdiffrente pourrait laisser l'OTAN dans une positiofaiblesse dans les cas o la force et l'agilit secritiques. Bref, l'organisation a besoin d'une rfomajeure.

(a) Les obligations d'alliance

Les tats dmocratiques partagent des intrts et valeurs communes qui refltent leur hritage comet (leur) civilisation . Par contre, ils sont rarement d'accord sur la nature prcise des problmes de scu

L'AGENDA DU CHANGEMENT

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Le seul raffinement desprocdures cres pour contrer une menace tout fait diffrentepourrait laisser l'OTAN dansune position de faiblesse dans

les cas o la force et l'agilitseront c r i t iques . Bref ,l'organisation a besoin d'unerforme majeure.


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et sur les dangers que ceuxi-ci prsentent. Ceci espartie d au fait que les tats ne font presque jamaisaux mmes menaces de la mme faon en mme temDe plus, les dsaccords et les dbats font partie intgde l'ADN des socits dmocratiques : les opinivarient travers le spectre politique qui s'tend dgauche la droite, ce qui, ensuite, donne une formefaon dont les individus peroivent le monderagissent aux vnements.

L'OTAN a connu beaucoup de dissensions mais erarement vu ses membres pousser les dsaccordspoint o ils nuisaient aux intrts de leurs allismatire de scurit. L'OTAN s'est maintenue pendsoixante ans non seulement parce que ses membpartageaient des valeurs et des intrts communs qtaient prts dfendre ensemble, mais aussi parce qse rendaient compte que les choses sur lesquellestaient d'accord devaient attnuer l'intensit et la dude leurs disputes sur les points o ils taient dsaccord. Au fil du temps, les changementsgouvernements ont contribu enterrer les anciennquerelles et ramener la srnit dans les relations.

Aujourd'hui, la majorit des gens sont d'accord sur lque ce qui unit les allis dpasse de loin ce qui les sMais il n'est pas toujours clair que les gouvernemensoucient suffisamment de ce qui les unit pour paoutre aux avantages de la poursuite d'intrts nationqui pourraient mettre risque la scurit des autresest permis de croire que ce fut le cas de Suez, en 195de l'Iraq, en 2003. Cette dernire dispute tait d'auplus surprenante qu'elle s'tait produite peine 18 m

aprs le Onze Septembre, dans une priode o les ade l'OTAN taient plus unis que jamais. Aujournous sommes tous Amricains crivait le rdacteu

journalLe Monde.

Ce qu'a dmontr la dispute concernant l'Iraq, c'est qpoint la comprhension des membres de l'OTAN ptre limite quant au rle que jouent le respe

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la dfrence et le compromis quand il s'agit d'appuyepartenariats viables long terme : l'obligationconsulter est depuis longtemps reconnue, mais obligations plus larges de l'Alliance restent dDepuis 2003, les humeurs se sont calmes, de nouvechefs et partis politiques ont pris le pouvoir danplupart des pays impliqus dans le conflit en Iraq, devrait saisir cette occasion pour dfinir les principedevraient guider l'adhsion l'Alliance. raffirmation, de la part du Conseil, des obligaassumes par les allis les uns l'gard des autres et fl'OTAN, en devenant membre de l'Alliance, serviraitaucun doute l'effort commun de l'OTAN en AfghaniSans un plus grand respect de ces obligations,prdictions de la mort de l'OTAN pourraient un jour fpar se raliser.

(b) La prise de dcisions

En contraste avec les Nations Unies, on a dcrit l'OTcomme le lieu o les gens srieux se rencontrent pdiscuter de problmes de scurit internationauxdcider des mesures appropries prendre. Comforum de dialogue sur les questions de scurit etdfense, elle est sans gal. L'OTAN offre gouvernements membres, grands et petits, un meilaccs aux renseignements sur les dveloppeminternationaux et une plus grande exposition politiques, aux programmes, aux activits et intentions des autres membres de l'Alliance. Et ql'OTAN prend une dcision, elle agit.

Pourtant, l'OTAN doit amliorer ses mcanismes

prise de decisions. Aujourd'hui, la prise de dcisiontrop souvent inutilement ergoteuse et lourde alors qles reprsentants sigeant Bruxelles discutent sur base de principes et de prcdents tandis que capitales nationales procdent prcautionneusemel'approbation d'actions qui pourraient tre lourdescots et de controverses politiques au niveau intriCompte tenu de ce que l'attention de l'OTAN s'e

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Aujourd'hui, la prise dedcisions est trop souventinuti lement ergoteuse etlourde...

Sans un plus grand respectdes obligations assumes par les allis les uns l'gard desautres, les prdictions de lamort de l'OTAN pourraient un

jour finir par se raliser.


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propose. Il est arriv de temps autre que des membindividuels ont bloqu le consensus pour des raisfallacieuses, dans le but d'obtenir une concession susujet non reli ou pour exprimer des dsaccords engouvernements. Mais en dernire analyse, le consefonctionne.

Quelques modifications au principe du consepeuvent nanmoins tre justifies la lumire des texpditionnaires que l'Alliance a entreprises dernires annes. Tant que l'OTAN a concentr attention sur la dfense de territoires, la planificationgestion n'taient pas trop gnes par le besd'unanimit. Mais le dploiement de forces surmissions oprationnelles est une toute autre question

Il est clair que le consensus doit prvaloir quanConseil de l'Alliance de l'Atlantique Nord sanctionnmission, en tablit les objectifs stratgiques et s'ensur les rgles d'engagement. Mais une fois ces tfranchies, il n'est pas toujours clair que cette unanisoit ncessaire ou dsirable. Il semblerait videntl'Alliance dans son ensemble en souffre, quand ncessit de faire consensus sert ravaler le dbatdessous du niveau du Conseil ou du Comit militaiempcher des renseignements ou des points de vimportants d'informer les dlibrations, permettre seules recommandations fondes sur le plus pdnominateur commun d'aller de l'avant et frel'action dans le thtre. Quand et comment on pourdroger aux principes du consensus, c'est une quesqu'il faut tudier.

Le consensus possde une qualit intangible qui screr une adhsion propre cimenter la collaboratiodont on ne devrait pas se dlester trop libremeChaque fois que l'OTAN prend une dcision, chaqueretient un intrt lgitime dans les rsultats, quel quel'enthousiasme initial ou l'implication subsquente. quand l'enjeu est plus lev pour certains que pd'autres, les points de vue ce ceux qui ont le plus ga

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principe du consensus peuventnanmoins tre justifies lal u m i r e d e s t c h e sexpditionnaires que l'Alliance

a entreprises ces derniresannes.

Quelques modifications au


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ou perdre devraient avoir plus de poids. Inversemles membres pour qui l'enjeu est minime ne devraienpouvoir entraver le consensus ou retarder la progressd'un dossier par des mesures d'obstruction exercdans les comits de l'Alliance, d'un profil moins impomais o s'accomplit le travail critique de planificationmission. tout le moins, ils devraient tre tenusrendre des comptes et de dfendre leurs positions niveau le plus lev de l'organisation.

Le syndrome de l'ONU

Une deuxime dimension de la prise de dcisionl'OTAN qui doit tre revue, c'est la pratique dgouvernements qui approuvent des oprations sengager les ressources ncessaires pour en atteindrebuts. Trop souvent, l'Alliance est afflige de ce quappell le le syndrome de l'ONU : des crises pouss le Conseil de l'Atlantique Nord autoriser mesures prises par le Secrtaire gnral et Commandement suprme des Forces allies en Eursans aussi faire en sorte que les ressources militaciviles et financires ncessaires l'excution du oprationnel soient disponibles. Alors queresponsabilit aurait d rester l'apanage gouvernements, les autorits de l'OTAN se sretrouves dans la situation peu enviable d'avoqumander pour obtenir les ressources ncessairel'accomplissement du mandat qu'on leur avait coQuand l'impratif politique supplante les avis militaires et force l'action militaire procder sanressources minimales ncessaires, l'Alliance risquvies et met en pril l'atteinte de ses objectifs. Dan

oprations de soutien de la paix relativement bnigquand les membres limitent leur contributions ressources tactiques de bas niveau et les engagprogressivement au fil du temps, les risques sont faMais, dans les oprations de combat haute intensitn'est pas du tout le cas. Trop souvent les russitesl' OTAN ont d compter sur l'infusion presunilatrale d'avoirs amricains (particuliremenniveau du thtre).

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l' OTAN ont d compter sur l'infusion presque unilatraled'avoirs amricains.

Trop souvent les russites de


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l'OTAN puissent avoir recours aux normes capacnon militaires des tats-membres, ainsi qu' cellel'Union europenne et d'autres organisations rgion

La porte de la prise de dcisions

Une tude de la porte des mcanismes de prisedcision qui sont la disposition de l'Alliance seraitde mise. Outre le rle central que joue l'OTAN dansstratgies de scurit et de dfense de ses membresralit actuelle est que la prise de dcision militairl'OTAN n'est qu'une infime partie de la prise de dcisqui existe parmi plusieurs des pays membres les importants concernant l'utilisation d'instrumentspouvoir militaires. Les tats-Unis, la Grande-BretagFrance et mme le Canada n'assujettissent qu'minorit de leurs dcisions militaires au processul'OTAN. Depuis les oprations tenues au Kosovo1999, c'est l'extrieur des cercles de l'OTAN que pays ont de plus en plus pris des dcisions politiqumilitaires sur des questions de scurit. Un des grands dfis de la lgitimit de l'OTAN dans l'avenisa capacit de s'assurer de jouer un rle plus impordans l'influence qu'elle pourrait exercer sur la prisdcisions des tats- membres.

(c) Les ressources

Les budgets militaires de l'OTAN ont atteint leur pculminant en 1986, pour amorcer une longue prioddclin. Dans la priode de cinq ans qui va de 1985 la moyenne combine des pays de l'OTAN fut de 4,5 PIB. De 1995 1999, elle avait baiss jusqu' 2,7 %

prs le niveau o elle se maintient aujourd'hui. chiffres ne donnent qu'une partie de l'histoire. dernires annes, les dpenses des .-U. et du Canadmatire de dfense ont augment de faon considrtandis que celles des allis europensavec exceptions notoiresont continu diminuer. Canada, historiquement au-dessous de la moyennl'OTAN, comme c'est encore le cas aujourd'hui, a vu s

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dpenses annuelles de dfense passer de 14,9 en 2021 milliards de dollars CDN en 2008.

On peut trouver des tonnes d'explications de divergence entre les lignes de tendances de l'Amrdu Nord et de l'Europe ; ce qui importe ici, c'est de sasi cet cart indique une divergence d'orientation politiques. Ce qui est clair, c'est que, si le nouvConcept stratgique doit articuler un but et uorientation pour l'Alliance, il devra assurer l'engagedes allis un niveau d'appui financier qui va de pailes buts identifis.

L'OTAN ne manque pas de ressources ; elle manquressources et de mandats pour la sorte de tches qu'eladoptes pour elle-mme. Plus spcifiquement, ellpas les ressources militaires suffisantes pentreprendre des campagnes expditionnaires et manque de ressources civiles dont elle a besoin preconstruire les socits dchires par la guerre.

L'OTAN est maintenant implique dans l'opratioplus ambitieuse et la plus complique de son histol'extrieur de l'Europe, une opration o sa crdibilest souvent mise en doute . Mais, ds le dl'Alliance s'est dbattue pour maintenir u

main-d'oeuvre suffisante en Afghanistan. Elle a aubeaucoup de difficult trouver et exploiter le nomd'hlicoptres de transport et autres catalyseurs thtre dont elle a besoin l-bas.

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85-89 90-94 95-99 00-04 04-08

1

2

3

4

5

%

Europe NATON. America Canada

Dpenses de dfense (% PIB - 1986-2008)

Source: NATO/MacDonald/Petroleka

Source: NATO/MacDonald/Petrolekas

United States 4.0%Greece 2.8%

Bulgaria 2.6%France 2.3%

United Kingdom 2.2%Estonia 1.9%Poland 1.9%Turkey 1.8%Latvia 1.7%

Portugal 1.5%Romania 1.5%

Slovak Republic 1.5%Slovenia 1.5%

Czech Republic 1.4%Netherlands 1.4%

Canada 1.3%Denmark 1.3%Germany 1.3%

Italy 1.3%Norway 1.3%

Hungary 1.2%Spain 1.2%

Belgium 1.1%Lithuania 1.1%

Luxembourg 0.4%non-US

NATO Avg2008

non-USNATO Avg

85-89

Dpenses de dfense de l'OTANtats-membres, %PIB (2008e)


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Les raisons pour lesquelles l'OTAN se retrouve dcette situation sont nombreuses et varies, mais ecomportent srement l'absence d'un esprit de forexpditionnaire et le manque de forces expditionnachez la majorit des membres de l'OTAN.

Peu de membres de l'Alliance sont capables de dplune force indpendante l'extrieur de leur territonational, de l'appuyer dans le thtre et de russir rudes remplacements sur plusieurs rotations. Des dmillions d'hommes et de femmes sous les armesEurope aujourd'hui, seulement quelques centainemilliers peuvent tre employs avec efficiencetransforms en une force expditionaire moderneefficace. Il faudra peut-tre un certain temps pcorriger l'ingalit de la capacit des allis contriaux oprations de soutien de la paix, mais les tcmilitaires que l'OTAN devra entreprendre dans le fusont telles qu'il est impratif de commencer abordquestion immdiatement. En priorit, l'OTAN amliorer sa capacit de dployer une force de racrapide pour intervenir dans une crise humanitaire.

(d) Les ressources civiles

En plus de ressources militaires suffisantes, l'OTAN aussi, pour les tches futures, pouvoir recourir toune panoplie d'outils de capacits non militaL'OTAN doit procder avec soin quand elle se lance le domaine de la gouvernance et de la reconstructmais en Afghanistan et ailleurs, il y a maintenant pdoute que le succs ncessitera l'usage de ressourmilitaires pour dgager et maintenir , et, p

gales, de ressources non militaires pour construire

Alors que les pays individuels possdent l'experequise, l'OTAN dans son ensemble a appris sur pcomment mener des oprations multidisciplinairessortant de sa zone de confort de la dfense dterritoire pour s'embarquer dans des oprations soutien de la paix qui ncessitent une coopration a

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amliorer sa capacit dedployer une force de ractionrapide pour intervenir dans unecrise humanitaire.

En priorit, l 'OTAN doit


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des diplomates, des reprsentants des gouvernemedes journalistes, des reprsentants des gouvernemelocaux aux niveaux nationaux et rgionaux ainsi qule personnel d'autres organisations internationaleorganismes humanitaires non gouvernementaux. capacit de l'OTAN de concevoir, grer et contribueune approche globale de la gestion de crise sbeaucoup amliore au cours des annes, mais il y aquartiers gnraux, relativement peu de personnelsoit engag dans cette dmarche et il reste beaucouptravail faire pour intgrer les oprations militaires eoprations civiles. On pourrait commencer par taaux quartiers gnraux de l'OTAN, une division qui scharge de la planification et de la coordination oprations civiles ; au moment opportun, Commandant suprme des Forces allies en Europles quartiers gnraux dployables de l'OTAN pourrafaire l'acquisition de capacits analogues.

Ce qui est tout aussi important, c'est que les alindividuels devraient remplacer les ententes ad hoclesquelles la plupart se fient, par des institutions etsystmes qui consacrent leur activit prparer leressortissants en leur inculcant l'expertise, comptences administratives et la formation en scupersonnelle dont ils ont besoin pour fonctionner faon efficace dans des socits dchires par la guCeux qui se sont jadis opposs l'expansion du made l'OTAN pour inclure des rponses non militaires dfis de scurit devront tre convaincus que l'Alline pourra pas fonctionner avec succs sans dispod'une capacit de cette nature.

(e) Le partage du fardeau

Dans les premires annes, lorsque la menace laql'Europe faisait face tait plus grande que ce que leseuropens pouvaient eux-mmes assumer, une padisproportionne de fardeau de dfense retombait les tats Unies. Le partage pleinement quitablfardeau est maintenant non seulement possible m

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possdent l'expertise requise,l'OTAN dans son ensemble aappris sur place commentm e n e r d e s o p r a t i o n s

multidisciplinaires.

Alors que les pays individuels


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quitable du fardeau estmaintenant non seulementpossible mais impratif.

Le pa r t age p l e inemen t

impratif. Faute de partage quitable, les partenatournent au vinaigre et ventuellement se dissolvent.

Le temps est certainement venu de mettre fin pratique archaque de l'OTAN de permettre aux codes contributions aux oprations de paix de reste(ro ils tombent , c'est dire qu'il demeurentresponsabilit de ceux qui les ont encourus plutt d'tre partags de faon quitable. Il est la fois injuimprvoyant de s'attendre ce que les allis qui risqvie et fortune pour une cause commune portenttotalit du cot de leur contribution. Cette pratiqut particulirement onreuse pour les tats-Unis eCanada qui ont eu dployer, maintenir et rapatpersonnel et quipement sur des distances beaucoplus grandes que les membres europens afin contribuer aux oprations de l'OTAN dans les BalkaMditerran, l'Iraq (formation), la Corne de l'Afr(lutte contre la piraterie) et l'Afghanistan. Entre tedes douzaines de projets d'infrastructure de l'OTANEurope bnficient toujours d'un financement comet notamment de programmes hrits de l'poque deGuerre froide, comme des pipelines multiples et couches superposes de quartiers gnraux redondaqui ont depuis longtemps pass leur priode d'utilit.

Au minimum, une disposition semblable celle qui ales oprations de maintien de la paix des Nations U(grce des contributions annuelles obligatoires basur la formule actuelle de financement des budgets et militaires) devrait tre cre comme moyen financer les cots oprationnels de dploiement membres.

L'OTAN pourrait aussi considrer l'tablissementformules de commandements politiques et militapour les oprations de soutien de la paix qui accordune place privilgie la table aux pays qui fournissetroupes.

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(f) Le commandement et le contrle

L'unit de commandement est un principe de guerre qt beaucoup dlaiss dans la conduite des oprationstabilit de l'OTAN, particulirement en AfghanCela s'explique peut-tre par la nouveaut de oprations pour l'OTAN, par le caractre mixte, civmilitaire, de telles oprations, et par les pressipolitiques qui taient exerces sur celles-ci. Mais avconnaissances acquises de ces vingt ans d'expriel'OTAN devrait remplacer ces dispositions ad hoc une doctrine d'oprations de l'OTAN qui serviraitguides aux missions futures. Le point de dpart eststructure de commandement politico-militaire effirpondant au Conseil de l'Atlantique Nord et au Commilitaire et charge de traduire les directives politiqen un plan de campagne approuv et d'en supervl'excution.

Les problmes qui ont une incidence sur l'unitcommandement se manifestent aussi sur le terrDepuis un certain temps, on prtend que la pratiquemaintenir un quartier gnral qui opre entre Commandant suprme des Forces allies en Europles quartiers gnraux qui sont dans le thtre redondante, que cette structure occasionne des retaret que c'est mme un obstacle au succs. Dans le thun seul commandant oprationnel dot des pouvadquats devrait tre responsable de la stratgie et oprations et exercer le commandement oprationde toutes les forces de l'OTAN dans ce thtre. Seulcommandement oprationnel accorde au commandde l'OTAN la capacit de raffecter les forces et de

envoyer l o le besoin est le plus grand.

L'unit de commandement laisse aussi dsirer davolet civil des oprations de l'OTAN. En Afghanischane de commandement de la FIAS contrle seulemles volets militaires des quipes provincialesreconstruction commandites par vingt-six paysexerce peu de pouvoir sur les quipes provinciale

En Afghanistan, la chane decommandement de la FIAScontrle seulement les voletsm i l i t a i r e s d e s q u i p e sprovinciales de reconstructioncommandites par vingt-sixpays et exerce peu de pouvoir sur les quipes provinciales dereconstruction ou sur lesprogrammes nationaux d'aideen encourageant la cohrencedans la prestation d'effetsstratgiques.

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reconstruction ou sur les programmes nationaux d'aen encourageant la cohrence dans la prestation d'efstratgiques. cet effet, nous sommes heurd'apprendre que l'OTAN a tabli un poste civil de hniveau Kaboul pour faire en sorte que les activitreconstruction non militaire se concentrent sur priorits.

Le manque continu de cohsion entre l'OTAN et processus stratgiques des tats-Unis pose inquitude particulire. Ni le Conseil de l'AtlantNord, ni le Comit militaire, ni le Commandemsuprme des forces allies en Europe ont des relationtravail confortables avec des entits amricaines tque le National Security Council, les Joint Chiefs oou les commandements oprationnels, y compriCommandement europen. Depuis 2001, les discussde l'OTAN n'ont rarement port sur la formulation stratgies, la conception de campagnes oucommandement et le contrle de thtres ; clments-l ont t pour la plupart formuls l'autorit excutive du gouvernement des tats-Unmis en oeuvre par l'intermdiaire des commandemcombattants.

La contribution de l'OTAN aux oprations de pmenes par les tats-Unis a consist envoyer troupes tactiques. La majorit des membres de l'OTsont engags dans des oprations avec des mandats protgs aux responsabilits limites et ils apputacitement le plein contrle des oprations, destratgie et du commandement exerc par Amricains. Les membres de l'OTAN semblent heu

de se priver de la formulation stratgique combinsachant que cela pourrait mener une plus grademande de troupes ou une plus grande responsabpour les checset d'accepter de se soumettre dstructures de commandement ad hoc et un niveminimum de forces tactiques pour dmontrer un appolitique. Cette attitude exclut les bnfices dcoud'une stratgie dveloppe mutuellement

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En Afghanistan, les allis ont t contraints d'tablirpropres systmes de soutien nationaux et ils doivtravailler avec des rapports logistiques tooth-to-tqui ne font qu'empirer. Le ddoublement inud'installations consomme des ressources limitestransports ariens et maritimes qui cotent cher dansoprations de soutien de la paix et d'aide humanitL'OTAN doit dvelopper une forte capacmultinationale robuste de logistique dployablerenforcer ses organismes de soutien dcommunications et d'interoprabilit.

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forte capacit multinationaler o b u s t e d e l o g i s t i q u edployable et renforcer sesorganismes de soutien des

c o m m u n i c a t i o n s e tdinteroprabilit.

L'OTAN doit dvelopper une


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Le nouveau cadre stratgique 5L'Organisation du Trait de l'Atlantique Nord exparce que ses membres sont dtermins sauvegala libert de leurs peuples, leur hritage commun et civilisation, fonds sur les principes de la dmocratliberts individuelles et la primaut du droit . intrt a d'abord t articul par les douze membres taient l'origine de l'organisation, il a t entrin paseize tats qui se sont joints depuis 1949, et il raujourd'hui, sans modification, la raison d'tre de l'OT

De cet intrt partag sont drives les obligations les membres ont acceptes pour la dfencollectivese consulter sur les dveloppements pourraient menacer la scurit ou l'intgrit territordes tats-membres, maintenir et dvelopper lcapacit d'action individuelle et collective, et consiqu'une attaque contre l'un d'eux est une attaque contous, laquelle on rpondra par une action collective.

La longue lutte crpusculaire avec le communsovitique est finie, beaucoup de nations captives maintenant libres, et ce n'est pas en petit nombre qu'ese sont jointes l'Alliance, tandis que d'autres exprim le dsir de suivre leurs traces. Mais le modemeure un lieu dangereux pour ceux qui croient principes de la dmocratie, la libert individuelle eprimaut du droit.

En 2010, il se prsente une occasion de commencbtir une architecture institutionnelle pour amliomatriellement la libert et la scurit des peuples fois dans la communaut atlantique et au-del. question est de savoir s'il y a volont politique

s'attaquer aux problmes de base, de discuter problmes avec franchise, de prescrire de vrais remet de prendre des dcisions qui vont guider changement dans les mois et les annes venir. Ctoujours un dfi de changer une organisation del'intrieur. Mais le temps est mr pour udiscussionfranche des problmes qui psent l'Alliance. Ce n'est pas le moment de se conte

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de modestes ajustements. C'est le temps de renouvel'Alliance, de transformer l'OTAN en une organisatio21e sicle dote de la vision et des moyens de protgede faire avancer les intrts des tats dmocratiquematire de scurit.

Le prsent document fait valoir que les concepts suivdevraient guider le renouvellement de l'Alliance :

1. L'Organisation du Trait de l'Atlantique Nordfonde sur le principe que les tats-membres protget dfendent les autres tats-membres et amliorenscurit de tous par le biais des actions collectivel'Alliance. Ce principe doit continuer tre la piangulaire sur laquelle repose l'avenir de l'Alliance.

2. Les actions individuelles des allis doiventguides par les obligations qu'ils assument les uns eles autres et par celles qu'ils ont envers l'OTAN quandeviennent membre de l'Alliance.

3. Les dcisions de l'Alliance doivent continutre rgies par le principe du consensus, mais, au-desdu niveau du Conseil de l'Atlantique Nord et du Commilitaire, c'est le poids de l'opinion qui doit rgledcisions sur les agendas et les recommandations.

4. Les engagements pris par l'Alliance doiventappuys de ressources commensurables avec les besmilitaires et les autres besoins oprationnels demission, tel que dtermin par le Conseil de l'AtlantNord agissant sur avis du Comit militaire et commandants majeurs de l'OTAN.

5. Les tats-membres doivent dclarer les caqu'ils souhaitent imposer leur participation mission de l'OTAN avant que le Conseil de l'AtlanNord prenne un engagement militaire ou un auengagement substantiel.

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c o n t e n t e r d e m o d e s t e s

ajustements. Un changementfondamental est ncessaire.

Ce n'est pas le moment de se


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6. L 'i nt ero p ra bi li t m il it ai re -c iv il e dfonctionner de faon efficace dans l'ensemble de l'Oappuye par le personnel international des quartignraux de Bruxelles charg de la planification et coordination des oprations civiles, et les tats-memdoivent avoir leur disposition une capacit natiobien dveloppe de conduite des affaires civiles dasurveillance, la gouvernance et la reconstruction.

7. Les allis doivent tre engags un niveau d'financier pour la dfense qui correspond aux objefixs pour l'Alliance. Le processus de financementbudgtisation de l'OTAN doit tre administr avecsystme de gestion financire englobant toute l'Alliqui touche tous les programmes et toutes les opratide celle-ci.

8. L'OTAN doit mettre en place des mcanismpermanents pour permettre aux tats cls de l'extride la rgion euro-atlantique de participer plus pleinemaux dlibrations politiques et la planificationmesures d'urgence de l'OTAN, et elle doit coordonefficacement ses missions et ses oprations avec cdes Nations Unies, d'autres organisations internationet les grandes organisations humanitaires gouvernementales.

9. Les forces militaires des allis doivent inclurcapacit expditionnaire appuye par un systmesoutien logistique intgr et dun programme de parien stratgique grs par l'OTAN, afin d'amlioredlais de raction de l'OTAN et de faire en sorte ql'Alliance soit capable de dployer une force de rac

rapide robuste quand il s'agit d'intervenir dans des chumanitaires et autres.

10. Chaque aspect d'une mission militaire de l'OTdoit tre organis au sein d'un concept de thd'oprations , o le commandant militaire dsignl'OTAN exerce l'autorit du commandemeoprationnel sur toutes les forces militaires nation

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dployes dans le thtre dans l'excution des poprationnels approuvs par l'OTAN.

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John Scott Cowan , Ph. D.Ancien recteur, Collge militaire royal du CanadaPrsident, Institut de la CAD

Richard J. EvraireLieutenant-gnral (retrait)Prsident, Confrence des associations de la dfensAncien commandant, Collge de dfense de l'OTANMembre du conseil d'administration, Institut de la C

Bernd A. Goetze , Ph. D.Brigadier-gnral (retrait)Ancien secrtaire du Conseil de l'Atlantique Nord

Jack Granatstein , Ph. D.Historien, histoire militaire canadienneAgrg suprieur de recherche, ICDAE

Ray HenaultGnral (retrait)Ancien chef d'tat-major de la

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La sécurité dans un monde d’incertitude