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La situation économique en 2010 1 LA SITUATION ÉCONOMIQUE EN 2010 1 La récession a fait moins mal que prévu dans la région métropolitaine de Montréal, alors que l’économie a fléchi de moins de un pour cent au cours de l’année 2009. Cette performance, qui a certainement été meilleure que ce que laissaient présager les économistes en début d’année, pourrait être suivie d’un bond de plus de 3 % du produit intérieur brut au cours de l’année 2010. L’année 2009 aura été marquée par une baisse de l’emploi dans l’agglomération de Montréal. Celle-ci faisait suite à 12 années de progression en matière d’emploi et n’aura constitué qu’une courte interruption de cette lancée amorcée en 1997. Quoique l’emploi ait repris le chemin de la croissance dès le mois d’octobre 2009, la reprise demeure fragile puisque l’emploi à temps partiel représente la presque totalité de cette hausse. La population active comptait 1 055 500 personnes en septembre 2010, ce qui constitue un bassin de main- d’œuvre supérieur à ce qu’il était en 2009. Soulignons que la population active avait atteint un niveau record dans l’agglomération de Montréal en août 2010, alors que de nombreuses personnes en âge de travailler avaient décidé de regagner le marché du travail. Le taux d’emploi, qui avait chuté à 57,5 % en 2009, s’établissait à 59,3 % en septembre 2010, soit un niveau encore inférieur à ce qu’il était avant la récession. Le taux de chômage se situait à 9,8 % en septembre 2010, une performance bien meilleure que ce qui avait été observé quelques mois auparavant. La récession s’était rapidement répercutée sur le taux de chômage, lequel avait grimpé à 11,1 % dans l’agglomération de Montréal en 2009, en hausse de 2,4 points de pourcentage comparativement à l’année précédente. Il s’agissait alors du deuxième taux le plus élevé des 10 dernières années. Les dépenses en immobilisations pourraient avoisiner les 12 milliards de dollars dans l’agglomération de Montréal en 2010, une hausse de près de 2 % par rapport à l’année précédente. C’est la plus forte somme investie depuis 2004, grâce à un effort tout particulier du secteur public estimé à plus de 5,1 milliards de dollars. La valeur des permis de construction pourrait dépasser les 2,6 milliards de dollars en 2010, en hausse de 33 % par rapport à 2009. De même, le nombre de permis délivrés pourrait être de quelque 15 240, soit une croissance de 5 %. Ainsi, en 2010, la valeur moyenne des projets de construction pourrait avoisiner 175 000 $, comparativement à 138 000 $ en 2009. Malgré la reprise économique, le marché de locaux pour bureaux doit d’abord absorber les locaux vacants disponibles avant de voir le taux d’inoccupation descendre au niveau précédant la récession. Le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville de Montréal se fixait en moyenne à 9,1 % au 2 e trimestre de 2010, en hausse de quatre dixièmes de point de pourcentage par rapport à 2009. Un total de 5 364 nouveaux logements ont été mis en chantier au cours de l’année 2009 dans l’agglomération de Montréal. Il s’agit d’un recul de 9 % par rapport à l’année précédente, où 5 868 logements avaient été construits. 1 La revue de la situation économique est basée sur les données les plus récentes qui étaient disponibles au moment de la rédaction de ce document, soit à la mi-septembre 2010. Un résumé de l’état de la situation économique dans l’agglomération de Montréal est également inclus dans le Budget 2011 de la Ville de Montréal.

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  • La situation économique en 2010

    1

    LA SITUATION ÉCONOMIQUE EN 20101

    La récession a fait moins mal que prévu dans la région métropolitaine de Montréal, alors que l’économie a fléchi de moins de un pour cent au cours de l’année 2009. Cette performance, qui a certainement été meilleure que ce que laissaient présager les économistes en début d’année, pourrait être suivie d’un bond de plus de 3 % du produit intérieur brut au cours de l’année 2010.

    L’année 2009 aura été marquée par une baisse de l’emploi dans l’agglomération de Montréal. Celle-ci faisait suite à 12 années de progression en matière d’emploi et n’aura constitué qu’une courte interruption de cette lancée amorcée en 1997. Quoique l’emploi ait repris le chemin de la croissance dès le mois d’octobre 2009, la reprise demeure fragile puisque l’emploi à temps partiel représente la presque totalité de cette hausse.

    La population active comptait 1 055 500 personnes en septembre 2010, ce qui constitue un bassin de main-d’œuvre supérieur à ce qu’il était en 2009. Soulignons que la population active avait atteint un niveau record dans l’agglomération de Montréal en août 2010, alors que de nombreuses personnes en âge de travailler avaient décidé de regagner le marché du travail.

    Le taux d’emploi, qui avait chuté à 57,5 % en 2009, s’établissait à 59,3 % en septembre 2010, soit un niveau encore inférieur à ce qu’il était avant la récession.

    Le taux de chômage se situait à 9,8 % en septembre 2010, une performance bien meilleure que ce qui avait été observé quelques mois auparavant. La récession s’était rapidement répercutée sur le taux de chômage, lequel avait grimpé à 11,1 % dans l’agglomération de Montréal en 2009, en hausse de 2,4 points de pourcentage comparativement à l’année précédente. Il s’agissait alors du deuxième taux le plus élevé des 10 dernières années.

    Les dépenses en immobilisations pourraient avoisiner les 12 milliards de dollars dans l’agglomération de Montréal en 2010, une hausse de près de 2 % par rapport à l’année précédente. C’est la plus forte somme investie depuis 2004, grâce à un effort tout particulier du secteur public estimé à plus de 5,1 milliards de dollars.

    La valeur des permis de construction pourrait dépasser les 2,6 milliards de dollars en 2010, en hausse de 33 % par rapport à 2009. De même, le nombre de permis délivrés pourrait être de quelque 15 240, soit une croissance de 5 %. Ainsi, en 2010, la valeur moyenne des projets de construction pourrait avoisiner 175 000 $, comparativement à 138 000 $ en 2009.

    Malgré la reprise économique, le marché de locaux pour bureaux doit d’abord absorber les locaux vacants disponibles avant de voir le taux d’inoccupation descendre au niveau précédant la récession. Le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville de Montréal se fixait en moyenne à 9,1 % au 2e trimestre de 2010, en hausse de quatre dixièmes de point de pourcentage par rapport à 2009.

    Un total de 5 364 nouveaux logements ont été mis en chantier au cours de l’année 2009 dans l’agglomération de Montréal. Il s’agit d’un recul de 9 % par rapport à l’année précédente, où 5 868 logements avaient été construits.

    1 La revue de la situation économique est basée sur les données les plus récentes qui étaient disponibles au moment de la rédaction de ce

    document, soit à la mi-septembre 2010. Un résumé de l’état de la situation économique dans l’agglomération de Montréal est également inclus dans le Budget 2011 de la Ville de Montréal.

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    2

    Le marché de la revente de propriétés a déjoué toutes les prévisions des experts au cours des 18 derniers mois. Compte tenu de la récession, ceux-ci s’attendaient à un ralentissement de la revente de résidences, mais la stabilité des taux hypothécaires à des niveaux très alléchants a maintenu l’intérêt des nouveaux acheteurs. Ainsi, selon les statistiques émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, le nombre de transactions conclues dans l’agglomération de Montréal s’est établi à 16 283, en croissance de 4,5 % par rapport à 2008.

    Les prix poursuivent leur progression en 2010 alors qu’ils atteignaient, au mois d’août, un prix médian de 330 000 $ pour une maison unifamiliale, de 239 000 $ pour une copropriété et de 400 000 $ pour un « plex ».

    L’activité reprend de la vigueur en 2010 au port de Montréal, qui a fait face à un ralentissement de ses activités en 2009. Le volume de marchandises manutentionnées s’est en effet accru de 5,7 % entre les mois de janvier et août, par rapport à la même période en 2009. Un total de 25,9 millions de tonnes pourrait transiter par le port en 2010, si la tendance perdure.

    Après une diminution de 4,6 % de l’achalandage en 2009, l’aéroport Montréal-Trudeau a enregistré une progression de 5 % du trafic passager entre les mois de janvier et août 2010. Si la tendance observée depuis le début de l’année se maintient, 12,8 millions de passagers auront transité par l’aéroport en 2010.

    Selon les statistiques émises par Tourisme Montréal, l’agglomération aurait reçu près de 6,7 millions de touristes en 2009, un recul de 4,3 % par rapport à 2008. Les dépenses effectuées par ces touristes sont estimées à 2,027 milliards de dollars, soit une diminution de 6,3 % par rapport à l’année précédente.

  • La situation économique en 2010

    3

    ÉCONOMIE

    2008 2009 Variation2009 / 2008Tendance

    2010

    Économie %Produit intérieur brut au prix de base, RMR de Montréal (en M$ de 2002) 123 459 122 309 -0,9

    Produit intérieur brut par habitant (en $) 32 791 32 060 -2,2

    Un retour de la croissance économique en 2010

    La récession a fait moins mal que prévu dans la région métropolitaine de Montréal, alors que l’économie a fléchi de moins de 1 % au cours de 2009. Cette performance, qui a certainement été meilleure que ce que laissaient présager les économistes en début d’année, pourrait être suivie d’un bond de plus de 3 % du produit intérieur brut au cours de 2010.

    L’ensemble du Canada paraît également se remettre de la récession plus rapidement que ce qui était pressenti en début d’année. Parmi les grandes villes canadiennes, Toronto connaîtrait la plus forte accélération de son économie en 2010, soit 4,7 %, suivie de Vancouver qui jouit des retombées des Jeux olympiques, avec 4,3 %, et de Calgary avec 3,5 %. La croissance du PIB montréalais pourrait être équivalente à celle du Québec, mais inférieure de 0,4 point de pourcentage à celle du Canada.

    Ainsi, le PIB de la RMR de Montréal pourrait dépasser les 126 milliards de dollars en 2010, selon les prévisions émises par le Conference Board du Canada en août dernier.

    Malgré ces prévisions plutôt positives, il s’avère que la reprise est fragile et que la prudence est de mise. Déjà, certains indices laissent présager un probable ralentissement de l’économie pour la fin de l’année. Plusieurs facteurs en seraient la cause : une reprise plus faible que prévu aux États-Unis, un marché immobilier qui semble ralentir à l’échelle du Canada ainsi qu’un recul de la confiance des consommateurs.

    Selon le Conference Board du Canada, le PIB par habitant pourrait croître de 2 % en 2010, pour se fixer à 32 706 $.

    Croissance du produit intérieur brut, région métropolitaine de Montréal, 2000-2010p

    3,2

    -0,9

    2,7

    1,5

    2,5

    4,7

    1,2

    2,01,5 1,41,1

    2,0

    0,2

    -2,2

    0,71,31,4

    0,20,20,8

    1,7

    3,7

    -3,0

    -2,0

    -1,0

    0,0

    1,0

    2,0

    3,0

    4,0

    5,0

    6,0

    7,0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    Taux

    de

    croi

    ssan

    ce e

    n %

    PIB PIB par habitant

    Source : Conference Board du Canada.

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    4

    MARCHÉ DU TRAVAIL

    2008 2009 Variation2009 / 2008Tendance

    2010

    Marché du travail %Emplois (en milliers) 956,2 918,3 -4,0

    Emplois à temps plein (en milliers) 775,0 748,5 -3,4

    Emplois à temps partiel (en milliers) 181,3 169,9 -6,3

    Population active (en milliers) 1 046,9 1 033,6 -1,3

    Taux d’emploi (en %) 60,1 57,5 - 2,6 points de %

    Taux d'activité (en %) 65,7 64,8 - 0,9 point de %

    Taux de chômage (en %) 8,7 11,1 + 2,4 points de %

    Nombre d’établissements 59 803 60 455 1,1 n.d.

    Nombre de faillites commerciales 657 610 -7,2

    Nombre de faillites personnelles 7 217 8 613 19,3

    Nombre de chômeurs 90 700 115 200 27,0

    Nombre de bénéficiaires de l’aide sociale 58 344 59 955 2,8

    Revenu personnel disponible par habitant 26 368 $ 26 579 $ e 0,8

    e. Estimé.

    Les emplois perdus au cours de la récession ont été récupérés

    L’année 2009 aura été marquée par une baisse de l’emploi dans l’agglomération de Montréal. Celle-ci faisait suite à 12 années de progression en matière d’emploi et elle n’aura constitué qu’une courte interruption de cette lancée amorcée en 1997.

    L’emploi a reculé de 4 % dans l’agglomération en 2009, pour atteindre 918 300 emplois, soit 37 900 de moins qu’en 2008. Près de 70 % de cette perte est attribuable à l’emploi à temps plein : 26 500 emplois y ont été perdus, ce qui équivaut à une baisse de 4 % par rapport à l’année précédente. L’emploi à temps plein se chiffrait à 748 500 en 2009.

    Par ailleurs, l’emploi à temps partiel a aussi perdu des plumes en 2009. Un total de 11 400 emplois ont disparu pour atteindre les 169 900 emplois, soit une diminution de 6 % des effectifs enregistrés en 2008.

    Fait remarquable, la récession a frappé plus durement l’agglomération de Montréal que les autres régions du Québec. Alors que l’île de Montréal affichait un recul de 37 900 emplois, le reste de la province présentait des gains de 400 emplois. Qui plus est, en excluant l’agglomération de Montréal, 18 200 nouveaux postes ont été créés dans la région métropolitaine en 2009.

    Quoique l’emploi ait repris le chemin de la croissance dès le mois d’octobre 2009, la reprise demeure fragile puisque l’emploi à temps partiel explique la presque totalité de cette hausse. Les employeurs abordent la reprise avec prudence. Ainsi, le mois de septembre 2010 a affiché un recul de l’emploi, alors qu’on dénombrait 952 200 emplois dans l’agglomération.

    Emplois2, agglomération de Montréal, 2000-2010

    699,3 717,6 732,2 728,7 738,7757,0 753,2 759,2 775,0 748,5 741,7

    134,9145,1 154,2

    166,9 167,8163,2 186,9 190,8

    181,3169,9 210,5

    400

    600

    800

    1 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 sept.2010

    Nom

    bre

    (000

    )

    Emploi à temps partielEmploi à temps pleinSource : Institut de la statistique du Québec.

    834,2862,7

    886,4 895,6 906,5920,3

    940,2 950,0 956,2918,3

    952,2

    2 Les données de l’Enquête sur la population active (EPA) doivent être utilisées avec précaution. En effet, l’EPA s’effectue auprès des individus et comptabilise le nombre de personnes occupées selon le lieu de résidence. Seul le recensement évalue systématiquement l’emploi selon le lieu de travail : ainsi, en 2006, on recensait 1 145 590 emplois à Montréal.

  • La situation économique en 2010

    5

    La récession provoque des pertes d'emploi tout particulièrement dans le secteur des services

    La récession de 2009 a particulièrement touché le secteur des services. En effet, plus de 29 300 emplois y ont été perdus, principalement à cause d’une forte régression de 11 000 emplois en hébergement et services de restauration, un secteur habituellement fragile en période de crise économique. Le transport et l’entreposage ne s’en sont pas tirés beaucoup mieux, avec des pertes évaluées à 8 900 postes. Il est tout de même intéressant de constater que les emplois dans le commerce se sont maintenus pendant l’année. Il faut dire que la confiance des consomma-teurs a commencé à se redresser dès les deux premiers trimestres de l’année et a poursuivi sa remontée jusqu’à la toute fin de 2009.

    Le secteur de la production de biens, déjà fortement éprouvé par le passé, a encore perdu 8 500 emplois, incluant 5 600 dans la fabrication. Une des composantes du secteur de la production, soit la construction, a enregistré près de 2 500 mises à pied.

    La structure économique de Montréal a poursuivi sa transformation de 2005 à 2009. Un glissement des emplois s’observe en effet du secteur de la production de biens vers celui des services. Alors que 36 600 emplois en production disparaissaient, incluant 35 800 en fabrication, un total de 34 700 nouveaux postes ont été créés dans le secteur des services. Une effervescence a particulièrement été observée dans les services professionnels, scientifiques et techniques qui, à eux seuls, ont généré 16 000 nouveaux emplois.

    Emplois selon les secteurs industriels, agglomération de Montréal, 2005-2009

    2005 2006 2007 2008 2009 en % nette(000) en %nette(000)

    Emploi total (000) 920,3 940,2 950,0 956,2 918,3 -4,0 -37,9 -0,2 -2,0

    Secteur de la production de biens 176,7 160,4 156,7 148,6 140,1 -5,7 -8,5 -20,7 -36,6 Agriculture 1,9 0,0 0,0 1,6 0,0 - -1,6 -100,0 -1,9

    Foresterie, pêche, mines et extraction de pétrole et de gaz 0,0 2,2 1,5 0,0 0,0 - 0,0 - 0,0

    Services publics 6,2 4,7 6,2 4,4 5,4 22,7 1,0 -12,9 -0,8

    Construction 29,5 29,0 28,8 32,9 30,4 -7,6 -2,5 3,1 0,9

    Fabrication 138,7 123,7 118,9 108,5 102,9 -5,2 -5,6 -25,8 -35,8

    Secteur des services 743,6 779,8 793,3 807,6 778,3 -3,6 -29,3 4,7 34,7 Commerce 150,9 152,2 155,2 139,9 140,0 0,1 0,1 -7,2 -10,9

    Transport et entreposage 37,0 40,1 44,2 49,2 40,3 -18,1 -8,9 8,9 3,3

    Finance, assurances, immobilier et location 59,3 67,5 65,3 69,5 67,5 -2,9 -2,0 13,8 8,2

    Services professionnels, scientifiques et techniques 86,2 96,1 106,9 105,3 102,2 -2,9 -3,1 18,6 16,0

    Services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien 44,6 47,6 43,1 39,6 40,7 2,8 1,1 -8,7 -3,9

    Services d'enseignement 67,7 73,8 72,6 76,7 76,4 -0,4 -0,3 12,9 8,7

    Soins de santé et assistance sociale 104,2 110,8 104,9 113,5 108,6 -4,3 -4,9 4,2 4,4

    Information, culture et loisirs 66,5 61,8 65,0 69,1 68,6 -0,7 -0,5 3,2 2,1

    Hébergement et services de restauration 54,8 58,9 62,6 68,6 57,6 -16,0 -11,0 5,1 2,8

    Autres services 38,2 39,4 39,1 39,8 42,6 7,0 2,8 11,5 4,4

    Administrations publiques 34,2 31,5 34,2 36,3 33,7 -7,2 -2,6 -1,5 -0,5

    Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active.

    Variation2009 / 2008

    Variation2009 / 2005

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    6

    Un peu plus d’établissements d’affaires en 2009

    Les statistiques émises par le Registre des entreprises de Statistique Canada pour le mois de décembre 2009 rapportent que 60 455 établissements étaient en activité dans l’agglomération de Montréal. C’est 652 de plus (+ 1,1 %) que les 59 803 enregistrés en décembre 2008. Le nombre d’établissements, qui a chuté entre 2000 et 2004, connaît une relative stabilité depuis, à près de 60 000 établissements.

    Nombre d’établissements, agglomération de Montréal, 2000-2009*

    63 57663 176

    61 564

    59 897 59 803

    60 71760 455

    61 02060 730

    62 943

    57 000

    59 000

    61 000

    63 000

    65 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Nom

    bre

    Source : Statistique Canada, registre des entreprises. * Données du mois de décembre.

    Recul des faillites commerciales malgré la récession

    Les faillites d’entreprises ont été moins fréquentes en 2009. Le Bureau du surintendant des faillites du Canada a dénombré un total de 610 faillites commerciales sur le territoire de l’agglomération de Montréal, soit un recul de 7 % par rapport à l’année précédente.

    Compte tenu de la récession en cours, le nombre d’entreprises qui ont dû cesser leurs activités est tout de même moindre que ce qui avait été observé au tout début des années 2000.

    Nombre de faillites commerciales, agglomération de Montréal, 2000-2009

    676625

    551

    451487

    657610596

    432

    576

    200

    300

    400

    500

    600

    700

    800

    900

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Nom

    bre

    Source : Bureau du surintendant des faillites Canada.

    Les faillites personnelles bondissent de près de 20 %

    Plusieurs consommateurs ont été pris au piège par la crise économique et ont dû déclarer faillite en 2009. Un total de 8 613 faillites personnelles a en effet été enregistré au Bureau du surintendant des faillites du Canada sur le territoire de l’agglomération de Montréal, soit une croissance exceptionnelle de 19 %.

    Nombre de faillites personnelles, agglomération de Montréal, 2000-2009

    5 830 6 047 6 0496 187 6 066

    7 217

    5 705 5 839

    6 640

    8 613

    2 000

    3 000

    4 000

    5 000

    6 000

    7 000

    8 000

    9 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Nom

    bre

    Source : Bureau du surintendant des faillites Canada.

  • La situation économique en 2010

    7

    Une population active qui reprend de la vigueur

    La population active avait atteint un niveau record dans l’agglomération de Montréal en août 2010, alors que de nombreuses personnes en âge de travailler avaient décidé de regagner le marché du travail. Le mois de septembre est venu refroidir ces ardeurs, subissant un léger recul de 1 % par rapport au mois précédent. Ainsi, la population active comptait 1 055 500 personnes en septembre 2010, ce qui constitue tout de même un bassin de main-d’œuvre supérieur à ce qu’il était en 2009.

    Rappelons que le nombre de personnes actives sur le marché du travail avait reculé de 1 % en 2009. Ainsi, 1 033 600 individus étaient en emploi ou à la recherche d’un travail au cours de cette année-là, soit 13 300 de moins qu’au cours de l’année précédente. La population active masculine s’était repliée de 3,4 %, mais en contrepartie, on comptait 1,2 % plus de femmes sur le marché du travail qu’en 2008.

    Les personnes de 65 ans et plus sont de plus en plus présentes dans la population active. En 2009, 26 600 d’entre elles étaient sur le marché du travail, soit près de 9 % de plus qu’en 2008 et près de 38 % de plus qu’en 2005.

    Les plus jeunes, soit les 15 à 24 ans, ont par ailleurs été sensiblement touchés par la crise économique. Au nombre de 143 400 en 2009, leur effectif sur le marché du travail a diminué de près de 7 % en un an.

    Population active, agglomération de Montréal, 2000-2010

    800

    850

    900

    950

    1 000

    1 050

    1 100

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 sept.2010

    En

    mill

    iers

    Source : Institut de la statistique du Québec.

    Les taux d’emploi et d’activité : le rattrapage est en cours

    Le taux d’emploi, qui avait chuté à 57,5 % en 2009, s’établissait à 59,3 % en septembre 2010, un niveau toujours inférieur à ce qu’il était avant la récession. Rappelons que celui-ci avait chuté de 2,6 points de pourcentage en 2009 pour se fixer à une moyenne de 57,5 % pour l’ensemble de la population active de 15 ans et plus de l’agglomération de Montréal. La main-d’œuvre masculine avait particulièrement été

    touchée par cette baisse, puisque le taux d’emploi des hommes avait régressé de 4,7 % par rapport à 2008, pour atteindre 60,4 %. Celui des femmes avait moins fluctué, passant de 55,2 % en 2008 à 54,8 % en 2009.

    Les jeunes ont été les plus durement touchés par le recul du taux d’emploi en 2009. L’année précédente, 53,9 % des 15-24 ans occupaient un emploi. En 2009, ce taux a reculé à 47,5 %, soit une baisse de 6,4 points de pourcentage. Les autres groupes d’âge ont aussi connu des baisses fluctuant entre 1,5 et 3,5 points de pourcentage, sauf celui des 65 ans et plus qui a fait un gain de 0,7 point, se fixant à 9,6 %.

    Un total de 64,8 % des personnes en âge de travailler occupaient ou cherchaient un emploi en 2009. Il s’agit d’une diminution de 0,9 point de pourcentage par rapport à 2008, alors que le taux d’activité atteignait les 65,7 %. Ce taux a grimpé à 65,8 % en septembre 2010, soit un bond d’un point de pourcentage.

    Taux d’emploi, agglomération de Montréal, 2000-2010

    55,3

    56,6

    57,658,0 58,3

    58,6

    59,4 59,760,1

    57,5

    59,3

    54,0

    56,0

    58,0

    60,0

    62,0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 sept.2010

    En

    %

    Source : Institut de la statistique du Québec.

    Portrait de la population active, agglomération de Montréal, 2009

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    8

    Taux d’activité, agglomération de Montréal, 2000-2010

    61,2

    64,0

    65,0

    66,0

    65,264,8

    65,5

    62,9

    65,7 65,7 65,8

    60,0

    62,0

    64,0

    66,0

    68,0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 sept.2010

    En %

    Source : Institut de la statistique du Québec.

    Le taux de chômage régresse

    Les statistiques de septembre 2010 indiquent que le taux de chômage se situait à 9,8 %, performance bien meilleure que ce qui avait été observé quelques mois auparavant.

    En effet, la récession s’était rapidement répercutée sur le taux de chômage, lequel avait grimpé à 11,1 % dans l’agglomération de Montréal en 2009, en hausse de 2,4 points de pourcentage comparativement à l’année précédente. Il s’agissait alors du deuxième taux le plus élevé des 10 dernières années.

    Les effets de la crise économique ont été moins marquants chez les femmes que chez les hommes : 9,7 % des femmes faisant partie de la population active étaient à la recherche d’un emploi en 2009, comparativement à 12,5 % des hommes. Entre 2008 et 2009, le taux de chômage s’est accru de 3,5 points de pourcentage chez la main-d’œuvre masculine, alors qu’il a connu une hausse de 1,5 % chez les femmes.

    L’impact de la récession a été spécialement marqué chez les 15-24 ans. Un jeune sur cinq cherchait un emploi en 2009, soit 20,2 %. En 2008, ce taux était inférieur de 6,2 points de pourcentage, soit de 14 %.

    Taux de chômage, agglomération de Montréal, 2000-2010

    9,610,1 9,9

    11,4

    10,310,8

    10,1

    8,5

    9,8

    11,1

    8,7

    7,0

    8,0

    9,0

    10,0

    11,0

    12,0

    13,0

    14,0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 sept.2010

    En %

    Source : Institut de la statistique du Québec.

    Nombre de chômeurs, agglomération de Montréal, 2000-2010

    88,9

    96,7

    115,5

    104,5 105,4

    90,7

    103,3

    115,2

    88,6

    110,9

    97,2

    70

    80

    90

    100

    110

    120

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 sept.2010

    En m

    illier

    s

    Source : Institut de la statistique du Québec.

    La récession a peu nui à l’aide sociale

    Le nombre de personnes aptes à travailler qui ont recours à l’aide sociale s’est accru pour la première fois depuis 14 ans au cours de 2009. Cependant, depuis la fin de la récession, les bénéficiaires sont de moins en moins nombreux, affichant même, en juillet 2010, un volume inférieur à ce qu’il était en 2009 et le volume le plus bas observé depuis plus de 15 ans. Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale rapporte que l’agglomération de Montréal comptait 58 210 bénéficiaires de l’aide sociale en juillet, soit près de 3 % de moins qu’en décembre 2009. L’île de Montréal comprend près de 42 % des bénéficiaires de l’aide sociale du Québec.

    Bénéficiaires de l’aide sociale, agglomération de Montréal, 2000-2010

    40 000

    50 000

    60 000

    70 000

    80 000

    90 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 juillet2010

    Nom

    bre

    Source : Ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale.

  • La situation économique en 2010

    9

    Le revenu personnel disponible progresse

    Les plus récentes statistiques émises par l’Institut de la statistique du Québec démontrent que le revenu personnel disponible des Montréalais a progressé de près de 3 %, pour s’établir à 26 368 $ pour l’année 2008. Depuis 2000, ceux-ci ont vu leur revenu disponible croître de plus de 27 %.

    Le revenu personnel disponible des Montréalais se compare avantageusement à celui de l’ensemble des habitants du Québec, puisqu’il est de 3,4 % supérieur à la moyenne provinciale de 25 504 $.

    Revenu personnel disponible par habitant, agglomération de Montréal, 2000-2008

    22 670 $

    23 676 $

    25 639 $

    21 772 $

    26 368 $

    24 788 $

    23 303 $

    21 983 $

    20 779 $

    18 000

    20 000

    22 000

    24 000

    26 000

    28 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    En

    $

    Source : Institut de la statistique du Québec.

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    10

    IMMOBILISATIONS

    2008 2009 Variation2009 / 2008Tendance

    2010

    Immobilisations %Investissements en immobilisations (en millions de dollars) 11 836 11 742 -0,8

    Investissements du secteur privé 8 228 7 330 -10,9

    Investissements du secteur public 3 609 4 412 22,2

    Valeur des permis de construction - secteur non résidentiel (en millions de dollars) 1 013 1 061 4,7

    Commercial 659 623 -5,5

    Industriel 113 139 23,0

    Institutionnel 240 298 24,2

    Nombre de permis de construction - secteur non résidentiel 3 390 3 204 -5,5

    Commercial 2 665 2 482 -6,9

    Industriel 361 234 -35,2

    Institutionnel 364 488 34,1

    Taux d'inoccupation des espaces industriels du secteur centre (en pourcentage) 8,3 7,8 - 0,5 point de %

    Taux d'inoccupation des locaux pour bureaux au centre-ville (en pourcentage) 5,7 8,7 + 3 points de %

    Immobilisations : le secteur privé de moins en moins présent

    Les dépenses en immobilisations pourraient avoisiner les 12 milliards de dollars dans l’agglomération de Montréal en 2010, en hausse de près de 2 % par rapport à l’année précédente. C’est la plus forte somme investie depuis 2004, grâce à un effort particulier du secteur public qui injecterait plus de 5,1 milliards de dollars. Cette somme représente tout près du double des dépenses effectuées au début de la décennie par le secteur public. Les différents ordres de gouvernement ont en effet mis en place des mesures vigoureuses pour relancer l’économie du Québec et du Canada.

    En contrepartie, les dépenses du privé pourraient s’avérer les plus faibles observées en 10 ans. Elles fléchiraient sous le seuil des 7 milliards de dollars en 2010, soit une somme de 7,6 % inférieure à ce qui avait été enregistré en 2009. Fait à noter, les immobilisations effectuées par le secteur privé ont constamment régressé depuis le début des années 2000.

    Les administrations publiques fournissent la plus large part des investissements prévus en 2010, avec un total de 2,1 milliards de dollars, une hausse de près de 7 % par rapport à 2009. L’ensemble du secteur de la fabrication pourrait investir jusqu’à 1,1 milliard de dollars, soit 1 % de moins qu’au cours de l’année précédente. Les plus fortes croissances pourraient être observées dans les secteurs de la première transformation des métaux (+ 54 %), de la fabrication de matériel de transport (+ 49 %) ainsi que du transport et de l’entreposage (+ 45 %).

    Dépenses en immobilisations, agglomération de Montréal, 2000-2010

    2 49

    5

    2 55

    4

    2 67

    5

    3 14

    8 3 56

    6

    3 29

    1

    3 02

    9

    3 20

    8

    3 60

    9

    4 41

    2

    5 18

    0

    12 6

    34

    11 8

    53

    10 9

    77

    11 1

    74 12 4

    15

    11 7

    18

    11 0

    05

    11 2

    28

    11 8

    36

    11 9

    516

    771

    7 33

    0

    8 02

    0

    8 42

    7

    8 30

    2

    10 1

    40

    9 29

    9

    8 85

    0

    7 97

    6

    8 22

    8

    8 02

    6

    11 7

    42

    0

    3 000

    6 000

    9 000

    12 000

    15 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    En

    mill

    ions

    de

    $

    Secteur privé Secteur publicSource : Institut de la statistique du Québec.

  • La situation économique en 2010

    11

    Dépenses en immobilisations selon les secteurs et sous-secteurs industriels, agglomération de Montréal, 2009-2010

    En milliers de dollars 20091 20102Variation

    %

    Tous les secteurs 11 742 161 11 950 610 1,8

    Industries productrices de biens 1 587 039 1 536 477 -3,2

    Agriculture, foresterie, chasse et pêche 1 725 1 878 8,9Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz 1 580 2 358 49,2Services publics 223 672 192 766 -13,8Fabrication 1 163 743 1 148 297 -1,3

    Fabrication d’aliments 81 290 67 710 -16,7Fabrication de boissons et de produits de tabac, de produits en cuir et de produits analogues 102 365 100 358 -2,0

    Usines de textile 4 319 4 653 -Usines de produits textiles 2 259 2 500 10,7Fabrication de vêtements 15 516 18 341 -Fabrication de produits en bois 2 913 3 417 17,3Fabrication du papier 24 193 26 110 7,9Impression et activités connexes de soutien 79 142 24 973 -68,4Fabrication de produits chimiques 116 697 122 184 4,7Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc 34 967 43 668 24,9Première transformation des métaux 75 357 116 072 54,0Fabrication de produits métalliques 35 446 34 403 -2,9Fabrication de machines 38 203 41 763 9,3Fabrication de produits informatiques et électroniques, de matériel, d’appareils et de composantes électriques 71 659 76 101 6,2

    Fabrication de matériel de transport 55 086 82 096 49,0Fabrication de meubles et de produits connexes 8 090 7 216 -10,8Autres industries productrices de biens 612 561 567 910 -7,3

    Industries productrices de services 7 847 009 8 243 171 5,0

    Commerce de gros et de détail 729 864 700 574 -4,0Transport et entreposage 1 084 322 1 568 696 44,7Industrie de l’information et industrie culturelle 523 695 512 816 -2,1Finances, assurances et services immobiliers et de location à bail 1 181 033 1 063 082 -10,0Services professionnels, scientifiques et techniques 290 736 x -Services administratifs, de soutien, de gestion des déchets et d’assainissement 141 462 x -Services d’enseignement 668 025 691 313 3,5Soins de santé et assistance sociale 856 559 843 325 -1,5Hébergement et services de restauration 142 420 129 266 -9,2Arts, spectacles, loisirs et autres services, sauf administrations publiques 252 881 227 658 -10,0Administrations publiques 1 976 011 2 108 948 6,7

    Logement 2 308 113 2 170 962 -5,9

    Source : Institut de la statistique du Québec.1. Dépenses réelles provisoires.2. Perspectives.x : données confidentielles.

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    12

    Forte reprise en vue pour la construction

    Si la construction poursuit sur sa lancée amorcée en début d’année, la valeur des permis dépassera les 2,6 milliards de dollars en 2010, en hausse de 33 % par rapport à 2009. De même, le nombre de permis délivrés pourrait croître de 5 %, pour s’établir à 15 240.

    Ainsi, en 2010, la valeur moyenne des projets de construction pourrait avoisiner les 175 000 $, compa-rativement à 138 000 $ en 2009, une hausse de 27 %.

    Valeur des permis de construction, agglomération de Montréal, 2000-2010p

    Nombre de permis de construction, agglomération de Montréal, 2001-2010p

    La valeur des permis délivrés dans le secteur non résidentiel pourrait s’accroître de plus de 16 % en 2009, atteignant 1,235 milliard de dollars. Au total, 3 320 permis seront accordés si le rythme actuel se maintient, une hausse de 3,5 % par rapport à l’année précédente. La croissance de la valeur des permis non résidentiels a particulièrement été soutenue par le secteur institutionnel, lequel a affiché un bond de 53 % par rapport à 2009. Seule la construction d’édifices industriels a ralenti le rythme, avec une valeur de près de 39 % inférieure à celle observée en 2009.

    Valeur des permis de construction, secteur non résidentiel, agglomération de Montréal, 2000-2010p

    0

    200 000

    400 000

    600 000

    800 000

    1 000 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En

    mill

    iers

    de

    $

    Commercial Industriel InstitutionnelSource : Statistique Canada.

    2 13

    1 99

    8

    2 02

    4 24

    1

    2 15

    0 74

    1

    2 48

    2 11

    0

    2 06

    8 57

    4

    1 48

    7 33

    9

    1 85

    6 60

    9

    2 12

    9 35

    3

    2 18

    3 14

    2

    2 00

    1 82

    0

    2 66

    4 96

    3

    0

    500 000

    1 000 000

    1 500 000

    2 000 000

    2 500 000

    3 000 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En m

    illier

    s de

    $

    Source : Statistique Canada.

    15 795

    14 463

    11 823

    13 098

    10 2719 593

    13 065 12 823 13 169

    15 242

    5 000

    7 000

    9 000

    11 000

    13 000

    15 000

    17 000

    2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En n

    ombr

    e

    Source : Statistique Canada.

  • La situation économique en 2010

    13

    Marché de la location de bureaux : une meilleure situation qu’au milieu des années 2000

    Malgré la reprise économique, le marché de la location de locaux pour bureaux doit d’abord absorber les espaces vacants disponibles, avant de voir le taux d’inoccupation descendre au niveau précédant la récession. Le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville de Montréal se fixait en moyenne à 9,1 % au 2e trimestre de 2010, en hausse de quatre dixièmes de point de pourcentage par rapport à 2009. La situation est tout de même meilleure qu’au milieu des années 2000, alors que ce taux fluctuait entre 11 % et 13 %.

    Les experts de l’immobilier estiment que le marché de la location de bureaux ne pourrait atteindre l’équilibre qu’à la fin de 2011 ou au début de 2012. C’est à ce moment qu’ils prévoient la construction d’une nouvelle tour de bureaux au centre-ville pour combler le besoin de nouveaux locaux.

    Taux d’inoccupation de locaux pour bureaux, centre-ville de Montréal, 2000-2010 (au 2e trimestre 2010)

    12,5

    5,7

    10,1

    13,1

    11,1

    8,6

    11,7 11,6

    6,9

    8,7 9,1

    4,0

    6,0

    8,0

    10,0

    12,0

    14,0

    16,0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2 trim.2010

    En

    %

    Source : CB Richard Ellis .

    e

    Un marché industriel soutenu par une reprise du secteur manufacturier

    Le marché des espaces industriels dans la région métropolitaine de Montréal peut compter sur un inventaire de près de 341 millions de pieds carrés, ce qui en fait le deuxième plus important au Canada, après Toronto. L’agglomération de Montréal comprend, à elle seule, un inventaire de près de 270 millions de pieds carrés.

    La situation est plutôt positive pour ce marché, à la sortie de la récession, alors que la plupart des secteurs géographiques de l’île de Montréal ont affiché un recul du taux d’inoccupation au 2e trimestre de 2010. Une hausse progressive de la demande dans le secteur manufacturier serait en partie à la source de cette reprise.

    Le taux d’inoccupation dans l’est de l’île est passé de 12,0 % en 2009 à 11,6 % au 2e trimestre de 2010, et celui du centre a reculé de 7,8 % à 6,8 % pendant la même période. Seul l’ouest de l’île a subi une croissance du taux d’inoccupation, passant de 10,9 % à 11,1 %.

    Selon les statistiques émises par CB Richard Ellis, l’est de l’île peut compter sur un inventaire total de près de 56 millions de pieds carrés d’espaces industriels. Le centre possède 73 millions de pieds carrés, et l’Ouest, 141 millions.

    Taux d’inoccupation des espaces industriels, 2005-2010 (au 2e trimestre de 2010)

    5,75,2

    7,7 7,8

    6,8

    10,8 10,9

    9,4

    10,4

    12,011,6

    11,1

    8,37,5 7,8

    10,98,9

    8,3

    4,0

    6,0

    8,0

    10,0

    12,0

    14,0

    2005 2006 2007 2008 2009 2 trim.2010

    En %

    Ouest de l'île Centre Est de l'île

    Source : CB Richard Ellis .

    e

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    14

    LOGEMENT

    2008 2009 Variation2009 / 2008Tendance

    2010

    Logement %Logements mis en chantier (en nombre) 5 868 5 364 -8,6

    Valeur des permis de construction - secteur résidentiel (en millions de dollars) 1 012 941 -7,0

    Nombre de permis de construction - secteur résidentiel 9 779 11 259 15,1

    Ventes de résidences (en nombre) 15 584 16 283 4,5

    Prix de vente médian d'une copropriété (en dollars) 215 000 227 000 5,6

    Taux d’inoccupation des logements (en pourcentage) 2,5 2,6 + 0,1 point de % n.d.

    Loyer mensuel moyen, appartement de 2 chambres à coucher (en dollars) 671 681 1,5 n.d.

    Immobilisations dans le secteur du logement (en millions de dollars) 2 272 2 308 1,6

    Après un recul, la construction résidentielle reprend la voie de la croissance

    Un total de 5 364 nouveaux logements ont été mis en chantier au cours de l’année 2009 sur le territoire de l’agglomération de Montréal. Il s’agit d’un recul de 9 % par rapport à l’année précédente, où 5 868 logements avaient été construits. Les copro-priétés, qui ont connu un recul d’à peine 1 %, ont été les moins touchées par le ralentissement de la construction. Les trois autres segments de marché, soit les maisons individuelles, les maisons jumelées et en rangée ainsi que les unités locatives, ont tous subi d’importantes baisses par rapport à 2008, reculant respectivement de 19 %, 31 % et 20 %. Si la tendance observée entre les mois de janvier et juillet 2010 se maintient, plus de 7 700 logements auront été mis en chantier en 2010.

    Logements mis en chantier, agglomération de Montréal, 2000-2010p

    7 731

    5 364

    6 898

    8 535

    5 6344 201

    4 018

    10 812

    6 955 5 868

    7 354

    2 000

    4 000

    6 000

    8 000

    10 000

    12 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    Nom

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    ités

    Sources : Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), Ville de Montréal.

    La valeur des permis de construction résidentielle a fléchi pour une cinquième année consécutive en 2009, pour atteindre un peu plus de 941 millions de dollars. Malgré ce repli de 7 %, la valeur enregistrée en 2009 se maintient au-dessus de la moyenne observée au cours de la décennie 1999-2009. Les perspectives pour l’année 2010 laissent présager un fort bond de la valeur des permis. En assumant que la lancée amorcée au cours des sept premiers mois de l’année se poursuive, la valeur des permis délivrés pourrait atteindre un total de 1,4 milliard de dollars pour l’ensemble de 2010.

    Par ailleurs, le nombre de permis délivrés en 2009, soit 11 259, a excédé de 15 % celui enregistré en 2008. En 2010, ce nombre pourrait avoisiner les 11 900 permis.

    Valeur des permis de construction résidentielle, agglomération de Montréal, 2000-2010p

    1 43

    0 04

    4

    941

    179

    1 03

    2 83

    0

    1 18

    0 52

    0

    778

    344

    550

    142

    621

    047

    1 44

    2 55

    6

    1 09

    4 88

    2

    1 01

    1 71

    8

    1 06

    8 08

    4

    200 000

    400 000

    600 000

    800 000

    1 000 000

    1 200 000

    1 400 000

    1 600 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En m

    illier

    s de

    $

    Source : Statistique Canada.

  • La situation économique en 2010

    15

    Logements mis en chantier par arrondissements et villes liées, 2008-2009

    2008 2009 Nombre %Ahuntsic-Cartierville 293 520 227 77,5Anjou 8 2 -6 -75,0Baie-d'Urfé 4 40 36 9Beaconsfield 25 10 -15 -60,0Côte-des-Neiges−Notre-Dame-de-Grâce 502 202 -300 -59,8Côte-Saint-Luc 32 26 -6 -18,8Dollard-des-Ormeaux 159 15 -144 -90,6Dorval 14 120 106 757,1Hampstead 3 0 -3 -100,0Kirkland 10 79 69 690,0Lachine 105 107 2 1,9LaSalle 50 29 -21 -42,0Le Plateau-Mont-Royal 160 276 116 72,5Le Sud-Ouest 355 273 -82 -23,1L'Île-Bizard−Sainte-Geneviève 26 37 11 42,3L'Île-Dorval 0 0 0Mercier−Hochelaga-Maisonneuve 627 626 -1 -0,2Montréal-Est 10 7 -3 -30,0Montréal-Nord 9 61 52 5Montréal-Ouest 0 0 0Mont-Royal 11 268 257 2 336,4Outremont 2 4 2Pierrefonds-Roxboro 580 89 -491 -84,7Pointe-Claire 17 29 12 70,6Rivière-des-Prairies−Pointe-aux-Trembles 444 349 -95 -21,4Rosemont−La Petite-Patrie 455 469 14 3,1Sainte-Anne-de-Bellevue 3 0 -3 --Saint-Laurent 852 451 -401 -47,1Saint-Léonard 272 129 -143 -52,6Senneville 1 0 -1 --Verdun 139 120 -19 -13,7Ville-Marie 466 756 290 62,2Villeray−Saint-Michel−Parc-Extension 230 269 39 17,0Westmount 4 1 -3 -75,0

    Ville de Montréal 5 575 4 432 -1 143 -20,5

    Villes liées 293 932 639 218,1

    Agglomération de Montréal 5 868 5 364 -504 -8,6

    Source : Société canadienne d'hypothèques et de logement.

    Variation

    00,0

    --

    77,8--

    100,0

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    16

    Deux milliards de dollars investis dans le secteur du logement

    Les dépenses en immobilisations dans le secteur du logement – qui incluent, entre autres, les études de faisabilité, l’achat des terrains et les coûts de la main-d’œuvre – pourraient reculer de 6 % en 2010, pour avoisiner les 2,2 milliards de dollars, soit 137 millions de moins que les sommes investies au cours de l’année précédente.

    L’agglomération de Montréal compte pour 26 % des investissements effectués en habitation dans la région métropolitaine de Montréal et pour 10 % des sommes investies dans l’ensemble du Québec. Dépenses en immobilisations dans le secteur du logement, agglomération de Montréal, 2000-2010p

    2 16

    6 99

    6

    2 27

    1 98

    7

    2 49

    8 01

    03 11

    9 56

    5

    1 60

    7 76

    6

    1 27

    7 53

    6 1 85

    4 22

    9 2 5

    55 6

    37

    2 36

    5 35

    6

    2 30

    8 11

    3

    2 17

    0 96

    2

    300 000

    800 000

    1 300 000

    1 800 000

    2 300 000

    2 800 000

    3 300 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En

    milli

    ers

    de $

    Source : Institut de la statistique du Québec.

    Un taux d’inoccupation à peu près stable

    Le taux d’inoccupation des logements3 a très peu fluctué dans l’agglomération de Montréal en 2009 puisqu’il est passé de 2,5 % à 2,6 % depuis l’année dernière. L’enquête effectuée par la SCHL, publiée à l’automne 2009, souligne que les taux d’inoccupation sont plus élevés dans les catégories d’appartements de type studio et d’une seule chambre. Ces taux sont de 3,7 % et 3,1 % pour chacune de ces catégories.

    Malgré cette faible fluctuation, la SCHL estime que le marché de la location a tout de même évolué positivement au cours de l’année et particulièrement en ce qui concerne la demande. La croissance de l’immigration et le ralentissement de l’accession à la propriété causé par la récession sont deux facteurs qui ont stimulé la demande. Cependant, le marché du travail a été moins généreux envers les jeunes, ce qui a fort probablement encouragé la colocation

    3 Situés dans des immeubles locatifs de trois appartements ou plus. À noter qu’un changement méthodologique est apparu en 2008. En effet, les taux d’inoccupation des résidences pour personnes âgées ne sont plus inclus dans le calcul des taux d’inoccupation. Seuls les immeubles locatifs « traditionnels » privés offrant trois logements ou plus en location font désormais partie de l’enquête. Ce changement constitue une amélioration, puisqu’il s’agit de deux marchés bien différents. Cependant, il semble que le fait d’inclure le taux d’inoccu-pation des résidences pour personnes âgées n’ait qu’un impact marginal sur les résultats de l’ensemble de l’île.

    plutôt que la formation de nouveaux ménages locataires.

    Du côté de l’offre de logements, la SCHL avance qu’elle est généralement demeurée stable en 2009.

    Taux d’inoccupation des logements (immeubles locatifs de 3 appartements et plus), agglomération de Montréal, 2000-2009

    1,6 1,7

    2,1

    3,0 3,1

    2,5 2,6

    0,81,1

    0,60,0

    0,5

    1,0

    1,5

    2,0

    2,5

    3,0

    3,5

    4,0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    En

    %

    Source : Société canadienne d'hypothèques et de logement.

    Faible progression du loyer moyen

    Le loyer moyen d’un appartement de deux chambres à coucher, dans l’agglomération de Montréal, était en hausse de 1,5 % en 2009 par rapport à l’année précédente. Ainsi, à l’automne 2009, un locataire devait payer un loyer mensuel moyen de 681 $ pour occuper un tel logement, soit 10 $ ou 1,5 % de plus qu’à la même période en 2008.

    Loyer mensuel moyen (appartements locatifs de 2 chambres à coucher), agglomération de Montréal, 2003-2009

    671

    625

    584600

    661

    681

    645

    520

    540

    560

    580

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    620

    640

    660

    680

    700

    2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    En $

    Source : Société canadienne d'hypothèques et de logement.

  • La situation économique en 2010

    17

    Les ventes et les prix des propriétés continuent de grimper

    Le marché de la revente de propriétés a déjoué toutes les prévisions des experts au cours des 18 derniers mois. Compte tenu de la récession, ceux-ci s’attendaient à un ralentissement de la revente de résidences, mais la stabilité des taux hypothécaires à des niveaux très alléchants a maintenu l’intérêt des nouveaux acheteurs.

    Ainsi, selon les statistiques de la Chambre immobilière du Grand Montréal, le nombre de transactions conclues en 2009 dans l’agglomération de Montréal s’est établi à 16 283, en croissance de 4,5 % par rapport à 2008. Cette performance est la deuxième meilleure observée depuis les 10 dernières années. Selon la tendance observée au cours des huit premiers mois de l’année, 2010 pourrait bien battre de nouveau des records, avec près de 17 500 transactions.

    Des trois segments de marché existants, c’est celui de la copropriété qui a été le plus actif en 2009, selon le nombre de ventes conclues. Au total, 7 317 copropriétés ont changé de mains, ce qui représente une hausse de 2 % des transactions par rapport à l’année précédente. Toutefois, en termes de croissance des ventes, c’est le marché de la maison unifamiliale qui remporte la palme : 5 454 transac-tions y ont été comptées, soit 8 % de plus que ce qui avait été enregistré en 2008. Le marché des « plex » n’est pas en reste avec une progression de plus de 4 % des ventes, alors que 3 512 « plex » ont changé de propriétaires.

    Ventes de propriétés existantes, agglomération de Montréal, 2000-2010p

    10 000

    12 000

    14 000

    16 000

    18 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

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    ansa

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    Source : Chambre immobilière du Grand Montréal. Prévisions : Ville de Montréal.

    Ventes de propriétés existantes4 selon le marché, agglomération de Montréal, 2000-2010p

    2 000

    3 000

    4 000

    5 000

    6 000

    7 000

    8 000

    9 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    Nom

    bre

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    ansa

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    ns

    Unifamiliale Condo Plex

    Source : Chambre immobilière du Grand Montréal.

    Les ventes et les prix des résidences augmentent encore

    Les prix des résidences ont poursuivi leur croissance en 2009. Chacun des trois segments du marché a profité de cette croissance. Toutefois, ce sont les unités unifamiliales qui ont affiché la plus forte hausse, avec un prix médian de 310 000 $, de 6 % supérieur à ce qu’il était en 2008. Le prix des copropriétés a pour sa part progressé de 5 %, pour atteindre un prix médian de 226 000 $, alors que les « plex » ont pris un peu moins de valeur, soit 3 %, pour un prix médian de 360 000 $.

    Les prix poursuivent leur progression en 2010 alors qu’ils atteignaient, au mois d’août, un prix médian de 330 000 $ pour une maison unifamiliale, de 239 000 $ pour une copropriété et de 400 000 $ pour un « plex ».

    Prix de vente médian des résidences4, agglomération de Montréal, 2002-août 2010

    100 000

    150 000

    200 000

    250 000

    300 000

    350 000

    400 000

    450 000

    2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 août2010

    Prix

    méd

    ian

    en $

    Unifamiliale Condo Plex

    Source : Chambre immobilière du Grand Montréal.

    4 Depuis 2005, la SCHL et la Chambre immobilière ont redéfini les unités de copropriété, ce qui ne permet plus la comparaison directe avec les années antérieures; les résultats sont donc présentés à titre indicatif.

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    18

    LE SAVOIR

    2007 2008 Variation2008 / 2007 Tendance

    Savoir %Brevets d’invention (en nombre) 475 502 5,7

    Recherche universitaire (subventions en millions de dollars) 963 1 060 10,1

    Effectif étudiant universitaire (en nombre) 166 318 166 965 0,4

    Diplômes décernés par les universités (en nombre) 41 132 41 767 1,5

    Brevets d’invention : une légère reprise

    Les statistiques les plus récentes concernant les brevets d’invention accordés par le United States Patents and Trademark Office (USPTO) à des titulaires montréalais révèlent que 502 brevets ont été octroyés sur le territoire de l’agglomération de Montréal au cours de l’année 2008, soit 27 de plus qu’en 2007.

    Des hausses ont été notées à la fois auprès des titulaires individuels et institutionnels. Ainsi, 458 brevets sont détenus par des titulaires institutionnels, soit 23 de plus qu’en 2007, et 44 brevets appar-tiennent à des titulaires individuels, soit quatre de plus que l’année précédente.

    Nombre de brevets d’invention de l’USPTO, agglomération de Montréal, 2000-2008*

    475

    586

    759742785

    746

    561502

    731

    200

    300

    400

    500

    600

    700

    800

    900

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    Nom

    bre

    Source : United States Patents and Trademark Office (USPTO), données compilées par l'Observatoire des sciences et des technologies (OST).

    * Les données de 2008 sont les plus récentes disponibles au moment de la publication.

    Montréal maintient le 1er rang canadien pour la recherche universitaire

    Une somme de plus d’un milliard de dollars a été consacrée à la recherche dans les universités montréalaises en 2008. C’est 10 % de plus que ce qui était disponible au cours de l’année précédente. Selon les données émises par la firme torontoise Re$earch Infosource, qui effectue le classement à l’échelle canadienne, Montréal se situe toujours au premier rang canadien pour les fonds consacrés à la recherche dans les universités. Mais Toronto progresse rapidement et pourrait rejoindre, voire dépasser Montréal, au cours des prochaines années.

    Fonds consacrés à la recherche dans les universités montréalaises, 2000-2008*

    963

    372

    1 00

    5 11

    9

    814

    418

    575

    897 72

    4 36

    2

    1 15

    9 28

    2

    1 01

    6 24

    2

    1 06

    0 40

    8

    868

    127

    200 000

    400 000

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    800 000

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    1 200 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

    En m

    illier

    s de

    $

    Source : Re$earch Infosource.

    * Les données de 2008 sont les plus récentes disponibles au moment de la publication.

  • La situation économique en 2010

    19

    Le programme de doctorat : de plus en plus populaire

    Le nombre d’étudiants dans les universités montréalaises est à peu près stable depuis 2004. Selon les plus récentes statistiques du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, celles-ci comptaient 166 965 étudiants en 2008 dans l’ensemble des programmes offerts. Le programme de doctorat semble particulièrement populaire, avec une hausse de 2 % des effectifs entre 2007 et 2008.

    Le nombre de diplômes accordés par les universités a augmenté de 1,5 % en 2008, pour atteindre tout près de 41 800 étudiants promus. L’ensemble des programmes ont participé à cette progression, toutefois celle-ci a été plus marquée au doctorat, où 1 157 diplômes ont été remis en 2008, soit 14 % de plus qu’au cours de l’année précédente.

    Effectifs étudiants et nombre de diplômes accordés dans les universités montréalaises, selon le programme, 2004-2008

    Programme 2004 2005 2006 2007 2008Variation

    2008 / 2007%

    Certificat et diplôme 1er cycleNombre d'étudiants 28 196 27 404 26 329 25 937 25 223 -2,8Nombre de diplômes 10 752 10 677 10 263 9 859 9 672 -1,9

    BaccalauréatNombre d'étudiants 91 129 92 326 92 861 93 835 94 498 0,7Nombre de diplômes 20 124 20 852 20 846 21 200 21 482 1,3

    Certificat et diplôme 2e cycleNombre d'étudiants 4 746 4 958 5 452 5 477 5 747 4,9Nombre de diplômes 1 780 1 786 1 834 2 030 2 748 35,4

    MaîtriseNombre d'étudiants 20 043 19 721 19 432 18 976 18 766 -1,1Nombre de diplômes 6 592 6 864 6 627 6 585 6 708 1,9

    Certificat et diplôme 3e cycleNombre d'étudiants 13 8 10 13 n.d. n.d.Nombre de diplômes 6 0 6 6 n.d. n.d.

    DoctoratNombre d'étudiants 7 868 8 393 8 711 8 996 9 206 2,3Nombre de diplômes 873 915 903 1 012 1 157 14,3

    Autres programmesNombre d'étudiants 12 460 13 145 13 181 13 084 13 525 3,4Nombre de diplômes 264 339 365 440 n.d. n.d.

    TotalNombre d'étudiants 164 455 165 955 165 976 166 318 166 965 0,4Nombre de diplômes 40 391 41 433 40 844 41 132 41 767 1,5

    Source : Gestion des données sur les effectifs universitaires (GDEU), ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    20

    TRANSPORT ET TOURISME

    2008 2009 Variation2009 / 2008Tendance

    2010

    Transport et tourisme %Trafic de marchandises au port de Montréal (en millions de tonnes) 27,9 24,5 -12,0

    Croisiéristes accueillis au port de Montréal (en nombre) 39 636 38 764 -2,2 n.d.

    Volume de passagers à l'aéroport Montréal-Trudeau (en milliers de passagers) 12 813 12 207 -4,7

    Mouvements aériens à l'aéroport Montréal-Trudeau (en nombre) 225 452 212 436 -5,8

    Achalandage des autobus et du métro (en millions de passagers) 382,5 382,8 0,1

    Kilomètres parcourus autobus et métro (en millions) 149 154 3,6

    Touristes (en milliers) 7 396 7 078 -4,3

    Dépenses des touristes pour un séjour de 24 heures ou plus (en millions de dollars) 2 136 2 001 -6,3

    Taux d’occupation des hôtels (en pourcentage) 65,3 61,0 - 4,3 points de %

    Nombre de chambres occupées dans les hôtels (en milliers) 3 695 3 522 -4,7

    Reprise en vue au port de Montréal

    L’activité reprend de la vigueur en 2010 au port de Montréal, qui a fait face à un ralentissement de ses activités en 2009. Le volume de marchandises manutentionnées s’est en effet accru de 5,7 % entre les mois de janvier et août, par rapport à la même période en 2009. Un total de 25,9 millions de tonnes métriques transitera par le port en 2010, si la tendance perdure.

    L’administration portuaire de Montréal considère que les marchandises conteneurisées et le minerai de fer ont été les deux principaux moteurs de la croissance observée depuis le début de l’année.

    Le secteur des croisières a connu une bonne année en 2009, alors que 43 navires ont accosté à Montréal, soit deux de plus que l’année précédente. Un total de 38 764 passagers ont effectué une croisière sur ces navires, un recul de 2,2 % par rapport à 2008.

    Parmi ces passagers, 75 % effectuaient un circuit Montréal–Nouvelle-Angleterre, 17 % naviguaient entre Montréal et les Îles-de-la-Madeleine, 7 % réalisaient un voyage transatlantique et 1 % faisaient une croisière Montréal-Grands Lacs.

    Marchandises manutentionnées au port de Montréal, 2000-2010p

    20,8

    27,9

    25,1

    23,6

    19,1

    20,7

    18,7

    24,3

    26,0

    24,525,9

    15

    18

    21

    24

    27

    30

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En

    milli

    ons

    de to

    nnes

    mét

    rique

    s

    Source : Port de Montréal, prévisions : Ville de Montréal.

    Nombre de croisiéristes accueillis au port de Montréal, 2000-2009

    38 7

    64

    34 8

    09

    35 3

    59

    37 8

    67

    25 1

    90

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    29

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    85

    40 5

    65

    39 6

    36

    33 4

    27

    10 000

    20 000

    30 000

    40 000

    50 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Nom

    bre

    Source : Port de Montréal.

  • La situation économique en 2010

    21

    Un retour aux performances de 2008 pour l’aéroport Montréal-Trudeau

    Après une diminution de 4,6 % de l’achalandage en 2009, l’aéroport Montréal-Trudeau a enregistré une progression de 5 % du trafic passager entre les mois de janvier et août 2010. En supposant que la tendance observée depuis le début de l’année se maintienne, 12,8 millions de passagers pourraient transiter par l’aéroport en 2010.

    Cette croissance est particulièrement soutenue par les vols transfrontaliers qui connaissent une performance de 9,9 % supérieure à la même période, en 2009. Le volume de passagers sur les vols internationaux a pour sa part augmenté de 4 %, alors que les vols intérieurs ont transporté 3 % de plus de passagers. L’aéroport Montréal-Trudeau a enregistré un peu plus de 212 000 mouvements aériens en 2009. Un total de 215 400 vols pourrait être atteint en 2010.

    Trafic de passagers aux aéroports de Montréal, 2000-2010p

    12,812,212,4

    10,9

    8,8

    9,9 9,510,3

    11,4

    12,8

    8,9

    5,0

    7,0

    9,0

    11,0

    13,0

    15,0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En m

    illion

    s de

    pas

    sage

    rs

    Source : Aéroports de Montréal, prévisions : Ville de Montréal.

    Mouvements aériens à l’aéroport international Montréal-Trudeau, 2000-2010p

    215

    410

    212

    4362

    23 0

    96

    208

    342

    192

    304

    209

    557

    196

    248 20

    5 43

    2 213

    468

    225

    452

    198

    321

    170 000

    180 000

    190 000

    200 000

    210 000

    220 000

    230 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    Nom

    bre

    de v

    ols

    Source : Aéroports de Montréal. Prévisions : Ville de Montréal.

    Transport collectif : de plus en plus d’adeptes

    La Société de transport de Montréal (STM) estime pouvoir véhiculer plus de 386 millions de personnes en 2010, soit une hausse de 1 % par rapport à ce qui avait été enregistré en 2009. Ces résultats feraient suite à des efforts accrus de promotion et à des partenariats conclus avec des organisations considérées comme de grandes génératrices de déplacements.

    L’offre globale a également été améliorée, à la fois dans les services d’autobus et de métro. À titre d’exemple, 81 millions de kilomètres seront parcou-rus par les autobus en 2010, soit quelque 3,6 millions de plus qu’en 2009 ou une croissance de près de 5 %. Le métro, pour sa part, roulera sur 76,9 millions de kilomètres, une progression de 0,4 % par rapport à 2009.

    Achalandage des autobus et du métro, 2000-2010p

    386,3382,8

    367,5

    359,3363,2

    347,8

    354,9358,4

    363,3

    382,5

    363,2

    320

    340

    360

    380

    400

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En

    milli

    ons

    de p

    assa

    gers

    Source : Société de transport de Montréal.

    Kilomètres parcourus par les autobus et le métro, 2000-2010p

    58,0

    58,0

    58,5

    58,4

    58,8

    58,8 59,8

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    75,7 76,6

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    77,4

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    70,1 7

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    68,5

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    40

    45

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    65

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    75

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    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

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    kilo

    mèt

    res

    Autobus Métro

    Source : Société de transport de Montréal.

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    22

    Une année exceptionnellement difficile pour le tourisme

    Selon les statistiques émises par Tourisme Montréal, l’agglomération de Montréal aurait reçu près de 7,1 millions de touristes en 2009, un recul de 4,3 % par rapport à 2008. L’industrie touristique, fortement touchée par la récession en 2009, n’en est pas à ses premières difficultés depuis le début des années 2000. Il suffit de se rappeler le mal qu’avaient causé les attentats terroristes en 2001 et l’impact de la crise du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003. Cette fois-ci, en plus de la récession, la prétendue pandémie de grippe A (H1N1) et la disparition du Grand Prix du Canada ont porté un dur coup à l’industrie.

    Les dépenses effectuées par ces 7 millions de touristes sont estimées à 2,0 milliards de dollars en 2009, soit une diminution de 6,3 % par rapport à l’année précédente.

    L’Organisation mondiale du tourisme qualifie l’année 2009 « d’exceptionnellement difficile » et estime que le flux mondial de touristes a régressé de 4 % au cours de l’année, alors que les dépenses ont diminué de 6 %. Les perspectives pour 2010 s’annoncent nettement meilleures, avec une hausse prévue de 3 % à 4 % des déplacements touristiques.

    Volume de touristes5 (séjours de 24 heures et plus), agglomération de Montréal, 2007-2009

    7 0787 033

    7 396

    6 000

    6 200

    6 400

    6 600

    6 800

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    7 400

    7 600

    2007 2008 2009

    En

    milli

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    isite

    s-pe

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    nes

    Source : Tourisme Montréal.

    3 340

    3 6953 657

    3 433

    3 357

    3 523 3 509 3 502

    3 730

    3 522

    3 824

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    3 300

    3 400

    3 500

    3 600

    3 700

    3 800

    3 900

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En m

    illier

    s de

    cha

    mbr

    es

    Source : Association des hôtels du grand Montréal.

    5 Étant donné que Statistique Canada a modifié sa méthodologie d’enquête, il n’est pas possible de comparer les statistiques antérieures à 2006.

    Dépenses des touristes6 (séjour de 24 heures et plus), agglomération de Montréal, 2007-2009

    2 1362 100

    2 001

    1 700

    1 800

    1 900

    2 000

    2 100

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    2 300

    2007 2008 2009

    En m

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    s de

    dol

    lars

    Source : Tourisme Montréal.

    L'industrie touristique reprend vie

    Le retour du Grand Prix du Canada et la reprise économique ont donné un nouveau souffle à l’industrie touristique montréalaise en 2010. Les hôteliers de l’agglomération de Montréal ont assisté à un retour de la clientèle dès le mois de mars. Ainsi, un peu plus de 3,8 millions de chambres auront été louées au cours de l’année 2010, si la tendance se maintient, ce qui constitue une fort bonne nouvelle.

    De même, si le boom observé se poursuit, le taux d’occupation des hôtels augmentera de 7,3 points de pourcentage pour se fixer à 68,3 %, et ce, dans un contexte où l’offre de chambres s’est accrue de plus de 3 %.

    Nombre de chambres occupées annuellement, agglomération de Montréal, 2000-2010p

    6 Voir la note précédente.

  • La situation économique en 2010

    23

    Taux d’occupation des hôtels, agglomération de Montréal, 2000-2010p

    64,5 65,3

    68,067,0

    67,8

    71,4

    68,3 67,5 67,5

    61,0

    68,3

    55,0

    59,0

    63,0

    67,0

    71,0

    75,0

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010p

    En

    %

    Source : Association des hôtels du grand Montréal. Prévisions de Tourisme Montréal.

    Les nouveaux hôtels en 2009-2010

    Juillet 2009 Ouverture de l’hôtel Le Westin Montréal dans

    l’ancien édifice du journal The Gazette, rue Saint-Antoine, dans le Vieux-Montréal (454 chambres)

    Ouverture de l’établissement Le Petit Hôtel, un hôtel boutique situé sur la rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal (24 chambres)

    A ût 2009 o Ouverture de l’hôtel Marriott Aéroport, sur le site

    de l’aéroport Montréal-Trudeau (275 chambres) Avril 2010 Ouverture du Loft Hotel, terrasse Saint-Denis

    (50 suites de type loft) Juin 2010 oulevard de Le St-Martin ouvre ses portes, b

    Maisonneuve (123 chambres) Source : Tourisme Montréal.

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

    24

    DÉMOGRAPHIE

    2008 2009 Variation2009 / 2008Tendance

    2010

    Démographie %Population (en nombre de personnes) 1 897 279 1 906 811 0,5 n.d.

    Accroissement naturel (en nombre de personnes) 7 795 8 051 3,3

    Solde migratoire (en nombre de personnes) 1 183 2 834 -- n.d.

    Immigration internationale (en nombre de nouveaux immigrants) 33 181 33 084 -0,3 n.d.

    Faible reprise de la croissance de la population

    L’Institut de la statistique du Québec estime que 1 907 000 personnes habitaient sur le territoire de l’agglomération de Montréal en 2009. Cette augmentation de 0,5 % par rapport à l’année précédente pourrait bien révéler un nouveau mouvement de croissance amorcé en 2007. Malgré tout, la population a progressé sous la barre du 1 % au cours de cette courte période, fluctuant entre 0,4 % et 0,8 % annuellement.

    Population, agglomération de Montréal, 2000-2009

    Quatrième hausse annuelle consécutive des naissances

    La poussée des naissances se poursuit pour une quatrième année consécutive. En 2009, 22 634 bébés ont vu le jour dans l’agglomération de Montréal, soit une augmentation de 0,7 % par rapport à 2008. En contrepartie, près de 14 600 décès ont été dénom-brés, à peine 0,5 % de plus que ce qui avait été enregistré l’année précédente.

    Le solde des naissances et des décès, qui constitue l’accroissement naturel, avoisine donc les 8 050 personnes, soit le meilleur résultat observé depuis 1993.

    Accroissement naturel,

    agglomération de Montréal, 2000-2009

    1 87

    3

    1 89

    7

    1 87

    4

    1 87

    4

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    2

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    7

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    2 1 88

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    7

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    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

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    Source : Institut de la statistique du Québec.

    4 504

    7 795

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    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Nom

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    de p

    erso

    nnes

    Source : Institut de la statistique du Québec.

  • La situation économique en 2010

    25

    Un apport migratoire fragile

    Le solde des entrées et des sorties de population, aussi appelé accroissement migratoire, montre un gain de 2 834 personnes sur le territoire de l’agglo-mération de Montréal en 2009. Il s’agit de la meilleure performance depuis 2002, alors que l’accroissement migratoire dépassait les 8 500 personnes.

    La situation demeure tout de même fragile. Les entrées sont très peu supérieures aux sorties de population, malgré un important flot d’immigrants qui s’installent sur l’île. En effet, il est estimé que près de 33 100 nouveaux immigrants sont arrivés en 2009, soit un volume à peu près semblable à ce qui avait été observé l’année précédente.

    Accroissement migratoire, agglomération de Montréal, 2000-2009 (du 1er juillet au 30 juin)

    Nombre d’immigrants accueillis, agglomération de Montréal, 2000-2009 (du 1er juillet au 30 juin)

    26 287

    33 181

    30 342

    32 185

    27 243

    22 747

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    31 45332 398

    33 084

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    20 000

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    35 000

    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Nom

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    de p

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    nnes

    Source : Institut de la statistique du Québec et ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles.

    2 834

    -1 730

    454

    8 503

    6 515

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    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Nom

    bre

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    erso

    nnes

    Source : Institut de la statistique du Québec.

    Des échanges au désavantage de l’agglomération

    Les échanges migratoires de l’agglomération de Montréal avec les quatre régions adjacentes se sont soldés, en 2008-2009, par une perte nette de 19 265 habitants au profit de celles-ci. Le solde le plus déficitaire s’est fait en faveur de Laval, soit une perte de 6 773 habitants pour l’île de Montréal. Un bilan négatif est également observé dans les échanges avec la Montérégie : 21 642 personnes ont quitté Montréal pour aller s’y établir, alors que 14 915 habitants de la Montérégie ont fait le choix de vivre à Montréal, créant un déficit de 6 727 habitants pour l’agglomération.

  • Budget 2011 – Cahier d’information complémentaire

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    La dynamique démographique de l’agglomération de Montréal en 2008-20097

    Le bilan migratoire avec la banlieue en 2008-2009

    7 Les statistiques de 2008-2009 sont les plus récentes disponibles au moment de la rédaction.

  • La situation économique en 2010

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    Perspectives 2010-2014 pour la région métropolitaine

    La croissance économique devrait de nouveau être au rendez-vous en 2010, selon les prévisions émises par le Conference Board du Canada, et celle-ci devrait se poursuivre à tout le moins jusqu’en 2014. La performance économique de Montréal pourrait se présenter ainsi en 2010 : le PIB de la région métropolitaine pourrait progresser de 3,2 %;

    la population devrait s’accroître de 1,2 %, puis de 1,1 % annuellement jusqu’en 2014;

    63 000 emplois pourraient être créés, soit un gain de 3,3 % par rapport à l’année précédente. Le secteur des

    finances, des assurances et de l’immobilier pourrait à lui seul générer 25 000 nouveaux emplois, tandis que le commerce de gros et de détail pourrait contribuer à créer 20 000 emplois supplémentaires;

    le taux de chômage devrait redescendre à 8,4 %, soit huit dixièmes de point de pourcentage de moins que les

    9,2 % observés en 2009;

    nu personnel disponible par habitant pourrait se situer à 27 602 $, en hausse de 3,3 % par rapport à 2009;

    22 700 nouveaux logements pourraient avoir été construits, soit 17,6 % de plus qu’en 2009;

    un bond de 4,2 % des ventes au détail est prévu, signe d'une reprise de la confiance des consommateurs.

    Prévision des taux de cro omiques, de 2010 à 2014

    le reve

    issance de certain indicateurs éconsRégion métropolitaine de Montréal

    2010 2011 2012 2013 2014

    Indicateurs économiques % % % % %

    Inflation 1,5 3,2 2,7 2,1 2,2

    Produit intérieur brut 3,2 2,3 2,7 2,7 2,4

    Population 1,2 1,1 1,1 1,1 1,1

    Emploi 3,3 1,1 1,7 0,9 0,9

    Taux de chômage 8,4 8,0 7,8 7,4 7,1

    Revenu personnel disponible par habitant 3,3 1,1 3,4 3,1 3,0

    Mises en chantier 17,6 -14,1 -10,3 -0,6 4,6

    Ventes au détail 4,2 4,1 4,2 3,9 3,8

    Source : Conference Board du Canada.

    LA SITUATION ÉCONOMIQUE EN 2010 ÉCONOMIE MARCHÉ DU TRAVAIL IMMOBILISATIONS LOGEMENT Faible progression du loyer moyen LE SAVOIR TRANSPORT ET TOURISME Les nouveaux hôtels en 2009-2010 DÉMOGRAPHIE