La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · de vos dépenses se retrouvent, Pour la rentrée scolaire prochaine à l’Université de Lomé (UL), la préinscription en ligne a commencé

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012


EBOLA

2

La Symphonie N°07 du 30 mai 2012

Editorial Par Par Par Par Par Yves GALLEYYves GALLEYYves GALLEYYves GALLEYYves GALLEY

La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014

CHU Tokoin 22 21 25 01

CHU Campus 22 25 77 68

CommissariatCentral

22 25 47 39

Sûreté Nationale 22 21 28 71

Pompiers 118 OU 22 21 67 06

Police Secours117

NUMEROS UTILES

Ebola, prévention et riposte au Togo: çacafouille encore, malgré tout...

Le libéria est à ce jour le paysle plus touché par Ebola, 466morts d’après les dernièresstatistiques de l’OMS. Au pays,la mobilisation est très forte pourrenforcer les mesures deprévention afin d’éviter unepropagation incontrôlable. EtGeorges Weah, ballon d’or 95,vient de rentrer dans la cadenceen sortant une chanson, unfeatur ing avec un ar t is teghanéen, destiné à sensibilisersur le virus Ebola. Il l’a annocéle mardi dernier dans l’émissionRadio Foot internationale sur

EBOLA ET SENSIBILISATION

Georges Weah sort une chanson

RFI. Une action unanimementappréciée quand on sait qu’auLibér ia , des espr i ts obtus

continuent par nier l’existencede l’Ebola. Le morceau dont lesmots ont été composés par lejoueur sensib i l ise sur lescomportements à adopter pouréviter le mal et la contamination.Mister Georges annonce lacréation d’une association pourmieux mener la lutte contre levirus. Il en appelle à SamuelEto’o, Didier Drogba, YayaTouré et toutes les stars du footafricain pour s’engager dans lasensibilisation des populations.

Elyas P.

Ebola, la belle dame cruelle s’attire au jour le jour une des plusrépugnantes réputations. Reléguant aux oubliettes l’autre faucheusequ’est le sida –qui n’est pas devenue moins dangereux -, Ebola faitrage et monopolise l’actualité. Cette fièvre hémorragique totalise déjà1 350 morts dans les pays affectés que sont le Liberia, la Guinée, laSierra Leone et le Nigeria, selon le dernier bilan de l’Organisationmondiale de la santé (OMS). Presque tous les pays au monde prennentdes dispositions pour faire parade à la menace que fait peser le virusEbola. La Côte d’Ivoire passe s’affiche comme le pays de la sous-région le plus en vue au registre de la prévention et de la riposte.Frontières surveillées strictement, interdiction d’atterrissage des volsvenant de pays affectés, la sensibilisation par tous les canaux, lamobilisation bénévole des artistes, et tout dernièrement, l’interdictionpar le ministère des sports et des loisirs de toute compétition sportiveà caractère international. Le Cameroun vient tout récemment derenvoyer un vol ASKY en provenance Lomé, étant informé que le premiernigérian décédé, en voyage, aurait transité par Lomé. En France, pourprévenir l’arrivée d’un éventuel cas de personne contaminée par levirus, les ministères de la Santé, de l’Intérieur, et des Affaires étrangèresont déclenché un plan vigilance qui serait actuellement au niveau 2 B,incluant des mesures de prudence qui vont s’appliquer dès le solafricain. Les pays concernés par le virus effectuent un premier contrôledes passagers dans les aéroports. Leur température est sondée àl’aide de pistolets thermiques. Toute personne ayant une températuresupérieure à 38 °C ne peut monter à bord d’un avion. Si malgré tout,une personne malade est repérée dans un appareil, elle est mise àl’écart par le personnel navigant, muni de gants et de masques. AuTogo, les autorités sont sur le qui-vive et affichent une très bonnevolonté de prévenir et lutter contre le Mal. La sensibilisation est menée,des centres d’isolement préparés pour accueillir d’éventuels cassuspects, une ligne verte, le 111 (quelquefois inaccessible) est créée,des leaders d’opinion mis à contribution, et depuis mercredi, il estcréé un comité de gestion de la maladie. De très bonnes dispositions,loin de cacher les insuffisances qui nourrissent la psychose. Il y aquelques jours, le Togo, un bateau en provenance du Nigéria, a étéautorisé à accoster au Port de Lomé. Une bourde, conséquence, unpassager à bord, philippin de 32 ans, présentant des symptômessemblables à ceux d’Ebola, sera admis dans un centre d’isolement àLomé. Une étudiante, de retour de la Sierra Léone, s’est réintégréedans la société sans être soumise à un contrôle sanitaire au préalable.Elle est aujourd’hui le second cas suspect. Dans les centresd’isolement, il manque cruellement des matériels de prise en chargeet des équipements pour les médecins. La cellule d’hygiène etassainissement, l’une des 5 cellules mises en place pour la gestionde la maladie exige l’achat d’un incinérateur conventionnel etl’acquisition des matériels de protection individuelle et de désinfection.Niveau sensibilisation, les efforts déployés ne sont pas à la hauteur dela gravité du danger. La consommation des viandes sauvages continuebonnement dans certains milieux, et les mesures de prévention peuconnues. Peu de leaders d’opinion s’impliquent activement dans lasensibilisation, les pasteurs appelés à prier pour implorer la protectiondu Togo sont atones et inactifs, les chefs traditionnels ont le regardtourné ailleurs. Les artistes se mobilisent peu. Excepté les journalistesqui font plus qu’il n’en faut, mais non accompagnés, on peut affirmer,sans ambages, que la prévention et la riposte contre Ebola, ça cafouilleencore chez nous, malgré tout. Que chacun joue sa part.

La Symphonie N° 47 du 22 Août 2014

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 3

Entretien

La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014

Propos recueillis par ElyasPADABADI

Vous êtes expert en gestionbudgétaire, quel est l’objet devotre mission au T ogo ?

Consultant ICDI a obtenu uncontrat de la part du secrétariatpermanent aux reformes et nousavons comme mission de veniraider 300 fonctionnaires de l’étatTogolais à élaborer leurs budgetsprogrammes. Pour ce faire, ilsdoivent procéder à l’élaborationd’une politique publique, avoir faitun diagnostic, une chaîne derésultat, un plan de consultation,un plan de suivi-évaluation. Ça faitplusieurs étapes, six au total, et lamission de ce mois a pour but definaliser l’ensemble du document.

Quelle appréciation faites-vous du déroulement destravaux ?

Je peux dire que lesfonctionnaires que j’ai rencontrésont montré un grand engagement,ils se sont vraiment investis danscette tâche et ce n’est pas unemince tâche. La cultureorganisationnelle fait que l’onenvisage le travail du fonctionnairecomme des tâches répétitives, eton fait cette année ce qu’on a faitl’an dernier, ce qu’on a fait l’annéed’avant. D’ailleurs pour certainsfonctionnaires c’est assezdéprimant, je reconnais. Sortir decette routine peut être difficile, d’unepart par que les gens se disent queça ne changera pas, et d’autre part,il y a des gens qui disent on neveut pas de changement par ce queça nous embête, c’est moinsconfortable. Donc il y a une cultureorganisationnelle qui ne favorisepas la recherche de performance.Mais les fonctionnaires que j’airencontrés ont accepté de jouer lejeu. Ils ont accepté de sortir de leurzone de confort et de se poser laquestion, mais si nous existons,si notre ministère existe, c’est pourproduire des résultats, c’est parceque nous avons l’obligation de livreraux citoyens et citoyennes de bonsproduits, des produits qu’ilsdésirent.

Qu’es-ce-que c’est qu’unbudget programme, etqu’entend-on par politiquepublique ?

Un budget programme ce n’estque la déclinaison des ressourcesfinancières en termes de résultat.Normalement on décline lesressources financières d’un Etaten fonction de la nature desdépenses. Donc on va dire l’EtatTogolais ça coute 150 milliards desalaires ou 50 milliards de biens etservices ou 100 milliardsd’investissement et peut-être 30 ou40 milliards de transfert. Mais nonon dira l’Etat Togolais c’est 4rubriques, l’Etat Togolais c’est 150résultats à atteindre, 150programmes, et ce sont desprogrammes qui eux, serontventilés par dépense. Ce n’est plusle ministère au complet mais bienles programmes. Qu’est-ce-que çaa comme effet ? C’est que si 60 %de vos dépenses se retrouvent,

Pour la rentrée scolaire prochaine à l’Université de Lomé (UL), la préinscription en ligne acommencé le mercredi 20 août dernier sur le site de la direction des affaires académiques etde la scolarité (DAAS), www.daas.univ-lome.tg . Le ton a été donné par un communiquésigné de la présidence de l’UL. D’après le communiqué, les bacheliers désireux de s’inscriresont invités à assister à des séances d’information sur les conditions d’accès aux différentsparcours et les modalités d’inscription les 09, 16 et 23 septembre prochains à partir de 9h àl’amphi 1500 au Campus nord. Une première séance s’est déjà déroulée le 19 août dernier eta vu la participation de milliers d’étudiants.

disons, dans un programmed’enseignement primaire, l’on vaespérer que ces 60% de denierspubliques qu’on place là, bien desmilliards, produisent des enfantsqui sont capables de lire, d’écrireet de compter. Quand on vacomparer les résultats, on dira leBenin juste à côté a le mêmenombre de milliards que nous,mais pourtant leurs enfants saventmieux lire et écrire que nous. Doncon fait ce qu’on appelle del’étalonnage, on va se compareravec d’autres pays comparables eton va se poser la question de savoirpourquoi eux, ils font mieux quenous ? Donc, je viens de définir lebudget programme, c’est une autreclassification des dépensespubliques.

La Politique publique est ungrand nombre de réflexions surl’environnement du ministère,l’environnement du domaine. Si jesuis en santé publique, je peuxdécider d’avoir une politiquepublique sur la santé reproductive,là je vais vois donner deux typesde politique publique sur la santéreproductive : je pouvais décider devaloriser l’abstinence, valoriser lafidélité, la monogamie, c’est unepolitique publique de santéreproductive. Je pourrais aucontraire décider de valoriser ladistribution de préservatifs, lesmesures de contraception detoutes sortes, et je pourrais aussifaire la promotion decomportements prudents enmatière sexuelle. Entre les deuxpolitiques, il y en a une qui seraitapprouvée par les plus religieux,puis il y en a une qui sera valoriséepar ceux qui vont mettre les droitsde la personne et de l’individu aufront. Deux exemples de politiquepublique, les deux ne peuvent pasêtre nées en même temps. Unecombinaison des deux peut existercependant

Comment expliquez-vous quedes ministères soientincapables de consommer descrédits à eux octroyés?

Il peut arriver, malgré tous sesefforts que des ministères n’arriventpas à dépenser l’ensemble desressources qu’on met à sadisposition. Et pourquoi cela, il peuty avoir plusieurs raisons. On vad’abord parler des bonnes raisons,la première c’est qu’ils ont été tropambitieux, ils peuvent fixer la barredes opérations très haute, mais ilsn’ont pas vérifié s’ils ont lesfonctionnaires nécessaires, doncils ne sont pas capables de menerles opérations, parce qu’ils n’ontpas le personnel à disposition.Deuxième élément, ils se sont ditsnous allons acheter unecamionnette, des caméras, etc. Ilsse lancent dans des projetsd’investissement, mais les délaissont si courts qu’ils n’ont pas eule temps d’obtenir la résolution del’agence de régulation desmarchés publics, donc il sepourrait bien que le délai soit Faki

« Il y a une volonté claire au sommet d’améliorer lagestion interne de l’Etat pour s’illustrer dans le monde »Le mois dernier , les ministères étaient à l’école de l’élaboration des budgets programmes. 300

fonctionnaires ont été coachés par un expert du cabinet canadien Consultant ICDI pour une meilleuregestion des finances publiques. Il s’agit de M. Michel FILON, spécialiste en gestion publique, budget del’Etat et politiques publiques. Dans un entretien exclusif accordé à la Symphonie, M. FILON , en fin demission, dit tout sur son séjour au Togo, il nous définit le budget programme et explique le processusadéquat pour l’élaboration du budget de l’Etat. Il décrypte par ailleurs les difficultés rencontrées par lesministères qui ont de la peine à consommer les crédits qui leur sont octroyés, et se prononce sur lapolitique des réformes économiques du Togo.

INVITE SPECIAL

imputable à une mauvaiseestimation des délais normauxd’obtention d’autorisation pourpouvoir passer le marché. Il peutarriver que l’agence elle-même quifait la passation des marchés setraîne un peu les pieds ou fasse lafine bouche, ou soit troppointilleuse sur le document. Çapeut arriver dans certains pays,mais généralement c’est plutôt lesministères qui sous estiment lesdélais de traitement.On va voir finalement les

mauvaises raisons qui font qu’onn’arrive pas à consommer noscrédits. Parmi les mauvaisesraisons, c’est qu’on retarde laconsommation des crédits enespérant pouvoir passer sous desconsommations d’urgence et ainsipouvoir se soustraire à l’agence derégulation des marchés publics. Jesuis persuadé que cette dernièreraison n’est pas effective au Togo.Quelle est la formule pour y

remédier ?C’est une meilleure planification.

Et là, le budget programme peutvenir nous aider. Parce qu’on va direl’année dernière on a consommé60% du crédit octroyé, que peut-on faire cette année pourconsommer 100%. Si la réponseest : on a rien prévu, alors on vavous donner 60% de ce budget,c’est assez efficace commeremède.Le Togo est en pleine réforme

de sa politique publique, de lagestion des finances publiques,quel regard portez-vous surcette dynamique ?Je suis agréablement surpris, ça

voudrait dire que je n’avais pasnécessairement de l’espoir envenant ici. Je trouve que ce n’estpas tout à fait juste. Je savais quele Togo reprenait sa place sur lascène internationale, il a été misde côté dans les années 2000, ilreprend sa place et a la volonté dereprendre sa place correctement.Ça veut dire qu’il y a une volontéclaire au sommet d d’améliorer lagestion interne de l’Etat pours’illustrer dans le monde. Parceque les journalistes regardentcomment un Etat est géré, etquand l’Etat est mal géré, tous lesressortissants de cet Etat enpaient le prix. On les reconnaîtcomme issus d’un Etat mal géré,ce n’est pas la faute de la personne

qu’on a devant nous, mais de toutefaçon, cela a un impact. Alors, icinous avons des Togolais qui ont ausommet et à toutes les échelles, àtous les niveaux de la société etde la fonction publique, desTogolais qui désirent faire bien, unevolonté de réussir. Donc laperception de l’ensemble de cesréformes, c’est que vous travaillezbien, vous êtes engagés, vousvoulez que ça fonctionne, vousvoulez que ça marche, ça c’estextraordinaire. Est-ce que c’estsurprenant qu’il y a peu d’humainssur la terre qui décident d’avoir unéchec, c’est pas surprenant. Maisest-ce-que c’est surprenant detrouver des gens avec autant dedynamisme, oui, généralement onfinit dans la routine on n’a plus enviede faire des grands changements.Vous avez encore envie de faire deschangements, vous voulezprogresser, c’est tout à votrehonneur, c’est magnifique de voir ça.Mon regard, c’est très positif.Quel est le processus adéquat

pour bien faire le budget d’unEtat ?Le processus adéquat, c’est que

d’abord, il faut demander à nosfonctionnaires qui sont desspécialistes de suivi et des relationsd’évaluer les 150 programmesdéfinis dans les budgetsprogrammes, ils vont les évaluer, ilsvont nous dire pour chacun desprogrammes quel est le taux deconsommation des crédits, le tauxde réalisation des objectifs, laqualité des processus poursuivis,la qualité des services offerts à lapopulation et la perception despopulations. Ces experts vontremettre un rapport, je dirais, de

lecture restreinte. Après on débutedes pourparlers avec chacun desministères, le Premier rencontreles ministres un à un et leur indiqueson point de vue sur l’exécutiondes travaux du ministère. Il vademander aux ministres allez voirvos gens, allez voir le secrétariatgénéral, allez voir tous vosdirecteurs et demandez-leur deréviser la copie pour l’année quivient. Et là, ils révisent la copie etremettent à jour le budgetprogramme. Avec cette remise àjour du budget programme, ils vontintégrer les innovations négatives.Dans la remise à jour du budgetprogramme, ils devraient aller voirleurs partenaires, aller vers lesacteurs de leurs milieux. Parexemple si je suis au ministère ducommerce et de la promotion dusecteur privé, si je veux que lesgens du secteur privé apprécientleur ministère, il faut aller lesrencontrer et leur demander cequ’ils veulent que je fasse, doncnous avons une logique d’aller versles acteurs si je commence parfaire des évaluations qui sontbasées entre autres sur lasatisfaction des acteurs. Donc,tout cela s’alimente, je commencepar une bonne évaluation de mesprogrammes, je poursuis avec desajustements sur les programmeset ensuite je termine par unebudgétisation en fonction de ce quedésirent les populationsEn fin de mission, vos

impressionsJe suis enchanté de voir le

dynamisme que les Togolaisprésentent au monde

Michel FILON, spécialiste en gestion publique, budgetde l’Etat et politiques publiques

UNIVERSITÉ DE LOMÉ / ANNÉE 2014 - 2015

La préinscription en lignea déjà commencé


La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 4 La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014

Actu

L. T. Noëlle (60 ans – Directrice de Société) : Je n’ai aucun avis à donner parce que celane me regarde pas. Je suis témoin de Jéhovah !

Faya Gnidou (Retraité – Militaire) : Cette fois-ci on n’aura pas besoin de les bastonnerparce qu’ils sont plus divisés que jamais. Le petit va gagner.

Tom Abalo (29 ans – Zémidjan) : Le pouvoir va s’arranger pour tripatouiller les élections.On les connaît. On sait tous qui va gagner. Mais ce ne sera pas le vrai résultat.

Abalo L. Potchona (35 ans – Fonctionnaire) : L’opposition est comme d’habitude diviséece qui ne fait qu’arranger le pouvoir en place. Sur l’issue du scrutin je ne vois rien defavorable pour l’opposition.

Komlan SEW A (21 ans – Gérant de boutique) : Le déroulement des élections se passenormalement. Le président Faure va remporter les élections proprement mais l’oppositionva contester. Il y aura un peu de trouble et puis tout le monde va se calmer.

GBOYOU Désiré (Trentenaire – Propriétaire de boutique) : Je ne suis pas opposantmais je veux l’alternance. Malheureusement avec la division de l’opposition l’alternanceest une illusion. Le président Faure va encore rester au pouvoir.

Georges Kao (32 ans – Chômeur) : Il paraît que la CENI a commencé à truquer les kits.En tout cas les dés sont déjà pipés.

Jérôme Kwasi (19 ans – Elève) : Je ne sais pas comment s’organisent les électionsmais je saiss que l’opposition va perdre comme d’habitude.

Boro (26 ans – Etudiant) : Le système RPT/UNIR est déjà en campagne de proximitéavec des associations bien structurées. C’est une véritable machine. L’opposition qui secherche encore n’a aucune chance.

Flavien Tablissi (41 ans – Informaticien) : Ce qui a été c’est ce qui sera. Ce qui s’est faitc’est ce qui se fera. Rien de nouveau sous le soleil ! Le pouvoir va gagner les élections etl’opposition va contester, marcher et crier mais cela ne va rien changer.

LA PAROLE AU QUIDAM

Elections présidentielles 2015 au Togo.Quelles sont vos impressions par rapport àla préparation des différents camps ? Quel

est votre avis sur l’issue du scrutin ?

La Synergie des travailleurs duTogo était en assemblée généralele jeudi dernier à Lomé.La baseétait fortement mobilisée autour dela coordination pour une fois encoreenvoyer un message fort augouvernement qui se hâtelentement dans la satisfaction deleurs revendications. La STT se dit‘’découragée» des promesses dugouvernement et se proposed’enclencher dans un proche futurdes actions d’envergure pour sefaire mieux entendre «si rien n’estfait dans les prochains jours».<<Depuis notre accord d’octobredernier, le gouvernement stagne surles 20 et 30 mille de la plateformede 2013" a expliqué, mécontent, leporte-parole Gilbert Tsolenyanu.L’assemblée générale a donc servide cadre pour informer la base surles démarches à engager pour unepression qui amène les autoritéscompétentes à prendre en comptela plateforme revendicative STTavant la fin 2014. La STT estimeque l’émergence du Togo que visela politique vision 2030 serait uneutopie si les actions ne promeuventpas l’émergence d’une classemoyenne. « Tant qu’on ne donnera

AUGMENTATION DES SALAIRES DES FONCTIONNAIRES

LA STT NE FLECHIT PAS ETSOLLICITE L’ADHESION POPULAIRE

pas aux fonctionnaires les moyensd’améliorer leur pouvoir d’achat, onne peut pas espérer l’émergencequ’envisage la vision 2030 », amartelé Gilbert Tsolényanu. Pourarriver à leurs fins, lesresponsables de la Synergiesollicitent une adhésion populaireà leur combat et ont réitéré leurdemande de collecte de fonds auniveau des travailleurs de tous lessecteurs et de toutes les bonnes

volontés. Des numéros detéléphone pour des transfertsmonétaires électroniques, et lenuméro du compte bancaire STTont été rendus publics pour lacause. Bénéficiant du soutien desforces de l’ordre, des agents de ladouane et de la Compagnie EnergieElectrique du Togo (CEET), lesresponsables de la Synergie sedisent très confiants quant à l’issuede la lutte. Slim

Dernière AG: Nadou Lawson devant les siens

Après Agba Bertin, la prison civilede Tsévié loge depuis hier un illustredétenu, présumé coupable dansl’affaire dite d’ecroquerieinternationale. Il s’agit de l’ancienministre de l’AdministrationTerritoriale, Pascal AkoussoulelouBodjona.Cette affaire, qui circuledans tous les étages de l’appareiljudiciaire (tribunal de premièreinstance - cour d’appel - coursuprême ) est loin de boucler sesépisodes tonitruants. Pascalcomparaissait hier devant le jugedu 4ème cabinet d’instruction autribunal de première instance de

AFFAIRE D’ESCROQUERIE INTERNATIONALE

Le malheureux Pascalde nouveau en prison,Bertin non extradé auTogo, Prigent librecomme l’air en France

informations sur sa nouvellerésidence. Du statut de témoin,Pascal est passé au rang d’inculpédans cette affaire qui établit que 25milliards ont été soutirés à l’émiratiAbass Al Youssef. Outre l’ancienministre, Agba Bertin et le françaisLoïk Le Floch Prigent sontpoursuivis par la justice togolaise.Ces derniers jouissent d’une libertéprovisoire qu’ils gèrent chacun à safaçon pour ne plus avoir l’opportunitéd’affronter les juges togolais. Agbas’était échappé du Togo, auxdernières nouvelles, il est dans lesmains de la police grecque. La

Lomé, quelques jours après le rejetdu pourvoi en cassation formé parson conseil, lequel jugeait pourtantincompétent le magistrat du jour «Ce matin, à 8 heures 53, nousavons déposé notre requêted’incompétence du juged’instruction de connaître à nouveaude cette affaire. La seule chosequ’il lui reste à faire est de renvoyerle dossier au procureur général quidoit à son tour le soumettre àl’appréciation de la chambred’accusation de la cour d’appelpour annulation purement etsimplement » a déclaré Me DoviAhlonko, l’un des nombreuxavocats du malheureux Pascal.C’est en toute impuissance queses fans et soutiens ont assisté àsa cueillette par la gendarmerieaprès quelques heures dediscussion avec le juge, avantd’apprendre plus tard les

demande d’extradition formulée parle Togo n’a pu porté ses fruitsjusqu’alors. Quant à Prigent,l’homme jouit à fond de sa libertéprovisoire sur ses terres natales,et en profite pour narguerrégulièrement le pouvoir Togolais.Pascal sera-t-il seul à payer toutle mauvais prix des actes quifondent la poursuite? Peut-être.D’aucuns croient fermement quecette affaire ne livre pas tous sessecrets. Le peu connu ne serait quela face visible de l’iceberg. Quantaux dessous, peut-être qu’il fauts’appeler Pascal Bodjona ou AgbaBertin pour mieux en dire.L’opinion, malhereusement, ne peutporter son jugement que sur desfaits avérés. A cette allure, Pascalaura du mal à créer sa propre hutte.Mais ça, c’est une autre histoire.Affaire à suivre donc... Y.G


Pascal Bodjona


Le pouvoir politique et sa gestionen Afrique, rien à voir avec lapolitique d’outre-Atlantique et sesexigences. C’est ce qu’a tenté defaire comprendre au monde entierBlaise Compaoré, président duBurkina-Faso, en plein sommetde Washington qui a réuni les 5et 6 Août derniers une quarantainede chefs d’Etat africains autour deBarack Obama.Dans la suite logique de son

discours d’Accra, le présidentaméricain Barack Obama s’inscriten faux contre les révisionsconstitutionnelles pour des gainspersonnels ou politiques. Il l’amartelé aux tympans de seshomologues africains qu’il a eul’honneur de recevoir récemment,rappelant que le continent n’a pasbesoin d’hommes forts, maisd’institutions fortes. Se sentantmorveux, l’homme fort du Faso estmonté au créneau pour semoucher, en fustigeant laperception d’Obama de la gestiondu pouvoir en Afrique. Son parti,le Congrès pour la démocratie etle progrès (CDP), est en pleinecampagne pour faire sauter leverrou de l'article 37 de laConstitution, qui l'empêche de seprésenter lors des électionsprésidentielles l'an prochain. Toutest mis en œuvre pour obtenir latenue d’un référendum dont onpeut aisément imaginer lesrésultats si le parti au pouvoirarrivait à relever le pari de sonorganisation. Invité sur RFI, Blaisetrouve que ce qui se passeactuellement au Burkina est « unprocessus politique qui relève dela démocratie », misant sur leréférendum qui est « un instrumentpour départager les citoyens ».Quant aux violences etdébordements que la questionpeut générer, il dit assumer «toutes les responsabilités » entant que président du pays.« Lorsque des dirigeants

s’éternisent au pouvoir, ilsempêchent du sang nouveau des’exprimer, ils empêchent lerenouvellement et le risque c’estqu’à la longue, les gens œuvrentplus pour durer que pour le biende leur peuple », expliquaitObama dans son discourspolitique au sommet deWashington. Blaise le renvoierapidement glaner des prunesdans son monde à lui, en luirépondant sèchement: « BarackObama nous parle de l’histoire del’Amérique. Nous, nous avonsnotre histoire du Burkina.L’histoire de chaque pays africain,c’est différent… Je crois qu’onpeut écouter, çà et là, lesexpériences d’Amérique,d’Europe, d’Afrique ou d’Asie…Mais rien ne vaut l’expérience dechaque peuple. Il n’y a pasd’expérience unique à partagerpour le monde. Parce qu’il y a despays où bien sûr ces transitionsqu’on souhaite sont allées très vite– tous les cinq ans, tous les dixans – mais il y a certainement plusde pagaille ». Deux perceptionsdifférentes du pouvoir politique,celle d’un monarque africain, etd’un démocrate civilisé des tempsmodernes.

SOMMET USA-AFRIQUE / GOUVERNANCE ET MODIFICA TION DES CONSTITUTIONS

ACTU

Blaise Compaoré se moque de Barack ObamaLes réponses d’un monarque à un démocrate

Lire un extrait de l’interviewde Blaise Compaoré accordéeà Nicolas Champeaux de RFIVotre p arti, le Congrès pour la

démocratie et le progrès (CDP),bat campagne pour faire sauterl’article 37 de la Constitution,qui vous empêche de vousreprésenter en 2015. A ce jour ,vous ne vous êtes pasdésolidarisé de cettedémarche. Est-ce à dire quel’on peut s’attendre à unbulletin de vote BlaiseCompaoré, l’an prochain ?Blaise Compaoré : Je pense que

ce qui se passe aujourd’hui auBurkina, c’est vraiment unprocessus politique qui relève dela démocratie. A savoir que, surune question d’intérêt national, ily a des divisions sur lesappréciations. Ce dont il faut seféliciter, c’est de voir que nousavons des milliers d’hommes, defemmes, dans un stade, quidemandent un référendum. Il y aceux qui sont contre, mais il n’y apas de violence. Ce sont desdébats politiques tels qu’on en voitun peu partout à travers le monde.Donc, notre rôle c’est de trouversolution à cela. Et, bien sûr, nousn’avons pas exclu le référendum,qui est aussi un instrument pourdépartager les citoyens.Vous dites : « Il n’y a p as de

violence ». Néanmoins, ledébat est très animé et ilpourrait générer desdébordements. Dans ce cas-là,vous seriez prêt à en assumerla responsabilité ?Moi, j’assume toutes les

responsabilités en tant quedirigeant de ce pays. Mais je sensque le débat a quand même connuune baisse d’intensité. Il n’y a pasde doute que si une consultationétait faite sur cette question, il yaurait une confrontation plutôtrépublicaine que violente.Le président américain dit : «

Lorsque des dirigeantss’éternisent au pouvoir , ilsempêchent du sang nouveaude s’exprimer , ils empêchent lerenouvellement et le risque,c’est qu’à la longue, les gensœuvrent plus pour durer quepour le bien de leur peuple ».

Est-ce que vous êtes sensible àses arguments ?Barack Obama nous parle de

l’histoire de l’Amérique. Nous, nousavons notre histoire du Burkina.L’histoire de chaque pays africain,c’est différent… Je crois qu’on peutécouter, çà et là, les expériencesd’Amérique, d’Europe, d’Afrique oud’Asie… Mais rien ne vautl’expérience de chaque peuple. Iln’y a pas d’expérience unique àpartager pour le monde. Parce qu’ily a des pays où bien sûr cestransitions qu’on souhaite sontallées très vite – tous les cinq ans,tous les dix ans – mais il y acertainement plus de pagaille. Iln’y a pas d’institution forte s’il n’y

a pas, bien sûr, d’homme fort.L’Amérique a dû traverser desépreuves. Je vois la ségrégationraciale, je vois l’esclavage… Pourla suppression de ces pratiques, ila fallu des hommes forts. Il n’y apas, aussi, d’institutions fortes s’iln’y a pas une construction dans ladurée. Je crois qu’on peut écouter,çà et là, les expériencesd’Amérique, d’Europe, d’Afrique oud’Asie… Mais rien ne vautl’expérience de chaque peuple. Iln’y a pas d’expérience unique àpartager pour le monde. Parce qu’ily a des pays où bien sûr cestransitions qu’on souhaite sontallées très vite – tous les cinq ans,tous les dix ans – mais il y a

certainement plus de pagaille.Donc, je pense que ce dont lespeuples ont besoin aussi, c’est dela stabilité.Tous ces argument s semblent

indiquer que vous allez vousreprésenter en 2015.Ce que je veux c’est que le

peuple burkinabè soit libre dedéterminer qui doit être sondirigeant pour les temps à venir.Mais vous, est-ce que vous en

avez l’envie ? Est-ce que vousêtes tenté ? L ’envie vousgagne-t-elle ?Il faut dire que 2015, ça reste

quand même loin. J’ai deschantiers qui me préoccupentbeaucoup plus que de parler deces élections de 2015.

Il se célèbre chaque 10 août unejournée internationale de solidaritéavec les détenus. Le thème retenupour l’édition de cette année est :« Ensemble, mobilisons-nouspour la santé des détenus ». LeTogo célèbre pour une secondefois l’événement par un grandconcert au palais des congrès deLomé le 7 septembre à 14h 30minutes. Les responsables del’administration pénitentiaire l’ontannoncé le 10 août lors d’uneconférence de presse tenue dansl’enceinte de la prison civile deLomé. Pour M. IDRISSOU Akibou,directeur de l’administrationpénitentiaire et de la réinsertion,dans de pareilles circonstances,il importe de faire le diagnosticde la situation pénitentiaire auTogo, une sorte d’autopsie quirelève les divers maux quigangrènent l’univers carcéral, ettrouver des solutions idoines. Lasurpopulation carcérale est lamère de tous les problèmes denos prisons, avec son lot deconséquences, entre autres, ladégradation des conditionsd’hygiène, l ’alimentationinsuffisante et inadaptée,l’intensification des maladies.

JOURNEE INTERNATIONALE DE SOLIDARITE AVEC LES DETENUS

BROOHM Ani

Un grand concert le 7 septembrepour marquer l’événement

Construit pour une capacité de 666prisonniers, la prison civile deLomé accueille aujourd’hui plus de2127 prisonniers, un mondedevenu une jungle où les plus fortsassujettissent les plus faibles.Exprimer notre solidarité avec lesdétenus s’avère donc urgent, cequi explique le bien fondé duconcert de septembre, uneinitiative qui est à sa deuxième etdont les retombées serviront à

l’achat de médicamentspharmaceutiques pour lesdétenus. Plusieurs artistes sontattendus à ce concert, entreautres, le roi King Mensah, legroupe Toofan, Coco de Kofi(l’initiateur du concept), DelaDelali, Abitor, Mirlinda, Gogoligo,avec en attraction, Mgr NicodèmeBarrigah avec sa voix angélique etses pas de danse féeriques.

M. IDRISSOU Akibou, Directeur de l’administrationpénitentiaire,(au micro), expliquant le bien fondé de

l’initiative aux journalistes

BLAISE

OBAMA


BLAISE


Tous azimuts

A la hausse

BAROMETRE

OBSEQUES D’ETIENNE YAKANOU

WEB NEWS SANTE +SANTE +SANTE +SANTE +SANTE +

Ancien secrétaire d’Etat françaisKofi Yamgnane a été

élevé samedi dernierpar la France au gradede commandeur de laLégion d'honneur. Il aété distingué parMarylise Lebranchu,ministre de laDécentralisation et dela Fonction publique.La cérémonie s’est

déroulée à la Mairie de Saint-Coulitz, unecommune du Finistère dont il fut le Mairependant 12 ans. Mme Lebranchu a reconnuKofi Yamgnane comme un symbole del'intégration à la française, grâce à son ‘’ subtilmélange de conviction, d'enthousiasme etd'ouverture à l'autre ‘’. Originaire du Togo, KofiYamgnane a effectué l’essentiel de sa carrièreen France. Les élus socialistes du Finistèreo n t

KOFI YAMGNANE

Il vient d’être nommé administrateur généralde la Banque togolaise pour le commerce etl’industrie (BTCI), succédant ainsi à EtienneBafaï, démis de ses fonctions quelquessemaines plus tôt, probablement pour gestiondésastreuse. M. Sani était jusqu’à sanomination directeur de l’audit du GroupeEcobank. Il aura pour mission d’assainir et deredresser l’établissement en passe d’êtreprivatisé. La BTCI, créée en 1974, est dotéed’un capital de 1,7 milliards de Fcfa.

Barack Obama va devoir se méfier à l'avenir lors de sesdiscours présidentiels en famille et utiliser un marchepied àl'image de Nicolas Sarkozy. Sa fille ainée Malia, 16 ans, risquede lui faire de l'ombre mais littéralement seulement… Lesjournalistes, qui suivent pas à pas le président des États-Unis, se sont récemment aperçus que la jeune fille avaitdépassé son père par la taille, selon le site américainMediatakeout.com. Longiligne, la future lycéenne doitdésormais mesurer plus de 1,85 m soit la taille de sonpaternel. Barack Obama a dû esquisser un sourire en tombantsur ses dernières photos en compagnie de sa fille aînée.

Le président américain a vu grandir ses deux filles, dontSasha la petite sœur de Malia, à la Maison Blanche. Depuissix ans, Barack et sa femme Michelle ont investi la maisonprésidentielle et le temps file à toute vitesse. Récemment,l'un des hommes les plus puissants de la planète avait concédéqu'il ne pouvait pas s'occuper des devoirs de sa progéniture. Ila sans doute posé des questions à Malia sur sa récenteexpérience sur le plateau de tournage de la série Extant avecHalle Berry. Elle a ainsi pu valider son stage de troisième etva désormais s'atteler à la conduite accompagnée pour obtenirson permis de conduire. L'aînée des Obama a bien grandi aupoint de devenir aujourd'hui l'une des teenagers les plus suiviessur la toile. Les ados s'arrachent ses habits de tous les joursqu'elle achète dans des magasins bon marché.

Une alimentation trop salée tuerait 1,65 millions de personnes paran, selon une étude scientifique américano-britannique.

L'excès de sel fait grimper la tension artérielle et augmente les mortsprématurées par maladies cardiovasculaires, selon les résultats d'uneétude publiée dans la revue médicale New England Journal of Medicine.Il serait responsable d'1,65 millions de décès annuels dans le monde.

Des chercheurs américains et britanniques ont réalisé une méta-analyse sur la consommation de sel et les risques sur la santé d'unexcès de sodium dans l'alimentation. Ils ont étudié les donnéesd'enquêtes sur la consommation de sel chez les adultes dans 66 paysdans le monde et estimé les effets de ces habitudes alimentaires surles maladies cardiaques.

Les chercheurs ont estimé que la consommation journalière de selétait en moyenne de 3,95 grammes (de 2,18 grammes par jour enAfrique sub-saharienne jusqu'à 5,51 grammes en Asie centrale), alorsque l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande d'enconsommer 2 grammes par jour. En effet, une consommation excessivede sel favorise l'hypertension, elle-même à l'origine de maladies cardio-vasculaires. « Une alimentation trop salée augmente la tention artérielle,un facteur de risque pour les maladies cardio-vasculaires » rappelle leDr. Mozaffarian du Département épidémiologie et nutrition de l'HarvardSchool of Public.

Des chiffres inquiétantsLes résultats de cette enquête révèlent qu' 1,65 millions de décès

annuels dus à des causes cardiovasculaires ont été attribués à uneconsommation de sodium au-dessus du niveau de référence. 61,9%de ces décès sont survenus chez les hommes et 38,1% chez lesfemmes. Ces morts représentaient près de 1 décès sur 10 dus à desmaladies cardiovasculaires (9,5%). Quatre décès sur cinq (84,3%) onteu lieu dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire (revenunational brut par habitant inférieur à 12 615 dollars par an). Et, 40,4%de ces morts ont été prématurées et sont survenues avant 70 ans.

«Si nous n'avons pas pu déterminer qu'une réduction de sel diminueles risques de maladies cardio-vasculaires, nous avons en revanchemis en exergue qu'une alimentation trop salée les augmentent »explique le Dr. Mozaffarian, un cardiologue et épidémiologiste co-auteurde l'étude. «Des programmes d'informations et des moyens politiquesdevraient être mis en place pour réduire la consommation de sel dansla majorité des pays dans le monde», conclut le chercheur.

L'eL'eL'eL'eL'exxxxxcès de selcès de selcès de selcès de selcès de seltuertuertuertuertuerait 1,65 millionsait 1,65 millionsait 1,65 millionsait 1,65 millionsait 1,65 millions

de perde perde perde perde personnessonnessonnessonnessonnesccccchaque annéehaque annéehaque annéehaque annéehaque année

À 16 ANS, LA FILLE DEBARACK OBAMA EST DÉJÀ

PLUS GRANDE QUE LUI !

ILS ONT DITILS ONT DITILS ONT DITILS ONT DITILS ONT DIT

YAYI SANI

A la baisse

Présidents des partis politiques MCD etPDP, membres de la Coalition Arc-en-cielLa Coalition Arc-en-ciel, par un vote à larégulière, a désigné Me Dodji Apevon commeson candidat unique pour les électionsprésidentielles de 2015. Juste après, BassabiKagbara et Me Tchassona, fous de rage,montent au créneau pour fustiger cettedésignation. Avec des arguments bidon. Uncomportement peu élégant de politiciens quin’a rien à voir avec la hauteur d’hommespolitiques à la recherche du bien être despeuples.

ME TCHASSONA TRAOREET BASSABI KAGBARA

« La diplomatie togolaise a plus dematières depuis son retour sur la scèneinternationale. Le défi de paix et desécurité, et la politique d’intégrationsous –régionale sont des questions quipréoccupent le Chef de l’Etat. Maispour répondre aux nouvelles donnesdans un contexte international en pleine

mutation économique et au souci du bien-être des Togolais,il est nécessaire de donner une nouvelle orientation à notrediplomatie, qui désormais se définit en diplomatieéconomique» Robert Dussey , Ministre des Affairesétrangères, dans un entretien accordé au Bimestrieltogolais ‘’T endances’ ’

« Nous avons effectué des contrôles,l’Association Togolaise desConsommateurs (ATC) et la Directionde la Métrologie qui est undépartement du Ministre duCommerce, pour s’assurer des réalitésde l’exactitude du poids des paquetsde ciment sur le terrain. Nousretrouvons à des endroits que les poids

ne sont pas respectés. Au lieu d’être 50kg, c’est plutôt 48kgou même 47kg… C’est à l’Etat que revient le devoir régaliend’assainir ce milieu. L’ATC en tant qu’association n’a pascompétence à sanctionner. Elle se limite à la sensibilisation ».Agout a Aladjou SG de l’A TC

« C’est vrai, certains pourront ne pas yvoir du concret. Mais, il faut être honnêtepour reconnaître qu’à partir de 2009 etparticulièrement durant les deux dernièresannées, un effort a été réalisé. Ne serait-ce qu’une visite dans la ville de Lomé pours’en rendre compte. Pour moi, le bilanest positif ». Ninsao GNOF AM, Ministre

des Travaux publics et des T ransport s

TRUCS & ASTUCES

Un pourcentage est une façon d’exprimer unnombre comme une fraction de cent,généralement en utilisant le signe %.D’usage très fréquent dans le monde actuel

puisqu’on le rencontre en statistique comme enéconomie, le pourcentage est une notion qui peutinduire de nombreuses erreurs de raisonnement.Prenons un exemple concret : Je dispose de

50 euros et je décide de dépenser 17 eurosdans l’achat de légumes. Quel pourcentagereprésente cette dépense par rapport à monbudget initial ?Solution : Rien de compliqué, il suffit de diviser

les 17 euros par mon budget initial, soit : 17/50= 0,34. On multiplie ensuite ce résultat par 100pour avoir un pourcentage : 0,34 X 100 = 34%.Nous avons donc utilisé 34% de notre budgettotal. Prenons un deuxième exemple.J’achète une voiture à 9000 euros après

négociation avec le vendeur, je suis content carson prix initial était de 11000 euros. Mais quelleest le pourcentage de ma réduction ? Solution :On a donc eu une réduction de : 11000 – 9000 =2000 euros. 2000 / 11000 = 0,18 X 100 = 18%.J’ai donc obtenu 18% de réduction

COMMENT CALCULER UNPOURCENTAGE

IL avait dans Sa Main Droite sept étoiles. De Sa Bouche sortait uneÉpée aiguë à deux tranchants ; et Son Visage était comme le soleillorsqu'il brille dans sa force, Apocalypse 1:16. La particularité d'unglaive à double tranchant, c'est de posséder des lames coupantes surles deux côtés. C'est aussi le cas de LA PAROLE qui sort de LaBouche du SEIGNEUR pour trancher entre le bien et le mal, afin quel'Enfant de DIEU apprenne à vivre dans la sanctification qui mène à lavie éternelle.

Car LA PAROLE DE DIEU est VIVANTE et EFFICACE, plus tranchantequ'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partagerl'âme et l'esprit, jointures et moelles ; ELLE juge les sentiments et lespensées du cœur, atteste Hébreux 4:12. Et ce, dans le but de mettreune séparation affective et effective du chrétien d'avec le monde et leschoses qui sont dans le monde, exhorte 1 Jean 2:15. L'Épée à doubletranchant est une arme spirituelle redoutable. C'est avec une épée àdeux tranchants qu'Ehud libéra le peuple d'Israël qui était opprimé parMoab, atteste Juges 3:16. Et le pays fut en repos pendant vingt ans.

Mais lorsqu'on désobéit volontairement à LA PAROLE DE DIEU,CELLE-CI blesse telle une Épée à deux tranchants. Car LE SEIGNEURchâtie ceux qu'IL aime, dit Apocalypse 3:19. C'est pour cela queL'ÉTERNEL attaqua Moïse, et voulut le faire mourir à cause de ladésobéissance au sujet de la circoncision, selon Exode 4:24.

C'est aussi le cas des Samaritains qui se livrèrent à l'idolâtrie sur uneterre consacrée à L'ÉTERNEL DES ARMÉES. Des lions furent envoyéspar L'ÉTERNEL contre les Samaritains installés en Israël, parce qu'ilspratiquaient l'idolâtrie dans ce pays, raconte la Bible dans 2 Rois 17:25.

C'est pour cela qu'il faut prendre garde à la façon de nous conduiredevant Notre DIEU, car SA PAROLE qui sauve peut aussi blessercomme une Épée aiguë à deux tranchants.

LUCARNE SIPRITUALITÉ

Épée à deux tranchants



Nation

La Symphonie N°07 du 30 mai 2012 7 La Symphonie N° 46 du 31 Juillet 2014

A l’ init iative du bureauconfédéral, la ConfédérationSyndicale des Travailleurs du Togo(CSTT) a tenu le 13 août dernier àson siège à Lomé son conseilsyndical extraordinaire. C’était unrendez-vous très attendu qui visaità éclairer les syndicats de basesur les allégations dedétournement de 47 millions denos francs par le secrétaire général

SUPPOSE DETOURNEMENT DE FONDS A LA CSTT

Machination d’un complot pour destituer Sebastien Têvi ?de la presse depuis le 15 maidernier ont provoqué une criseprofonde qui place la CSTT au borddu gouffre. Tout le malaise estconsécutif au recrutement d’unecaissière et une mutation internequi a changé de poste à cinqemployés dont le comptable qui,de par son insubordination à sesemployeurs, laissait planer lesrisques d’une catastrophe

obligeait toutes les parties, poursauver le bien commun, à laver lelinge sale en famille. Et le conseilsyndical était le cadre approprié.Les travaux se sont déroulés dansune ambiance très surchauffée.Des experts comptables commispour faire la lumière sur les fondsprétendument détournés et lesfonds décaissés à la régulière parla CSTT sur la période 2010 –2013, ont fait le point de leurstravaux. On en ret ient leprofessionnalisme approximatifet la fantais ie cupide ducomptable dans l’enregistrementdes pièces comptables, ce quiexpl ique, sur plusieursmouvements f inanciers unedissemblance incroyable entreles pièces des pôles comptabilité

général. Pour départager les deuxfactions, il y a lieu de pousser loinles actions pour établir la véritédéfinitive. Dans cette logique, leconseil a donné pouvoir à unecommission spéciale pourécouter tous les protagonistes etfaire toutes les investigations quis’imposent. Au-delà de la missionde cette commission, SebastienTêvi, fort convaincu de soninnocence, croit que le comptabledevrait justifier ses graves fautesprofessionnelles plus loin. « Cen’est pas parce que le comptableva être écouté par une commissionspéciale que ça s’arrête là. Il aopéré des vols, il a fait disparaîtreles chéquiers, il a fait volatiliser lespièces comptables, il a extirpé ledisque dur de son ordinateur, il amême foutu l’ordinateur». Faut-il lerappeler, la CSTT est créée en1949 par des travail leursd’obédience chrétienne. Dissoutepar décret présidentiel endécembre 1972, elle a repris sesactivités en 1991. A ce jour, elleest la plus grande centralesyndicale au Togo.

Un militant surchauffé qu’on tente de ramener à la raison

de ladite association, SébastienAyikoué Têvi. Ces dernièresallégations qui ont fait le chou gras

financière. Alertés, certainspartenaires ont menacé même decouper leur coopération, ce qui

Vue partielle de la salle lors du Conseil

On aura tout vu avec l’oppositiontogolaise. Dans le cafouillagemonstre orchestré par l’hypocrisie,l’incapacité, la cupidité etl’obsession du pouvoir des‘’politiciens’’ du Collectif Sauvonsle Togo et ceux de la Coalition Arc-en-ciel, l’ancien premier ministre,Agbéyomé Kodjo, atone et inertedepuis un moment, resurgit etparle de « solutions innovantes »pour résoudre la crise politiquetogolaise.De surcroît, - la prétention est

passée par là -, il affirme quelesdites solutions émaneront del’Organisation pour Bâtir dansl’Union un Togo Solidaire (OBUTS),sa hutte politique qu’il a crééeaprès la déchéance de l’autre côté,et qui n’a jamais grandi. Très futé,compétent, expérimenté, rompuaux tâches de haute responsabilité,Agbéyomé Kodjo ne souffre pas decarrure, mais le charisme et laconfiance du peuple, l’homme lesa noyés, depuis qu’il était du campdes vainqueurs, à travers plusieursdéboires, abus de pouvoir et foliesles plus extravagantes. Aujourd’hui,le président d’Obuts ressembleraità une coquille vide qui ne dit passon nom, mais pour bien de raisons,

Agbéyome, unrôle à joueren 2015 ?

il faut continuer par exister surl’échiquier politique et entretenir unespoir, vain fût-il. Les faits politiquesl’attestent, Kodjo n’a plus lescouilles pour percer. Son passé luiforge une aura répulsive. L’hommeest fatigué, dominé et affaibli par leleadership de Jean-Pierre Fabre etle diktat de l’ANC. Transfuge duparti au pouvoir, et présentant peude gages de confiance, les autresacteurs de l’opposition se méfientbeaucoup de sa personne. Trop sûrde sa personne et confiant en sescapacités, ayant été premierministre, président de l’assembléenationale, entre autres, Kodjo est

dans une dimension qui ne luipermet pas d’admettre un certainnombre de choses. Ce qui expliqueson divorce précoce avec Fabre etson CST. Aujourd’hui que le principele plus partagé est la dynamiqueunitaire dans le camp del’opposition, Kodjo semblecondamné à composer avec lesautres pour demeurer visible. Trèstenté par la Coalition Arc-en-ciel,la crise y régnant depuis quelquesjours est loin de doper samotivation. De plus, la Coalition adéjà son candidat pour 2015, leprésident d’Obuts acceptera-t-il yaller pour jouer un rôle de porteurd’eau ? Visiblement, l’étau est trèsserré autour de Kodjo. Or, le dernieréchec cuisant des législatives nele tenterait pas à s’aventurer, à sesrisques et périls, dans une aventurede candidat aux présidentiellesprochaines. Mais Kodjo a desraisons de ne pas se hâter pourfaire un choix, certain que sescollègues qui s’agitent sur leterrain pour l’heure le font sans foi,ni conviction. Pour être plus clair,l’ancien premier ministre AgbéyoméKodjo n’aura aucun rôle à jouer en2015.

Matelli


Y.G

M. Sebastien Têvi , SG CSTT

et trésorerie. Tenez, à la date du27 octobre 2011, la comptabilitéenregistre 2 fois 1.900. 000 F CFA,2 fois 1.300.000F CFA, 2 fois1.300. 000 F CFA, soit 5.800.000de plus que la trésorerie. A la datedu 06 octobre 2011, la trésoreriesort plus de fonds que lacomptabilité n’en enregistre, et le10 août, alors que la trésorerieenregistrait 4000F CFA, lacomptabilité opérait une sortie de250.000 FCFA. Ces jeuxd’écriture étaient légions et ontpermis au comptable,l’accusateur de Sébastien Têvi,de fabriquer,ses allégations. Aufinish, le montant réel décaissépar la CSTT sur la périodecontrôlée s’élève à 34. 483.450 FCFA, pièces justificatives à l’appui,contrairement à 46.967.000 F CFAallégués par l’accusation.

Ces démonstrations, loind’intéresser une poignée dereprésentants des centralessyndicales, ont convaincu unelarge majorité qui croit quel’accusation de détournementn’est qu’un montage, unemachination d’un vaste complotvisant la destitution du secrétaire


Développement

L’homme est clair dans sesidées et ne s’embrouille guère,Faure Gnassingbe serait, à sesyeux, le candidat à suivre auxp r é s i d e n t i e l l e sprochaines. « Tous derrière FaureGnassingbé en 2015 », est sonmot d’ordre claironné la semainedernière dans une émission enlangue vernaculaire sur KanalFM. Quelques semaines aprèssa fracassante déclaration : « Jevais soutenir la candidature deFaure Gnassingbé en 2015 avectoute la jeunesse togolaise », ledélégué national de la jeunesseUFC, Jean Luc Homawoo, gardela même inspiration et la mêmelucidité. I l dénonce, avecvéhémence, le caractèrecommercial de la lutte de certainsopposants qui, à la veille desélections, se promènent pourracketter diaspora et Chefsd’Etats, retournent au pays,jettent quelques millions dans leparti, et empochent le gros de la

PRESIDENTIELLES 2015

Jean Luc Homawoo dénonce la

politique commerciale des opposants et

réitère son soutien à Faure Gnassingbemanne récoltée. Le peuple et lesmilitants sont utilisés à des finscommerciales pour opérer lasurenchère et booster l’intérêtpersonnel. Jean Luc Homawoo dittrop bien comprendre le jeu des‘’politiciens’’ de l’opposition quiont toujours mis sous éteignoirl ’ intérêt de la nation pourpromouvoir le bien-être de leurventre. C’est pourquoi il compareson mentor Gilchrist Olympio àJésus-Christ, pour ses immensessacrifices pour le peuple Togolais.Il lui recommande d’ailleurs derenégocier ‘’l’Accord des braves’’qui a scellé le partenariat UFC-parti au pouvoir afin de préparerune communication claire pourles présidentielles prochaines.« Nous demeurons partenaire dupouvoir suite à l’accord de 2010qui fait son bonhomme dechemin. Pensez-vous qu’en2015, allons-nous rompre cepartenariat et commencer àcri t iquer les activi tés du

gouvernement à qui nous avonsporté la caution ? » se demandait-il déjà dans une précédentelivraison aux médias. Jean LucHomawoo semble jouer franc jeuen disant haut ce que d’autrespensent bas. Quelle sera laposition officielle de l’Union desforces de changement pour 2015,ça va se savoir, incessamment…

12 août 1994 - 12 août 2014 ,vingt ans déjà que l’associationAlliance pour la Promotion du Portde Lomé (A2PL) s’active sur tousles fronts pour faire du port de Loméun important outil dedéveloppement économique. Al’origine, plusieurs acteursportuaires ont choisi de conjuguerleurs énergies pour mieux releverles défis qu’imposaient lesmutations du secteur maritime etles besoins de compétitivité sur leplan sous régional et mondial. Deuxdécennies après, les acteurs sontfiers du chemin parcouru. Etl’anniversaire de porcelaine a étébrillamment fêté, un richeprogramme concocté avec au menuune conférence-débat, un match defootball... Une cérémonie delancement des activités s’est tenuele 12 août à l’hôtel Sancta Maria àLomé, présidée par M. Fatozoun,secrétaire général du ministère destravaux publics et des transports,avec à ses côtés Fogan Adegno,directeur général du Port de Lomé.Dressant le bilan, La secrétaire del’A2PL, Mensah Adambounou,s’est montrée satisfaite: «c’est unbilan satisfaisant où d’intenses

L’Alliance pour laPromotion du Port deLomé fête ses 20 ans

missions de fidélisations se sontmenées et qui ont permis unegrande utilisation du corridortogolais par nos partenaires duSahel.» M. Fatozoun, a appelél’Alliance à poursuivre des actionscollectives pour que le port de Lomése hisse au premier rang dans lesecteur maritime de la sous-région.Pour y arriver, le directeur généraldu Port invite les acteurs à agir surtous les leviers. L’A2PL a pour entreautres missions, de réaliser lapromotion du Port de Lomé, decontribuer activement àl’accroissement de son trafic,d’encourager la coopération entreles membres et défendre leursintérêts. En 20 ans, elle a menéplusieurs actions, notamment, lamise en place d’unecommunication efficace etmoderne, l’organisation régulièredes missions promotionnelles dansles pays du Sahel, un vastedomaine de plus de 900 hectares,des conditions nautiquesexceptionnelles, d’importantsprojets de développement : le 3èquai (Groupe Bolloré) et la Darseen construction.

Un soleil pas comme les autress’est levé ce samedi sur le villagede kpimé Woumé. Très mobilisée,la population a envahi très tôt lagrande place publique pourassister à la cérémonie derécompense de 22 élèves ayantdécroché leurs certificats d’étudede premier degré avec brio et 16autres excellents, mais reconnusorphelins et démunis. C’était enprésence de TOGBUI AWAWUTUIV, chef du village, entouré pour lacirconstance de ses notables. Ladémarche de RDI vise àpromouvoir l’excellence en milieuscolaire tout en volant au secoursdes plus nécessiteux. Les prixétaient composés de paquets decahiers, des ensemblesgéométrie, des sacs, des styloset crayons de couleur. Le jeuneNUNYAVA Komla Julien de l’écoleprimaire catholique de KpiméWoumé s’adjuge le prixd’Excellence RDI, un vélo toutterrain (VTT). Un mégaphone a étéoffert au chef du village pour lesoutenir dans ses tâches demobilisation et de sensibilisation.Une étrange liesse a envahi toutle village illuminé, des parents aucomble de l’émotion n’ont puretenir leurs larmes. « Cetévénement marque le siècle dansnotre canton Kpimé. Depuis lestemps immémoriaux, pareilévénement n’eût jamais lieu icichez nous à Kpimé Woumé. C’estun grand honneur de l’accueillir. Lesoleil du développement s’est levésur Kpimé Woumé, et RDIconstitue ses rayons », a indiquéTogbui Awawutu IV. Pour EricAmetsipe, représentant RDI auTogo, la société vise, à travers ces

EDUCATION ET CULTURE DE L’EXCELLENCE

RDI prime 38 élèves de Kpimé Woumé

Pour la quinzième annéeconsécutive, il a été célébré le 12Août dernier la journéeinternationale de la jeunesse.Plusieurs activités ont marquél’événement au Togo. L’Associationles Messagers de la Jarre de Paixau Togo (AMJP) a saisil’opportunité pour réaffirmer sonengagement pour la promotion dela paix et de la non violence dansla cité. Au siège du Centre régionaldes Nations Unies pour la paix etle désarmement en Afrique(UNREC) à Lomé, lesresponsables de ladite associationont procédé à l’installation desmembres jeunes dans leur fonctionde promoteurs de paix dans lasociété. Les participants ont étéentretenus sur le thème : « Jeunes,acteurs de désarmement, de paixet de développement ! ».Selon M. Espoir FADU, président

de l’AMJP, la manifestation vise laformation d’une jeunesse imbuedes valeurs de paix, de démocratie

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE

L’AMJP mise sur lesjeunes pour la

promotion de la paixet de bonne gouvernance. « Lesjeunes doivent prendre consciencedu fait que l’édifice national ne peutse construire sans leur concourset qu’ils sont indispensables, voireincontournables dans ledéveloppement socio-économiqueet culturel », a-t-il ajouté. A traverschants et déclamation de poèmes,les jeunes de l’AJMP ont confirméleur disponibilité à œuvrer pour ledéveloppement du Togo à traversla promotion de la paix pour unestabilité sociale. Des attestationsont été décernées aux Filles de laJarre Messagère de Paix (FJMP)pour les encourager dans leursefforts de sensibilisation sur le rôlede la jeune fille dans la promotiondes valeurs de paix et de nonviolence à l’égard des femmes.Créée le 27 juin 2009 à partir duconcept d’art et culture: «Jarremessagère de paix», l’AJMP esttrès active dans la promotion desvaleurs de paix, de non violence etde citoyenneté responsable.

La famille portuaire, au lancement des activités du 20è anniversaire del’A2PL

La centrale d’achats RDI-France continue d’assumer ses responsabilités sociales. Après le monde desentreprises, elle s’intéresse au secteur de l’éducation. Le samedi 09 Août dernier , l’équipe RDI était àKpimé Woumé, localité située à une dizaine de kilomètres à l’ouest de kpalimé. Dans les valises, desfournitures scolaires et autres dons.

initiatives, la création d’un mondemeilleur. Il a invité les enfants àcultiver l’excellence et à luttercontre la paresse et l’échecscolaire. Les bénéficiaires, àtravers leur porte-parole MlleBlandine Oke, ont remercié lesdonateurs et promis bon usagedes fournitures et l’excellence àl’école. Tout en exprimant saprofonde gratitude aux donateurspour le choix porté sur son village,Togbui Awawutu IV a exhorté legouvernement à tenir compte del’extrême précarité de sa localitédans les programmes dedéveloppement à la base. RDI estune centrale d’achat basée à

Montrouge en France à proximitéde l’Aéroport Paris Orly,spécialisée dans le commerceinternational, la fourniture, depuisplus de 40 ans, d’équipements etmatériels aux entreprises dansdivers domaines, entre autres,Aéroport, Aéronautique, Hôtellerie,Ferroviaire, Automobile BTP/ TP/Poids lourds, Hôpitaux(Laboratoires), Shipchandler,Informatique et NouvellesTechnologies, Téléphonie((Réseau, Fixe, GSM simple etDual-Sim), Solution logistique,Dual-Sim), Solution logistique,Produits d’entretien Avions.

Elyas P.

Les bénéficiaires, tout heureux, posant avec le chefAWAWUTU IX et le donateur

Jean Luc Homawoo

La Symphonie N° 47 du 22 Août 2014Ani

Slim

8


LITTERATURE TOGOLAISE

Page 10 - « Cake, ta sœur jumelle. C’est avec moi que tu ascohabité dans le même ventre pendant des semaines et des mois,puis on en est sorties le même jour … Avec un petit décalagehoraire. Normal ! On était sur deux fuseaux horaires différents.»

Page 22 - « J’ignorais à l’époque que tout cela ne contribuaitqu’à bâtir un palmarès bien garni pour le métier très concurrentielqui sera mien plus tard : Pute de classe internationale, carte devisite à l’appui, recommandable à tous les assauts mondiaux. »

Page 31 - « Je m’engage dans le couloir d’où je vois un faisceaude lumière provenir de notre chambre commune ; ce qui veutdire que mon mari ne dort pas encore, impossible qu’il dormedans la lumière. Que fait-il éveillé à cette heure-ci ? M’a-t-il entendurentrer ? Ces questions dans la tête, je me retrouve au seuil de lachambre où des murmures et des cris viennent m’accueillir.Quand je dis cris, en fait c’est mal choisir mon mot ; c’est desahanements trahissant deux corps en ébats amoureux. Je sensque mes pieds ne pourront plus me supporter longtemps.Néanmoins, je risque un œil à travers l’entrebâillement de la porte.Ce qui m’apparaît alors comme vision n’est pas l’œuvrehallucinatoire d’une quelconque débordante imagination. Je jureque meilleure compagnie que celle en laquelle est mon mari,aucune revue érotique n’en fait. Je chancelle presque en voyantle visage de la femme. La table de chevet était déplacée, ils s’enétaient servi pour improviser une petite fête … Je me laisse allercontre le mur, me laisse choir sur les talons où je reste une dizainede minutes à pleurer. »

POUR UNE AUTRE VIE (Piècede théâtre)

Pour une autre vie . Rodrigue NORMAN. Théâtre – 45 pages –Editions HAHO - 2002. 1 er Prix catégorie Junior , Plumes Togolaises,FESTHEF 2002. Librairie Bon Pasteur . Prix : 1750 Fcfa.

BIOGRAPHIE AUTEURNé en 1980 à Atakpamé au Togo, Rodrigue Yao NORMAN est

comédien, metteur en scène et auteur dramaturge. Parallèlementà ses études secondaires puis universitaires, il intègre en 1994la troupe « Culture sans frontière » de Lomé puis fonde en 1997le « Club Culturel la Colombe » (la compagnie 3C). Depuis, il n’acéssé de produire des textes pour le théâtre et de collectionnerles ovations et les prix avec notamment « Q’on s’aime … ou qu’onse haïsse » (Prix Armand Brown 2001) , « Pour une autre vie »(1er Prix catégorie Junior, Plumes Togolaises, FESTHEF 2002),Trans’aheliennes (2004), Entre deux battements (2004).Rodrigue NORMAN réside aujourd’hui en Belgique avec sa

famille tout en s’investissant dans divers projets au Togo.

RESUME DE L’ŒUVREUne pièce de théâtre en quatre ‘virages’ qui met en scène deux

sœurs jumelles, personnages antinomiques, dans un longdialogue, au fond d’une prison. Kate, la prisonnière peu bavarde,une femme sérieuse, conformiste et de bonne moralité qui seretrouve en prison pour avoir tué son mari, le sénateur LukeSmithson et Cake, la jumelle prostituée de luxe qui interroge sasœur à quelques heures de son exécution sur les mobiles ducrime. Mais pourquoi diable Kate ne dit-elle pas qui est cettefemme qu’elle a trouvée dans le lit de son mari ? Peut-être neveut-elle plus se rappeler ce choc ? Peut-être aspire t-elle à uneautre vie ? … à renaître ailleurs. Une pièce de théâtre à lire enune trentaine de minutes au bout desquelles le lecteur découvriraavec stupeur la maîtresse de l’énigme. « … Pute, j’admettraispeut-être qu’elle soit pute, une pute ordinaire, passagère … Cake,la femme … n’était pas une pute ordinaire. C’était … »

EXTRAITS

«Je pense qu’on a toujours troptôt fait de parler d’une émergence

d’une littérature togolaise»

ENTRETIEN AVEC L’AUTEUR

Informé du traitement de son ouvrage par la cellule Litterature de la Symphonie, RodrigueNorman a voulu nous dire un peu plus, entre autres, sur sa personne, son parcours, sesprojets littéraires futurs. Il porte son regard sur le théâtre et la litterature togolaise, avantde prodiguer d’utiles conseils aux jeunes passionnés d’art.

La Symphonie : Afin quenous puissions mieux vousconnaître, Rodrigue Norman,pourriez-vous nous présentervotre parcours.Rodrigue Norman : Je suis

un vieil homme de 34 ans, pétrid’un certain nombred’expériences et decompétences dont les plusconnues ont été dans lethéâtre, notamment l’écriture(mes pièces publiées etcréées), la mise en scène(quelques mises en scèneplus ou moins sous lesprojeteurs médiatiques) etl’enseignement du théâtre(mes ateliers de théâtre etmon ancienne école de théâtre- STAL). Mon engagementdans le théâtre s’est opérélorsque j’avais 14 ans par letruchement d’une troupe dethéâtre amateur à Lomé,Culture Sans Frontière aveclaquelle j’ai fait mes premièresarmes avant de fonder audétour de l’année 1997 mapropre compagnie, les 3Cavec des camarades du Lycéede Tokoin. Compagnie quis’est professionnalisée au fildes années et qui a connu desfortunes diverses avecdifférents prix et distinctionssur le plan national mais aussicontinental et au-delà. Lacompagnie connaît unepériode de veille depuis 2009,année qui correspondégalement à ma propre miseà l’écart du monde artistiqueprofessionnel où je n’ai pas faitque des figurations et que jecontinue néanmoins à côtoyerquotidiennement sur d’autresplans. Plus clairement, disons-le ainsi, après quinze ans deprofond engagement dans lethéâtre, engagement marquépar beaucoup de joie intenseet de bonheur, mais aussi desacrifice et de renoncement, lemoment était venu pour moid’appréhender le présent etd’envisager l’avenir avec unedose de durabilité dans leschoses. N’oublions pas lecontexte particulier des arts enAfrique, contexte dont je ne mesuis pas mal accommodépendant des années. Et enparlant de contexte, je ne peuxpas ne pas observer en ce quiconcerne le Togo, que la miseen place effective du fondsd’aide à la culture en 2013 (etpas avant), devra dans lesannées à venir contribuer àson amélioration sensible à

condition que l’Etat, les artisteset les acteurs culturelsdéfinissent courageusementles priorités du pays en matièreartistique et culturelle.Aujourd’hui, je vis en Belgiquetout en menant divers projetsà caractère durable au Togo eten approfondissant mesconnaissances en matière dethéâtre à travers un master enarts du spectacle que jeprépare dans le cadre del’Université Libre de Bruxelles.Comment est née votre

passion pour le théâtre ?Rodrigue Norman : Les

raisons qui poussent leshommes et les femmes às’engager dans un art sontaussi multiples et différentesles unes des autres. Etessayer de les identifier n’estpas une entreprise futile nisuperflue d’autant qu’ellesdéterminent, à moins d’unaccident, le reste du parcours.Cela permet aussi decomprendre que les artistessont aussi et avant tout deshumains. Ma passion pour lethéâtre est née d’un auto-diagnostic précoce. A 12 ans,je me trouvais socialementtimide et renfermé, ce quim’horripilait particulièrementd’autant qu’à cette période déjàj’ambitionnais de présider à ladestinée de mon pays. Lethéâtre devait m’aider à guérirde ce que je considéraiscomme une maladie. Enserais-je jamais guéri ? En toutcas, au-delà de ce que j’ai puraconter à moi-même et àd’autres, le théâtre n’était pasà la base une fin pour moi. Envenir à le reconnaître, cela évitesouvent quelques détoursinutiles.Combien de pièces et

d’écrits compte votrerépertoire personnel ?Je ne les compte pas. Au lot

de la vingtaine de pièces quej’ai commencées et terminées,il en existe des moins bonneset des «pas réussies du tout».Celles-là, dois-je lesconsidérer comme des piècesde théâtre? En tout cas, je lescache. Mais heureusementelles sont moins nombreuses.La Symphonie : Quels sont lessujets qui vous inspirent ?Rodrigue Norman : En quinzeans d’engagement dans lethéâtre, j’ai essayé de partageravec les spectateurs (et nondes lecteurs) certainesdécouvertes que je crois avoir

faites à propos de la vie, mêmesi je sais n’être pas le premier.Ma certitude était que le fait quec’est moi qui décide de fairedécouvrir ces aspects de la vieaux autres, cela devait êtreforcément original, ne serait-ceque dans la façon de lesdévoiler: la langue par exempleet, à l’intérieur de la langue, lesmots choisis, les matériauxque j’utiliserai plus tard sur leplateau puisqu’il s’agit duthéâtre, un art par excellence,vivant. Ces choses de la vieque j’essaye de faire découvrirne sont pas forcément desthèmes, mais desfascinations, des impressions,des réflexions, des histoiresentendues ou vécues, desexpériences... Mais jecomprends que volontairementou involontairement desthèmes se forgent. A mesdébuts, j’étais plus préoccupépar comment raconter deshistoires intelligibles et àsuspens en français. Aussi ai-je été intéressé par desmécanismes de langagepropres aux cours de justice(plaidoiries, réquisitoires,témoignages), récitsromanesques à suspens. Desthèmes manichéens commel’effondrement des valeurs,l’injustice, la nuisance desdictatures sous les tropiquesjalonnent cette époque. Puis,est venue l’époque de l’usagede la langue pour exprimer lemal de vivre de la jeunesse, enparticulier la jeunesse africaine,à travers l’amour, la passion, ledésir d’ailleurs, le voyage,l’immigration, le retour aubercail, sans moralisme.Quels sont vos futurs

projets littéraires ? Votre question me permet de

préciser que dans monparcours, j’ai très peu abordéle théâtre sous un anglelittéraire. L’édition de quelques-unes de mes pièces a été un

Arts & Lettres

La Symphonie N° 47 du 22 Août 2014 9

Suite à la P.10


accident, heureux, je le reconnais.J’ai souvent écrit dans laperspective d’une écriture finale surle plateau. Mon écriture est doncplus performative que littérairemême si les mots ont une grandeimportance pour moi. C’estd’ailleurs depuis toujours unmalentendu entre les éditeurs, lescomités de lecture et moi. Ma miseà l’écart du monde professionnelartistique a permis de mettre unterme à ce quiproquo qui devenaitagaçant aussi bien pour leséditeurs et moi-même. Donc, jen’ai pas de projets littéraires en cemoment. Je réponds en tant quedramaturge à des projets despectacle qui me veulent commecollaborateur. C’est ainsi que dansle cadre d’un projet de création dema pièce Trans’aheliennes (publiéeaux éditions Lansman en 2004)prévue pour 2015, par lacompagnie togolaise Carrefourdans une mise en scène du belgeOlivier Coyette, je vais travailler àla réécriture de cette pièce durantle mois de novembre 2014.Quel(s) conseil(s) donneriez-

vous aux jeunes qui voudraient

Arts & Lettres

LITTERATURE TOGOLAISE«Je pense qu’on a toujours trop tôt fait de parler d’une

émergence d’une littérature togolaise»faire carrière dans le théâtre ?

Je pense qu’une chose est d’êtreartiste de théâtre, une autre est d’enêtre professionnel. Et l’une ne vautpas plus que l’autre. L’idéal est deparvenir à être les deux à la fois. Sile premier terme désignequiconque s’adonne régulièrementà une activité relevant de l’art, ledeuxième suppose qu’on en a faitson activité principale et qu’on entire des revenus substantiels quipermettent de vivre. Or pouvoir vivrede l’art ou du théâtre résulte d’uncertain succès dans cette activité.Au même moment, quiconqueexplore les méandres de l’artdepuis plusieurs années, sauraitque le succès dans ce domainetient à trois éléments essentiels:le talent, le travail et la chance. Ilest évident qu’il est difficile de réunirles trois éléments.Personnellement, je pense que,même les deux premiers réunis, etsans le troisième, on peutdifficilement parler de carrière enart. Et ce n’est pas bien grave !C’est déjà pas mal d’être« artiste ». Autrement dit, pourrépondre à votre question, il faut

expliquer aux jeunes qu’on peutdécider d’être artiste parce qu’on ale talent et qu’on est déterminédans le travail et dans tout ce qu’ilfaut entreprendre pour aiguiser cetalent et en avoir la maîtrise, maisseule la vie décide pour nous si onen devient professionnel ou pas etcela n’a rien de défaitiste. Bien aucontraire ! Bref, si conseils je doisdonner, je dirai aux jeunes detravailler à être artiste d’abord enprenant soin de leur talent et ententant de le développer plutôt quede s’occuper de carrière, la vie s’enchargera. Mais les choses sepassent souvent autrement parcequ’il y a quelques arbres quicachent la forêt. Il n’y a pas àchoisir de parler soit des arbres soitde la forêt, il faut parler aux jeunesdes deux choses qui existent (jepeux en témoigner) : les arbres etla forêt. Après, le jeune opère sonchoix. C’est ce que j’ai fait à traversl’école du Studio Théâtre d’Art deLomé, l’école de théâtre que nousavons créée à Lomé en 2006.

La dernière décennie a vu unefloraison d’œuvres littérairesécrites par des togolais. Croyez-

vous à l’émergence d’uneLittérature T ogolaise ?

Je pense qu’on a toujours trop tôtfait de parler d’une émergenced’une littérature togolaise commesi la simple prononciation de cemot «émergence» peut faire ensorte que la chose soit une réalité.Trop d’incantation donc! Avant deparler d’émergence, il faut d’abordse référer au «standard». Quel estle standard (nombre de publication,de vente de livres, de lecteurs pourchaque livre qui sort...) au niveauafricain et mondial ? Il ne saurait yavoir d’émergence sanscomparaison. Soyons doncmodestes et disons qu’il y a enfinune production littéraire togolaise.La chose dépend moins desécrivains eux-mêmes que desmaisons d’édition qui ont vu le jourdans le pays ces dernièresannées. Plus elles sontnombreuses et prennent desrisques, plus une littératuretogolaise a de la chance d’émergerun jour. Pour l’instant qu’elle tented’abord d’exister pour espérer unjour émerger. C’est le lieu de nepas taire les lourds défis auxquels

Suite de la P . 9

Propos recueillis par B. KOGOE

C’est normal que fourmilleÇà et là en familleDes querelles venuesD’espérances déçuesMais la crise qui traineEntraîne une gangrèneMais quand on la résoutÇa fait comme un bisou...

On oublie les offensesOn retrouve confianceEt avec la confianceToute l’équipe avance

La vie comme le footSe gagne par des shootsUn excellent gardienQui n’aura peur de rienAvec une défenseEt un milieu intensesLe bon flair des passeursL’adresse des tireurs

Quand le temps est comptéQue l’équipe est menéeSeuls de bons tirs cadrésLa feront triompher

Joseph Kokou KoffigohPoème inéditLomé le 17 août 2014

EN AVANTTout autour on ne voit qu'une étendue de dunesBalayée par les vents depuis la nuit des temps;Des vents de poussière séchée par l'harmattanQui siffle à l'oreille comme un oiseau nocturne.En certaines saisons tout semble plutôt calme;Des leurres s'agitent cependant, mais bien loin,Trompant les voyageurs sauf bien sûr les

bédouins;...Aucune herbe ne pousse à cet endroit sans âme.Un arbre aux feuillages verts vit depuis trois sièclesIci, loin des oasis rares dans la région;Comment cette essence a survécu aux saisons,Nourrie par la rosée et la fiente des aigles?Sa seule présence pour les caravaniers,Balisait leur chemin dans ce Sahel immense;Et pour les pèlerins, il offrait une chanceDe trouver une ombre qui permet de prier.Mais un jour se produit tel un coup de tonnerreUn curieux accident dû à des vacanciers;Comble de misère, leur car a percutéL'arbre tricentenaire le projetant à terre.Allez donc comprendre pourquoi les estivantsN'ont pas pu contourner cet arbre sans palabre,Qu'ils ont cogné très fort, aux yeux et à la barbeDes lézards effrayés sur les sables mouvants.Cet arbre a intrigué le Niger et l'Afrique:Des examens d'experts ont sondé ses racinesEt vu qu'elles plongeaient jusqu'au cœur des

bassinesLes plus profondes de la nappe phréatique.Les hommes se doivent de souvent méditerLes leçons qu'enseigne l'arbuste centenaire;Il a profondément enfoncé dans la terreL'une des racines bien avant de monter.C'est ainsi qu'en hiver aussi bien qu'en été,L'Arbre du Ténéré ne craint pas les manœuvresDu temps infidèle qui dans ses basses œuvresPrécipite la fin de ce qui est créé.Un bémol cependant remet tout à l'endroit;L'homme peut se cacher au fin fond d'un désert,Où dans les montagnes et vallées aux bois vertsLa mort un jour l'attend..., comme un cheval de

Troie.

doivent faire face les maisonsd’édition togolaises, à savoir la miseen place de comités de lecture quifassent un travail rigoureux desélection, une appropriationprofessionnelle des techniquesd’impression ainsi qu’une mise enplace d’un circuit actifde diffusionnationale et internationale du livre.Cette recommandation est aussivalable pour l’industrie de l’art et duspectacle vivant, en l’occurrence lethéâtre et la danse. Je suis certainque tous les acteurs sontconscients de ces défis et nemanquent que de moyens venantde l’Etat togolais et des mécènespour les relever.Un dernier mot à l’attention de

nos lecteurs ?Chaque individu devrait se battre

pour avoir sa destinée entre lesmains avant d’être rappelé par soncréateur, les nations africainesencore plus à cause de l’histoire.Notre pays, le Togo, a trop traînéen la matière. Il est encore tempsd’amorcer quelque chose.

JARDIN DES POETES

RACINES PROFONDES

Joseph Kokou KoffigohPoème inéditLomé le 14 août 2014

Un coucou aux Kossi, Akos, Akossiwa,Votre jour rayonne d'une flamme divineAux effets sur le cœur comme une mescaline...Qui donnerait l'ivresse au chant d'Allelua.Je voudrais commenter le vrai sens de ce jour;Mais remonter le temps requiert une machinePas encore inventée par les savants de Chine,D'Europe ni d'ailleurs. La bible est le recours.Oui, le septième jour Yahvé se reposa;Il nous invite ainsi à lever vers le cielNos regards pour jouir de sa face éternelleOù l'on voit les anges chanter Alleluia!Des hommes et des femmes ont rêvé de ce jour,Mais mille fois hélas, ils ont quitté la terreDurant la semaine, quelques uns par les airs,Quelques autres, au sol, cherchant en vain secours.Vous avez travaillé par vos mains, par vos têtes;Dimanche vous convie d'entrer dans le reposDu Maître des moissons qui vous fait le cadeauDe contempler sa vue en ce jour de fête.Il nous donne la foi quand nous sommes à plat;Il nous donne la joie depuis notre naissance;Au Maitre des moissons, gloire et reconnaissance;Allons dans sa maison chanter Alleluia.Joseph Kokou KoffigohPoème inéditLomé le 27 juillet 2014

AUX NATIFS DE DIMANCHE


3 POEMES INEDITS DE JOSEPH KOKOU KOFFIGOH

ExpressionsExpressionsExpressionsExpressionsExpressions

Faites correspondre chaque œuvre à son auteur.Réponse par courriel à l’adresse suivante :[email protected]. Les cinq premièresbonnes réponses reçoivent un prix décerné par un acteuremblématique de la littérature togolaise.

QUIZZ LITTÉRATURE TOGOLAISE

Rita Mensah-Amendah Le bonheur à l’arraché Ayayi Apédo-Amah Un hôpital des morts

Richard Alem La fête des masques Rodrigue Norman En quête d’équilibre

Kossi Sénam La passion des éperviers Sami Tchak La déméninge

Robert Dussey Les germes étouffés Patricia Siliadin Journal d’une année pourrie

Daniel Lawson-Body Esclaves Julien Guénou L’abomination de la désolation Julien Atsou Pour une autre vie Gerry Taama Etrange Héritage

Gad Ami La victime Esso-Wédéo Agba Une comédie sous les tropiques

Kangni Alem Un continent à la mer Edem Kodjo De cœur en cœur Victor Aladji Au commencement était le glaive

Joseph K. Koffigoh Faits divers et d’espoir Steve Bodjona Akossiwa, mon amour

Yves Emmanuel Dogbé Chroniques de la caserne

CitationsCitationsCitationsCitationsCitations

« Peigner la girafe »SIGNIFICATIONFaire un travail inutile et très

long, ne rien faire d'efficace.

SIGNIFICATIONRecevoir une correction.Se faire battre, frapper.

« Recevoir une avoinée »

On peut toujours faire quelquechose de ce qu'on a fait de nous

Jean-Paul SartreL’homme a tellement besoin

d’un maître qu’il accepte parfoisun tyranAugusta Amiel-Lapeyre

Correction Quiz Symphonie N° 45 :

LeçonsLeçonsLeçonsLeçonsLeçons

1. Moreau 2. Or; le chrysanthème,c’est la fleur (anthème) d’or (chrys)3. Mon petit lapin; un termehypocoristique est un terme que l’onemploie avec une valeur affective

«Nous avons séjourné sansaucuns frais chez Cajunsfrancophone, en Louisiane!»

Erreur très fréquente: la mise ausingulier d’aucun dans la locution‘’aucuns frais’’. Pourtant, le pluriel estune évidence: au sens de«dépenses», le mot frais estEXCLUSIVEMENT un pluriel.Personne ne dit: «J’ai un gros fraispendant les vacances ‘durant leweek-end, ces derniers mois...)»,mais: «J’ai eu de gros frais, aveccette maison...». Adjectif indéfini,aucuns doit s’accorder, et être aupluriel. Idem avec d’autres termesfigés au pluriel: aucunes funéraillesofficielles ne sont prévues, aucunesrillettes au menu!; aucunshonoraires ne seront payés (... c’estrare). C’est également la logique (qui est un «truc» très fiable!) qui figeau pluriel le pronom indéfinid’aucuns, puisqu’il signifie«quelques-uns, plusieurs,certains»...: «Chez les HUNS,d’AUSUNS n’aimaient pas du tout lesteak tartare!»

BAL DES MOTS

10


Sport

Un mercredi noir pour la NFF(Fédération nigériane de football),le siège situé à Abuja a été ravagéce 20 août par un incendie,emportant la plupart desdocuments importants etsensibles qui se trouvaient dansle bureau du Secrétaire général.Crime crapuleux ou accident, desenquêtes tenteront d’apportertoute la lumière sur ce sinistre. Lesflammes de l ’ incendie ontconsumé également lesdocuments comptables, confiait à

FÉDÉRATION NIGÉRIANE DE FOOTBALL

Le siègeravagé par un

incendiel ’Agence France Presse ledirecteur technique de la NFF,Emmanuel Ikpeme. L’équipenigériane est pour sanssélectionneur depuis quelquessemaines, le renouvellement ducontrat de Stephen Keshi buteraitsur le montant du salaire. LaFédération a néanmoins trouvé laformule pour publier depuisquelques jours la liste des 23joueurs devant jouer les deuxprochains matches deséliminatoires de la CAN 2015.

Vendredi 5 septembre à 19 heuresà Casablanca, le Syli reçoit lesEperviers en une rencontrecomptant pour les éliminatoires dela CAN 2015. La Confédérationafricaine de football (CAF) alogiquement cédé à la demande duTogo de délocaliser le match prévuen Guinée pour raison Ebola. Ladécision est tombée le lundidernier. La Guinée, qui effectue leregroupement de ses joueurs enFrance, a choisi le Maroc pour desraisons de proximité, maiségalement, pour faciliter ledéplacement de la deuxièmejournée où le Syli se produit àKampala en Ouganda. TchaniléTchakala est à pied d’œuvre. Mêmesi la liste définitive n’est pas encorepubliée, l’espoir de voir le groupese renforcer est très fort. Grâce aucharisme du nouvel entraîneur quia réussi à convaincre 5 binationauxde vêtir la tunique jaune. Il s’agitde Matthieu Dossevi deOlympiakos, Alban Sabah, PenielMlapa de Nuremberg, KodjoAmevor évoluant au Pays-Bas, etKOUSSOU Kodjo Nono, défenseurpolyvalent de Bayern de munich.Mais seulement voilà, laparticipation de l’équipe togolaiseaux éliminatoires de la CAN 2015est sérieusement menacée parl’affaire Thyssen, ancien coach desEperviers. Ce dernier, licenciéabusivement à l’ère Rock

AFFAIRE THYSSEN ET MENACES DE SANCTION DE LA FIFA

LE TOGO SOMMé DEVERSER 265 MILLIONS AUPLUS TARD CE VENDREDI

Gnassingbé en 2009, a portéplainte auprès de la FIFA, avantd’interjeter appel devant le tribunalarbitral du sport. Rappel des faits,lors des éliminatoires couplet CANet MONDIAL 2010, le coach belgea été écarté sciemment del’équipe, pour raison de maladie,ce qu’il toujours réfuté, avant queson contrat ne soit unilatéralementrompu. Le Togo était sommé delui verser 265 millions pourdommages et intérêts, maisdepuis, ni la FTF ni l’Etat n’ont prisla mesure de la gravité de lasanction pour faire un pas dans larésolution à l’amiable duproblème. Le délai accordé auTogo pour régler les frais expire ce

vendredi. Autrement, le Togo serasuspendu de toute compétition defootball.L’argent du contribuable devrait,

de toute façon, passer par là, sitant est que le Togo se résoud àéchapper à la foudre de la FIFA trèsdure ces derniers temps avec lessélections africaines enclines auxgaffes. En quand on sait que lescomptes de la CAN dernière nesont pas encore faits malgré lespromesses tonitruantes duPremier ministre, on peut sedemander jusqu’où la légèreté etl’inconscience des acteurs dufootball nous conduirait. Le wait andsee!

Heureusement pour le FCBarcelone qu’il a déjà réalisé sontransfert de l’année, le plus grosde son histoire, celui de LuisSuarez. Sinon, il s’en serait mordules doigts.

Accusé de transfert de joueursmineurs, le Fc Barcelone a étésanctionné par la FIFA par uneinterdiction de recruter pour deuxpériodes de transfert et leversement d’une amende de 450000 francs suisses. C’était en avrildernier. Le club a vite interjeté appelauprès de la FIFA, ce qui lui permitune autorisation pour activité surle marché des transferts. Maisaprès traitement du dossier derejet, l’instance compétente vientde se prononcer. « La Commissionde Recours de la FIFA a décidé derejeter les appels interjetés par leFC Barcelone et par la FédérationEspagnole de Football (RFEF) etconfirme ainsi dans leur totalité lesdécisions rendues par la

FC Barcelone nerecrute plus

jusqu’en2016

Commission de Discipline de laFIFA dans des cas relatifs à laprotection des mineurs. Le FCBarcelone se voit donc frappéd’une interdiction d’enregistrer desjoueurs, tant au niveau nationalqu’international, pour deuxpériodes de transferts complèteset consécutives. L’interdictions’appliquera à compter de laprochaine période hivernale (janvier2015) étant donné que le présidentde la Commission de Recoursavait accordé un effet suspensif àl’appel du club. Le FC Barcelonedevra également s’acquitter d’uneamende de 450 000 francs suissesde même qu’il devra régularisersous 90 jours la situation de tousles joueurs mineurs concernés »,lit-on sur le site officiel de la Fifa.Fort Heureusement, le club vientde réaliser le plus gros transfert deson histoire, avec l’arrivée de LuisSuarez.

Slim


Y.G

11


Documents

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 · de vos dépenses se retrouvent, Pour la rentrée scolaire prochaine à l’Université de Lomé (UL), la préinscription en ligne a commencé