1

Click here to load reader

La sensibilisation cutanée aux pollens de graminées

  • Upload
    je

  • View
    212

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: La sensibilisation cutanée aux pollens de graminées

19e Congrès de pneumologie de langue francaise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 A51

138La sensibilisation cutanée aux pollensde graminéesM. Bricha , F.Z. Sqalli , K. Marc , M. Soualhi , R. Zahraoui ,J. Benamor , J.E. BourkadiService de pneumologie, hôpital Moulay Youssef, CHU de Rabat,Rabat, Maroc

Introduction Les graminées sont une vaste famille de plantesmonocotylédones avec un potentiel allergisant élevé. Le but denotre étude et d’évaluer la fréquence de la sensibilisation aux gra-minées chez les patients suivis pour un asthme et ou une rhiniteallergique.Patients et méthode Étude rétrospective étalée sur 2 ans (2012et 2013) incluant les patients suivis en consultation d’allergologie àl’hôpital Moulay Yousef et ayant une sensibilisation aux pollens degraminées confirmée par des tests cutanés.Résultat Il s’agit de 17 patients avec une prédominance féminine(67 %). L’âge moyen est de 26 ans. La majorité des patients habitentRabat et la région. L’atopie familiale est retrouvée chez 33 % despatients, une allergie alimentaire est notée chez une malade. Tousnos patients sont porteurs d’une rhinite allergique, celle-ci est iso-lée dans 27 % et associée à un asthme dans 73 %. Une sensibilisationau DP-DF et à l’olivier est associée dans 40 % suivie d’une sensibili-sation aux poils d’animaux à fourrure et aux acariens de stockagedans 27 % et à l’aspergillus dans 20 %. Tous nos patients ont étémis sous antihistaminique, une corticothérapie nasale est prescritedans 33 % des cas. Les patients présentant un asthme associé sontmis sous traitement de fond de l’asthme adapté à la sévérité. Desséances d’éducation sont recommandées à tous les patients. Uneatténuation des symptômes est notée chez 80 % de nos patients aubout de trois mois.Conclusion La sensibilisation aux pollens de graminées est peufréquente, nous avons retrouvé 17 cas en deux ans. Elle occupe la2e position des pollinoses après l’olivier.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.398

139Profils évolutifs des asthmes sévèressous omalizumab. Une série de 24patients traités et suivis pendant24 moisA. BentalebCentre de pneumologie, Amiens, France

Introduction Chez des patients souffrant d’asthme allergiquepersistant sévère où la combinaison de fortes doses de glucocorti-coïdes inhalés et des bêta2-mimétiques de longue durée d’actiondemeure insuffisante, le recours à une nouvelle forme théra-peutique comme l’omalizumab doit être considérée comme uneavancée prometteuse dans la prise en charge optimale.Méthodologie C’est une étude rétrospective sur série de 24patients traités par omalizumab pour un asthme allergique sévèremal contrôlé et évalué sur 24 mois de suivi.Nous avons étudié l’âge, le sexe, le poids, le taux initial des IgE,le VEMS, les posologies de la corticothérapie, une éventuelle cor-ticothérapie per os de longue durée, le nombre des exacerbations12 mois avant et après omalizumab.Résultats Seize femmes et 8 hommes, âge moyen est de 54 ans,un poids moyen de 85 kg, un taux moyen des IGE sériques de baseà 301 UI/mL, la dose moyenne de l’omalizumab injectée tous les30 jours est de 548 mg, la majorité des patients sont allergiquesaux acariens (14/24), absence d’effets secondaires significatifs.À 18 mois de traitement, le VEMS moyen s’améliore de 1,87 L à2,07 L (p = 0,014), une baisse du nombre des exacerbations passant

de 4 à 0,64 (p < 0,05) et des hospitalisations de 0,75 à 0,12 paran, avec réduction en moyenne de la moitié de la dose de cor-ticothérapie par voie inhalatoire et sevrage de la corticothérapiepar voie orale chez 3 patients (3/3). La reprise de la désensibilisa-tion, auparavant mal tolérée sur le plan respiratoire ou cutané, chez3 patients.Déclaration d’intérêts L’auteur n’a pas transmis de déclarationde conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.399

140Profil épidémiologique de l’asthme àl’hôpital marocain pour les réfugiéssyriens du Zaatari, JordanieA. Benjelloun (pneumologue) , A. Zrara (épidémiologiste) ,M. Jira (médecin interniste)Hôpital marocain, Zaatari, Jordanie

Introduction Le camp du Zaatari compte actuellement plus de120 000 réfugiés syriens éprouvés par la guerre. Les conditions de viesont rudes, dans une atmosphère poussiéreuse. L’hôpital marocaina été créé le 10/08/2012.But de l’étude Profil des patients asthmatiques consultant àl’hôpital sur une période d’un mois.Matériels et méthodes Étude prospective des patients asthma-tiques se présentant à la consultation de pneumologie du 13/08 au12/09/2014. Le diagnostic était clinique.Résultats Nombre : 93 patients (H : 40, F : 53). Moyenne d’âge :33 ans (2 à 74 ans), avec une prédominance féminine (sex-ratio :1,3). Moins de 18 ans : SR masculin : 1,87. Rhinite allergique : 63patients (H : 13, F : 38 et enfants : 12). Tabagisme actif : 25 patients(H : 15, F : 10), et passif : 40 patients (1H, 24F et 15E). L’asthme adébuté dans le camp chez 14 patients (2H, 7F et 5E). Asthme inter-mittent : 40 patients (43 %), persistant léger : 41 patients (44 %),modéré : 12 patients (13 %) et sévère : 2 patients. Traitement insuf-fisant (rien ou salbutamol seul) : 25 patients au stade léger (61 %)et 8 patients au stade modéré (66 %).Discussion Chez les moins de 18 ans, l’asthme prédomine chezles garcons. Cette tendance est inversée à l’âge adulte. Le tauxd’hygrométrie à Zaatari se situe entre 50 et 70 %, ceci expliquele taux modéré (67 %) de rhinites allergiques. On est par contrefrappé par le taux de sujets exposés au tabac malgré leur asthme(70 %). L’inadéquation du traitement est expliquée par l’absence detraitement de fond à l’hôpital.Conclusion Le contrôle de l’asthme dans cette population doitintégrer une bonne éducation, une amélioration des conditions devie, et une lutte contre le tabac.Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de décla-ration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.400

141Monoxyde d’azote exhalé : facteursassociés, valeurs de référence etseuils pour l’interprétation cliniquechez des adultes du Nord de la FranceJ. Giovannelli 1, N. Chérot-Kornobis 2, P. Amouyel 1, A. Ciuchete 3,R. Matran 4, G. Clement 3, J.L. Edme 4, L. Dauchet 1

1 Service d’épidémiologie, CHRU de Lille, Lille, France2 Médecine du Travail, CHRU de Lille, Lille, France3 Institut Pasteur de Lille, Lille, France4 Physiologie respiratoire, CHRU de Lille, Lille, France

Objectif Estimer les facteurs associés de la Fraction exhalée dumonoxyde d’azote (FENO), ses valeurs de référence et seuils pourle diagnostic d’asthme en population générale d’adultes.