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Communiqué de presse

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Peinture murale de Ferdinand Hodler

Œuvre unique exposée au Château de Morges !

Dès le 18 mars, le Château de Morges expose une peinture murale aux dimensions imposantes. Réalisée par Ferdinand Hodler, à l’occasion d’un cours de répétition en 1881, sur un mur de la caserne de Bière, cette peinture unique d’une belle envolée patriotique, a été détachée en 1981 de son support original. Plusieurs mois de restauration ont été nécessaires pour la présenter aujourd’hui dans la réception du Château.

Le Château de Morges et ses Musées a reçu en prêt de la prestigieuse Collection d’art de la Confédération, une œuvre unique de l’artiste suisse Ferdinand Hodler (1853-1918), désormais exposée dans l’espace réception.

Exécutée lors d’un cours de répétition suivi par l’artiste à la caserne de Bière entre le 17 mars et le 1er avril 1881, cette peinture a été réalisée à l’origine sur la paroi située derrière le comptoir de la cantine dite « des soldats ». Illustrant des scènes de la vie quotidienne du soldat, la base de l'oeuvre se situait alors à hauteur d'homme et son sommet atteignait le plafond. Détachée de la paroi en 1981 pendant les travaux de rénovation de la caserne, la peinture murale de Hodler, aux dimensions imposantes – 2 m 64 de largeur et 3 m 15 de hauteur – fut remontée sur un châssis en bois afin d’être restaurée.

Si au départ l’artiste songeait à ne représenter qu'un seul personnage, au fil de sa réalisation, des scènes de la vie quotidienne en caserne sont venues étoffer l'oeuvre. Au premier plan, figurent deux soldats chantant joyeusement. A droite de la peinture, des soldats se préparent au départ. Cette scène trouvait son prolongement dans une œuvre de Charles Giron, illustrant des artilleurs en pause autour d'un canon, réalisée huit ans plus tôt sur la paroi adjacente de la cantine des soldats, où se trouvaient encore deux autres peintures murales de Ernest Correvon. Seule l'oeuvre de Hodler a survécu.

Cette peinture de Hodler a été présentée pour la première fois au public, après plusieurs mois de restauration réalisée par l’atelier Julian James d’Estavayer-le-Lac, lors de son vernissage mardi 18 mars en présence d’autorités locales et cantonales et de Monsieur le Dr Andreas Münch, conservateur de la Collection d’art de la Confédération, propriétaire de l’œuvre.

L’offre culturelle du Château de Morges ne peut que s’enrichir avec la présentation de cette œuvre exceptionnelle qui ravira les yeux curieux des visiteurs des musées hébergés par le célèbre bâtiment morgien.

Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud

Lausanne, le 18 mars 2014

Renseignements complémentaires: Château de Morges & ses Musées, Monsieur Pascal Pouly, conservateur adjoint, 021 316 09 95 Dossiers de presse et photos sur www.chateau-morges.ch, rubrique : A propos du musée / pour la presse

Brève description Ferdinand Hodler, "Souvenir du Cours de Répétition, 1881" Prêt de la Collection d'art de la Confédération, Berne A l'occasion d'un cours de répétition effectué à la caserne de Bière en mars 1881, l'artiste suisse Ferdinand Hodler (* 1853, Berne, † 1918, Genève), réalisa une peinture murale sur la paroi située derrière le comptoir de la cantine de la troupe. Illustrant des scènes de la vie quotidienne du soldat, la base de l'oeuvre se situait alors à hauteur d'homme et son sommet atteignait le plafond. Selon une lettre du 17 mars 1881 à son ami Marc Odier, Hodler ne songeait d'abord à représenter qu'un seul personnage; pourtant, au fil de sa réalisation, des scènes de la vie quotidienne en caserne sont venues étoffer l'oeuvre. On peut aisément établir un lien entre les deux soldats chantant joyeusement au premier plan et l'emplacement de la fresque derrière un bar. Le 21 mars, c'est un Hodler satisfait qui écrit à Odier les mots suivants : "Le bataillon, en somme, fait des éloges sur mon travail commencé". A droite de la représentation, la thématique de soldats se préparant au départ trouvait son prolongement dans l'oeuvre que Charles Giron réalisa huit ans auparavant sur la paroi adjacente; cette dernière illustrait des artilleurs en pause autour d'un canon. Dans la cantine des sous-officiers se trouvaient deux autres peintures murales de Ernest Correvon. Seule l'oeuvre de Hodler a survécu. A l'occasion des importants travaux de rénovation réalisés à la caserne en 1981, la peinture murale de Hodler put être détachée de la paroi et remontée sur un châssis en bois. C'est sous cette forme qu'elle demeura à la caserne de Bière, jusqu'en 2013, avant son transfert au Musée militaire vaudois.

Ferdinand Hodler, Souvenir du Cours de Répetition, 1881 Leihgabe der Schweizerischen Eidgenossenschaft, Bundeskunstsammlung Bern Ferdinand Hodler (*1853 Bern, †1918 Genf) malte die Szenen aus dem Soldatenleben anlässlich eines Wiederholungskurses in der Kaserne Bière im März 1881 an die Wand hinter der Theke der Soldatenkantine. Das Wandbild reichte von halber Höhe bis unter die Decke. Gemäss einem Brief vom 17. März 1881 an seinen Freund Marc Odier dachte Hodler zu Anfang an die Darstellung nur einer einzelnen Figur. Zu den fröhlich singenden Soldaten im Vordergrund, die in Verbindung mit dem Ausschank an der Theke zu sehen sind, gesellten sich im Verlaufe der Ausführung dann allerdings noch weitere Szenen aus dem Kasernenalltag. «Le bataillon, en somme, fait des éloges sur mon travail commencé» schreibt Hodler am 21. März zufrieden an Odier. Rechts im Bild erkennt man eine Situation des Aufbruchs, die thematisch in ein Bild überleitete, das Charles Giron acht Jahre zuvor an die angrenzende Wand gemalt hatte. Es zeigte Kanoniere bei der Übung. In der Kantine der Unteroffiziere befanden sich weitere Wandgemälde von Ernest Correvon. Einzig das Wandbild von Hodler hat sich erhalten. Es konnte anlässlich der umfangreichen Umbauarbeiten in der Kaserne 1981 von der Wand abgelöst und auf einen Holzträger übertragen werden. In dieser Form stand es noch bis 2013 in der Kantine der Kaserne Bière.

Ln peinturea de Correvon aont r.touch'" avant d'et,. pholographieea.

PEINTURE MURALE MENACEE A BIERE,L'a ee sauve

Entre le 17 mar et le ler avril 1881 - il ya da c loutjn te 100 ans - FerdiDand Bodler effectua UD cours de repetition a Biere aVe<: le bataillon 10 de Geneve, Acette occasioD, Rodler - qui avait alors 28 ans - reaJisa une peinture murale d'ODe bene envo)ee patriotique dans la cantiDe dite des soldats. Cette peinture etant menacee. I'armee s'est portee a son secours.

Sur la plate d' rmes de B ere. les anciens bätiments. plw. que centenal­res, font aClUellement l'objel d'une complete restruct uration. Ceux qUI

peuvenl retre sont renoves - c'est Ie cas. notamment. des caserne ­alors que cl'autre:; 500\ appele:; ä etre demalis el rempJaces par de nouvet­tes construcuon Tel est le ort reserve ä la canune qul. le mOlS prochain, lOmbera sous la pioche des demolisseurs.

Cene demolition aurait entraine la disparnion de la pClOllJre de Ferdl­na nd Hodler PelOLUre qUI. depuls envIron 25 ans. etait d'allleurs ca­ehee par des arm01res ä l'usage du canlinier. Ces armoires ont eu pour effet. de la protegerquelque peu des fumees el de:; poussleres. .

Nicotine et poussiere Apres avotrrequis 1'<Wb d' xperLS,

deeision fUl pnse par le Departement militaire lederal de auver cette

Interet du f it ql.t'elle a ete allsee a Biere et qu'elle concerne le batatllon 10. l\trandat a clone eu? confie ä M . Hans-A. Fischer, restaurateur d'objets d'art, de deposer Id peinture qui, ultl!rieurement, prendra place dans la nouvelle cantme. L'reuvre de Hodler a ete salie par des depots de nleotlne el de poussiere. Elle est endomma~ee en certams endroits.

• Contrrurement cl la fresque, qUI

t:!st peinte sur le mortier frais, la peimure de Ferdmand Hodler a etk realisee ä la caseine de chau.· sur un manier sec. Cette petnture peut etre detachee parce qu'insoluble _, prcClSe M. Fischer.

Le travaU esl long el delicat: il faut netloyer la peinture, la pnWxer, ('oller dessu une couche protectriee fahe de batIste et de papier. Ces lravaux preliminalres acheves. la peinture sera deta"hee, en deux par­lies Oe dessin d'une part. I'in cnp­lIon de l'autreJ en enlevant le mor­tier de finition. Une tois ce mortier

nouveau support. Apr enlt>vement de 1 ou he prote<: l rice. le d~in oe HocHer sera rt:touche. Ce travail evra eU'e acheve d'id le 20 mars.

C'est ne somme de 10 000 Ir. qUl es\. af e(:tc-e ü ce sauv t:I . •

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I1lturP5 ·b i~ 1 0 cfanl> la cantine de; sous-offl el'S par ErnesL COlTevon. Ces grande. pelOtures mu­rale' representenl une catapulle de 1300, des piect-S d'arullene de 1819 et 1905.• Pemt ~s a 1a l'olle. ces grisail­lel>' ne se (BIssem pas deLacher, precise U Fischer. Voul01r les sau­ver po~rajl des probleme<; technl­ques formidables avec pl)ur oroUai­ce des frais lres Importants. Aussl une aulre solution a-t-elle ·tE: adop­I~e: les petntures om e e r ouchees - car eH . -aUSSI Ol. I Hert de r atmospher !,Ouvenl enfumeE: de la salle - puis phowgraphiees. Elles seront probablemem reproduites ­peut-etre ä une echel\e plus re.duite - dans la nouvelle cantine qui devrail etre achevee ä fin 1982. ­(er-G. H.l

1

UD ---od e ,

V " Biere

Detail de 18 peintur. murale de Ferdinand Hodler.

La pemture murale que Ferdinand Hodler avait reali­see, il y atout juste cent ans, dans la cantine des soldats de

Biere, sera sauvee. Avec l'ai­de d'un restaurateur d'art, elle sera deposee pendant les travaux de transformation et

ei­

de modernisation des caser­nes, pour etre ensuite repla­cee dans la nouvelle (17)cantine.

,

L'arme sauve un Bodler 11 Y • 100 ans exactement, le

peintre Ferdlnand Holder effec­luait un COUrt de repetition a Biere. EI. • cette occaslon Hodler qui avait alorl 28 an. realI.. une pelnture murale, d'une belle anvo­,.. petrlotique. dan. la canti na dite de. soldats. Cetta 1!!lnture elant menace.. I'armee a . at por­t.. a son secoUrl.

Sur la pIace d'armes de Biere, les anciens bätiments, plus que centenaires, font actueUement I'objet d'une com­plete restruct uration et pour certains, d'une demolition. C'est le sort qui est f~erve ä la cantine pour le mois pro· chain.

Cette demolition aurait entraine Ia diaparition da la peinture de Ferdinand Hodler. Peinture qui, depuis environ 25

La fresque de Hodler.

ans, etait d'ailleurs caehee par des armoires a I'usage du cantinier. Ces armoires ont eu pour effet de la prote­ger quelque peu des fumees et des poussieres.

Apres avoir requis I'avis d'experts, decision Cut prise par le Departement militaire fMeral de sauver eetLe pein­ture murale qui presente un reel interet du (ait qu'elle a ete realisee a Biere. Mandat a done ete confie a M. Hans­A. Fischer, restaurateur d'objets d 'art, de deposer la peinture qui, ulterieure­ment, prendra place dans Ia nouvelle eantine. L'oouvre de Hodlef a ete salie par des depots de nicotine et de pous­siere. Elle est endommagee en certains endroits.

• Contrairement a 1a fre~ue, qui est peinte sur le mortier frais, la ~inture oe Ferdinand Hodler a ete reabsoo ala caseine de chaux sur un mortier sec. Cette peinture peut etTe detachee parce

qu'insoluble _, precise M. Fischer. Le travail est long et delicat: iI faut

net~oyer la peinture, 1a preflXer. coller dessus une couche protectrice faite de batiste et de papier. Ces travaux preli­minaires acheves, Ja peinture sera ~ta­chee, en deux parties (le dessin dune part, l'inscription de I'autre) en enle­vant Je mortler de finition. (fne fois ce mortier egalise, la peinture sera coUee aur un nouveau support. Apres enleve· ment de la couche protectrice Je dessin de Hodler sera retouche. Ce travail devra etre acheve d'ici le 20 man;. C'est une somme de 10 000 fr. qui est affectee ä ce sauvetage.

Une autre operation est menee paral­leleroent. Elle concerne les peintures realisees en 1910 dans 1a cantine des sous-officiers par Ernest Correvon. Ces grandes peintures murales re{)resentent une cat8pulte de 1300, des PleceS d 'ar­tillerie de 1819 et 1905. - (dr-G.H)

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Texte tapé à la machine

Extrait du catalogue d'exposition de Jura Brüschweiler, "Ferdinand Hodler peindre de l'histoire suisse" (Martigny, Fondation Gianadda, 1991)

Vue du réfectoire de la troupe de la caserne de Bière, avec les peintures murales de Ferdinand Hodler et de Charles Giron; photographe anonyme, avant 1931-1932SIK-ISEA, Institut suisse pour l'étude de l'art, n° arch. 87833

Photographie A. Jotterand, Bière.

Souvenir du Cours de Répétition du 17 mars au 7 avril 1881,le 10 de Genève.Peinture murale de Ferdianand Hodler, caserne de Bière,datée de 1881

SIK-ISEA, Institut suisse pour l'étude de l'art, n° arch. 81786

Photographie A. Jotterand, Bière.

Souvenir du Cours de Répétition du 25 août au 7 sep-tembre 1873 / 31 de GenèvePeinture murale de Charles Giron, caserne de Bière, datée de 1873SIK-ISEA, Institut suisse pour l'étude de l'art, n° arch. 81799