LA SECURITE INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE

LA SECURITE INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE

FDF 1

LES ACCIDENTS Traumatismes

Localisés• Entorses• Luxations• Fracture de la cheville, ou genou

Généralisés • Accident de trafic routier• Souffle des largages des bombardiers d’eau

I. SECURITE INDIVIDUELLE

LES ACCIDENTS Brûlures

Localisées • Face• Avants bras• Haut du torse

Elles sont dues a des retours de flamme et à l'insuffisance de l’équipement individuel

Généralisées• Chez les personnes piégées par des fronts deflammes, souvent très graves parfois mortelles


Atteintes des voies respiratoiresLES ACCIDENTS


�Brûlures dues à la température élevée des gaz respirés �Intoxications des différents gaz lors de la combustion de

certains végétaux. ( CO, gaz aromatique )

Il faut donc se souvenir des premiers signes de l’intoxication oxycarbonée qui peuvent se matérialiser par:

- une augmentation de l’agressivité- des maux de tête, une hyperactivité, de la fatigue- des troubles digestifs

Il faudra être attentif afin de traiter ces hommes au plus tôt ( inhalation O2 + repos ), afin d’éviter des accidents plus graves.

LES ACCIDENTS Atteintes cardio-vasculaires

Dues au stress professionnel, et qui provoque24% des décès

en service commandé dans la profession

Infarctus du myocarde chez le jeune- douleur thoracique intense (parfois dans le bras ou les mâchoires)

Hémorragie cérébro-méningées chez les anciens- troubles psychiques, paralysie brutale de la moitié du corps

évoluant vers un coma pouvant entraîner la mort


LES ACCIDENTS L’intoxication au CO

Moins rare qu’on ne le croit elle est due apparemmentà une inhalation répétée de fumées, associé à une fatigue accumulée

Elle provoque principalement- des crises de maux de tête- des vomissements

Elles se traitent comme toutes les intoxications au CO

� OXYGENE Haut Débit


LES ACCIDENTS Les atteintes oculaires

Irritation par la fumée, les gaz de certaines plantes,et les grosses particules soulevées par le vent

Elles demandent le plus souvent un rinçage, oculaire au sérumphysiologique, qui semble le plus adapté dans ce type d’affection


LES ACCIDENTS Le coup de chaleur

Les signes de début :• crampes musculaires • une fatigue intense.


Définition : Malaise avec hyperthermie survenant au cours d’un effort physique intense ou prolongé.Pathologie pouvant être mortelle si non prise en charge rapidement (15%). Le SP est particulièrement exposé !

Conduite à tenir :• Mise au repos immédiate du sujet dans un endroit à l’ombre,

ventilé si possible• Si possibilité d’avaler, donner à boire de l’eau en petite quantité

LES ACCIDENTS


L’électrotraumatisme

Exceptionnel mais généralement très grave. La prévention consiste à respecter les consignes de sécurité en présence de lignes électriques.

Lorsqu’il le jugera nécessaire le C.O.S. demandera à E.D.F par l’intermédiaire du CODIS de couper le courant sur certains secteurs

LES ACCIDENTS TARDIFS


Les maladies infectieuses

- Les atteintes pulmonaires ou des voies respiratoires supérieures, sont assez fréquentes.

- La surinfection des plaies négligées doit être évitée par le traitement précoce avec l’aide du personnel du service de santé présent sur les lieux.

- Les hépatites virales peuvent être consécutives à l'absorption d’eau impropre à la consommation

Aptitude Médicale

Tous les sapeurs pompiers

doivent être obligatoirement à jour de leur visite médicaleet de leur vaccination antitétanique.

volontaires et professionnelstous grades confondus

LA PREVENTION DES RISQUES


= arrêté du 6 mai 2000 modifié.

Hygiène personnelle

Compte tenu des risque important de mycose et d’infection des

zones de sudation, il est important que les personnels engagés

puissent se laver et se changer une fois par 24 heures.

Aussi il semble que la solution la plus logique

soit une relève toutes les24 heures24 heures



Forme Physique

L'entraînement sportif doit être suivi et adapté,

tout sapeur pompier participant à une opération

feux de forêt doit être en excellente forme physique



APPORT HYDRIQUE

La déshydratation, alliée à la fatigue, provoque une pertede liquide évaluée à environ 5 litres par jour.

Il est donc nécessaire que tout homme engagé sur

un feu de forêt puisse absorber

5 litres

de liquide par jour, eau sucrée avec apport de sel par exemple

mais

en aucun cas une boisson gazeuse ou alcoolisée.



Pendant la phase active de la lutte, une alimentation rapide

est nécessaire, par exemple des sandwichs, fruits secs etc....

Dans un deuxième temps il sera nécessaire de fournir au personnelun moyen de restauration (repas chaud et digeste), ainsi qu’un

moment de détente en retrait du front.

Il faut se souvenir qu’un pompier consomme entre

calories par jour lorsqu’il lutte contre un incendie de forêt.

3500et 5000



ALIMENTATION

Protection individuelleLA PREVENTION DES RISQUES




Les bottes sont à éviter pour des raisonsmécaniques, génératrices d’ampoules, et

de maintient de la cheville. elles sont à remplacer par des rangers.

Les chaussettes seront en laine ou en coton.

PROTECTION DES PIEDS

Protection individuelle



Protection des mains

Les gants doivent être portés du début à la fin de l’intervention, y compris pendant le

reconditionnement du véhicule. Ils permettent de se protéger contre les

coupures et blessures de toutes sortes, et forment un écran contre le rayonnement.



La chemise F1 ou le polo F1 doivent être impérativement portée sous la veste de feu.

PROTECTION DU BUSTE



Deux ensembles sont admis , la combinaisonou le treillis, tout deux col fermé, et les

pantalons par dessus les rangers.Les sous vêtements seront bien entendu

en coton

PROTECTION DES BRAS ET DES MEMBRES




Protection Faciale

Cagoule en coton ou en NOMEX




Protection de la tête

Casque F2 ou F1



Veste textile, elle devra être portée pendant toute la durée de la phase d’attaque.

Comme tout les autres éléments de la tenue de feu, elle doit être en parfait état et ne laisser

apparaître aucune parcelle du corps.

LA VESTE DE FEU

La veste de protection textile se porte directement sur une chemise F1 ou sur un polo,

en aucun cas avec une veste F1



Il offre un accès aisé et une utilisation plus rapide d’une tricoise, des gants, d’une cordeletted’amarre, du masque de fuite, et éventuellement d’une lampe

LE CEINTURON DE FEU




Le masque de fuite

Salut, je suis un appareil respiratoireet je suis un nouveau venu dans

l ’équipement des sapeurs pompiers




Le masque de fuite

On doit le porter constammenten opération car à tout

moment voilà ce qu’il peutse passer




Le masque de fuite

- Sans utilisation sa durée de vie est de 5 ans- Avec sa sacoche de transport il ne pèse que 800g- Il est à usage unique, sacoche plombée- Il donne au porteur une autonomie de

6 MINUTES




Le masque de fuite - composition

Une sangle

Une soupape

Un poumon de 5 litres

Un 1/2 masque

Une cartouche de KO2



Le masque de fuite - Mise en œuvre

1 - Ouvrir la sacoche de transport en tirant vers le haut2 - Sortir le sac aluminisé et le déchirer à l’aide des deux poignées

3 - Passer la sangle par dessus le casque4 - Positionnez et serrer le 1/2 masque au moyen des boucles de serrage

5 - 1Si l’individu est en apnée, il doit souffler immédiatement tout en dépliant le sac

5 - 2Si l’individu respire normalement, il souffle également en dépliant le sac



Le masque de fuite - Mise en œuvre

L’appareil est maintenant prêt à être utilisé pendant

6 MINUTESATTENTION:

- Dans chaque centre de secours le responsable du matériel devra en cas de disparition du plombage vérifier le maintient

sous vide du sac aluminisé- Après utilisation le masque doit être remis dans le sac aluminisé et rendu au P.C du chantier ou renvoyé aux services techniques

du S.D.I.S.



Le masque de fuite - Conditions de mise en œuvre

Cet appareil ne doit en aucun casêtre utilisé pendant la lutte

Il ne sera utilisé qu’en dernier recours lors des conditions suivantes:

- température importante- air irrespirable- fumées très épaisses- taux d'oxygène inférieur à 17%









Le masque de fuite - Précautions d’utilisation

Afin de garantir un bon vieillissement de l’appareil il faut éviter:- de le laisser au soleil derrière un pare brise- de le laisser dehors en hiver- les chocs et agressions de toutes sortes- de marcher dessus- de le percer avec des branches- un arrosage intentionnel au jet bâton



Le masque de fuite - Règles de sécurité

En intervention: Toute personne n’étant plus en possession du masque de fuite devra être retirée de la phase de lutte

Attention : La réaction chimique de production d'oxygène continue en se transformant en une masse grisâtre légèrement corrosive. Il ne faudra jamais garder un appareil utilisé dans la poche mais impérativement le remettre dans son sac aluminisé

et de le renvoyer aux services techniques du S.D.I.S.

II. SECURITE COLLECTIVE

Pendant le trajet

Choisir des itinéraires peut encombrés,circuler à une vitesse raisonnable, ne pas oublier qu’un

châssis tout terrain ne sera jamais un châssis routier

Dans les passages difficiles toujours faire descendre le personnel


Pendant l’attaque

Faire évoluer les hommes par groupe de deux en particulier la nuitPlacer un guetteur qui surveille l’évolution du feu

Eviter la dispersion des effectifs

Les zones à éviter:- Les cols- Les pentes positives- Les endroits ventés ( accélérations )- Les culs de sac- Les chemins sinueux ( rapidité du feu )- Les mamelons ( encerclement )


Pendant l’attaque

Faire évoluer les hommes par groupe de deux en particulier la nuitPlacer un guetteur qui surveille l’évolution du feu

Eviter la dispersion des effectifs

Les zones favorables:- Les secteurs dégagés ou déjà brûlés- Les sorties de cols- Derrière une crête ( ralentissement du feu )


Pendant l’attaque

Les impératifs à respecter:

- Démarrer les moteurs principaux et auxiliairesavant l’arrivée du feu

- Etablir les lances sur les engins pour leur protection- Prévoir un chemin de replis- Garder un réserve d’eau pour les trajets,( protection + hydroéjecteur )


Pendant l’attaque

En cas de danger inévitable

- Se regrouper- Gagner les zones brûlées- Se protéger à l’aide des équipement hydrauliques- Ne jamais abandonner les lances alimentées


Pendant l’attaque

Et au pire

- Fuir vers les flancs du feu- Se signaler aux autres secours- Traverser le front toutes vitres fermées, sous réserve de visibilité,avec l’autoprotection - Se réfugier au fond d’un thalweg humide- Se réfugier à l’intérieur des A.O.R. Abris à Ouverture Rapide- Se réfugier à l’intérieur du CCF autoprotection enclenchée


Assistance médicale feux de forêts

LE S.S.O : SOUTIEN SANITAIRE OPERATIONNEL

C’est quoi ??

La présence de moyens du Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) sur une opération à risques pour les sapeurs-pompiers.

Objectifs :

Eviter qu’un accident ne se produise en réalisant une analyse de risques et en proposant des actions de prévention.Limiter les conséquences de l’accident en intervenant rapidement.


� Traumatiques : chute, entorses, atteintes musculaires…

� Lésionnels :Plaies, brûlures, …

� Liés aux effets thermiques :déshydratation, coup de chaleur

� Respiratoires : intoxications aux fumées, …

� Métaboliques :hypoglycémie, troubles ioniques, …

� Cardio-vasculaire : infarctus, défaillance cardiaque, …

� Hygiéniques :mycoses, …

�Psychologique :stress, violences, …


LE S.S.O au SDIS 42 : ITOP 026Modalité de déclenchement du SSO

� Systématiquement si demande du COS,

� Outil d’aide à la décision à disposition :

- du CODIS

- de l’Officier Santé CODIS � proposition

� 3 niveaux de mise en œuvre, engagement de moyens adaptés


LE S.S.O au SDIS 42 : ITOP 026Modalité de déclenchement du SSO

Fiche de scoring sur 33

< 15 : Niveau 1> ou = 15 et < 20 : Niveau 2= ou > 20 : Niveau 3


LE S.S.O au SDIS 42

Le niveau 2 sera logiquement engagé : VSM minimum

Niveau 3 : Engagement d’un binôme Médecin / Infirmier

En FDF niveau chef de colonne


LE S.S.O SDIS 42 en FDF

V.S.M.H.R(1)

Montbrison

RAD 57 : détection CO

CYANOKIT :Antidote cyanures

Matériel soins lourds et réanimation

Matériel soins légers et « bobologie »

Dispositif de protection FDF

(VSMHR)Kit logistique

- Eau- Barres de céréales


Réserve matériel (O2, masques HC, …)Mise en œuvre de la zone de

reconditionnement (abris, tentes, brancards, ..)

LE S.S.O SDIS 42 en FDF : niveau 3


LE S.S.O au SDIS 42

4 protocoles infirmiers spécifiques SSO existent, permettant aux ISP de pouvoir intervenir auprès d’un SP en l’absence de médecin :

- Protocole SSO n°1 : Coup de Chaleur d’exercice- Protocole SSO n°2 : Epuisement à la chaleur- Protocole SSO n°3 : Irritation oculaire- Protocole SSO n°4 : stratégie de réhydratation

Les protocoles Infirmiers spécifiques en FDF


Médicalisation de la colonne

Selon l’Ordre Zonal d’Opérations Feux de Forêt, la colonne

SERA II (Sud Est Rhone Alpes II) à laquelle appartient le SDIS

42 avec les SDIS 38 et 74 est médicalisée.

La médicalisation des colonnes s’effectue avec le VSMHR et

un binôme Médecin/infirmier (à défaut en mode dégradé :

Infirmier/Infirmier)

En cas de départ colonne de renfort FDF

FIN

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