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n°182 1 er trimestre 2015 Dossier 2 IESF 6 Vie des écoles 7 La page de l’aumônier 14 Histoire 15 News 16 Vie des promos 17 Vie des régions 18 D’une région à l’autre 19 Carnet - In memoriam - Agenda 20 Bulletin de l’Association des Ingénieurs Icam (Institut Catholique d’Arts et Métiers), Membre de la CECAM et du IESF. 35 rue de la Bienfaisance 75008 PARIS Téléphone : 01 53 77 22 22 Fax : 01 53 77 22 23 e-mail : [email protected] Merci... Dossier La Sidérurgie : Une industrie française à la pointe du Progrès Comité de rédaction : Rédacteur en chef : Dominique Lamarque, Pierre Idrac - Assistante : Marie-Christine Bidault Maquette : Corpus design graphic - Thomas Valentin Crédits photo : Fotolia - Association des ingénieurs Icam Notre Assemblée Générale aura lieu le 30 mai à 78440 Jambville, un lieu bien connu des Scouts. En plus des reportings statutaires, la candidature de Jean-Yves Le Cuziat (82IL) à la présidence de notre Association sera présentée, Jean-Michel Viot, D.G. Groupe Icam, fera le point sur le Groupe Icam et ce sera, pour moi, l’occasion de remercier chaleureuse- ment les bénévoles qui m’auront accompagné pendant 5 ans. Je les remercierai en votre nom, aussi, car ils ne ménagent, ni leur temps, ni leurs efforts, pour animer les diverses activités et services qui sont mis à la disposition des ingénieurs Icam et des étudiants. Merci, aussi, à Marie-Christine Bidault, dévouée à l’association de- puis de nombreuses années, et aux membres du Groupe Icam qui contribuent à certains services de l’association. Pierre IDRAC (68IL) , Président de l’Association

La Sidérurgie - Icam Alumni · décidé, dans un premier temps, de nous limiter à la sidérurgie. En effet, en 2014, la production mondiale d’acier brut a augmenté de 1.2 % et

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n°1821er trimestre 2015

Dossier 2IESF 6Viedesécoles 7Lapagedel’aumônier 14Histoire 15News 16Viedespromos 17Viedesrégions 18D’unerégionàl’autre 19Carnet-Inmemoriam-Agenda 20

Bulletindel’AssociationdesIngénieursIcam(InstitutCatholiqued’ArtsetMétiers),MembredelaCECAMetduIESF.35ruedelaBienfaisance75008PARISTéléphone:0153772222Fax:0153772223e-mail:[email protected]

Merci...

Au sommaire

Dossier

La Sidérurgie : Une industrie française à la pointe du Progrès

Comitéderédaction:Rédacteurenchef:DominiqueLamarque,PierreIdrac-Assistante:Marie-ChristineBidaultMaquette:Corpusdesigngraphic-ThomasValentinCréditsphoto:Fotolia-AssociationdesingénieursIcam

Notre Assemblée Générale aura lieu le 30 mai à 78440 Jambville,

un lieu bien connu des Scouts.

En plus des reportings statutaires, la candidature de Jean-Yves Le

Cuziat (82IL) à la présidence de notre Association sera présentée,

Jean-Michel Viot, D.G. Groupe Icam, fera le point sur le Groupe

Icam et ce sera, pour moi, l’occasion de remercier chaleureuse-

ment les bénévoles qui m’auront accompagné pendant 5 ans.

Je les remercierai en votre nom, aussi, car ils ne ménagent, ni

leur temps, ni leurs efforts, pour animer les diverses activités et

services qui sont mis à la disposition des ingénieurs Icam et des

étudiants.

Merci, aussi, à Marie-Christine Bidault, dévouée à l’association de-

puis de nombreuses années, et aux membres du Groupe Icam qui

contribuent à certains services de l’association.

Pierre IDRAC (68IL) , Président de l’Association

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important de porter à la connaissance de tous nos lecteurs que la production française d’acier, en 2014, a été supé-rieure à celle de 2013. Une industrie en croissance…

Cette production se divise en 3 grandes familles :

Les produits plats, dont la tôle est le produit emblématique,

Les produits longs, tels que la pou-trelle, le rail de chemin de fer, les barres d’acier, le fil machine ;

Les produits moulés ou forgés qui peuvent être déclinés en de nombreuses applications.Trois grands groupes sidérurgiques ont accepté de répondre à notre demande de présentation et nous les en remer-cions.Dominique Lamarque (64 IL)

Nous pensions vous présenter un DOS-SIER sur la métallurgie française mais le sujet est tellement vaste que nous avons décidé, dans un premier temps, de nous limiter à la sidérurgie.En effet, en 2014, la production mondiale d’acier brut a augmenté de 1.2 % et se situe à 1.66 milliard de tonnes (World Steel Association). A elle seule, la Chine représente 49.5 % de cette production mondiale. L’Union Européenne représente 10.5 % de la production mondiale. La décom-position de cette production est la sui-vante :

Allemagne : 25.7 % du tonnage européen

Italie : 14.5 % France : 9.4 % Espagne : 8.6 %

La France se situe en 15° position mon-diale avec 16.1 millions de tonnes. Il est

La sidérurgie française en pleine croissance

2 Icam liaisons n°182

VALLOUREC, le leader mondial du tubeVallourec est le leader mondial des solu-tions tubulaires premium destinées prin-cipalement aux marchés de l’énergie (pétrole et gaz, énergie électrique). Son expertise s’étend également au secteur de l’industrie (mécanique, automobile, construction). Avec plus de 24000 colla-borateurs, un chiffre d’affaires de 5.6 mil-liards d’euros en 2013, dont 81% réalisés hors Europe, des unités de production intégrées (aciéries, tuberies, usines de fi-nition) dans plus de 20 pays et une R&D de pointe, Vallourec propose des solu-

finition, est un gage d’excellence de nos produits.Les besoins en recrutements de Vallou-rec sont principalement orientés vers une population d’ingénieurs généra-listes capables d’évoluer sur différentes fonctions (Recherche & Développement, Méthodes, Amélioration continue, Sup-ply Chain, Qualité, Contrôle de Gestion, Commercial et Marketing…) et sur dif-férents marchés (Pétrole et Gaz, Energie électrique, Mécanique, Pétrochimie…). La formation technique et humaine ap-portée par l’Icam répond à ces critères et permet d’intégrer des ingénieurs sur tous les types de postes, des ingénieurs qui partagent les valeurs du Groupe, un attrait pour le produit/process, et sont sensibles à l’accompagnement et au dé-veloppement de leurs équipes.Dans le cadre des relations tissées avec l’Icam de Lille, Vallourec propose des stages ingénieurs, des contrats en alter-nance, des VIE et des CDI à de jeunes diplômés dans le domaine de la R&D, de la production ou dans les fonctions sup-

tions globales innovantes adaptées aux enjeux économiques du XXIe siècle. L’innovation fait partie de l’ADN de Val-lourec. En effet, son histoire est fondée sur sa capacité à développer des pro-cédés de fabrication innovants, des pro-duits et des solutions premium. Dans un environnement toujours plus concur-rentiel, elle constitue une priorité pour le Groupe. Spécialisé dans les applications les plus complexes, Vallourec s’appuie, ainsi, sur 6 centres de Recherche et Dé-veloppement dans le monde et plus de 500 ingénieurs et techniciens pour maintenir son leadership technologique et répondre aux nouvelles exigences de ses clients. Une maîtrise de l’ensemble de la chaîne de production, de l’acier à la

DOSSIERpréparé par Jean-Yves Le Cuziat ( 82 IL )

Jean-Yves Le Cuziat ( 82 IL )

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La sidérurgie française en pleine croissance

par la suite, occupé des fonctions dans la vente, puis à la direction d’usines en France et aux Etats-Unis. Avant d’être en charge des achats, du marketing et du développement durable, il fut respon-sable de l’une des divisions du Groupe. Aujourd’hui, son objectif est de donner plus de visibilité aux fonctions marke-ting et achats, d’en faire des fonctions créatrices de valeur pour l’ensemble des activités du Groupe, en support des divi-sions opérationnelles.

Un rayonnement internationalVallourec est, aujourd’hui, implantée sur le continent américain (Brésil : 8 400 col-laborateurs, Etats Unis : 10 000 collabora-teurs) en Europe (France et Allemagne :

9900 collaborateurs), en Asie (Chine, Indo-nésie) et au Moyen-Orient (Arabie Saou-dite, Dubaï), au plus proche de ses clients. Les opportunités de carrières et les échanges internes sont très rapidement orientés à l’interna-tional, dès les pre-miers postes. C’est le cas, par exemple,

de Louis Bigotte (102 IL), parti en VIE au Brésil pour participer à la mise en route de l’aciérie de Jéceaba, après son stage de fin d’études à la tuberie d’Aulnoye Aymeries (59) au service maintenance. Aujourd’hui, il est au poste d’ingénieur méthodes à l’usine de Déville-Lès-Rouen. Ces différentes expériences lui ont permis d’avoir une vision plus juste du Groupe, de ses activités et des at-

tentes des clients. Son passage sur 4 sites en 3 ans lui a permis, au contact d’opé-rateurs expérimentés, de participer à des opérations d’optimisation et d’innova-tion sur des process historiques. C’est un véritable tremplin dans sa carrière pour cet ingénieur curieux et fas-ciné par la mé-tallurgie / sidé-rurgie.Les projets in-t e r n a t i o n a u x et les contacts d é v e l o p p é s avec les Etats-Unis font, également, la richesse du poste de Hugues Chamoy (103 IL), ingé-nieur R&D process, dans la division Dril-ling products qui conçoit et produit des tiges de forage. Hugues travaille, depuis 2013, à la mise en place de nouvelles lignes plus compétitives et plus innovantes en France et aux Etats-Unis, et ceci sur des projets stratégiques pour ces centres opérationnels. Le pro-jet a été initié pour améliorer les perfor-mances de l’outil de production et pour se positionner différemment vis-à-vis des clients de Vallourec en passant d’as-sembleur à fournisseur de services. Pour Hugues, l’intérêt de son poste actuel est, non seulement de travailler sur des pro-jets qui prennent en compte l’existant dans une optique de développement/transformation, mais aussi d’avoir l’op-portunité d’évaluer, avec le service mar-keting, les attentes des clients. «L’intense contexte concurrentiel nous pousse à nous différencier toujours davantage, et cela passe, chez Vallourec, par l’inno-vation et la mise au point des produits de demain. Nos clients attentent de l’acteur historique qu’est Vallourec que leur soient proposées de nouvelles solu-tions, en s’appuyant sur les succès d’au-jourd’hui».De la formation reçue à l’Icam de Lille, Hu-gues met en avant les savoir-être déve-loppés en parallèle de ses compétences techniques. «Les savoir-être apportés par l’Icam sont un atout pour la fonction d’in-génieur R&D chez Vallourec. Notre forma-tion nous pousse à aller sur le terrain et à nous y investir; ces compétences compor-tementales m’ont permis d’être crédible et de me faire ma place».

ports (marketing, contrôle de gestion industriel, etc.). Les opportunités sont larges pour les ingénieurs débutants ou confirmés qui souhaitent évoluer dans une industrie de pointe, ouverte à l’inno-vation et à l’international.La stratégie d’innovation de Vallourec relève d’une vision à long terme qui prend en compte le potentiel de déve-loppement du secteur de l’énergie, en particulier la complexité croissante des conditions d’exploitation. L’innovation ne se limite pas au développement de nouveaux produits premium. Elle porte aussi sur la création de solutions aux clients, intégrant tubes et services. Elle consiste, enfin, à améliorer les procédés de fabrication, notamment les capacités de tests grandeur nature et les mesures de contrôles non destructifs. En plaçant depuis toujours l’innovation au cœur de sa stratégie, Vallourec s’assure de pou-voir répondre aux attentes de ses clients et renforcer son positionnement pre-mium.Dans le domaine du pétrole et du gaz, les conditions d’exploitation de plus en plus complexes, nécessitent le déve-loppement d’aciers et de connexions filetées toujours plus résistants. Dans le domaine de l’énergie électrique, les cen-trales de dernière génération requièrent l’utilisation de tubes résistant à la corro-sion ainsi qu’à des pressions et des tem-pératures de plus en plus élevées. Il est donc nécessaire de déve-lopper une proximité avec nos clients. Ce sont ces échanges qui passionnent, avant tout, Jean-Yves le Cuziat (82 IL), Vice-Président corporate strategic marketing and sourcing. «En répondant aux besoins de nos clients, en les accompagnant dans la création de solutions « sur-mesure », nous accé-dons à la vision des enjeux mondiaux. En effet, en travaillant pour le marché de l’O il & G as nous sommes partie prenante des données poli-tiques et économiques, tant les sujets touchant à l’énergie sont stratégiques pour les Etats» .Chez Vallourec, Jean-Yves le Cuziat a alterné les postes opérationnels et fonctionnels. Rentré chez Vallourec en 1982 au poste d’ingénieur R & D, il a,

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j’en passe…La réalité est toute autre. Elle est celle d’une activité exposée à la concurrence in-ternationale, d’une industrie en mutation perpétuelle, qui innove pour rester compéti-tive et servir ses clients avec des produits et services, sans cesse améliorés.Les entreprises de l’acier, en Europe, ont fortement évolué au cours de ces dernières décennies vers des pro-duits à forte valeur ajoutée. Elles sont très souvent leaders mondiaux, non pas en volumes, mais en niveau de qualité et en technologie.Notre entreprise ThyssenKrupp Electri-cal Steel produit, avec ses 1800 colla-borateurs, dans ses 3 usines : Gelsenkir-chen en Allemagne, Isbergues en France et Nashik en Inde, des « aciers électriques à grains orientés ». Ces aciers très spé-ciaux sont destinés, pour l’essentiel, à former les noyaux de transformateurs électriques. La qualité de nos aciers est déterminante en matière d’efficacité énergétique. C’est tout l’enjeu de notre stratégie : être en pointe dans la production de ces pro-duits « à faible perte ». Ces aciers sont le plus mince possible, de 0,23 à 0,35 mm, revêtus d’un isolant élec-trique inorganique.Ils font partie des « matériaux magné-tiques doux » et leur texture cristallo-graphique dite « de Goss » leur confère d’excellentes propriétés magnétiques et des pertes spécifiques très basses.Ce marché des transformateurs est en forte évolution : énergies renouvelables, nouvelles normes visant à réduire les émissions CO2, projets de nouvelles in-frastructures dans les pays émergents etc…La norme « ECO design » va, par exemple, conduire à imposer en Europe des trans-formateurs plus économes en énergie

et utilisant des aciers plus performants, c’est-à-dire plus minces, avec des pertes réduites de plus de 30% dans les transforma-teurs. Le process d’élaboration de ces aciers commence à l’aciérie avec une ana-lyse spécifique et très précise, puis continue au laminage à chaud : ces

bobines, d’environ 20 tonnes, sont la ma-tière première de nos usines. Le process dit « à froid » comporte de nombreuses étapes :

le recuit décapage (four long de 150 m), le laminage à froid la ligne de dégraissage-décarbura-

tion-nitruration-revêtement, dont le four long de plus de 180 mètres sous atmos-phère contrôlée d’H2 et de vapeur d’eau

le recuit « sous cloche » pendant 5 jours à une température de 1200 °C

le revêtement-planage à chaud et le « scratching laser » en ligne Ces process demandent un haut niveau de savoir-faire, mais aussi des méthodes qualité « au top » comme le SPC, la TPM ou le 6 sigma car les caractéristiques magnétiques du produit ne sont mesu-rables qu’en toute fin de chaîne de pro-duction. Quels sont les challenges ? Quel est le rôle de l’ingénieur, du dirigeant ?

Tout d’abord être les acteurs de la stratégie de l’entreprise

Orienter en permanence l’organisa-tion vers le client ; les ingénieurs que nous sommes doivent penser client, an-ticiper, innover, trouver les solutions techniques pour produire les produits et services attendus

Connaître son marché, savoir com-ment il évolue, ce que font les concur-rents

Tirer l’organisation vers l’excellence, c’est-à-dire chercher en permanence à être parmi les meilleurs mondiaux.Le rôle de l’ingénieur dans la bonne exé-cution de cette stratégie orientée clients est déterminant :

Travailler dans des ateliers «lean» c’est-à-dire propres, rangés, avec les ou-tils appropriés

Rechercher l’efficacité, les meilleurs rendements, les coûts les plus bas : contrairement aux idées reçues, tra-vailler ainsi avec une bonne productivi-té, tend toujours vers de meilleures conditions de travail. Une ligne automa-tisée et fiable nécessite moins d’inter-

Des centres de R&D en partenariat avec les fonctions opérationnelles et commercialesVallourec a mis en place 5 centres de R&D multidisciplinaires (produits et pro-cess) dans chacune des grandes régions où l’entreprise est présente (France, Allemagne, Brésil, USA). Ces centres tra-vaillent directement pour les centres opérationnels, marketing et forces com-merciales du Groupe. Ils apportent une expertise et des capacités de recherches fondamentales aux sites ou divisions du Groupe. Véritables pépinières, ces centres intègrent des ingénieurs géné-ralistes, dotés d’une formation solide sur les produits ou process de fabrication, et de plus en plus d’ingénieurs chercheurs pour répondre aux besoins toujours plus complexes du monde de l’énergie. Ils participent au développement de nouveaux produits selon les contraintes économiques et environnementales (développement de nouveaux alliages pour extraire le pétrole dans les champs pré-salifères au Brésil, par exemple).Fidèle à ses valeurs humaines de déve-loppement, de professionnalisme, de passion pour le produit et le process, Val-lourec attend de ses ingénieurs des ca-pacités humaines, techniques, et d’inno-vation vécues et partagées avec l’Icam. Vallourec et le centre de Lille travaillent en partenariat depuis 2008.

THYSSENKRUPP ELECTRICAL STEELGérald LANNIER Ingénieur (94 IL) / Dé-partement Industriel / Usine d’IsberguesThierry GHEYSENS Ingénieur (95 IL) / Production / Usine d’Is-berguesLuc VENDEVILLE Ingénieur (82 IL) / Executive Board

L’industrie de l’acier véhi-cule encore, en particulier en France, une image mo-ribonde de restructura-tions, de hauts-fourneaux crachant leur fumée noire, d’usines qui ferment et

Thyssen tôle magnétique à grain orienté ES_PowerCore

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sant dans un éventail de sa-voir très large : matériaux, mé-canique, analyse vibratoire, thermique, fluides, énergies… Mais la métallurgie c’est sur-tout un monde attachant, un pilier de l’industrie qui a sur-monté bien des difficultés».

Le rôle de l’ingénieur, du manager dans le business des aciers électriques est un challenge permanent. La compéti-tion mondiale de ce métier oblige une remise en cause constante, un engage-ment très fort.La motivation se transforme, avec le temps, en une véritable passion, tant sur le plan de la technique et de la métallur-gie de ces aciers « intelligents », que de la relation avec les équipes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. Ainsi, nos en-treprises, souvent plus que cinquante-naires, restent au top de la technologie et de la performance.

Aciérie et laminoirs de Rivespar Christian Cochet (75 IL) La sidérurgie, une industrie de pointe. Débutant en 1976 chez Fives –Lille j’ai rapidement été mis dans le bain de l’industrie lourde, puis, en 1983 et dans le même esprit, j’ai intégré le service maintenance et travaux neufs des Aciéries et Laminoirs de Rives entre Lyon et Gre-noble.Cette usine de 200 personnes que je dirige depuis 1989 dé-pend du groupe Experton-Revollier qui est une société familiale, indépendante de capitaux étrangers. Les produits fa-briqués proviennent du laminage à chaud de billettes et de matières de rela-minage (rails de chemin de fer et essieux

de wagons reformés). Ils se présentent sous forme de barres ou de pièces à destination de marchés spécialisés de petits volumes, tels le marché ferroviaire, le bâtiment, l’outillage à main, le machinisme agricole, entre autres. En 1980, les restructu-rations de la sidérurgie

nationale (Usinor, de Wendel …) faisaient disparaître des sites entiers qui avaient grossi alors que les marchés européens n’étaient plus capables d’absorber ces productions pléthoriques et que les pays émergents construisaient des équipe-ments ultra modernes. A cette époque, l’existence d’une sidérurgie française pa-raissait menacée. Cependant, avec des capitaux familiaux et le travail acharné de l’ensemble de personnel, A.LR. a mon-tré sa capacité à s’adapter à un marché européen en décroissance.Malgré la dite décroissance, l’emploi est resté stable puisque le site actuel est à effectif constant depuis 35 ans. Pour ce faire, il a fallu saisir les opportunités de marchés en baisse, les fermetures de nos concurrents, l’intégration de produits nouveaux, depuis la matière première jusqu’au stade ultime du produit fini. Par ailleurs, le relaminage de matières de recyclage permet un gain énergétique et écologique non négligeable ; en ef-fet nous évitons, ainsi, le passage par la phase liquide dans une aciérie.La formation Arts et Métiers est bien adaptée à ces activités car, outre une base technique solide (mécanique, ther-

modynamique, élec-tricité) les habitudes prises en terme de vie collective, de par-ticipation à des asso-ciations, sont autant de gages de réussite.L’activité à l’export s’est développée et est passée, en 20 ans, de 10 à 30% ; les techniques et les savoir-faire maîtrisés

en France ont été des atouts pour ces marchés hors de nos frontières. Il faut noter que, dans ce domaine, l’ingénieur fait la différence grâce à la pratique des langues. Aujourd’hui, l’anglais, seul, n’est plus suffisant et la maîtrise d’une deu-xième langue, aussi imparfaite qu’elle puisse être, est un plus.En conclusion, la sidérurgie française ne pourra aller de l’avant que par la mise en valeur de ses particularités et de ses spécialités, car les produits de gros vo-lumes ne seront, hélas, plus fabriqués et consommés que dans les pays émer-gents pour la raison évidente du coût de la main-d’œuvre et du transport.Pour plus de détails sur les produits, consulter le site Internet www.alr.fr

ventions manuelles. A contrario, une casse ou une panne crée de la ten-sion et sollicite, en général, les organismes…

Gérald Lannier, Respon-sable du Département Industriel de l’usine d’Is-bergues, confirme : « La TPM intégrée dans les missions quotidiennes des opérateurs, a permis d’améliorer les conditions de travail et a contribué à élever le niveau de qualité».

Organiser la communication pour que les enjeux soient traduits et compris à tous les niveaux de l’usine : je me sou-viens d’un client avec des exigences par-ticulières d’emballage; le problème bien communiqué et compris dans l’atelier a été résolu par les opérateurs de l’embal-lage eux-mêmes.

Gérald Lannier complète : «Tout salarié dans l’entreprise doit comprendre au quotidien pourquoi son action contribue aux résultats de la société. L’atteinte de ré-sultats n’est possible que si nous avons su clairement exprimer nos attentes».

Fixer des objectifs qualité clairs, les étapes et actions pour y parvenir, les moyens et le suivi ; vérifier en particulier qu’ils sont compris à tous les niveaux. Chaque salarié a un rôle clef. Cette bonne communication est une valeur ajoutée très forte de l’ingénieur sur le terrain.

Gérald Lannier : «Dans notre société, chaque technicien réalise avec son mana-ger des points d’activité réguliers. Ces ren-contres permettent de définir les objectifs attendus et de coordonner les missions».

Et bien sûr innover, développer les produits et process, conduire les chan-gements nécessaires en temps et en heure pour anticiper en permanence les besoins futurs. Notre portefeuille pro-duits et les process associés n’ont plus rien à voir avec ceux d’il y a 3 ans.

Thierry Gheysens :«La production d’acier à grain orienté est un fantastique terrain d’expression pour un ingénieur Arts et Métiers. Le challenge : Continuer à faire tourner la roue de l’amélioration continue en pui-

Gérald Lannier complète : «Tout salarié dans l’entreprise doit comprendre au quotidien pourquoi son action contribue aux résultats de la société. L’atteinte de ré-sultats n’est possible que si nous avons su clairement exprimer nos attentes».

Gérald Lannier : «Dans notre société, chaque technicien réalise avec son mana-ger des points d’activité réguliers. Ces ren-contres permettent de définir les objectifs attendus et de coordonner les missions».

Thierry Gheysens :«La production d’acier à grain orienté est un fantastique terrain d’expression pour un ingénieur Arts et Métiers. Le challenge : Continuer à faire tourner la roue de l’amélioration continue en pui-

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IESF

SPRING ! Le printemps de la profession ?

« Notons que les associations professionnelles d’ingé-nieurs ont joué en France un rôle important jusqu’au début du XXe siècle mais qu’elles ont depuis beaucoup perdu de leur influence». Ce constat de la part d’un éminent repré-sentant de la profession rejoint l’impression ressentie par

beaucoup d’entre nous : malgré leur nombre et leurs positions essen-tielles dans notre société industrielle, les ingénieurs n’ont pas l’influence «sociétale» correspondante et nécessaire, et supportent mal la compa-raison avec d’autres corps mieux représentés : l’ordre des médecins, du Barreau, les syndicats etc... Manifestement, la profession manque d’«une structure professionnelle légitime dans la représentation des ingénieurs et des scientifiques reconnue par les pouvoirs publics, acteur social de premier rang et interlocuteur privilégié». Définir cette structure était précisément le mandat du groupe de travail de l’IESF (Ingénieurs et Scientifiques de France) avec l’objectif de pré-senter un dossier aux pouvoirs publics en 2015. Nom retenu : «SPRING» pour Structure Professionnelle des Ingénieurs et Scientifiques, acronyme jouant de plusieurs sens pour évoquer le réveil « printanier » attendu d’un corps qui ne manque pas de ressort, et d’ouverture internationale ! Ce groupe a conclu que la légitimité dans la représentation des ingé-nieurs et des scientifiques devra se traduire par un texte législatif ou ré-glementaire à déterminer, mais dans le projet actuel une adaptation des statuts de la fédération est proposée qui vise en premier lieu à :

consolider et légitimer les outils existants : répertoire des in-génieurs diplômés, enquête annuelle sur la situation socio-pro-fessionnelle des ingénieurs, etc.

confirmer le positionnement comme interlocuteur de la pro-fession au plan international

associer les pouvoirs publics à la gouvernance d’IESF par la création d’un Haut Comité et faire reconnaitre la cotutelle par les ministères de l’économie et de l’enseignement supérieur, avec une priorité pour le premier.

affirmer la vocation d’IESF à représenter la profession au CE-SER, CNEE etc, et à tenir un rôle dans la formation tout au long de la vie.Notre association est membre de l’IESF qui regroupe la plupart des associations d’ingénieurs en France et à travers celles-ci rassemble près d’un million d’ingénieurs et scientifiques. Elle a suivi la progression de ce groupe de travail et a exprimé son soutien à l’IESF dans sa démarche auprès des pouvoirs publics, considérant le déficit manifeste de représentation officielle au niveau national, qui l’est encore plus au niveau européen par rapport aux références allemande et britannique : VDI et UK Engineering Council.

Intervenants Bénévoles PMIS (Promotion des Métiers de l’Ingénieur et du Scientifique)Les établissements nous réclament dans la France entière. Pendant l’année scolaire 2013-2014, nous avons réalisé plus de 1000 inter-ventions et rencontré environ 30 000 élèves.Osez rejoindre l’équipe des intervenants bénévoles dans nos col-lèges et lycées.Nous vous accueillerons, nous vous aiderons à développer votre propre témoignage et nous mettrons à votre disposition des outils (présentations PowerPoint, fiches, plaquettes, BD, vidéos d’inter-view de jeunes techniciens, d’ingénieurs ou de scientifiques).Vous rendrez à la société ce que vous-même avez eu la chance de recevoir. Et les jeunes rencontrés vous apporteront autant que vous leur donnerez.La France forme actuellement de l’ordre de 31 000 ingénieurs di-plômés bac+5 par an.Crise ou pas, chaque année, plusieurs domaines d’activités recher-chent des ingénieurs et des scientifiques pour répondre aux be-soins de la société.Dans leur ensemble, les écoles d’ingénieurs en France offrent désor-mais plus de places qu’il n’y a de candidats, et nos jeunes peuvent oser sans appréhension les métiers techniques et scientifiques.

Il faut aider les jeunes à lever les inhibiteurs progressive-ment mis en place :

Difficulté de connaître la réalité des métiers qui em-brassent de multiples fonc-tions et presque tous les sec-teurs d’activités,

Evolution rapide des mé-tiers liés à des technologies émergentes souvent mal connues,

Conviction que ces métiers sont difficiles d’accès et réser-vés à des élites,

Méconnaissance de l’ouver-ture de ces métiers aux femmes.Les successeurs de Gustave Eiffel, Louis Blériot, André Michelin, Ma-rie Curie sont parmi nos jeunes. A nous de les mettre en confiance pour qu’ils puissent éclore et contribuer au développement de notre société.Pour cela, nous nous employons à leur donner une image at-trayante et «revisitée» de l’ingénieur et du scientifique.Vous l’avez constaté dans nos bilans, la demande croît. Pour y faire face, il nous faut des intervenants bénévoles en nombre accru. Les équipes actuelles, fortes d’une centaine de personnes en Île de France et autant en régions, sont insuffisantes pour répondre à la demande.Si vous souhaitez intervenir en région Île-de-France (Départements 75-77-78-91-92-93-94-95) n’hésitez pas à contacter Elisabeth Bison si vous souhaitez de plus amples [email protected] - Tel 01 44 13 66 78 - du lundi au jeudi.

JNI 2015 // SAVE THE DATEDECALAGE DE LA MANIFESTATION PARISIENNE AU

15 AVRIL 2015 - de 15h00 - 20h30Ministère de l’Economie et des Finances, Centre Pierre

Mendès France - 139, rue de Bercy - 75012 Paris

6 Icam liaisons n°182

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VIES DES ÉCOLES

Lancé il y a maintenant un an, le club Icam Entrepreneurs pour-suit son développement. Marc Frouin (82 IL) et Vianney Lescroart (89 IL) ont accepté d’occuper les fonctions de président et de vice-président. Philippe Carpentier et moi-même continuons de prendre contact avec les entrepreneurs pour les intégrer dans notre démarche.

Un club d’entrepreneurs, pour quoi faire ?Le principe du club Icam Entrepreneurs est de réunir les en-trepreneurs (créateurs d’entreprises, repreneurs, dirigeants, porteurs de projets), qu’ils soient diplômés Icam ou encore étudiants, dans une démarche positive, autour des valeurs com-munes de l’ADN Icam. Le contexte économique est complexe mais globalement les leçons des dernières années montrent que l’entreprenariat est devenu une obligation sociale et pro-fessionnelle pour nous tous.

Les premiers membres fondateurs, aujourd’hui au nombre de 35, ont défini les objectifs suivants pour le club :

Réussir mieux et faire réussir : en partageant ses expériences avec les autres entrepreneurs ; et en ayant la possibilité de trouver des parte-naires avec qui développer, investir ou entre-prendre.

Rendre possible la prise de risques en ac-compagnant au mieux les phases compli-quées et en évitant la relative isolation de l’en-trepreneur.

Soutenir le développement de l’entrepre-neuriat à l’Icam : à la fois auprès des diplômés et des étudiants, pour intégrer dans l’ADN Icam l’entrepreneuriat comme base de créa-tion de valeurs.

Contribuer financièrement à la transforma-tion de notre école : au travers de la campagne Audace et Développement, en soutenant les projets de déve-loppement de l’Icam.

L’entrepreneuriat aujourd’hui à l’IcamVous êtes plus de 500 en situation d’entrepreneur.La formation à l’Icam comprend, aujourd’hui, un module en qua-trième année de création d’entreprises. C’est l’occasion, pour nos apprenants, de découvrir cet univers par la pratique, depuis la recherche de l’idée, la rédaction du business plan, jusqu’à la soutenance devant un jury composé de professionnels, collabo-rateurs Icam et diplômés.

Témoignages de membres de jurys : Philippe Jaubert, (80 IL)

Je suis très agréablement surpris par la créativité de ces jeunes ingénieurs ! Quelle imagination ! Dans mon groupe, 3 sujets sur 4 sont, potentiellement, intéressants. Évidemment, tous les produits sont globalement des produits grand-public, voire gadget, mais il y du business à faire. Il existe toutefois quelques lacunes au niveau de la protection des idées : tous ont parlé de brevets pour voir si certains pouvaient les empêcher de réaliser leur produit, peu ont imaginé déposer un brevet sur leur inno-vation, et interdire aux autres de les copier...

Rémi Reiss, (77 IL)La vision stratégique a été abordée avec pertinence ; on a pu noter les facteurs clefs de succès, une analyse de la concurrence, les forces et faiblesses du produit, du projet d’entreprise. J’ai vu de futures entreprises autour des solutions techniques (…).L’apport de l’expérience du métier sur l’évaluation des coûts de réalisation d’un prototype, du coût d’industrialisation, du lance-ment sur le marché (homologation, test, plan de communica-tion) est utile aux étudiants et les aideront à sortir des schémas académiques.

Programme du début d’annéeLes entrepreneurs identifiés ont reçu, au début du mois de mars, un ques-tionnaire visant à répertorier les ex-pertises et les attentes de chacun, afin de proposer une vie de club en adéquation avec les attentes des membres, mais aussi pour faciliter la mise en relation, entre entrepreneurs et mentors.Des rencontres sont organisées en mars et avril sur les sites de Lille,

Nantes et Toulouse, pour qu’entrepreneurs, diplômés porteurs de projets et étudiants puissent échanger, et que ceux qui sou-haitent soutenir ou être soutenus puissent se faire connaître (Nantes : 26 mars, Toulouse : 2 avril, Lille : 16 avril).Enfin, le club soutient un premier projet entrepreneurial d’étu-diants, Moto Display. Le besoin actuel est technique mais sera, peut-être, la création d’un réseau commercial, l’appel à des ca-pitaux…Si vous êtes entrepreneur, ou simplement si vous souhaitez en savoir plus sur le club, si vous avez un projet ou si vous n’avez pas reçu le questionnaire, signalez-vous ! Prenez contact avec moi ([email protected]) et nous vé-rifierons que votre fiche est à jour sur l’annuaire Icam.

Club Icam entrepreneurspréparé par Germain Dutilleul (107 IT )

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Point d’étape de notre 1ère campagne de levée de fonds, deux ans après le démarrage de sa phase publique, en avril 2013.

Répartition du besoin d'investissement total en M€

Répartition du réalisé actuel et du Reste à Faire en M€

 

Campagne de levée de fonds AUDACE et

DEVELOPPEMENT

2015  

8  36  

38  

RAF  70  

dépenses engagées et Reste à Faire (RAF)

Campagne levée de fonds Dons cumulés de grands donateurs, d’entrepreneurs Icam et des Alumni – proches – familles. Avec une décision attendue de 3 grands donateurs d’ici l’été, l’indicateur pourrait passer à l’orange !

Autres financemements Des dossiers en cours d’instruction à Toulouse, ainsi que le financement de la dernière tranche des travaux à Paris Sénart pourront faire passer l’indicateur au vert !

Auto Financement La bonne gestion de chacun des sites a permis d’auto-financer plusieurs réalisations au-delà de l’objectif, sur fonds propres ou avec emprunts.

30

53

13

Campagne levée de fonds

Autres Financemts

Fonds Propres

30  

53  

13  

ini#al  

96 M€

30    

89    

33    

actualisé  avec  les  résidences  

152M€

152M€

0%   50%   100%  

Pédagogie  

Mixité  Sociale,  Prêts  d'honneur  

Recherche  

ModernisaDon  des  sites  en  France  

Campus  à  l'InternaDonal  

3,7    

2,2    

5,7    

59,6    

10,9    

5,1    

4,5    

10    

120,6    

12    

réalisé   objecDf  

En prenant en compte les projets de rénovation/construction des résidences de Lille, Paris Sénart et Toulouse, ce besoin dépasse les 150 M €

L’estimation initiale des besoins représentait environ 100 M€.

RAF = projets non engagés à ce jour. Ils seront mis en œuvre si leurs financements sont obtenus

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Nous vous invitons à poursuivre votre soutien à cette campagne en faisant des dons exceptionnels en 2015 et 2016.

En 2014, vous avez donné à la Fondation Féron-Vrau, 246 000 €.

Cela représente 330 donateurs. Soyez-en vivement remerciés.

Cela met en valeur un potentiel de 10500 nouveaux donateurs …

La Fondation   Féron-Vrau, qui soutient les perspectives de développement des implantations du Groupe Icam, ne mène plus d’appels à dons en son nom propre, ceux-ci s’inscrivant désormais dans la campagne Audace et Développement.

Nous nous organisons pour appeler chacun d’entre vous en 2015, dans le but d’échanger et de donner des informations, ainsi que d’enregistrer vos promesses de dons.

Nous pouvons franchir la barre d’1 Million d’euros de dons collectés en 2015. 1 Million d’euros, c’est par exemple la somme allouée par la Fondation pour les prêts d’honneur en 2014.

Nota Bene : - Nous attirons votre attention sur la possibilité d’avoir recours au don temporaire d’usufruit ou au legs pour participer à la Campagne.

- Pour les dons habituels, outre l’envoi de chèques, nous vous proposons des prélèvements automatiques mensuels, ainsi que le paiement en ligne sur le site internet dédié. Vous y trouverez également toutes les infos sur le contenu des projets et les réalisations en cours.

- Vos dons à la Fondation sont déductibles des impôts, à hauteur de 66% pour l’impôt sur les revenus et de 75% pour l’ISF. Un don annuel de 1000 € (ou 1400 € pour l’ISF) revient alors à une dépense réelle de 340€, soit 1 € par jour.

Les cercles de donateurs

Grands Mécènes : 4 membres au-delà de 500 000 €

Mécènes : 7 membres de 100 000 à 500 000 €

Bienfaiteurs : 7 membres de 50 000 à 100 000 €

Ambassadeurs : 62 membres de 5 000 à 50 000 €

Donateurs Gold : 15 membres de 3 000 à 4 999 €

Donateurs Silver : 107 membres de 1 000 à 2 999 €

Donateurs Bronze : 355 membres de 200 à 999 €

Donateurs : 159 membres de 20 à 199 €

Calculés à partir du cumul des dons sur la durée de la campagne.

 

Campagne de levée de fonds AUDACE et

DEVELOPPEMENT

2015  

http://www.icam-audace-et-developpement.com/faire-un-don/

Voyage d’études à Douala

Dans le cadre de la campagne Audace et développement, voyage présidé par M. Francis Mer, avec une délégation de 14 Grands Donateurs et Dirigeants de l’Icam.

Voyage riche des rencontres avec les étudiants, les collaborateurs, les diplômés, mettant en avant la qualité des personnalités formées à l’Icam.

Avec un très bel article en pleine page dans le quotidien La Croix du 11 février.

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VIE DES ÉCOLES

Il y a maintenant deux ans que l’Icam, site de Toulouse, et la société Legrand, basée à Limoges, le spécialiste mondial des in-frastructures électriques et numériques du bâtiment ont signé une convention de partenariat visant à favoriser la connaissance mutuelle et l’établissement de relations durables.Ce partenariat est fondé sur plusieurs axes :D’une part, dans le cadre de la rénovation et l’agrandissement de son campus, l’Icam, a construit un nouveau bâtiment abritant de nouvelles salles où les équipe-ments Legrand sont très présents.D’autre part, la société Legrand est associée au parcours pédago-gique des étudiants, dans le cadre d’I48, en animant des sessions liées à l’innovation et aux métiers du bâtiment et en réalisant, notam-ment, un Challenge Innovation. Lors de la première finale locale qui a eu lieu en juin à l’Icam, 2

équipes d’étudiants ont remporté les prix pour leurs travaux traitant de «l’efficacité énergétique pour la maison en rénova-tion» et «la recharge».Et, en octobre dernier, c’est au sein de son établissement de Limoges que la société Legrand a organisé une grande finale nationale au cours de laquelle les équipes des écoles sélec-

tionnées ont présenté leurs projets, c’est à dire l’Icam site de Toulouse, les Mines d’Ales, l’Exia Cesi de Arras et France Business School de Clermont-Ferrand.C’est l’équipe de l’Icam, laquelle a présenté ses travaux sur l’effi-cacité énergétique, qui a rem-porté le 1er prix de cette finale nationale !Bravo à Cyril Chague, Mathilde Leroux, Jérémy Pereira, Quentin Salmon et Thomas de Sainti-gnon pour la qualité de leur tra-vail qui a remporté l’adhésion du staff de Legrand.

Legrand-Icam : un partenariat innovant et dynamique !

Conventions de partenariat entre Eurovia et l’IcamRueil-Malmaison, le 3 décembre 2014Eurovia développe localement des partenariats avec les sites Icam (Institut Catholique d’Arts et Métiers) en France. Dans ce cadre, trois conventions de partenariat ont été si-gnées à ce jour :

20 février 2013 : signature d’un premier partenariat entre la Délégation Sud-Ouest d’Eurovia et l’Icam Tou-louse.

10 juin 2014 : signature d’un partenariat entre les entreprises de VINCI dans la région Nord et l’Icam de Lille.

18 juin 2014 : signature d’un partenariat entre la Délégation Centre-Ouest d’Eurovia et l’Icam Ouest, site de Nantes (Vendée et Bretagne).Nos partenariats s’appuient sur des valeurs communes fortes telles que la responsabilité, la créativité ou encore la solidarité. Le développement de ces conventions de partenariat, conclues chacune pour une durée de 3 ans, sont des engagements forts de la part d’Eurovia, démontrant sa volonté de faire de l’Icam un partenaire privilégié, dans le but de rapprocher la direction, les enseignants, les élèves des Icam et les colla-borateurs d’Eurovia. Ces partenariats permettent ainsi un engagement qualitatif et sur le long terme afin de constituer notre réseau de collabo-rateurs/managers de demain.Pour ce faire, les actions d’Eurovia se déclinent autour des axes suivants :- Actions relevant de l’activité pédagogique de l’Icam- Actions intéressant l’organisation de conférence/présentation d’Euro-

via et table ronde métier- Actions relatives au déroulement de visites de sites (chantiers, carrières,

etc.)- Actions concernant les stages en entreprise- Actions dédiées à la mise en œuvre de projets spécifiques- Participation au Club Icam Entreprises- Proposition d’offres d’emploi

Guillaume Lefèvre - Directeur Icam Bretagne « Les conventions de partenariat témoignent d’une collaboration entre le groupe Eurovia et l’Icam qui ne date pas d’hier. D’ailleurs 15% de nos jeunes diplômés rejoignent chaque année le secteur du BTP, cela concourt à res-serrer nos liens. Nous souhaitons pour l’avenir

entretenir et développer ces relations non seulement en France mais aussi peut-être à l’international par le biais de nos établisse-ments mutuels en Inde ou en Afrique. »

Thierry Covelo - DRH France d’Eurovia « Nous sommes fiers d’accueillir chaque année 5 jeunes diplômés de l’Icam, mais nous avons l’ambition d’en intégrer davantage ces prochaines années ! Cela passe bien évidemment par une re-lation de proximité, mise en place dans le cadre de conventions de partenariat depuis plus d’un an, avec chaque école. »

Contact presse Eurovia : Sabrina Thibault-LoucatelTél. : +33(0) 1 47 16 48 36 Courriel : [email protected] est l’un des principaux acteurs mondiaux de la construc-tion, de l’entretien et de la maintenance d’infrastructures de transport routier et ferroviaire. Présente dans 16 pays, l’entre-prise emploie 41 000 salariés et a réalisé en 2013 un chiffre d’af-faires de 8,6 milliards d’euros.Contact presse Icam : Séverine CatryTél. : +33(0) 1 53 77 22 42 Courriel : [email protected]

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VIE DES ÉCOLES

L’Apec et le Groupe Icam ont signé une conven-tion nationale de partenariat en faveur de l’in-sertion professionnelle des jeunes. Son objectif : accompagner les étudiants dans la construc-tion de leur projet professionnel tout en tenant compte de leur projet de vie.Séverine CATRY, en charge du développement des partenariats du Groupe Icam :« Nous sommes particulièrement heureux de cette signature puisqu’elle donne du sens et de la perspective à des actions jusqu’ici locales. Nous avons tenu avec l’Apec, non seulement à

consolider ce qui existait dans les écoles et avec l’As-sociation des alumni mais aussi à donner plus de vi-sibilité au partenariat via les supports numériques ».Pour Jean-Marie Marx, Directeur Général de l’Apec :«L’Apec accompagne les établissements d’enseigne-ment supérieur dans les dispositifs qu’ils mettent en œuvre en faveur de l’emploi des jeunes. Le partena-riat noué avec le Groupe Icam s’inscrit pleinement

dans cette démarche. Il permet d’aider les étudiants afin de pré-parer au mieux leur insertion professionnelle».Séverine Catry (95 IL)

Convention Nationale Apec / Groupe Icam

L’Icam de Nantes à la conquête du Label LucieL’Icam, site de Nantes, a décidé d’ef-

fectuer une véritable démarche de développement durable, concréti-sée par le passage du label LUCIE. Si le site de Nantes réussit la dé-marche, celle-ci pourra être initiée

sur d’autres sites de l’Icam.

La RSE, Responsabilité Sociétale et Environnementale, qui comporte les 3

volets sociétal, économique et envi-ronnemental, doit pouvoir être com-

patible avec la performance de l’entreprise. Comme le dit Alain Fustec, directeur du label LUCIE « il y a de la performance écono-mique dans la RSE ».Le site de Nantes ne démarre pas de zéro. Beaucoup d’efforts sont déjà faits dans le sens du développement durable. Il nous faudra formaliser davantage ce que nous faisons déjà et plani-fier ce que devrions faire en plus.Le développement durable n’est pas une mode, c’est une véri-table évolution nécessaire. Platon ne disait-il pas « la nécessité est mère de l’innovation ».Jean-Louis Bigotte (79 IL) Directeur Icam site de NantesLucie est aujourd’hui le label RSE de référence. Ce label est ali-

gné sur la norme internationale ISO 26000. Les audits et évalua-tions sont réalisés par des cabinets tels que Vigéo et l’AFNOR, et permettront de déterminer le niveau de maturité RSE du site de Nantes (parmi 4 niveaux possibles). Un rapport d’évaluation de nos actions actuelles, amendé, couplé à un plan d’actions d’amélioration et d’engagements, permettra à l’institution de consolider la mise en œuvre déjà entamée depuis plusieurs an-nées.

Les 7 engagements du Label LucieRespecter les intérêts des clients et des consommateursPréserver l’environnementValoriser le capital humainAgir avec loyauté et responsabilité sur les marchésRespecter les droits fondamentaux de la personneConjuguer les intérêts de l’entreprise et l’intérêt collectifAssurer la transparence du système de décision et de contrôle

Au cours de la première partie de l’année scolaire, le site de Lille a accueilli une vingtaine d’étudiants inter-nationaux, venus passer un semestre minimum, voire une année à l’Icam.Parmi ces étudiants, 5 sont venus de la Fei, notre uni-versité partenaire au Brésil et 2 du Loyola Icam College. Ils seront présents parmi nous pendant toute l’année.Nous avons également reçu une étudiante de l’UCAC Icam, venue réaliser son MSI en France.

Au second semestre, nous accueillons à nou-veau des étudiants du Cameroun qui sont au nombre de 3.Parmi les autres pays représentés par nos étu-diants internationaux : l’Espagne, la Syrie, le Ca-nada et la Tunisie.Une belle diversité de cultures dont l’Icam se réjouit. Une expérience enrichissante à la fois pour les étu-diants internationaux et les étudiants de l’Icam qui ont ainsi l’occasion de s’internationaliser « at home » !

Les étudiants internationaux à l’Icam, site de Lille

Jean-Louis Bigotte

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Les étudiants de cinquième année effectuent un Mémoire Scientifique et Industriel, quel que soit le site de l’Icam choisi, travaillent 18 semaines durant sur un projet d’envergure sous la direction d’un enseignant-chercheur de l’Icam et en colla-boration avec une entreprise partenaire. Les étudiants réali-sent leur projet en équipe.

Ainsi les étudiants de l’Icam progressent et entrent plus avant dans la vie profession-nelle tout en permettant aux entreprises d’améliorer leurs capacités de production et la qualité, notamment environ-nementale de celle-ci ou de créer de nouveaux biens et services. Le projet est toujours ancré dans la réalité et répond aux attentes d’un «client».

Le site de Paris Sénart aborde, principalement, des théma-tiques spécifiquement industrielles ancrées dans le basin d’activités sud-parisien:

Aéronautique ; Bâtiments et villes durables ; Ecologie industrielle ; Logistique et supply chain ; Santé et biotechnologie ;

C’est pour cette raison que les étudiants des différents sites de l’Icam (Lille, Vannes, Nantes, La Roche-sur-Yon, Toulouse, ou Chennai) peuvent choisir de venir faire leur MSI à Sénart.

Balaji, étudiant indien de l’Icam Chennai, a effectué un MSI au pre-mier semestre de l’année 2014-2015: “ Je suis très content d’être ici. Je travaille sur le sujet “conception et innovation”. Il avance bien. Je suis aussi professeur

d’électronique et je travaille avec le micro-contrôleur Arduino. J’ai pu découvrir mon potentiel et j’ai chaque jour l’occasion de m’améliorer. (…) C’est génial! ”

Léa, de l’Icam Toulouse, a travaillé, à la même période, sur un autre MSI:“Nous travaillons en binôme sur un projet d’optimisation des flux pour une centrale d’achats publics. Nous analysons l’existant (interview d’opérateurs, observation de l’ac-tivité, chronométrage, …) pour en sortir tous

les points à améliorer. Nous optimisons les flux physiques et les flux d’informations. Toutes les deux semaines, nous nous rendons à l’en-trepôt pour présenter nos avancées aux clients. Le projet est donc très formateur, professionnalisant et concret”.

Pour le second semestre 2014-2015, ce sont huit étudiants qui, depuis tous les sites de France, ont rejoint l’Icam Site de Paris-Sénart pour de nouveaux MSI.

Pour toute information : contactez Jean-Pierre PAUWELS - 01 49 31 20 01

VIE DES ÉCOLES

Présentation des MSI de l’Icam site de Paris-Sénart

La visite à Lille de François Bouvard, les 18 et 19 septembre derniersNous avons eu la chance de recevoir, sur le site de Lille, François BOUVARD, Président du site de Paris-Sénart et futur président du Groupe Icam (été 2015), les 18 et 19 septembre derniers dans le cadre d’un audit sur la Gouvernance du Groupe Icam. Dans un premier temps, Bernard-Gilles Flipo lui a présenté nos activités et dans un second temps, François Bouvard a pu ren-contrer :- le Président du Conseil Syndical, Rémy Rochard, - l’équipe de Direction en réunion plénière, - les Jésuites présents sur le site, - le directeur de la Résidence et le BDE.

Une deuxième visite a eu lieu les 13 et 14 novembre où il a rencontré, entre autres, des colla-borateurs, des membres de la DUP et les administrateurs du site de Lille.Une bonne occasion pour François Bouvard, qui s’est proposé de mener une réflexion sur la gouvernance du Groupe Icam et de ses entités, de se familiariser avec le site de Lille et ses particularités. Magali Fahim

François Bouvard (IL81)

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VIE DES ÉCOLES

Depuis 2006, Concept’Icam est la Junior-Entreprise du site Icam de Toulouse. Parmi les trois Juniors que compte le groupe Icam, c’est la plus ancienne.Par Cécile Balemboy, en 5e année de formation Ingénieur Icam intégréUne Junior-Entreprise, qu’est ce que c’est ?

des étudiants qui démarchent des clients potentiels et gèrent une entreprise (à 20 ans !),

des études, de vrais clients, des enjeux techniques et commerciaux, une équipe de travail dans un contexte professionnel.

Mais c’est aussi : des réalisateurs recrutés parmi l’ensemble des étudiants du

site, qui mettent en pratique leurs apprentissages pour satisfaire un client,

des réalisateurs rémunérés qui boostent ainsi leur CV.Les enjeux d’une Junior-Entreprise vont au-delà de la gestion de clients, c’est, aussi, la gestion d’une véritable entreprise.Concept’icam, association loi 1901 à vocation écono-mique et à but non lucratif, fait partie de la CNJE (Confé-dération Nationale des Juniors-Entreprises). Elle est or-ganisée par des étudiants de 3e et 4e années, dont le rôle est de gérer la structure sous tous ses aspects.Le principe est de démarcher des clients afin d’obtenir

des études faisant partie de nos domaines de compétences, en accord avec les cours dispensés à l’Icam.Notre association permet aux étudiants d’entrer dans le monde de l’entreprise, d’en comprendre le fonctionnement, les enjeux, et de mettre en pratique les enseignements reçus à l’Icam.Pour l’école, la Junior-Entreprise est le reflet du potentiel de ses élèves. Loin de faire concurrence aux mémoires scientifiques, c’est une activité complémentaire qui permet de faire décou-vrir le potentiel des étudiants Icam à des entreprises nouvelles (beaucoup de Start’Up font appel aux Juniors-Entreprises), mais aussi, de satisfaire les clients habituels de l’Icam lorsqu’ils de-mandent des études trop courtes pour un mémoire.

Concept’Icam ou l’esprit d’entreprendre

Florian Dapot, formé depuis le lycée chez Airbus, a reçu le prix de l’élève ingénieur, lors de la onzième cérémonie des prix des ingénieurs de l’année organisée par L’Usine Nouvelle et Industrie & Technologies.

«Je me souviens, nous avons soulevé le problème un mardi. À la fin de la semaine, j’avais trouvé une solution technique. La semaine suivante, la rédaction du brevet était lancée !», raconte l’ingénieur d’Airbus Florian Dapot. Avec un programme aussi sensible que l’A 350, pas question de laisser la moindre part à l’imprévu.En 2005, alors qu’il a 15 ans, il intègre à la fin de sa troisième le lycée Airbus de Toulouse pour faire un CAP en alternance. La plupart des jeunes sont ensuite embauchés comme agents de fabrication. Lui continue en bac pro, puis en BTS, et attrape, au passage, le virus de l’aéronautique. Il aurait pu entrer chez

le constructeur à la fin du BTS en tant que technicien. Il est le seul de sa pro-mo à suivre des études d’ingénieur. «À chaque fois, en interne chez Airbus, j’ai rencontré des collègues de travail qui m’ont encouragé, raconte-t-il. C’est grâce à eux que j’ai continué.»Pendant trois ans, il est accueilli en al-ternance dans le département maté-riaux et procédés pendant qu’il suit les cours de l’Institut Catholique d’Arts et Métiers (Icam). «J’ai été encadré par des

personnes qui voulaient faire passer leurs savoirs, et j’ai vraiment pris goût à l’innovation et la technique, de pouvoir aller très loin dans un domaine, d’être confronté à des problèmes concrets dans l’assemblage et de trouver des alternatives», explique Florian Da-pot. À 24 ans, il a été embauché chez l’avionneur en production sur la chaîne d’assemblage des A 330 pour améliorer les process sur l’aménagement des cabines.

Prix des ingénieurs de l’année décerné par l’Usine Nouvelle. L’élève ingénieur 2014 est Florian Dapot, Icam (114 AT), pur produit d’Airbus

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VIE DES ÉCOLES

LA PAGE DE L’AUMÔNIERPour ce numéro, notre aumônier, Hubert Hirrien sj, a laissé la parole au Père Dominique Degoul, sj, aumônier du site de Toulouse

Qui est-il ?Je suis jésuite depuis 2005, âgé de 41 ans, et prêtre. J’ai une formation d’ingénieur. Pendant quatre ans j’ai travaillé auprès d’étudiants : deux ans au Centre Laen-nec de Lyon, qui accompagne pédagogiquement des étudiants en médecine, puis, en parallèle de la fin de mes études de théologie, deux ans au lycée Sainte Geneviève, à Versailles, comme aumônier d’élèves de prépa. J’arrive à Toulouse, envoyé par mon provincial pour être aumônier de l’Icam, mais aussi de l’EI Purpan,

et m’investir, également, dans la paroisse étudiante de Toulouse.

Que fait-il à l’Icam ?On pourrait être tenté de croire que l’aumônerie s’occupe du «C» de «Icam». En fait… c’est un peu plus compliqué, parce que le «C» de l’Icam a, lui-même, plusieurs dimensions…. Et qu’il n’est pas l’af-faire de l’aumônier seulement ! Il y a un premier aspect qui est : réu-nir au sein de l’Icam une communauté chrétienne, pour que ceux

qui le veulent puissent partager ensemble leur foi. Un deuxième aspect de l’activité de l’aumônier, c’est de participer à l’animation de grands moments de la vie de l’école. Dans cet as-pect, il y a quelques occasions dans l’année où toute l’école s’ar-rête pour permettre à ceux qui le souhaitent de célébrer ensemble la messe. Il s’agit aussi de m’adresser aux promos lors des grands moments, par exemple pour la bénédiction des bleus, le départ en expériment ou la remise des diplômes. C’est un exercice délicat, mais j’essaie de trouver des mots justes pour que chaque étudiant, chrétien ou non, puisse entendre sans se sentir contraint ce que le caractère chrétien de l’établissement peut lui apporter dans sa croissance personnelle.Le troisième aspect, c’est justement, comme jésuite, de me mettre au service de la croissance intellectuelle, humaine et spirituelle de tous les étudiants, quelles que soient leurs convictions religieuses. Je suis aussi à la disposition de tous ceux, parmi les collaborateurs de l’Icam, qui souhaitent me rencontrer personnellement : cela fait partie de ma mission !Cela fait maintenant plusieurs mois que je suis à l’Icam : j’en dé-couvre avec joie la richesse !

Un aumônier arrive à l’Icam Toulouse…

Comme l’année dernière, le magazine « L’Etudiant » a publié les résultats de son Palmarès concernant les Ecoles d’Ingénieurs. Ce palmarès est constitué à partir d’un ensemble d’indicateurs, rassemblés autour des thèmes suivants :

l’excellence académique, la proximité avec les entreprises, l’ouverture internationale, le devenir des diplômés, les débouchés, l’origine des élèves.

Le magazine l’Etudiant a créé, également, trois classements types: Excellence académique Proximité avec les entreprises Ouverture internationale

Dans ces classements types, certains indicateurs nouveaux sont apparus et pris en compte, des indicateurs qui ne correspon-dent pas à notre politique actuelle et qui ne nous sont, donc, pas favorables (par exemple : la politique de chaires industrielles pour le classement de la proximité aux entreprises). Notre politique s’appuie sur les spécificités suivantes :

privilégier l’accompagnement des élèves avec la pédagogie ignatienne ;

entretenir la proximité avec les entreprises pour renforcer la formation technique et scientifique, en développant, en particu-lier, des clubs régionaux d’entreprises partenaires ;

développer l’ouverture à l’international, en implantant nos propres formations dans des pays émergents ;

accompagner à la réussite personnelle et professionnelle de chacun, en lien avec l’association des alumni. L’application développée par le magazine L’Etudiant permet

à chacun de faire son propre classement en autorisant un maximum de 6 critères. Pour analyser notre position-nement, nous avons donc choisi de sélectionner les 6 critères suivants, qui nous semblent suffisamment gé-nériques et correspondent bien aux objectifs que nous poursuivons.

Les critères retenus sont les mêmes que l’an dernier : le nombre d’élèves par professeur (thème excellence académique) la durée minimale à l’étranger (thème ouverture internationale) la part d’élèves en alternance (thème proximité avec les entreprises) la durée des stages en entreprises (thème proximité avec les

entreprises) les diplômés en poste à l’étranger (thème devenir des diplômés) le salaire à la sortie (thème devenir des diplômés).

Le résultat est le suivant : Icam est classé 1er ex aequo sur 160 écoles d’ingénieurs (toutes catégories confondues, public/privé, post-bac et Bac+2). Nous souhaitons partager cette information avec vous, car c’est le résultat du travail de tous les collaborateurs de l’Icam, qui sont engagés dans cette entreprise d’éducation, ainsi que des entre-prises qui adhèrent et soutiennent notre projet.

Palmarès de l’Etudiant 2015L’Icam classé 1ère ex aequo sur 160 écoles

14 Icam liaisons n°182

Page 15: La Sidérurgie - Icam Alumni · décidé, dans un premier temps, de nous limiter à la sidérurgie. En effet, en 2014, la production mondiale d’acier brut a augmenté de 1.2 % et

Sans attendre les droits électoraux que la Chambre promet aux femmes, deux jeunes filles se sont fait inscrire en vue de se pré-senter à l’Ecole centrale des arts et manufactures. Cette ambition qui s’éveille dans les cœurs des adolescentes est un évènement singulier. C’est un signe des temps et une date dans l’évolution du féminisme. Inutile de se demander à quoi rêvent les jeunes filles : elles ne rêvent plus ; elles agissent. Au lieu d’errer dans le bleu et de se perdre dans les chimères, elles dessinent des épures et résolvent des équations.Le sens des réalités les guide dans le choix de leurs carrières. La littérature les attire moins que la science. Aucune candidate n’a encore tenté les épreuves de l’Ecole normale supérieure, sec-tion des lettres ; plus d’une a, déjà, et avec succès, affronté le concours de la section des sciences, - innovation fraîchement accueillie par certains normaliens qui projetèrent alors de se présenter à l’Ecole de Sèvres, et, parce que les jeunes filles pre-naient rang parmi les garçons, de prendre rang parmi les jeunes filles. Cette petite querelle était antérieure à la guerre. Où sont les neiges d’antan ?Aujourd’hui, que tant de vides se produisent parmi les hommes, il est très naturel et il est même d’un intérêt social que les femmes cherchent à les combler. On ne compte plus les institutrices qui remplacent les instituteurs ; plusieurs centaines de dames pro-fessent dans les lycées de garçons. L’Ecole normale peut s’ouvrir maintenant aux deux sexes.Il va sans dire que l’accession des jeunes filles aux grandes écoles ne peut se faire que sous certaines conditions. Malgré le changement vertigineux de nos mœurs, il faut encore que, d’une part, ces écoles ne soient pas des internats exclusifs, et que, d’autre part, les obligations militaires n’y soient pas trop rigoureuses. Pour cette double raison, Polytechnique leur est fermée. L’Ecole normale de la rue d’Ulm ne les a reçues que par suite du changement de régime qui créait, à côté des pen-sionnaires de jadis, une nouvelle catégorie d’élèves externes. A l’Ecole centrale, la question ne se pose pas : le régime tradition-nel a toujours été celui de la liberté. L’uniforme y est inconnu. Les étudiants vont et viennent comme il leur plaît. S’ils sont as-treints à des exercices qui les préparent à la vie de caserne, s’ils sont, en sortant, promus officiers, c’est affaire au Ministère de la Guerre : l’administration civile s’en désintéresse.Dans ces conditions, étant donnée la largeur du règlement d’ad-mission (le baccalauréat même n’est que facultatif ), la direction de l’Ecole ne saurait s’opposer à une candidature féminine, et je crois que, sauf le cas d’un veto invraisemblable du Ministère du Commerce, elle ne s’y montrera pas hostile. Il est donc très pro-bable que, pour la première fois depuis la fondation de l’Ecole, nous allons voir en France des ingénieuses.Est-ce à dire que, dans l’existence des futures centraliennes tout sera donc facile, et que le chemin qui conduit au bienheureux di-plôme sera, pour elles, entièrement jonché de fleurs ? Les jeunes gens qui sont reçus à l’Ecole centrale sont très bien élevés, c’est

un fait acquis ; mais ce sont des jeunes gens ; le régime de li-berté qui caractérise cette illustre maison se retrouve jusque dans les conversations qui s’y tiennent. Lorsque des jeunes filles seront parmi eux, renonceront ils à leurs chères habitudes pour n’échanger que des propos de salon, et s’ils n’y renoncent pas, la délicatesse des centraliennes ne sera-t-elle pas journelle-ment soumise à une rude épreuve ? Premier inconvénient. Un deuxième – sans doute un peu plus grave – résulte de la ma-nière dont les travaux pratiques sont organisés. Pour leur exé-cution, les élèves sont répartis en un certain nombre de salles ; dans chaque salle, un groupe est soumis à l’autorité morale d’un “commissaire” qui est, lui-même, un élève choisi parmi les mieux reçus. Si les centraliennes entrent au nombre des premières et si, d’aventure, le commissaire est « une» commissaire, on ne saurait affirmer que son autorité morale ne subira aucune atteinte.Une fois pourvues de leur diplôme, le grand problème de la vie se posera pour nos “ ingénieuses”. Là encore il leur faudra user de circonspection, et fuir les occupations d’ingénieurs qui seraient au-dessus de leurs forces. Un certain nombre de ces carrières demandent un travail physique dont une femme, même déve-loppée par la gymnastique ou les sports, serait incapable. On ne se représente pas, pour en donner un exemple, une femme ingénieur dans une houillère : alors que le «fond» est interdit lé-galement aux ouvrières, alors qu’on n’y peut même, la plupart du temps, travailler debout et qu’il faut rester plusieurs heures à plat ventre ou sur le dos, ce serait folie à elles de songer à une profession de ce genre. Mais il leur en restera beaucoup d’autres, et, d’une façon générale, toutes celles qui demandent surtout de la méthode, de l’attention ; une intelligence fixe et déliée. Dans un bureau d’études, il y en a une multitude, elles seront admi-rablement à leur place et rendront les mêmes services que les hommes. Dans les laboratoires, elles seront des auxiliaires ex-cellents, ou même des directrices remarquables. Les sciences chimiques leur ouvrent des perspectives infinies ! Nous avons actuellement besoin de tant de chimistes et, après la guerre, il nous en faudra encore un si grand nombre – un nombre bien plus considérable – que l’on accueillera avec empressement la collaboration féminine et que cet appoint sera précieux.En définitive, ce nouveau symptôme de l’initiative des jeunes filles est heureux. Tout est dit sur le féminisme, et je viens trop tard, depuis tant d’années qu’il y a des femmes, et qui pensent par elles-mêmes : cependant, il n’est peut-être pas trop tard pour déterminer la mesure exacte dans laquelle le féminisme doit se cantonner pour ne pas être dangereux. Une jeune fille, il y a quelque temps, désira devenir architecte ; on fut surpris ; elle s’obstina, et courageusement monta sur les échafaudages des maçons. Elle en redescendit plus vite, et je crois bien que sa vo-cation n’alla pas plus avant. La présente limite du développement féministe est l’insuffisante vigueur de la femme. Il est encore plus grave de forcer la nature que de forcer son talent.Jules Wogue, Professeur agrégé au Lycée Buffon

HISTOIRE

“Les Ingénieuses”Extrait du Figaro du 16 février 1917

Document authentique, reflet d’une époque !

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Une nouvelle aventure commence pour moi désormais puisque depuis ce mois de mars 2015, j’ai eu l’honneur et le privilège de rejoindre la grande famille des MOF : Meilleur Ouvrier de France. Mon métier : éclairagiste, ou plutôt prescripteur en solution d’effi-cacité énergétique dans tous les bâtiments qui consomment de l’énergie électrique (c’est-à-dire : partout) . De l’usine à la piscine municipale, des bureaux tertiaires aux centres hospitaliers.J’ai donc depuis plus de 3 ans, intégré ce parcours éprouvant du MOF mais tellement enrichissant dans la catégorie 17 : « Conseil

et Vente en solutions d’efficacité énergétique »Pourquoi être MOF ? Ce n’est pas une idée que j’avais étant môme, ça m’est plutôt « tombé » dessus le jour où mon patron il y a 4 ans, me l’a proposé et on se dit : pourquoi pas ! Sans vrai-ment savoir dans quel monde on arrive, mais je me suis convaincu en me disant que mon père serait fier de moi… Malheureusement, il nous a quittés l’année dernière et pour moi ce fut l’effondrement total, y compris du parcours MOF….mais au fil des mois, une lueur réappa-rait et la persévérance vous pousse à repartir de plus belle. « Pour lui, pour moi, je l’aurais ! »Une épreuve qualificative validée, puis un dos-sier pour la finale réussi, et me voici prêt pour

l’oral devant un jury de pro du métier. 1 mois plus tard, l’impa-tience se fait sentir et un jour, le courrier du MOF arrive. Ensuite surgissent des sentiments de fierté et une récompense du travail effectué depuis, pour mon cas, 15 ans dans mon métier d’éclaira-giste que j’aime. Aujourd’hui je vais continuer à transmettre mon savoir dans la société qui m’embauche REXEL.Il me reste désormais à défendre ce titre durant les années à ve-

nir et entretenir les valeurs des MOF : Défendre la valeur du Titre MOF, promouvoir l’intelligence du métier Valoriser la voie professionnelle, de l’artisanat ou de développe-

ment des PME-PMI, de l’industrie, des services, de l’environnement. Accompagner et transmettre aux générations futures le goût

de faire, d’entreprendre, de se perfectionner S’ouvrir au Monde : partager notre savoir-faire et le promou-

voir hors des frontières Communiquer et relayer

Prochaine étape pour moi : avril 2015, remise des médailles à la Sorbonne et réception à l’Elysée : photo dans un prochain épi-sode…

16 Icam liaisons n°182

NEWS

Le Pôle de compétitivité du recyclage Team², créé et dirigé par Christian Traisnel (72 IL), a renforcé ses axes de travail, a pro-cédé à la réécriture des feuilles de route et des contrats de performances.Avec ses partenaires il travaille, notamment, à plusieurs projets inédits de recyclage des mé-taux stratégiques, faisant du Nord la première région d’Europe à traiter du sujet. En effet, le gisement de métaux stratégiques à recycler est, non seulement, mondial mais en pleine croissance. Pour prendre un exemple, regardons le métal stratégique qu’est le Tan-tale qui est présent dans l’aéronautique, les instruments chirurgicaux, les smartphones…Or, son recyclage, certes difficile, n’atteint pas les 20 % de la production-consommation.Selon les experts qui composent le pôle de compétitivité de Team², atteindre le lea-dership mondial du recyclage des «métaux

stratégiques» devient leur challenge, particulièrement sur des métaux tels que le Tantale, l’Indium, le Germanium, l’étain.

Christian Traisnel est, également, plein d’am-bition pour ce pôle et lance la création, pro-chainement, dans le Nord de la France, d’une plateforme nationale de valorisation des miné-raux. De même, le pôle s’attaque au recyclage des plastiques complexes et des composites. Signalons, enfin, que les Grandes Ecoles sont entrées dans la sphère (l’Icam est membre du conseil d’administration du pôle avec Centrale Lille et Mines de Douai, cette dernière ayant mis en place une chaire sur la valorisation des sédiments, …). Selon Christian Traisnel, de plus en plus d’universités et d’écoles d’ingénieurs investissent cette nouvelle science qu’est la RUDOLOGIE .RUDOLOGIE : étude systématique des déchets, des biens et des espaces déclassés.

Recyclage du futur, ou le rêve Nordiste à portée de main

Joël Malgorn (99 IN), meilleur ouvrier de France

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VIE DES PROMOS

PROMO53 Le Mont Saint MichelLa retraite d’un chef d’entreprise, tant que ses capacités phy-siques et intellectuelles ne sont pas totalement atrophiées, reste une occasion d’aider puis de léguer.Depuis ma retraite, après un mandat d’élu, m’appuyant sur une équipe de qualité et passionnée, je me consacre à donner une autre image de l’accueil au Mont Saint Michel ainsi que de la restauration et à organiser des circuits de découverte de sites aussi remarquables, tels que St-Malo et Dinan.A cet effet, j’ai créé l’agence de voyages Mont Saint Michel Voyages et le restaurant La Ferme St-Michel qui, d’ailleurs, vient d’être sacré 1er restaurant du Mont par TRIP ADVISOR référence mondialement reconnue.Dans la continuité de mes responsa-bilités à l’Ecole et prolongées par la suite, disposant de ces produits ex-ceptionnels, je propose aux promos des grandes Ecoles, l’organisation de leurs rencontres de promotion autour de ces sites. Je dois dire que toutes celles que j’ai organisées à ce jour, m’ont valu des témoignages de satis-faction unanimes.Aujourd’hui, l’achèvement du grand projet de Rétablissement du Carac-tère Maritime du Mont-St-Michel, après 20 ans de tribulations, justifie de venir redécouvrir ce fleu-ron de notre patrimoine qui fut bien malmené par l’homme du siècle passé. Son authenticité en partie retrouvée, la qualité de l’accueil et des prestations que nous proposons, redonnent à cette destination un intérêt particulier.Joël Lerognon ( 53 IL) - ESE 55 - 6 rue de la Métairie, BOUCEY, 50170 PONTORSON - 06 13 13 35 03 - [email protected]ël Lerognon (53IL)

PROMO84 Des retrouvailles au Champagne et à l’amitiéC’est en Champagne que nous avions choisi de nous retrouver pour fêter nos 30 ans de sortie les 15 et 16 novembre. Malgré une invitation tardive, 27 Icam ont répondu présents et nous étions 50 avec les conjoints qui avaient bien voulu venir voir quelques «amis cachés» d’une ancienne vie de leur moitié. Nous avons eu la grande chance d’avoir également avec nous François-Xavier Bocca s.j., dont l’un des premiers job fut de nous supporter plu-sieurs années à la fameuse MI (mi-temps et autres évènements stratégiques). Il est venu en voisin du collège Saint Joseph de Reims. Notre dernière rencontre datait de 10 ansPour rentrer progressivement dans l’ambiance, nous avons

commencé par un après-mi-di au musée du Champagne de la maison Paulain. Le soir venu, nous nous retrouvions, quelques km plus loin, pour un dîner gastronomique où chacun contait avec plaisir à sa table ses dernières aven-tures avec une coupe dans une main, et son conjoint dans l’autre. Le lendemain matin, les plus courageux, et non moins

nombreux, se sont retrouvés dans la jolie chapelle d’Orbais pour participer à l’eucharistie, riche en émotion et en profondeur, cé-lébrée par François-Xavier. Dans la prière, nous avons confié cer-tains de nos camarades en difficultés, présents et absents.La fête s’est terminée autour d’un brunch et d’une coupe de Champagne pour se dire combien ces retrouvailles avaient été appréciées et que les absents nous avaient bien manqué..

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COTISATION 2015 Coupon réponse à renvoyer à l’Association des Ingénieurs Icam : 35 rue de la Bienfaisance, 75008 PARISTéléphone : 01 53 77 22 22 – Mail : [email protected]

❑ Membre actif Apprentissage ou intégré 130 €

❑ Promos 2010 / 2014 60 €

❑ Cotisation de soutien 200 € à 300 €

❑ Couple ICAM 180 €

❑ Autres montants (veuves, Icam en di�culté...) :

selon moyens (règlement par chèque)

❑ Caisse d’entraide : ………………… €

NOM ……………………………………………………………………

Prénom ………………………………………… Promotion ……….

Adresse ……………………………………………………………….

CP ……………. Ville …………….…………………………………

E-mail : …………….………………………… Pays ………………

TOTAL

PAIEMENT ❑ CHEQUE ❑ CARTE BANCAIRE (voir le site ingenieurs-icam.fr) ❑ VIREMENT BANCAIRE (IBAN : FR46 2004 1010 0500 0901 1 P02 691) (BIC : PSSTFRPPLIL)

Ma cotisation 2015 : ……………… € + Caisse d’Entraide : ……………… €

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VIE DES RÉGIONS

IledeFrance De l’aventure folle en solitaire à la réalisation d’un grand projet technique et humain le 10 février 2015Après un passage remarqué à Thalassa, en novembre 2014, et

suivi par 2 millions de téléspectateurs, Corentin de Chatelperron (106 IN) est venu faire une présentation à 50 Icam et épouses très intéressés par les positions originales et l’engagement de ce jeune camarade.Retenons, surtout, la présentation faite par Corentin d’un nouveau concept :L’idée directrice était d’utiliser des sys-tèmes «low-tech», innovants et acces-sibles au plus grand nombre en utilisant

les compétences locales. Ces techniques sont promues par l’association Gold of Bengal : ré-chaud à économie de bois qui valorise le gaz issu de la pyrolyse et divise jusqu’à sept fois la consommation de bois, culture hors sol sur de la fibre de noix de coco, culture de micro-algues pour dépolluer l’eau, four de fusion de canettes en alu fonctionnant à l’huile de friture usagée… Il y a un potentiel énorme, très peu exploité, car il n’y a pas beaucoup de recherches et très peu de diffusion. Une plateforme de recherches colla-boratives a été lancée et 50 challenges proposés. Un comité de spécialistes sélectionnera les meilleures idées qui seront mises à disposition de tous, librement. N’importe qui peut copier, améliorer, vendre, mais pas breveter, système dit copylet. Les inventeurs sélectionnés seront invités à tour de rôle sur le bateau Nomade des Mers, un grand catama-ran de 59 pieds, dont le début de construction, dans un chantier de Lorient, est prévu en avril et la mise à l’eau fin 2015, si le spon-soring se met en place comme prévu. Corentin compte sur les Icam pour relayer l’information et l’aider à entrer en contact avec les entreprises. Il souhaite participer à la conférence Climat où 195 pays sont invités, pour intéresser des villes et des Etats et internationaliser son association. www.nomadedesmers.org.Note complémentaire de la Rédaction : Le magazine Enjeux Les Echos de Mars 2015, a publié un article décrivant l’application du même concept en Afrique, au Togo.L’idée prend de l’ampleur !

Visite du musée d’Orsay le 4 décembre 2014Le musée d’Orsay est très connu, cependant plus de 40 ECAM, Icam et conjoints ont participé à cette visite, ce qui a nécessité la formation de deux groupes.Elle était, en effet, inhabituelle, tant par l’horaire : 19h30, ce qui

permet d’éviter la foule, que par le sujet, puisque qu’il s’agissait, unique-ment, de sculptures et non de peintures.Et les sculptures d’Orsay sont d’une grande diver-sité. Nous sommes passés des figures en terre crue, peintes de Daumier, aux fi-gurines de Degas, en terre cuite, basée sur l’étude du mouvement et à sa fameuse Petite Danseuse en bronze, de l’ours polaire stylisé de Pompon aux sculptures naturalistes de paysan et d’ouvrier de Dalou. Nous nous sommes arrêtés devant les deux représentations de la Danse de Carpeaux destinées à la décoration de la façade de l’Opéra et avons admiré le plâtre de la Porte de l’Enfer de Rodin, ainsi que le bronze puissant d’Héraklès, par Bourdelle.Une visite d’une heure trente, qui a paru bien courte et qui donne envie d’y retourner plus longuement.

Midi-Pyrénées Visite de l’aéroport de BlagnacLe 22 novembre après-midi, 49 Icam et conjoints / enfants se sont retrou-vés à Blagnac pour une visite guidée de l’aéroport. Cette visite nous a per-mis de comprendre l’organisation et

les contraintes de fonctionnement de l’aéroport international d’une grande ville.Les contraintes de sécurité ont impliqué que la visite se fasse en bus, ce que d’aucuns auront sans doute regretté. Mais nous avons pu assister au traitement d’un avion à l’arrivée, com-prendre le fonctionnement du contrôle aérien, nous approcher des installations techniques.La plupart des participants étaient issus de promotions récentes et cet évènement fut l’occasion, pour un certain nombre d’entre nous, de retrouver des camarades de promotion.Une autre occasion de rencontre est prévue au cours du 1er tri-mestre 2015.

Royaume-Uni Seconde rencontre des Icam au UKOrgnisateur Francois Dorlodot (107 L)Participants : Caroline Gautier (94 L), Bertrand Gautier (93 L), Guillaume Verdier (110L), Romain Eude (96 L), Christophe Pannelay (101N), Agathe Desombre (114 L)

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Il y a 6 ans, j’ai souhaité, au sein de mon en-treprise Schneider Electric, reprendre pour la troisième fois et à 10 ans d’intervalle, un poste de Directeur d’Usine (je dois avouer que c’est la responsabilité industrielle opérationnelle que je préfère de très loin, beaucoup plus que des postes transverses pourtant à plus haut échelon dans l’entre-prise). Les mystères de la vie ont fait que mon épouse Véronique ne souhaitait pas me rejoindre en Normandie mais préférait que je la rejoigne dans le Gard. Pour cela il fallait que mon groupe puisse me proposer le poste de Directeur de l’usine de 370 per-sonnes d’Alès. Cela a été possible pour mon plus grand bonheur et celui de nos 4 + 2 en-fants.2 mots sur l’usine : L’usine Merlin Gérin Alès fabrique, chaque année et sur des chaînes automatisées, 35 millions de disjoncteurs modulaires destinés au marché européen et 280 millions de sous-ensembles complexes qui partent vers les 10 usines Schneider Electric, réparties dans le monde, lesquelles fabriqueront des disjoncteurs modulaires à partir de nos sous-ensembles.

Mon village de Combas La chose que j’apprécie le plus dans notre village de Combas, dont je suis, aussi, depuis quelques mois, conseiller municipal, sont les levers de soleil qui, grâce au dénivelé et sur-tout à la pureté de l’air méditerranéen, sont absolument magnifiques. Ainsi, de fin avril à mi-septembre, le matin, je prends mon petit déjeuner sur notre terrasse, sous les chênes verts, près des oliviers et de la piscine, en ad-mirant les levers de soleil au-dessus du clo-

cher du village et en méditant sur la beauté de la nature et la journée qui m’attend. J’ai conscience de l’énorme chance que nous avons. Notre maison, reconstruite pour accueillir tous nos enfants, conjoints et petits-enfants est désormais durable-ment la nôtre.

Alès Quelques mots sur la région : vous savez qu’Alès est une ville de moyenne impor-tance avec 40.000 habitants. Située à 45 km de Nîmes, elle fut un grand centre minier (charbon et minerai de fer). Aujourd’hui les activités minières sont éteintes mais Alès a gardé une école d’ingénieurs qui fut fon-dée en 1843 : l’Ecole nationale supérieure des Mines d’Alès. Après avoir formé des centaines d’ingénieurs des mines, cette école s’est reconvertie en une grande école française d’ingénieurs généraliste. Elle est rattachée au Groupe des Ecoles des Mines (Paris, Nancy….).Dans les années 70 Alès s’est reconvertie dans l’industrie (Schneider Electric, SNR, Axens, Crouzet…) avec un nouveau dé-veloppement dans les années 2000 au-tour du pôle automobile.Les Cévennes ne sont pas loin et il fait bon les découvrir en VTT, à pied ou à dos d’âne (sur le chemin de Robert Louis Stevenson). Par temps très clair, on voit les Pyrénées en plus du massif central et du Ventoux. Enfin, à moins de 50 km d’Alès, vous trouverez le célèbre site du Pont du Gard.Avis aux amateurs.

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D’UNE RÉGION À L’AUTRE

Comment suis-je arrivé dans le Gard ? Par Michel Debouverie (76 IL)

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LE CARNET

In memoriam

NAISSANCESAlban de Rodellec, 2ème enfant d’Hélène (104) et Emmanuel (105) 17/04/14Clarisse de Rochefort, 5ème enfant de Cyril (98) 07/06/14Camille Bruhaux, 5ème petit-enfant de Pierre (73), neveu de Matthieu (110) 09/10/14Yann Dubois, 1er enfant de Germain (107) et de Marie-Aude (106) 13/12/14Bertille et Capucine Desbarbieux, 2ème et 3ème enfants de François (105) Petites-filles d’Eric (77) 16/12/14Edouard Périnet-Marquet, 1er petit enfant de Philippe (64) 21/12/14Romane Dupire, 2ème enfant d’Anne-Sophie (1036) et de Gauthier (106),5ème arrière petit-enfant d’André Jacqmart († 47) 27/12/14Marceau Puget, 1er enfant de Renaud (107) 31/12/14Christophe Dionis du Séjour, 3ème enfant de Benoît (103) 05/01/15Leela Walrave, arrière petite-fille de Léon (55) 09/01/15Jean de Brunier, 3ème enfant de Vincent (101) 24/01/15Clément Grabowski, 1er enfant d’Alexandre (103) 02/02/15Laura Laroche Joubert, 7ème petit-enfant de Pierre Idrac (68) 07/02/15Félicien Gros, 2ème enfant de Timothée (103) 18/02/15

MARIAGEThomas Louerat et Anne Lemerre, fille de Jean (87) 03/01/15

DECES Madame Plancke, épouse de Jean-Marie (51) 21/11/14Monsieur Fumery, père de Ghislain (94) 25/11/14Jean-Louis Duley (59) 21/11/14Madame Sécher, veuve de Marcel (51) 24/12/14Emmanuel Rutka (111) 04/01/15Jean-François Razafilahy (83) 09/01/15Madame Dequidt, épouse de Gérard (42), sœur de René Mouille (44) et de Louis (†48) 09/01/15Michel Cussonneau (52) 11/01/15Jean-Louis Bougamont (71) 22/01/15Père Michel Delepoulle (44) 03/01/15Madame Vitry, veuve de Jean-Claude (59) 15/01/15Gérard Dequidt (42), ancien Délégué Régional Lorraine 09/02/15Marcel Dequiret (49) 10/02/15Lucien Dewylerre (44) 11/02/15Paul Walrave, frère de Léon (55) et de Jacques (61) 18/02/15Alain Vroylandt (59), gendre de Jean Catteau (26) 27/02/15Madame Frattini, mère de Dominique (99) 28/02/15François Duchateau (52) 13/03/15Monsieur Vieille-Cessay, père de Thadée (106), salarié du Groupe Icam 17/03/15

Notre camarade Louis Pelon (43) est décédé le 14 décembre 2014Outre son activité profession-nelle, sa famille et le lycée professionnel de La Joliverie, Louis a été non seulement un membre actif mais aussi un véritable «pilier» du fonc-tionnement de l’association des ingénieurs Icam et, en

particulier, son antenne du Loire-Atlantique/Vendée dont je suis maintenant honoré d’être le Président. Avec l’équipe de jeunes et moins jeunes ingénieurs qui composent le bureau actuel, nous comprenons parfaitement et nous apprécions à sa juste valeur tout le travail qu’il a pu effectuer au service de l’Association.J’avais aussi à titre plus personnel apprécié toute l’énergie que

Louis avait déployée, avec d’autres Anciens, pour le montage, le démarrage et l’accompagnement des premières années du site de Nantes de l’Ecole. Des premières années où tout était à construire de l’Ecole à la Maison des Icam, dont j’ai d’ailleurs un temps été locataire comme beaucoup d’autres... grâce à lui. Là aussi, beaucoup d’énergie dépensée par Louis pour faire exister et vivre une ambition pour l’Icam et ses ingénieurs. Olivier Peth (94 I N) Président du Groupe ICAM Loire-Atlantique/Vendée

Décès de Gérard Dequidt (42)Notre camarade est décédé le 9 février. Il n’a pas su survivre au décès de son épouse il y a seulement un mois. Gérard a eu une vie professionnelle bien remplie à la Compagnie Générale d’Entreprises Electriques (CGEE). A l’âge de la retraite, il s’est investi sur tous les plans dans la vie municipale et régionale. Il a aussi donné beaucoup à l’Association des Ingénieurs Icam, dont il a animé la région Est de la France avec un grand dyna-misme pendant plus de 15 ans et à laquelle il est toujours resté très fidèle. A Dieu Gérard et merci.

In memoriam

professionnel de La Joliverie, Louis a été non seulement un membre actif mais aussi un véritable «pilier» du fonctionnement de l’association

Louis Pelon (43)

Vie des régions - Pays de LoireSeptembre 2015 : rencontre familiale, canoë sur la Sèvre et vendanges. Octobre 2015 : réunion culturelle

Vie des promosPromo 58 : 14au17septembreauMontStMichel

Promo 65 : 18à22MaidanslarégiondeToursetdeSaumur

Promo 70 : du27au30septembreenNormandieetBretagne

Promo 75 : du2au6JuilletàEvian

Promo 95 Nantes Intégré : du30au31Mai2015àLa

Turballe(44)pourles20ansdelapromo

AGENDA ASSEMBLÉE GÉNÉRALE : 30Mai2015-RENCONTRE NATIONALE : 23Janvier2016

FORUM ICAM ENTREPRISE : 10avril2015-Paris-Sénart