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VOL. 3, N 0 2 11 FÉVRIER 2015 MENSUEL AGRICOLE Saguenay–Lac-Saint-Jean Capitale-Nationale–Côte-Nord GUILLAUME ROY PLACE AU LAIT NORDIQUE PAGE 3 L’UNION ÉTAIT LÀ! Une nouvelle campagne publicitaire télé PAGE 7 JOHANNE MARTIN La Semaine de l’agriculture a 40 ans PAGE 2 ENBREF CAPITALE NATIONALE CÔTENORD Mobilisation pour la sauvegarde des terres des Sœurs de la Charité PAGE 4 SERVICES CONSEILS Les avantages de se différencier des autres produits PAGE 6 CHRONIQUE PENSEZ RH! Faites reconnaître vos acquis PAGE 7

La Semaine de · La campagne de récupération de pesticides et de médicaments périmés pour animaux de ferme et chevaux a connu du succès l’automne dernier chez les détaillants

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VOL. 3, N0 2 – 11 FÉVRIER 2015MENSUEL AGRICOLE

Saguenay–Lac-Saint-JeanCapitale-Nationale–Côte-Nord

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PLACE AU LAITNORDIQUEPAGE 3

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La Semaine del’agriculture a 40 ans

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ENBREFCAPITALE-NATIONALE–CÔTE-NORDMobilisation pourla sauvegarde des terresdes Sœurs de la CharitéPAGE 4

SERVICES-CONSEILSLes avantages de sedifférencier des autresproduitsPAGE 6

CHRONIQUEPENSEZ RH!Faites reconnaîtrevos acquisPAGE 7

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2 LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Capitale-Nationale–Côte-Nord, Saguenay–Lac-Saint-Jean | 11 février 2015

Un 40e salon de la SAACsous le signe de la collaborationCAPITALE-NATIONALE

JOHANNE MARTINCollaboration spéciale

Pour une 40e fois, la Semaine del’agriculture, de l’alimentation etde la consommation (SAAC) a jetédes ponts entre le grand public etle milieu agroalimentaire. Sous lethème « Ensemble au cœur del’agroalimentaire », le plus grand salonétudiant du Canada s’est articulé cetteannée autour des concepts decollaboration et d’unité.

QUÉBEC — Le président d’honneur de l’événe-ment organisé par les étudiants de la Facultédes sciences de l’agriculture et del’alimentation (FSAA) de l’Université Laval,Jean-Claude Dufour, a d’ailleurs parlé d’une« vraie affaire de gang » pour qualifier le salon

qui s’est tenu du 16 au 18 janvier au Centre defoires d’ExpoCité, à Québec.

« La SAAC, je l’ai vu naître, évoluer et gran-dir. En 40 ans, je n’en ai manqué que 2 et j’ai puobserver une constante : la persistance et leleadership des étudiants de la Faculté. Enga-gement, dépassement de soi, respect, travaild’équipe : voilà les valeurs que les 350 étu-diants bénévoles de la FSAA véhiculentchaque année. Ils en ressortent inévitable-ment avec une expérience enrichissante »,a lancé le président d’honneur lors de l’ouver-ture du salon et doyen de la Faculté.

Un jardin à visiter, des animaux à redécou-vrir, des produits du terroir à savourer, desconférences pour s’instruire : comme à sestout débuts, en 1975, la Semaine de l’agricul-ture poursuit la mission de vulgariser lesconnaissances scientifiques et techniquesdans les domaines de l’agroalimentaire et de laconsommation pour les rendre accessibles auxvisiteurs. « Je crois en l’importance deconnaître la provenance de ce qu’on met dans

notre assiette et personnellement, je voue untrès grand respect aux producteurs de cheznous. Le salon permet d’être plus critique parrapport aux aliments, de poser des questionset de laisser les sens s’émerveiller », a pour sapart commenté la porte-parole et chef anima-trice de l’émission 1 ingrédient, 3 façons, Caro-line McCann.

Parmi les nouveautés à l’espace ferme, oùune cinquantaine de races d’animaux étaientrassemblées, une bufflonne – un bovin trèsrare au Québec et dont le lait sert à la fabrica-tion du fameux mozzarella di Bufala – et uneautruche ont notamment été présentées aupublic. Petits et grands ont aussi pu pêcher latruite et nourrir les animaux à la miniferme,assister à la traite des vaches et voir de lamachinerie à la fine pointe de la technologie.Avec ses 5 000 pieds carrés de surface aména-gée, le jardin intérieur a proposé, quant à lui,quelques sentiers verdoyants à explorer. Fina-lement, aux exposants qui ont su faire appré-cier quelques-uns des nombreux produits du

terroir québécois se sont ajoutées les trèspopulaires conférences du salon.

Divers sujets d’actualité tels la bioéconomie,la culture des plantes potagères en pot, l’agri-culture durable, le bien-être animal et legaspillage alimentaire ont ainsi été abordésdans le cadre du volet symposium del’événement.

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Caroline McCann et Jean-Claude Dufour,respectivement porte-parole et présidentd’honneur du 40e salon de la SAAC.

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LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Capitale-Nationale–Côte-Nord, Saguenay–Lac-Saint-Jean | 11 février 2015 3

ACTUALITÉ

Nutrinor lance un lait nordiquebiologiqueSAGUENAY–LAC-SAINT-JEAN

GUILLAUME ROYCollaboration spéciale

Pour conquérir de nouveaux marchés,Nutrinor veut miser sur des produitsinimitables. Le premier en liste :un lait nordique biologique certifiéAgroBoréal.

« Il y a une très forte demande pour les pro-duits typés, en lien avec le terroir. On travailletrès fort pour que nos produits sedémarquent. Avec l’arrivée de la certificationAgroBoréal, il y avait un timing intéressant »,affirme Paul Pomerleau, premier directeuragroalimentaire à Nutrinor.

Le marché naturel de la coopérative Nutri-nor, qui regroupe près de 900 membres, dont300 producteurs laitiers, est principalementconcentré au Saguenay–Lac-Saint-Jean et ilest très difficile de conquérir de nouveauxmarchés. En 2008, Nutrinor a tenté une per-cée sur le marché québécois en lançant lepremier lait additionné de probiotiques…avant de se faire copier par les entreprisesconcurrentes quelques mois plus tard. « On atiré des leçons de cette expérience. On adécidé d’arrêter de faire des produits qui sonttrop facilement copiables. Notre créneau estd’être inimitable », note M. Pomerleau.

Pour y parvenir, la coopérative mise surl’agriculture nordique. Le climat boréal fait ensorte que les types de cultures, d’élevage etde production nordique sont différents.Grâce aux conditions nordiques, les champsnécessitent moins de pesticides et les ani-maux, moins d’antibiotiques. Et malgré ceque l’on pourrait penser, les territoires nor-diques reçoivent près de 30 minutes de plusd’ensoleillement en été, ce qui a un effet surla photosynthèse et les oméga-3 présentsdans les plantes boréales, souligne M. Pomer-leau. L’agriculture nordique diffère aussi d’unpoint de vue culturel, mentionne IsabelleRivard, directrice du créneau AgroBoréal. Parexemple, les vaches laitières nordiques sontalimentées avec des fourrages, contraire-ment à ce que l’on voit ailleurs. Les 15 fermeslaitières biologiques qui produisent le laitpour Nutrinor n’utilisent donc pas de soya nide maïs pour alimenter leurs vaches.

Dans certains cas, le goût ou les propriétésnutritionnelles peuvent carrément être diffé-rents. C’est pour distinguer les produits etauthentifier leur provenance que la certifica-tion AgroBoréal a vu le jour en novembredernier, alors que le lait nordique biologiquede Nutrinor est devenu le premier produitcertifié.

Grâce au lait nordique biologique, la coo-pérative du Saguenay–Lac-Saint-Jean sou-haite percer de nouveaux marchés endistribuant le produit dans plus de 1 000 suc-

cursales au Québec et en Ontario. « Lademande pour le lait biologique représenteaujourd’hui 10 % de nos ventes », noteM. Pomerleau, qui désire profiter de la fortecroissance. La demande est si forte du côtédes transformateurs que Nutrinor peine à lesapprovisionner en crème bio.

Après trois mois, M. Pomerleau qualifie letaux de pénétration sur les tablettes d’excel-lent. « Les résultats sont au-delà de nosattentes », dit-il. Nutrinor a en outre eu unerupture de stock après la première semaine.

« La certification est promise à un bel ave-nir », soutient M. Pomerleau. Nutrinor compted’ailleurs adopter la certification AgroBoréalpour d’autres produits laitiers ou de charcute-rie « dans un avenir le plus proche possible »,souligne ce dernier.

L’agriculture nordique à la modeLa tendance est à des produits plus typiques,liés à un terroir et à des techniques agricolesspécifiques, selon Isabelle Rivard. « Les entre-prises de la région cherchaient un moyen depositionner leurs produits en offrant plusqu’une simple image marketing », soutientcette dernière. Pour donner de la crédibilité àla certification, plus de 50 critères ont étédéveloppés, regroupés sous les thèmes de laprovenance boréale, la traçabilité, la typicitédes produits, l’innocuité et le développementdurable.

Développée au Saguenay–Lac-Saint-Jean,

la certification AgroBoréal est ouverte àtoutes les entreprises situées au nord du48e parallèle et au nord du fleuve Saint-Laurent. « Cette limite a été déterminéed’après une analyse des données géogra-phiques, climatiques et sociales », ajouteMme Rivard.

Après le lancement du premier produit cer-tifié AgroBoréal en novembre, plusieursexploitations se sont montrées intéresséespar la certification. Mme Rivard croit qu’en2015, cinq ou six demandes pourraient abou-tir. Le processus de certification peut êtrebouclé en un mois.

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Le lait nordique biologique est produitpar 15 fermes laitières du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Une 16e ferme est en cours decertification.

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4 LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Capitale-Nationale–Côte-Nord, Saguenay–Lac-Saint-Jean | 11 février 2015

CAPITALE-NATIONALE–CÔTE-NORD

Mobilisation pour lasauvegarde des terresdes Sœurs de la Charité

La Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord a demandé récem-ment l’appui de la population pour sauvegar-der les terres patrimoniales ayant appartenuaux Sœurs de la Charité dans les arrondisse-ments de Beauport et de Charlesbourg. À ceteffet, une page Facebook intitulée Sauvegar-dons les terres patrimoniales des Sœurs de laCharité est maintenant en ligne. Les citoyenspeuvent y émettre leurs idées et leurs com-mentaires. Ils sont aussi conviés à donner leurappui écrit en se rendant au www.petitions24.net. Les producteurs et productrices agricolesde la région sont invités à participer à cette

mobilisation en signant la demande d’appuien ligne et en exprimant leur opinion sur lapage Facebook. Les personnes qui souhaitentfaire circuler la demande d’appui dans leurmilieu sont priées de contacter la Fédérationpour en obtenir une copie.

Il faut rappeler que les Sœurs de la Charitéont vendu un vaste espace de 204 hectares endécembre 2014 à la Fondation Famille Jules-Dallaire. Les profits de la revente des lots sub-divisés évalués à 150 M$ seront versés à 2 fon-dations caritatives. Le projet immobilierdéveloppé au cours des 15 prochaines annéescomprendrait 6 500 unités résidentielles.

NOUVELLES SYNDICALES

Succès pour la collecte de pesticidesdans la régionLa campagne de récupération de pesticides et de médicaments périmés pour animaux deferme et chevaux a connu du succès l’automne dernier chez les détaillants participants dela région. À Saint-Casimir, on a recueilli 1 300 kg de pesticides et 80 kg de médicamentspérimés. Du côté de Saint-Augustin-de-Desmaures, les producteurs ont rapporté 4 125 kgde pesticides et 205 kg de médicaments périmés afin qu’ils soient éliminés de façon sécu-ritaire. Dans l’ensemble du Québec, la campagne a permis de récupérer 77 105 kg de pes-ticides et 4 005 kg de médicaments dont la date de péremption était dépassée.

PRÉSIDENT Philippe Alain REPRÉSENTANTS DES PRODUCTIONS ET AUTRES REPRÉSENTANTSVICE-PRÉSIDENT Mario Delisle Lait Sylvain TrottierREPRÉSENTANTS DES MUNICIPALITÉS Bovins Michel PaquerSaint-Ubalde et Saint-Thuribe Michel Grenon Sirop Normand PichéSaint-Alban, Saint-Gilbert et Saint-Casimir Gilles Grandbois Cultures commerciales Danny WelshPortneuf, Saint-Marc-des-Carrières et Deschambault-Grondines

Richard Piché Bois Léo Gignac

Saint-Basile, Cap-Santé et Donnacona Vincent Richard Autre production végétale Patrick DeromePont-Rouge et Neuville Demsey Côté Autre production animale Mathieu Langlois

Sainte-Christine, Lac-Sergent, Saint-Raymond, Lac-Blanc,Lac-Lapeyrère, Rivière-à-Pierre et Saint-Léonard

Jean-Paul BhérerFerme de petite taille Marie-France Rivard

Relève Cédric Laquerre

Assises annuelles du Syndicat de Portneuf

Le Syndicat de l’UPA de Portneuf a tenu ses assises annuelles le 13 janvier dernier à Saint-Gilbert en présence de Marcel Groleau, président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA).Ce dernier a présenté les réalisations de la dernière année et les principaux défis de l’an prochain. Plus d’une trentaine de productrices et producteurs agricoles étaient présents. L’assemblée aprocédé à l’élection des membres du conseil d’administration, dont voici la composition.

Sur cette page Facebook administrée par la Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord, les personnes intéressées peuvent émettre leurs commentaires sur lasauvegarde des terres des Sœurs de la Charité.

POUR NOUS JOINDRE 555, boul. Roland-Therrien, bureau 100, Longueuil (Québec) J4H 3Y9 1 800 528-3773

DIRECTEURAndré Savard

CHEF DE PUPITREahiers spéciaux et régionaux

Richelle Fortin

DIRECTRICE DE PRODUCTIONBrigit BujnowskiImpression : Imprimerie Transmag

ÉDITEURL’Union des producteurs agricoles

La Terre de chez nous en région est constituée de six suppléments de nouvelles régionales livrés mensuellement aux abonnés de La Terre de chez nous.Les territoires sont répartis ainsi : 1. Abitibi-Témiscamingue et Outaouais-Laurentides 2. Lanaudière et Mauricie 3. Centre-du-Québec, Estrie et Chaudière-Appalaches4. Montérégie 5. Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et Bas-Saint-Laurent 6. Saguenay–Lac-Saint-Jean, Capitale-Nationale et Côte-Nord.

PUBLICITÉ : TC MEDIA 418 840-1472

TNEP

ISSN 2368-240X

Grandes cultures : du semis à la récolte

Le Club agroenvironnemental de la Rive-Nord (CARN), en collaboration avec la Direc-tion régionale de la Capitale-Nationale duministère de l’Agriculture, des Pêcheries etde l’Alimentation du Québec (MAPAQ), orga-nise une journée d’information sur lesgrandes cultures. L’activité aura lieu le mer-credi 18 février, de 9 h 30 à 15 h 45, au res-taurant Le Chavigny, au 11, rue des Pins àDeschambault-Grondines.

Six conférences sont au programme :◗ Les maladies à surveiller en grandes

culturespar Sylvie Rioux, agr., Ph. D., chercheuse enphytopathologie, Centre de recherche surles grains (CEROM);

◗ Le classement des grains : une sensibili-sationpar Annie Delaunais, inspectrice en norma-lisation des grains, Régie des marchés agri-coles et alimentaires du Québec;

◗ Des essais à la fermepar Gilles Tremblay, agr., chercheur, CEROM;

◗ Le séchage et la ventilation des grainspar Nicolas Saint-Pierre, agr., professeur,Cégep d’Alma;

◗ Le diagnostic visuel en grandes culturespar Lotfi Khiari, agr., Ph. D., chercheur,Université Laval;

◗ Résultats 2014 sur les essais avec le« semoir à paillis plastique » (saisonallongée)par François Campagna, Samco.

Pour information et inscriptionCARN : Bayazid Adda au 418 877-0220,poste 291, ou Pierre-Luc Bouchard au418 286-3375, poste 4085MAPAQ : Rosaire Trahan au 418 643-0033,poste 1722

L’activité est gratuite pour les membres duCARN. Les autres producteurs et les interve-nants auront à débourser 20 $ pour y assister.Le dîner est aux frais des participants.

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LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Capitale-Nationale–Côte-Nord, Saguenay–Lac-Saint-Jean | 11 février 2015 5

NOUVELLES SYNDICALES

Retour de La Voie agricole

La télésérie La Voie agricole est de retour pour unedeuxième année. Une fois de plus, la promotion du milieuagricole, la relève ainsi que la transformation et la commer-cialisation des produits de la Capitale-Nationale y sontmises en lumière.

L’émeu, le wapiti, la pisciculture, le transport du lait et duporc, le miel, les bleuets et les pommes font partie desthèmes à découvrir cette année. L’historienne CatherineFerland et le chef aubergiste Philip Rae ont aussi collaboréà la série en y apportant leur expertise respective.

Les émissions sont diffusées chaque semaine à la Télévi-sion d’ici de la Côte-de-Beaupré et de l’Île-d’Orléans, àTVCO de Charlevoix-Ouest et à TVCVM de Charlevoix-Est.Elles sont également disponibles sur Internet.

Avec la production de 12 émissions de 30 minutes,La Voie agricole poursuit sa mission, qui est de donner laparole aux jeunes producteurs et de faire valoir leurstalents et leur créativité.

RÉGION SALLE ENDROIT DATE HEURE

Charlevoix Centre des loisirs346, route 138,Saint-Hilarion

Mardi 17 février 19 h 30

Portneuf Centre communautaire110, rue Principale,Saint-Gilbert

Mercredi 18 février 19 h 30

Rive-sud et Rive-nordde la Capitale

Hôtel Clarion (salle Neilson)3125, rue Hochelaga,Québec

Mercredi 25 février 19 h 30

Côte-Nord Danube Bleu5, route 138,Forestville

Mardi 3 mars 19 h 30

Rencontres avec les producteurs de bois

Les producteurs de bois et les propriétaires forestiers de la région de Québec sont convoqués aux assemblées desecteurs du Syndicat des propriétaires forestiers de la région de Québec (SPFRQ). Parmi les sujets traités, il sera ques-tion de l’avenir du SPFRQ et de la situation dans les marchés. Les réunions auront lieu aux dates et aux endroits inscritsdans le tableau ci-dessous.

23 févrierRéunion d’information pourles producteurs acéricoles,à 19 h 30, au restaurant LeChavigny, au 11, rue des Pins àDeschambault-Grondines

24 févrierAGA des Producteurs de laitde Capitale-Nationale–Côte-Nord, à 10 h, à l’hôtel QuébecInn, au 7175, boulevard HamelOuest à Québec

FORMATIONS5 février

Comment débuter efficacementdans le commerce électroniqueAu bureau de la Fédération del’UPA de la Capitale-Nationale–Côte-Nord, au5185, rue Rideau à QuébecCoût : 96 $ plus taxesPour information : FrançoiseBossiroy au 418 872-0770,poste 247, ou à[email protected]

21 févrierFormation pour les produc-teurs acéricoles sur L’universdes défauts de saveur d’érabledonnée par le Centre ACER,de 9 h à 15 h 30, à Donnacona.Pour information et inscrip-tion : Marie-Pier Jobin au418 285-5018, poste 5075.

11 marsAborder la vente directeen restaurationAu bureau de la Fédération,au 5185, rue Rideau à QuébecCoût : 90 $ plus taxesPour information : FrançoiseBossiroy au 418 872-0770,poste 247, ou à[email protected]

Agenda

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6 LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Capitale-Nationale–Côte-Nord, Saguenay–Lac-Saint-Jean | 11 février 2015

Quand la passionne suffit plus

CHARLEVOIX

ÉMÉLIE BERNIERCollaboration spéciale

SAINT-HILARION — Le travail agricole figureen tête de liste des métiers les plus à risquepour la mortalité par suicide. Un total de31,4 producteurs sur 100 000 commettront unjour l’irréparable, selon une étude publiée en2010, alors que la moyenne canadienne sesitue sous la barre des 11 décès par100 000 habitants. Cette statistique s’est mal-heureusement ancrée dans la réalité de Méla-nie Gourde, étudiante au baccalauréat en tra-vail social à l’Université du Québec à Rimouskiet agricultrice, l’incitant à plonger tête pre-mière dans un projet de recherche sur ladétresse psychologique chez les producteurs.

« Quand des agriculteurs de ton milieu, desgens avec qui tu collabores, se rendent là, çafrappe l’esprit. Je me suis dit qu’il y avaitquelque chose à faire », explique la jeune pro-ductrice laitière.

Rapidement, elle a trouvé une supervi-seure de stage affiliée au CLSC de Baie-Saint-Paul, l’organisatrice communautaire CaroleDufour. « Elle a embarqué à pieds joints! Il y aeu une belle ouverture des syndicats locauxde l’UPA de Charlevoix-Est et de Charlevoixqui m’ont aidée à recruter des participantspour mon enquête. Les gens étaient prêts,c’était un bon timing », croit Mélanie Gourde.Une cinquantaine de questionnaires ont étédistribués à des agriculteurs des deux muni-cipalités régionales de comté du territoire deCharlevoix. Des rencontres ont été organiséesavec différents intervenants reliés au milieu.« Ce qui a marqué toutes les rencontres, c’estqu’il est temps d’agir. Il faut prendre soin desagriculteurs », avance la productrice, quicompile actuellement les données recueillies.

Si elle n’a pas encore tiré toutes ses conclu-sions, Mme Gourde en est venue au constatque la détection de la détresse psycholo-

gique est primordiale et passe par laconscientisation de toutes les personnes liéesde près au monde agricole. « Oui, il faut qu’ondéveloppe des ressources spécialisées pourtraiter cette détresse, mais avant tout, je sou-haiterais que tous ceux qui accompagnent lesagriculteurs, le gars du camion de lait commele notaire, l’agronome ou le consultant finan-cier, soient formés pour identifier les signauxde détresse », croit-elle fermement.

Les médecins, travailleurs sociaux et psy-chologues doivent aussi être sensibilisés à laréalité du milieu, avance la jeune femme. « Sion donne un billet de maladie pour deuxsemaines à un agriculteur au bout du rou-leau, il n’arrêtera pas de travailler! Il faut plu-tôt l’aider à trouver des solutions derechange », insiste Mme Gourde.

Elle n’a que de bons mots pour l’initiativeAu cœur des familles agricoles (www.acfare-seaux.qc.ca), qui propose un modèle uniquede maison de répit pour les producteurs.« Dans un monde idéal, il y aurait des maisonscomme ça dans toutes les régions agricoles »,avance la productrice. L’idée du « travailleurde rang », pendant rural des travailleurs derue, est aussi à exploiter, selon elle.

D’après Mme Gourde, outre les stress liés àla bureaucratie, à la performance, à la météo,à la santé animale et à l’isolement, le manquede reconnaissance envers le milieu agricoleest un facteur aggravant. « Si les gens pou-vaient faire le lien entre le litre de lait, lesteak, la pomme de terre et l’effort qui a per-mis de les produire et de les mettre sur latable, je pense que la valorisation suivrait »,croit fermement Mélanie Gourde.

Son projet de recherche s’achèvera en avril.Elle envisage de poursuivre ses démarches enentreprenant une maîtrise sur le sujet, maispar-dessus tout, elle espère contribuer à lamise en place de mesures concrètes dans sonmilieu. « Si je réussis à contribuer à mettre enplace un élément de solution par et pour lesagriculteurs, je serai contente. Tout est àfaire », conclut la jeune femme.

ACTUALITÉ

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Mélanie Gourde a toujours voulu combiner l’agriculture et le travail social.

CHRONIQUE SERVICES-CONSEILS

Différenciation :les avantages dene pas plaire à tousEMMANUELLE CHOQUETTEAgroéconomiste, Papilles Développement inc.

Pour une entreprise agricole réalisant sa miseen marché, la nécessité de mettre en placeune stratégie de différenciation peut seprésenter pour diverses raisons :◗ Concurrence féroce et nécessité de

toucher de nouveaux marchés;◗ Augmentation de la capacité de produc-

tion, donc du volume produit;◗ Intégration de nouvelles ressources dans

l’exploitation, venant diversifier l’offre deservice, etc.Vous différencier dans votre environne-

ment commercial permet, d’une part, de faireressortir les éléments dans lesquels vousperformez, et d’autre part, d’atténuer auxyeux des clients ceux pour lesquels vous êtesmoins compétitif. Pour ce faire, certainesétapes sont névralgiques.

D’abord, il est important de savoir à quivous destinez votre produit et d’être au faitdes besoins et des exigences des clientèlescibles, actuelles et souhaitées. Pourquoi votreproduit est-il adapté à ces clientèles?

Ensuite, il est évidemment nécessaire deconnaître la concurrence : produits, prix,arguments de vente, outils promotionnels.En quoi ces composantes sont-elles diffé-rentes des vôtres?

Choisir vos éléments dedifférenciationCette étape est cruciale, stratégique. Vous nepouvez vous distinguer dans l’ensemble desaspects de votre entreprise, et devez misersur les atouts que vous possédez déjà ou surceux qui vous semblent essentiels. Commentparle-t-on de vous, de vos produits, de votreexploitation? Qu’est-ce qui vous distingue,que retient-on lorsque l’on va chez vous?Restez attentif aux commentaires de la clien-tèle, et mettez vos employés dans le coup!Une fois le ou les éléments choisis, il faut :◗ les mettre de l’avant dans les outils

promotionnels : slogans, images, textes,témoignages;

◗ les intégrer dans l’entreprise (méthodesde travail) et respecter vos engagementsrelativement à ces éléments distinctifs.

Les éléments qui permettent de se distinguerpeuvent être très différents d’une exploita-tion à une autre, et toucher différentssecteurs. Par exemple :◗ l’environnement (panorama, accessibilité);◗ le service à la clientèle (accueil chaleu-

reux, livraison rapide);◗ la méthode de production (bœuf sans

hormones, sans antibiotiques);◗ le produit en lui-même (emballage,

fraîcheur, goût, tradition).Attention! Identifier et promouvoir des élé-

ments distinctifs de votre entreprise ne veutpas dire négliger les autres aspects. Il fautcependant porter une attention particulière àces éléments tant dans la gestion interne quedans vos promotions. Finalement, une bonnestratégie de différenciation permet de géné-rer un bouche-à-oreille efficace et surtout…payant! Afin d’optimiser vos actions marke-ting, sachez qu’il existe de l’aide en services-conseils subventionnée par les réseaux Agri-conseils partout en province. Contactez-lessans frais au 1 866 680-1858.

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LA TERRE DE CHEZ NOUS EN RÉGION | Capitale-Nationale–Côte-Nord, Saguenay–Lac-Saint-Jean | 11 février 2015 7

CHRONIQUE PENSEZ RH!

Un diplôme grâce àvotre expérience agricole,ça vous intéresse?Le Centre d’emploi agricole (CEA) de la Fédé-ration de l’UPA du Saguenay–Lac-Saint-Jeanest très souvent à la recherche de candidatsdétenant une formation d’ouvrier agricole.C’est une denrée rare, très recherchée par lesexploitations qui ont besoin d’une main-d’œuvre ayant spécifiquement suivi ce typede formation.

Les diplômés ne sont pas légion et il y apénurie de travailleurs dans ce métier. C’estpourquoi le CEA n’a pas hésité à répondrepositivement à une demande de soutien dela part du Centre de formation profession-nelle (CFP) d’Alma, qui cherche à permettre àdes personnes qui disposent de compétencesde faire évaluer celles-ci et surtout de les fairereconnaître. Pour certains, il y aura peut-êtrepeu de formation à acquérir et celle-ci pourrase faire à distance, dans la chaleur de leurfoyer. C’est à la suite d’une rencontre avecl’enseignante qu’un bilan de formation seraétabli.

En tout temps, vous pouvez déposer unedemande de reconnaissance de vos compé-tences au Service de la reconnaissance des

acquis et des compétences du CFP d’Alma.Vous pourriez ainsi obtenir un diplômed’études professionnelles en production ani-male, et ce, tout en continuant à travailler.

Il est également possible d’acquérir seule-ment quelques compétences de ce pro-gramme d’études, comme :◗ le traitement des blessures et des

problèmes de santé mineurs chez lesanimaux;

◗ la consignation des données dans untableur (Excel) ou à l’aide d’un logicielagricole;

◗ l’assemblage des pièces agricoles pardifférentes techniques de soudage.

Pourquoi vous inscrire dans unedémarche de reconnaissance desacquis et des compétences?◗ Afin de faire reconnaître votre expérience

dans ce domaine;◗ Pour établir votre bilan de formation, les

compétences maîtrisées et celles àacquérir;

◗ Afin d’obtenir une reconnaissanceofficielle (bulletin, relevé d’apprentissage,diplôme) du ministère de l’Éducation, duLoisir et du Sport.Le CEA a éveillé votre intérêt et votre curio-

sité? Assistez à l’une des séances d’informa-tion qui seront données à compter de 19 h :◗ le 2 février, à la salle la Tisanière du

Collège d’Alma;◗ le 3 février, à la cafétéria du CFP de

Roberval;◗ le 4 février, à la cafétéria du CFP de

Dolbeau-MistassiniPour plus d’information, contactez Marie-

Andrée Beaulieu, conseillère en reconnais-sance des acquis et compétences, au 418 669-6012, poste 4056, ou par courriel à[email protected].

CHRONIQUE

L’Unionau petit écran!

L’Union démarre l’année 2015 en beauté avecune toute nouvelle campagne publicitairetélé mettant à l’avant-plan les agriculteurs etagricultrices d’ici. En plus de donner vie ànotre nouvelle signature, POUVOIR NOURRIR,POUVOIR GRANDIR, cette publicité rappelle àla population du Québec l’importance deshommes et des femmes qui travaillent toutel’année à nourrir les citoyens et à faire grandirnotre société. Au moyen d’images fortes etpuissantes, montrant des producteurs et pro-ductrices dans leur quotidien, on y présenteune agriculture dynamique, diversifiée,moderne et, surtout, des gens de passiontournés vers l’action. Une publicité impré-gnée d’émotion qui saura, nous l’espérons,susciter la fierté du monde agricole!

Pendant 5 semaines, du 23 février au30 mars, cette capsule télévisuelle de30 secondes sera diffusée sur les ondes d’ICIRadio-Canada (ICI RDI, ICI Explora, ICI ARTV).

On pourra voir les messages les soirées degrande écoute (19-2, Les enfants de la télé,30 vies, Le Téléjournal, Tout le monde en parle,Découverte) ainsi qu’au cours d’émissionsagroalimentaires et culinaires (La semaineverte, L’épicerie, Ricardo, Qu’est-ce qu’onmange pour souper?). On estime que, grâce àun plan média soigneusement élaboré, plusde cinq millions de personnes verront cemessage. Ceux et celles qui ne veulent pasattendre peuvent visionner la publicité sur lesite Internet de l’Union au www.upa.qc.ca.

Une organisationencore plus présenteLa campagne publicitaire POUVOIR NOUR-RIR, POUVOIR GRANDIR s’inscrit en parfaitecontinuité avec les actions de communica-tion amorcées l’an dernier pour accroître laprésence de l’organisation sur la placepublique : adoption d’une image de marque,interventions dans les médias sociaux (Face-book, Twitter, YouTube), refonte du site Inter-net. De nombreux autres projets sont sur latable de travail en vue d’accentuer notre par-ticipation sur diverses tribunes et de faireconnaître nos positions ainsi que nos propo-sitions sur plusieurs dossiers qui préoccupentle monde agricole. Ces démarches doiventpermettre à notre organisation de jouer unrôle encore plus actif auprès des acteurs clésde la société.Pour les producteurs, la présence de l’Unionse fera aussi sentir à travers l’opération À larencontre des producteurs, qui devrait, aucours de l’année, atteindre sa vitesse de croi-sière et permettre de sonder les agricultriceset agriculteurs partout au Québec à proposde leurs intérêts et de leurs attentes. Bref, uneannée riche en projets, avec des communica-tions bien orchestrées et bien en phase avecnos priorités d’action.

L’Union était là!

Nos prioritésd’action 2015◗ Les programmes de sécurité du

revenu et le maintien des budgetsalloués à l’agriculture;

◗ Des outils pour freiner l’accapare-ment des terres;

◗ La révision de la fiscalité foncièreagricole;

◗ Le bien-être animal et la protectionde l’environnement;

◗ La pérennité des systèmes de gestionde l’offre;

◗ Le rayonnement de l’organisation surla place publique, ainsi qu’auprès desagriculteurs.

Page 8: La Semaine de · La campagne de récupération de pesticides et de médicaments périmés pour animaux de ferme et chevaux a connu du succès l’automne dernier chez les détaillants